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05/03/2010
La discussion sur ce point, portée à l’ordre du jour de plusieurs CMP, était subordonnée à la
tenue de la conférence salariale par la direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
Celle-ci s’étant déroulée le 17 février, les représentants des salariés et des employeurs ont
pu faire le bilan de la conférence et échanger sur ses répercussions dans la convention
collective 66. Comme chaque année, les pouvoirs publics ont communiqué le montant de
l’enveloppe financière consacrée à notre secteur : en 2010, il est de 1,2% de la masse
salariale. Cela indique que les partenaires sociaux disposent de ce montant pour négocier
conventionnellement toute mesure ayant un impact financier.
L’évaluation du GVT n’a jamais été remise en question, tout comme sa méthode de calcul.
La DGCS, constatant cette carence, a décidé de mettre en place un groupe de travail pour
établir avec tous les acteurs concernés les modalités de calcul du GVT et disposer d’une
méthode commune à tous et ainsi de chiffres incontestables.
Confirmant la nécessité d’un travail partagé sur le GVT, le Syneas souligne que :
- il faut travailler avec la DGCS au calcul du GVT au plus près de la réalité ; c’est
dans
cet esprit que le Syneas a lancé l’année dernière une vaste enquête pour disposer
de données nécessaires à ce travail ;
- dans l’attente de la conclusion de ce travail, il faut partir des chiffres jusque là
acceptés par tous, et en déduire le montant de l’augmentation de la valeur du point
pour 2010 : 0,6%.
Les employeurs vont se retrouver d’ici la prochaine CMP pour discuter d’une proposition
d’avenant salarial.
Les employeurs ont estimé positif le groupe de travail paritaire qui s’est tenu le 16 février,
puisqu’il a permis un débat technique et ouvert difficile à tenir dans la configuration plénière
de la CMP (40 personnes). Le collège employeur a restitué en ce sens à la présidente de la
CMP les travaux du groupe, soulignant l’intérêt d’une telle démarche et l’utilité de sa
poursuite. Les employeurs ont donc été très surpris de la réaction des organisations
syndicales, la majorité d’entre elles estimant que, contrairement à leurs premiers
commentaires, un groupe de travail restreint n’était pas utile à la négociation.