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Département d’Électrotechnique
Mémoire de Fin d’Étude
Intitulé du mémoire :
Dr zidi Sid-
id-Ahmed Maitre de conférences Université Djillali Liabes Encadreur
PROMOTION 2008
Dédicace
Merci dieu puissant pour nous avoir aidés à mener à bien ce modeste travail.
je dédie ce modeste travail , tout d’abord à ma très chère mère qui m’a beaucoup
aidé avec ses conseils , mon grand frère Noureddine et sa femme Fatiha que j les
félicite pour leur mariage en les souhaitant le bonheur éternel , ainsi qu’à ma sœur
et mes frères , grands et petits .
Je dédiée ce travail, également, à mon collègue et mon ami Djamel Bousahla et mes
remerciements les plus chaleureux à toute sa famille.
Mes dédicaces et mes remerciements à tous mes amis et mes collègues sans
exception, ni limitation notamment : (Chakib, Abdallah, Mustapha, Wassim,
Abdelkader, Nadjib, Ferhi, Maamar, Bouhendia, Sliman, Mahdi, Achour, Abbes,
Faycel, Zinou, Moulay, Farid Rakoto, Salim, Mohamed, Kharadji, zouaoui)
Et finalement à tous ceux qui nous ont épaulés pour achever ce modeste travail.
Dédicace
Merci dieu puissant pour nous avoir aidés à mener à bien ce modeste travail.
je dédie ce modeste travail , tout d’abord à mon père et ma chère mère qui m’a
beaucoup aidé avec ses conseils , mon grand frère Mohamed et sa femme et leurs
fille Fatima en les souhaitant le bonheur éternel , ainsi qu’à mes sœur (djazia,siham
et amina) et mes frères (rachid ,halim, ail) .
Mes dédicaces et mes remerciements à tous mes amis et mes collègues sans
exception, ni limitation notamment : (Mustapha, bassel, faysel, chakib, fouad,
Wassim, Abdelkader, nadjib, Ferhi, Maamar, Abbes, Faycel, Salim, selimane,
Mohamed,)
Et finalement à tous ceux qui nous ont épaulés pour achever ce modeste travail.
SOMMAIRE
Introduction générale 1
I.1 Introduction 3
I.2 Objectifs de la mesure de la qualité de l’énergie électrique 3
I.3 Caractéristiques des perturbations électriques 4
I.4 Perturbation harmonique 5
I.4.1 Origine des harmoniques 6
I.4.2 Principale source d’harmonique 6
I.4.3 Conséquence des harmoniques 6
I.5 Fluctuation de la tension (FLICKER) 7
I.6 Déséquilibre du système triphasé de tensions 8
I.7 Surtensions 8
I.7.1 Origine des surtensions 9
a- Surtension à fréquence industrielle 9
b- Surtension transitoire 10
I.7.2 Conséquence des surtensions
surtension 11
I.8 Creux de tension 12
I.8.1 Origine des creux de tension 12
I.8.2 Conséquences des creux de tension 13
I.9 Bosses de tension 14
I.10 Chutes de tension 14
I.11 Conclusion 16
II.1 Introduction 17
II.2 Exploitation d’un réseau électrique 17
II.3 Compensation de la puissance réactive 18
II.4 Principe de la compensation 20
II.5 Les méthodes de la compensation traditionnelle 22
II.5.1 Compensation traditionnelle shunt 22
II.5 .2 Compensation traditionnelle série 27
II.5.2.1 Les effets de la compensation série sur les systèmes
électro-énergétique 29
1-L’effet sur la stabilité de tension 30
2-L’effet sur la stabilité angulaire 30
3-Effet sur la commande du flux d’énergie 31
II.5.2.2 Les avantages de la compensation série 31
II.5.2.3 Protection de la compensation série 31
II.6 Comparaison entre la compensation série et la compensation shunt 32
II.7 Conclusion 33
IV.1 Introduction 50
IV.2 Caractéristique générales du TCSC 50
IV.2.1 Module de régulation 51
IV.2.2 Module de distribution et linéarisation 51
IV.2.3 Module de synchronisation 51
IV.2.4 Générateur d’impulsion 51
IV.3 Limites de fonctionnement du TCSC 52
IV.4 Circuit simulé 53
IV.4.1 Description 53
IV.4.2 Commande du TCSC 54
IV.4.3 Résultats des simulations 55
IV.4.3.1 Fonctionnement du TCSC 55
IV.4.3.2 Réponse dynamique du TCSC 57
1- Changement de l’impédance de référence 57
2- Modification de la tension de source 58
IV.4.3.3 Réponse dynamique du TCSC lors d’un défaut triphasé 61
IV.5 Conclusion 62
Conclusion générale 63
Bibliographie 64
Annexe
Durant les dix dernières années, l'industrie de l'énergie électrique est confrontée à
des problèmes liés à de nouvelles contraintes qui touchent différents aspects de la
production, du transport et de la distribution de l'énergie électrique. On peut citer entre autres
les restrictions sur la construction de nouvelles lignes de transport, l'optimisation du transit
dans les systèmes actuels, la cogénération de l'énergie, les interconnexions avec d'autres
compagnies d'électricité et le respect de l'environnement.
Les compensateurs série avancée (commandé par thyristors) sont des nouveaux
outils de compensation conçu pour rendre le réseau plus flexible. Les ingénieurs et les
chercheurs ont développé des dispositifs capables de diminuer des perturbations présentées
dans les réseaux électriques. Ces dispositifs utilisés par l’industrie sont les dispositifs FACTS,
(Flexible Alternatif Curent Transmission Systems). Ces techniques deviennent comme des
solutions acceptables permettant non seulement de supporter les changements brusques de
la charge mais également d'améliorer le profil de tension, ils augmentent la capacité de
transfert de puissance existante et ainsi améliorent la stabilité transitoire et dynamique du
réseau et mieux répartir des transits de puissance entre lignes parallèles. Ils limitent aussi
les effets des défauts et des défaillances de l'équipement.
1
• Le dernier chapitre est dédié à la simulation d’un dispositif FACTS (TCSC) par
MATLAB/SIMULINK, afin de voir sa performance en régime normale et dynamique.
2
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
I.1 Introduction :
Les perturbations de tension causées par le passage, dans les réseaux électriques,
des courants perturbateurs comme les courants harmoniques, déséquilibre et la
circulation de la puissance réactive.
Ces coûts doivent prendre en compte le manque à produire, les pertes de matières
premières, la remise en état de l’outil de production, la non qualité de la production, les
retards de livraison. Le dysfonctionnement ou l’arrêt de récepteurs prioritaires tels que les
ordinateurs, l’éclairage et systèmes de sécurité peuvent mettre en cause la sécurité des
personnes (hôpitaux, balisage des aéroports, locaux recevant du public, immeubles de
grande hauteur…).
Ceci passe aussi par la détection par anticipation des problèmes par une maintenance
préventive, ciblée et optimisée. On constate de plus un transfert de responsabilité de
l’industriel utilisateur vers le constructeur d’appareillage pour assurer la maintenance des
sites ; le constructeur devient fournisseur du produit électricité.
Malgré le respect des règles de l’art (conception de schéma, choix des protections, du
régime de neutre et mise en place des solutions adaptées) dès la phase de conception, des
dysfonctionnements peuvent apparaître en cours d’exploitation [1]:
3
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
C’est généralement suite à ces problèmes qu’une action de dépannage est engagée.
L’objectif est souvent d’obtenir des résultats aussi rapidement que possible, ce qui peut
conduire à des conclusions hâtives ou infondées.
Des systèmes de mesure portatifs (sur des temps limités) ou des appareils fixes
(surveillance permanente) facilitent le diagnostic des installations (détection et archivage des
perturbations et déclenchement d’alarmes).
Disposer d’une qualité de l’énergie électrique adaptée aux besoins est un objectif des
personnels d’exploitation, de maintenance et de gestion de sites tertiaires ou industriels.
Des clients potentiels peuvent en effet demander des caractéristiques de fiabilité pour la
fourniture de l’électricité avant d’installer des nouvelles usines sur les performances en un
point particulier du réseau.
Décharge électrostatiques.
4
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
La symétrie du système triphasé, caractérisée par l’égalité des modules des trois
tensions et/ou de leur déphasage relatif.
La forme d’onde qui doit être la plus proche possible d’une sinusoïde.
La fréquence
Plusieurs de ces caractéristiques sont souvent modifiées simultanément par une même
perturbation.
Elles peuvent aussi être classées selon leur caractère aléatoire (foudre, court-circuit,
manœuvre…) permanent ou semi permanent.
3. Les différents secteurs industriels concernés sont aussi bien du type secondaire
(utilisation des gradateurs, des redresseurs, des variateurs de vitesse.), que du
type tertiaire (informatique ou éclairage dans les bureaux, commerces,…) ou
domestique (téléviseurs, appareils électroménagers en grand nombre).
Des nombreux effets des harmoniques sur les installations et les équipements électriques
peuvent être cités. Les effets les plus importants sont l’échauffement, l’interférence avec les
réseaux de télécommunication, les défauts de fonctionnement de certains équipements
électriques et le risque d’excitation de résonance.
6
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
7
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
Le déséquilibre du système triphasé s’observe lorsque les trois tensions ne sont pas
égales en amplitude et/ou déphasées de 120° les une s par rapport aux autres (Fig. I.3). La
quantification du phénomène fait appel à la décomposition de la composante fondamentale
selon les composantes symétriques de Fortescue. On définit un degré de déséquilibre
inverse et un degré de déséquilibre homopolaire [5] :
U 1I
∆U I =
U1d
U 10
∆U 0 =
U1d
I.7 Surtensions:
Toute tension appliquée à un équipement dont la valeur de crête sort des limites d’un
gabarit défini par une norme ou une spécification est une surtension.
8
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
Par définition elles sont à la même fréquence que celle du réseau (50 Hz ou 60 Hz). Elles
sont aussi causées par les défauts d’isolement.
Défauts d’isolement.
La figure I.4 présente une surtension causée par une ligne à vide.
9
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
b- Surtension transitoire :
Les surtensions transitoires illustrées sur la figure I.5, sont des phénomènes brefs,
dans leur durée et aléatoires dans leur apparition. Elles sont considérées comme étant des
dépassements d'amplitude du niveau normal de la tension fondamentale à la fréquence
50 Hz ou 60Hz pendant une durée inférieure à une seconde.
Quelques équipements tels que les dispositifs électroniques sont sensibles aux tensions
transitoires.
1- Surtensions atmosphériques :
10
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
2- Surtension de manœuvre :
11
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
Les creux de tension sont une baisse brutale de la tension en un point d’un réseau
d’énergie électrique, à une valeur comprise entre 90 % et 10 % d’une tension nominale
suivie d’un rétablissement de la tension, leur durée peut aller de 10 ms à plusieurs
secondes, comme représenté la figure I.7. La tension de référence est généralement la
tension nominale pour les réseaux BT et la tension déclarée pour les réseaux MT et HT.
Ils sont caractérisés par leurs : amplitude (∆v) et durée (t) et peuvent être monophasés ou
triphasés selon le nombre de phases concerné [7].
Ceux liés aux phénomènes aléatoires, comme la foudre ou tous les courts-circuits
accidentels sur les réseaux de distribution, ou les réseaux internes des clients (défaut
d’isolation, blessure de câble, projection de branches sur les lignes aériennes).
12
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
Le tableau I 1, montre les conséquences des creux de tension sur les équipements.
Tableau I.1 : Conséquences des creux de tension sur quelques équipements électriques sensibles
13
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
Lorsque le transit dans une ligne électrique est assez important, la circulation du
courant dans la ligne provoque une chute de la tension. La tension est alors plus basse en
bout de ligne qu’en son origine, et plus la ligne est chargée en transit de puissance, plus la
chute de tension sera importante [7].
La figure I.8, montre une chute de tension causée par l’alimentation d’une charge par une
ligne depuis une centrale.
14
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
C’est pourquoi dans les réseaux maillés THT, la tension est différente suivant
l’endroit où l’on se trouve. A la pointe de consommation, la tension est forte aux nœuds du
réseau où les centrales débitent, et relativement basse aux points de consommation
éloignés des centrales. Les figures (I.8), (I.9), et (I.10), sont valables pour un instant donné,
à un niveau de consommation donné. Lorsque la consommation varie au cours du temps, la
tension évolue, baissant lorsque la consommation augmente, remontant lorsque la
consommation diminue. Le fait que la tension ne soit pas identique en tout point du réseau
est normal. Cette différence est compensée par des réglages de tension réalisés dans les
postes de transformation. Cela permet de garantir que la tension reste dans la plage
admissible en tout point de livraison.
15
Chapitre I : Perturbations et qualité de l’énergie
I.11 Conclusion :
Enfin, on peut dire, que les perturbations ont des conséquences différentes selon le
contexte économique et le domaine d’application, de l’inconfort à la perte de l’outil de
production, à la dégradation du fonctionnement jusqu’à la destruction totale de ces
équipements.
16
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
II.1 Introduction :
L'obtention des nouveaux droits de passage peut être difficile voire impossible à obtenir.
Enfin, l’impact sur l'environnement prend de plus en plus d'importance et doit être
sérieusement pris en compte dans les procédures de développement du transport
d'électricité.
V1.V2
P= sin δ (2-1)
X
17
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
L’équation (2-1), montre qu’il est possible d’augmenter la puissance active transitée entre
deux réseaux, soit en maintenant la tension des systèmes, soit en augmentant l’angle de
transport entre les deux systèmes, soit en réduisant artificiellement l’impédance de la liaison.
Le transport de cette énergie se fait sur les conducteurs tels que les lignes aériennes et les
câbles souterrains.
Afin que l'énergie électrique soit utilisable, le réseau de transport et de distribution doit
satisfaire les exigences suivantes:
Fournir une tension stable dont les variations ne dépassent pas ± 10% de la tension
nominale.
Fournir une fréquence stable dont les variations ne dépassent pas ± 0.5%.
Pour réduire ces dernières, il faut agir sur le cosϕ de l'installation. En effet, dés qu'il y a
diminution du cosϕ, le courant de charge d'une centrale électrique et des postes de
transformation augmente, malgré que la puissance distribuée reste la même. C'est pourquoi
le cosϕ, caractérisant la puissance installée, est souvent appelé facteur de puissance.
En Algérie, le facteur de puissance est considéré normal s'il atteint 85% à 90%, des que le
facteur de puissance est faible dans une entreprise consommant de l'énergie électrique,
l'entreprise paye une amende et lorsque ce facteur est élevé, elle reçoit une prime. Donc,
l'amélioration du cosϕ est une tâche extrêmement importante pour l'économie.
18
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
Q = U .I . sin ϕ (2-2)
X I2
Q = U .I . sin ϕ = Z .I .I . = I 2 . X = L.ω.I 2 − = U L .I − U C .I (2-3)
Z C.ω
Les tensions UL et UC, étant toujours en opposition de phase, il a fallu adopter une
convention de signe pour caractériser ces échanges. On dit que les inductances absorbent
de la puissance et que les capacités en créent.
19
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
1
Si L.ω = , les charges d'énergie s'équilibrent à chaque instant, Q = 0 .
C .ω
1 I2
Si L.ω 〉 , la source fournie, Q = L.ω .I −
2
.
C .ω C.ω
1
Si L.ω 〈 , la source reçoit du réactif, ܳ est négatif.
C .ω
Donc, le sens physique de cette puissance réactive c'est une énergie accumulée dans
les éléments non dissipatifs tels que les inductances et les condensateurs. Cette énergie est
liée aux champs électriques et magnétiques. En régime variable, elle est emmagasinée par
l’inductance puis basculée vers les capacités.
Ces variations peuvent être gênantes et il peut dans certains cas en résulter un risque d'auto
dégradation du plan de tension qui peut conduire à un effondrement partiel ou total du
réseau.
Sans disposition particulière, la puissance réactive consommée par les charges et le réseau
provient essentiellement des alternateurs. Le transit de cette puissance à travers les
éléments du réseau produit non seulement des chutes de tension mais aussi des pertes
actives et réactives par effets joule.
La chute de tension et les pertes par effet de joule dans un réseau électrique sont données
par les équations (2.4), (2.5) [1 ,10] :
P.R + Q. X
∆U % = × 100 (2-4)
U2
S² P² + Q² P² Q²
∆P = 3.I ².R = .R = .R = .R + .R (2-5)
U² U² U² U²
La figure II.3, présente un circuit monophasé non compensé et son schéma de Fresnel des
courants et des tensions.
20
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
On peut réduire ces perturbations de tension ainsi que les réactions dues aux
charges asymétriques et aux harmoniques, en évitant le transport de la puissance réactive et
la produire autant que possible là où elle est consommée et cela est possible en installant
des dispositifs appelés les compensateurs réactives (Fig. II.4) [11].
• Réponses indépendantes pour chaque phase de manière à ce que les variations des
charges équilibrées et déséquilibrées sur les phases soient atténuées.
21
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
Leur puissance installée et leur emplacement sont en relation directe avec des
critères d'ordinaire technique et technico-économique. Les installations électriques sont
installées dans des sous stations directement ou sous formes de consommateur.
1. Compensateur synchrone.
2. Inductance.
3. Batterie de condensateur.
1- Compensateur synchrone :
Il peut être assimilé à un moteur synchrone fonctionnant à vide, c’est à dire que son
arbre n’est pas soumis à aucun couple résistant, qui serait peut-être considéré comme
charge. Le stator est branché au réseau à un courant triphasé, sur le rotor est enroulée une
bobine d’excitation. On peut donc considéré que le compensateur synchrone consomme une
très faible quantité de puissance active égale aux pertes par échauffements dans ces
enroulements du stator et par frottement (Fig. II.5) [12].
22
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
GS : Générateur synchrone
2- Inductance :
Les inductances sont utilisées pour compenser la puissance réactive fournie par les
lignes (THT) et les réseaux de câbles souterrains en heures creuses et lors de manœuvre de
mise sous tension. Elles sont branchées soit directement, soit au secondaire d’un
transformateur et permettant une limitation des surtensions [13].
3- Batterie de condensateur :
Les batteries de condensateurs peuvent être implantées en trois modes différents [11] :
23
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
La puissance réactive générer par une batterie de condensateur est donné par l’équation
suivante [1] :
U2
QC = (2-6)
XC
24
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
U 2 L. L
QC (∆) = 3. (2-7)
XC
U L. L
2
( )2
V L. N 3 U 2 L. L
QC (Υ ) = 3. = 3. = (2-8)
XC XC XC
D’après les équations (2-7) et (2-8), on conclut que la puissance réactive produit par des
batteries de condensateurs en couplage triangle est trois fois supérieure que la puissance
réactive générée par un couplage étoile :
Cette technique de compensation est dite passive, car elle fonctionne en tout ou rien.
C'est-à-dire qu'elle est soit en service, par exemple lorsqu'une inductance ou bien un
condensateur shunt est enclenchés, soit complètement hors service lorsque l'inductance ou
bien le condensateur est retirés. Lorsqu'elle est en service, aucune modification des
inductances ou des condensateurs n'est effectuée pour essayer de contrôler la tension ou
l'écoulement de puissance.
Une ligne de transport d’énergie électrique HT, peut être modélisée par un schéma en π
représenté par la figure II.8 [7].
25
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
Lorsque le réseau n'est pas ou peu chargé, c'est-à-dire que l'impédance de la charge
est très élevée, la tension sur la ligne a tendance à monter considérablement (effet Ferranti).
Cette augmentation de tension est d'autant plus importante que le réseau est exploité à
tension élevée et que les lignes sont longues.
Pour maintenir la tension dans les limites contractuelles, le gestionnaire du réseau doit donc
augmenter la capacité shunt de la ligne et connecter des condensateurs shunt dans
différents postes du réseau selon la charge.
Les bancs de condensateurs vont compenser la puissance réactive absorbée par la charge
et ainsi éviter la transmission de puissance réactive sur de longues distances. De même que
les réactances, ces bancs de condensateurs doivent être connectés ou bien déconnectés
par des disjoncteurs.
Bsh
K sh = (2-10)
BC
Ksh est positif si le compensateur shunt est inductif, et négatif s'il est capacitif.
Figure II.9 : Principe de compensation shunt, (a) sans compensation, (b) avec compensation
26
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
L'équation (2-1), montre que la puissance active échangée entre deux systèmes peut
être augmentée si l'on réduit l'impédance de la liaison. C'est ce que réalise la compensation
série par l'adjonction d'un banc de condensateurs d'impédance XC en série avec la ligne.
Les condensateurs sont placés en série sur une ligne dont ils compensent partiellement la
réactance, et ils diminuent la longueur électrique de la ligne. La compensation série est
utilisée sur certaines lignes à haute tension à la fois très chargées et très longues [14].
Figure II.10 : Principe de la compensation série, (a) sans compensation, (b) avec compensation
Pour transporter la puissance de façon stable il est nécessaire que l'angle de transmission,
δ, soit inférieur à 90° et idéalement assez faible p our prévoir les cas d'un appel de puissance
à la suite d'une perturbation sur le réseau.
En pratique, la compensation série est localisée dans des postes situés à des
endroits stratégiques sur les lignes. Pour mieux comprendre son influence il est utile de
considérer qu'elle est répartie uniformément sur toute la longueur de la ligne. Dans ce cas, le
degré de compensation série se définit comme étant la valeur absolue du rapport de la
27
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
susceptance inductive série (BL), de la ligne par unité de longueur sur la susceptance par
unité de longueur de la capacité série (BSe), qui est ajoutée.
Figure II.11 : Caractéristique P(δ) d’un réseau compensé série avec des valeurs
BL
K se = (2-11)
B se
Le branchement d’une batterie de condensateur aux bornes d’une charge (Fig. II.9), diminue
la puissance réactive dans une ligne d’alimentation de cette charge, pour cette raison la
batterie dans ce cas est considérée comme générateur de puissance réactive.
28
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
Figure II.12 : Schéma d’alimentation d’un réseau électrique avec une compensation série
Si on examine un cas simple d'une charge alimentée par une source de tension
constante, à travers une ligne (Fig. II.12), on peut écrire de façon approchée, que la chute de
tension dans la ligne ∆V, induite par les flux de puissance active et réactive (P et Q) appelés
par la charge, est égale à [1] :
P.R + (Q − QC ). X
∆V = (2-12)
V
On a :
(Q − QC ). X
∆V ≈ (2-13)
V
Tension et puissance réactive sont donc des grandeurs très liées. Ainsi, la puissance
réactive se transporte mal (elle crée des chutes de tension). Cela a pour conséquence
qu’au-delà d'une certaine distance, la puissance réactive fournie par les alternateurs ou les
condensateurs ne peuvent pas parvenir jusqu'à l'endroit où on en a besoin.
29
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
Un condensateur série est en mesure de compenser la chute de tension sur une ligne
de transport due à l’inductance série. A faible charge, la chute de tension est plus faible et la
tension de compensation série est plus basse. Lorsque la charge augmente et que la chute
de tension devient plus importante, la contribution par le compensateur série augmente et la
tension du système est réglée de manière correspondante. La compensation série élargit
aussi la zone de stabilité de la tension en réduisant la réactance de la ligne. De cette façon,
elle aide à prévenir les chutes de tension.
Il résulte de l’équation (2-1), que la puissance active échangée peut être augmentée
en diminuant la valeur de la réactance série de la ligne. De plus, on peut montrer à l'aide de
l’équation (2-1) que l'introduction d'une capacité en série avec X, permet de diminuer le
déphasage δ de δ1 au niveau δ2 en conservant la même puissance échangée, ce qui
correspond à une augmentation de la stabilité angulaire de la ligne (Fig. II.14) [17].
30
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
La compensation série peut être utilisée dans les systèmes électro-énergétiques pour
la commande du flux d’énergie en régime permanent. En cas de lignes de transport avec
une capacité thermique suffisante, la compensation peut soulager des surcharges
éventuelles sur d’autres lignes parallèles [16].
31
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
Les compensateurs série ont été utilisés avec sucés pendant des nombreuses
années, pour améliorer la stabilité et les aptitudes de charge des réseaux de transport haute
tension.
La compensation série est aussi utilisée pour régulariser la tension au long de la ligne
lorsque la charge subit à des variations brusque [11,13].
Par contre leur utilisation dans les lignes longue est très fréquente. L’impédance de la ligne
réduite, augmente la stabilité du réseau électrique, qui nous permet de transité des grandes
puissances.
32
Chapitre II : La compensation traditionnelle de l’énergie réactive
II.7 Conclusion :
D’autre part nous avons présentés une étude détaillée de la compensation série et ses effets
sur les réseaux électriques.
Par contre ces systèmes de compensation classiques ont des temps de réponses
plus lents et ne peuvent agirent efficacement en régimes dynamiques
33
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
III.1 Introduction :
1. La première génération est basée sur les thyristors classiques, ceux-ci sont
généralement utilisés pour enclencher ou déclencher les composants afin de fournir
ou absorber de la puissance réactive dans les transformateurs de réglage.
3. Une troisième génération de FACTS utilisant des compensateurs hybrides et qui est
adaptée à chaque cas. contrairement aux deux premières générations, celle ci
n’utilise pas de dispositifs auxiliaires encombrants tels que des transformateurs pour
le couplage avec le réseau.
Une autre génération des contrôleurs FACTS basée sur les cinq caractéristiques
indépendantes :
34
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
Selon ces critères, trois familles de dispositifs FACTS peuvent être mises en évidence :
En effet tous les compensateurs parallèles injectent du courant au réseau via le point
de raccordement. Quand une impédance variable est connectée en parallèle sur un réseau,
elle consomme (ou injecte) un courant variable. Cette injection de courant modifie les
puissances actives et réactive qui transitent dans la ligne.
Il s'agit de [18] :
Dans le TSC (ou CCT: Condensateur Commandé par Thyristor), les thyristors
fonctionnent en pleine conduction.
35
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
Le principe de ce type de compensateur est connu depuis la fin des années 70 mais
ce n’est que dans les années 90 que ce type de compensateur a connu un essor important
grâce aux développements des interrupteurs GTO de forte puissance.
• Bonne réponse à faible tension : le STATCOM est capable de fournir son courant
nominal, même lorsque la tension est presque nulle.
36
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
Comme installations pilotes, on peut citer une installation de TSSC sur le réseau
AEP (American Electric Power), et une autre construite par Général Electric sur le réseau
Bonneville Power Administration (BPA) au USA.
Lorsque l'angle d'amorçage du réacteur commandé par thyristor est de 180 degrés, il cesse
de conduire, et la réactance non contrôlable X1 agit comme un limiteur de courant de défaut.
Le degré de compensation est contrôlé par paliers. Une capacité série est insérée
dans le circuit en bloquant les thyristors lui correspondant. L'extinction a lieu de manière
37
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
spontanée lors du passage par zéro du courant. Une fois la valve bloquée, la capacité se
charge sur une demi-période puis se décharge le demi-cycle de la polarité opposée. Pour
minimiser les transitoires, les thyristors sont enclenchés lorsque la tension aux bornes de la
capacité est nulle [20].
Le TSSC peut être considéré comme une réactance contrôlable en série avec la
réactance de ligne (Fig. III.3). Le degré de la compensation de la ligne (K), est donné sous
forme de rapport de la réactance du TSSC (XTSSC) sur la réactance de la ligne (X).
− X TSSC
K= (3-2)
X
−1
X TSSC = (3-3)
ω.C
Figure III.3 :(a) Un système composé de deux machines avec TSSC, (b) la puissance transité
Correspondante en fonction de l’angle d’amorçage des thyristors
U 1 .U 2 U 1.U 2
P= . sin α = . sin α (3-4)
X + X TSSC X .(1 − K )
38
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
En pratique, une varistance à oxyde métallique ou MOV (Metal Oxide Varistor) est
insérée en parallèle afin de protéger le condensateur contre les surtensions.
39
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
L'augmentation des transits de puissance sur une ligne est limitée par des critères
liés à la stabilité transitoire et oscillatoire du réseau, à des limites de tension ou à des limites
thermiques des lignes.
Par rapport à ces contraintes, le TCSC apparaît comme un élément qui améliore la
stabilité du réseau. Il permet également de résoudre le problème d’écoulement de puissance
parasite. Enfin, le TCSC est apparu comme un élément qui diminue considérablement les
risques de résonance sous-synchrones.
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
1
XC = − (3-5)
ω n .C
X L = ω n .L (3-6)
Tel que :
ω n = 2.π . f n (3-7)
j.L.ω
X (α ) = (3-8)
2 sin(2.α )
.((π − α ) + ( − L.C.ω 2 ))
π 2
X TCSC
KB =
XC
(3-9)
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
Le TCSC peut travailler en plusieurs modes en variant les valeurs de son impédance X.
Trois régimes de fonctionnement de TCSC peuvent être distingués :
1- Mode de blocage :
Lorsque la valve à thyristors n’est pas enclenchée et que les thyristors restent à l’état
non passant, le TCSC travaille en mode de blocage. Le courant de la ligne passe
uniquement à travers le banc de condensateurs (Fig. III.7).
La tension aux bornes de banc du condensateur (UC), est donnée par l’équation (3-10)
suivante :
U C = j . X C .I C (3-10)
Tel que :
X C <0
2- Mode by-pass :
42
Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
X L .X C
X TCSC = (3-11)
X L + XC
Si le thyristor Th1 est amorcé, le thyristor Th2 est bloqué et vice versa. Quand Th1 conduit
l’impédance équivalente est inductive (Fig. III.12. (a)) et si Th2 est amorcé, l’impédance
équivalente est capacitive (Fig. III.12. (b)).
Un des grands avantages des dispositifs à réglage par thyristors dont le TCSC , est
leur grande vitesse de réaction combinée avec un grand nombre de manœuvres qui peuvent
être initiées sans usure accélérée. Cet avantage résulte de l'absence d'organes mobiles
dans les thyristors. II engendre une plus grande stabilité et ce en liaison avec les temps
d'élimination des défauts et une fiabilité accrue du réseau comparativement aux réseaux
traditionnels avec des dispositifs de commande mécaniques ou électromécaniques.
Les TCSC sont des dispositifs utilisés pour accroitre la qualité de la puissance, ils ont
deux rôles principaux dans les réseaux électriques :
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
B- Amélioration de la stabilité :
L'étude de la stabilité d'un réseau suite à des perturbations est subdivisée en deux
catégories. La stabilité transitoire ou stabilité de première oscillation et la stabilité oscillatoire
qui traite de l'amortissement des oscillations subséquentes. Dans les réseaux où la stabilité
est un facteur qui limite le transit de puissance, surtout ceux composés de longues lignes,
l’addition d'un TCSC permet d'améliorer l'efficacité du réseau.
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
La réactance d’un condensateur série fixe varie inversement avec la fréquence. Une
fois que sa réactance à la fréquence nominale a été sélectionnée, celle-ci détermine sa
réactance à toutes les fréquences. Toute fois, tel n’est pas le cas pour les TCSC dont l’effet
de survoltage dépend d’actions de commande qui peuvent influencer l’enclenchement des
thyristors à chaque demi-cycle du courant de la ligne.
L’impédance apparente Zapp du TCSC peut être définie par le quotient complexe suivant:
La stabilité de la tension.
Permet :
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
Les TCSC utilisés dans les réseaux électriques sont le siège des pertes électriques et
sources d’harmoniques [22].
a- Pertes électriques :
Les pertes apparaissant dans le module TCSC sont d’origine électrique selon le
mode de fonctionnement, on peut distinguer les pertes suivantes :
Pertes d’inductance.
Pertes de condensateur.
b- Harmonique :
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
Son rôle est d’introduire une tension triphasée, à la fréquence du réseau, en série
avec la ligne de transport. Cette tension est en quadrature avec le courant de ligne.
Les dispositifs FACTS en générale permettent d'agir uniquement sur un des trois
paramètres déterminant la puissance transmise dans une ligne (tension, impédance et
angle). Par une combinaison des deux types de dispositifs (shunt et série), il est possible
d'obtenir des dispositifs hybrides capables de contrôler simultanément les différentes
variables précitées.
Le contrôleur de transit de puissance unifié UPFC (Unified Power Flow Controller) est
formé de deux convertisseurs de tension reliés par une liaison à courant continu formée par
un condensateur. Il s'agit en fait de la combinaison d'un STATCOM et d'un SSSC. Son
schéma est représenté à la figure III.16.
Le principe de l'UPFC consiste à dériver une partie du courant circulant dans la ligne
pour le réinjecter avec une phase appropriée. Le convertisseur 1, connecté en parallèle, a
pour fonction de prélever la puissance active et de la délivrer au convertisseur série (2). Ce
dernier génère une tension Upq, contrôlée en amplitude et en phase, qui est insérée dans la
ligne [7].
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
L'UPFC est capable de remplir toutes les fonctions des autres dispositifs FACTS. Il
peut être utilisé en particulier pour:
o le réglage de la tension.
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Chapitre III : FACTS et la compensation série avancée
III.7 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté une étude sur les systèmes de compensation
modernes (FACTS) shunt, série et hybrides.
Nous avons choisi d’étudier en détaille le TCSC (Thyristor Controlled Série Capacitor)
comme dispositifs FACTS série pour contrôler et améliorer la stabilité et la puissance
transité dans un réseau de transport d'énergie électrique.
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
IV.1 Introduction :
Dans ce contexte, plusieurs simulations on été réalisées sur la commande d’un TCSC
inséré dans un réseau électrique par MATLAB/SIMULINK, afin de tester sa performance et
voir son impact sur l’évolution du système.
Le TCSC permet la régulation douce sur une vaste gamme de la réactance inductive
et capacitive, et surtout un contrôle plus fin de cette dernière.
Un module de TCSC est composé d'un banc de condensateur en parallèle avec une
inductance commandée par thyristors. L'impédance totale de compensation vue par la ligne
est une combinaison parallèle de la capacité et de l'inductance équivalente variable selon
l'angle d'allumage des thyristors. Le cas particulier du TSSC provient de la suppression de
l'inductance parallèle, de sorte que la capacité est mise en service ou hors service par
l'allumage ou l'extinction des thyristors.
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
2- Le mode à courant constant permet de maintenir une ligne à une charge constante,
en utilisant une boucle de rétroaction sur le courant, en comparaison avec un courant
de consigne. Il nécessite un régulateur de type PI ou PID.
3- Le mode normal de fonctionnement est le mode capacitif avec α variant entre αmin, et
αmax. Les cas où les thyristors sont continuellement en pleine conduction (α= 90°) ou
continuellement bloqués (α= 180°) constituent des cas limites.
Le module fournit les impulsions d'allumage des thyristors dans les 2 directions.
L’angle d’allumage est défini comme étant l'angle électrique entre le passage par zéro du
signal de synchronisation et l'instant où l'impulsion doit être envoyée.
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
Dans la partie capacitive, les limitations apparaissent comme suit, à faible courant, la
réactance maximale est limitée par l’angle d'allumage pour éviter la zone de résonance. A
plus forte intensité de courant, la limitation provient des surtensions aux bornes du
condensateur. Plus le courant augmente, plus on doit diminuer la valeur de la réactance
capacitive.
Dans la zone inductive et à plus faible intensité, la réactance maximale est limitée par
l'angle d'allumage afin de ne pas être trop proche de la résonance. A plus forte intensité, la
génération d'harmoniques provoque beaucoup d’échauffement de sorte que si le courant
augmente, la réactance maximale doit être diminuée. Une dernière butée est due à la
limitation du courant dans les valves.
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
inductive moins brutal. On peut même combiner plusieurs modules qui n'ont pas les mêmes
dimensions.
IV.4.1 Description :
R=6.0852 Ω
L=0.4323 H
Le TCR : L= 0.043 H
La capacité : C= 21.977. e-6 F
Le TCSC peut fonctionner en mode capacitif ou inductif, bien que ce dernier soit
rarement utilisé dans la pratique. La résonance du TCSC est autour d’angle d’amorçage de
58°, le fonctionnement du TCSC est prohibé pour de s angles d’amorçage entre 49° et 69°.
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
Figure IV.3 : Schéma générale de simulation d’un réseau électrique avec deux générateurs avec un TCSC
Kp=0.8
Ki=4.6
Et en mode inductif on a :
Kp=0.6
Ki=17
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
Avant 0.5 s, le TCSC est désactivé, le transfert de puissance est alors autour de
110 MW et l’impédance est à sa valeur la plus basse (10 ohms).
A 0.5 s, le TCSC est activé. Au début, le TCSC est en mode de régulation capacitif
est l’impédance de référence passe de 10 Ω à 128 Ω. On voit alors (Fig. IV.5), que la
puissance active augmente brusquement et atteint un pique correspond au régime transitoire
puis diminue pour se stabiliser autour de 610 MW. Cette variation de la puissance active
est due à l’action du régulateur pour ramener l’impédance de TCSC à sa valeur de
référence de 128 ohms (Fig.IV.6).
On constate sur la figure IV.7, que l’angle d’amorçage passe après quelques
oscillations de 90° à 75°.
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
Les figures (IV.14), (IV.15) montrent les résultats de notre simulation pendant un temps de 0
à 5 s, afin de voir les variations de la puissance active et réactive et de courant du TCSC
avec le changement de l’impédance de référence et la tension de la source 1
respectivement.
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
Les formes d’onde du courant de la ligne et du TCR sont montrées sur la figure IV.16.
Les thyristors sont misent en marche après un retard α (angle d’amorçage des thyristors).
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
A t=4 s un court circuit triphasé à été produit au point P pendant un temps de 0.5 s. La
figure IV.18, montre que la puissance active transité diminue, et le TCSC répond à cette
perturbation et bascule en mode by-pass (α=90º) pour améliorer les oscillations produites, et
une augmentation du l’impédance mesurée du TCSC pour supporter le courant de court
circuit.
On remarque après le temps de court circuit que le TCSC revient à l’état stable après
quelque oscillation avec un temps de réponse de 500 ms.
Figure IV.17 :
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Chapitre IV : Commande et simulation d’un TCSC
IV.5 Conclusion :
La commande du TCSC continue est très avantageuse lors des régions devient
instable. Dans ces circonstances, les oscillations de puissance engendrées sur la ligne
peuvent être amorties en modulant la conduction des thyristors. La commande quasi
instantanée des thyristors, effectués par ordinateur, permet de stabiliser très rapidement le
réseau.
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Conclusion Générale
Les capacités série et surtout les TCSC, permettent d'exploiter les interconnexions à
leur meilleur niveau en optimisant les capacités de transfert d'énergie, en préservant la
stabilité des réseaux dans diverses conditions d'exploitation.
63
Bibliographie
[2] Hanane Kouara " Application d’un filtre actif série au contrôle de la tension d’un
réseau électrique à base tension " Mémoire d’ingénieur, université de Batna 08/02/2006.
[5] Roland Calvas "Les perturbation électrique en basse tension" Cahier technique
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[7] Boudjella Houari "Contrôle des puissances réactives et des tensions dans un
réseau de transport au moyen de dispositifs FACTS (SVC) " Mémoire de magistère,
université de sidi bel abbés 23/01/2008.
[8] R. Grunbain, Jacques Prenot "La compensation série Controller par thyristors"
Une approche nouvelle pour optimiser le transport de l’électricité, SEE-FILLE 2001.
[10] Dr Hadjeri Samir "ETL 438 : Analyse des réseaux de transport et de distribution"
Cours de 4éme années électrotechnique option : réseaux électrique, université de sidi bel
abbés.
64
[11] Charle hantouche "Condensateur de puissance" Technique d’ingénieur D 4710.
[12] Dr Bendaoud Abdelbarr "ETL 431 Machine Électrique II" Cour de 4éme année
électrotechnique, université de sidi bel abbés.
[13] Théodor Wildi " Électrotechnique 4éme édition" Chapitre 46, Transport de
l’énergie électrique.
[16] Rolf Grunbaum "FACTS, les systèmes performants pour le transport flexible de
l’énergie électrique".1999.
[19] Benmaachou Hayet "Apport des FACTS dans les réseaux électriques"
Mémoire d’ingénieur, université de sidi bel abbés Septembre 2007.
[22] Mr Semmah Abdehafidh " ETL 522 : Compensateur de l’énergie réactive", cours
de 5éme année électrotechnique option commande électrique, université de sidi bel abbés.
65
[23] MATLAB/SIMULINK "Version 7.4.0 (R2007a) ".
66
Annexes
67
Annexes
68
Annexes
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