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Sommaire
Sommaire

1. Ondes mécaniques progressives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2. Ondes mécaniques progressives périodiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

3. La lumière : modèle ondulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

4. Décroissance radioactivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

5. Noyaux, masse et énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

6. Le dipôle (R, C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

7. Le dipôle (L, R) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

8. Le circuit (R, L, C). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

9. La mécanique de NEWTON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

10. Mouvements de chutes verticales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

11. Mouvements plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

12. Le pendule pesant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

13. Le dispositif solide-ressort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

14. Étude énergétique des systèmes mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

15. Ouverture au monde quantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163

16. La saga de la mesure du temps. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173

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Avant-propos
Avant-propos

Indications pour l’utilisation du livre du professeur

Les chapitres du livre du professeur présentent :

– le rappel des objectifs du programme, des contenus, des connaissances


et savoir-faire exigibles, les exemples d’activités et les commentaires publiés
dans le Bulletin Officiel du ministère de l’Éducation Nationale (numéro
hors série no 4 du 30 août 2001) ;
– le matériel et les produits utilisés par le professeur et les élèves. Il s’agit en
général du matériel courant existant dans les lycées ;
– des commentaires sur le déroulement du chapitre. Les auteurs expliquent
leur démarche et leurs choix, précisent leurs objectifs, indiquent les pré-
requis éventuellement nécessaires pour aborder les divers paragraphes et
donnent des conseils relatifs à la conduite des expériences et des travaux
pratiques, à leur exploitation, ainsi qu’à la sécurité ;
– le corrigé de tous les exercices proposés dans le livre de l’élève ;
• des activités et des exercices complémentaires ;
• activités pour le cours ou pour « rechercher et expérimenter » ;
• exercices complémentaires avec leurs solutions ;
– des compléments scientifiques, volontairement succincts. Pour des infor-
mations plus complètes, les professeurs sont invités à se référer à la biblio-
graphie mentionnée ;
– une description des ressources du cédérom pour le chapitre avec des pro-
positions d’utilisation pédagogique avec les élèves ;
– une bibliographie référençant des ouvrages, vidéos, cédéroms et sites
Internet.

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Physique
chapitre
Ondes
mécaniques
progressives
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
1
• Notion de retard : la perturbation au point M à l’ins-
tant t est celle qui existait auparavant en un point M’
à l’instant t´ = t – τ : avec τ = M´M , τ étant le retard

officiel : et  la célérité (pour les milieux non dispersifs).
A. Propagation d’une onde ; ondes progressives
(2 T.P., 9 H.C.E.) Connaissances et savoir-faire
exigibles
Objectifs
• Définir une onde mécanique et sa célérité.
Les ondes, comme phénomène, sont omniprésentes et
familières, mais leur constitution comme phénomène • Définir et reconnaître une onde transversale et une
physique pose des difficultés bien connues, dues à leur onde longitudinale.
nature pour ainsi dire insaisissable : « quelque chose » se • Connaître et exploiter les propriétés générales des
déplace, qui contient de l’information et de l’énergie, ondes.
mais ce n’est pas de la matière. Comment le caractériser ? • Définir une onde progressive à une dimension et savoir
Quelles grandeurs physiques lui associe-t-on ? Quels que la perturbation en un point du milieu, à l’instant t,
sont les comportements génériques des ondes ? Dans est celle qu’avait la source au temps t’ = t – τ , τ étant le
cette première approche du phénomène, le formalisme retard (dans un milieu non dispersif ).
est réduit au minimum, l’accent étant mis sur la • Exploiter la relation entre le retard, la distance et la
phénoménologie. célérité.
Le modèle ondulatoire de la lumière peut alors être mis • Exploiter un document expérimental (chronophoto-
en place à partir d’une similitude de comportement : la graphies, vidéo) donnant l’aspect de la perturbation à
diffraction. des dates données en fonction de l’abscisse : interpréta-
tion, mesure d’une distance, calcul d’un retard et/ou
Contenus d’une célérité.
1. Les ondes mécaniques progressives • Exploiter un document expérimental (oscillo-
grammes, acquisition de données avec un ordinateur...)
1.1. Introduction obtenu à partir de capteurs délivrant un signal lié à
• À partir des exemples donnés en activité, dégager la la perturbation et donnant l’évolution temporelle de la
définition suivante d’une onde mécanique : « On appelle perturbation en un point donné : interprétation, mesure
onde mécanique le phénomène de propagation d’une d’un retard, calcul d’une célérité, calcul d’une distance.
perturbation dans un milieu sans transport de matière. » Savoir-faire expérimentaux
• Célérité. • Utiliser un dispositif expérimental pour mesurer un retard
• Ondes longitudinales, transversales. ou une distance lors de la propagation d’une onde. En parti-
• Ondes sonores comme ondes longitudinales de culier, utiliser un oscilloscope pour mesurer le retard d’un
compression-dilatation. clap sonore ou d’une salve d’ultrasons.
• Propriétés générales des ondes :
– une onde se propage, à partir de la source, dans toutes Exemples d’activités
les directions qui lui sont offertes ;
• Exemples de propagation d’ondes mécaniques connues
– la perturbation se transmet de proche en proche ;
(vagues, ondes sonores, ondes sismiques, etc.)*.
transfert d’énergie sans transport de matière ;
• Présentation qualitative d’ondes à une, deux et trois
– la vitesse de propagation d’une onde est une propriété
dimensions (corde, ressort, cuve à ondes, ondes sonores).
du milieu ;
– deux ondes peuvent se croiser sans se perturber.
1.2. Onde progressive à une dimension * Activités pouvant donner lieu à l’utilisation des technologies
• Notion d’onde progressive à une dimension. de l’information et de la communication.

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• Comparaison du déplacement d’un mobile et de celui – Un haut-parleur boomer (son grave).
d’une perturbation mécanique afin d’en montrer les diffé- – Une bougie.
rences fondamentales.
> Activité 4
• Illustration de l’influence de l’inertie et de la rigidité du
– Un gros élastique.
milieu sur la célérité au moyen de dispositifs mécaniques
simples (masses en mouvement plus ou moins grandes, res- – Deux photocapteurs.
sorts plus ou moins rigides, cordes plus ou moins tendues, – Un chronomètre électronique.
milieu plus ou moins compressible).
Rechercher et expérimenter
• Étude avec corde et ressort, cuve à ondes, son (clap) et
– Un dispositif émetteur-recepteur d’ultrasons.
ultrasons (salves) : mesure de retard, calcul de la célérité
d’une onde, influence du milieu. – Un oscilloscope à mémoire ou un système d’acquisi-
tion informatique.
Commentaires
L’introduction expérimentale de la notion d’onde doit Déroulement du chapitre
permettre à l’élève de se l’approprier par comparai-
son et contraste avec le déplacement d’un mobile. À > Objectifs
propos de la vitesse de propagation, on montrera qu’elle • Définir une onde mécanique progressive et en donner
est indépendante de l’amplitude de la perturbation quelques propriétés.
(milieux linéaires) et qu’elle dépend du milieu et de • Reconnaître une onde transversale et une onde longi-
son état physique (température, tension d’une corde, tudinale.
rigidité...).
• Définir la célérité d’une onde mécanique progres-
La définition de l’onde adoptée dans ce programme sive.
s’appuie sur la propriété de propagation d’une pertur-
bation d’un milieu (relativement à un état d’équilibre • Exploiter les propriétés générales des ondes progres-
local) sans transport de matière. Elle ne suppose aucun sives.
caractère périodique de cette perturbation. Les rides pro- > Prérequis
voquées à la surface de l’eau par le lancer d’une pierre • Les différentes formes d’énergie mécanique.
constituent bien une onde, à l’évidence non périodique.
À propos des ondes transversales et longitudinales, on • Définition et mesure d’une vitesse moyenne.
se limitera à comparer les directions de la perturbation
et de la propagation. Activités préparatoires
Les ondes sonores dans les fluides seront interpré- A. Les vagues pour produire
tées qualitativement comme des ondes de compression- de l’électricité
dilatation, et on pourra les illustrer par un schéma ou
une animation. Cette activité fait prendre conscience aux élèves qu’une
Toute représentation mathématique de la forme vague transporte de l’énergie et met l’accent sur le dépla-
y = f (x, t) est hors programme. cement transversal de matière par rapport à la direction
On se limitera à l’étude d’une onde progressive à une de propagation.
dimension se propageant sans changement de forme : Réponses aux questions
ceci n’est valable que pour les milieux « non dispersifs » 1. et 2. Le tsunami montre d’une manière frappante le
pour lesquels la célérité des ondes sinusoïdales est transport d’énergie par une vague. Le fait qu’un bateau
indépendante de leur fréquence. La notion de milieu se soulève (son énergie potentielle augmente) au passage
« dispersif » ou « non dispersif » abordée par la suite, ne d’une vague en est un exemple courant.
sera exigible qu’à la fin de l’étude des ondes.
3. Le mouvement d’un point de la surface de l’eau, au
Conformément à l’usage, la célérité de la lumière dans passage d’une vague, s’effectue dans une direction per-
le vide, constante universelle, sera désignée par la lettre pendiculaire à la direction de propagation de la vague.
c. Toute autre célérité sera désignée par .
B. Les premières mesures de la vitesse
du son dans l’eau
Matériel Cette activité est centrée sur la vitesse de propagation
Cours d’une onde sonore.
> Activité 1 Réponses aux questions
– Un cristallisoir ou une cuve à onde. 1. Connaissant la distance séparant leurs bateaux,
– Un morceau de liège. Colladon et Sturm doivent mesurer la durée entre
> Activité 2 la perception visuelle de la lumière émise par la lance à
feu et la perception auditive du son, afin de calculer
– Une « bobine rail » (long ressort à spires jointives que la vitesse du son dans l’eau. On suppose négligeable la
l’on tend). durée de propagation de la lumière devant la durée de
– Un ressort fin et très long (ou long élastique). propagation du son.
> Activité 3 2. L’expérience a lieu la nuit pour pouvoir distinguer
– Un générateur T.B.F. la lumière de la lance à feu.

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Cours Notons que les ultrasons sont de même nature que les
sons. Ultrasons et sons se propagent à la même vitesse.
1. Qu’est-ce qu’une onde mécanique ? Une mesure de vitesse d’ultrasons est proposée dans le
L’objectif est de définir une onde mécanique. Rechercher et Expérimenter, page 24.
> Activité 1 3.4 Retard lors de la propagation d’une onde
On dépose un morceau de liège sur la cuve à ondes, on Le passage de la représentation u = f (t) à la représentation
laisse tomber une goutte d’eau et on observe qu’il n’y a u = g(x) est hors programme.
pas un transport de matière, mais un transport d’énergie Si M et N sont deux points distants de d le long du
(le bouchon se soulève). trajet de l’onde, 1a perturbation qui arrive en N à la
Le mot « perturbation » est général pour caractériser date t, est celle qui est passée en M à la date t–τ avec
ce qui se propage (déplacement, compression, torsion, d
τ= .
champ électromagnétique...). 
2. Quels sont les différents types Rechercher et expérimenter
d’ondes mécaniques ?
L’objectif est de différencier les deux types d’ondes méca-
1. Paul LANGEVIN : l’inventeur du sonar
niques : les ondes transversales et les ondes longitu- Réponses aux questions
dinales. 1. Le sonar mesure la durée entre l’émission et la récep-
Pour produire des ondes transversales, utiliser un fin tion des ondes sonores ou ultrasonores.
ressort long ou un élastique de 3 m environ. 2. La durée mesurée t correspond à un aller-retour de
l’onde, donc à une distance 2 . d .
> Activité 2 .t
Tendre la bobine rail, provoquer une compression des Donc : d = .
2
quelques spires à une extrémité et observer (on peut
aussi filmer et passer la séquence au ralenti). Introduire 2. Mesure de la célérité des ultrasons
les expressions « compression » et « dilatation » qui dans l’air
seront réinvesties pour les ondes sonores. On peut utiliser l’informatique ou un oscilloscope à
mémoire.
> Activité 3
Dans un premier temps, on mesure la vitesse des ondes
Se placer en très basse fréquence, la flamme de la bougie ultrasonores en utilisant le mode salves.
grossit sous l’effet du déplacement des tranches d’air. Dans un deuxième temps, connaissant la vitesse, on en
Les fluides ne peuvent que propager des ondes longitu- déduit une distance par la méthode de l’écho (sonar).
dinales. Aux déplacements longitudinaux des tranches Prendre une distance d de l’ordre de 50 cm.
d’air (faire l’analogie avec les ondes longitudinales le
Attention, les ultrasons sont très sensibles au phénomène
long d’un ressort) sont associées des variations de pres-
de diffraction.
sion, appelées surpressions.
3. Quelles sont les caractéristiques Réponses aux questions
de la propagation d’une onde 1. On utilise des salves, car on veut repérer le début
progressive ? d’une émission et le début d’une réception.
2. On mesure la vitesse de propagation des ultrasons.
3.1 Croisement de deux ondes
3. On trouve autour de 340 m . s–1, la température
Le fait que des ondes se croisent sans se déformer est ayant une influence.
intuitif : lorsque plusieurs personnes parlent ensemble,
on peut séparer les différentes conversations. On peut 3. Simulation d’un sonar
visualiser le phénomène sur une cuve à ondes en faisant Réponses aux questions
tomber simultanément, en deux points distincts, deux 1. La durée correspond à un aller-retour de la salve.
gouttes d’eau. Après croisement, les ondes sont encore .t
circulaires. 2. d = .
2
3.2 Vitesse de propagation d’une onde 3. Le signal est capté avec un certain retard t que l’on
La vitesse de propagation dépend de la nature des ondes mesure grâce au décalage des signaux visualisés sur les
et du milieu de propagation. deux voies. Le signal capté est déformé par la réflexion
Les ondes transversales le long d’une corde se propagent sur l’écran.
F
dl
à la vitesse  = µ (F tension de la corde et µ masse
linéïque).
Aborder les difficultés
Dans un fluide, la vitesse de propagation des petites
du chapitre
perturbations dépend du coefficient de compressibilité Unités et analyse dimensionnelle
isentropique du fluide ainsi que de sa masse volumique :
Il est impératif, dès le début de l’année, d’habituer
= dl 1
ρ . χS
. Pour un gaz parfait, cette vitesse dépend de les élèves à vérifier l’homogénéité d’un résultat. Si la
relation obtenue n’est pas homogène, elle est obliga-
la température et de la masse molaire :  = γ .
R.T
M
. dl toirement fausse. Il est bien évident que l’équation aux

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dimensions n’est pas au programme. L’élève utilise caractéristiques du milieu, donc la vitesse n’est pas
donc, dans son raisonnement, les unités. constante lors de la propagation des ondes.
2. t = 25 s ;  = 61 = 2,4 km . s–1.
25
Corrigés des exercices
7. 1. a. t correspond à la durée nécessaire pour
S’autoévaluer une salve émise par l’émetteur, pour atteindre le
récepteur.
1. Les situations 2 et 3 sont possibles. b. t = 0,25 ms.

2. 1. Voir le document 6, page 19. 2. eau = x = 0,36 = 1 440 m . s–1.


t 0,000 25
2. Voir le document 4, page 19.
3. Les ondes acoustiques sont longitudinales. 8. 1. L’onde est transversale.
SM1
2.  = –1
3. 1. Une onde qui se propage à la surface de l’eau t1 – t0 = 3,0 m . s .
est mécanique. 3. La longueur de l’onde est  = 2,0 m. On a donc :
t =  = 0,67 s.
2. a. On n’observe pas de transport de matière. On
peut le mettre en évidence avec un bouchon. 
b. Environ 0,4 m . s–1. 4. À la date t’ = 1,0 s, le front de l’onde est en M’
tel que SM’ = t’ .  = 3,0 m.
4. 1. τ = MM’ 
= 0,080 s = 80 ms. 5. τ = 4 s.
2. t’ = t + 0,080 s.
9. 1. La célérité de l’onde est égale à :
Exercices  = 1,0 = 5,0 m . s–1.
0,20
1. 1. La houle est une déformation de la surface 2. La longueur de l’onde vaut 0,40 m.
qui se propage sans transport de matière, mais avec 3. Le début de l’onde arrivera au point M à la date :
transport d’énergie. t0 = 1,20 = 0,24 s.
2. Les bateaux sont soulevés. 5,0
3. Ondes sonores, ondes le long d’un ressort, d’une L’allure de la corde est représentée dans les conseils.
corde, ondes sismiques... 4. L’onde quittera M à la date :

2. 1. La propagation du son dans l’air est une onde tF = 0,24 + 0,40 = 0,32 s.
5,0
longitudinale. 5.
3. Les molécules ne sont pas entraînées depuis la 0,24 0,26 0,28 0,30 0,32 0,34 t (s)
source vers le récepteur.
4. La propagation du son ne s’accompagne pas d’un
transport de matière, mais s’accompagne d’un trans-
port d’énergie. 10. Il suffit de faire entrer de l’air dans la cloche et
faire sonner le réveil mis à l’intérieur, le sonomètre
3. Proposition 3 : les ondes se croisent sans se étant à l’extérieur.
déformer.
11. 1. Une vague à la surface de l’eau est une onde
transversale.
4. 1. Oui, car la vitesse de la lumière est très supé- 2. La célérité de la propagation est égale à :
rieure à la vitesse de propagation du son.
2. La vitesse de propagation du son dépend de la  = d = 5 m . s–1.
t
température. 3. Lors du passage d’une vague, le mouvement d’une
d bouée sera un mouvement de translation vertical.
3.  = = 337,16 49, soit 337 m . s–1.
τ 4. L’énergie dissipée par les vagues en un an sur
chaque kilomètre de côte est égale à :
5. 1. g s’exprime de deux façons : en N . kg–1 ou en
45 × 103 × 103 × 24 × 3 600 × 365 = 1,4 × 1012 J.
m . s–2 et h s’exprime en m.
La formule correcte est donc  = g . h , car g . h 12. 1. Le phénomène utilisé est la propagation
s’exprime en m . s–2 . m = m2 . s–2 = m . s–1. des ondes mécaniques.
Cette expression est homogène à une célérité. 2. Si on prend une durée moyenne de 8 secondes,
2.  = g . h = 9,8r0,92 = 3,0 m . s–1.
la célérité est de l’ordre de 1 m . s–1.
3. a. La célérité des ondes sonores dans l’eau est
1 500 m . s–1.
6. 1. La nature des terrains traversés (calcaire,
b. t =
8 = 0,005 s.
granit, argile...) est différente : la célérité dépend des
1 500

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c.Cette alarme réagit donc beaucoup plus rapide- F
ment que la première. Donc s’exprime en :

13. 1. Les pics violets correspondent au signal kg . m . s–2 kg . m . s–2 1/2


émis par le télémètre, les pics rouges au signal reçu. kg . m–1
= (
kg . m–1 )
= (m2 . s–2)1/2 = m . s–1.
2. La durée entre l’émission et la réception est de Cette expression est bien homogène à une célérité.
4,6 ms.
2,3
 = 1,60 = 347 m . s–1. 4.  = = 12 m . s–1.
0,0046 0,016
Les ondes utilisées sont donc les ondes ultrasonores. d
5. t = = 8,2 = 0,68 s.
3. Le laser permet de repérer précisément l’objet  12
dont on veut déterminer la distance le séparant du 6. Pour augmenter la célérité de l’onde, il faut aug-
télémètre : il sert de pointeur. menter la tension (car on ne peut pas diminuer la
masse linéique sans changer de corde).
14. 1. Le son est une onde longitudinale de 7. À cause de la racine carrée, pour doubler la célé-
compression-dilatation des tranches d’air ; c’est une rité, il faut multiplier la tension par 4 et pour cela,
onde tridimensionnelle qui se propage dans tout il faut suspendre une masse 4 fois plus importante,
l’espace qui lui est offert à partir de la source. soit 4 × 235 = 940 g.
2. La voie 2 correspond à la tension détectée par le 17. 1. L’onde le long de la caténaire est transver-
microphone le plus éloigné de la source ; le son s’est sale.
propagé sur une durée τ pour aller du premier micro- 2. a.  =
F
.
phone au second.
d 3,95 b. En notant m la masse de la caténaire,  sa lon-
3.  = ;  = = 342,29 ;
τ 11,54 × 10–3 gueur, V son volume, ρc la masse volumique du cuivre
soit :  = 342 m . s–1. et ρréf la masse volumique du corps de référence (eau),
4. a. La valeur 540 s’écarte des autres valeurs ; cela on a :
V . ρc V . d . ρréf π . r 2 .  . d . ρréf
est peut être dû à l’arrêt prématuré du chronomé- =m= = =
trage... On l’écarte du tableau de mesures.    
 = π . r 2 . d . ρréf
b. 
„ = 341 m . s–1.
 = π . (0,70 × 10–2)2 × 8,9 × 1,0 × 103
c. σn–1 = 2 m . s–1.
2 ≈ 6 × 10–3, soit 0,6 %.  = 1,4 kg . m–1.
d. Taux d’incertitude :
341
c. = 2,6r104 = 136 m . s–1, soit 491 km . h–1.
15. 1. t = 100 = 0,10 s < 0,15 s, temps de 1,4
1 000 s 3. Avec la tension précédente, la vitesse du train lors
réaction du coureur. du record aurait été trop importante : R > .
2. t = d = 1,5 = 4,4 × 10–3 s. Avec la tension F’ , on a :
 340
3,0r104
3. La durée 100 est nettement supérieure à la ’ = = 146 m . s–1, soit 527 km . h–1.
1 000 s 1,4
durée de propagation du son. Elle tient compte du Cela est supérieur à la vitesse du record.
temps de réaction minimal du coureur. 18. 1. Les vitesses ne sont pas constantes, car la
4. a. Le son se propage d’autant plus vite que la représentation de t en fonction de la distance à l’épi-
température de l’air est élevée. Le signal de départ centre n’est pas linéaire. En effet, la célérité dépend
parvient plus vite au coureur lors d’une soirée chaude. du milieu. Or, la nature des terrains traversés varie au
b. L’écart =
d – d = 1,5 – 1,5 = 1,5 × 10–4 s. cours de la propagation : la célérité ne peut pas être
10° C 30° C 337 349 constante.
c. Cet écart est très faible devant le temps de réaction 2. Ondes P : durée 4,5 min, donc :  = 7,4 km . s–1.
d’un coureur et a peu d’incidence sur la durée de sa Ondes S : durée 7,5 s, donc :  = 4,4 km . s–1.
course. 3. a. L’onde P est détectée en premier.
5. S’il n’y avait qu’un haut-parleur, il y aurait au b. L’intervalle séparant les débuts de détection des
moins une dizaine de mètres d’écart entre les distances deux ondes est d’environ 6 min.
parcourues par différentes ondes sonores, soit environ c. On recherche à l’aide d’une règle graduée une
3 centièmes de secondes d’écart. Or, les records sont distance « verticale » qui correspond à 6 min entre
enregistrés au centième de seconde. les deux courbes : cela donne environ 5 000 km.
4. Les ondes sismiques se propagent dans toutes les
16. F = P = m’ . g = 0,235 × 9,8 = 2,3 N.
1.
directions, donc si on trace trois sphères de rayon di
m 0,176
2.  = = = 0,016 kg . m–1. et de centre Ci les points de détection, l’épicentre sera
 11 à l’intersection de ces trois surfaces sphériques.
3. F s’exprime en N, comme le poids qui peut être
calculé par P = m . g . La masse m s’exprime en kg et 19. 1. La propriété utilisée est la réflexion des
g s’exprime de deux façons : en N . kg–1 ou en m . s–2. ondes sur les parois.

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2. d = 2 × 0,57 = 1,14 m. 6. L’expérience a été faite de nuit pour que le signal
3. D’après le document 1, la trace no 1 correspond au lumineux soit visible à longue distance.
signal reçu par le récepteur air et la trace no 2 à celui 7. Pour parcourir 13 km, le signal lumineux met
reçu par le récepteur eau. Les ultrasons se propagent
environ 13 × 108 = 4 × 10–5 s. Cette durée est négli-
3
donc plus vite dans l’eau que dans l’air. 3 × 10
4. Une salve émise par le générateur se propage dans geable par rapport à celle de la propagation du son.
l’air et dans l’eau avec des célérités différentes. Une
salve se propageant dans l’air atteindra le récepteur air 21. 1. Par lecture graphique, t = 0,5 s.
avec un décalage t par rapport à une salve se propa-
geant dans l’eau, pour une même distance parcourue. 2. d = f (t) est une droite passant par l’origine.
5. 3. L’unité du coefficient directeur de la droite est en
cm/s.
Expression Dimension Unité
4. La valeur du coefficient directeur de la droite
eau vitesse m . s–1 représente la vitesse de propagation de l’onde. La
air vitesse m . s–1 détermination graphique donne une valeur de
t durée s
0,64 m . s–1.
5. La vitesse de propagation de l’onde est constante,
air . t vitesse × durée ↔ distance m.s ×s↔m
–1
elle est donc indépendante de la distance parcourue.
air . t – d distance – distance ↔ distance m–m↔m
air vitesse 1 m . s–1 ↔ s–1
↔ Sujet BAC
air . t – d distance durée m
air
L’expression est donc fausse, car n’a pas Le téléphone « pot de yaourt »
air . t – d
une dimension de vitesse.
6. d = air . tair (1). 1. À propos des ondes
7. d = eau . teau (2). 1.1. L’onde sonore se propage successivement dans :
8. tair = teau + t (3). l’air, le fond du premier pot de yaourt, le fil, le fond du
9. La résolution se fera par la méthode de substi- second pot de yaourt, l’air.
tution :
(1) et (3) : d = air . (teau + t) (4) voie 1

(4) et (2) : air . (teau + t) = eau . teau ;


 . t
teau air (5)
eau – air
 . t
(2) et (5) : d = eau . air ;
eau – air voie 2

d . (eau – air) = eau . air . t ;


d . air 1.2. Figure 2 : Onde transversale, la direction de la
eau = . perturbation (verticale) est perpendiculaire à la direction
d – air . t
de propagation de l’onde (horizontale).
Application numérique : Figure 3 : Onde longitudinale, la direction de la pertur-
1,14 × 340 bation est la même que la direction de propagation de
eau = ≈ 1 745 m . s–1.
1,14 – 340 × 0,002 7 l’onde.
1 500 – 1 745
10. Erreur relative : | 1 500 |
× 100 ≈ 16 %. 2. Célérité de l’onde qui se propage
L’erreur est relativement importante. le long du fil
2.1. Retard : τ = 4 div × 5 ms, soit : τ = 20 ms.
20. 1. Ce sont des ondes mécaniques longitu- div
D 20
dinales. 2.2.  = , soit :  = = 1,0 × 103 m . s–1.
τ 20 × 10–3
2. La célérité des ondes acoustiques est plus grande
La célérité de l’onde le long de la corde est supérieure à
dans les métaux que dans l’eau et plus grande dans celle dans l’air.
l’eau que dans l’air. Une onde se propage plus rapidement dans un milieu
3. Le matériau doit être élastique. solide que dans un milieu gazeux.
4. Le coton hydrophile, la laine de verre... 2.3.  s’exprime en kg . m–1 ; k s’exprime en kg . s–2 ;
5. d =  . t ; la distance est d = 13 × 103 m et la L s’exprime en m.
vitesse de propagation  du son dans l’eau, de l’ordre μ
de 1 500 m . s–1. L’expression (1)  = s’exprime en :
k.L
t = = 13 × 10 = 8,7 s.
d 3
kg . m–1
 1 500 = s . m–1.
kg . s–2 . m

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Elle n’est pas homogène à une célérité. γ) multipliée par 3 ;
k.L δ) divisée par 3.
L’expression (2)  = est l’inverse de l’expression
4. Un petit morceau de papier est posé au milieu d’une
(1), elle s’exprime donc en m . s–1. Cette expression est longue cordelette tendue horizontalement. Un ébranle-
homogène à une célérité. ment est provoqué à l’une des extrémités. Le morceau
k.L de papier saute soudainement lorsque passe l’ébran-
L’expression (3)  = est le carré de l’expression
 lement. Cette expérience montre que l’onde transporte :
(2), elle s’exprime donc en m2 . s–2. Elle n’est pas homo- a. une masse ;
gène à une célérité. b. de l’énergie mécanique ;
k.L c. de la matière.
2.4.  = ,

soit :  = 20 r50 = 1,0 × 103 m . s–1. Ce résultat 2. Analyse d’un document


1,0r10–3 Le document ci-dessous est extrait du site internet :
est conforme à celui obtenu par l’expérience. www.educnet.education.fr/EEDD/actualites.htm

Exercices complémentaires
Énoncés
1. QCM
Choisir la bonne réponse. 01:00
1. Dans la rade de Brest, un coup de canon tiré d’un
02:00
navire peut s’entendre deux fois avec un intervalle
de 6,8 s : il suffit, avant le coup de canon, de plonger 03:00
un stéthoscope dans l’eau. 04:00
Sachant que la vitesse de propagation du son est de
05:00
340 m . s–1 dans l’air et de 1,51 × 103 km . s–1 dans
l’eau de mer, la distance du canon à l’observateur est 06:00
de : 07:00
a. 300 m ;
b. 3 km ; Il représente la progression, heure par heure, de la vague
c. 8 km. du tsunami du 26 décembre 2004. L’île de Madagascar
2. Une corde de piano, de 33 cm de longueur, émet s’étend sur 1 500 km, du nord au sud.
un mi4. Un ébranlement transversal se propage le long 1. Évaluer la vitesse de propagation du tsunami en
de cette corde en effectuant plusieurs allers-retours plein Océan Pacifique.
successifs avec une célérité de 218 m . s–1. 2. Pourquoi les lignes noires sont-elles plus rappro-
La durée pour faire un aller-retour est de : chées près de l’Australie ou de la Thaïlande par exemple ?
a. 3,03 s ; Que peut-on en conclure ?
b. 3,03 ms ; 3. Au nord-est de Madagascar, le trait noir, présente
c. 303 µs. une ondulation. Pourquoi ?
3. La vitesse de l’ébranlement transversal dans la corde
F Corrigés
de violon est donnée par la relation :  = .
1. 1. b. 3 km.
F désigne la tension de la corde égale à 75 N et  sa 2. c. 303 s.
masse linéïque égale à 0,90 g . m–1. 3. a. β) 289 m . s–1.
a. La vitesse  est égale à : b. α) Doublée.
α) 9,2 m . s–1 ; c. δ) Divisée par 3.
β) 289 m . s–1 ; 4. b. De l’énergie mécanique.
γ) 3,30 m . s–1.
b. Si la tension est multipliée par 4, la vitesse est :
2. 1. Grâce à la dimension donnée pour l’Île de
Madagascar on peut trouver l’échelle : 12 mm sur le
α) doublée ; schéma représentent 1 500 km.
β) divisée par 2 ; Dans l’Océan Pacifique, la distance entre deux lignes
γ) multipliée par 4. noires est de l’ordre de 6 mm, ce qui correspond à une
c. Sur une corde de masse linéïque 9 fois plus grande, vitesse de 750 km . h–1.
la vitesse est : 2. Les lignes noires sont plus rapprochées près de
α) multipliée par 9 ; l’Australie ou de la Thaïlande, cela signifie que la vitesse
β) divisée par 9 ; de propagation est plus petite.

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Le fait que la vitesse de propagation diminue lorsque La relation donnant la célérité des ondes le long d’une
la profondeur diminue implique que la profondeur F
est plus faible au voisinage de l’Australie ou de la corde  = est aussi établie dans le cas de « petites
Thaïlande.
déformations » transversales, pour une corde dont le
3. La ligne noire au voisinage du Nord-Est de Mada-
poids est négligeable devant la tension F de la corde.
gascar présente une ondulation : la vitesse de propaga- Cette relation n’est donc pas valable pour calculer la
tion subit des variations dans cette zone. La profondeur célérité d’une onde, le long d’une corde verticale, dont
de l’océan doit varier assez rapidement dans cette zone. l’extrémité inférieure est libre.
Les ondulations correspondent à la traversée de l’archi-
pel des Seychelles.
Bibliographie
Compléments scientifiques
Ouvrages
La relation donnant la célérité des ondes sonores et
Voir les livres de classes préparatoires : collection
ultrasonores dans un gaz :  = γ . R . T est établie H Prépa, Hachette éducation.
M
en supposant le gaz parfait, les transformations isentro-
piques, et dans l’approximation acoustique, c’est-à-dire
Sites Internet
pour des surpressions très faibles, négligeables devant la • webpublic.ac-dijon.fr/pedago/physique/documents/
pression atmosphérique. ondes/OndesJ/ondes_diffrac.htm
Cette relation ne peut donc pas être utilisée pour • physique.paris.iufm.fr/lumiere/ondes.html
calculer la célérité d’un coup de tonnerre par exemple,
car dans ce cas, les conditions précédentes ne sont pas • fr.wikipedia.org/wiki/Tsunami
remplies, l’air devenant alors un milieu dispersif. • www.educnet.education.fr/EEDD/actualites.htm

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Physique
chapitre
Ondes
mécaniques
progressives
périodiques
Savoir-faire expérimentaux
2
Programme
Réaliser un montage permettant de mettre en évidence
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme le phénomène de diffraction dans le cas d’ondes méca-
officiel : niques, sonores ou ultrasonores.
A. Propagation d’une onde ; ondes progressives
Exemples d’activités
Contenus • Exemples dans la vie courante d’ondes mécaniques
2. Ondes progressives mécaniques périodiques progressives périodiques.
• Notion d’onde progressive périodique. • Exemples pris dans notre environnement de la dif-
• Périodicité temporelle, période ; périodicité spatiale. fraction d’ondes mécaniques.
• Onde progressive sinusoïdale, période, fréquence, • Dans le cas d’une onde ultrasonore, ou sur la cuve à
 ondes, observation des maximums et minimums d’ampli-
longueur d’onde ; relation λ =  . T = .
ν tude pour la diffraction.
• La diffraction dans le cas d’ondes progressives sinu-
soïdales : mise en évidence expérimentale. Commentaires
• Influence de la dimension de l’ouverture ou de
l’obstacle sur le phénomène observé. Toute construction donnant le mouvement d’un point
• La dispersion : mise en évidence de l’influence de la du milieu à partir de la représentation spatiale de l’onde,
fréquence sur la célérité de l’onde à la surface de l’eau ; et réciproquement, est hors programme. Une onde
notion de milieu dispersif. progressive périodique n’est pas nécessairement sinu-
soïdale. On peut donc introduire la périodicité spatiale
dans ce cas général. Le terme de longueur d’onde est, en
Connaissances et savoir-faire optique, associé à une onde monochromatique sinu-
exigibles soïdale. Par souci de cohérence, les termes de « longueur
d’onde », ainsi que de « fréquence », ne seront introduits
• Reconnaître une onde progressive périodique et sa que dans le cas des ondes progressives sinusoïdales.
période.
On montrera le phénomène de diffraction dans diverses
• Définir pour une onde progressive sinusoïdale, la
situations :
période, la fréquence, la longueur d’onde.
– ondes planes à la surface de l’eau avec un obstacle
• Connaître et utiliser la relation λ =  . T, connaître la
puis une fente ;
signification et l’unité de chaque terme, savoir justifier
cette relation par une équation aux dimensions. – ultrasons se propageant à travers une fente.
• Savoir, pour une longueur d’onde donnée, que le Sur la cuve à ondes, on constatera que l’onde plane est
phénomène de diffraction est d’autant plus marqué que modifiée par l’obstacle. Avec la cuve à ondes et/ou avec
la dimension d’une ouverture ou d’un obstacle est plus les ultrasons, on observera les maximums et les mini-
petite. mums d’amplitude. Toute interprétation de ce phéno-
• Définir un milieu dispersif. mène est hors programme.
• Exploiter un document expérimental (série de pho- On illustrera le phénomène de dispersion en se limitant
tos, oscillogramme, acquisition de données avec un ordi- à la mesure de la célérité d’une onde progressive pério-
nateur...) : détermination de la période, de la fréquence, dique plane à la surface de l’eau, célérité qui dépend de
de la longueur d’onde. sa fréquence.
• Reconnaître sur un document un phénomène de Un milieu non dispersif sera défini comme un milieu
diffraction. où la célérité de l’onde ne dépend pas de sa fréquence.

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sonores, car les expériences de double périodicité sont
Matériel faciles à mettre en œuvre.
Cours > Activité 1
> Activité 1
Mise en évidence de la périodicité temporelle : placer le
– Un microphone. microphone en un point donné et étudier l’évolution
– Un oscilloscope. de la perturbation en fonction du temps.
– Un instrument de musique et un diapason. Ne pas se limiter à une onde sinusoïdale et indiquer
> Activité 2 comment on mesure T à l’oscilloscope, par exemple.
– Deux microphones.
Réponses aux questions
– Un oscilloscope.
– Un haut-parleur. 1. Les ondes observées sont périodiques.
– Un générateur basse fréquence. 2. L’examen des oscillogrammes montre que le son
> Activités 3, 4 et 5 émis par le diapason est le seul qui soit sinusoïdal.
Une cuve à ondes. > Activité 2
Rechercher et expérimenter Mise en évidence de la périodicité spatiale : fixer T et
– Un tube transparent. étudier l’évolution de la perturbation en fonction de
– L’agitateur qui crée les ondes est une lame de cuivre l’espace. Nécessité d’utiliser deux microphones. Dépla-
fixe à une de ses extrémités et l’autre reliée à un moteur cer l’un par rapport à l’autre.
afin de lui donner un mouvement vertical périodique. Les expériences peuvent être réalisées avec une fréquence
– Deux photocapteurs reliés à une carte d’acquisition de l’ordre de 3 000 Hz : la longueur d’onde est voisine
détectent le passage des ondes. de 10 cm et surtout la sensibilité de l’oreille est beaucoup
plus faible qu’à 1 000 Hz (le son est davantage suppor-
table).
Déroulement du chapitre Insister sur le fait que c’est la fréquence (ou la période)
qui est caractéristique d’une onde périodique et non la
> Objectifs longueur d’onde.
• Exploiter la double périodicité d’une onde progressive Réponses aux questions
périodique.
• Connaître et exploiter le phénomène de diffraction. a. Lorsque les microphones sont côte à côte, les sinu-
soïdes sont en phase.
• Connaître le phénomène de dispersion.
b. Lorsqu’on éloigne progressivement le microphone
> Prérequis M2 , les sinusoïdes se décalent progressivement.
• Les notions abordées dans la leçon précédente.
• Fréquence, période. 2. Comment caractériser
une onde périodique à la surface
Activités préparatoires de l’eau ?
L’étude se fait à partir de la cuve à ondes.
A. Un bassin de houle
> Activité 3
Réponses aux questions
1 Si la périodicité spatiale est très facile à mettre en
1. T = . évidence (il suffit de prendre une photographie de la
f
surface et constater que les rides sont équidistantes) il
2. f = 2 Hz.
n’en est pas de même pour la périodicité temporelle.
3. a = 0,5 m. Pour cela, il faut faire une étude stroboscopique du
B. Les murs antibruit phénomène et dire un minimum de chose sur la stro-
boscopie (sinon on reste dans l’affirmation) : c’est parce
Réponses aux questions que l’on observe une immobilité apparente des rides
1. Un écran opaque arrête les ondes lumineuses. que l’on peut affirmer que le phénomène présente une
2. Dans un milieu transparent homogène, la lumière périodicité temporelle. Une autre possibilité est d’utiliser
se propage en ligne droite. le dispositif du Rechercher et expérimenter, page 47, et
3. Le phénomène de diffraction permet d’interpréter le d’étudier l’enregistrement d’un capteur.
contournement d’un obstacle par une onde.
3. Que se passe-t-il quand une onde
rencontre un obstacle ?
Cours
Cette étude, qui part d’observation courante, utilise
1. Comment caractériser une onde encore la cuve à ondes comme support expérimental.
sonore progressive périodique ? Bien insister sur le fait que ce phénomène est carac-
Nous avons choisi de déterminer les caractéristiques téristique d’ondes périodiques (résultat qui sera repris
d’une onde périodique mécanique à partir des ondes au chapitre suivant).

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4. La célérité d’une onde dépend-elle 3. Environ 1 cm.
de sa fréquence ? 4. Les dimensions de l’ouverture sont inférieures à
Cette notion est plus délicate à comprendre. On peut la longueur d’onde.
l’introduire à partir du grondement du tonnerre. Un 5.  = λ . ν = 0,15 m . s–1.
milieu est dispersif si la vitesse de propagation de l’onde
dépend de la fréquence. L’air ne l’est pas pour les ondes 4. 1. λ . ν = .
sonores de faibles amplitudes. 2. L’eau est le milieu dispersif, car la vitesse de
Ce phénomène sera repris en optique, avec l’introduction propagation de l’onde dépend de la fréquence.
de l’indice (qui dépendra de la fréquence pour un milieu
dispersif). Exercices
1. 1. La fréquence est donnée par :
Rechercher et expérimenter 
ν= = 5,0 × 103 Hz.
λ
1. et 2. Caractéristiques et formation 2. a. La fréquence d’une onde n’est pas modifiée
du tsunami lorsque l’onde change de milieu.

b. La longueur d’onde est égale à : λ = = 6,8 cm.
Réponses aux questions ν
1. La vitesse de propagation diminue lorsque la 2. 1. Les ondes sonores et ultrasonores sont des
profondeur diminue. ondes mécaniques longitudinales.
2. La vitesse de propagation étant de l’ordre de 
700 km/h et la distance parcourue de l’ordre de 2. λ = , soit : 2,8 cm < λ < 4,9 cm.
ν
2 000 km, le tsunami a mis environ 3 h pour traver-
ser l’océan indien.
3. 1. a. Une onde sonore est une onde mécanique
longitudinale.
3. Pour h = 4 000 m , λ = 213 km et  = 700 km/h,
b. On représente les variations de la pression en
d’où T de l’ordre de 20 minutes.
fonction de x.
Pour h = 50 m, λ = 23 km et  = 80 km/h, T est encore 
de l’ordre de 20 minutes. Cela correspond à l’indication 2. a. ν = = 0,44 kHz .
λ
du texte : « période de plusieurs minutes ». b. Cette onde est audible, car 20 Hz < ν < 20 000 Hz.
3. Onde périodique à la surface 3. Périodicité spatiale : 78 cm ; périodicité tempo-
d’un liquide : mesure de longueur relle : 2,3 × 10–3 s.
d’onde 4. 1. Une onde ultrasonore est une onde méca-
Le dispositif « maison » utilisé a été décrit plus haut. nique longitudinale.
Réponses aux questions 2. Ces ondes ne sont pas audibles par l’oreille humaine,
1. La célérité  se mesure à partir du décalage temporel car leurs fréquences sont supérieures à 20 kHz.
entre les deux enregistrements, si l’on connaît la distance 3. La longueur d’onde de ces ondes est :
entre les deux capteurs. 
λ = = 0,75 mm.
2. Sur un enregistrement, on mesure la période tempo- ν
relle T. On calcule alors la longueur d’onde λ =  . T. 4. Les dimensions du cœur étant beaucoup plus
5. Le milieu est dispersif. grandes que la longueur d’onde, il n’y a pas de dif-
fraction.
La vitesse est modifiée (340 m . s–1) ; la fréquence
Corrigés des exercices est inchangée (2,00 MHz) ; la longueur d’onde est
modifiée (λ = 0,17 mm).
Savoir s’autoévaluer 5. 1. La longueur d’onde est la distance séparant
deux perturbations consécutives.
1. 1. Une onde sonore émise par un diapason.
2. λ = 12 cm.
2. La longueur d’onde λ.
3.  = λ . ν = 0,37 m . s–1.
3. La période T.
4. λ =  . T. 6. 1. L’amplitude est égale à 11 2
= 5,5 m.

2. 1. À l’aide d’un oscilloscope, par exemple. 2. Définition de la longueur d’onde : voir Retenir
l’essentiel, page 48.
2. 0,34 m.
λ = 490 nm.
3. Voir l’activité 2 du cours, page 41.
4. d = k . 0,34 (k entier). 3.  = λ = 27,7 m . s–1.
T
5. Non, λ dépend du milieu.
7. 1. La surface de l’eau a l’allure d’une sinusoïde.
3. 2. a. La longueur d’onde est la distance entre 2. C’est une onde mécanique transversale.
deux rides consécutives. 3. La longueur d’onde est la distance entre deux
b. Elle ne change pas. cercles sombres consécutifs ;  = λ . ν.

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4. Une bosse a pris la place d’une autre bosse (idem 3. x2 – x1 = k . λ, soit : 31 cm, 62 cm, 93 cm.
pour les creux). Rien n’est modifié au point de vue 1 . λ, soit : 15,5 cm, 46,5 cm,
stroboscopique. 4. x2 – x1 = k + ( 2 )
8. 1. C’est une onde progressive mécanique trans- 77,5 cm.
versale, périodique et plane. 15. 2. a. Cette distance représente un nombre
2. a. La périodicité temporelle est la période T. entier de longueurs d’onde.
b. On peut la mesurer par stroboscopie. La fréquence b. λapprochée = 9,7 cm.
de l’onde est égale à la plus grande fréquence des c. Les deux microphones sont séparés de 3 longueurs
éclairs qui donne l’immobilité des rides. d’onde. λexacte = 9,9 cm.
3. a. La longueur d’onde λ caractérise la périodicité
d.  = 347 m . s–1.
spatiale.
3. λ et  seraient modifiées.
b. On peut la mesurer directement sur l’écran ou sur
la photo si on connaît le grandissement. 16. 1. Le calcul donne (avec M en kg . mol–1) :
4. La vitesse de propagation et la longueur d’onde = 342 m . s–1.
sont des grandeurs liées aux caractéristiques du 2. L’oscillogramme met en évidence la périodicité
milieu. temporelle.
9. 1. Les ondes se propagent de la gauche vers la 3. T = 2,5 ms ; ν = 1 = 400 Hz.
T
droite. 4. λ =  . T = 0,86 m.
2. On observe le phénomène de diffraction.
3. Pour une ouverture trop grande par rapport à la 17. 2. Entre 11 points, il y a 10 longueurs d’onde :
longueur d’onde, le phénomène de diffraction ne se λ = 8,3 mm.
manifeste plus. 3. a.  = λ . ν = 346 m . s–1.
b. Ondes sonores et ultrasonores se propagent avec
10. 1. λ15 Hz = 2,3 cm et λ30 Hz = 1,6 cm. la même vitesse, l’air n’étant pas un milieu dispersif.
2. On calcule la célérité par :  = λ . ν ;
15 Hz = 0,34 m . s–1 et 30 Hz = 0,48 m . s–1. 18. 1. Cette vitesse est de l’ordre de 340 m . s–1.
3. La célérité des ondes dépend de leur fréquence, le 2. La largeur de la fente est de l’ordre de grandeur
milieu est dispersif. 
de la longueur d’onde : λ = = 1,4 cm.
ν
λ1 80 3. λ = 0,17 mm << 1,4 cm : il n’y a pas de diffraction.
11. 1. a. = = 0,02 < 0,5.
h1 4 000
19. 1. Les ondes sont rectilignes avant l’obstacle,
Ce sont donc des ondes courtes.
puis circulaires après.
b. 1 =
g . λ = 10r80 = 11,3 m . s–1 ; 2. Le phénomène de diffraction est mis en évidence.
2π 2π 3. La longueur d’onde ne change pas.
λ1 80
T= = = 7,1 s. 4. a. λ est la distance entre deux rides consécutives ;
1 11,3 λ = 1 cm.
2. 2 = g . h = 10 × 3 = 5,5 m . s–1; b.  = λ . ν ;  = 20 cm . s–1.
λ2 = 2 . T = 5,5 × 7,1 = 39 m.
20. 1. a. La houle est une onde transversale, car
3. c. C’est le phénomène de diffraction. la perturbation est perpendiculaire au sens de propa-
12. 1. Les fréquences possibles des éclairs sont : gation de l’onde.
60 Hz ; 30 Hz ; 20 Hz ; 15 Hz ; 10 Hz. b. h >> λ, d’où :
2. a. La longueur d’onde est : λ = 5,0 mm. r
 = g . λ = 9,8 50 = 8,8 m . s–1.
b. La célérité des ondes est :  = 30 cm . s–1. 2π 2π
3. Les ondes ne sont plus circulaires si on incline la c. g s’exprime en m . s–2 et λ en m.
cuve : la profondeur n’est plus constante. g . λ s’exprime en
m . s–2 . m = m . s–1. Cette
13. 1. ν = 12 Hz ; 2π
λ = 12 cm et  = λ . ν = 1,4 m . s–1. expression est bien homogène à une vitesse.
d. La fréquence du mouvement vertical du bateau
2. a. A est en phase avec S (d = 2 λ). B et C sont
en opposition de phase avec S (respectivement 2,5 λ est égale à la fréquence de la houle :
et 3,5 λ).  8,8
ν= = = 0,18 Hz.
b. B et C vibrent en phase, mais en opposition de λ 50
phase avec A. e. Un milieu est dispersif si la vitesse de propagation
d’une onde dépend de sa fréquence. En eau profonde,
14. 1.  =
F = 31 m . s–1. la vitesse dépend de λ, donc de ν. Le milieu est dis-
persif. Au contraire, en milieu peu profond, la vitesse
 ne dépend pas de la fréquence de l’onde. Le milieu
2. λ = = 0,31 m.
ν n’est pas dispersif.

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2. a. (B) = g . h et (A) = g . H avec H > h, 3. Les trains de vague ayant les plus grandes lon-
d’où (B) < (A). gueurs d’onde ont les célérités les plus élevées. Ce
sont ces trains de vague qui atteindront les côtes en
b. Comme la célérité est sens de propagation premier.
plus grande au sommet A
de la vague, cette vague 4. longueur d’ondes (mètres)
B crête
se déforme, cela crée une

hauteur
déferlante.
3. a. Le phénomène de diffraction se manifeste
lorsque la longueur d’onde de l’onde est inférieure
creux
ou égale à la dimension de l’ouverture. La longueur
5. et 6.  = λ .
d’onde de la houle doit être inférieure ou égale à
25 m. T
b. h << λ, d’où :

 = g . h = 9,8 × 2,4 = 4,8 m . s–1. T (s) ␽ (m . s–1) T
(m . s–2)

c. En mer, la houle est considérée comme une onde 7,7 12,1 1,57
rectiligne. Après diffraction, il y a des ondes circulaires 9,9 15,5 1,57
à l’intérieur du port. La fréquence et donc la longueur 12,4 19,4 1,56
d’onde ne sont pas modifiées.
14,9 23,2 1,56
17,7 27,7 1,56
20,8 32,5 1,56
7. La célérité de la houle en eau profonde dépend de
sa fréquence. Le milieu est donc dispersif.
23. 1. La longueur d’onde de l’ordre de la cen-
taine de kilomètres est au moins 10 fois supérieure
21. 1. Par lecture graphique, T = 0,8 ms. à la profondeur de l’océan. Le tsunami est considéré
comme une onde longue.
1
ν= 1 = = 1 250 Hz.  = g . h = 9,8 × 6 000 = 242 m . s–1
T 0,8 × 10–3
2. λ =  . T = 340 × 0,8 × 10–3 = 0,272 m. = 870 km . h–1.
3. u1 correspond au signal perçu par M1 , car les d 160
2. moy = = = 310 km . h–1.
deux microphones étant identiques et u1 ayant une t 0,516
amplitude plus grande que celle de u2 , M1 est plus La célérité de l’onde diminue lorsque la profondeur
proche du haut-parleur que M2 . du milieu marin diminue. En se rapprochant de
4. Les deux signaux ont la même allure et passent Sumatra, l’onde a ralenti, donc : moy < .
par leurs extremums simultanément : ils sont donc
en phase. d est donc un nombre entier de longueur 3. λ =  . T = 242 × 15 × 60 = 2,18 × 105 m
d’onde λ. = 218 km.
5. a. L’amplitude de u1 ne change pas, M1 n’a pas
été déplacé. Celle de u2 diminue, M2 s’éloigne du
haut-parleur.
b. Les deux courbes sont déphasées, elles sont en
Sujets BAC
opposition de phase.
c. La distance d a été augmentée d’une demi-longueur Les sons chez les dauphins
d’onde. 13,6 × 2 = 27,2 cm = λ, cela confirme le
résultat de la question 2. 1. Généralités sur les sons
6. En doublant la fréquence du son, on divise par 1.1. On appelle onde mécanique le phénomène de
deux la longueur d’onde qui devient égale à 13,6 cm. propagation d’une perturbation dans un milieu élastique,
Lors de la seconde acquisition, les signaux sont à sans transport de matière mais avec transport d’énergie.
nouveau en phase.
1.2.a. L’onde est longitudinale, car la perturbation est
22. 1. La « mer du vent » est une région de l’océan dans le sens de propagation de l’onde.
où les vagues sont engendrées par le vent local. 1.2.b. La célérité de l’onde modélisée dépend de
2. a. Le texte indique un transport d’énergie, sans l’élasticité du milieu ou, pour le ressort, de sa constante
déplacement de matière, avec une certaine période ; de raideur. Pour un ressort, la période d’oscillation
cela est caractéristique d’une onde mécanique pério-
dique. T0 = 2 π . m est d’autant plus faible que la raideur
k
b. La perturbation est perpendiculaire au sens de
du ressort est élevée. Plus la raideur est grande, plus le
déplacement de l’onde. C’est une onde transversale.
milieu est rigide et plus la célérité est grande.

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1.2.c. En considérant toujours T0, la période est d’au- 1.7.b. Il y a diffraction de l’onde par les galets.
tant plus élevée que la masse du chariot est élevée. La 1.7.c. La longueur d’onde n’est pas modifiée par la
célérité sera dans ce cas d’autant plus faible. On peut diffraction. L’ouverture se comporte comme une source
parler d’inertie du milieu. vibratoire : les ondes diffractées sont circulaires.
2. Le biosonar des dauphins :
écholocalisation
2.1. Les ultrasons se situent à des fréquences supérieures
à 20 kHz.
2.2.a. T = 20 µs et ν = 1 = 5 × 104 Hz.
T
d
2.2.b. Le retard τ est de 8 µs,  = = 1 500 m . s–1.
τ
2.2.c. La longueur d’onde est la plus petite distance au Exercices complémentaires
bout de laquelle le phénomène périodique se reproduit
identique à lui-même.
λ =  . T = 3 × 10–2 m. Énoncés
2.3. La durée d’un clic est de 50 µs et la durée entre
deux clics de 50 ms, soit mille fois plus importante. On 1. Détermination d’une longueur d’onde
peut donc représenter un clic par un trait vertical dans Afin de mesurer la longueur d’onde d’une onde sonore
un train de clics. sinusoïdale, on réalise l’expérience de l’activité 2 du
2.4.a. L’émission d’un clic et la réception de son écho cours, page 41.
sont espacés de 200 ms.
1. Faire un schéma du dispositif.
2.4.b. H =
 . t = 153 m.
2 2. La fréquence du générateur basse fréquence est fixée
à 3 500 Hz. On éloigne le microphone M2 du micro-
La physique sur un plan d’eau phone M1 . Sur l’écran de oscilloscope, on observe les
deux sinusoïdes résultant de la détection des deux
1. Onde à la surface de l’eau microphones. Les deux sinusoïdes sont en phase pour
une distance entre les deux microphones de 29,7 cm.
1.1. Le dispositif utilisé en classe pour l’étude de la
a. Que représente cette distance ?
propagation des ondes à la surface de l’eau et basé sur
la projection d’ombres est la cuve à ondes, observée par b. Sachant que la célérité d’un son dans l’air est proche
stroboscopie. de 340 m . s–1, calculer une valeur approchée de la lon-
1.2. L’onde générée par le déplacement du gerris gueur d’onde de ces ondes sonores.
est transversale, car la perturbation est verticale et le c. Combien de longueurs d’ondes séparent M1 de M2 ?
déplacement de l’onde horizontal. En déduire la valeur exacte de la longueur d’onde.
1.3. Au passage de l’onde, un brin d’herbe qui flotte à d. Calculer la célérité exacte de ces ondes sonores.
la surface de l’eau va effectuer un mouvement vertical 3. Si l’expérience était réalisée dans une atmosphère
pour se retrouver à la même place après le passage de de dioxyde de carbone, quelles seraient les grandeurs
l’onde. modifiées ?
1.4. Pendant une durée t = t2 – t1 = 10 s, l’onde a
parcouru une distance : 2. Modélisation des voies routières
d = 1,0 × 100 = 1,0 × 102 cm et des murs antibruit
= 1,0 m. sans calculatrice
On a donc : d
Une maquette de voie routière permet d’étudier les
d 1,0
= = = 1,0 × 10–1 m . s–1 ; nuisances sonores dues au trafic. Selon les heures, la
t 10
densité de circulation peut être simulée avec précision ;
soit :  = 10 cm . s–1. les sources de bruit sont modélisées par des ultrasons.
1.5. Des microphones mesurent le niveau sonore avant et
après une isolation phonique avec des murs antibruit.
Cette technique permet de prévoir l’intérêt et les
3 caractéristiques des murs antibruit.
5,3 1 1. Quel phénomène permet au son de contourner les
λ= × = 0,88 cm = 8,8 × 10–3 m.
3 2 obstacles ?
1.6.  = λ . ν = 0,88 × 5 = 4,4 cm . s–1. 2. a. Pourquoi les sources de bruit sont-elles modélisées
1.7.a. La distance entre les deux galets doit avoir le par des ultrasons ?
même ordre de grandeur que la longueur d’onde de b. Si on diminue l’échelle de la maquette, doit-on
l’onde générée par les ailes du papillon. Soit un ordre de augmenter ou diminuer la fréquence des ultrasons ?
grandeur du centimètre. Pourquoi ?

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Corrigés de grandeur de la longueur d’onde, il faudra, sur la
maquette, disposer d’une source sonore dont la lon-
1. 2. a. Cette distance représente un nombre entier gueur d’onde est 100 fois plus petite que les ondes
de longueurs d’onde. réelles.

b. λapprochée = 9,7 cm. Comme ν = , on doit multiplier par 100 la fréquence,
λ
c. Les deux microphones sont séparés de 3 longueurs
la vitesse ne changeant pas.
d’onde. λexacte = 9,9 cm.
b. Si on diminue l’échelle, on doit diminuer λ et donc
d.  = 347 m . s–1.
augmenter la fréquence.
3. λ et  seraient modifiées.
2. 1. La diffraction permet aux ondes de contourner Bibliographie
les obstacles.
2. a. Dans une maquette au 1/100e par exemple, les
dimensions réelles ont été divisées par 100. Comme le Ouvrage
phénomène de diffraction intervient lorsque les dimen- Physique Spé PC*, PC, S. Olivier, H. Gié et
sions d’un obstacle ou d’une ouverture sont de l’ordre J.-P. Sarmant, Tec et Doc, 2000.

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Physique
chapitre
La lumière :

Programme
modèle
ondulatoire
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
rapport au spectre visible.
3
• Situer les rayonnements ultraviolets et infrarouges par

• Savoir que la lumière se propage dans le vide et dans


officiel : les milieux transparents.
A. Propagation d’une onde ; ondes progressives • Savoir que la fréquence d’une radiation monochro-
matique ne change pas lorsqu’elle passe d’un milieu
Contenus transparent à un autre.
3. La lumière, modèle ondulatoire • Savoir que les milieux transparents sont plus ou
• Observation expérimentale de la diffraction en moins dispersifs.
lumière monochromatique et en lumière blanche • Définir l’indice d’un milieu transparent pour une fré-
(irisation). quence donnée.
• Propagation de la lumière dans le vide.
• Modèle ondulatoire de la lumière : célérité, longueur Savoir-faire expérimentaux
d’onde dans le vide, fréquence, λ = c . T = c . • Réaliser un montage permettant de mettre en évidence
ν le phénomène de diffraction dans le cas d’ondes lumineuses.
• Influence de la dimension de l’ouverture ou de
l’obstacle sur le phénomène observé ; écart angulaire • Réaliser des mesures permettant de vérifier la pertinence
de la relation θ = λ .
du faisceau diffracté par une fente ou un fil rectilignes
de largeur a : θ = λ . a
a
• Lumière monochromatique, lumière polychroma-
tique ; fréquence et couleur. Exemples d’activités
• Propagation de la lumière dans les milieux transpa- • Figures de diffraction par une fente, un trou, un
rents ; indice du milieu. obstacle.
• Mise en évidence du phénomène de dispersion de la • Vérification par des mesures de la pertinence de la
lumière blanche par un prisme : l’indice d’un milieu
transparent dépend de la fréquence de la lumière. relation θ = λ .
a
• Dispersion de la lumière blanche par un prisme.
Connaissances et savoir-faire • Dispersion de la lumière dans la vie courante.
exigibles • Vérification par des mesures de la pertinence de la
• Savoir que, étant diffractée, la lumière peut être relation θ = λ .
décrite comme une onde. a
• Connaître l’importance de la dimension de l’ouverture
ou de l’obstacle sur le phénomène observé. Commentaires
• Exploiter une figure de diffraction dans le cas des La propagation rectiligne et le modèle du rayon lumi-
ondes lumineuses. neux ne sont pas nécessaires à cette étude.
• Connaître et savoir utiliser la relation λ = c , la signi- Le caractère ondulatoire de la lumière sera introduit par
fication et l’unité de chaque terme. ν
analogie avec les ondes mécaniques à partir du phéno-
• Connaître et utiliser la relation θ = λ , la signification mène de diffraction.
a
et l’unité de chaque terme. Dans la relation θ = λ , θ est l’écart angulaire entre le
• Définir une lumière monochromatique et une lumière a
polychromatique. milieu de la frange centrale et la première extinction et
• Connaître les limites des longueurs d’onde dans a la largeur de la fente ou l’épaisseur du fil.
le vide du spectre visible et les couleurs correspon- La dispersion de la lumière par un prisme sera l’occasion
dantes. de revenir sur la notion de milieu dispersif.

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3. L’origine des irisations peut provenir de la décompo-
Matériel sition de la lumière blanche lors du passage à travers la
trame du voilage.
Cours
4. et 5. Le phénomène observé est dû à la diffraction
> Activité 1 de la lumière par la trame du voilage qui se comporte
– Un laser. comme un grand nombre de fentes rectangulaires.
– Un trou, des fentes, un ou des fils. B. La découverte de NEWTON
> Activité 2 Réponses aux questions
– Un laser. 1. Newton réalise la décomposition de la lumière
– Deux fentes de largeurs différentes. blanche émise par le Soleil.
2. Newton isole la lumière bleue par une fente ne lais-
> Activité 3 sant passer que la lumière bleue.
– Un laser rouge, un laser vert. 3. La lumière bleue n’est pas à nouveau décomposée,
– Une fente. car c’est une lumière monochromatique.
> Paragraphes 2 et 3
Matériel pour réaliser les spectres d’une lumière blanche,
Cours
d’un laser, d’une lampe à mercure : sources de lumière, 1. Comment s’effectue la diffraction
prisme, fente, lentille de projection. de la lumière ?
Rechercher et expérimenter L’objectif de ce paragraphe est de montrer le caractère
– Un laser. ondulatoire de la lumière et de donner un ordre de
grandeur des longueurs d’onde des ondes lumineuses en
– Une fente. s’appuyant sur le phénomène de diffraction étudié au
– Un appareil photo ou webcam. chapitre précédent.
– Un ordinateur, le logiciel Regavi®. Les activités 1, 2 et 3 ne présentent pas de difficulté
expérimentale, le phénomène de diffraction s’observant
très facilement avec un laser, source de lumière cohé-
Déroulement du chapitre rente.
L’angle θ = λ représente le demi-angle correspondant
a
> Objectifs à la tache centrale de diffraction par une fente. Faire
• Savoir réaliser et exploiter une figure de diffraction remarquer que, même si a est de l’ordre du dixième
dans le cas des ondes lumineuses. de millimètre, cet angle est faible pour les radiations
• Définir une lumière monochromatique et une lumière visibles : d’où l’intérêt de prendre une grande distance
polychromatique. Indiquer le domaine de longueurs entre l’objet diffractant et l’écran d’observation.
d’onde de la lumière visible dans le vide. Dans la théorie de la diffraction à l’infini, il faut
• Étudier la propagation d’une onde lumineuse dans un considérer en réalité sin θ = λ (l’angle étant faible,
milieu transparent. a
• Savoir que les milieux transparents sont plus ou moins on confond sa valeur en radian, avec le sinus).
dispersifs. > Activité 1
> Prérequis Réponse à la question
• Classe de Seconde : Les figures de diffraction d’une fente ou celles d’un fil
s’étalent perpendiculairement à la direction de la fente
– la longueur d’onde caractérise dans l’air et dans le ou à celle du fil. La tache centrale est beaucoup plus
vide une radiation monochromatique ; lumineuse que les taches latérales (cela ne se voit pas
– les lois de Descartes sur la réfraction ; très bien avec le laser, car l’œil sature) et a une largeur
– l’utilisation d’un prisme pour décomposer la lumière double des autres.
blanche. La figure de diffraction d’un trou est un disque entouré
• Classe de Terminale S : les phénomènes de diffrac- d’anneaux non équidistants.
tion et de dispersion (chapitre 2).
> Activité 2
Réponses aux questions
Activités préparatoires 1. Si la fente est trop large, le phénomène de diffraction
n’est plus visible.
A. Observation d’une source de lumière
blanche à travers un voilage 2. Le phénomène est d’autant plus important que la
fente est étroite.
Réponses aux questions
1. La lumière blanche contient toutes les lumières > Activité 3
colorées visibles par l’œil humain. Réponse à la question
2. Le Soleil et la lumière émise par une lampe à incan- Lorsque la longueur d’onde diminue, la largeur de la
descence sont des sources de lumière blanche. tache centrale diminue.

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2. Quelles sont les particularités 3. La largeur de la tache centrale est le double de celle
de la propagation d’une onde des taches latérales. Le maximum central est « tronqué »,
lumineuse ? car les cellules du récepteur saturent.
Préciser que l’on définit l’indice de réfraction (ou indice) 4. Pour augmenter la précision, on peut prendre la
d’un milieu transparent, pour une longueur d’onde don- distance entre deux minimums symétriques et éloignés
née (pour ne pas être en contradiction avec le phénomène du centre de la tache centrale et utiliser le résultat pré-
de dispersion où l’on précisera que l’indice dépend de la cédent.
1
fréquence). 5. et 6. L = 2D . λ . .
a
Préciser aussi que les tables donnent la longueur d’onde
dans le vide. Corrigés des exercices
On ne mesure plus la vitesse de la lumière dans le vide,
puisqu’on prend sa valeur pour définition du mètre.
C’est l’occasion de revenir sur la relation entre vitesse, S’autoévaluer
période (ou fréquence) et longueur d’onde, relation éta- 1. 1. Le phénomène de diffraction.
blie au chapitre précédent qui traduit la double pério-
dicité d’une onde. 2. Ondes mécaniques : voir l’activité 4 du chapitre 2 ;
ondes lumineuses : voir l’activité 1 du chapitre 3.
3. Comment s’effectue la dispersion 2. 1. a. La largeur de la tache centrale diminue.
de la lumière ?
b. La largeur de la tache centrale augmente.
L’objectif est d’analyser la formation du spectre d’une
2. La figure de diffraction s’étale dans une direction
lumière blanche.
perpendiculaire à la fente.
> Activité 4 3. La largeur de la fente doit être du même ordre de
Pour obtenir un spectre à bord net, il faut utiliser une grandeur, ou inférieure à la longueur d’onde.
fente et réaliser, avec une lentille, l’image de la fente sur
l’écran d’observation. Il est à noter que, dans un spectre 3. 1. La figure de diffraction s’étale dans une direc-
de raies, chaque raie est une image de la fente corres- tion perpendiculaire au fil.
pondant à une radiation donnée. λ
2. a. L = 2D . .
a
Réponses aux questions b. λ = 6,5 × 10–7 m.
1. et 2. L’interprétation du spectre se fait à l’aide des
lois de Descartes, en supposant que l’indice dépend 4. 1. a. L’onde possède une fréquence déterminée.
de la fréquence. Pour des ondes de nature donnée, un b. c = 3,00 × 108 m . s–1.
milieu est dispersif si son indice dépend de la fréquence c. Non.
de ces ondes. 
d. λ = .
Le prisme utilise le phénomène de dispersion du verre ν
pour décomposer la lumière, alors qu’un réseau utilise Fréquence de cette onde : ν = 5,36 × 1014 Hz.
le phénomène de diffraction. 2. a. La lumière blanche est composée d’une infinité
d’ondes monochromatiques.
Rechercher et expérimenter b. 400 nm < λ < 800 nm ;
3,75 × 1014 Hz < ν < 7,5 × 1014 Hz.
1. Le laser comme outil de lecture
Réponses aux questions 5. 2. sin i = n . sin r ; n . sin r’ = sin i’.
1. Pour un CD et un DVD, la lumière est rouge. Elle 3.  = 1,9 × 108 m . s–1.
est violette pour un BD. 4. Oui.
2. 5. On observe le spectre de la lumière blanche : c’est
Format CD DVD BD le phénomène de dispersion.
l (nm) 780 650 405 6. L’indice dépend de la fréquence (il en est de même
de la déviation du faisceau).
NA 0,45 0,60 0,85
Diamètre d Exercices
2,1 µm 1,3 µm 0,58 µm
du faisceau
3. En diminuant le diamètre du faisceau, on peut lire
1. 1. Expérience de diffraction de la lumière émise
par un laser avec un trou ou une fente ou un fil.
davantage d’informations (capacité de stockage plus
grande). 2. Schéma : voir le document 1 du cours.
Conditions : le diamètre du trou, la largeur de la
2. Le laser comme outil de mesure fente ou la largeur du fil doivent être petits (de l’ordre
Réponses aux questions du micromètre ou de quelques dizaines de micro-
mètres).
1. Voir l’exercice résolu 1, page 73 : θ = L .
2D
2. Pour θ donné, pour augmenter L, il faut augmen-
2. 1. Figure (a) : la fente est horizontale ; figure
(b) : la fente est verticale.
ter D.

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2. La fente la plus large correspond à la tache centrale 10. 1. L’indice de réfraction moyen de l’eau pour
la plus étroite : figure (a). les radiations visibles est : b. 1,33.
3. La distance la plus grande correspond à la tache 2. L’indice de réfraction n d’un milieu transparent
centrale la plus large : figure (b). est défini par rapport à la célérité  de la lumière
c
3. 1. Pour une même fente et une même distance dans ce milieu par la relation : b. n = .

entre la fente et l’écran, plus la longueur d’onde est 3. L’indice de réfraction d’un milieu transparent est :
grande et plus la largeur de la tache centrale est grande. c. supérieur ou égal à 1.
La figure (a) correspond donc au laser de plus grande
4. L’indice de réfraction d’un milieu transparent :
longueur d’onde.
b. n’a pas d’unité.
2. Le rapport des longueurs d’onde est égal au rapport
5. L’indice de réfraction est très voisin de 1 dans le
des largeurs des taches centrales : 1,27.
cas : c. de l’air.
Pour la longueur d’onde inconnue, on a donc deux
6. À la traversée de la surface de séparation entre
valeurs possibles : 509 nm ou 830 nm. Comme les
deux lasers ont des lumières visibles, la seule possibilité deux milieux d’indice n1 et n2 , un faisceau lumi-
est 509 nm. neux d’incidence i1 se réfracte en faisant un angle de
réfraction i2 .
4. 1. a. ; 2. b. ; 3. a. β) ; b. α) ; c. α) ; La loi de Descartes s’écrit : a. n1 . sin i1 = n2 . sin i2 .
4. b. ; 5. b.
11. 1. Le faisceau laser est perpendiculaire au plan
5. 1. La lampe émet plusieurs radiations de lon-
gueurs d’onde différentes : la lumière est polychro- des fils.
matique. 2. La direction de la figure de diffraction par une
c fente ou par un fil est perpendiculaire à la direction
2. ν = , on obtient respectivement : de la fente ou du fil. C’est donc le fil horizontal
λ
5,86 × 1014 Hz ; 5,62 × 1014 Hz et 5,33 × 1014 Hz. responsable de la figure de diffraction verticale.
3. Les dimensions des taches de la figure de diffraction
6. augmentent lorsque le diamètre du fil diminue. Le
n (Hz) l (nm) Couleur fil 1 est donc vertical et le fil 2 horizontal.
7,31 × 1014 410 violet  
4. tan θ1 = 1 et tan θ2 = 2 avec 1 et 2 les dimen-
6,67 × 10 14
450 bleu L L
sions des taches centrales.
5,77 × 10 14
520 vert
On en déduit : θ1 = 3,12 × 10–2 rad
5,08 × 10 14
590 jaune et θ2 = 2,63 × 10–2 rad.
4,00 × 10 14
750 rouge 2 × 633 × 10–9
5. d1 = 2λ =
θ1 3,12 × 10–2
7. d1 = 41 × 10–6 m = 41 m ;
d2 = 2λ = 2 × 633 × 10
–9
Milieu vide eau diamant
θ2 2,63 × 10 –2
Longueur
590 444 244 d2 = 48 × 10–6 m = 48 m.
d’onde (nm)
Indice 6. d1 n’est pas modifié, d’où :
1,00 1,33 2,42
du milieu  . d1 8,6 × 10–2 × 41 × 10–6
D= = = 2,8 m.
Célérité
3,00 × 108 2,26 × 108 1,24 × 108
2λ 2 × 633 × 10–9
(m . s–1) 7. La distance laser-fil n’a pas d’influence sur la figure
Fréquence de diffraction.
5,08 × 1014 5,08 × 1014 5,08 × 1014
(Hz)
12. λ.
1. θ =
Couleur jaune jaune jaune a
λ
2. a. θ = ≈
L ;
a 2D
8. 1. c. ; 2. b. ; 3. b. ; 4. a. γ) ; b. β) ; c. β) .
d’où : λ ≈ a = constante pour un dispositif donné.
9. 1. Milieu dispersif. L 2D
L2 650 × 7,5
2. r1 = 22,7° ; r2 = 23,5°. b. λ2 = λ1 .
3. L1 = 8,0
i = 40°
= 609 nm = 6,1 × 10–7 m.
13. 1. Sur une droite perpendiculaire à la fente,
on observe une tache centrale avec des taches réparties
de part et d’autre de celle-ci.
2. a. Voir le document 6 du cours.
b. tan θ ≈
L , car L << D.
2D

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c. tan θ ≈ θ si cet écart angulaire est faible, soit :  = 2,0 × 10–3 = 25 W . m–2.
b.
θ≈ L . A 7,9 × 10–5
2D
λ c. 25 > 20 : le faisceau est dangereux.
3. θ = .
a c = 3,00 × 108 = 2,83 × 1014 Hz.
λ L , soit a ≈ 2 D . λ ; 17. 1. ν =
4. θ = ≈ λ 1,06 × 10–5
a 2 D L
2 × 3,00 × 653 × 10 –9 2. Cette onde n’est pas visible, car λ0 n’est pas compris
a= ; a = 3,3 × 10–5 m. entre 400 nm et 800 nm. Comme λ0 > 800 nm, cette
12 × 10–2
d onde est dans l’infrarouge.
λ
3. λ1 = 0 = 1,06 × 10 = 670 nm.
–6
14. 1. θ = tan θ = D = 2dD .
2
n1 1,58
2. a. On mesure le diamètre de la tache avec une λ
4. n2 = 0 = 1,06 × 10–9 = 1,48.
–6
règle graduée : d = 2,0 cm = 0,020 m. λ2 716 × 10
b. a =
1,22 × λ × 2 × D =1,7 × 10–4 m = 0,17 mm.
d
d = λ . d’ = 1,8 cm ; donc λ’ =570 nm. 18. 1. 1,000 3 × sin 48° = 1,52 . sin r1 ; r1 = 29,1°.
3.
d’ λ’ 2. 1,0003 × sin 48° = n2 . sin 29,5° ; n2 = 1,51.
15. 1. L ≈ 2 D . λa . 3. Écart : 0,4°.
2. a. 4. L’indice du verre dépend de la fréquence, le verre
est dispersif.
1
(mm–1) 2,5 3,3 5,00 10 20
a
19. 1. À l’aide d’une calculatrice utilisée en mode
L (mm) 6,6 8,8 13 27 53 20 régression linéaire, on peut obtenir n en fonction de
1
.
L (mm) λ²
60 On obtient l’équation d’une droite : Y = A + B . X,
avec A = 1,51 et B = 4,93 × 103 nm–2 avec un coeffi-
50 cient de corrélation de 0,999. La loi de variation est
correctement vérifiée.
40 2. a. b. et c.
30 l (nm) 404,7 671,6

20 n (Hz) 7,408 × 1014 4,464 × 1014

10 ␽p (m . s–1) 1,947 × 108 1,971 × 108

0
lp (nm) 262,8 441,6
0 5 10 15 20 25
1
x = — (mm–1)
a
20. 1. Lumière blanche : ensemble des radiations
b. On obtient une droite passant par l’origine de monochromatiques dont les longueurs d’onde dans
coefficient directeur : le vide sont comprises entre 400 et 800 nm environ.
53
= 2,65 mm2 = 2,65 × 10–6 m2. 2. a. et b.
20
D’après la question 1. on a : Filtre 1 2 3
L(x) = 2 D . λ . x .
Le coefficient directeur obtenu est donc égal à Longueur d’onde
450 590 750
2 D . λ . Alors : dans le vide (nm)
λ = 2,65 × 10 = 2,65 × 10 = 530 × 10–9 = 530 nm.
–6 –6

2D 2 × 2,50 a. Couleur bleu orange rouge


3. Largeur inconnue :
b. Largeur tache
a = 2 D . λ = 2 × 2,50 × 530–3× 10 = 0,14 × 10–3 m
–9 11 15 19
centrale (mm)
L 19 × 10
a = 0,14 mm. c. bleu

16. c = 3,00 × 10 = 711 × 10–9 m


1. λ =
8

ν 4,22 × 1014 jaune


λ = 711 nm. Le faisceau est rouge.
d – d1 α rouge
2. 2 = D . tan ; d’où : α = 0,023°.
2 2
3. a. A = π .
d2 2
2
( )
= 7,9 × 10–5 m2.
3. Tache centrale blanche au centre, orangée, puis
rouge sur l’extérieur.

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21. 1. a. 1 = 3,00 × 108 m . s–1 24. 1. a. λ =
c . À une fréquence de 1,2 GHz
c ν
et 2 = = 2,00 × 108 m . s–1. correspond une longueur d’onde de 0,25 m et
n2
c λ = 0,19 m si ν = 1,6 GHz.
b. ν1 = = ν2 = 4,00 × 1014 Hz. h
λ1 b. t = = 67 × 10–3 s = 67 ms.
c
c. λ2 = 500 nm.
c. δ(t) = 67 ns ; δ(t) est négligeable devant t.
2. a. Voir le cours. d. L’erreur doit être divisée par 1 000 = N , d’où
b. sin 1 = n2 . sin r ; r = 6,6°. N = 106, soit une durée de 1 000 s pour réaliser ces
c. i’ = 90° – 6,6° = 83,4°. 106 mesures. Cette durée est beaucoup trop longue
1 pour un objet en mouvement.
d. sin i1 = ; i = 41,8°.
n2 l 2. La fréquence n’est pas modifiée, par contre la
e. i’ > il : il y a réflexion totale. longueur d’onde varie :
λ
22. 1. La couleur de la lumière émise est rouge. λatmosphère = vide .
natm
2. La lumière émise par un laser est monochroma-
tique. 3. Le phénomène de dispersion.
3. Le phénomène cité est le phénomène de diffraction.
La figure de diffraction horizontale est constituée Sujet BAC
d’une tache centrale encadrée de taches latérales. La
tache centrale est deux fois plus large que les taches
latérales.
La lumière : une onde
λ
4. a. θ = , θ étant le demi-angle sous lequel on 1.1. a. Huyghens pense que la lumière a besoin d’un
d milieu matériel pour se déplacer, milieu qu’il nomme
voit la tache centrale de diffraction depuis l’ouverture.
Si d diminue, θ augmente ; il en est de même pour les l’éther.
dimensions des taches de diffraction. 1.1. b. Les ondes peuvent se croiser sans se perturber.
b. Toujours en utilisant l’expression précédente, si λ Il n’y a pas de transport macroscopique de matière.
diminue, alors θ également. Les dimensions de la 1.2. a. La lumière du Soleil est une lumière blanche,
figure de diffraction diminuent. c’est-à-dire qu’elle comprend toutes les lumières visibles,
5. Les conditions de lecture d’un CD sont telles que c’est donc une lumière polychromatique.
1.2. b. Le diamètre du fil doit être de l’ordre de gran-
le phénomène de diffraction y est quasi inexistant. Ce
phénomène se matérialise lorsque les dimensions de deur de la longueur d’onde de la lumière ; c’est-à-dire
l’ouverture ou de l’obstacle (rôle joué par la cuvette de l’ordre du µm.
dans un CD) sont de l’ordre de grandeur de la lon- 2.1. θ ≈ tan θ =
L .
gueur d’onde de la lumière incidente. La longueur 2D
2.2. θ =
λ avec θ en radian, λ et a en mètre.
d’onde d’une radiation bleue est plus petite que celle a
d’une radiation rouge. On peut donc diminuer les 2.3. La courbe est une droite passant par l’origine ;
dimensions des cuvettes et augmenter ainsi le nombre 1
d’informations que pourra contenir un CD. donc θ est proportionnel à . La relation de la ques-
a
1
23. 1. Le phénomène mis en évidence est la dif- tion 2.2. est θ = k . avec k = λ . La proportionnalité
a
fraction de la lumière. est donc bien vérifiée.
2. On peut éliminer les relations (1) et (5) qui ne 2.4. La pente de la droite est égale à la valeur de la lon-
sont pas homogènes et la relation (3) qui ne correspond gueur d’onde λ. Il suffit donc de mesurer cette pente
pas à la proportionnalité indiquée dans le texte. sur le graphique pour déterminer λ.
1
On peut conserver les relations (2) et (4). 2.5. Considérons un couple de valeurs ( = 5 × 104 ;
a
θ = 2,8 × 10–2).
3. Le document 1 montre que d est inversement pro-
Le calcul de la pente donne 2,8 × 104 = 560 nm.
–2
portionnel à a. La seule relation possible est mainte- 5 × 10
nant la relation (2). Remarque : c’est la seule valeur de longueur d’onde dans
4. Coefficient directeur : 12,5 × 10 =12,5 × 10–3,
–3
le domaine du visible.
1
ce coefficient n’a pas d’unité. 2.6. L’angle θ dépend de la longueur d’onde λ . La
L . a = L . a = 12,5 × 10–3 . a , lumière étant blanche, elle comporte des radiations
5. a. k =
λ.D λ.D λ lumineuses de longueurs d’onde différentes, ce qui
100 × 10 –6 correspondra à autant d’angles θ différents et donc on
k = 12,5 × 10–3 ×
625 × 10–9 observera des franges de couleurs différentes qui se
k = 2 × 6,25 × 10–3 × 100 × 10–9 = 2,00.
–6 mélangeront assez rapidement, d’où cette sensation
625 × 10 d’irisation.
2λ . Dc 2 × 650 × 10–9 × 1,5 3.1. La fréquence de l’onde est invariante.
b. ac = = c avec c : célérité de la lumière dans le vide
Lc 30 × 10–3 3.2. n =
ν
3 et ν : célérité de la lumière dans le milieu transparent
ac = × 650 × 10–6 = 650 × 10–7 m = 65 µm.
30 traversé d’indice n.

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3.3. Un milieu est dispersif lorsque la célérité de l’onde a. 0,13 ;
dépend de sa fréquence. b. 1,33 ;
L’indice du milieu dépend de la fréquence de l’onde c. 23,3.
qui le traverse, car à la question 3.2. nous avons établi
que l’indice du milieu dépend de la célérité de l’onde. 2. La radiation jaune émise par une lampe au sodium
3.4. La loi de Descartes-Snell montre que : a comme longueur d’onde dans le vide :
1 ν a. 5,89 nm ;
sin i2 = . sin i1 = verre . sin i1 .
nverre c b. 58,9 nm ;
La vitesse de l’onde dans le verre dépend de sa fréquence. c. 589 nm.
Des ondes lumineuses de fréquences différentes (donc 3. La longueur d’onde dans le vide λ d’une radiation de
de couleurs différentes) ne seront pas réfractées de la fréquence ν est donnée par la relation :
même manière. On observera à la sortie du prisme
la dispersion des différentes radiations lumineuses. Le a. λ = c . ν;
c
prisme doit être éclairé par la lumière blanche sous un b. λ = ;
angle d’incidence tel que les angles de réfraction soient ν
ν
les plus grands possibles afin que la dispersion soit c. λ = .
c
maximum.
4. L’écart angulaire θ provoqué par une fente de largeur
a de 0,1 mm sur un faisceau laser monochromatique
Exercices complémentaires (λ = 0,633 m) est de :
a. 0,633 × 10–10 rad ;
Énoncés b. 6,33 × 10–3 rad ;
c. 158 rad.
1. Une fente de largeur a est éclairée avec une lumière
monochromatique rouge de longueur d’onde dans le 5. Une onde monochromatique passe d’un milieu
vide λ égale à 628 nm. Sur un écran situé à une distance transparent d’indice n1 à un autre milieu d’indice n2 :
D de 3 m de la fente, on visualise une figure de dif- a. α) la fréquence de l’onde ν change ;
fraction. β) ne change pas ;
b. α) la longueur d’onde dans le milieu change ;
1. Décrire et dessiner la figure de diffraction obtenue.
2. Définir, à l’aide d’un schéma, l’écart angulaire θ du
β) ne change pas.
faisceau diffracté par cette fente. 6. À la traversée d’une surface séparant deux milieux
3. Quelle relation lie cet écart angulaire θ et la largeur d’indices n1 et n2 , un faisceau lumineux d’incidence i1 se
a de la fente ? réfracte, l’angle de réfraction étant i2 .
La loi de Descartes s’écrit :
4. Établir une relation entre tan θ, puis θ et la distance
a. n1 . sin i1 = n2 . sin i2 ;
D et la largeur L de la tache centrale de la figure de dif-
b. n2 . sin i1 = n1 . sin i2 ;
fraction.
c. n1 . cos i1 = n2 . cos i2 .
5. Calculer la largeur a de la fente si la largeur L de la
tache centrale de diffraction vaut 12 cm. 7. Un verre a pour indices nR égal à 1,50 pour une
radiation λR de 700 nm et nV égal à 1,54 pour une
2. Un étroit faisceau de lumière blanche frappe la radiation λV de 420 nm.
surface de séparation d’un dioptre plan air-verre sous a. Un faisceau lumineux constitué de ces deux radia-
une incidence de 45,0°. tions arrive de l’air sur un bloc de ce verre sous un angle
1. Rappeler les lois de Descartes relatives à la réfrac- d’incidence i de 30°.
tion. Le faisceau rouge est :
2. a. Donner la définition d’un indice de réfraction. α) plus dévié ; β) moins dévié ; γ) également dévié
b. Définir un milieu transparent dispersif. que le faisceau violet.
3. L’indice de réfraction de ce verre est de 1,612 pour b. Un faisceau lumineux constitué de ces deux radiations
une radiation rouge et de 1,671 pour une radiation passe du verre dans l’air. L’angle d’incidence dans le verre
bleue. Pour ces radiations, l’indice de l’air est quasiment est de 30°.
le même, égal à 1,000 3. Le faisceau rouge est :
Calculer : α) plus dévié ; β) moins dévié ; γ) également dévié
a. les angles de réfraction pour la radiation rouge, puis que le faisceau violet.
pour la radiation bleue ; c. Un faisceau lumineux constitué de ces deux radia-
b. l’écart angulaire entre les deux radiations. tions passe du verre dans l’air. L’angle d’incidence dans
4. Schématiser la situation. le verre est de 45°.
α) Le faisceau rouge et le faisceau violet sont réfléchis
3. QCM totalement.
Choisir la bonne réponse parmi celles qui sont proposées. β) Le faisceau rouge est réfléchi et le faisceau violet se
1. L’indice moyen de l’eau pour les ondes lumineuses réfracte.
est de : γ) Les deux faisceaux se réfractent.

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Corrigés La théorie d’Huygens-Fresnel permet de calculer la
loi de répartition de l’intensité lumineuse I(P) dans le
1. 1. Sur une droite perpendiculaire à la fente, on plan (π) d’observation confondu avec le plan focal de
observe une tache centrale avec des taches réparties de la lentille :
πb . yP 2 πa . xP 2

( )( ) ( ) ( )
part et d’autre de celle-ci (voir le document 6 du cours,
sin sin
page 64). λ.f λ.f
I (xP , yP) = I0 . . ;
2. Voir le document 6 du cours, page 64. πb . yP πa . xP
3. θ = .
λ λ.f λ.f
a
L xP et yP sont les coordonnées dans le plan (π) d’ob-
4. tan θ =
2 D et tan θ ≈ θ si cet écart angulaire est servation, ces coordonnées sont relatives au système
L d’axes F'X' et F'Y '.
faible, soit : θ ≈ .
2D I0 est une constante, λ est la longueur d’onde et f la
λ distance focale de la lentille L0 .
, soit : a ≈ 2 D . λ ;
L
5. θ = ≈ La figure de diffraction est centrée sur le point F', image
a 2D L
a= 2 × 3 × 628 × 10 –9
= 3 × 10–5 m.
de la source ponctuelle S située au foyer objet F0 de la
12 × 10–2 lentille L0 (doc. 1).
On a bien : θ = λ = 628 × 10–5 = 2 × 10–2 rad ≈ tan θ.
–9 Cette figure se présente sous forme de taches lumineuses
a 3 × 10 présentant deux axes de symétrie :
2. 1. Rayon réfracté dans le plan d’incidence ; F'X' et F'Y '.
n1 . sin i1 = n2 . sin i2 . L’intensité lumineuse I(P) présente un maximum prin-
c cipal au point de coordonnées xP = 0 et yP = 0, ce qui
2. a. n = .
 correspond à l’image géométrique F ' (doc. 2a).
b. Milieu dans lequel la célérité de la lumière dépend
de la fréquence. —
I
n I0
3. a. sin i2 = sin i1 . 1 .
n 2 1
i2R = 26,0° ; i2B = 25,0°.
b. Écart de 1°.

3. 1. b. 1,33.
2. c. 589 nm.
c
3. b. λ = .
ν
4. b. 6,33 × 10–3 rad. 0,047 0,016
F'
5. a. β) ne change pas ; q 2q 3q 4q
Y'
b. α) change. p
6. a. n1 . sin i1 = n2 . sin i2 .
2
2p
7. a. β) moins dévié ;
b. α) plus dévié. X' 3
3p
c. α) Le faisceau rouge et le faisceau violet sont réfléchis
totalement. Doc. 2a

Y'
p 2
2p 3
3p 4
4p
Compléments scientifiques 2q 0
0,047
7

1. Diffraction à l’infini q 0,022 0,022


par une ouverture rectangulaire
L’ouverture est un rectangle de largeur a et de longueur
F'
b, éclairé en incidence normale par une source ponc- 0
1 X'
tuelle monochromatique S située au foyer F0 d’une 0,008
lentille L0 . 0,016 0,047 0,047 0,016

0,047
7

L0 y L
0,022 0,022
Y'
X' 0,016
S x
F0 b F'
a Doc. 2b
ouverture Les taches lumineuses sont réparties dans le plan (π)
Doc. 1 angulaire (Π)
conformément au schéma du document 2b.

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Le quadrillage est construit à partir de : D’une frange à l’autre, l’intensité lumineuse varie. Elle
λ.f λ.f est maximale pour la frange centrale ; nous poserons cette
p= et q = .
a b intensité égale à 1.
La taille des taches lumineuses qui figurent dans ce L’intensité varie selon la courbe du document 5. Le
quadrillage est en rapport avec la valeur de l’intensité
lumineuse. premier minimum nul correspond à X' = p = λ . f .
a
Si l’intensité lumineuse vaut 1 au centre de la tache Si α représente l’angle sous lequel du centre de la
centrale, elle ne vaut plus que 0,047 et 0,016 au centre lentille on voit la demi-largeur de la frange centrale,
des taches latérales de l’axes F'X' ou de l’axe F'Y '.
Nous n’avons figuré que les taches dont l’intensité est tan α ≈ α = p = λ .
f a
supérieure à 2 × 10–3.
Mis à part les axes F'X' et F'Y', sur les autres traits du —
I
quadrillage, l’intensité est nulle. I0
1
Remarques :
• En dehors des axes F'X' et F'Y', la décroissance de 0,9
l’intensité est très rapide et les maxima secondaires 0,8
correspondants sont très peu intenses.
• Si les dimensions de l’ouverture sont très inférieures 0,7
à λ, et si l’on admet que la théorie précédente reste 0,6
« qualitativement » valide, on constate qu’il n’y a plus
0,5
de minima nuls et que l’ouverture émet de manière
pratiquement isotrope. 0,4
2. Diffraction à l’infini 0,3
par une fente fine 0,2
L’ouverture est un rectangle de largeur a et de longueur
b (b >> a), éclairé par une source filiforme parallèle à 0,1 0,047 0,047
0,016 0,016
la fente fine.
La théorie permet d’établir la loi de répartition de – 2p
2 –p 0 p 2
2p X'
l’intensité lumineuse : Doc. 5
2 2
π a . sin θ πa . xP 3. Diffraction à l’infini
sin sin
λ λ.f par une ouverture circulaire
I(P) = I0 . = I0 .
π a . sin θ π a . xP L’expérience consiste à remplacer la fente par une
λ λ.f ouverture circulaire dans le dispositif présenté dans le
document 3.
La figure de diffraction montre des franges rectilignes
Une onde plane cohérente et monochromatique frappe
parallèles à la fente (doc. 3).
sous incidence normale un écran percé par une ouver-
Y' ture circulaire de rayon r. On observe la figure de dif-
Fs L0 y L fraction dans le plan focal (π) de la lentille convergente
X' L de distance focale f.
F0 x
F' m I
S b C m
p I0
a
ouverture (π) maximum central 0,000 0,00 1
Doc. 3 rectangulaire

premier minimum 3,832 1,22 0

premier maximum 5,136 1,63 0,0175

deuxième minimum 7,015 2,23 0

deuxième maximum 8,417 1,68 0,0042

troisième minimum 10,17 3,24 0

troisième maximum 11,62 3,70 0,0016

Doc. 4 Doc. 6

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I Les documents 7 et 8 représentent la répartition de
1 I0 l’intensité lumineuse sur le plan d’observation.

2πr . R
0,0175 m = –——–
l.f
–10,17 –7,02 –3,83 0 3,83 7,02 10,17
F'

Doc. 8

Doc. 7
La figure de diffraction montre des cercles concentriques Bibliographie
centrés sur F’ (doc. 7).
2π r . R
Appelons r le rayon de ces cercles et posons m = , Ouvrages
λ .f
R désignant le rayon de l’ouverture circulaire.
Le tableau donne les valeurs de m correspondant aux • Optique, J.-M. Brébec, collection H Prépa,
différents rayons (doc. 6). Hachette.
Nous retiendrons la valeur du rayon pour lequel nous • Cours de physique générale, volume 4, Optique,
avons un premier minimum nul : G. Bruhat, Masson, 1992.
1,22 λ . f • Optique, fondements et applications, J.-P. Perz,
m = 1,22 π et r = . Masson, 1996.
2R
Appelons α l’angle sous lequel du centre de la lentille • Optique : optique géométrique et optique physique,
nous voyons le rayon du premier minimum nul : J.-P. Faroux et J. Renault, Dunod, 1998.
tan α ≈ α = r , d’où : λ = 1,22 λ . • Optique instrumentale, optique de Fourier, éléments,
f 2R J. Surrel, Ellipses, 1996.

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Physique
chapitre

Décroissance
radioactivité
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
4
• Connaître et utiliser les lois de conservation.
• Définir la radioactivité α, β−, β+, l’émission γ et
écrire l’équation d’une réaction nucléaire pour une
officiel : émission α, β− ou β+ en appliquant les lois de conser-
B. Transformations nucléaires (2 T.P., 7 H.C.E.) vation.
• À partir de l’équation d’une réaction nucléaire,
Objectifs reconnaître le type de radioactivité.
L’objectif de cette partie est double : • Connaître l’expression de la loi de décroissance et
– aborder quelques notions concernant la structure des exploiter la courbe de décroissance.
noyaux atomiques à partir de l’observation expérimentale • Savoir que 1 Bq est égal à une désintégration par
de leur instabilité (radioactivité) ; seconde.
– connaître quelques ordres de grandeurs concernant • Expliquer la signification et l’importance de l’activité
la radioactivité naturelle (corps humain, roches), et dans le cadre des effets biologiques.
comprendre qu’elle peut être utilisée pour la datation
• Connaître la définition de la constante de temps et
à des échelles de temps géologiques ou historiques.
du temps de demi-vie.
• Utiliser les relations entre τ, λ et t1/2 .
Contenus
• Déterminer l’unité de λ ou de τ par analyse dimen-
1. Décroissance radioactive
sionnelle.
1.1. Stabilité et instabilité des noyaux
• Expliquer le principe de la datation, le choix du
• Composition ; isotopie ; notation ZA X. radioélément et dater un événement.
• Diagramme (N, Z ).
1.2. La radioactivité Savoir-faire expérimentaux
• La radioactivité α, β−, β+, émission γ. • Réaliser une série de comptages relatifs à une désintégra-
• Lois de conservation de la charge électrique et du tion radioactive.
nombre de nucléons. • À partir d’une série de mesures, utiliser un tableur ou une
1.3. Loi de décroissance calculatrice pour calculer la moyenne, la variance et l’écart-
type du nombre de désintégrations enregistrées pendant un
• Évolution de la population moyenne d’un ensemble
intervalle de temps donné.
de noyaux radioactifs :
N = – λ . N . t ; N = N0 . e–λt.
Exemples d’activités
|N|
• Importance de l’activité ; le becquerel. • Exploitation du diagramme (N, Z ) afin de prévoir les
t
1 domaines des noyaux émetteurs α, β− et β+.
• Constante de temps τ = .
λ • Découverte de la radioactivité par Becquerel (textes).
• Demi-vie t1/2 = τ . ln2.
• Application à la datation. • Film et document illustrant une décroissance radio-
active.
Connaissances et savoir-faire • La radioactivité dans notre environnement (corps
humain, roches, habitations, etc.).
exigibles
• Exemples de datations.
• Connaître la signification du symbole ZA X et donner • Utilisation d’un compteur de radioactivité :
la composition du noyau correspondant.
• Définir l’isotopie et reconnaître des isotopes. – caractère aléatoire de la désintégration ;
• Reconnaître les domaines de stabilité et d’instabilité – analyse statistique des comptages ;
des noyaux sur un diagramme (N, Z ). – tracé de courbes d’évolution ;
• Définir un noyau radioactif. – mesure de la radioactivité naturelle.

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Commentaires permettant de s’affranchir de la connaissance de la
composition isotopique initiale de la roche, est envisa-
Le thème de la radioactivité est l’occasion d’opérer une geable plutôt dans le cours de sciences de la Terre.
convergence thématique avec les mathématiques (expo-
nentielle, probabilité, statistiques et équation différen- On réalisera les datations par méthode graphique et
tielle) et les sciences de la vie et de la Terre (datation). par le calcul. Les deux méthodes seront exigibles en fin
Une concertation entre les professeurs des trois dis- d’année.
ciplines scientifiques est encouragée. Le neutrino et l’antineutrino ne seront pas exigibles
Le caractère aléatoire de la désintégration radioactive dans l’écriture des réactions nucléaires.
peut être observé en cours de physique avec une source Si un noyau fils est produit dans un état excité, on écrira
de césium-137 (CRAB), ou en mesurant la radioacti- sa désexcitation dans une deuxième équation.
vité naturelle (radon). Il s’agit là d’observations sur une Les bilans de masse seront effectués en utilisant les
population macroscopique de noyaux. Les hypothèses masses des noyaux et non celles des atomes.
de base concernant la désintégration d’un noyau indi- Précisions terminologiques
viduel (« la désintégration d’un noyau n’affecte pas celle On rappelle que la notation ZA X caractérise le noyau
d’un noyau voisin », « un noyau meurt sans vieillir ») (et non l’atome). Les équations seront écrites au niveau
permettent d’établir la loi de décroissance d’une popu- des noyaux. Le terme nucléide n’est pas exigible.
lation de noyaux. Ce modèle est traité dans le cours de
mathématiques. Le becquerel est la seule unité utilisée pour caractériser
la radioactivité d’un élément.
L’élève sera amené à remarquer que l’association d’un
processus aléatoire à l’échelle microscopique et d’une Pour éviter toute confusion avec la période des phéno-
évolution macroscopique déterministe s’observe égale- mènes périodiques, le terme période radioactive est
ment lors de l’évolution d’un système chimique. évité au profit de l’expression demi-vie.
L’observation d’une décroissance radioactive permet
d’établir empiriquement sa loi d’évolution. Connaissant Matériel
un ensemble de valeurs de N , on peut remonter à la
t Cours
dépendance temporelle de N(t), en utilisant la notion > Activité 2
d’intégrale vue en mathématiques comme « aire sous
la courbe », vérifier qu’elle est bien exponentielle et en • Un diagramme (N, Z ).
déduire une constante de temps. Il faut cependant • Une base de données présentant la stabilité des
remarquer que l’expérience ne donne pas accès au noyaux, par exemple « Nucléus » exploitant les données
nombre total de noyaux radioactifs à un instant donné, de « Nubase » et téléchargeable gratuitement sur le site
car le détecteur a d’une part une fenêtre d’entrée limitée, du Centre de Données sur les Masses Atomiques :
et d’autre part une efficacité inférieure à 100 %. Pour http://amdc.in2p3.fr/.
des conditions de mesure fixes, on fait l’hypothèse sta- Rechercher et expérimenter
tistique selon laquelle le nombre de désintégrations • Un CRAB avec logiciel pour l’exploitation des
mesuré est proportionnel au nombre total de désinté- mesures (caractère aléatoire).
grations. Dans ces conditions, la constante de temps • Un compteur de radioactivité et sa source de noyaux
extraite est bien celle que l’on cherche. à courte durée de vie pour l’étude de la décroissance.
Les effets biologiques des rayonnements ne sont pas
seulement liés à l’activité, mais également à l’énergie
qu’ils déposent dans le corps. Cependant aucun déve- Déroulement du chapitre
loppement concernant l’absorption des rayonnements
n’est au programme, ni les grandeurs et les unités > Objectifs
correspondantes. • Définir un noyau radioactif.
Il est important, compte tenu de la difficulté d’appréhen- • Définir les radioactivités α, β–, β+ et γ.
sion du phénomène, de donner quelques ordres de • Écrire l’équation d’une réaction nucléaire.
grandeur de la radioactivité naturelle, celle du corps • Connaître et utiliser la loi de décroissance radio-
humain (environ 10 000 Bq, dus essentiellement au active.
14
C et au 40K) et celle des roches, qui libèrent principa- > Prérequis
lement du radon, dont le taux de désintégration mesuré
en France est de quelques dizaines à quelques centaines • La composition d’un noyau et la notation ZA X.
de becquerels par mètre cube. • Les notions mathématiques du programme de Pre-
Concernant l’application à la datation, une concertation mière S sur les statistiques (moyenne, variance, écart-
avec le professeur de sciences de la vie et de la Terre est type).
encouragée. La datation par la méthode du carbone 14
est simple, car elle repose sur l’hypothèse selon laquelle Activités préparatoires
le rapport 14C/12C dans l’atmosphère est en première
approximation indépendant du temps. La radio chro- A. La découverte
nologie utilisant des noyaux à longue durée de vie (par de la radioactivité
exemple, rubidium-strontium pour déterminer l’âge Cette activité propose une approche historique de la
de la Terre), qui nécessite l’élaboration d’une méthode radioactivité et de sa découverte à la fin du xixe siècle.

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Réponses aux questions > Activité 2
1. La fluorescence est une émission lumineuse pro- Cette activité permet une première utilisation d’un
voquée par diverses formes d’excitation autres que la diagramme (N, Z). On peut utiliser une carte « papier »
chaleur. ou un logiciel exploitant une base de données (voir la
2. Henri Becquerel a déduit que les sels d’uranium liste du matériel, page précédente).
émettaient un rayonnement, car les plaques photogra- Réponses aux questions
phiques enfermées dans un tiroir sombre avec les sels 1. Les noyaux stables, pour lesquels Z est inférieur à
d’uranium avaient été impressionnées, comme si elles 20, ont un nombre de nucléons pair, car le nombre de
avaient été exposées à la lumière. Ce rayonnement était protons est égal au nombre de neutrons.
invisible à l’œil.
2.
3. Le phénomène de radioactivité a été découvert par
208 209 210 211
hasard lors de l’étude d’un autre phénomène. Noyau 83
BI 83
BI 83
BI 83
BI

B. Exploration clinique Stabilité instable stable instable instable


par un marquage isotopique
Cette activité permet de faire le point sur certaines 3. Comment évolue la radioactivité
connaissances antérieures des élèves (composition du au cours du temps ?
noyau, isotopie). Elle utilise une technique médicale de Il est souhaitable de traiter cette partie en relation avec
pointe comme support d’étude. le professeur de mathématiques. On évoquera le carac-
tère aléatoire de la radioactivité à l’aide d’une représen-
Réponses aux questions
tation utilisant un diagramme en bâtons. Le nombre
1. Les nombres 131 et 127 sont les nombres de moyen de désintégrations par seconde est appelé l’acti-
nucléons des noyaux d’iode. Ils sont notés A. vité de l’échantillon.
2. Des isotopes sont des noyaux appartenant au même Cette partie peut être introduite par l’utilisation d’un
élément chimique (même nombre Z de protons), mais logiciel de simulation de lancer de dés, car la probabilité
qui ont des nombres A de nucléons différents. d’obtenir un résultat est alors connue des élèves. On
3. Cette technique est qualifiée de fonctionnelle, car peut aussi utiliser un dispositif expérimental pour suivre
elle permet d’étudier le fonctionnement de certains l’évolution d’une population de noyaux radioactifs. La
organes. proportionnalité entre le nombre de dés (ou de coups
4. On peut citer comme autres techniques d’imagerie : détectés par le compteur) et la variation de ce nombre
la radiographie et le scanner (utilisant des rayons X), par unité de temps permet au professeur, de préférence
l’imagerie par résonance magnétique (I.R.M.). de mathématiques, d’introduire la fonction exponen-
tielle. Cette fonction est, en effet, abordée dans le pro-
Cours gramme de mathématiques par la proportionnalité entre
une fonction et sa dérivée. La radioactivité est alors un
1. Comment mettre en évidence bon exemple.
la radioactivité ? Le terme période encore utilisé dans certains ouvrages
est remplacé par celui de demi-vie t1/2.
L’objectif est de montrer l’existence du phénomène et
de citer un dispositif de détection. 4. Comment dater un événement
Le terme « rayonnement » est utilisé au début du cours. grâce à la radioactivité ?
Il sera ensuite remplacé par « rayonnement électroma-
gnétique » et par « particules ». Le cours de cette partie est centré sur la datation par
le carbone 14. C’est une technique dont les élèves ont
> Activité 1 déjà entendu parler. D’autres techniques seront abor-
Cette activité permet une première approche du phé- dées dans les exercices. Pour certaines techniques, des
nomène. C’est aussi l’occasion de faire des rappels sur liens peuvent être faits avec le cours de SVT.
une partie des statistiques étudiées en mathématiques
en Première S. Rechercher et expérimenter
Réponses aux questions 1. et 2. La radioactivité naturelle
1. Le mot aléatoire signifie qui repose sur un événement et le radon 222
incertain, hasardeux. Réponses aux questions
2. On peut utiliser un écran en plomb. 1. La radioactivité a été découverte par Henri Becque-
rel à la fin du xixe siècle (voir l’activité préparatoire A).
2. Quels sont les différents
« rayonnements » émis ? 2. La durée de 3,8 jours représente la demi-vie du
radon 222.
L’objectif est de présenter les différents types de radio- 3. 222 Rn → 218 Po + 42He
86 84
activités. On pourra alors faire la différence entre un
rayonnement électromagnétique et des particules.
218
84
Po → 82Pb + 42He
214

Une fois les types de radioactivités présentés, on écrira


214
82
Pb → 21483
Bi + –10e
des équations de réactions nucléaires. 214
83
Bi → 214
84
Po + –10e

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214
84
Po → 210 82
Pb + 42He c. U → 234
238
Th* + 42He (radioactivité α),
9290
210
82
Pb → 210 83
Bi + –10e puis Th* → 234
234
Th + γ (radioactivité γ).
90 90
210
83
Bi → 84Po + –10e
210
d. Co → 53
53
Fe* + 0
e (radioactivité β+),
27 26 1
210
84
Po → 206 82
Pb + 42He puis Fe* → 53
53
Fe + 01e (radioactivité γ).
26 26
4. Les rayons X ont des longueurs d’onde, dans le vide,
comprises entre 10–11m et 10–8 m. Par rapport au spectre 4. 1. La demi-vie, notée t1/2 , d’un échantillon
visible, ils se situent après l’ultraviolet. radioactif est la durée au bout de laquelle son activité
est divisée par deux.
3. La décroissance radioactive 2. a. A(t) = A0 . e–λ . t , avec λ =
ln2
;
Le matériel proposé est celui commercialisé par Jeulin. t1/2
Une source contenant des noyaux radioactifs de faible t1/2 = 700 millions d’années.
activité produit du radon 220 et du radon 222. L’étude b. La durée d’une vie humaine est très petite devant
porte sur la décroissance du radon 220. La demi-vie t1/2.
du radon 220 est courte par rapport à la durée du T.P., 5. 1. Tant que l’organisme est vivant, les échanges
celle du radon 222 et celles des descendants du radon avec le milieu extérieur maintiennent constante sa
220 sont longues. teneur en carbone 14, égale à celle de l’atmosphère.
Réponses aux questions Lorsque l’organisme est mort, sa teneur en carbone
1. Le noyau de radon 220 contient 86 protons et 14 décroît.
220 – 86 = 134 neutrons. 2. t =
–1 . ln A(t) = –5 570 × ln 560 ≈ 3 025 ans.
2. 220 Rn → 214 Po + 42He λ A0 ln2 816
86 84
4. La constante radioactive λ est de l’ordre de Exercices
1,2 × 10–2 s–1.
5. La demi-vie t1/2 est de l’ordre de 56 s. 1. 1. Un matériau radioactif est détecté grâce à des
ln2 détecteurs sensibles aux rayonnements. Le compteur
6. λ = . Geiger-Muller est un détecteur présent dans les labo-
t1/2
ratoires de lycée.
7. La durée de l’enregistrement étant très supérieure à 2. Les rayonnements sont émis de manière aléatoire.
la demi-vie du radon 220, on peut considérer qu’à la 3. L’émission des rayonnements est indépendante de
fin de l’enregistrement il ne reste plus de radon 220. la température.
L’activité mesurée est alors celle des descendants du
radon 220 et celle des noyaux radioactifs à « vie longue » 2. 1. X : symbole de l’élément ; A : nombre de
initialement présents dans l’échantillon. masse ou nombre de nucléons ; Z : nombre de charge
ou nombre de protons.
Aborder les difficultés 2. ZA´ X, avec A´ différent de A, est un isotope de ZA X.
En effet, les nombres de charge sont identiques, mais
du chapitre les nombres de masse sont différents.
La détermination, à partir d’une courbe de décroissance,
des constantes liées à la désintégration de noyaux radio- 3. Un noyau radioactif émet spontanément des
actifs (τ, λ et t1/2) doit être maîtrisée par élèves. La pre- « rayonnements » dont la nature dépend de l’instabi-
lité du noyau.
mière partie de la page Aborder les difficultés du chapitre
explique cela. 3. Le noyau d’iode 12553
I est composé de :
La seconde partie traite de la construction d’une courbe Z = 53 protons, N = A – Z = 125 – 53 = 72 neutrons
de décroissance à partir de la demi-vie. et A = 125 nucléons.
Le noyau d’antimoine 125 51
Sb est composé de :
Corrigés des exercices 51 protons, 74 neutrons et 125 nucléons.
L’affirmation b. est exacte, les autres sont fausses.
S’autoévaluer 4. 1. Si Z < 20, alors les noyaux stables se situent le
long de la droite N = Z.
1. 1. α, β-, β+, γ. 2. Si le noyau est trop riche en protons, alors il se
2. α, β-, β+ sont de nature corpusculaire. γ est une stabilise en transformant un proton en neutron et en
onde électromagnétique. émettant un positon. On peut symboliser la désinté-
3. Émission de positons, β+ ; le noyau de bismuth gration par : p+ → n + e+ .
207 est trop riche en protons. 3. Si le noyau est trop riche en neutrons, alors il se
209 stabilise en transformant un neutron en proton et en
2. 1. Pb.
82 émettant un électron. On peut symboliser la désinté-
2. Ce noyau est trop riche en neutrons par rapport
gration par : n → p+ + e–.
aux protons. Il est émetteur β–.
3. Le « rayonnement » émis est constitué d’électrons. 5. Radioactivité (1) : diminution d’une unité du
nombre de neutrons et augmentation d’une unité
3. a. C → N + e + γ ; radioactivité β .
14 14 0 –
6 7 –1 du nombre de protons, donc émission d’un élec-
b. 212
83
Bi → 208
81
Tl + 42He + γ ; radioactivité α. tron : radioactivité β–.

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Radioactivité (2) : diminution d’une unité du nombre 5. Le calcul τ =
1 = t1/2 ≈ 144 s vérifie bien le résul-
de protons et augmentation d’une unité du nombre λ ln2
de protons, donc émission d’un positon : radioactivité tat expérimental.
β+.
ln2
Radioactivité (3) : diminution de deux unités du 11. 1. λ == 5,02 × 10–3 j–1 = 5,81 × 10–8 s–1.
nombre de neutrons et diminution de deux unités t1/2
du nombre de protons, donc émission d’un noyau 2. a. L’activité est le nombre moyen de désintégra-
d’hélium : radioactivité α. tions par seconde, il y a donc 7,4 × 1010 désintégra-
tions par seconde.
6. 1. Deux lois : conservation du nombre de charge A0 7,4 × 1010
et conservation du nombre de nucléons. b. N0 = = = 1,3 × 1018 noyaux.
λ 5,81 × 10–8
2. a. D’après les lois de conservation : c. Quantité de noyaux en mole :
– conservation du nombre de nucléons : 12 = 12 + A, N
donc A = 0 ; n0 = 0 = 2,1 × 10–6 mol ;
NA
– conservation du nombre de charge : 7 = 6 + Z,
masse : m0 = M . n0 = 4,4 × 10–4 g.
donc Z = +1.
3. a. A(t) = A0 . e–λ . t.
La particule émise est donc un positon.
A0 A
b. L’azote 12 est radioactif de type β+. b. pour t = t1/2 (138 j) ; 0 pour t = 2 t1/2 (276 j) ;
2 4
c. Si le noyau fils, ici le carbone 12, est obtenu dans A0
un état excité, il se désexcite en émettant un rayon- pour t = 3 t1/2 (414 j).
8
nement γ. A(t) = e–λ . t = e 5,8 × 10 × 20 = 1,000 001 2. –8
4. a.
A(t + t)
7. 1. 217
Ra → 213 Rn + 42He type α
88 86 b. Pendant une mesure, l’activité reste pratiquement
2. 103
42
Mo → 103
43
Tc + –10 e type β– constante, à 1,2 × 10–4 % près.
3. 174
73
Ta → 174
72
Hf + 01e type β+
4. 174
Hf → 70Yb + 42He type α
170 12. 1. a. A(t) = A0 . e–λ . t et N(t) = N0 . e–λ . t.
72
5. 213
Po → 209 Pb + 42He type α b. A(t) = λ . N(t).
84 82
ln2
6. 209
Pb → 209 Bi + –10 e type β– c. λ= = 0,115 h–1 ; N0 = 1,56 × 1013 noyaux.
82 83 t1/2
8. 1. La particule émise est un électron. 2. a.
2. Pd → Ag + e
107
46
107
47
0
–1
Date 1 heure 1 jour 1 semaine
3. Le noyau fils possède un proton de plus que le A (Bq) 446 × 10 6
31,4 × 10 6
1,92
noyau de palladium. Ce dernier a donc un défaut de A
protons ou un excès de neutrons. b. t = 1 . ln 0 = 10,4 h.
λ A(t)
4. Dans un diagramme (N, Z ), les noyaux placés
au-dessus de la vallée de stabilité ont un excès de 13. 1.
protons. Le palladium 107 est donc placé en dessous
de la vallée de stabilité dans un diagramme (N, Z ). Date (t1/2) 0 t1/2 2 t1/2 3 t1/2 4 t1/2
197
9. 1. Le noyau Au possède 79 protons et
79 A0 A0 A0 A0
197 – 79 = 118 neutrons. Activité (Bq) A0
2 4 8 16
2. a. Le noyau 198 Au possède un neutron de plus
79 A(t)
que le noyau stable : il est de type β–. A0 1 0,5 0,25 0,125 0,0625
Le noyau 19479
Au possède trois neutrons de moins
que le noyau stable : il est de type β+. 2.
b. 198
79
Au → 198
80
Pb + –10e et 194
79
Au → 194
78
Pt + 01e A (t)
—––
—–––
A0
10. 1. A(t) = A0 . e–λ . t. 11,00
,00

2. Par lecture graphique : A0 = 10 000 Bq.


A0 00,75
0, 755
À la date t1/2, A(t1/2)= = 5 000 Bq ;
2
donc : t1/2 = 100 s. 0 50
0,50
5

ln2 ln2
3. λ = = ≈ 6,93 × 10–3 s–1.
t1/2 100 0 25
0,25
4. Il faut tracer la tangente à l’origine, puis repérer
son intersection avec l’axe des abscisses. 0
0 1 2 3 4 5 t (t1/1/2/2)
Le point d’intersection de la tangente avec l’axe des
abscisses est légèrement inférieur à 150 s.

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3. En portant 0,100 sur l’axe des ordonnées et en repé- b. A (106 Bq)
Bq)
rant l’abscisse correspondante, on obtient 3,3 t1/2.
On a donc : t = 3,3 × 5 570 = 1,8 × 104 ans. 32

14. 1. L’équation de désintégration de l’iode 123 24


s’écrit :
123
53
I → 123 52
Te + 01e
16
6
La particule émise est un positon.
2. La loi de décroissance radioactive pour l’activité
8
de cette source radioactive s’écrit :
ln2
A(t) = A0 . e–λ . t = A0 . e– t . t
1/2

avec A0 = A(0) ; t = 2 h et t1/2 = 13,3 × 24 = 319,2 h ; 0


0 8 1166 2244 32
32 t (j)
A(0) – A(t) ln2 ln2
= 1 – e–λ . t = 1 – e– t . t = 1 – e– 319,2 × 2 c. L’activité de cet échantillon sera de 10 × 106 Bq
A(0) 1/2

= 4 × 10–3 , soit 0,4 %. à la date t ≈ 13 jours.


On peut aussi calculer l’activité au bout de 2 h et
comparer à la valeur initiale : 17. 1.
2 × ln2
A(t) = 5 × 10–3 × e– 319,2 = 4,98 × 10–3 Bq.
La variation d’activité est égale à : t(s) 0 5 10 15 20 25
5 × 10–3 – 4,98 × 10–3 = 0,02 × 10–3 Bq.
En pourcentage, la variation est égale à :
A(Bq) 1 489 1 231 1 018 843 695 570
0,02 × 10–3 × 100 = 0,4 %.
5 × 10–3 A
On peut donc dire que l’activité de la source deux (Bq . s–1) – 47,1 – 38,8 – 32,3 – 27,3 – 22
t
heures après l’injection n’a pas varié.
3. L’activité d’une source radioactive est reliée à la
population des noyaux par : A(t) = λ . N(t). t(s) 30 35 40 45 50 55 60
A A .t
N0 = 0 = 0 1/2 = 5 × 10 × 13,3 × 24 × 3 600
–3

λ ln2 ln2 A(Bq) 475 395 330 275 222 183 153
= 8,3 × 103.
A
15. 1. Les lois de conservation sont la conser- (Bq . s–1) – 17,5 – 14,5 – 12 – 10,8 – 9,2 – 6,9
vation du nombre de charge et la conservation du t
nombre de nucléons. 2. a.
Le diagramme montre que le polonium 214 est émet- 0 500 1 000 1 500
teur α. L’équation de sa désintégration est donc : 0
A
–5
214
84
Po → 210
82
Pb + 42He
– 10
2. Les équations des désintégrations successives jus- – 15
qu’au noyau stable sont : – 20
210
82
Pb → 210
83
Bi + –10 e – 25
210
83
Bi → 210
84
Po + –10 e – 30
– 35
210
84
Po → 206
82
Pb + 42He
– 40
– 45
16. 1. a. L’équation de la désintégration est : A
– 50 —––
131
53
I → 131
54
Xe + –10 e t
Conservation de la charge électrique et du nombre de b. On obtient une droite passant par l’origine, il y a
nucléons.
A
b. 131 I est radioactif de type β–, il a donc trop de donc proportionnalité entre et A.
53 t
nucléons pour 53 protons. On peut alors conclure Le coefficient directeur de la droite est négatif, donc
que 135 53
I sera lui aussi radioactif de type β– (encore A
le coefficient de proportionnalité entre et A est
plus de nucléons). L’isotope stable est donc 127 I. t
53 négatif.
131
2. On considère un échantillon de 53I dont l’activité A
Une modélisation donne : ≈ – 0,039 × A.
initiale est A = 3,2 × 107 Bq. t
a. L’activité est divisée par 2 à chaque demi-vie. On a donc : λ = – 0,039 s–1.
3. Il y a proportionnalité entre l’activité A et sa
Date (j) 0 8,0 16,0 24,0 32,0
dérivée.
A (Bq) 32 × 106 16 × 106 8 × 106 4 × 106 2 × 106 4. a. A0 est l’activité à la date t = 0 : A0 = 1 489 Bq.

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b. et c. Il y a un bon accord entre les points expéri- A2
mentaux et la courbe théorique, le modèle est correct. – courbe verte : A2 = 8 Bq ; à t1/2, A2 = = 4 Bq ;
0
0
2
5. a. Graphiquement, on trouve t1/2 = 18 s. graphiquement : t1/2 ≈ 55 s.
A Les demi-vies étant identiques, les deux élèves ont
b. Par définition : Ath(t1/2) = 0 = A0 . e–λ . t . 1/2

2 travaillé sur le même radionucléide.


1 –λ . t
Il vient donc : = e , d’où l’on tire l’expression
1/2

proposée : 2 21. 1. C → 147N + –10 e


14
6

ln2 2. 1 Bq correspond à une désintégration par


t1/2 = . seconde.
λ
ln2 ln2 Activité d’un gramme de charbon de bois :
c. t1/2 = = = 18 s.
λ 0,039 2,8 × 10–2 Bq.
Ce résultat confirme les précédents. Activité d’un gramme de bois vivant :
6. N(t) = λ . A0 . e–λ . t + cte et quand t tend vers 22,7 × 10–2 Bq.
l’infini, N(t) tend vers zéro ; donc cte = 0. 3. A(t) représente l’activité d’un échantillon à une
En posant N0= λ . A0 , il vient : date t par rapport à une date t0 prise comme origine.
N(t) = N0 . e–λ . t = λ . A(t). A0 représente l’activité de ce même échantillon à
la date t0. A(t) et A0 s’expriment en Bq. λ est la
18. 1. Cs → 137
137
55 56
Ba +–10 e constante radioactive, caractéristique du noyau radio-
ln2 ln2 actif ; elle s’exprime en s–1.
2. a. λ = =
t1/2 30,2 × 365 × 24 × 1 A(t) = – t1/2 . ln A(t)
4. t = – . ln
λ = 7,28 × 10–10 s–1. λ A0 ln2 A0
A = 1,5 × 105 = 2,1 × 1014 noyaux.
× ln 2,8 × 10 –2 = 16,8 × 103 ans.
b. N =
5 570 –2
=–
λ 7,28 × 10–10 ln2 22,7 × 10
N
. M = 2,1 × 10 23 × 136,9
14 t1/2 5 570
m=n.M= 5. a. 5 τ = 5 × =5× = 4,02 × 104 ans.
NA 6,02 × 10 ln2 ln2
m = 4,7 × 10–8 g. Cette durée est très inférieure à la durée de formation
ln2
3. a. A(t) = A0 . e–λ . t = A0 . e– t . t. 1/2 du pétrole.
ln2 b. A(5 τ) = A0 . e– λ . 5 τ = A0 . e– 5 = 6,7 × 10–3 A0 . Cette
b. A(1 an) = 1,5 × 105 × e 30,2 × 1
activité est donc inférieure à 1 % de l’activité initiale.
= 1,47 × 105 Bq ≈ A(t = 0) ;
c. Au bout de plusieurs millions d’années, le carbone
il faut garder 3 chiffres significatifs dans le résultat 14 s’est complètement désintégré. Son activité est
pour mettre la décroissance en évidence. donc nulle. En revanche, celle d’un produit naturel
c. L’activité de la source est quasiment constante sur correspond à celle existant au niveau des végétaux
un an, on peut donc la considérer constante sur une utilisés vivants.
séance de T.P. (2 heures). d. On mesure l’activité due au carbone 14 des deux
A0 t1/2
= ln 1,5 × 105 ×
5 30,2 produits. Celle contenant des produits d’origine
d. t = ln × = 70 ans.
A ln2 0,3 × 10 ln2 pétrochimique est nulle, alors que ce n’est pas le cas
de celle contenant des produits naturels.
19. 1. Les lois de conservation sont la conserva-
tion des nucléons et la conservation des charges. 22. 1. Cl → 36
36
17 18
Sr + –10 e
Le diagramme montre que le radon est émetteur α. ln2 ln2
t1/2 = = = 3,01 × 105 ans.
L’équation de désintégration du radon est donc : λ 2,30 × 10–6
222
86
Rn → 218
84
Po + 42He 1
2. t = – . ln
A(t) = – 1 . ln 0,39 . A0
λ A0 λ A0
2. 222
86
Rn → 218 84
Po + 42He
1
218
Po → 214 Pb + 42He t= × ln 0,39 = 4,1 × 105 ans.
84 82 2,30 × 10–6
214
82
Pb → 214 83
Bi + –10e 3. L’âge de la nappe est trop grand pour le silicium
214
83
Bi → 84Po + –10e
214
32 (t1/2 = 132 ans).
214
84
Po → 210 82
Pb + 42He 23. 1.
210
82
Pb → 210 83
Bi + –10e 238 α
U → 234 β 234
Th →
– β
Pa →

92 90 91
210
83
Bi → 21084
Po + –10e 234 α 230
U→ α 226
Th → Ra...
92 90 88
210
84
Po → 82Pb + 42He
206
2. λ =
ln2
=
ln2
= 9,22 × 10–6 ans–1.
t1/2 7,52 × 104
20. Un radionucléide est caractérisé par sa demi- 3. On peut raisonner sur la masse comme sur le
vie t1/2 . nombre de noyaux ou sur l’activité, car ces grandeurs
La détermination des demi-vies donne : sont proportionnelles entre elles.
A t 1,2 × 10–6
– courbe bleue : A1 = 12 Bq ; à t1/2, A1 = 1 = 6 Bq ; 0 t = – 1 . ln m(t) = – 1/2 × ln
0 2 λ m0 ln2 20,0 × 10–6
graphiquement : t1/2 ≈ 55 s ; t = 3,1 × 10 ans.
5

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24. 1. N0K = NK + NAr . On peut vérifier que :
2. N0K = NK + NAr = 8,55 × 10 + 8,25 × 10
16 13 N < N – 2 < N – 4 < ... < N – 2n ,
= 8,558 25 × 1016 noyaux initiaux. Z Z–2 Z–4 Z – 2n
3. NK = N0K . e–λ . t. avec n entier positif : « l’excédent de neutrons s’accentue
en proportion par rapport au nombre de protons ».
1 N t N
4. t = – . ln K = – 1/2 . ln K b. Chaque désintégration α diminue de 4 le nombre
λ N0K ln2 N0K de nucléons et les désintégrations β ne le changent
1,27 × 10
× ln 8,55 × 10 16
( )
9 16
t=– pas. Pour cette raison : « les nombres de nucléons des
ln2 8,558 25 × 10 noyaux issus d’une même filiation diffèrent par un mul-
t ≈ 1,77 millions d’années. tiple de quatre ».
4. a. La transformation qui conduit à une émission
25. 1. n β+ est : p+ → n + e+
500
b. Les noyaux qui possèdent trop de protons par
rapport aux neutrons peuvent subir une désintégra-
400
tion β+. Ce n’est pas le cas des noyaux dont il est
300
question ici.

200
Sujet BAC
100

0
Datation au carbone 14
0 40
40 80
0 120 160
60 t (s)
1. Les réactions nucléaires
14
1.1. Le carbone 14, C, est produit à partir de l’azote
6
2. a. t1/2 = 60 s. 14
N et des neutrons cosmiques 10n.
7
1
b. λ=1= = 1,2 × 10–2 s–1. L’équation s’écrit : 147N + 10n = 146C + 11H
τ 85 Les lois utilisées sont la conservation du nombre de
ln2 ln2 charge et la conservation du nombre de nucléons.
c. On a = 1,2 × 10–2. Cela vérifie λ = .
60 t1/2 1.2. D’après le texte, le carbone 14 est émetteur β–,
3. 1 s << 60 s, la condition est vérifiée. donc l’équation s’écrit : 146C = –10e + 147N. Le noyau formé
4. a. On a : n(t) = n0 . exp(–λ . t). est un noyau d’azote.
Pour obtenir, en fonction du temps, une droite
décroissante ne passant pas par l’origine, il faut
2. Datation au carbone 14
tracer : ln n = ln n0 – λ . t. 2.1. La demi-vie t1/2 est la durée au bout de laquelle
l’activité A d’une population de noyaux radioactifs a
b. L’ordonnée à l’origine est : ln n0 = ln 483 = 6,18.
diminué de moitié par rapport à l’activité initiale A0.
Le coefficient directeur est : – λ = 1,2 × 10–2 s–1.
La relation entre la demi-vie t1/2 et λ s’établit à partir
Cela correspond aux résultats précédents. de l’expression de l’activité en fonction du temps :
A(t) = A0 . e–λ . t.
26. 1. a. Les « trois patriarches » cités dans le A
texte sont : l’uranium 235, l’uranium 238, le tho- D’après la définition de la demi-vie : A(t1/2) = 0 ,
2
A
rium 232. soit : 0 = A0 . e–λ . t , d’où : 1 = e–λ . t .
1/2 1/2

b. Ils sont encore présents, car leurs demi-vies ne sont


2 2
pas très inférieures à l’âge de la Terre. En passant au logarithme : ln 1 = – λ . t1/2.
2
c. La quantité « initiale » d’uranium 238 était environ ln2
Cela conduit à : λ = .
2 fois supérieure à la quantité actuelle, car l’âge de la t1/2
Terre est voisin de la demi-vie de l’uranium 238. En 2.2. La loi de décroissance conduit à : t =
–1 . ln A(t).
4,5 milliards d’années, la moitié de la quantité initiale λ A0
d’uranium 238 s’est désintégrée. 2.3. Il suffit de faire l’application numérique en rem-
U → 234 Th → 234 ln2
2. a. 238
92 90
Th + 42He, puis 234
90 91
Pa + –10e plaçant λ par .
t1/2
b. Le rayonnement qui accompagne la désexcitation
–5 570
des noyaux fils formés est un rayonnement électro- t= × ln 12 ≈ 1 000 ans.
magnétique γ. ln2 13,6
Environ 1 000 ans se sont écoulés depuis la fabrication
N
3. a. Soit le rapport initial du nombre de neutrons du navire.
Z
Le navire a été découvert en 1983, donc il a été fabriqué
au nombre de protons avec N > Z.
aux environs de l’année 983 (1983 – 1000).
Lors de désintégrations α, les valeurs de N et Z
2.4. Le bateau date du xe siècle. Il appartient donc à la
diminuent de 2 unités chacune (A diminue de
période Viking qui s’étend du viiie siècle au xie siècle.
4 unités).
L’hypothèse est vérifiée.

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Le polonium Dans le système international, la constante de temps τ
s’exprime en seconde.
1.1. Un noyau radioactif est un noyau instable qui va
ln2
se désintégrer. Il se formera alors un noyau fils avec La demi-vie est : t1/2 = ln2 = = 1,2 × 107 s.
émissions de particule (électron, positon ou noyau λ 5,8 × 10–8
d’hélium) et d’un rayonnement électromagnétique
(gamma).
1.2. Le noyau de polonium 210 contient Z = 84 pro-
Exercices complémentaires
tons et N = A – Z = 126 neutrons.
1.3. Le polonium est radioactif de type α. L’équation Énoncés
est donc :
210
84
Po → 206
82
Pb + 42He 1. Compléter des équations
Cette équation vérifie les lois de conservations (lois de de réactions de désintégration
Soddy) de la charge électrique et du nombre de En utilisant une classification périodique, compléter
nucléons. les équations des réactions ci-dessous qui sont de type
2.1. α, β– ou β+.
1. 132
58
Ce → … + … type β+
t (jours) 0 40 80 120 160 200 240 2. 98
47
Ag → … + … type α
N(t) 3. 17Cl → 39
39
18
Ar + … type …
– ln
N0 0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,0 1,2 4. 53I → 52Te + … type …
124 124

5. 116C → … + 01e type …


2.2. N (t)
1,4
–In —––
N0 6. 18Ar → …
42
+ –10e type …

1,2
2. Datation par la méthode rubidium /
strontium (en liaison avec les SVT)
1,0 On utilise le couple rubidium - strontium (Rb - Sr)
pour trouver l’âge d’une roche.
Le rubidium 87 est radioactif de demi-vie
0,8
t1/2 = 4,9 × 1010 ans, il se désintègre en strontium 87
stable.
0,6
Une roche, prélevée sur un gisement, contient, entre
autre, du rubidium 87 et du strontium 87. Le strontium
0,4 87 a deux origines : une partie était présente lors de
la formation de la roche, une autre partie est issue de
0,2
la désintégration du rubidium 87. En outre, la roche
contient du strontium 86 qui, lui, n’est pas radioactif et
n’est pas formé par la désintégration d’un autre noyau.
0 La quantité de strontium 86 est donc constante dans la
0 40 80 120 160 t (jours)
roche.
Remarque : L’échelle imposée dans le texte n’est pas 1. a. Écrire l’équation de la désintégration du rubidium
respectée ici. 87 et calculer sa constante radioactive λ.
2.3. N(t) = N0 . e–λ . t ; b. En notant N(87Rb0) le nombre initial de noyaux

soit : N(t) = e–λ . t ou lnN(t) = – λ . t. de rubidium 87 et N(87Rb(t)) le nombre de ces noyaux


N0 N0 à une date t, écrire la loi de décroissance du rubi-
dium 87.
On a donc : – lnN(t) = λ . t.
N0 c. Déduire du résultat précédent l’expression de
La courbe représentative de – lnN(t) = f (t) est une droite N(87Rb0) en fonction de N(87Rb(t)) et t.
N0 2. a. Donner l’expression du nombre Nf de noyaux de
passant par l’origine, ce qui est en accord avec la repré- strontium 87 créés par désintégration du rubidium 87.
sentation graphique précédente. L’exprimer en fonction de N(87Rb(t)), λ et t.
2.4. Le coefficient directeur de la droite obtenue est b. Pour des roches différentes, les quantités initiales de
égal à λ : λ = 1,2 = 5,0 × 10–3 j–1. La constante radio- strontium 87, N(87Sr0), n’ont pas de raison d’être égales,
240 même si ces roches proviennent du même gisement et
active λ est obtenue en j–1. On peut la convertir en s–1 ont le même âge. On ne peut donc pas représenter
pour utiliser le système international : simplement N(87Sr(t)) en fonction de N(87Rb(t)) pour
1,2 calculer t.
λ= = 5,8 × 10–8 s–1.
240 × 24 × 60 × 60 En notant N(87Sr0) le nombre initial de noyaux de
La constante de temps est : strontium 87, donner l’expression du nombre N(87Sr(t))
1 de ces noyaux à une date t en fonction de N(87Sr0),
τ=1= = 1,7 × 107 s.
λ 5,8 × 10–8 N(87Rb(t)), λ et t.

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3. Pour déterminer l’âge d’une roche, on mesure, 1. Écrire les deux équations de désintégration du potas-
pour plusieurs échantillons, les rapports isotopiques sium 40, 4019
K.
N(87Sr(t)) N(87Rb(t)) 2. Dans un premier temps, on considèrera que le
et . potassium se désintègre seulement en argon.
N(86Sr(t)) N(86Sr(t))
a. Quelle est la relation entre le nombre initial N(86Sr0) a. On nomme N0K le nombre initial de noyaux de
potassium lors de la solidification de la roche, NK et NAr
de noyaux de strontium 86 et le nombre N(86Sr(t)) de
les nombres respectifs de noyaux de potassium et
ces noyaux à la date t ?
d’argon à la date de la mesure.
b. Montrer que l’on a :
Quelle est la relation entre N0K, NK et NAr ?
N(87Sr(t)) N(87Sr0) N(87Rb(t))
= + . (eλt – 1). b. En déduire le nombre initial de noyaux de potas-
N(86Sr(t)) N(86Sr0) N(86Sr(t)) sium N0K.
c. Des mesures effectuées sur plusieurs échantillons c. Écrire la relation donnant le nombre actuel de
issus d’une même roche ont donné les résultats du noyaux de potassium NK en fonction du nombre initial
tableau ci-dessous. N0K et de la constante radioactive λ2.
d. Quel est l’âge des cendres ?
Échantillon A B C D E F G 3. Dans un deuxième temps, on prendra en compte
les deux types de désintégrations.
N(87Sr(t))
a. NAR étant le nombre de noyaux d’argon présents dans
N(86Sr(t)) 0,718 0,721 0,723 0,726 0,727 0,729 0,731
l’échantillon des cendres et NK le nombre de noyaux
N(87Rb(t)) de potassium de l’échantillon, combien de noyaux N0
N(86Sr(t)) 1,76 2,19 2,63 3,13 3,37 3,72 4,11 de potassium y avait-il initialement ?
b. On admettra, pour tenir compte des deux types
Faire la représentation graphique de ces résultats en de désintégrations, que le nombre actuel NK de
N(87Rb(t)) N(87Sr(t)) noyaux de potassium, le nombre initial N0K et la
portant 86 en abscisse et en constante radioactive λ = λ1 + λ2 sont liés par la rela-
N( Sr(t)) N(86Sr(t))
ordonnées. tion NK = N0 . e–λt.
d. Le graphique obtenu est-il en accord avec l’équation Quel est alors l’âge des cendres ?
de la question 3.b. ? c. Comparer les âges obtenus aux questions 2.d. et 3.b.
e. À partir de la valeur numérique du coefficient
directeur de la droite obtenue, déterminer l’âge de la 4. Caractère aléatoire
roche étudiée. des désintégrations
Le laboratoire de sciences physiques possède une source
3. Datation par la méthode radioactive : le césium 137, radioactif de type β– et de
de potassium - argon demi-vie 30 ans.
Cet exercice est un complément de l’exercice 24 du livre de 1. Écrire l’équation de la désintégration du césium.
l’élève. 2. Au cours d’une séance de T.P. de 2 heures, un
Les roches volcaniques contiennent du potassium dont compteur de radioactivité est placé à une dizaine de
un isotope, le potassium 40 est radioactif. centimètre de la source radioactive (voir le schéma
Il se désintègre de deux manières : simplifié).
– environ 90 % des noyaux de potassium 40 sont
émetteurs β– (λ1 = 4,96 × 10–10 an–1) ;
– 10 % des noyaux de potassium 40 se désintègrent par
capture électronique (λ2 = 0,58 × 10–10 an–1). Un électron
de la couche électronique la plus proche du noyau est
capturé par celui-ci. Un proton du noyau et l’électron
a. Le compteur mesure-t-il l’activité de la source ?
capturé se transforment alors en neutron. Le noyau de
potassium 40 se transforme en donnant de l’argon 40 b. L’activité du césium est-elle modifiée de manière
qui est emprisonné à l’état gazeux dans la roche. importante pendant la séance ? Justifier la réponse.
Lors d’une éruption volcanique, sous l’effet de la cha- 3. Pendant 10 s, on compte le nombre de désintégrations
leur, la roche fond, devient de la lave et libère alors grâce au compteur Geiger. On effectue 100 fois cette
l’argon. Puis la lave refroidit et se solidifie. Elle contient opération.
alors du potassium 40 mais pas d’argon. Les valeurs obtenues sont inscrites dans le tableau, page
La quantité d’argon accumulée dans la roche depuis suivante.
la solidification de la lave permet alors de connaître À l’aide d’un tableur :
son âge. a. Calculer le nombre total de comptages.
On se propose de dater des cendres volcaniques pro- b. Tracer le diagramme en bâtons représentant le
venant de Okote en Éthiopie. Les analyses ont donné nombre de désintégrations en abscisse et la fréquence
8,55 × 1016 atomes de potassium et 8,25 × 1012 atomes correspondante en ordonnée. Quel caractère de décrois-
d’argon par gramme de cendre. sance radioactive, ce diagramme permet-il de vérifier ?

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Exemple : Première colonne : on a obtenu 1 fois 99 désintégrations.

c.Pour cette série de comptages du nombre de γ) Calculer l’écart-type σ = Var . Pour cela, en cel-
désintégrations, calculer : lule N8, taper : = N7^(1/2).
∑n × x
α) la moyenne : x– = i i ; d. Vérifier qu’environ 95 % des nombres de désinté-
∑ni grations obtenus sont situés à l’intérieur de l’intervalle :
∑n × (xi – x–)2 (x– – 2 × σ ; x– + 2 × σ). Pour cela, calculer (x– – 2 × σ)
β) la variance : Var i ; et (x– + 2 × σ). En déduire l’intervalle des valeurs à
∑ni
considérer.
γ) l’écart type : σ = Var . Calculer le nombre de valeurs ni correspondant à cet
d. Vérifier qu’environ 95 % des nombres de désinté- intervalle. L’affirmation est-elle vérifiée ?
grations obtenus sont situés à l’intérieur de l’intervalle :
(x– – 2 × σ ; x– + 2 × σ). Corrigés
Exemple d’utilisation du tableur Excel :
1 1. Ce → 132
132
La + 01e type β+
3. a. Copier ce tableau dans une feuille du tableur en 58 57

respectant l’ordre des lignes et des colonnes pour la 2. 98


Ag
47
→ 45Rh + 42He type α
94

clarté de l’exercice. 3. 39
Cl
17
→ 39
18
Ar + –10e type β–
Dans la cellule N2, calculer le nombre de comptages en 4. 124
I
53
→ 124
52
Te + 01e type β+
tapant : = SOMME(B2 :M2). 5. 11
C → 115B + 01e type β+
6
b. Construire le diagramme en représentant le nombre
6. 42
Ar → 42 K + –10e type β–
de désintégrations en abscisse et la fréquence corres- 18 19

pondante en ordonnée. Pour cela, sélectionner les cel- β 87


87 –
2. Rb →
1. a. Sr + –10e ;
lules B2 à M2. Puis, en utilisant l’assistant graphique, 37
38

sélectionner le premier histogramme. Dans l’onglet λ = 1,4 × 10 an . –1 –11

Série, cliquer sur la partie droite de l’étiquette des b. N(87Rb(t)) = N(87Rb0) . e–λt.
abscisses. Sélectionner les cellules B1 à M1 et valider. c. N(87Rb0) = N(87Rb(t)) . e–λt.
Quel caractère de décroissance radioactive, cet histo- 2. a. Nf = N(87Rb0) – N(87Rb(t))
gramme permet-il de vérifier ? = N(87Rb(t)) . (eλt – 1).
c. α) On se propose de calculer la moyenne des désin- b. N( Sr(t)) = N(87Sr0) + Nf
87

∑n × x = N(87Sr0) + N(87Rb(t)) . (eλt – 1).


tégrations : x– = i i .
∑ni 3. a. N( Sr0) = N(86Sr(t)).
86

En cellule B5, calculer le produit 99 × 1 en tapant b. On divise l’expression de la question 2.b. par :
= B1*B2, faire de même pour les cases C5 à M5. Pour N(86Sr0) = N(86Sr(t)),
effectuer ces calculs sans écrire toutes les formules, il on obtient :
suffit de placer le curseur de la souris sur le petit carré
N(87Sr(t)) N(87Sr0) N(87Rb(t))
en bas à droite de la cellule (voir ci-dessous), puis = + . (eλt – 1).
« tirer » jusqu’à la cellule M5. N(86Sr(t)) N(86Sr0) N(86Sr(t))
c. La représentation graphique donne une droite crois-
sante.
Calculer la moyenne en cellule N5 en tapant : d. Une modélisation donne une ordonnée à l’origine
= SOMME(B5 :M5)/ N2. de 0,709 et un coefficient directeur de 5,45 × 10–3 avec
une très bonne corrélation. Cela est en accord avec
∑n × (xi – x–)2
β) Calculer la variance : Var i . l’équation précédente.
∑ni e. Le coefficient directeur est égal à eλt – 1. Cela donne
Pour cela, en cellule B6, taper =B1–$N$5. Faire de t = 388 millions d’années.
même pour les cellules comprises entre C6 et M6.
En cellule B7, taper : =B2* B6^2. Faire de même pour 3.
les cellules comprises entre C6 et M6. 1. Désintégration β– : l’équation est : 40
19
K = ZA X + –10e
Calculer la moyenne des résultats précédents pour En respectant les règles de :
obtenir la variance. Pour cela, en cellule N7, taper : – conservation des masses : 40 = A + 0 ; donc A = 40 ;
=SOMME(B7:M7)/ N2. – conservation des charges : 19 = Z –1 ; donc Z = 20.

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L’élément de numéro atomique Z = 20 est le calcium. λ1
NCa = N0K . (1 – e-(λ + λ ).t ) 1 2

L’équation de la désintégration est alors : λ1 + λ2


40
K = 40 Ca + –10e λ2 + λ2) . t
19 20 De même, NAr = N0K . . (1 – e–(λ 1
).
Le calcium étant solide, il ne peut pas participer à la λ1 + λ2
méthode de datation.
NAr λ2
Capture électronique : en appliquant les mêmes règles On remarque que = ≈ 0,12 ; c’est bien l’ordre
NCa λ1
de conservation des masses et des charges, l’équation
est : 40
K + –10e = 40 Ar de grandeur indiqué dans le texte.
19 18
Si nous reprenons la relation du début :
2. a. N0K = NK + NAr .
b. N0K = NK + NAr = 8,55 × 1016 + 8,25 × 1012 N0K = NCa + NAr + NK = NAr + NAr + NK ( )
0,12
= 8,550 825 × 1016 noyaux initiaux. = 9,5 NAr + NK .
c. La relation est : NK = N0K . e–λ . t.
2 Pour en revenir au calcul du texte :
d. Calculons la durée t : durée de désintégration du N0K = 9,5 × 8,25 × 1012 + 8,55 × 1016 = 8,558 × 1016.
potassium 40 depuis la formation de la roche.
4. 1. Le césium 137 est émetteur β–.
e–λ . t = NK
2 137
Cs → 137 Ba + –10e
N0K 55 56
2. a. Tous les électrons émis n’atteignent pas le
– λ2 . t = ln NK compteur (sa surface active est petite), donc il ne peut
N0K pas mesurer l’activité.
t = –1 . ln NK b. La demi-vie étant de 30 ans, il n’y a pas de modi-
λ2 N0K fication de l’activité A(t) = A0 . e–λ . t ; A(t) = e– t × t ; donc
ln2
1/2

–1 8,55 × 1016 A0
t=
0,58 × 1016 (
× ln )
8,550 825 × 1016
A(t) = e– 30 × 365
A0
ln2
× 24
×2
≈ 0,999 99 ≈ 1. L’activité est constante.
t ≈ 1,66 millions d’années. 3. a. Le nombre total de comptages est égal à 100.
3. a. N0K = NCa + NAr + NK d’après les lois de conser- C’est le résultat attendu.
vation. b.
Si 100 noyaux de 40K se désintègrent, il apparaît
10 noyaux de 40Ar et 90 noyaux de Ca.
N 90
D’où : Ca = = 9.
NAr 10
NCa = 9 NAr et N0K = 10 NAr + NK .
b. Calculons λ = λ1 + λ2 = 4,96 × 10–10 + 0,58 × 10–10
λ = 5,54 × 10–10 an–1.
Cet histogramme illustre le caractère aléatoire des désin-
La relation est : NK = N0K . e–λt
tégrations.
Un même raisonnement que celui de la question 2.d.
c. α) La moyenne est 104,8.
conduit à la relation :
β) La variance est 6,09.
–1 × ln 8,55 × 10 16 ;
16
t=
5,54 × 10 –10 ( )
8,558 25 × 10 γ) L’écart type est égal à 2,47.
– – 2 × σ) = 99,9 et (x– + 2 σ) = 109,8.
d. (x
t ≈ 1,74 millions d’années.
c. Calculons l’erreur relative entre les deux méthodes : L’intervalle des valeurs à considérer est : (100 ;109).
1,74 –1,66 × 100.
| 1,74 | 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109
L’erreur relative n’étant que de 5 %, la première 4 6 5 13 14 21 11 10 7 5
méthode ne donne pas un résultat aberrant.
Le nombre de valeurs ni correspondant à cet intervalle
Justification mathématique est : 4 + 6 + 5 +13 + 14 + 21 +11 +10 + 7 + 5 = 96.
N0K = NCa + NAr + NK . Il y a eu 100 comptages, donc 96 % des nombres
de désintégrations obtenus appartiennent à l’intervalle
En différenciant :
considéré.
dNCa + dNAr + dNK = 0.
Donc : dNK = – (dNCa + dNAr).
Or, dNCa = λ1 . NK . dt, car il s’agit d’une réaction du Compléments scientifiques
premier ordre. De même, dNAr = λ2 . NK . dt.
Donc : dNK = NK . (λ1 + λ2) . dt. 1. De l’évolution physique à la loi
Intégrons : NK = N0K . e–(λ1 + λ2) . t.
mathématique
L’étude expérimentale conduite en T.P. montre que le
On peut trouver également, en intégrant :
nombre moyen N(t) de noyaux qui se désintègrent
dNCa = λ1 . NK . dt entre les dates t et t + t, rapporté au nombre N(t) de
ou dNCa = λ1 . N0K . e–(λ + λ ) . t . dt
1 2
noyaux présents à l’instant t et à la durée d’observa-

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tion t, est une constante λ caractéristique du type de 3. Les différentes doses
noyaux en question. dans le domaine
On a : N(t) = – λ . t. de la protection nucléaire
N(t)
> Dose absorbée : quantité d’énergie absorbée en un
La constante λ ne dépend pas du temps, cela s’interprète point par unité de masse de matière (inerte ou vivante),
comme une « mort sans vieillissement » des noyaux. En selon la définition de la Commission internationale
passant à la limite, pour une durée d’observation deve- des unités et des mesures radiologiques (ICRU). Elle
nant très petite, on peut écrire : s’exprime en gray (Gr) : 1 gray correspond à une énergie
dN(t) = – λ . dt ou dN(t) = – λ . N(t). absorbée de 1 joule par kilogramme de matière.
N(t) d(t)
> Débit de dose : intensité d’irradiation (énergie
En mathématiques, on écrira : absorbée par la matière par unité de masse et de temps).
N´(t) = – λ . N(t). L’unité légale est le gray par seconde (Gr/s), mais le
Ce sera la première équation différentielle rencontrée Gr/min est couramment utilisé.
par un élève de Terminale. > Efficacité d’un rayonnement : un rayonnement est
En ajoutant la condition sur le nombre de noyaux dit plus efficace qu’un autre lorsque l’effet obtenu pour
radioactifs à la date t = 0 : N0 = N(0) ; le cours de une même dose est plus important ou quand la dose
mathématiques permettra d’écrire l’unique solution : nécessaire pour observer un effet est plus faible.
N(t) = N0 . e– λ . t. > Dose équivalente : quantité de dose absorbée, pon-
dérée par des facteurs de qualité, différents selon les
2. Durée moyenne de vie d’un noyau rayonnements. La dose efficace est la somme des doses
et constante radioactive équivalentes pondérées dans tous les tissus et les organes
On considère une population de N0 noyaux radioactifs. du corps. Elle correspond à « une dose équivalente au
On note τi la durée de vie du noyau d’indice i. corps entier ».
La durée moyenne de vie de l’ensemble des noyaux Ces deux grandeurs s’expriment en Sievert (Sv).
est : N > Dose engagée : à la suite d’une exposition interne,
0

∑τi c’est la dose cumulée reçue dans les cinquante années


1
τ= . (pour les travailleurs et les adultes) ou jusqu’à l’âge
N0 de soixante-dix ans (pour les moins de 20 ans) suivant
En utilisant la loi de décroissance N(t) = N0 . e– λ . t, on celle de l’incorporation du radionucléide, si celui-ci n’a
peut déterminer le nombre de noyaux qui se sont pas disparu auparavant par décroissance physique ou
désintégrés entre les instants t et t + dt : élimination biologique.
|dN(t)| = λ . N0 . e– λ . t . dt = λ . N(t) . dt. > Comment agissent les rayonnements ?
La durée de vie « totale » de ces noyaux désintégrés Les rayonnements cèdent, de façon discontinue et aléa-
entre t et t + dt est donc : toire, tout ou une partie de leur énergie à la matière
t . |dN(t)| = t . λ . N(t) . dt. qu’ils traversent.
Lorsque t tend vers l’infini, tous les noyaux finissent L’importance des pertes d’énergie à l’échelle micro-
par se désintégrer. La somme des durées de vie de tous scopique est souvent exprimée en terme de transfert
r r
linéique d’énergie (TLE). La valeur moyenne du TLE
les noyaux est : 兰t . |dN(t)| = 兰t . λ . N(t) . dt. varie de moins de 1 kiloélectronvolt par micromètre
0 0
keV pour les rayonnements électromagnétiques à plu-
La durée de vie moyenne s’obtient en divisant la somme
précédente par le nombre total de noyaux désintégrés :
( )
µm
r r sieurs centaines de keV pour des ions lourds. Lorsqu’il
兰t . λ . N(t) . dt 兰t . λ . N0 . e– λ . t . dt µm
τ= 0
= 0 s’agit de neutrons, les transferts d’énergie couvrent
N0 N0 l’ensemble de ce spectre.
r r
τ = 兰t . λ . e– λ . t . dt = λ . 兰t . e– λ . t . dt. Compte tenu de la variabilité des pertes d’énergie, pour
0 0 une même dose, l’effet biologique dépend du type
Une intégration par parties donne : de rayonnement. Ainsi, dans le cas des particules alpha,
quand la dose décroît, c’est le nombre de cellules
[[ ]
r r
τ = λ . – 1 . e– λ . t . t – 兰 – 1 . e– λ . t . dt
] atteintes qui devient moindre, mais pas le niveau de
λ 0 0 λ
r l’impact sur les cellules touchées, alors que pour les
τ = [– e– λ . t . t] 0 + 兰 . e– λ . t . dt
r
rayonnements gamma, c’est la quantité d’énergie cédée
0
r par cellule qui diminue et non pas le nombre de cellules
τ = [– e– λ . t . t] 0 + – 1 . e– λ . t = 0 + 1 = 1 .
[ ]
r

λ 0 λ λ touchées.
La constante radioactive λ est donc l’inverse de la durée
de vie moyenne d’un noyau radioactif.
Le temps caractéristique τ du phénomène, qui peut Bibliographie
être déterminé graphiquement, est la durée de vie
moyenne d’un noyau. Cette durée de vie moyenne Ouvrages
est indépendante du nombre de noyau : un noyau se • L’énergie nucléaire, J.-L. Basdevant, M. Spiro et
désintègre sans vieillir. J. Rich, Les éditions de Polytechnique, 2002.

© Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit. 43

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• Cent ans après, la radioactivité, le rayonnement d’une choix entre une visite accélérée, historique ou péda-
découverte, R. Bimbot, A. Bonin, R. Deluche et gogique, sur l’atome ou les accélérateurs de particules.
C. Lapeyre, EDP Sciences, 2000. • Animations et informations sur le site du CEA
• Environnement et radioactivité, C. Chassard- www.cea.fr
Bouchaud, Que sais-je ?, no 2797, PUF, 1993. Suivre notamment ESPACE JEUNES.
• Les déchets nucléaires, un dossier scientifique, Éditions
de R. Turlay, EDP Sciences, 1997. • Les cahiers du CEA
• L’atome écologique, B. Wiesenfeld, EDP Sciences, www.cea.fr/html/cahiers.htm
1998. Des textes indispensables sur la radioactivité, l’atome,
• Éléments de sûreté nucléaire, J. Libmann, EDP mais aussi sur le laser, la microélectronique ou les ondes
Sciences, 1997. électromagnétiques.
• Le tritium, de l’environnement à l’homme, Y. Belot, • CNRS
M. Roy et H. Metivier, EDP Sciences, 1997. www.insu.cnrs-dir.fr/Documentation/
www.cnrs.fr/
Sites Internet • Voyage au cœur de la matière
• Gabon OKLO voyage.in2p3.fr
crpg.cnrs-nancy.fr/MODEL3D/essai-RST.html À chacun de se frayer son chemin sur ce site pour suivre
www.physics.isu.edu les traces de la matière, depuis l’atome jusqu’aux quarks,
en passant par les électrons et les nucléons. À chaque
• Documentation sur la radioactivité brique élémentaire, ses définitions, ses questions et son
www.ccr.jussieu.fr tableau de synthèse. Et pour ne pas se perdre, un lexique
www.algade.com détaillé et un historique actualisé sont en permanence
• Atomes et masses atomiques accessibles à qui veut rafraîchir ou approfondir ses
connaissances. Hébergé par l’Institut national de phy-
www.csnsm.in2p3.fr/amdc/ sique nucléaire et de physique des particules, ce site
Pour la stabilité des noyaux, aller dans la rubrique encyclopédique offre aussi des liens vers les grands accé-
NUBASE, on télécharge PC NUCLEUS lérateurs de particules ou vers les laboratoires de phy-
Pour les masses atomiques, aller dans la rubrique sique théorique.
AMDC, puis AME.
• La Société française de physique (SFP)
• TP Toulouse sfp.in2p3.fr/popphysics/
www.ac-toulouse.fr/sc_phy/document.html La Société française de physique (SFP) propose une
• Datation du carbone sélection de sites, francophones ou non, dédiés à la vul-
carbon14.univ-lyon1.fr/intro.htm garisation scientifique. Des symboles précisent la diffi-
culté (de « grand public » à « public scientifique ») de
• Un géant incontournable : le CERN ces sites, organisés par catégories, allant de l’astrophysi-
www.cern.ch/Public/Welcome_fr.html que à la physique théorique en passant par la physique
Le CERN vous accueille en français et vous laisse le amusante.

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Physique
chapitre

Noyaux, masse
et énergie
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
5
• Faire le bilan énergétique d’une réaction nucléaire en
comparant les énergies de masse.

officiel :
Exemples d’activités
B. Transformations nucléaires
• Découvertes de la fission et de la fusion.
Objectifs • La fission et le réacteur naturel du Gabon.
Comprendre que la conversion masse-énergie peut • La fusion et les étoiles.
être à l’origine de la production d’énergie utilisable • Quelques utilisations des réactions nucléaires.
(Soleil, centrales nucléaires, géothermie).
• La fission industrielle et la gestion des déchets.
Contenus
2. Noyaux, masse, énergie Commentaires
2.1. Équivalence masse-énergie
Les bilans de masse seront effectués en utilisant les
• Défaut de masse ; énergie de liaison E = m . c2 ; masses des noyaux et non celles des atomes.
unités : eV, keV, MeV.
Dans le bilan énergétique, on n’effectuera pas de
• Énergie de liaison par nucléon.
calcul de l’énergie cinétique de chacun des noyaux
• Équivalence masse-énergie. produits.
E
• Courbe d’Aston –  = ƒ (A). L’introduction de l’électronvolt sera faite par un
A argument dimensionnel. On fera remarquer à l’élève
2.2. Fission et fusion que cette unité est bien adaptée à l’atome et que
Exploitation de la courbe d’Aston ; domaines de la le MeV est bien adapté à l’échelle du noyau. Ce sera
fission et de la fusion. l’occasion d’un retour sur le chapitre L’énergie au
2.3. Bilan de masse et d’énergie d’une réaction quotidien du programme de chimie de la classe de
nucléaire Première S.
• Exemples pour la radioactivité, pour la fission et la Dans le cas de la fission et de la fusion, on signalera,
fusion. au moment de faire le bilan énergétique, que ces
• Existence de conditions à réaliser pour obtenir réactions, si elles libèrent de l’énergie, nécessitent d’être
l’amorçage de réactions de fission et de fusion. amorcées. Aucun développement technologique ne
sera traité.
Connaissances et savoir-faire Précisions terminologiques
exigibles On rappelle que la notation ZA X caractérise le noyau
• Définir et calculer un défaut de masse et une énergie (et non l’atome). Les équations seront écrites au niveau
de liaison. des noyaux. Le terme nucléide n’est pas exigible.
• Définir et calculer l’énergie de liaison par nucléon. Le becquerel est la seule unité utilisée pour caractériser
• Savoir convertir des J en eV et réciproquement. la radioactivité d’un élément.
• Connaître la relation d’équivalence masse-énergie et
calculer une énergie de masse. Pour éviter toute confusion avec la période des phé-
• Commenter la courbe d’Aston pour dégager l’inté- nomènes périodiques, le terme période radioactive est
rêt énergétique des fissions et des fusions. évité au profit de l’expression demi-vie.
• Définir la fission et la fusion et écrire les équa- L’énergie de liaison est définie comme l’énergie qu’il
tions des réactions nucléaires en appliquant les lois de faut fournir à un noyau au repos pour le dissocier en
conservation. nucléons isolés et immobiles.
• À partir de l’équation d’une réaction nucléaire, L’unité de masse atomique, de symbole u, est utilisable
reconnaître le type de réaction. mais non exigée.

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Déroulement du chapitre c’est-à-dire les noyaux situés dans la partie basse de la
courbe d’Aston.
> Objectifs 2. Les noyaux de fer 56 26
Fe et d’étain 12050
Sn ont des
énergies de liaison par nucléon importantes.
• Connaître la relation d’équivalence masse-énergie et
calculer une énergie de masse. 3. a. Par lecture graphique, l’énergie de liaison par
• Définir et calculer un défaut de masse et une énergie nucléon de l’uranium 235 est de 7,5 MeV par nucléon
de liaison. et celle du noyau de fer 56 de 8,7 MeV par nucléon.
• Effectuer le bilan énergétique d’une réaction nucléaire. b. Le noyau de fer est le plus stable, car il a l’énergie de
Définir la fission et la fusion. liaison par nucléon la plus élevée.
> Prérequis 3. et 4. Comment la fission
Écriture des équations de réactions nucléaires. et la fusion nucléaire
produisent-elles
de l’énergie ?
Activités préparatoires
Dans les paragraphes 3 et 4, on utilise à travers les
A. L’équivalence masse-énergie réactions de fusion et de fission les notions vues précé-
Réponses aux questions demment :
1. L’énergie libérée par le Soleil parvient sur Terre sous – la relation de masse-énergie ;
forme d’énergie rayonnante. – la variation de masse au cours de réactions
2. On associe très souvent Albert Einstein à la formule nucléaires ;
E = m . c² où E, exprimée en joule, représente l’énergie – la stabilité relative de noyaux.
de masse d’un corps de masse m, exprimée en kg, et
c la célérité de la lumière dans le vide dont la valeur Rechercher et expérimenter
approximative est de 3,0 × 108 m . s–1.
Réponses aux questions
B. Le projet ITER 1. L’un des gaz responsable de l’effet de serre est le
(International Thermonuclear dioxyde de carbone. Une surconsommation des éner-
Experimental Reactor) gies fossiles augmenterait l’émission de dioxyde de
Réponses aux questions carbone et se traduirait par un réchauffement cli-
1. Les énergies fossiles utilisées actuellement comme matique.
source d’énergie sont le pétrole et le charbon. 2. a. Au cours de la fission d’un noyau d’uranium, il y
2. Les centrales nucléaires actuelles utilisent l’énergie a une perte de masse donc une libération d’énergie.
libérée au cours de la fission de noyaux lourds pour b. Pour provoquer cette réaction de fission, on bom-
produire de l’électricité. barde un noyau d’uranium 235 par un neutron. En
3. L’intérêt du projet ITER est de maîtriser les réactions plus de deux noyaux plus légers, il se forme plusieurs
de fusion afin d’utiliser l’énergie libérée au cours d’une neutrons qui peuvent à leur tour casser d’autres noyaux
telle réaction. La matière première des noyaux de d’uranium ; d’où la notion de réaction en chaîne. On
deutérium et de tritium est abondante sur terre. Les contrôle les réactions de fission par des barres en bore
déchets radioactifs qui se forment sont de courte durée ou en cadnium qui absorbent les neutrons.
de vie. La fusion représente donc une source d’énergie c. C’est l’isotope 235 de l’uranium qui est employé
abondante et propre. pour les réactions de fission.
3. a. Dans un alternateur, on utilise le phénomène
Cours d’induction pour créer des courants électriques.
b. Il suffit de déplacer un aimant devant une bobine
1. Quelle est l’origine de l’énergie reliée à un ampèremètre ou un voltmètre pour voir
nucléaire ? apparaître un courant induit ou une force électromotrice
L’objectif de ce paragraphe est d’introduire la relation induite.
masse-énergie d’Einstein et d’en déduire que toute 4. a. Le plus ancien réacteur EDF français date de
variation de masse d’un système s’accompagne d’un 1978.
échange énergétique. b. Le réacteur EPR n’est qu’une évolution du réac-
teur REP. Il apporte une meilleure rentabilité, ainsi
2. Comment déterminer l’énergie qu’une production de déchets radioactifs en plus faible
de liaison d’un noyau ? quantité.
L’objectif est d’utiliser la relation masse-énergie pour 5. L’énergie du futur se situe au niveau de la fusion.
introduire l’énergie de liaison d’un noyau et de comparer Ce type de réaction concilie efficacité industrielle et
la stabilité des noyaux. Comprendre et utiliser la courbe respect de l’environnement ; le problème de manque
d’Aston. de matière première est écarté.
> Activité 1
Réponses aux questions
1. Les noyaux stables sont les noyaux ayant une énergie
de liaison par nucléon importante (en valeur absolue),

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Corrigés des exercices 3. Dans un kilogramme d’uranium 235, il y a
m .N
noyaux. M A

Savoir s’autoévaluer L’énergie libérée par 1 kg d’uranium 235 est de :


1. 1. Calculons l’énergie de masse d’une unité de m . N . Q = 1 000 × 6,02 × 1023 × 176
masse atomique : M A
235
E = m . c² = 1,660 54 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2 = 4,51 × 1026 MeV
= 1,492 39 × 10–10 J ; = 7,22 × 1013 J.
1 eV = 1,602 177 × 10–19 J ;
Exercices
donc : E = 1,492 39 × 10 –19 = 931,476 × 106 eV
–10

1,602 177 × 10 1. 1. On appelle défaut de masse la différence entre


= 931,476 MeV. la somme des masses des nucléons constituant le noyau,
2. L’énergie de masse d’une particule α de masse séparés et au repos, et la masse m du noyau :
4,001 50 u est de 4,001 50 × 931,5 = 3 727 MeV, Dm = [(A – Z )mn + Z . mp] – m(ZA X).
soit une énergie en joule de : 2. Dm = [2 × 1,008 66 + 1 × 1,007 28] – 3,015 50
4,001 50 × 1,660 54 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2 = 0,009 10 u
= 5,971 8 × 10–10 J.
= 1,511 09 × 10–29 kg.
2. 1. L’isotope 226 du radium a un noyau consti-
tué de 88 protons et A – Z = 226 – 88 = 138 neutrons. 2. 1. Unités d’énergie : le joule et l’électronvolt.
2. Masse des nucléons séparés : Unités de masse : le kilogramme, l’unité de masse
(A – Z ) . mn + Z . mp = 138 × 1,008 66 + 88 × 1,007 28 atomique.
= 227,835 72 u 2. a. 2,88 × 10–11 J = 1,80 × 108 eV ;
= 3,783 30 × 10–25 kg. b. 1,248 × 10–9 J = 7 790 MeV ;
3. Le défaut de masse : c. 4,78 × 102 eV = 7,66 × 10–17 J ;
Dm = [(A – Z ) . mn + Z . mp] – m(22688
Ra) d. 45 MeV = 7,2 × 10–12 J ;
= 227,835 72 – 225,977 01 = 1,858 71 u. e. 2,3 × 10–26 kg = 14 u ;
4. a. L’énergie de liaison de ce noyau a pour valeur : f. 3,02 u = 5,01 × 10–27 kg.
E = 931,5 . Dm = 1 731 MeV.
E 1 731 3. E = m(11p) . c²
b. = = 7,66 MeV par nucléon.
A 226 = 1,672 62 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2
Plus l’énergie de liaison par nucléon d’un noyau est = 1,503 3 × 10–10 J ;
grande, plus il est stable. 2
E = m(1H) . c²
3. 1. La courbe d’Aston représente l’opposé de = 2,013 55 × 1,660 54 × 10-27 × (2,997 9 × 108)2
l’énergie de liaison par nucléon de noyaux en fonc- = 3,005 0 × 10-10 J.
tion de leurs nombres de nucléons.
2. a. Une réaction de fission est une réaction 4. 1. Il faut fournir une énergie égale à l’énergie
nucléaire provoquée au cours de laquelle un noyau de liaison E à un noyau ZA X au repos pour le disso-
lourd, sous l’impact d’un neutron, se scinde en deux cier en nucléons isolés et au repos.
noyaux plus légers. 2. E = [Z . mp + (A – Z ) . mn] . c² – m(ZA X) . c² avec
b. Dans une réaction de fusion, deux noyaux légers mp et mn respectivement les masses d’un proton et
s’associent pour donner un noyau plus lourd. Cette d’un neutron, m(ZA X) la masse du noyau ZA X en kg
réaction nucléaire doit être amorcée.
et c la vitesse de la lumière dans le vide en m . s–1.
3. Voir le document 7, page 113 du manuel : on
On peut également écrire que E = Dm . c² avec
constate que les produits de fission ou de fusion
nucléaires sont plus stables que les produits de départ. Dm = [Z . mp + (A – Z ) . mn] – m(ZA X) le défaut
La fission et la fusion libèrent de l’énergie. de masse.
3. E = [ 3 mp+(6 – 3) mn] . c² – m(63Li) . c²
4. 1. Cette réaction de fission est amorcée par
= [3 × 1,672 62 × 10–27
l’impact d’un neutron sur le noyau fissile. D’après
l’équation de la réaction, il se forme, en plus des deux + 3 × 1,674 93 × 10–27 ] × (2,997 9 × 108)2
noyaux légers, trois neutrons qui, à leur tour, peuvent – 9,985 67 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2
provoquer la fission de noyaux d’uranium. On parle = 5,121 0 × 10–12 J.
alors de réaction en chaîne.
2. L’énergie libérée est :
5. 1. Sur la courbe d’Aston, on a porté en ordon-
née l’opposé de l’énergie de liaison par nucléon
Q = [[m(235 U) + m(10n)] E
92
– [m(139
53
I) + m(94
39
Y) + 3 m(10n)]] . 931,5 ( )
–  de noyaux ZA X et en abscisse le nombre de
A
= [234,993 32 + 1,008 66 – (138,896 95 + 93,890 14 nucléons A de ces noyaux.
+ 3 × 1,008 66)] × 931,5 2. Les noyaux les plus stables sont ceux ayant
= 1 76,0 MeV. l’énergie de liaison par nucléon la plus élevée (en
La fission d’un noyau d’uranium 235 libère 176 MeV. valeur absolue), c’est-à-dire les noyaux situés dans la

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partie basse de la courbe d’Aston. Ils correspondent mavant – maprès = [m(10n) + m(235
92
U)]
E
( )
à –  < – 8 MeV environ, soit 20 < A < 190.
A
– [m(42Zr) + m(134
99

= 0,199 79 u > 0 .
52
Te) + 3 m(10n)]

3. Les noyaux tels que le nombre de masse A est La proposition est exacte.
inférieur à 10 peuvent donner des réactions de fusion : E
les noyaux formés de nombre A plus important sont d. – (m(235
92
U)) = – 7,589 8 MeV par nucléon
plus stables. A
E
Les noyaux, dont le nombre de masse est tel que > –  (m(13452
Te)) = – 8,382 8 MeV par nucléon
A > 190, peuvent subir des réactions de fission pour A
donner des noyaux de nombre A plus petit et donc E
> –  (m(99 Zr)) = – 8,540 4 MeV par nucléon.
plus stables. A 42

4. L’ordre de grandeur de l’énergie de liaison par La proposition est exacte.


nucléon du nickel 60 est de 9 MeV par nucléon.
9. 1. Première étape : 1H + 11H + → 21H + 01e (1).
5. Son énergie de liaison est de l’ordre de 540 MeV.
La particule émise est un positon.
6. 1. Dm = [ 3 mp +(6-3) mn] – m(63Li) Deuxième étape : 11H + 21H → 32He (2)
= 3 × 1,007 28 + 3 × 1,008 66 – 6,013 50 Troisième étape : 32He + 32He → 42He + 211H (3)
= 0,034 32 u. 2. 2 × (1) + 2 × (2) + (3) : 4 11H → 42He + 2 01e.
Le défaut de masse du lithium 6 est de 0,034 32 u. Il faut 4 noyaux d’hydrogène pour former un noyau
2. a. E = 931,5 . Dm avec Dm le défaut de masse d’hélium 4.
exprimé en unité de masse atomique.
10. 1. Le noyau d’hydrogène 1, 11H n’est formé
Noyau Li Be Ni Pb U que d’un proton. On le note simplement p ou 11p.
2. 11H + 21H → 32He
E (en MeV) 31,97 64,93 526,8 1 636 1 801
3. a. La perte de masse est égale à :
Les énergies que l’on pourrait récupérer lors de la Dm = m(11H) + m(21H) – m(32He)
formation des noyaux à partir des nucléons isolés sont = 1,672 62 × 10–27 + 3,343 59 × 10–27
égales aux énergies de liaison E .
– 5,006 42 × 10–27
b.
= 9,79 × 10–30 kg.
b. L’énergie libérée Q au cours de cette réaction est
Noyau Li Be Ni Pb U
égale à :
E Q = Dm . c²
(en MeV par
A
nucléon)
5,33 6,49 8,78 7,87 7,57 = 9,79 × 10-30 × (2,997 9 × 108)²
= 8,80 × 10-13 J = 5,49 MeV.
3. Plus l’énergie de liaison par nucléon d’un noyau
11. 1. La perte de masse est égale à :
est grande, plus il est stable. Du plus stable au moins
stable, on trouve le nickel, le plomb, l’uranium, le Dm = m(23592
U) + m(01n) – m(40
95
Zr) – m(138
52
Te) – 3 m(01n)
béryllium et le lithium. = 234,993 32 +1,008 66 – 94,888 04 – 137,900 67
– 3 × 1,008 66
7. 1. 10n + 235
92
U → 90
36
Kr + 143
56
Ba + 3 10n = 0,187 29 u.
2. a. La perte de masse est égale à : 2. a. L’énergie libérée Q par cette réaction est égale à
Dm = m(10n) + m(235
92
U) – m(90
36
Kr) – m(143
56
Ba) – 3m(10n) Q = 931,5 . Dm avec Dm exprimée en unité de masse
= 1,008 66 + 234,993 32 – 89,899 72 – 142,889 82 atomique, soit :
– 3 × 1,008 66 Q = 931,5 × 0,187 29
= 0,186 46 u. = 174,5 MeV = 2,795 × 10–11 J.
b. L’énergie libérée Q par cette réaction est égale à : L’énergie libérée apparaît sous forme de rayonnement
Q = 931,5 . Dm avec Dm exprimé en unité de masse électromagnétique, ainsi que sous forme d’énergie
atomique ; cinétique des particules formées.
Q = 173,7 MeV = 2,782 × 10–11 J. b. En 30 jours, l’énergie consommée E par le réacteur
est égale à :
8. a. Les lois de conservation permettent de trou- E =  . t = 25 × 106 × 30 × 24 × 3 600 = 6,48 × 1013 J.
ver une valeur de x égale à 3. La proposition est donc Le nombre de noyaux N d’uranium nécessaires à la
fausse. libération de cette énergie est :
b. Le noyau d’uranium 235, pour donner deux
N = 6,48 × 10 –11 = 2,32 × 1024 noyaux.
13
noyaux plus légers, doit être percuté par un neutron. 2,795 × 10
Cette décomposition n’est donc pas spontanée. La N
proposition est fausse. mU = . M (235U)
NA
c. Pour qu’il y ait libération d’énergie, il faut une
= 2,32 × 1023 × 235 = 906 g.
24
diminution de la masse au cours de cette réaction. 6,02 × 10

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En 30 jours, le réacteur consomme une masse de 15. 1. a. L’énergie de liaison du noyau d’iode 127
0,9 kg d’uranium 235. est égale à :
3. a. 95
40
Zr → 95
41
Nb + –10e et 13852
Te → 138
53
I + –10e E = Dm . c² = [[53 mp + (127 – 53) mn] – m(12753
I)] . c²
b. Pour le zirconium, l’énergie libérée E1 est égale à : E = [53 × 1,007 28 × 1,660 54 × 10–27
E1 = 931,5 . Dm + 74 × 1,008 66 × 1,660 54 × 10–27
= 931,5 . [m(95 Zr) – m(95Nb) – m(–10e)] – 2,106 831 × 10–25] × (2,997 9 × 108)2
40 41
= 931,5 × [94,888 04 – 94,884 29 – 0,000 55] = 1,716 9 × 10–10 J
= 2,98 MeV. = 1 072 MeV.
Pour le tellure, l’énergie libérée E2 est égale à : L’énergie de liaison du noyau d’iode 131 est égale à :
E2 = 931,5 . Dm E = Dm . c² = [[ 53 mp + (131 – 53) mn] – m(131
53
I)] . c²
= 931,5 . [m(138 Te) – m(138 I) – m(–10e)] E = [53 × 1,007 28 × 1,660 54 × 10–27
52 53
= 931,5 × [137,900 67 – 137,893 24 – 0,000 55] + 78 × 1,008 66 × 1,660 54 × 10–27
= 6,41 MeV. – 2,173 279 × 10–25] × (2,997 9 × 108)2
Q Q = 1,766 2 × 10–10 J
= 59 et = 27. Ces énergies sont très faibles = 1 103 MeV.
E1 E2
devant l’énergie libérée par la fission d’un noyau b. Les énergies qu’il faut fournir sont égales aux
d’uranium 235. énergies de liaison.
2. a. L’énergie de liaison par nucléon de l’iode 127
12. a. 1
n + 235
0 92
U → 9036
Kr + 144
56
Ba + 2 10n. C’est une est égale à 8,44 MeV par nucléon.
réaction de fission. L’énergie de liaison par nucléon de l’iode 131 est
b. 223
88
Ra → 219
86
Rn + 42He. C’est une émission α. égale à 8,42 MeV par nucléon.
c. 86Rn* → 86Rn + γ. C’est une émission γ.
222 222 b. L’énergie de liaison par nucléon est la plus
importante pour l’iode 127, c’est-à-dire le noyau est
d. 32
15
P → 32
16
S + –10e. C’est une émission β–. stable. L’iode 131 est donc radioactif.
e. 2 42He → 84Be. C’est une réaction de fusion.
f. 56 Co → 56 Fe + 01e. C’est une émission β+. 16. 1. L’énergie libérée Q par cette réaction est
27 26
égale à :
13. 1. a. W = U . I . t s’exprime en joule (J) ou Q = 931,5 [m(235
92
U) + m(01n) – m(139
53
94
I) – m(39Y) – 3m(01n)]
en V . A . s ; = 931,5 × [ 234,993 32 + 1,008 66 – 138,896 95
i = dq donc l’ampère (A) équivaut à des C . s–1. – 93,890 15 – 3 × 1,008 66]
dt = 176,0 MeV
W peut donc s’exprimer en V . C . s-1 . s, soit en = 2,819 × 10–11 J.
V . C. 2. L’énergie libérée est transférée sous forme d’énergie
b. 1 eV correspond au produit d’une charge par une cinétique, essentiellement aux neutrons, et sous forme
tension. Il s’exprime donc en C . V, c’est-à-dire en de rayonnement γ.
joule (J). 3. Cette réaction peut engendrer une réaction en
L’électronvolt, produit d’une charge électrique chaîne, puisqu’elle produit 3 neutrons qui vont
par une tension, peut donc s’exprimer en J, unité engendrer de nouvelles fissions.
d’énergie. 4. a. Dans 1 kg d’uranium, le nombre de noyau est
2. 1 eV = q . U avec q = 1,602 × 10–19 C et U = 1 V ; égal à :
1 eV = 1,602 × 10–19 × 1 = 1,602 × 10–19 J. N = NA . m
M
1 000
14. 1. Le nombre de protons est Z = 86 et le = 6,02 × 1023 × = 2,56 × 1024 noyaux ;
nombre de neutrons N = A – Z = 136. 235
l’énergie transférée est donc égale à :
2. m(nucléons) = Z . mP + N . mn
Q . N = 2,819 × 10-11 × 2,56 × 1024 = 7,22 × 1013 J
= 86 × 1,007 28 + 136 × 1,008 66
= 4,51 × 1026 MeV.
= 223,803 8 u.
b. La masse de pétrole dégageant la même énergie
3. Dm = [86 mp + 136 mn] – m(222 Rn)
86 par combustion serait égale à 1,72 × 106 kg.
= 86 × 1,007 28 + 136 × 1,008 66 – 221,970 28 Pour produire la même énergie, il faut une masse
= 1,833 56 u = 3,044 70 × 10–27 kg. de pétrole environ 106 fois plus grande que celle
4. a. E = Dm . c²= 3,044 70 × 10–27 × (2,997 9 × 108)² d’uranium.
= 2,736 4 × 10–10 J = 1 708 MeV.
b. Pour dissocier le noyau de radon 222 en nucléons
17. 1. L’énergie libérée Q par cette réaction est
égale à :
isolés et immobiles, il faut lui fournir une énergie
égale à son énergie de liaison E , soit 1 708 MeV. Q = 931,5 . [m(21H) + m(31H) – m(42He) – m(10n)]
c. L’énergie de liaison par nucléons du noyau de = 931,5 × [ 2,013 55 + 3,015 50 – 4,001 50
E – 1,008 66]
radon 222 est :  = 7,694 MeV par nucléons. = 17,60 MeV.
A

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2. a. Dans 1 kg d’hélium 4, il y a N noyaux d’hélium réaction à laquelle on ajoute l’énergie cinétique du
avec : proton incident.
1 000
N = NA . m = 6,02 × 1023 × EC(α) = 0,018 63 × 931,5 + 0,6 = 17,95 MeV.
M 4
= 1,505 × 1026 noyaux. 21. 1. N + 21H → 158O + 10n
14
7
La production de ces noyaux libère une énergie 2. a. La variation d’énergie de masse est égale à Q :
égale à : Q = EC(n) –EC(2H).
N . Q = 1,505 × 1026 × 17,60 b. L’énergie libérée se retrouve sous forme d’énergie
= 2,649 × 1027 MeV cinétique.
= 4,243 × 1014 J. L’énergie libérée Q est égale à :
b. La masse de pétrole dégageant la même énergie par Q = 931,5 . [m(147N) + m(21H) – m(158O) – m(10n)]
combustion serait égale à 1,01 × 107 kg. = 931,5 × [13,999 22 + 2,013 55 – 14,998 67
Pour produire la même énergie, il faut une masse de – 1,008 66]
pétrole environ 107 fois plus grande que celle d’hélium = 5,067 MeV.
formé.
D’où : EC(n) = Q + EC(2H) = 7,067 MeV.
18. 1. Co → 60
60
Ni* + –10e Le neutron produit a une énergie cinétique de
27 28
7,067 MeV.
60
28
Ni* → Ni + γ
60
28
22. 1. N = M m .N
2. a. L’énergie Q libérée lors de la désintégration du A
noyau de cobalt 60 est égale à :
11 000
Q = 931,5 . [m(60 Co) – m(60 Ni) – m(–10e)] N(237 Np) = × 6,02 × 1023
27 28
93 237
= 931,5 × [59,918 97 – 59,915 39 – 0,000 55] = 2,79 × 1025 noyaux ;
= 2,82 MeV. N( 94Pu) = 7,97 × 1025 ;
241

b. L’énergie est transférée sous forme d’énergie N(24195


Am) = 6,00 × 1024 ;
cinétique, essentiellement à l’électron, et sous forme N( 55Cs) = 6,69 × 1023.
135

d’énergie rayonnante (rayonnement γ).


2. A = λ . N = ln2 . N, avec t1/2 la demi-vie exprimée
c. La conservation de l’énergie nous permet d’écrire : t1/2
Q = EC + Eγ avec Eγ = 1,25 MeV ; en seconde.
A(237 Np) = ln2
donc : EC = 1,57 MeV. 93
2,1 × 106 × 365 × 24 × 3 600
L’énergie cinétique maximale de l’électron est de = 2,79 × 1025 = 2,92 × 1011 Bq ;
1,57 MeV. A(231 Pu) = 1,25 × 1017 Bq ;
94

19. 1. Yb → 165
165
Tm + 01e A(24195
Am) = 3,05 × 1014 Bq ;
70 69
2. L’émission β est une réaction nucléaire spontanée
+ A( 55Cs) = 6,39 × 109 Bq.
135

au cours de laquelle de l’énergie est libérée. Le noyau 3. a. 23793


Np → 233 91
Pa + 42He
fils formé est donc plus stable que le noyau père. 241
94
Pu → 241 95
Am + –10e
3. a. La perte de masse a pour expression : 241
Am → 237 Np + 42He
95 93
m(165
70
Yb) – [m(165
69
Tm) + m(01e)] 135
Cs → 135 Ba + –10e
55 56
Chaque masse est exprimée en unité de masse atomique. b. Soit Q l’énergie libérée lors de la désintégration
b. Une perte de masse au cours d’une réaction d’un noyau de neptunium :
nucléaire est synonyme d’une libération d’énergie. Q = 931,5 Dm = 931,5 [m(237 Np) – m(233 Pa) – m(42He)
93 91
E 165 = 931,5 × [236,997 02 – 232,990 19 – 4,001 50]
4. a. ( Yb) = 8,103 MeV par nucléon ;
A 70 = 4,965 MeV.
E 165
( Tm) = 8,127 MeV. L’activité du neptunium 237 est de 2,92 × 1011 Bq.
A 69 En une seconde, il y a 2,92 × 1011 noyaux de nep-
b. Lors d’une réaction nucléaire spontanée, l’énergie tunium 237 qui se désintègrent, soit une énergie
de liaison par nucléon du noyau fils est plus élevée libérée en une seconde de :
que celle du noyau père. Le noyau fils est plus stable
2,92 × 1011 × 4,965 = 1,45 × 1012 MeV.
que le noyau père ; cela confirme la réponse de la
question 2. Énergie libérée Énergie libérée
20. 1. Li + p → 2 He
7 1 4 Déchets par la désintégration par seconde
3 1 2 de 1 noyau en MeV en MeV
2. La perte de masse a pour expression :
m(73Li) + m(11p) – 2 m(42He)
237
93
Np 4,965 1,45 × 1012
= 7,014 35 + 1,007 28 – 2 × 4,001 50 231
94
Pu 1,863 × 10–2 2,33 × 1015
= 0,018 63 u. 241
Am 5,636 1,72 × 1015
95
3. La somme des énergies cinétiques des deux parti-
cules α est égale à l’énergie libérée au cours de cette
135
55
Cs 2,701 × 10–1 1,73 × 109

50 © Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.

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L’énergie libérée par seconde par le conteneur est de Q = 931,5 . Dm
4,05 × 1015 MeV = 649 J. = 931,5 . [4 m(11H) – m(42He) – 2m(01e)]
= 931,5 × [4 × 1,007 28 – 4,001 50 – 2 × 0,000 55]
23. a. L’équation de combustion de carbone = 24,70 MeV.
s’écrit :
Dans 1 g d’hélium, il y a :
C + O2 = CO2
Dans 1 g de carbone, il y a : N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 = 1,5 × 1023 noyaux.
M 4
N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 Donc l’énergie libérée par la formation de 1 g d’hélium
M 12 est égale à :
= 5,02 × 1022 noyaux de carbone. Q . N = 24,70 × 1,5×1023
La combustion d’un gramme de carbone conduit à = 3,7 × 1024 MeV
la formation de 5,02 × 1022 molécules de CO2 , soit = 5,9 × 1011 J.
une production d’énergie de : 3. a. En une seconde, le Soleil libère une énergie de
5,02 × 1022 × 6,0 = 3,0 × 1023 eV = 48 kJ. 3,9 × 1026 J. Il se forme donc :
m = 3,9 × 1011 = 6,6 × 1014 g
26
b. La fission d’un noyau d’uranium conduit à une
énergie de : 5,9 × 10
Q = 931,5 . Dm m = 6,6 × 1011 kg d’hélium.
Elibérée
= 3,9 × 10 8 2 = 4,34 × 109 kg.
26
= 931,5 . [m(235 92
U) + m(10n) – m(139
53
I) – m(94
39
Y) b. m =
1
– 3m(0n)] c 2
(2,997 9 × 10 )
Le Soleil perd par seconde une masse de 4,34 × 109 kg.
= 931,5 × [234,993 32 + 1,008 66 – 138,896 95
c. En 4,6 × 109 années, le Soleil a perdu une masse
– 93,890 14 – 3 × 1,008 66] égale à :
= 176,0 MeV 4,34 × 109 × 4,6 × 109 × 365 × 24 × 3 600
= 2,819 × 10–11 J. = 6,3 × 1026 kg.
Dans 1 g d’uranium, il y a : Cela représente :
N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 6,3 × 1026 = 3,15 × 10–4 = 3,15 × 10–2 % de sa masse
M 235 2 × 1030
= 2,56 × 1021 noyaux d’uranium 235. actuelle.
La désintégration de 1 g d’uranium 235 conduit à la 25. 1. Le fer 56 est dans la partie basse de la
production d’énergie égale à : courbe d’Aston. C’est un des noyaux les plus stables,
Q . N = 2,56 × 1021 × 176,0 il ne fusionnera donc pas spontanément pour former
= 4,51 × 1023MeV un noyau qui serait moins stable.
= 7,22 × 1010 J. 2. 4 11H → 42He + 2 01e
c. L’énergie produite par la fusion de deux noyaux de 3. 3 42He → 126C
deutérium est égale à : 4. 2 126C → 20 Ne + 42He
10
Q = 931,5 . Dm
5. 2 14Si → 26Fe + 2 01e
28 56
= 931,5 . [2m(21H) + m(10n) – m(32He)]
= 931,5 × [2 × 2,013 55 – 1,008 66 – 3,014 93] 26. 1. Pu → 234
238
94 92
U + 42He
= 3,270 MeV. 2. L’énergie libérée Q lors de la désintégration d’un
Dans 1 g de deutérium, il y a : noyau de plutonium est égale à :
Q = Dm . c² = [m(238 Pu) – m(234 U) – m(42He)] . c²
N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 94 92
M 2 = [3,952 073 × 10–25 – 3,885 528 × 10–25
= 3,01 × 1023 noyaux. – 6,644 691 × 10–27] × (2,997 9 × 108)²
Il faut deux noyaux de deutérium pour libérer une = 8,815 7 × 10–13 J.
énergie de 3,270 MeV. 3. a. La pile doit libérer 5,6 × 10–2 J par seconde.
L’énergie produite par la fusion de 1 g de deutérium 5,6 × 10–2
est égale à : Cela correspond à = 6,35 × 1010
8,815 7 × 10–13
Q = 3,01 × 10 × 3,270 = 4,92 × 1023 MeV,
23
désintégrations par seconde, soit une activité :
2 A = 6,35 × 1010 Bq.
soit 7,88 × 1010 J. A 6,35 × 1010
b. N = = = 2,54 × 1020 noyaux de
À masse égale, c’est la fusion du deutérium qui libère λ 2,5 × 10–10
le plus d’énergie. Viennent ensuite, et dans l’ordre, plutonium, soit une masse de :
. m = 2,54 × 1023 = 238 = 0,10 g.
la fission de l’uranium 235 et très loin la combustion N 20

du carbone. NA 6,02 × 10
c. A(10 ans) = A0 . e–λt
24. 1. L’équation bilan s’écrit : = 6,35 × 1010 × e–2,5×10 ×10×365×24×3 600
–10

2 × (1) + 2 × (2) + (3) ; soit : = 5,87 × 1010 Bq.


4 11H → 42He + 2 01e + 2 γ L’activité n’a baissé que de :
2. L’énergie libérée lors de la formation d’un noyau 6,35 × 1010 – 5,87 × 1010 = 7,6 % au bout de 10 ans.
d’hélium est égale à : 6,35 × 1010

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27. 1. L’énergie d’origine nucléaire consommée 5. Q = 931,5 . Dm
en une journée est égale à : = 931,5 . [m(226
88
Ra) – m(222
86
Rn) – m(42He)]
E = 920 × 10 × 24 × 3 600 = 2,27 × 1014 J.
6
= 931,5 × [225,977 01 – 221,970 29 – 4,001 50]
( 0,35 ) = 4,862 MeV, soit 7,790 × 10–13 J.
Un noyau d’uranium 235 libère une énergie : 6. L’énergie libérée par un flacon est de :
Q = 200 MeV = 3,2 × 10–11 J.
2,69 × 1015 × 4,862 = 1,31 × 1016 MeV,
Le nombre de noyaux d’isotopes 235 subissant quoti-
diennement une fission est égal à : soit 2,10 × 103 J.
E
N = = 7,1 × 1024 noyaux. 30. 1. 95 Y → 95 Zr + 0e + ν– .
39 40 –1
Q 2. L’énergie libérée est due à la perte de masse au
2. La quantité de matière correspondant à ces N cours de la réaction.
N Q = 931,5 . Dm
noyaux : n = = 11,8 mol.
NA = 931,5 . [m(95 Y) – m(95 Zr) – m(–10e)]
39 40
La masse molaire de l’uranium 235 est d’environ = 931,5 × [94,891 37 – 94,886 04 – 0,000 55]
235 g . mol–1 . La masse m de cet isotope subissant
= 4,453 MeV, soit 7,133 × 10-13 J.
la fission est donc :
m = n . M = 2,77 × 103 g, soit 2,77 kg. 3. C’est l’antineutrino qui emporte de l’énergie
Si m´ est la masse d’uranium enrichi à 3 % : sous forme d’énergie cinétique ayant une valeur de
m = 0,03. 7,133 × 10–13 – 5,2 × 10–13 = 1,9 × 10–13 J.

Il vient m´ = 92,3 kg.
Il faut 92,3 kg d’uranium enrichi par jour pour assurer
Sujet BAC
cette puissance moyenne.
3. Avec une centrale thermique, il faudrait une masse Radioactivité dans la famille
de pétrole égale à : de l’uranium
m" = 2,27 × 106 = 5,4 × 106 kg de pétrole par jour.
14
1.1. C’est une radioactivité α, car il y a émission d’un
42 × 10 noyau d’hélium 4.
28. 1. Les réactions de fusion de certains noyaux 1.2.a. m = [Z . mp + (A – Z ) . mn] – mX .
se passent à très haute température, d’où le terme 1.2.b. m(Ra) = [88 × 1,007 + 138 × 1,009] –225,977
thermonucléaire. = 1,881 u.
2. La demi-vie du tritium est courte : 12 ans. Une 1.3. E = m . c² où m est la masse de la particule exprimée
source radioactive de tritium disparaît vite ; au bout en kg et c la célérité de la lumière dans le vide exprimée
de 5 demi-vies, il ne reste plus que 1/32 de la source en m . s–1.
initiale. 1.4.a. L’énergie de liaison d’un noyau est l’énergie qu’il
3. a. 21H + 31H → 42He + 10n . La particule émise est un faut fournir à ce noyau au repos pour le dissocier en
neutron. nucléons, isolés et au repos.
b. Une réaction nucléaire libère de l’énergie s’il y a 1.4.b. E Rn = m(Rn) . c2 = 3,04 × 10–27 × (3,00 × 108)2

perte de masse au cours de la transformation. = 2,74 × 10–10 J.
Dm = [m(42He) + m(10n)] – [m(21H) + m(31H)] 2,74 × 10–10 = 1,71 × 109 eV
= – 0,018 89 u < 0. 1.4.c. 2,74 × 10–10 J =
1,60 × 10–19
c. D : deutérium ; T : tritium ; He : hélium ; = 1,71 × 103 MeV.
n : neutron. E
1.4.d. = 7,70 MeV . nucléon–1 .
17,6 MeV représente l’énergie libérée au cours de la A
fusion. 1.5.a. E = [mRa – (mRn + mHe)] . c² .
Q = 931,5 . Dm = 931,5 × 0,018 89 = 17,6 MeV. 1.5.b. E = [225,977 – (221,970 + 4,001)] × 1,660 54
× 10-27 × (3,00 × 108)²
29. 1. On appelle dose létale la quantité d’un pro- = 8,97 × 10 J. –13
duit toxique pouvant provoquer la mort.
2.1. Deux noyaux isotopes ont un nombre de protons
2. 226
88
Ra → 22286
Rn + 42He identique et des nombres de nucléons différents.
228
88
Ra → 89Ac + –10e
228
2.2.a. Lors d’une fission, un noyau lourd bombardé
A A . t1/2 par des neutrons se scinde en deux pour donner deux
3. N = = noyaux plus légers.
λ ln 2
= 3,7 × 104 × 1,6 × 103 × 365 × 24 × 3 600 2.2.b. 23592
U + 10n → 99 40
Zr + 134
52
Te + 3 10n
ln2 2.2.c. Les deux noyaux formés sont plus stables que
= 2,69 × 1015 ;
N celui d’uranium. Par le calcul, on montrerait qu’il y a
nRa = = 4,47 × 10–9 mol ; une perte de masse au cours de cette réaction, donc
NA
libération d’énergie.
mRa = nRa . MRa = 1,0 µg.
3.1. Un noyau radioactif β– émet un électron lorsqu’il
4. La masse de radium est divisée par deux au bout se désintègre.
d’une demi-vie, c’est-à-dire 1 600 ans.
3.2. 99
40
Zr → 99 41
Nb + –10e

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Exercices complémentaires La réaction dans le chrome est donc :
x + ZA X → ZA´´ Y + 00ν
Énoncés Identifier le nucléide Y.
c. L’activité de cette source est de 7 × 1016 Bq. Le
1. La fusion nucléaire dans le Soleil détecteur forme une surface de 10 m2, enroulée autour
A. Le Soleil de la source. Calculer le flux de neutrinos, c’est-à-dire
le nombre de neutrinos par centimètre carré et par
La première réaction de fusion se produisant dans le Soleil seconde, reçus par le détecteur.
est à l’origine du rayonnement solaire ; elle s’écrit :
d. Le flux de neutrinos solaire est de :
4 11H → + 42He + 2 01e + 2 γ + 2 ν
6,5 × 1010 neutrinos . cm–2 . s–1 .
Les photons γ n’ont pas de masse et les neutrinos ont
une masse négligeable. Quelle est l’importance du flux de la source par rapport
au flux solaire ?
1. Calculer, en unité de masse atomique, la variation e. La demi-vie du nucléide ZA X est de 30 jours. Au bout
de masse du système au cours de la réaction, puis la de combien de mois la source sera-t-elle inutile, c’est-
quantité d’énergie libérée par la formation d’un noyau à-dire que son flux sera inférieur à celui du Soleil ?
d’hélium, en mégaélectronvolt et en joule.
2. Évaluer la fraction de masse du Soleil, convertie en Données :
énergie. 1 eV = 1,602 × 10–19 J ; 1 u = 1,660 × 10–27 kg ;
3. Si l’on admet que seulement 10 % de la masse du me = 0,000 55 u ; mp = 1,007 28 u ; mn = 1,008 66 u ;
Soleil sont suffisamment chauds pour subir cette réac- mα = 4,001 50 u ; MSoleil = 2 × 1030 kg ;
tion, calculer la masse de matière que le Soleil pourrait distance (Terre-Soleil) = 1,5 × 108 km ;
perdre. c = 3,0 × 108 m . s–1;
4. La puissance totale rayonnée par la Soleil est de surface d’une sphère de rayon R : S = 4 π . R 2.
3,7 × 1026 W. Éléments : 30Zn, 32Ge, 23V, 25Mn.
a. Évaluer la masse du Soleil perdue par seconde.
b. En déduire l’espérance de vie du Soleil.
2. Bilan d’énergie
c. Calculer la puissance, par mètre carré, du rayonne- pour une désintégration α
ment solaire reçu par la Terre (si l’on fait abstraction de
la part absorbée par l’atmosphère). Le bismuth (212Z Bi) est radioactif α . Le noyau fils est un
isotope de l’élément thallium (81A Th). Il peut se produire
B. La détection des neutrinos ou non une émission d’un rayonnement γ .
Pour étudier les mécanismes des réactions de fusion 1. Écrire l’équation de cette désintégration spontanée
dans le Soleil, on se propose de détecter les neutrinos en déterminant Z et A.
produits qui arrivent sur Terre.
2. Déterminer l’énergie libérée par la désintégration
1. La détection des neutrinos se fait selon la réaction d’un noyau de bismuth.
élémentaire suivante : 3. a. Lors d’une désintégration d’un noyau au repos, il
0
0
ν + 10n → 11p + x n’y a pas production de rayonnement γ. Le noyau fils a
a. La particule x est-elle un proton ? un neutron ? un une vitesse quasiment nulle. Calculer l’énergie cinétique
électron ? un positon ? un photon ? Justifier la réponse. de la particule α.
b. Connaissez-vous un appareil qui puisse détecter la b. Lors de la désintégration d’un noyau de bismuth, un
particule x ? rayonnement est émis avec une énergie de 0,47 MeV.
2. En pratique, les neutrons utilisés sont ceux d’un Calculer l’énergie cinétique de la particule α.
bloc de 30 tonnes de gallium ; la réaction de détection c. L’activité d’un échantillon de bismuth est de
est : 3 × 1012 Bq. Les particules α sont arrêtées par une
0
0
ν + 71
31
Ga → ZA Y + x feuille d’aluminium, alors que le rayonnement γ
Identifier ZA Y . n’est pas absorbé. Calculer la puissance transférée à
3. On place devant le détecteur une source de neutrinos la feuille d’aluminium, si on admet que les processus
connue afin de le tester. La source de neutrinos est précédents ont la même probabilité de se réaliser.
obtenue de la façon décrite ci-dessous. Données :
a. On part de l’élément chrome naturel dont la compo- Masses des noyaux :
sition en 50
24
Cr est de 4 %. m(Bi ) = 211,945 62 u ; m(Th) = 207,937 45 u.
Le chrome est d’abord enrichi en 50 24
Cr jusqu’à une pro- Masses molaires :
portion de 40 %, puis soumis à une irradiation neutro- M(Au) = 197 g . mol–1 ; M(Hg) = 200,6 g . mol–1.
nique :
1
0
n + 50
24
Cr → 24A Y + γ
Déterminer A et l’élément X. Corrigés
b. L’isotope ZA X est émetteur de neutrinos ν selon le
mécanisme élémentaire suivant : un électron atomique 1. A. Le Soleil
est attiré par le noyau et capturé par un proton selon 1. Perte de masse : p = 2,65 × 10–2 u ;
la réaction inverse de la question 1. Q = 24,7 MeV = 3,95 × 10–12 J.

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2. La fraction de masse du Soleil, convertie en énergie Bibliographie
est :
m = 6,6 × 10 –3 , soit 0,66 %.
4mp Ouvrages
3. Le Soleil pourrait perdre : • Environnement et radioactivité, C. Chassard-
Bouchaud, Que sais-je ?, no 2797, PUF, 1993.
2 × 1029 × 0,66 = 1,32 × 1027 kg. (Chap. 1 - Un peu d’histoire ou la radioactivité, depuis
100
4. a. La puissance totale  rayonnée est de 3,7 × 1026 quand ? Chap. 2 - Rappel de quelques notions de base :
joule par seconde. Cela correspond à une masse : structure de l’atome ou la radioactivité, qu’est-ce que
c’est ? Chap. 3 - Les sources d’irradiation ou la radio-
m =  , soit 4,1 × 109 kg ou 4,1 Mt par seconde. activité, où ? Chap. 4 - Les diverses activités du nucléaire
c2
ou le nucléaire pour quoi faire ? Chap. 5 - Détection et
b. Si le Soleil peut perdre 1,32 × 1027 kg, son espérance métrologie des radioéléments. Chap. 6 - Radioécologie.
de vie est de 10,2 × 109 années. Chap. 7 - Surveillance de l’environnement. Chap. 8 -
c. La puissance est envoyée dans tout l’espace ; cette Effets des radiations sur le corps humain. Chap. 9 - Les
puissance arrive au voisinage de la Terre sur une sur- grands accidents nucléaires. Chap. 10 - Le démantè-
face égale à 4 π . d 2, d étant la distance Terre-Soleil : lement des installations nucléaires).
T = 1 300 W . m–2. • Les déchets nucléaires, un dossier scientifique, Édition
B. La détection des neutrinos de R. Turlay, EDP Sciences, 1997.
Afin d’apporter une information claire et accessible, la
1. a. Cette réaction nucléaire obéit aux principes de Société Française de Physique a réuni des physiciens,
conservation du nombre de nucléons et du nombre des chimistes, des biologistes et des médecins pour
de charge. débattre de la question des déchets nucléaires. Cet
0
0
ν + 10n ↔ 11p + –10x ouvrage, qui comporte douze chapitres, est divisé en
La particule x est donc un électron. quatre parties : introduction au problème des déchets
b. Un scintillateur peut détecter les électrons. nucléaires, séparation et transmutation, aspects poli-
2. 00ν + 71 Ga → ZA Y + –10e tique et technique du stockage, normes de radiopro-
31
tection et effets biologiques.
Appliquons les lois de conservation : 71 = A + 0 et
• L’atome écologique, B. Wiesenfeld, EDP Sciences,
31 = Z – 1, d’où 71 Y ; à Z = 32 correspond l’élément
32 1998.
germanium 71 Ge.
32 Gaspillage des richesses que la nature a mises à notre
3. a. 10n + 5024
Cr → ZA X + γ disposition, pollution de notre environnement, recy-
Appliquons les lois de conservation : 1 + 50 = A et clage du plutonium, diversification des sources d’éner-
Z = 24 ; l’élément X est donc le chrome : 51 24
Cr. gie, voilà des questions sur lesquelles chacun aura à se
b. –1e + 24Cr → Z ´ Y + 0ν
0 51 A´ 0 déterminer. Ce livre contribue à l’information indispen-
A´ = 51 et Z´ = 23, donc Y est l’élément vanadium : 23 51
V. sable sur ces thèmes.
c. Le flux de neutrinos est égal à 7 × 10 neutrinos
11 • Éléments de sûreté nucléaire, J. Libmann, EDP
par cm2 et par seconde. Sciences, 1997.
Ce livre à caractère pédagogique est tout particulièrement
d. Elle est 10 à 11 fois plus importante.
t consacré au devenir du tritium dans le milieu naturel,
e. L’activité est de la forme A = A0 . e–ln 2 . t1/2 , d’où : à sa radiotoxicité chez l’Homme et aux efforts actuels
t de réduction des émissions.
t = ln 11 . 1/2 ; t = 3,5 mois, soit au bout de 4 mois
environ. ln2 Il s’adresse à toutes les personnes impliquées dans la
sûreté des installations nucléaires. L’auteur insiste sur
2. 1. Bi → 81A Th + 42He
226
Z le caractère évolutif de la sûreté et sur les difficultés
La conservation du nombre de charge et du nombre de rencontrées. La clarté de la présentation rend l’ouvrage
nucléons permet de calculer : Z = 83 et A = 208. accessible à un large public.
212
83
Bi → 208
81
Th + 42He • Le tritium, de l’environnement à l’homme, Y. Belot,
208
Th* → 208 Th + γ M. Roy, H. Métivier, EDP Sciences, 1997.
81 81
2. Calculons la perte de masse Dm :
Dm = 211,945 62 – 207,937 45 – 4,001 50 Sites Internet
= 6,67 × 10–3 u.
• www.cnrs.fr
Q = Dm . c2 ; donc : Q = 6,21 MeV. • www.cea.fr
3. a. L’énergie de la particule α est égale à 6,21 MeV,
soit 9,9 × 10-13 J.
b. Q = EC (α) + E (γ) ;
donc : EC (α) = 5,74 MeV = 9,1 × 10–13 J.
c. La puissance transférée à la plaque d’aluminium
est :
6,21 + 5,74
 = 3 × 1012 × = 1,79 × 1013 MeV par
2
seconde, soit 2,9 W.

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Physique
chapitre

Programme
Le dipôle

Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme


(R, C)
• Intensité : débit de charges.
6
• Algébrisation en convention récepteur i, u, q.
• Relation charge-intensité pour un condensateur
officiel :
i = dq, q charge du condensateur en convention
C. Évolution des systèmes électriques dt
(3 T.P., 10 H.C.E.) récepteur.
• Relation charge-tension q = C . u ; capacité, son unité
Objectifs le farad (F).
Les élèves ont abordé dans le cours de physique de 1.2. Dipôle (R, C )
la classe de Première quelques propriétés de circuits
• Réponse d’un dipôle (R, C ) à un échelon de ten-
électriques en courant continu. Dans cette partie, on
sion : tension aux bornes du condensateur, intensité
s’intéresse à des phénomènes associés à des courants
du courant ; étude expérimentale et étude théorique
variables, et plus spécifiquement aux éléments qui
(résolution analytique).
permettent de contrôler l’évolution temporelle d’un
courant électrique : condensateurs et bobines. Les lois • Énergie emmagasinée dans un condensateur.
fondamentales utilisées en courant continu (loi des • Continuité de la tension aux bornes du condensateur.
tensions, loi des intensités) seront dans les applica- • Connaître la représentation symbolique d’un conden-
tions toujours valables pour les valeurs instantanées des sateur.
tensions et des intensités variables. Condensateurs et
bobines sont caractérisés empiriquement par l’expression Connaissances et savoir-faire
de la tension que l’on mesure à leurs bornes. Dans cette exigibles
logique, il n’est pas nécessaire d’introduire la notion
d’auto-induction, puisque le phénomène d’induction 1.1. Le condensateur
n’est pas au programme. On indique que la possibilité • Connaître la représentation symbolique d’un conden-
de produire des signaux électriques modulables dans le sateur.
temps est à l’origine de nombreuses applications. • En utilisant la convention récepteur, savoir orienter
Dans chaque cas considéré (circuit (R, C ), (R, L) et un circuit sur un schéma, représenter les différentes
(L, C)), ce qui est appelé « résolution analytique » dans flèches-tension, noter les charges des armatures du
la colonne des compétences exigibles comprend : l’éta- condensateur.
blissement de l’équation différentielle, la vérification • Connaître les relations charge-intensité et charge-
qu’une solution analytique proposée la satisfait, et la tension pour un condensateur en convention récep-
détermination des constantes à partir des paramètres teur ; connaître la signification de chacun des termes et
du circuit et des conditions initiales. On rappelle que leur unité. Savoir exploiter la relation q = C . u.
ces compétences sont des compétences scientifiques 1.2. Dipôle (R, C )
transversales.
Les savoir-faire expérimentaux concernant l’oscilloscope • Effectuer la résolution analytique pour la tension aux
ne sont exigibles qu’à la fin de l’étude de l’évolution des bornes du condensateur ou la charge de celui-ci lorsque
systèmes électriques, c’est pourquoi ils figurent à la fin le dipôle (R, C ) est soumis à un échelon de tension.
de cette partie. Tous les autres réglages, tels la synchro- • En déduire l’expression de l’intensité dans le circuit.
nisation ou le décalibrage, ne sont pas exigibles. • Connaître l’expression de la constante de temps et
savoir vérifier son unité par analyse dimensionnelle.
Contenus • Connaître l’expression de l’énergie emmagasinée
dans un condensateur.
1. Cas d’un dipôle (R, C )
• Savoir que la tension aux bornes d’un condensateur
1.1. Le condensateur n’est jamais discontinue.
• Description sommaire, symbole. • Savoir exploiter un document expérimental pour :
• Charges des armatures. – identifier les tensions observées ;

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– montrer l’influence de R et de C sur la charge ou la Après avoir rappelé que l’intensité est un débit de
décharge ;
charges électriques, on introduira i = dq uniquement
– déterminer une constante de temps lors de la charge dt
et de la décharge. pour le condensateur, q étant la charge du condensateur
à l’instant t.
Savoir-faire expérimentaux
L’expression q = C . u pourra être introduite à partir de
• Réaliser un montage électrique à partir d’un schéma. l’expérience de la charge d’un condensateur à courant
• Réaliser les branchements pour visualiser les tensions aux constant.
bornes du générateur, du condensateur et du conducteur L’expression de la capacité d’un condensateur plan est
ohmique. hors programme.
• Montrer l’influence de l’amplitude de l’échelon de ten- Les associations de condensateurs sont hors programme.
sion, de la résistance et de la capacité sur le phénomène On étudiera aussi bien la charge que la décharge d’un
observé lors de la charge et de la décharge du condensateur. condensateur en utilisant un oscilloscope à mémoire ou
un système d’acquisition de données. Dans cette partie,
Exemples d’activités on évitera d’utiliser des tensions créneaux pour ne pas
se heurter aux difficultés liées à l’utilisation du matériel
1.1. Le condensateur (offset) ou conceptuelles (– E , + E ).
• Illustrations expérimentales par quelques montages La constante de temps sera déterminée par une méthode
simples : oscillateurs de relaxation, temporisation, etc. au choix de l’enseignant.
• Illustration de l’utilisation des condensateurs (alimen- L’expression de l’énergie pourra être établie mais sa
tation continue, condensateur de découplage, stimulateur démonstration n’est pas exigible. On indiquera que le
cardiaque, etc.). stockage et le déstockage de l’énergie ne peuvent jamais
s’effectuer instantanément. Par conséquent, la tension
• Charge d’un condensateur à courant constant.
aux bornes d’un condensateur ne subit pas de disconti-
1.2. Dipôle (R, C ) nuité.
• Mise en évidence de l’énergie emmagasinée.
Matériel
• Exemples d’application du stockage de l’énergie par
des condensateurs (principe du flash). Cours
• Charge et décharge d’un condensateur à travers une > Activité 1
résistance : – Un générateur de tension continue.
– utilisation d’un oscilloscope et/ou d’un système d’acqui- – Un condensateur.
sition informatisé avec traitement de l’information ; – Une lampe.
– visualisation des tensions aux bornes du générateur, du – Un voltmètre.
condensateur et du conducteur ohmique ; – Un interrupteur.
– influence des paramètres R et C ; > Activité 2
– mesure de la constante de temps ; – Un générateur de courant.
– influence de la tension du générateur. – Un condensateur de capacité 470 µF, par exemple.
– Deux interrupteurs poussoirs.
Commentaires – Un ordinateur muni d’un système d’acquisition.
L’objectif de la manipulation introductive est de mon- > Activité 3
trer, d’un point de vue qualitatif, l’influence d’un – Un générateur de tension continue.
conducteur ohmique, d’un condensateur et d’une bobine – Un condensateur de capacité 470 µF, par exemple.
sur l’établissement du courant dans un circuit. Les trois – Un conducteur ohmique de résistance égale à 2 k,
dipôles pourront être montés en dérivation. par exemple.
Aucun développement sur la technologie des conden- – Un commutateur à levier trois positions.
sateurs n’est demandé. Le symbole du condensateur – Un ordinateur muni d’un système d’acquisition.
électrochimique est hors programme. L’orientation d’un > Activité 4
circuit sera indiquée par une flèche sur un fil de jonction, – Un générateur de tension continue.
surmontée de i. On insistera auprès des élèves sur le fait
– Un condensateur de capacité importante 10 000 µF,
que si le courant passe dans le sens de la flèche, alors i
par exemple.
est positif et que si le courant passe en sens opposé,
alors i est négatif. – Un voltmètre.
– Un moteur électrique avec une poulie pouvant
Les conventions choisies seront celles du schéma ci-
soulever une petite masse de l’ordre de 50 g.
dessous :
– Un commutateur à levier trois positions.
q désigne la charge du condensateur
q Rechercher et expérimenter
i
– Plusieurs condensateurs : 0,01 F, 0,001 F, 470 µF.
–q – Plusieurs conducteurs ohmiques : 1 k, 470 ,
u 100 , 27 .

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– Une DEL dont la tension de seuil est 1,5 V et sa > Activité 1
résistance de protection R = 330 . Réponse à la question
– Un commutateur à levier trois positions. Lorsqu’on ferme l’interrupteur, l’éclairage de la lampe
– Un circuit intégré linéaire et son alimentation. montre qu’il y a un courant dans le circuit et donc un
– Un générateur de tension continue de f.é.m. égale déplacement d’électrons dans les conducteurs. Lorsque
à 6 V. la lampe s’éteint, l’indication du voltmètre prouve que
– Un chronomètre. des charges sont apparues sur les armatures.
1.3. La capacité d’un condensateur
Déroulement du chapitre L’objectif est de déterminer la relation existant entre la
tension uAB aux bornes du condensateur et la charge du
> Objectifs condensateur.
• Connaître les relations charge-intensité et charge- > Activité 2
tension, dans un condensateur. Fixer la valeur de l’intensité du courant que peut débiter
• Étudier la réponse d'un dipôle (R, C ) à un échelon de le générateur, éventuellement insérer un ampèremètre.
tension. Décharger le condensateur en appuyant sur l’interrup-
• Connaître l'expression de l'énergie emmagasinée dans teur poussoir P1 , puis lancer l’acquisition en appuyant
un condensateur. sur l’interrupteur poussoir P2 . Une fois l’acquisition
> Prérequis terminée, utiliser le tableur du logiciel pour créer la
variable qA = I . t
• Loi d’additivité des tensions.
Tracer ensuite la représentation graphique qA = f (uAB ).
• Loi d’Ohm.
Cette représentation graphique est une droite passant
Activités préparatoires par l’origine. qA et uAB sont deux grandeurs proportion-
nelles. Le coefficient de proportionnalité se nomme la
A. La découverte du condensateur capacité du condensateur.
Cette activité présente la découverte historique du Décharger le condensateur initialement permet de
condensateur. Elle montre également que la charge débuter l’acquisition en ayant une tension uAB = 0 V et
du condensateur est due à un déplacement de charges donc d’obtenir la relation de proportionnalité recherchée.
électriques.
Réponses aux questions 2. Quelle est la réponse d’un dipôle
(R, C ) à un échelon de tension ?
1. Les conducteurs cités dans le texte sont la feuille
métallique et la tige métallique. L’objectif est de représenter graphiquement la tension
Les isolants sont le bouchon de liège, le verre et l’eau. aux bornes du condensateur lors de la charge, puis d’en
2. Les électrons de conduction permettent la circulation faire l’étude analytique.
du courant dans un conducteur électrique. > Activité 3
B. Le condensateur, un réservoir Charger le condensateur en basculant le commutateur
d’énergie en position 2, puis lancer l’acquisition en basculant
le commutateur en position 1 afin de décharger le
Réponses aux questions condensateur dans le conducteur ohmique.
1. Le condensateur permet d’accumuler de l’énergie Un voltmètre placé aux bornes du condensateur permet
fournie par la pile. de vérifier l’état du condensateur.
2. La lampe ne brille pas, car la pile ne peut débiter un De plus, une mesure de la durée de la charge du
courant suffisamment intense. condensateur au chronomètre permettra de déterminer
3. La lampe brille fortement, car l’énergie fournie par de manière simple la durée de l’acquisition.
le condensateur est libérée en un temps très bref, donc Il peut être intéressant de synchroniser le début de
la puissance  = E est très importante. l’acquisition sur la voie Y1. En effet, la tension acquise
t par la voie Y1 évolue instantanément de 0 à 6 V et
Cours permet donc un meilleur démarrage de l’acquisition.

1. Quel est le comportement 3. Quelle est l’énergie stockée


d’un condensateur dans un circuit dans un condensateur ?
électrique ? L’objectif est de montrer qu’un condensateur peut
1.1. La charge électrique sur les armatures stocker de l’énergie, puis la restituer sous forme de
travail électrique.
Le mot « charge » possède deux acceptions : il désigne
à la fois la charge électrique portée par une particule et > Activité 4
l’action de charger un condensateur, c’est-à-dire appor- L’expérience est qualitative. La capacité du condensateur
ter des charges. doit être importante (environ 10 000 µF ou plus) ; un
L’objectif est de montrer qu’un condensateur accumule fil, au bout duquel est accrochée une masse marquée de
des charges opposées sur ses armatures. l’ordre de 50 g, est fixé sur l’axe du moteur.

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Basculer le commutateur sur la position 1 charge le – écrire l’équation différentielle en fonction de la seule
condensateur. La bascule du commutateur sur la posi- grandeur voulue ;
tion 2 permet le transfert d’énergie depuis le conden- – vérifier que la fonction proposée est bien solution de
sateur vers le moteur électrique. l’équation différentielle.

Rechercher et expérimenter
Corrigés des exercices
1. Le défibrillateur cardiaque
Réponses aux questions Savoir s’autoévaluer
2E
1. EC = 1 . C . uC2, donc C = 2C = 2 × 400 = 32 F. 1. Les propositions 1. a., 2. a., 3. b., 4. b., 5. c.,
2 uC 5 0002 6. c., 7. a. sont correctes.
E
2. moy = C = 400 = 80 kW. 1. τ = R . C. Son unité est la seconde.
t 0,005 2.
2. τ1 = 1,5 s ; τ2 = 0,8 s.
3.  = R . i 2, donc i =  =
80000
= 33 A. 3. τ = R . C, donc pour une même valeur de R, la
R 75
constante de temps la plus grande est celle qui
2. Simulation de la temporisation correspond au condensateur de plus grande capacité.
d’un éclairage de voiture Le condensateur C1 a donc la plus grande capacité.
Ce montage de temporisation permet : 3. 1. q = C . uC = 500 × 10–12 × 3,0 = 1,5 × 10–9 C.
– dans un premier temps, une étude théorique à l’aide 2. La charge globale est égale à zéro.
d’une acquisition suivie d’une modélisation de la ten-
3. EC = 1 . C . uC2 = 1 × 500 × 10–12 × 3,02
sion aux bornes d’un condensateur lors de sa décharge ; 2 2
– dans un deuxième temps, une approche empirique = 2,25 × 10–9 J.
de la décharge d’un condensateur.
Le dispositif électronique est un circuit intégré linéaire Exercices
(amplificateur opérationnel) en montage suiveur dont
l’étude n’est pas au programme (voir les Compléments 1. a., c., d., et f.
scientifiques). Ce dispositif permet d’éviter que la DEL 2. 1. qA = I . t.
et sa résistance de protection ne perturbent le circuit de
2. qA = C . uC .
décharge.
3. qA = 200 × 10–3 × 0,25 = 5 × 10–2 C.
Réponses aux questions qA 5 × 10–2
1.a. La position 1 du commutateur permet de charger 4. C = = = 0,1 F.
uC 0,5
le condensateur.
b. La position 2 du condensateur permet de décharger 3. 1. Voir le schéma K
le condensateur. ci-contre.
2. Lors de la décharge, le condensateur et le conducteur 2. La courbe noire + C uC
ohmique sont en parallèle, donc uC = uR. correspond à une ten-
uG
–t sion constante égale à
3. uC(t) = 6 . e R . C. 6 V. C’est donc la ten- –
uR
4. La DEL brille jusqu’à ce que la tension uC soit sion uG aux bornes du R
inférieure à sa tension de seuil uS = 1,5 V. générateur. La courbe
–t
5. Par le calcul : 1,5 = 6 × e 1 000 × 470 × 10 .
–6 verte débute à 0 pour
atteindre 6 V en fin d’acquisition, c’est donc la ten-
( )
t = – 1 000 × 470 × 10–6 × ln 1,5 = 0,65 s.
6 sion uC aux bornes du condensateur. En effet, il est
6. Cette durée est insuffisante pour la temporisation initialement déchargé à t = 0. La courbe rouge corres-
souhaitée. pond à la tension uR.
7. Les composants utilisables sont C = 0,01 F et 3. D’après la réponse à la question 1., il vient :
R = 470 . uG = uC + uR .
–t
8. 1,5 = – 6 × e 470 × 0,01. 4. u (V)
7
( )
t = – 470 × 0,01 × ln 1,5 = 6,5 s.
6
6
5
4
Aborder les difficultés 3
du chapitre 2
Il est important, après avoir orienté le circuit, de savoir 1
t (s)
établir l’équation différentielle dont la solution est la 0
0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5
grandeur recherchée.
L’élève doit savoir : À t = 2 s, uG = 6 V, uC 5 V et uR = 1 V.
On a donc uG = uC + uR .
– utiliser la loi d’additivité des tensions ;

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4. Affirmation exacte : b. 2. a. Le stockage ou le déstockage de l’énergie ne
peut se faire instantanément, car si tel était le cas, la
5. 1. a. La tension uAB est la tension aux bornes du puissance serait infinie.
condensateur. Or la tension aux bornes du condensa- b. Si la tension subissait une discontinuité entre la
teur et sa charge sont proportionnelles qA = C . uAB . charge et la décharge, l’énergie serait totalement libé-
b. La tension aux bornes d’une résistance et l’inten- rée instantanément, ce qui est impossible.
sité du courant qui la traverse sont proportionnelles. 8. 1. τ = R . C = 500 × 100 × 10–6 = 0,05 s.
D’après le loi d’Ohm : uBN(t) = R . i(t) ; on en déduit
2. Le point d’intersection entre la tangente à l’origine
donc i(t) connaissant uBN(t). et l’asymptote u = 0 a pour abscisse t = 0,05 s. Les
2. a. Le graphe C correspond à la tension aux bornes valeurs calculée et expérimentale sont égales.
du condensateur lors de la décharge. Elle évolue de 3. uC(0) = 6 V.
6 V à 0 V au cours du temps.
4. Initialement : EC = 1 . C . uC2
b. Le graphe A correspond à la tension aux bornes 2
du condensateur lors de la charge. En effet, elle évo- = 0,5 × 100 × 10–6 × 62
lue de 0 à 6 V (tension fournie par le générateur) au = 1,8 × 10–3 J = 1,8 mJ.
cours du temps. 5. Lorsque la décharge est terminée, uC = 0 V et donc
c. Le graphe B corres- i réel 1 2 EC = 0 J.
pond à l’intensité du 6. L’énergie se dissipe sous forme de chaleur fournie
courant circulant dans i>0 au milieu extérieur par l’intermédiaire de la résistance.
le circuit lors de la uC
C’est l’effet Joule.
charge. En effet, le UPN
courant évolue entre = 6V 9. 1. uPN = uC(t) + uR(t).
u
Imax = PN = 6 R = 2 000 R 2. i(t) = C .
duC(t)
.
R 2 000 dt
= 3 mA et 0 A. duC(t) 6
Le courant réel est posi- 3. + 1 . uC = .
dt R.C R.C
tif pendant la charge, car il circule dans le sens positif
duC(t) duC(t) – 6 –t
arbitrairement choisi sur le schéma, ce qui correspond 4. Calcul de : = . (– e τ ).
au graphe B. dt dt τ
d. Le graphe D corres- 1 2 i réel
D’où :
duC (t)
+ 1 . uC = – 6 . (– e τ ) + 6 × (1 – e τ ) = 6.
–t –t
pond à l’intensité du
courant circulant dans i>0 dt R.C τ τ τ
le circuit lors de la uC ++++
–––– L’expression est solution de l’équation différentielle si
décharge. UPN τ = R . C.
Ce courant est négatif = 6V 5. τ = R . C = 500 × 400 × 10–6 = 0,2 s.
(par rapport au sens du (t) –t –t
positif choisi) et évolue R = 2 000 R 6. i(t) = C . C = C . – 6 . (– e τ ) = – 6 . (– e τ ) avec
dt τ R
entre – 3 mA et 0 au τ = R . C.
cours du temps.
7. uC(0) = 6 × (1 – e0) = 0 V
6. 1. τ = R . C. et i (0) = – 6 × (– e0) = 0,012 A.
2. a. La tension aux bornes du condensateur subit 500
une variation de 63 % pour une durée égale à τ. 8. Lorsque t ↔ ∞, uC(∞) = 6 × (1 – e–∞) = 6 V ;
b. La tension aux bornes du condensateur subit une i(∞) = – 6 . (1 – e–∞) = 0 A.
variation de 99 % pour une durée égale à 5 τ. R
du (t)
3. Analyse dimensionnelle : 9. R . C . C + uC(t) = 6.
du dt
Relations : u = R . i et i = C . C. τ = R . C.
dt uC (t)(V) i (t)(A)
6 6
Grandeur Unité Équivalence 0,012

R   = V . A–1
C F F = A . V–1 . s
τ=R.C .F V . A–1 . A . V–1 . s = s
0,2 t (s) 0,2 t (s)

7. 1. a. Ee = 1 . C . uC2 = 0,5 × 2,0 × 6,02 10. 1. uPN = uC + uR.


2
= 36 J. duC
2. i = C . .
b. q = C . uC = 2,0 × 6 = 12 C. dt
Ee duC
c. = = 36 = 36 × 104 W. 3. uC + R . C . = 0.
t 1 × 10–4 dt

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duC duC t Autre réponse : 1 2
4. Calcul de : = – 6 . e– τ . voie A
dt dt τ La voie B permet
D’où : d’acquérir la tension P uC C
–t t t uR. La tension uC
6 . e τ + R . C – 6 . e– τ = 6 . e– τ . 1 – R . C = 0.
( ) UPN
voie B
τ τ est obtenue par pro-
= 6V
Cette relation est vérifiée si τ = R . C. grammation du cal-
N uR
5. τ = R . C = 2 000 × 200 × 10–6 = 0,4 s. cul suivant dans le R

u (0) – t logiciel :
6. i = – C .e τ uC = voie A – voie B.
R
6 uR
7. i(0)= – = – 0,003 A 2. Il faut programmer i = .
2 000 R
8. Lorsque t → ∞, uC = 0 V et i = 0 A. 3. La grandeur portée en ordonnée du graphique (a)
9. évolue de manière continue.
uC (V) i (mA)
4. a. Ee = 1 . C . uC2.
6 2
b. L’énergie ne subit pas de discontinuité, car si tel
était le cas, la puissance fournie lors de la décharge
deviendrait infinie.
t (s) t (s) c. L’énergie évolue de manière continue, or l’énergie
est fonction de uC. Donc la grandeur évoluant de
manière continue sur le graphe (a) est la tension uC.
3 5. La grandeur portée en ordonnée du graphique (b)
évolue de manière non continue. En effet, elle s’établit
instantanément lors de la charge du condensateur,
11. 1. La tension aux bornes du condensateur de puis tend vers zéro. Ensuite lors de la décharge, elle
capacité C1 n’évolue plus, donc il est chargé, ce qui
s’établit instantanément, puis tend également vers
n’est pas le cas pour le condensateur de capacité C2.
zéro. C’est donc le courant i(t) qui est représenté sur
2. uC(max) = 5 V, donc uPN = 5 V. le graphique (b).
–τ
3. uC(τ) = E . (1 – e τ ) = E . (1 – e 1) ≈ 5 × 0,63

duC (t)
≈ 3,2 V. 14. 1. a. i(t) = C . .
4. τ1 ≈ 0,5 s et τ2 ≈ 1,5 s.
dt
b. (t) = uC(t) . i(t).
τ 0,5
5. τ1 = R . C1, donc : C1 = 1 ≈ ≈ 2,5 × 10–4 F ; 1
c. EC(t) = . C . uC(t)2.
R 2 000 2
τ 1,5 2. a. Le graphe (a) correspond à la tension uC(t) aux
τ2 = R . C2, donc : C2 = 2 ≈ ≈ 7,5 × 10–4 F.
R 2 000 bornes du condensateur. Lors de la charge d’un
6. La proposition est fausse, car plus la capacité d’un condensateur, la tension à ses bornes croît de 0 V
condensateur est grande, plus il se charge lentement. jusqu’à une valeur égale à la tension délivrée par le
générateur ici 4 V.
duC (t)
12. 1. i(t) = C . . Le graphe (c) correspond au courant i(t) dans le
dt duC (t) circuit. Lors de la charge d’un condensateur, l’intensité
2. La pente de la tangente est égale à . est maximale au début de la charge puis tend vers 0.
dt
3. Les pentes des tangentes diminuent au cours du Le graphe (b) correspond donc à (t).
temps, donc i(t) diminue au cours du temps à partir b. Par lecture graphique, le condensateur est chargé
d’une valeur finie. En effet, la tangente à t = 0 n’est au bout de 4 s environ.
pas verticale, donc la pente n’est pas infinie. c. uC(max) = 4 V.
4. Le seul graphe possible est le troisième, i(t) est d. Calculons la tension uC(τ) :
τ
décroissante et tend vers 0 à partir d’une valeur non uC(τ) = 4 × (1 – e– τ ) = 4 × (1 – e–1) = 2,53 V.
nulle correspondant à l’ordonnée à l’origine. Déterminons τ par lecture graphique.
13. 1. 1 2 On obtient : τ ≈ 0,8 s.
La voie A permet voie A τ = R . C = 2 000 × 400 × 10–6 = 0,8 s.
d’acquérir la ten- P uC C
La valeur mesurée et la valeur calculée sont égales.
sion uC. La voie B 3. a. Le condensateur est chargé au bout de 5τ = 4 s.
UPN
permet d’acquérir = 6V Par lecture graphique, on obtient : EC ≈ 3,2 mJ.
la tension – uR. Le 1
logiciel permettra
N uR R b. EC = . C . uC(t)2 = 0,5 × 400 × 10–6 × 4²
2
de calculer uR à = 3,2 × 10–3 J = 3,2 mJ.
partir de – uR. voie B Les deux valeurs mesurée et calculée sont égales.

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15. 1. Le condensateur se charge lorsque le com- 3. a. Graphiquement, lorsque t = 50 s, uC = 5,5 V.
mutateur est en position 2. b. La valeur de la tension uP N doit être égale à 5,5 V.
2 2
2. τC = R . C = 2 200 × 0,003 3 = 7,26 s.
4. a. Calculons la valeur de la tension uC lorsque
3. EC = 1 . C . uC2 = 1 × 0,003 3 × 62 ≈ 0,06 J. t=τ:
2 2 τ

U 2 2 uC(τ) = 6 × (1 – e– τ ) = 6 × (1 – e–1) ≈ 6 × 0,63 V ;


, donc r = U = 6 = 6 .
2
4. a.  = uC(τ) ≈ 3,8 V.
r  6
b. τD = r . C = 6 × 0,003 3 = 0,02 s. Déterminons la date τ à laquelle uC = 3,8 V. On
trouve environ τ ≈ 20 s.
5.  = 0,06 = 3 W.
0,02 b. La constante de temps τ est égale au produit
L’énergie est libérée en une durée très courte (puis- R . C.
sance importante).
R . C = 20 s, donc : C = 20 = 20 = 0,2 F.
R 100
16. 1. uC = 12 V et l’interrupteur K est fermé.
c. Il faut augmenter la constante de temps et donc
2. a. uC = 12 V . augmenter la capacité du condensateur.
0
b. Le condensa- 12 uC (V)
teur se décharge 19. 1. L’étain est une armature, la tige métallique
dans le conducteur surmontée du crochet constitue l’autre armature. Les
ohmique selon une isolants sont le verre et l’eau.
fonction exponen-
tielle décroissante. t (s) 2. Voir le schéma ci-dessous.
++
c. τ = 10 s. + P
–t 1
+
d. 3,5 = 12 . e τ . On calcule la date. N
À l’instant t1 = 12 s, l’interrupteur K s’ouvre.
3. Minuterie ou temporisation (dans l’allumage du
plafonnier d’une voiture quand on ouvre la porte, par
exemple).
u .t
17. 1. a. uC = Rx. C .
ux . T1
b. uC = .
1 R.C
3. La bouteille a été chargée par la machine électro-
Application numérique : uC = 0,453 V.
1 statique. Le savant en touchant la tige établit le
uréf . t contact entre la tige et la terre. Il y a alors déplace-
2. a. uC = – + constante ;
R.C ment des charges, donc courant électrique à travers
–u . t u . T le corps de l’expérimentateur.
uC = réf + x 1 .
R.C R.C 4. La propriété découverte est que le condensateur
u x . T1
b. À t = T2 , uC = 0 . On en tire T2 : T2 = . est un réservoir d’énergie.
uréf
La durée T2 est proportionnelle à la tension ux 20. 1. L’intensité qui traverse un conducteur
mesurée. Le voltmètre électronique transforme une ohmique varie proportionnellement à la tension à ses
tension en durée. bornes. En mesurant uR(t) on peut en déduire i(t).
3. Nombre de périodes d’horloge : 45,3. On s’est
u (t)
arrangé pour que le nombre affiché soit un multiple 2. i(t) = R .
décimal de la tension mesurée, ce qui rend la lecture R
plus facile. du (t)
3. i(t) = C . C .
dt
18. 1. a. Lorsque l’alarme est sous tension, l’in-
4. a. uC(t) = a . t + b.
terrupteur K1 est fermé. Lorsque la porte est fermée,
l’interrupteur K2 est fermé. duC
b. correspond au coefficient directeur du seg-
b. Lorsque l’interrupteur K2 est fermé, le condensateur dt
est en court-circuit et donc uC = 0 V. ment de droite 8,8 = 3,7 × 103 V . s–1.
c. uC < uP N , donc la DEL verte brille. 2,4 × 10–3
2 2
2. a. L’interrupteur K2 est ouvert ; le condensateur duC (t)
c. i(t) = C . , or uC(t) est une fonction affine
n’est plus en court-circuit. dt
b. Le condensateur se charge. La tension uC à ses du temps, donc sa dérivée est une constante.
bornes augmente jusqu’à atteindre la valeur maximum d. Sur cet intervalle de temps, l’intensité i(t) est
de 6 V. constante.
c. Si la tension uC devient supérieure à uP N , alors la
2 2 Elle a pour valeur : 0,25 = 2,5 × 10–4 A = 0,25 mA.
DEL rouge brille. 1 000

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i(t) 2,5 × 10–4 Sujets BAC
e. C= = = 6,8 × 10–8 F = 68 nF.
duC 3,7 × 103
dt Quelques usages
du
5. Après la date T2 , C < 0 car le coefficient direc- des condensateurs
dt
teur du segment de droite uC(t) est négatif. L’intensité 1. Génération d’impulsions :
change de signe. le stimulateur cardiaque
21. 1. a. Lors de la charge du condensateur, le 1.1.a. La résistance du conducteur ohmique est faible,
courant décroît depuis une valeur initiale : donc la constante de temps τ =R . C est petite. On
U considère qu’un condensateur est chargé après une
I0 = e = 5 = 2,3 × 10–3 A jusqu’à une valeur durée égale à 5τ. Donc le condensateur sera chargé très
r 2 200
nulle lorsque le condensateur est chargé. rapidement.
b. τ = R . C = 2 200 × 10 × 10–9 = 2,2 × 10–5 s. 1.1.b.
pile spéciale
T = 1 = 0,001 s. r
f
La constante de temps du condensateur est bien plus YA
E
C
faible que la période et donc que la demi-période de A B K 1
la tension d’alimentation. i 2
En une demi-période, le condensateur se charge ou se uC
R
décharge totalement.
c. Voir le schéma ci-dessous. uR
vers le circuit de déclenchement
u (V)
ue
us 1.1.c. Voir le graphique ci-dessous : en gris, la tension
pendant la charge.
uC (V)
6
T
T/2 t (s) 5
4
2. a. La tension us est la tension aux bornes du 3
conducteur ohmique ; elle est donc proportionnelle à 2
l’intensité du courant. 1
L’intensité i du courant et la tension uC aux bornes du 0
0 t1 1 2 3 t (s)
condensateur sont liées par la relation :
du 1.1.d. Lorsque le condensateur est chargé, i = 0 et
i=C . C. uC max = 5,5 V (lu sur la courbe).
dt
Donc lorsque la tension 1.2.a. Lors de la décharge, i est négatif.
uC diminue, sa dérivée dq
uR = – R . i ; q = C . uC ; i = .
duC dt
est négative. uC (V) Loi d’additivité des tensions : uC = uR .
dt us
b. Voir la courbe duC
ci-contre. 1.2.b. uC = uR = – R . i = – R . C . ;
dt
duC 1
d’où : + . u = 0;
dt R .C C
T
T/2 T t (s) duC 1
or τ = R . C ; donc : + . u = 0.
dt τ C
1.2.c.
ue

c. Grandeur Unité Équivalence


ue
us R   = V . A–1
C F F = A . V–1.s
T 2T 3T 4T 5T t
R.C .F V . A-1 . A . V–1 . s = s

3. La diode élimine les parties négatives de la courbe 1.2.d. uC (V)


6
us. 5
4
ue 3
us
2
1
T 2T 3T 4T 5T t 0
0 0,75 t1 1 2 3 t (s)

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On trace la tangente à l’origine, puis on détermine Pour que cette égalité soit vérifiée quel que soit t, il faut
l’abscisse du point d’intersection de cette tangente avec que :
l’asymptote u = 0. A = E et R . C – 1 = 0, donc τ = R . C.
τ = 0,75 s. τ
3.b. En régime permanent, uC = E = 30 V.
R = τ = 0,75 –9 ≈ 1,6 M. 3.c. τ est la constante de temps.
C 470 × 10
1.3.a. À t = t1 , ulimite = E , Analyse dimensionnelle :
e
donc : E = ulimite . e = 2,1 × 2,72 = 5,7 V. Grandeur Unité Équivalence
Graphiquement, E = 5,5 V.
–t
1.3.b. uC(t) = E . e τ .
R   = V . A–1
t
Calcul de uC(τ) : uC(τ) = E . e– τ = E . e–1 = E ; C F F = A . V–1.s
e
donc : τ = t1.
1.3.c. La durée t séparant deux impulsions est prati- R.C .F V . A-1 . A . V–1 . s = s
quement égale à τ. On néglige la durée de charge qui est
pratiquement nulle. 4. uC (t)
35
1.3.d. Deux battements sont espacés de τ = 0,75 s,
E 30
donc : 60 = 80 battements par minute. 25
0,75
20
15 régime régime
2. Stockage d’énergie : le flash transitoire permanent
électronique 10
5
2.1. E = 18 kJ. 100 éclairs peuvent être émis. La moitié t (s)
0
de l’énergie est utilisée pour fournir les éclairs. 0 20 40 60 80 100 120 140
18 000 5. τ = R . C = 100 × 103 × 200 × 10–6 = 20 s.
Pour un éclair, il faut = 90 J.
2 –t0
6.a. uC(t0) = U = E . (1 – e τ ).
100 –t0 –t0
1 2 2 . Ee 2 × 50 U = E . (1 – e ) ; soit : U – E = – E . e τ .
τ
2.2. Ee = . C . u , donc : C = = = 5 F.
2 U2 62 –t 0E – U
2.3. La durée nécessaire à la charge du condensateur D’où : e τ = ;
E
est 11 s. Or un condensateur est chargé après une durée
égale à 5τ, donc : τ = 11 = 2,2 s.
5
–t0
τ
= ln (
E – U
E
. )
2.4. τ = R . C, donc : R = τ = 2,2 = 0,44 .
C 5
Donc : t0 = τ . ln
E – U
E
. ( )
Étude d’un circuit (R, C )
6.b. t0 = – τ . ln
E – U
E
;( )
30 – 20
1.
K
A donc : t0 = – 20 × ln
30 (
≈ 22 s. )
R 6.c. Si t0 est très supérieur à τ, la variation de uC devient
+ très faible et il devient difficile de comparer uC et U ,
E B donc l’allumage de la lampe ne sera pas toujours de
P C uC M L
– même durée.
D 7. Pour augmenter la durée d’allumage de la lampe, il
faut augmenter τ, donc augmenter R ou/et C.
C = 200 µF ; τ = 60 s, donc :
duC
2. E = uAB + uBD = R . i + uC = R . C . + uC , τ 60
dt R= = = 300 k.
duC C 200 × 10–6
donc : E = R . C . + uC . 8. Lorsqu’on appuie sur le bouton-poussoir : uC = 0 V,
dt
–t
donc uC < U .
3.a. uC(t) = A . (1 – e τ ). 8.a. Si la lampe est déjà allumée, elle reste allumée, le
duC duC –t
Calcul de : = – A . eτ condensateur se charge et donc la minuterie est remise
dt dt τ à 0.
duC 8.b. Si la lampe est éteinte, elle s’allume alors.
Donc : E = R . C . + uC
dt
–t t
= R . C . A . e τ + A . (1 – e– τ )
τ
–t
= A + A . R . C – 1 . eτ.
( )
τ
–t
D’où : A – A . R . C – 1 . e τ = E.
( )
τ
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Exercices complémentaires 1. Déterminer les constantes de temps τ1 et τ2 relatives
aux charges des condensateurs de capacité C1 et C2 .
Énoncés 2. La capacité d’un des deux condensateur est le double
de celle de l’autre.
1. Repérer l’évolution de la tension u a. Quel est le condensateur qui a la capacité la plus
aux bornes du condensateur élevée ? Justifier.
Le montage suivant comporte un dipôle (R, C ), deux b. Calculer la capacité de chacun des condensateurs
générateurs et un commutateur multipositions. sachant que la résistance du conducteur ohmique est de
L’interrupteur est placé d’abord en position 1, puis en 1 k.
position 2, ensuite en position 3 et enfin en position 2.
3. Étude d’un circuit (R, C)
2 Au cours de la charge d’un condensateur C à travers
1 3
une résistance R à l’aide d’un générateur de tension
de f.é.m. E, on a relevé la tension uC aux bornes du
+ i – condensateur en fonction du temps.
u 2 = 6V
u 1 = 6V R t (s) 0 10 20 30 40 50 60
– +
uC (V) 0 1,60 2,75 3,80 4,20 4,70 5,00
C u
t (s) 70 80 90 100 110 120
uC (V) 5,30 5,50 5,60 5,75 5,80 5,80
1. Pour chaque position du commutateur, on a repré-
Données : R = 10 k et E = 5,8 V.
senté l’évolution de la tension u aux bornes du conden-
sateur. Préciser à quelle position du commutateur 1. Représenter le schéma du montage.
correspond chaque courbe. 2. Établir l’équation différentielle décrivant l’évolution
u (V) u (V) de uC.
6 1 2 3 4
0 3. Tracer uC = f (t).
4 t (ms)
2
A –2 4. Quelle est l’ordonnée de l’asymptote horizontale à
B
0
t (ms) –4 cette courbe ? Interpréter ce résultat.
0 1 2 3 4 –6 5. Mesurer graphiquement la constante de temps τ.
u (V) u (V) 6. Calculer C (justifier la formule utilisée par une étude
6 1 2 3 4 dimensionnelle).
4 0
t (ms) 7. On refait la même expérience mais on change R,
C –2
2
t (ms) –4
D qu’observe-t-on si :
0
0 1 2 3 4 –6 a. R double ?

2. Pour chacune des trois positions du commutateur, b. R diminue de moitié ?


préciser le sens réel du courant par rapport au sens
conventionnel indiqué sur le schéma. 4. Étude de l’intensité du courant
lors de la décharge d’un condensateur
2. Déterminer graphiquement Un condensateur est initiale-
la capacité C d’un condensateur ment chargé sous une ten- A
i >0

À l’aide d’un montage sché- sion uC = 6 V. Il se décharge uC C


matisé ci-contre, on réalise R
C ensuite dans une résistance B
la charge d’un condensateur R = 2 000  (voir le mon-
R
de capacité C1. On réalise la tage schématisé ci-contre). Le uR
charge d’un autre conden- sens positif du courant arbi-
sateur de capacité C2 sans trairement choisi est représenté
modifier la résistance du E sur le schéma. On souhaite étudier les variations du
conducteur ohmique. À l’aide d’un système d’acquisition courant électrique lors de la décharge. Après acquisi-
informatisé, on obtient les courbes ci-dessous. tion et traitement informatique, on obtient le graphique
uC1 (V), uC2 (V) ci-dessous.
6
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4
5 0
t (s)
4 – 0,5
– 1,0
3
– 1,5
2
– 2,0
1
– 2,5
t (s)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 – 3,0
i (mA)

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1. Représenter, avant la décharge, la disposition des 3. La charge des deux condensateurs avant la décharge
charges électriques sur les armatures du condensateur. n’est pas la même.
2. Représenter sur le schéma, le sens réel du courant 4. L’intensité du courant qui traverse le conducteur
électrique lors de la décharge. L’observation du gra- ohmique au début de la décharge du condensateur (1)
phique est-elle en accord avec le sens du courant ? est plus grande qu’au début de la décharge du conden-
3. Montrer que à tout instant uC = – uR . sateur (2).
4. Calculer la valeur initiale du courant. Le vérifier uC1 (V), uC2 (V)
graphiquement. 6

5. Déterminer graphiquement la constante de temps τ. 5


En déduire la capacité du condensateur. 4
3
5. Étude de l’intensité du courant 2
lors de la charge d’un condensateur
1
On utilise le montage sché- t (ms)
0
matisé ci-contre afin d’étu- R 0 1 2 3 4 5
dier les variations du courant
électrique circulant dans le uG
circuit lors de la charge du 7. Décharge d’un condensateur
condensateur par un généra- C On utilise le montage du document 1 de l’exercice 14,
teur fournissant une tension page 150 du manuel, afin d’étudier la décharge d’un
uG = 6 V. condensateur préalablement chargé.
Après acquisition et traitement informatique, on obtient Le commutateur est basculé en position 2 afin de
le graphique ci-dessous. décharger le condensateur.
i (mA) On réalise l’acquisition de la tension uC(t) aux bornes
3,0
du condensateur.
2,5
Données : uC(0) = 4 V ; R = 2 000  ; C = 400 µF.
2,0
1. Un logiciel de traitement de données permet à par-
1,5
tir de la tension uC(t) de tracer : i(t), (t) la puissance
1,0 libérée par le condensateur et EC(t) l’énergie acquise
0,5 par le condensateur.
0
t (ms) Les trois graphiques : uC(t), i(t) et (t) sont représentés
0 1 2 3 4 5 ci-dessous.
1. On ne peut pas effectuer l’acquisition de l’intensité
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
du courant directement. Aux bornes de quel composant 0 0
faut-il relier le système d’acquisition et quelle relation t (s) t (s)
– 1,00 – 0,25
doit-on utiliser afin d’obtenir l’intensité ?
– 2,00 – 0,50
2. Pourquoi à t = 0 la tension aux bornes du conducteur
ohmique est égale à celle délivrée par le générateur ? – 3,00 – 0,75
A B
3. Calculer la valeur initiale du courant sachant que – 4,00 – 1,00
la résistance R est égale à 2 000 , puis le vérifier gra- – 5,00 – 1,25
phiquement. – 6,00 – 1,50
4. Déterminer graphiquement la valeur de la constante – 7,00 – 1,75
de temps τ.
– 8,00 – 2,00
5. Quelle est la valeur de la capacité C du conden-
sateur ?
4,00
6. Comparaison graphique 3,50
de deux condensateurs 3,00
On étudie à l’aide d’un système d’acquisition informa- 2,50
tisée la décharge d’un condensateur (1) de capacité C1 2,00
C
à travers un conducteur ohmique de résistance R. On
1,50
remplace le condensateur (1) par un autre de capacité
C2. Les deux décharges sont représentées sur le graphique 1,00
ci-après. 0,50
Infirmer ou confirmer en le justifiant les affirmations t (s)
0
suivantes. 0 1 2 3 4 5
1. Le condensateur de capacité C1 se décharge plus a. Repérer chacun des trois graphes en justifiant la
rapidement. réponse. (On pourra notamment s’aider des valeurs
2. Les deux condensateurs ont la même capacité. initiales.)

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b. Déterminer graphiquement : 2. 1. τ1 = 2,0 × 10–3 s ; τ2 = 4,0 × 10–3 s.
– la tension initiale aux bornes du condensateur ; 2. a. La constante de temps τ = R . C.
– l’intensité initiale du courant électrique ; R étant constante, τ augmente avec la capacité. On en
– la puissance initiale du condensateur. déduit que C2 > C1 avec C2 = 2C1.
Sur les graphiques concernés, la tension est exprimée τ1
en V, l’intensité en mA et la puissance en mW. b. C1 = = 2 × 10–6 F et C2 = 4 × 10–6 F.
R
c. Retrouver en utilisant les valeurs précédentes de
l’intensité et de la tension la valeur de la puissance 3. 1.
initiale du condensateur.
C uC
2. Le graphique ci-dessous représente l’énergie fournie
par le condensateur au cours de la décharge. E = 6V
EC (mJ)
R uR
0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5
0
t (s)
–0,5
–1,0 2. uC(t) + uR(t) = E.
–1,5
–2,0 uC(t) + R . i(t) = E.
–2,5 du (t)
–3,0 uC(t) + R . C . C = E.
dt
–3,5 duC (t) 1 E
+ . u (t) = .
a. Que devient l’énergie fournie par le condensateur ? dt R.C C R.C
b. Quelle est l’énergie fournie par le condensateur 3. uC (V)
6
lorsque la décharge est terminée ?
5
c. Comparer cette valeur avec la valeur obtenue lors de
la charge du condensateur. 4
3
Corrigés 2

1. 1. Les graphiques B et C correspondent à des 1


charges du condensateur, car les tensions ne sont pas t (s)
0
nulles à la fin de l’enregistrement. 0 20 30 40 60 80 100 120
Lorsque le commutateur est en position 1, il s’agit de la 4. L’ordonnée de l’asymptote horizontale vaut 5,8 V.
charge du condensateur et à la fin de la charge u = u1 Cela correspond à la tension E aux bornes du géné-
donc la position 1 correspond au graphique C. rateur.
Lorsque le commutateur est en position 2, il s’agit de 5. Lorsque t = τ, uC(τ) = 0,63 . E ≈ 3,7 V.
la décharge du condensateur. En début de décharge Graphiquement, τ = 30 s.
u = u1 et à la fin de la décharge u = 0 donc la position
6. τ = R . C, donc : C = τ =
30
2 correspond au graphique A. = 0,003 F.
R 10 000
Lorsque le commutateur est en position 3, il s’agit de la 7. a. Lorsque R double, τ double également, le conden-
charge du condensateur et à la fin de la charge u = – u1 sateur se charge donc plus lentement.
donc la position 3 correspond au graphique B.
b. Lorsque R est divisée par deux, τ est également divisé
Lorsque le commutateur est de nouveau en position 2, par deux : le condensateur se charge donc plus rapi-
il s’agit de la décharge du condensateur. En début de dement.
décharge u = – u1 et à la fin de la décharge u = 0 donc
la position 2 correspond au graphique D. 4. 1. Voir le schéma ci- i>0 i réel
2. Lorsque le commutateur est en position 1, durant contre. A
++++
la charge, le condensateur se comporte en récepteur 2. Le graphique montre que uC – – – – C
et la tension u étant positive, le courant a le sens du le courant est négatif, or le B
courant conventionnel. courant réel est opposé au
Lorsque le commutateur est en position 2, durant la sens conventionnel positif ; uR R
décharge, le condensateur se comporte en générateur et il sera donc exprimé négati-
la tension u étant positive, le courant a le sens opposé vement.
au sens du courant conventionnel. 3. uC(t) + uR(t) = 0 et donc uR(0) = – uC(0) = – 6 V.
Lorsque le commutateur est en position 3, durant la –6
charge, le condensateur se comporte en récepteur et la 4. i(0) = = – 0,003 A = – 3 mA.
2 000
tension u étant négative, le courant a le sens opposé au Graphiquement, i(0) = – 3 mA (ordonnée à l’origine).
sens du courant conventionnel.
5. Tracer la tangente à l’origine, puis déterminer
Lorsque le commutateur est de nouveau en position 2, l’abscisse du point d’intersection de la tangente et de
durant la décharge, le condensateur se comporte en l’asymptote i = 0. On obtient : τ = 0,2 s.
générateur et la tension u étant négative, le courant a
τ = R . C, donc : C = τ =
0,2
le sens du courant conventionnel. = 0,0001 F = 100 µF.
R 2 000
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5. 1. Il faut acquérir la tension aux bornes de la c. Les deux valeurs sont opposées, ce qui signifie que
résistance. La tension aux bornes de la résistance et l’in- toute l’énergie acquise par le condensateur a été dissipée
tensité du courant qui la traverse sont deux grandeurs par effet Joule.
proportionnelles. Cette relation de proportionnalité se
nomme la loi d’Ohm. On écrit : uR(t) = R . i(t).
2. Initialement uC(0) = 0 V, donc : uR(0) = uG = 6 V. Compléments scientifiques
3. La loi d’Ohm permet de calculer :
6 Dans la rubrique Rechercher et expérimenter, page 141,
i(0) = = 0,003 A.
2 000 on utilise un Circuit Intégré Linéaire (CIL) en suiveur.
Graphiquement à t = 0, i(0) = 0,003 A. Dans l’exercice 18, page 152, le CIL est utilisé en
4. Il faut tracer la tangente à l’origine, puis déterminer comparateur. L’étude de ces deux montages est bien sûr
l’abscisse du point d’intersection de la tangente et de hors programme pour les élèves.
l’asymptote i = 0 A. On obtient : τ = 0,5 s.
5. τ = R . C, 1. Le montage suiveur
donc : C = τ =
0,5 L’intérêt du montage suiveur est d’empêcher la partie
= 2,5 × 10–4 F = 250 µF.
R 2 000 aval d’un montage de perturber la partie amont.
6. 1. Faux, le temps de décharge d’un condensateur Le CIL possède sa sortie S
est lié à τ. Graphiquement, τ1 = τ2 = 1 ms. Les conden- bouclée sur l’entrée inver-
sateurs se déchargent aussi rapidement seuse E–, alors il est en E–
ε S
2. Exact, puisque τ1 = τ2 , alors C1 = C2 car la décharge fonctionnement linéaire, E+
s’effectue dans le même conducteur ohmique. c’est-à-dire que la tension
3. Exact, car la charge portée par les armatures d’un de sortie uS peut prendre ue
us
condensateur est proportionnelle à la tension à ses toutes les valeurs de tension
bornes et à sa capacité C ; or uC (0) ≠ uC (0) alors que comprises entre –Vsat et M
1 2
les capacités sont identiques. +Vsat .
duC
4. Exact, i = C . les capacités sont les mêmes et
dt L’impédance d’entrée du CIL est très grande donc les
duC courants iE– et iE+ sont nuls.
est égal au coefficient directeur de la tangente à
dt On a également : ε = UE+E– = 0 V.
la courbe. À t = 0, ce coefficient est plus important sur Dans la cas du montage suiveur, on obtient donc :
la courbe noire que sur la courbe grise ; d’où i1 > i2 .
UE+E– = UE+M + UMS+ UME– = 0.
7. 1. a. Le graphique C correspond à la tension Soit ue + (– uS) + 0 = 0 ; d’où : uS = ue .
uC(t) aux bornes du condensateur. En effet, le graphique
est décroissant. De plus, à t = 0, uC(0) = 4 V ; lorsque 2. Le montage comparateur
t → ∞, uC(∞) = 0 V.
Ce montage permet de E–
Le graphique B correspond au courant i(t) dans le comparer une tension à une S
circuit. En effet, les valeurs sont négatives. tension de référence. E+
De plus, à t = 0, uR(0) = – uC(0) = – 4 V. Le CIL fonctionne en ue us
La loi d’ohm permet d’écrire : régime de saturation, car uréf
u (0) –4 il n’y a pas de liaison entre
i(t) = R = = – 2 × 10–3 A = – 2 mA. M
R 2 000 la sortie et l’entrée.
De plus, lorsque t → ∞, i(∞) = 0 A. La tension ε = uréf – ue .
Le graphique A correspond donc à (t). La tension de sortie peut
b. uC(0) = 4 V ; i(0) = – 2 mA ; (0) = – 8 mW. prendre deux valeurs : +Vsat si ε > 0, et – Vsat si ε < 0.
c. (0) = uC(0) . i(0) = 4 × (– 0,002) = – 0,008 W. On peut l’écrire également : +Vsat si uréf > ue et – Vsat si
2. a. L’énergie fournie par le condensateur est dissipée uréf < ue .
sous forme de chaleur par effet Joule dans la résistance. Le basculement se produit pour ue = uréf .
b. Le condensateur est déchargé au bout de 5τ = 4 s. Le montage permet donc la comparaison de ue et de
Par lecture graphique, on obtient EC ≈ – 3,2 mJ. uréf .

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Physique
chapitre

Programme
Le dipôle

Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme


(L, R) 7
• Savoir exploiter un document expérimental pour :
– identifier les tensions observées ;
– montrer l’influence de R et de L lors de l’établissement
officiel : et de la disparition du courant ;
C. Évolution des systèmes électriques – déterminer une constante de temps.
Savoir-faire expérimentaux
Contenus • Réaliser un montage électrique à partir d’un schéma.
2. Cas d’un dipôle (R, L) • Réaliser les branchements pour visualiser les tensions
2.1. La bobine aux bornes du générateur, de la bobine et du conducteur
• Description sommaire d’une bobine, symbole. ohmique supplémentaire.
• Tension aux bornes d’une bobine en convention • Montrer l’influence de l’amplitude de l’échelon de
récepteur : tension, de R et de L sur le phénomène observé.
u = r . i + L . di.
dt Exemples d’activités
• Inductance : son unité le henry (H).
2.2. Dipôle (R, L© 2.1. La bobine
• Réponse en courant d’une bobine à un échelon • Vérification expérimentale, pour des i(t) de formes
de tension : étude expérimentale et étude théorique imposées, de l’expression de la tension aux bornes d’une
(résolution analytique). bobine.
• Énergie emmagasinée dans une bobine. • Illustration de l’utilisation des bobines (lissage, etc.).
• Continuité de l’intensité du courant dans un circuit • Exemples d’application du stockage de l’énergie dans
qui contient une bobine. une bobine (production d’une étincelle, etc.).
2.2. Dipôle (R, L)
Connaissances et savoir-faire • Mise en évidence expérimentale de l’énergie emma-
exigibles gasinée par une bobine.
• Établissement du courant dans un circuit (R, L) :
2.1. La bobine
– utilisation d’un oscilloscope et/ou d’un système d’acqui-
• Connaître la représentation symbolique d’une bobine.
sition informatisé avec traitement de l’information ;
• En utilisant la convention récepteur, savoir orienter
– visualisation des tensions aux bornes du générateur, de la
le circuit sur un schéma et représenter les différentes
bobine et d’un conducteur ohmique supplémentaire ;
flèches-tension.
• Connaître l’expression de la tension aux bornes d’une – influence des paramètres R et L ;
bobine ; connaître la signification de chacun des termes – mesure de la constante de temps ;
et leur unité. Savoir exploiter la relation. – influence de la tension du générateur.
2.2. Dipôle (R, L)
• Effectuer la résolution analytique pour l’intensité du Commentaires
courant dans un dipôle (R, L) soumis à un échelon de L’inductance pourra être introduite avec un courant en
tension. dents de scie, dans des conditions où le terme r . i est
• En déduire la tension aux bornes de la bobine.
• Connaître l’expression de la constante de temps et négligeable devant L . di.
dt
savoir vérifier son unité par analyse dimensionnelle.
La force électromotrice e = – L . di est hors programme
• Connaître l’expression de l’énergie emmagasinée. dt
• Savoir qu’une bobine s’oppose aux variations du cou- ainsi que le modèle équivalent de la bobine qui l’utilisait.
rant du circuit où elle se trouve et que l’intensité de ce La bobine sera représentée par le schéma ci-après, en
courant ne subit pas de discontinuité. convention récepteur :

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L
r – Fils de connexion.
i
– Un interrupteur.
u
– Un moteur.
On pourra faire remarquer que l’introduction d’un noyau Rechercher et expérimenter
de fer doux augmente l’inductance d’une bobine. – Un générateur de tension continue réglable.
Cependant, la validité de la relation u = r . i + L . di – Une bobine.
dt – Un condensateur.
n’est assurée que pour une bobine sans noyau de fer
– Une diode.
doux. En travaux pratiques, seule l’étude de l’établis-
sement du courant est exigée. On pourra utiliser un – Un conducteur ohmique de résistance réglable (réglée
oscilloscope à mémoire ou un système d’acquisition de à la valeur de la résistance r de la bobine).
données. – Fils de connexion.
Pour montrer qualitativement qu’une bobine s’oppose – Un interrupteur.
aux variations de l’intensité du courant dans le circuit – Un système d’acquisition.
où elle se trouve, on pourra utiliser un générateur de – Deux multimètres.
fonctions.
La constante de temps sera déterminée par une méthode Déroulement du chapitre
au choix de l’enseignant.
L’expression de l’énergie pourra être établie mais sa > Objectifs
démonstration n’est pas exigible. • Connaître la relation tension-intensité aux bornes
On indiquera que le stockage et le déstockage de l’éner- d’une bobine.
gie ne peuvent jamais s’effectuer instantanément. Par • Étudier la réponse d’un dipôle (L, R) à un échelon de
conséquent, l’intensité du courant dans un circuit qui tension.
contient une bobine ne subit pas de discontinuité.
• Connaître l’expression de l’énergie emmagasinée
dans une bobine.
Matériel > Prérequis
Cours • Loi d’additivité des tensions.
> Activité 1 • Loi d’Ohm.
– Un générateur de tension continue réglable.
Activités préparatoires
– Une bobine avec un noyau de fer (L ≈ 1 H ; r quelques
ohm). A. Un composant électrique : la bobine
– Un conducteur ohmique de résistance R réglable Cette activité permet une approche des bobines sous
(réglée à la valeur de la résistance r de la bobine). l’angle historique. Elle permet d’introduire l’unité de
– Un ohmmètre. l’inductance.
– Un interrupteur. Réponses aux questions
– Fils de connexion. 1. Le composant commun est une bobine (enroulement
– Deux lampes identiques. d’un long conducteur électrique).
> Activité 2 2. L’unité d’inductance est le henry.
– Un générateur basse fréquence délivrant un signal B. Étincelle de rupture
sinusoïdal.
– Une bobine. L’expérience facile à reproduire montre l’un des effets
d’une bobine placée dans un circuit électrique.
– Un conducteur ohmique.
– Fils de connexion. Réponses aux questions
– Un système d’acquisition. 1. L’étincelle apparaît à l’ouverture du circuit, lorsque
l’intensité s’annule ; il n’y a plus d’étincelle ensuite.
> Activités 3 et 4 L’étincelle s’observe donc en régime transitoire.
– Un générateur de tension continue réglable. 2. Un étincelle apparaît entre deux conducteurs lorsque
– Plusieurs bobines d’inductances différentes. ces conducteurs sont suffisamment proches et que la
– Plusieurs conducteurs ohmiques de résistances diffé- tension entre ces conducteurs est élevée. Par exemple,
rentes. pour l’air sec, lorsque ces conducteurs sont espacés de
– Fils de connexion. 0,1 mm, la tension nécessaire est de l’ordre de 300 V.
– Un système d’acquisition.
– Un interrupteur. Cours
– Une diode. 1. Quelle est l’influence d’une bobine
> Activité 5 dans un circuit électrique ?
– Un générateur de tension continue réglable. Ce premier paragraphe permet de montrer que l’effet
– Une bobine avec un noyau de fer. d’une bobine est transitoire.

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Le noyau de fer permet d’augmenter l’inductance de 3. Quelle est la réponse d’un dipôle
la bobine et donc de rendre plus visible le retard de (R, L) à un échelon de tension ?
l’allumage de la lampe L2 .
Ce paragraphe est traité en lien avec celui sur le dipôle
> Activité 1 (R, C ).
Réponses aux questions 3.1. Étude expérimentale
1. La lampe L1 brille instantanément, la lampe L2 brille L’objectif est de montrer que l’établissement du courant
plus tard. est un phénomène transitoire.
2. Au bout de quelques secondes, les deux lampes
brillent de la même façon. > Activité 3
La diode est indispensable pour éviter les surtensions
2. Quelles sont les caractérisiques qui pourraient endommager le système d’acquisition
d’une bobine ? lors de l’ouverture du circuit (rupture du courant). Lors
de l’établissement du courant, la diode est bloquée, tout
L’objectif de ce paragraphe est d’obtenir l’expression de
se passe comme si elle n’était pas dans le circuit.
la tension aux bornes d’une bobine.
Réponses aux questions
2.1. L’inductance d’une bobine 1. La voie Y1 permet d’obtenir la tension u1 aux bornes
du dipôle (R, L) avec R = r + r´. C’est la somme de la
> Activité 2 tension aux bornes de la bobine et de la tension aux
On utilise un générateur basse fréquence délivrant un bornes du conducteur ohmique.
signal sinusoïdal sans offset d’amplitude proche de 5 V, Lors de la fermeture de l’interrupteur, cette tension
une bobine sans noyau et un conducteur ohmique dont passe instantanément de la valeur 0 à la valeur E. C’est
la résistance r´ est très supérieure à la résistance r de la pour cela que l’on parle d’échelon de tension.
bobine. 2. La voie Y2 permet d’obtenir la tension u2 = uBM aux
On peut, par exemple, utiliser une bobine de 5 000 spires bornes du conducteur ohmique de résistance r´.
(L ≈ 1 H), une résistance de valeur r´ = 10 k avec un On obtient l’intensité i du courant en utilisant la loi
signal sinusoïdal de fréquence proche de 1 kHz et une u
acquisition effectuée sur une période. Les valeurs de d’Ohm : i = BM .

la fréquence du signal utilisé, de l'inductance L de la
Lors de la fermeture de l’interrupteur, l’intensité i passe
bobine et de la résistance r´ sont à ajuster en fonction
progressivement de la valeur nulle à la valeur IP ,
du matériel dont on dispose.
intensité du courant en régime permanent : il n’y a pas
Réponses aux questions discontinuité de l’intensité.
1. La voie Y1 permet d’obtenir la tension u1 aux bornes 3.2. La constante de temps
du générateur : u1 = uDA + uAB .
La voie Y2 permet d’obtenir la tension u2 aux bornes de > Activité 4
la bobine : u2 = uAB . Dans cette activité, on reprend le montage de l’activité
La différence Y1 – Y2 permet d’obtenir la tension uDA 3 en faisant varier les valeurs des diverses grandeurs qui
aux bornes du conducteur ohmique de résistance r´. peuvent avoir une influence sur la constante de temps.
2. On obtient l’intensité i du courant en utilisant la loi On constante expérimentalement que la valeur E n’a
u pas d’influence sur τ et que τ = L .
d’Ohm : i = DA. R
r´ 3.3. Étude théorique
Le logiciel de traitement permet de calculer la dérivée
La loi d’additivité des tensions permet d’établir l’équa-
di de l’intensité par rapport au temps, puis de tracer la tion différentielle traduisant l’évolution de l’intensité i
dt lors de l’établissement du courant. On vérifie ensuite
représentation de uAB en fonction de di. la validité d’une solution proposée, conformément à
dt
l’esprit du programme.
3. La courbe obtenue est une droite passant par l’ori-
gine (voir le document 5 du cours). Il y a donc propor-
tionnalité entre la tension uAB aux bornes de la bobine
4. Quelle est l’énergie stockée
dans une bobine ?
et la dérivée di de l’intensité par rapport au temps.
dt > Activité 5
Cela est valable tant que la résistance r de la bobine est Cette activité permet de mettre en évidence l’énergie
faible par rapport à r´ du conducteur ohmique. stockée dans une bobine. La bobine utilisée doit avoir
une inductance importante (noyau de fer) et le moteur
2.2. Relation entre l’intensité et la tension doit être adapté : il ne doit pas tourner lorsque l’inter-
La loi d’additivité des tensions et la loi d’Ohm per- rupteur K est fermé et il doit faire quelques tours lors de
mettent ensuite d’établir l’expression de la tension aux l’ouverture de K. On peut, si besoin, ajouter une diode
bornes de la bobine. Le phénomène de surtension, en série avec le moteur pour bloquer le courant lorsque
comme celui de l’activité préparatoire B, est ensuite K est fermé. Une interprétation énergétique permet de
interprété à partir de cette expression. retrouver l’absence de discontinuité de l’intensité.

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Le fait que le moteur tourne lorsqu’on ouvre l’inter- Si le condensateur utilisé est polarisé, il faut faire
rupteur K montre que la bobine a emmagasiné de attention au sens de son branchement : borne – en A.
l’énergie qui lui vient du générateur. Cette énergie a été
Réponses aux questions
ensuite restituée au moteur.
1. Le milliampèremètre permet de mesurer la valeur de
l’intensité du courant qui circule dans la bobine. Cette
Rechercher et expérimenter valeur permet de calculer la valeur de l’énergie stockée
dans la bobine.
1. L’I.R.M. 2. Le voltmètre permet de mesurer la valeur de la
Réponses aux questions tension aux bornes du condensateur. Cette valeur
1. Le champ magnétique intense utilisé dans l’I.R.M. permet de calculer la valeur de l’énergie stockée dans le
est créé en utilisant des bobines d’inductance élevée condensateur.
parcourues par des courants de forte intensité. 3. La diode est bloquée lorsque l’interrupteur est
2. Le passage du courant dans une bobine provoque fermé. L’énergie est alors transférée du générateur à
un effet Joule, car la bobine a une résistance. la bobine. Elle est passante lorsque l’interrupteur est
Ce phénomène est gênant, car il provoque un échauf- ouvert, de l’énergie est alors transférée de la bobine au
fement de la bobine qui peut être très important et peut condensateur.
endommager le dispositif. 5. L’énergie manquante est perdue par effet Joule dans
Pour supprimer l’effet Joule on utilise des matériaux les conducteurs et notamment dans la résistance de la
supraconducteurs. bobine.
3. La supraconductivité a été découverte en 1911 par
le physicien néerlandais Heike Kamerlingh Onnes.
2. Étude d’une bobine
Corrigés des exercices
La diode est indispensable pour protéger les composants
du circuit et en particulier le système d’acquisition lors Savoir s’autoévaluer
de l’ouverture du circuit (rupture du courant). 1. 1. a. L est l’inductance de la bobine, r est sa
La durée d’acquisition est à paramétrer en fonction résistance.
des valeurs de L et R + r qui fixent celle de la constante b. L s’exprime en henry (H) ; 1 H = 1 V . A–1 . s.
de temps τ = L . Il faut choisir une durée comprise r s’exprime en ohm () ; 1  = 1 V . A–1.
R+r
en 6 et 10 τ. 2. a. L’expression « orientée de A vers B » signifie
que la valeur de l’intensité sera positive si le courant
Réponses aux questions circule de A vers B.
1. La voie Y2 permet de visualiser la tension aux bornes b. i A B
du conducteur ohmique : u2 = R . i = r . i.
On peut obtenir l’intensité du courant à partir de la loi uAB
u
d’Ohm : i = 2. Il faut ensuite calculer di en suivant di + r . i.
r dt 3. uAB = L .
le mode opératoire propre au logiciel. dt
2. La différence Y1 – 2 . Y2 est : 4. Lorsque le courant ne varie plus, l’intensité est
constante et sa dérivée par rapport au temps est
L . di + r . i + R . i – 2 . R . i = L . di, car r = R. nulle. La bobine se comporte alors comme un
dt dt
conducteur ohmique de résistance r, la tension est
3. Étude d’un transfert d’énergie alors : uAB = r . i.
L’objectif est de montrer que l’on peut charger un
condensateur lors de l’ouverture d’un circuit comportant 2. 1. uAB = L . di , car r est négligeable.
dt
une bobine. Le montage proposé est un élévateur de 2. a. Sur sa partie croissante, l’intensité est une fonc-
tension. Les valeurs des composants utilisés sont à tion affine du temps. Il est de même pour sa partie
choisir de façon à n’avoir que des tensions permettant décroissante. La dérivée de l’intensité est donc consti-
de travailler en sécurité. Il faut aussi limiter le nombre tuée de deux valeurs constantes : une valeur positive
de manipulations de l’interrupteur. pour la partie croissante et une négative pour la partie
Pour les calculs d’énergies, les valeurs de L et C doivent décroissante.
être connues le plus précisément possible. On peut, La tension aux bornes de la bobine est proportionnelle
par exemple, les déterminer par les constantes de temps à la dérivée de l’intensité par rapport au temps, ce sera
dans les manipulations précédentes. donc une tension en créneaux.
Exemples de valeurs possibles : avec une bobine d’in- b. Sur la partie croissante :
ductance L = 70 mH parcourue en régime permanent 2
par un courant d’intensité IP = 100 mA, on a obtenu à uAB = 50 × 10–3 × = 2,5 V.
40 × 10–3
l’ouverture de l’interrupteur une tension uAM = 1,8 V Sur la partie décroissante :
aux bornes d’un condensateur de capacité C = 47 µF.
–2
Cela donne un rendement de l’ordre de 0,22, soit uAB = 50 × 10–3 × = – 10 V.
22 %. 10 × 10–3

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uAB (V) 3. 1. a. L’unité d’inductance est le henry, de sym-
+5,0
+2,5
bole H.
b. Ce nom vient de Joseph Henry qui découvrit les
0
phénomènes liés aux bobines au xixe siècle.
–2,5
2. 1 H = 1 V . s . A–1.
–5,0
3. La résistance R s’exprime en  = V . A–1. Donc
L
–7,5
s’exprime en s, c’est un temps. R
–10,0
t (ms) 4. 1. C i D
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
uL
E
3. 1. a. IP = . di.
R 2. uL = r . i + L .
dt
b. R =
E = 6,0 = 1,2 × 102 . di = 0 et u = 0 V.
3. Si i = 0 = constante, alors
IP 50 × 10–3 dt L

2. a. τ ≈ 1,4 ms. Si i = 50 mA = 0,050 A = constante, alors di = 0 et


L dt
b. La constante de temps est : τ = . uL = 10 × 0,050 = 0,50 V.
R 4. a. Quand t = 5,0 ms = 0,0050 s, alors i = 0,020 A.
Elle s’exprime en seconde, car L s’exprime en di = 4,0 A . s–1.
henry, H (1 H = 1 V . A–1 . s), et r s’exprime en b.
dt
ohm,  (1  = 1 V . A–1). c. uL = r . i + L .
di = 10 × 0,020 + 1,0 × 4,0 = 4,2 V.
c. L = τ . R = 1,4 × 10–3 × 1,2 × 102 = 0,17 H. dt
L di E 5. 1. i A
3. a. i + . = .
R dt R +
uK
E E
. 1 – e– τ ), alors di =
t t

R (
b. Si i = . e– τ .
dt τ . R E (L, r) uAB
En reportant dans l’équation différentielle, il vient : –

L M
τ= . R B
R
uBM
4. 1. a. Em = 12 . L . i 2. 2. Lorsque l’interrupteur est fermé : uK = 0 ; lorsqu’il
b. L’énergie emmagasinée dans une bobine varie au est ouvert depuis longtemps : uK = E.
cours du temps, car l’intensité du courant qui traverse 3. a. uAB = r . i + L .
di et u = R . i.
BM
la bobine varie. dt
E = 12 = 1,2 A. b. Lorsque l’interrupteur est ouvert depuis longtemps :
c. En régime permanent : IP =
R 10 i = 0 = constante, donc di = 0 et alors uAB = uBM = 0.
2. a. τ = =
L 0,500 = 0,050 s = 50 ms. dt
R 10 Lorsque l’interrupteur est fermé depuis longtemps :
b. i(τ) = 0,63 IP ,
i = constante, donc di = 0, alors uAB = r . i et
dt
alors : Em(τ) = 1 . L . (0,63 IP)2 = 0,14 J. u = R . i.
BM
2
4. a. i A
Exercices uK Y1
+
1. Vrai : 1. b. ; 3. ; 4. ; 5. a. et b. E (L, r) uAB
di .
2. 1. uAB = r . i + L . dt –

M
2. a. Lorsque le régime permanent est atteint, l’in- B Y2
R
tensité est constante et donc di = 0 A. D’après les uBM
dt b. uAB = uAM – uBM = tension sur Y1 – tension sur Y2
mesures, on a : i = 0,400 A et uAB = 4,00 V.
u
uAB 4,00 et i = BM.
b. On utilise la loi d’Ohm : r = = = 10 . R
i 0,400
c. On peut calculer L avec la relation établie à la 6. 1. Le montage permettant d’allumer la lampe
question 1., on obtient : est le montage A.
u –r.i 2. Il faut au préalable fermer K. La lampe émet un
L = AB . éclat si on ouvre K, car il y a un phénomène de
di surtension à la rupture du courant.
dt
7. 1. IP = 40 mA.
L (H) 0,117 0,118 0,115 0,116 0,115 2. Tangente à l’origine ou 63 % de variation :
La moyenne de ces valeurs conduit à L = 0,116 H. τ ≈ 8 ms.

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Les deux méthodes conduisent à la même valeur 4.
de τ.
descente du spot montée du spot
3. L = τ . R = 8 × 10–3 × 32 = 0,26 H.
début fin début fin
8. 1. En régime permanent, i est constante, donc i (en A) – 0,250 0,250 0,250 – 0,250
di = 0. Si r = 0, alors la tension aux bornes de la bobine di (en A . s–1)
27,2 27,2 – 313 – 313
dt dt
est : u = r . i + L . di = 0 V. ubobine (en V) – 2,7 4,3 – 5,9 – 12,9
dt
2. a.
i = 20 = 444 A . s–1.
5. ubobine (V)
t 4,5 × 10–3 4,3

b. um = L .
i = 1,2 × 444 = 5,3 × 102 V. 0 t
t –2,7
c. Cette tension se retrouve aux bornes de l’inter-
rupteur. Cela peut provoquer une étincelle. – 5,9

9. 1. τ =
L ; τ en s, L en H et R en .
R
2. a. τ1 = 5 ms et τ2 = 8 ms.
b. L1 = 0,25 H. – 12,9
c. R2 = 38 .

10. 1. b. On pose R = r + r´.


13. Les affirmations exactes sont les affirmations
a. et b.
On a alors : E = R . i + L . di.
dt 14. 1. a. i
c. À partir de l’expression proposée, on calcule : Voir le schéma ci-contre.
+
di = E . e– τt . En reportant dans l’équation différen-
dt τ . R u (L, r)
tielle, il vient : τ = L . –
R
Alors : τ = 1,5 × 10–3 s = 1,5 ms. b. u2 = r . i + L . di . r'
2. i (A)
(A
A)
dt
c. On pose R = r + r´ = 50 . En régime permanent
0,25
0,25
255
i = u = 6,0 = 0,12 A = constante, donc : di = 0.
0,20
0,20
20 R 50 dt
Donc : u1 = r´ . i = 40 × 0,12 = 4,8 V
0,15
0,15
15 et u2 = r . i = 10 × 0,12 = 1,2 V.
0,10
0,10
10 2. a. Voir le schéma ci-dessous.
voie A
0,05
0,05
05 i

0 +
0 2 4 6 8 100 t (ms)
u (L, r)

11. 1. Em =
1 . L . i 2 avec E en J, L en H et
m
i en A. 2
r' voie B
2. Em = 9,0 × 10–5 J.
3. i´ = 0,12 A. b. Sur la voie A, on observe un échelon de tension :
u. Sur la voie B, on observe un régime transitoire, puis
12. 1. Durée d’un aller-retour : 20 ms, donc un régime permanent avec une augmentation depuis
f = 50 Hz. la valeur 0 V jusqu’à une valeur constante : u1.
L’indication « téléviseur 50 Hz » signifie que l’écran c. Voie A : sensibilité 2 V . div–1 et déviation = 3,0 div,
est balayé 50 fois par seconde. donc u = 3,0 × 2 = 6,0 V ;
2. u = 14 i + 0,030 .
di voie B : sensibilité 2 V . div–1 et déviation ≈ 2,4 div,
dt donc u1 ≈ 2,4 × 2 = 4,8 V.
3.
Ces valeurs sont bien en accord avec ce qui précède.
augmentation de i diminution de i di s’exprime en V, donc L s’exprime en
(descente du spot) (montée du spot) 3. a. L .
dt
di 500 × 10–3
=
di – 500 × 10–3
=
V . s . A–1 et R s’exprime en  = V . A–1, donc L
dt dt R
= 27,2 A . s–1 = – 313 A . s–1
s’exprime en s ; ce quotient est bien homogène à un
temps.

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b. Voir le schéma ci-dessous. 17. 1. a. E = r´ . i + L . di + r . i.
voie
o A
dt
b. À partir de l’expression proposée, on calcule :
vvoie
ooie
oii B
di = IP . exp – t .
dt τ τ ( )
En reportant dans l’équation différentielle, il vient :
L t
E = (r + r´) . Ip +
τ (
– (r + r´) . Ip . exp – .
τ ) ( )
τ ≈ 1,4 × 2 = 2,8 ms. L’expression proposée est solution de l’équation diffé-
c. L = τ . R = 2,8 × 10–3 × 50 = 0,14 H.
L
15. di = r . i.
1. uL = L .
rentielle si
τ (
– (r + r´) = 0. )
dt Cela conduit à τ = L , alors : IP = E .
di
2. Lorsque l’intensité est constante, = 0. r + r´ r + r´
dt
L’expression de la tension aux bornes de la bobine 2. a. IP = 50 mA, c’est la valeur limite de i(t) quand
devient uL = r . i. t est très grand.
3. Lorsque l’intensité est constante, la tension aux À partir de l’expression de IP , on obtient :
bornes de la bobine l’est également. Cela se produit à r = E – r´ = 12 – 100 = 140 .
partir de date t = 80 ms. IP 50 × 10–3
4. Par lecture graphique, uL = r . i = 1,0 V, d’où : b. Par la tangente à la courbe à t = 0 s ou par la
i = 1,0 = 0,10 A. méthode des 63 % de variation, il vient : τ = 1,5 ms.
10 À partir de l’expression de τ , on obtient :
5. Graphiquement : τ ≈ 20 ms.
L = τ . (r + r´) = 1,5 × 10–3 × (140 + 100) = 0,36 H.
Théoriquement :
3. a. b. c. et d.
τ = L = 1,0 = 1,7 × 10–2 = 17 ms.
R + r 50 + 10 t (en ms) 0 1 10
16. 1. τ= L . i (en mA) 0 24 50
R+r
di di Em (en J) 0 1,0 × 10 –4
4,5 × 10–4
2. Dans l’expression uL = L . + r . i, le terme L .
dt dt uRN (en V) 0 2,4 5,0
est homogène à une tension et s’exprime en volt.
L s’exprime donc en V . s . A–1. D’après la loi d’ohm, uPR (en V) 12 9,6 7,0

une résistance s’exprime en V . A–1. Le rapport L 4. uPR (V)


R 12
s’exprime en seconde, il est bien homogène à un 10
temps.
8
3. a. L’intensité du régime permanent initial est
6
IP = E . E et r sont les mêmes pour les trois enre- 4
R+r
gistrements, IP varie en sens inverse de R. 2
t (ms)
On a : IP1 > IP2 > IP3 , donc R1 < R2 < R3 . 0
0 2 4 6 8 10 12
b. La constante de temps du dipôle est : τ =
L .
R+r 5. a. Voir le schéma ci-dessous.
L et r sont les mêmes pour les trois enregistrements, N P
τ varie en sens inverse de R. – +
On détermine graphiquement les constantes de temps i
E = 12 V
pour chacune des courbes : τ1 ≈ 12 ms, τ2 ≈ 8 ms et
τ3 ≈ 4 ms. r'
K

On a donc : τ1 > τ2 > τ3 et alors R1 < R2 < R3.


4. La résistance totale étant la même pour les trois (L, r) uPR
acquisitions, l’intensité du régime permanent initial
est la même. R

La constante de temps du dipôle est encore : τ = L . voie de mesure


R+r
R et r sont les mêmes pour les trois enregistre- b. On utilise la loi d’Ohm : la tension aux bornes
ments, τ varie dans le même sens que L. d’un conducteur ohmique est proportionnelle à
On détermine graphiquement les constantes de l’intensité du courant qui le traverse.
temps : τ1 ≈ 4 ms, τ2 ≈ 8 ms et τ3 ≈ 12 ms ; il découle On a donc : uRN = r´ . i et alors i = uRN .
que L1 < L2 < L3 . r´

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18. 1. 3. a. Voir le schéma ci-dessous.
– + P
i
E=4V i
K
uL uPS
(L, r)

(L, r) D
S
2. a. E = r . i + L . di .
dt r' uST i
b. i = E – L . di .
r r dt
T
3. a. i (A)
0,05 Après l’ouverture de l’interrupteur, il y a du courant
dans la bobine et dans la diode, car l’intensité dans
0,04 la bobine ne subit pas de discontinuité et car la diode
0,03
est alors passante.
b. 0 = r . i + L .
di = r´ . i.
0,02 dt
0,01 c. En dérivant l’expression proposée, on obtient :
di
di = – E . exp – t . (r + r´) .
0
0 5 10 15 20 25 30
—– (A . s–1)
dt
35
dt L τ ( )
En remplaçant dans l’équation différentielle, il
b. On obtient une droite de coefficient directeur vient : 0 = 0. L’expression proposée est bien solu-
négatif et dont l’ordonnée à l’origine est positive : cela tion de l’équation différentielle.
est conforme au résultat de la question 2. b. E et di(0) = – E.
d. On a maintenant : i(0) =
L’équation de la droite est : i = 0,050 – 1,6 × 10–3 di. r + r´ dt L
dt
Donc : E = 0,050 A et L = 1,6 × 10–3 s. Il vient donc :
r r uPS(0) = r . i(0) + L . di(0) = r . E – E = – E . r´ .
Avec E = 4,0 V, il vient : r = 80  et L = 0,13 H. dt r + r´ r + r´
Quand t devient très grand, i = 0 et di = 0, donc
u = 0. dt
19. 1. P PS
K1
i date 0 t→∞
UPS E
+ (L, r) i r + r´ 0

– E . r´
E=6V D
S uPS 0
– r + r´
r' UST 4. Lors de l’ouverture de l’interrupteur, il y a
continuité de l’intensité du courant dans la bobine
T
et il n’y a pas continuité de la tension aux bornes de
la bobine.
2. a. Lorsque l’interrupteur est fermé, la diode est
bloquée, aucun courant ne peut circuler dans la 20. 1. Il n’y a pas de point commun entre le GBF
diode. et la masse de l’oscilloscope. Si les deux appareils ont
b. E = r . i + L .
di = r´ . i. leur masse reliée à la terre alors l’un des dipôles,
dt bobine ou résistance, est en court-circuit.
c. En dérivant l’expression proposée, on obtient : 2. a. u1 = uAM = r´ . i.
di = E . exp – t . (r + r´) .
dt L (τ ) b. u2 = uBM = – L .
di .
dt
du
En remplaçant dans l’équation différentielle, il vient : 3. u2 = – L . 1 .
r´ dt
E E
= . L’expression proposée est bien solution de 4. a. La tension u1 est, sur chaque « partie », une
L L
l’équation différentielle. fonction affine du temps, donc sa dérivée est une
constante sur chaque « partie ». La tension u2 est
d.
rectangulaire, car elle est proportionnelle à la
date 0 t→∞ dérivée de u1.
E b. Le signe moins de la relation établie à la ques-
i 0 r + r´ du1
E.r tion 3. implique que le signe de u2 et le signe de
uPS E dt
r + r´ sont opposés.

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– u2 . r´ À tB = 555 µs, on obtient :
5. L = .
du1
i(tB) = 3,6 = 1,64 × 10–3 A = 1,64 mA.
dt 2 200
Lorsque u1 croît : b. Entre les dates tA et tB , l’intensité est fonction
affine du temps, donc sa dérivée est constante ; elle est
= 6,0 × 2,0 = 6,0 × 103 V . s–1
du1
dt 2,0 × 1 × 10–3 égale au coefficient directeur du segment de droite :
et u2 = – 1,0 × 1 = – 1,0 V. di(t) = 1,64 × 10–3 – (– 1,68 × 10–3) = 18,4 A . s–1.
dt 555 × 10–6 – 375 × 10–6
Donc : L = – 1,0 × 1003 = 17 × 10–3 H.
– 6,0 × 10 3. a. De tA à tB , la tension uL est constante :
Lorsque u1 décroît : uL = 1 = 0,10 V.
10
= – 6,0 × 2,0 = – 12,0 × 103 V . s–1
du1
uL(t) 0,10
dt 1,0 × 1 × 10–3 b. L = = = 5,4 × 10–3 H.
et u2 = 2,0 × 1 = 2,0 V. di(t) 18,4
dt
Donc : L = – 2,0 × 1003 = 17 × 10–3 H. c. La valeur indiquée par le fabricant ne comporte
– 12,0 × 10
On trouve le même résultat. qu’un seul chiffre significatif. Elle coïncide avec la
valeur expérimentale.
21. 1. La tension aux bornes d’un conducteur
ohmique est proportionnelle à l’intensité du courant
qui traverse ce conducteur. Sujets BAC
Pour la courbe (a), la tension aux bornes de la
résistance, et donc l’intensité qui la traverse, Étude d’un circuit (R, L)
augmentent depuis une valeur nulle jusqu’à une
valeur constante. C’est l’intensité dans une bobine : 1. Étude du montage
cette courbe est obtenue sur la voie 1. 1.1. Les courbes 1 et 2 montrent que le phénomène
Pour la courbe (b), la tension aux bornes de la résis- observé est de courte durée et n’est pas répétitif. On
tance, et donc l’intensité, augmentent brutalement devrait utiliser un oscilloscope à mémoire (et pas un
lors de la fermeture de l’interrupteur, puis dimi- oscilloscope analogique).
nuent jusqu’à une valeur nulle. C’est l’intensité di
dans le condensateur qui correspond à la voie 2, car 1.2. uAB = r . i + L . .
dt
le condensateur se comporte comme un isolant en 1.3. uBC = R . i.
régime permanent.
1.4. L’établissement du courant est progressif dans un
2. a. À partir de la courbe (b), on détermine circuit comportant une bobine. La valeur maximale de
τ2 ≈ 1,1 ms. i est notée I0.
τ 1,1 × 10–3
b. τ2 = r´ . C, donc : C = 2 = = 1,1 × 10–5 F. Courbe 1 : tension uBC aux bornes du conducteur
r´ 100
3. a. En régime permanent, la tension aux bornes ohmique. Cette tension augmente de 0 jusqu’à une
de la résistance en série avec la bobine est déterminée valeur maximale R . I0.
à partir de la courbe (a) : u = 5,0 V. Courbe 2 : uAB aux bornes de la bobine. Cette tension
Dans la bobine et dans r´ en série avec la bobine en diminue de 6 V jusqu’à une valeur minimale r . I0
régime permanent : obtenue pour i = I0, car on a alors di = 0.
dt
I0,1 = u = 5,0 = 5,0 × 10–2 A.
r´ 100 2. Détermination de l’intensité
b. I0,1 =
E , donc r = 60 . du courant en régime permanent
r + r´
2.1. Loi d’additivité des tensions :
c. τ1 = 1,8 ms.
L , donc L = 0,29 H. E = uAB + uBC = r . i + L . di + R . i.
d. τ1 = dt
r + r´ Lorsque le régime permanent est établi, alors :

22.
uR(t) uR(t)
1. a. i(t) = = . i = constante = I0 et donc di = 0.
R 2 200 dt
di(t) = r . i(t). Cela conduit à E = r . I0 + R . I0 , alors :
b. uL (t) + L . 6,00 = 2,86 × 10–2 A = 28,6 mA.
dt I0 = E =
uL(t) R + r 200 + 10,0
c. L = . 2.2. Lorsque le régime permanent est atteint, la tension
di(t)
dt uBC aux bornes du conducteur ohmique est : uBC = R . I0.
2. a. À tA = 375 µs, on obtient :
Une lecture graphique donne uBC = 5,7 V.
u
Il vient alors : I0 = BC = 5,7 = 2,9 × 10–2 A = 29 mA,
i(tA) = – 3,7 = – 1,68 × 10–3 A = – 1,68 mA. R 200
2 200 ce qui est cohérent avec la valeur trouvée au 2.1.

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3. Calcul de l’inductance L 2.3. (uR)max = 10 V, donc uR(τ) = 0,63 × 10 = 6,3 V.
de la bobine Par lecture graphique, on trouve : τ = 1,0 ms.
3.1. La tangente à la courbe à t = 0 ou la méthode des 2.4. On a τ = ,
L
63 % de variation conduisent à τ ≈ 2,5 ms. R
3.2. La constante de temps d’un dipôle (R, L) est : soit : L = τ . R = 1,0 × 10–3 × 1,0 × 103 = 1,0 H.
τ= L . Cette valeur est identique à celle du fabricant.
R+r
Dans le système international R s’exprime en V . A–1.
Pour une bobine idéale : u = L . di , donc dans le sys-
Une équation au service
dt des sciences physiques
tème international, L s’exprime en V . s . A–1.
Le rapport L s’exprime donc en s : la constante de 1. Étude expérimentale
R+r
temps est homogène à un temps. 1.1. Le régime est transitoire tant que l’intensité du
courant i(t) augmente jusqu’à une valeur constante.
3.3. τ = L , Graphiquement, on peut estimer la durée du régime
R+r
donc : L = τ . (R + r) transitoire à t ≈ 0,25 s.
= 2,5 × 10–3 × (200 + 10,0) = 0,53 H. 1.2.1. τ = L .
R+r
1.2.2. L = τ . (R + r).
Détermination d’une inductance Graphiquement, on trouve (par la tangente à la courbe
à la date t = 0 ou par la méthode des 63 % de variation) :
1. Étude expérimentale τ = 0,045 s = 45 ms.
d’un circuit (R, L) Alors : L = 45 × 10–3 × (12 + 11,8) = 1,1 H.
1.1. La courbe représentative de la tension uR montre Cette valeur est bien comprise dans l'intervalle proposé
que cette tension est positive. Il faut mesurer uAB , pour dans le texte.
cela on relie la borne « V » au point A et la borne
« COM » au point B. 2. Modèle théorique
1.2. D’après la loi d’Ohm : uAB = uR = R . i.
2.1. La loi d’additivité des tensions donne :
u
Donc i = R . E = uAB + uBC .
R
L’intensité du courant est proportionnelle à la tension On a : uAB = r . i + L . di et uBC = R . i,
dt
uR aux bornes de la résistance. La courbe i = f (t) a donc
la même allure que la courbe uR = f (t) : il s’agit donc de donc : E = r . i + L . di + R . i.
dt
la courbe (c).
Cela s’écrit aussi : di + R + r . i = E.
1.3. Une bobine s’oppose aux variations de l’intensité dt L L
du courant qui la traverse. Ici elle retarde l’établissement
du courant qui ne passe pas instantanément de 0 à sa 2.2. Par identification avec l’équation (1) :
valeur maximale. dx + α . x = β ; il vient, en remplaçant x par i :
dt
2. Modélisation et équation α = R + r et β = E .
différentielle L L
2.1. D’après la loi d’additivité des tensions : 2.3. L’équation horaire i(t) s’obtient par identification
E = uR(t) + uL(t). avec la solution x(t) = β . (1 – e–α . t ) :
La tension aux bornes de la bobine, de résistance négli-
– R +r . t
u (t) i(t) = E . (1 – e L ).
geable, est : uL(t) = L . di(t) et i = R . R+r
dt R
L duR(t) Cette solution valide l’équation établie en 2.1. si
Il vient donc : uL(t) = . ,
R dt di + R + r . i est égal à E.
du (t) dt L L
et finalement : E = uR(t) + L . R .
R dt R+r
On a : di = E . e L et
R +r – R +r . t
. i = E . (1 – e L ).
– .t

2.2. Dans le système international, R s’exprime en dt L L L


V . A–1. di R+r E
Cela conduit à : + . i = . La solution i(t)
Pour une bobine idéale : u = L . di ; donc dans le système dt L L
dt trouvée valide bien l’équation établie en 2.1.
international, L s’exprime en V . s . A–1.
L 2.4. En posant τ = L = 1 , il vient bien :
Le rapport
R
s’exprime donc en s : la constante de R+r α
–t
temps est homogène à un temps. i(t) = E . (1 – e τ).
R+r
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3. Confrontation des résultats 3. Par des flèches, représenter les tensions aux bornes
expérimentaux avec le modèle du conducteur ohmique ainsi qu’aux bornes de la
théorique bobine en convention récepteur.
4. Quelle est l’expression littérale de la tension aux
3.1. L’intensité I en régime permanent est obtenue
bornes de chacun des deux dipôles ?
pour t → ∞.
–t
D’après le texte, e τ → 0 lorsque t → ∞. Donc I = E . 3. Comparaison de différents dipôles
R+r
Application numérique : I = 6,1 = 2,6 × 10–1 A. (R, L)
12 + 11,8
La valeur lue sur le graphique est 0,25 A = 2,5 × 10–1 A.
Les deux valeurs sont en accord. R
+
3.2. Pour t = τ, on a :
E=6V
i(τ) = E . (1 – e–1) = I . (1 – e–1) = I . (1 – 0,37) –
R+r (L, r)
= 0,63 I = 1,6 × 10–1 A.
Cette valeur est comparable à la valeur expérimentale
obtenue sur le graphique à la question 1.2.2.
On réalise le montage du schéma ci-dessus. On sou-
haite observer les variations de l’intensité à la ferme-
ture du circuit. Pour cela, on mesure la tension uR aux
Exercices complémentaires bornes du conducteur ohmique en fonction du temps t
à l’aide d’un système informatisé.
Énoncés 1. Recopier le schéma et flécher uR en convention
récepteur. Indiquer les branchements nécessaires et
1. Interpréter le schéma d’un circuit enregistrer uR.
(sans calculatrice) 2. Comment à partir de uR(t) peut-on connaître
l’évolution de l’intensité i(t) du courant dans le circuit
Lorsque l’on dispose d’un générateur et d’un système en fonction du temps ?
d’acquisition qui n’ont pas de masse commune, on peut
réaliser le montage schématisé ci-dessous. 3. En utilisant les lois des tensions, donner, en fonction
de E, r et R, l’expression de l’intensité I du courant
i A
lorsque le régime permanent est atteint.
K
voie A
4. Rappeler l’expression de la constante de temps τ du
+ circuit.
E (L, r) 5. Plusieurs enregistrements (A, B ou C) ont été réa-
– lisés avec des bobines de même résistance r. Les
valeurs de L et R sont regroupées dans le tableau sui-
vant et les courbes obtenues (1, 2 ou 3) sont données
B M
R
ci-dessous.
voie B
Enregis- Enregis- Enregis-
1. a. Avec ce montage, quelles sont les tensions visua- trement A trement B trement C
lisées sur les voies A et B du système d’enregistrement ?
b. Recopier le schéma et flécher les tensions précé- L (en mH) 15 10 20
dentes.
2. Exprimer ces tensions en fonction des caractéris- R (en ) 130 80 80
tiques des dipôles et de l’intensité du courant.

2. Compléter un schéma i (mA)


On considère le circuit schématisé ci-dessous. 60
50
3 2
1
R (L, r) 40
30
20
10
t (ms)
0
E> 0 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0

1. Recopier le schéma et indiquer la position de la À l’aide des réponses aux questions 3. et 4., attribuer
borne positive du générateur de tension continue. à chaque enregistrement (A, B ou C) la courbe (1, 2
2. Indiquer le sens du courant dans le circuit électrique ou 3) qui lui correspond.
et orienter le circuit dans ce sens. 6. Déterminer la valeur de la résistance r.

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3. i = E .
Corrigés R+r
1. 1. a. Voie A : uAM ; voie B : uBM . 4. τ = L .
R+r
2. uAM = r . i + L .
di et u = – R . i. 5. Comme E et r sont les mêmes, la valeur de I ne
BM
dt dépend que de R. La courbe 1 correspond donc à
2. 1., 2., 3. l’enregistrement A.
Voir le schéma ci-dessous. Il reste les courbes 2 et 3 et les enregistrement B et C.
uR uL Ces enregistrements correspondent à des valeurs égales
de r et R. De plus, la valeur de τ varie dans le même sens
R (L, r) que la valeur de L.
i À partir des courbes, on constate que τ2 > τ3 ; la courbe
2 correspond donc à la valeur la plus grande de L, c’est-
+ à-dire à l’enregistrement C. La courbe 3 correspond à
E>0
l’enregistrement B.
6. La valeur r de la résistance de la bobine peut être
4. uR = R . i et uL = L .
di + r . i.
calculée à partir de la valeur de I pour l’une des courbes.
dt
uR(t) Par exemple, à partir de la courbe 3 qui correspond à
3. 2. i(t) = . Pour connaître i(t), il faut diviser l’enregistrement B :
R
uR(t) par R (loi d’Ohm). r=E–R= 6,0 – 80 = 20 .
I 60 × 10–3

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Physique
chapitre

Programme
Le circuit
(R, L, C)

Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme


Savoir-faire expérimentaux
8
• Réaliser un montage électrique à partir d’un schéma.
• Réaliser les branchements pour visualiser les tensions aux
officiel : bornes du condensateur et de la résistance supplémentaire
C. Évolution des systèmes électriques éventuelle.
• Montrer l’influence de R, L et C sur le phénomène
Contenus observé.
• Mesurer une pseudo-période et une période.
3. Oscillations libres dans un circuit (R, L, C ) série • Utiliser un oscilloscope :
• Décharge oscillante d’un condensateur dans une – le régler : mode balayage, finesse du trait, réglage du
bobine. « zéro », choix de la sensibilité verticale et choix d’une base
• Influence de l’amortissement : régimes périodique, de temps, sélection des voies ;
pseudo-périodique, apériodique. – repérer les tensions observables simultanément dans un
• Période propre et pseudo-période. circuit ;
• Interprétation énergétique : transfert d’énergie entre – visualiser et déterminer les caractéristiques d’une
le condensateur et la bobine, effet Joule. tension ;
– visualiser l’image d’une intensité ;
• Résolution analytique dans le cas d’un amortissement
– visualiser simultanément deux tensions.
négligeable.
• Expression de la période propre T0 = 2 π . L . C .
• Entretien des oscillations.
Exemples d’activités
• Observation d’une décharge oscillante amortie.
Connaissances et savoir-faire • Illustration expérimentale de l’entretien des oscillations
(réalisation d’un oscillateur sinusoïdal).
exigibles
• Étude expérimentale de la décharge d’un condensateur
• Définir et reconnaître les régimes périodique, pseudo- dans une bobine inductive :
périodique et apériodique. – évolution de la tension aux bornes du condensateur en
• Savoir tracer l’allure de la tension aux bornes du fonction du temps ;
condensateur en fonction du temps pour les régimes – régimes oscillant (pseudo-période) et apériodique ;
périodique, pseudo-périodique et apériodique. – influence de la résistance ;
• Dans le cas d’un amortissement négligeable, effectuer – régime oscillant avec amortissement faible ; période
la résolution analytique pour la tension aux bornes du propre ;
condensateur ou la charge de celui-ci. – entretien des oscillations.
• En déduire l’expression de l’intensité dans le circuit.
• Connaître l’expression de la période propre, la signi- Commentaires
fication de chacun des termes et leur unité. L’étude formelle de l’amortissement est hors pro-
• Savoir que le dispositif qui entretient les oscillations gramme.
fournit l’énergie évacuée par transfert thermique. On étudiera la décharge d’un condensateur dans une
• Savoir interpréter en terme d’énergie les régimes bobine en utilisant un oscilloscope à mémoire ou
périodique, pseudo-périodique, apériodique et entre- un système d’acquisition de données afin d’éviter des
tenu. tensions créneaux.
• Savoir exploiter un document expérimental pour : Le dispositif utilisé pour l’entretien des oscillations n’est
– identifier les tensions observées ; pas à étudier. Seule sa fonction doit être connue des
– reconnaître un régime ; élèves et les oscillations entretenues doivent toujours
– montrer l’influence de R et de L ou C sur le phénomène être sinusoïdales. Cette étude sera l’occasion de montrer
d’oscillations ; aux élèves comment créer une tension sinusoïdale de
– déterminer une pseudo-période. période choisie.

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Matériel Réponses aux questions
1. Les ondes radio font partie des ondes électroma-
Cours gnétiques.
> Activité 1 et 2 2. Les fréquences des ondes radio en modulation de
– Un générateur de tension continue. fréquence vont de 80 MHz à 110 MHz.
– Un condensateur.
– Une bobine.
B. Lord KELVIN
Cette activité présente un scientifique William Thom-
– Une résistance variable.
son qui a œuvré en électromagnétisme.
– Un commutateur trois positions.
– Un système d’acquisition. Réponses aux questions
> Activité 3 1. Ee = 1 . C . uC2 ;
2
– Un générateur de tension continue.
– Des condensateurs de capacités différentes. Em = 1 . L . i 2.
2
– Des bobines d’inductances différentes. 1
– Une résistance variable. 2. f0 = .
2π L.C
– Un commutateur trois positions.
3. T(K) = θ(°) + 273,15.
– Un système d’acquisition.
> Activité 4 Cours
– Un condensateur.
– Une bobine. 1. Que se passe-t-il lorsqu’on relie
– Un module électronique appelé résistance négative. un condensateur chargé
– Une alimentation du module électronique. et une bobine ?
– Un système d’acquisition. 1.1. Observation d’oscillations électriques
Rechercher et expérimenter L’objectif est d’établir des oscillations électriques libres
– Un générateur de tension continue. amorties dans un circuit (R, L, C ).
– Un condensateur. > Activité 1
– Une bobine. Réponses aux questions
– Une résistance variable. 1. La valeur maximale de la tension uAM est égale à la
– Un commutateur trois positions. tension E fournie par le générateur.
– Un module électronique appelé résistance négative. 2. On observe des oscillations aux bornes du conden-
– Une alimentation du module électronique. sateur ; leur amplitude décroît.
– Un oscilloscope. 1.2. Étude de l’amortissement des oscillations
– Un système d’acquisition. L’objectif est de montrer le rôle de la résistance dans
l’amortissement des oscillations.
Déroulement du chapitre > Activité 2
Réponses aux questions
> Objectifs 1. Lorsque la résistance augmente, l’amplitude des
• Connaître les différents régimes de la décharge d’un oscillations décroît progressivement.
condensateur dans une bobine. 2. Lorsque la résistance est importante, le circuit
• Établir et résoudre l’équation différentielle des oscil- (R, L, C ) n’est plus le siège d’oscillations.
lations électriques lorsque l’amortissement est négli- 3. La pseudo-période ne dépend pas de la résistance R
geable. pour de faibles valeurs de celle-ci.
• Interpréter les transferts d’énergie dans un circuit
(R, L, C ) et interpréter l’entretien des oscillations.
1.3. Étude de la pseudo-période
L’objectif est de montrer l’influence de la capacité C
> Prérequis et de l’inductance L sur la pseudo-période.
• Loi d’additivité des tensions.
> Activité 3
• Loi d’Ohm.
• Établissement d’équation différentielle. Réponse à la question
Lorsque L et/ou C augmentent, la pseudo-période
augmente.
Activités préparatoires
2. Quelle loi décrit
A. Récepteur d’émissions l’évolution temporelle
radiophoniques d’un circuit oscillant (L, C ) ?
Cette activité montre une utilisation courante d’un L’application de la loi d’Ohm permet d’obtenir le
circuit (L, C ). même type d’équation différentielle en i (intensité du

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courant), en q (charge du condensateur), en uC (tension 5. La batterie d’accumulateurs apporte l’énergie néces-
aux bornes du condensateur). saire au circuit.
di i dq q du u
L. + = 0; L . + = 0; L . C + C = 0.
dt C dt C dt C 2. L’énergie d’un circuit oscillant
Conformément à l’esprit du programme l’élève n’a pas Le premier montage est classique et permet de réaliser
à résoudre cette équation différentielle. Il doit seule- une acquisition des oscillations aux bornes du conden-
ment vérifier qu’une solution sinusoïdale convient, ce sateur d’un circuit (R, L, C ).
qui lui permet de trouver l’expression de la période Ensuite, il est possible grâce au logiciel de calcul d’établir
propre. L’amplitude et la phase à l’origine dépendent les expressions des énergies.
des conditions initiales. Le deuxième montage à « résistance négative » permet
3. Comment s’effectuent de compenser la perte d’énergie. Son étude n’est pas au
les échanges d’énergie dans programme.
un circuit oscillant ? Le troisième montage permet d’illustrer le principe des
ondes radio.
Il s’agit de reprendre les expressions des énergies dans
un condensateur, dans une bobine ainsi que celle cor- Réponses aux questions
respondant à l’effet Joule dans une résistance, présen- 1. La pseudo-période des énergies est égale à la moitié
tées dans les chapitres précédents. de la pseudo-période des oscillations.
Il n’y a pas de déperdition d’énergie dans un circuit 2. L’énergie totale diminue, car il y a perte d’énergie
(L, C ), donc pas d’amortissement des oscillations. En par effet Joule au niveau de la résistance.
revanche, l’amortissement des oscillations dans un circuit
3. Le module électronique apporte une énergie égale
(R, L, C ) est dû à une perte d’énergie par effet Joule.
à l’énergie perdue par effet Joule. Les énergies Ee et
4. Comment peut-on entretenir Em oscillent sans amortissement. La valeur de l’énergie
des oscillations non amorties ? totale E = Ee + Em est constante.
L’objectif est de présenter un dispositif capable de 4. Les périodes des signaux captés et des oscillations du
compenser la perte d’énergie par effet Joule. Aucune dipôle sont égales.
connaissance n’est exigée sur le fonctionnement de ce 5. L’énergie a été transférée du circuit oscillant à l’oscil-
module. loscope par ondes électromagnétiques.
> Activité 4
Réponses aux questions Aborder les difficultés du chapitre
1. Lorsque la valeur de la résistance R0 est trop faible, Certains générateurs disposent de mise à la terre,
on n’observe pas d’oscillations dans le circuit. d’autres sont à « masse flottante ». Il est important
2. Lors de l’établissement des oscillations, leur période pour un élève de savoir réaliser les connexions dans
est égale à la période propre T0 . un circuit afin de visualiser les différentes tensions quel
que soit le type de générateur.
Rechercher et expérimenter
1. La découverte des ondes radio Corrigés des exercices
Réponses aux questions
1. a. La découverte expérimentale de la radioactivité S’autoévaluer
par H. Becquerel a précédé son explication théorique.
b. L’existence des ondes radio appartenant aux ondes 1. 1.
électromagnétiques a été démontrée avant leur décou-
verte. voie 1
2. Les ondes hertziennes ont des fréquences comprises P uC C
entre 300 kHz et 300 GHz. L
UPN
3. L’éclateur joue le rôle du condensateur. Modifier la
distance entre les boules permet de faire varier la capacité N
du condensateur. R

4. éclateur C

2. Si R est faible, le régime est pseudo-périodique


(L,r)
(doc. 1), lorsque R est important, le régime est apé-
riodique (doc. 2).
bobine
Entre ces deux régimes, il existe un régime particulier
dans lequel la tension uC atteint sa valeur finale sans
osciller le plus rapidement.
accumulateurs Ce régime est appelé régime critique (doc. 3).

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uC (V)
Exercices
+2,00

0
1. 1. Voir le schéma ci-dessous.
Y1 i i
–2,00
0 +10,00 + 20,00 +30,00 t (ms) Doc. 1
uC ++++
––––
uC (V)
+2,00
R Y2
0

–2,00 uR
0 + 10,00 + 20,00 +30,00 t (ms) Doc. 2 2. Voie Y1 : tension u1 = uC ;
uC (V) voie Y2 : tension u2 = – uR .
+2,00 3. Soit u2 la tension captée par la voie 2.
0 Il faut programmer le logiciel pour qu’il calcule :
uR u
–2,00 =– 2=i
R R
0 + 10,00 + 20,00 +30,00 t (ms) Doc. 3
2. 1. Régime pseudo-périodique ; oscillations
2. 1. T = 5 ms. pseudo-périodiques amorties.
2. a. T0 = 2 π . L . C. 2. La pseudo-période est conservée, mais l’amortis-
sement est moindre : la valeur de la résistance est plus
b. T ≈ T0 . faible.
T2 3. La pseudo-période est plus grande : la valeur de
L = 20 = (5 × 10–3)2 ≈ 1,9 × 10–3 H. l’inductance est plus grande.
4π . C 4 × π 2
× 330 × 10 –6

3. Graphique B : régime pseudo-périodique ; la


3. 1. u1 = q . résistance du circuit est faible : 10 .
C
Graphique C : régime apériodique ; la résistance du
di d2q
2. u2 = L . =L. 2. circuit est très importante : 10 000 .
dt dt Graphique A : régime très proche du régime critique ;
3. u1(t) + u2(t) = 0. la résistance du circuit est plus importante : 1 000 .
2
dq
4. q + L . = 0. 4. 1. T = 0,5 ms.
C dt 2
d2q 1 2. T0 = 2 π . L.C ;
+ . q = 0.
2 L .C T02
= (5 2× 10 ) = 6,3 × 10–6 H.
dt –4 2
donc : L =
4 π . C 4 π × 0,001
..
q + 1 . q = 0.
2
L.C A C
d2u1 5. 1. Voir le schéma
5. L . C . 2 + u1 = 0. ci-contre.
dt di
2. a. uL = L . . uC C L uL
4. 1. Ee = 0,5 × C × E ² = 0,5 × 10–6 × 2² dt
dq .
= 2 × 10–6 J = 2 µJ. b. i = =q.
2. Si la résistance du circuit est nulle, alors il y a dt B D
c. q = C . uC .
conversion totale de l’énergie électrique en énergie
magnétique : Ee max = Em max. dq du
d. i = =C. C;
2 Em maax dt dt
Em max = 0,5 × L × i ²max ; donc : imax = 2
L di du di
imax = 6 × 10–3 A = 6 mA. = C . 2C = C . u..C et uL = L . = L . C . u..C .
dt dt dt
3. uL + uC = 0.
5. 1. Le conducteur ohmique de résistance R est 1
la cause de l’amortissement des oscillations dans le 4. L . C . u..C + uC = 0 et u..C + . u = 0.
.. L .C C
circuit. Il y a perte d’énergie par effet Joule. q 1
2. Pour éviter l’amortissement, il faut compenser 5. uC = q ; u..C = et q.. + . q = 0.
C C L.C
l’énergie perdue à chaque instant en utilisant un
montage à « résistance négative ». 6. 1. Dériver deux fois cette équation, par rapport
3. La période d’oscillations sera égale à la période
au temps :
u C = – 2 π . um . sin 2 π . t + φ0( )
.
propre T0 = 2 π . L . C . Elle sera la même aux bornes
du condensateur et aux bornes de la bobine. T0 T0

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2
2 π 2 . u . cos 2 π . t + φ = – 4 π . u . Unité de L . C : V . A–1 . s . A . V–1 . s . = s2 .
..
uC = –
T0
( ) m
T0
0 ( T02
C ) Unité de L . C : s.
2π est un nombre sans dimension, donc :
Substituer cette expression de u..C dans l’équation
différentielle : T0 = 2 π . L . C est bien homogène à un temps.
2
.. u 4π u
u C + C = 0 donne – 2 . uC + C = 0 . 10. 1. Ee (0) = 0,5 C . uC² = 0,5 × 330 × 10–9 × 6²
L.C T L.C
0 = 5,9 × 10–6 J = 5,9 µJ.
La relation est vérifiée : 2. a. La perte d’énergie est due à l’effet Joule, c’est-
– si uC constamment nulle : ce n’est pas le cas ; à-dire un transfert d’énergie de la résistance au

2
1 milieu extérieur sous forme de chaleur.
– si = , soit T0 = 2 π . L . C . 3 3
T02 L.C b. Ee(3T ) = Ee (0) = × 5,9 × 10–6= 4,4 × 10–6 J.
4 4
2. a. um est l’amplitude des oscillations en volt ; Ee(3T ) = 0,5 C . uC(3T )² ; donc :
φ0 est la phase à l’origine des dates en radian.
2 . Ee (3T ) 2 × 4,4 × 10–6
b. Ces deux grandeurs se déterminent à partir des uC(3T ) = = ≈ 5,2 V.
C 330 × 10–9
conditions initiales.
7. 1. L’amplitude des oscillations non amorties 11. 1. À t = 0, l’énergie maximale est l’énergie
est égale à la tension initiale du condensateur, soit magnétique, Em(max) = 0,8 µJ. L’énergie électrique
um = 8,0 V. est nulle. Le condensateur n’est pas chargé.
2π . t + φ
2. uC = um . cos
T0
(0 ) 1 1
2. Ee = . C . uC2 ; Em = . L . i 2 .
2 2
et u C = – 2 π . um . sin 2 π . t + φ0 .
C et L sont deux constantes positives ; uC et i sont
.
T0 T0
( ) élevés au carré, donc toutes les valeurs sont positives,
et les énergies évoluent entre 0 et une valeur positive.
À t = 0, on a :
uC (0) = um . cos φ0 = 0 ; d’où : φ0 = π ou φ0 = 3π
3. Il y a perte d’énergie sous forme de chaleur trans-
2 2 férée du conducteur ohmique au milieu extérieur.
(modulo 2π)
u C (0) = – 2 π . um . sin φ0 > 0 (car la fonction uC
. 12. 1. Il faut relier le dipôle (R, L, C ) à un module
T0 électronique qui fournira à chaque instant une éner-
est décroissante au début de la décharge), d’où gie équivalente à l’énergie dissipée par effet Joule
sin φ0 < 0 et π < φ0 < 2π. dans le conducteur ohmique.
2. a. T0 = 2 π . L . C ; T0 = 0,4 ms.
On retient donc : φ0 = 3π .
2 T02 (0,4 × 10–3)2
b. L = = ≈ 18 × 10–3 H
3. T0 = 2 π . L . C = 4 × 10–3 s = 4 ms. 2
4π .C 4 × π 2
× 220 × 10 –9

4. uC (V) = 18 mH.
+8

+4 13. 1. a. uC(0) = 5 V.
t (ms) dqA du
0 b. qA = C . uC ; i == C . C.
2 4 6 8
dt dt
–4
duC
À t = 0, uC est maximale : = 0 et i = 0.
dt
–8 2. La résistance interne de la bobine n’est pas nulle,
car il y a amortissement des oscillations. Cela est dû à
8. T0 ≈ 4 ms ; um = 5,0 V. une perte d’énergie par effet Joule.
À t = 0, uC = 0 = um . cos φ0 ; 3. T = 200 µs.
d’où : φ0 = π ou φ0 = 3π . T0 = 2 π . L . C ; donc :
2 2
T02 (200 × 10–6)
À t = , uC = – um = um . cos 2 π . 0 + φ0
T0 T
4 T0 4
( ) C= 2 =
4 π . L 4 × π × 6,8 × 10
2 –3 = 1,5 × 10 F
–7

π
= um . cos + φ0 ;
2 ( ) = 150 nF.
4. Ee(0) = 0,5 C . uC(0)² = 0,5 × 150 × 10–9 × 5²
π
D’où : cos + φ0 = – 1 ; π + φ0 = π ; soit : φ0 = π .
( ) = 1,9 × 10–6 J = 1,9 µJ.
2 2 2
À t = 0, toute l’énergie est stockée dans le condensa-
9. Unité de L : u = L . di , donc V = H . A . s–1 teur. Donc Etotale = 1,9 µJ.
soit H = V . A–1 . s . dt 5. À t = 3T, uC(3T ) = 2,5 V, donc :
Unité de C : i = C .
du
, donc A = F . V . s–1 Ee (3T ) = 0,5 C . uC(3T )² = 0,5 × 150 × 10–9 × 2,5²
–1
soit F = A . V . s . dt = 0,47 × 10–6 J = 0,47 µJ.

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6. E = Ee(0) – Ee(3T ) = 1,9 – 0,47 = 1,43 µJ. Cette 17. 1. Plus la résistance est importante, plus
énergie est perdue sous forme de chaleur transférée du l’amortissement est important.
conducteur ohmique au milieu extérieur. 2. Lors d’un régime apériodique, la tension aux bornes
14. 1. voie A du condensateur tend vers zéro sans oscillation.
i di
3. a. u = L . , donc V = H . A . s–1 ;
dt du
uC C L soit H = V . A–1 . s . D’autre part i = C . , donc
dt
–1 –1
A = F . V . s , soit F = A . V . s .
R L H V . A–1 . s
voie B Unité de : = = V2 . A–2 .
C F A . V–1 . s
– uR
L
Unité de : V . A–1 or V . A–1 =  .
2. Pour visualiser le courant i(t), il faut acquérir la C
tension – uR aux bornes du conducteur ohmique, puis
L 6,8 × 10–3
utiliser la loi d’Ohm dans un logiciel de traitement b. RC = 2 . =2× = 1 650 .
C 10 × 10–9
u (t)
de données : i(t) = – R . c. uC (V)
R
3. Initialement le condensateur est totalement chargé ;
donc à t = 0, i = 0. Le graphique C est faux.
Les oscillations sont amorties : le seul graphique pos-
t
sible est donc le graphique B.
15. 1. Il s’agit d’une décharge oscillante. c c 3 × 108
18. 1. λ1 = , donc : f1 = = = 150 000 Hz
2. a. On fait réaliser le calcul uC = u2 – u1 . f1 λ1 2 000
b. La courbe rouge représente uC . En effet à t = 0,
f1 = 150 kHz.
la tension uC aux bornes du condensateur est égale
λ2 = , donc : f2 = = 3 × 10 = 255 000 Hz
c c 8
à UPN = uC = 5,5 V. λ
f2 2 1 176
3. a. La tension u1 = uR = R . i indique l’évolution
de l’intensité i du courant (courbe bleue). f2 = 255 kHz.
b. Durant les premières 200 µs (0,20 ms), l’intensité
Les fréquences autorisées sont comprises entre
du courant est négative : le condensateur se décharge 150 kHz et 255 kHz.
et le courant circule dans le sens opposé au sens 1
2. a. f0 = .
d’orientation du circuit. 2π . L . C
4. a. La pseudo-période est de l’ordre de 1,5 ms. b. L =
1 .
b. La résistance n’est pas négligeable : elle est assez 4π2 . f02 . C
grande, car les oscillations sont rapidement amorties. 3. L1 = 1 1
=
4π2 . f12 . C 4 π2 × 150 0002 × 10–9
16. 1. u1 = uAB = uC ; – u2 = uBN = uR.
≈ 0,001 3 H ≈ 1,3 mH.
2. a. Initialement le condensateur se décharge, donc 1
uC décroît . L2 = 2 1 2 =
4π . f2 . C 4 π2 × 255 0002 × 220 × 10–12
du
i = C . C ; donc si uC décroît, sa dérivée est néga- ≈ 3,9 × 10–4 H ≈ 0,39 mH.
dt L’inductance de la bobine doit varier entre 0,39 mH
tive. Le courant i est négatif. et 1,3 mH.
b. En rouge est représentée la tension uC ; à t = 0,
4. De 87,5 à 108 MHz : radiodiffusion FM.
u1 = uAB = uC = 5,5 V. c
En vert est représentée la tension : λ = . On obtient des longueurs d’onde comprises
f
u2 = uNB = – uR = – R . i. entre 2,8 m et 3,4 m.
3. u (V)
+6 19. 1. 2T ≈ 900 µs, donc T ≈ 450 µs.
+4 2. T0 = 2π . L . C = 2π 5,0 × 10–3 × 1,0 × 10–6
+2 ≈ 4,4 × 10–4 s, donc T ≈ T0.
0 3. 4Te ≈ 900 µs, donc Te ≈ 225 µs.
t (ms)
4. Te = .
T
–2
0 + 0,50 + 1,00 + 1,50 +2,00 + 2,50 2
5. Toute l’énergie est emmagasinée dans le conden-
4. Si la borne N (masse) du générateur est reliée à la sateur lorsque la tension aux bornes du condensateur
terre et si la masse du système d’acquisition l’est aussi, est maximale ou minimale, c’est-à-dire aux dates 0,
la terre constitue un court-circuit entre les bornes B et T, T, 3 T, 2T...
N, la tension u2 est alors nulle. 2 2

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6. L’énergie localisée dans la bobine est maximale 22. 1. a. et b. Voir le schéma
lorsque l’énergie emmagasinée dans le condensateur ci-contre. uL
est nulle, c’est-à-dire à T, 3 T, 5 T .
L
dq .
4 4 4 2. a. i = =q.
dt
di q
20. 1. Voir le schéma ci-dessous. b. uL = L . =L.q.
..
C
uC
dt
i q + L . q.. = 0 ;
c. uC + uL = 0 ;
uC
C
C L uL q
..
q d’où : q + = 0.
L.C
2π . t + φ
2. q est la charge de l’armature vers laquelle est dirigée
3. a. q(t) = qm . cos
T0
(0 )
la flèche d’orientation du circuit.
q (t) = – 2 π . qm . sin 2 π . t + φ0
3. Voir le schéma ci-dessus.
di
.
T0 T0
( )
4. uC = q et uL = L .
2
π π 4π
C
5. uC + uL = 0.
dt
. ..
q (t) = – 2
T0
( )
2
. qm . cos 2
T0
(
. t + φ0 = – 2 . q .
T0 )
di dq du 4π
2
1
6. uL + L . = 0. Avec i = = C . C , il vient : Il vient alors : – .q+ . q = 0;
dt dt dt T02 L.C
d2uC d2uC 1
uC + L . C . 2 = 0 ↔ 2 + . u = 0.
q = qm . cos 2 π . t + φ0 est solution de q +
q
dt
7. uC + u L = 0 ↔ q + L .
dt
di
L.C C
dq
. Avec i = , il vient :
T0
( ..
)L.C
=0
2
C dt dt 4π 1
2 2
q + L . d q = 0 ↔ d q + 1 . q = 0. si = .
T02 L.C
C dt2 dt2 L . C
b. T0 = 2 π . L . C .
21. 1. uAB + uBE + uEF + uFA = 0 ; c. À t = 0, q = qm . cos φ0 = – q0 , donc cos φ0 < 0.
uL + ur + uC + u = 0 ; La charge est maximale, sa dérivé est nulle :
dq du du
q = – 2 π . qm . sin φ0 = 0 ;
.
avec i = C = C . C , on a : ur = r . i = R . C . C
dt dt dt T0
di d2uC
et uL = L . =L.C. et on a également : sin φ0 = 0, alors φ0 = 0 ou φ0 = π .
dt dt 2 Comme cos φ0 < 0, alors φ0 = π et qm = q0 .
du
u = – R 0 . i = – R0 . C . C .
dt 23. 1. L’amortissement des oscillations est dû à
Il vient donc : la perte d’énergie par effet Joule dans le conducteur
du d2u du ohmique.
uC + r . C . C + L . C . 2C – R0 . C . C = 0 .
dt dt dt 2. a. A
duC d2u
et donc : uC + (r – R0) . C . + L . C . 2C = 0 . L
dt dt
2. a. Lorsque R0 = r, la résistance du circuit est voie 2 B
nulle. D
ur r
b. uL + uC = 0.
u
voie 1 C
di d2uC
L. + uC = 0 ; L . C . + uC = 0 . uC C
dt dt 2 D
1
D’où : u..C + . u = 0.
L.C C
c. La tension uC n’est pas amortie. De plus, la période
b. Pour obtenir i(t), acquérir la tension aux bornes
de la tension uC est égale à la période propre du cir- u (t)
cuit, c’est-à-dire : de la résistance et utiliser la loi d’Ohm : i(t) = r .
r
T0 = 2π . L . C = 2π 1 × 10–3 × 500 × 10–6 On obtient ur(t) en faisant simultanément l’acquisi-
≈ 4,4 × 10–3 s. tion de la tension u et de la tension uC, puis en utili-
Le seul graphique satisfaisant à ces deux conditions sant l’additivité des tensions : ur(t) = u(t) – uC(t).
est le graphique A. 1 1
3. a. Ee = . C . uC2(t) ; Em = . L . i 2(t) .
3. Le rôle du dipôle D est de compenser à chaque 2 2
instant la perte d’énergie par effet Joule dans le b. Les oscillations étant entretenues, elles ne sont pas
conducteur ohmique. amorties ; donc le graphique A est correct.

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24. A. K c. Graphiquement : T ≈ 1,8 ms.
uC + uL = 0 i T0 = 2 π . L . C .
uC + L .
di
=0 uL T02 (1,8 × 10–3)2
–6 ≈ 4,1 × 10 H .
uC C L –2
d. L = =
dt 2
4π .C 4 π 2
× 2 × 10
d2u
uC + L . C . 2C = 0 3. a. uC + uR + uL + u = 0
dt uC + R . i + uL – R0 . i = 0
.. + 1 . u = 0 .
uC L . C C uC + uL + u = 0 .
Les oscillations ne sont pas amorties s’il n’y a
B. 1. pas de perte d’énergie par effet Joule. Il suffit que
uC (V)
+6 uR + u = 0.
+4 b. La tension uC oscille sans amortissement à sa
+2 période propre T0 ≈ 1,8 ms, ce qui correspond à
0 la période lue sur le graphique. De plus, l’amplitude
–2 de la tension est égale à 5 V, donc le graphique est
–4 correct.
t (ms)
–6
0 +2,00
, + 4,00 +6,00 +8,00 +10,00 +12,00 +14,00 26. A. Première partie
1. a. T0 = 2 ms.
2. T0 = 2 π . L . C et T´0 = 2 π . L . C' . b. um = 4 V.
T´0 = 2 π . L . C' = 2π . L . 4C 2. uC(0) = 0 V.
2π . t + φ .
= 2 . 2π . L . C = 2 T0 . 3. a. uC = 4 . sin
T0
(0 )
1
3. a. Ee = . C . uC2(t) ; Détermination de φ0 : à t = 0, uC = 0 ;
2
1 donc : 0 = 4 . sin 2 π . 0 + φ0 ;
( )
Em = . L . i 2(t) . T0
2
d’où : sin φ0 = 0, donc φ0 = 0 ou φ0 = π.
b. À t = 0, uC est maximale ; toute l’énergie est emma-
T T T
À t = 0, uC 0 = um ; soit 4 = 4 . sin 2 π . 0 + φ0
() ( )
gasinée dans le condensateur, donc l’énergie magné-
tique Em est nulle. 4 4 T0 4
c. L’énergie Ee s’annule pour la première fois pour

t = T. 2 ( )
D’où : 1 = sin π + φ0 .
4 La seule possibilité est φ0 = 0 .
2π . t + φ
C. 1. L’énergie est perdue par effet Joule dans le
conducteur ohmique.
b. uC = 4 . sin
T0
( ) 0

2. Les oscillations sont amorties, le régime est


pseudo-périodique. (
uC = 4 . sin 2π . t + φ0
2 × 10–3 )
25. 1. a. Détermination graphique de τ. uC = 4 . sin (1 000 . π . t).
uC (V)
B. Deuxième partie
+5,00 1. La période et l’amplitude n’ont pas été modifiées :
+4,00 T0 = 2 ms et um = 4 V.
+3,00 2. uC(0) = 4 V.
+2,00
3. Détermination de φ0 : à t = 0, uC = 4 V ;

+1,00 donc : 4 = 4 . sin 2π × 0 + φ0 ;


( )
2
soit : sin φ0 = 1 ; donc φ0 = π .
0,4 ms t (ms)
0
0 +0,50
0,50 + 1,00 +1,50 +2,00 +2,50 +3,00 +3,50 2
τ = 0,4 ms. 4. uC = 4 . sin 1 000 π . t + π
( )
2
b. τ = 0,4 ms ; φ0 dépend de l’origine des dates, ici du choix du début
τ = R . C, donc : C = τ = 0,4 × 10
–3
de l’acquisition.
R 200
Remarque : De même, um dépend du choix de l’expé-
C = 2 × 10 F = 2 µF.
–6
rimentateur.
2. a. La tension initiale aux bornes du condensateur Par contre, la période propre T0 ne dépend que des
lors de la décharge est égale à 5 V, ce qui correspond caractéristiques du dipôle (L, C ).
effectivement à la tension aux bornes du condensateur
en fin de charge. 27. 1. a. Commutateur en position 1 : charge du
b. Le conducteur ohmique est responsable de l’amor- condensateur.
tissement des oscillations par perte d’énergie par effet b. Commutateur en position 2 : décharge du
Joule. condensateur.

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2. a. Ee =
1 . C . u 2. 29. 1. La perte d’énergie par effet Joule, cause
C
2 de l’amortissement des oscillations, est due à la résis-
du
b. Em = 1 . L . i 2 avec i = C . C . tance de la bobine. Il faut compenser à chaque ins-
2 dt tant les pertes d’énergies. Un montage électronique
3. a. À t = 0, le condensateur est chargé, donc uC est appelé « Résistance négative » convenablement ajusté
maximale et Ee est maximale. fournit l’énergie nécessaire.
Ee correspond à la courbe bleue. 2. Un circuit oscillant oscille à sa fréquence propre :
b. À t = 0, le condensateur étant chargé, i = 0, donc
1
f0 = .
Em correspond à la courbe rouge. 2π . L . C
4. L’énergie totale E diminue, car il y a perte d’énergie 3. On sélectionne ainsi le condensateur afin d’obtenir
par effet joule dans la résistance de la bobine. la fréquence d’oscillations souhaitée.
5. a. La décroissance de E est très rapide lorsque 4. a.
Période Fréquence Note
Em est maximale et Ee nulle.
Graphique A : uC1 2 ms ≈ 500 Hz Si
Lorsque Em = 1 . L . i 2 est maximum, i est maximum.
2
Graphique B : uC2 2,5 ms ≈ 400 Hz Sol
Or la perte d’énergie par effet joule est d’autant plus
grande que i est grand, donc E décroît rapidement. Graphique C : uC3 2,25 ms ≈ 440 Hz La
b. EJ = R . i ² . t . L’énergie et donc la puissance
b. C= 1 .
dissipée par effet Joule est d’autant plus importante 4 π2 . L . f02
que la valeur de i est grande.
C1 = 1,01 µF ; C2 = 1,58 µF ; C3 = 1,31 µF.
28. 1. Les pertes d’énergies sont dues à l’effet
Joule dans la résistance de la bobine.
2. T0 = 2 π . L . C . Sujet BAC
T02
C= 2
; L varie de 0,5 H à 2 H. Le dipôle (R, L, C )
4π .L
Si L = 0,5 H, alors : 1.1. Le phénomène observé en voie 1 est la charge du
condensateur soumis à un échelon de tension.
T02 0,242
C= = = 2,9 × 10–3 F = 2,9 mF. 1.2. u1
4 π . L 4 × π × 0,5
2 2
voie 1
C
Si L = 2 H, alors : R +
+


+ –
T02 0,242 + –
C= = = 7,3 × 10–4 F = 0,73 mF.
4π .L 4×π ×2
2 2 i
K M
La plus proche valeur possible de condensateur est
donc 1 mF.
E
Calcul de l’inductance L :
1.3. τ = 0,4 ms.
T02 0,242
L= = –3 ≈ 1,5 H. Première méthode :
4 π . C 4 × π × 10
2 2
– Tracer l’horizontale correspondant à la tension aux
3. A bornes du condensateur lorsqu’il est chargé.
– Tracer la tangente à l’origine.
– L’abscisse du point d’intersection entre ces deux
(L, r)
droites est égale à la constante de temps τ du dipôle
module
électronique (R, C ).
B u1 (V)
7
uC C 6
5
D
4
3
4. Le module électronique comporte une résistance 2
réglable qu’il faut ajuster à la valeur de la résistance 1
de la bobine, c’est-à-dire : 10 . 0
t (ms)
0 0,4 ms 1 2 3 4
5. Six périodes s’étalent sur une durée d’environ
1,5 Deuxième méthode :
1,5 s, donc : T0 = = 0,25 s.
6 La tension aux bornes d’un condensateur lors de la charge
La période est correcte aux imprécisions de mesure atteint 63 % de sa valeur maximale à la date t = τ.
près.
0,63 . E = 0,63 × 6 ≈ 3,8 V.

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Graphiquement, l’abscisse correspondant à une tension b. Faire apparaître les branchements d’un système
de 3,8 V est 0,4 ms. d’acquisition informatisé permettant de visualiser la
τ = R . C; tension uC.
donc : C = τ = 0,4 × 10 = 2,0 × 10–5 F = 20 µF.
–3
2. Quelle est la valeur de la tension initiale uC(0) aux
R 20 bornes du condensateur ?
1.4.a. Additivité des tensions : voir le schéma ci- 3. Quelle est la valeur de l’intensité initiale i(0) ?
dessous.
4. Les deux composants, condensateur et bobine,
uR u1
sont étudiés en convention récepteur. Écrire la relation
voie 1
C entre la tension uC(t) aux bornes du condensateur et la
R + – tension uL(t) aux bornes de la bobine.
+ –
+ –
+ –
5. Écrire l’équation différentielle permettant de déter-
i miner la tension uC(t).
K M 6. La solution de l’équation différentielle est :
uC(t) = A . cos (B . t).
E
En utilisant les conditions initiales, déterminer A et B.
uR + u1 = E ; soit : R . i + u1 = E. 7. Calculer la pseudo-période T.
du 8. Représenter l’allure du graphique uC(t) sur trois
R . C . 1 + u1 = E avec τ = R . C.
dt périodes.
1.4.b. u1 = E . (1 – e τ )
–5τ

u1 = E . (1 – e–5) 2. Oscillations entretenues


u1 = 0,99 E . On considère un circuit (r, L, C ) associé à un généra-
Au bout d’une durée t = 5τ, le condensateur est chargé. teur électronique G délivrant une tension
2.1. À t = 0, le condensateur est chargé, donc la ten- uAS = – α . i, i étant le courant traversant de A vers S.
sion u1 est égale à 6 V. uC
Le graphique de la tension u1 correspond à la courbe 1. C
r L
Le graphique de la tension uR correspond à la courbe 2.
i
2.2. T = 25 ms.
A S
T0 = 2 π . L . C = 2π 0,8 × 20 × 10–6 G
i
= 2,5 × 10–2 s = 25 ms.
T ≈ T0. La résistance du conducteur ohmique n’a prati-
uG
quement pas d’influence sur la période des oscillations.
2.3. Lorsqu’on diminue la valeur de L, la pseudo- 1. a. Établir l’équation différentielle vérifiée par la
période T diminue, c’est le cas des courbes de la figure 5 : tension uC aux bornes du condensateur en la mettant
T ≈ 20 ms. sous la forme :
Lorsqu’on augmente la valeur de C, la pseudo-période d2uC du
augmente, c’est le cas des courbes de la figure 4 : + β . C + ω20 . uC = 0 .
dt 2 dt
T ≈ 40 ms. b. Pour quelle valeur de α le coefficient β est-il nul ?
Quelle est alors la variation de la tension uC avec le
temps ?
Exercices complémentaires
2. a. Exprimer la puissance 1 fournie au dipôle (A,
S ). Quelle est la signification physique de ce résultat ?
Énoncés b. Exprimer la puissance 2 perdue (donc comptée
négativement) par le conducteur ohmique.
1. Établir une équation différentielle
c. Pour quelle valeur de α a-t-on 1 + 2 = 0 ? Quelle
On réalise un circuit (L, C ) comprenant un conden- est la signification physique de ce résultat ?
sateur de capacité C = 100 nF chargé initialement
(q0 = 2 × 10–7 C), une bobine d’inductance 3. On a enregistré l’établissement des oscillations dans
L = 0,005 H de résistance nulle et un interrupteur. un tel circuit.
À l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur. uC (V)
1. a. Reproduire le circuit ci-dessous et flécher, en +6
+ 5,330
convention récepteur, la tension uC aux bornes du +4
condensateur. +2
t (ms)
0
80
–2
C L –4
–4,770
–6

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a. Évaluer la durée approximative de l’établissement di
des oscillations entretenues d’amplitude croissante. 2. 1. a. uG = – r . i – L . – uC . Or uG = – α . i ;
dt
b. Calculer la période des oscillations entretenues. dq du
i= = C . C.
c. Déterminer la période propre du circuit (L, C ) cor- dt dt
respondant. La comparer à la période des oscillations d2u du
entretenues. Donc : L . C . 2C + (r – α) . C + uC = 0
dt dt
Données : r = 10  ; L = 0,41 H et C = 2,2 µF.
β = r – α ; ω20 =
1
.
L.C L.C
Corrigés b. β = 0 pour α = r ; uC varie sinusoïdalement au cours
du temps.
1. 1. i
2. a. 1 = – uG . i = α . i 2 : le générateur électronique
voie A
fournit de l’énergie au circuit (r, L, C ).
L = 0,005 H b. 2 = – r . i 2.
uC C = 100 nF
c. 1 + 2 = 0 pour α = r : le générateur électronique
compense les pertes du circuit.
3. a. Durée d’établissement : 40 ms.
b. T = 6 ms.
q(0)
= 2 × 10 –9 = 2 V.
–7
2. uC(0) = c. T0 = 2 π . L . C = 6 ms ;
C 100 × 10
3. i(0) = 0. T = T0 .
4. uC(t) = – uL(t).
di d2q d2(C . uC)
5. uL(t) = L . =L. 2 =L.
dt dt dt 2 Compléments scientifiques
d2(uC)
=L.C. Le montage à résistance négative (entouré en noir
dt 2 >
..
uC + L . C . u C = 0 sur le schéma ci-dessous) permet l’entretien des oscil-
lations dans un dipôle (r, L, C ) (entouré en gris clair sur
.. 1 le schéma).
u C + L . C . uC = 0 .
6. uC(t) = A . cos (B . t) montage à résistance négative
R
dipôle (r, L, C)
Détermination de B :
.. 1 A E–
u C + L . C . uC = 0 .
1 S
– A . B 2 . cos (B . t) + . A . cos (B . t) = 0 (L, r)
L.C
E+
(– A . B2 +
A
L.C )
. cos (B . t) = 0
C R
A
– A . B2 + =0 P
L.C
1 R0
B=
L.C
M
Détermination de A :
À t = 0, uC(0) = 2 V ; La démonstration n’est pas au programme de Termi-
donc : 2 = A × cos (B × 0) = A × cos 0 = A ; nale S.
D’où : A = 2 V. > Il faut connaître, au préalable quelques relations sur le
7. T ≈ T0 = 2 π . L . C = 2 π 0,005 × 10–7 CIL.
= 1,4 × 10–4 s = 140 s. i + = 0 et i – = 0 . i–
E–
8. uC (V) Remarque : L’impédance d’entrée uE –E + S
+2,00 est très grande. i+
E+
+1,00 uE E = 0 .
+ –

0 Les potentiels des points A et P sont égaux, car uE E = 0. + –

– 1,00 Les tensions aux bornes des deux résistances R sont


– 2,00 égales. Donc les intensités i1 et i2 des courants dans ces
t (ms) résistances sont opposées, compte tenu des sens d’orien-
0 + 100 + 200 + 300 tation choisis : i1 = – i2.

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Appliquons la loi d’additivité des tensions dans la maille La solution est sinusoïdale et l’amortissement disparaît.
contenant le dipôle (r, L, C ), les points E + et E – et la Le module électronique entre les points A et M crée
résistance R0 . une tension uAM = R0 . i2 = – R0 . i1 ; il est équivalent
montage à résistance négative à une résistance négative – R0.
dipôle (r, L, C)
R Remarque : Il faut choisir un dipôle (L, C ) dont la
fréquence propre f0 est assez faible, quelques centaines
A d’hertz.
E–
Si la fréquence propre est élevée, la résistance de la
L S bobine à la fréquence f0 (résistance dynamique) ne
uL
sera plus égale à sa résistance mesurée à l’ohmmètre.
E+
On n’obtiendra pas l’égalité R0 = r. La résistance R0 sera
r ur R supérieure à r et les oscillations ne seront plus sinu-
P soïdales.
uC R0
C
Bibliographie
M

– (uL + ur + uC) + uE E + R0 . i2 = 0
– + Ouvrage
Or, uE E = 0 et i2 = – i1.
– + Électronique électrocinétique, 1re année MPSI, PCSI,
di PTSI, J.-M. Brébec et coll. collection H Prépa,
– (– L . 1 – r . i1 + uC) – R0 . i1 = 0 , Hachette Éducation, 1996.
dt
di
soit : L . 1 + r . i1 – uC – R0 . i1 = 0 . Revues
dt
Si l’on règle la résistance R0 telle que R0 = r, l’équation • Les cahiers de Sciences et Vie, Hors série no 30,
précédente se simplifie : décembre 1995.
di • Bulletin de l’Union des Physiciens, p. 1871, no 789.
L . 1 – uC = 0 .
dt
duC 1 dq i1 Site Internet
Or, uC = q et = . = . www.discip.crdp.ac-caen.fr/phyapp/
C dt C dt C
di i
Finalement, on obtient : L . 1 + 1 = 0 .
dt C

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Physique
chapitre

La mécanique
de NEWTON
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
9
• Troisième loi de Newton : loi des actions réciproques
(rappel).

officiel : Connaissances et savoir-faire


D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques exigibles
• Choisir un système. Choisir les repères d’espace et de
Objectifs temps.
Cette partie constitue l’aboutissement de l’enseigne- • Faire l’inventaire des forces extérieures appliquées à
ment de mécanique commencé en classe de Seconde. ce système.
L’appropriation des lois de Newton, à travers les dif- • Définir le vecteur accélération et exploiter cette
férents exemples de mouvements étudiés, permet aux définition, connaître son unité.
élèves de pratiquer les différents aspects de la démarche • Énoncer les trois lois de Newton.
scientifique :
• Savoir exploiter un document expérimental (série de
– modéliser un système et utiliser les lois de la dyna- photos, film, acquisition de données avec un ordina-
mique pour prévoir son comportement, en utilisant teur...) : reconnaître si le mouvement du centre d’inertie
une résolution analytique et/ou une méthode numérique est rectiligne uniforme ou non, déterminer des vecteurs
itérative ; vitesse et accélération, mettre en relation accélération
– réaliser des mesures quantitatives et les confronter et somme des forces, tracer et exploiter des courbes
aux prédictions d’une théorie, dans le but éventuel G = ƒ(t).
d’améliorer la modélisation.
Savoir-faire expérimentaux
La variété des systèmes étudiés doit illustrer la généralité
Savoir enregistrer expérimentalement le mouvement de
de la théorie.
chute d’un solide dans l’air et/ou dans un autre fluide en
Dans chaque cas considéré, ce qui est appelé « résolution vue de l’exploitation du document obtenu.
analytique » dans la colonne des compétences exigibles
comprend : l’établissement de l’équation différentielle,
la vérification qu’une solution analytique proposée la Exemples d’activités
satisfait, et la détermination des constantes à partir des • Textes (Galilée, Newton, Einstein, Feynman, etc.).
paramètres du circuit et des conditions initiales. • Applications de la vie courante mettant en jeu la
première et la troisième loi de Newton.
Contenus • Tracé des vecteurs vitesse et accélération sur des enregis-
1. La mécanique de NEWTON trements de mouvements divers de solides (la résultante des
• Lien qualitatif entre ∑Fext et G (rappels). forces appliquées au solide est donnée).
• Comparaison de G correspondant à des intervalles G
• Vérification de la pertinence des grandeurs m, et
de temps égaux pour des forces de valeurs différentes t
(résultat de l’activité). ∑Fext intervenant dans la deuxième loi de NEWTON (une
G des grandeurs étant fixée, l’étude porte sur les variations
• Introduction de .
t G relatives des deux autres).
• Accélération : aG = limt → 0
t
=
dG
dt ( )
; vecteur • Étude de la chute verticale de solides de même forme et
de masses différentes, dans l’air et dans l’huile.
accélération (direction, sens, valeur).
• Rôle de la masse. • Détermination des vitesses limites.
• Deuxième loi de Newton appliquée au centre
d’inertie. Commentaires
• Importance du choix du référentiel dans l’étude du Cette partie nécessite l’introduction de notions de ciné-
mouvement du centre d’inertie d’un solide : référentiels matique (repère, coordonnées cartésiennes, trajectoire,
galiléens. vitesse, accélération). Ces notions seront introduites au

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fur et à mesure des besoins et ne feront pas l’objet d’un de connaître l’intervalle de temps entre deux prises de
chapitre particulier. vue consécutives.
Avant d’introduire la deuxième loi de Newton, des 2. C’est un tracé effectué en classe de Première S. Pour
notions étudiées en classe de Seconde et de Première S déterminer la variation du vecteur vitesse à la date t3 ,
seront rappelées : référentiels, système, inventaire des troisième position du sauteur, on calcule les valeurs
forces, forces intérieures, forces extérieures, centre d’iner- des vecteurs vitesses $2 et $4. À l’aide d’une échelle
tie, mouvement uniforme, première loi de Newton adaptée, on trace $2 et $4 respectivement au centre
(principe d’inertie), troisième loi de Newton (loi des d’inertie du sauteur aux dates t2 et t4 . Ramené au centre
actions réciproques). d’inertie du sauteur à la date t3 , on trace $4 – $2 . À
La deuxième loi de Newton sera donnée comme un l’aide de l’échelle utilisée, on mesure sur le graphique
principe justifié par les conséquences qu’on en tire. la longueur de $4 – $2 et on en déduit la valeur de la
On ne travaillera que dans le référentiel terrestre, variation du vecteur vitesse.
considéré comme galiléen. On pourra faire référence à B. Un texte de NEWTON
des référentiels non galiléens (manèges) afin de montrer
que dans ce cas les deux premières lois de Newton ne Réponses aux questions
s’appliquent plus. D’autres référentiels galiléens (géo- 1. La variation du vecteur vitesse est proportionnelle à
centrique, héliocentrique, etc.) seront étudiés dans la la résultante des forces appliquées ; elle a même direction
partie 2.2. et même sens que cette dernière.
Seule est exigible l’étude de mouvements dans des 2. Cette première loi de Newton n’est valable que
référentiels galiléens. dans un référentiel galiléen. Il en sera de même pour la
La séance de travaux pratiques sur la chute verticale de deuxième loi de Newton.
solides sera exploitée dans les parties 1 et 2.
Cours
Matériel 1. Quelles sont les lois de NEWTON
et comment les appliquer ?
Cours
L’objectif est de rappeler et d’utiliser les deux lois de
> Activité 1 Newton vues en classes de Seconde et Première S.
– Un dispositif à force constante.
tube cylindrique anneau des dimensions
2. Comment une force modifie-t-elle
internes du tube la vitesse ?
$G
L’objectif est de montrer que le produit m . d’un
t
solide est égal à la somme des forces extérieures ∑$Fext
une extrémité du tube qui lui sont appliquées.
est reliée à un système fil relié au système Le développement du cours peut s’avérer difficile ; on
d'aspiration étudié pourra alors se contenter du résultat posé a priori.
– Un banc à coussin d’air et mobile. > Activité 1
– Un photocapteur relié à un système d’acquisition. Réponses aux questions
1. Une acquisition permet de représenter la vitesse en
Déroulement du chapitre G
fonction du temps et de déterminer le rapport
t
> Objectifs correspondant au coefficient directeur de la droite
• Définir le vecteur accélération et exploiter cette défi- G(t) (doc. 8, p. 208). Ce rapport est égal à la valeur de
nition. la tension #T = ∑$Fext qui s’exerce sur le mobile.
• Énoncer et appliquer les trois lois de Newton. 2. On réalise plusieurs acquisitions et pour chacune
> Prérequis on détermine la valeur de #T = ∑$Fext . Afin de gagner
• Définir et mesurer une vitesse moyenne. du temps, ces acquisitions peuvent être faites avant
• Tracer les vecteurs vitesse et les variations de vecteurs G
vitesse. la séance. On représente ensuite T en fonction de .
t
• Établir un bilan de forces extérieures appliquées à un On obtient une droite dont la pente est égale à la masse
système. m du mobile (doc. 9, p. 208).
• Connaître et savoir utiliser la première et la troisième
loi de Newton. 3. Comment définir
mathématiquement le vecteur
vitesse et le vecteur accélération ?
Activités préparatoires
L’objectif est de définir le vecteur vitesse instantanée
A. La chronophotographie (le programme de Première S ne parlait que de vitesse
Réponses aux questions moyenne) et le vecteur accélération. En précisant les
1. Cette chronophotographie nous donne la trajectoire coordonnées de ces deux vecteurs, on introduit la
du sauteur en longueur ainsi que sa vitesse à condition notion de projection de ces deux grandeurs.

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Il est intéressant d’insister sur la définition du vecteur 4.b. T augmente au cours de la chute.
accélération pour enlever l’idée qu’un système accélère c. Pour T < P, l’accélération est verticale orientée vers
uniquement lors de variations de la valeur de son vecteur le bas, dans le même sens que celui du mouvement. La
vitesse. valeur du vecteur vitesse augmente, le mouvement est
4. Comment énoncer la deuxième accéléré.
loi de NEWTON ? Pour T = P, l’accélération est nulle. La vitesse atteint sa
Ce paragraphe est l’aboutissement de l’approche de la valeur maximale.
deuxième loi de Newton vue en classe de Première S et Pour T > P, l’accélération est verticale orientée vers le
de l’activité 1 de ce chapitre. haut, de sens opposé à celui du mouvement. Le mou-
vement est ralenti, la vitesse diminue.
Rechercher et expérimenter 5. La vitesse est maximale lorsque l’accélération est
nulle. On a alors T = P, poids de la masse suspendue à
1. Pratique du saut à l’élastique l’élastique.
Réponses aux questions
Remarque : on peut prolonger l’étude en pointant
1. Lorsque la hauteur de chute est égale à , longueur sur la vidéo quelques positions du système lorsqu’il
de l’élastique non étiré, on passe de la première à la remonte. Sur le graphique (t), la vitesse aura alors une
seconde phase du mouvement. composante négative. L’accélération sera orientée vers
2. Première phase : le sauteur est soumis uniquement à le haut comme lors de la fin de la chute (T > P ), et dans
son poids $P de direction verticale, orienté vers le bas et le sens du mouvement ; le mouvement sera accéléré.
de valeur P = m . g.
Seconde phase : au poids vient s’ajouter la force de
rappel de l’élastique de direction verticale, orientée vers Corrigés des exercices
le haut. La valeur de cette force de rappel dépend de
l’allongement de l’élastique. Savoir s’autoévaluer
3. Soit A la position du centre d’inertie du sauteur
lorsqu’il est au plus bas de son saut. Juste avant A, le 1. 1. $ = d$OG .
dt
sauteur a une vitesse $avant verticale orientée vers le
d$G
bas ; juste après A, son vecteur vitesse $après est vertical 2. a. $a = .
orienté vers le haut. Il y a donc autour du point A une dt
variation du vecteur vitesse du sauteur ; son vecteur b. La valeur du vecteur accélération s’exprime en
accélération est non nul. Il est vertical, orienté vers le m . s–2.
haut ($après – $avant est un vecteur orienté vers le haut). 3. Lors d’un mouvement rectiligne uniforme, le vec-
4. a. En A, le sauteur est soumis à son poids teur vitesse du centre d’inertie du système est constant.
P = m . g = 600 N et à la tension de l’élastique Son vecteur accélération est nul.
T = 2 550 N pour un élastique S (masse du sauteur 2. Le vecteur vitesse du centre d’inertie d’un sys-
comprise entre 40 et 70 kg) allongé de 200 %, c’est- tème doit être tangent à la trajectoire ; c’est le cas dans
à-dire dont la longueur est égale à 3 . chacune des situations schématisées.
b. En A, le vecteur accélération a la direction et Le vecteur accélération, d’après la deuxième loi de
le sens de $P + $T, c’est-à-dire verticale orientée vers Newton, a même direction et même sens que la
résultante des forces extérieures appliquées au système.
le haut et pour valeur celle de $P + $T , c’est-à-dire Ce n’est pas respecté sur le schéma (b).
m
2 550 – 600
= 32,5 m . s–2. Lors d’une trajectoire curviligne, la résultante des
60
forces extérieures est toujours orientée à l’intérieur de
2. Simulation d’un saut à l’élastique la trajectoire. Ce n’est pas respecté sur le schéma (c).
Réponses aux questions 3. 1. La position de l’automobile à t = 0 corres-
1.a. Lors de la chute, le vecteur vitesse est vertical pond à x(t = 0) = 200 m.
orienté vers le bas. Sur l’axe (Oy) choisi, la vitesse  est dx
positive. 2. a.  = = 2t + 15.
dt
b. La valeur de la vitesse augmente de façon linéaire b. À t = 0, (t = 0) = 15 m . s–1.
au début de la chute, passe par un maximum, puis d d2x
diminue pour s’annuler lorsque le système est au plus 3. a = = = 2 m . s–2.
dt dt 2
bas de sa chute. L’accélération du centre d’inertie de la voiture est
c. Le coefficient directeur de la fonction affine (t) constante et égale à 2 m . s–2.
s’exprime en m . s–2 et a pour valeur g = 10 m . s–2.
$d 4. • Première loi de NEWTON : Dans un référen-
2.a. $a = . tiel galiléen, si la somme des forces qui s’exercent
dt sur un solide est nulle, le vecteur vitesse $G de son
b. Au début du mouvement, le système n’est soumis centre d’inertie est constant.
qu’à son poids. Il est en chute libre et le vecteur
Exemple : un palet de hockey sur glace lancé par un
accélération $a = $g d’après la deuxième loi de Newton.
joueur a un mouvement rectiligne uniforme si on
L’accélération du système est verticale orientée vers le
néglige les frottements de la glace.
bas et a pour valeur g = 10 m . s–2.

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• Deuxième loi de NEWTON : Dans un référentiel 2. $P : poids du skieur ;
galiléen, la somme ∑$Fext des forces extérieures appli- $R : réaction de la piste ;
quées à un solide est égale au produit de la masse du $f1 : force de frottement du sol ;
solide par l’accélération de son centre d’inertie :
$f2 : force de frottement de l’air.
Référentiel galiléen : ∑$Fext = m . $aG .
3. a. Pour t > t1 , la vitesse du skieur est constante.
Exemple : lors d’une chute libre, la seule force L’accélération de son centre d’inertie est donc nulle.
extérieure appliquée au système en mouvement est b. D’après la deuxième loi de Newton :
son poids. D’après la deuxième loi de Newton :
$P = m . $a , d’où $a = $g. Le système a une accélération $P + $R + $f1 + $f2 = $0 .
verticale, orientée vers le bas et de valeur constante 4. a. Pour t < t1 , la vitesse augmente.
g = 10 m . s–2. L’accélération est égale au coefficient directeur de la
• Troisième loi de NEWTON : Lorsqu’un corps A tangente à la courbe (t).
exerce sur un corps B une force $FA→B , alors le corps Au début, (t) augmente linéairement avec le temps ;
B exerce sur A la force $FB→A . l’accélération est donc constante. Ensuite, le coeffi-
Que les corps soient au repos ou en mouvement, ces cient directeur de la tangente à la courbe diminue
forces sont opposées et ont même support : pour s’annuler à la date t1 ; il en est de même pour
l’accélération.
$FA→B = – $FB→A .
b. $P + $R + $f1 + $f2 = m . $a .
Exemple : lors d’un départ de bobsleigh, l’athlète c. La force responsable de la variation de l’accélération
exerce une force de poussée sur le bobsleigh afin de est la force de frottement de l’air qui augmente avec la
le mettre le plus rapidement en mouvement. On vitesse.
peut considérer que cette force $FA→B est horizontale,
orientée dans le sens du mouvement. De même, le 4. 1. a. et b. Voir le schéma ci-dessous.
bobsleigh exerce une force sur le coureur $FB→A hori-
zontale, de sens opposé à celui du mouvement, et
telle que $FA→B = – $FB→A . FT/
TS

5. 2. a. 3 = 5 = 1,2 m . s–1.
3. b. $ = $5 – $3 a pour valeur 0,44 m . s–1.
On en déduit la valeur de l’accélération au point 4 : FS/T
a4 = 3,6 m . s–2.
4. a. La valeur de la somme $F des forces appliquées c. La valeur de la force exercée par le skieur sur la
au solide est égale à m . a4 = 2,4 N. barre du téléski $FS/T est égale à la valeur de $FT/S , force
b. $F a même direction et même sens que $a4 . exercée par la barre sur le skieur.
2. Les forces restent toujours opposées mais leur
Exercices valeur peut varier.
G2G4
1. 1. Le mouvement est rectiligne uniforme. 5. 1. 3 = 2t = 1,82 m . s–1 ;
2. Le mouvement étant uniforme, la valeur de la GG
vitesse est constante. 4 = 3 5 = 2,45 m . s–1 ;
2t
3. Le vecteur vitesse ne varie pas au cours d’un G4G6
mouvement rectiligne uniforme. 5 = = 3,13 m . s–1 ;
2t
4. D’après la première loi de Newton, la résultante GG
des forces extérieures appliquées au mobile est égale 6 = 5 7 = 3,76 m . s–1 ;
2t
au vecteur nul. G6G8
7 = = 4,39 m . s–1 ;
2. Le spectateur se trompe. La troisième loi de 2t
Newton indique que $FM→B = – $FB→M , les deux forces ||$(t4)|| ||$5 – $3|| 3,13 – 1,82
ont même valeur. 2. a. = =
t t5 – t3 2 × 67 × 10–3
–2
3. 1. Si l’on veut relier la variation de vitesse aux = 9,7 m . s .
forces appliquées au skieur, il faut considérer le réfé- ||$(t5)|| ||$6 – $4|| 3,76 – 2,45
rentiel terrestre comme galiléen. b. = =
t t6 – t4 2 × 67 × 10–3
= 9,7 m . s–2 ;
R
||$(t6)|| ||$7 – $5|| 4,39 – 3,13
f2 = = = 9,3 m . s–2.
t t7 – t5 2 × 67 × 10–3
f1
3. La variation de la vitesse par unité de temps, c’est-
à-dire l’accélération, diminue. Il en est de même pour
la somme des forces extérieures appliquées à la bille.
P Cela peut s’expliquer par la force de frottement de
l’air qui n’est plus négligeable vers la fin de la chute.

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6. 1. R
3. Un point en mouvement a une accélération nulle
si son vecteur vitesse est constant.

T 10. a. et b. Le vecteur accélération $a a même sens


et même direction que ceux de la résultante des forces
extérieures.
F1 G F2
G F1 F2
F1
P
2. a. Le mouvement étant rectiligne, l’accélération F1
F2
est égale au coefficient directeur de la droite (t). G
1 0,4 F1 + F2
a1 = = 2 m . s–2 et a2 = = 0,8 m . s–2. F2
0,5 0,5 a
b. m1 =
F = 0,20 = 0,1 kg et m = 0,25 kg.
a1 2 2
11. 1. a. Voir le schéma ci-dessous.
3.  en fonction du temps est une fonction linéaire R
de coefficient directeur :
0,14 T
a3 = F = = 1,4 m . s–1. ( )
(A m
m1 0,1
7. 2. a. $7 = $G6G8 .
t
b. $7 = 0,16 m . s–1. P (B)
c. $7 est représenté par un vecteur tangent à la
Inventaire des forces extérieures : $P : le poids du
trajectoire dans le sens du mouvement et de longueur
solide (A) ; $R : la réaction du support ; $T : la tension
1,6 cm.
du fil.
8. 1. a. En tenant compte de l’échelle 1/4 on b. Si on néglige les frottements, le poids et la réaction
détermine une valeur des vecteurs vitesse $3 et $5 du support se compensent :
égale à 0,42 m . s–1. Ils sont représentés par des vec- ∑$Fext = $P + $R + $T = $T.
teurs de 4,2 cm de long, tangents à la trajectoire, res- 2. a. Le mouvement est rectiligne, l’accélération a
pectivement aux points 3 et 5. pour valeur le coefficient directeur de la droite (t).
b. Il n’y a pas égalité entre les deux vecteurs puisqu’ils
n’ont pas même direction. a = 0,6 = 0,75 m . s–2.
0,8
c. Ces deux vecteurs ont même valeur, donc 3 = 5. b. T = m . a = 0,650 × 0,75 = 0,49 N.
2. b. On détermine graphiquement une valeur de
$ égale à 0,45 m . s–1. 12. D’après la deuxième loi de Newton,
c. La valeur de a4 est de 2,2 m . s–2. ∑$Fext = m . $a avec m la masse du système étudié.
d. a4 est représenté par un vecteur de 2 cm de long de Si les forces extérieures appliquées au système se
même sens et même direction que $, c’est-à-dire compensent, ∑$Fext = $0, alors $a = $0 ; donc $ = $cte.
orienté vers O. Un mouvement dont le vecteur vitesse est constant
3. a. La valeur de l’accélération est constante. est rectiligne uniforme.
b. Le vecteur accélération est toujours orienté vers Cas particulier : $ = $cte = $0 , le système est immobile.
le centre de la trajectoire circulaire. Il n’est pas On retrouve bien la première loi de Newton : tout
constant. corps persévère dans son état de repos ou de mou-
4. L’accélération d’un mouvement rectiligne uni- vement rectiligne uniforme si les forces extérieures
forme est nulle. qui lui sont appliquées se compensent.
9. 1. a. b. c. 13. 1. Par définition, le vecteur vitesse du centre
d’inertie G d’un mobile a pour expression :
$ = d$OG .
2 4 4

1 2 3

4 5 dt
2
Les coordonnées du vecteur vitesse s’écrivent :
$4 – $2 x = dx = 2
$a3 = t
Donc $a3 = $0 .
avec t = 2 s et $4 – $2 = $0 .

2. Graphiquement, on mesure la valeur de


(1) $
|y =
dt
dy
dt
=0
;

x = dx = 10t
$ = $4 – $2 égale à 1 cm . s–1 .
||$ – $2||
a3 = 4
t
= 0,5 cm . s–2.
(2) $
|y =
dt
dy
dt
=0
;

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x = dx = 3 a(t) = 4,6, elle est constante.

|
b.

(3) $ dt . a(1) = a(3) = 4,6 m . s–2.


y = dy = 10t 4. x (m)
dt 30
Le vecteur accélération du centre d’inertie G du
d$ 20
mobile est défini par $a = .
dt
Les coordonnées du vecteur vitesse s’écrivent : 10

ax = dx = 0
(1) $a
| dt
d
ay = y = 0
dt
;

15
0
0
(m .
1
s–1)
2
t (s)
3

d
(2) $a
|
ax = x = 10
dt
d
ay = y = 0
dt
;
10

5
d
(3) $a
|
ax = x = 0
dt
d
ay = y = 10
dt
. 0
0
a(m . s–2)
1 2
t(s)
3

2. À t = 2 s, le vecteur vitesse a pour composantes : 6

(1) $ x = 2 ;
|y = 0 4

(2) $  = 20 ;
| = 0 x
y
2

(3) $  = 3 .
| = 20x
y
0
0 1 2 3
t (s)

La valeur  de la vitesse est égale à  = x2 + y2 .


(1)  = 2 m . s–1 ; 16. 1. 4 = 2,4 m . s–1 et 6 = 3,2 m . s–1.
(2)  = 20 m . s–1 ; Le vecteur accélération $a5 même direction et même
(3)  = 20,2 m . s–1. sens que $6 – $4 .
2. La résultante des forces d’après la deuxième loi de
14. 1. Par lecture graphique, on détermine une Newton a la même direction et le même sens que
distance de 70 m parcourue au bout de 4 s. ceux du vecteur accélération.
2. x(4 s) = 4,5 × 4² = 72 m. 3. a. La balle étant en chute libre, elle n’est soumise
Aux erreurs de lecture près, la lecture graphique qu’à son poids.
confirme le modèle mathématique proposé. b. $a9 doit être vertical orienté vers le bas.
3. La trajectoire étant rectiligne : c. $a9 a même direction et même sens que la somme
 = dx = d (4,5 t 2) = 9 t. des forces extérieures appliquées à la balle, ici le poids.
dt dt
4. (4 s) = 9 × 4 = 36 m . s–1. L’accélération est bien verticale orientée vers le bas.
5. Sur un graphique x(t), la vitesse instantanée à 17. 1. Graphiquement, on observe que la vitesse
une date t correspond au coefficient directeur de la augmente pendant les 40 premières secondes, puis se
tangente à la courbe au point d’abscisse t. stabilise.
6. La trajectoire étant rectiligne : 2. La vitesse maximale atteinte par le scooter est
de 14 m . s–1, soit 50 km . h–1 : aucune infraction à
a = d = d (9 t) = 9 m . s–2.
dt dt signaler.
L’accélération est constante. 3. L’accélération instantanée a pour expression
7. D’après la deuxième loi de Newton, la résultante d$
des forces extérieures appliquées à la voiture est $a = dt ; la trajectoire du scooter étant rectiligne,
constante et dans le sens du mouvement. d$
correspond graphiquement au coefficient directeur
15. 1. x(1) = 2,3 m et x(3) = 20,7 m. dt
dx = 4,6 t. de la tangente à la courbe (t) au point d’abscisse t.
2. a. La trajectoire est rectiligne, (t) =
dt 4. Le coefficient directeur de la tangente à la courbe
b. (1) = 4,6 m . s–1 et (3) = 13,8 m . s–1. diminue au cours du temps pour s’annuler au bout
de 40 secondes ; il en est de même de l’accélération
3. a. La trajectoire étant rectiligne, a(t) = d.
dt instantanée.

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5. D’après la deuxième loi de Newton, 3. Le poids est supérieur à ∑$Fext . Le parachutiste
∑$Fext = m . $a , la résultante des forces a même direction n’est pas en chute libre.
et même sens que le vecteur accélération. Pendant 4. Il reste à vitesse constante pendant 40 s.
les 40 premières secondes, la résultante des forces est 5. D’après la première loi de Newton, la vitesse
dans le sens du mouvement et sa valeur diminue. étant constante, les forces se compensent. Si on
Après 40 s, la vitesse se stabilise, le mouvement est néglige la poussée d’Archimède, le poids du para-
rectiligne, la résultante des forces est nulle. chutiste est égal à la force de frottement de l’air :
f = P = m . g = 80 × 10 = 800 N.
18. 1. a. F = Fc + 2 Fp
= 1 100 × 103 + 2 × 6 000 × 103 B. Seconde partie du saut
= 1,31 × 107 N. 6. Le parachute ouvert, le parachutiste parcourt
b. P = m0 . g = 7,22 × 106 N. 1 000 m en 4 minutes, c’est-à-dire avec une vitesse
moyenne de  = 4,2 m . s–1.
3. a = (F – P) = 8,0 m . s–2. 7. La vitesse étant constante, on a f = P = 800 N.
m

19. 1. a. (t) = a . t = 24 t. 22. A. Déterminer expérimentalement l’accélé-


ration du centre d’inertie du mobile auto-porteur
b. (1) = 24 m . s et (2,5) = 60 m . s .
–1 –1
1. et 2. Voir le document à la fin des corrigés.
1
2. a. x(t) = a . t ² = 12 t 2.
2 AA AA
3. A2 = 1 3 = 1 3 .
b. x(1) = 12 m et x(2,5) = 75 m. 2t 0,12
3. a. x´(1) = 2,6 × 12 = 2,6 m A1A3 correspond au calcul B3 – B1 sur le tableur.
et x´(2,5) = 2,6 × 2,52 = 16,3 m. 2t correspond à A3 – A1.
60 4. Par cette méthode, il est impossible de calculer la
b. t´ = = 11,5 s.
5,2 vitesse aux dates t0 et t11.
c. x´ = 346 m. 5. a. Le graphe obtenu est une droite.
b. L’équation de la droite s’écrit (t) = 47,6 t + 14.
20. 1.
c. La valeur de l’accélération est égale au coefficient
Scénic Ferrari F1 2002 directeur de la droite  = f (t).
a. 17 m . s–1 32 m . s–1 50 m . s–1 a = 47,6 cm . s–2.
B. Déterminer théoriquement l’accélération du
b. 28 m . s–1 44 m . s–1 69 m . s–1
centre d’inertie d’un mobile auto-porteur
2. 6. Les forces extérieures appliquées au palet sont :
Scénic Ferrari F1 2002 – le poids de direction verticale, orienté vers le bas et
de valeur P = m . g ;
a. 2,1 m . s–2 6,2 m . s–2 12,1 m . s–2 – la réaction du support perpendiculaire à ce dernier
et orientée vers le haut.
b. 4,6 m . s–2 12,3 m . s–2
N
c. 8,4 m . s–2 27,8 m . s–2
palet
3. sens de déplacement
Px
cales
G F G

a Py
P
démarrage freinage

21. A. Première partie du saut


7. a. $P |PP == –PP. sin. cosαα ; $N |NN == N0 .
x

y
x

y
1. En 10 s, le parachutiste passe de 0 à 200 km . h–1, b. Deuxième loi de Newton : ∑$Fext = m . $aG ;
c’est-à-dire de 0 à 55,6 m . s–1. La valeur moyenne $P + $N = m . $aG .
de l’accélération lors des 10 premières secondes est de
a = 5,6 m . s–2. Projection suivant $i : P . sin α + 0 = m . ax .
2. Le parachutiste est soumis à son poids $P, la Projection suivant $j : – P . cos α + N = 0.
force de frottement de l’air $f et la poussée d’Archi- c. Donc a = g . sin α = 9,81 × sin 3° = 0,51 m . s–2
mède $FA. = 51 cm . s–2.
Le vecteur somme $P + $f + $FA est orienté vers le Les valeurs expérimentale et théorique de l’accéléra-
bas pendant les 10 premières secondes. Lorsque la tion sont très proches. On remarque que la valeur
vitesse se stabilise à 200 km . h–1, la somme des forces expérimentale est plus faible, cela est dû à l’existence
extérieures est nulle. de frottements.

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23. 1. $ = k . F
$ . 3. 4. 5. 6. Voir le schéma ci-dessous.
2. Une force peut modifier la trajectoire et/ou la F1
valeur de la vitesse. Les forces visibles sont générale-
F2
ment des forces de contact. Les forces invisibles sont
des forces à distance, le poids par exemple.
F4
3. a. Dans un mouvement circulaire, le vecteur
vitesse tangent à la trajectoire change constam-
ment de direction. Il y a donc une accélération, F3
d$ 7. a. et b. $F est la résultante des forces extérieures
car $a = .
dt appliquées au système. Voir le schéma ci-dessous.
b. Lors d’un mouvement circulaire uniforme,
l’accélération est centripète ; il en est de même pour
la résultante des forces appliquées au mobile.
F4
c. On peut considérer le mouvement de la Terre
autour du Soleil comme circulaire uniforme. La F5
F
force centripète est la force gravitationnelle exercée
par le Soleil sur notre planète.
24. 1. La troisième loi de Newton indique que
lors de la mise en mouvement de la charrette, la force P
exercée par le cheval sur la charrette a même valeur c. À vitesse constante et sur une trajectoire recti-
que celle exercée par la charrette sur le cheval. L’affir- ligne, les forces extérieures se compensent. La pro-
mation du texte est donc fausse. jection suivant un axe horizontal de $F5 a même
2. Le mot « acteur » dans le texte peut être assimilé valeur que la projection de $F4 sur ce même axe. Les
à un système d’étude. projections sont de sens opposés.

Document du corrigé de l’exercice 22.

Sujets BAC 1.2. Le mouvement étant rectiligne, l’accélération


moyenne a pour valeur :

Mouvement d’un skieur a =  = 2 = 0,25 m . s–2.


t 8
1.1. Forces extérieures 1.3. D’après la deuxième loi de Newton :
exercées sur le skieur : ∑$Fext = m . $a ; soit : $F + $T + $P + $R = m . $a .
R
– son poids $P de direc- T En projetant cette égalité vectorielle suivant une direc-
tion verticale orienté vers
tion horizontale orientée dans le sens du mouvement :
le bas ; G
– F + T . cos α = m . a ;
– la réaction normale F
du support $R de direc- m . a + F 80 × 0,25 + 50
d’où : T = = = 99 N .
tion verticale vers le haut ; cos α cos 45
– la force de frottement P 2. D’après la deuxième loi de Newton ou le principe
du sol $F de direction d’inertie, on peut écrire :
horizontale, de sens opposé à celui du mouvement ; ∑$Fext = $0, donc : $F + $T + $P + $R = $0 , car le vecteur
– la force exercée par la perche sur le skieur $T. vitesse du skieur est constant.

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En projetant cette égalité vectorielle suivant une saire qui la frappe à son tour horizontalement, après le
direction parallèle à la pente et dans le sens du rebond.
mouvement : 1. Schématiser la trajectoire de la balle au cours de
– F + T . cos δ – P . sin β = 0 ; l’échange.
F + P sin β 50 + 80 sin 40 2. a. Indiquer, en le justifiant, en quels points de la
d’où : T = = = 1,2 × 102 N .
cos δ cos 30 trajectoire l’accélération du centre d’inertie de la balle
est la plus grande.
b. Représenter qualitativement le vecteur accélération
en ces points et en déduire les caractéristiques de la
T résultante des forces extérieures qui s’exercent alors sur
la balle.
R
2. Rails d’essais dynamiques
F
Le « rail d’essais dynamiques » du C.E.L. (Centre
d’Essais des Landes), horizontal et d’une longueur de
P
2 000 m, permet de communiquer à des projectiles
dont la masse peut atteindre 20 tonnes, des vitesses
de 1 000 m . s–1. L’accélération maximale possible est de
103 m . s–2.
Étude d’un appontage 1. a. Comment peut-on obtenir la valeur de l’accélé-
M2,2 – M2,0 8,0 ration d’un mobile dans le cas d’un mouvement recti-
1. (t = 2,1) = = = 40 m . s–1 . ligne ?
2t 2 × 0,1
b. En déduire dans le cas d’un mouvement rectiligne
t(s) 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 uniformément accéléré (a = cte), l’expression (t) de la
␽(m . s ) –1
40 36 32 28 24 19 15 vitesse instantanée.
c. Dans ce même cas, déduire l’expression x(t) donnant
2. (m . s–1)
+40,00 la position du mobile à chaque instant lorsque sa vitesse
+35,00 initiale est nulle.
+30,00
+25,00
2. a. Retrouver une relation entre ces trois grandeurs.
+20,00 b. Calculer la valeur de l’accélération du projectile
+15,00 atteignant la vitesse maximale possible.
+10,00
+5,00 3. a. Effectuer l’inventaire des forces s’exerçant sur le
0 projectile au cours de ce type d’essais.
+2,20 +2,30 +2,40 +2,50 +2,60 t (s)
b. Quelle relation existe-t-il entre la valeur de la résul-
3. L’accélération est égale au coefficient directeur de la tante des forces extérieures et la valeur de l’accélération
tangente à la courbe (t), ici une fonction affine. du projectile ?
L’accélération est constante, de même direction (hori- c. En déduire à quelle condition doit obéir la valeur de
zontale) et de sens opposé à $. Sa valeur par déter- la force de propulsion pour communiquer l’accélération
mination graphique est de 42 m . s–2. maximale à un projectile de 20 tonnes.
Sur l’intervalle [2,1 ; 2,7].
Le mouvement de l’avion est rectiligne uniformément Corrigés
décéléré.
4. Comme l’accélération est constante, il en est de 1. 1. Schéma de la trajectoire de la balle de tennis au
même de la somme des forces extérieures appliquées à cours d’un échange :
l’avion. $F + $P + $R = m . $a . En projetant cette égalité
vectorielle suivant un axe horizontal en sens inverse du 0
mouvement :
F = m . a = 1,2 × 104 × 42 = 5,0 × 105 N.
$F est horizontale, de sens opposé à celui du mouvement
et de valeur 5,0 × 105 N.
carré de service

Exercices complémentaires 2. a. L’accélération est la plus grande, en tous les


points où le vecteur vitesse varie le plus. Plus précisément
Énoncés au point de frappe du serveur, lors du rebond sur le sol,
au point de frappe du retourneur.
1. Accélération et force appliquée b. Au départ, l’accélération $a est horizontale et vers la
Un joueur de tennis effectue un service en frappant la droite ; au rebond, elle est verticale et vers le haut ; sur la
balle avec une force horizontale devant laquelle le poids raquette du receveur, elle est à peu près horizontale et vers
de la balle est négligeable. La balle franchit le filet et la gauche. Les forces extérieures en ces points sont coli-
tombe « bonne » dans le carré de service de son adver- néaires et proportionnelles aux vecteurs correspondants.

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2. 1. a. Dériver par rapport au temps l’expression de annuelle autour du Soleil, Les observations de Galilée
la vitesse instantanée. confirment ce point de vue « hérétique », selon lequel la
b. a étant la dérivée de , si a = cte, on en déduit Terre ne constitue pas le centre du monde. Cela lui crée
mathématiquement que  = a . t + 0 . d’énormes difficultés avec les autorités religieuses.
c. Dans un mouvement rectiligne, la valeur de la vitesse Le conflit de Galilée avec l’Église a duré plus de vingt
étant la dérivée par rapport au temps de la position, ans. Dans un premier temps, on lui interdit d’exposer
nous obtenons la position en recherchant l’expression ses idées. Plus tard, on lui ordonne de décrire les idées
1 de Copernic comme hypothétiques. Cependant, l’ana-
dont (t) est la dérivée, soit ici : x = . a . t 2 . lyse de Galilée et la présentation des observations sont
2
2. a. 2 = 2a . x . tellement parfaites et convaincantes qu’à 70 ans, il est
jugé pour avoir enfreint l’ordre antérieur. Après son
2 106
b. a = = = 250 m . s–2. procès, il reste en résidence surveillée pendant les douze
2x 4 000
dernières années de sa vie. »
3. a. Le poids $P, la réaction du rail $R, la force propul- D’après Les Cahiers de Sciences et Vie, no 2, 1991.
sive $F et la résultante $Ff des forces de frottements
(surtout aérodynamiques). 2. NEWTON (1642-1727)
b. Résultante des forces extérieures : ∑$Fext = m . $a ; « Né en 1642, l’année de la mort de Galilée, Newton
deuxième loi de Newton. a largement contribué à notre compréhension du mou-
c. F – Ff = m . a ou F = m . a + Ff , soit F > m . a , vement. Il a aussi effectué un travail remarquable dans
d’où : F > 2 × 106 N. le domaine de l’optique et des mathématiques. Newton
était un enfant fragile. Il a été élevé par sa grand-mère,
après que sa mère se fut remariée lorsqu’il avait deux
ans. Son enfance difficile est sans doute en rapport
Compléments scientifiques avec les tendances psychotiques qu’il a développées plus
tard. Durant toute sa brillante carrière, il se montrait
extrêmement anxieux lors de la publication de ses tra-
Histoire des sciences vaux, et il manifestait une violence irrationnelle lorsque
ses idées étaient contredites. Il a souffert d’au moins
1. GALILÉE (1564-1642) deux dépressions nerveuses.
« Galilée (de son vrai nom Galileo Galilei) naît à Pise Au début de ses études, à Cambridge de 1661 à 1665,
en 1564. Newton assimile très vite la littérature scientifique
À 17 ans, il entreprend des études de médecine bien et mathématique et il explore bientôt de nouveaux
qu’il manifeste déjà du talent pour la musique et les domaines. Il formule le théorème du binôme et énonce
arts. Très vite, il montre de l’intérêt pour d’autres les concepts fondamentaux de l’analyse. À cette époque
domaines de la science et il est nommé professeur de et dans les années suivantes, il entreprend également
mathématiques à l’Université de Pise. des recherches en optique et sur le mouvement des
Entre 1589 et 1592, il étudie les lois du mouvement. Le planètes. Il montre que la force exercée par le Soleil sur
philosophe grec Aristote (384-322 avant J.-C.) pensait une planète varie en 1/r 2. Quelques vingt ans plus tard,
que des objets lourds tombaient plus rapidement que il étendra cette idée à la loi de la gravitation universelle.
des objets légers. Galilée entreprend une série d’expé- Bien que le travail de Newton ne soit alors connu que
riences sur des objets roulant le long de plans inclinés, dans un cercle restreint en raison de son hésitation à
ce qui lui permet de conclure que tous les objets pos- publier ses résultats, il obtient une chaire à Cambridge
sèdent, sur ces plans, la même accélération, pour autant en 1669. Il met au point le premier télescope à réflexion
que l’on puisse considérer les frottements comme négli- en vue d’éliminer les problèmes d’aberrations inhérents
geables. Il établit, en outre, que la distance parcourue aux lentilles. L’enthousiasme que la Royal Society de
par les objets varie avec le carré du temps écoulé, ce qui Londres lui réserve lors de la présentation de ce téles-
implique que l’accélération soit constante. cope l’encourage à présenter à cette société ses autres
On considère que Galilée a révélé l’importance de résultats d’optique. En 1672, Robert Hooke, le maître
l’approche expérimentale en sciences. incontesté de l’optique, manifeste son désaccord vis-
En 1608, Galilée prend connaissance du fait que deux à-vis de certaines idées de Newton. Ceci donne lieu à
lentilles de lunette peuvent être associées pour agrandir d’âpres querelles qui forcent Newton à s’isoler pendant
la vision d’un objet éloigné. Rapidement, il construit quelques années.
une série de lunettes possédant des pouvoirs d’agrandis- Le travail le plus remarquable de Newton se rapporte
sement de plus en plus importants. Il observe que le à la mécanique.
relief de la Lune est montagneux, que Jupiter possède Bien que de nombreux résultats aient été obtenus au
des satellites ; il observe également les taches solaires. début de sa carrière, sa théorie sur le mouvement pla-
Copernic (1473-1543) avait émis des doutes quant à nétaire n’est publiée qu’en 1684, sur le conseil pressant
l’enseignement d’Aristote qui voulait que la Terre d’Edmond Halley, un astronome qui avait entendu
soit le centre de l’Univers. Copernic avait montré parler de son travail.
que les mouvements apparents du Soleil, des étoiles et La publication de Principia Mathematica date de 1687.
des planètes pouvaient s’interpréter plus simplement en Cette œuvre classique, écrite en latin, contient l’énoncé
considérant la Terre comme une planète effectuant une des trois lois du mouvement et de la loi de la gravita-
rotation quotidienne autour de son axe et une révolution tion universelle. Ce traité représente un des fondements

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de la science moderne. Il a rendu Newton internatio- Bibliographie
nalement célèbre. Cette publication termine sa période
de recherches actives. Progressivement, son intérêt se
tourne vers la politique, la théologie et vers des querelles Ouvrages
de préséance scientifique.
• La physique et Traité du ciel, Aristote, Vrin, Paris,
Newton devient directeur de l’Hôtel des Monnaies, en 1949.
principe un travail bien payé et peu exigeant. Il prend
cependant son rôle très au sérieux et se montre parti- • EINSTEIN. Œuvres choisies 2 et 3, Balibar, Darrigol
culièrement zélé pour poursuivre les faux-monnayeurs et Stachel, Seuil, Paris, 1993.
et les envoyer à la potence. Il assure également le rôle de • G. GALILÉE. Discours et démonstrations concernant
leader de la science anglaise, en devenant président de la deux sciences nouvelles, M. Clavelin, Armand Colin,
Royal Society en 1703. Paris, 1970.
En 1705, il est le premier scientifique à être anobli. • Mécanique, tome 1, R. Feynman, Interédition, 1979.
Malheureusement, il profite de sa situation pour cher- • Études galiléennes, A. Koyré, Hermann, Paris, 1966.
cher querelle à différents hommes de science. La querelle • Études newtoniennes, A. Koyré, Gallimard, Paris,
la plus longue est celle qu’il entretient, pendant plus de 1968.
vingt-cinq ans, avec Leibniz à qui il dispute le mérite
• Philosophiae Naturalis Principia Mathematica,
du développement du calcul infinitésimal. Il est main-
I. Newton.
tenant établi que Leibniz a développé le calcul infini-
tésimal, indépendamment, mais après Newton. Leibniz • La vitesse, Actes des huitièmes entretiens de la
a toutefois publié ses résultats avant que Newton n’ait Villette, CNDP, 1997.
publié les siens. » • La gravitation, M. Sonneville et D. Fauque,
D’après Les Cahiers de Sciences et Vie, no 13, 1993. CNDP.

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Physique
chapitre
Mouvements
de chutes
verticales
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
10
• Savoir exploiter des courbes G = ƒ(t) pour :
– reconnaître le régime initial et/ou le régime asymp-
totique ;
officiel : – évaluer le temps caractéristique correspondant au
D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques passage d’un régime à l’autre ;
– déterminer la vitesse limite.
Contenus • Dans le cas de la résolution par méthode itérative
de l’équation différentielle, discuter la pertinence des
2. Étude de cas courbes obtenues par rapport aux résultats expérimen-
2.1. Chute verticale d’un solide taux (choix du pas de résolution, modèle proposé pour
• Force de pesanteur, notion de champ de pesanteur la force de frottement).
uniforme. Savoir-faire expérimentaux
• Chute verticale avec frottement Utiliser un tableur ou une calculatrice pour résoudre
Application de la deuxième loi de Newton à un une équation différentielle par la méthode d’Euler.
mouvement de chute verticale : forces appliquées au
solide (poids, poussée d’Archimède, force de frotte-
ment fluide) ; équation différentielle du mouvement ;
Exemples d’activités
résolution par une méthode numérique itérative, régime • Exploitation des résultats obtenus au T.P. précédent :
initial et régime asymptotique (dit « permanent »), vitesse limite, régime initial et permanent, influence de
vitesse limite ; notion de temps caractéristique. la masse sur la vitesse limite, modélisation de la force
• Chute verticale libre de frottement.
– Mouvement rectiligne uniformément accéléré ; accé- • Exemples de chutes verticales dans la vie courante.
lération indépendante de la masse de l’objet. • Une méthode numérique itérative pour résoudre
– Résolution analytique de l’équation différentielle du l’équation différentielle caractéristique de l’évolution
mouvement ; importance des conditions initiales. d’un système à l’aide d’un tableur ou d’une calculatrice
graphique : la méthode d’Euler. Confrontation des
résultats théoriques et expérimentaux, importance du
Connaissances et savoir-faire choix du pas de discrétisation temporelle, du modèle
exigibles théorique choisi pour la force de frottement.
2.1. Chute verticale d’un solide
• Définir un champ de pesanteur uniforme. Commentaires
• Connaître les caractéristiques de la poussée La force de pesanteur sera introduite comme un cas
d’Archimède. particulier de la force de gravitation étudiée en classe
• Appliquer la deuxième loi de Newton à un corps en de Seconde (on ne tiendra pas compte des effets dus
chute verticale dans un fluide et établir l’équation aux mouvements de la Terre). On introduira ensuite la
différentielle du mouvement, la force de frottement notion de champ de pesanteur, mais la notion de champ
étant donnée. de gravitation est hors programme.
• Connaître le principe de la méthode d’Euler pour la L’étude de la chute verticale avec frottement sera l’occa-
résolution approchée d’une équation différentielle. sion d’introduire la poussée d’Archimède et ses carac-
• Définir une chute libre, établir son équation diffé- téristiques.
rentielle et la résoudre. Le temps caractéristique sera pris comme la date qui
• Définir un mouvement rectiligne uniformément correspond, pour la courbe G = ƒ(t), au point d’inter-
accéléré. section de la tangente à l’origine ( = 0) et de l’asymptote
• Savoir exploiter des reproductions d’écrans d’ordi- (lim).
nateur (lors de l’utilisation d’un tableur grapheur) cor- Des simulations de chute dans d’autres fluides que celui
respondant à des enregistrements expérimentaux. étudié en T.P. permettront de faire varier le coefficient

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de viscosité et de montrer son influence sur le temps Réponses aux questions
caractéristique et la vitesse limite. 1. Les objets tombent, car ils sont attirés par la Terre
L’étude de la chute libre sera l’occasion de remarquer (loi de la gravitation universelle étudiée en Seconde et
l’identité entre la masse gravitationnelle – celle qui Première S).
intervient dans la force de pesanteur ou dans la force de
2. Dans l’air, la plume tombe moins vite que la bille,
gravitation – et la masse inertielle – celle qui intervient
car elle est plus sensible aux frottements de l’air.
dans la deuxième loi de Newton. Cette identité explique
pourquoi l’accélération de tous les objets en chute libre 3. Lorsque l’on supprime l’air du tube, les divers objets
est égale à g. Les notions de masse gravitationnelle et de tombent à la même vitesse : la vitesse de chute dans le
masse inerte ne sont cependant pas exigibles. vide ne dépend pas de la masse de l’objet.

B. Le coefficient de pénétration
Matériel dans l’air !
Cette activité permet de donner un premier exemple de
Cours l’expression de la force de frottements qui s’exerce sur
un objet.
> Activité 1
– Une webcam ou un caméscope. Réponses aux questions
– Un ordinateur avec un logiciel d’exploitation de vidéo. 1. On peut utiliser les unités du système international :
– Des billes de masses différentes. la masse volumique ρ s’exprime en km . m–3 ; la surface
– Une règle de longueur connue pour l’étalonnage du S s’exprime en m2 ; le coefficient Cx n’a pas d’unité ; la
film. vitesse  s’exprime en m . s–1. Le produit ρ . S . Cx . 2
> Activité 2 s’exprime donc en kg . m . s–2. C’est une force.
– Matériel de l’activité 1. 2. L’expression proposée montre que la traînée est pro-
– Un tube vertical transparent (ou une grande éprou- portionnelle au carré de la vitesse : si la vitesse double,
vette) contenant un liquide visqueux (eau avec détergent, la traînée est multipliée par 4.
glycérol...). Le diamètre du tube doit être suffisamment
grand par rapport à celui de la bille (au moins 3 fois Cours
plus grand).
> Activité 3 Le chapitre débute par l’étude de la chute libre sans
vitesse initiale. C’est l’occasion d’appliquer une première
– Un dynamomètre. fois la seconde loi de Newton. Le champ de pesanteur
– Un solide suspendu à une ficelle. est introduit dans cet exemple. La suite du chapitre
– Une éprouvette graduée contenant de l’eau. traite de la chute dans un fluide. Après une observa-
– Une éprouvette graduée contenant de l’alcool. tion de l’évolution de la vitesse, on introduit la poussée
d’Archimède et une expression mathématique permet-
Rechercher et expérimenter tant de modéliser les frottements. La méthode d’Euler
– Même matériel que l’activité 2. est ensuite utilisée ; en comparant la vitesse expérimen-
– Un logiciel de type tableur ; le texte proposé utilise tale et celle obtenue par cette méthode, on peut trouver
Regressi®, il est possible d’utiliser un tableur bureautique un modèle des frottements qui s’exercent sur l’objet.
comme Excel® ou Open Office®.
1. Comment caractériser
le mouvement d’un solide
Déroulement du chapitre en chute libre ?
Ce premier paragraphe permet de définir une chute
> Objectifs libre et de caractériser un champ de pesanteur uniforme.
La chute libre est le premier exemple d’application de la
• Connaître les caractéristiques du champ de pesanteur
seconde loi de Newton.
et de la poussée d’Archimède.
• Appliquer la deuxième loi de Newton à un solide en > Activité 1
chute verticale.
Réponses aux questions
• Résoudre l’équation différentielle du mouvement
analytiquement ou par une méthode numérique. 1. Le document 4 montre que la distance parcourue
par un objet en chute libre est proportionnelle au carré
> Prérequis de la durée de chute.
Deuxième loi de Newton (voir le chapitre 9). Le document 5 montre que la vitesse atteinte est
proportionnelle à la durée de chute.
Activités préparatoires 2. L’accélération est le coefficient directeur de la tan-
gente à la courbe représentant la vitesse  en fonction
A. Bizarre... du temps t. Comme cette courbe est une droite, l’accé-
Cette activité permet de faire des rappels sur les contenus lération est constante. Sa valeur est égale à 10 m . s–2,
du programme de mécanique de la classe de Seconde. elle est comparable à celle de l’intensité de la pesanteur.

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2. Comment caractériser 2. Étude théorique
le mouvement d’un solide Réponses aux questions
en chute dans un fluide ? 1. On note m la masse de la bille et m0 celle du fluide
L’objectif de ce paragraphe est de montrer qu’une déplacé. Sur un axe vertical orienté vers le bas,
méthode numérique, ici la méthode d’Euler, permet l’application de la deuxième loi de Newton donne :
d’approcher la solution d’une équation différentielle.
m . d = (m – m0) . g – K . n avec m . g = FA .
L’étude débute par l’observation expérimentale de l’évo- dt
lution de la vitesse d’une bille en chute dans un liquide. m – m0 m . g – FA K
2. Avec A = . g= et B = , il vient :
m m m
2.1 Étude expérimentale
d = A – B . n.
> Activité 2 dt
La bille et le liquide doivent être choisis de façon à ce 3. Lorsque la vitesse limite est atteinte, l’accélération
que les deux régimes soient visibles. est nulle. Cela conduit à : A – B . n = 0 ;
A n1
Réponse à la question soit :  = n A =
B B
. ( )
On observe deux régimes : un régime transitoire pen-
4. On a B = n . Alors : d = A . 1 –  .
A
( ( ))
n
dant lequel la vitesse augmente, puis un régime perma-
 dt 
nent au cours duquel la vitesse est constante.
La connaissance de  permet de ramener l’étude à la
2.2 Les forces exercées par le fluide recherche de deux paramètres : A et n.
> Activité 3 5. La bille est abandonnée sans vitesse initiale. À la
La poussée d’Archimède exercée par le liquide est la date t = 0, on a donc : a0 = d (t = 0) = A.
dt
différence ente les deux indications du dynamomètre, i–1 n
celle dans l’air et celle dans le liquide. Le volume du
liquide déplacé est obtenu par lecture sur l’éprouvette.
6. ai–1 = A . 1 –( ( ))

.
 n
Le poids du liquide déplacé est ensuite calculé en multi-
pliant ce volume par la masse volumique du liquide et
( ( ))
7. i = i–1 + ai–1 . t = i–1 + A . 1 – i–1 . t.

par l’intensité de la pesanteur. C’est cette expression qui est utilisée dans la suite par le
logiciel pour appliquer la méthode d’Euler.
Remarque : cela impose de négliger la poussée d’Archi-
mède exercée par l’air sur le solide.
La valeur de la poussée d’Archimède est égale à celle Corrigés des exercices
du poids du liquide déplacé.
2.3 Modélisation du mouvement Savoir s’autoévaluer
L’équation différentielle obtenue est écrite de façon 1. a. Vrai. b. Faux. c. Faux. d. Faux.
simplifiée : d = A – B . n. 2. 1. P = m . g = ρmarbre . V . g = 4,7 × 103 N.
dt
On peut remarquer que si la masse m de l’objet, son 2. a. FA air = 2,3 N ; FA eau = 1,8 × 103 N.
volume V et la masse volumique ρ du fluide sont b. Dans l’air, la poussée d’Archimède est négligeable
connus, on peut calculer A. par rapport au poids ; dans l’eau, elle représente plus
De même, si la vitesse limite  est connue, on peut d’un tiers du poids. Il est plus facile de soulever la
simplifier l’équation car il y a une relation entre  , A, colonne dans l’eau que dans l’air.
B, et n. Cela sera étudié dans la partie des travaux 3. F = P – FA = 2,9 × 103 N.
eau
pratiques, page 234 du manuel.
La présentation schématique de la méthode d’Euler 3. 1. La poussée d’Archimède exercée par l’air est
aide à la compréhension de cette méthode, étudiée en négligeable, car la masse volumique du boulon est
mathématiques depuis la classe de Première S. Les trois très supérieure à celle de l’air. Lors des premiers mètres
graphiques proposés illustrent les diverses situations de chute, la vitesse est faible, donc les frottements
qui peuvent être rencontrées lors de son utilisation en sont faibles. La seule force non négligeable est le
travaux pratiques. Ils mettent notamment en évidence poids. Le vecteur accélération est donc égal au vecteur
l’importance du choix du pas de calcul. champ de pesanteur.
2. En fin de chute, les frottements sont importants,
car la vitesse est grande. C’est la raison pour laquelle
Rechercher et expérimenter l’accélération diminue.
Le logiciel Regressi® a été choisi pour cette étude, car il
permet une approche physique de l’utilisation de la 4. On utilise, pour cet exercice, un axe vertical
méthode d’Euler pour la résolution de l’équation orienté vers le bas. On a (0) = 0 m . s–1 et on prend
différentielle obtenue. z(0) = 0 m.
dG d zG
1. Étude expérimentale 1. – g = 0 et – g . t = 0.
dt dt
La bille et le liquide doivent être choisis de façon à ce 1
2. G(t) = g . t et zG(t) = . g . t 2.
que les deux régimes soient visibles. 2

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2h 6. 1. La fléchette est soumise uniquement à son
3. a. t = et G = 2g . h . poids. Alors $aG = $g.
g
b. t = 0,55 s et G = 5,4 m . s–1. 1
2. (t) = – g . t + 0 et z(t) = – . g . t 2 + 0 . t + h0 .
2
5. 1. Avec un axe vertical orienté vers le bas : 3. a. Au sommet, la vitesse est nulle : (ts ) = 0.
d 
m. = m . g – ρ0 . V . g – K . . b. Cela conduit à : ts = 0 = 0,50 s.
dt g
1 1
c. On a : hs = z(ts) = – . g . ts2 + 0 . ts + h0
2.  = (m . g – ρ0 . V . g).
K 2
3. La méthode d’Euler est une méthode itérative. 1 02
= . + h0 = 3,0 m.
Elle permet de calculer la vitesse à une date lorsque 2 g
l’on connaît la vitesse et l’accélération à la date pré- 4. Lorsque la fléchette touche le sol, on a z = 0 ;
cédente.
soit : – 1 . g . t 2 + 0 . t + h0 = 0.
2
Exercices La date cherchée correspond à la solution positive de
cette équation :
1. 1. Lors d’une chute libre, un solide n’est soumis
qu’à son poids.
2. Le système étudié est le solide. On utilise un t=
– 0 –
2 (
02 – 4 × – 1 g . h0
= 1,3 s.
)
référentiel terrestre considéré galiléen.
La seule force est le poids.
1
2× – .g
2 ( )
La seconde loi de Newton donne : m . $g = m . $a ; 7. 1. P = m . g = 34 × 10–3 × 10 = 34 × 10–2 N.
donc $g = $a.
2. a. FA air = ρair . V . g = 1,3 × 4,4 × 10–6 × 10
2. L’objet étant lâché sans vitesse initiale, le vecteur = 5,7 × 10–5 N.
accélération sera vertical, orienté vers le bas. b. La poussée d’Archimède exercée par l’air est
L’accélération trouvée à partir de l’expérience négligeable par rapport au poids.
(10 m . s–2) est environ égale à l’intensité de la 3. a. FA liq = ρliq . V . g = 0,89 × 103 × 4,4 × 10–6 × 10
pesanteur, donc l’objet est en chute libre. = 3,9 × 10–2 N.
3. 1. L’action de l’air étant négligeable, la seule b. La poussée d’Archimède exercée par le liquide
force exercée sur le solide est le poids. n’est pas négligeable par rapport au poids.
2. On utilise un référentiel terrestre considéré 8. 1. η s’exprime en kg . m–1 . s–1.
galiléen. 2. $f = – 6 π . η . R . $. Il ne faut pas oublier le signe
La seconde loi de Newton donne : m . $g = m . $aG ; moins.
donc $aG = $g . f
3. η = = 0,83 kg . m–1 . s–1.
Le vecteur accélération est vertical, il est dirigé vers le 6π.R.
bas, sa valeur est celle de g.
3. En projetant l’équation différentielle sur un axe 9. 1. La force s’exprime en N ↔ kg . m . s–2,
vertical (Oz) orienté vers le bas, on a : aG = g.  s’exprime en m . s–1, donc k s’exprime en kg . s–1.
d dG 2. Il y a trois forces qui s’exercent sur la goutte :
De plus, aG = G ; donc : = g. – le poids : $P = m . $g = ρe . V . $g ; vertical, dirigé vers
dt dt
le bas ;
4. 1. La valeur de l’accélération est égale au coeffi-
– la poussée d’Archimède : $FA = – ρa . V . $g ; verti-
cient directeur de la droite :
2 – ( – 2) cale, dirigée vers le haut ;
a= = 1,6 m . s–2. – la force de frottement : $f = –k . $ ; verticale, diri-
2,5 – 0
2. La valeur de la vitesse initiale est (0) = – 2 m . s–1. gée vers le haut, car la vitesse est dirigée vers le bas
(le texte indique que la goutte tombe).
3. Comme la valeur de la vitesse initiale est négative,
l’objet est lancé vers le haut. 3. a. La seconde loi de Newton appliquée à la
goutte dans un référentiel terrestre considéré galiléen
4. a. (t) = 1,6 . t – 2.
conduit à : $P + $FA + $f = m . $a.
b. z(t) = 0,8 . t 2 – 2 . t + 0,5.
b. Projection sur (Oz) :

5. 1. La seule force est le poids. ρe . V . g – ρa . V . g – k .  = m . d.


dt
2. a = g = 9,8 m . s–2. c. Lorsque la vitesse augmente, l’accélération
d
3. a.  = g . t – 0 = 9,8 . t – 3 dt
diminue et tend vers zéro. On a alors une vitesse
et z = 1 . g . t 2 – 0 . t = 4,9 t 2 – 3 t. limite.
2
b.  = g . t + 0 = 9,8 . t + 3
Quand  =  , on a : ρe . V . g – ρa . V . g – k .  = 0.
(ρ . V . g – ρa . V . g)
et z = 1 . g . t 2 + 0 . t + z0 = 4,9 t 2 + 3 t + 5. Alors :  = e .
2 k

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d. 12. 1. La seule force qui s’exerce sur chaque objet
(1,0 × 103 × 4,2 × 10–15 × 9,8 – 1,3 × 4,2 × 10–15 × 9,8)
 = est le poids de cet objet. Les masses étant différentes,
les forces sont différentes.
= 1,2 × 10–2 m . s–1.
1
2. a.  = g . t et z = . g . t 2 – 1,5.
2
10. 1. Il y a trois forces qui s’exercent sur la
goutte : 2 × 1,5
b. z = 0 si t = = 1,37 s.
– le poids de la goutte : g
P = m . g = ρeau . V . g = ρeau . 4 . π . r 3 . g, vertical, 3. Sur la Terre, il y a la poussée d’Archimède et
3 les frottements de l’air. L’expérience montre que le
vers le bas ; marteau arrive sur le sol bien avant la plume.
– la poussée d’Archimède exercée par l’huile :
13. 1. La force f s’exprime en N ↔ kg . m . s–2,
FA = ρh . V . g = ρh . 4 . π . r 3 . g, verticale, vers le haut ; la vitesse  s’exprime en m . s–1, donc k s’exprime
3
en kg . m–1.
– les frottements de l’huile : f = 6 . π . η . r . ,
verticaux, vers le haut, car la vitesse est orientée vers 2. Il y a trois forces qui s’exercent sur la goutte :
le bas. – le poids : $P = m . $g = ρg . V . $g ;
2. La seconde loi de Newton appliquée à la goutte – la poussée d’Archimède : $FA = – ρa . V . $g ;
dans un référentiel terrestre considéré galiléen conduit – les frottements : $f = – k .  . $.
à : $P + $FA + $f = m . $a. 3. a. La deuxième loi de Newton appliquée à la
Suivant un axe vertical orienté vers le bas, on a goutte dans un référentiel terrestre considéré galiléen
donc : conduit à : $P + $FA + $f = m . $a.
(ρeau – ρh) . 4 . π . r 3 . g – 6 . π . η . r .  1
Donc : $a = ($P + $FA + $f ).
3 m
= ρeau . 4 . π . r 3 . d. b. La vitesse est dirigée vers le bas, donc les frotte-
3 dt
d ments sont vers le haut.
3. Pour écrire = A – B . , il faut : Projection sur (Oz) :
dt
(ρ – ρh) . g d = 1 (ρ . V . g – ρ . V . g – k . 2).
A = eau = 1,77 m . s–2 dt m g a
ρeau
4. a. Au début de la chute, la vitesse augmente
9.η et l’accélération diminue. Lorsque l’accélération est
et B = = 90 s–1.
ρeau . 2 . r 2 nulle, la vitesse est constante, c’est la vitesse limite
4. La vitesse initiale est nulle et l’accélération initiale .
est positive. La vitesse augmente, cela entraîne une Quand  = , on a :
diminution de l’accélération. ρg . V . g – ρa . V . g – k . 2 = 0.
Pour une certaine valeur de la vitesse, appelée vitesse (ρ . V . g – ρa . V . g)
limite, l’accélération s’annule. La vitesse est alors Alors : k = g .
2
constante.
(0,92 × 103 × 1,1 × 10–7 × 9,8 – 1,3 × 1,1 × 10–7 × 9,8)
A k=
Quand d = 0, on a :  = = 2,0 × 10–2 m . s–1. 11,62
dt B
= 7,4 × 10–6 kg . m–1.
11. 1. a. (t) = – g . t + 0 14. 1. Pour le camion :
et z(t) = – 1 . g . t 2 + 0 . t + h0. 1
Fx = . ρ . S . Cx . 2
2 2
b. (0,4) = – g . t + 0 = – 10 × 0,40 + 3,0 = 1 × 1,3 × 6,0 × 0,50 × 90
= – 1,0 m . s–1 2 ( )
3,6
2

= 1,2 × 103 N.
et z(0,4) = – 1 × 10 × 0,402 + 3,0 × 0,4 + 1,2 Pour la berline :
2
F´x = 1 × 1,3 × 2,0 × 0,30 × 90 ( ) 2
= 1,6 m.
2 3,6
2. a. (t) = g . t – 0 = 2,4 × 102 N.
et z(t) = 1 . g . t 2 – 0 . t – h0 . Fx
2 ≈ 5 : la traînée est environ 5 fois plus grande pour
F´x
b. (0,4) = – g . t – 0 = 10 × 0,4 – 3 = 1 m . s–1 le camion.
et z(0,4) = 1 × 10 × 0,402 – 3,0 × 0,4 – 1,2 2. a. F´x = 2,4 × 102 N.
2
F´´x = 0,5 × 1,3 × 2,0 × 0,3 × 130
( ) 2
= – 1,6 m. 3,6
3. On retrouve bien les mêmes résultats avec les deux
= 5,1 × 102 N.
F´´x
orientations : à la date t = 0,40 s, la bille est située ≈ 2 : la traînée est environ 2 fois plus grande à
à 1,6 m au-dessus du sol, elle se dirige vers le bas F´x
avec une vitesse de 1,0 m . s–1. 130 km . h–1 qu’à 90 km . h–1.

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b. Pour rouler à vitesse constante, la puissance à déve- verticale, vers le haut, car la vitesse est orientée vers
lopper et la consommation de carburant sont nette- le bas.
ment plus grandes à 130 km . h–1 qu’à 90 km . h–1. 4 1
b. (ρbois – ρair) . . π . R 3 . g – ρair . π . R 2 . Cx . 2
3 2
15. 1. a. Il y a trois forces qui s’exercent sur le = ρbois . 4 . π . R 3 . d.
système : 3 dt
– le poids $P de direction verticale et de sens vers 1 . ρ . π . R2 . C
2 air x 3 . ρair . Cx
le bas ; c. En posant A = =
ρbois . 4 . π . R 3 8 . ρbois . R
– la poussée d’Archimède $FA de direction verticale 3
et de sens vers le haut ;
= 5,15 × 10–3 m–1
– la force de frottement de l’air $f de direction verti-
cale et de sens opposé au mouvement, donc vers le (ρbois – ρair) . 4 . π . R 3 . g (ρ – ρ ) . g
et B = 3 = bois air
bas. 4 ρ
b. La poussée d’Archimède est égale au poids du ρbois . . π . R 3 bois
3
volume d’air déplacé : FA = ρ . Vb . g , en négligeant le = 9,79 m . s ; –2
volume de la nacelle devant celui du ballon.
c. Dans un référentiel terrestre (supposé Galiléen), il vient : d + A . 2 = B.
dt
la seconde loi de Newton conduit à :
d. La vitesse initiale est nulle et l’accélération est
$P + $FA + $f = M . $a .
d. Pour que le ballon puisse s’élever, le vecteur positive. Lorsque la vitesse augmente, d diminue.
dt
accélération doit être vertical et orienté vers le haut.
Quand d = 0, la vitesse est constante, c’est la vitesse
En projetant sur un axe vertical (Oz) orienté vers le dt
haut, il vient : limite .
– M . g – C . ρ . ² + ρ . Vb . g = M . az (1) B
 = = 43,6 m . s–1.
Pour que le ballon décolle, il suffit que az > 0. A
Cela conduit à – M . g – C . ρ . ² + ρ . Vb . g > 0 ; 2. a. 0 = 0 m . s–1.
soit : M < ρ . Vb – C . ρ .  .
2
b.  ≈ 44 m . s–1, cela correspond au résultat
g précédent.
Juste après le décollage, la force de frottement est c. L’accélération initiale a0 est le coefficient directeur
négligeable, car la vitesse  est très faible (considérée de la tangente à la courbe à la date t = 0.
nulle dans le texte), alors : M < ρ . Vb. 44
e. mmax = ρ . Vb – m – m´ = 1,22 × 9,0 – 2,10 – 0,50
a0 ≈ = 10 m . s–2.
4,4
= 8,4 kg. À partir de l’équation différentielle : quand  = 0,
2. a. L’expression obtenue à la question 1. c. nous
donne : on a d = B = 9,79 m . s–2. Cela correspond bien à
dt
– M . g – C . ρ . ² + ρ . Vb . g = M . d ; la valeur expérimentale.
dt
–C . ρ ρ . V . g – M .g
soit : d = . 2 + b
; 17. 1. Les forces exercées sur la bulle sont :
dt M M
ρ . Vb . g – M . g – le poids de valeur :
–C . ρ
donc : A = et B =
M
. P = m . g = ρ . V . g = ρ . 4 . π . r 3 . g,
M 3
d = 0, vertical, vers le bas ;
b. Quand la vitesse limite est atteinte
dt – la poussée d’Archimède de valeur :
alors : A . ² + B = 0 ; d’où :  = –B . FA = ρ0 . V . g = ρ0 . 4 . π . r 3 . g,
3
A verticale, vers le haut ;
–13,6
c.  = –1
–0,53 = 5,1 m . s . – la résultante des frottements de l’eau :
f = 6 . π . η . r . ,
16. 1. a. Les forces exercées sur la boule sont : verticale, vers le bas, car la vitesse est orientée vers
– le poids : le haut.
P = m . g = ρbois . V . g = ρbois . 4 . π . R 3 . g , 4
3 2. (ρ0 – ρ) . . π . r 3 . g – 6 . π . η . r . 
vertical, vers le bas ; 3
– la poussée d’Archimède : = ρ . 4 . π . r 3 . d.
3 dt
FA = ρair . V . g = ρair . 4 . π . R 3 . g , 3. Lorsque la vitesse limite est atteinte,
d = 0.
3 dt
verticale, vers le haut ;
9 . η . 
– la résultante des frottements de l’air : Cela conduit à : r = = 3,4 × 10–4 m.
(ρ0 – ρ) . 2 . g
f = 1 ρair . π . R 2 . Cx . 2,
2 Ne pas oublier de convertir la vitesse en m . s–1.

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4. a. La masse de la bulle est : b. (m . s–1)
m = ρ . V = ρ . 4 . π . r 3. 2,5
3
2,0
L’équation différentielle s’écrit aussi :
(ρ0 – ρ) . 4 . π . r 3 . g – k .  = m . d. 1,5
3 dt
1,0
La vitesse limite est alors :
(ρ0 – ρ) . 4 . π . r 3 . g 0,5
3
 = . 0
k
0 1 2 3 4 5
On peut donc écrire l’équation différentielle : t (ms)

k .  – k .  = m . d c. La vitesse limite est :  = 2,42 m . s–1.


dt
d k k d. On peut considérer qu’elle est atteint à la date
ou encore : + .  = .  .
dt m m t = 0,004 s.
b. Si  = A . (1 – e–B . t), alors
d = A . B . e–B . t. La distance parcourue est alors : d = 7 mm << h.
dt
En reportant dans l’équation différentielle, il vient : La remontée du ballon s’effectue à vitesse constante.
k k h
A . B . e–B . t + . A . (1 – e–B . t) = .  . e. La durée de la remontée est : t = = 1,0 s.
m m 
k
On en déduit : A =  et B = .
m 19. 1. a. Les forces exercées sur la balle sont :
5. a. (τ) = 0,63 .  , donc : 1 – e–B . τ = 0,63 ; – le poids : P = m . g, vertical, vers le bas ;
soit : (1 – 0,63) = e–B . τ ;
– la poussée d’Archimède :
ln(1 – 0,63) 1 m
d’où : τ = – ≈ = = 3,3 × 10–5s.
B B k FA = ρair . V . g = ρair . 4 . π . r 3 . g,
b. La vitesse limite est atteinte à moins de 1 % en
3
17 × 10–5 s. Cette durée est très faible par rapport à la verticale, vers le haut ;
durée de montée de la bulle. – la résultante des frottement de l’air : f = k . 2,
6. Comme la vitesse limite est atteinte très rapide- verticale, vers le haut, car la vitesse est orientée vers
h le bas.
ment, t = = 2,4 s. 4 d.
 b. (m – ρair . . π . r 3) . g – k . 2 = m .
3 dt
18. 1. Il y a 3 forces qui s’exercent sur le ballon : k
c. En posant A =
– le poids : P = m . g, vertical, vers le bas ; m
– la poussée d’Archimède : FA = ρ . V . g, verticale, 4
vers le haut ; (m – ρair . . π . r 3) . g
3
– la résultante des frottements de l’eau : f, verticale, et B = = 9,65 m . s–2,
m
vers le bas, car la vitesse est orientée vers le haut.
il vient : d + A . 2 = B.
2. a. On a : f = k . 2 ; dt
alors : – m . g + ρ . V . g – k . 2 = m . d. d. À l’instant initial, la vitesse est nulle et l’accélération
dt
d V k est positive, donc la vitesse augmente. Lorsque la
b. On a : = g . (– 1 + ρ . ) – . 2 soit, avec
dt m m
–2 d vitesse augmente, d diminue. Quand d = 0, la
g = 9,81 m . s , = 1 638 – 279 × 2. dt dt
dt vitesse est constante, c’est la vitesse limite  .
3. a. n = n–1 + an–1 . t.
b. zn = zn–1 + n–1 . t. B
 = .
4. a. A
Date (s) z (m) ␽ (m . s–1) a (m . s–2) 2. a. 0 = 0 m . s–1.
0,000 0 0,000 0,000 1 638,000 B
b.  = 8 m . s–1, cela conduit à A = = 0,15 m–1
0,000 5 0,000 0,819 1 450,858 2
et k = 3,5 × 10–4 kg . m–1.
0,001 0 0,000 1,544 972,512
c. L’accélération initiale a0 est le coefficient directeur
0,001 5 0,001 2,031 487,493
de la tangente à la courbe à la date t = 0.
0,002 0 0,002 2,274 194,722
8
0,002 5 0,003 2,372 68,513 a0 ≈ = 10 m . s–2.
0,8
0,003 0 0,005 2,406 22,849
À partir de l’équation différentielle : quand  = 0,
0,003 5 0,006 2,417 7,474
0,004 0 0,007 2,421 2,429 on a : d = B = 9,65 m . s–2.
dt
0,004 5 0,008 2,422 0,788 Cela correspond bien à la valeur expérimentale.
0,005 0 0,009 2,423 0,255 3. a. 0 = 10 m . s–1.

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b.  = 8 m . s–1, c’est la même que lorsque la balle 3. a.
est abandonnée sans vitesse initiale. La vitesse initiale (cm . s–1)
1,0
n’a pas d’influence sur la vitesse limite.
c. L’accélération initiale a0 est encore le coefficient 0,8
directeur de la tangente à la courbe à la date t = 0. 0,6
a0 ≈ 8 – 10 = – 5 m . s–2. 0,4
0,4
À partir de l’équation différentielle : 0,2
quand  = 0 = 10 m . s–1, 0
40 50 60 70 80 90 100
on a : d = B – 102 . A = – 5,35 m . s–2. m (g)
dt
Cela correspond bien à la valeur expérimentale. La b. La vitesse limite est une fonction affine de la
vitesse initiale a une influence sur l’accélération masse : cela confirme l’hypothèse 1.
initiale. g
c. Le coefficient directeur de la droite est .
d. L’accélération initiale est négative, car la vitesse
k1
diminue, elle passe de : À partir du graphique, on calcule le coefficient
0 = 10 m . s–1 à  = 8 m . s–1. directeur : 17,4 m . s–1 . kg–1.
g
Donc : k1 = = 0,56 kg . s–1.
17,4
20. 1.
4. a. Si la vitesse est nulle, alors la balle est immobile.
Le poids et la poussée d’Archimède se compensent.
b. Dans ce cas, la masse volumique de la balle est
égale à la masse volumique du fluide.
m
Alors : V = = 3,2 × 10–5 m3.
ρL
0V
t 22. 1. La masse volumique de la bille est supé-
rieure à celle du fluide, donc le mouvement est dirigé
vers le bas.
2. (ρ – ρ´ ) . V . g – k . 2 = ρ . V .
d ;
dt
0V
k (ρ – ρ´ ) . g
avec α = – et β = , il vient :
2. a. Si la durée nécessaire pour parcourir la distance ρ.V ρ
h entre les photodiodes est constante, alors la vitesse d = α . 2 + β.
est constante. dt
b. t étant la durée entre les occultations de chaque 3. La méthode d’Euler est une méthode itérative.
photodiode et h la distance, on a :  = h . Avec l’équation différentielle et la vitesse (t) à la
t
3. a. Les forces exercées sur la bille sont : le poids, date t, on calcule l’accélération a(t) = d(t) à la date t.
dt
la poussée d’Archimède, les frottements.
Avec la vitesse (t) et l’accélération a(t) à la date t,
Si la vitesse est constante, la somme vectorielle des on calcule la vitesse à la date t + t :
forces est nulle. (t + t) = (t) + a(t) . t.
4 4
b. ρ . . π . r 3 . g – ρ0 . . π . r 3 . g 4. a. Le pas de calcul utilisé est :
3 3
– 6 . π . η . r .  = 0. t = 0,040 s = 40 ms.
b.
ρ . 4 . π . r 3 . g – ρ0 . 4 . π . r 3 . g
3 3 t(s) 0 0,04 0,08 0,12
c. η =
6 . π . r . 
␽(m . s–1) 0,000 0,400 0,781 1,108
(ρ – ρ0) . 2 . r 2 . g
= a(m . s–2) 10 9,520 8,171 6,319
9 . 
= 6,3 kg . m–1 . s–1. c. La vitesse limite sera  = – β = 1,826 m . s–1.
α
21. 1. a. m . g – ρL . V . g – k1 .  = m .
d.
dt 23. 1. a. La vitesse est positive et elle augmente,
(m – ρL . V ) . g donc l’axe est orienté vers le bas.
b.  = .
k1 b. 0 = 0 m . s–1.
2. a. m . g – ρL . V . g – k2 . 2 = m .
d. c.  = 1,0 m . s–1.
dt 2. a. m . g – ρ . V . g – k .  = m .
d .
(m – ρ . V ) . g dt
b.  = L . d = 0.
k2 b. La vitesse limite  est atteinte lorsque
dt

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(m – ρ . V ) . g 2. Chute réelle
Alors :  = .
k 2.1. La force F s’exprime en N = kg . m . s–2 et la
(m – ρ . V ) . g vitesse en m . s–1, donc K =
F
s’exprime en kg . m–1.
c. k = = 0,31 kg . s–1. 2

2.2. FA = ρ . V . g0 = ρ .
4 . π . r3 . g ;
d = 1 – ρ . V . g – k .  = 8,0 – 8,0 . 
3. a.
dt ( m m ) 3 0

= 8,0(1 – ). 3 2 )
FA = 4 . π × 3,0 × 10–2 × 1,3 × 9,80 = 1,8 × 10–4 N.
(
b. P = m . g = 13 × 10–3 × 9,80 = 0,13 N.
Le poids du grêlon est environ 700 fois plus élevé que la
t(s) ␽(m . s–1) a(m . s–2) poussée d’Archimède, on peut donc négliger celle-ci
0,00 0,00 8,00 devant le poids.
0,04 0,32 5,47 2.3.a. On applique la deuxième loi de Newton au
grêlon, dans un référentiel terrestre (supposé galiléen).
0,08 0,54 3,74 Le grêlon est soumis à son poids et à la force de
0,12 0,69 2,56 frottement fluide :
0,16 0,79 1,75 $P + $F = m . $a.
Le poids est vertical dirigé vers le bas, la force de frot-
0,2 0,86 1,20 tement est verticale dirigée vers le haut.
c. Ces valeurs coïncident avec les valeurs expérimen- En projetant sur l’axe (Oz) vertical et dirigé vers le bas,
tales. Le modèle utilisé pour les frottements est il vient : P – F = m . az .
K
correct. Soit : m . d = m . g – K . 2 ou d = g – . 2 ;
dt dt m
K d
avec A = g et B = , il vient : = A – B .  2.
Sujets BAC m dt
2.3.b. ai = A – B . i2,
La grêle donc : a4 = A – B . 42
= 9,80 – 1,56 × 10–2 × 17,2²
1. Chute libre = 5,18 m . s–2.
1.1. On étudie le mouvement du grêlon dans un réfé- Avec la méthode d’Euler, on obtient :
rentiel terrestre supposé galiléen. Il est en chute libre, i+1 = i + ai . t ;
il n’est donc soumis qu’à son poids. donc : 5 = 4 + a4 . t = 17,2 + 5,18 × 0,5
Appliquons la deuxième loi de Newton : $P = m . $a = 19,8 m . s–1.
ou m . $g = m . $a, alors $g = $a.
2.3.c. Quand la vitesse limite est atteinte, alors celle-ci
Par projection sur l’axe (Oz) vertical orienté vers le bas,
il vient : az = g. est constante et d = 0 ;
dt
d A – B . lim = 0 ;
2
Or az = z , on obtient donc : z = g . t + 0z.
dt
dz 9,80
D’autre part, z = , on obtient donc : d’où : lim = n A = = 25 m . s–1.
dt B 1,56 × 10–2
1
z = . g . t ² + 0z . t + z0.
2 2.3.d. Pour obtenir graphiquement la vitesse limite, il
Le grêlon tombe sans vitesse initiale, donc 0z = 0 m . s–1 faut tracer l’asymptote à la courbe :  = 25 m . s–1.
et à t = 0 s, le grêlon est en O, donc z0 = 0 m.
Finalement, on a : z = 1 . g . t ². Détermination de la viscosité
2
1.2. Quand le grêlon atteint le sol, alors : d’une huile moteur
z = h = 1 500 m. 1. Validité de la modélisation
2h
h = 1 . g . t ², soit : t = . de la force de frottement
2 g
En remplaçant t par son expression, il vient : 1.1. Dans le référentiel terrestre, supposé galiléen, les
2h forces qui s’exercent sur la balle sont :
h = g . t = g . = 2g . h ; – le poids $P, vertical, vers le bas, appliqué au centre
g
d’inertie G de la balle, de norme P = m . g ;
h = 2g . h = 2 × 9,80 × 1500 – la poussée d’Archimède $FA, verticale, vers le haut,
= 171 m . s–1 = 617 km . h–1. appliquée en G, de norme FA = ρhuile . V . g ;
Le texte indique que la vitesse d’un grêlon au sol peut – la force de frottement $f, verticale, vers le haut, car
atteindre 160 km/h, la valeur obtenue avec ce modèle la vitesse est orientée vers le bas, appliquée en G, de
de chute libre n’est donc pas vraisemblable. norme f = k . G .

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1.2. Appliquons la deuxième loi de Newton à la 2. Détermination de la viscosité
balle : de l’huile moteur
$P + $FA + $f = m . $a.
2.1. $f = – k . $G et $f = – 6π . η . R . $G .
En projetant sur l’axe (Oz) vertical, il vient :
d On en déduit que k = 6π . η . R .
P – FA – f = m . a z = m . G . D’après la question 1.3., B = ;
k
dt m
dG
Soit : m . = m . g – ρhuile . V . g – k . G . 6π . η . R B.m
dt donc : B = ; soit : η = .
6π . R 6π . R
1.3. L’équation précédente s’écrit aussi :
2.2. η =
7,5 × 35,0 × 10–3 = 0,70 Pa . s–1.
dG ρ .V 6π × 2,00 × 10–2
dt (
= g . 1 – huile
m m
k
– . G . ) 2.3. L’huile est la SAE 50.
dG
Soit : = A – B . G
dt
ρ .V Exercices complémentaires
avec : A = g . 1 – huile( m
et B = .
m
k
)
ρ .V
(
1.4. A = g . 1 – huile
m
) Énoncés
= 9,81 × 1 – 0,910 × 33,5 ×–3 10 1. Négliger la poussée d’ARCHIMÈDE
–3
(35,0 × 10 ) sans calculatrice
= 1,27 m . s–2. Un solide de volume V et de masse volumique ρS est
1.5.a. On peut placer la frontière entre les deux régimes placé dans un fluide de masse volumique ρL.
aux alentours de 0,4 s. Pour t < 0,4 s, c’est le régime
1. Exprimer le poids du solide.
transitoire. Pour t > 0,4 s, c’est le régime permanent.
2. Exprimer la poussée d’Archimède exercée par le
1.5.b. lim = 17 cm . s–1.
fluide sur le solide.
1.5.c. Quand la vitesse limite est atteinte, la vitesse
3. On considère que la poussée d’Archimède est
reste constante, l’accélération est donc nulle.
négligeable par rapport au poids, si elle est inférieure
1.6.a. Le pas d’itération choisi vaut t = 0,080 s.
au au centième du poids.
ρ
1.6.b. L’équation différentielle nous donne : Pour quelles valeurs du rapport ρS la poussée
L
dG d’Archimède est-elle négligeable par rapport au poids ?
= A – B . G .
dt
Avec G(0) = 0, il vient : a0 = A = 1,27 m . s–2. 2. Étudier l’influence de la poussée
dG (0,16) d’ARCHIMÈDE
1.6.c. G(0,24) = G(0,16) + × 0,080
dt On dispose d’une balle de ping-pong de masse
m1 = 2,70 g et de volume V = 33,5 cm3 et d’une bille
= 0,143 + 0,20 × 0,080 = 0,159 m . s–1. de plomb de même volume et de masse m2 = 0,384 kg.
dG (0,24) Ces deux objets sont lâchés simultanément, sans
1.6.d. = A – B . G(0,24)
dt vitesse initiale, dans de l’air de masse volumique
= 1,27 – 7,5 × 0,159 = 0,077 5 ρair = 1,21 kg . m–3.
= 0,078 m . s–2. On étudie ici le début de la chute de chaque objet.
t (s) 0 0,080 0,16 0,24
La vitesse étant faible, on peut négliger les forces de
frottements sur l’air. L’intensité de la pesanteur est
d␽G g = 9,81 m . s–2.
(m . s–2) A = 1,27 0,51 0,20 0,078
dt
1. a. Quelles sont les forces qui s’exercent sur la balle
␽G (m . s–1) 0 0,102 0,143 0,159 de ping-pong ? En calculer les valeurs.
b. Quelles sont les forces qui s’exercent sur la bille en
t (s) 0,32 0,40 0,48 0,56 plomb ? En calculer les valeurs.
d␽G 2. a. Déterminer l’accélération de chaque objet lors
(m . s–2) 0,03 0,02 0,00 0,00
dt du début de la chute.
␽G (m . s–1) 0,165 0,167 0,169 0,169 b. La précision des mesures de l’accélération est de
5 %. L’écart entre les valeurs peut-il être mis en évidence
1.7. Les points obtenus par la méthode d’Euler sont expérimentalement ?
un peu au-dessus de la courbe expérimentale pour
t < 0,32 s. 3. Brouillard et vitesse
1.8. Pour améliorer la résolution de l’équation diffé- D’après Bac, Antilles, 2004.
rentielle par la méthode d’Euler, on peut diminuer le Le brouillard est un phénomène qui réduit la visibilité
pas d’itération. à quelques dizaines de mètres. Il se compose de très
La courbe obtenue par la méthode d’Euler est cepen- fines gouttelettes d’eau.
dant assez proche des points expérimentaux pour que Les brouillards se forment lorsque l’air humide ren-
l’on valide le modèle $f = – k . $G . contre une zone froide. L’air devient alors saturé en

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vapeur d’eau et celle-ci se condense pour former de cas où l’accélération du centre d’inertie de la goutte
très fines gouttelettes en suspension dans l’air. C’est le s’annule, en fonction de m, g et k.
même principe qui est à la base de la formation des d. En utilisant l’expression obtenue, rechercher par
nuages. Le brouillard est une forme de nuage qui touche analyse dimensionnelle, l’unité du coefficient k qui
le sol. intervient dans l’expression de la force de frottement.
A. Modèle simple Corrigés
Les gouttelettes qui se forment lors de cette condensa-
tion au voisinage du sol sont de très petites dimensions 1. 1. P = mS . g = ρS . V . g .
(indiscernables à l’œil nu). Nous allons considérer 2. FA = ρF . V . g .
l’évolution d’une goutte de brouillard sphérique, de 3. La poussée d’Archimède est négligeable si
rayon r, de masse m, située à une altitude h par rapport P ρ .V.g
au sol et soumise au seul champ de pesanteur terrestre. FA < , donc si ρL . V . g < S et donc
100 100
On suppose la goutte immobile au début de l’étude, et ρS
on oriente l’espace par un axe vertical descendant, si > 100.
ρL
repéré (Oz), dont l’origine est la position occupée par la
goutte à cet instant initial. 2. 1. Sur chaque objet, il y a deux forces : le poids
Données : et la poussée d’Archimède exercée par l’air.
g = 9,8 N . kg–1 ; a. Forces exercées sur la balle de ping pong :

volume de la sphère : V = 4 π . r 3 ; – le poids de valeur :


3 P = m1 . g = 2,70 × 10–3 × 9,81 = 2,65 × 10–2 N ;
ρeau = 1,0 × 103 kg . m–3.
– la poussée d’Archimède de valeur :
1. Quelle propriété présente le champ de pesanteur FA = ρair . V . g = 1,21 × 33,5 × 10–6 × 9,81
terrestre dans un volume comparable à celui d’une = 3,98 × 10–4 N.
nappe de brouillard ? (ordre de grandeur : cube de 1 km b. Forces exercées sur la balle de ping-pong :
de côté). – le poids de valeur : P = m2 . g = 0,384 × 9,81 = 3,77 N ;
2. Nommer et énoncer la loi qui, appliquée au centre – la poussée d’Archimède est la même, car les volumes
d’inertie de la goutte, permet d’exprimer son vecteur sont identiques : FA = 3,98 × 10–4 N.
accélération. 2. a. Dans un référentiel terrestre considéré galiléen,
3. Établir l’équation horaire du centre d’inertie de la la seconde loi de Newton, projetée sur un axe verti-
goutte de brouillard dans ces conditions. cal dirigé vers bas, conduit à : m . a = P – FA,
4. Calculer la vitesse de la goutte quand elle atteint le (P – FA)
sol, en prenant h = 10 m. soit : a = .
m
B. Frottements Pour la balle de ping-pong :
a = (2,65 × 10 – 3,98 × 10–4) = 9,67 m . s–2.
–2
En réalité, une observation minutieuse du brouillard à
proximité du sol permet d’estimer la vitesse constante 2,7 × 10 –3

de ses gouttelettes ; on obtient : Pour la bille en plomb :


L = 2,30 × 10–2 m . s–l. a = (3,77 – 3,98 × –310 ) = 9,81 m . s–2.
–4

Pour nous rapprocher des conditions réelles, envisageons 0,384 × 10


d’autres forces agissant sur la goutte de brouillard. b. L’écart relatif entre les deux valeurs est de 1,4 %.
Il ne peut pas être mis en évidence.
1. Donner l’expression de la poussée d’Archimède
s’exerçant sur cette goutte en fonction de ρair , de Vg
(volume de la goutte) et de g, la masse volumique de 3. A. Modèle simple
l’air étant ρair = 1,3 kg . m–3. 1. Dans un cube de 1 km de côté, on peut considérer
que le vecteur $g est un vecteur constant : il possède dans
2. Exprimer le poids de la goutte de brouillard en fonc-
tout le volume le même sens, la même direction et la
tion de ρeau, de Vg et de g et comparer cette expression à même valeur.
celle obtenue à la question précédente. Conclure.
2. D’après la deuxième loi de Newton :
3. On envisage l’existence d’une force de frottement
Σ$Fext = m . $aG .
fluide exercée par l’air sur la goutte pendant son dépla-
cement, elle est exprimée sous la forme : $f = – k . $. Dans un référentiel terrestre, supposé galiléen, le vec-
a. Établir alors l’équation différentielle à laquelle obéit
teur somme des forces extérieures subies par le système
le centre d’inertie de la goutte de brouillard, dans son {goutte} est égal au vecteur accélération du centre
mouvement selon l’axe (Oz), et la mettre sous la forme : d’inertie de la goutte.
dz 3. On étudie le mouvement de la goutte dans un
=a.+b référentiel terrestre considéré galiléen.
dt
b. Identifier les constantes a et b et les exprimer en
Inventaire des forces exercées sur la goutte :
fonction des données de l’énoncé. son poids $P = m . $g , donc m . $g = m . $a et $g = $a.
c. Exprimer la vitesse limite atteinte par la goutte, L , Par projection suivant l’axe (Oz) vertical descendant,
à partir de l’équation différentielle précédente dans le il vient : g = a = d.
dt
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On a (0) = 0 m . s–1 et z(0) = 0 m, b.
k
Donc : a = – , avec les données de l’énoncé :
m
donc z = 1 . g . t ². k
2 a=– et b = g.
ρeau . g
4. h = 10 m, donc z = 10 m.
c. Quand la goutte atteint la vitesse limite et constante
À l’instant ts où la goutte a parcouru z = 10 m, on a : ρ . .g
2h L, alors d = 0 ; d’où : L = eau g .
h = 1 g . ts², donc : ts = . dt k
2 g ρeau . g . g
Soit s la vitesse atteinte par la goutte après une durée d. k = .
L
ts : s = g . ts ;
On utilise les unités du système international :
2h – la masse volumique s’exprime en kg . m–3 ;
s = g . = 2g . h = 2 × 9,8 × 10 = 14 m . s–1.
g – le volume s’exprime en m3 ;
B. Frottements – la constante g s’exprime en N . kg–1 = m . s–2 ;
1. Poussée d’Archimède : FA = ρair . Vg . g. – la vitesse s’exprime en m . s–1.
Donc k s’exprime en kg . s–1.
2. Poids de la goutte : P = m . g = ρeau . Vg . g.
Les deux expressions sont assez semblables, seules les
masses volumiques sont différentes. Bibliographie
Comme ρair = 1,3 kg . m–3 << ρeau = 1,0 × 103 kg . m–3,
Ouvrages
on peut considérer que la poussée d’Archimède est • Mécanique expérimentale des fluides, tome II,
négligeable par rapport au poids. R. Comelet, Masson, 1994.
3. a. On a maintenant : $P + $f = m . $a. • Mécanique des fluides et ondes mécaniques,
Par projection suivant l’axe (Oz) vertical descendant, J.-P. Faroux, J. Renault, Dunod, 1999.
il vient : m . g – k .  = m . d ; • Intégration de l’ordinateur, outil d’investigation scien-
dt tifique dans l’enseignement des sciences physiques au lycée,
k
soit : d = – .  + g. D. Beaufils, M. Schwob, INRP-UDP, 1997.
dt m

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Physique
chapitre

Mouvements
plans
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
11
• Interprétation qualitative de l’impesanteur dans le
cas d’un satellite en mouvement circulaire uniforme.

officiel : Connaissances et savoir-faire


D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques exigibles
Mouvement de projectile dans un champ de pesan-
Objectifs teur uniforme
L’appropriation des lois de Newton, à travers les diffé- • Appliquer la deuxième loi de Newton à un projectile
rents exemples de mouvements plans, permet aux élèves dans un champ de pesanteur uniforme.
de pratiquer les différents aspects de la démarche scien- • Montrer que le mouvement est plan.
tifique : • Établir l’équation de la trajectoire à partir des équa-
– modéliser un système et étudier les lois de la dyna- tions horaires paramétriques.
mique pour prévoir son comportement, en utilisant • Savoir exploiter un document expérimental repro-
une résolution analytique ; duisant la trajectoire d’un projectile : tracer des vec-
– réaliser des mesures quantitatives et les confronter teurs vitesse et accélération, déterminer les caractéris-
aux prédictions d’une théorie. tiques du vecteur accélération, trouver les conditions
initiales.
Contenu Savoir-faire expérimentaux
2. Étude de cas Savoir enregistrer expérimentalement la trajectoire d’un
2.2. Mouvements plans projectile et exploiter le document obtenu.
Mouvement de projectiles dans un champ de pesan- Satellites et planètes
teur uniforme • Énoncer les lois de Képler et les appliquer à une
• Application de la deuxième loi de Newton au mou- trajectoire circulaire ou elliptique.
vement du centre d’inertie d’un projectile dans un • Définir un mouvement circulaire uniforme et donner
champ de pesanteur uniforme dans le cas où les frot- les caractéristiques de son vecteur accélération.
tements peuvent être négligés. • Connaître les conditions nécessaires pour observer
• Équations horaires paramétriques. un mouvement circulaire uniforme : vitesse initiale non
• Équation de la trajectoire. nulle et force radiale.
• Importance des conditions initiales. • Énoncer la loi de gravitation universelle sous sa forme
vectorielle pour des corps dont la répartition des masses
Satellites et planètes est à symétrie sphérique et la distance grande devant
• Lois de Képler (trajectoire circulaire ou elliptique). leur taille.
• Référentiels héliocentrique et géocentrique. • Appliquer la deuxième loi de Newton à un satellite
• Étude d’un mouvement circulaire uniforme ; vitesse, ou à une planète.
vecteur accélération ; accélération normale. • Démontrer que le mouvement circulaire et uniforme
• Énoncé de la loi de gravitation universelle pour des est une solution des équations obtenues en appliquant
corps dont la répartition des masses est à symétrie sphé- la deuxième loi de Newton aux satellites ou aux
rique et la distance grande devant leur taille (rappel). planètes.
• Application de la deuxième loi de Newton au centre • Définir la période de révolution et la distinguer de la
d’inertie d’un satellite ou d’une planète : force centri- période de rotation propre.
pète, accélération radiale, modélisation du mouve- • Exploiter les relations liant la vitesse, la période de
ment des centres d’inertie des satellites et des planètes révolution et le rayon de la trajectoire.
par un mouvement circulaire et uniforme, applications • Connaître et justifier les caractéristiques imposées
(période de révolution, vitesse, altitude, satellite géosta- au mouvement d’un satellite pour qu’il soit géostation-
tionnaire). naire.

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• Retrouver la troisième loi de Kepler pour un satellite Activités préparatoires
ou une planète en mouvement circulaire uniforme.
• Exploiter des informations concernant le mouvement A. Le saut en longueur
de satellites ou de planètes.
Réponses aux questions
Exemples d’activités 1. Un mouvement accéléré est un mouvement au cours
duquel la vitesse du mobile étudié varie.
Mouvement de projectiles dans un champ de pesan- 2. Au moment de l’impulsion, le vecteur vitesse du
teur uniforme centre d’inertie de l’athlète fait un angle α avec l’hori-
• Exemples de mouvements de projectiles dans la vie zontale, α étant positif.
courante. 3. La longueur du saut sera influencée par la valeur du
• Étude expérimentale de mouvements de projectiles de vecteur vitesse, ainsi que l’angle α qu’il fait avec l’hori-
masses différentes dans un champ de pesanteur ; importance zontale.
des conditions initiales.
À l’aide d’une webcam : B. Les satellites de la Terre
– tracé de vecteurs accélération ;
– vérification que dans tous les cas aG = g quelle que soit Réponses aux questions
la masse ; 1. On étudie le mouvement des satellites de la Terre
– importance des conditions initiales sur la nature de dans un référentiel géocentrique.
la trajectoire. 2. La force responsable de ces mouvements est la force
gravitationnelle exercée par la Terre sur ces satellites.
Satellites et planètes
3. Le mouvement du centre d’inertie d’un satellite et
• Lois de Képler : approche historique.
celui du centre de la Lune obéissent aux mêmes lois de
• Tracés de vecteurs accélération dans le cas d’un mouve- Newton.
ment circulaire uniforme.
• Utilisation d’un logiciel de simulation pour la satel-
lisation et les lois de Képler. Cours
Commentaires 1. Quel est le mouvement
Dans l’étude du mouvement parabolique, aucun déve- d’un projectile dans le champ
loppement théorique sur la portée et sur la flèche n’est de pesanteur uniforme ?
exigible. Cependant, dans un exercice, on pourra utili- L’objectif de ce paragraphe est d’établir :
ser l’équation de la trajectoire et les équations horaires – les équations horaires du mouvement du centre
paramétriques afin de vérifier des données (vérifier si le d’inertie G d’un mobile en chute libre dans un champ
projectile passe par un point donné, déterminer l’angle de pesanteur uniforme à partir de la deuxième loi de
de tir ou la vitesse initiale pour atteindre une cible...). Newton ;
– l’équation de la trajectoire de G.
Matériel L’étude de la vidéo de la chute libre d’un mobile dans
un plan permettra de retrouver les résultats de l’étude
Cours théorique.
> Activité 1
– Un caméscope et une carte vidéo, ou une webcam > Activité 1
directement reliée à un ordinateur. Réponses aux questions
– Un projectile et un objet dont on connaît les dimen- 1. Le vecteur vitesse a une composante horizontale
sions, placé dans le champ de la caméra afin d’exploiter constante et une composante verticale dont la valeur
quantitativement le mouvement du projectile. absolue diminue suivant un axe orienté vers le haut.
– Un logiciel permettant de repérer la trajectoire du Le vecteur accélération est vertical, orienté vers le bas et
mobile. de valeur constante proche de 10 m . s–2.
> Activité 2 2. Au cours du mouvement, le vecteur accélération est
égal à $g .
Une table horizontale et un mobile autoporteur.
2. Quel est le mouvement des planètes
Déroulement du chapitre et des satellites ?
> Objectifs L’objectif est de présenter les trois lois de Képler et
de les appliquer avec la deuxième loi de Newton pour
• Appliquer la deuxième loi de Newton à un projec- étudier le mouvement des planètes et des satellites.
tile dans un champ de pesanteur uniforme.
• Énoncer les lois de Képler et les appliquer. > Activité 2
• Définir un mouvement circulaire uniforme et carac- Réponses aux questions
tériser son vecteur accélération. 1. Le vecteur vitesse du centre d’inertie du mobile
• Appliquer la deuxième loi de Newton à un satellite autoporteur est tangent à la trajectoire du mobile ; il
ou à une planète. varie au cours du temps. La valeur de ce vecteur vitesse

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est constante au cours du mouvement. Nous avons un 3. La seconde loi de NEWTON
mouvement circulaire uniforme. et la masse du Soleil
2. Le vecteur accélération n’est pas constant, mais son
sens est toujours orienté vers le centre du cercle décrit Réponses aux questions
par le mobile. Sa valeur est constante au cours du mou- 1. Lors de son mouvement, Vénus est soumise à la
vement. force gravitationnelle exercée par le Soleil, dont l’expres-
3. La valeur aG du vecteur accélération est égale au sion s’écrit :
m .m
 2 FS/V = G . S2 V .
rapport G , avec R le rayon de la trajectoire circulaire d S→V
R
du mobile. 2. Dans un référentiel héliocentrique, le système étudié
est Vénus. La deuxième loi de Newton nous permet
d’écrire que :
Rechercher et expérimenter $F
1. Étude du mouvement de Vénus $aG = mS/V ;
V
Réponses aux questions m a . d 2S→V
d’où : aG = G . 2 S ; soit : mS = G
1. On constate que les valeurs de Z sont très petites d S→V G
mS = 1,1 × 10 × (0,72 ×–11 150 × 10 ) = 1,9 × 1030 kg.
–2 9 2
par rapport à celle de X et Y. On peut considérer que
le mouvement de Vénus est contenu dans le plan de 6,67 × 10
l’écliptique.
2. La distance Soleil-Vénus est pratiquement constante.
On peut considérer la trajectoire de Vénus autour du
Corrigés des exercices
Soleil comme circulaire.
3. La courbe représentant r(t) est une droite horizon-
Savoir s’autoévaluer
tale. Le rayon de la trajectoire de Vénus autour du 1. a. Vrai, $a = $g.
Soleil est constant au cours du temps et de valeur b. Faux, le mouvement de la projection horizontale
0,72 UA = 1,1 × 1011 m. du centre d’inertie G du corps en chute libre est uni-
4. Le mouvement de Vénus autour du Soleil peut être forme.
qualifié de circulaire. c. Faux, le mouvement de la projection verticale du
5. Le vecteur vitesse est tangent au cercle et dans le centre d’inertie G du corps en chute libre est unifor-
sens du mouvement. mément accéléré.
6. Le vecteur accélération est porté par le rayon du d. Vrai.
cercle au point concerné de la trajectoire et orienté vers
dx
le centre du cercle. 2. 1. x = = 5,0 × cos 50° ;
dt
7. La valeur de la vitesse est constante, le mouve- dz
ment est uniforme. Sa valeur est de 0,020 UA . j–1, soit z = = – 9,8 t + 5,0 × sin 50°.
dt
3,5 × 104 m . s–1. 2. Vecteur position à la date origine :
8. Le mouvement, dont le rayon de la trajectoire est x =0
constant et dont la vitesse est constante, est circulaire
uniforme.
{
$OG0 z0 = 3,0.
0

9. La valeur de l’accélération est constante. Sa valeur Vecteur vitesse à la date origine :


est de 5,6 × 10–4 UA . j–2, soit 1,1 × 10–2 m . s–2.  = 5,0 × cos 50o

10. On constate que  et a ont la même valeur.


2 {
$0 0x = 5,0 × sin 50o.
0z

r 3. Lorsque le vecteur vitesse est horizontal, sa compo-


L’accélération d’un mouvement circulaire uniforme sante verticale z(t) = 0. Ceci est vérifié à la date
5,0 × sin 50o
est centripète et de valeur constante égale à  .
2
t= = 0,39 s.
r 9,8
4. Lorsque le projectile atteint son altitude maxi-
2. Vérifier la troisième loi de KÉPLER male, son vecteur vitesse est horizontal, soit à la date
Réponses aux questions t = 0,39 s.
1. Le périmètre de la trajectoire de Vénus autour du À cette date, l’altitude maximale du projectile est
Soleil a pour expression : égale à :
 = 2π . r = 2π × 0,72 × 150 × 109 = 6,8 × 1011 m. 1
z(0,39) = – × 9,8 × 0,392 + 5,0 × sin 50o × 0,39 + 3,0
2
2. T =  = 6,8 × 10 4 = 1,9 × 107 s = 225 j.
11
= 3,7 m.
 3,5 × 10
5. Calculons la date à laquelle le mobile touche le
T2
3. 3 = (1,9 × 107)2 = 2,9 × 10–19 s2 . m–3. sol.
r (0,72 × 150 × 109)3
T2 z(t) = 0 revient à écrire :
4. 3 = 2,95 × 10–19 s2 . m–3. La valeur est identique 1
r 0 = – × 9,8 × t 2 + 5,0 × sin 50°t + 3,0.
T2 2
à celle de Vénus. Le rapport 3 est constant et ne On trouve deux solutions, dont une négative que l’on
r
écarte ; d’où t = 1,3 s.
dépend que de l’astre central, ici le Soleil.

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x(1,3) = 5,0 × cos 50° × 1,3 = 4,1 m. Altitude d’un satellite géostationnaire :
Le projectile atteint une distance de 4,1 m lorsqu’il 3G . mT . T 2
touche le sol. r=
4π2
3. 1. a. Le vecteur accélération $ a est défini par : 6,67 × 10–11 × 6,0 × 1024 × (86164)2
r=3
d$ . 4π2
$a = r = 42,2 × 10 m,
6
dt
Lors d’un mouvement circulaire uniforme, le vecteur soit une altitude de 36 × 106 m = 36 × 103 km.
vitesse tangent à la trajectoire du mobile varie au
cours du temps. Le mobile est donc animé d’une
accélération. Exercices
b. Lors d’un mouvement circulaire uniforme, l’accé- 1. 1. Faux. Le centre d’inertie G de la balle ne
lération du centre d’inertie G du mobile est centripète repasse pas par sa position initiale, car la trajectoire
et a pour valeur  avec  la valeur du vecteur
2
de la balle est parabolique.
R 2. Proposition exacte.
vitesse du mobile et R le rayon de la trajectoire cir-
culaire. 3. Faux. Le vecteur accélération de G ne change pas
d’orientation lorsque les frottements dus à l’action de
2.  = 2π . R avec T la période de rotation du l’air sont négligeables. On a un mouvement de chute
T
60 libre avec $a = $g.
tambour. T = = 0,15 s.
400 4. Vrai. Le vecteur accélération est égal au vecteur
a =  = 4π 2. R = 4π × 0,50
2 2 2 accélération de la pesanteur lorsque les frottements
= 8,8 × 102 m . s–2.
R T 0,152 dus à l’action de l’air sont négligeables.
5. Faux. L’accélération ne s’annule pas au sommet de
4. 1. a. Un référentiel géocentrique est défini par la trajectoire : elle est constante durant le mouvement
un repère dont l’origine est confondue avec le centre
et égale à $g.
d’inertie de la Terre et trois axes pointant vers des
étoiles lointaines considérées comme fixes. 6. Faux. La vitesse ne s’annule pas au sommet de la
b. La Terre exerce sur la Lune une force gravitation-
trajectoire : elle n’a qu’une composante horizontale
nelle qui est une force attractive portée par la droite égale à la composante horizontale du vecteur vitesse
passant par les centres d’inerties de la Terre et de la initiale.
Lune et ayant pour valeur :
m .m
FT/L = G . T 2 L .
r
2.
1 $0 {  0x

0z
= 25 cos α = 21
= 25 sin α = 13
x =0
et $OG0 0
z 0
= 0. {
2. Dans le référentiel géocentrique, le système étudié
est la Lune. La deuxième loi de Newton nous permet
2 $0 {  0x

0z
= 12
=0
x =0
et $OG0 0
z0 = 2,5. {
{ 
d’écrire : =0 x =2
m
aG = G . 2T =  ; soit :  =
2
G . mT
3 $0 0x

0z
= – 10
et $OG0 0
z 0
= 3. {
r R
{  = – 12 cos α = –10
r
=
–11
6,67 × 10 × 6,0 × 10 24 4 $0 0x

0z
= – 12 sin α = –7
et $OG0 { zx == 3.3,5
0

{  = 20 cos α = 18
3,8 × 108 x =0
= 1,0 × 103 m . s–1 ; 5 $0 0x

0z
= 20 sin α = 8
et $OG0 0
z 0
= 2,5. {
r
T = 2π . r = 2π . r .
 G . mT
8
6 $0 {  0x

0z
= 12 cos α = 9
= – 12 sin α = –7
x =1
et $OG0 0
z0 = 3. {
3,8 × 10
= 2π × 3,8 × 108 3. 1. a. L’origine du repère (O ; $i, $j, $k ) est
6,67 × 10–11 × 6,0 × 1024
confondue avec le centre d’inertie G du mobile à
= 2,3 × 106 s = 27 j.
t = 0 (x0 = y0 = z0 = 0).
3. a. De l’expression précédente, on tire : L’axe (Ox) est horizontal et dans le sens du mouve-
4π2 . r 3 T2 4π2 ment, (Oy) est perpendiculaire au plan du mouve-
T2 = , d’où : 3 = , troisième loi de
G . mT r G . mT ment du projectile et (Oz) est vertical orienté vers le
Képler. haut.
b. Période de rotation de Hubble : b. Le mouvement est plan, car il est contenu dans le

4π2 . r 3 plan (O ; $i, $k ), la composante suivant l’axe (Oy) est


T2 = ; constante, ici nulle.
G . mT
c. Seule la composante suivant l’axe (Ox) est de la
donc : T = 4π2 . r 3 = 4π2 × (7,0 × 106)3 forme A . t + B indiquant que la vitesse, de valeur A,
G . mT 6,67 × 10–11 × 6,0 × 1024 est constante au cours du temps. Le mouvement de
T = 5,8 × 103 s. la projection de G suivant (Ox) est uniforme.

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2. a. On élimine le temps entre les deux équations Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur
x vitesse $.
x(t) et z(t) : t = , x = 0 . cos α . t

{
0 . cos α
g $OG y = y0 = 0
1
il vient : z = – . 2 . x 2 + tan α . x, 1
2 0 . cos2 α z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t,
2
équation de la trajectoire du centre d’inertie du équations horaires paramétriques.
mobile. 3. La coordonnée de l’objet suivant l’axe (Oy) est
b. Le projectile atteint sa distance maximale lorsque constante (y(t) = 0). Son mouvement est donc plan.
l’ordonnée du centre d’inertie de projectile z = 0. 4. On élimine le temps entre les deux équations x(t)
De l’équation de la trajectoire, on obtient : x
et z(t) : t = ,
1 g 0 . cos α
0=– . 2 . x 2 + tan α . x ;
2 0 . cos2 α 1
il vient : z = – . 2
g
. x2 + tan α . x,
2  0 . cos2 α
d’où x = 0 (point de départ) ou :
équation de la trajectoire du centre d’inertie du
2 02 . cos2 α . tan α 2 02 . cos α . sin α mobile.
x= g = g ,
5. 1. Voir le schéma ci-dessous.
distance maximale atteinte par le mobile. z
3. a. Le vecteur vitesse $G du centre d’inertie du
mobile a pour composantes : 0

{
dx
x = = 0 . cos α
dt = 60°
y O x
dy
$G y = =0
dt 2. Dans le référentiel (O ; $i, $j, $k ), le système étudié
dz est un solide. En l’absence de frottements, la deuxième
z = = – g . t + 0 . sin α .
dt loi de Newton permet d’écrire :
b. Le vecteur vitesse $G du centre d’inertie du sys- ∑$F ext = $P = m . $g = m . $a ; d’où : $g = $a .
tème est horizontal lorsque sa composante verticale Le vecteur accélération est vertical, orienté vers le bas
 . sin α et de valeur égale à g.
est nulle, c’est-à-dire à : t = 0 g . 3. Dans le repère (O ; $i, $j, $k ) :
0 . sin α x = F(ax ) = 0 . cos α

{ {
ax = 0
c. À la date t = , l’altitude de G est maxi-
g $a ay = 0 ; $  y = F(ay ) = 0
male et égale à : az = – g z = F(az ) = – g . t + 0 . sin α
1  2 . sin2 α  . sin α
+ 0 . sin α . 0 g x = F(x ) = 0 . cos α . t

{
z=– .g. 0 2
2 g
$OG y = F(y ) = 0
 . sin α
2 2
1
z= 0 2 . z = F(z ) = – . g . t 2 + 0 . sin α . t .
g 2
Numériquement, dans le système international
4. 1. d’unités :
0x = 0 . cos α x = 5

{ {
x0 = 0

{ {
ax = 0
$0 0y = 0 et $OG0 y0 = 0 a$ ay = 0 ; $ y = 0
0z = 0 . sin α z0 = 0. az = – 9,8 z = – 9,8t + 8,7

{
2. On considère le système objet de masse m dans x = 5t
un référentiel lié à la Terre et supposé galiléen. et $ OG y=0
L’objet, lors de son mouvement, n’est soumis qu’à z = – 4,9t 2 + 8,7t .
son poids.
D’après la deuxième loi de Newton : 4.  = x2 + z2 ; x est constante au cours du
m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g . temps, donc  est minimale lorsque z = 0 ; soit à
t = 0,88 s.
Le vecteur vitesse du centre d’inertie de l’objet $ est
À cette date, l’altitude de G est :
la primitive du vecteur accélération $a.
z = – 4,9 × (0,88)2 + 10 × sin 60° × 0,88 = 3,8 m.
ax = 0 x = 0x = 0 . cos α

{
$a ay = 0 ; d’où : $ y = 0y = 0
az = – g
{
z = – g . t + 0z
= – g . t + 0 . sin α .
5. Pour :
z = 0 = – 4,9 t 2 + 10 × sin 60° t
z = t . (10 × sin 60° – 4,9 . t),
soit t = 0 s (point de départ) et t = 1,8 s. Le solide

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retraverse le plan horizontal contenant O à la date On en déduit les coordonnées du vecteur accélération :
t = 1,8 s. ax = 0
À cette date :
x = 5 m . s–1
a$
{az =
–P
m
= – g.

et z = – 9,8 × 1,8 + 10 × sin 60° 3. Le vecteur vitesse est la primitive du vecteur accé-
= – 9,0 m . s–1. lération, on en déduit ses coordonnées :
x. = 0 . cos 60°
D’où :  = x2 + z2 = 10 m . s–1. $G . {
z = – g . t + 0 . sin 60°.
6. 1. On choisit un repère (O ; $i, $k ) terrestre tel 4. Le vecteur position est la primitive du vecteur
que $k soit vertical ascendant, que le plan ($i, $k ) vitesse, on en déduit les équations horaires paramé-
contienne le vecteur vitesse initiale $0 et que l’ori- triques :
gine O coïncide avec la position du centre d’inertie G x = 0 . cos 60° . t
de l’obus à la date t = 0.
La deuxième loi de Newton permet d’écrire, en
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin 60° . t + 2,8.
2
x
l’absence de frottements, ∑$Fext = $P = m . $g = m . $a ; 5. On remplace le temps par t = dans
d’où : $g = $a . 0 . cos 60°
l’équation z(t).
Conditions initiales : –g
Il vient : z = . x2 + tan 60o x + 2,8.
{  = 0 . cos α 20 . cos2 60o
2
x =0
$0 0x

0z
= 0
. sin α
et $OG0 0 {
z0 = 0. 6. On utilise l’équation de la trajectoire, le gardien
de but a une abscisse de 3 m dans le repère d’étude.
On projette la deuxième loi de Newton dans le
repère (O ; $i, $k ) : Pour x = 3 m :
– 9,8
x = F(ax ) = 0 . cos α z= × 32 + tan 60o × 3 + 2,8 = 4,4 m.
ax = 0 2 × 72 × cos2 60o
$a { az = – g ; $ { z = F(az ) = – g . t + 0 . sin α Le ballon passe bien au-dessus des mains du gardien ;
il est lobé.
x = F(x ) = 0 . cos α . t
et $OG { 1
z = F(z ) = – . g . t 2 + 0 . sin α . t,
2
7. Le ballon entre dans les buts si son ordonnée au
niveau des buts (x = 5 m) est inférieure à 1,90 m
(barre transversale moins le rayon du ballon).
équations horaires du mouvement. Pour x = 5 m :
2. On élimine le temps entre les deux équations – 9,8
z= × 52 + tan 60o × 5 + 2,8 = 1,5 m.
x(t) et z(t) : t =
x
, 2 × 7 × cos2 60o
2

0 . cos α Le but est marqué.


1 g
il vient : z = – . 2 . x2 + tan α . x, 8. 1. À intervalles de temps égaux, la balle parcourt
2  0 . cos2 α
horizontalement la même distance.
équation de la trajectoire du centre d’inertie de 2. On en déduit que la composante horizontale de
l’obus. la vitesse x du centre d’inertie G de la balle est
3. L’obus atteint une portée maximale pour α = 45° constante au cours du temps.
lorsque z = 0. On déduit de l’équation de la trajec- Sur la chronophotographie, on mesure une distance
toire que : de 0,20 m parcourue en 67 ms, ce qui correspond à
x.g 120 × 103 × 9,8 une vitesse x = 3,0 m . s–1.
0 = = 3. La distance parcourue verticalement à intervalles
2 sin α . cos α 2 × sin 45° × cos 45°
de temps égaux n’est pas constante. Il en est de même
= 1,1 × 103 m . s–1. pour z.
4. Les frottements de l’air ne sont pas négligeables, 4. z (t1) = 2,5 m . s–1 ; z (t3) = 1,2 m . s–1 ;
ce qui demande une vitesse initiale plus importante
que celle pour un mouvement de chute libre de z (t7) = 1,7 m . s–1 ; z (t9) = 3,0 m . s–1.
l’obus. | (t ) – z (t1)| |1,2 – 2,5|
5. az (t2) = z 3 = = 9,7 m . s–2 ;
t 0,134
7. 1. | (t ) – z (t8)| |3,0 – 1,7|

$ 0 {  0x

0z
= 0 . cos 60°
= 0 . sin 60°
et $OG0 { zx == 2,80.
0

0
0 az (t9) = z 10
t
=
0,16
= 9,7 m . s-2 .
On considère le système {balle} dans un référentiel
2. On utilise un référentiel terrestre supposé galiléen, lié à la Terre et supposé galiléen. La balle n’est sou-
le système étudié est le ballon de handball. mise qu’à son poids.
Force extérieure appliquée : le poids. D’après la deuxième loi de Newton :
D’après la deuxième loi de Newton : m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g .
L’accélération de la balle est verticale orientée vers le
$P = m . $a ; soit : $a = $P .
m bas et de valeur g = 10 m . s–2.

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9. Les propositions 1, 2 et 3 sont vraies. sans s’en apercevoir et ne tombe pas par rapport à la
cabine.
m . MT Le plongeur, ayant pour référence la Terre, se voit
10. 1. a. F = G . .
(RT + h)2 tomber. Il n’a pas l’impression d’impesanteur
b. F = 6,67 × 10–11 ×
11 × 103 × 5,98 × 1024 2. a. Un spationaute peut être immobile par rapport
(6 380 × 103 + 600 × 103)2 à la capsule spatiale
= 9,0 × 10 N.
4 b. Le spationaute évolue à grande vitesse dans le réfé-
2. a. La deuxième loi de Képler appliquée a un rentiel géocentrique.
mouvement circulaire indique que le mouvement est 3. Le spationaute « flotte » par rapport à la cabine
uniforme. et tombe par rapport au référentiel géocentrique.
b. Le système étudié est le télescope dans un référen- 4. Les vaisseaux évoluent hors de l’atmosphère,
tiel géocentrique. dans le vide. Il n’y a évidemment pas le vide dans le
La deuxième loi de Newton nous permet d’écrire : vaisseau.
MT 5. Il est interdit de boire de l’alcool dans un vaisseau.
$F = m . $a ; donc : $a = $F = G . . n, Cela étant, ce sont les forces de pesanteur qui font
m (RT + h)2 $
s’écouler un liquide vers le « bas ». Dans le vaisseau, il
avec $a =  . $n .
2
n’y a ni haut ni bas, le liquide se met en boule et
RT + h flotte.
Il vient :
G . MT –11 24 13. 1. Voir le schéma ci-dessous.
= = 6,67 × 10 3 × 5,98 × 103 z
RT + h 6380 × 10 + 600 × 10
= 7,56 × 10 m . s-1.
3

2π(RT + h) 2π × (6 980 × 103) 0


c. T = = = 5,8 × 103 s.
 7,56 × 103 2m
B

11. 1. a. On étudie le mouvement d’un satellite


O x
de la Terre géostationnaire ou non, dans un référen-
x0 = 0
tiel géocentrique.
b. Le plan de l’orbite d’un satellite géostationnaire est
$OB { z0 = 2
le plan équatorial.
c. Un satellite géostationnaire est immobile dans un
référentiel terrestre.

$ 0 {  0x

0z
= 0 . cos α = 23,6
= 0 . sin α = 8,1.
2. a. Dans le cas d’un mouvement circulaire, la 2. On considère le système ballon dans un référen-
deuxième loi de Képler nous permet d’affirmer que tiel lié à la Terre et supposé galiléen. Le ballon n’est
le mouvement est uniforme. soumis qu’à son poids.
b. Le système étudié est le satellite géostationnaire La deuxième loi de Newton permet d’écrire :
dans un référentiel géocentrique. m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g .
La deuxième loi de Newton nous permet d’écrire : Le vecteur vitesse du centre d’inertie du ballon $ est
MT la primitive de son vecteur accélération $a .
$F = msat . $a ; donc : $a = $F = G . . n, x = 0x = 0 . cos α
(RT + h)2 $
{
msat ax = 0
avec $a =  . $n.
2 {
$a a = – g ; d’où : $  = – g . t + 
z z 0z
= – g . t + 0 . sin α .
RT + h
G . MT Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur
Il vient :  = . vitesse $.
RT + h
x = 0 . cos α . t
c. La masse du satellite géostationnaire n’intervient
pas dans l’expression de sa vitesse, son mouvement
est indépendant de sa masse.
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t + 2,
2
2π(RT + h) RT + h)3
(R équations horaires paramétriques.
3. T = = 2π ; x
 3. On remplace le temps par t = dans
G . MT 0 . cos α
G . MT . T 2 l’équation z(t) ; d’où :
d’où : h = 3 – RT .
4π2 –g
z= . x2 + tan α . x + 2.
202 . cos2 α
12. 1. a. Sur les deux personnes, la seule force
extérieure appliquée est la force d’attraction gravita- 4. Dans le repère choisi, l’abscisse du point A est
tionnelle exercée par la Terre. x = 42 m, d’où :
b. Le passager, ayant pour référence la cabine de – 9,8
z= × 422 + tan 19o × 42 + 2 = 1,0 m.
l’avion, a l’impression d’impesanteur. Possédant la 2 × 252 × cos2 19o
même accélération que la cabine, il tombe avec elle La hauteur est correcte pour réceptionner un ballon.

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x 42 La seule force extérieure qui s’applique sur le sauteur
5. tA = = = 1,78 s.
0 . cos α 25 × cos 19o est son poids $P.
D’après la deuxième loi de Newton :
6. En tA = 1,78 s, le coéquipier parcourt la distance
d =  . tA = 9 × 1,78 = 16 m. Il se trouve au point A m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g .
simultanément avec le ballon. La passe est réussie. On projette cette égalité vectorielle dans le repère
(O ; $i, $k ) :
14. 1. Le système étudié est la balle dans un réfé- ax = 0
rentiel lié à la Terre supposé galiléen. L’origine du
repère sera confondue avec le centre d’inertie de la
{
$a a = – g.
z

balle à la date t = 0 s. $ est la primitive du vecteur accélération $a ; d’où :


On suppose que la seule force extérieure appliquée à x = 0x = 0 . cos α
la balle est son poids $P. $ {
z = – g . t + 0 . sin α .
La deuxième loi de Newton permet d’écrire : $OG est la primitive du vecteur vitesse $ ; d’où :
m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g .
x = 0 . cos α . t
L’accélération de la balle est verticale, orientée vers le
bas et de valeur g.
2. Le vecteur vitesse du centre d’inertie de la balle $
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t + 1,2,
2
équations horaires de G.
est la primitive de son vecteur accélération $a. x
3. De x(t) on tire t = que l’on remplace
On travaille dans un référentiel (O ; $i, $k ) ; l’origine O 0 . cos α
est confondue avec le centre d’inertie G de la balle à dans z(t).
t = 0 s. –g
Il vient : z = . x 2 + tan α . x + 1,2.
Le vecteur vitesse du centre d’inertie de la balle $ est 202 . cos2 α
la primitive de son vecteur accélération $a. 4. Lorsque Mike Powell touche le sol, x = 8,95 m
x = 0x = 0 . cos 50°

{
ax = 0 et z = 0,40 m.
{
$a a = – g ; d’où : $  = – g . t + 
z z 0z
= – g . t + 0 . sin 50°.
De l’équation de la trajectoire, on tire 0 :
0 = –g . x2 .
Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur 2 cos α . (zz – tan α . x – 1,2)
2

vitesse $.
a (en °) 35 40 45 50 55
x = 0 . cos50° . t
$OG
{1
z = – . g . t 2 + 0 . sin 50° . t,
2
␽0 (en m . s–1) 9,1 8,8
C’est donc pour un angle α égal à 40° que le sauteur
9,0 9,1 9,4

équations horaires paramétriques. peut arriver avec la vitesse la moins rapide.


3. a.
16. 1. Graphiquement, on constate que la compo-
x (t7) = 4,3 × cos 50° = 2,76
$ { z (t7) = – 10 × 67 × 10–3 × 7 + 4,5 × sin 50°
sante horizontale x(t) de la vitesse de la balle est
constante et égale à 2 m . s–1.
= – 1,40. dx
2. ax = = 0 m . s–2.
b. (t7) = x2 (tt7) + z2 (tt7) = 2,762 + (– 1,40)2 dt
= 3,09 m . s–1. 3. D’après le graphique, la composante verticale de
G6G8 la vitesse de la balle est une fonction affine du temps :
c. (t7) = = 3,2 m . s–1 . z = A . t + B.
t
On retrouve la valeur théorique. 4. Par lecture graphique, 0z = 4,0 m . s–1.
4. a. Au sommet de la trajectoire, le vecteur vitesse 5. Le coefficient directeur de la droite z(t) est une
n’a qu’une composante horizontale. vitesse divisée par un temps ; son unité est le m . s–2.
b. La composante verticale de la vitesse est nulle à la
C’est donc une accélération.
Le coefficient directeur est la composante verticale
 sin 50o 4,3 × sin 50o
date : t = 0 = = 0,33 s, soit juste de l’accélération, az = – 10,2 m . s–2. Cette valeur est
g 10
négative, car l’accélération, égale à g, est orientée vers
avant la date t5. le bas avec un axe des ordonnées dirigé vers le haut.
Sur la chronophotographie, le sommet de la trajec-  4,0
toire se situe entre les dates t4 et t5 confirmant la date 6. tan α = 0z = = 2. On en déduit α = 63°.
0x 2,0
théorique.
0 = 0x2 + 0z2 = 4,5 m . s–1.
15. 1.
0x = 0 . cos α x0 = 0 17. 1.
 { 0z = 0 . sin α
et $OG0 {
{ 
= 0 . cos 45°
$ 0
z0 = 1,2 m.
$0 0x

2. Le système étudié est le sauteur Mike Powell 0z


= 0 . sin 45°,
dans un référentiel terrestre supposé galiléen. avec 0 = 525 km . h–1 = 146 m . s–1

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et $OG
{ x0 = 0
z0 = 8 230 m.
2. On étudie le système {avion} de masse m dans un
2. b.

t'1
t1
S1

référentiel lié à la Terre et supposé galiléen. L’avion,


lors de la parabole, n’est soumis qu’à son poids.
D’après la deuxième loi de Newton : t2 t'2
m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g .
c. La vitesse de S1 en 1 est plus grande qu’en 2.
Le vecteur vitesse du centre d’inertie de l’avion $ est
la primitive de son vecteur accélération $a. d. Pour un mouvement circulaire, la deuxième loi de
Képler implique un mouvement uniforme.
x = 0x = 0 . cos 45°

{
ax = 0
{
$a a = – g ; d’où : $  = – g . t + 
z z 0z
= – g . t + 0 . sin 45°.
T2 T2
3. b. 13 = 23 = constante ;
a1 a2
S2 est plus éloigné de A que S1, donc a2 > a1. On en
Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur
déduit T2 > T1.
vitesse $.
x = 0 . cos 45° . t
{
19. 1. Pour étudier le mouvement de Charon
$OG 1 autour de Pluton, on se place dans un référentiel
z = – . g . t 2 + 0 . sin 45° . t + 8 230,
2 « plutocentrique » dont l’origine est au centre de la
équations horaires paramétriques. planète et les trois axes dirigés vers trois étoiles loin-
3. a. Lorsque l’avion atteint le sommet de sa trajec- taines supposées fixes.
toire, le vecteur vitesse est horizontal. Sa composante 2. Le système étudié est {Charon} dans le référentiel
z = 0 m . s–1. plutocentrique. Charon est soumis à la force gravita-
 . sin 45o 146 × sin 45o tionnelle exercée par Pluton.
b. t = 0 = = 10,5 s.
g 9,8 M .M
$F = – G . P 2 C . $u avec $u un vecteur unitaire
c. z(10,5) d
1 orienté de Pluton vers Charon.
= – × 9,8 × 10,52 + 146 × sin 45° × 10,5 + 8 230
2 D’après la deuxième loi de Newton :
= 8,77 × 103 m, M
soit : 2,88 × 104 ft, ce qui confirme l’indication du MC . $a = $F ; donc : $a = $F = – G . 2P . $u.
MC d
schéma. Le vecteur accélération du centre d’inertie de Cha-
x ron a pour direction Pluton-Charon, est orienté de
4. a. De x(t) on tire t = que l’on rem-
0 . cos 45° Charon vers Pluton (accélération centripète) et a pour
place dans z(t), soit :
M
–g valeur G . 2P .
z= . x2 + tan 45ox + 8 230. d
20 . cos2 45°
2
MP 2
b. La fonction z(x) est bien l’équation d’une para- 3. a = G . 2 = ;
d d
bole.
22
5. z(20,5) d’où :  = G . MP = 6,67 × 10–11 × 1,3 × 10 7
1 d 1,9 × 10
= – × 9,8 × 20,52 + 146 × sin 45° × 20,5 + 8 230 = 2,1 × 102 m . s–1,
2
= 8,29 × 103 m. ce qui correspond à la valeur annoncée de 0,2 km . s–1.
Il retrouve pratiquement l’altitude du début de la 2π . d.
4. T =
parabole. V
6. Composantes de la vitesse à t = 20,5 s : d
5. T = 2π . d . ;
x (20,5) = 146 × cos 45° = 103 G . MP

$ {
z (20,5) = – 9,8 × 20,5 + 146 × sin 45° = – 97,7 donc : T 2 = 4π2 . d 2 .
d
G . MP
T2 4π2
; d’où : 3 = G . M :
d
 (20,5) P

tan α = z ; d’où : α = – 46o. L’avion est incliné troisième loi de Képler pour un satellite de Pluton.
x(20,5)
de 46° vers le bas proche de la valeur indiquée dans d 3 . 4π2 = (1,9 × 107)3 × 4 × π2
T=
l’énoncé. G . MP 6,67 × 10–11 × 1,3 × 1022
Lors d’un vol parabolique, le mécanicien pendant = 5,6 × 105 s = 6,5 jours, valeur proche de la valeur
les 20 secondes durée de la parabole, ne coupe pas annoncée.
complètement les moteurs, mais compense la traînée
de l’avion. Ceci explique quelques écarts entre une 20. 1. Pour qu’un satellite soit géostationnaire, il
chute libre et une parabole de l’airbus A300. faut qu’il ait la même période de rotation autour
de la Terre que la période de rotation de la Terre
18. 1. b. L’astre A est un des deux foyers de sur elle-même. Donc T = 86 164 s, durée du jour
l’ellipse, orbite du satellite S. sidéral.

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MS . MT b. T = 2π × (6 378 × 103 + 20 200 × 103)
2. $F = G . . n avec $n un vecteur unitaire
(R T + h)2 $ 6 378 × 103 + 20200 × 103
porté par la normale à la trajectoire du satellite au ×
6,67 × 10–11 × 5,98 × 1024
point considéré et orienté vers la Terre.
T = 4,31 × 104 s.
3. Pour que le satellite ait un mouvement circulaire c. Un satellite géostationnaire a une période de révo-
uniforme, il faut qu’il soit soumis à une force radiale lution T égale à un jour sidéral, c’est-à-dire 86 164 s.
et que sa vitesse initiale soit non nulle. C’est le cas Ce n’est pas le cas pour le satellite étudié.
ici.
3. a. L’onde produite par un signal radio est une
4. Le système étudié est le satellite Météosat dans un onde électromagnétique.
référentiel géocentrique. b. Les ondes électromagnétiques se déplacent à la
D’après la deuxième loi de Newton : vitesse de la lumière, qui a pour valeur dans le vide
MT c = 2,998 × 108 m . s–1. La vitesse est la même dans
MS . $a = $F ; donc : $a = $F = G . . n; l’air.
MS (R T + h)2 $
MT 4. a. La lumière parcourt 10 m en :
a=G. 2 ;
2 = 10
(R T + h) RT + h = 3,34 × 10–8 s.
2,998 × 108
d’où :  = G . MT . Il faut donc que la précision de la mesure d’une durée
RT + h soit de l’ordre de 3 × 10–8 s.
2π . (R T + h) b. Dans chaque satellite se trouvent 4 horloges ato-
5. T = ; miques, c’est-à-dire des moyens de mesure de temps

très précis.
d’où : T = 2π . (RT + h) . (R
RT + h) ;
G . MT
(R + h)
donc : T 2 = 4π . (RT + h)2 . T Sujets BAC
G . MT
T2 4π 2
d’où : (R + h)3 = . Quatre satellites terrestres
T G . MT
On retrouve bien la troisième loi de Képler pour un artificiels parmi bien d’autres
mouvement circulaire.
1. Le premier satellite artificiel
6. h =
T 2 . G . MT – R
3 mS . MT
4π2 T 1.1. $F = G . . n.
(RT + h)2 $
2 –11
3 86164 × 6,67 × 10 × 5,98 × 1024 1.2. Le système étudié est le satellite dans un référentiel
h= – 6,38 × 106
4π2 géocentrique.
= 3,6 × 107 m. D’après la deuxième loi de Newton :
Tous les satellites géostationnaires ont la même MT
période de révolution. Ils sont donc à la même mS . $a = $F ; donc : $a = $F = G . . n.
mS (RT + h)2 $
distance de la Terre.
M .M
2. Les satellites artificiels à orbites
21. 1. a. $F = G . (RSat + h)2T . $n . circulaires
T
2.1.a. L’accélération du satellite est normale à la tra-
b. D’après la deuxième loi de Képler appliquée à un jectoire de ce dernier. Sa vitesse initiale est non nulle ;
mouvement circulaire, on peut dire que le mouve- on peut donc dire que le mouvement est circulaire uni-
ment est uniforme. forme.
2. a. Le système étudié est le satellite dans un réfé- MT 2 ;
2.1.b. a = G . 2 =
rentiel géocentrique. (R T + h) R T + h
D’après la deuxième loi de Newton :
MT d’où :  = . M .
MSat . $a = $F ; donc : $a = $F = G . . n; R +h
MSat (R T + h)2 $
2π . (R T + h)
MT 2 ; 2.1.c. T = ;
a=G. 2 =

(R T + h) R T + h
d’où : T = 2π . (RT + h) . (RRT + h) ;
MT G . MT
d’où :  = G . .
RT + h (R + h)
donc : T 2 = 4π 2 . (R T + h)2 . T ;
2π . (R T + h) G . MT
T= ; T 2 2
 d’où : = 4π .
(R T + h)3 G . MT
d’où : T = 2π . (R T + h) . (R
RT + h) .
On retrouve bien la troisième loi de Képler pour un
G . MT
mouvement circulaire.

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2.2.1. Un satellite géostationnaire est un satellite 1.3.b. y (m)
immobile dans un référentiel terrestre. 8
S
2.2.2.a. La seule force extérieure appliquée au satellite 7
est celle exercée par la Terre. Cette force est centripète, 6 0
la trajectoire du satellite se fait dans un plan contenant 5
le centre de la Terre. La figure 2 est incompatible avec 4
les lois de la mécanique. 3

H = 2,62 m
2
2.2.2.b. La trajectoire d’un satellite géostationnaire
1
est celle de la figure 1, elle se situe dans le plan de 0
l’équateur. 0 5 10 15 20 25
D = 21,69 m x (m)
3. Les satellites artificiels à orbites 2. Étude théorique du mouvement
elliptiques
du centre d’inertie du boulet
3.1. Première loi de Képler : le satellite décrit une 2.1. FA = µ´ . V . g et P = µ . V . g.
ellipse dont l’astre attracteur est l’un des foyers. FA µ´
Troisième loi de Képler : le rapport entre le carré de la = = 1,8 × 10-4, on peut donc négliger la poussée
P µ
période de révolution du satellite autour de la Terre et d’Archimède devant le poids.
le cube du demi-grand axe de l’ellipse est constant.
2.2. On considère le système boulet de masse m dans
3.2. Voir le schéma ci-dessous. un référentiel lié à la Terre et supposé galiléen. Le bou-
let n’est soumis qu’à son poids.
T D’après la deuxième loi de Newton : m . $a = $P = m . $g ;
P A d’où : $a = $g .
2.3. Le vecteur vitesse $ du centre d’inertie du boulet
est la primitive de son vecteur accélération $a.
3.3. Voir le schéma ci-dessous. x = 0x = 0 . cos α

{
ax = 0
{
$a a = – g ; d’où : $  = – g . t + 
z z 0z
= – g . t + 0 . sin α .
T
P A
S1 Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur
S4
S2 S3 vitesse $.
x = 0 . cos α . t
Les deux aires sur fond gris ont la même surface et sont,
d’après la deuxième loi de Képler, balayées pendant
des durées égales. La distance S1S2 est supérieure à la
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t + h,
2
équations horaires du mouvement.
distance S3S4. La vitesse du satellite sur ces deux por-
tions d’ellipse n’est pas la même. La vitesse n’est pas x
2.4. De x(t) on tire t = que l’on remplace
constante. 0 . cos α
3.4. La vitesse du satellite est maximale lorsqu’il est dans z(t), soit :
proche du centre attracteur, c’est-à-dire en P. –g
z= . x2 + tan α . x + h, équation de la
20 . cos2 α
2

Le lancer du poids trajectoire du centre d’inertie du boulet.


aux championnats du monde 3. Comment améliorer la performance
d’un lanceur ?
1. Étude des résultats de la simulation 3.1. Quand 0 augmente, la distance horizontale D
1.1.a. Par lecture graphique, 0x = 10 m . s–1. du jet augmente.
1.1.b. La projection du centre d’inertie du boulet sui- Quand α augmente, la distance horizontale D du jet
vant l’axe (Ox) a un mouvement uniforme. En effet, augmente, passe par un maximum, puis diminue.
aucune force n’agit suivant cette direction. L’accéléra- 3.2. Pour réaliser le meilleur jet possible, il faut lancer
tion est nulle et la vitesse constante. le boulet avec un vecteur vitesse incliné de 41° par
1.1.c. Sx = 10 m . s–1, cette composante est constante rapport à l’horizontale et une valeur 0 la plus grande
au cours du mouvement. possible.
1.2.a. 0y = 10 m . s–1.
 Mouvements plans
1.2.b. 0 = 0x2 + 0y 2
= 14 m . s–1 et tan α = 0x ,
0
0y 1. Vrai, d’après la deuxième loi de Newton :
d’où α = 45°, valeurs compatibles avec les données m . $aG = $P = m . $g ; d’où : $aG = $g . Le vecteur accéléra-
du texte. tion ne dépend pas des conditions initiales.
1.3.a. Le vecteur vitesse du centre d’inertie du boulet 2. Faux, le projeté de G est animé d’un mouve-
au sommet de sa trajectoire est horizontal, dans le sens ment uniformément accéléré d’après la deuxième loi
du mouvement et a pour valeur Sx = 10 m . s–1. de Newton.

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3. Vrai, à partir de la deuxième loi de Newton, on matiques se rapprochant des points obtenus sont égale-
démontre que la trajectoire de G a pour équation : ment indiquées sur la figure ci-dessous.
–g z(m) x(m)
z= . x 2 + tan α . x, équation d’une para- + 2,00
20 . cos2 α
2
+ 1,75 z = – 5,0 t 2 + 4,2 t + 0,86
bole quelle que soit la valeur de l’angle α. + 1,50
4. Dans ces conditions, α = 0°, l’équation de la trajec- + 1,25
+ 1,00
–g + 0,75
toire s’écrit : z = . x 2 + H.
202 + 0,50
–g + 0,25
x = 1,9 t + 0,17
Au point de chute, z = 0 ; d’où : 0 = . x 2 + H,
202 0
2H 0 + 0,20 + 0,40 + 0,60 +0,80 t (s)
il vient : x = 0 . . + 0,10 + 0,30 + 0,50 + 0,70
g
1. Quelles sont les coordonnées du centre d’inertie G
de la balle à l’instant pris comme origine des temps ?
Exercices complémentaires 2. Du modèle x(t) = 1,9 t + 0,17, où retrouve-t-on sur
la courbe les valeurs 1,9 et 0,17 ?
3. Que représente la valeur 1,9 ? Quelle est son unité ?
Énoncés
4. En déduire les expressions des composantes hori-
1 Loi de gravitation universelle zontales x et ax de la vitesse et de l’accélération du
Neptune est la plus éloignée des planètes géantes centre d’inertie G de la balle au cours du temps.
gazeuses. Sa masse est mN = 1,0 × 1026 kg et celle du 5. Du modèle z(t) = – 5,0 t 2 + 4,2 t + 0,86, quelle
Soleil mS = 2,0 × 1030 kg. La trajectoire de Neptune valeur peut-on lire sur la courbe ?
autour du Soleil sera assimilée à un cercle de rayon 6. Quelle est l’unité du terme 5,0 t 2 ?
moyen R = 4,5 × 109 km. En déduire celle de la valeur 5,0. De quelle grandeur
1. Quelle est l’expression vectorielle de la force gravi- cette valeur est-elle homogène ?
tationnelle exercée par le Soleil sur Neptune ? 7. Donner les expressions des composantes z(t) et
2. Sur un schéma, représenter Neptune, le Soleil et az(t).
cette force. 8. Que peut-on dire du mouvement du centre d’iner-
3. Quelle est sa valeur ? tie de la balle suivant la verticale ?
4. En appliquant la troisième loi de Képler, détermi- 9. Quel est l’angle d’inclinaison α de $0 avec l’hori-
ner la période de révolution de Neptune autour du zontale ?
Soleil.
Donnée : G = 6,67 × 10–11 SI. 4. Masse de l’astre central
On a rassemblé dans le tableau ci-dessous les périodes
2. Déterminer les angles de tir de révolution de différentes planètes du système solaire,
celle dont la trajectoire peut être assimilée à un cercle
Un projectile est lancé d’un point O situé au niveau du
ainsi que le rayon de ce cercle.
sol avec une vitesse $0 faisant un angle α avec l’hori-
zontale. Période Rayon
1. Établir les équations horaires du mouvement du Planète de révolution de la trajectoire
centre d’inertie G du projectile en précisant le repère (en jours) (en km)
choisi. Mercure 88 58 × 106
2. Exprimer l’équation de la trajectoire. Terre 365 150 × 106
3. Montrer que pour atteindre un point A situé sur le Mars 687 228 × 106
sol à une distance L du point O, deux angles de tir sont
possibles. On rappelle que 2 cos α . sin α = sin 2α. Jupiter 4,33 × 103 778 × 106

4. Calculer les angles de tir pour 0 = 80 m . s–1 et Saturne 1,08 × 104 1,43 × 109
L = 100 m. Uranus 2,87 × 109
Neptune 6,02 × 104
3. Exploiter les graphiques x(t) et y(t)
À l’aide d’un logiciel, on exploite la vidéo d’un mou- 1. Énoncer la troisième loi de Képler.
vement de chute libre d’une balle lancée à la vitesse 2. Quelle est l’unité de la constante de Képler ?
initiale $0, inclinée d’un angle α par rapport à l’hori- Calculer sa valeur à l’aide des données du tableau.
zontale. On a repéré, tous les 40 ms, les positions du 3. Compléter les deux valeurs manquantes du tableau.
centre d’inertie G de la balle le long de sa trajectoire
dans un repère (O ; $i, $k ), l’axe des abscisses étant hori- 4. À l’aide de la deuxième loi de Newton, établir
zontal et celui des ordonnées vertical. On a représenté l’expression de la constante de Képler pour les planètes
sur la figure ci-dessous l’abscisse x de G au cours du du système solaire.
temps ainsi que son ordonnée z. Les fonctions mathé- 5. En déduire la masse du Soleil.

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6. Avec les renseignements du tableau, peut-on cal- g.L
Donc : sin 2α = . Cette équation admet deux
culer la masse de Jupiter ? 02
De quelles données a-t-on besoin ?
solutions : α1 et α2 = π – α1.
2
Corrigés 4.
g . L 9,8 × 100
= = 0,15.
mN . mS 02 802
1. 1. $FS/N = – G .
R2
. $u avec $u un vecteur Il vient : 2α1 = 8,8° ; d’où : α1 = 4,4° (tir tendu),
unitaire orienté du Soleil vers Neptune. et 2α2 = π – 2α1 ; d’où : α2 = 85,6° (tir en cloche).
2. 3. 1. Par lecture graphique ou sur les expressions de
FS/N x(t) et z(t), x0 = 0,17 m et z0 = 0,86 m.
S N
2. 1,9 correspond au coefficient directeur de la droite
et 0,17 est l’ordonnée à l’origine des temps (x0).
mN . mS 3. 1,9 est le résultat d’une distance, x, divisée par un
3. FS/N = G . temps. C’est donc une vitesse qui s’exprime en m . s–1.
d2
1,0 × 1026 × 2,0 × 1030 4. Cette vitesse est la composante horizontale x de la
= 6,67 × 10–11 ×
(4,5 × 1012)2 vitesse du centre d’inertie de la balle.
= 6,6 × 1020 N.
x = 0,19 m . s–1 et ax = dx = 0 m . s–2.
4. La troisième loi de Képler, en supposant la tra- dt
jectoire de Neptune autour du Soleil circulaire, s’écrit : 5. Sur la courbe, on peut lire l’ordonnée à l’origine
T 2 = 4π . z(0) = 0,86 m.
R 3 G . mS 6. 5,0 t 2 a la même unité que z, c’est-à-dire des mètres.

R3 5,0 est donc une longueur divisée par un temps au


(4,5 × 1012)3
T = 2π . = 2π carré, son unité est le m . s–2 ; 5,0 est homogène à une
G . mS 6,67 × 10–11 × 2,0 × 1030 accélération.
= 5,2 × 109 s. .
7. z = x. = 10t + 4,2 et ax = x = 10 m . s–2.
2. 1. Le système étudié est le projectile dans un 8. G a un mouvement uniformément varié.
repère  (O ; $i, $k ) lié au référentiel terrestre tel que $k 9. 0x = 1,9 m . s–1 et 0z = 4,2 m . s–1.
soit vertical ascendant, que le plan ($i, $k ) contienne le  4,2
vecteur vitesse initiale $0 et que l’origine O coïncide tan α = 0z = ; d’où : α = 66°.
0x 1,9
avec la position du centre d’inertie G de la bille à la
date t = 0. 4. 1. Le rapport entre le carré de la période T de
D’après la deuxième loi de Newton : m . $a = $P = m . $g ; révolution de la planète autour du Soleil et le cube
d’où : $a = $g . du rayon de sa trajectoire circulaire est constant :
Le vecteur vitesse $ du centre d’inertie du boulet est la T 2 = constante.
primitive de son vecteur accélération $a. R3
x = 0x = 0 . cos α

{
ax = 0 2. La constante de Képler s’exprime en s2 . m–3.
{
$a a = – g ; d’où : $  = – g . t + 
z z 0z
= – g . t + 0 . sin α.
Cette constante a pour valeur 2,95 × 10–19 s2 . m–3.
3. TUranus = 3,06 × 104 j.
Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur Rayon de la trajectoire de Neptune : R = 4,5 × 1012 m.
vitesse $. 4. Le système étudié est une planète de masse mP dans
x = 0 . cos α . t
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t + h,
2
un référentiel héliocentrique.
D’après la deuxième loi de Newton :
m
mP . $a = $F ; donc : $a = $F = G . 2S . $n ;
équations horaires du mouvement. mP R
x mS 2
2. De x(t) on tire t = que l’on remplace a=G. 2 = ;
0 . cos α R R
–g
dans z(t) ; soit : z =
202 . cos2 α
. x2 + tan α . x , d’où :  = G . mS .
R
équation de la trajectoire du centre d’inertie du pro-
T = 2π . R ;
jectile. 
1 L
3. Pour x = L, z = 0 = L – . g . 2
2 (
0 . cos2 α
+ tan α ; ) d’où : T = 2π . R .
R
G . mS
;
2 2 . cos2 α . tan α 202 . cos α . sin α
L= 0 = donc : T 2 = 4π2 . R 2 . R ;
g g G . mS
 . sin 2α
2 2
d’où : T 3 = 4π .
2
= 0 .
g R G . mS
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On retrouve bien la troisième loi de Képler pour une Bibliographie
planète en mouvement circulaire autour du Soleil.
5. mS =
4π2 = 4π2 Ouvrages
G . cte 6,67 × 10 × 2,95 × 10–19
–11
• Mécanique : cours et exercices corrigés, J.-P. Duran-
= 2,0 × 1030 kg. deau et coll., pp. 185 à 189, Ediscience international,
6. Pour calculer la masse de Jupiter, il faudrait McGraw-Hill, 1989.
connaître la période de rotation d’un des ses satel- • Mécanique 1re année MPSI, PCSI, PTSI, J.-M. Bré-
lites, ainsi que le rayon de la trajectoire de ce satellite. bec et coll., collection H Prépa, Hachette, 1996.

Site Internet
www.solarviews.com/flash/uranus.htm

Cédérom
Cédérom Universaelis.

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Physique
chapitre

Programme
Le pendule
pesant
Ce chapitre correspond à la troisième partie du pro-
12
Savoir-faire expérimentaux
Décrire un protocole expérimental permettant :
– d’enregistrer le mouvement d’un système oscillant plus
gramme officiel : ou moins amorti ;
D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques – de vérifier la loi d’isochronisme des petites oscillations ;
– de vérifier l’expression de la période propre dans le cas du
Contenus pendule simple.
3.1. Présentation de divers systèmes oscillants 3.3. Le phénomène de résonance
mécaniques • Savoir que la résonance mécanique se produit lorsque
• Pendule pesant, pendule simple et système solide- la période de l’excitateur est voisine de la période propre
ressort en oscillation libre : position d’équilibre, écart du résonateur.
à l’équilibre, abscisse angulaire, amplitude, amortisse- • Savoir que l’augmentation de l’amortissement
ment (régime pseudo-périodique, régime apériodique), provoque une diminution de l’amplitude.
pseudo-période et isochronisme des petites oscillations, • Connaître des exemples de résonance mécanique.
période propre.
• Expression de la période propre d’un pendule simple :
justification de la forme de l’expression par analyse Exemples d’activités
dimensionnelle. • Exemples de systèmes oscillants dans la vie courante :
3.3. Le phénomène de résonance suspension de voiture, oscillation des immeubles de
• Présentation expérimentale du phénomène : excita- grande hauteur sous l’action du vent, vibration du sol
teur, résonateur, amplitude et période des oscillations, au passage d’un TGV.
influence de l’amortissement. • Textes historiques de Galilée.
• Exemples de résonances mécaniques. • Expériences de cours mettant en évidence les notions à
introduire.
Connaissances et savoir-faire
exigibles Commentaires
3.1. Présentation de divers systèmes oscillants
mécaniques La présentation de divers systèmes oscillants est uni-
quement descriptive. Dans cette partie, aucune équation
• Définir un pendule simple. n’est écrite et l’expression littérale de la période propre
• Justifier la position d’équilibre dans le cas d’un pen- n’est pas donnée.
dule simple.
Le pendule pesant est utilisé expérimentalement en
• Définir l’écart à l’équilibre, l’abscisse angulaire, repérant, au cours de son mouvement, les positions res-
l’amplitude, la pseudo-période, la période propre et les pectives du centre d’inertie de l’axe de rotation. Aucune
mesurer sur un enregistrement. définition n’est à donner et le moment d’inertie est hors
• Énoncer la loi d’isochronisme des petites oscil- programme. Le pendule simple est présenté comme un
lations. modèle idéalisé du pendule pesant.
• Savoir comment un système peut atteindre un régime L’amortissement est constaté expérimentalement mais
apériodique. aucun développement sur l’expression des forces de
• Savoir que dans le cas d’un amortissement faible, la frottement n’est effectué. La pseudo-période sera définie
pseudo-période est voisine de la période propre. expérimentalement à partir d’enregistrements du mou-
• Pour un pendule simple, justifier la forme de l’expres- vement de pendules pour diverses amplitudes initiales.
sion de la période propre par analyse dimensionnelle. Pour de petites amplitudes, on vérifiera la loi d’isochro-
• À partir d’une série de résultats expérimentaux, nisme des petites oscillations.
vérifier la validité de l’expression de la période propre Pour le pendule simple, à partir de l’inventaire des
d’un pendule simple. paramètres pouvant influencer sa période propre, on

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accédera à l’expression de celle-ci par analyse dimen- Cours
sionnelle ; la constante 2π sera donnée.
On montrera expérimentalement que dans le cas d'un 1. Qu’est-ce qui caractérise un pendule
amortissement faible, la pseudo-période des oscillations pesant et un pendule simple ?
d'un pendule simple est sensiblement égale à sa période Dans ce paragraphe, on présente la modélisation d’un
propre. pendule pesant ; on définit une oscillation et on montre
La résonance mécanique sera introduite expérimen- l’enregistrement des oscillations d’un pendule sans
talement sur des dispositifs qui permettent de diffé- amortissement.
rencier nettement excitateur et résonateur, ce qui n'est > Activité 1
pas le cas dans l'expérience des pendules couplés.
Aucune courbe de résonance ne sera tracée expérimen- Réponse à la question
talement. Le pendule oscille autour de sa position d’équilibre
verticale. Pour un nombre d’oscillations important,
l’amplitude des oscillations reste quasiment constante.

Matériel 2. De quels paramètres dépend


la période d’un pendule simple ?
Cours On montre expérimentalement :
> Activités 1 et 2 – l’isochronisme des petites oscillations ;
– Un pendule simple relié à un système d’acquisition. – que la période est indépendante de la masse ;
– Un dispositif d’amortissement. – que la période, pour des oscillations de faible ampli-
tude, est proportionnelle à la racine carrée de la longueur
> Activité 3 du pendule.
– Un pendule simple relié à un système d’acquisition. Conformément aux directives du programme, on donne
– Un dispositif excitateur. sans démonstration la formule de la période du pendule
simple.
Rechercher et expérimenter
– Un pendule simple relié à un système d’acquisition.
3. Comment évoluent les oscillations
libres d’un pendule dans le temps ?
– Un dispositif d’amortissement.
Dans ce paragraphe, on étudie l’influence de l’amortis-
sement sur le mouvement du pendule simple et on
aborde la notion de pseudo-période.
Déroulement du chapitre > Activité 2
Réponse à la question
> Objectifs Sous l’effet des frottements, l’amplitude des oscillations
• Connaître les lois du pendule simple. diminue et le pendule finit par s’arrêter.
• Connaître l’influence de l’amortissement.
• Connaître le phénomène de résonance mécanique. 4. Comment mettre un pendule
en oscillations forcées ?
Activités préparatoires > Activité 3
Réponses aux questions
A. Le pendule pesant 1. La période T des oscillations forcées du résonateur
Cette activité présente une expérience historique réalisée est égale à la période TE de l’excitateur.
par Galilée. 2. Pour un résonateur peu amorti, l’amplitude des oscil-
Elle montre l’intérêt de la modélisation. lations est maximale lorsque la période TE de l’excitateur
Réponses aux questions est voisine de la période propre T0 du résonateur.
1. Les deux lustres oscillaient avec la même période 3. Lorsque l’amortissement augmente, le phénomène
malgré des masses très différentes. de résonance est moins marqué ; il finit même par
2. Galilée a modélisé le pendule pesant par un pen- disparaître lorsque l’amortissement est très important.
dule simple.
3. Un pendule oscille régulièrement, c’est donc un Rechercher et expérimenter
étalon de durée pour mesurer le temps. 1. De GALILÉE à HUYGHENS
4. Le pendule pesant est appelé le balancier.
Réponses aux questions
B. Poussez... poussez l’escarpolette 1. La première partie du texte évoque la loi des masses.
2. a. Le rapport des masses est égal au rapport des
Cette activité évoque la résonance.
masses volumiques : 11,3 ≈ 100.
Réponse à la question 0,11
Il faut pousser la balançoire avec une fréquence égale à b. L’affirmation de Galilée est vraie, car la période
sa fréquence propre. propre d’un pendule est indépendante de sa masse.

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3. Après cent oscillations, les périodes sont toujours les Corrigés des exercices
mêmes.
4. L’amortissement des oscillations est plus important S’autoévaluer
pour le pendule avec la boule de liège que pour le
pendule avec la boule de plomb. 1.
5. Le texte fait allusion à l’isochronisme des oscil-
élongation :
lations. En réalité, la période des oscillations n’est – max
max amplitude : max
constante que pour des oscillations de faible amplitude.
Galilée ne disposait pas d’instruments de mesure
suffisamment précis pour vérifier cela. une oscillation correspond
6. La période propre du pendule est proportionnelle à à un aller-retour du pendule
depuis la position max
la racine carrée de la longueur du fil. jusqu'à la même position max
7. L’expression signifie : un pendule dont la période
propre est 2 secondes. 2. 1. a. Faux ; b. Vrai ; c. Vrai.
1 pied = 33,14 cm, donc 3 pieds correspondent à une 2. Faux.
longueur de 3 × 0,3314 = 0,9942 m.
3. 1. c. T0 = 2π . .
T0 = 2π .  = 2π ×
0,9942 g
= 2,0 s. 2.
g 9,81
g . T02 Grandeur Unité
=  ; soit : 9,81 ×2 1 = 0,25 m.
2
8. 2
4π 4π  m
9 pouces mesurent donc 0,25 m.
1 pouce mesure environ 0,028 m. g m . s–2

2π .

2. Étude expérimentale des résultats s
g
de GALILÉE
1. La période considérée diffère de moins de 5 % de la 4π2 .  s2
g
valeur trouvée pour θ = 5° si l’amplitude est inférieure
à 20°.
2π .

s–1
2. Galilée pensait que les oscillations avaient la g
même période quelles que soient leur amplitude. Il ne
pouvait pas mesurer les périodes avec suffisamment de 2π .  . g m . s–1
précision.
Les formules a. et d. sont fausses. Elles ne sont pas
3. La période ne dépend pas de la masse fixée à homogènes à un temps.
l’extrémité du fil.
4. Les résultats expérimentaux concordent avec ceux 4. 1. L’objectif est de déterminer une relation entre
énoncés par Galilée. la période du pendule et la longueur du fil.
5. La courbe T = f (  ) est une droite passant par 2. T ² est proportionnel à la longueur  ; T ² = k . 
l’origine. L’équation est T = 2  . 2
avec k = 4π .
6. Expression c. : T0 = 2π .  .
g
g Graphiquement, k = 4.
2 2
g = 4π = 4π = π2 = 9,9 m . s–2.
Grandeur Unité k 4
 m 5. 1. Le mouvement est pseudo-périodique.
g m.s –2 2. La pseudo-période T est environ égale à 1,5 s.
3. L’amplitude des oscillations décroît moins vite.
 m
g ↔ s2
m . s–2
6. 1. L’excitateur impose la fréquence d’oscil-
 lations.
s
g 2. La période du pendule est celle de l’excitateur.
À la résonance, la période de l’excitateur est voisine
7. Il faut retrouver : T0 = 2π . . de la période propre du résonateur, pour des amor-
g tissements faibles. Les oscillations ont alors une
8. Le mouvement est pseudo-périodique. amplitude maximale.
9. Si l’amortissement n’est pas important, la pseudo-
période et la période propre sont égales. Exercices
10. Les résultats expérimentaux correspondent à 1. 1. a. Un pendule simple est constitué d’un
ceux énoncés par Galilée si l’amortissement n’est pas solide de masse m, de petites dimensions, suspendu
important.

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à un fil inextensible de masse négligeable devant m et 2. Le pendule oscille à la fréquence f du courant
de longueur . dans l’électroaimant.
b. La position d’équilibre est la verticale, c’est-à-dire 3. Lorsqu’on modifie la fréquence f du courant,
θ = 0°. on modifie l’amplitude des oscillations forcées du
c. Le pendule a un mouvement oscillant de part et pendule.
d’autre de sa position d’équilibre. 4. a. Pour une fréquence particulière f = fR , l’ampli-
2. tude des oscillations forcées est maximale : c’est la
résonance.
élongation : b. Lorsque l’amortissement est faible, la fréquence
– max amplitude : de résonance fR est égale à la fréquence propre f0 du
max max
pendule.
c. Les oscillations ont une grande amplitude à la
une oscillation correspond
à un aller-retour du pendule résonance.
depuis la position max
jusqu'à la même position max 8. 1. T0 = 2π .
.
g
2. 1. La période d’un pendule simple est la durée 2. t = 0,003 s.
d’une oscillation. La période est théoriquement de 2 s, il y a donc :
La fréquence est le nombre de périodes par seconde. 24 × 3 600 = 43 200 périodes par jour.
2. T0 = 0,25 s ; f0 = 4 Hz. 2
Le retard est donc de 0,003 × 43 200 ≈ 130 s, soit
3. 1. b. ; 2. a. ; 2. c. ; 3. b. T0 = 2π .  . environ 2 min.
g
3. L’intensité de la pesanteur est plus faible à
4. 1. La période est indépendante de l’amplitude l’équateur qu’à Paris. Cela est dû au fait que la Terre
des oscillations si l’amplitude est inférieure à 20°. n’est pas sphérique mais aplatie aux pôles et bombée
2. a. T0 = 2π .
. à l’équateur.
b.
g 4. Il faut diminuer la période d’oscillations et donc
diminuer la longueur du pendule.
Grandeur Unité
 m 9. 1. T0 = 2π .  .
g
g m . s–2 2. D’après la réponse précédente, il est judicieux de
 m
tracer T0 en fonction de  ou T02 en fonction de ,
g ↔ s2 car la représentation graphique est une droite.
m . s–2
3. a. Représentation graphique :
2π .  T02 = f () ; T 2 = 4,010 8 × .
s
g
T2
4,5
c. T0 = 2π .  = 2π × 0,5
≈ 1,42 s. 4,0
g 9,81 3,5
3,0
5. 1. T0 = 0,80 s. 2,5
2. Lorsque l’amplitude des oscillations est inférieure 2,0
à 20°, la période est pratiquement indépendante de 1,5
l’amplitude. L’amplitude θmax étant inférieure à 20°, 1,0
cette loi s’applique ici. 0,5
0
3. T0 = 2π .
; 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2
g 2
b. D’après la réponse à la question 1. : T02 = 4π . .
4π .  4π × 0,16
2 2 g
soit : g = = ≈ 9,9 m . s–2. 2
La pente est donc : 4π .
T02 0,802 g
6. 1. Le phénomène est l’amortissement des oscil- Graphiquement, on a obtenu : 4,01.
2
lations. g = 4π ≈ 9,84 m . s–2.
2. On a modifié les frottements, par exemple en 4,01
plaçant une palette sur la masse du pendule.
3. Régime pseudo-périodique : courbes (a) et (c).
10. 1. T0 = 2π .  = 2π × 0,5 ≈ 1,42 s.
g 9,81
Régime apériodique : courbe (b).  RT2
2. T0 = 2π . avec g = g0 . ;
4. Par ordre croissant d’amortissement : (a), (c), (b). g (RT + h)2
7. 1. L’excitateur est l’électroaimant et le résona- soit : T0 =2π .  . (R
RT + h)2 = 1,42 s.
teur le pendule. g RT2

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3. g étant donné avec 3 chiffres significatifs, il faut .
donner les valeurs des périodes avec 3 chiffres signi- 2. La période propre T0 est : T0 = 2π .
g
ficatifs au maximum. Dans ce cas, les périodes sont
égales. Représentation graphique (a) : T = f (  ).

11. La période d’un pendule simple de longueur La pente est donc .
g
RT est : T0 = 2π . RT . Représentation graphique (b) : T ² = f () .
g
2
La période de révolution d’un satellite est donnée La pente est donc 4π .
par : g

a =  et a =
2 G . MT
=g; 16. 1. La période des oscillations est indépendante
RT R T2 de la masse (courbe 1).
donc :  = g . RT ; Pour θ < 20°, la période des oscillations est indépen-
or, 2π . RT =  . T0 ; donc : 2π . RT = g . RT . T0. dante de l'angle.
2. a. T = 2π .
.
1 = 2π . RT2 g
D’où : T0 = 2π . RT . ;
g . RT g . RT b. Le coefficient directeur est égal à 4,1 s2 . m–1.
RT . 4π2 . 
soit : T0 = 2π . La relation précédente conduit à T 2 = , soit
g g
T 2 = 4,0 × .
12. On mesure la période propre T0 d’un pendule
de longueur  connue. 17. 1. Le mouvement est amorti. Le régime est
 pseudo-périodique.
 . RT2
T0 = 2π . g0 = 2π . ; 2. Cela est dû à des frottements du pendule dans
G . MT
l’air.
4π2 .  . R T2
d’où : MT = . 3. T ≈ 2 s.
T02 . G
4. L’amplitude des oscillations est inférieure à 20°,
13. 1. 45 = a . 4 + b on est donc dans le cas d’isochronisme des petites
– 30 = a . (– 3,5) + b oscillations.
θ = a . u + b = 10 u + 5.
T = 2π .  , donc :  =
T2 . g
≈ 1,0 m.
2. Pour t = 3,8 s, u = – 1,2 V ; g 4π2
θ ≈ 10 × (– 1,2) + 5 = – 7°. 5. Le pendule bat la seconde, car la durée d’une
3. a. 0 = 10 × u + 5, donc u = – 0,5 V . demi-oscillation est d’une seconde.
b. Environ 0,3 s, 1 s et 1,8 s.
c. T ≈ 1,5 s. 18. 1. Le phénomène mis en évidence est la réso-
nance.
14. 1. L = 0,94 × 23 + 20,6 = 21,2 m. 2. La fréquence caractéristique est celle pour laquelle
 = 2π . 21,2 = 9,24 s. l’amplitude des oscillations est la plus grande. Elle se
2. T0 = 2π . nomme fréquence de résonance.
g 9,81
3. L’amplitude des oscillations est supérieure à 20°, 3. La fréquence de résonance est égale à 1,1 Hz. La
donc la loi d’isochronisme ne s’applique pas dans le fréquence de résonance est égale à la fréquence propre,
cas du botafumeiro. donc : T0 = 1 = 1 = 0,91 s.
θ2 f 1,1
(
4. T = T0 1 + m .
16
) 19. 1. L’excitateur est le pendule P2 dont la
13 masse est la plus grande. Le résonateur est donc le
θm = 13° = × 2π ≈ 0,23 rad ;
360 pendule P1 .
0,232
T = 9,24 × 1 + ( 16 )
= 9,27 s. 2. Le résonateur oscille à la fréquence de l’excitateur.
82 3. m(°)
θm = 82° = × 2π ≈ 1,43 rad ; 30
360
T = 9,24 × 1 + (
1,432
16 )
= 10,42 s. 25

20
Les oscillations de 13° d’amplitude sont des oscillations
15
de faible amplitude ; ce n’est pas le cas des oscillations
de 82° d’amplitude. 10

5
15. 1. Il est judicieux de choisir les représenta-
tions graphiques (a) et (b), car ce sont des droites, 0
donc aisées à étudier. 0 0,6 0,8 1,0 1,2 f2 (Hz)

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4. Pour une fréquence nommée, fréquence de réso- Exercices complémentaires
nance, l’amplitude d’oscillations du pendule est très
importante. Énoncés
5. f = 0,91 Hz.
1. Enregistrement du mouvement
6. À la résonance, le pendule P1 oscille à sa fréquence
d’un pendule simple
1
propre f0 = , donc : T0 = 1,1 s. L’enregistrement ci-dessous a été obtenu à l’aide d’une
T0
webcam et d’un logiciel dédié à l’étude des images
T = 2π .  , donc :  =
T2 . g
≈ 0,30 m. numérisées.
g 4π2
( )
7. La fréquence de résonance est peu modifiée. +10
Les amplitudes du pendule P1 seront plus faibles.
+5

28
1. V = m =
0
20. = 3,15 × 10–3 m3 ; t(s)
ρ 8 930
–5
1 2 3 4 5

4 3V
V= . π . R 3, donc : R = 3 = 0,091 m. –10
3 4π
Le diamètre est donc de 18 cm.
0,18 1. Le pendule simple est-il amorti ou non ?
= 2,7 ¥ 10–3, soit 0,27 % ; le diamètre de la Qualifier le mouvement de ce pendule.
67
sphère semble négligeable par rapport au diamètre 2. a. Comment peut-on déterminer la pseudo-période
du fil. de ce pendule ?
2. a. T0 = 2π .
 = 2π × 67,00 = 16,42 s. b. Évaluer sur le graphique la pseudo-période T de ce
g 9,805 pendule.
3. Le pendule effectue-t-il des oscillations de faible
b. T0 = 2π .  = 2π × 67,09 = 16,44 s. amplitude ? Justifier.
g 9,805
4. En admettant que la période propre T0 est prati-
c. Il y a une différence de 0,02 s qu’il ne faut pas quement égale à T, déterminer la valeur approximative
négliger dans le cas de mesures précises. de la longueur  de ce pendule.
Donnée : g = 9,8 m . s–2.

Sujet BAC 2. Balançoire


Une balançoire est constituée par une planchette, le
Connaître l’influence siège, suspendue à deux fils parallèles et de même
longueur L = 3,0 m.
de différents paramètres
1. On modélise cette balançoire par un pendule simple
sur les oscillations d’un pendule de longueur  = L.
a. Quelle est l’expression de la période d’un pendule
1. Influence de la masse simple de cette longueur ?
La période des oscillations du pendule simple est indé- b. Dans quelles conditions cette expression est-elle
pendante de la masse. utilisable ?
La représentation graphique correcte est donc celle de c. Calculer cette période.
la figure 4 identique à celle de la figure 1. 2. Un enfant étant assis sur le siège, la balançoire est
écartée d’une dizaine de degrés de sa position de repos,
2. Influence de l’élongation angulaire puis elle est abandonnée sans vitesse initiale.
initiale a. L’amplitude des oscillations reste-t-elle constante ?
Pour des oscillations d’amplitude inférieure à 20°, il y a Pourquoi ?
isochronisme des oscillations ; donc la période est indé- b. Quelle est alors la nature du mouvement ?
pendante de l’amplitude. 3. Afin de maintenir des oscillations d’amplitude conve-
La représentation graphique de la figure 5 est celle qui nable, une personne pousse l’enfant à chaque passage
convient. par une même position extremum. L’enfant constatant
que l’amplitude des oscillations devient de plus en plus
3. Influence de la longueur du fil grande demande à ne plus être poussé.
Si la longueur du fil est multipliée par 4, la période a. Quel type d’oscillations du pendule a-t-on réalisé ?

est multipliée par 2, car T0 = 2π .  .


b. Avec quelle période l’enfant est-il poussé ?
g c. Comment le pendule est-il désigné ?
La période propre mesurée sur la figure 1 est 2 s. Même question à propos de la personne.
La nouvelle période est donc 4 s. La représentation d. Quel est le phénomène détecté par l’enfant et qui
graphique correcte est celle de la figure 10. provoque son inquiétude ?

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3. Discussion de savants b. Le mouvement est alors dit pseudo-périodique.
Dans ses Dialogues parus en 1632, Galilée écrit : 3. a. Les oscillations du pendule sont dites forcées, car
« Éloignant le pendule de plomb de 50° de la verticale, il est soumis à une force périodique.
et le laissant en liberté, il court, et dépassant la verticale b. La période de la force de poussée est très proche de
de presque 50 autres degrés, il décrit un arc de près la période propre du pendule.
de 100°. Retournant en arrière sur lui-même, il décrit c. Le pendule est appelé résonateur ; la personne est
un autre arc plus petit ; et continuant ses oscillations, l’excitateur.
après un grand nombre de celles-ci, il revient enfin au d. Le phénomène est la résonance d’amplitude.
repos. Chacune des oscillations se fait dans des temps
égaux, tant celle de 90° que celle de 50°, ou de 20°, de 3. 1. Le Père Mersenne critique la dernière partie
10°, de 4°... de la citation du texte de Galilée : « Chacune de ces
Dans Les Nouvelles Pensées de GALILÉE parues en 1639, oscillations se fait dans des temps égaux, tant celle de
le Père Mersenne fait remarquer « Si l’auteur (Galilée) 90°, que celle de 50° ou de 20°, de 10°, de 4° ».
eût été plus exact en ses essais, il eût remarqué que la 2. C’est le Père Mersenne qui a raison.
corde met sensiblement plus longtemps à descendre 3. a. Le Père Mersenne justifie sa critique par une
depuis le haut de son quart de cercle jusqu’à la per- preuve expérimentale.
pendiculaire (verticale), que lorsqu’on la tire seulement b. Il compare deux pendules de même longueur, car il
de dix ou quinze degrés, comme témoignent les deux sait que la période d’un pendule simple dépend de la
bruits que font deux cordes égales, frappant contre un longueur.
ais (planche) mis au point de la perpendiculaire. » c. Le pendule qui frappe en premier est celui qui a été
1. Quelle partie de la citation de Galilée le Père écarté de dix ou quinze degrés, car la période croît avec
Mersenne critique-t-il ? La citer. l’amplitude.
2. Qui de Galilée ou de Mersenne a raison ? 4. La loi en jeu est la loi des petites oscillations. La
3. a. Comment le Père Mersenne justifie-t-il sa cri- période du pendule simple est indépendante de l’am-
tique ? plitude à condition que celle-ci soit inférieure à 20°.
b. Pourquoi prend-il deux cordes égales ? 5. a. Galilée décrit l’amortissement des oscillations.
c. Quel est celui des deux pendules qui frappe la b. Celui-ci résulte de l’action de forces de frottements
planche en premier ? agissant sur le pendule, en particulier les frottements de
4. Quelle loi du pendule simple est en jeu ? Énoncer l’air.
cette loi. c. Le mouvement oscillatoire est pseudo-périodique.
5. a. Quel phénomène Galilée décrit-il ?
b. Quelle est la cause de ce phénomène ?
c. Quelle est la nature du mouvement du pendule Bibliographie
décrit par Galilée ?

Corrigés Ouvrages
• Mécanique, L.D. Landaou, E.M. Lifchits, Mir,
1. 1. Le pendule est légèrement amorti ; le mouve- 1982.
ment est pseudo-périodique. • Mécanique 1re année MPSI - PCSI - PTSI, J.-M. Bré-
2. a. La pseudo-période est la durée entre deux passages bec et coll., collection H Prépa, Hachette, 2003.
consécutifs dans le même sens par la position de repos. • Mécanique du solide et des systèmes : 2 e année
2,0 MP - MP*, PC - PC*, J.-M. Brébec et coll., collection
b. T = = 1,3 s.
(3/2) H Prépa, Hachette, 2004.
3. Le pendule effectue des oscillations de faible ampli- • Physique et physiciens, R. Massain, Magnard.
tude, car l’amplitude maximale est égale à 8,5°, soit • Vibrations, propagation, diffusion : maîtrise de phy-
0,148 rad ; or sin 0,148 = 0,148 : on peut confondre sique, M. Soutif, Dunod.
l’amplitude en radian et le sinus, donc la loi des petites • Cours de physique des vibrations à l’usage des ingénieurs :
oscillations est vérifiée. oscillations, propagation, A. Fouillé et D. Déréthé,
4. On utilise la formule de la période propre du pendule Eyrolles, 1997.
simple : • Vibrations et phénomènes de propagation,
T0 = 2π .  , alors  = 0 2 ; on trouve  = 0,42 m.
T2.g
g J.-P. Mathieu, Masson, 1974.

• Dynamique générale des vibrations, Y. Rocard,
2. 1. a. T0 = 2π .  . Masson, 1971.
g
b. L’expression est utilisable dans le cas d’oscillations
de faibles amplitudes.
Sites Internet
c. T0 = 3,5 s. • http://www.ac-nice.fr
2. a. L’amplitude des oscillations décroît au cours du Aller dans Pédagogie, Discipline, Sciences-physiques.
temps parce que les frottements sur l’air amortissent les • www.ac-narcy-metz.fr/enseign/physique/divers/
oscillations. Java/oscillateur/oscillat.html

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Physique
chapitre

Le dispositif
solide-ressort
Programme
Ce chapitre correspond à la troisième partie du pro-
13
• Savoir que l’augmentation de l’amortissement
provoque une diminution de l’amplitude.
• Connaître des exemples de résonance mécanique.
gramme officiel :
D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques
Exemples d’activités
Contenus • Étude de la force de rappel exercée par un ressort en
statique.
3. Systèmes oscillants
• À l’aide d’un dispositif expérimental (par exemple, un
3.2. Le dispositif solide-ressort
mobile sur coussin d’air relié à un ou deux ressorts ou un
• Force de rappel exercée par un ressort. solide fixé à un ressort vertical) :
• Étude dynamique du système « solide » : choix du
– enregistrer x = f (t) ;
référentiel, bilan des forces, application de la deuxième
loi de Newton, équation différentielle, solution analy- – déterminer l’amplitude et la pseudo-période ;
tique dans le cas d’un frottement nul. – déterminer l’influence de l’amortissement sur l’ampli-
• Période propre. tude et sur la pseudo-période ;
3.3. Le phénomène de résonance – déterminer l’influence des paramètres m et/ou k.
• Présentation expérimentale du phénomène : excita-
teur, résonateur, amplitude et période des oscillations,
influence de l’amortissement. Commentaires
• Exemples de résonances mécaniques. Le système solide-ressort peut être étudié verticalement
ou horizontalement (éventuellement avec deux ressorts).
Connaissances et savoir-faire La force exercée par un ressort sur un objet fixé à une
exigibles de ses extrémités, l’autre étant fixe, est appelée force de
rappel (– k x i, x désignant l’allongement algébrique et
• Connaître les caractéristiques de la force de rappel i un vecteur unitaire parallèle à l’axe du ressort). On
exercée par un ressort. réservera le mot « tension » pour la force opposée, c’est-
• Appliquer la deuxième loi de Newton au solide et à-dire la force exercée par un objet ou un opérateur sur
effectuer la résolution analytique dans le cas d’un dispo- un ressort (+ k x i ).
sitif oscillant horizontalement. L’équation différentielle ne sera établie que dans le cas
• Connaître la signification de tous les termes inter- d’un ressort à réponse linéaire et horizontal.
venant dans la solution de l’équation différentielle et
Dans le bilan des forces et dans l’écriture de l’équation
leur unité.
différentielle, on tiendra compte d’une force de frotte-
• Connaître et savoir exploiter l’expression de la période ment f dont on ne précisera pas l’expression.
propre, vérifier son homogénéité par analyse dimension-
nelle. La solution de l’équation différentielle sera donnée sous
Savoir-faire expérimentaux la forme x = xm . cos 2 π . t + φ0 ; φ0 est la phase à
( )
T0
• Enregistrer un mouvement oscillant amorti. l’origine des dates. La pulsation propre ne sera pas
• Savoir mesurer une amplitude, une pseudo-période. introduite.
• Savoir faire varier l’amortissement. La résonance mécanique sera introduite expérimenta-
• Savoir montrer l’influence des paramètres masse et lement sur des dispositifs qui permettent de différencier
rigidité sur la période propre. nettement excitateur et résonateur, ce qui n’est pas le
• Savoir que la résonance mécanique se produit lorsque cas dans l’expérience des pendules couplés.
la période de l’excitateur est voisine de la période propre Aucune courbe de résonance ne sera tracée expérimen-
du résonateur. talement.

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Matériel • Savoir que l’augmentation de l’amortissement
provoque une diminution de l’amplitude.
Cours • Connaître le phénomène de résonance mécanique.
> Activité 1
– Un banc à coussin d’air avec un mobile adapté. Activités préparatoires
– Un dispositif d’acquisition pour le repérage, en
fonction du temps, de la position d’un point du mobile
A. La suspension d’une moto
glissant, en translation, sur le banc à coussin d’air Cette activité présente aux élèves un dispositif que
horizontal. certains doivent connaître : la suspension d’une moto
– Un ordinateur avec une carte d’acquisition et le logi- (ressort et amortisseur).
ciel d’exploitation. Réponses aux questions
– Différents ressorts de constantes de raideur connues. 1. La suspension assure la liaison des roues au sol, en
– Surcharges adaptées pour le mobile. toute circonstance.
2. L’amortisseur supprime les oscillations de la sus-
> Activité 2
pension.
Le matériel de l’activité 1, plus des palettes à fixer au
3. L’état de la suspension doit être contrôlé, car la tenue
mobile pour augmenter l’amortissement.
de route du véhicule en dépend.
> Paragraphe 2
– Un ressort suspendu à une potence. B. Le jeu de flipper
– Une règle graduée. Le jeu du flipper est connu des élèves. Le ressort,
– Des masses marquées. comprimé par le joueur puis relâché, exerce une force
sur la bille et la propulse.
> Activité 3
Réponses aux questions
– Un haut-parleur.
1. La longueur « naturelle » d’un ressort est sa longueur
– Un générateur T.B.F. lorsqu’il n’est ni étiré, ni comprimé.
– Un ressort. 2. Lors de la compression du ressort, la force exercée
– Des masses marquées. par le joueur n’est pas constante : elle est plus importante
– Un fréquencemètre. en fin de compression qu’au début de celle-ci.
Rechercher et expérimenter Cours
– Un ressort.
– Des masses marquées. 1. Quelles sont les caractéristiques
– Un capteur piézoélectrique. du mouvement d’un solide accroché
Pour la construction du capteur : à un ressort ?
– si le transducteur piézoélectrique est dans un boîtier 1.1 Étude d’un oscillateur faiblement amorti
plastique, il faut enlever le boîtier ;
Il s’agit d’observer, puis d’enregistrer le mouvement
– à l’aide d’une colle solide (bi-composant), coller un oscillatoire du solide accroché à un ressort.
crochet sur le transducteur au centre de la face de plus
petit diamètre sans faire déborder la colle ; > Activité 1
– fixer l’autre face sur un support fixe (vis ou colle sui- On enregistre le mouvement d’un point du solide relié
vant le montage). au ressort et glissant sur le banc à coussin d’air hori-
zontal.
Pour l’utilisation, il suffit de connecter un oscilloscope
L’oscillateur est faiblement amorti et on enregistre des
à mémoire ou un système d’acquisition aux bornes du
oscillations « périodiques très peu amorties », en fait
transducteur piézoélectrique, de suspendre un ressort
« pseudo-périodiques ».
au capteur, une masse à l’autre extrémité du ressort et
de faire osciller le système {masse, ressort}. La tension On montre, expérimentalement, en modifiant la masse
obtenue permet de déterminer la pseudo-période des du solide ou en changeant de ressort, que la période
oscillations. (pseudo-période) des oscillations dépend de m et de k.
– Un ordinateur et un système d’acquisition. 1.2 Étude de l’amortissement des oscillations
– Un dispositif d’amortissement de l’oscillateur. Il s’agit d’observer, puis d’enregistrer le mouvement
oscillatoire du solide pour des amortissements diffé-
rents. On distingue les régimes d’oscillations : pseudo-
Déroulement du chapitre périodique, apériodique et critique.
> Activité 2
> Objectif Une palette est fixée sur le mobile, perpendiculairement
• Connaître la force de rappel exercée par un ressort. à la direction du mouvement. On augmente ainsi les
• Effectuer la résolution analytique de l’équation diffé- forces de frottements dus à l’action de l’air.
rentielle dans le cas d’un dispositif oscillant horizonta- On peut aussi immerger partiellement la palette dans
lement sans frottements. un liquide, pour accroître encore les frottements.

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2. Quelles sont les caractéristiques lorsque fE = f0. Par ailleurs, on constate que l’ampli-
de la force de rappel exercée tude des oscillations est quasi constante, dans un large
par un ressort ? domaine de fréquence.
Il s’agit d’établir la relation $F = – k . $ . où $ est 4.2 Manifestations de la résonance
« l’allongement » (étirement ou compression) du ressort mécanique
et # F la force exercée par l’extrémité mobile du ressort On présente ici les inconvénients du phénomène de
sur l’objet relié à cette extrémité (force de rappel). résonance.
La mise en évidence de la proportionnalité de F et de Il faut éviter ce phénomène avec un haut-parleur pour
 et la détermination de la constante de raideur k ne pas privilégier une fréquence.
peuvent être établies en faisant réaliser la représentation
On peut présenter l’expérience du gyroscope sur le châssis
graphique de F en fonction de .
duquel sont fixées des lamelles métalliques de longueurs
différentes, constituant des oscillateurs de fréquences
3. Quel est le mouvement du solide propres différentes. Lors de la rotation du gyroscope,
accroché à un ressort ? dont la vitesse angulaire diminue progressivement, les
lamelles rentrent, successivement, en résonance.
3.1 L’équation différentielle du mouvement On pourra, bien sûr, citer les ponts dont l’écroulement
On établit maintenant l’équation différentielle décri- fut provoqué par un phénomène de résonance. En
vant le mouvement du centre d’inertie du solide de 1850, à Angers, une troupe traversant au pas cadencé
l’oscillateur. un pont suspendu sur le Maine en provoqua la rup-
Comme le préconisent les commentaires du programme ture par résonance. En 1940, des bourrasques inter-
(« Dans le bilan des forces et dans l’écriture de l’équation mittentes provoquèrent des vibrations de torsion du
différentielle, on tiendra compte d’une force de frottement pont de Tacoma Narrows (U.S.A.) d’une amplitude
f dont on ne précisera pas l’expression. »), nous introdui- telle que le pont s’effondra.
sons la résultante des forces de frottement, pour aboutir
à: fx – k . x = m . ẍ .
Nous traitons ensuite du cas où fx = 0 pour établir Rechercher et expérimenter
l’équation différentielle :
1. Les fourches télescopiques
ẍ + k . x = 0. de VTT
m
3.2 Les solutions de l’équation différentielle Réponses aux questions
1. La flexion d’un ressort linéaire est proportionnelle
Une solution générale de l’équation différentielle est à la valeur de la force pressante exercée pour provoquer
proposée :
x = xm . cos 2 π . t + φ0 .
la flexion.
T0 ( ) 2. Un ressort hélicoïdal présente un plus faible encom-
En dérivant deux fois cette expression, on vérifie que brement qu’un fil d’acier rectiligne.
2
celle-ci est bien solution de l’équation différentielle avec 3. Constante de raideur : k = A . D , D étant le dia-
L
T0 = 2 π m , xm et φ0 étant des constantes dépendant mètre du fil en m, L sa longueur en m et A une constante
k de proportionnalité, dépendant du matériau et s’expri-
des conditions initiales. mant en N . m–2.
4. La comparaison montre la nécessité de ne pas faire
4. Comment varie l’amplitude durer les oscillations, mais de les amortir.
des oscillations mécaniques forcées
d’un dispositif solide-ressort ? 2. Les oscillations d’un dispositif
solide-ressort
4.1 Étude des oscillations forcées Réponses aux questions
En réalisant l’activité 3, on montre expérimentalement 1.a. Le graphique montre que F est proportionnelle à
le phénomène d’oscillations forcées et de résonance. x (fonction linéaire de).
On différencie le résonateur et l’excitateur. b. k est le coefficient directeur (la pente) de la droite
Comme le préconisent les commentaires du programme obtenue.
(« aucune courbe de résonance ne sera tracée expérimen- 2.a. Le graphique montre que T est proportionnelle à
talement »), nous nous contentons de présenter, à titre m (fonction linéaire de).
d’illustration, deux courbes de résonance, pour deux
b. Le coefficient directeur (la pente) de la droite obte-
amortissements différents.
Lorsque la fréquence fE de l’excitateur est voisine (légè- nue est égal (voisin) de 2π .
k
rement inférieure) de la fréquence propre f0 du résona- 3.a. T0 = 2 π m .
teur et que l’amortissement est faible, l’amplitude des k
oscillations passe par un maximum. b. Oui.
L’accroissement de l’amortissement a pour effet de 4.a. Valeur tributaire du matériel utilisé.
réduire l’amplitude des oscillations forcées, même b. T´ ≈ T0´ si l’amortissement reste faible.

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Corrigés des exercices 3. Avec très peu de frottements, les oscillations sont
quasiment sinusoïdales ; avec plus de frottements,
S’autoévaluer elles sont pseudo-périodiques : l’amplitude décroît au
cours du temps ; avec des frottements importants, on
1. 1. obtient un mouvement apériodique.
R
4. 2. Le résonateur oscille à la période imposée par
G0 F f G l’excitateur.
4. La résonance est d’autant plus aiguë que les frot-
tements sont faibles.
P

Exercices
i
O x
1. 1. a. Un oscillateur élastique est constitué par
2. Fx = – k . x . un solide relié à un ressort dont une extrémité est
3. Si $ i est orienté dans le sens du déplacement initial, fixe.
x > 0 lorsque le ressort est étiré, x < 0 lorsqu’il est b.
comprimé. (k)
a. x = + 4,0 × 10–2 m et Fx = – 1,9 N. G (m)
b. x = – 3,0 × 10–2 m et Fx = + 1,4 N.

2. 1. Le solide est soumis à trois forces : i


– son poids ; x O x
– la réaction du support ;
2. L’élongation est l’abscisse de la position du centre
– la force exercée par le ressort. d’inertie du solide.
2. Deuxième loi de Newton : $P + $R + $F = m . $a . L’amplitude est la valeur maximum de l’élongation.
Projection sur l’axe horizontal :
2
– k . x = m . d x2 = m . x . 2. 1. Voir le cours.
dt 1 = 6,7 Hz.
k 2. a. T = 0,15 s ; f =
D’où : ẍ + . x = 0. 0,15
m b. xm = 2,5 cm.
3.
ẋ = – 2π . xm . sin 2π . t + φ0
( ) 3. 1. Courbes 1 et 3 : régime pseudo-périodique ;
T0 T0
courbe 2 : régime apériodique.
2
ẍ = – 4π2 . xm . cos 2π . t + φ0
( ) 2. Par ordre croissant des frottements : 1 ; 3 ; 2.
T0 T0 3. Sur tous les enregistrements, on constate que
2 l’amplitude diminue. Les oscillations ne sont donc
ẍ + k . x = – 4π2 . xm . cos 2π . t + φ0
( ) pas périodiques.
m T0
T0
+ k . xm . cos 2π . t + φ0( ) 4. 1. a. et b.
m T0
2
ẍ + k . x = – 4π2 + k . xm . cos 2π . t + φ0 .
( ) ( )
m T 0 m T0
Cette expression est nulle quel que soit t si :
2
– 4π2 + k = 0, donc si T0 = 2 π m .
Fop
( T0 m ) k
F

xm : amplitude du mouvement ;
φ0 : phase à l’origine. 2.
Ces deux constantes dépendent des conditions ini-
tiales.
T0 = 2π m : période propre de l’oscillateur.
k F Fop
3. 1. Un capteur optoélectronique (DEL et photo-
transistor) permet d’effectuer l’enregistrement sou-
haité. 3. k =
F = 0,32 = 6,4 N . m–1.
2. On peut munir le solide d’une palette pour  5,0 × 10–2
accroître les frottements de l’air ou même fixer sur le 4. Seule la variation de longueur est importante si
solide une palette immergée pour accroître les frotte-  a la même valeur, alors la force de rappel a la
ments dus au liquide. même valeur, donc F = 0,32 N.

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5. 1. 10. 1. L’amplitude est constante, donc l’amortis-
a. F = k .  sement est nul (ou négligeable).
= 25,2 × (17,2 × 10–2 – 15,0 × 10–2)
2. a. xm = 1,5 cm.
= 0,554 N.
b. L’amortissement est nul, donc T0 = T = 0,45 s.
b. F = k .  = 25,2 × (12,8 × 10–2 – 15,0 × 10–2)
c. À la date t = 0, on a x = –xm , donc φ0 = π rad.
= 0,554 N.
3. Fop = F. 3. T0 = 2π m;
k
6. 1. T02 0,452
donc : m = 2
.k= × 18 = 92 × 10–3 kg.
R 4π 4π2
G O F i
x
11. 1. a. Oscillations forcées.
b. Excitateur : tourbillons du vent ; résonateur : pont.
P
2. a. L’amplitude des oscillations est maximale si
2. La masse est soumise à trois forces : le poids, la f = f0 avec f0 la fréquence propre du résonateur.
réaction du rail opposée au poids, la force de rappel b. Ce phénomène est la résonance.
du ressort.
3. On applique la seconde loi de Newton à la masse 12. 1. a. Le mobile est soumis à son poids, à la
dans le référentiel terrestre considéré galiléen. réaction du support, horizontale, à la force $F1 exer-
Le poids et la réaction du rail se compensent, car cée par le ressort 1 et à la force $F2 exercée par le res-
il n’y a pas de frottements. sort 2.
2
Sur l’horizontale, on a : d x2 + k . x = 0. b. En l’absence de frottement, la réaction du support
dt m compense le poids.
2. À l’équilibre : $F1 + $F2 = 0.
7. 1. k est la constante de raideur du ressort, m est
la masse de l’oscillateur. – k1 . $1,éq + (– k2 . $2,éq) = $0.
2. On dérive deux fois par rapport au temps l’expres- 3. a. – k1 . $1 – k2 . $2 = m . $aG .
sion de x : ẍ = – xm . 2π . cos 2π . t + φ0 .
( ) )
2
$1 = $1,éq + $OG = $1,éq + x . $i
T0 T0 ( b.

et $2 = $2,éq + $OG = $2,éq + x . $i


En remplaçant dans l’équation différentielle, on constate
avec $OG = x . $i .
qu’il faut que T0 = 2π m pour que l’expression
k c. – k1 . ($1,éq + $OG ) – k2 . ($2,éq + $OG ) = m . $aG ;
proposée soit solution de l’équation différentielle d’où : – (k1 + k2) . $OG = m . $aG.
pour toute valeur de t. Avec $OG = x . $i et $aG = ẍ . $i , on a :
Comme à t = 0, on a x = xm , alors φ0 = 0.
m . ẍ + (k1 + k2) . x = m . ẍ + k . x = 0
8. 1. a. k s’exprime en N . m–1 et m en kg. avec k = k1 + k2 .
2
b. Dans le système international, d x2 s’exprime en 13. 1. a.  =  –  0.
dt
–1
m . s–2 et k . x s’exprime en N . m .m= N; F (N) 0,50 1,0 1,5 2,0
m kg kg  (m) 0,018 0,036 0,053 0,071
or, 1 N = 1 kg . m . s–2, donc k
m
. x s’exprime en b. Lorsque F = 0 N, alors  = 0 m.
–2
m . s . La relation est homogène. 2.
2. Dans le système international, 2π n’a pas d’unité F (N)
N
2,0
et 2π m s’exprime en :
k 1,5
kg kg
= = s.
N . m–1 kg . m . s–2 . m–1 1,0

0,5
9. 1. T = 0,50 s.

2. T0 = 2π m = 2π 0,080 = 0,50 s. 0
0 50 60 70 Δ (m)
k 12,6
3. T = T0 : la pseudo-période est égale à la période 3. La constante de raideur du ressort est égale au
propre des oscillations libres, car l’oscillateur est peu coefficient directeur de la droite obtenue :
amorti. k = 28 N . m–1.

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F = m . g = 3,1 × 103 × 10 l’expression proposée soit solution de l’équation dif-
14. 1. a. k = férentielle pour toute valeur de t.
 m  1,0 × 10–3
= 3,1 × 106 N . m–1. d. xm = 2,0 cm ; T0 = 1,2 s et à t = 0,
b. m = 15 + 3,1 = 18,1 t. on a x = xm, alors φ0 = 0.

c. T0 = 2π
m = 2π 18,1r103 = 0,48 s, e. T0 = 2π m ; T = 2π 0,292 = 1,2 s.
3,1r106
0
k k 8,0
Cela correspond à la valeur expérimentale de T0.
soit : f0 = 1 = 2,1 Hz.
T0 2π 2 . cos 2π . t + φ = – 2π 2 . x .
2. Si les fréquences sont proches, l’ensemble risque
2. a. ẍ = – xm .
T0 ( )T0 0 ( T0 ) ( )
d’entrer en résonance. La dérivée seconde de x par rapport au temps est donc
proportionnelle à x. Le coefficient de proportionnalité
15. 1. C’est le phénomène de résonance. est négatif. Cela correspond à l’allure de la représen-
2. La période du phénomène est égale à la période tation graphique.
2π 2 .
de rotation de roue :
T = 2π . R = 2π × 0,30 = 0,054 s, soit f = 19 Hz.
b. Le coefficient de proportionnalité est : –
c. Le coefficient directeur est :
T0 ( )
V (126/3,6)
(0,41 – (–0,41))
= – 27,3 s–2.
(–15 × 10–3 – 15 × 10–3)
16. 1. T0 = 2π
mA . m B
et f0 = T1 . Il vient donc : T0 = 2π = 1,2 s. Cette valeur est en
k . (m
mA + mB) 0
27,3
2. a. f = c =
3,00 × 10 = 8,97 × 1013 Hz.
8
accord avec les valeurs précédentes.
λ 3,343 × 10–6
b. λ = 3,343 µm = λ = 3 343 nm, cette onde se situe
18. 1. a. Les frottements sont négligeables, car
dans l’infrarouge. l’amplitude est constante.
3. a. Pour une mole :  =
1,0 × 35,0 = 0,972 g ;
b. xm = 3 cm ; T0 = 0,40 s ;
1,0 + 35,0
soit pour une molécule : à t = 0, on a x = 0, donc : φ0 = + ou – π rad.
1,0 × 35,0 2
Pour trancher entre les deux valeurs, il faut regarder
 = 1,0 + 35,023 = 1,61 × 10–24 g = 1,61 × 10–27 kg. l’évolution de x : immédiatement après la date t = 0,
6,02 × 10
b. k = 4 π2 . f02 . µ x augmente, donc : φ0 = – π rad.
2
= 4 π2 . (8,97 × 1013)2 × 1,61 × 10–27
= 513 N . m–1. c. T0 = 2π
m ; T0 = 2π 0,486 = 0,400 s.
k 120
Cela correspond à la valeur expérimentale.
17. 1. a.
2π . sin 2π . t + φ
R 2. a.  = ẋ = – xm .
T0 T0( 0 )
F
= – 3,0 × 2π × sin ( 2π . t – π ).
G tige
0,40 0,40 2
b.
P
i
x T0 T0 T0
O x t 0 3. T0
4 2 4
b. On applique la seconde loi de Newton à la masse
␽ (cm . s–1) 47,1 0 – 47,1 0 47,1
dans le référentiel terrestre considéré galiléen.
Le poids et la réaction du rail se compensent, car il c.
n’y a pas de frottements. (cm)
La force de rappel du ressort est : $F = –k . x . $i . 60
2
Sur l’axe (Ox), on a donc : d x2 + k . x = 0. 40
dt m
c. On dérive deux fois l’expression proposée : 20
t (s)
x = xm . cos 2π . t + φ0 ;
( ) 0
T0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
– 20
ẋ = – xm . 2π . sin 2π . t + φ0 ;
( )
T0 T0 – 40

ẍ = – xm . 2π . cos 2π . t + φ0 .
( ) )
2

T0 T0 ( – 60

En remplaçant dans l’équation différentielle, on 3. a. a = ẍ = – xm . (2πT ) . cos (2πT . t + φ )


0
2

0
0

constate qu’il faut avoir T0 = 2π m pour que = – 3,0 × ( 2π ) × cos ( 2π . t – π ).


2

k 0,40 0,40 2

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b. Sujets BAC
T0 T0 T0
t 0 3. T0
Comment mesurer la masse
4 2 4

a (cm . s–2) 0 – 740 0 740 0


d’un astronaute ?

c.
1. Équation horaire des oscillations
a (cm . s–2)
1.1. Voir le schéma ci-dessous.
800
600 R
(S)
400
200 k = 2k1
t (s)
0 G
0,2 0,4 0,6 0,8 1,00 soufflerie
– 200 F dÕair
– 400
– 600
– 800
O 0,1 x xm x (m)
P
19. A. Oscillations libres de la suspension
1.2. a. En l’absence de frottement : $P + $R = $0 ;
1. a. T0 = 2π m .
k $F = – k . $ = – k . $OG.
400 Deuxième loi de Newton, avec m la masse totale du
b. T0 = 2π = 0,32 s. système cabine-astronaute :
1,5r105
2. a. Courbe 1 : régime pseudo-périodique ; – k . $OG = m . $aG ;
courbe 3 : régime apériodique. – k . x = m . ẍ ;
b. T = 0,35 s ≈ T0. ẍ + k . x = 0.
m
3. a. Pour absorber rapidement les oscillations, il 1.2. b. On dérive deux fois l’expression proposée :
faut l’amortissement correspondant à la courbe 2 :
λ = 15 500 kg . s–1. x = xm . cos 2π . t + φ0 ;
( )
T0
b. La force exercée par l’amortisseur est F = λ . . 2π
Elle s’exprime en newton et 1 N = 1 kg . m . s–2. ẋ = – xm . . sin 2π . t + φ0 ;
( )
T0 T0
La vitesse s’exprime en m . s–1, donc λ s’exprime 2π
( ) . cos 2π . t + φ0 . )
2
en kg . s–1. ẍ = – xm .
T0 (T0
B. Oscillations forcées de la suspension En remplaçant dans l’équation différentielle, on constate
4. a. La courbe 1 correspond à un phénomène de qu’il faut avoir T0 = 2π m pour que l’expression pro-
résonance. k
b. Ce phénomène n’est pas observé sur les autres posée soit solution de l’équation différentielle pour
courbes, car l’amortissement est trop important. toute valeur de t.
1 1.2. c. À t = 0, d’après le graphique, x = xm = 0,6 cm.
5. fR ≈ 2,9 Hz, soit : TR = 1 = = 0,34 s.
fR 2,9 D’après l’équation, à t = 0, x = xm . cos φ0 ; d’où
On trouve une valeur proche de T et T0. cos φ0 = 1 et φ0 = 0.

20. 1. Il peut se produire un phénomène de réso-


2. Détermination de la masse
nance. de l’astronaute
2.1. L’amplitude (xm = 0,6 m) est constante. Les oscil-
2. a. k = F = P = 6,5 × 103 × 10
  0,001 2 lations ne sont pas amorties. Les frottements sont négli-
= 5,4 × 107 N . m–1. geables.
b. T0 = 2π
m ; T = 2π 16 r103 = 0,11 s 2.2. Lorsque les frottements sont négligeables, la
5,4r107
0 pseudo-période T est égale à la période propre T0.
k
2.3. T = T0 = 1,0 s.
et f0 = 1 = 9,3 Hz. k . T2
T0 2.4. T = T0 = 2π m ; m = ;
k 4π2
c. Le phénomène sera perceptible si, en une période
m = 4,000 × 102 × 1,0 = 1,0 × 102 kg ;
3
d’oscillation T0, le camion parcourt la distance d.

Alors :  = d = 1,2 = 11 m . s–1, soit 40 km . h–1. masse de l’astronaute : M = 100 – 20 = 80 kg.
T0 0,11 2.5. En impesanteur, tout se passe comme si le système
3. Si la vitesse est très différente, la fréquence n’avait pas de poids $P et, par conséquent, pas de réaction
d’excitation sera différente de la fréquence propre du
$R du support : $P + $R = $0 . L’étude du dispositif est la
camion, il n’y aura pas de résonance.
même.

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Oscillations libres et forcées A. Étude de la courbe
Données : amplitude (cm)
12
k = 40 N . m–1 ; m = 100 g ; 0 = 10,0 cm ; f0 = 0,99 Hz
 = 12,4 cm ; g = 10 N . kg–1; π = 3,14 ; 10

1 = 0,42 ; 1 = π . 8
2,4 3,2 10
6
1. Étude statique
m.g 4
1.1. m . g = k’ . ( – 0) ; k’ = ; k’ = 42 N . m–1.
( – 0)
|k – kfournisseur| 2
1.2. Erreur relative = mesurée × 100
kfournisseur 0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0
= 42 – 40 × 100 = 2 × 100 = 5 %. f (Hz)
40 40
1. Quel type d’oscillations a-t-on étudié pour construire
2. Étude dynamique le graphique présenté ?
2.1. 2T = 0,63 s ; T = 0,315 s. 2. Schématiser un dispositif d’étude. Indiquer les diffé-
2.2. T = 2π m = 2π 0,100 ; T = 0,31 s. rents constituants du montage en les nommant avec un
k 40 vocabulaire adapté.
Cette valeur est en accord avec la valeur théorique. 3. Quel phénomène a-t-on mis en évidence ?
2.3. T = 2π m. 4. Quelle est la valeur de la fréquence caractéristique
k du phénomène observé ?
Avec N = kg . m . s–2, 5. Quelle caractéristique de l’oscillateur élastique cette
k s’exprime en N . m–1 = kg . m . s–2 . m–1 = kg . s–2; étude permet-elle de déterminer ?
kg 6. Donner l’allure de la courbe dans les deux cas
d’où T en ; T s’exprime donc en s.
kg . m . s–2 suivants :
2.4. Solution plus visqueuse, donc les frottements sont
– l’amortissement de l’oscillateur est diminué ;
plus importants. Les oscillations seront amorties.
– l’amortissement de l’oscillateur est fortement aug-
x (cm)
2,0
menté.
1,5 Dessiner les deux courbes avec des couleurs différentes
1,0 sur le document présenté.
0,5
0,3 0,5 0,6 t (s) B. L’oscillateur élastique en translation
0
0,1 0,2 0,4 0,7
– 0,5 1. Décrire simplement un oscillateur élastique en
– 1,0
translation.
– 1,5
– 2,0 2. Comment peut-on réduire les frottements dans le
cas où il oscille horizontalement ?
3. Étude des oscillations forcées 3. Quels sont les paramètres caractéristiques d’un tel
3.1. Le moteur muni de l’excentrique est appelé oscillateur ?
« excitateur ». 4. À l’aide d’une analyse dimensionnelle, établir la forme
3.2. Le système {ressort+masse} est le « résonateur ».
3.3. Pour f = 3,2 Hz , l’amplitude xmax est maximale. Il
de la relation donnant la période des oscillations libres de
se produit un phénomène de résonance. l’oscillateur. Donner l’expression de cette période.
3.4. À la résonance : T = =
1 1 = π s = 0,31 s. 5. La masse du solide oscillant utilisé dans l’expérience
f 3,2 10 vaut 272 g. Quelle est la valeur de la raideur du ressort ?
3.5. À la résonance, la période des oscillations forcées 6. Que se passe-t-il si l’on accroît les frottements pro-
est égale à celle des oscillations libres. gressivement ? Indiquer les différents types de mouve-
3.6. Avec une solution visqueuse, la résonance est ment successivement observés.
« floue » : l’amplitude pour f = 3,2 Hz ne sera que fai-
blement supérieure aux autres amplitudes. 2. Les résonances indésirables
Exercice type Bac
« Commençons par une situation où les vibrations d’un
Exercices complémentaires système sont indésirables, par exemple parce qu’elles
peuvent l’endommager par apparition de résonances à
Énoncés des sollicitations extérieures qui risquent de casser
certaines de ses parties. De nombreux exemples peuvent
1. Oscillateur élastique en être donnés : un arbre dans un moteur, les câbles qui
Dans cet exercice, on s’intéresse aux oscillations d’un soutiennent un pont, les murs d’un édifice (barrage,
oscillateur élastique en translation. immeuble) lors d’un tremblement de terre. Dès lors,

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l’ingénieur doit éviter les résonances, et, pour être sûr de B. Exploitation scientifique
les éviter, il doit d’abord les connaître, d’où l’idée qui Transmission des oscillations d’une machine
se répand dans l’industrie que la fiche technique d’un
Le plancher d’un atelier, situé à l’étage d’une usine,
ouvrage complexe comprend son spectre de vibrations.
fléchit de 1 mm sous l’effet du poids d’une machine de
Une résonance se produit quand une sollicitation exté- masse m = 2,5 t.
rieure, une excitation tombe exactement dans une des
1. On assimile ce plancher à une poutre rigide de
valeurs du spectre de l’objet lui-même. La connaissance
du spectre d’un ouvrage peut donc permettre d’éviter masse M = 6,0 t, suspendue à deux ressorts hélicoïdaux
de le stimuler avec des vibrations qui pourraient provo- identiques, à spires non jointives, de raideur indivi-
quer une résonance, ou de le modifier de telle sorte que duelle k.
soient évitées les valeurs (connues ou estimées) des sti- a. Évaluer la raideur k des ressorts.
mulations auxquelles il est soumis. Que peut-on faire si b. Déterminer la période propre des oscillations du
on ne peut pas ? système.
Un très bel exemple d’une telle situation est fournie par 2. On suppose que le système est faiblement amorti.
l’anecdote suivante : un barrage a été construit en Iran
a. Quelle serait la fréquence des oscillations forcées qui
il y a une trentaine d’années dans une région à forte
activité sismique. Les tremblements de terre sont repé- pourraient provoquer une rupture du plancher ?
rés par leur intensité (leur place sur une échelle conven- b. Le rotor de la machine présente un léger balourd.
tionnelle, par exemple celle de Richter), mais ils ont Pour quelle vitesse de rotation du rotor y aurait-il un
une autre caractéristique moins connue mais très impor- risque ?
tante pour le problème qui nous préoccupe : leur fré- 3. Pourquoi a-t-on intérêt à ce que l’amortissement
quence de vibration, et chaque région du globe a en fait soit important ?
des fréquences plus probables pour un tremblement de
terre. Dans cette région-là, les tremblements de terre Vibrations transversales d’une barre encastrée
ont des fréquences qui rendaient impossible d’éviter les Les fréquences des vibrations transversales d’une barre,
résonances avec tout ouvrage de la taille et de la confi- de section rectangulaire, encastrée à une extrémité sont
guration du barrage prévu. L’ingénieur en charge du proportionnelles à la largeur de la barre et inversement
projet, Jean Ferrandon, a eu l’idée, a priori étonnante, proportionnelles au carré de sa longueur.
suivante : ne pouvant empêcher cette résonance, il a
4. Schématiser une barre encastrée à une extrémité.
décidé de ne pas construire la voûte du barrage d’un seul
Indiquer par une double flèche, placée près de l’extré-
tenant mais « en touches de piano », autrement dit en
donnant aux parties en béton la forme de langues amar- mité libre, la direction des vibrations transversales de la
rées dans un socle. Le problème d’étanchéité était résolu barre.
par des joints en cuivre. Cela a eu pour effet de changer 5. Quel est l’effet sur les fréquences vibratoires :
radicalement le spectre du barrage et donc son compor- a. de la diminution de la largeur de la barre ?
tement en cas de sollicitations provenant d’un tremble-
b. de l’augmentation de la longueur de la barre ?
ment de terre. Quelques années plus tard, il y eut un
tremblement de terre assez violent dans cette région, et 6. Pourquoi peut-on assimiler un barrage à une barre
le barrage a tenu. » encastrée à une extrémité ? Dans quelle mesure cette
D’après Jean-Pierre Bourguignon, hypothèse est-elle grossière ?
professeur à l’École polytechnique, 7. a. Quelle est la conséquence du découpage du bar-
« Peut-on entendre la forme d’un tambour ? »,
Revue du Palais de la Découverte, no 231, octobre 1995.
rage en barres parallèles disposées « en touches de piano »
relativement indépendantes ?
A. Compréhension du texte b. Quel est l’effet des joints en cuivre sur les vibrations ?
1. Donner la signification des termes « résonance » et 3. Vibrations continues et phénomène
« sollicitations extérieures », employés dans la première de résonance
phrase du texte.
« Aux fins du présent exposé, on entend par vibrations
2. Expliquer dans quelles conditions l’arbre d’un continues les vibrations d’une durée supérieure à envi-
moteur peut être menacé de rupture. ron dix cycles. Ces vibrations peuvent être provoquées
par les mouvements périodiques des machines, par cer-
3. Donner un exemple historique de rupture des câbles
taines activités humaines comme la danse, ou par la cir-
de suspension d’un pont soumis à des sollicitations culation des véhicules dans le voisinage. Elles peuvent être
périodiques. Indiquer quelle disposition a pu être prise considérablement amplifiées lorsque [intervient] le phé-
pour éviter ce genre de risque. nomène appelé résonance [...].
4. Qu’est-ce que « l’échelle de Richter » ? Cette Sauter d’une manière répétitive sur un plongeoir ou
échelle repère-t-elle des amplitudes vibratoires ou des un trampoline ou se balancer plusieurs fois afin de créer
de grandes oscillations sont des exemples de résonance.
fréquences ?
[...]
5. Comment l’ingénieur Ferrandon a-t-il résolu le Il y a divers moyens d’éviter ou de réduire les vibrations
problème des fréquences dangereuses pour son barrage ? continues.

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Élimination de la source des vibrations ou parties de phrases du texte qui confortent la réponse
On peut équilibrer les machines afin de réduire les forces donnée.
excentriques ou les raccorder à une masse lourde, aug- 2. Pour quelle fréquence l’amplitude vibratoire du
mentant ainsi la résistance d’inertie du mouvement. On plancher est-elle maximale ?
peut restreindre les activités humaines répétitives (troupe 3. Comment nomme-t-on :
qui traverse un pont au pas cadencé, par exemple), et – la source qui engendre les vibrations continues ?
aplanir la surface des routes et des rails pour diminuer – le plancher qui est mis en vibration forcée ?
l’impact de la circulation. 4. Pourquoi les planchers des salles de danse ou de
Emplacement de la source des vibrations sport doivent-ils avoir une fréquence propre supérieure
Les machines ou les pistes de danse devraient être situées à 5 Hz ?
aussi loin que possible des bureaux, chambres à coucher, 5. Comment peut-on réduire les effets des oscillations
etc. De plus, afin d’empêcher la résonance, on devrait forcées d’un plancher ?
s’assurer que la fréquence de vibration du plancher du 6. Dans le texte, il est question d’équilibrer les machines
lieu à protéger est différente de celle du plancher qui tournantes pour supprimer les sources vibratoires.
vibre directement. a. Dans quel autre cas doit-on procéder à l’équilibrage
Isolation des vibrations d’un solide tournant ?
b. En quoi consiste cet équilibrage ?
On peut avoir recours au procédé de « flottement »,
c’est-à-dire placer la source de vibration (machines) ou 7. Afin de réduire les effets vibratoires, les auteurs pro-
bien l’aire à isoler (plancher, bâtiment) sur des ressorts posent : « l’installation d’antivibrateurs [, qui] constitue
souples ou des tampons amortisseurs. Ainsi, le plateau une méthode efficace pour modifier les propriétés du plan-
d’un tourne-disque est monté sur des ressorts souples cher. Il s’agit d’éléments amortissants reliés à l’ossature
afin d’empêcher la transmission à l’aiguille des vibra- par des ressorts qui absorbent les vibrations d’une certaine
tions du plancher. Pour combattre les vibrations, la fré- gamme de fréquences ».
quence de vibration de l’élément à protéger doit être Montrer que le dispositif de suspension d’une auto-
inférieure à la fréquence de la source de vibration ; si elle mobile répond aussi aux fonctions indiquées dans cet
représente 33 % de cette dernière, la vibration trans- extrait du texte.
mise est réduite d’environ 80 % ; si elle représente moins
que ce pourcentage, la réduction est encore plus impor- Corrigés
tante. Si, par contre, les deux fréquences sont égales ou 1. A. 1. On a étudié les oscillations forcées.
presque, la vibration transmise croît considérablement 2. Reproduire schématiquement le document 10 (voir
à cause de la résonance. la page 296 du manuel de l’élève) ; on écrira :
On peut supprimer la transmission des vibrations du – résonateur à côté du ressort ;
sol et du bâtiment aux planchers qui supportent des – excitateur à côté de la membrane du haut-parleur.
machines de précision en faisant reposer ces planchers
3. On a mis en évidence le phénomène de résonance
sur du liège, des ressorts ou d’autres supports spéciaux.
Quant aux bâtiments, on peut supprimer certaines d’amplitude.
vibrations dues à la circulation en protégeant les élé- 4. f0 = 0,99 Hz, soit 1,0 Hz environ.
ments porteurs par des tampons ; toutefois cette 5. Quand la résonance n’est pas floue (c’est le cas ici),
méthode n’est habituellement efficace que contre les on détermine la fréquence propre de l’oscillateur forcé ;
vibrations à haute fréquence et les bruits. [...] f0 ≈ 1 Hz et T0 ≈ 1 s.
Effet des propriétés du plancher 6. Reproduire le document 11 (voir la page 297 du
On peut concevoir une ossature à l’épreuve de la réso- manuel de l’élève).
nance si on connaît la fréquence de la source des vibra- B. 1. Un oscillateur élastique en translation est consti-
tions. Lors d’activités comme la danse ou la pratique des tué par un ressort hélicoïdal à spires non jointives lié à
sports, les personnes seules ou en groupe peuvent créer un solide.
des forces périodiques d’une fréquence de 1 à 4 Hz 2. On le fait osciller sur un banc à coussin d’air (ou sur
approximativement. Par conséquent, il faut éviter que une table à coussin d’air, mais il est préférable de lier le
ces derniers planchers aient une fréquence propre infé- solide à deux ressorts identiques colinéaires).
rieure à environ 5 Hz. 3. Les paramètres caractéristiques sont :
Les effets de résonance peuvent aussi être diminués par – la masse m du solide ;
l’amortissement accru, mais cette méthode n’est habi- – la raideur k du ressort.
tuellement efficace que si l’amortissement existant est 4. La période T est mesurée en seconde ; la masse m
peu important. L’installation d’antivibrateurs constitue est exprimée en kg et la raideur k en N . m–1 ou
une méthode efficace pour modifier les propriétés du
kg . m . s–2 . m–1 = kg . s–2 ;
plancher. Il s’agit d’éléments amortissants reliés à l’ossa-
m
ture par des ressorts qui absorbent les vibrations d’une donc, le rapport est en kg . kg–1 . s2, soit en s2 ;
k
certaine gamme de fréquences. »
D.-E. Allen et J. H. Rainer, d’où T = α m avec α = 2π.
« Vibrations des planchers », k
Conseil national de recherches du Canada, juin 1976. 5. k = 4π . f . m = 10,7 N . m–1.
2 2

1. Quel phénomène est responsable de désagréments 6. Mouvements pseudo-périodique, critique et apério-


dans les vibrations des planchers ? Relever les phrases dique.

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2. A. 1. Le phénomène de résonance a lieu lorsque 6. L’assimilation à une barre encastrée à une extrémité
la fréquence des oscillations forcées imposées par un est possible parce que la partie inférieure du barrage est
excitateur est proche de la fréquence des oscillations prise dans la roche, alors que le bord supérieur est libre.
du résonateur libre (fréquence propre) ; il se traduit par Mais un barrage est aussi encastré sur les côtés : le pro-
des oscillations de grande amplitude qui peuvent être blème est plus compliqué sur les bords.
responsables de ruptures au niveau du résonateur. 7. a. On diminue la largeur de la barre encastrée (on
Les sollicitations extérieures sont les vibrations impo- ne prend pas en compte celles des barres attenantes
sées par l’excitateur ; on parle d’oscillations forcées. aux bords), donc les valeurs possibles des fréquences
2. Si le rotor du moteur n’est pas équilibré, c’est-à- vibratoires diminuent ; autrement dit, les périodes
dire si son centre d’inertie n’est pas situé sur l’axe de augmentent.
son arbre, il apparaît un balourd qui se traduit par des b. Les joints en cuivre assurant l’étanchéité accroissent
oscillations du centre d’inertie de même fréquence l’amortissement, ce qui rend les résonances possibles plus
que celle de la rotation du rotor ; ces oscillations se tra- floues.
duisent par des flexions périodiques de l’arbre, donc des
efforts périodiques, qui peuvent conduire à sa rupture.
3. 1. C’est le phénomène de résonance d’amplitude.
Les extraits du texte sont : « Elles [les vibrations] peuvent
3. Au xixe siècle, des fantassins traversant au pas être considérablement amplifiées lorsque [intervient] le
cadencé un pont sur le Maine, à Angers, provoquèrent phénomène appelé résonance » ; « De plus, afin d’empêcher
la rupture des câbles de suspension et furent précipités la résonance, on devrait s’assurer que la fréquence de vibra-
dans le Maine ! Une aventure similaire se produisit à tion du plancher du lieu à protéger est différente de celle du
Manchester. Depuis, on doit « rompre le pas en arrivant plancher qui vibre directement. »
sur un pont suspendu ».
2. L’amplitude vibratoire est maximale lorsque la fré-
4. L’échelle de Richter permet de classer les tremble- quence des vibrations excitatrices est égale à la fréquence
ments de terre selon leur importance destructrice ; on propre du plancher.
repère l’amplitude du tremblement de terre et on en 3. La source qui engendre les vibrations continues est
déduit l’énergie mise en jeu. l’excitateur ; le plancher qui est mis en oscillations for-
(Complément : l’échelle de Richter est logarithmique : cées est le résonateur.
log E = a + b . M, M étant la magnitude du séisme dans 4. Les mouvements de danse ou de sport engendrent
cette échelle.) des vibrations dont les fréquences sont comprises entre
5. Cet ingénieur a eu l’idée audacieuse de découper le 1 Hz et 4 Hz.
barrage en lames parallèles, « en touches de piano ». 5. On peut éloigner les sources vibratoires, ajuster la
B. 1. a. Il y a équilibre du système : fréquence propre du plancher loin des fréquences vibra-
– en l’absence de la machine : PP = 2 k . h ; toires continues, installer une suspension et des amor-
– en présence de la machine : PP + PM = 2 k . (h + x), tisseurs pour absorber les vibrations.
P 6. a. Les roues d’automobiles doivent être équilibrées
soit PM = 2 k . x, d’où k = M ;
2x pour éviter le shimmy (difficulté de conduite, usure des
k= 2,5 × 10 3
× 10 = 1,25 × 106 N . m–1 pneus) et les vibrations intempestives de pièces métal-
2 × 1 × 10–3 liques mal serrées.
≈ 1 × 106 N . m–1. b. L’équilibrage consiste à ramener le centre d’inertie de
b. Il s’agit d’un oscillateur mécanique en translation ; la roue sur l’axe de rotation de celle-ci.
M+m 7. La caisse de l’automobile (c’est un plancher !) est
la période propre est : T = 2π . reliée aux roues par des ressorts, qui encaissent les défor-
2k mations de la route, et des amortisseurs constitués par
T = 2π 8,5r103 = 0,37 s ; f = 1 = 2,7 Hz. des pistons frottant dans des tubes contenant de l’huile
2,5r106 T pour absorber l’énergie vibratoire de telle sorte que les
2. a. f ’ ≈ 2,7 Hz. oscillations de la caisse soient réduites à une période ou
moins (amortissement critique).
b. N ≈ 2,7 tr . s–1 ou 164 tr . min–1.
3. Si l’amortissement est important, la résonance est
floue : l’amplitude des oscillations forcées reste faible Bibliographie
dans tout le domaine de fréquences.
4. Ouvrages
Voir les livres de classes préparatoires : collection
H Prépa, Hachette éducation.
5. a. Si la largeur de la barre diminue, la fréquence
vibratoire diminue.
Sites Internet
b. Si la longueur augmente, la fréquence vibratoire
• www.education.sn/rubrique.php?id_rubrique=36
diminue : on sait qu’une lame de scie en acier vibre • e.m.c.2.free.fr/oscill-meca.htm
d’autant plus « lentement » qu’elle est longue (ou d’au- • www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/
tant plus « vite » qu’elle est courte !). gtulloue/Meca/Oscillateurs/ressort_rsf.html

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Physique
chapitre
Étude
énergétique
des systèmes
mécaniques
14
Exemples d’activités
Programme
Activité de réinvestissement des enregistrements des travaux
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
pratiques précédents d’un point de vue énergétique (projec-
officiel :
tile dans un champ de pesanteur uniforme, oscillation d’un
D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques ressort horizontal) :
– calcul des énergies potentielle et cinétique ;
Contenus – transferts d’énergie ;
– énergie mécanique ;
4. Aspects énergétiques
– conservation ou non de l’énergie mécanique.
• Travail élémentaire d’une force. Un tableur, un logiciel de traitement de données, des
• Travail d’une force extérieure appliquée à l’extrémité logiciels de simulation peuvent être utilisés pour atteindre
d’un ressort, l’autre extrémité étant fixe. les objectifs cités ci-dessus.
• Énergie potentielle élastique du ressort.
• Énergie mécanique du système solide-ressort. Commentaires
• Énergie mécanique d’un projectile dans un champ de On rappellera les notions étudiées en Première : travail
pesanteur uniforme. du poids, énergie cinétique, énergie potentielle de
pesanteur. Les activités proposées seront l’occasion de
Connaissances et savoir-faire réinvestir ces notions.
Pour le calcul du travail de la force extérieure exercée
exigibles sur un ressort, on commencera par exprimer le travail
• Connaître l’expression du travail élémentaire d’une élémentaire. L’expression du travail pour un allonge-
force. ment fini sera obtenu par méthode graphique et par
intégration.
• Établir l’expression du travail d’une force extérieure
appliquée à l’extrémité d’un ressort, par méthode gra- L’énergie potentielle élastique du ressort est l’énergie
phique et par intégration. transférée par un opérateur qui déforme le ressort : le
travail de l’opérateur fait varier l’énergie potentielle
• Établir et connaître l’expression de l’énergie poten- stockée dans le ressort. L’énergie potentielle élastique
tielle élastique d’un ressort. d’un ressort détendu est prise comme référence, donc
• Établir l’expression de l’énergie mécanique d’un nulle.
système solide-ress ort et d’un projectile dans un champ Dans le cas où les frottements peuvent être considérés
de pesanteur. comme négligeables, les variations d’énergie potentielle
• Exploiter la relation traduisant, lorsqu’elle est justifiée, compensent les variations d’énergie cinétique. Il devient
la conservation de l’énergie mécanique d’un système. alors pertinent d’introduire la notion d’énergie méca-
nique. Cette introduction sera faite à l’occasion de
• Calculer la variation de l’énergie cinétique d’un
l’étude du système solide-ressort qui sera traité unique-
système à partir de la variation d’énergie potentielle et
ment dans le cas horizontal.
réciproquement.
On généralisera ensuite la notion d’énergie mécanique
• Savoir exploiter un document expérimental pour : au cas d’un projectile dans un champ de pesanteur uni-
– calculer des énergies ; forme.
– reconnaître et interpréter la conservation ou la non- La conservation ou la non conservation de l’énergie
conservation de l’énergie mécanique d’un système. mécanique sera montrée dans les deux cas précédents.

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Matériel Compte tenu de la hauteur relativement faible des sauts
et des vitesses acquises, on peut l’admettre.
Cours 2. Lors d’une chute libre, il a été vu que la vitesse aug-
mente. Il faut une force de frottement pour envisager
> Activité 1 une vitesse limite constante.
– Un banc à coussin d’air avec un dispositif solide-
ressort.
– Un dispositif d’acquisition pour le repérage, en fonc- Cours
tion du temps, de la position d’un point du mobile
glissant, en translation, sur le banc à coussin d’air hori- 1. Comment déterminer le travail
zontal. d’une force appliquée à l’extrémité
– Un ordinateur avec une carte d’acquisition et un
d’un ressort ?
logiciel d’exploitation. 1.1. Travail élémentaire d’une force
> Activité 2 Ce paragraphe est théorique. Il s’agit de rappeler l’ex-
– Un caméscope pour filmer le mouvement paraboli- pression du travail d’une force constante, puis de défi-
que d’une bille. nir le travail élémentaire d’une force non constante. Il
convient de faire admettre aux élèves que sur un dépla-
– Un ordinateur avec un logiciel de traitement d’images.
cement élémentaire (aussi petit que l’on veut), on peut
Rechercher et expérimenter considérer que la force est localement constante.
– Un mobile évoluant sur un banc à coussin d’air. De la somme des travaux élémentaires, on passe à l’in-
– Deux ressorts identiques si possible. tégrale.
– Un dispositif d’acquisition pour le repérage en fonc- Un travail en commun avec le professeur de mathéma-
tion du temps de la position d’un point du mobile. tiques est alors souhaitable.
– Un ordinateur avec une carte d’acquisition et un 1.2. Travail de la force exercée
logiciel d’exploitation. par un opérateur sur un ressort
On traite ici du travail effectué par la force exercée par
un opérateur qui étire (ou comprime) un ressort.
Déroulement du chapitre L’expression de la force exercée par l’extrémité mobile
d’un ressort sur « l’objet » auquel elle est reliée a été
> Objectifs établie au chapitre précédent. Le principe des interac-
tions (troisième loi de Newton) permet de donner
• Connaître l’expression du travail élémentaire d’une l’expression de la force exercée par « l’objet » (opéra-
force. teur) sur l’extrémité mobile du ressort. Cette force n’est
• Établir l’expression du travail d’une force appliquée à pas constante lorsqu’il y a déplacement de l’extrémité
l’extrémité d’un ressort. mobile. On est amené à résoudre l’intégrale :
• Établir et exploiter l’expression de l’énergie méca- x

[
W($Fop) = 兰0 k . x . dx = 1 . k . x 2 = 1 . k . xA2 . ]
A
x A

nique. 2 0 2
Une résolution graphique permet d’illustrer et de
Activités préparatoires confirmer le résultat.
A. Le saut à la perche 2. Comment exprimer l’énergie
Cette activité ouvre le débat : un corps élastique déformé potentielle élastique d’un ressort ?
constitue un « réservoir » d’énergie. Le travail fournit par « l’opérateur » communique de
Les élèves trouvent les réponses aux questions dans le l’énergie potentielle élastique au système déformable et
texte. élastique.
Réponses aux questions L’énergie potentielle élastique acquise est égale à l’op-
1. Les progrès dans le saut à la perche sont dus en posé du travail de la force de rappel, tout comme l’éner-
grande partie à la qualité de la perche utilisée et aussi gie potentielle de pesanteur est égale (paragraphe sui-
aux modes d’entraînement des athlètes. vant) à l’opposé du travail du poids (« force de rappel »
vers le sol...).
2. Flexibilité et dureté semblent être les qualités
recherchées.
3. Comment exprimer l’énergie
B. Le saut de l’ange mécanique d’un système
Cette activité illustre la transformation d’énergie poten-
{solide, ressort} ?
tielle gravitationnelle en énergie cinétique. 3.1. Introduction expérimentale de la notion
Réponses aux questions d’énergie mécanique
1. Une chute libre est une chute où la seule force Après acquisition des valeurs de l’abscisse x du centre
appliquée à « l’objet » est son poids. La discussion est d’inertie du solide d’un dispositif {solide-ressort} effec-
ouverte : la résistance de l’air est-elle, ici, négligeable ? tuant des oscillations, l’élève (le professeur) programme

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2. Les variations d’énergie potentielle de pesanteur et
les calculs des énergies EP élas = 1 . k . x 2 et EC = 1 . m . 2. d’énergie cinétique sont opposées.
2 2
Les tracés obtenus permettent de constater la « complé-
mentarité » de ces deux formes d’énergie et d’illustrer le Rechercher et expérimenter
transfert d’une forme en une autre.
1. Un sac à dos, oscillateur élastique
Si les frottements sont négligeables, l’énergie mécanique
EM = EC + EP élas se conserve, sinon elle diminue progres- Ce document présente un dispositif original et écolo-
sivement. gique.
Des informations complémentaires concernant le dis-
> Activité 1
positif décrit dans cette page peuvent être obtenues sur
Réponses aux questions le site : http://sciences.nouvelobs.com
1. Les variations de EP élas et de EC sont opposées. Faire alors une recherche, sur le site, au nom de Larry
2. La somme EC + EP élas est constante. Rome.
3.2. Influence des forces autres que la force Réponses aux questions
élastique m
1. T0 = 2 π . .
L’aboutissement de ce paragraphe est d’établir que la k
variation d’énergie mécanique d’un dispositif solide- 2. La personne fait deux pas par seconde et la charge
ressort est égale à la somme des travaux des forces exté- oscille à chaque pas du marcheur, donc T = 0,5 s.
rieures appliquées au système : travail des forces de frot- 2
tement, travail d’un opérateur... (le travail de la force de k = 4π .2 m avec T = T0 ; k = 3 947 ;
T
rappel, force intérieure au système, n’est pas à prendre
en compte). k = 4 × 103 N . m–1.
Au paragraphe suivant, on traitera de l’énergie méca- 3. L’expression de l’énergie potentielle élastique est :
nique d’un projectile. On sera amené à établir que la EP élas = 1 . k . x 2.
variation d’énergie mécanique d’un solide en mouve- 2
ment dans le champ de pesanteur est égal à la somme 4. L’énergie potentielle élastique est maximale pour
des travaux des forces extérieures appliquées au solide : x = xm = 5 cm et EP élas max = 5 J.
travail des forces de frottement, travail de la « réaction » 5. EP élas passe de sa valeur maximale à une valeur nulle
d’un support incliné, travail d’un opérateur..., sauf le
travail du poids, qui est pourtant l’une des forces exté- en une durée : t = T = 0,5 = 0,12 s.
4 4
rieures appliquées au projectile.
E 5 × 4
Lors d’un précédent programme, nous étions invités à = = = 40 W.
t 0,5
définir le système « Terre-solide » et dans ce système
le poids devenait une force intérieure, comme la force La valeur théorique est supérieure à la valeur indiquée :
de rappel est force intérieure du système ressort-solide. la conversion d’énergie potentielle élastique en énergie
Cette présentation ne correspond pas au programme électrique n’est pas totale.
actuel.
2. Modélisation du sac à dos,
4. Comment varie l’énergie oscillateur
mécanique d’un solide
dans un champ Ce T.P. est à réaliser avec les élèves. Des résultats sont
de pesanteur uniforme ? donnés à titre d’exemple.
Une étude du mouvement de chute, avec le vecteur Réponses aux questions
vitesse initiale oblique, permettra de constater la conser- 1.a. Pour le graphique présenté : T = 0,40 s.
vation de l’énergie mécanique : EM = 1 . m . 2 + m . g . z, b. En posant T = T0 = 2 π .
m
, après avoir mesuré
2 k
lorsque les forces de frottements sont négligeables. la masse m du mobile, on calcule k.
Concernant l’énergie potentielle de pesanteur
2. La période T´ des variations d’énergie vaut T .
EP pes = m . g . z, on rappelle l’expression donnée en 2
classe de Première. 3.a. Si xm est l’amplitude des oscillations, alors :
On évite les complications en s’abstenant d’écrire : EPmax = 1 . k . xm2.
EP pes = m . g . z + constante ; on confond délibérément 2
l’origine des altitudes avec le niveau de référence de b. Pour EP = EPmax , alors EC = 0.
l’énergie potentielle de pesanteur.
4.a. EC = ECmax = 1 . m . max2.
> Activité 2 2
Réponses aux questions b. Pour EC = ECmax, alors EP = 0.
1. L’énergie potentielle de pesanteur est donnée par 5. Si les frottements sont négligeables, l’énergie méca-
l’expression EP pes = m . g . z, où z est la cote du centre nique se conserve. Dans l’exemple proposé, l’énergie
de gravité du solide. mécanique n’est pas constante.

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Corrigés des exercices 2. Au niveau du sol : EP pes = 0 ; EM = EC =
1 . m . 2 ;
2
Savoir s’autoévaluer = [ ]
2EM
m
1/2
= 2 × 42,2
[ 0,705 ] 1/2
= 11 m . s–1.

1. 1. a. W =
1 . k . x 2 = 0,5 × 50 × (5,0 × 10–2)2
2 Exercices
= 6,3 × 10–2 J.
1. 1. a. L’expression du travail d’une force
b. W = 1 . k . (xB2 – xA2) constante $F lorsque son point d’application se déplace
2
= 0,5 × 50 × [(5,0 × 10–2)2 – (2,0 × 10–2)2] d’un point A vers un point B est :
= 5,3 × 10–2 J. WAB ($F ) = $F . $AB .
2. Le travail pour comprimer ou étirer ce ressort de b. F s’exprime en newton (N), AB en mètre (m) et
5 cm est le même, c’est-à-dire 6,3 × 10–2 J. W en joule (J).
2. a. La force exercée par un opérateur pour mainte-
2. 1. On lit un allongement de 8,0 cm pour nir un allongement  d’un ressort a pour valeur :
10,0 N ; F = k .  ; sa valeur dépend de l’allongement. Elle
k= F = 10,2 = 125 N . m–1. n’est pas constante lorsqu’on allonge le ressort de 0 à
( – 0) 8,0 × 10–2 .
1
2. W = . k . x 2 = 0,5 × 125 × (4,0 × 10–2)2
b. On considère que la force est constante pour un
2 allongement très faible (déplacement élémentaire),
= 0,10 J. et : δW = $F . $d. C’est un travail élémentaire. On
procède à une intégration.
3. 1. F = k . x ; k est le coefficient directeur de la
3. a. L’expression du travail de la force exercée par
5,0 un opérateur qui provoque un allongement x du
droite ; k = = 50 N . m–1.
10 × 10–2 ressort à partir de sa longueur naturelle est :
1
2. a. EP élas = . k . x 2 = 0,5 × 50 × (6,0≤ × 10–2)2
2 W = 1 . k . x2.
2
= 9,0 × 10–2 J.
b. Le travail est en joule, la constante de raideur en
b. Lorsqu’on lâche le ressort, l’énergie qu’il avait newton par mètre et le déplacement en mètre.
emmagasinée est communiquée à la bille du flipper
sous forme d’énergie cinétique. 2. 1. L’expression de la coordonnée Fx de la
force $Fop qui s’exerce sur le ressort pour maintenir
4. 1. a. L’énergie mécanique EM = EP élas + EC . un allongement x est : Fx = k . x .
b. EM = 1 . k . xmax2 = 0,5 × 100 × (8,0 × 10–2)2 = 0,32 J. 2. Le travail élémentaire de $Fop pour allonger le res-
2 sort de x à x + dx est :
2. L’oscillateur se déplace sans frottement, son éner- dWop = Fx . dx = k . x . dx .
gie mécanique se conserve. Lorsqu’il passe par sa
3. a. L’expression du travail de $Fop pour allonger le
position de repos, il n’a que de l’énergie cinétique ;
ressort de 5 cm à partir de sa longueur naturelle est :
d’où : EM = EC = 1 . m . 2 x

[
W = 兰0 k . x . dx = 1 . k . x 2 = 1 . k . xA2 . ]
A
x
2 A

2 0 2
2EM 1/2 2 × 0,32 1/2
et :  = ( ) (
m
=
0,200 ) = 1,8 m . s–1. 1
b. W = × 23 × (5 × 10 ) = 3 × 10 J.
2
–2 2 –2

1 1
3. EM = EP élas + EC = . k . x 2 + . m . 2 ; 4. a. F=k . x
2 2
= 2 [ ]
(EM – EP élas) 1/2
m
pour x = 3,0 cm,
EP élas = 0,5 × 100 × (3,0 × 10–2)2 = 0,045 J xA xB x

et  = 2 × (0,32 – 0,045) 1/2 = 1,7 m . s–1.


[ ] b.Le travail de $Fop correspond à l’aire grisée.
0,200
4. Avec des frottements, l’énergie mécanique diminue. c.L’aire grisée est égale à :
1.k.x 2–1.k.x 2
5. 1. a. EM = EC + EP pes = 12 . m . 2 + m . g . z 2 B 2 A

avec z l’altitude repérée sur un axe vertical ascen- = 1 × 23 × (10 × 10–2)2 – 1 × 23 × (5 × 10–2)2
2 2
dant et EP pes = 0 pour z = 0 (niveau de référence de
= 8,6 × 10–2 J.
l’énergie potentielle).
b. Au moment où la boule est lâchée, en prenant 3. La valeur de l’énergie potentielle élastique du
z = 0 au niveau du sol : ressort comprimé est :
EM = 1 × 0,705 × 102 + 0,705 × 9,8 × 1 EP élas = 1 . k . ( – 0)2 = 1 × 10 × (0,20 – 0,12)2
2 2 2
= 35,25 + 0,69 = 42,2 J. = 3,2 × 10–2 J.

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4. 1. Vrai. et : 1 . m . 22 = m . g . h + 1 . m . 12
2. Faux : l’énergie potentielle élastique s’exprime en
2 2
6
joule. avec 1 = = 1,7 . D’où :
3,6
3. Vrai.
1
4. Faux : EP é1as(1) = . k1 . x12
2
[
2 = [2 . g . h + 12]1/2 = 2 × 10 × 8 + ( )]
6 2 1/2
3,6
2 = 12,7 m . s–1 ; soit : 2 = 13 m . s–1.
k
et EP élas(2) = . k2 . x22 = 1 . 1 . (2 x1)2 = k1 . x12
1 La vitesse d’arrivée sur la surface de la mer est quasi-
2 2 2 ment identique, que l’hélicoptère soit immobile ou
= 2 EP é1as (1) animé d’une vitesse de 6 km . h–1.
5. 1. L’énergie mécanique du dispositif est : 7. Initialement, et en prenant le crâne de Newton
EM = EP élas + EC . comme niveau de référence, l’énergie potentielle de
Le système, lorsqu’on l’abandonne, ne possède que pesanteur de la pomme est :
EP pes = m . g . h = 0,100 × 9,8 × 2,5 = 2,5 J.
de l’énergie potentielle élastique : EP élas = 1 . k . x 2
2 Son énergie cinétique est nulle, d’où : EM = EP = 2,5 J.
avec x l’allongement du ressort. Au niveau du crâne de notre illustre savant, l’énergie
EP élas = 1 × 10 × 0,052 = 1,3 × 10–2 J. potentielle est nulle.
2 La pomme est en chute libre, son énergie mécanique
1 1
2. EM = EP élas + EC = . k . x 2 + . m . 2 .
2 2 se conserve donc :
Puisque le système glisse sans frotter, l’énergie méca- EM = 0 = EP + EC et EC = EM = 2,5 J
nique se conserve.
avec EC = 1 . m . 22 ,
EM = 1,3 × 10–2 J. 2
1 2 . EM 1/2
3. a. EM = EP élas + EC = . m . 2, car x = 0 ;
2 = [ m ] = [2 . g . h]1/2
= [ m ]
2 . EM 1/2 2 × 1,3 × 10-2 1/2
= [ 0,200 ]
;  = 0,36 m . s–1. = [2 × 9,8 × 2,5 ]1/2 = 7,0 ;
 = 7,0 m . s–1 = 25 km . h–1.
1 1
b. EM = EP élas + EC = . k . x2 + . m . 2 ;
2 2 8. 1. Lors de son déplacement d’une position A1
= [ 2 (EM – EP élas) 1/2
m ]pour x = 2,0 cm,
à une position A2 , la sphère est soumise à son poids
$P et à la force $F exercée par le câble.
on a : EP élas = 0,5 × 10 × (0,020)2 = 2,0 × 10-3 J. 2. a. W($P ) = m . g (z1 – z2).
 = 2 (13 × 10 – 2,0 × 10 ) = 0,33 m . s–1.
–3 –3 1/2
[ 0,200 ] b. La droite d’action de $F passe par le point d’attache
supérieur du câble, c’est-à-dire par le centre de la tra-
6. 1. L’énergie mécanique du sauveteur est la jectoire circulaire du point A : c’est une force radiale.
somme de son énergie potentielle de pesanteur et Elle est à chaque instant perpendiculaire au déplace-
de son énergie cinétique. On adopte comme niveau ment élémentaire de A.
de référence de l’énergie potentielle de pesanteur le En conséquence : W($F ) = 0.
niveau de la mer. 3. La variation d’énergie cinétique est égale à la
Dans le référentiel terrestre, la vitesse du sauveteur, somme des travaux des forces appliquées à la sphère.
dans l’hélicoptère, est nulle. Désignons par $f la résultante des forces exercées par
Son énergie mécanique initiale se réduit donc à son l’air.
énergie potentielle : EC2 – EC1 = W($P ) + W($F ) + W( $f ).
EM = EP pes = m . g . h = 80 × 10 × 8 = 6,4 × 103 J. L’énoncé précise que l’action de l’air est négligeable :
2. Si on néglige les effets de l’air, l’énergie mécanique W( $f ) = 0 et EC2 – EC1 = W($P ) = m . g . (z1 – z2).
se conserve. 4. L’énergie mécanique de la sphère est égale à la
EM = 0 = EP pes + EC . somme de son énergie potentielle de pesanteur et de
son énergie cinétique . Soit EM , la variation d’éner-
Pour h = 0, EM = EC = 1 . m . 2 . gie mécanique : EM = EP pes + EC ;
2
= [
2 . EM 1/2
m ]
= [2 . g . h]1/2 = [2 × 10 × 8]1/2
EP pes = – W($P ) = – m . g . (z1 – z2) ;
EC = m . g . (z1 – z2).
 = 12,6 m . s–1 ; soit :  = 13 m . s–1 . On a donc EM = 0 : l’énergie mécanique se
conserve.
3. L’énergie mécanique initiale du sauveteur est la
somme de son énergie potentielle de pesanteur et, 5. En prenant comme niveau de référence de l’éner-
cette fois, de son énergie cinétique. gie potentielle le niveau le plus bas du centre d’inertie
de la sphère, exprimons l’énergie mécanique de la
EM(1) = EP pes(1) + EC (1)
sphère, pour un angle θ :
Au niveau de l’eau, son énergie mécanique est :
EM(2) = EP pes(2) + EC (2) avec EP pes(2) = 0 ; EM = m . g . h + 1 . m . 22
2
or : EC (2) = EP pes(1) + EC (1) où h est l’altitude du centre d’inertie G de la sphère.

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Soit CG = CA + AG = L + R, avec L la longueur du 2. L’énergie mécanique est la somme de l’énergie
câble et R le rayon de la sphère. potentielle élastique et de l’énergie cinétique du
h = (L + R ) – (L + R ) . cos θ = (L + R) . (1 – cos θ). solide : EM = EP élas + EC = 1 . k . x2 + 1 . m . 2.
2 2
EM = m . g . (L + R ) . (1 – cos θ) + 1 . m . 2. Pour t = 0 s, x = 5 × 10–2 m et  = 0 m . s–1 ;
2
Lorsque θ = θ1 = 30°, EM = 0,5 × 45 × [5 × 10–2]2 = 5,6 × 10–2 J.
1 = 19 km . h–1 = 19 = 5,3 m . s–1. Pour t = 1,5 s, x = 3 × 10–2 m et  = 0 m . s–1 ;
3,6
EM = 0,5 × 45 × [3 × 10–2]2 = 2,0 × 10–2 J.
Lorsque la sphère heurte le mur, θ = θ2 = 0, notons
2 la vitesse recherchée. 3. L’énergie mécanique du dispositif diminue au
cours du temps.
L’énergie mécanique se conserve :
4. Le travail des forces de frottement est égal à la
m . g . (L + R ) . ( 1 – cos θ2) + 1 . m . 22 variation d’énergie mécanique du système :
2
= m . g . (L + R ) . (1 – cos θ1) W( $f ) = EM .
+ 1 . m . 12 . 1 . m . 22 a. Entre les dates t = 0 s et t = 1,5 s,
2 2
1 EM = 2,0 × 10–2 J – 5,6 × 10–2 J = – 3,6 × 10–2 J
= m . g . (L + R ) . (1 – cos θ1) + . m . 12.
2 et W( $f ) = – 3,6 × 10–2 J.
D’où : 22 = 2 g . (L + R ) . (1 – cos θ1) + 12 b. Entre les dates t = 1,5 s et t = 3 s,
2 = [2 g . (L + R ) . (1 – cos θ1) + 12]1/2 EM = 0,5 × 45 × [2 × 10–2]2 – 2,0 × 10–2
2 = [2 × 9,8 × 5,25 (1 – cos 30) + (5,3)2]1/2 = 0,9 × 10–2 – 2,0 × 10-2
2 = 6,5 m . s–1. et W( $f ) = – 1,1 × 10–2 J.
Mener le calcul littéral jusqu’à l’expression de la 1 . m . 2 ; E = m . g . h
vitesse 2 recherchée permet d’éviter des calculs inter- 12. 1. EC =
2 P pes
médiaires, tel le calcul de la masse de la sphère pour 1
et EM = EC + EP pes = . m . 2 + m . g . h.
calculer l’énergie potentielle. 2
2. La courbe rouge représente l’énergie potentielle
9. Le niveau du sol est pris comme niveau de de la balle. En effet, au début du mouvement, la balle
référence de l’altitude et de l’énergie potentielle de s’élève et son énergie potentielle augmente.
pesanteur.
La courbe bleue représente l’énergie cinétique de la
On désigne par (1) le niveau supérieur de départ et balle, car celle-ci est importante au début du mouve-
par (2) le niveau du sommet de la boucle. ment et diminue tant que la balle s’élève.
L’énergie mécanique du train se conserve : La courbe verte est l’énergie mécanique qui, si on
m . g . h1 + 1 . m . 12 = m . g . h2 + 1 . m . 22 néglige les effets de l’air, est constante au cours du
2 2 mouvement.
avec : 1 = 0 ;
3. L’énergie mécanique est constante, elle se conserve
d’où : h1 = h2 + 2
(1 . 2
2); au cours du mouvement.
g
13. 1. EC1 =
1 . m .  2 et E = 1 . m .  2 ;
( )
42 2
soit : h1 = 9 + 3,6 = 16 m. EC1 . 22
2 1 C2 2 2

20 EC2 = .
12
10. Le niveau de la turbine est pris comme niveau
Soit : EC2 = 40 × 230 = 7,3 kJ.
2
de référence de l’altitude et de l’énergie potentielle de 70
pesanteur. 2. On suppose que toute l’énergie cinétique est
On désigne par (1) le niveau supérieur du lac et par convertie en énergie potentielle de pesanteur :
(2) le niveau de la turbine.
L’énergie mécanique se conserve : m . g . h = EC2 ,
m . g . h1 + 1 . m . 12 = m . g . h2 + 1 . m . 22 E 1 . m . 22 = 2 .
2
2 2 soit : h = m C2
.g 2=
m.g 2g
avec 1 = 0 et h2 = 0.
L’énergie cinétique que la turbine peut convertir en
énergie électrique vaut : D’où : h =
30 2
3,6 ( )
= 3,5 m.
2 × 9,8
EC2 = 1 . m . 22 = m . g . h1 ;
2 14. 1. a. Lors d’une chute libre, la seule force
EC2 = 103 × 9,8 × 70 = 690 kJ. appliquée au système {snowboarder} est son poids de
direction verticale ; seule la composante verticale du
11. 1. L’énergie mécanique du système est sous la vecteur vitesse est modifiée.
forme potentielle élastique lorsque la vitesse du solide
1 1
b. EC = . m . 2 = . m (H2 + V2).
est nulle, c’est-à-dire aux dates correspondant aux
2 2
extremums, soit t = n . T avec T = 0,5 s (0 s ; 0,25 s ; 1
2 2. EM = m . g . z + . m (H2 + V2).
0,5 s...). 2

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3. a. EM1 = m . g . z1 +
1 . m ( 2 +  2) ; L’altitude maximale atteinte par la fléchette est
2 1H 1V h = 7,7 m.
1
EM2 = m . g . z2 + . m (2H2 + 2V2). 4. a. Pour une hauteur de 5,0 m, l’énergie poten-
2 tielle de pesanteur vaut :
EM1 = EM2 et 1H2 = 2H2 ; d’où la relation cherchée : E´P pes = 10 × 10–3 × 9,8 × 5 = 0,49 J.
m . g . z1 + 1 . m . 1V2 = m . g . z2 + 1 . m . 2V2. La valeur absolue du travail de la force de frottement
2 2 est : EP pes –E´P pes = 0,26 J.
b. Avec z1 = 0 (niveau de décollage) et 2V = 0 b. W = F . d.
(composante verticale de la vitesse nulle au sommet Sur un trajet de 5 m (d = 5 m), on a :
de la trajectoire) :
1 . m .  2 = m . g . z et z = 1V = (1 . sin α) .
2 2
F = W = 0,26 = 5,3 × 10–2 N.
d 5
2 1V 2 2 2g 2g
45 × sin 55 2
D’où : z2 =
(
3,6 )
= 5,3 m.
17. On adopte le niveau de départ du centre
d’inertie de l’objet, comme niveau de référence de
(2 × 9,8) l’altitude et de l’énergie potentielle de pesanteur.
15. 1. a. F représente la valeur de la force exercée L’énergie mécanique initiale est : EM1 = 1 . m . 12 .
2
sur l’extrémité mobile du ressort et x le déplacement
de cette extrémité par rapport à sa position lorsque le Le lancer étant vertical, la vitesse est nulle à l’altitude
ressort n’est pas déformé. maximale H et l’énergie mécanique est :
b. Sur le graphique, on lit F = 40 N pour x = 0,40 m,
EM2 = m . g . H.
La variation d’énergie mécanique est égale au travail
soit k = F = 1,0 × 102 N . m–1. des forces appliquées à l’objet, autres que le poids
x
de l’objet, c’est-à-dire, ici, au travail des forces de
2. a. L’expression du travail élémentaire de la force frottement :
provoquant un allongement dx est : dW = F . x . dx.
EM2 – EM1 = W( $f ) = – f . H.
b. Le travail élémentaire correspond à l’aire grisée
sur le graphique. On obtient : m . g . H – 1 . m . 12 = – f . H,
2
F (N) où 1 est la valeur recherchée :
1,2 1/2
30
d
dx
[ (
1 = 2H g +
m
f 1/2
)] [
= 2 × 20 × 9,8 +( 0,8 )] ;
soit : 1 = 21 m . s .–1

k.x
x
18. 1. a. Le système {enfant, luge} est soumis à
0,30 x (m)
son poids $P, et à la réaction $R exercée par la glace,
c. Le travail, pour un allongement de 0 à x, corres- perpendiculaire à la piste en l’absence de frottement.
pond à l’aire du triangle rectangle (aire située sous la b. z
droite).
3. Le travail de la force exercée par un opérateur R
faisant passer l’allongement du ressort de 0,10 m à A1
0,30 m vaut :
0,5 × 30 × 0,30 – 0,5 × 10 × 0,10 = 4,0 J.
F (N)
A2
30
O P
10
c. Le poids $P est une force constante, la réaction $R
0,10 0,30 x (m) change d’orientation durant la descente.
2. Le travail de ces forces pour un trajet A1A2 du
16. 1. L’énergie potentielle élastique emmagasi- centre d’inertie G du système, est :
née par le ressort, lorsqu’il est comprimé, est : W($P ) = $P . $A1A2 = m . g . (z1 – z2) ;
EP élas = 1 . k . x 2 = 0,5 × 150 × (0,10)2 = 0,75 J.
A
W($R ) = 兰A $R . $d = 0, car $R est, à chaque instant,
2

2 1

perpendiculaire à $d.
2. On suppose que l’énergie potentielle élastique
3. Le théorème de l’énergie cinétique permet d’ex-
est intégralement convertie en énergie cinétique et
primer la variation d’énergie cinétique du système en
EP élas = EC = 1 . m . 2 = 0,75 J avec m = 10 × 10–3 kg. fonction du travail des forces appliquées au système :
2
La vitesse de la fléchette lorsque le ressort reprend sa EC(A2) – EC(A1) = W($P ) + W($R ) = m . g . (z1 – z2).
longueur à vide est :  = 12 m . s–1. 4. EC(A2) – EC(A1) = m . g . (z1 – z2)
3. On suppose que l’énergie cinétique de la flèche = EP(A1) – EP(A2)
est intégralement convertie en énergie potentielle de EC(A2) + EP(A2) = EC(A1) + EP(A1)
pesanteur et EC = EP pes = m . g . h = 0,75 J. EM(A2) = EM(A1).

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L’énergie mécanique du système se conserve. se conserve pas : les forces de frottement ne sont
1 1 pas négligeables.
5. m . g . z1 + . m . 12 = m . g . z2 + . m . 22
2 2 On peut calculer le travail des forces de frottements.
1 . m .  2 = 1 . m .  2 + m . g . (z – z ) ; En prenant le niveau initial du centre d’inertie du
2 2 2 1 1 2
palet comme niveau de référence de l’altitude et de
donc : 2 = [1 + 2 g (z1 – z2)]
2 1/2
l’énergie potentielle, l’énergie mécanique initiale est :
= [( )
3 2
3,6 ]
+ 2 × 9,8 × 10 .
1/2
EM(A) = 1 . m . A2 .
2
La vitesse en A2 vaut : 2 = 14 m . s–1 = 50 km . h–1. L’énergie mécanique « finale » (altitude maximale)
est : EM(B) = m . g . zB = m . g . d´ . sin α ;
19. 1. Le graphique montre que l’énergie méca- EM = W( $f ) = m . g . d´ . sin α – 1 . m . A2
nique EM du système est constante. Le travail des 2
forces de frottement est donc nul. 1
= m . (g . d´ . sin α – . A ) ;
2
2
2. À t = 0 , l’enfant est en position haute, car l’énergie
W( $f ) = 5,0 × (9,8 × 2,5 × sin 20° – 0,5 × 5,02)
potentielle est maximale : EP = EPmax .
= – 21 J.
3. a. EPmax = m . g . hmax ;
E 21. 1. Les amplitudes ne décroissent pas, donc le
630
hmax = Pmax = = 1,84 ; mouvement n’est pas amorti.
m . g (35 × 9,8)
hmax ≈ 1,8 m. 2. T0 = 2π . m = 2π . 0,500 = 0,75 s.
k 35
b.
3. a. Les graphiques susceptibles de représenter x (t)
sont les graphiques (1) et (2), car les périodes sont
0,75 s.
3,0 m dx = x. .
b.  =
E Pmax dt
h c. Des deux graphiques susceptibles de représenter
x(t), le graphique (2) correspond à la dérivée par
rapport au temps de l’autre.
d. Le graphique représentant x(t) est le graphique (1)
h = L(1 – cos α) ; et à t = 0, x(0) = 0.
1 – hmax 1 – 1,84
cos αmax = = = 0,38 et αmax = 67°. 4. Le graphique représentant (t) est le graphique
L 3,0 (2) ; (0) = – 0,4 m . s–1.
4. La vitesse est maximale lorsque l’énergie cinétique 1
5. À t = 0 : EP = . k . x2 = 0, car x(0) = 0.
est maximale, c’est-à-dire lorsque le centre d’inertie 2
G passe par sa position d’équilibre. Le graphique (3) représente donc EP et le graphique
Alors EM = ECmax = EPmax ; (4) représente EC.
2 EP max 1/2
1.m. 2=E
2 max P max (
et max =
m ) ; 22. 1. a. Énergie potentielle de pesanteur :
max = 2 × 630
EP pes = m . g . z, en prenant le niveau de référence
( 35 ) 1/2
= 6,0 m . s–1.
de l’altitude comme référence de l’énergie potentielle,
5. La période des oscillations est le double de la avec z l’altitude du centre d’inertie G de la balle.
période des énergies, donc T = 3,4 s.
Énergie cinétique : EC = 1 . m . 2, avec  vitesse
2
20. 1. Les frottements étant négligés, l’énergie du centre d’inertie G de la balle dans le référentiel
mécanique du palet, une fois lancé, se conserve : d’étude.
m . g . zB + 1 . m . B2 = m . g . zA + 1 . m . A2 . Énergie mécanique : EM = EP pes + EC .
2 2 b. À t = 0 : EM = EP pes = 35 J et EC = 0 J.
A2
Pour B = 0, h = zB – zA = . EP pes = m . g . z
2g
Si d est la distance parcourue sur le plan incliné : et z = 35 = 4,7 m, altitude H de l’extré-
(0,76 × 9,8)
h = sin α et d = h = A2
; mité fixe de l’élastique. Le niveau du sol est le niveau
d sin α 2 g . sin α de référence.
(5,0)2 2. a. Tant que l’élastique n’est pas tendu, la balle
d= = 3,7.
(2 × 9,8 × sin 20°) peut être considérée en chute libre.
La distance parcourue par le palet sur le plan incliné b. Les frottements étant négligeables, l’énergie méca-
avant qu’il ne commence à redescendre est : nique se conserve.
d = 3,7 m. c. Le document montre que jusqu’à la date t = 0,4 s,
2. Si le palet ne parcourt que la distance l’énergie mécanique est constante, ce qui confirme
d´ = AB = 2,50 m, c’est que l’énergie mécanique ne l’affirmation précédente.

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3. Lorsque  = 0 , z = H – 0 Sujet BAC
et EP pes = m . g . (H – 0).
Alors EC = EM – m . g . (H – 0). Étude d’un oscillateur élastique
Numériquement : horizontal
EP pes = m . g . (H – 0) = 0,76 × 9,8 × (4,70 – 2,00) ;
EP pes = 20 J ; 1. Aspect énergétique en l’absence
EC = 35 – 20 = 15 J. de frottements
4. a. La longueur de l’élastique est égale à 0 à la date 1 1
1.1. EM = EP élas + EC = . k . x2 + . m . 2.
t = 0,4 s, date à laquelle EM = EP pes + EC commence à 2 2
décroître.
b. Sur le graphique, on retrouve bien, pour  = 0 ,
1.2. x(t) = xm . cos [( )

T0
t + φ0 ]
à la date t = 0,4 s, EP pes = 20 J et EC = 15 J, valeurs (t) = x.(t) = – xm . 2π . sin 2π . x + φ0
( )
précédemment calculées. T0 T0
5. a. Lorsque  >  0 , l’élastique est étiré et le sys-
tème {balle, ressort} possède de l’énergie potentielle
= – m . sin ( 2π
T0
. x + φ0 )
élastique EP élas. avec : m = xm . 2π .
b. D’après le graphique, à la date t = 0,6 s, on a : T0
EP pes = 7,5 J ; EC = 11 J. 1.3. Pour une amplitude de 4,3 cm et une période
Alors : EM = EP pes + EC + EP élas ; propre de 0,30 s, la valeur de la vitesse maximale du
EP élas = EM – EP pes – EC = 35 – 7,5 – 11 ; EP élas = 16,5 J. mobile est :

m = 4,3 × 10–2 × = 0,90 m . s–1.
23. 1. Durant la phase d’élan, le système {perchiste} 0,30
acquiert de l’énergie cinétique : 1.4. Case 1 : EM ; case 2 : EC ; case 3 : EP ; case 4 : la
EC = 1 . m . 2 . T
2 durée désignée par la double flèche est 0 .
2
À la fin de sa course d’élan :
EC = EC1 = 0,5 × 80 × (9,0)2 = 3 240 ; EC1 = 3,2 kJ. 2. Aspect énergétique en présence
2. a. Soit EM1 , l’énergie mécanique à la fin de phase de frottements
d’élan (situation 1) et EM2 l’énergie mécanique lorsque
l’énergie potentielle du sauteur est maximale (situa- 2.1. Dans le cas où l’on observe toujours des oscilla-
tion 2) : tions en présence de frottements, il s’agit d’un régime
pseudo-périodique.
EM1 = EC1 + EP pes1 et EM2 = EC2 + EP pes2 .
Le temps caractéristique T est la pseudo-période.
L’altitude est repérée avec un axe vertical ascendant,
2.2.1. L’énergie mécanique EM0 en fonction de l’allon-
d’origine O située au niveau du sol. Le niveau du sol
est choisi comme niveau de référence de l’énergie gement maximum initial xm0 est : EM0 = 1 . k . xm02.
potentielle. 2
1 x
Ainsi : EP pes1 = m . g . z1 avec z1 = 1,05 m.
En situation (2), l’énergie potentielle EP pes2 est maxi- 2.2.2. =
[
EM1 2 . k . r ( )]
m0 2

1
= 2.
EM0 1 . k . x2 r
male si l’énergie mécanique se conserve et si EC2 = 0 ;
alors : EP pes2 = EC1 + EP pes1
[
2 ]
m0

= 3 240 + 80 × 9,8 ×1,05 = 4 063 ;


EP pes2 = 4,1 kJ. Exercices complémentaires
EP pes2
b. EP pes2 = m . g . z2 ; z2 = = 4 063 = 5,2 m.
m . g 80 × 9,8 Énoncés
EP pes2
3. z´2 = 0,80 × ; z´ = 4,2 m. 1. QCM
m.g 2
4. La perche, pliée, possède de l’énergie potentielle Indiquer, pour chacune des phrases suivantes, la (ou les)
élastique. Cette énergie est transférée au sauteur lors- proposition(s) exacte(s).
qu’en fin de saut la perche se déplie. 1. La relation W = $F . A $ B définissant le travail d’une
5. a. Le sauteur effectue une chute libre de l’altitude force $F :
z2 à l’altitude z0 (on suppose G au niveau du sol en a. est toujours vraie ;

fin de chute) : EP pes2 = EC0 = 1 . m . 02 ; b. n’est vraie que si la force $F est constante ;
2 c. n’est vraie que si la valeur de la force reste constante.
2 . EP pes2 1/2 2 × 4 063 1/2
d’où : 0 = [ m ] [
=
80
= 10,07 ;] 2. La valeur absolue du travail de la force exercée sur
l’extrémité d’un ressort que l’on allonge de x :
0 = 10 m . s–1.
a. est supérieure à la valeur absolue du travail de la
b. Le matelas amortit le choc. Il absorbe, en se défor- tension du ressort ;
mant, l’énergie cinétique du sauteur.
b. dépend de l’allongement du ressort ;

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c. est égale à la valeur absolue du travail de la tension ; déterminer l’altitude atteinte par le centre de gravité de
d. est égale à k . x 2. la fléchette.
3. L’énergie potentielle élastique d’un ressort de raideur c. En réalité, le centre de gravité de la fléchette ne s’élève
k et allongé d’une quantité x : que de 5,4 m. Calculer la valeur du travail de
a. double si on double l’allongement ;
la force de frottement aérodynamique et en déduire la
valeur moyenne de cette force de frottement au cours de
b. est divisée par deux si la raideur est divisée par deux ;
cette ascension.
c. dépend du choix de l’origine des élongations ;
Donnée : g = 9,8 N . kg–1.
d. est égale à k . g . x .
4. Dans un champ de pesanteur uniforme, la valeur de 3. Travail de la tension d’un ressort
l’énergie potentielle de pesanteur d’un projectile : Un joueur de flipper comprime le ressort du lanceur
a. dépend du choix de l’origine des altitudes ; jusqu’à une longueur de 5,0 cm. Ce ressort, de raideur
b. dépend de la vitesse du projectile ; k égale à 40 N . m–1, a une longueur à vide 0 de
c. double si la masse du projectile est divisée par deux ; 10 cm.
1
d. est égale à . m . g . h .
1. a. Dessiner les deux positions du ressort et repré-
2 senter les forces exercées sur son extrémité.
5. L’énergie mécanique d’un projectile : b. Quelles sont les valeurs de la tension du ressort au
a. est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie repos et à la fin de la compression ?
potentielle ; 2. a. Calculer la valeur du travail de la tension du res-
b. est multipliée par quatre quand la vitesse double ; sort au cours de cette compression.
c. est constante si le mouvement du projectile s’effectue b. À quelle condition peut-on en déduire la valeur de la
sans frottement ; force exercée par l’opérateur lors de cette compression ?
d. est telle que sa variation entre deux points est égale Quelle est alors cette valeur ?
au travail des forces de frottement entre ces deux
points. 4. Construire et exploiter une courbe
d’étalonnage
2. Pistolet à fléchettes Pour mesurer des forces, on désire construire la courbe
Un enfant souhaite envoyer sa fléchette verticalement d’étalonnage T = f () d’un ressort. La longueur du
et vers le haut. Pour ce faire, il « arme » le pistolet en ressort à vide 0 est de 15 cm.
comprimant son ressort de 5,0 cm à l’aide de la flé- 1. a. Que représentent les deux grandeurs de la rela-
chette. La masse de la fléchette est de 20 g, la raideur du tion T = f () ?
ressort de 1,0 × 103 N . m–1.
b. Décrire un protocole simple pour effectuer cet éta-
1. a. Évaluer le travail du poids de la fléchette au cours lonnage.
de ce mouvement et le travail fourni pour « armer » le
2. La manipulation précédente conduit aux résultats
pistolet. Commenter.
suivants :
b. Quelle est alors l’énergie potentielle élastique du
système {ressort, fléchette} ? T (N) 0 2 4 6 8 10 12
c. En déduire la valeur de l’énergie mécanique du sys-  (cm) 0 0,9 2,1 2,9 4,0 5,1 6,1
tème dans ces conditions.
2. L’enfant appuie sur la gâchette de son pistolet, dont a. Construire la courbe d’étalonnage en prenant les
le ressort se détend et propulse verticalement la fléchette unités suivantes sur chacun des axes : 1 unité en abscisse
vers le haut. La fléchette se détache du ressort lorsque ce pour 1 cm d’allongement et 1 unité en ordonnée pour
dernier retrouve sa longueur naturelle. 1 N.
a. Calculer la variation d’énergie potentielle de pesan- b. Calculer la valeur de la raideur du ressort.
teur de la fléchette au cours de son ascension au contact 3. a. Expliquer comment on utilise le graphique pour
du ressort. calculer le travail effectué par l’opérateur lorsqu’il tire
b. Si l’on néglige les frottements, quelle est la valeur de sur le ressort pour faire passer l’allongement de 2,0 cm
l’énergie mécanique du système {fléchette, ressort} à à 6,0 cm.
l’instant où le ressort retrouve sa longueur naturelle ? b. Calculer la valeur correspondante.
L’approximation qui consiste à négliger les frottements
est-elle justifiée ? 5. Projectiles tirés par une arme
c. En déduire la vitesse acquise par la fléchette à cet automatique
instant. Une arme automatique, dont le canon mesure 0,80 m
3. On étudie maintenant le mouvement vertical de la de longueur et 12 mm de diamètre, peut tirer 180 coups
fléchette séparée du ressort. par minute. Lors d’un tir horizontal, les balles de
a. Évaluer l’énergie mécanique de la fléchette à l’instant masse m égale à 40 g sont éjectées à la vitesse de
où elle quitte le ressort, en choisissant pour origine de 1 000 m . s–1.
l’énergie potentielle de pesanteur le point où se trouve 1. Calculer l’énergie cinétique du projectile à la sortie
alors le centre de gravité de la fléchette. du canon.
b. En négligeant les frottements aérodynamiques, 2. Le tir est horizontal.

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a. Quelle est la valeur minimale du travail de la force de Le travail fourni par la force appliquée à la flèche
propulsion nécessaire ? comprimant le ressort est :
b. Quelle est la valeur moyenne de la force propulsive
W = 1 . k . x 2,
si on néglige les frottements ? En déduire la valeur 2
moyenne de la pression des gaz s’exerçant sur le fond du soit W = 0,5 × 103 × 25 × 10–4 = 125 × 10–2-J.
canon. Le travail du poids est négligeable par rapport au travail
c. Calculer la puissance de cette arme automatique. nécessaire à la compression du ressort (le rapport est de
d. L’énergie mécanique de la balle en mouvement dans 1 à 125).
le canon est-elle constante ? Justifier la réponse. b. L’énergie potentielle élastique du système est égale au
3. Le tir est vertical. travail précédent : EP élas = 1,25 J.
a. En supposant que la force propulsive est la même c. L’énergie mécanique est la somme de l’énergie poten-
que précédemment, calculer la nouvelle vitesse de la tielle élastique et de l’énergie cinétique de la fléchette :
balle à la sortie du canon. Commenter. EM = EP élas + EC ; ici, EC = 0 puisque la flèche est immo-
b. En prenant pour origine de l’énergie potentielle bile ; donc EM = EP élas = 1,25 J.
l’altitude de l’extrémité du canon, quelle est l’énergie
2. a. La variation d’énergie potentielle de pesanteur est
mécanique du projectile à sa sortie ?
égale au travail du poids :
c. Quelle altitude peut atteindre le projectile, en sup-
EP pes = WP = 10–2 J. Cette variation est négligeable
posant que son énergie mécanique est constante ?
devant la variation d’énergie potentielle élastique.
Commenter la pertinence de cette hypothèse.
b. Au cours de ce déplacement sans frottement, l’éner-
6. Mouvement d’un oscillateur gie mécanique du système est constante : EM = 1,25 J.
Au cours d’une séance de travaux pratiques, on a enre- Les seuls frottements qui interviennent sont les frotte-
gistré le mouvement du centre d’inertie d’un solide de ments fluides de l’air sur la fléchette : ils ont un effet
masse m égale à 410 g d’un oscillateur mécanique. Un négligeable, car la vitesse de la fléchette reste très petite.
logiciel a permis de tracer l’écart angulaire en fonction c. EM = EP élas + EC = EC puisque le ressort a repris sa
du temps : x = f (t). longueur naturelle, donc : EM = 1 . m . 2 ;
x (mm)
2
+40 2 EM 2 × 1,25
= = = 11,18, soit  = 11 m . s–1.
+30 m 0,02
3. a. EM = EPg + EC = EC ;
+20

+10 EM = 1 . m . 2 = 0,5 × 0,02 × 125, soit EM = 1,25 J.


2
0 b. En l’absence de frottement, l’énergie mécanique de
1 2 3 4 5 6 t (s)
–10 la fléchette dans le champ de pesanteur uniforme est
constante. Au point culminant de son ascension, l’éner-
–20
gie cinétique est nulle, donc : EP = m . g . h = EM et
–30 E 1,25
h= M = = 6,37, soit h = 6,4 m.
–40 m . g 0,02 × 9,8
c. L’énergie mécanique finale vaut alors :
1. Le mouvement de cet oscillateur est-t-il périodique ?
EM´ = EPg = m . g . h´ < EM .
pseudo-périodique ?
La variation de l’énergie mécanique est égale au travail
Que peut-on en conclure sur l’énergie mécanique du
de la force de frottement :
système {masse, ressort} ?
2. a. Déterminer la période propre T0 ou la pseudo- Wf = EM = EM´ – EM = m . g . (h´ – h)
période T. Wf = 0,02 × 9,8 (5,4 – 6,4), soit : Wf = – 0,20 J.
b. En déduire la raideur du ressort en admettant que En supposant cette force de frottement constante au
T ≈ T0 . cours de la montée (ce qui n’est pas le cas bien sûr), sa
3. a. Déterminer la valeur de l’énergie mécanique aux valeur moyenne est :
instants t = 0 s et t = 4 s. W 0,20
Ff = – = , soit : Ff = 0,18 N.
b. En déduire la puissance moyenne dissipée par les h´ 5,4
forces de frottement sur la durée de 4 s.
3. 1. a. $F est opposée à $T.
Corrigés $T est colinéaire au ressort et dirigée vers l’extérieur.
b. Au repos : T0 = 0 ; à la fin de la compression :
1. 1. b. ; 2. b. et c. ; 3. b. et c. ; 4. a. ; T5 = 2 N.
5. a., c. et d. x2
2. a. W = ∫ 05 T . d = – k . = – 5,0 × 10–2 J.
2
2. 1. a. Le travail du poids est : b. Si le déplacement est effectué à vitesse négligeable, le
WP = m . g . (z1 – z2), travail W de la force exercée par l’opérateur est l’opposé
soit WP = 2,0 × 10–2 × 9,8 × 5,0 × 10–2 = 9,8 × 10–3 J. du travail de la tension : W = + 5,0 × 10–2 J.

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4. 1. a. T est la tension du ressort ;  =  – 0 ,  b. EM = EC = 20 × 103 J.
étant l’allongement du ressort. EM
d. h = = 5 × 104 m = 50 km, c’est important.
b. Protocole : accrocher au ressort un dynamomètre de m.g
raideur voisine (ou suspendre des masses marquées dont La vitesse d’éjection étant très grande, les forces de frot-
on calculera le poids) et mesurer les tensions correspon- tement aérodynamiques proportionnelles à 2 sont
dant à quelques allongements également mesurés. très importantes et bien entendu non négligeables sur
2. a. l’essentiel de la trajectoire du projectile ; ainsi, l’altitude
T (N) atteinte est largement inférieure à 50 km.
12

10
6. 1. Le mouvement est pseudo-périodique puisque
l’allongement du ressort ne varie pas sinusoïdale-
8 ment : le mouvement est amorti du fait des forces de
6 frottement.
L’énergie mécanique ne se conserve pas : elle diminue
4
au cours des oscillations.
2 2. La pseudo-période est déterminée en prenant l’in-
0 tervalle de temps entre les instants où l’élongation est
0 1 2 3 4 5 6 (cm) nulle : 3 T ≈ 4,7 s ; d’où T = 1,6 s.
T 12 La période propre est donnée par la relation :
b. k= = = 2,0 × 102 N . m–1.
 6,0 × 10–2 m.
3. a. Mesurer l’aire du trapèze compris entre la courbe
T0 = 2π .
k
et les droites x1 et x2 : W = 1 . k . (x 22 – x 21). Donc, k = 4 π2 . m2 = 6,3 N . m–1.
2 T0
b. W = 0,32 J.
3. a. À t = 0 s, x0 = – 35 mm et  = 0 m . s–1 ;
1 . m . 2 = 20 × 103 J.
5. 1. EC = EM = 1 . k . x20 = 3,8 × 10–3 J.
2 2
2. a. Le projectile ayant une vitesse nulle au fond du À t = 4 s, x4 = 25 mm et  = 0 m . s–1 ;
canon, on applique le théorème de l’énergie cinétique :
EM = 1 . k . x42 = 2,0 × 10–3 J.
EC = 1 . m . 2 = W($F ) + W($F f ), d’où, ignorant tout 2
2 b. En 4 s, E = – 1,8 × 10–3 J ; la puissance moyenne
des frottements : W($F ) > EC = 20 × 103 J. dissipée par les forces de frottement est donc :
W($F ) 1,8 × 10–3
b. F = = 25 × 103 N ; m = = 4,5 × 10–4 W,

F
p = = F 2 = 2,2 × 108 N . m–2 = 2,2 × 103 bar. m = 0,45 mW.
S πd
4
W = 180 × 20 × 10 = 60 × 103 watt.
3
c.  =
t
Bibliographie
60
d. Non, car elle est soumise à la force propulsive et aux
frottements non négligeables de la balle dans le canon. Ouvrages
3. a. En négligeant les frottements, le théorème de
l’énergie cinétique donne : • Raisonner en physique, la part du sens commun,
L. Viennot, Collection Pratiques pédagogiques,
EC = W($F ) + W($P ), De Boeck Université, 1996.
soit : 1 . m . 2 = W($F ) – m . g . . • Physique, E. Hecht, De Boeck Université, 1999.
2
2 = 02 – 2g .  et  = 1 000 – 16 = 984 J.
Sites Internet
L’énergie potentielle de pesanteur acquise à la sortie
du canon étant négligeable, on peut considérer que • e.m.c.2.free.fr/oscill-meca.htm
la vitesse de sortie est ici la même que pour un tir • www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/
vertical. Meca/Oscillateurs/ressort_rsf.html

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Physique
chapitre
Ouverture

Programme
au monde
quantique

Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme


Commentaires
15
Pour comparer les systèmes planétaires et atomiques
on rappellera les expressions des forces d’interaction
officiel : gravitationnelle et électrostatique.
D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques On remarquera que bien que les deux forces aient la
même forme (en 12) les structures auxquelles elles
r
Contenus donnent naissance sont très différentes : variété des
5. L’atome et la mécanique de Newton : ouverture systèmes planétaires (par exemple, liberté de placer un
au monde quantique satellite à n’importe quelle altitude), identité surpre-
• Limites de la mécanique de Newton. nante des systèmes atomiques.
• Quantification des échanges d’énergie.
• Quantification des niveaux d’énergie d’un atome, Matériel
d’une molécule, d’un noyau.
• Application aux spectres, constante de Planck, Cours
E = h . ν. Pour réaliser des spectres d’émission et d’absorption :
– une lampe à hydrogène, une lampe à vapeur de
Connaissances et savoir-faire sodium et une lampe à mercure ;
exigibles – un prisme ou un réseau ;
– des lentilles adaptées ;
• Connaître les expressions de la force d’interaction
gravitationnelle et de la force d’interaction électrosta- – une source intense de lumière blanche (lampe à iode
tique. de phare automobile) ;
– du sodium.
• Savoir que l’énergie de l’atome est quantifiée et que la
mécanique de Newton ne permet pas d’interpréter Le spectre d’absorption du sodium peut être réalisé soit
cette quantification. en dirigeant le faisceau de lumière blanche vers la vapeur
de sodium obtenue en chauffant un morceau de ce
• Connaître et exploiter la relation E = h . ν, connaître métal, soit en dirigeant le faisceau vers une flamme d’un
la signification de chaque terme et leur unité. mélange d’alcool et d’une solution saturée de chlorure
• Convertir les joules en eV et réciproquement. de sodium imprégnant de la laine de verre placée dans
• Interpréter un spectre de raies. une coupelle.
• Dans les échanges d’énergie, associer le MeV au Rechercher et expérimenter
noyau et l’eV au cortège électronique. – Une lampe à ampoule de quartz et son alimen-
tation.
Exemples d’activités – Un électroscope.
• Étude d’une banque de données des volumes ato-
miques. Déroulement du chapitre
• Observation de la variété des systèmes planétaires et
de l’identité de la structure et des propriétés (masse, > Objectifs
dimension, spectre) de tous les systèmes atomiques de • Savoir que l’énergie de l’atome est quantifiée et que
même composition. la mécanique de Newton ne permet pas d’interpréter
• Étude d’un document montrant la quantification des cette quantification.
échanges d’énergie. • Connaître et exploiter la relation E = h . ν.
• Étude de spectres. • Interpréter un spectre de raies.

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Activités préparatoires 2. Les limites de la mécanique
newtonienne
A. Les insuffisances du modèle
planétaire 2.1. Étude du spectre d’émission de l’atome
d’hydrogène
Il s’agit de Niels Bohr remettant en cause le modèle
planétaire de l’atome et l’inadaptation de la mécanique Le spectre de la lumière émise par une lampe à hydrogène
newtonienne pour décrire l’atome. n’est pas continu mais présente des raies.
L’énergie émise par l’hydrogène ne peut pas prendre
Réponses aux questions toutes les valeurs, sans discontinuité, dans un intervalle
1. Parmi les insuffisances du modèle planétaire de donné.
l’atome, Niels Bohr indique que si les atomes sont des Les fréquences des radiations émises sont quantifiées :
systèmes planétaires, ils doivent être extrêmement sen- elles ne peuvent prendre que des valeurs « discrètes »,
sibles aux collisions et autres perturbations, et ce n’est particulières, bien définies, toujours les mêmes pour
pas le cas. tous les atomes d’hydrogène.
Il s’étonne que des atomes, d’une matière donnée, soient > Activité 1
parfaitement identiques et complètement indépendants
de leur histoire passée. Réponse à la question
2. Le modèle de Rutherford s’appuie sur la méca- Le spectre de la lampe à hydrogène est un spectre de
nique de Newton, la conception de Bohr s’appuie sur raies. C’est un spectre d’émission.
des considérations énergétiques (discontinuité des états 2.2. Le modèle du photon
d’énergie de l’atome).
Comment est transférée l’énergie libérée par un atome ?
B. Le spectre du Soleil On introduit le modèle du photon.
Le spectre de la lumière provenant du Soleil : spectre À une radiation monochromatique donnée (fréquence
« faussement » continu, car strié de fines raies donnée) sont associés des photons identiques, tous por-
d’absorption. teurs de la même quantité d’énergie : un « quanta »
particulier, bien défini de valeur donnée par la relation
Cours E = h . ν. On introduit ici l’unité d’énergie utilisée au
niveau microscopique : l’électronvolt.
1. Les prévisions de la mécanique
de NEWTON 2.3. Les postulats de BOHR
Les postulats de Bohr sont présentés.
1.1. Les interactions gravitationnelles On conclut en revenant à la question posée en fin de
et électriques paragraphe 1 : l’énergie d’un système {noyau, électron}
Ces deux interactions sont revues et comparées : l’une ne peut pas prendre toutes les valeurs, sans discontinuité
est toujours attractive, l’autre attractive ou répulsive. (dans un intervalle de définition donné), comme le
voudrait le modèle planétaire de l’atome, modèle basé
Au niveau macroscopique, à l’échelle de l’Univers l’in-
sur la mécanique newtonienne.
teraction gravitationnelle prime, les interactions élec-
triques, répulsives ou attractives se compensant. Au 2.4. Le diagramme énergétique de l’atome
niveau microscopique, les interactions électriques sont d’hydrogène
dominantes.
La difficulté est de s’accoutumer au fait d’attribuer des
Ce sont des forces « en 12 », dites « forces newto- valeurs négatives aux différents états excités et à l’état
niennes ». r
fondamental.
1.2. La mécanique de NEWTON appliquée Si nécessaire, on peut reprendre l’expression de l’énergie
à l’atome potentielle de gravitation EP = m . g . z, et montrer que
sur les « étagères » situées en dessous du niveau zéro, les
L’énergie d’un système de corps en interaction gravita- énergies potentielles du pot de confiture sont négatives.
tionnelle peut prendre toutes les valeurs, sans disconti-
nuité (dans un intervalle de définition donné). Même si 2.5. Étude du spectre d’absorption de l’atome
l’énergie d’un système Terre-satellite (par exemple) n’a d’hydrogène
pas été étudié, on peut fonder cette affirmation sur le Si l’atome d’hydrogène libère de l’énergie par quanta, il
fait que la vitesse d’un satellite peut prendre toutes les en absorbe aussi par quanta.
valeurs, sans discontinuité, dans un intervalle donné : il Ces constatations illustrent bien les postulats de Bohr.
suffit de le placer à la bonne altitude avec la bonne
vitesse. > Activité 2

En est-il de même de l’énergie de deux corps en Réponse à la question


interaction électrique, lorsqu’il s’agit d’un électron en Il s’agit d’un spectre de raies d’absorption sur le fond du
interaction avec son noyau ? spectre continu de la lumière blanche. On constate que
C’est à cette question que l’on répondra après l’étude les raies d’absorption ont les mêmes longueurs d’onde
des spectres d’émission. que les raies d’émission.

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3. La quantification d’énergie 2. 1. ν = 4,57 × 1014 Hz ;
se retrouve-t-elle dans tout E = 3,03 × 10–19 J = 1,89 eV.
le domaine microscopique ?
2. λ = 488 nm ; cette radiation est située dans le
On généralise maintenant la notion de quantification visible.
aux atomes autres que l’atome d’hydrogène, aux molé-
cules et aux noyaux. 3. 1. Il s’agit d’un spectre d’émission, car les raies
On retient que les variations d’énergie des atomes sont sont lumineuses.
de l’ordre de l’électronvolt (eV) ; elles sont de l’ordre du 2. a. λ = 589 nm.
MeV pour les noyaux. b. Radiation de couleur jaune orangé.
Le programme ne demande pas d’évoquer les variations
d’énergie correspondant aux couches électroniques 4. 1.
« internes », de l’ordre du keV (rayons X).
l (nm) 410 434
Rechercher et expérimenter E (J) 4,85 × 10–19 4,58 × 10–19

La dualité onde-corpuscule E (eV) 3,03 2,86


On aborde ici l’histoire des sciences et l’évolution des
idées en physique. l (nm) 486 656
On propose de présenter une expérience (classique) sur E (J) 4,09 × 10–19 3,03 × 10–19
l’effet photoélectrique.
E (eV) 2,56 1,90
L’interprétation de ce phénomène met à mal le modèle
ondulatoire de la lumière, alors que ce modèle permet
2. E2 = – 3,39 eV ; E3 = – 1,49 eV ; E4 = – 0,83 eV ;
d’expliquer d’autres phénomènes, comme la diffraction
E5 = – 0,53 eV ; E6 = – 0,36 eV.
ou les interférences.
Qu’en est-il de la lumière ? Corpusculaire ou ondu- 3. E3 → E2 (656 nm) ; E4 → E2 (486 nm) ;
latoire ? E5 → E2 (434 nm) ; E6 → E2 (410 nm).
Réponses aux questions 5. 1. Les raies noires correspondent à des radiations
1. En considérant la lumière uniquement comme une absorbées par l’atmosphère qui entoure le Soleil.
onde, il suffirait d’augmenter la puissance d’un faisceau 2. a. Dans les gaz entourant le Soleil, on trouve de
lumineux pour arracher des électrons à n’importe quel l’hélium.
métal : ce n’est pas le cas. Il faut que la fréquence de la b. Ces deux radiations se situent dans le violet et le
radiation soit supérieure à un certain seuil, c’est-à-dire bleu.
que les photons correspondants possèdent un minimum
d’énergie.
2. Newton avait déjà élaboré une théorie représentant Exercices
la lumière comme un flux de particules ; c’est ainsi qu’il
1. 1. a. Interaction électrique et interaction gravi-
avait tenté d’interpréter les lois de Descartes sur la
réfraction. Cette représentation fut ensuite abandonnée tationnelle.
qA . qB m .m
au profit du modèle ondulatoire de Fresnel. Ainsi b. Fe = k . ; Fg = G . A 2 B .
Newton avait déjà pressenti le modèle corpusculaire r2 r
2. a. Vrai. b. Vrai. c. Vrai. d. Faux.
qui devait renaître avec Einstein dans son interprétation
de l’effet photoélectrique. C’est la raison pour laquelle
2. 1. a. Cet atome est composé de 3 protons,
Louis de Broglie écrit que Newton avait raison
contre Fresnel. 3 neutrons et 3 électrons.
b. La mécanique de Newton appliquée au modèle
3. L’expérience illustrant la phrase écrite en gras est
planétaire de cet atome prévoit que l’énergie de
décrite dans la première partie de notre étude.
l’atome doit varier continûment.
4. Des cellules photoélectriques sont utilisées pour
2. Le spectre de raies montre que l’énergie est quan-
commander l’ouverture (la fermeture) des portes (de
tifiée, elle ne varie pas continûment. La mécanique de
garage notamment).
Newton n’est pas satisfaisante.

1. a. ν =
c = 3,00 × 108 = 5,49 × 1014 Hz.
Corrigés des exercices 3. λ 546 × 10–9
b. E = h . ν =
h . c;
Savoir s’autoévaluer λ
E= 6,63 × 10 –34
× 3,00 × 108
1. a. Faux, elles sont de l’ordre de l’eV. 546 × 10–9
b. Faux. = 3,64 × 10–19 J,
c. Vrai.
soit : E = 3,64 × 10–19 = 2,28 eV.
–19
d. Faux. 1,60 × 10

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2. a. E = 2,11 × 1,60 × 10–19 = 3,38 × 10–19 J.
c. E = h . ν = h . c;
λ
λ = h . c = 6,63 × 10 × 3,00 × 108
–34
b.
E 3,38 × 10–19
E= 6,63 × 10 –34
× 3,00 × 108 = 3,38 × 10–19 J,
= 5,89 × 10–7 m = 589 nm. 589 × 10–9
soit : E = 3,38 × 10–19 = 2,11 eV.
–19

c = 3,00 × 108 = 2,83 × 1013 Hz . 1,60 × 10


4. 1. ν =
λ 10,6 × 10–6
h . c; 8. 1. Les échanges d’énergies du noyau, de l’atome
2. E = h . ν =
λ et de la molécule sont quantifiés.

E = 6,63 × 10 × 3,00 × 108


–34 2. Les échanges d’énergie du noyau sont de l’ordre
10,6 × 10 –6 du MeV, ceux de l’atome sont de l’ordre de l’élec-
= 1,88 × 10–20 J, tronvolt (eV).

soit : E = 1,88 × 10–19 = 0,117 eV.


–20

1,60 × 10 9. 1. Les particules citées sont les photons.


3. Énergie émise chaque seconde : 2. La fréquence et la célérité sont deux grandeurs
Ee =  . t = 0,10 × 1 = 0,10 J. caractérisant une onde électromagnétique et les
photons qui lui sont associés.
Nombre de photons émis chaque seconde :
Ee 3. La diffraction de la lumière met en évidence son
0,10
= = 5,3 × 1018 photons. caractère ondulatoire.
E 1,88 × 10–20

5. 1. a. Ce spectre n’est pas continu, il montre 10. 1. a. Le niveau choisi comme référence est le
que seules certaines radiations, raies colorées, sont niveau fondamental.
émises par la lampe. b. Les énergies des autres niveaux sont supérieures
b. Les spectres de ce type montrent que l’énergie de
à celle du niveau fondamental, elles sont donc
l’atome est quantifiée. positives.
2. a. E´ = 3,64 × 10–19 J, soit 2,28 eV. 2. a. λD1 =
h . c = 6,626 × 10–34 × 2,997 9 × 108
b. E = 3,82 × 10–19 J, soit λ = 520 nm. Cette raie
|E | (2,102 81 – 0) × 1,602 2 × 10–19
n’est pas dans le spectre. = 589,6 × 10–9 m = 589,6 nm.
b. λD2 =
h . c = 6,626 × 10–34 × 2,997 9 × 108
6. 1. a. Le niveau fondamental est le niveau de |E | (2,104 94 – 0) × 1,602 2 × 10–19
plus basse énergie. = 589,0 × 10–9 m = 589,0 nm.
b. Le niveau de référence couramment choisi est celui 3. a. Ces raies sont situées à 0,6 nm l’une de l’autre,
de l’atome ionisé. Son énergie est nulle. sur le spectre : elles sont très proches.
c. L’énergie à fournir à un atome d’hydrogène pour b. Le terme « doublet » est relatif à la présence de
l’ioniser, si celui-ci se trouve au niveau fondamental, deux raies très proches qui apparaissent souvent en
est de 13,6 eV. une raie unique.
h.c 0,6
2. a. λ = c. Écart relatif : × 100 = 0,1 %.
|E2 – E3| × 1,60–19 589,0
= 6,63 × 10 × 3,00 ×
–34
108 = 6,61 × 10–7 m ;
11. 1. Le spectre comporte des raies colorées sur
1,88 × 1,60 × 10 –19

λ = 661 nm. fond noir, c’est un spectre d’émission.


b. L’énergie de l’atome diminue, donc la radiation 2. E =
h . c en J avec λ en m
est émise. λ
h.c et E = h.c en eV avec λ en m.
3. a. λ = λ × 1,60 × 10–19
|E2 – E1| × 1,60–19
= 6,63 × 10 × 3,00 ×
–34
108 = 1,22 × 10–7 m ; l (nm) 511,9 562,6 595,0 662,0
11,2 × 1,60 × 10 –19

λ = 122 nm. E (eV) 2,43 2,21 2,09 1,88


b. L’énergie de l’atome augmente, donc la radiation
est absorbée.
12. 1. a. Cette radiation est jaune.
7. 1. Le spectre (a) est un spectre d’absorption, le b. La longueur d’onde dépend du milieu de propa-
spectre (b) est un spectre d’émission. gation.
2. a. Les radiations absorbées ont pour longueur 2. a. La lumière produite par la lampe est absorbée
d’onde λ = 589 nm. par la flamme.
b. Les longueurs d’ondes des radiations absorbées ont b. La longueur d’onde de la radiation absorbée,
la même valeur que celles de certaines des radiations λ = 589 nm, est la même que la longueur d’onde
émises. de la radiation émise.

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13. 1. L’énergie correspondant à l’état ionisé est b. E (eV)
nulle, celle du niveau fondamental est donc néga- 0
tive. – 0,54
– 0,85
Elle est égale à l’opposé de l’énergie d’ionisation :
Eα = – 4,34 eV. – 1,51

6,63 × 10–34 × 3,00 × 108 = 1,61 eV.

max
min
2. a. Eαβ =
770,0 × 10–9 × 1,60 × 10–19
– 3,40
Eαγ = 6,63 × 10 –9 × 3,00 × 10–19 = 1,63 eV.
–34 8
b.
764,5 × 10 × 1,60 × 10

3. Eβ = Eα +
h.c – 13,6
λ
= – 4,34 + 6,63 × 10 –9 × 3,00 × 10–19
–34 8 c. Eionisation = 13,6 eV ; Efondamental = 0 eV.
770,0 × 10 × 1,60 × 10 d. La plus grande longueur d’onde correspond à
= – 2,73 eV; la plus petite variation d’énergie, la plus courte lon-
gueur d’onde correspond à la plus grande variation
Eγ = Eα + h . c d’énergie :
λ
6,63 × 10–34 × 3,00 × 108
= – 4,34 + 6,63 × 10 –9 × 3,00 × 10–19 λmax = h . c =
–34 8

764,5 × 10 × 1,60 × 10 |E | (– 3,40 – (– 13,6)) × 1,60 × 10–19


= – 2,71 eV. =122 × 10–9 m = 122 nm ;
λmin = h . c = 6,63 × 10 × 3,00 × 10–19
–34 8
14. 1. Le niveau choisi comme référence est le |E | (0 – (– 13,6)) × 1,60 × 10
niveau fondamental. = 91,4 × 10–9 m = 91,4 nm.
2. 212
Bi → 208 Tl* + 42He et 208
Tl* → 208 Tl + γ h . c,
83 81 81 81 2. a. λpq =
3. a. La plus grande longueur d’onde correspond à
Epq
la plus petite variation d’énergie. E0 E0
– 2
E p 2
q
λmax = h . c = 6,63 × 10 × 3,00 × 10 donc : 1 =
–34 8 pq
=
|E | (0,04 – 0) × 1,60 × 10 –19 λpq h . c h.c
= 3 × 10–5 m.
b. La plus petite longueur d’onde correspond à la ( )
1 1
E0 . 2 – 2
p q E0
plus grande variation d’énergie. =
h.c
= .
1 1

( )
h . c p2 q 2
λmin = h . c = 6,63 × 10 × 3,00 × 10–19
–34 8
E0
|E | (0,616 – 0) × 1,60 × 10
= 2,02 × 10–6 m . λpq
1 1
p q ( )
et 1 = RH . 2 – 2 , donc : RH =
h.c
.

b. RH = 13,6 × 1,60 × 10–19 = 1,094 02 ;


15. 1. Les valeurs permises de l’énergie sont quan- 6,63 × 10–34 × 3,00 × 108
tifiées, donc les différences d’énergie sont, elles aussi, RH = 1,09 × 107 m–1.
quantifiées.
c. Pour la série de Lyman, p = 1.
2. E = h . ν =
h . c;
λ La plus grande longueur d’onde correspond à q = 2, la
plus petite longueur d’onde correspond à q → ∞.
E (J) = 6,63 × 10 –34
× 3,00 × 108
λmax = RH . 12 – 12
( ( ))
–1
λ(m)
1 2
ou E (eV) = 6,63 × 10 × 3,00 ×–1910 .
–34 8
= 1,094 02 × 107 × 12 – 12
( ( ))
–1
λ(m) × 1,60 × 10 1 2
= 1,22 × 10–7 m = 122 nm ;
l (nm) 515 569 589 615
λmin = RH . 12 – 12
( ( ))
–1

1 ∞
= 1,094 02 × 107 × 12 – 12
( ( ))
–1
E (eV) 2,41 2,18 2,11 2,02
1 ∞
Transition 8 vers 2 6 vers 2 2 vers 1 5 vers 2 = 9,14 × 10–8 m = 91,4 nm.
En gardant suffisamment de chiffres significatifs pour
RH , on retrouve les résultats précédents.
16. 1. a.
17. 1. Les deux interactions newtoniennes sont
n 1 2 3 4 5 l’interaction gravitationnelle et l’interaction électrique.
2. On dit que ces interactions présentent des ana-
En (eV) – 13,6 – 3,40 – 1,51 – 0,85 – 0,54 logies, car elles ont des points communs :
– leur droite d’action joint les corps en interaction ;

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– leur valeur est proportionnelle à 12 , r représentant Sujets BAC
r
la distance séparant les deux corps en interaction.
3. a. On note $Fe,e→n et $Fe,n→e les forces électriques Lampe à vapeur de sodium
exercées respectivement par l’électron sur le noyau et
par le noyau sur l’électron. 1. 1.1. Les radiations appartenant :
De même, on note $Fg,e→n et $Fg,n→e les forces gravi- – au domaine du visible ont pour longueur d’onde :
tationnelles. 589,0
568,8 nm, nm et 615,4 nm ;
Les forces gravitationnelles sont attractives. Comme 589,6
les signes des charges sont opposés, les forces élec- – au domaine des UV : 330,3 nm ;
triques sont attractives.
– au domaine des IR : 819,5 nm et 1 138,2 nm.
d 1.2. C’est une lumière polychromatique, car elle contient
noyau Fe,n e plusieurs radiations de longueurs d’onde différentes.
masse m p Fe,e n 1.3. La fréquence d’une radiation de longueur d’onde
électron
charge e Fg,n e masse m e λ est donnée par :
Fg,e n charge –e
ν = c , soit ν = 3,00 × 10 –9 = 5,09 × 1014 Hz.
8

b. Fe = k . e .2e λ 589,0 × 10
d 1.4. h est la constante de Planck et e est la charge
= 9,0 × 109 × 1,60 × 10 × 1,60 × 10–19
–19
électrique élémentaire.
(50 × 10 )–12 2

= 9,2 × 10–8 N ;
m .m
2. 2.1.
Fg = G . e 2 p E (eV)
d
= 6,7 × 10–11 × 9,11 × 10 × 1,67 × 10–27
–31
0 état excité
(50 × 10 )
–12 2

= 4,1 × 10-47 N. E5 = – 0,85 état excité


c. Fe >> Fg. La force électrique a une valeur très E4 = – 1,38 état excité
supérieure à celle de la force de gravitation.
E3 = – 1,52 état excité
Fe
= 2 × 1039.
Fg E2 = – 1,94 état excité
1,09 eV absorption
c 3,00 × 108
18. 1. a. λ = = = 0,122 m. E1 = – 3,03 état excité
ν 2,45 × 109
2,11 eV émission
b. Ces radiations appartiennent au domaine des
micro-ondes, ensuite il y a le domaine des infrarouges, E0 = – 5,14 état fondamental
puis les radiations visibles.
c. L’énergie du photon associé à ces ondes vaut : 2.2. Les niveaux d’énergie de l’atome sont quantifiés :
E = h . ν = 6,63 × 10–34 × 2,45 × 109 = 1,62 × 10–24 J ; les variations d’énergie sont aussi quantifiées. Les éner-
gies et les fréquences des photons émis lors de ces varia-
E = 1,62 × 10–19 = 1,01 × 10–5 eV.
–24
tions d’énergie ont des valeurs discrètes, particulières ;
1,6 × 10
le spectre est discontinu.
2. Les matériaux sont composés de molécules
d’eau qui en vibrant s’échauffent et par conduction 2.3.a. La variation d’énergie est liée à la longueur
échauffent le matériau. d’onde de la radiation par la relation :
3. Notre corps contient des molécules d’eau qui se E = h . c en J ; E = h . c en eV ;
mettraient à vibrer. λ λ.e
E = 6,62 × 10 × –34 3,00 × 108 ;
19. 1. a. et b. 589,0 × 10–9 × 1,60 × 10–19
E = 2,11 eV.
Groupement C=O O–H C=C
2.3.b. Il s’agit d’une transition du niveau E1 au niveau
1 E0 (voir le graphique de la question 2.1.).
s= (cm–1) 1 700 3 550 1 650
l 3.1. Une radiation est absorbée si l’énergie de ses
l (µm) 5,882 2,817 6,061 photons est égale à la différence d’énergie entre deux
des états quantifiés d’énergie de l’atome considéré.
E (eV) 0,211 0,441 0,205 Ici, le quantum d’énergie 1,09 eV correspond à la
différence E2 – E1 = 1,09 eV.
2. Les bandes d’absorption montrent que les échanges
La radiation interagit donc avec l’atome de sodium.
d’énergie sont quantifiés.
3. b. Spectre (a) : butan-2-one ; 3.2. L’atome absorbe de l’énergie lorsqu’il passe de
l’état E1 à l’état E2 (voir le graphique de la question
spectre (b) : butan-2-ol.
2.1.). Il s’agit d’une raie d’absorption.

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Principe de fonctionnement Les documents (a) et (b) représentent les spectres d’ab-
sorption de deux molécules organiques.
d’un tube fluorescent
(a) 0
nombre d'onde (cm–1)
800
1. Les tubes fluorescents 1 et 2 contiennent de la 100
vapeur de mercure : on retrouve dans leurs spectres les
raies spécifiques de la vapeur de mercure.

% transmission
2. Étude du spectre du mercure
2.1. Le niveau le plus bas du diagramme énergétique
est appelé « niveau fondamental ».
2.2. L’état de l’atome, au niveau E2, est un état excité.
2.3.a. La perte d’énergie se manifeste par l’émission
100
d’une radiation lumineuse, émission d’un photon. 3 600 1 800 1 400 1 000
2.3.b. |E | = h .
c en J ou en eV ;
λ (b)
nombre d'onde (cm–1)
λ= h.c = 6,63 × 10–34 × 3,00 × 108 4 000
3 000 2 500 2 000 1 500 1 300 1 100 1 000
|E | (10,44 – 5,54) × 1,60 × 10–19
= 2,54 × 10–7 m ;
λ = 254 nm.
2.3.c. Les limites des longueurs d’onde dans le vide du
spectre visible, sont 400 nm et 800 nm. La radiation
de longueur d’onde 254 nm appartient au domaine des
UV.
a. Quels sont les groupements fonctionnels présents
3. Des UV à la lumière visible dans ces molécules ?
3.1. La vapeur de mercure contenue dans le tube peut b. Attribuer chaque spectre à l’une des molécules
émettre des radiations de longueur d’onde dans le vide suivantes :
254 nm, comprises entre 200 nm et 300 nm, et permet • la propanone (CH3—CO—CH3) ;
donc à la poudre déposée sur les parois du tube d’émettre • le propanol (CH3—CHOH—CH3) ;
de la lumière visible. • la diméthylamine (CH3—NH—CH3).
3.2. Les poudres permettent d’obtenir des radiations
non émises par la vapeur de mercure. 2. Les niveaux d’énergie de l’atome
3.3. La lumière émise par le tube 1 est plus riche en d’hydrogène
radiations comprises entre 560 nm et 620 nm que la
lumière émise par le tube 2. La lumière du tube 1 est Les différents niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène
plus « chaude » que celle du tube 2. sont donnés par la relation : E = – 13,6 avec E en eV
n2
et n un nombre entier naturel non nul.
Exercices complémentaires 1. Faire le schéma classique du diagramme de ces niveaux
d’énergie en utilisant une échelle de 1 cm pour 1 eV (on
ne représentera que les six premiers niveaux).
Énoncés 2. Déterminer l’énergie minimale, en électronvolt et en
joule, qu’il faut fournir à un atome d’hydrogène pour
1. Comparer des spectres d’absorption l’ioniser :
1. Sachant qu’une longueur d’onde λ = 5 × 10–6 m a. lorsqu’il est dans son état fondamental (n = 1) ;
correspond un nombre d’onde σ de 2 000 cm–1, expri- b. lorsqu’il est sur son premier niveau d’énergie excité
mer la relation liant σ à λ. (n = 2).
2. Le tableau suivant donne quelques nombres d’onde
3. L’atome est excité sur le niveau 6.
des bandes centrales d’absorption de certains groupes
fonctionnels en chimie organique. a. Montrer qu’il peut émettre un grand nombre de raies
en se désexcitant vers le niveau fondamental.
Liaison C=O O—H N—H C=C b. Quelle est la raie de plus grande énergie et, par consé-
quent, de plus courte longueur d’onde ? Calculer cette
s (cm ) –1
1 700 3 600 3 200 1 650
longueur d’onde λ1 en nm. (On admettra que toutes les
transitions sont possibles.)
H
| | | 4. a. Représenter par des flèches, sur le diagramme pré-
Liaison — C —H — C —H — C —H C —N cédent, les transitions correspondant à la série de Balmer
| tertiaire | tétra |
H (retour au niveau d’énergie tel que n = 2).
b. En déduire les longueurs d’onde limites de cette
s (cm–1) 2 900 1 200 1 400 1 250
série.

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5. Un ion H+ absorbe un électron d’énergie cinétique Corrigés
de 1 eV. L’atome formé se désexcite aussitôt vers l’état
fondamental. Quelle est la longueur d’onde de la radia- 1. 1. λ =
1 avec λ en cm, si σ est en cm–1.
tion émise ? σ
2. a. Le spectre (a) révèle la présence d’un groupement
3. Première ionisation de l’atome C=O (1 700 cm–1), d’un groupement CH3 (1 400 cm–1)
de mercure et d’une liaison C—H (1 200 et 2 900 cm–1).
L’atome de mercure peut donner des ions différents, en Le spectre (b) révèle les groupes C—N (1 200 cm–1),
particulier les ions Hg+ et Hg2+. La première ionisation, CH3 (1 400 cm–1), C—H (2 900 cm–1) et N—H (vers
dont l’énergie est de 10,40 eV, correspond à l’obtention 3 200 cm–1)
de l’ion Hg+. Le premier niveau d’énergie est situé à b. Le document (a) correspond à la propanone et le
4,89 eV au-dessus du niveau fondamental. document (b) à la diméthylamine.
1. Dans une enceinte, on introduit de la vapeur de
mercure. Lorsqu’on éclaire cette vapeur par une radiation
2. 1. Voir le document 10, page 337 du cours.
Niveaux : – 13,6 eV ; – 3,40 eV ; – 1,51 eV ; – 0,85 eV ;
de longueur d’onde λ, il peut y avoir absorption de la
– 0,54 eV ; – 0,38 eV.
raie (dite de résonance) correspondant au passage du
niveau fondamental au premier niveau excité. Calculer 2. a. 13,6 eV, soit 2,18 × 10–18 J.
la longueur d’onde λ de la raie absorbée. b. 3,40 eV, soit 5,44 × 10–19 J.
2. Des photons d’énergie de 12,00 eV traversent cette 3. a. Outre la désexcitation directe de n = 6 vers n = 1,
vapeur de mercure. Expliquer le phénomène qui se pro- il existe, a priori, de nombreux processus de désexcitation
duit alors. par paliers successifs, par exemple de n = 6 vers n = 5, de
3. On envoie sur cette vapeur de mercure un faisceau n = 5 vers n = 2, de n = 2 vers n = 1, etc.
de lumière ultraviolette comprenant des radiations dont b. La raie de plus grande énergie correspond à la
les longueurs d’onde sont comprises entre 250 nm et désexcitation directe de n = 6 vers n = 1 avec un transfert
300 nm. Décrire le phénomène observé. d’énergie E6 – E1 = – 0,38 – (– 13,6) = 13,2 eV.
λ = 1 241 = 94,0 nm.
4. Comparaison de l’ion He+ 13,2
et de l’atome d’hydrogène 4. a. Flèches reliant le niveau 6 au niveau 2, le niveau 5
au niveau 2, etc.
Le document présente le spectre d’émission de l’atome
b. Transition de n = 6 à n = 2 :
d’hydrogène dans le domaine visible.
E6 – E2 = – 0,38 – (– 3,4) = 3,0 eV et λ = 414 nm ;
transition de n = 3 à n = 2 :
E3 – E2 = – 1,51 – (– 3,4) = 1,9 eV et λ = 653 nm.
5. Le système {noyau H+, électron} d’énergie initiale
656,3 486,1 434,1 410,2 1 eV passe au niveau d’énergie – 13,6 eV : il libère un
longueur d'onde (nm)
photon d’énergie 14,6 eV associé à une onde de longueur
L’hélium, de symbole He, a pour numéro atomique d’onde λ = 85,0 nm.
Z = 2.
3. 1. λ = 254 nm.
1. Comparer la structure électronique d’un atome
d’hydrogène à celle d’un ion He+. 2. L’énergie des photons est suffisante pour provo-
2. Après excitation, un ion He+ émet des radiations
quer les premières ionisations. Les radiations sont
d’énergie E1 = 1,89 eV, E2 = 2,55 eV, E3 = 2,86 eV et absorbées et des électrons éjectés avec une énergie de
12,00 – 10,40 = 1,60 eV.
E4 = 3,03 eV. Calculer les longueurs d’onde correspon-
dantes. 3. Les photons correspondant à λ = 254 nm sont absor-
bés par les atomes. Ces atomes excités émettent dans toutes
3. Comparer le spectre de cet ion à celui de l’atome les directions la raie de longueur d’onde 254 nm. Dans le
d’hydrogène et interpréter le résultat. faisceau de lumière qui a traversé la vapeur, l’intensité de
4. Les niveaux d’énergie de l’ion He+ sont donnés par la raie de 254 nm est très affaiblie.
l’expression En = – 54,4 où n est un entier supérieur 4. 1. L’atome H et l’ion He+ possèdent un seul
n2
ou égal à 1 et En est exprimé en eV. électron.
a. Construire le diagramme d’énergie de cet ion en 2. λ1 = 656,6 nm ; λ2 = 486,7 nm ; λ3 = 433,9 nm ;
adoptant une énergie nulle pour l’état ionisé (électron λ4 = 409,6 nm.
au repos à distance « infinie » du noyau), n variant de 3. On retrouve des longueurs d’onde quasi identiques :
1 à 12. avec un seul électron, les états énergétiques sont compa-
b. À quelles transitions correspondent les radiations rables.
citées dans la question 2. ? 4. a. E1 = – 54,4 eV ; E2 = – 13,6 eV ; E3 = – 6,04 eV ;
5. L’ion He+ dans son état fondamental peut-il absorber E4 = – 3,40 eV ; E5 = – 2,18 eV ; E6 = – 1,51 eV ; etc.
les radiations de longueurs d’onde respectivement égales b. 1,89 eV : passage de n = 6 à n = 4 ;
à 62,5 nm, 30,39 nm, 20,7 nm ? Justifier la réponse. 2,55 eV : passage de n = 8 à n = 4 ;

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2,86 eV : passage de n = 10 à n = 4 ; Bibliographie
3,02 eV : passage de n = 12 à n = 4.
5. Pour 62,5 nm, E = 19,9 eV : la radiation ne sera
pas absorbée. Ouvrages
Pour 30,39 nm, E = 40,8 eV : la radiation corres-
pond à la transition du premier niveau (E1 = – 54,4 eV) • Physique atomique, Volume 1, Atome et rayonnement :
au deuxième niveau (E2 = – 13,6 eV) ; elle sera donc interactions électromagnétiques, B. Cagnac, L. Tchang-
absorbée. Brillet et J.-C. Pebay-Peroula, Dunod, 2005.
Pour 20,7 nm, E = 60 eV : la radiation pourra ioniser • Lumière et matière, une étrange histoire, R. Feynman,
l’ion H+, car il suffit de 54,4 eV. Seuil, 1992.

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Physique
chapitre
La saga
de la mesure
du temps
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
16
2. x(t = 0) = xm . cos φ0 = 5 cm (1)
Lorsque l’élongation du ressort est maximale, la vitesse
de l’oscillateur est nulle.
= – 2π . sin (2π . t + φ0) ;
officiel : dx(t)
(t) =
dt T0 T0
E. L’évolution temporelle des systèmes et la mesure
du temps (2 H.E.) (t = 0) = 0 = – 2π . sin φ , d’où φ = 0.
T0 0 0

Objectif De (1), il vient que xm = 5 cm.


Cette partie est considérée comme une révision de fin 3. a. T0 = 2π . m.
d’année, autour de la mesure du temps. Elle ne comporte k
aucune connaissance théorique ou compétence exigible 4π2 . m 4π2 × 0,250
b. k = = = 9,9 N . m–1.
nouvelle. T 02 12
2.2. Étude d’un oscillateur mécanique soumis à des
oscillations forcées
Le temps des ondes
4. xm = 3 cm < AE et T = 0,6 s = TE .
1. Étude théorique d’un séisme 5. a. On va observer le phénomène de résonance.
b. L’amplitude des oscillations de l’oscillateur sera
Réponses aux questions maximale.
1. Une onde transversale est une onde dont la direction 2.3. Étude d’un oscillateur soumis à une onde
de la perturbation est perpendiculaire à la direction de sismique longitudinale
propagation de l’onde.
6. Après le régime transitoire, l’oscillateur aura une
2. Le document 1 représente une onde P, c’est-à-dire période égale à celle de l’onde sismique : T = TS .
longitudinale, la direction de la perturbation est la
7. Si TS = T0 alors l’amplitude des oscillations de
même que celle de propagation de l’onde. Le document 2
l’oscillateur sera maximale.
correspond à une onde S, transversale.
3. Les ondes P, les plus rapides, sont représentées par
la train d’onde A. Elles sont détectées en premier par Le temps et la radioactivité
le sismographe. Le train d’ondes B correspond aux
ondes S. 1. Le radon 220
4. Le début du séisme correspondant au train d’ondes Réponses aux questions
A a été détecté par lecture graphique sur le document 3,
40 s après la date du début du séisme à San Francisco, 1. Au cours d’une désintégration radioactive, il y a
c’est-à-dire à 8 h 14 min 40 s TU. conservation du nombre de charge Z et du nombre de
5. La station Eureka se situe à une distance d de l’épi- nucléons A.
centre avec d =  . t = 10 × 40 = 400 km. La désintégration a pour équation :
6. Pour parcourir la même distance, les ondes S mettent
224
88
Ra → 220
86
Rn +42 He
par lecture graphique 65 s, ce qui correspond à une 2. Voir le document 2, page 356.
d 400 3. a. t1/2 est la durée au bout de laquelle l’activité de la
vitesse moyenne de  = = = 6,2 km . s–1. source radioactive est divisée par deux. C’est également
t 65
la durée au bout de laquelle la population d’une source
2. Modèle d’un oscillateur mécanique radioactive est divisée par deux.
Réponses aux questions Par lecture graphique sur le document 1, le nombre
d’événements (ou de désintégrations) par seconde,
2.1. Étude d’un oscillateur mécanique libre c’est-à-dire l’activité est divisé par deux (420) au bout
1. Par lecture graphique sur le document 5, T0 = 1,0 s. d’une durée de 55 s = t1/2 .

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b. t1/2 =
ln2
=
ln2
= 55,5 s, ce qui correspond à c. dim(R) = dim U = V . A–1 . ()
λ 0,012 5 I
la valeur déterminée graphiquement.
4. m = – λ . m(t) . t .
dim(C) = dim
q
= dim
I.t
(u )C
= A . s . V–1. (u )
C
5. La première valeur représente un pas très faible Donc dim(R . C ) = s. La constante de temps est bien
devant t1/2 , cela ne donnerait un meilleur résultat que homogène à une durée.
pour un pas de 0,5 s, mais beaucoup plus de calculs θ θ
d. uC (θ) = 0,95 E = E(1 – e– τ ) ↔ e– τ = 0,05 ;
à effectuer. En revanche, 20 s est un pas trop grand
d’où : θ = −τ . ln 0,05 = 3 τ.
devant t1/2.
6. m(0,5s) = m(0) + m avec m = – λ . m(t) . t . Le condensateur est chargé au bout d’une durée
θ = 3 τ = 3 R . C = 3 × 1 000 × 1 × 10–6 = 3 × 10–3 s
Donc m(0,5s) = m(0) – λ . m(0) . t
= 3 ms.
= 840 – 0,012 5 × 840 × 0,5 = 834,8.
4. En gardant la même orientation du circuit, uL est
De même :
représentée par une flèche orientée de la droite vers la
m(1s) = m(0,5) – λ . m(0,5) . t gauche.
= 834,8 – 0,012 5 × 834,8 × 0,5 = 829,6 ; . .. ..
5. uL = L . i = L . q = L . C . u C .
m(1,5 s) = m(1) – λ . m(1) . t 6. La loi d’additivité des tensions permet d’écrire que
= 829,6 – 0,012 5 × 829,6 × 0,5 = 824,4. ..
uC + uL = 0, soit uC + L . C . u C = 0.
7. L’hypothèse paraît acceptable puisque la courbe L’équation différentielle régissant l’évolution de uC lors
respecte bien les points placés sur le graphique. de la décharge du condensateur s’écrit :
8. De l’expression écrite au paragraphe 4., 1
..
dm = – λ . m (1). uC +
R . C . uC = 0 (3).
dt .
9. dm = – λ . m0 . e–λt = – λ . m .
dt
7. u C = – 2π . E . sin 2π . t + φ0
T0 T0 ( )
.. 2 2
m = m0 . e–λt vérifie l’équation différentielle (1).
10. m(50) = m0 . e–λ . t = 840 × e– 0,012 5 × 50 = 450

u C = – 2 . E . cos
T0

T0 (
. t + φ0 = – 4π2 . uC
T0 )
m(100) = m0 . e–λ . t = 840 × e– 0,012 5 × 100 = 241 (3) devient :
m(150) = m0 . e–λ . t = 840 × e– 0,012 5 × 150 = 129. 2 1
– 4π2 . uC +
11. Les points m sont issus de l’étude théorique de la T0 R . C . uC = 0 ;
1
désintégration d’une source radioactive confirmés par
les mesures expérimentales. (
d'où : uC – 4π2 +
2

T0 R . C
=0 )
Cette égalité est vérifiée à tout instant, donc :
Le temps et l’électricité T0 = 2π . L . C .
1 1
8. L = 2 2 = = 0,13 H.
1. Étude du fonctionnement 4π . f . C 4π2 × 4402 × 1 × 10–6
d’un diapason électronique
Réponses aux questions 2. Réalisation artisanale
1. La flèche représentant uC est orientée de B vers A en d’un diapason électronique
convention récepteur. Réponses aux questions
2. a. i = dq . 1. La masse de la carte d’acquisition est reliée à l’arma-
dt
q ture B du condensateur. Une voie de la carte est bran-
b. uC = . chée sur l’armature A du condensateur.
C
3. a. D’après la loi d’additivité des tensions, Ce branchement nécessite une carte d’acquisition avec
du un mode différentiel, ou bien le générateur de tension
E = uC + uR (1) avec uR = R . i = R . C . C . utilisé doit avoir une masse flottante.
dt
duC 2. Un condensateur est chargé à 99 % au bout d’une
(1) devient E = uC + R . C . , durée égale à :
dt
duC 1 E 5 τ = 5 R . C = 5 × 1 000 × 1 × 10–6 = 5 × 10–3 s.
soit : + .u – = 0 (2).
dt R . C C R . C La durée minimale de charge doit être de 5 ms.
b. En remplaçant uC par son expression dans l’équation 3. a. L’enregistrement présente un régime pseudo-
différentielle (2), il vient : périodique (oscillations amorties).
1 t 1 t E b. La grandeur responsable de cet amortissement est la
. E . e– τ + . E . (1 – e– τ ) –
τ R.C R . C = 0; résistance de la bobine.
t
(
soit : E . e– τ . –
1
τ R.C )
1
= 0.
c. En mesurant plusieurs périodes sur le graphique, on
mesure une pseudo-période égale à 2,25 ms.
Cette égalité est vérifiée à chaque instant, donc d. Dans la question 8. du paragraphe 1 on désirait
τ = R . C. obtenir une fréquence de 440 Hz, ce qui correspondait

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à une période de 2,2 ms. Cette valeur est en accord avec 2. Dans un référentiel galiléen, la somme Σ$Fext des
la fréquence souhaitée à la question 8. forces extérieures appliquées à un solide est égale au
4. L’amortissement des oscillations est trop rapide. On produit de la masse du solide par l’accélération de son
ne peut pas utiliser directement ce montage. centre d’inertie.
5. Le module électronique permet de compenser les 3. D’après la deuxième loi de Newton, $P = m . $a ;
pertes d’énergie par effet Joules du dipôle (r, L, C ). d’où : $a = $g .
6. On augmente la résistance variable du dispositif afin L’accélération du centre d’inertie de Tarzan est verticale,
qu’elle dépasse la résistance du dipôle (r, L, C ). orientée vers le bas et a pour valeur la constante g.
7. a. C’est un régime périodique non amorti. 4. a. Conditions initiales :
b. On lit sur le graphique une période 2,25 ms, ce qui x. = 6,5 x =0
correspond à une fréquence proche de 440 Hz.
8. a. Le haut-parleur doit émettre un la3.
{ 0
{
$0 = $B z. 0 = 0 et $OG0 = $OGB z0 = 7,9 .
0
z0 = h – BH = h – L (1 – cos α) = 10 – 6 (1 – cos 50°)
1 1 = 7,9 m.
b. L = 2 2 =
4π . f . C 4π2 × 8802 × 1 × 10–6 Les primitives des coordonnées du vecteur accélération
= 3,3 × 10–2 H. donnent les coordonnées du vecteur vitesse :
x. = x.0
Le temps et la mécanique {
$ z. = – g . t.
Les primitives des coordonnées du vecteur vitesse
1. Étude du mouvement pendulaire donnent les coordonnées du vecteur position appelées
équations horaires :
Réponses aux questions x = x.0 . t
1. Tarzan est soumis à son poids et à la tension de la
liane.
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + z0.
2
2. La tension de la liane est à chaque instant perpen- b. On élimine le temps dans l’expression de z(t) avec
diculaire à la trajectoire. Une force perpendiculaire à la t = x. .
direction de son déplacement a un travail nul. x0
3. a. L’énergie mécanique se conserve : 1 2 g
z = – . g . x. 2 + z0 = – . 2 . x2 + z0, équation de la
EM = EC + EP pes = constante. 2 x0 2x 0
En A, l’énergie mécanique de Tarzan est son énergie trajectoire.
potentielle de pesanteur EM = m . g . OH. 5. a. Le point d’impact D a une ordonnée nulle,
En B, EM = EC + m . g . OB = m . g . OH ; donc :
d’où : EC = m . g . (OH – OB) = m . g . HB. g
0 = – . 2 . x2 + z0 ;
b. EC = m . g . L . (1 – cos α) avec HB = L (1 – cos α). 2x 0
4. 1 . m . ² = m . g . L . (1 – cos α) ; 2x.02 . z0
= 2 × 6,5 × 7,9
2
2 d’où : x =
g 9,8
d’où :  = 2 g . L . (1 – cos α) = 8,3 m.
= 2 × 9,8 × 6 (1 – cos 50°) = 6,5 m . s–1. Coordonnées de D : (8,3 ; 0).
5. En B le vecteur vitesse est horizontal, de même sens b. Pour traverser la rivière, il faut une abscisse de D
que le vecteur unitaire $i et la vitesse a pour valeur supérieure à d = 12 m, ce qui n’est pas le cas.
6,5 m . s–1. 6. Pour traverser la rivière Tarzan peut s’élancer de
6. a. La période propre T0 d’un pendule a pour plus haut (α > 50°) et ainsi avoir une vitesse initiale
horizontale lors de la chute libre plus élevée.
L
expression T0 = 2π . . Il peut également avoir une ordonnée initiale lors de la
g chute libre plus élevée en raccourcissant la liane.
T
b. θ = 0 = π ×
6 7. La masse de Tarzan n’intervient pas dans l’équation
= 1,2 s. de la trajectoire.
4 9,8
8. D’après l’équation horaire z(t), Tarzan atteint le sol
2. Étude théorique de la chute libre
lorsque z(θ2) = 0 = – 1 . g . θ2² + z0.
Réponses aux questions 2
2z0 2 × 7,9
1. Un corps est en chute libre si la seule force extérieure D’où : θ2 = = = 1,3 s.
appliquée est son poids. g 9,8

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Dépôt légal : 77829 - 08/2006 - Édition no 01 - Collection no 53 - 13/5440/6

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