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L'article ci-dessous est paru dans le quotidien, le 2003. France Dimanche, le Dimanche 10 Octobre
1954, page 4.
A 400 kilomètres de distance, c'est la même soucoupe qu'ont vue, semble-t-il, M. Cyprien Bacqué
(ci-dessus, à gauche) et M. Georges Gatey (ci-contre, à droite en médaillon). Les dessins qu'ils ont
fait l'un et l'autre du phénomène qu'ils ont observé (ci-dessus au centre) se ressemblent, en effet,
étonnamment. M. Bacqué, ingénieur architecte, a vu l'engin mystérieux au-dessus de Pau, à dix
milles mètres d'altitude, en même temps que des milliers de Palois. M. Gatey, chef de chantier, l'a
vu à un mètre au-dessus du sol et à quinze mètres de distance au bord d'une carrière, près de
Marcilly-sur-Vienne, en même temps que les six ouvriers qui travaillaient avec lui. Pour M. Bacqué,
qui l'aperçut à onze heure, le 30 Septembre, il s'agissait d'une sphère évoluant dans les stratus, de
couleur rouge, d'où sortaient quatre tubes. L'ingénieur l'observa au télescope pendant trois quart
d'heure avant qu'elle ne disparaisse vers l'ouest. C'est, il y a huit jours, à 16 h 30, que M. Gatey vit
soudain l'engin arrêté. Devant la soucoupe se tenait un petit homme de 1 m 50 avec un casque de
cuir et des bottes (Ci-dessus, à droite) Un rayon cloua le témoin sur place. L'homme regagna
l'engin qui s'éleva par petite saccades et disparut. M. Bacqué et M. Gatey ne se connaissent pas.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Charente Libre, France, page 2, le 11 octobre
1954.
De mieux en mieux
A Tourriers, une trentaine de témoins ont vu pendant près de vingt minutes un "cigare volant"
Les douze coups de minuit venaient de sonner. Dans la salle du café-restaurant du "Relais des as
du volant", situé en bordure de la Nationale 19, à la sortie de Tourriers, des consommateurs
attardés bavardaient vendredi soir avec le barman. Six jeunes gens d'Angoulême, parmi lesquels
se trouvaient le fils de M. Alexandre, jouaient au billard. La conversation portait, bien entendu, sur
les soucoupes volantes. Une demi-heure avant, un routier, chauffeur de la maison Guillot, de
Poitiers, n'avait-il pas dit avoir vu en passant près des carrières des Chauvauds, cinq points
lumineux sur le sol.
M. Pruneau, le patron du Relais, avait écouté son récit en souriant, puis, haussant les épaules:
"Moi, ces histoires de soucoupes volantes, avait-il dit, je n'y crois guère! Tant que je n'en aurais
pas vu une..." Et il était monté se coucher.
C'est alors qu'un routier devait faire irruption dans la salle: "Venez, les gars, venez voir ce qu'il y a
au-dessus de la route!" Il expliqua qu'en descendant la pente qui conduit à Tourriers, quand on
vient de Poitiers, il avait aperçu dans la lueur de ses phares une grosse masse qui s'était élevée du
bord gauche de la route puis s'était arrêtée à une certaine hauteur où elle se trouvait encore.
Si une salle de café fut jamais rapidement évacuée, ce fut bien celle du Relais cette nuit là. Bientôt
tous les habitants de la maison d'ailleurs, étaient sur la route, certains pieds nus ou en tenue
légère. Il y avait là, en dehors des routiers et des consommateurs du bar, M. et Mme Pruneau,
réveillés par leur commis, Henri Brigandet et Tony Blanc, chauffeurs des usines Dassault de Paris,
les chauffeurs de la maison Duboué de Bordeaux, ceux de la maison Lachin, d'Oléron Sainte-Marie,
ceux des Docks des Alcools de Paris et bien d'autres encore arrivés sur ces entrefaites et qui
s'étaient arrêtés, intrigués par tous ces gens, le nez en l'air.
C'est ainsi qu'environ 30 personnes virent distinctement - la nuit étant relativement claire - une
sorte de gros ballon de rugby (ce sont les propres termes employés par M. Pruneau) immobile à
environ une quarantaine de mètres du sol. L'engin sur lequel on de distinguait aucune lumière
portait à sa pointe comme deux petites ailettes. Il pouvait mesurer environ 4 m. 50 de long et 1 m.
50 à 2m de diamètre.
Il demeura ainsi sans le moindre mouvement, sans émettre le moindre bruit pendant près de vingt
minutes.
A un certain moment, les spectateurs médusés de cet étrange spectacle eurent l'impression que
l'engin redescendait vers la route. Ils se précipitèrent tous en courant, mais à ce moment précis le
"cigare" remonta, mais cette fois beaucoup plus haut qu'avant.
Inutile de dire quel est, depuis samedi, le principal objet de toutes les conversations à Tourriers et
que M. Pruneau - sans toujours croire, bien sûr, aux "soucoupes volantes" et aux histoires de
Martiens - se demande tout de même avec perplexité quel pouvait bien être l'engin mystérieux
qu'il n'y pas été le seul à voir.
Saisi d'une grande frayeur, il poursuivit son chemin jusqu'à St-Claud. Puis, remis de ses émotions,
il revint accompagné d'un témoin. L'engin avait disparu, mais au même endroit ils distinguèrent
une silhouette humaine immobile, sur le talus et d'une taille qu'ils ne sauraient préciser, vu
l'obscurité!
Le lendemain matin, de nombreux St-Claudais se rendirent sur les lieux où ils purent voir une
traînée longue d'environ trois mètres et où l'herbe était complètement brûlée. Alentour, le gazon
était fortement piétiné.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, le 11 octobre 1954.
UN AUTOMOBILISTE CALAISIEN A VU
Un grand disque bleuté surmonté d'une coupole se déplaçant sans bruit au-dessus de la route
Calais (A.F.P.).
Plusieurs habitants de Calais ont aperçu samedi matin, vers 9 h. 45 un engin brillant qui évoluait
dans le ciel en adoptant, selon les témoins, de curieuses formes.
D'autre part, un automobiliste de Calais a vu, dans la nuit de vendredi au-dessus de la route de
Boulogne-sur-Mer, un engin non identifié qu'il croit être une soucoupe volante.
Il était 21 h. 15, a raconté l'automobiliste lorsque vers la gauche, j'aperçus une lueur venant des
champs et pouvant être celle que produit la dynamo d'un vélo. La lueur, soudain, piqua vers la
route, dans ma direction et un engin de très grandes proportions m'apparut. Il était de couleur
bleutée, comme celle que dégageait, pendant la guerre, des vitres peintes en bleu. J'ai freiné net
et éteint mes phares. L'engin passa au dessus de la route, c'était bien un disque bleu comportant
au dessus et se dégageant nettement une coupole. L'engin se déplaçait sans bruit. Il survola la
route, vira et fila en direction de Calais. Je l'ai vu disparaître et à ce moment la
lueur primitive bleutée fit place à un phare blanc tel qu'il m'était apparu à l'origine.
Hier à 11 h 45, plusieurs personnes passant sur le Pont Vieux à Alès ont aperçu une soucoupe
volante qui après avoir paru demeurer immobile, tournoya sur elle-même, et disparut soudain à
l'horizon en prenant de l'altitude.
Parmi les témoins pour la [illisible] citons le nom de M. Taurelle garçon de salle au Riche Hôtel.
De source officielle on déclare qu'un engin mystérieux a séjourné dans les airs au-dessus de la tour
de contrôle de l'aérodrome de Muzha pendant une heure, samedi soir.
L'engin ayant la forme d'une "soucoupe" allongée, a changé de couleur, passant du rouge à
l'orange, puis du vert au gris, avant de s'éloigner à une vitesse foudroyante.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Delphos Daily Herald, USA, le 11 octobre 1954.
Des rapports de soucoupes volantes viennent de l'étranger
Une vague soudaine de rapports de soucoupe en vol est venue simultanément aujourd'hui de
personnes d'au moins cinq régions différentes du monde, y compris un d'Allemagne qui a prétendu
avoir vu des créatures de moins de quatre pieds débarquer d'un engin en forme de cigare.
Des personnes en Allemagne, Belgique, Egypte, Argentine, Liban et au Cameroun français ont
affirmé avoir vu des disques mystérieux dans le ciel.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Public News-Post, de Baltimore, Maryland, USA, le 11
octobre 1954.
Des rapports de soucoupes volantes viennent de l'étranger
Une vague soudaine de rapports de soucoupe en vol est venue simultanément aujourd'hui de
personnes d'au moins cinq régions différentes du monde, y compris un d'Allemagne qui a prétendu
avoir vu des créatures de moins de quatre pieds débarquer d'un engin en forme de cigare.
Des personnes en Allemagne, Belgique, Egypte, Argentine, Liban et au Cameroun français ont
affirmé avoir vu des disques mystérieux dans le ciel.
Hoge a indiqué qu'il a remarqué des lumières bleues brillantes et a d'abord pensé qu'elle venait
d'un avion qui s'était écrasé.
Par un examen plus rapproché, a-t-il déclaré, il a découvert un engin "en forme de cigare" flottant
à peu près à six pieds au-dessus de la terre et dégageant une radiance bleu brillante qui l'a
presque aveuglé.
PUIS, a-t-il ajouté, il a soudainement aperçu quatre créatures d'environ trois pieds et demi de
taille. Il a dit qu'ils avaient eu "des corps trapus, des têtes surdimensionnées et des jambes grêles"
et ont porté un habillement du genre caoutchouc.
Hoge a indiqué qu'il a observé l'engin et ses occupants pendant environ 10 minutes d'une distance
d'environ 60 mètres, mais qu'il n'a pas eu le courage de s'approcher plus près.
Des rapports de soucoupes volantes sont venus également de Frankfort, Allemagne; Namur,
Belgique; Buenos Aires, Alexandrie, Beyrouth et Yaoundé dans le Cameroun français.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Nouvelle République, France, 11 octobre 1954.
Monsieur Jean Dufix, pompier à Bergerac, rentrait chez lui, lorsque, en levant les yeux, il aperçut
une lueur extraordinaire dans le ciel. Rentré chez lui, il eut l'impression d'un embrasement général
dans le jardin, il vit un engin se lever de terre: ce dernier ayant la forme d'un disque, serait devenu
lumineux et partit à une vitesse vertigineuse. Le lendemain matin de très bonne heure, Monsieur
Dufix alla trouver son voisin immédiat
Monsieur Jean Labonne, 61 ans, retraité, à qui il demanda si il n'avait rien vu d'extraordinaire dans
son jardin. Après bien des réticences, car il avait peur qu'on se moque de lui, Monsieur Labonne,
encore ému, confirma point par point l'étrange vision de Monsieur Dufix.
C'est en allant fermer la porte de son jardin, vers 22 h qu'il fut brusquement cloué sur place par
une forme mystérieuse et qu'il aperçut entre un pêcher et sa tonnelle, dans une partie non
ensemencée, un disque lumineux d'environ trois mètres d'envergure, qui semblait reposer sur trois
béquilles. Presque immédiatement, l'engin décolla du sol et disparut à une grande vitesse.
Les deux hommes allèrent à l'emplacement indiqué par Monsieur Labonne et aperçurent sur le sol,
quelques traces imprécises près desquelles venaient de pousser une vingtaine de champignons
d'une espèce inconnue. Ces champignons auraient disparu aux premières lueurs du soleil.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Var-Matin - République, France, le 12 octobre 1954.
Un cigare volant?
Un de nos confrères bastiais aurait aperçu dans le ciel d'Ajaccio, un cigare volant. En réalité, il
s'agissait tout simplement d'un avion à réaction qui laissa, lundi soir, une longue traînée blanche,
laquelle intrigua bien des gens. La ville discute des soucoupes volantes depuis qu'on a vu un engin
inconnu s'immobiliser au-dessus des Iles Sanguinaires. Mais elle est moins surprise par la visite de
ce cigare qui avait la forme d'un avion à réaction.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Périgord Moun Pais, France, le 12 octobre 1954.
Lou Bilhet de Mestre Picatal
Nous vivons, paraît-il, au siècle des lumières. La Science (avec une majuscule S.V.P.) doit pourvoir
à tout et remplacer les anciens fétiches. Moi, je veux bien. Mais qu'ai-je lu dans la "Nouvelle
République" de Bordeaux du 6 octobre? Ceci, que je vous relate en l'abrégeant (et c'est dommage
car le sujet est savoureusement "pommé"):
Le 1er octobre, M. Jean Defiz, 26 ans, monteur en chauffage central à Bergerac, regagnait son
domicile vers 23 heures. Nuit noire, épaisse, sans une lumière à l'horizon. Brusquement, juste au-
dessus de sa tête, à haute altitude, descend à une vitesse vertigineuse vers le sol une lumière
intense. Ce n'est pas une étoile filante, assure M. Defiz, mais un engin ayant la forme d'une fusée
qui se colore à trois reprises d'une teinte verdâtre. Les yeux rivés sur l'appareil, M. Defiz aperçoit
sous la coupole noire demi-sphérique trois béquilles qui se replient lentement tandis que l'appareil,
dans un sifflement d'air, reprend de la hauteur et se perd bientôt dans les nuages.
Ca n'est déjà pas mal, mais il y a mieux. Le lendemain, un voisin retraité de la S.N.C.F., M. Jean
Labonne, 63 ans, découvre dans son jardin, à 22 heures, un engin lumineux ayant la forme d'un
champignon et construit en plexiglass (sic).
"Subitement, devant moi, à trois mètres à peine, paraissant m'interdire l'allée de mon jardin, une
ombre.
"Qui est là? criai-je. Qui êtes-vous? Que me voulez-vous? Je n'osais faire un pas. Au son de ma
voix, la forme noire fit demi-tour, se glissa jusqu'à l'engin et, en quelques secondes, celui-ci s'éleva
vers le ciel suivi d'une traînée de lumière. Je vis très nettement, sous la coupole, trois béquilles qui
se repliaient. Dès l'aube, je retournais dans mon jardin, près de l'endroit où j'avais vu l'appareil.
Sur la terre grasse, je découvris trois empreintes légères; mais ce qui me bouleversa le plus, c'est
une floraison de champignons longs de tige, de teinte noire et inconnus dans la région qui avaient
subitement poussé. Je n'osais les toucher et d'ailleurs ils se dissipèrent comme rosée aux premiers
rayons du soleil."
Je me souviens qu'au cours d'une séance à la Chambre, aux environs de 1906, l'infortuné René
Viviani (mort fou) déclarait dans une belle envolée (1) [1]: "Nous avons éteint dans le ciel des
lumières qu'on ne rallumera plus".
Viviani se trompait: quelque chose se rallume dans le ciel, mais ô dérision, ce sont ... des
soucoupes volantes!
Ne me dites surtout pas qu'à Bergerac comme ailleurs où des gens de parfaite bonne foi croient
avoir vu quelque chose dans le ciel, ne me dites pas, surtout, qu'il s'agit de simple phénomènes
d'hallucination. La "chose" n'existe sans doute pas en soi: elle existe pour les visionnaires qui ont
besoin de croire au merveilleux.
Parce que, enfin, que propose-t-on à M. Defiz ou Labonne? Une civilisation matérialiste où le fin du
fin consiste à posséder une automobile (mythe de la puissance mécanique), ou encore un
frigidaire, ou bien un poste de télévision (mythe du faux confort et de la fausse culture).
Mille regrets, mais cela n'a rien à voir avec la vraie civilisation qui, au contraire, est fondée sur le
dénuement et le renoncement individuels.
Les seules grandes ères hautement civilisées, je ne l'apprendrais à personne, furent les ères
magdaléniennes, égyptiennes, grecques et médiévales. Pourquoi? Parce que les hommes de ces
époques, animés d'une foi profonde, avaient de puissants motifs d'espérer.
Que pouvons-nous espérer aujourd'hui où, suivant le mot fameux de Nietzsche, "Dieu est mort?"
Une auto, et chanter: Enfin j'ai une auto (bis) C'est épatant comme ça file...
... ou bien un démocratique Vespa [2], à moins que ce ne soit une machine à laver le linge ou à
moudre le café....
C'est fort bien, mais la satiété vient vite de ce qu'on possède et qu'on peut inventorier: l'esprit
reste insatisfait.
C'est pourquoi, à défaut de vrais miracles dans un siècle sans foi, nous voyons prospérer les
soucoupes volantes, les "Christ de Montfavet" [3], d'innombrables petites églises ejusdem farinae
[4], en attendant une nouvelle flambée de catharisme [5].
L'homme a besoin de mythes valables et le ciel est vide. Donnez-nous autre chose que des
soucoupes volantes...
PICATAL
P.C.C.: Léo MAGNE
(1) N.D.L.R. -- Voici la péroraison de René Viviani, ministre du Travail du Cabinet Clemenceau
(discours prononcé le 8 novembre [...]
Notes:
Dossier sur l'observation Defiz et Labonne le 1 octobre 1954 à Bergerac ici.
[1] René Raphaël Viviani ( 1863 - 1925), homme politique français, Républicain, président du
Conseil à la veille de la première guerre mondiale. Il déclare en 1904 "Nous avons éteint dans le
ciel des lumières qu'on ne rallumera plus" quand une circulaire du ministre de l'intérieur demande
que les crucifix et autres symboles religieux soient retirés des écoles.
[2] Mobylette carrossée de fabrication italienne qui a été un grand succès commercial.
[3] "Ejusdem farinae", expression latine, littéralement "de la même farine". On dit aujourd'hui par
exemple: "du même tonneau".
[4] Georges Roux annonce en 1947 qu'il est la réincarnation du Christ et crée "l'Eglise Chrétienne
Universelle", classée comme secte encore aujourd'hui par le Parlement français. Roux décrète que
"la médecine est inutile", que l'on peut guérir miraculeusement toute maladie par imposition des
mains si l'on est "en harmonie avec sa conscience et le cosmos." En 1953 et 1954, enfants
d'adeptes sont décédés, Roux les considère comme des "récompenses offertes au Christ". On en
parlera beaucoup en 1954, des plaintes pour non assistance à personne en danger ayant été
déposées. Beaucoup de journalistes insinuent dans en des articles moqueurs sur les observations
de soucoupes volantes que les gens qui voient des soucoupes sont aussi douteux que le "Christ de
Montfavet". De nos jours encore, des journalistes assimilent les ufologues à des chefs de sectes
dangereuses ou les témoins à des "illuminés" dangereux.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté de Normandie, de Caen, France, page 4, le
12 octobre 1954.
Des "Martiens" en soucoupes volantes?
Et pourquoi pas?
Nous déclare M. Louis Bréguet
le célèbre constructeur d'avions
Un aveu tout d'abord. Lorsque je sus qu'il m'allait être donné de rencontrer Louis Bréguet, je
m'étais bien promis de demander au pionnier de l'Aéronautique ce qu'il pensait des soucoupes
volantes. Mais aussitôt introduit dans le vaste bureau austère, en présence de cet homme grand -
qui est aussi un grand homme - de ce regard brillant d'intelligence derrière les lunettes, de cette
silhouette pleine de noblesse, gênée par la bienveillance même qu'il me témoignait ... je n'ai plus
osé. Tout simplement. Et ma foi j'ai posé les questions que me suggérait une actualité plus
terrestre: le tout récent voyage de M. Bréguet aux Etats-Unis.
PERIPLE AMERICAIN
Le constructeur vient en effet d'être invité là-bas pour l'inauguration d'une galerie de bustes des
"Gloires de l'Aéronautique". Il y en a, jusqu'à présent trois - dont le sien. Hommage mérité, mais
qui n'est pas si commun de la part des Américains à l'endroit d'un étranger:
"Ah! oui, dit M. Bréguet distraitement, ils m'ont placé dans la galerie des honneurs... Bah! Je n'ai
comme titre que d'avoir été réellement un des pionniers à m'intéresser à l'aviation, et puis je me
suis occupé un peu de tout dans cette branche: l'aviation civile, l'aviation militaire, les hélicoptères.
Savez-vous que la question des hélicoptères me passionne? J'ai là-dessus quelques idées et je crois
pouvoir arriver, en quintuplant la puissance des "jets", sinon à réduire la consommation en vol
immobile, du moins à faciliter le décollage sur place. Vous voyez tout de suite les avantages de
cette facilité...
A peu près... J'évoque (en moi-même) les anticipations avec leurs aérobus urbains, ce qui me fait
penser à ces sacrées soucoupes... Mais M. Bréguet poursuit son propos, et ce qu'il me confie est
trop intéressant pour en rien laisser perdre. Il me raconte son voyage, le troisième aux Etats-Unis,
ses visites passionnantes chez les constructeurs: Bell, spécialiste des fusées téléguidées; Curtiss-
Read, qui construit les moteurs des Super-Constellation et projette de remplacer les jets "Saphir"
par des "turbo"... Cette fois, il est allé jusqu'au Canada en survolant les chutes du Niagara. Il a été,
là aussi, magnifiquement reçu et a constaté l'existence d'innombrables projets pour l'aviation
commerciale. Le plus important parait être la commande de 25 "Britannia" passée par Bristol aux
usines Canader, où des turbines B25 marqueraient une évolution décisive du système "Protheus"
de Bristol. J'ai peur de ne pas très exactement suivre ces considérations techniques, et de mal me
retrouver dans les moteurs, les turbo réacteurs, les jets, les rockets et autres noms barbares. Mais
ce que je retiens - et ce que M. Bréguet omet de souligner - c'est qu'il a été appelé et accueilli aux
Etats-Unis et au Canada comme un Conseiller, comme un aîné dont on sollicite les avis.
Sans doute une certaine amertume, mais surtout une belle ambition, transparaissent de ces
paroles. Si la France pouvait à son tour aller de l'avant! Elle en a les moyens techniques. M.
Bréguet les lui donne.
LE BREGUET DEUX-PONTS
Et nous revenons... sur la terre... "L'heure est venue de s'orienter, dans l'aviation de transport,
vers le confort, les hautes altitudes, les vitesses de 7-800 km-heure avec de grosses charges. C'est
en ce sens que j'ai étudié notre "Super-Bréguet-Deux-Ponts" qui n'a jamais pu, hélas, être fabriqué
comme il aurait fallu. Le "Super" recevrait toutes les améliorations de confort nécessaires, qui ne
sont pas rien: pensez que dans le Deux-Ponts simple il y avait 24 kilomètres de fils électriques,
détail qui vous laisse imaginer le reste! Il n'est pas si facile non plus de calculer des couchettes et
des toilettes en fonction du pratique et des données générales. Enfin tout est prêt, depuis le 26
novembre 1952. Nous pourrions sortir très rapidement.
- Je ne vous les énumérerai pas. Sachez cependant qu'avec des turbo B-25 dont je parlerai tout à
l'heure, on atteindrait 700 [km/h] à 10.000 mètres. Mais on peut, pour commencer, l'équiper
moins ambitieusement.
- Alors, qu'attend-on?
- J'espère bien qu'on attendra pas trop. Cela serait coûteux, mais la France n'a plus une minute à
perdre si elle veut regagner une place enviable dans le réseau aérien mondial. En tout cas
l'appareil ne sera pas si rapidement "dépassé", et à quoi servirait de mettre moins d'une nuit à
traverser l'Atlantique? Ce qui risquerait d'être dépassé en n'agissant pas, ce serait notre pays
démuni d'appareils de très grande classe internationale. Les prix sont élevés, naturellement. Mais
je me permet d'y insister, tout le monde est d'accord pour reconnaître que personne n'aurait pu
faire le Bréguet Deux-Ponts à meilleur marché. Malgré les méthodes artisanales auxquelles nous
avons recouru pour fabriquer no 12 appareils. Alors?
M. Bréguet ne s'est pas fâché. Il a souri, doucement. Et il m'a déclaré, en pesant ses mots:
- Voilà bien la question que j'attendais. Et je vous répondrai "pourquoi pas?" Et, avant tout,
"pourquoi pas des hommes d'un autre monde?" J'irais plus loin, voyez-vous. Je n'ai là dessus
aucune information spéciale. Je suis en train de lire un ouvrage intitulé: "Les soucoupes volantes
viennent d'un autre monde", de Jimmy Guieu (1). Je ne connais pas cet auteur. Mais si ce que
racontent les témoignage est exact, je puis vous affirmer qu'il ne saurait s'agir d'engin construits
par des hommes. Les soucoupes, si elles sont ce qu'on dit, ne sont pas des engins terrestres, et ce
monsieur a raison.
"Impossible. Tous les témoins sont unanimes à insister sur le fait que les soucoupes s'élèvent
silencieusement. Et qu'elles n'ont pas une forme aérodynamique pour vaincre la résistance de l'air.
Cela me suffit. J'ai personnellement jeté les plans d'un "turbo-sustentateur" qui s'élèverait sur
place et obliquerait en filant très vite. Avec un seul "rotor", je pourrais lui donner la forme d'une
soucoupe. Mais ce que je ne supprimerai pas c'est le ronflement de la réaction! Il faut que les
soucoupes, par conséquent, empruntent à d'autres sources de puissance que les notres... peut-être
un "champ de forces" créé à mesure, d'où la lueur. C'est pourquoi je vous répète: ou elles
n'existent pas, ou les témoignages sont inexacts - ce qui me surprendrait quand il s'agit d'un bruit.
Ou les soucoupes viennent d'un autre monde.
-Avons-nous le droit de nier? Que savons-nous, au juste. Nous sommes dans l'enfance de la
science, un siècle et demi après Lavoisier. Moi, ingénieur électricien, j'ignore bien ce qu'est
l'électricité. Je me garde seulement de l'imagination et je raisonne selon la logique. Les soucoupes
ne peuvent pas avoir une origine terrestre, si elles sont ce que l'on raconte. Maintenant, à vous de
conclure...
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Midi Libre, France, page 2, le 12 octobre
1954.
OUJOURS DES APPARITIONS DE MARTIENS "J'ai été arrêté par un faisce
u lumineux émanant d'un scaphandr
r"affirme un habitant de la Vienne Poitiers, 11 octobre. -- Dans tous les coins de France et d
monde, plusieurs personnes dignes de foi affirment avoir été les témoins de ces phénomène
qu'on appelle "soucoupes volantes". Mais dans la Vienne, M. Roger Barrault, manoeuvre à Lavoux
a déclaré que, roulant à bicyclette, samedi, vers 19 heures, il avait été brusquement arrêté p
r un double faisceau lumineux émanant d'une sorte de "scaphandrier", haut à peine de 1 m. 30 avec
des bottes sans talons, les yeux t
s brillants et une forte moustache. Le scaphandrier se promena environ une minute sur la rou
e, affirme M. Barrault, puis disparut br
aphies de trois soucoupes volantes. Lorsqu'il eut pris deux instantanés des trois mystérieux engi
s, ceux-ci disparurent verticalement, à grande vitesse. Il continua cependant à prendre d
s photographies dans la direction des soucoupes. La pellicule développée montre des objets
ylindriq
osée à terre au milieu de la route. M. Louis Vessières, revenant en moto, dimanche matin ver
4 h. 30, des usines Talmier, près de Carcassonne, où il est employé, et se dirigeant vers Cavan
c où il demeure se trouva en présence d'un engin bombé, ovale, et tout brillant qui, à son approche,
égagea des
ès ému, et fit vite lever sa femme. Tous deux montèrent sur la terrasse de leur maison mais
il était
'équipage de 1 m. 20 s'affairaient. Ces êtres avaient, selon lui, un torse assez large, une têt
proportionnellement trop grosse pour leur corps et jambes fines. M. Hoge a précisé qu'ils port
ient une sorte de combinaison dont
Depuis samedi, les habitants de la petite commune de Pournoy-la-Chétive, près de Verny (Moselle)
sont partagés en deux clans: ceux qui y croient et ceux qui en rient.
Trois enfants du village affirment, en effet qu'ils ont vu une soucoupe et son passager. Ils ont
raconté leur histoire à leur parents, l'ont répété devant l'instituteur et confirmée devant M. Le
Maire. Tous trois faisaient du patin à roulette à proximité du cimetière. Il y avait là: Gilbert Calda,
12 ans; Daniel Hirsch, 9 ans; son frère Jean-Pierre, 5 ans.
"Il était tout petit (1 m. 20 environ) avait de gros yeux, un visage poilu et portait une soutane
noire comme M. le Curé. L'homme est venu nous parler dans un langage incompréhensible, et nous
nous sommes sauvés, pris de peur."
Un autre témoin
"Nous nous sommes retournés un peu plus loin. L'engin très brillant, s'élevait très haut et très vite
dans le ciel."
Ce récit est partiellement confirmé par un autre habitant de Pournoy-la-Chétive, Robert Maguin, 16
ans, qui a déclaré avoir aperçu, lui aussi vers la même heure, un engin mystérieux mais il n'en
était pas assez près pour en distinguer les détails.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Républicain Lorrain, le 12 octobre 1954.
Bouzonville. -- Dimanche, vers 19 h 30, trois jeunes gens de la région rentraient du cinéma de
Bouzonville. Non loin de Freistroff, ils aperçurent un engin lumineux jaune, ayant la forme d'un
tube néon entouré d'une multitude de petits points et de faisceaux lumineux encore plus brillants.
D'abord surpris, les cinq jeunes gens furent ensuite pris de frayeur, car l'engin qui semblait les
suivre, plongeait par un moment littéralement sur eux pour reprendre de l'altitude et disparaître
ensuite. Ce phénomène put être observé pendant une dizaine de minutes. Aussitôt rentrés chez
eux, les témoins de cette fantastique aventure, encore sous le coup de l'émotion, firent part de leur
découverte à leur famille. C'est ainsi que dans la région de Bouzonville où ce même phénomène a
déjà été remarqué plusieurs fois, l'on commence à croire sérieusement aux histoires de
"soucoupes."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Holland Evening Sentinel, de Holland, Michigan,
USA, le 12 octobre 1954.
Un camion est alors venu et a embarqué la soucoupe et le petit homme, a dit l'observateur.
Le témoin a refusé de donner son nom "parce que tout le monde penserait que j'étais fou."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 13 octobre
1954.
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société
exposant actuellement aux "Arts ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de
la nuit, sur la route nationale N.631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le
faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à
peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'emvoler
d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de 6 mètres environ, montant à la verticale.
L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes."
Auckland (A.C.P.).
L'Association civile pour les recherches sur les soucoupes volantes a enregistré 70 inscriptions
nouvelles depuis le début de l'année.
M. H.H. Fulton, président de l'Association, a déclaré au cours de son Congrès que le nombre des
"objets volants non identifiés" repérés dans le ciel de la Nouvelle-Zélande cette année, est
supérieur à celui des années précédentes.
Dans le monde scientifique, a-t-il affirmé, une tendance certaine se dessine à admette que les
soucoupes sont des engins venant probablement d'autres planètes.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 13 octobre
1954.
Alors qu'il était dans son jardin, quartier du Mas de Boudan, un gardien de la paix nimois, M. C...,
aperçut lundi, vers 18 heures, en direction de Montpellier, un engin aux reflets métalliques et ayant
une forme fort bizarre.
"On aurait dit, nous a-t-il déclaré, une pile de cigares - quatre ou cinq - de dimensions différentes,
le plus petit étant au-dessus." Soudain, l'engin quadrilatère d'où s'échappaient des lueurs rouges
d'un côté, oranges de l'autre, disparut brusquement, au grand soulagement de M. C..., qui nous a
confessé l'émotion ressentie à la vue de cette apparition.
"Ce n'était certainement ni un avion à réaction, ni un hélicoptère", ainsi s'est exprimé hier soir
dans nos bureaux M. A.D..., qui demeure 11, rue Lafayette, à Marseille. Et M. A.D..., dont
l'attention avait été attirée par une dizaine d'automobiles arrêtées au sommet de la Gineste,
poursuivit: "Les conducteurs et occupants de ces voitures pourront vous le dire, l'engin qui avait
une forme [illisible] l'heure tardive (il était 18 h. 15 et le soleil était caché depuis un quart
d'heure). Il laissait derrière lui une traînée blanche et se déplaçait en zigzagant verticalement. Il a
disparu, après une minute d'évolutions."
Sur l'Ardèche
ALBI. -- Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une
société exposant actuellement aux "Arts ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la
tombée de la nuit, sur la route nationale N.631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le
faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à
peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'emvoler
d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de 6 mètres environ, montant à la verticale.
L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes."
M. G. Joshi, notamment, homme d'affaires, a déclaré avoir vu, jeudi dernier à minuit, un disque
lumineux volant, à une vitesses terrifiante, du Sud au Nord. Il a précisé que l'engin avait
approximativement un pied de diamètre et que son centre était sombre, mais que sa périphérie
était lumineuse. La "soucoupe volante" traversa le ciel sans bruit et sans émettre de fumée.
M. Michael Jacob, étudiant au collège de Bombay, a également affirmé avoir aperçu une soucoupe
volante. La description qu'il a donné de l'engin est très semblable à celle fournie par M. Joshi.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 13 octobre 1954.
SOUCOUPES QUOTIDIENNES
L'épidémie de soucoupes volantes qui sévit sur toute la France, s'étend hors des frontières et
gagne même le Moyen-Orient, l'Afrique et... la Nouvelle-Zélande.
Un cigare volant dans le ciel Riomois
Durant la nuit du 10 au 11 octobre à 00h45, les gardiens de la paix Robert Thévenin et Albert
Daury, du corps urbain de Riom, ont nettement aperçu un engin en forme de cigare qui dans le ciel
suivait la direction sud-nord. Des boules de feu étaient éjectées de l'avant du cigare et l'éclairait.
Trois de ces boules furent comptées par les fonctionnaires et à leur lueur, l'appareil brillait comme
du duralumin. Presque aussitôt après leur éjection ces boules s'éteignaient. La vision totale du
phénomène dura plusieurs secondes.
C'était un ballon-sonde
M. Louis Segaud, demeurant aux Fagots à Montcombroux apercevait samedi soir [9 octobre 1954]
vers 18h00 un objet dans le ciel. Il se trouva bientôt en présence d'un ballon-sonde de l'armée
américaine avec parachute et appareil de radiosonde. Cet appareil portait les inscriptions
suivantes: "Radio sonde modulator. Signal Corps". Cet appareil a été déposé à la brigade de
gendarmerie du Donjon.
Hier, une nouvelle sensationnelle annonçait que dans l'Allier, près de Donjon, des chasseurs
avaient tiré sur une soucoupe et ramassé des morceaux. La nouvelle se répandit dans la région
comme une traînée de poudre et une enquête fut déclenchée à ce sujet. Il semble finalement que
cette histoire aurait été montée de toutes pièces dans un hôtel de la localité à l'issue d'une bonne
partie de chasse.
En Allemagne
Alors qu'il rentrait chez lui, un opérateur de cinéma allemand, M. Hoge a aperçu près de Munster,
dans un champ, un engin en forme de cigare sous lequel s'affairaient quatre hommes silencieux
revêtus d'une combinaison de caoutchouc. Au bout de dix minutes, M. Hoge qui n'avait pas osé
signalé sa présence, vit les quatre hommes 6zt5rrrrzhuhgggggggrentrer dans le cigare à l'aide
d'une échelle. Ils mesuraient 1,20 mètres environ, avaient le torse fortement développé, une
grosse tête, mais des jambes courtes et maigres. Le cigare décolla et quelques mètres après, il prit
la forme d'une soucoupe projetant une lumière éblouissante. D'autre part, treize pilotes, dont
plusieurs anciens aviateurs de la Luftwaffe et élèves-pilotes d'une école de vol-à-voile qui suivaient
les évolutions d'un moniteur au-dessus de l'aérodrome d'Ockstadt, à proximité de Francfort, n'ont
pas été peu surpris de déceler à trois mille mètres d'altitude environ, un disque argenté légèrement
renflé qui se déplaçait sans bruit.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Ouest-France, de Rennes, France, page 9,
14 octobre 1954.
CIGARE OU SOUCOUPE VOLANTE? une boule de feu reposait sur une prairie
Sans prétendre jouer aux esprits forts, nous étions sceptiques. Extrêmement sceptiques.
Ou bien l'enfant a été victime de son imagination et d'un mirage, ou bien il a voulu épater ses
petits camarades, ou bien encore il a eu affaire à un souriant mystificateur.
Le tableau ne manquerait plus d'ailleurs d'une certaine teinte romantique: cette boule de feu dans
une verte prairie, sous un clair de lune.
UN PETIT PLAISANTIN?
Voilà à peu près bien résumé le flot de pensées qui nous occupait durant ce court trajet qui nous
menait à l'école publique d'Erbray, où nous étions assuré de rencontrer le jeune élève du cours du
Certificat d'Etudes: Lelay Gilbert, 13 ans.
Nous étions bien décidés à mettre un terme à ces balivernes, à confondre le jeune plaisantin ou
tout au moins à lui faire entendre qu'il avait été le jouet d'une farce très bien ordonnée.
Ce qui signifie que nous nous sentions bien cuirassé, qu'à nous au moins, on ne nous la conterait
pas!
C'est que, voyez-vous, sous son aspect a priori des plus simpliste, cette "histoire" que nous raconte
l'enfant possède plus d'un côté troublant, et par les qualités, le comportement général du conteur,
et par certaines de ses déclarations.
- C'était samedi soir, dit-il. Il était 22 h. 30. Il faisait clair de lune. J'étais à bicyclette. Je revenais
de chez un oncle, à la Rousselière. Mes parents étaient devant en 4 CV. J'arrivais près du village
des Garrelières, lorsque dans un pré, sur ma gauche, je vis un objet bizarre.
- C'était comme une boule de feu posée sur l'herbe. Lorsque je m'arrêtais et que je la vis de face,
elle était toute en longueur; puis, de côté je la vis toute ronde. Je franchis la barrière du pré et
j'étais à une dizaine de mètres de la "boule" lorsqu'un "bonhomme" vint à moi, me mit la main sur
l'épaule et me dit: "Regardez mais ne touchez pas!"
- Grand, veste et pantalon gris chapeau gris aussi mais plus foncé. Il tenait dans une main une
boule, grosse comme une grosse pomme, lançant des reflets violets. Il avait des bottes.
- Oui, il y avait deux sièges de couleur rouge et en face d'eux de nombreux boutons de toutes les
couleurs.
- Des gerbes de feu sont parties de toutes les directions, en haut, en bas, sur les côtés. "Il" est
monté tout doucement dans le plus grand silence à la verticale. Arrivé à une cinquantaine de
mètres, il a tourné deux fois en rond puis il a disparu comme une "étoile filante."
- Si, pendant qu'il s'élevait, un cercle tournait à toute vitesse dans sa partie inférieure!
- Oui, mais j'avais de la peine à pédaler et je ne pouvais plus parler. J'étais comme paralysé par la
peur.
A CHACUN SA CONCLUSION
Que dire de plus? Quels commentaires apporter?
Durant tout cet entretien, nous avons mis en garde l'enfant contre toute tentative de supercherie
de sa part, le prévenant de la portée, du sérieux de son témoignage.
P. DOUCET
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean Pierre Mitto, agent technique dans une société
exposant actuellement aux Arts Ménagers de Toulouse a déclaré avoir rencontré à la tombée de la
nuit, sur la route nationale N° 631, les passagers d'une soucoupe volante. Rentrant de Toulouse en
compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux
petits personnages qui ont traversé la route à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé
aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque
rouge d'un diamètre de six mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en
quelques secondes.
De son côté un instituteur colonial actuellement en congé dans l'ile d'Oléron, M. Martin, affirme
avoir rencontré dans l'ile deux jolies Martiennes mesurant environ 1,70 mètres, bottées, gantées et
casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin, tracèrent des signes
incompréhensibles sur son carnet, tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait
conservé précieusement ce manuscrit.
Des traces de calcination intense
Dans la nuit de dimanche à lundi, les habitants d'une ferme située à quelques centaines de mètres
du village de Montcourt (Meurthe et Moselle) ont été mis en émoi par un sifllement extérieur
anormal. A travers les persiennes ils distinguèrent une lueur aveuglante qui paraissait fixée à flanc
de coteau et qui disparut peu après en s'élevant verticalement. Les recherches entreprises en
direction du lieu indiqué par les témoins ont fait découvrir, sur un chemin de terre, des traces de
calcination intense. Des prélèvements de pierres et de terre ont été opérés pour être soumis à des
experts.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un boulanger de Bompas, Pyrénées Orientales, M. Sebelli [ou
Sibelli] a aperçu, posé dans une rue de ce village un objet en forme de cigare d'environ deux
mètres de longueur, entouré de lueurs frisées. M. Sibelli [ou Sebelli] réveilla des voisins qui
assistèrent au départ rapide de l'engin.
SOUCOUPES QUOTIDIENNES
LES MOTEURS SE CALENT ET LES PHARES S'ETEIGNENT AU PASSAGE D'ETRANGES CHOSES
Une étrange aventure, dans la nuit de dimanche à lundi (10/10/1954 au 11/10/1954) à M. Baptiste
Jourdy, de Jonzieux, un petit village niché sur un haut plateau boisé, à 25 kilomètres au sud de St
Etienne. M. Baptiste Jourdy conduisait à St Etienne le camion de laitier de M. Vallat, après avoir
procédé au ramassage dans la région, vers 04h 15. Comme il arrivait à proximité de
l'embranchement de la route du Chambon-Feugerolles, avant le hameau de Fonfrède, le moteur
cala brusquement et les phares s'éteignirent. Instinctivement, le conducteur freina, mit le levier de
vitesse au point mort, serra son frein à main et descendit. En bon mécanicien, il avait de suite
pensé à un desserrage possible d'une corde des accumulateurs, qui aurait expliqué logiquement
cette double panne de lumière et de moteur. A tâtons sous le capot, il vérifiait le câble... Soudain,
il vit dans le ciel, au-dessus de lui, une énorme lueur se déplaçait dans le ciel, perpendiculairement
à la route. La lueur était à une hauteur assez grande, mais sous le plafond des nuages et
s'éloignait à grande vitesse. Il la suivit des yeux quelques secondes, peut-être une minute, il ne
sait. Lorsqu'il revint de sa stupeur, il constata que, chose encore plus extraordinaire, les phares
s'étaient rallumés, sans qu'il eut manoeuvré la commande. Les câbles et les cordes aboutissant aux
accus étaient intacts et le moteur répondit à la première sollicitation du démarreur.
La même aventure est arrivée à deux marchands forains de Clamecy (Nièvre) MM. Henry Gallois et
Louis Vigneron qui se rendaient en camionnette de bonne heure, à la foire de Corbigny. "Alors que
je circulais sur le milieu de la route a déclaré M Gallois, j'ai ressenti comme une décharge de
courant électrique sur tout le corps. Quelques secondes plus tard le moteur de ma voiture s'est
arrêté et les phares se sont éteints."
"Puis j'eu comme le souffle coupé, car à cinquante mètres de moi environ, je venais d'apercevoir
un engin de forme cylindrique d'un assez grand diamètre que j'ai pu comparer aux soucoupes. Cet
engin avait une teinte grisâtre, mais je ne pus en distinguer les caractéristiques exactes. J'ai
nettement vu à bord de cet engin, trois êtres de petite taille, qui m'ont paru de forme bizarre, mais
dont il m'a été impossible de distinguer les traits. Il m'a semblée que l'un d'eux fumait, ou alors
c'était une petite lumière qui se trouvait à bord. Mon camarade et moi nous étions immobilisés à
l'intérieur du véhicule et dans l'impossibilité de nous déplacer. Ce n'est qu'après la disparition de
cet engin et de ses occupants que nous avons pu continuer notre route. L'apparition n'a duré que
quelques secondes, mais elle fut très nette et aucun doute n'existe pour moi". M. Louis Vigneron, a
confirmé en touts points les dires de M. Gallois. D'autre part, M. Henry Chaumeau, charron à la
Carie, près de Clamecy, a certifié avoir également vu cet engin...
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre
1954.
[...]
MARIUS DEWILDE, 34 ans, ouvrier aux Aciéries de Blanc Misseron, lit un magazine dans sa cuisine
(il serait intéressant de savoir de quoi parlait ce magazine) [du naufrage d'un navire, l'Abeille], Au
premier étage, Mme Dewilde et son fils reposent déjà depuis un instant. Tout est calme. Seul le tic-
tac de l'horloge et le froissement des pages tournées rompent le silence.
Soudain, Marius Dewilde lève la tête, attentif. Au dehors, Kiki, son chien, aboie furieusement
comme lorsqu'un étranger pénètre dans le jardinet. Quelqu'un à cette heure? Certainement pas un
visiteur. Alors? Un rodeur, peut-être, ou un contrebandier? Marius Dewilde prend une lampe
électrique et sort sur le pas de sa porte. L'air frais de la nuit le frappe au visage. Pendant quelques
secondes, ses yeux mal accoutumés à l'obscurité de distinguent rien. Puis, au-delà de la barrière
qui sépare le chemin de la voie de chemin de fer, il aperçoit une masse sombre, comme une
charrette abandonnée sur les rails.
"Tiens..., pense Marius, un paysan a dételé sur la voie. Il faudra que je prévienne la gare pour
qu'on l'enlève, ça pourrait causer un accident."
Pendant ce temps Kiki vers la droite continue à s'étrangler de fureur. Marius Dewilde presse le
bouton de sa lampe de poche et dirige le rayon lumineux vers l'endroit où se trouve Kiki. Et alors, il
voit...
A trois ou quatre mètres de lui, sur le chemin qui passe devant la maison, deux êtres marchent l'un
derrière l'autre vers la masse sombre aperçue sur la voie. Ils sont petits (pas plus d'un mètre).
Celui des deux qui marche devant tourne la tête vers Marius Dewilde qui a l'impression de se
retrouver en présence de deux scaphandriers extrêmement larges d'épaules et dont les casques
jettent des reflets métalliques.
D'abord stupéfait, Marius court vers la porte du jardin, pour couper la route aux inconnus. Alors,
dans la masse sombre posée sur la voie, s'ouvre une fenêtre de forme carrée d'où jaillit un rayon
vert qui se pose sur Dewilde. Aussitôt, l'homme est paralysé, cloué sur place. Ses jambes lui
refusent tout usage.
Pendant plusieurs secondes, il est ainsi incapable de faire un seul mouvement, puis soudain, le
projecteur d'éteint, et Marius retrouve l'usage de ses muscles. Il se rue vers l'engin, mais il est trop
tard. Avec un sifflement et une épaisse fumée noire, la masse sombre s'élève dans l'espace en se
balançant légèrement. On dirait une cloche à fromage haute de trois mètres et de cinq à six mètres
de diamètre. La cloche monte... monte... Elle prend une couleur rouge-orange, et disparaît vers
l'ouest. Marius Dewilde et ses Martiens entrent dans la légende.
Comme dans le cas Mazaud, la police enquête. Cette fois, c'est la police de l'Air. Pourquoi la police
de l'Air? Mais parce qu'il s'agit d'un engin volant, bien sûr. On "cherche" des traces d'atterrissage
sur la voie ferrée et l'on en "trouve". Cinq éraflures sur les traverses. Un des inspecteurs déclare:
- UN ENGIN QUI AURAIT ATTERRI SUR DES BEQUILLES NE LAISSERAIT PAS D'AUTRES TRACES!
Marius Dewilde a été victime, autrefois, d'un traumatisme crânien à la suite duquel il a, paraît-il,
manifesté quelques troubles nerveux. Un psychiatre aurait peut-être des questions à poser, mais
cette hypothèse est exclue. Personne ne soumettra le témoin à ce que les américains appellent une
"cross-examination", c'est à dire à un véritable interrogatoire destiné à relever dans son récit des
contradictions ou des invraisemblances. A quel titre, d'ailleurs, procéderait-on à ces examens?
Marius Dewilde n'est pas un malfaiteur ou un fou. Il ne menace la sécurité de personne. Il n'a pas
appelé la police. Il est parfaitement libre, comme tout citoyen français, de raconter ce qu'il a vu ou
ce qu'il a cru voir et de donner aux événements dont il prétend avoir été le témoin la version qui lui
plait ou à laquelle il croit.
Dans ces conditions, pourtant, il est permis de se poser la question: où est la vérité scientifique?
[Photographie avec légende:] Quelques heures après Mazaud, Marius Dewilde, de Quarouble (Pas-
de-Calais), a vu, lui aussi, deux "Martiens". Il a eu droit, en plus, au scaphandre et au "rayon
paralysant". Lui aussi a voulu, après coup, prendre un gendarme à témoin.
Le Martien affectueux
Mouriéras (Corrèze), vendredi 10 septembre 1954, 19 h. 15:
ANTOINE MAZAUD vienne de lier sa dernière botte d'avoine. Il songe que la nuit tombe déjà bien
vite en cette saison et qu'il a bien fait de travailler tard pour terminer avant les premières gelées.
D'un coup de reins, il ajuste la bretelle de sa musette et sa fourche sur l'épaule, casquette rejetée
en arrière, il se dirige à grandes enjambées vers le hameau situé à environ deux kilomètres.
C'est un solide gaillard, le père Mazaud. Il a beau avoir cinquante-huit ans, on en trouverait peu
comme lui pour cultiver cette terre aride du plateau de Millevaches, où les genêts et la bruyère
poussent mieux que le blé. Il faisait presque nuit, mais ce chemin creux, bordé de fougères, il en
connait les moindres pierres, les moindres ornières. Il presse le pas, car il craint d'être en retard
pour la soupe. Justement, voici le raccourci qui, à travers la lande, conduit à sa ferme. Il s'y
engage, fait cinquante mètres, et soudain s'immobilise. A trois pas devant lui, le long d'un buisson,
se profile une silhouette inquiétante.
Antoine Mazaud, cependant, n'a aucune raison d'avoir peur. Tout le monde a le droit de se
promener sur le plateau, même à huit heures du soir, et ce ne serait pas la première fois que
Mazaud rencontrerait un braconnier en revenant de son champ. Et pourtant le fait est là: Antoine
Mazaud a peur. Inexplicablement peur.
Quelque chose lui dit que l'homme n'est pas d'ici. Il ne peut distinguer ses traits, mais ses
vêtements sont de couleur sombre, et sa tête, qu'il tient obstinément baissée, paraît enserrée dans
un casque comme ceux que portent les motocyclistes. Il est de petite taille, et se balance sur lui-
même, sans dire un mot.
Dans sa paume calleuse, le père Mazaud serre le manche de sa fourche. Si l'inconnu lui veut du
mal, il trouvera à qui parler.
Quelques secondes se passent, puis soudain, l'homme tend la main. C'est un signe de paix évident.
Mazaud tend la sienne. L'inconnu s'avance, toujours en baissant la tête. Il pend la main de Mazaud,
la serre fortement, et, attirant vers lui le cultivateur, il l'embrasse. Sidéré, Antoine Mazaud se
laisse faire et vient à peine de réaliser ce qui lui est arrivé que déjà l'inconnu s'éloigne à grands pas
sur la lande. Toute la scène a duré une minute et ni l'un ni l'autre des protagonistes n'a prononcé
une seule parole.
- Je craignais une nouvelle rencontre de ce genre, qui peut-être aurait été moins pacifique, dira-t-il
plus tard.
Mais à peine a-t-il parcouru vingt mètres qu'il voit "la Chose", ou plutôt il entend un léger
bruissement qui le fait se retourner. A une cinquantaine de mètres de lui, un engin de forme
allongée, brillant faiblement, mesurant environ de quatre à cinq mètres de long, s'élève doucement
du sol et prend peu à peu de l'altitude.
Après avoir passé sous la ligne électrique qui borde la route de Tarnac, "la Chose" disparaît dans la
nuit. Antoine Mazaud, de Mouriéras (Corrèze), va devenir l'homme de l'actualité.
Il raconte l'affaire à sa femme, d'abord, puis à son fils, qui est instituteur à Bort-les-Orgues.
Bientôt, tout le village est au courant et, de fil en aiguille, le cas du père Mazaud parvient aux
oreilles de la brigade mobile de Tulle, qui dépêche sur place le commissaire Bernard, des
renseignements généraux. A lui comme aux autres, Antoine Mazaud ne peut répéter que ce qu'il a
dit: L'homme... le baiser... la Chose...
Sur place, les enquêteurs ne découvrent rien. Aucun indice d'atterrissage, aucune trace. Avant
même d'avoir commencé, l'enquête est bloquée aux déclarations d'Antoine Mazaud. Le mystère
reste entier.
Telle est la manière dont a été relatée l'aventure de M. Mazaud. Cette histoire paraissait assez
surprenante pour justifier l'intérêt passionné du public et faire pousser des clameurs de triomphe à
ceux qui considèrent les soucoupes volantes comme des engins interplanétaires.
Une enquête locale a tout de même révélé certains détails assez étranges.
"L'ETRE QUE J'AI EMBRASSE ETAIT DE PETITE TAILLE" a dit Antoine Mazaud et il a ajouté plus tard
"IL M'A EMBRASSE SANS LEVER LA TETE". Antoine Mazaud a une taille de 1 m 80 environ, il paraît
assez difficile qu'un individu de petite taille l'embrasse sans relever la tête.
L'OBSCURITE L'A EMPECHE DE DECRIRE LES TRAITS DE L'INCONNU, dit Antoine Mazaud. Cela ne
l'a pourtant pas empêché de distinguer certains détails vestimentaires tels que le casque de
motocycliste.
L'ENGIN EST PASSE SOUS UNE LIGNE ELECTRIQUE affirme M. Mazaud. Près de l'endroit où il se
trouvait et à l'heure où se déroulait l'événement, il lui aurait fallu une vue de chouette pour
remarquer avec certitude ce détail.
Enfin, il semble que certaines précisions sont venues se greffer par la suite sur le récit du témoin.
Est-ce tellement étonnant, lorsqu'une nuée de personnes ont accablé M. Mazaud de questions et
qu'il a répété son récit plus de cent fois?
Qui a soumis Antoine Mazaud à un questionnaire portant sur des faits absolument irréfutables? Qui
a essayé de ramener son aventure à des données qu'il aurait jugées lui-même certaines? Le
mystère n'est peut-être pas aussi impénétrable qu'il le paraît, mais Saint-Thomas ne serait peut-
être pas de trop pour l'éclaircir.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre
1954.
[...]
Faut-il continuer?
Faut-il citer l'être fourré, portant autour de la taille un large corset de couleur orange, aperçu près
d'une soucoupe par M. Narcy, en bordure de la route de Wassy (Haute-Marne), le 5 octobre à 7 h.
15 du matin?
Ou encore, l'homme de 96 centimètres, portant une large ceinture de cuir, des chaussures et un
slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à deux boîtes en forme de poires, placées sous chaque bras.
Cet être a été aperçu par M. Lacambre, ouvrier forestier à Saint-Pardoux (Lot), le lundi 4 octobre, à
8 h. 10, et le témoin a même déterminé par les empreintes que le petit bonhomme chaussait du 21
...
Que penser de l'affirmation de M. Garreau, qui jure "sur l'honneur" avoir vu une "soupière volante"
se poser dans sa propriété, et deux hommes parfaitement normaux en descendre, qui lui ont serré
la main et caressé son chien avant de partir aussi vite qu'ils étaient venus...
Et ce manoeuvre de Lavoux (Vienne), M. Roger Barrault qui, samedi 9 octobre, à 19 heures, fut
paralysé par un rayon lumineux émanant d'une "scaphandrier" haut de 1 m. 50, chaussé de bottes,
aux yeux brillants, et portant une forte moustache...
Et le cigare posé dans une clairière, à Diges dans l'Yonne, auprès duquel Mme Veuve Gaffroy [sic,
Geoffroy] a vu un homme, de dos, en combinaison et coiffé d'un bonnet kaki...
Il n'est pas jusqu'à l'Angleterre qui commençait à s'inquiéter et presque à s'indigner que pas la
moindre soucoupe, pas le moindre "cigare" ou cigarillo, ne fit l'honneur de se montrer au peuple
qui a gagné la bataille de Trafalgar. Cette lacune vient d'être largement comblée par les révélations
sensationnelles d'une ornithologue, M. Cedric Allingham, qui prétend avoir rencontré, le 18 février,
au nord de l'Ecosse, non pas un martien, mais un Vénusien avec lequel il a eu un long et difficile
entretien!
Ce Vénusien mesurait à peu près 1 m 73, il avait des cheveux bruns coupés court, et sa peau
semblait tannée. Il était enveloppé complètement dans une sorte de combinaison qui avait
l'apparence d'une cotte de maille. De son nez sortaient deux petits tubes que joignaient un fil
métallique... M. Allingham put toucher la soucoupe dont le métal était légèrement tiède, et il prit
finalement congé du Vénusien non sans lui avoir offert son stylo, que l'homme mit soigneusement
dans une poche de sa combinaison et après avoir pris à la sauvette une photographie de l'étrange
personnage. Cette image plutôt floue n'est, il faut l'avouer, qu'assez peu révélatrice. On y voit la
silhouette d'une homme vu de dos, marchant légèrement courbé, et que, sans un peu
d'imagination, on pourrait facilement confondre avec la silhouette de n'importe quel terrien.
Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur
notre sol.
A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond,
de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe
allumée qui aveugla les enfants.
Il était vêtu d'une soutane noir "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots
incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.
A l'île d'Oléron, pour la première fois, ce sont deux Martiennes qui posent le pied sur terre. C'est M.
Martin, un instituteur colonial en congé, qui nous en apporte la description. Elles portaient des
bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants. Elles étaient fort jolies et
consentirent gentiment à donner un autographe à l'instituteur.
Il faudrait un volume entier pour rapporter tous les cas dans le détail. Mais tous ces braves gens
jurent leurs grands dieux qu'ils n'inventent rien. Leur entourage fait chorus. Lui, inventer une telle
histoire? Un père de famille connu pour son honorabilité... Un garçon qui n'a jamais bu une goutte
Alors? Faut-il en conclure qu'ils ont réellement aperçu des êtres étranges, poilus, casqués, bottés,
parlant un langage incompréhensible? Fait-il ajouter foi à cette histoire de mystérieux rayon vert
qui paralysent des êtres humains? Leurs récits sont-ils au contraire, inventés de toute pièces?
Reposent-ils sur une base sérieuse enjolivée par la suite?
Rien, absolument rien dans l'état actuel des renseignements recueillis et qui ont été portés à la
connaissance du public ne permet de conclure dans le sens de l'authenticité. Les enquêtes ont été
conduites comme s'il s'agissait de "vérifier" les dires des témoins et non dans l'esprit d'éliminer
toutes les hypothèses aboutissant à des explications plausibles et relativement simples. Ces
hypothèses sont nombreuses, elles vont de la farce à l'hallucination en passant pas l'illusion
d'optique. Pour les éliminer, il faudrait une information policière extrêmement poussée, doublée,
dans tous les cas, d'une enquête psychologique approfondie.
Subsisteraient alors seulement les faits, logiquement inexplicables, qui constitueraient le véritable
dossier des Martiens. L'on s'apercevrait alors que ce dossier est extrêmement mince, sinon
inexistant, et que dans cette affaire, il y a beaucoup, beaucoup trop de littérature.
L'article ci-dessous est paru dans le journal Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre
1954.
[...]
PIERRE LUCAS, ouvrier boulanger, a presque terminé sa tâche. La pâte est au four et en attendant
qu'elle cuise, il faut nettoyer le pétrin. Pierre s'empare d'un seau et sort dans la cour de la
boulangerie pour tirer de l'eau à la pompe.
Or, que voit maître Pierre au beau milieu de la cour? Un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m.
50 à 3 mètres de diamètre, d'où sort brusquement un "individu" mesurant environ 1 m. 20. Cet
individu, sans la moindre crainte, s'approche de Pierre, lui met la main sur l'épause et lui dit:
Que croyez-vous que fait Pierre Lucas? Se met-il à pousser des cris? S'enfuit-il à toutes jambes? Ce
n'est tout de même pas courant, à Loctudy, de voir une soucoupe volante et un Martien dans la
cour de la boulangerie.
Mais non! Pierre est un gars qui a du sang-froid. Tranquillement, il rentre au fournil avec l'
"individu" sur ses pas. Là, dans la lumière, il voit les traits du visiteur: un visage ovale, tout
couvert de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeil de corbeau.
MA Doué! Sûr que le patron voudrait bien voir ça. Pierre appelle:
Mais le Martien, s'il ne parle pas le français, le comprend sans doute, car le voilà qui s'élance hors
du fournil, traverse la cour, grimpe dans sa soucoupe et hop! Plus personne... Le patron de Pierre
Lucas ne verra pas l'être aux yeux comme des oeufs de corbeau. Dommage... Vraiment dommage,
car deux paires d'yeux valent mieux qu'une.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Belfast Telegraph, Belfast, Irlande, le
14 octobre 1954.
BANGKOK, 16 Oct. (INS). -- La Thaïlande qui a eu le sentiment d'être ignorée par les visiteurs
interplanétaires, a poussé un soupir de soulagement aujourd'hui après qu'une soucoupe volante ait
été aperçue au-dessus de Bangkok.
Les journaux de Bangkok, cités par l'Agence France Presse, ont non seulement salué l'observation
d'une soucoupe au-dessus de leur ville "enfin," mais ont déclaré que "l'information disponible
indique que les visiteurs non invités de l'espace... dirigent leur attention vers chez nous avec une
attitude amicale envers les habitants de Bangkok."
PERPIGNAN, France, 16 Oct. (INS). -- Un retraité des douanes françaises a rapporté aujourd'hui
qu'il a vu une soucoupe volante atterrir et un grand homme habillé d'une "tenue de plongeur" en
sortir.
L'Agence France Presse dit que Damien Siguère, 56 ans, a décrit la "soucoupe" comme une grande
sphère rouge. Il a ajouté que l'occupant a sauté de nouveau dans son engin et a décollé
rapidement, mais silencieusement, quand il a vu les deux chiens de Siguere.
EMOTION à Fontaine-de-Vaucluse où les habitants ont vu deux avions à réaction chasser une
soucoupe
FONTAINE-DE-VAUCLUSE. (C.P.). -- 12 h. 30: "Une soucoupe! Une soucoupe!". Alertés par les
enfants, qui les premiers la virent dans le ciel, toute la population était bientôt en émoi. Un disque
blanc planait lentement au-dessus de la Fontaine-de-Vaucluse.
Grosses jumelles d'artillerie aux yeux, il était possible de distinguer nettement un grand disque
blanc, surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, tout à fait semblable à un chapeau
melon argenté.
La bordure circulaire inférieure portait par intermittence deux feux puissant variant du blanc au
violacé, passant par le rouge. Oscillant sur l'axe du grand disque inférieur, l'ensemble se
présentait, tantôt sous la forme d'un chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple
disque à bord brillant où deux feux diamétralement opposés étaient par intermittence très bien
visibles à l'oeil nu.
Pas de fumée, pas de bruit. La base aérienne de Caritat, alertée, dirigea sur-le-champ deux avions
à réaction qui, vers 14 h., firent leur appari-
SUITE PAGE 6 sous le titre SOUCOUPE A FONTAINE-DE-VAUCLUSE
Soucoupe à Fontaine-de-Vaucluse
Suite de la page 1
tion dans le ciel de Vaucluse.
Notre correspondant se tenant en relation téléphonique avec la base aérienne, d'où l'on
communiquait par radio avec les avions, il fut facile de guider les appareils vers la soucoupe.
Après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, les avions prirent de l'altitude et piquèrent en flèche
vers l'objet signalé.
La radio des avions annonça que la soucoupe était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais
qu'elle s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur. En effet, de Fontaine-de-Vaucluse, on vit
nettement la soucoupe démarrer en flèche avec à sa poursuite les deux avions à réaction.
***
Telle est la version qui vient de nous être communiquée par les habitants de Fontaine-de-Vaucluse,
et c'est celle que nous aurions publiée si notre gérant M. Roland Fraissinet ne s'était pas
précisément trouvé hier, à la la base aérienne d'Orange, où il effectuait son vol hebdomadaire sur
"Mistral".
C'est ainsi que nous pouvons donner à nos lecteurs la version des pilotes d'Orange, qui diffère
assez sensiblement de celle des habitants de Fontaine-de-Vaucluse.
Celui-ci confirma les indications données par son secrétaire et provoqua l'hilarité générale des
pilotes présents autour du téléphone en précisant que la soucoupe était immobile à quatre cent
mètres à la verticale de la fontaine (sans doute le pilote avait-il soif). A cet instant précis, un
commandant d'escadron s'apprêtait à décoller pour une mission banale et la présence de l'objet lui
fut signalée. Quelques instants plus tard il était à la verticale de la Fontaine sans voir la moindre
soucoupe.
Pendant le reste de l'après-midi, plusieurs pilotes, dont notre gérant, passaient à la verticale de la
célèbre Fontaine, au cours de missions diverses, sans parvenir à localiser "l'objet" dans un ciel
pourtant sans nuages.
Quant à l'objet mystérieux, on se demandait finalement à Orange s'il n'était pas tout simplement
un ballon-sonde météo que l'on avait vu passer quelques heures plus tôt dans la direction du sud-
est.
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Chaque jour, une localité française est visitée par les Martiens ou Martiennes et chacun se pose le
problème de la véracité de ces apparitions.
De nombreux témoins de ces apparitions n'osent le déclarer par peur de sombrer dans le ridicule.
Il n'est pas de notre ressort de porter un jugement sur l'existence ou la non-existence. Relatons
simplement ces faits, qui nous sont rapportés.
Pour une raison inconnue, l'engin prit soudain son vol, passa du rouge sombre à l'orange, et
disparut dans le ciel en laissant derrière lui une traînée de feu..."
Autre témoignage.
A Vic le Fesc, M. Reynaud, rentrant chez lui vers 19 h., aperçut dans le ciel "un cigare flamboyant
en forme de flute de pain", qui se dirigeait rapidement vers le Nord-Est..."
Aux lunettes d'observation, un disque présentant des reflets verts, jaunes et rouges, semblait faire
des rotations sur lui-même. Ce phénomène a duré 45 minutes environ.
AU-DESSUS D'AUBAGNE
AUBAGNE (C.P.). -- Hier, à 18 h. 15, des Aubagnais ont vu une sorte de cigare volant traverser le
ciel en direction sud-nord. Les témoignages coïncident quant à la couleur de l'engin vert avec des
reflets blancs.
L'un d'eux nous a déclaré: "J'ai vu une sorte de boule, mais dont les contours étaient assez
imprécis. Je l'ai vue l'espace de trois secondes à peu près."
D'autre part, M. Alexis Artufel, grossiste en fruits et légumes, nous a déclaré: "J'étais au volant de
ma voiture, sur le pont de la Demande, quand j'ai aperçu soudainement une sorte de fusée ayant
la forme d'un cigare filant vers le nord; il était de couleur verte avec un halo blanc."
"Est-ce une soucoupe volante, nous a-t-il dit, je n'en sais rien. Toujours est-il que la boule verte, je
l'ai bel et bien vue..."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, page 6, 15 octobre 1954.
L'observatoire de Haute-Provence a observé un objet lumineux
DIGNE (C.P.). -- Hier, aux environs de 18 h., deux phénomènes sidéraux ont été observés au-
dessus de Digne, mais, tout au moins pour l'un d'entre eux, il ne s'agissait nullement de soucoupe
ou de cigare volant, mais seulement d'un météore.
Celui-ci, d'un diamètre apparent d'environ 25 cm, est apparu vers 17 h. 50 au-dessus de Volonne,
Chateau-Arnoux, puis à 18 h., au-dessus de Digne, en direction Ouest-Est. A ce moment son
aspect était de teinte blanche, puis à 18 h. 28, il disparaissait, ayant alors des reflets rouges,
derrière le "Rocher de 9 h." vers le Nord-Ouest. L'observatoire de Haute-Provence a observé ce
météore sur son passage.
A peu près à la même heure, c'est à dire aux environs de 17 h. 40, un point lumineux était
également aperçu au Nord de Digne, à très haute altitude, se déplaçant vers l'Ouest.
Il apparut pendant près de trois quarts d'heure sous la forme d'une anneau ovale d'un très vif éclat
argenté, avec des reflets oranges, puis disparut aux environs de 18 h. 30. Ce phénomène a
également été pris en observation par les télescopes de St-Michel-d'Observatoire. Les résultats de
ces observations n'étaient pas encore connus en fin de soirée.
"LES PILOTES DES ENGINS MYSTERIEUX SONT DES PLANTES DOUEES DE RAISON" DECLARE
L'INVENTEUR DU "V2"
Les apparitions de soucoupes volantes ou autres engins célestes se comptent par milliers. Si
certains témoignages sont fantaisistes, d'autres sont irrécusables. Il y a quelque chose, mais quoi?
Des hypothèses ont été avancées. Peu ont été vérifiées. Enregistrons donc simplement la dernière
en date qui ouvre résolument la porte du merveilleux. Elle émane du professeur Hermann Oberth,
inventeur de la célèbre fusée V2 et ardent partisan d'une origine extraterrestre. Les pilotes des
soucoupes volantes sont des plantes, douées de raison, telle est la théorie qu'a exposée à un
correspondant de presse le professeur. Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom
dont il baptise ces planètes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce
qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait
une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie
animale. Les plantes, par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le
sol. La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux
dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de
celle de la lumière (300 000 kilomètres à la seconde). Ceux de ces engins vus au-dessus de la
terre seraient chargés de surveiller les progrès de 1 'humanité terrienne dans les sciences
atomiques parce que ces progrès représentent un danger pour l'ensemble du cosmos."
Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes,
telle est la description que vient de faire un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage
descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser sur un terrain vague. M. Olivier, propriétaire
des établissements Javel Neto rue des Fontaines à Toulouse, était accompagné d'un employé, M.
Perano et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux
de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir vers eux le personnage dont le
scaphandre aux dires des témoins, brillait comme du verre. Par la suite, M. Olivier, ancien pilote
d'aviation dessina à la craie d'une manière saisissante sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y
croyais pas", ajouta M. Perano, "mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc". Après
un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse qui s'envola
à la verticale, sans bruit et disparut dans le ciel à une vitesse vertigineuse en laissant un sillage de
feu. L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour
d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine
de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été
violemment jeté à terre.
Plusieurs chasseurs de la commune de St Ambrois (Gard), auraient récemment aperçu sept êtres
minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent
d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent qui s'envola aussitôt. A
l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur
le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre qu'ils firent examiner par des grainetiers.
Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
L'une d'elle se serait posée jeudi soir à la tombée de la nuit, sur la route de BIOT et aurait décollée
à l'approche d'un cycliste...
Presque à la même heure, un engin semblable (le même sans doute) a été aperçu au-dessus de
Grasse, Saint Raphael, Opio, Gourdon, Bar-sur-Loup et Roquebrune-Cap-Martin.
Sur une planche à dessin improvisée, José Cassella trace la forme de la soucoupe posée au sol
(dessin du bas), sa forme vue de dessous (au centre) et sa trajectoire de décollage qu'il montre du
doigt. (Photo Biondo-Bonhomme)
Voici que les "soucoupes" font leur apparition dans notre ciel, s'il faut en croire les témoignages
très nombreux - et parfois contradictoires - qu'on lira ci-dessous.
Nous nous bornerons à les enregistrer, en nous gardant de conclure dans le débat "brûlant" qui
oppose les "pro-soucoupes" et les "anti-soucoupes."
"NEZ A NEZ"
AVEC UNE SOUCOUPE POSEE
SUR LA ROUTE DE BIOT
Hier matin, à Biot, tout le village, sur la place des arcades, ne parlait que soucoupes et apparitions
et, déjà, les deux clans, désormais classiques en pareil cas, se formaient.
Car si à Biot les témoins sont nombreux à avoir vu évoluer un engin dans les airs, vers 18 h 15, un
seul a eu la chance de le voir au moment du "décollage" alors qu'il rentrait de son travail.
José Cassella est un garçon de 19 ans, natif de Biot et y demeurant avec ses parents, rue de la
poissonnerie, son père travaillant à la Compagnie des Eaux de la ville. Tous les jours, matin et soir,
il effectue, par la route d'Antibes à Biot, le trajet aller et retour afin de se rendre à son travail, à la
Recette Municipale, boulevard d'Aguillon à Antibes.
L'événement n'a pas troublé le service de comptabilité et lorsque nous entrâmes, hier après-midi,
dans les locaux de la recette, chacun s'occupait à son travail quotidien. José Cassella, lui-même,
lorsque nous donnâmes le but de notre visite, ne leva même pas la tête. Cependant, après avoir
refusé de donner son nom, refusé même la moindre indication, de crainte de "rumeurs
désobligeantes" de la part de ses concitoyens, nous l'amenâmes à quelques confidences, puis à
une description complète de l'engin, ou, tout au moins, de ce qu'il avait eu le temps de voir.
"Il était donc 18 h 15. Je roulais vers le village et allais prendre le virage de la route de Biot, au
chemin Neuf, longeant le mur clôturant l'ancienne propriété du sculpteur Bourayne. Soudain, je me
trouvais face à face avec une masse de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement,
comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je
freinais."
"A cet instant précis, sans un bruit, mais à une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait
bien le convenir, je venais d'en voir une - la soucoupe s'éleva verticalement, puis disparut dans le
ciel."
"Je me trouvais alors à six mètres et j'ai parfaitement distingué la forme circulaire de l'objet, dont
la partie supérieure était légèrement renflée, tandis que la partie inférieure reposant sur le sol était
de la forme d'une demi-sphère. Je ne vis rien d'autre, aucune aspérité, aucun hublot, l'objet était
totalement lisse et brillait sous les derniers rayons lumineux."
"D'après la largeur de la route, l'engin pouvait avoir 5 à 6 mètres de diamètre et un peu plus d'un
mètre de hauteur."
"Après son départ, aucune trace ne put être relevée sur la route et lorsque je revins du village peu
après, rien ne pouvait laisser supposer qu'une soucoupe volante s'était posée là."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté de l'Est, France, le 16 octobre 1954.
Parachutage
Graulhet. -- M. Carcenac, mégissier à Graulhet, a été mercredi, vers 16 h 30, témoin d'un étrange
phénomène. Venant du nord, il aperçut à haute altitude un engin argenté qui filait plein sud et qu'il
prit tout d'abord pour un avion à réaction. Mais ne discernant aucune traînée de condensation, M.
Carcenac vit parfaitement un large disque mou qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à
une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée de 1 mètre de diamètre
environ s'échappa de la masse et continua à filer plein sud, disparaissant bientôt aux regards.
Le reste de l'engin tomba en plusieurs morceaux, semblables à des draps de diverses dimensions
qui flottaient dans le ciel.
Une quinzaine de personnes peuvent témoigner de ce cas singulier et, ce qui est mieux encore, des
fragments de l'appareil ont été recueillis. Ils se présentant sous la forme de filaments argentés
agglomérés et très résistants. M. Carcenac les tient à la disposition de quiconque désirerait les
analyser.
A 15h30, une dame dont nous tairons le nom mais dont nous assurons le sérieux, avertissait son
époux qu'elle constatait le même phénomène, dans le ciel au-dessus de la vierge. L'observatrice se
trouvait à cet instant à proximité de la place du Greffe.
SOUCOUPE QUOTIDIENNES
Les Teillois, vexés sans doute, de se voir méprisés par les martiens et leurs soucoupes, ont monté
hier un canular qui paraît avoir provoqué un certain émoi dans les quartiers sud du Teil et dans
certains villages de la basse Ardèche. Un objet ayant les apparences d'une authentique soucoupe a
été aperçu au-dessus du Teil dans la matinée de dimanche, puis l'objet disparut en l'espace de
quelques minutes en direction de Valvignères. Les habitants de ce village furent tellement émus
par l'apparition de l'objet qu'un office religieux, célébré à cette heure-là dans l'église de ce petit
village situé à 25 kilomètres du Teil, a du être interrompu.
De nombreux italien ayants observé des disques, soucoupes, cigares, etc... volant dans le ciel de la
péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Eula, titulaire de la chaire
d'aérodynamique à l'Université de Rome. Cet éminent savant, à propos de l'éventuelle provenance
des dits engins d'autres planètes a notamment déclaré: Nous ne connaissons pas à fond les
mystères de notre système solaire. L'astronautique lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous
permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à
nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être
profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activités de
caractère humain. En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire
autorisé à exclure de manière absolument certaine qu'il puisse s'agir d'engins expérimentaux
destinés à un usage militaire protégés par un secret impénétrable. En conclusion, le professeur a
déclaré "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où le secret sera
dévoilé, car le secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé."
De nombreux engins mystérieux ont été aperçus dans le ciel d'Italie. L'un de ces engins a atterri
près de Rovigo, dans la zone dite Po di Gnocca, où plusieurs personnes l'ont observé. L'appareil de
forme circulaire après avoir lentement plané, s'est posé au sol sans bruit. Après quelques minutes
d'immobilité, il a repris à la vertical son vol silencieux, mais à l'endroit d'où il a décollé, il y a
maintenant un assez profond cratère de six mètres de diamètre. Six peupliers qui se dressaient
aux alentours ont en outre été carbonisés.
M. Damien Siguère, 56 ans, retraité des douanes, a déclaré avoir aperçu sur la route, près de son
domicile, dans la banlieue de Perpignan, une grande sphère rouge. De celle-ci sortit un homme
grand, vêtu comme un scaphandrier. Ayant fait le tour de son appareil, le "scaphandrier" y
retourna précipitamment, tandis que les deux chiens de M. Siguère se précipitèrent vers lui.
L'engin s'éleva alors sans bruit et disparut à une vitesse prodigieuse.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Charente Libre, France, page 3, 18
octobre 1954.
Un étrange champignon a fait son apparition à Ronsenac
où on aurait aperçu (aussi ) une "soucoupe" volante!
Si une panne de courant ne s'était produite vendredi à la tombée de la nuit, à Ronsenac, M. Jean
Deret, cultivateur au hameau de Latrie, n'aurait pas eu l'occasion d'apercevoir, vers 9 h. du soir,
alors qu'il allait fermer (le courant étant revenu) les commutateurs de son écurie, un étrange
phénomène.
A cent cinquante mètres environ de la ferme, qui est la propriété de M. Rouchaud, directeur de
l'hôpital d'Angoulême, M. Deret apercut en effet à l'orée du petit bois voisin, tandis que les chiens
des alentours aboyaient à l'unisson, une lueur intense, de couleur orangée, paraissant provenir
d'un objet ayant la forme et la grosseur approximative d'une demi-barrique qui paraissait osciller
de droite à gauche, à dix mètres environ du sol.
Pour être sûr qu'il n'était pas l'objet d'une hallucination, le cultivateur appela aussitôt son frère et
sa belle-soeur.
Ceux-ci tardant à venir et les minutes s'écoulant, M. Deret revint en courant à la maison et se fit
plus persuasif:
Mme Deret ne se fit pas prier davantage et en même temps que son beau-frère, arriva à la grille
de la propriété juste à temps pour voir l'étrange lueur descendre brusquement au sol, tout retombe
alors dans la nuit.
Les frères Deret, deux solides gaillards frisant la quarantaine, ne sont point peureux, mais après
avoir fait quelques mètres en direction de l'endroit où était apparue la mystérieuse lueur, ils
rebroussèrent chemin, car, sait-on jamais!...
Samedi, aux premières heures de la matinée, M. Jourdain, maire de Ronsenac, qui chassait dans
les parages, fut informé de la bizarre apparition et, en compagnie des frères Deret, se rendit sur
place. Mais il ne vit que l'herbe foulée par les vaches qui paissent journellement dans ce champ.
Que peut-on en conclure? M. Deret et sa belle-soeur sont d'une bonne foi absolue et leur
témoignage est formel. Mais cette version supplémentaire au chapitre des soucoupes volantes a
fait, on s'en doute, beaucoup parler à Ronsenac.
UN BIZARRE CHAMPIGNON
Bien entendu, ce champignon a été montré à tous les habitants de Ronsenac et certains ne sont
pas éloigné de penser qu'il s'agit là d'une expérience martienne!!!
Nous croyons plutôt qu'un botaniste donnerait une autre version de ce "mystère"...
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 9, le 18 octobre
1954.
LE COURRIER DES SOUCOUPES (SUITE)
Entraigues (C.P.).
M. Louis Ollier, cultivateur à Entraigues, travaillait, jeudi après midi, dans son champ, au quartier
de Malgouverte, avec un tracteur, lorsque, entre 17 et 18 heures, il vit apparaître un engin qui lui
aprut avoir la forme d'un fuseau allongé, "dont, dit-il, les couleurs étaient nettement celles de l'arc-
en-ciel". L'engin, qui semblait long de 8 mètres environs, s'immobilisa à une centaine de mètres de
lui et à moins de deux mètres du sol.
M. Ollier appela un voisin, domestique chez M. Poutrot, qui travaillait non loin de là et qui vit lui
aussi l'appareil s'élever rapidement et se diriger vers le Ventoux. Ils s'aperçurent alors que ce qu'ils
avaient pris pour un fuseau allongé était un objet sensiblement circulaire. L'objet d'ailleurs disparut
rapidement.
Les soucoupes volantes ont une fois de plus honoré de leur présence les régions les plus diverses
de France: à Metz, à Saint-Malo, à Issoire, les engins mystérieux ont été aperçus.
***
A Metz, M. Hellers a affirmé avoir vu samedi soir vers 21 heures 25, un engin lumineux de forme
oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse. L'objet, de couleur orange et
de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une
traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion
à réaction.
Ce témoignage a été confirmé par une sentinelle du poste de police aérienne en faction sur la
hauteur de Plappeville dans les faubourgs de Metz.
***
Dans l'Ille-et-Vilaine, à Paramé, un ouvrier platrier a déclaré avoir vu samedi soir, vers 19 heures
45, deux disques lumineux qui montaient et descendaient dans le ciel à une vitesse extraordinaire.
Un troisième disque lumineux semblait suivre une ligne parallèle à l'horizon, à une allure beaucoup
moins rapide que les deux autres. Les disques, en s'éloignant, laissaient derrière eux une queue
semblable à celle d'une comète.
***
Enfin, le personnel du terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc et le chef pilote Hebaut, qui était en vol,
ont observé un engin brillant de forme circulaire qui plana pendant près de deux heures à très
haute altitude avant de se diriger très lentement vers l'Ouest.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, October 18, 1954.
Un grand cercle d'herbe brûlée marque la place où deux Hyérois ont vu se poser une soucoupe
Toulon (A.F.P.)
Depuis quarante-huit heures, deux Toulonnais, MM. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani,
mécanicien de la marine marchande, affirment avoir vu, jeudi soir, une "soucoupe" se poser au
quartier du Chemin-Long, à proximité d'Hyères et en donnent une description absolument
identique.
La Brigade de l'Air des Renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu
les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.
Hier matin, les inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux
témoins déclarent avoir vu la "soucoupe" se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où
l'herbe est brûlée.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Haute Marne Libérée, France, le 18
octobre 1954.
Un engin brillant d ans le ciel Langrois a intrigué la foule
Hier en fin d'après midi, les habitants, et en particulier la foule du Stade Turenne, ont pu observer
un engin brillant à très haute altitude, qui, après avoir stationné pendant un long moment s'est
finalement élevé et a disparu avec, certains l'affirment, un dégagement de fumée.
S'agit-il d'un de ces mystérieux engins que l'on voit partout? Ou plus simplement, malgré tout,
d'un ballon sonde?
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien régional Dimanche-Eclair, Nancy, France, le 18
Octobre 1954, page 5.
SAINTE - MENEHOULT (De notre correspondant). -- Vendredi soir, vers 20 heures, M. Léger,
menuisier à l'entreprise Dubois, de Sainte Ménehould, et habitant à La-Grange-au-Bois, distante de
deux kilomètres de la ville, venait à bicyclette comme d'habitude à la répétition de clairon de la
société "L'Aiglonne" quand tout à coup, entre Crèvecoeur et La-Grange-au-Bois, il aperçut sur la
route un engin étrange, en forme de cigare, qui paraissait avoir environ six mètres de long.
Etonné de cette apparition, M. Léger continua néanmoins son chemin mais, à son approche et dans
l'obscurité, la mystérieuse machine se mit en marche, s'éleva dans les airs à une vitesse
vertigineuse et disparut.
En arrivant à la répétition et complètement bouleversé par cette bizarre rencontre, M. Léger fit part
à ses amis de "L'Aiglonne" de sa légitime frayeur.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Quatrième République des Pyrénées, de
Pau, page 1, 19 octobre 1954.
Un ultimatum des "Martiens" à la Terre!
Un professeur de Lausanne affirme que les "soucoupes" viennent de plusieurs planètes et que leurs
occupants ont avisé les principaux gouvernements de la Terre d'avoir à cesser leur politique
atomique et militaire en général
"Lecteur assidu de "l'Express", j'ai été étonné en lisant votre sommaire l'autre jour, de constater
que vous semblez traiter la question des "soucoupes volantes" à la légère.
"Etudiant les questions et informations relatives aux "soucoupes volantes", je suis parfaitement au
courant depuis sept ans de tout ce qui s'est dit ou écrit à ce sujet. Je suis membre et
correspondant général pour la Suisse, de la Commission Internationale d'enquête Ouranos.
"Il résulte de mes renseignements recoupés par la tournure de certains faits diplomatiques
importants que ces engins viennent de plusieurs planètes et que leurs occupants ont avisé les
principaux gouvernements d'avoir à cesser leur politique atomique et militaire en général.
"Il y a longtemps que la population aurait dû être informée loyalement de la vérité: nature
extraterrestres de ces appareils, mission pacifique de ces autres humanités, éventualité de
plusieurs atterrissages dans un avenir immédiat, précisions sur les atterrissages passés (1948 et
1952 aux Etats-Unis; 1952 et 1954 en France, etc.)
"Ces jours derniers, des phénomènes identiques se multiplient en France notamment et le public
qui se moquait naguère semble s'inquiéter aujourd'hui.
"Cette inquiétude n'est pas justifiée. Elle est dûe à l'ignorance dans laquelle on a tenu la
populations sur toutes les phases et particularités de cette prodigieuse préface à l'ère
interplanétaire.
"Par conséquent, je pense qu'il faut sans tarder former le public à l'idée de cette réalité, l'informer
de tout l'historique de la question, de nos propres préparatifs en vue d'aller dans les planètes
voisines, et lui fournir des directives en cas de contacts ou de simples atterrissages sans suites.
Alfred NAHON
Professeur de Philosophie
et de Psychologie
LAUSANNE
M. Soulier, de Vezenobres (Gard) se trouvait dimanche après midi à la chasse et était à l'affût sous
les grands arbres du Mont-Bouquet lorsque, vers 15 heures, il entendit soudain un bruit étrange,
semblable au crissement d'une chaîne de puits.
Il sortit de sa cachette et eut la surprise, affirme-t-il, de voir s'élever dans les airs un engin
inconnu en forme de cigare, qui comportait quatre pieds sous sa carlingue.
M. Soulier estime la dimension de l'objet à environ 6 mètres et le vit nettement évoluer à une
altitude très basse (approximativement 50 mètres) avant de disparaître rapidement à une grande
vitesse.
Nous relations hier comment un cultivateur des environs d'Entraigues avait aperçu jeudi, à 18 h.,
au-dessus de cette localité un engin en forme de disque. Le même jour, plus au nord, et quelques
minutes plus tard, à Pierrelatte, au bord de la nationale 7, un ancien géomètre de l'Institut
Géographique de l'Armée, M. Na..., en compagnie de sa femme, apercevait "une grosse boule
lumineuse séparée par un espace non lumineux".
Ce double objet qui semblait distant d'un ou deux kilomètres paraissait descendre à angle aigu en
décrivant une vrille. Observé à la jumelle, il disparut en accélérant sa vitesse derrière le rideau
d'arbres qui borde la route.
Quelques minutes plus tard, un objet brillant apparut brusquement assez haut dans le ciel, mais
dans la même direction que celui qui avait été observé précédemment. Il resta immobile dans le
ciel, s'éclairant et s'éteignant alternativement comme un phare intermittent. A la lunette, l'objet
semblait tourner sur lui-même. A 18 h 28, le phénomène cessa brusquement de se manifester.
Ajoutons que M. et Mme Na... ont été déclarer à la mairie de Pierrelatte les faits dont ils avaient
été témoins.
La coïncidence de l'heure et celle de la description semblent bien démontrer qu'il s'agit de l'objet
non-identifié aperçu le même jour à Entraigues.
A la suite de nombreuses apparitions d'engins volants de type inconnu signalés actuellement dans
toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l'Ariège (socialiste) a adressé au président
du Conseil une question écrite lui demandant notamment:
- "S'il a été créé ou non un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et
d'étudier la nature et l'origine des dits engins.
- "Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des
consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel.
D'autres personnes habitant soit La Bastide, soit les villages environnants, ont aperçu à la même
heure, la même traînée lumineuse se dirigeant dans la même direction.
Dans la soirée de dimanche, à 10 h. 50, la population du petit village gardois de Lirac, à une
quarantaine de kilomètres au nord-ouest d'Avignon, observait avec étonnement le "jeu" de
plusieurs boules rouges lumineuses qui se dépassèrent plusieurs fois de suite au-dessus de la
localité avant de disparaître.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 10, le 19
octobre 1954.
STRASBOURG. -- Après les cigares, les balais, les tonneaux, ce sont à présent les "melons" qui font
leur apparition dans le ciel d'Alsace. En effet, plusieurs personnes, dont quelques pilotes de l'aéro-
club de Strasbourg, prétendent avoir vu samedi soir un engin brillant, ayant la forme d'un melon,
et laissant une trace de deux mètres de couleur blanc-orange, survoler la région du Bas-Rhin.
Cet engin aurait été vu presque à la même heure à Strasbourg, à Haguenau et à Wissembourg.
Le "melon" évoluait à une haute altitude et se dirigeait selon les uns dans une direction sud-est,
selon les autres en direction est-ouest.
Certains ont cru qu'il s'agissait d'un ballon-sonde, ce qui, disent les autres, paraît peu probable, car
avant de disparaître, l'engin se déplaça en direction inverse du vent.
Par ailleurs, à Chaumont, un garagiste, M. Auguste Poulot et ses trois enfants ont remarqué au
début de la nuit le passage d'un cigare volant.
La "soucoupe" vue par le cantonnier n'était qu'une excuse à son retard au travail
DIJON. -- Il y a dix jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier, arrivait à son travail tout essoufflé:
"J'ai vu une soucoupe volante", affirma-t-il.
Et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu
d'une houppelande à poils, un beau démarrage à la verticale du mystérieux appareil. D'ailleurs M.
Narcy pouvait montrer l'endroit. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna.
Tous trois déclarèrent qu'en effet la rosée avait séchée sur une grande surface, que l'herbe avait
pris "une teinte laiteuse", qu'on apercevait des traces de "pieds ronds", etc...
Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy vient d'avouer qu'il avait monté cette
histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.
- "S'il a été créé ou non un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et
d'étudier la nature et l'origine des dits engins.
- "Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des
consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Evening Star, Washington D.C., USA,
le 19 octobre 1954.
PARIS. -- Les lecteurs des colonnes classiques d'annonces du Telegramme de Brest ont écarquillé
récemment les yeux à l'annonce suivante:
RECOMPENSE
Offre de 10 millions de francs (1000000) à toute personne qui m'apporte un habitant vivant de la
planète Mars. Contacter PRÉ à LOCRONAN (Finistère).
Il se peut que ce Mr. Pre ait perdu la boule et ait bien plus que 10 millions de francs le nez. Mais
considérant ce qui se passe en Europe en ce moment, on ne sait jamais...
Cedric Allingham, si son intérêt était plus financier que scientifique, pourrait s'em être réjoui. Mr.
Allingham est un [illisible]. Il est également un ornithologue professionnel et un astronome
amateur. Sa grande chance est venue le 18 février dernier, à environ 15:30 lors d'une promenade
entre [... Illisible Allingham est un "contacté" qui avait à ce moment prétendu avoir rencontré des
Vénusiens, et non des Martiens, et donc était "hors concours".]
[...] chances de gagner la récompense de Mr. Pre, il n'a aucun atout sur le marché des Martiens.
Dans les semaines récentes, des journaux européens ont été inondés d'une quantité de rapports à
peine moins intrigants:
Dans la nuit du 10 septembre, près de Quarouble dans le nord de la France, une machine oblongue
d'environ 10 pieds de long a atterri sur une voie de chemin de fer à quelques mètres de la maison
du fermier Marius Dewilde. Deux petites créatures comme des hommes ont émergé, habillé dans
des costumes qui ont ressemblé les costumes de plongeurs. Pendant que Mr. Dewilde marchait
vers la machine, il a été paralysé par une lumière verte. Avant qu'il ait récupéré, la machine était
haut dans le ciel. D'autres investigations ont montré des éraflures symétriques sur les traverses en
bois de chemin de fer, suggérant que l'objet se soit reposé sur un train d'atterrissage en trépied.
Le même soir, un fermier du plateau de Millevache en France méridionale nommé Antoine Mazaud
a confié un rapport semblable aux autorités locales. Marchant vers sa maison, Mr. Mazaud s'était
trouvé soudainement face à face avec un petit étranger mystérieux portant quelque chose qui a
ressemblé un casque antichoc. Le fermier Mazaud a prudemment avancé sa fourche. L'étranger, au
contraire, a fait des mains des gestes d'amitié, a marché vers lui, a poussé quelques bruits, et a
embrassé Mr. Mazaud sur la joue. Avant que le fermier ne puisse récupérer son équilibre, l'aimable
intrus a grimpé la haie du bord de la route et est entré dans un objet en forme de cigare qui a
décollé avec un faible bruit de ronflement.
"Champignon Volant"
Le 5 octobre à 7:16 heure du matin un autre cantonnier nommé Gustave Narcy allait au travail à
vélo près de Wassy près de Paris quand il a remarqué une créature d'apparence peu ordinaire
s'extraire d'un cigare de 30 pieds. La description de Mr. Narcy était très précise. L'étranger avait 3
pieds 11 pouces de haut. Son corps a été couvert de poils. Il portait un grand corset orange et un
casque faits de peluche. Un moment de regards mutuels s'est ensuivi après quoi Mr. Narcy a donné
son bonjour. L'étranger, apparemment peu rassuré, a grimpé de nouveau dans son fuselage et a
volé loin. Une recherche sur les lieux a indiqué des marques de dérapage sur l'herbe et une
substance laiteuse étrange.
Des rapports comme ces derniers sont pléthores, choisis au hasard parmi littéralement des
centaines d'incidents semblables qui ont été portés à la connaissance publique dans les dernières
semaines. Les histoires ont un mélange intéressant d'uniformité et de variété. Les bidules volants
sont toujours lumineux par jour ou par nuit. Ils sont décrits comme soucoupes, champignons,
cigares, tonneaux, sphères et pots de chambre. Leurs pilotes changent en taille aussi bien qu'en
garde-robe, s'étendant en taille des nains aux géants. Dans tous les cas, les visiteurs ont été
décrits comme polis mais timides. Dans plusieurs cas l'utilisation d'armes inoffensives a été
rapportée - dans plusieurs autres les intrus ont montré leur intérêt à collecter des spécimens
végétaux et minéraux près des lieux.
Les scientifiques ont proposé une abondance d'explications. Un rapport de Russie selon lequel l'été
passé a été exceptionnellement chaud sur Mars a mené à la déduction de journalistes que les
Martiens viennent pour rechercher un peu de fraîcheur. L'été en Europe de l'Ouest a été tout sauf
chaud. En Afrique, le vice-président de l'association astronomique de Nairobi propose que Mars soit
en train de mener une étude géographique de la terre, concentré actuellement sur l'Europe et
l'Afrique. Le professeur Hermann Oberth, le scientifique allemand qui a conçu la V-2, a une théorie
que les visiteurs extraterrestres sont en réalité des plantes intelligentes appelées "Uranides", ayant
des millions d'années d'avance sur les êtres humains. Les politiciens entrent également dans le
jeu: en France, Jean Nocher, député Gaulliste du département de la Loire, a formellement exigé
une enquête par le ministère de l'Air.
Tout ceci, probablement, prouve très peu de choses. Si ce n'est que les gens en Europe ont
aujourd'hui des motifs d'inquiétude plus sérieux que celui du réarmement de l'Allemagne. Et si Mr.
Pre de Locronan est fada, il a, au moins, de la compagnie.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Ardennais, France, le 19 Octobre 1954.
Mais le fait que cette tache lumineuse a pu être fixée sur la pellicule nous oblige à sortir de notre
réserve.
Les documents que nous publions sont absolument authentiques et il ne s'agit nullement d'un
montage photo. Ces deux photos ont été prise samedi vers 22h (les témoins dans leur émotion ont
oublié l'heure exacte) d'une fenêtre d'un immeuble de la rue Jean-Jaurès à Sedan. Deux témoins
étaient à côté de l'opérateur. C'est ce dernier qui, voulant prendre l'air à la fenêtre de sa chambre,
aperçut le premier cette lueur anormale qui a intrigué d'autres témoins, en des endroits différents.
Deux gardiens de la paix, en faction au Palais des Sports, ont aperçu un disque lumineux, vers
21h30. Plusieurs jeunes gens, venant de la direction de Vrigne l'ont aperçu également. Lorsque les
photos que nous publions ont été prises, celui qui en est l'auteur ignorait tout des constatations
faites par ailleurs.
Ces deux photos ont été prises avec un "Sem Flex" 6x6, ouverture 3.5; temps de pose: 1 seconde
pour l'une et 2 secondes pour l'autre; pellicule "Per Omnia" 23.
La tache plus petite est la lune qui atteignait hier soir son deuxième quartier. Le disque lumineux
nettement plus gros que la lune a impressionné fortement la pellicule.
Sur les agrandissements on distingue nettement un noyau central obscur au milieu du disque
lumineux.
Une photo avait été prise par un amateur du côté du "Moulin à vent". Malheureusement le temps
de pose trop court: 1/100e de seconde, n'a rien donné au développement.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Courrier de l'Ouest, France, le 19 octobre 1954.
CA SE CORSE
M. Farnier a eu un long entretien avec l'ingénieur Leduc, le père de l'avion le plus rapide du monde,
que les déclarations de son interlocuteur ont profondément troublé.
Le 30 septembre dernier, M. Farnier observa pendant vingt minutes une soucoupe volante qui se
balançait légèrement à 300 mètres au-dessus de sa propriété de Jouy-sur-Morin. De nombreux
témoins confirmèrent cette apparition et la question fut même évoquée devant le conseil municipal
du lieu.
Avant de s'enlever dans les airs à très grande vitesse, l'engin bascula sur lui-même, montrant son
profil à l'observateur qui en fit un croquis. Ce croquis ressemble étrangement à celui d'un prétendu
cigare qu'un douanier de Marignane vit se poser à 100 mètres devant lui, sur l'aérodrome, en
octobre 1952. La simplicité de ce douanier et les compétences des M. Farnier militent en faveur de
leurs témoignages. Allons-nous enfin y voir clair?
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien l'Est Républicain, France, le 20 octobre
1954.
Une soucoupe volante se serait posée à proximité de Toul
Elle provenait de l'Antarctique, estime le témoin de l'atterrissage
TOUL (de notre rédaction). -- La ronde des soucoupes volantes et autres engins volants à
configurations multiples, avait, selon toute apparence, boudé le ciel toulois, si ce n'est l'évolution à
basse altitude il y a quelques temps à Gondreville, d'un disque étrange.
Ce délaissement n'était que temporaire, car à présent le Toulois peut verser au dossier de ces
phénomènes son témoignage, et ceci grâce à M. Roger Thiriet, âgé de 40 ans, surveillant au centre
pénitentiaire d'Ecrouves, domicilié rue du Petit-Bien à Blénod-les-Touls.
Sa vision remonte au 10 octobre, mais jusqu'à ce jour, il avait préféré garder le silence, craignant
d'être la risée de ses collègues et des habitants de la commune. Ce sont les apparitions
enregistrées presque quotidiennement qui l'ont incité à s'ouvrir de l'étrange apparition dont il a été
le témoin.
Le 10 octobre donc, vers 6 heures 30, M. Thiriet se dirigeait à motocyclette vers son lieu de travail.
Le jour n'était pas encore levé et, de plus, un brouillard assez dense gênait la visibilité. Soudain,
près du pont de chemin de fer qui enjambe la R.N 60 très exactement au carrefour que forme cette
route avec celle menant à Charme-la-Côte, le surveillant aperçut dans la lumière projetée par le
phare de sa machine, une forme couleur d'aluminium. Arrivé à une dizaine de mètres, il identifia
une "soucoupe".
"Elle était posée, me semble-t-il, à même le sol mais je ne puis dire en raison du brouillard si elle
reposait sur des béquilles, nous a-t-il confié. Elle avait environ 2 mètres 40 de diamètre et 1 mètre
40 de hauteur. Coiffée d'une coupole et percée sur la périphérie de deux hublots, elle était
circulaire."
Et il poursuivit: "J'ai arrêté aussitôt mon moteur, mais comme je tentais de m'approcher, l'engin
s'est élevé sans bruit et sans aucune émission de fumée ou de flammes. J'ai suivi son ascension
verticale durant cinq mètres, mais la pénombre et le brouillard m'ont empêché de suivre son
évolution. Sur le sol, je n'ai aperçu aucune trace. Après mon service, je me suis arrêté de nouveau
sur les lieux, mais là encore, je n'ai pu relever le moindre indice."
M. Thiriet, qui est un homme posé, ne semble pas pouvoir être le jouet d'une hallucination. De
plus, sa conviction peut être chargée par des observations qu'ont enregistrées deux de ses
collègues.
Ceux-ci, durant leur service au centre d'Ecrouves, virent évoluer, le même jour vers 1 heures, en
direction N.-E un disque qui laissait derrière lui une traînée rougeoyante.
Par ailleurs, le même jour, à Longwy, un observateur aperçut, à 1 h 30, un phénomène identique.
C'est ce qui fait supposer à M. Thiriet qu'une corrélation entre ces trois visions est plausible.
Ce toulois qui, depuis sa surprenante apparition, dévore avec intérêt tout ce qui touche au mystère
ds soucoupes, ne penche par pour l'explication martienne, en raison de la distance qui sépare la
terre de cette planète. Il suppose plutôt qu'il s'agit d'armes secrètes construites par une puissance
étrangère. Il n'exclut pas toutefois l'hypothèse de la construction de ces engins par des habitants
d'une "6e partie du monde". En d'autres termes, l'Antarctique, qui fut désigné, il y a près de dix
ans, comme le refuge de sommités politiques et scientifiques étrangères... [c.a.d, les fables sur les
nazi du pôle sud fabriquant des soucoupes volantes.]
Dans ce domaine, où la vérification est malaisée, toutes les théories sont bonnes!
Quoi qu'il en soit, il est certain que les déclarations du surveillant de pénitencier permettront
désormais aux Toulois de déclarer, non sans fierté, qu'ils ont eux aussi "leur" soucoupe. -- A.
[Dessin légendé:] D'après le déclarations de M. THIRIET, l'appareil rencontré devait se présenter à
peu près sous cet aspect.
SOUCOUPES VOLANTES:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, le 20 octobre 1954.
Saint-Cyr-sur-Mer (C.P.).
Dimanche matin vers 4 heures, M. Casimir André se rendant à la chasse avec une pétrolette, eut
son attention attirée par une puissante lueur provenant du boulevard de la Plage.
Devant emprunter ce boulevard, il fut subitement stoppé à une certaine distance et son véhicule
n'avança plus. La lueur s'étant éteinte, il put continuer, particulièrement impressionné, son chemin.
Une heure plus tard, M. Léon Baudouvin, conseiller municipal, passant à cet endroit avec sa
voiture, aperçu un engin circulaire émettant une lueur mauve, s'élever dans les airs, laissant
derrière lui une traînée de flammes.
Une vingtaine de personnes ont suivi les évolutions de l'étrange appareil qui disparut subitement.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Oise-Matin, France, le 20 Octobre 1954.
LE PASSAGE D'UN CIGARE VOLANT VU à St-Samson-la-Poterie
Après l'ouvrier trépané de Quarouble, le martien affectueux d'Auvergne, les soucoupes volantes de
la Chapelle-en-Serval, l'atterrissage mystérieux de St-Crépin-Ibouvillers sans compter les centaines
de manifestations insolites de vaisselle diabolique, voici le cigare volant de St-Samson-la-Poterie et
son passager issu de la "guerre des mondes."
Là, comme à St-Crépin, nous nous sommes rendus sur place. L'apparition était récente et les
témoins prolixes. Nous avons eu la primeur de l'interview et des... recherches. Presque
infructueuses, empressons-nous de le lire sans que cela puisse entamer notre volonté de
renouveler ce genre d'enquête.
Le rayon lumineux
Lundi soir, le ciel était clair, les étoiles brillaient. Il était 20h45 quand M. André Vasseur, 25 ans,
ouvrier à la briqueterie de St-Samson-la-Poterie regagnait à bicyclette, son domicile. Il était
accompagné de sa femme. Tous deux venaient de passer quelques instants chez les beaux-parents
d'André Vasseur à Fontenay-Tory.
Ils allaient aborder la descente qui précède Héricourt-St-Samson lorsque leur attention fut attirée
par une lueur rouge en forme de cigare, immobile dans le ciel à une altitude importante.
D'un seul coup, nous dit André Vasseur, la lueur plongea vers le sol à une vitesse vertigineuse
laissant derrière elle une traînée rouge formant comme une queue.
Les jeunes gens n'étaient pas au bout de leur surprise. Parvenus au sommet de la côte, Mme
Vasseur poussa un cri affreux.
Sur le bord de la route, à quelques centimètres de son guidon, un être étrange dardait sur elle un
regard impressionnant.
- "Je l'avais vu, moi aussi, mais je n'ai pas eu la force de pousser un cri. Il avait un mètre environ.
De forme humaine, mais trapu, la tête coiffée d'un casque enfoncé dans les épaules, ses yeux
m'ont frappé. Il s'en échappait un faisceau lumineux de couleur orange qui nous suivait.
- "Ma femme n'avait plus la force de crier. Elle est tombée sans connaissance. Je l'ai relevée et
tenant les deux bicyclettes à la main je me suis enfui.
- "Si ç'avait été dans la côte, j'aurais été incapable de poursuivre mon chemin.
- "Je me suis retourné, le faisceau me suivait toujours. Le "petit bonhomme" n'avait pas bougé.
Rentrés à la maison nous n'avons pu ni manger ni dormir. Deux heures plus tard j'étais encore
décomposé.
- "Vasseur, nous a dit ce dernier, est un garçon sobre, travailleur, parfaitement équilibré. Il est
particulièrement courageux et il faut vraiment qu'il y ait eu quelque chose de sensationnel pour
qu'il ait perdu son sang-froid.
- "Je n'irais plus chez ma mère le soir, conclut Mme Vasseur. Les millions de prime ne
m'intéressent pas. Pour rien au monde je ne voudrais revoir ce que j'ai vu."
Nous insistons pour savoir si les époux Vasseur ont déjà vu des avions de ligne au-dessus de leur
village - ils nous en font une descriptions précise - , s'ils avaient lundi soir fêté un événement
quelconque:
D'autres personnes ont vu le cigare volant: MM Edmond Nantier, Dael, Lair. Ils en font une
description identique. - L'heure de l'apparition est concordante. Et ils ne se sont pas rencontrés
avant leur déposition.
Un témoignage de plus à joindre à notre dossier déjà imposant mais pas le moindre soupçon de
preuve. Les cigares volants du Beauvaisis gardent leur secret.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté de l'Est, France, le 21 octobre
1954.
Mme Céline Voirin affirme avoir été samedi dernier à 21 h 30 le témoin d'un phénomène qui a fait
fondre son incrédulité au mythe des soucoupes.
Sortie pour étudier le temps celle-ci ne vit pas sans grande surprise venir vers elle une grosse
boule lumineuse laissant derrière elle une trainée lumineuse un peu allongée.
La famille de Mme Voirin ne l'a pas crue mais elle reste persuadée qu'elle n'a pas été l'objet d'une
hallucination et elle s'inquiète de savoir si quiconque n'a pas eu la même apparition en même
temps qu'elle
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, le 21 octobre 1954.
SOUCOUPES OU PAS SOUCOUPES?
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais
un étrange phénomène se produisit aussitôt après le passage du puissant avion à réaction. Il se
forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachuts animés de mouvements bizarre et ayant
l'aspect de voiles légères qui bientôt atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la
consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence
de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt.
Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide, de certains éléments du
carburant du "Stratojet", peut provoquer des formations blanches ou irrisées se déplaçant à grande
vitesse à grande altitude et donnant lieu ainsi à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relatée en
son temps [1952] par un habitant d'Oloron.
Bondowoao (Indonésie) (A.P.). Une soucoupe volante a jeté la perturbation dans la ville de
Bondowoao, à 80 kilomètres de l'île de Bali. Plusieurs habitants déclarent avoir vu, pendant une
demi-minute, un objet verdâtre qui traversait le ciel en direction Nord-Ouest.
Un avion stratojet qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône à une altitude d'environ 10000
mètres, a été pris mardi, par certaines personnes, pour une soucoupe volante. Le président
moniteur de l'Aéro-club de Vienne (Isère) dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un
étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en
effet dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de
voiles légers qui, bientôt atteignirent le sol. Les témoins du phénomène se saisirent de cette
matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol,
celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température. L'un des témoins mit un
peu de la substance dans une boite et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui
restait dans cette boite, pourtant étanche, s'était évaporé. Ce phénomène, dû à la condensation
dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du stratojet peut provoquer
des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse, à grande altitude et donner lieu,
ainsi à des interprétations plus ou moins fantaisistes. Cette observation, faite au-dessus de
l'Aérodrome de Vienne est identique à celle déjà relatée en son temps [1952] par un habitant
d'Oloron.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 5, le 22 octobre 1954.
M. Bruno a immédiatement appelé son épouse, âgée de 63 ans, qui a également aperçu l'engin.
D'autre part, M. Georges Brotier, coiffeur, 21 ans, demeurant campagne Castel, quartier du plan, à
Ollioules, affirme avoir vu à la même heure un engin semblable.
SOUCOUPE EN ORANIE
ORAN. -- Vers 3 heures, M. Gaston Blanquère, demeurant à Oran, revenait avec des passagers à
bord de son auto. Peu après le village de Jean-Mermoz,, l'attention des automobilistes fut attirée
par une vive lueur venant du sud et qui grossissait rapidement. Un disque lumineux traversa la
route au-dessus d'eux, descendit quelques centaines de mètres plus loin et parut prendre contact
avec le sol. L'engin avait la grosseur d'une petite automobile. Il se composait d'une coupôle
supérieure d'où sortait une lueur jaune. La partie inférieure du disque laissait échapper une gerbe
lumineuse bleuâtre. Des sortes de phares très puissants balayaient la plaine.
Dix minutes plus tard la luminosité s'atténua et l'engin prenant de la hauteur, s'éloigna rapidement
et sans bruit.
Le commissaire de police du Sig, au cours de son enquête, vit confirmer ces déclarations par un
fellah d'un douar voisin.
SOUCOUPES VOLANTES:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Centre-Matin, France, le 22 octobre 1954.
Une soucoupe volante format 4 C.V. se pose à Oran
Un cigare volant exécuta le même manège. Deux autres engins aperçus non loin de la falaise de
Mers-les-Bains, semblaient correspondre par signaux avec le premier groupe. Il faut ajouter que
les gendarmes qui ont effectué une enquête sur place, n'ont relevé aucune trace de ce mystérieux
caroussel.
Un phénomène un peu semblable aurait été observé au-dessus de Vic-Bigorre, par un groupe d'une
dizaine d'étudiants qui s'entraînaient sur un terrain de sport. Ils auraient vu quatre disques en
formation qui semblaient tourner sur eux-mêmes à grande vitesse.
Plusieurs témoignages ont été recueillis en Alsace. L'un des témoins, Lucien Fiesch [Fisch] a aperçu
près de Issenheim, un engin sphérique d'environ 6 mètres de diamètre qui stationnait à un mètre
du sol. Pris de peur, M. Fiesch [Fisch] s'éloigna et regagna son lieu de travail.
A Guebwiller, M. Pierre Ackerman a déclaré avoir aperçu dans le ciel un disque brillant qui se
déplaçait silencieusement à environ 400 mètres d'altitude. Deux collégiens ont confirmé cette
déclaration.
Une habitante de Soultzmatt, a déclaré avoir observé un engin de forme allongée qui se déplaçait à
très grande vitesse.
Un autre témoignage vient de la Nièvre. L'autobus Lormes-Nevers se dirigeait vers cette dernière
ville, lorsque, près de Saxi-Bourdon, le conducteur stoppa et s'écria: "une soucoupe", tous les
passagers descendirent et distinguèrent, à les en croire, un disque brillant comme de l'aluminium,
à 70 ou 80 mètres d'altitude.
Le dernier témoignage est celui d'un facteur de la gare de Saint-Pierre-la-Cour, qui vit dans le ciel
un disque, répandant des rayons lumineux oranges.
Mercredi matin, vers 3 heures, M. Gaston Blanquère, demeurant à Oran, revenait avec des
passagers à bord de son auto. Peu après le village de Jean-Mermoz, l'attention des automobilistes
fut attirée par une vive lueur venant du sud et qui grossissait rapidement.
Un disque lumineux traversa la route au-dessus d'eux, descendit quelques centaines de mètres
plus loin et parut prendre contact avec le sol.
L'engin avait la grosseur d'une petite automobile. Il se composait d'une coupole supérieure d'où
sortait une lueur jaune. La partie inférieure du disque laissait échapper une gerbe lumineuse
bleuâtre. Des sortes de phares très puissants balayaient la plaine.
Dix minutes plus tard, la luminosité s'atténua et l'engin, prenant de la hauteur, s'éloigna
rapidement et sans bruit.
Le commissaire de police du Sig, au cours de son enquête, vit confirmer ces déclarations par un
fellah d'un douar voisin.
"Je me trouvais avec ma femme à la lisière d'un pré situé route d'Arles, lorsque je vis, très haut
au-dessus de nos têtes un objet de forme allongée qui semblait rouler sur lui-même et présentait
tantôt un côté brillant, comme métallisé, tantôt un côté brun-rouge. Au bout de quelques instants,
il franchit d'un trait une grande étendue de ciel et disparut derrière un nuage".
"C'est alors qu'apparurent dans le ciel plusieurs avions à réaction qui semblaient manoeuvrer pour
lui couper la route. D'après la vitesse comparée, il m'a été assez aisé de calculer qui celui-ci devait
faire du 3.000 à l'heure lorsqu'il a a traversé le ciel.
"Au bout de quelques instants l'engin est reparu au-dessus d'un nuage et a retraversé le ciel en
prenant de l'altitude, tandis que les réacteurs, continuaient à patrouiller au-dessus. Il est resté
quelque temps immobile. C'est alors que nous nous sommes venus vous prévenir."
Nous étant rendus en compagnie de M. Louis sur les lieux mêmes où il avait aperçu le mystérieux
engin, nous avons constaté la présence de nombreuses traces de passages d'avions à réaction,
laissant supposer que ces appareils avaient patrouillé pendant quelques temps dans une zone
restreinte. Cependant, les nuages avaient envahi le ciel, il était impossible de voir l'engin. Les
avions invisibles évoluaient au-dessus des nuages.
Dans les services suédois de la défense, on rapporte que des phénomènes célestes inaccoutumés
ont été observés hier en divers points de l'ouest, du centre et du sud de la Suède.
Au village de Sjuhserad, en Suède occidentale, des témoins oculaires ont observé deux globes qui
se déplaçaient l'un près de l'autre d'Ouest en Est. Ces globes projetaient une lumière très vive qui
devenait rougeâtre sur les bords. Brusquement, les objets ont pris de l'altitude et ont disparu.
Dans un autre village de l'Ouest, Lerdala, plusieurs personnes ont déclaré avoir vu quatre globes se
déplaçant deux par deux du Nord-Ouest au Sud-Est. Ils ont précisé que ces objets étaient "plus
gros que les plus grosses étoiles" et laissaient des traînées derrière eux.
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PRES DE NIMES
Un automobiliste suit
pendant 6 kilomètres
une boule de feu
sur la route
Nîmes (C.P.).
M. Combe, marchand de primeurs, à Saint-Martial, se rendait vers 5 heures, en auto au marché à
Nîmes quand il aperçut soudain en abordant les virages de Montpezat, une boule de feu sur la
route. Voulant se rendre compte de ce qu'il avait devant lui, M. Combe accéléra, mais l'engin de
déplaça rapidement. Puis, pendant plusieurs kilomètres (environ six), estime M. Combe, il précéda
l'auto, se tenant à quelques mètres de la chaussée, avant de disparaître d'un seul coup.
UN "DISQUE IRISE"
SUR CAVAILLON
Cavaillon (C.P.).
Un de nos concitoyens, M. Léon Dominique, quartier Ratacan, a pu constater "de visu" l'existence
de ce phénomène. Il a aperçu hier, au-dessus de la colline Saint-Jacques un disque lumineux qui
selon qu'il tournoyait était irrisé tantôt bleu tantôt rouge, se dirigeant vers la Fontaine-de-
Vaucluse.
La lettre ci-dessous a été publiée dans le courrier des lecteurs du magazine Paris-Match, France, le
23 octobre 1954.
Il devient rare de n'avoir pas vu une soucoupe volante, mais il est encore peu courant d'avoir volé
à bord d'un de ces engins.
En 1921, année très chaude, j'étais un jour en escapade le long des talus du canal du Nord. J'avais
huit ans et j'adorais me perdre dans les paysages quasi lunaires créés à la fois par les déblais et
par la guerre.
Brusquement, deux êtres revêtus d'une sorte de scaphandre souple jaillirent littéralement d'entre
le robiniers. Sans autre forme de procès, ils m'entraînèrent vers ce que je crus être un tank de
forme curieuse. Ils me hissèrent dans la machine sans que je puisse résister. Je devrais dire "sans
que je puisse vouloir résister." Tout à coup, je me mis à pleurer et je ne sais s'ils furent touchés
mais après quelques minutes, une ouverture apparut dans le plafond de la cabine et en quelques
instants je me retrouvais sur le sol.
Je dus cependant marcher pendant toute une partie de l'après-midi avant de me retrouver près du
chemin que j'avais quitté cinq minutes plus tôt.
Lorsque j'arrivais chez nous, à la nuit, mes parents me traitèrent de "sale petit menteur" et
personne ne voulut jamais ajouter foi à mon histoire. Je ne puis guère donner de détails sur ce
qu'était l'appareil et sa cabine. J'étais sans doute trop bouleversé. Je me souviens seulement de
deux détails: il existait des hublots carrés ou du moins rectangulaires. La cabine possédait une
sorte de divan souple sur lequel j'étais assis.
Je crois me souvenir que les "scaphandres" étaient d'aspect métallique. Je n'ai aucun souvenir
anatomique particulier sinon que les deux êtres étaient très grands et très élancés.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 10, le 23
octobre 1954.
Dans le ciel de l'Ile-de-France Un engin lumineux aurait évolué à 10.000 km. heure
Melun. -- de très nombreux témoins, habitants des communes des régions de Bray-sur-Seine,
Lagny, Moret, Thomery ont déclaré avoir vu, à la nuit tombée, un phénomène étrange: un engin de
forme ovale, de couleur jaune orange, mesurant plus de 20 mètres, à 300 ou 400 mètres l'altitude.
Précision: Les 20 mètres seraient la mesure réelle de l'objet et non sa dimension telle qu'elle leur
est apparue.
L'engin est resté immobile pendant un certain temps et a disparu à une vitesse vertigineuse.
Un des témoins, M. André L... spécialiste de la météo, qui habite Thomery, estime que la vitesse de
l'engin était de l'ordre de 10.000 kilomètres-heure. Tout simplement!
M. L... a précisé: "je suis absolument certain, car je connais bien cette question, qu'il ne s'agissait
ni d'un avion, ni d'un ballon-sonde."
A Melun même, plusieurs jeunes filles sortant d'un cours du soir affirment avoir aperçu dans le ciel
un engin à peu près semblable qui, après s'être arrêté pendant une dizaine de minutes, se serait
élevé très rapidement dans le ciel.
Cependant, une boule lumineuse ressemblant à un phare d'automobile serait apparue, à six
reprises, à deux industriels de Melun qui circulaient sur la route nationale Melun-Rubelles.
L'apparition de ce foyer lumineux aurait provoqué à chaque fois, un très large éclair illuminant la
région.
Pour finir, plusieurs cavaliers d'un centre hippique de La Rochelle, affirment avoir vu un
personnage s'enfuir de leur parc.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 24 octobre 1954.
DANS LES VOSGES UN OUVRIER D'ORIGINE TCHEQUE AFFIRME AVOIR CONVERSE EN RUSSE
AVEC LE PILOTE D'UN DE CES ENGINS
Les soucoupes volantes viennent-elles finalement de derrière le rideau de fer? La thèse mise en
avant par beaucoup depuis longtemps, qui en fait des engins de reconnaissance soviétiques a été
renforcée hier par le témoignage d'un tchèque établi dans les hautes Vosges. Louis Ujvari, 40 ans,
ouvrier d'usine à St Rémy se rendait à son travail mercredi vers 02h30 du matin lorsqu'il rencontra
un individu affilé d'un revolver qui s'adressa à lui dans une langue inconnue. Ujvari parle plusieurs
langues; il proposa le russe et eut la surprise d'entendre son interlocuteur lui poser dans cette
langue plusieurs questions: L'inconnu lui demanda où se trouvait; fit situer l'endroit exact,
demanda l'heure exacte, observa que cette heure, 02 h 30, ne correspondant pas avec la sienne
04h 00 et ordonna finalement à l'ouvrier de s'en aller. L'homme était d'environ 1,65 mètres, il
portait une combinaison d'aviateur et des chaussures ferrées. Alors que l'ouvrier avançait,
précédant son interlocuteur, toujours affilé, de quelques pas. Il vit, posé sur la route un objet
étrange, ressemblant à deux assiettes retournées l'une sur l'autre. Il en émergeait une sorte de
périscope, l'engin avait 1,60 mètres de hauteur sur 2,50 mètres de diamètre. L'inconnu dit alors en
russe au revoir et repartit vers son appareil. L'ouvrier enfourcha sa bicyclette, et n'osa pas se
retourner avant d'être à une centaine de mètres. A ce moment un phare vertical trouait la nuit.
L'engin s'élevait lentement. Il prit de la hauteur, laissant entendre un bruit comparable à celui
d'une machine à coudre. Il n'émettait aucune lueur. Ujvari pu suivre le mystérieux engin sur
environ cents mètres, puis ensuite le perdit dans la nuit. L'ouvrier revint alors à l'endroit où était
l'engin, mais il ne découvrit aucune trace. Hier, après avoir longtemps hésité, il finit par aller voir le
maire de sa localité, auquel il fit le récit de son aventure. Une enquête a été aussitôt ouverte, à
laquelle participent deux commissaires des renseignements généraux, qui ont longuement
interrogé M. Ujvari.
De très nombreux témoins, habitants des communes des régions de Bray-sur-Seine, Lagny, Moret,
Thomery ont déclaré avoir vu à la nuit tombée, un phénomène étrange: un engin de forme ovale
de couleur jaune orange mesurant plus de 20 mètres, à 300 ou 400 mètres d'altitude, précisons;
les 20 mètres seraient la mesure réelle de l'objet et non sa dimension telle qu'elle leur est apparue.
L'engin est resté immobile pendant un certain temps et a disparu à une vitesse vertigineuse. Un
des témoins M. André L... spécialiste de la météo, qui habite Thomery estime que la vitesse de
l'engin était de l'ordre de 10 000 kilomètres heure, tout simplement... Pour finir, plusieurs cavaliers
d'un centre de La Rochelle affirment avoir vu un personnage s'enfuir de leur parc. Il était étrange
disent-ils, ce ne pouvait être qu'un Martien.
Ces jours derniers des automobilistes affirment avoir vu, dans la région de Morestel (Isère) un
engin mystérieux qui avait dû atterrir près de la localité. Or le lendemain matin, un cultivateur d'un
hameau voisin constata qu'un appareil étrange était dans un champ. Ce qui augmenta sa surprise
fut de constater qu'une lumière intermittente émanait de l'appareil. Il s'agissait en réalité d'un
ballon sonde avec ses appareils enregistreurs qui comportent des ampoules, dont une lumière
varierait, parait-il, suivant certaines conditions de température. Le cultivateur expédia le ballon
sonde et les appareils à l'adresse indiquée sur la fiche jointe, c'est à dire l'observatoire de Trappes
(Seine-et-Oise). Il s'agit probablement de la soucoupe lumineuse aperçue la veille au soir par des
automobilistes victimes d'une illusion d'optique.
Le Dr Gustave Swoboda, chef du service météorologique de l' O.N.U. a déclaré à Vienne que 76
pour cents des rapports 'sur les soucoupes volantes se rapportent en réalité à des gens qui ont vu
des ballons sondes météorologiques.
EST-CE "LE COUP DU MARTIEN"? UNE FLAMME PASSE ET LE CAMION EST BLOQUE
Mardi 19 octobre, M. Jean Payrard transporteur à la maison Grangette, épicerie en gros, à St-
Didier-en-Velay (Haute-Loire), venait de faire des livraisons à Bourg-Argentai lorsque vers 20h45,
sur la route avant d'arriver à St Didier, entre les villages de Four et Robert, il vit passer devant son
camion une flamme d'environ un mètre. Son moteur s'arrêta net ainsi que son éclairage. Il
descendit de sa cabine et ne trouva rien d'anormal à son véhicule. Peu après, son éclairage se
remit en marche pour une courte durée. Quatre à cinq minutes après, moteur et éclairage
reprenaient leur marche normale. La même aventure est arrivée, il y a quelque jours, un matin à
un transporteur de lait de Jonzieux (Loire).
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Daily Gleaner, de Nairobi, Kenya, Jamaïque, le 25
octobre 1954.
Ceci, en tout cas, est l'opinion mûrement pesée d'un des principaux astronomes dans ce secteur, le
vice-président de l'Association d'Astronomie du Kenya, M. G. Duncan Fletcher.
Il propose cette suggestion étonnante et étrange après un déluge de rapports d'une masse
d'observateurs dans l'ensemble de l'Afrique de l'Est, qui prétendent avoir vu des "soucoupes
volantes."
Ces rapports ont inondé des bureaux de journaux dans les trois territoires de l'Est Africain de
l'Ouganda, du Kenya et du Tanganyika.
Des Européens, des Asiatiques et des Africains ont prétendu avoir vu des objets dans le ciel:
stationnaires; filant au-dessus de l'horizon; de couleur changeante de blanc à rouge, de bleu au
vert; de forme elliptique; et prolongé avec des projections droites à l'une ou l'autre extrémité.
Les premiers rapports des "soucoupes volantes" sont venus de Dar-es-Salaam, la capital du
Tanganyika sur la côte de l'Océan Indien, et ont été rapidement suivis par des "observations" à
Mombasa, Kampala et notre ville.
Ici, à Nairobi, les citoyens ont téléphoné aux commissariats de police locaux pour dire qu'ils avaient
repéré des "soucoupes" faisant des cercles autour des banlieues. Plus d'une voiture de patrouille de
la police, envoyées pour étudier, ont rapporté voir suivi le cours d'"objets lumineux mystérieux"
dans le ciel. Deux Européens en service à l'aéroport international ici ont observé "un objet aérien"
à travers des jumelles.
M. Fletcher dit qu'il a récemment observé quelque chose dans le ciel au-dessus de Nairobi de son
observatoire bien équipé ici.
"C'était à environ 19:40 quand j'avais quatre amis dans mon observatoire," a-t-il dit. "Très bas et
vers l'Est, il y avait une grande lumière dans le ciel qui n'avait aucun rapport avec quoi que ce soit
d'astronomique, avec les lumières de Verey ou de l'avion qui avait juste atterri à l'aéroport."
L'altitude de "l'objet" de M. Fletcher était environ 2.000 pieds, il était stationnaire au début quand il
a été repéré par lui et ses quatre compagnons et "a émit une lumière orange brillante." Cette
lumière a éclairé d'une couleur jaunâtre et l'objet s'est élevé, s'est laissé tomber et s'est alors
élevé à nouveau, pour finalement disparaître dans les nuages, énonce-t-il.
M. Fletcher dit qu'il pense qu'il n'y a aucune doute au sujet de l'authenticité des rapports au sujet
des "soucoupes volantes, qui ont "été fournis par des observateurs très expérimentés" dans toutes
les régions du monde.
"Les Américains et Britanniques qui ont vu ces objets volants non identifiés ne souffrent pas tous
d'hallucinations," déclare-t-il.
La chose la plus encourageante au sujet des rapports d'objets volants non identifié (ou OVNIS,
comme ils sont étiquetés officiellement ici), a ajouté M. Fletcher, est que "ils semblent être
amicaux envers les habitants de cette planète."
"D'après l'ensemble des informations disponibles, ils cartographient avec zèle chaque partie de
notre terre," conclut-il.
Cette vie différerait probablement énormément de la vie connue sur terre. "Il est possible que
tandis que nous avons besoin d'oxygène et d'autres éléments pour soutenir la vie sur cette
planète, des éléments entièrement différents pourraient soutenir la vie sur d'autres planètes,"
déclare M. Fletcher. "En fait, les formes de vie pourraient être complètement différentes de ce que
nous pouvons imaginer."
"Si les êtres visitant maintenant la terre depuis l'espace extra-atmosphérique sont petits ou
grands, s'ils ont du sang dans des leurs veines, ou s'ils ont seulement des veines, ceci devra
attendre leur contact avec les êtres humains ici," dit-il, impliquant que "les hommes de l'espace
extra-atmosphérique" décideront un jour de débarquer de leurs "machines" et tenteront de
communiquer avec des hommes de la terre.
Ce peut être une pure coïncidence, dit M. Fletcher, mais il précise que ces autres êtres semblent
avoir été intéressés aux activités sur terre depuis la période de la première explosion atomique il y
a environ sept ans.
"Il ne semble y avoir aucun doute qu'ils sont à des kilomètres en avance sur nous par leurs
méthodes de propulsion, et des rapports ont été rédigés par les observateurs qui ont vu ces objets
non identifiés volant au-dessus des usines atomiques, des docks, des terrains d'aviation, des bases
navales et certaines des plus grandes villes du monde," dit-il.
"Leur approche de nous est, je le suggère, semblable à ce que notre propre approche serait si les
rôles étaient inversés et que nous devions visiter Vénus, je ne pense pas que nous atterririons
avant d'avoir fait toutes les vérifications possibles."
"La chose évidente est que nous devrions cartographier, photographier si possible et effectuer des
recherches complètes avant que nous ne risquions nos vies par [illisible] précipité, il n'est pas
déraisonnable, donc, que qui que ce soit qui contrôle les objets volants non identifié fasse
exactement cela."
M. Fletcher est convaincu que les objets viennent de l'espace extra-atmosphérique et déclare que
"leur comportement ne peut pas être confondu avec une météorite qui, en entrant en contact avec
notre atmosphère, est attiré à une vitesse toujours croissante par la gravitation vers la terre. La
vitesse devient si grande que les objets brûlent en raison de la chaleur intense produite par
frottement avec notre atmosphère."
"Une météorite ne tourne pas ou ne reste pas stationnaire dans le ciel. Son chemin est une courbe
parabolique semblable à celle d'un obus tiré par un canon. Par conséquent les choses que nous
avons vues sont assurément des objets volants non identifiés."
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 26 octobre 1954.
Des pêcheurs croisant au large de San Bernardino, de Fano de Pesaro et même d'Ostie, aux
environs de Rome, ont déclaré avoir vu un "objet" rouge et vert traversant le ciel à une vitesse
terrifiante.
Selon certains témoins, elles étaient suivies d'une traînée verte. Selon d'autres, elles avaient la
forme d'un champignon avec une queue [descriptions évidentes de météores].
A Chieti, l'engin observé était circulaire d'un diamètre d'une dizaine de mètres et se déplaçait à
basse altitude.
A Pesaro au nord d'Ancône sur l'Adriatique, de nombreuses personnes ont déclaré avoir vu un
globe rouge incandescent, avec une traînée bleuâtre.
Samedi soir, les services aéronautiques du ministère des affaires étrangères italien ont annoncé
que certaines personnes spécialisées ont observé des "objets étranges" se déplaçant à plus de
2000 kilomètres à l'heure, le long de la côte thyrénienne au crépuscule et pendant la nuit.
Dans la soirée de samedi, entre 18 h. 30 et 18 h. 45, une jeune fille d'Entraigues, Mlle Marcelle
Espiard, qui roulait à vélo sur la route entre Vedène et Le Pontet, aperçut à une distance d'environ
un kilomètre, en direction de l'Est, un objet sphérique qui paraissait s'élever puis redescendre dans
le ciel en passant du rouge vif au blanc.
Prise de frayeur la jeune fille appela des passants qui, eux aussi, repérèrent nettement l'objet.
Celui-ci disparut totalement vers 18 h. 45. D'autres personnes l'auraient cependant aperçu
quelques instants plus tard. Sans être très affirmative, Mlle Espiard a eu, à un moment donné,
l'impression que d'autres boules lumineuses plus petites flottaient durant quelque temps autour de
la première.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Républicain Lorrain, de Nancy, France,
le 26 octobre 1954.
LUNEVILLE. -- Y aurait-il une corrélation entre un fait constaté il y a quelques jours par un
Lunévillois qui possède un jardin sur le territoire de la petite commune limitrophe de Rehainviller et
l'apparition d'une "soucoupe volante", dimanche, sensiblement à la verticale du lieu où l'on
découvrit des traces suspectes?
Dimanche matin, une douzaine d'habitants des cités Ste-Anne à Lunéville ont aperçu vers 7 h. 30
un engin de forme ellipsoïdale de couleur grise qui planait dans le ciel de Rehainviller. MM. Jean-
Marie et Raymond Jandel, demeurant 11, cité Ste-Anne, se trouvaient sur le pas de leur porte
quand le premier s'écria: "Une soucoupe". Il désigna à plusieurs personnes un objet en forme de
"couvercle de lessiveuse" semblant se balancer au gré du vent, au-dessus de la route de
Rehainviller, à quelques kilomètres de là.
M. Haudry, boucher rue de Lorraine à Lunéville, Mme Klein et sa famille, d'autres personnes
encore, demeurant aux cités Ste-Anne, furent les témoins de ce phénomène. La soucoupe qui
évolua ainsi pendant trois ou [sic] émettait des volutes de fumée quatre minutes puis disparut au-
dessus de la forêt de Rehainviller, non sans couvrir sa retraite d'un épais nuage de fumée.
Une autre personne affirma: "Ce n'est pas un bolide construit par des martiens, mais tout
simplement un engin téléguidé terrestre qui s'est posé."
Mais où s'était-il posé? Peut-être le lieu sera-t-il découvert ces prochains jours par un cultivateur
de la localité. En tout cas, l'on peut établir dès à présent, une corrélation à quelques jours
d'intervalle, entre cette apparition vue par une douzaine de personnes dignes de foi et la
précédente découverte d'un emplacement marqué sur un champ de carottes qui a été photographié
récemment sous tous les angles par des enquêteurs chargés de lever le voile qui plane sur les
"soucoupes."
Revenons à cette découverte. M. Edmond Schluk, tôlier, demeurant rue Béatricet à Lunéville,
possède un jardin potager entre la voie ferrée et la Meurthe à proximité de la route qui va de
Lunéville à Rehainviller par Chaufontaine. Un chemin de terre mène à ce jardin de petite superficie
où sont plantés des carottes et des oignons.
Mercredi M. Schluk constata avec stupéfaction qu'une partie de sa plantation avait été détruite. Au
beau milieu du champ, sur une quinzaine de mètres carrés, les plants de carottes étaient
littéralement écrasés, la partie saccagée ayant la forme d'une ellipse. Au cntre, en deux endroits de
quelques centimètres carrés, également distants des bords de l'ellipse et nettement séparés, les
fanes de carottes étaient intactes comme si le fond de la masse qui s'était posée lourdement dans
le jardin, avait recelée deux excavations profondes.
Il y avait de quoi provoquer une enquête. Ces constatations posaient nombre de questions,
personne n'ayant remarqué au cours de la journée et de la nuit précédentes, une "soucoupe" ou un
"cigare" volants, évoluant dans les parages.
Point de traces de pas autour de l'endroit désigné. A l'extérieur de l'ellipse et d'un seul côté, les
fanes des légumes avaient été soufflées violemment. Couchées ou arrachées, elles semblaient
avoir été aplaties par l'échappement libre d'un moteur. Pourtant, aucune projection de gaz brûlé ni
de matière minérale, n'a pu être relevée à cet endroit comme ailleurs. Voilà donc en quelques
lignes, le premier fait constaté avant l'apparition dimanche matin, du fameux "couvercle de
lessiveuse."
BREST, 25 (de notre rédaction). -- Dans la région brestoise, un témoignage digne de foi sur les
soucoupes volantes a été enregistré.
Il vient en effet d'un officier supérieur, ingénieur de la Marine, qui tient à garder l'anonymat.
Jeudi, vers 8 heure, cet ingénieur apercevait dans le ciel au-dessus des collines, entre Plougastel et
Landernau, un disque "très lumineux", qui semblait stationner à 8.000 mètres d'altitude.
Large d'un mètre, à l'oeil nu, ce disque apparaissait comme une lentille bi-convexe.
L'épouse de l'officier observa, elle même, le point lumineux, tandis que son mari allait chercher des
jumelles. Mais, au retour de l'ingénieur, un nuage cachait le disque.
"Il ne s'agissait certainement pas d'un phénomène atmosphérique, nous a dit l'ingénieur. Et mes
connaissances scientifiques ne me permettent pas d'expliquer logiquement une telle vision."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Midi Libre, France, le 26 octobre 1954.
DANS UNE FERME DE VENDEE
Mme Boeuf venait de traire ses vaches à la nuit tombée quand, sortant de l'étable, elle aperçut un
disque lumineux immobile et à une altitude difficile à déterminer.
Plantant là ses seaux de lait, Mme Boeuf courrut prévenir son mari et ses trois enfants. Ils purent
contempler le phénomène dont l'intensité était telle qu'il "éclairait comme la pleine lune." La
soucoupe semblant manifester l'intention de se rapprocher du sol, Mme Boeuf émit l'idée que des
"Martiens" pourraient débarquer.
Ainsi fut fait. On éteignit toutes les lumières et toutes persiennes closes, on se réfugia dans la salle
commune. C'est seulement aux premières lueurs du jour que des voisins, étonnés du silence qui
régnait dans la maison, se risquèrent dans la ferme.
Après avoir apaisé la famille Boeuf et réconforté la fermière d'un petit verre de Marc, chacun reprit
ses occupations.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Libre Poitou, France, le 27 octobre 1954.
POITIERS La VERITE sur les SOUCOUPES et les MARTIENS
- C'est pour répondre à l'émotion générale, en même temps qu'à la demande des Recherches
scientifiques, que j'écris ces lignes documentaires.
Il y a eu, à toutes les époques - quelques noms qui leur soient donnés - des feux célestes, plus ou
moins développés, étincelants et parfois terrifiants, qui, descendant en trajectoires verticales ou
obliques [redondance] ont attiré les regards stupéfaits des hommes, en prenant dans leur chute
sur le globe terrestre les formes les plus sensationnelles et les plus fantastiques, très capables de
troubler l'opinion publique.
La Librairie Celtique de Paris nous a fait connaître récemment dans un ouvrage des plus
documentés, ce qu'étaient au Moyen Age, en Bretagne, les apparitions de poêlons volants.
C'étaient des phénomènes célestes qui se multipliaient autant au dedans de l'imagination des
hommes que dans la réalité, et auxquelles la frayeur populaire attachait des présages de mort et
de catastrophes [météores et comètes].
Ces phénomènes lumineux éclataient surtout dans les nuits très sombres, prenant la forme de
cierges flamboyants [l'auteur est éclésiastique] qui s'allumaient, s'éteignaient, s'envolaient et
disparaissaient mystérieusement.
Tantôt ils prenaient la forme de chandelles brillantes qui se plantaient et flottaient sur un étang
[feux follets]; tantôt ils ressemblaient à des cierges vacillants qui brûlaient la tête en bas.
Mais ces cierges n'étaient que de petites lueurs en comparaison des "étavas" aux flambeaux
énormes, brillant comme des étoiles, et qui avaient la forme sphériques de grandes poêles à frire
[météores].
Leur lumière était d'un bleu verdâtre ou d'un jaune de safran, ou encore d'une rouge violacé,
s'unissant aux couleurs assombries [?] de l'arc-en-ciel.
Leur forme se confondait souvent, avec celle du disque des poêlons munies d'une queue, et cette
queue [la traînée des météores] elle-même semblait briller d'étincelles stellaires, comme la queue
d'une comète.
De l'apparition des disques lumineux aux phénomènes planétaires, il n'y avait qu'un pas, facile à
franchir.
Aussi l'opinion publique y voyait très rapidement des avertissements du ciel et des présages de
malheur.
Il me suffira d'avoir évoqué ces visions de jadis pour faire comprendre qu'il y a eu de tout temps
des phénomènes célestes lumineux, d'une forme souvent troublante, qui ont défrayé les
conversations et effrayé les esprits crédules.
On peut ajouter qu'il se forme, à ces époques, de véritables épidémies de voyants qui, dans leur
trouble plutôt que dans la possessions d'eux-mêmes, sont portés à transformer les disques
lumineux qu'ils peuvent apercevoir en poêles, en cierges, en flambeaux, en cigares, en marmite et
même en chariots volants.
Donc, peu de changements parmi les voyants d'aujourd'hui, dont quelques-uns se vantent d'avoir
vu des Martiens, bardé de fer blanc ou d'aluminium, qui parlent russe, espéranto ou congolais.
Il semble bien par conséquent que notre siècle l'emporte quand même sur les époques précédentes
par les susdites apparitions, ou plutôt par les conceptions imaginaires de spectateurs facétieux.
Tant il est vrai que l'homme malgré lui, se tourne obstinément vers le surnaturel [la notion de
visiteurs martiens ne relève pas du surnaturel] en raison de cette parole d'Alfred de Musset:
"l'infini nous tourmente!"
Il est temps de voir ce que recèlent de vrai ou de faux tous les récits de soucoupes volantes du
XXe siècle [ufologie].
J'extrais de l'amalgame les histoire les plus abracadabrantes, qui nous ont été rapportées par les
gazettes, quelques exemples qui suffiront [erreur] à nous permettre d'analyser à souhait la valeur
intrinsèque ou extrinsèque des engins lumineux qui nous sont présentés.
Premier cas. -- Trois ouvriers agricoles ont vu, dans le ciel de l'Allier, un énorme cigare volant qui
après diverses évolutions montantes et descendantes, s'est abattu en flèche sur le sol pour éclater,
à la manière d'un obus, dans un nuage de poussières. Vision classique [non].
Deuxième cas. -- Deux automobilistes ont aperçu tout près d'Orléans sur l'heure de minuit, un
disque lumineux qui semblait tout d'abord se balancer à travers les nuages, apparaissant et
disparaissant, pour prendre tout à coup la verticale et venir éclater au sol en merveilleux feu
d'artifice. Autre exemple classique [non], très vraisemblable.
Troisième cas. -- Un cycliste rentrant chez lui à deux heures du matin, l'autre dimanche, s'est
rencontré avec un Martien qui l'a figé sur place, en lui sautant au cou et en lui donnant l'accolade
de ses lèvres d'aluminium, pour s'enfuir en un coup de vent sur la propre bicyclette de notre
homme médusé. -- Burlesque et ridicule, pour ne pas dire absurde [certes, typique d'inventions et
d'inventions journalistiques comme celle-ci par l'auteur de l'article lui-même, qui fabrique
complètement ce cas à partir de l'histoire Mazaud et quelques autres!].
Quatrième cas. -- Cet exemple est le bouquet humoristique [choisi justement pour cela], qui
l'emporte sur toutes les imaginations!
Un Mosellan, Pierre Bardou, des environs de Metz, ouvrier d'usine, ouvrait sa porte, au début
d'octobre, vers cinq heures du matin, pour se rendre à son travail lorsqu'il a été on ne peut plus
surpris d'apercevoir devant lui ... un joli petit clerc en soutane (tombé de la lune en soucoupe
volante) qui lui chantait de sa voix cristalline, sur l'air très connu:
Mais il en est d'autres qui voient certainement, les yeux fermés, afin de mieux faire parler toutes
les conceptions de leur imagination et leurs plaisanteries tartarinesques. Voilà le résumé de toutes
[non] les histoires de soucoupes volantes, les unes vraisemblables [Certes.], les autres
complètement imaginaires [certes.].
De quoi s'agit-t-il donc? [discussion venant après la conclusion.] Quelle peut être la base des
véritables disques lumineux - qu'ils portent un nom ou un autre - qui semblent apparaître la nuit
[non] à diverses époques?
Lisez bien. Il est au-dessus de nos têtes une voûte immense [non] appelée le firmament.
Les astres sont d'énormes corps célestes lumineux [!], dont la photographie nous donne une idée.
Mais le mot astres se rapporte aussi à des corps lumineux du firmament. Il se dit même de la
Lune:
(C. Delavigne)
(Delilla)
Les planètes sont des corps célestes qui n'ont pas de lumière propre, la recevant du soleil autour
duquel elles gravitent [Certes.].
Les huit grandes planètes visibles à l'oeil nu sont, à partir du Soleil: Mercure, Vénus, la Terre,
Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. [M. l'Abbé dit vrai.] Il y a un certain nombre également
de planètes secondaires.
Les étoiles, à l'encontre des planètes, sont des astres fixes, qui brillent d'une lumière propre: Sirius
est une des plus brillantes parmi les étoiles qui peuvent, à leur tour, comme le soleil, être le centre
d'autres systèmes planétaires. Leur nombre est indéfini [En effet; il y a plus de 100 000 000 000
étoiles dans notre galaxie.].
(A suivre.)
Les soucoupes volantes viennent d'une planète que ses habitants appellent "LA LUMIERE DU
MILIEU DU CIEL"
déclare une célèbre voyante extra-lucide grecque
Peu de soucoupes, hier. La plupart affectent la forme classique avec variante "cigares" ou "4 CV
Renault". Pour M. Djorkovich, directeur-adjoint de l'observatoire de Belgrade, il peut s'agir d'une
arme secrète inventée par les Américains ou les Russes.
Tout cela ne sort pas du domaine courant, mais du nouveau nous vient de Grèce. Un journaliste
tels ses ancêtres allant consulter l'oracle de Delphes, est allé voir Mme Katy Konstandinou, voyante
extra-lucide, et lui a demandé ce qu'il fallait penser des soucoupes et des Martiens.
Après être entrée en transe, la moderne pythie a murmuré d'une voix lointaine, "Je m'élève avec
difficulté très haut dans le ciel. Je vois les hommes des soucoupes. Ce sont d'étranges créatures
qui ressemblent aux humains mais sont plus petits et ont des têtes beaucoup plus grosses. Ils
viennent d'une autre planète où l'atmosphère est très raréfiée et c'est la raison pour laquelle il ne
restent sur la terre que quelques secondes, sans quoi ils risqueraient d'être écrasés par la pression
de notre atmosphère."
"Les soucoupes volantes sont faites d'un alliage métallique très résistant, et dotée [sic] d'un
système de pressurisation. Elles viennent d'une planète que ses habitants appellent "La lumière au
milieu du ciel." Il y a longtemps que les hommes des soucoupes souhaitaient visiter la terre."
Selon Mme Konstantinidou, ces "Martiens" communiquent par télépathie. De ce fait, ils vivaient en
parfaite intelligence, aucun acte criminel ne leur était permis puisque leurs pensées sont connues
de tous. Ils vivent dans des casernes en bois léger, se nourrissent d'une sorte de crème toujours la
même et la même pour tous; ne dorment que deux ou trois heures par jour et se reproduisent
comme les hommes. Ils n'ont ni religion ni clergé et communiquent par la pensée avec l'Etre
Suprême. Quand ils meurent, leur âme émigre vers un monde supérieur et leur corps se désintègre
aussitôt. Passionnés par notre monde, ils l'observent sans cesse dresseront bientôt la synthèse des
observations de leurs voyageurs et établiront des plans concrets pour entrer en relation avec nous.
Mais il s'écoulera longtemps avant que le contact soit établi.
ALLEYRAT, FRANCE, 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien régional La Montagne, de Clermont-Ferrand, en page
4, le 28 octobre 1954.
Mes dossiers concernant la vague des rapports de 1954 en France sont ici.
Faits divers
Guéret. – Enfin, la Creuse a reçu la visite d'une soucoupe volante et d'un être au pouvoir magique.
Après Mme Alice Paquet, de Saint-Pardoux-le-Neuf, qui affirme avoir vu évoluer au-dessus d'elle un
engin mystérieux et silencieux, un habitant de la Vaureille, commune d'Alleyrat, M. Bousard, 47
ans, a précisé les faits suivants au maire d'abord, aux gendarmes ensuite:
"S'étant rendu dans la soirée, à la mairie d'Alleyrat, pour y retirer un papier, il était reparti du
bourg vers 22 h 30 à bicyclette. Vers 22 h 45 il se trouvait au lieu dit "La Badière", lorsqu'il aperçut
soudain quelqu'un qui se trouvait sur le bas-côté de la route."
"Je me suis arrêté, dit-il, pour voir de quoi il s'agissait tout en restant toutefois à califourchon sur
ma bicyclette. J'eus l'impression que j'avais affaire à un homme: comme je me baissais, celui-ci se
relevait brusquement en braquant sur moi deux puissantes lampes projetant une lumière très
intense, couleur bleu clair. Cet être avait également de chaque côté de la tête, une lampe émettant
une lumière verte, beaucoup plus faible que les deux précédentes. D'une taille de 1 m 60 environ,
il était vêtu comme un scaphandrier. Comme il se levait, je sentis une pression que je ne puis
définir mais comparable à un souffle extrêmement violent qui me projeta de l'autre côté de la
route."
"Je suis resté environ 10 minutes sans pouvoir crier ne pouvant appeler au secours. Pendant ce
temps les deux lampes qui émettaient une lumière bleue, étaient braquées dans ma direction.
Ensuite l'être traversa la route et disparut subitement sans qu'il me soit possible de voir la direction
prise par lui. J'eus très peur. En tombant sous les effets des lampes, je ressentis – et je ressens
toujours – des douleurs dans la jambe et la main droite."
"J'affirme que je n'étais pas ivre: qu'il ne s'agit nullement d'une hallucination et que je n'eus pas
affaire à un habitant du pays."
Les gendarmes qui ont enregistré cette curieuse déposition disent que M. Bousard paraît
effectivement souffrir des deux membres indiqués et qu'il donne l'impression de subir une assez
forte gêne. Sa main droite est enflée et il éprouve des difficultés à écrire. Le vélo ne porte aucune
trace de chute ou de collision.
Sur le lieu indiqué par le cultivateur, la terre était fraîchement remuée comme par un frottement
circulaire de 0 m 70 de diamètre. Aucune marque de pas n'est visible aux alentours.
Comme bien on pense ce fait extraordinaire fait l'objet de tous les commentaires des habitants
d'Alleyrat. Les uns croient fermement à la venue en ce lieu d'un être inconnu, qu'ils ne sont pas
éloignés de prendre pour un "Martien". La grande majorité reste toutefois quelque peu sceptique
bien que M. Bousard ait la réputation d'un homme sensé.
Article 1er. -- Le survol, l'atterrissage et le décollage d'aéronefs, dits soucoupes volantes ou cigares
volants, de quelques nationalité que ce soit, sont interdits sur le territoire de la commune.
Article 2. -- Tout aéronef, dit soucoupe volante ou cigare volant, qui atterrira sur le territoire de la
commune, sera immédiatement mis en fourrière.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Petit Mâconnais, de Mâcon, France, le 29 octobre
1954.
Un engin étrange a été observé par un scooteriste vichyssois
Vichy. -- Les soucoupes volantes, toujours à l'ordre du jour, viennent encore défrayer la chronique
régionale puisque, mercredi soir, vers 21 heures, un engin non identifiable a été observé dans le
ciel bourbonnais entre Effiat et Plozut.
Un agent d'assurance habitant dans la banlieue Vichyssoise, et qui désire garder l'anonymat,
revenant de Clermont-Ferrand, se dirigeait à scooter sur Vichy, quand, vers 21 heures, il vit dans
un champ, à 40 mètres sur sa gauche, un étrange objet ayant la forme d'un oeuf s'élever
doucement et sans bruit.
L'engin laissait derrière lui une traînée brillante et jaunâtre avec trois points verdâtres.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Monde, Paris, France, page 16, le 29
octobre 1954.
A Florence DES "DISQUES VOLANTS" INTERROMPENT UNE PARTIE DE FOOTBALL
De notre correspondant particulier
JEAN D'HOSPITAL
Rome, 28 octobre.
Depuis une semaine on voit un peu partout de ces engins mystérieux aux couleurs scintillantes de
jour et de nuit, dans les nuées ou au ras du sol. Ils semblent se complaire particulièrement sur le
centre de la péninsule. Ils pullulent entre Rimini et Pise, sur Sienne, Pérouse, Bologne et Florence.
Les témoignages de gens de bonne foi qui les ont aperçus - marins qui n'ont pas la berlue,
professeurs qui doutent de la pluralité des mondes habités, bourgeois et prolétaires aux nerfs
solides - se chiffrent par centaines et sont impressionnants par leur concordance et leur précision.
Où plutôt ils se chiffraient par centaines jusqu'ici. Depuis hier ils sont beaucoup plus.
Un match de football amical se déroulait mercredi après-midi au stade de Florence devant une
assemblée d'environ quinze mille spectateurs. En plein feu de la partie, à 16 heures exactement,
trois personnes se sont levées brusquement dans une tribune et, pointant le doigt vers le ciel, se
sont écriées: "Des disques!"
Aussitôt, de rang en rang, les nez se sont levés. Pas d'erreur c'était bien des disques. Ils passaient
très haut et très vite en projetant une lueur jaune. Tout le stade en est resté pantois.
Les deux disques et d'autres encore, qui ont été aperçus par de nombreux Florentins circulant dans
les rues de la ville, ont laissé dans leur sillage des traînées de substance cotonneuse, formée de fils
d'une extrême finesse.
A Rome l'épisode florentin a causé quelque surprise. On y a interviewé des savants de toute
obédience en leur faisant remarquer que comme phénomène d'illusion collective - s'il s'agit de cela
- c'est un record, du moins en ce qui concerne les voltiges des Martiens présumés. L'un d'eux nous
a déclaré:
"Ce n'est rien. Un million de bipèdes sains de corps et d'esprit, rassemblés dans un espace
restreint, ne sont pas à l'abri d'une telle illusion.
- Cependant, si vous vous étiez trouvé à Florence, vous, et si ma foi vous aviez vu ce qu'ils ont vu,
parleriez-vous avec autant d'assurance?
Oh! pour moi, a répondu l'homme de science, c'est bien simple: j'ai sagement décidé, à froid, que
s'il m'arrive d'en voir je n'en croirais pas mes yeux."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien l'Est Républicain, France, le 29 octobre 1954.
"Art. 2. - Tout aéronef dit soucoupe volante ou cigare volant qui atterrira sur le territoire de la
commune sera immédiatement mis en fourrière.
"Art. 3. - Le garde champêtre et le garde particulier sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté."
Le jeune journaliste est Mauriozio Andreolo, de la Presse Associée, qui décrit la "chose" comme une
pièce d'argent brillante. Mme Luce dit: "J'ai vu quelque chose, mais je ne sais pas de quoi il s'agit."
Le phénomène est passé au-dessus de la ville juste avant le crépuscule. De la Via Veneto, où se
trouve l'ambassade américaine, ce semblait être une espèce de lune qui filait dans le ciel à une
vitesse vertigineuse. "Le truc" volait silencieusement et nous semblait de la dimension d'une pièce
de 50 centimes", dit le journaliste Andreolo. Il ajoute qu'il vit en réalité trois phénomènes, se
suivant l'un l'autre. Quelques minutes plus tard, des chauffeurs de taxi ont affirmé avoir vu des
brins de laine ou coton qui tombaient du ciel et s'accrochaient aux fils téléphoniques. Le même
phénomène s'est produit en Toscane. Le GIORNALE D'ITALIA de Rome propose l'explication
suivante: ces fils pourraient bien être une nouvelle forme de "brouillage" radar, semblables aux
bandes de fer blanc que laissaient tomber les bombardiers durant la dernière guerre, "brouilleurs"
qui seraient testés par l'aviation italienne ou alliée.
Notes:
La thèse "brouillage radar" du GIORNALE D'ITALIA est périmée depuis longtemps pour ce type de
retombées.
les fuites de liquides de dégivrage des avions à réaction peuvent former des filaments au contact
du froid de l'air. Ceci se produisait parfois à cet époque particulièrement. Arrivés au sol, ils fondent
très vite.
certaines araignés produisent des soies lègères qui leur permettent de migrer en dérivant dans le
ciel, emportées par les vents.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Journal du Centre, France, le 29 octobre
1954.
Après avoir pris de l'altitude, l'engin eteignit ses feux et disparut dans la nuit noire.
Ayant pu après le départ de l'engin remettre en marche le moteur de son scooter sans aucune
difficulté, M. Lalle reprit sa route pour Vichy et à son arrivée alla faire enregistrer sa découverte au
commissariat de police à l'inspecteur de garde.
M. Lalle qui est un garçon équilibré juge qu'il n'a pas été victime d'une hallucination. Pour plus de
tranquilité, il alla hier matin faire le même chemin: sa Vespa ne s'arrêta pas même qu'il air un
passager sur le tan-sad. M. Lalle retrouva facilement l'endroit de décollage de l'appareil mystérieux
mais ne retrouva pas de traces. Il interrogea également les propriétaires d'une ferme voisine:
ceux-ci n'avaient rien vu, et pour cause, ils étaient couchés à cete heure tardive (pour la
campagne).
"J'ai eu la nette impression, nous dit-il, que pendant quelques secondes, la soucoupe m'a
poursuivi." Trébuchant et livide, il se précipite dans la première maison qu'il rencontre, au domicile
de M. et Mme Gentil, cultivateurs à Mesples. "Venez vite voir, j'ai peur, une soucoupe me
poursuit !" Mme Gentil sort à son tour de la maison: "D'abord j'ai été éblouie par le soleil et je n'ai
rien vu, nous dit-elle, mais en fixant bien, quand les yeux ont été habitués à la lumière, j'ai aussi
aperçu un disque: il était au moins trois fois plus grand que le soleil et entouré de reflets rouges et
violets. Il se déplaça assez rapidement, et il est passé plusieurs fois devant le soleil: on aurait dit
qu'il tournait rapidement sur lui-même, mais je ne puis pas dire si c'était une "soucoupe" car je ne
sais pas comment elles sont faites." Et soudain le mystérieux engin a disparu sans aucun bruit.
Plus rien dans le ciel que le soleil continuant à inonder les champs de ses rayons déjà chauds.
Hallucination?
M. et Mme Gentil se refusent à donner des explications à ce phénomène. Avec un excellent bon
sens, ils ne veulent pas "s'embarquer" sur une affaire qui leur paraît bien mystérieuse. Mme Gentil
le précise bien aux gendarmes d'Huriel venus sur les lieux. Mais il n'en demeure pas moins qu'elle
a aperçu ce disque trois fois plus grand que le soleil.
Quant au jeune Jean-Pierre, il est formel ; et les renseignements que nous donnent ses maîtres
sont loin de le présenter comme un enfant déséquilibré: il travaille bien en classe. Il suffit d'ailleurs
de regarder son visage ouvert et intelligent pour exclure l'idée d'hallucination.
De plus nos questions l'intimident, ce qui prouve bien qu'il ne s'agit pas d'une farce inventée de
toutes pièces par un gamin espiègle. Il n'a d'ailleurs pu feindre hier matin une frayeur aussi
intense. Mme Gentil est formelle sur ce point.
La nouvelle s'est naturellement répandue comme une traînée de poudre. Jean-Pierre Coubret est
devenu une vedette aux yeux de ses camarades du cours complémentaire.
Beaucoup de gens restent sceptiques devant cette apparition d'une nouvelle "soucoupe volante"
dans le ciel montluçonnais. C'est le fait de tous ceux qui ne voient pas ces étranges engins de ne
pas croire ce qu'en racontent les autres.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 30 octobre
1954.
Bolides lumineux dans le ciel de Bagnols et de Connaux (Gard)
Bagnols (C.P.).
Des observateurs dignes de foi nous ont signalé avoir observé jeudi soir, vers 21 heures, dans le
ciel de Bagnols et de Connaux des phénomènes lumineux dont ils donnent la description suivante.
Les observations sont concordantes, deux personnes nous ayant fait des déclarations se trouvaient
place des Perières, la troisième dans la cour de l'école de garçons.
Une autre personne a observé un pareil phénomène à Connaux à peu près à la même heure.
UN ETRANGE OBJET DANS LE CIEL DE BESSEGUES
Bessègues (C.P.).
L'objet mystérieux, d'une couleur orange tirant sur le rouge sous un gros volume - plusieurs fois
celui d'une étoile - devenait soudain plus petit, en prenant une teinte bleutée. Il paraissait
également changer d'altitude avec une facilité déconcertante.
Signalons que dans un quartier du Travers, une quinzaine de personnes ont déclaré avoir aperçu à
la même heure un disque lumineux évoluant dans le ciel. Leurs constatations rejoignent
exactement celles de M. Rivière et de son compagnon de route.
- Je revenais à scooter de Clermont-Ferrand lorsque mon moteur eut des ratés inexplicables. Je
rétrogradais alors, pensant à une mauvaise carburation. Mais le moteur s'arrêta net. A ce moment,
une lueur jaune partit des arbres de la forêt toute proche, puis devint rouge et un engin ovoïde
s'éleva silencieusement, laissant derrière lui trois points verts; et tout disparut. Sans aucune
intervention, mon moteur redémarra.
Le jeune homme, qui est bien équilibré, affirme ne pas avoir été victime d'une hallucination. On se
demande toutefois comment son moteur a pu se remettre en marche, sans qu'il a actionné [reste
manquant]
C'était un cheminot déguisé avec un bidon, un imperméable et une lampe verte. La gare de Creil a
vu l'autre soir ses entrepôts devenir le théâtre de la plus belle panique qui s'y soit déroulée de
mémoire de cheminot. L'un d’eux en effet, un lampiste, George Olivier, pour faire une bonne farce
à ses camarades, s'était déguisé en pilote de soucoupe volante. S'étant taillé une sorte de
houppelande dans un vieil imperméable en Nylon, affublé d'un casque confectionné dans un vieux
bidon d'huile percé de trois trous, nanti d'une lampe électrique dont l'ampoule était peinte en vert,
de deux antennes, George Olivier pénétra dans le dépôt. L'apparition dans la nuit de cet être
fantasmagorique aux yeux phosphorescents produisit un effet stupéfiant. Des cheminots, un
instant cloués sur place, s'enhardirent et se lancèrent à la poursuite du gnome. Attrapez-le, cria un
chef de train qui avait pris la direction des opérations, il y a un journal qui donne une prime d'un
million. Sur le point d'être encerclé, le Martien fit feu des quatre fers, se rua sur ses poursuivants,
en poussant des glapissements et fit donner le fameux rayon vert paralysant. Les vingt et quelques
poursuivants eurent cependant assez de forces pour amorcer un mouvement de repli éperdu
jusqu'à la gare où ils tinrent incontinent un conseil de guerre. Ils étaient en train d'apprêter une
nouvelle tactique quand George Olivier, débarrassé de son accoutrement, vint les rejoindre. "Tu
n'as pas vu le martien?" Lui demandèrent ses collègues. "Si je l'ai vu, je l'ai même touché, répondit
Olivier". "Et tu ne l'as pas pris?" "Non, puisque le martien, c'est moi." Et le farceur, plié en deux,
savoura un long moment l'étonnement et la déception de ses camarades. Les chefs de service du
joyeux lampiste de la S.N.C.F. ont, parait-il, diversement apprécié la plaisanterie. Mais George
Olivier avait eu soin de se livrer à cette farce avant l'heure normale de sa prise de service.
M. Lucien Jeune, maire de Chateauneuf -du-Pape, vient de prendre l'arrêté suivant qui a été
approuvé par le préfet du Vaucluse et rendu, hier, exécutoire.
Art. premier. Le survol, l'atterrissage et le décollage d'aéronefs dits soucoupes volantes ou cigares
volants de quelque nationalité que ce soit, sont interdits sur le territoire de la commune.
Art 2. Tout aéronef, dit soucoupe volante ou cigare volant qui atterrira sur le territoire de la
commune, sera immédiatement mis en fourrière.
Art 3. Le garde champêtre et le garde particulier sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du présent arrêté...
MONTLUCON. -- Les gendarmes d'Huriel sont venus recueillir le témoignage d'une fermière de
Mesples, Mme Gentil, dans la maison de laquelle avait cherché refuge un écolier de 14 ans,
s'écriant:
Mme Gentil sortit sur le pas de sa porte et ne vit tout d'abord rien. Cependant, scrutant le ciel, elle
aperçut à son tour un disque "trois fois gros comme le soleil, teinté de rouge et de violet. L'engin
tournait sur rapidement lui-même, puis il disparut brusquement".
Le jeune écolier, de plus en plus inquiet, eut alors la nette impression que l'engin piquait sur lui.
Terrorisé, il enfourcha son cyclomoteur et fit demi-tour, se dirigeant sur Mesples, où il entra dans
la première ferme venue.
Ce phénomène a été aperçu par de nombreux habitants des différents quartiers de la ville.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, le 1er
novembre 1954.
Soucoupes Volantes
Suite de la première page
l'aspect du verre et un autre encore celui d'un disque qui s'est arrêté deux fois en projetant des
rayons lumineux dans toutes les directions.
Berlin (A.F.P.).
Les berlinois ont à leur tour eu le privilège d'observer de soucoupes volantes à deux reprises
[illisible] Berlin-Ouest furent témoins du phénomène.
La première fois, samedi, vers neuf heures, dans l'arrondissement de Spandau, deux "objets ronds
et éblouissants", se déplaçant à très grande vitesse en direction de l'Ouest, sont apparus à altitude
moyenne.
Saint-Genies-de-Comolas (C.P.).
Jeudi, vers 20 h 30, alors qu'il sortait pour aller chercher [illisible] chevaux, M. André Melkior
aperçu dans le ciel un phénomène lumineux. Aux cris poussés par lui, sa femme et une voisine
accoururent pour contempler un objet de forme allongée couleur orange, allant d'Est en Ouest et
laissant derrière lui comme des étincelles de plusieurs couleurs.
Son passage au-dessus du village, a duré environ 20 secondes. C'est la première fois qu'un
phénomène de ce genre est signalé dans la région.
Meyreuil (C.P.).
MM. Nègre, entrepreneur de travaux publics et Paul Pausset mineur, tous deux domiciliés à
Meyreuil (Bouches-du-Rhône), ont aperçus, hier, à 18 h. 30, un disque blanc dans le ciel de la
localité. Ce disque se déplaçait à vive allure et laissait derrière lui une vive lueur. Il venait du côté
de Martigues et se dirigeait vers le massif de Saint-Victoire.
Un cultivateur de Montabon conduisait récemment, la nuit tombée, ses boeufs dans un pré. Arrivé
à l'enclos, il aperçut soudain à quelque distance un martien qui le regardait fixement, il planta là
les deux boeufs et courut au pays. Il eut vite fait d'appeler à la rescousse deux de ses voisins, et
les voilà partis tous trois, l'un portant une lanterne, les deux autres le fusil à l'épaule... Le martien
était à la même place regardant toujours fixement les arrivants qui ne purent s'empêcher de lui
envoyer en guise de bienvenue deux coups de 7 retentissants. Mais le martien restait impassible.
Ceux-ci s'avancèrent en fixant toujours ironiquement les terriens. Courageusement cependant ils
arrivèrent bientôt au pied du tronc d'un vieil arbre ayant quelque peu forme humaine et dont un
ver-luisant imitait l'oeil du Martien. ...
Nous écrivions hier notre doute de jamais voir silloner le ciel fécampois par un de ces engins
surnommés ici et là soucoupes volantes: nous voici pourtant détrompés puisque ce phénomène
vient de se produire à plusieurs reprises.
Une quinzaine de témoins, dont un chef de service de l'Administration municipale, ont, en effet,
affirmé avoir contacté à deux reprises ces apparitions insolites; la première à 20 h. 44, concernait
deux engins se déplaçant au Nord-Ouest de Fécamp; lumineux, au point d'être confondu avec les
feux de position d'un navire, ils laissaient bientôt apparaître une forme ovoïde émettant une
traînée lumineuse, opposée au sens de leur marche.
Cette première constatation faite à la jumelle par l'un des témoins, cinq de ces "soucoupes"
apparaissent une deuxième fois à 21 h. 51, à l'Ouest de Fécamp cette fois, pour tracer, par des
mouvements divers, un curieux ballet d'une durée évaluée à plusieurs minutes.
Précisons pour terminer, que les contours de ces apparitions sont floues et cette caractéristique
peut nous garder de conclure trop vite à la manifestation d'une oeuvre humaine en quête d'une
bizarre publicité.
Coupures de presse - Daily Mail - novembre 1954300 SOLDIERS SEE "FLYING SAUCER"
BERNE, Sunday. - Three hundred Swiss soldiers saw a "flying saucer" last week, the Swiss Army
announced today. The men, on manoeuvres near Grandvillard, South-Western Switzerland, say it
was a disc-shaped object with a red glow on its silvery surface. It was about 10.000ft up and
motionless.-B.U.P
Traduction :
BERNE, Dimanche. - trois cents soldats suisses ont vu une "soucoupe volante" la semaine dernière,
l'armée suisse l'a annoncé aujourd'hui. Les soldats, faisaient des manoeuvres près de Grandvillard,
sud -ouest de la Suisse, disent que c'était un objet en forme de disque argenté avec une lueur
rouge sur sa surface. C'était à environ 10.000 pieds d'altitude et immobile.
SOUCOUPES A MARSEILLE
Voila exactement dix ans personne n’avait entendu les deux expressions qui sont maintenant les
plus prononcées dans toutes les langues du monde : bombe atomique et soucoupe volante. Mais si
la bombe atomique s’avère une terrible réalité, le moins qu’on puisse dire est que l’unanimité n’est
pas faite sur l’existence des soucoupes.
L’Europe pendant quelques années, sembla curieusement épargnés par les engins mystérieux. Puis
à partir de 1950, les témoignages commencèrent à s’y multiplier. En 1951, deux pilotes français de
« Vampire » entamèrent une poursuite vaine au-dessus des Alpilles. De mois en mois, le ciel de
France, d’Italie, d’Allemagne, d’Angleterre, s’est peuplé (pour certains) d’engins fulgurants.
Favorisés peut-être par notre été pluvieux, les apparitions se sont multipliées depuis dix jours,
cependant que la mousson en apportait quelques échantillons jusqu’aux Indes.
Au point qu’un député de la Seine, M. de Léotard, vient d’adresser une question écrite au ministère
de l’Air « concernant les récents témoignages qui n’ont pas manqué d’intriguer, sinon d’inquiéter,
l’opinion publique », et réclamant une observation systématique de ces phénomènes « afin qu’il
soit établi qu’il s’agit d’hallucination ou s’il y a lieu d’en tenir compte au point de vue de la sécurité
et de la défense nationale ».
Celle de gauche, prise le 26 mai dernier, à 18h30 « énorme, est restée fixe à basse altitude en
faisant vibrer les carreaux de la pièce » avant de foncer soudain. En haut à gauche : le 7 juin, cet
engin s’est prêté complaisamment au téléobjectif. A droite : le 22 août, cet engin ressemblant, lui
aussi, comme un frère à une soucoupe a hésité longtemps, tantôt descendant jusqu’à 100 mètres
et tantôt remontant à la verticale, à se poser sur les collines de Marseilleveyre pour le pastis du
soir. L’indifférence manifestée par les Marseillais a-t-elle semblé suspecte aux mystérieux
voyageurs ?
Plus résolus, semble-t-il, ont été ceux qui, à Dizes, près d’Auxerre, se sont posés : « Le temps, a
précisé notre correspondant particulier, de laisser une trace sur la rosée… »
Comment ne pas terminer sur cette note poétique ? Mais dans un de nos prochains numéros, nous
exposerons à l’opinion française, les éléments de craindre, de sourire ou d’espérer…
(Les photos sont postées dans l'ordre cité dans l'article)
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 4 novembre 1954.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, le 5 novembre 1954.
"J'ai vu un disque voler à plus de 3.000 kilomètres à l'heure"
Nous sommes allés voir M. Nouguier, qui est employé à l'usine à gaz et nous a expliqué dans
quelles conditions il avait aperçu ce phénomène:
"Je me trouvais, nous a-t-il dit, en compagnie de MM. Nouvel, fabriquant de chaussures, et M.
Mathieu Joseph, à l'orée du bois de Mittau, lorsque nous vîmes dans le ciel, alors que la nuit
tombait (il était environ 18 h. 30), quelque chose ressemblant à une bouteille applatie aux deux
pôles. Cet engin était d'un jaune pâle très brillant et se dirigeait vers les collines derrière lesquelles
il disparut au bout d'environ un quart de minute. A mesure qu'il prenait de l'éloignement, sa teinte
devenait plus sombre, et lorsqu'il disparut, il était d'un rouge orange foncé".
M. Astier, travaillant également au Gaz de France, et qui se trouvait à environ 500 mètres de M.
Nouguier, nous a dit la même chose. Il a vu à la même heure le même phénomène.
Pour nous faire une démonstration, M. Nouguier s'empara d'un petit réservoir hémisphérique sur
une table de l'usine et nous reconstitua la trajectoire de l'objet. Il nous fit ensuite un croquis
schématique des lieux. Selon lui, l'engin volait à une vitesse supérieure à 3.000 kilomètres-heure,
compte tenu de l'espace franchi en quelques secondes. "Il m'a paru très gros, nous dit en
terminant M. Nouguier, environ 25 mètres de diamètre."
Il ne s'agit pas là d'un phénomène atmosphérique, ni d'une illusion, l'engin ayant été observé par
plusieurs personnes au même moment, dont M. Astier qui ainsi que nous l'avons dit plus haut, ne
se trouvait pas avec M. Nouguier lors de l'observation.
A Cousolre, près de Maubeuge, M. et Mme Leclerq ont déclaré avoir vu, hier matin, peu avant le
lever du jour, au-dessus d'un pré distant de moins de 100 mètres de leur habitation, un engin
diffusant une lueur rougeâtre, ayant tantôt la forme d'un cigare, tantôt celle d'un disque. Après
avoir évolué quelques minutes, l'engin prit rapidement de la hauteur et disparut vers le Sud-Ouest.
L'académie de médecine a entendu, hier après-midi, une note de M. Heuyer sur les psychoses
collectives. La notion de psychose collective peut se rattacher, selon l'orateur, à la description du
"délire à deux" faite par Fabert. Ce psychiatre avait montré en effet l'existence d'un délire, c'est-à-
dire d'une conviction fausse et irréductible au raisonnement. Le délire à deux apparaît déjà comme
un délire collectif, selon M Heuyer.
L'étude de ces groupes délirant, rappelle l'orateur, a été exposé par un savant du nom de Dupré,
dont les déductions rejoignent celles de Fabert. Gustave Lebon, dans "la psychologie des foules" a
montré, de son côté que la foule est menée bien plus par un état affectif et passionnel que par un
raisonnement et l'intelligence. Actuellement il y a une psychose des soucoupes volantes, elle est
venue on ne sait d'où, d'une illusion et d'interprétations fausses développées par les moyens
immenses de l'information moderne. Elle s'intensifie dans le monde entier. Ses témoignages sont
burlesques et accablants. Chez des simples d'esprit, elle entraîne la conviction d'un espionnage et
peut-être de l'agression des martiens. Les éléments psychologiques sont provoqués par les idées
fausses, la peur et les conditions du groupe et du milieu. Dans la question des soucoupes volantes
l'idée fausse apparaît évidente à M. Heuyer. Ce dernier relate qu'un astronome a donné au comité
des sciences de la radiodiffusion, des arguments contre l'existence des fameuses soucoupes.
Il ne peut être question, d'après cet astronome, que de phénomènes lumineux se passant dans le
ciel. Pour le rapporteur, la peur peut s'installer facilement quand on pense au très grand nombre de
cerveaux débiles. L'exposant, en terminant, souligne qu'il a simplement voulu, par son exposé
révéler le danger, pour la santé morale des collectivités; des psychoses nées des soucoupes
volantes. Divers académiciens prirent la parole, à la suite de cette communication se déclarant
d'accord avec M. Heuyer. L'un deux rapporta même que, dans une école on avait donné pour sujet
de devoir "décrivez une soucoupe volante".
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 9, le 18
novembre 1954.
Durant sa progression dans l'espace, pendant une minute environ, l'engin en question changeait de
couleur, passant du blanc à l'orange et vice-versa.
Après avoir subi une trajectoire horizontale. la boule monta verticalement et disparut aux yeux des
observateurs.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Les Nouvelles de Bretagne et du Maine, le Vendredi
26 Novembre 1954, page 4.
Des "Martiens" en Anjou! En plein jour, ils ont pris ...des oignons à une fermière
Notre confrère "Le Courrier de l'Ouest" raconte l'étrange aventure qui vient d'arriver à une fermière
de Blaison (Maine-et-Loire), Mme Besnier. Voici le récit de notre confrère:
Mme Besnier revenait de quérir des oignons et quelques gousses d'ail dans son grenier lorsqu'au
bas de l'escalier de pierre qu'elle venait de descendre elle fut mise en présence de visiteurs de
l'espace. Mystification? Hallucination? Nous ne saurions le dire et pour cette raison il nous a paru
utile de nous rendre au lieu de cette brève rencontre et de faire préciser à Mme Besnier son
témoignage. C'est une femme tranquille d'une soixantaine d'années qui n'a peur de rien et n'a
entendu parler de soucoupe volante que par des bribes de conversation.
- A quelle heure "la chose" s'est-elle produite? Lui avons-nous demandé.
- En sortant du grenier, j'ai vu dans la cour un objet circulaire de la taille d'une bonne table ronde.
Etait-il en bois, en aluminium ou autre, je n'en sais rien.
- Et alors?
- Oui. Ils étaient habillés d'un costume marron qui les enveloppait entièrement. Sur leur bouche,
une sorte de tuyau était fixé qui prenait naissance dans une sorte de hotte, comme une petite
sulfateuse qu'ils avaient sur le dos.
Sans aucune hésitation, Mme Besnier a répondu aux questions que nous lui posions sans relâche.
Elle ne vit pas les étranges "mannequins," comme elle les appelle, remonter dans leur soucoupe;
mais "arrivée dans la cour après m'être relevée - j'étais en effet tombée à la renverse en les
voyant et souffrais des reins - j'ai regardé en l'air dans le ciel et j'ai vu très haut une étoile brillante
qui s'élançait dans le ciel."
Les voisins, le maire de Blaison, auxquels nous avons demandé leur avis sur l'étrange rapport, ont
été unanimes. "Ce n'est pas une histoire. Cette personne est des plus calmes et n'a jamais fait
parler d'elle." Et comme preuve ultime qu'elle a bien vu quelque chose, Mme Besnier n'a pas
mangé pendant 48 heures, et tremblantes, transie de froid et de saisissement, elle est restée alitée
quelque temps.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provencal, France, page 12, le 6 décembre 1954.
UNE "SOUCOUPE
volante carrée"
se pose, en Espagne
Zuaga (Province de Badajoz) (A.F.P).
Douze ouvriers ont affirmé, hier, avoir vu se poser sur le sol, un aéronef étrange, de forme carrée
et d'une dizaine de mètres de côté.
Les ouvriers s'approchèrent de l'engin qui s'éleva verticalement à une allure vertigineuse et
disparut en ligne droite vers le Sud.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 9 décembre 1954.
De nombreuses personnes ont vu évoluer dans le ciel de Beauzac (Haute-Loire), mardi matin [7
décembre 1954], un objet lumineux couleur rouge sang de la grosseur d'un ballon de football. Il
était environ 06h15 et les ouvriers des ateliers Mécaniques de la Madeleine ont pu le regarder
pendant plus d'un quart d'heure. Malgré ses lunettes d'approche. M. François Louions n'a pu dire
exactement de quoi il s'agissait. Si cet engin a été vu du bourg, les paysans des villages ont pu eux
aussi le regarder tout à leur aise. Ainsi M. Grangeon, des Bernaud a donné la même version que les
gens du bourg. Les paysans des villages vu un gros globe de lampe. Il est certain que tous ces
gens n'ont pas été victimes d'une hallucination. D'autre part ils n'ont pas pu se concerter, puisque
habitant à plus de quatre kilomètres les uns des autres.
Source: ufologie.net
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Provence, France, le 15 décembre 1954.
Un contre-maître de l'E.D.F., M. Mauro, qui passait hier, vers 7 h. 15, sur le boulevard
Longchamps, a signalé qu'il avait aperçu, dans le ciel de Marseille, un phénomène inexplicable.
"J'ai vu une sorte de boule de couleur vert fond de mer, suivie d'une courte traînée orange. Le ciel
était si clair, malgré l'heure matinale, que j'ai pu suivre aisément cette boule, mais elle a
subitement disparu, sans laisser la moindre trace..."
M. Mauro ne tire pas de conclusions, il se demande tout simplement s'il s'agissait d'un bolide, d'une
soucoupe et s'il a été le seul à observer l' "objet".
Réponse affirmative peut lui être faite en ce qui concerne cette dernière question puisque plusieurs
personnes nous ont confirmé l'existence de l'objet insolite. C'est ainsi qu'une dame qui se trouvait
sur la plateforme supérieure de Notre-Dame de la Garde a vu nettement la lueur en question. Il en
est de même pour M. André Boyer et ses camarades de travail, électriciens à l'usine Nestlé, à
Saint-Menet, qui ont vu l'engin traverser le ciel.
Enfin, à Camp-Major, un autre témoin, M. Gilbert Marius, attendait le car pour se rendre à son
travail lorsqu'il a aperçu "une boule de feu de couleur rouge-orangé qui allait plus vite qu'un avion
mais en se dirigeant tout droit et non pas comme une étoile filante". Elle disparut assez rapidement
en prenant une teinte verte.
Ce récit a été confirmé par une autre habitante de Camp-Major, Mme Seire, qui habite au vallon
des Caussettes.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Pays d'Auge - Tribune, France, le 31 décembre
1954.
Chronique interplanétaire
A la suite de l'information que nous avons publiée relativement à l'atterrissage d'une soucoupe
volante à Clarbec, un habitant de Surville - qui désire conserver l'anonymat - nous a signalé que
dans la nuit du 26 au 27 août, alors qu'il guettait le passage du Tour de France Automobile, il
entendit soudain, vers 1 heure 10 du matin, un bruit indéfinissable - sorte de chuintement - qui se
prolongea decrescendo pendant quelques secondes.
La personne qui nous a rapporté ce fait se porta à la fenêtre de son habitation située en bordure de
la route de Caen à Rouen.
Mais le brouillard intense qui régnait alors ne lui permit pas d'apercevoir l'engin dont il entendait le
bruit. D'après ce que ce témoin auriculaire nous a précisé, "l'appareil serait descendu à très basse
altitude au-dessus de la ligne de chemin de fer, puis après cette "glissage" il se serait dirigé vers
Saint-Benoit-d'Hérbetot, en faisant entendre un cliquetis. Précisons que vers la fin de l'été un
propriétaire de Hotot-en-Auge, entendit - également vers 1 heure du matin - un léger cliquetis,
comparable à celui que produit un épouvantail métallique - que l'on place dans les plantations de
haricots - lorsque celui-ci est agité par le vent. Intrigué, l'agriculteur s'était levé et avait observé,
dissimulé derrière sa fenêtre - et pendant plus d'un quart d'heure - un volumineux engin en forme
de soucoupe d'où il n'avait vu sortir aucun être vivant.
L'appareil avait ensuite décollé à la verticale et disparu à une allure vertigineuse sans émettre de
son.
Dans l'un et l'autre des cas, nous avons affaire à d'honorables personnes dont la bonne foi ne
saurait être mise en doute.
Un villageois de Campinas (Etat de Sao-Paulo) [Brésil] avait aperçu dans le ciel, il y a trois jours,
trois objets coniques dont un laissait derrière lui une traînée lumineuse. Il recueillit un morceau
d'une substance incandescente qui était tombée dans son jardin et le confia aux chimistes d'une
usine voisine.
Après examen, les spécialistes ont déclaré que cette substance était constituée par de l'étain sous
une concentration inconnue jusqu'à présent. Ils ont précisé que la proportion était de 88,91 pour
cent d'étain pur et de 11,09 pour cent d'oxygène. Aucune trace de fer, de plomb, d'antimoine ou
de magnésium n'a été décelée.
Le plus curieux est que le volume de cette substance qui semble se désintégrer diminue
constammant d'une manière perceptible à l'oeil.
AU CANADA
Une "soucoupe" triangulaire
COBALT (Ontario). -- La police annonce qu'elle enquête sur les déclarations de 6 personnes qui
affirment avoir vu évoluer pendant cinq heures dans le secteur du lac Temiskaming, un objet qui
semblait être une soucoupe volante de forme triangulaire.
Un veilleur de nuit à la mine Agaunico, Willis Saint-Jean, a déclaré que l'objet était passé au-
dessus de lui, et brillait tant qu'il en avait été presque aveuglé.
Un reporter du "Nord Bay Nugget", John Hunt, et Mrs Hugh Montgomery ont
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Bridgeport Telegram, de Bridgeport, Connecticut,
USA, le 31 décembre 1954.
OBJETS VOLANTS
VIENNE -- (INS) Plusieurs personnes ont rapporté avoir vu des objets volants non identifiés filant à
travers le ciel à grande vitesse au-dessus de la capitale du Vieux Danube. Les autorités
Autrichiennes prendraient ces observations au sérieux. La police a reçu l'ordre de rapporter tout
objet volant étrange.