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E-mail : hamane.bekhada@yahoo.com
Promotion 2008-2009
1
Sommaire
Introduction générale 03
I.1 .Introduction 06
I.2. Description de la machine asynchrone triphasée 06
I.3. Hypothèses simplificatrices 07
I.4 .Représentation vectorielle de la machine 07
I.5.Équations électriques de la machine 08
I.6.Couplage avec l’équation mécanique 09
I.7.Modèle de PARK 09
I.7.1 .Équations électriques 12
I.7.2 .Équations magnétiques 12
I.7.3 .Modèle de la MAS dans le repère , ß 13
I.7.4 .Équation du couple 15
I.8.Conclusion 15
II.1 Introduction 17
II.2. La méthode du MRAS 18
II.3. Application à l’estimation de la vitesse de la machine asynchrone 18
II.3.1.Modèle de référence 18
II.3.2.Modèle adaptatif 19
II.3.3.Mécanisme d’adaptation 19
II.3.4.Synthèse du correcteur 20
II.4.Conclusion 23
III.1 Introduction 25
III.2 .Illustration des résultats de simulation 26
III.2.1. Teste à vide 26
III.2.2. Teste en en charge 29
III.2.3. Teste de robustesse 32
III.2.4. Interprétation des résultats 35
III. 3.Conclusion 35
Conclusion générale 36
Références bibliographiques 37
ANNEXE 39
2
Introduction générale :
L’industrie moderne a besoin de plus en plus de système d’entraînement à vitesse variable dont le
La machine à courant continu a fourni le premier actionneur électrique performant pour la variation de
vitesse. Ce type d’actionneur a occupé et occupe encore une place privilégiée dans la réalisation des
asservissements destinés à l’usage industriel. Ceci est essentiellement dû à la simplicité des lois de
contrôles de ces moteurs, grâce au découplage naturel qui existe entre le flux et le couple, où le courant
d’induit n’agit que sur le couple et le courant inducteur agit sur le couple.
En effet, la présence du collecteur mécanique pose de nombreux problèmes. Les machines à courant
continu ne peuvent être utilisées dans le domaine de grande puissance, ni en milieu corrosifs ou
explosifs.
Face à ces limitations, la machine asynchrone est l’objet de nombreuses études depuis l’évolution de la
technologie de l’électronique de puissance. Elle présente l’avantage d’être robuste, peu coûteuse et de
est fortement non linéaire et les variables internes de la machine tels que le couple électromagnétique
La commande vectorielle qui a été réalisée dans les années 70 pas HASS et BLASCHKE, permet
3
L’évolution de la théorie du système de commande a donné naissances à une multitude de techniques
qui assure l’asservissement et la régulation de la machine asynchrone, à savoir (la commande par mode
glissement, la commande sans capteur, la commande par réseau de neurones, la logique floue, etc.…).
Cependant, face aux systèmes non linéaires qui présentent des structures fortement complexes, la
synthèse des régulateurs exige une étude détaillée de la dynamique du système et en l’absence
d’information à priori sur le système à commander, cette tâche est d’autant plus difficile.
Le travail présenté, consiste au contrôle d’une machine asynchrone par l’estimation de la vitesse.
Enfin, le dernier chapitre présente les résultats de simulation de l’étude de la régulation par
4
5
I.1. Introduction :
La représentation des processus physiques par les modèles mathématiques est une étape très
importante dans l’asservissement des systèmes. En effet, afin d’élaborer une structure de commande, il
est important d’établir un modèle mathématique qui représente fidèlement les caractéristiques du
processus.
L’objectif de ce chapitre est de donner un aperçu sur la modélisation des machines asynchrones
triphasées sous forme d’équations d’état en vue de leur commande.
La machine asynchrone est actuellement la machine électrique dont l’usage est le plus répandu dans
l’industrie. Son principal avantage réside dans l’absence de contacts électriques glissants, ce qui
conduit à une structure simple et robuste facile à construire. [5]
De construction simple et peut coûteuse, mais sa commande est plus complexe que celle d’une
machine à courant continu; il est donc difficile d’obtenir le découplage effectif des deux paramètres de
commande que sont le flux magnétique et le couple mécanique.
Il est donc nécessaire de développer un modèle plus simple. Le modèle mathématique de la machine
asynchrone est un système à six équations différentielles, la résolution d’un tel système est difficile
même avec l’utilisation de l’outil informatique.
Bobiné (à bagues) : muni d'un enroulement, généralement triphasé, connecté à des bagues
isolées sur lesquelles frottent des ballais en charbon ;
À cage d'écureuil : formée d'un ensemble de barres conductrices reliées entre elles à chaque
extrémité par des anneaux (généralement en cuivre).
Le glissement du rotor par rapport au champ tournant du stator est exprimé par le rapport :
g s r
s
6
Dans le repère rotorique, toutes les grandeurs électriques ont une pulsation (1-g).s.
La machine asynchrone est représentée dans la figure I.1 par six enroulements dans l’espace électrique.
L’angle repère l’axe de la phase rotorique de référence Ra par rapport à l’axe fixe de la phase
statorique S a
Sa
ias Ra
vas
θ ω
iar
vcr
icr var
vcs
ics vbr
ibr
vbs ibs
7
I.5 .Équations électriques de la machine :
Par application de la loi de Faraday à la machine asynchrone, la loi des mailles s’exprime par la
relation : [1]
d
v Ri (I.1)
dt
Les équations régissant le fonctionnement électrique de la machine asynchrone pour l’ensemble des
phases statoriques, peuvent s’écrire :
Ou :
d
Vs Rs I s s (I.3)
dt
v ar Rr 0 0 iar ar
v 0 d
br Rr 0 ibr (I.4)
dt
br
d
Vr Rr I r r (I.5)
dt
Pour une alimentation triphasée, et en tenant compte des hypothèses citées précédemment, les relations
entre les flux et les courants s’écrivent :
s Ls M sr I s
Lr Ir
(I.6)
r M rs
Avec :
ls Ms Ms lr Mr Mr
Ls M s ls M s et Lr M r lr M r
M s Ms ls M r Mr lr
8
Et :
2 2
cos( ) cos(
3
) cos( )
3
M sr M rs
1
M sr cos( 2 ) cos( ) cos(
2
) (I.7)
3 3
cos( 2 ) cos(
2
) cos( )
3 3
d
J f Cem Cr (I.8)
dt
Où : J : moment d’inertie de la partie tournante ;
f : coefficient de frottement visqueux ;
: vitesse angulaire de rotation ;
Cem : couple électromagnétique ;
Cr : couple résistant.
9
La figure I.2 permet de définir le repère de PARK et les diverses phases ainsi que les relations
spatiales qui les relient.
Sa
Ra
r d
s
Rc
Sc Sb
Rb
q
2 2
cos cos cos
3 3
2 2 2
P k1 sin sin sin (I.9)
3 3 3
1 1 1
2k 0 2k 0 2k0
10
Et son inverse est définie par :
cos sin k0
1 2 2
P k1 cos sin k0 (I.10)
3 3
2 2
cos sin k0
3 3
Cette dernière permet en général, le retour du système biphasé d,q vers le système triphasé initial a,b,c
quelques soient les grandeurs électriques ou électromagnétiques (flux, courant et tension). On désigne
par « d » l’axe direct et « q » l’axe en quadrature.
Deux transformations sont définies à partir de la matrice de PARK, dans laquelle l’angle ψ est
remplacé par θs pour les grandeurs statoriques et par θr pour celles du rotor, on les note
respectivement : [P (θs)] et [P (θr)].
Ψ étant l’angle électrique entre l’axe d et l’axe a de la phase statorique ou rotorique.
On désigne par :
θs : l’angle électrique ( S a , d ) .
θr : l’angle électrique ( Ra , d ) .
On remarque sur la figure que θs et r sont liés naturellement à par la relation rigide :
s r (I.11)
Et par suite :
d d s d r
(I.12)
dt dt dt
vdq P s vabc
idq P s iabc (I.13)
dq P s abc
11
Où :
2 2
cos s cos s cos s
3 3
2 2 2
P s sin s sin s sin s (I.14)
3 3 3
1 1 1
2 2 2
La transformation des grandeurs rotorique s’obtient en remplaçant l’indice (s) par l’indice (r).
d d
vds Rs ids ds s qs
dt dt
v d d
Rs iqs qs s ds
qs dt dt
(I.15)
v d d
Rr idr dr r qr
dr dt dt
d d
vqr Rr iqr qr r dr
dt dt
ds Ls 0 M 0 ids
qs 0 Ls 0 M iqs
(I.16)
dr M 0 Lr 0 idr
qr 0 M 0 Lr iqr
M 2
En sachant que : 1 ; on peut écrire :
Ls Lr
12
1 M
L 0 0
L s Lr
s
id s 1 M d s
i 0 0
qs Ls Ls Lr qs
(I.17)
id r M 1 d r
0 0
i q r L s L r Lr q r
M 1
0 0
Ls Lr Lr
La machine biphasée sera représentée dans l’espace électrique par la figure I.3.
d
Sa ids
Rs
Ls vds
M idr
Lr
Rr
θs
M
Rr Lr Ls Rs
q
iqr iqs
vqs
13
d
y x
q
s
m
dX
AX Bu
dt
Où : X : vecteur d’état.
U : vecteur d’entrée.
dis Rs 1 0
1 1
dt 1
Ls Tr TrLm Lm
dis is 0
Rs 1 1 1 Ls
0
is 0 1 Vs
dt Ls Tr Lm TrLm
dr Lm 1 r Ls Vs
dt 0 0 0
dr Tr Tr r
L 1 0 0
0
m
dt Tr Tr
(I.18)
14
I.7.4.Équation du couple : [5]
M
Cem p ( r s s r ) (I.19)
Ls Lr
C em pM (i r i s i s i r ) (I.20)
C em p ( s i s s i s ) (I.21)
M
C em p ( s i r s i r ) (I.22)
Ls
M
C em p ( r i s r i s ) (I.23)
Lr
I.8. Conclusion :
À travers ce chapitre, nous avons pu établir un modèle mathématique simple de la machine asynchrone
15
16
II.1. Introduction :
La commande de la machine asynchrone s’appuie sur la mesure de ses courants statoriques et
rotorique, la vitesse et la position du rotor, grandeurs physiques qui doivent fournir des informations
suffisantes en qualités et en quantité de l’état de la machine.
La position du rotor ainsi que sa vitesse sont généralement obtenues à l’aide d’un codeur incrémental.
Outre son coût, ce capteur pose, entre autres, les problèmes suivants :
Pour ne pas avoir des erreurs de quantifications importantes, le codeur doit être suffisamment
précis.
Pour pouvoir fonctionner dans des environnements hostiles, le codeur doit être protégé contre
la poussière et les chocs mécaniques.
Le codeur sera nécessairement logé entre la charge et l’arbre du moteur. Ceci va induire une
augmentation de l’éloignement entre ces deux éléments, donc un accouplement élastique plus
long. De plus, il doit supporter les à-coups des couples imposés par le moteur.
Pour toutes ces raisons, il est intéressant d’étudier la suppression du capteur mécanique et de le
remplacer par des estimateurs ou des observateurs de la vitesse et de la position basés sur la mesure
des grandeurs électriques de la machine.
Fig. II.1 .Schéma de principe représentant la différence entre l'observateur et l’estimateur. [4]
17
II.2. La méthode du MRAS:
La méthode du MRAS (Model Reference Adaptive system), introduit par LANDAU, est basée sur le
choix de deux modèles pour représenter un système, le premier est appelé « modèle de référence »
l’autre sera nommé « modèle adaptatif ». Le modèle de référence ne doit pas dépendre explicitement
de la grandeur à estimer alors que le second en dépend explicitement.
Un mécanisme d’adaptation, généralement un PI, fait tendre le comportement du modèle adaptatif vers
le comportement du modèle de référence, conformément à la figure II.2. [2] [3]
L’exploitation de cette méthode pour l’estimation de la vitesse d’un moteur asynchrone à cage a été
développée par SCHAUDER. Dans son travail, il propose pour l’estimation de la vitesse le choix de
deux modèles pour construire le flux rotorique : [2] [3] [5] [13]
II.3.1.Modèle de référence :
Qui ne dépend pas explicitement de la vitesse et qui est construit à partir des équations statoriques de
la machine. [1]
dr Lr dIs
dt Lm Vs RsIs Ls dt
dr Lr Vs RsIs Ls dIs
dt Lm dt
(II.1)
18
II.3.2Modèle adaptatif :
Qui dépend explicitement de la vitesse et il sera construit à partir des équations rotoriques de la
machine. [1]
^
d r 1 ^ Lm
dt T r r p r Tr
I s
^ ^
d r 1 r p r Lm
I s (II.2)
dt Tr Tr
݀ ݀ ݀ ܴݎ ܴݎ
߮− ߮ = ݁ = ൬− + ݆w൰ ߮ − ൬− ෝ൰߮
+ ݆w
݀ݐ ݀ݐ ݀ݐ ݎܮ ݎܮ
ܴݎ
= ൬− + ݆w൰ ൫ ߮ − ߮ ෝ)߮
൯+ ݆(w − w
ݎܮ
݀ 1
ෝ)߮
݁ = ൬− + ݆w൰݁+ ݆(w − w
݀ݐ ܶݎ
(II.3)
L’équation précédente, peut être exprimée comme suit :
(II.4)
Ou
(II.5)
19
Avec
(II.6)
La matrice [A] sera considérer comme un pôle complexe de l’évolution de l’erreur du système linéaire.
Or ce pôle est à partie réelle négative, alors ce système est stable.
La matrice [W] doit également tendre vers zéro sinon vers une quantité à énergie minimale.
La loi d’adaptation choisie pour assurer la convergence de w ෝ et est :
(II.7)
Cette loi d’adaptation choisie pour assurer la convergence de w ෝ et w peut être interprétée comme
l’application d’une correction Proportionnelle-Intégrale (kp ,ki) sur la quantité de ߜe .
La synthèse directe de ce correcteur à partir de la représentation à retour non linéaire est difficile. On
choisit donc de linéariser ce système autour d’un point de fonctionnement.
Cette linéarisation est n’effectuée dans le repère du champ tournant dans lequel les grandeurs sont
connues, ce qui facilite la synthèse du correcteur.
L’erreur destinée au correcteur est définis selon le critère dit d’hyperstabilité de Popov.
Il vient alors :
(II.8)
L’équation (II.7) que nous utilisons dans le mécanisme d’adaptation permet de faire converger les
grandeurs estimées vers les valeurs exactes. On peut donc supposer que les grandeurs en régime
statique sont identiques.
(II.9)
20
La figure II.3 représente la synthèse du correcteur de vitesse.
(II.10)
Avec :
ro : Le module du flux.
ro = (so- o)=gso : Représente la différence entre la pulsation des signaux statoriques et la
pulsation mécanique. Ce terme sera d’autant plus petit que le glissement g sera proche de zéro.
Cela correspond à un fonctionnement "à vide", lorsque le moment du couple demandé par la charge est
relativement faible par rapport au moment du couple nominal, ce qui pose un problème en base vitesse.
La fonction de transfert de la chaîne directe s’écrit :
(II.11)
La fonction de transfert H(s) en boucle fermée, s’obtient alors sous la forme suivante :
(II.12)
21
La représentation standard du dénominateur du second ordre s’écrit :
Et
(II.13)
Remarque :
TAJIMA dans [9] présente une méthode d’estimation basée sur un calcul dans le repère α-β avec une
détermination analytique des paramètres du correcteur PI imposant donc ses performances dynamique
et statique et garantissant une meilleure robustesse vis-à-vis les variations paramétriques de la
résistance au stator. Son étude est vérifiée par une réalisation expérimentale.
Dans [10], l’auteur introduit un estimateur MRAS d’ordre complet incluant une estimation de la
résistance rotorique donnant ainsi des bonnes performances à très faible vitesse. Il vérifie la stabilité de
son estimateur par le critère d’hyperstabilité de POPOV. Des résultats expérimentaux viennent
appuyer son approche.
BLASCO s’intéresse dans [11] à l’étude de la stabilité de l’ensemble estimateur - régulateur, par
l’approche des petites variations, de la boucle de vitesse d’une machine à cage à commande vectorielle
avec orientation du flux rotorique. Il montre qu’une incertitude sur les paramètres de la machine induit
des oscillations indésirables au niveau de la vitesse et arrive même à déstabiliser le système.
Dans [12], il poursuit son étude en montrant qu’une estimation de la constante de temps rotorique et de
la résistance statoriques conduit à un comportement plus stable pour l’estimateur. Une réalisation
expérimentale est faite sur une machine de 4KW.
22
Fig. II.4. Système adaptatif avec modèle de référence MRAS.
II.4.Conclusion :
À travers ce chapitre, nous avons pu introduire notre commande sans capteur MRAS.
L’avantage de cette commande est que a une solution potentielle pour mettre en application des
systèmes de contrôle de haute performance, particulièrement quand des caractéristiques dynamiques
d'une usine sont mal connues.
L’action intégrale de l’estimateur est suffisante pour nous fournir la vitesse estimée. Toute fois, une
action proportionnelle sera ajoutée afin d’augmenter la dynamique de l’estimateur lors d’une variation
de la vitesse.
Le choix du gain Ki détermine la bande passante de l’estimateur donc son temps de réponse. Nous
avons intérêt à augmenter ce gain pour accélérer la réponse de l’estimateur mais un gain trop élevé
induit une mauvaise atténuation du bruit à l’entrée de l’estimateur et même peut conduire à un
fonctionnement instable.
23
24
III.1. Introduction :
Une fois le modèle mathématique de la machine asynchrone ainsi que son alimentation est établi, nous
On a introduit notre commande sans capteur MRAS, et en faisant plusieurs testes puis on visualisé ces
résultats.
Pour effectué cette simulation nous avons utilisé le logiciel MATLAB/SIMULINK 7.8 et nous
adoptons comme méthode de résolution celle de Rung Kutta d’ordre 4, avec un pas d’intégration fixe
pour résoudre le système. Dont les paramètres de simulation sont aussi indiqués dans l’annexe.
Notre machine asynchrone est alimentée par sources sinusoïdales triphasées simple.
Ainsi que le shéma bloc de la commande MAS d’un Système adaptatif avec modèle de référence
MRAS.
Dans notre cas nous avons effectué les simulations sur trois types de fonctionnement : à vide, en
charge (on à appliqué un couple résistant Cr=7N.m à l’instant t=1 s), et un test de robustesse.
25
III.2 .Illustration des résultats de simulation:
III.2.1. Teste à vide :
Fig. III.1. La vitesse angulaire estimée et la vitesse angulaire réelle de MAS à vide.
26
Fig. III.3. La forme du couple de la MAS à vide.
27
Fig.III.5. Les composants de flux rotorique de modèle de référence à vide.
28
III.2.2. Teste en charge:
Fig. III.7. La vitesse angulaire estimée et la vitesse angulaire réelle de MAS en charge.
29
Fig. III.9. La forme du couple de la MAS en charge.
30
Fig.III.11. Les composants de flux rotorique de modèle de référence en charge.
31
III.2.3. Teste de robustesse :
Avec variation de la résistance rotorique Rr de 50%.
Fig. III.13. La vitesse angulaire estimée et la vitesse angulaire réelle de MAS avec variation de
Rr de 50%.
Fig. III.14. Erreur entre la vitesse angulaire réelle de MAS et la vitesse angulaire estimée avec
variation de Rr de 50%.
32
Fig. III.15. La forme du couple de la MAS avec variation de Rr de 50%.
Fig. III.16. La forme du courant statorique Is et Isß de la MAS avec variation de Rr de 50%.
33
Fig.III.17. Les composants de flux rotorique de modèle de référence avec variation de Rr de 50%.
Fig.III.18. Les composants de flux rotorique de modèle adaptatif avec variation de Rr de 50%.
34
III.2.4. Interprétation des résultats :
Teste à vide :
Le moteur n’entraîne pas de charge, pendant la période de démarrage le courant absorbé par
le moteur est important et il atteint le régime permanant au bout de 0.5 sec.
Le moteur tourne à la vitesse de synchronisme, qui présente la vitesse nominale atteinte au
bout de 0.5 sec.
Teste en charge :
L’application d’une charge de7 N.m à t =1 sec engendre une diminution de la vitesse et les
composants de flux rotorique et une augmentation du courant statorique et le couple dés son
application.
Teste de robustesse : Avec les variations paramétriques nous avons eu les mêmes résultats et
a bien montré la robustesse de cette commande
Les résultats de simulation montrent les performances de notre commande MRAS tel que :
III. 3. Conclusion :
La commande MRAS montre bien qu’ils peuvent remplacer les régulateurs classiques puisque cette
stratégie de commande ne nécessite pas beaucoup d’équation mathématique et elle est aussi
35
Conclusion générale
Les divers travaux de recherche entrepris jusqu’à nos jours, ont montré que la difficulté de la
commande du moteur asynchrone réside essentiellement dans son modèle mathématique caractérisé
par une forte non linéarité et un couplage étroit entre les variables internes (couple et flux).
La commande sans capteur mécanique de vitesse est en plein évolution. Elle à pour but d’éliminer les
Dans ce travail nous avons établi un modèle mathématique simple de la machine asynchrone et on a
étudié l’estimateur basé sur la technique MRAS. Cette technique est exploitée pour la commande de
D’après les résultats de simulation obtenus, on peut conclure que les techniques d’estimations
proposées sont valable pour les conditions nominales, allant même à satisfais les fonctionnements en
base vitesse, l’arrêt et même quand la machine est chargée, et il a bien montré sa robustesse vis-à-vis
On signale ainsi que ce type de commande a apporté quelques améliorations concernant la rapidité de
rejet de la perturbation avec une faible chute de vitesse, l’annulation du dépassement de vitesse dans le
régime transitoire.
36
Références Bibliographiques
[2] : Imad AL-ROUH- Contribution à la commande sans capteur de la machine asynchrone. Thèse de
doctorat, université Docteur de l’Université Henri Poincaré, Nancy-I en Génie Electrique.
[6] : MEROUFEL.A. -Commande découplée d’une machine asynchrone sans capteur mécanique.
Thèse de doctorat, université D.Liabes, Sidi Bel-Abbas, Algérie. 2004
[7] : NOUR.M et TIDJINI.H. -Étude comparative entre les contrôleurs PI classique et PI à gain
variable dans la commande directe du couple d’une machine asynchrone.
Mémoire d’ingénieur, centre universitaire Dr M.Tahar, Saïda, Algérie. 2004
37
[11]: BLASCO-GIMENEZ R. – ASHER G.M. – SUMNER M. – BRADLEY K.J.
Dynamic Performance Limitations for MRAS Based Sensorless Induction Motor
Drives. Part 1: Stability Analysis for the Closed Loop Drive
IEE Proc.-Electr. Power Appl., Vol. 143, N° 2, pp. 113-122, March 1996.
38
ANNEXE
Simulation time:
Start time: 0 Stop time: 2s
Solver options:
Type: variable step ode45
39
3. Les paramètres de sources sinusoïdales triphasées:
clear all
clc
Lm=0.4475;
Lr=471.8e-3;
Ls=471.8e-3;
sig=0.10036;
Rr=4.3047;
Tr=Lr/Rr;
Rs=9.65;
p=2;
sigma = 1-(Lm^2)/(Ls*Lr);
J = 104e-3;
fvis=13e-3;
Te=1e-4;
t0=0.2;
tm=0.01;
wn=157;
K=Lr^2/(Rs+Lr^2+Lm^2*Rr);
T=sigma*Ls*Lr^2/(Rs+Lr^2+Lm^2*Rr);
Ti=T;
% facteur liant les constantes de temps (on accélère la BF d'un facteur Ki par rapport à la BO)
ki=2;
TBF=T/ki;
Kp=1/(K*TBF);
% facteur liant les constantes de temps (on accélère la BF d'un facteur Kpsi par rapport à la BO)
kpsi=100;
Kp=kpsi/(Lm*Tr);
40
5.Schéma bloc de la commande MAS d’un Système adaptatif avec modèle de référence MRAS :
41