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Chapitre 2 La mondialisation.

Le terme mondialisation désigne le développement de lien d’interdépendance entre les


hommes, les activités humaines et les systèmes politiques à l’échelle de la planète. Ce
phénomène touche la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propre à chacun.
Ce phénomène de mondialisation touche différent domaine. A l’heure actuelle, ce terme est
souvent désigné pour la mondialisation économique et également pour désigner les
changements qui sont induits par la diffusion mondiale des informations sous forme
numérique sur le web.

I Définition

On note que le terme mondialisation est apparu dans la langue française en 1964 par
l’économiste Perroux dans le cadre de travaux économiques et géopolitiques. Il désigne par ce
terme le seule mouvement d’extension des marchés des produits industriels à l’échelle des
bloques géopolitiques de la guerre froide. Au cours des années 1990, ce terme se généralise.
On a deux explications à cela :
- des thèses apparaissent qui explique l’émergence d’un « village globale. »
- On parle de plus en plus de mondialisation par le biais des mouvements
altermondialistes qui attirent de part leur dénomination l’attention du public sur
l’ampleur du phénomène.

A) Mondialisation et globalisation

La distinction entre ces deux termes est propre à la langue française puisqu’on utilise
dans les autres pays le terme anglais qui est globalisation. On pourrait donc penser que ces
deux termes sont synonymes. Toutefois, en français on a une petite nuance. Le terme
globalisation désigne l’extension supposé du raisonnement économique à toutes les activités
humaines. Le terme mondialisation désigne l’extension planétaire des échanges, qu’ils soient
économiques, culturels ou autres.

B) Mondialisation

Il désigne à la foi un processus historique par lequel les individus, les activités
humaines et les structures politiques voie leur dépendances mutuelles et leurs échanges
matériel et immatériel s’accroitre sur des distances significatives sur les échelles de la planète.
Le seul aspect de la mondialisation envisage le développement des échanges de biens et de
services. Ce qui sous entend que tous les pays non développés seraient exclus de la
mondialisation. Par ailleurs, la plupart des pays développés prennent consciences des cultures
lointaines ce qui souligne alors l’aspect culturel de la mondialisation. Enfin, le développement
d’organisation nationale et d’organisations non gouvernementales représente un aspect
politique de la mondialisation. Cependant, la plupart des pays ne participent pas aux marchés
internationaux. Face aux différents éléments, il faut parler des mondialisations et non pas de
la mondialisation afin de distingué le domaine que l’on considère (économique, culturelle ou
politique). Il faut aussi préciser la période historique que l’on considère.
Deux conceptions s’affrontent pour expliquer ce phénomène. La première est dite unitaire et
la seconde conflictuelle et plurielle.

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Selon la conception unitaire la mondialisation évoque la notion d’un monde unie formant un
village planétaire, sans frontières d’un point de vue géographique, économique ou
idéologique. Les organisations internationales soutiennent cette conception (FMI, OMC). Le
courant idéologique qui soutient cette conception est le mondialisme. Le mondialisme est un
courant de pensé et la mondialisation est un fait.
Lorsque l’on définit la mondialisation comme l’unification du monde, cela signifie que l’on
parle de l’interpénétration des cultures, des technologies et des économies, c’est à dire
l’intégration dans l’économie mondiale (lorsque l’on parle d’intégration des marchés, on parle
d’ouverture des marchés.) De ce fait, des expressions comme cultures mondiales,
gouvernances mondial ou économie mondiale voir même de citoyens mondiaux sont de plus
en plus utilisées. Cette approche unitaire bénéficie des atouts du XXIème siècle. C’est le
progrès et la révolution de la technologie qui renforce l’intégration physique,
l’internationalisation et l’expansion des mouvements financiers. La position du capitalisme
devient le seul système économique et il est au centre de l’économie mondiale. Cette
définition est suivit de toutes les critiques qui accompagnes le capitalisme ou l’économie de
marché. De plus, cette conception a une certaine ambition intellectuelle qui est la suivante :
Cette conception prône plus d’ouverture pour aboutir à une paie mondiale.
En revanche, même si cette conception présente l’avantage de créer cet espoir la, elle reste
restrictive car elle néglige d’autre aspect de la mondialisation.
La deuxième définition de la mondialisation s’oppose à celle unitaire. C’est une conception
conflictuelle et pluraliste. Cette conception considère le processus de mondialisation comme
la source de la pluparts des modèles contemporains. Les partisans les plus farouches à cette
conception sont regroupés dans les courants altermondialistes ou les antimondialistes. Les
gens qui critiquent la mondialisation ne font pas forcement partie des courants
altermondialiste. Ce sont des courants indépendants. Cette définition fait référence aux
inégalités, elle englobe les notions d’exclusions, d’affrontement écologique. On réduit alors
les relations humaines aux rapports de forces sur tous les plans. Cette conception a un
avantage qui est d’englober plusieurs aspects alors que dans la première définition, la
mondialisation s’articulait sur un seul point. Comme cette définition est défendue par les
altermondialistes, cette conception est accusée de promouvoir une théorie économique et
sociale proche de ce que l’on appellerait le socialisme.

C) Mondialisation et mondialisme

La mondialisation est un processus qui se traduit par des faits, en revanche, le


mondialisme est une idéologie. Cette idéologie affirme le caractère inéducable de la
mondialisation et son incompatibilité avec la structure de l’état nation. Par ailleurs, ce courant
souligne le fait que par la mondialisation, on obtient la paix définitive par l’instauration d’un
gouvernement mondiale tout cela passant par un certain humanisme. Cette idéologie ne date
pas d’aujourd’hui qui est les courant dit « internationale ». Ce courant de penser ne se suffit
pas à lui tout seule, il s’inscrit dans des courants de pensés plus vaste qui va du néolibéralisme
a l’international. A l’heure actuelle, on a glissement du terme vers une seule conception qui
serait néolibérale. C’est de par cette définition que sont naît les termes altermondialisation et
antimondialisation. Ce sont des courants de pensés qui visent à limiter ou à modifier le
processus de mondialisation.

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SUITE DU COURS GRATUITEMENT SUR :

http://cours.pierrethurau.com/actualite-economique-et-sociale/la-mondialisation/

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