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Table des matières
Introduction
Conclusion
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NOTATIONS
n Grandeur nominale
Rs Résistance statorique
Rr Résistance rotorique
Lm Inductance magnétisante
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Introduction
La machine asynchrone a longtemps été fortement concurrencée par la machine synchrone dans les
domaines de forte puissance, jusqu'à l'avènement de l'électronique de puissance. La machine asynchrone
est utilisée aujourd'hui dans de nombreuses applications, notamment dans le transport (métro, trains,
propulsion des navires), dans l'industrie (machines-outils), dans l'électroménager. Elle était à l'origine
uniquement utilisée en moteur mais, toujours grâce à l'électronique de puissance, elle est de plus en plus
souvent utilisée en génératrice. C'est par exemple le cas dans les éoliennes.
Pour fonctionner en courant monophasé, les machines asynchrones nécessitent un système de démarrage.
Pour les applications de puissance, au-delà de quelques kilowatts, les moteurs asynchrones sont
uniquement alimentés par des systèmes de courants triphasés.
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Chapitre1 : Moteur asynchrone triphasé
1.1 Description du moteur asynchrone triphasé à cage
Un moteur asynchrone à cage se présente (figure 1) sous la forme d’un carter(2) entourant le
circuit magnétique, ferromagnétique, statorique qui accueille dans des encoches l’enroulement
statorique polyphasé bobiné en file de cuivre isolé (1). A l’intérieur de ce circuit magnétique qui se
présente comme un cylindre creux, séparé par un entrefer, tourne le circuit magnétique rotorique (3)
qui accueille dans ses encoches les barreaux de la cage rotorique, en aluminium couleau en cuivre,
court circuits à chaque extrémité par des anneaux réalisés dans le même matériau. Le circuit
magnétique rotorique est traversé par l’arbre qui repose sur des paliers montés dans les flasques (5),(6)
fixées carter
- La présence d’un seul bobinage polyphasé alimenté par une source extérieur au stator
- La présence d’un « bobinage » massif en court- circuit au rotor.
Le machine asynchrone à cage est le moteur le plus répondu dans l’industrie : il est robuste, faible,
économique. Il est également apprécié pour sa très bonne standardisation.
Dans le moteur asynchrone, le courant statorique sert à la fois à générer le flux et le couple. Le
découpage naturel de la machine à courant continue n’existe plus.
D’autre part, on ne peut pas connaitre les variables internes u rotor à cage (Ir par exemple) qu’à travers
le stator. L’inaccessibilité du rotor nous amènera à modifier l’équation vectorielle rotorique pour
exprimer les grandeurs rotorique à travers leurs actions sur le stator.
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La simplicité structurelle cache donc une grande complexité fonctionnelle due aux caractéristiques qui
viennent d’être évoquées mais également aux non-linéarités, à la difficulté d’identification et aux
variations des paramètres (Rr en particulier, jusqu’à 50%).
Parfaite symétrie,
Assimilation de la cage à un bobinage en court-circuit de même nombre de phases que le
bobinage statorique(C-à-dire 3).
Répartition sinusoïdale le long de l’entrefer des champs magnétique de chaque bobinage.
Absence de saturation dans le circuit magnétique.
L’idée de clarke repose sur le fait qu’un champ tournant crée par un système triphasé peut l’être aussi par
un système biphasé de deux bobines à π /2 équivalent, à condition que le champ ou les forces
magnétomotrices et la puissance instantanée soient conservés.
Ainsi, aux trois grandeurs triphasées xa ,xb et xc on associe le vecteur [Xs]dans le référentiel (S) d’axes ()
fixe lié au stator (figure4)
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Figure4 : Représentation du vecteur du champ tournant
Dans beaucoup de cas, le système de grandeurs triphasée est tel que la somme instantanée des
grandeurs est nulle ce qui permet d’annuler la composante homopolaire d’indice 0
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1.7 Transformation de Park
Le choix d’un modèle de représentation qu’il soit formel ou issu d’une identification se fait toujours en
fonction du type de commande à réaliser.
La machine est alimentée en tension : les composantes du vecteur de commande de l’équation d’état seront
donc des tensions.
Les différentes grandeurs seront dans un premier temps, exprimées dans leurs repères respectifs. Un
premier changement de variable permettra d’exprimer le flux(Φr(r)) dans le repère (α,β) fixe par rapport au
stator.
Les différents vecteurs sont dans un premier temps exprimés dans leurs repères biphasés respectifs :
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Où P(±pθ) est la matrice de rotation d’ange ±pθ qui permet le passage du repère (R) au repère (S) et θ la
position du rotor, p le nombre de paires de pôles. L’angle pθ est l’angle électrique du rotorpar rapport au
stator
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On remplace dans la dernière équation
Alors :
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Poson:
Qui défini le flux rotorique dans le repère (α,β) fixé par rapport au stator.
En remplacent et on trouve :
Nous avons :
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et
Soient :
Nous avons :
Et
Si nous faisons l’hypothèse que la dynamique de la vitesse est lente devant celle des
courants et des flux, nous pouvons alors écrire l’équation d’état linéaire suivante :
Avec
Et
Et
Une expression du couple électromagnétique exprimé à partir des différentes grandeurs exprimées dans e
repère peut être donnée par :
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dans le repère (d,q) l’expression devient :
Si nous choisissons le référentiel tournant (T) tq Φr(t) soit calé sur l’axe (d) nous avons Φrq=0 et Φr(t)= Φrd
par la suite nous utiliserons la notation suivant
Φr = Φrd
Le couple électromagnétique est alors égale à :
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Chapitre2 : Commande vectorielle à flux orienté
2.1 Expression générale de la commande
La commande vectorielle à flux rotorique orienté que nous mettons en œuvre est basée sur une
orientation dyu repère tournant (T) d’axes (d,q) tels que l’axe d soit confondu avec la diection de Φr.
Le flux Φr étant orient sur l’axe d, l’équation d’état nous permet d’exprimer Vsd et Vsq, Φr et ωs avec
Φrq=0 et la dérivé de Φrq=0.
Cette expressions peuvent être exploitées quelles pour réaliser la commande vectorielle à flux
orienté des machines asynchrones alimentées en tension mais Vsd et Vsq influent à la fois sur Isd et Isq
donc sur le flux et le couple (figure2) il est donc nécessaire de réaliser un découplage
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2.2 Commande vectorielle à flux orienté
2.2.1 Schéma de principe
A partir du modèle du moteur élaboré au chapitre 2 et des équations de découplage donnés nous
pouvons élaborer le schéma de principe de la commande vectorielle à flux rotorique orienté sur l’axe d.
La position de θs de l’axe d par rapport au stator est obtenue par intégration de la pulsation
statorique ωs.
2.2.2 Calcule de Φr
Les grandeurs d’état ou de sortie utilisées pour l’élaboration de la commande sont souvent
difficilement pour des raisons techniques (c'est-à-dire du flux) ou pour des problèmes de cout.
Le flux peut être reconstitué par :
- des estimations utilisées en boucle ouverte
- des observateurs corrigent en boucle fermée les variables estimées.
Les estimateurs reposent sur l’utilisation d’une représentation de la machine sous forme d’équation de
Park définie en régime permanent (estimateur statistique) ou transitoire (estimateur dynamique) ils sont
obtenus par une résolution directe des équations associées à ce modèle.
L’intérêt d’une telle approche conduit à la mise en œuvre d’algorithmes simples et donc rapides.
Toutefois ils sont peu robustes aux variations paramétriques (résistance rotorique et statorique,
mutuelle, etc…)
Le système d’équations permet d’estimer le flux Φr :
2.2.3 Calcule de ωs et θs
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La pulatation statorique s’écrit d’après :
L’équation n’est pas exploitable telle quelle puisque Φr est nul au démarrage du moteur.
Nous utiliserons pour l’implantation suivante.
Avec ε=0,01
Le schéma que nous proposons (Figure3) est une commande vectorielle de type direct : le flux
rotorique est asservi à une consigne de flux. Une commande indirecte ne comporterait pas de régulateur
de flux.
Nous utilisons les estimateurs de flux et de pulsation statorique déterminés précédemment.
Les grandeurs mésurées dont nous avons besoin sont les suivants :
Vitesse Ω donnée par le codeur incrémentale monté directement sur l’axe du moteur
Courant isa, isb donnés par des sondes à effet Hall.
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Figure4 : Commande vectorielle direct de flux d’une machine alimenté en tension
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2.2.5 Calcule de régulateurs
2.2.5.1 Régulateur de flux
Avec :
Nous souhaitons obtenir en boucle fermée une réponse de type 2ème ordre.
Soit un régulateur proportionnel-intégrale classique de type :
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Le gain Kp1 est donné par :
Avec :
En boucle fermée nous obtenons une réponse de type 1er ordre de constante de temps
τ=
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Soit
La chaine de régulation de vitesse peut être représenter par le schéma fonctionnel suivant
(figure7)
Nous avons :
Soit
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Pour un coefficient d’amortissement ζ3 de 1 nous avons ωn trep3 ≈4,75 représentant le temps de
réponse en vitesse du système (tableau1)
L’application numérique montre que la valeur du coefficient de frottement visqueux f est négligeable devant celle
de
il conviendra de s’assurer lors des essais en simulation que ne saturons pas la commande c'est-à-
dire que la norme de la tension statorique Vsdq ref n’atteigne pas la valeur limite admissible (380 V).
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3.1 Modélisation sous Matlab/SIMULINK
3.1.1 Introduction aux S-Functions
L’élaboration d’un algorithme sous Matlab/SIMULINK est basé sur une description arborescente
par schéma-blocs
Chaque bloc fonctionnel pour être décrit de trois manières :
L’avantage de ce type de description est la simplicité. Par contre la simulation est plus lente et
surtout une S-fuction de ce type n’est pas compilable par e module temps réel « Real Time Workshop »
par une S-fuction écrit en langage C. celle-ci doit être compilée avant utilisation. Elle a
pour principales caractéristiques une écriture plus complexe une simulation rapide et une
compatibilité avec RTW.
L’utilisation de S-fuction est incontournable pour ma description de processus complexe,
difficilement représentable graphiquement ou encore pour les systèmes modélisés sous forme de
jeu d’équation. Pour la modélisation du moteur asynchrone, nous utilisons donc des S-fuction
écrites en C.
Nous utilisons le compilateur WATCOM C/C++ V11, lancé sous Matlab par la commande. Un
fichier C-MEX est généré (figure2). Celui-ci pourra être appelé par la S-fuction correspondante.
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Le vecteur d’état peut être discret, continu ou une combinaison des deux.
Les vecteurs u,x et y sont définis de la manière suivante :
Avec :
Au cours de simulation, Simulink appelle à chaque itération les blocs S-function et demande un
calcul des sorties, une mise à jour des états discrets ou un calcul des dérivées. Des routines
complémentaires assurent une initialisation et une sortie correctes des différentes taches.
Dans le cas d’une S-function écrit en langage Matlab (M-file) ces appels sont gérés par la contenu du
paramètre flag dans la fonction appelante.
Pour une S-function écrite en C. les appels sont gérés par le tableau suivant : ils font appels à des routines
indépendantes
A partir du modèle du moteur, une S-fuction basée sur le programme ’moteur.c’ a été développée.
L’accès à cette S-fuction dans un schéma Simulink est possible par l’utilisation d’un bloc dédié (figure3) ce
bloc est constitué lui-même de sous-blocs contenant l’appel à la S-fuction ‘moteur.mex’ les fonctions de
multiplexage et démultiplexage et les ports corespondant.
Les entrées du bloc sont les suivant Vsα, Vsβ et Гr couple résistant.
Seules les sorties : Ω, Гe, isα, et isβ seront utilisées dans notre application
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Figure3 : bloc modèle moteur asynchrone
Compte tenu de la valeur limite de la norme de la tension statorique , les saturations sur Vsd-ref et
Vsq-ref sont fixées à ±350V (figure4)
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Figure4 : bloc régulateur+découplages
Le modèle du moteur exprimé dans le repère (d,q) perme de construire facilement les différents
blocs de changement de repère
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Bloc de transformation (α,β) (d,q)
Le figure5 illustre le bloc calcul (ωs, θs). La constante présente au dénominateur de la fonction f(u)
permet de rendre le calcule possible quand φr=0 c'est-à-dire au démarrage du moteur.
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3.2.4 Visualisation des courbes de réponse
Au cours de simulation il est possible de visualiser les courbes de réponse par l’utilisation des bloc ‘Scope’
L’expression ultérieure des courbes est réalisée à l’aide des blocs ‘To Workspace’. Ils nécessitent pour
notre usage. Le stockage du vecteur temps dans une variable Time utilisée pour le tracé des courbes.
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Conclusion
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