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© HACHETTE LIVRE 2006, 43, quai de Grenelle, F 75905 Paris Cedex 15.
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4. Décroissance radioactivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
6. Le dipôle (R, C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
7. Le dipôle (L, R) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
9. La mécanique de NEWTON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
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2. 1. La propagation du son dans l’air est une onde tF = 0,24 + 0,40 = 0,32 s.
5,0
longitudinale. 5.
3. Les molécules ne sont pas entraînées depuis la 0,24 0,26 0,28 0,30 0,32 0,34 t (s)
source vers le récepteur.
4. La propagation du son ne s’accompagne pas d’un
transport de matière, mais s’accompagne d’un trans-
port d’énergie. 10. Il suffit de faire entrer de l’air dans la cloche et
faire sonner le réveil mis à l’intérieur, le sonomètre
3. Proposition 3 : les ondes se croisent sans se étant à l’extérieur.
déformer.
11. 1. Une vague à la surface de l’eau est une onde
transversale.
4. 1. Oui, car la vitesse de la lumière est très supé- 2. La célérité de la propagation est égale à :
rieure à la vitesse de propagation du son.
2. La vitesse de propagation du son dépend de la = d = 5 m . s–1.
t
température. 3. Lors du passage d’une vague, le mouvement d’une
d bouée sera un mouvement de translation vertical.
3. = = 337,16 49, soit 337 m . s–1.
τ 4. L’énergie dissipée par les vagues en un an sur
chaque kilomètre de côte est égale à :
5. 1. g s’exprime de deux façons : en N . kg–1 ou en
45 × 103 × 103 × 24 × 3 600 × 365 = 1,4 × 1012 J.
m . s–2 et h s’exprime en m.
La formule correcte est donc = g . h , car g . h 12. 1. Le phénomène utilisé est la propagation
s’exprime en m . s–2 . m = m2 . s–2 = m . s–1. des ondes mécaniques.
Cette expression est homogène à une célérité. 2. Si on prend une durée moyenne de 8 secondes,
2. = g . h = 9,8r0,92 = 3,0 m . s–1.
la célérité est de l’ordre de 1 m . s–1.
3. a. La célérité des ondes sonores dans l’eau est
1 500 m . s–1.
6. 1. La nature des terrains traversés (calcaire,
b. t =
8 = 0,005 s.
granit, argile...) est différente : la célérité dépend des
1 500
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Exercices complémentaires
Énoncés
1. QCM
Choisir la bonne réponse. 01:00
1. Dans la rade de Brest, un coup de canon tiré d’un
02:00
navire peut s’entendre deux fois avec un intervalle
de 6,8 s : il suffit, avant le coup de canon, de plonger 03:00
un stéthoscope dans l’eau. 04:00
Sachant que la vitesse de propagation du son est de
05:00
340 m . s–1 dans l’air et de 1,51 × 103 km . s–1 dans
l’eau de mer, la distance du canon à l’observateur est 06:00
de : 07:00
a. 300 m ;
b. 3 km ; Il représente la progression, heure par heure, de la vague
c. 8 km. du tsunami du 26 décembre 2004. L’île de Madagascar
2. Une corde de piano, de 33 cm de longueur, émet s’étend sur 1 500 km, du nord au sud.
un mi4. Un ébranlement transversal se propage le long 1. Évaluer la vitesse de propagation du tsunami en
de cette corde en effectuant plusieurs allers-retours plein Océan Pacifique.
successifs avec une célérité de 218 m . s–1. 2. Pourquoi les lignes noires sont-elles plus rappro-
La durée pour faire un aller-retour est de : chées près de l’Australie ou de la Thaïlande par exemple ?
a. 3,03 s ; Que peut-on en conclure ?
b. 3,03 ms ; 3. Au nord-est de Madagascar, le trait noir, présente
c. 303 µs. une ondulation. Pourquoi ?
3. La vitesse de l’ébranlement transversal dans la corde
F Corrigés
de violon est donnée par la relation : = .
1. 1. b. 3 km.
F désigne la tension de la corde égale à 75 N et sa 2. c. 303 s.
masse linéïque égale à 0,90 g . m–1. 3. a. β) 289 m . s–1.
a. La vitesse est égale à : b. α) Doublée.
α) 9,2 m . s–1 ; c. δ) Divisée par 3.
β) 289 m . s–1 ; 4. b. De l’énergie mécanique.
γ) 3,30 m . s–1.
b. Si la tension est multipliée par 4, la vitesse est :
2. 1. Grâce à la dimension donnée pour l’Île de
Madagascar on peut trouver l’échelle : 12 mm sur le
α) doublée ; schéma représentent 1 500 km.
β) divisée par 2 ; Dans l’Océan Pacifique, la distance entre deux lignes
γ) multipliée par 4. noires est de l’ordre de 6 mm, ce qui correspond à une
c. Sur une corde de masse linéïque 9 fois plus grande, vitesse de 750 km . h–1.
la vitesse est : 2. Les lignes noires sont plus rapprochées près de
α) multipliée par 9 ; l’Australie ou de la Thaïlande, cela signifie que la vitesse
β) divisée par 9 ; de propagation est plus petite.
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2. 1. À l’aide d’un oscilloscope, par exemple. 2. Définition de la longueur d’onde : voir Retenir
l’essentiel, page 48.
2. 0,34 m.
λ = 490 nm.
3. Voir l’activité 2 du cours, page 41.
4. d = k . 0,34 (k entier). 3. = λ = 27,7 m . s–1.
T
5. Non, λ dépend du milieu.
7. 1. La surface de l’eau a l’allure d’une sinusoïde.
3. 2. a. La longueur d’onde est la distance entre 2. C’est une onde mécanique transversale.
deux rides consécutives. 3. La longueur d’onde est la distance entre deux
b. Elle ne change pas. cercles sombres consécutifs ; = λ . ν.
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hauteur
déferlante.
3. a. Le phénomène de diffraction se manifeste
lorsque la longueur d’onde de l’onde est inférieure
creux
ou égale à la dimension de l’ouverture. La longueur
5. et 6. = λ .
d’onde de la houle doit être inférieure ou égale à
25 m. T
b. h << λ, d’où :
= g . h = 9,8 × 2,4 = 4,8 m . s–1. T (s) (m . s–1) T
(m . s–2)
c. En mer, la houle est considérée comme une onde 7,7 12,1 1,57
rectiligne. Après diffraction, il y a des ondes circulaires 9,9 15,5 1,57
à l’intérieur du port. La fréquence et donc la longueur 12,4 19,4 1,56
d’onde ne sont pas modifiées.
14,9 23,2 1,56
17,7 27,7 1,56
20,8 32,5 1,56
7. La célérité de la houle en eau profonde dépend de
sa fréquence. Le milieu est donc dispersif.
23. 1. La longueur d’onde de l’ordre de la cen-
taine de kilomètres est au moins 10 fois supérieure
21. 1. Par lecture graphique, T = 0,8 ms. à la profondeur de l’océan. Le tsunami est considéré
comme une onde longue.
1
ν= 1 = = 1 250 Hz. = g . h = 9,8 × 6 000 = 242 m . s–1
T 0,8 × 10–3
2. λ = . T = 340 × 0,8 × 10–3 = 0,272 m. = 870 km . h–1.
3. u1 correspond au signal perçu par M1 , car les d 160
2. moy = = = 310 km . h–1.
deux microphones étant identiques et u1 ayant une t 0,516
amplitude plus grande que celle de u2 , M1 est plus La célérité de l’onde diminue lorsque la profondeur
proche du haut-parleur que M2 . du milieu marin diminue. En se rapprochant de
4. Les deux signaux ont la même allure et passent Sumatra, l’onde a ralenti, donc : moy < .
par leurs extremums simultanément : ils sont donc
en phase. d est donc un nombre entier de longueur 3. λ = . T = 242 × 15 × 60 = 2,18 × 105 m
d’onde λ. = 218 km.
5. a. L’amplitude de u1 ne change pas, M1 n’a pas
été déplacé. Celle de u2 diminue, M2 s’éloigne du
haut-parleur.
b. Les deux courbes sont déphasées, elles sont en
Sujets BAC
opposition de phase.
c. La distance d a été augmentée d’une demi-longueur Les sons chez les dauphins
d’onde. 13,6 × 2 = 27,2 cm = λ, cela confirme le
résultat de la question 2. 1. Généralités sur les sons
6. En doublant la fréquence du son, on divise par 1.1. On appelle onde mécanique le phénomène de
deux la longueur d’onde qui devient égale à 13,6 cm. propagation d’une perturbation dans un milieu élastique,
Lors de la seconde acquisition, les signaux sont à sans transport de matière mais avec transport d’énergie.
nouveau en phase.
1.2.a. L’onde est longitudinale, car la perturbation est
22. 1. La « mer du vent » est une région de l’océan dans le sens de propagation de l’onde.
où les vagues sont engendrées par le vent local. 1.2.b. La célérité de l’onde modélisée dépend de
2. a. Le texte indique un transport d’énergie, sans l’élasticité du milieu ou, pour le ressort, de sa constante
déplacement de matière, avec une certaine période ; de raideur. Pour un ressort, la période d’oscillation
cela est caractéristique d’une onde mécanique pério-
dique. T0 = 2 π . m est d’autant plus faible que la raideur
k
b. La perturbation est perpendiculaire au sens de
du ressort est élevée. Plus la raideur est grande, plus le
déplacement de l’onde. C’est une onde transversale.
milieu est rigide et plus la célérité est grande.
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Programme
modèle
ondulatoire
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
rapport au spectre visible.
3
• Situer les rayonnements ultraviolets et infrarouges par
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0
lp (nm) 262,8 441,6
0 5 10 15 20 25
1
x = — (mm–1)
a
20. 1. Lumière blanche : ensemble des radiations
b. On obtient une droite passant par l’origine de monochromatiques dont les longueurs d’onde dans
coefficient directeur : le vide sont comprises entre 400 et 800 nm environ.
53
= 2,65 mm2 = 2,65 × 10–6 m2. 2. a. et b.
20
D’après la question 1. on a : Filtre 1 2 3
L(x) = 2 D . λ . x .
Le coefficient directeur obtenu est donc égal à Longueur d’onde
450 590 750
2 D . λ . Alors : dans le vide (nm)
λ = 2,65 × 10 = 2,65 × 10 = 530 × 10–9 = 530 nm.
–6 –6
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( )( ) ( ) ( )
part et d’autre de celle-ci (voir le document 6 du cours,
sin sin
page 64). λ.f λ.f
I (xP , yP) = I0 . . ;
2. Voir le document 6 du cours, page 64. πb . yP πa . xP
3. θ = .
λ λ.f λ.f
a
L xP et yP sont les coordonnées dans le plan (π) d’ob-
4. tan θ =
2 D et tan θ ≈ θ si cet écart angulaire est servation, ces coordonnées sont relatives au système
L d’axes F'X' et F'Y '.
faible, soit : θ ≈ .
2D I0 est une constante, λ est la longueur d’onde et f la
λ distance focale de la lentille L0 .
, soit : a ≈ 2 D . λ ;
L
5. θ = ≈ La figure de diffraction est centrée sur le point F', image
a 2D L
a= 2 × 3 × 628 × 10 –9
= 3 × 10–5 m.
de la source ponctuelle S située au foyer objet F0 de la
12 × 10–2 lentille L0 (doc. 1).
On a bien : θ = λ = 628 × 10–5 = 2 × 10–2 rad ≈ tan θ.
–9 Cette figure se présente sous forme de taches lumineuses
a 3 × 10 présentant deux axes de symétrie :
2. 1. Rayon réfracté dans le plan d’incidence ; F'X' et F'Y '.
n1 . sin i1 = n2 . sin i2 . L’intensité lumineuse I(P) présente un maximum prin-
c cipal au point de coordonnées xP = 0 et yP = 0, ce qui
2. a. n = .
correspond à l’image géométrique F ' (doc. 2a).
b. Milieu dans lequel la célérité de la lumière dépend
de la fréquence. —
I
n I0
3. a. sin i2 = sin i1 . 1 .
n 2 1
i2R = 26,0° ; i2B = 25,0°.
b. Écart de 1°.
3. 1. b. 1,33.
2. c. 589 nm.
c
3. b. λ = .
ν
4. b. 6,33 × 10–3 rad. 0,047 0,016
F'
5. a. β) ne change pas ; q 2q 3q 4q
Y'
b. α) change. p
6. a. n1 . sin i1 = n2 . sin i2 .
2
2p
7. a. β) moins dévié ;
b. α) plus dévié. X' 3
3p
c. α) Le faisceau rouge et le faisceau violet sont réfléchis
totalement. Doc. 2a
Y'
p 2
2p 3
3p 4
4p
Compléments scientifiques 2q 0
0,047
7
0,047
7
L0 y L
0,022 0,022
Y'
X' 0,016
S x
F0 b F'
a Doc. 2b
ouverture Les taches lumineuses sont réparties dans le plan (π)
Doc. 1 angulaire (Π)
conformément au schéma du document 2b.
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Doc. 4 Doc. 6
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2πr . R
0,0175 m = –——–
l.f
–10,17 –7,02 –3,83 0 3,83 7,02 10,17
F'
Doc. 8
Doc. 7
La figure de diffraction montre des cercles concentriques Bibliographie
centrés sur F’ (doc. 7).
2π r . R
Appelons r le rayon de ces cercles et posons m = , Ouvrages
λ .f
R désignant le rayon de l’ouverture circulaire.
Le tableau donne les valeurs de m correspondant aux • Optique, J.-M. Brébec, collection H Prépa,
différents rayons (doc. 6). Hachette.
Nous retiendrons la valeur du rayon pour lequel nous • Cours de physique générale, volume 4, Optique,
avons un premier minimum nul : G. Bruhat, Masson, 1992.
1,22 λ . f • Optique, fondements et applications, J.-P. Perz,
m = 1,22 π et r = . Masson, 1996.
2R
Appelons α l’angle sous lequel du centre de la lentille • Optique : optique géométrique et optique physique,
nous voyons le rayon du premier minimum nul : J.-P. Faroux et J. Renault, Dunod, 1998.
tan α ≈ α = r , d’où : λ = 1,22 λ . • Optique instrumentale, optique de Fourier, éléments,
f 2R J. Surrel, Ellipses, 1996.
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Décroissance
radioactivité
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
4
• Connaître et utiliser les lois de conservation.
• Définir la radioactivité α, β−, β+, l’émission γ et
écrire l’équation d’une réaction nucléaire pour une
officiel : émission α, β− ou β+ en appliquant les lois de conser-
B. Transformations nucléaires (2 T.P., 7 H.C.E.) vation.
• À partir de l’équation d’une réaction nucléaire,
Objectifs reconnaître le type de radioactivité.
L’objectif de cette partie est double : • Connaître l’expression de la loi de décroissance et
– aborder quelques notions concernant la structure des exploiter la courbe de décroissance.
noyaux atomiques à partir de l’observation expérimentale • Savoir que 1 Bq est égal à une désintégration par
de leur instabilité (radioactivité) ; seconde.
– connaître quelques ordres de grandeurs concernant • Expliquer la signification et l’importance de l’activité
la radioactivité naturelle (corps humain, roches), et dans le cadre des effets biologiques.
comprendre qu’elle peut être utilisée pour la datation
• Connaître la définition de la constante de temps et
à des échelles de temps géologiques ou historiques.
du temps de demi-vie.
• Utiliser les relations entre τ, λ et t1/2 .
Contenus
• Déterminer l’unité de λ ou de τ par analyse dimen-
1. Décroissance radioactive
sionnelle.
1.1. Stabilité et instabilité des noyaux
• Expliquer le principe de la datation, le choix du
• Composition ; isotopie ; notation ZA X. radioélément et dater un événement.
• Diagramme (N, Z ).
1.2. La radioactivité Savoir-faire expérimentaux
• La radioactivité α, β−, β+, émission γ. • Réaliser une série de comptages relatifs à une désintégra-
• Lois de conservation de la charge électrique et du tion radioactive.
nombre de nucléons. • À partir d’une série de mesures, utiliser un tableur ou une
1.3. Loi de décroissance calculatrice pour calculer la moyenne, la variance et l’écart-
type du nombre de désintégrations enregistrées pendant un
• Évolution de la population moyenne d’un ensemble
intervalle de temps donné.
de noyaux radioactifs :
N = – λ . N . t ; N = N0 . e–λt.
Exemples d’activités
|N|
• Importance de l’activité ; le becquerel. • Exploitation du diagramme (N, Z ) afin de prévoir les
t
1 domaines des noyaux émetteurs α, β− et β+.
• Constante de temps τ = .
λ • Découverte de la radioactivité par Becquerel (textes).
• Demi-vie t1/2 = τ . ln2.
• Application à la datation. • Film et document illustrant une décroissance radio-
active.
Connaissances et savoir-faire • La radioactivité dans notre environnement (corps
humain, roches, habitations, etc.).
exigibles
• Exemples de datations.
• Connaître la signification du symbole ZA X et donner • Utilisation d’un compteur de radioactivité :
la composition du noyau correspondant.
• Définir l’isotopie et reconnaître des isotopes. – caractère aléatoire de la désintégration ;
• Reconnaître les domaines de stabilité et d’instabilité – analyse statistique des comptages ;
des noyaux sur un diagramme (N, Z ). – tracé de courbes d’évolution ;
• Définir un noyau radioactif. – mesure de la radioactivité naturelle.
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ln2 ln2
3. λ = = ≈ 6,93 × 10–3 s–1.
t1/2 100 0 25
0,25
4. Il faut tracer la tangente à l’origine, puis repérer
son intersection avec l’axe des abscisses. 0
0 1 2 3 4 5 t (t1/1/2/2)
Le point d’intersection de la tangente avec l’axe des
abscisses est légèrement inférieur à 150 s.
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λ ln2 ln2 A(Bq) 475 395 330 275 222 183 153
= 8,3 × 103.
A
15. 1. Les lois de conservation sont la conser- (Bq . s–1) – 17,5 – 14,5 – 12 – 10,8 – 9,2 – 6,9
vation du nombre de charge et la conservation du t
nombre de nucléons. 2. a.
Le diagramme montre que le polonium 214 est émet- 0 500 1 000 1 500
teur α. L’équation de sa désintégration est donc : 0
A
–5
214
84
Po → 210
82
Pb + 42He
– 10
2. Les équations des désintégrations successives jus- – 15
qu’au noyau stable sont : – 20
210
82
Pb → 210
83
Bi + –10 e – 25
210
83
Bi → 210
84
Po + –10 e – 30
– 35
210
84
Po → 206
82
Pb + 42He
– 40
– 45
16. 1. a. L’équation de la désintégration est : A
– 50 —––
131
53
I → 131
54
Xe + –10 e t
Conservation de la charge électrique et du nombre de b. On obtient une droite passant par l’origine, il y a
nucléons.
A
b. 131 I est radioactif de type β–, il a donc trop de donc proportionnalité entre et A.
53 t
nucléons pour 53 protons. On peut alors conclure Le coefficient directeur de la droite est négatif, donc
que 135 53
I sera lui aussi radioactif de type β– (encore A
le coefficient de proportionnalité entre et A est
plus de nucléons). L’isotope stable est donc 127 I. t
53 négatif.
131
2. On considère un échantillon de 53I dont l’activité A
Une modélisation donne : ≈ – 0,039 × A.
initiale est A = 3,2 × 107 Bq. t
a. L’activité est divisée par 2 à chaque demi-vie. On a donc : λ = – 0,039 s–1.
3. Il y a proportionnalité entre l’activité A et sa
Date (j) 0 8,0 16,0 24,0 32,0
dérivée.
A (Bq) 32 × 106 16 × 106 8 × 106 4 × 106 2 × 106 4. a. A0 est l’activité à la date t = 0 : A0 = 1 489 Bq.
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200
Sujet BAC
100
0
Datation au carbone 14
0 40
40 80
0 120 160
60 t (s)
1. Les réactions nucléaires
14
1.1. Le carbone 14, C, est produit à partir de l’azote
6
2. a. t1/2 = 60 s. 14
N et des neutrons cosmiques 10n.
7
1
b. λ=1= = 1,2 × 10–2 s–1. L’équation s’écrit : 147N + 10n = 146C + 11H
τ 85 Les lois utilisées sont la conservation du nombre de
ln2 ln2 charge et la conservation du nombre de nucléons.
c. On a = 1,2 × 10–2. Cela vérifie λ = .
60 t1/2 1.2. D’après le texte, le carbone 14 est émetteur β–,
3. 1 s << 60 s, la condition est vérifiée. donc l’équation s’écrit : 146C = –10e + 147N. Le noyau formé
4. a. On a : n(t) = n0 . exp(–λ . t). est un noyau d’azote.
Pour obtenir, en fonction du temps, une droite
décroissante ne passant pas par l’origine, il faut
2. Datation au carbone 14
tracer : ln n = ln n0 – λ . t. 2.1. La demi-vie t1/2 est la durée au bout de laquelle
l’activité A d’une population de noyaux radioactifs a
b. L’ordonnée à l’origine est : ln n0 = ln 483 = 6,18.
diminué de moitié par rapport à l’activité initiale A0.
Le coefficient directeur est : – λ = 1,2 × 10–2 s–1.
La relation entre la demi-vie t1/2 et λ s’établit à partir
Cela correspond aux résultats précédents. de l’expression de l’activité en fonction du temps :
A(t) = A0 . e–λ . t.
26. 1. a. Les « trois patriarches » cités dans le A
texte sont : l’uranium 235, l’uranium 238, le tho- D’après la définition de la demi-vie : A(t1/2) = 0 ,
2
A
rium 232. soit : 0 = A0 . e–λ . t , d’où : 1 = e–λ . t .
1/2 1/2
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1,2
2. Datation par la méthode rubidium /
strontium (en liaison avec les SVT)
1,0 On utilise le couple rubidium - strontium (Rb - Sr)
pour trouver l’âge d’une roche.
Le rubidium 87 est radioactif de demi-vie
0,8
t1/2 = 4,9 × 1010 ans, il se désintègre en strontium 87
stable.
0,6
Une roche, prélevée sur un gisement, contient, entre
autre, du rubidium 87 et du strontium 87. Le strontium
0,4 87 a deux origines : une partie était présente lors de
la formation de la roche, une autre partie est issue de
0,2
la désintégration du rubidium 87. En outre, la roche
contient du strontium 86 qui, lui, n’est pas radioactif et
n’est pas formé par la désintégration d’un autre noyau.
0 La quantité de strontium 86 est donc constante dans la
0 40 80 120 160 t (jours)
roche.
Remarque : L’échelle imposée dans le texte n’est pas 1. a. Écrire l’équation de la désintégration du rubidium
respectée ici. 87 et calculer sa constante radioactive λ.
2.3. N(t) = N0 . e–λ . t ; b. En notant N(87Rb0) le nombre initial de noyaux
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c.Pour cette série de comptages du nombre de γ) Calculer l’écart-type σ = Var . Pour cela, en cel-
désintégrations, calculer : lule N8, taper : = N7^(1/2).
∑n × x
α) la moyenne : x– = i i ; d. Vérifier qu’environ 95 % des nombres de désinté-
∑ni grations obtenus sont situés à l’intérieur de l’intervalle :
∑n × (xi – x–)2 (x– – 2 × σ ; x– + 2 × σ). Pour cela, calculer (x– – 2 × σ)
β) la variance : Var i ; et (x– + 2 × σ). En déduire l’intervalle des valeurs à
∑ni
considérer.
γ) l’écart type : σ = Var . Calculer le nombre de valeurs ni correspondant à cet
d. Vérifier qu’environ 95 % des nombres de désinté- intervalle. L’affirmation est-elle vérifiée ?
grations obtenus sont situés à l’intérieur de l’intervalle :
(x– – 2 × σ ; x– + 2 × σ). Corrigés
Exemple d’utilisation du tableur Excel :
1 1. Ce → 132
132
La + 01e type β+
3. a. Copier ce tableau dans une feuille du tableur en 58 57
clarté de l’exercice. 3. 39
Cl
17
→ 39
18
Ar + –10e type β–
Dans la cellule N2, calculer le nombre de comptages en 4. 124
I
53
→ 124
52
Te + 01e type β+
tapant : = SOMME(B2 :M2). 5. 11
C → 115B + 01e type β+
6
b. Construire le diagramme en représentant le nombre
6. 42
Ar → 42 K + –10e type β–
de désintégrations en abscisse et la fréquence corres- 18 19
Série, cliquer sur la partie droite de l’étiquette des b. N(87Rb(t)) = N(87Rb0) . e–λt.
abscisses. Sélectionner les cellules B1 à M1 et valider. c. N(87Rb0) = N(87Rb(t)) . e–λt.
Quel caractère de décroissance radioactive, cet histo- 2. a. Nf = N(87Rb0) – N(87Rb(t))
gramme permet-il de vérifier ? = N(87Rb(t)) . (eλt – 1).
c. α) On se propose de calculer la moyenne des désin- b. N( Sr(t)) = N(87Sr0) + Nf
87
En cellule B5, calculer le produit 99 × 1 en tapant b. On divise l’expression de la question 2.b. par :
= B1*B2, faire de même pour les cases C5 à M5. Pour N(86Sr0) = N(86Sr(t)),
effectuer ces calculs sans écrire toutes les formules, il on obtient :
suffit de placer le curseur de la souris sur le petit carré
N(87Sr(t)) N(87Sr0) N(87Rb(t))
en bas à droite de la cellule (voir ci-dessous), puis = + . (eλt – 1).
« tirer » jusqu’à la cellule M5. N(86Sr(t)) N(86Sr0) N(86Sr(t))
c. La représentation graphique donne une droite crois-
sante.
Calculer la moyenne en cellule N5 en tapant : d. Une modélisation donne une ordonnée à l’origine
= SOMME(B5 :M5)/ N2. de 0,709 et un coefficient directeur de 5,45 × 10–3 avec
une très bonne corrélation. Cela est en accord avec
∑n × (xi – x–)2
β) Calculer la variance : Var i . l’équation précédente.
∑ni e. Le coefficient directeur est égal à eλt – 1. Cela donne
Pour cela, en cellule B6, taper =B1–$N$5. Faire de t = 388 millions d’années.
même pour les cellules comprises entre C6 et M6.
En cellule B7, taper : =B2* B6^2. Faire de même pour 3.
les cellules comprises entre C6 et M6. 1. Désintégration β– : l’équation est : 40
19
K = ZA X + –10e
Calculer la moyenne des résultats précédents pour En respectant les règles de :
obtenir la variance. Pour cela, en cellule N7, taper : – conservation des masses : 40 = A + 0 ; donc A = 40 ;
=SOMME(B7:M7)/ N2. – conservation des charges : 19 = Z –1 ; donc Z = 20.
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–1 8,55 × 1016 A0
t=
0,58 × 1016 (
× ln )
8,550 825 × 1016
A(t) = e– 30 × 365
A0
ln2
× 24
×2
≈ 0,999 99 ≈ 1. L’activité est constante.
t ≈ 1,66 millions d’années. 3. a. Le nombre total de comptages est égal à 100.
3. a. N0K = NCa + NAr + NK d’après les lois de conser- C’est le résultat attendu.
vation. b.
Si 100 noyaux de 40K se désintègrent, il apparaît
10 noyaux de 40Ar et 90 noyaux de Ca.
N 90
D’où : Ca = = 9.
NAr 10
NCa = 9 NAr et N0K = 10 NAr + NK .
b. Calculons λ = λ1 + λ2 = 4,96 × 10–10 + 0,58 × 10–10
λ = 5,54 × 10–10 an–1.
Cet histogramme illustre le caractère aléatoire des désin-
La relation est : NK = N0K . e–λt
tégrations.
Un même raisonnement que celui de la question 2.d.
c. α) La moyenne est 104,8.
conduit à la relation :
β) La variance est 6,09.
–1 × ln 8,55 × 10 16 ;
16
t=
5,54 × 10 –10 ( )
8,558 25 × 10 γ) L’écart type est égal à 2,47.
– – 2 × σ) = 99,9 et (x– + 2 σ) = 109,8.
d. (x
t ≈ 1,74 millions d’années.
c. Calculons l’erreur relative entre les deux méthodes : L’intervalle des valeurs à considérer est : (100 ;109).
1,74 –1,66 × 100.
| 1,74 | 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109
L’erreur relative n’étant que de 5 %, la première 4 6 5 13 14 21 11 10 7 5
méthode ne donne pas un résultat aberrant.
Le nombre de valeurs ni correspondant à cet intervalle
Justification mathématique est : 4 + 6 + 5 +13 + 14 + 21 +11 +10 + 7 + 5 = 96.
N0K = NCa + NAr + NK . Il y a eu 100 comptages, donc 96 % des nombres
de désintégrations obtenus appartiennent à l’intervalle
En différenciant :
considéré.
dNCa + dNAr + dNK = 0.
Donc : dNK = – (dNCa + dNAr).
Or, dNCa = λ1 . NK . dt, car il s’agit d’une réaction du Compléments scientifiques
premier ordre. De même, dNAr = λ2 . NK . dt.
Donc : dNK = NK . (λ1 + λ2) . dt. 1. De l’évolution physique à la loi
Intégrons : NK = N0K . e–(λ1 + λ2) . t.
mathématique
L’étude expérimentale conduite en T.P. montre que le
On peut trouver également, en intégrant :
nombre moyen N(t) de noyaux qui se désintègrent
dNCa = λ1 . NK . dt entre les dates t et t + t, rapporté au nombre N(t) de
ou dNCa = λ1 . N0K . e–(λ + λ ) . t . dt
1 2
noyaux présents à l’instant t et à la durée d’observa-
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λ 0 λ λ touchées.
La constante radioactive λ est donc l’inverse de la durée
de vie moyenne d’un noyau radioactif.
Le temps caractéristique τ du phénomène, qui peut Bibliographie
être déterminé graphiquement, est la durée de vie
moyenne d’un noyau. Cette durée de vie moyenne Ouvrages
est indépendante du nombre de noyau : un noyau se • L’énergie nucléaire, J.-L. Basdevant, M. Spiro et
désintègre sans vieillir. J. Rich, Les éditions de Polytechnique, 2002.
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Noyaux, masse
et énergie
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
5
• Faire le bilan énergétique d’une réaction nucléaire en
comparant les énergies de masse.
officiel :
Exemples d’activités
B. Transformations nucléaires
• Découvertes de la fission et de la fusion.
Objectifs • La fission et le réacteur naturel du Gabon.
Comprendre que la conversion masse-énergie peut • La fusion et les étoiles.
être à l’origine de la production d’énergie utilisable • Quelques utilisations des réactions nucléaires.
(Soleil, centrales nucléaires, géothermie).
• La fission industrielle et la gestion des déchets.
Contenus
2. Noyaux, masse, énergie Commentaires
2.1. Équivalence masse-énergie
Les bilans de masse seront effectués en utilisant les
• Défaut de masse ; énergie de liaison E = m . c2 ; masses des noyaux et non celles des atomes.
unités : eV, keV, MeV.
Dans le bilan énergétique, on n’effectuera pas de
• Énergie de liaison par nucléon.
calcul de l’énergie cinétique de chacun des noyaux
• Équivalence masse-énergie. produits.
E
• Courbe d’Aston – = ƒ (A). L’introduction de l’électronvolt sera faite par un
A argument dimensionnel. On fera remarquer à l’élève
2.2. Fission et fusion que cette unité est bien adaptée à l’atome et que
Exploitation de la courbe d’Aston ; domaines de la le MeV est bien adapté à l’échelle du noyau. Ce sera
fission et de la fusion. l’occasion d’un retour sur le chapitre L’énergie au
2.3. Bilan de masse et d’énergie d’une réaction quotidien du programme de chimie de la classe de
nucléaire Première S.
• Exemples pour la radioactivité, pour la fission et la Dans le cas de la fission et de la fusion, on signalera,
fusion. au moment de faire le bilan énergétique, que ces
• Existence de conditions à réaliser pour obtenir réactions, si elles libèrent de l’énergie, nécessitent d’être
l’amorçage de réactions de fission et de fusion. amorcées. Aucun développement technologique ne
sera traité.
Connaissances et savoir-faire Précisions terminologiques
exigibles On rappelle que la notation ZA X caractérise le noyau
• Définir et calculer un défaut de masse et une énergie (et non l’atome). Les équations seront écrites au niveau
de liaison. des noyaux. Le terme nucléide n’est pas exigible.
• Définir et calculer l’énergie de liaison par nucléon. Le becquerel est la seule unité utilisée pour caractériser
• Savoir convertir des J en eV et réciproquement. la radioactivité d’un élément.
• Connaître la relation d’équivalence masse-énergie et
calculer une énergie de masse. Pour éviter toute confusion avec la période des phé-
• Commenter la courbe d’Aston pour dégager l’inté- nomènes périodiques, le terme période radioactive est
rêt énergétique des fissions et des fusions. évité au profit de l’expression demi-vie.
• Définir la fission et la fusion et écrire les équa- L’énergie de liaison est définie comme l’énergie qu’il
tions des réactions nucléaires en appliquant les lois de faut fournir à un noyau au repos pour le dissocier en
conservation. nucléons isolés et immobiles.
• À partir de l’équation d’une réaction nucléaire, L’unité de masse atomique, de symbole u, est utilisable
reconnaître le type de réaction. mais non exigée.
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= 0,199 79 u > 0 .
52
Te) + 3 m(10n)]
3. Les noyaux tels que le nombre de masse A est La proposition est exacte.
inférieur à 10 peuvent donner des réactions de fusion : E
les noyaux formés de nombre A plus important sont d. – (m(235
92
U)) = – 7,589 8 MeV par nucléon
plus stables. A
E
Les noyaux, dont le nombre de masse est tel que > – (m(13452
Te)) = – 8,382 8 MeV par nucléon
A > 190, peuvent subir des réactions de fission pour A
donner des noyaux de nombre A plus petit et donc E
> – (m(99 Zr)) = – 8,540 4 MeV par nucléon.
plus stables. A 42
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19. 1. Yb → 165
165
Tm + 01e A(24195
Am) = 3,05 × 1014 Bq ;
70 69
2. L’émission β est une réaction nucléaire spontanée
+ A( 55Cs) = 6,39 × 109 Bq.
135
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du carbone. NA 6,02 × 10
c. A(10 ans) = A0 . e–λt
24. 1. L’équation bilan s’écrit : = 6,35 × 1010 × e–2,5×10 ×10×365×24×3 600
–10
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Programme
Le dipôle
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Corrigés des exercices
1. Le défibrillateur cardiaque
Réponses aux questions Savoir s’autoévaluer
2E
1. EC = 1 . C . uC2, donc C = 2C = 2 × 400 = 32 F. 1. Les propositions 1. a., 2. a., 3. b., 4. b., 5. c.,
2 uC 5 0002 6. c., 7. a. sont correctes.
E
2. moy = C = 400 = 80 kW. 1. τ = R . C. Son unité est la seconde.
t 0,005 2.
2. τ1 = 1,5 s ; τ2 = 0,8 s.
3. = R . i 2, donc i = =
80000
= 33 A. 3. τ = R . C, donc pour une même valeur de R, la
R 75
constante de temps la plus grande est celle qui
2. Simulation de la temporisation correspond au condensateur de plus grande capacité.
d’un éclairage de voiture Le condensateur C1 a donc la plus grande capacité.
Ce montage de temporisation permet : 3. 1. q = C . uC = 500 × 10–12 × 3,0 = 1,5 × 10–9 C.
– dans un premier temps, une étude théorique à l’aide 2. La charge globale est égale à zéro.
d’une acquisition suivie d’une modélisation de la ten-
3. EC = 1 . C . uC2 = 1 × 500 × 10–12 × 3,02
sion aux bornes d’un condensateur lors de sa décharge ; 2 2
– dans un deuxième temps, une approche empirique = 2,25 × 10–9 J.
de la décharge d’un condensateur.
Le dispositif électronique est un circuit intégré linéaire Exercices
(amplificateur opérationnel) en montage suiveur dont
l’étude n’est pas au programme (voir les Compléments 1. a., c., d., et f.
scientifiques). Ce dispositif permet d’éviter que la DEL 2. 1. qA = I . t.
et sa résistance de protection ne perturbent le circuit de
2. qA = C . uC .
décharge.
3. qA = 200 × 10–3 × 0,25 = 5 × 10–2 C.
Réponses aux questions qA 5 × 10–2
1.a. La position 1 du commutateur permet de charger 4. C = = = 0,1 F.
uC 0,5
le condensateur.
b. La position 2 du condensateur permet de décharger 3. 1. Voir le schéma K
le condensateur. ci-contre.
2. Lors de la décharge, le condensateur et le conducteur 2. La courbe noire + C uC
ohmique sont en parallèle, donc uC = uR. correspond à une ten-
uG
–t sion constante égale à
3. uC(t) = 6 . e R . C. 6 V. C’est donc la ten- –
uR
4. La DEL brille jusqu’à ce que la tension uC soit sion uG aux bornes du R
inférieure à sa tension de seuil uS = 1,5 V. générateur. La courbe
–t
5. Par le calcul : 1,5 = 6 × e 1 000 × 470 × 10 .
–6 verte débute à 0 pour
atteindre 6 V en fin d’acquisition, c’est donc la ten-
( )
t = – 1 000 × 470 × 10–6 × ln 1,5 = 0,65 s.
6 sion uC aux bornes du condensateur. En effet, il est
6. Cette durée est insuffisante pour la temporisation initialement déchargé à t = 0. La courbe rouge corres-
souhaitée. pond à la tension uR.
7. Les composants utilisables sont C = 0,01 F et 3. D’après la réponse à la question 1., il vient :
R = 470 . uG = uC + uR .
–t
8. 1,5 = – 6 × e 470 × 0,01. 4. u (V)
7
( )
t = – 470 × 0,01 × ln 1,5 = 6,5 s.
6
6
5
4
Aborder les difficultés 3
du chapitre 2
Il est important, après avoir orienté le circuit, de savoir 1
t (s)
établir l’équation différentielle dont la solution est la 0
0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5
grandeur recherchée.
L’élève doit savoir : À t = 2 s, uG = 6 V, uC 5 V et uR = 1 V.
On a donc uG = uC + uR .
– utiliser la loi d’additivité des tensions ;
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R = V . A–1
C F F = A . V–1 . s
τ=R.C .F V . A–1 . A . V–1 . s = s
0,2 t (s) 0,2 t (s)
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u (0) – t logiciel :
6. i = – C .e τ uC = voie A – voie B.
R
6 uR
7. i(0)= – = – 0,003 A 2. Il faut programmer i = .
2 000 R
8. Lorsque t → ∞, uC = 0 V et i = 0 A. 3. La grandeur portée en ordonnée du graphique (a)
9. évolue de manière continue.
uC (V) i (mA)
4. a. Ee = 1 . C . uC2.
6 2
b. L’énergie ne subit pas de discontinuité, car si tel
était le cas, la puissance fournie lors de la décharge
deviendrait infinie.
t (s) t (s) c. L’énergie évolue de manière continue, or l’énergie
est fonction de uC. Donc la grandeur évoluant de
manière continue sur le graphe (a) est la tension uC.
3 5. La grandeur portée en ordonnée du graphique (b)
évolue de manière non continue. En effet, elle s’établit
instantanément lors de la charge du condensateur,
11. 1. La tension aux bornes du condensateur de puis tend vers zéro. Ensuite lors de la décharge, elle
capacité C1 n’évolue plus, donc il est chargé, ce qui
s’établit instantanément, puis tend également vers
n’est pas le cas pour le condensateur de capacité C2.
zéro. C’est donc le courant i(t) qui est représenté sur
2. uC(max) = 5 V, donc uPN = 5 V. le graphique (b).
–τ
3. uC(τ) = E . (1 – e τ ) = E . (1 – e 1) ≈ 5 × 0,63
–
duC (t)
≈ 3,2 V. 14. 1. a. i(t) = C . .
4. τ1 ≈ 0,5 s et τ2 ≈ 1,5 s.
dt
b. (t) = uC(t) . i(t).
τ 0,5
5. τ1 = R . C1, donc : C1 = 1 ≈ ≈ 2,5 × 10–4 F ; 1
c. EC(t) = . C . uC(t)2.
R 2 000 2
τ 1,5 2. a. Le graphe (a) correspond à la tension uC(t) aux
τ2 = R . C2, donc : C2 = 2 ≈ ≈ 7,5 × 10–4 F.
R 2 000 bornes du condensateur. Lors de la charge d’un
6. La proposition est fausse, car plus la capacité d’un condensateur, la tension à ses bornes croît de 0 V
condensateur est grande, plus il se charge lentement. jusqu’à une valeur égale à la tension délivrée par le
générateur ici 4 V.
duC (t)
12. 1. i(t) = C . . Le graphe (c) correspond au courant i(t) dans le
dt duC (t) circuit. Lors de la charge d’un condensateur, l’intensité
2. La pente de la tangente est égale à . est maximale au début de la charge puis tend vers 0.
dt
3. Les pentes des tangentes diminuent au cours du Le graphe (b) correspond donc à (t).
temps, donc i(t) diminue au cours du temps à partir b. Par lecture graphique, le condensateur est chargé
d’une valeur finie. En effet, la tangente à t = 0 n’est au bout de 4 s environ.
pas verticale, donc la pente n’est pas infinie. c. uC(max) = 4 V.
4. Le seul graphe possible est le troisième, i(t) est d. Calculons la tension uC(τ) :
τ
décroissante et tend vers 0 à partir d’une valeur non uC(τ) = 4 × (1 – e– τ ) = 4 × (1 – e–1) = 2,53 V.
nulle correspondant à l’ordonnée à l’origine. Déterminons τ par lecture graphique.
13. 1. 1 2 On obtient : τ ≈ 0,8 s.
La voie A permet voie A τ = R . C = 2 000 × 400 × 10–6 = 0,8 s.
d’acquérir la ten- P uC C
La valeur mesurée et la valeur calculée sont égales.
sion uC. La voie B 3. a. Le condensateur est chargé au bout de 5τ = 4 s.
UPN
permet d’acquérir = 6V Par lecture graphique, on obtient : EC ≈ 3,2 mJ.
la tension – uR. Le 1
logiciel permettra
N uR R b. EC = . C . uC(t)2 = 0,5 × 400 × 10–6 × 4²
2
de calculer uR à = 3,2 × 10–3 J = 3,2 mJ.
partir de – uR. voie B Les deux valeurs mesurée et calculée sont égales.
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Programme
Le dipôle
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R (
b. Si i = . e– τ .
dt τ . R E (L, r) uAB
En reportant dans l’équation différentielle, il vient : –
L M
τ= . R B
R
uBM
4. 1. a. Em = 12 . L . i 2. 2. Lorsque l’interrupteur est fermé : uK = 0 ; lorsqu’il
b. L’énergie emmagasinée dans une bobine varie au est ouvert depuis longtemps : uK = E.
cours du temps, car l’intensité du courant qui traverse 3. a. uAB = r . i + L .
di et u = R . i.
BM
la bobine varie. dt
E = 12 = 1,2 A. b. Lorsque l’interrupteur est ouvert depuis longtemps :
c. En régime permanent : IP =
R 10 i = 0 = constante, donc di = 0 et alors uAB = uBM = 0.
2. a. τ = =
L 0,500 = 0,050 s = 50 ms. dt
R 10 Lorsque l’interrupteur est fermé depuis longtemps :
b. i(τ) = 0,63 IP ,
i = constante, donc di = 0, alors uAB = r . i et
dt
alors : Em(τ) = 1 . L . (0,63 IP)2 = 0,14 J. u = R . i.
BM
2
4. a. i A
Exercices uK Y1
+
1. Vrai : 1. b. ; 3. ; 4. ; 5. a. et b. E (L, r) uAB
di .
2. 1. uAB = r . i + L . dt –
M
2. a. Lorsque le régime permanent est atteint, l’in- B Y2
R
tensité est constante et donc di = 0 A. D’après les uBM
dt b. uAB = uAM – uBM = tension sur Y1 – tension sur Y2
mesures, on a : i = 0,400 A et uAB = 4,00 V.
u
uAB 4,00 et i = BM.
b. On utilise la loi d’Ohm : r = = = 10 . R
i 0,400
c. On peut calculer L avec la relation établie à la 6. 1. Le montage permettant d’allumer la lampe
question 1., on obtient : est le montage A.
u –r.i 2. Il faut au préalable fermer K. La lampe émet un
L = AB . éclat si on ouvre K, car il y a un phénomène de
di surtension à la rupture du courant.
dt
7. 1. IP = 40 mA.
L (H) 0,117 0,118 0,115 0,116 0,115 2. Tangente à l’origine ou 63 % de variation :
La moyenne de ces valeurs conduit à L = 0,116 H. τ ≈ 8 ms.
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b. um = L .
i = 1,2 × 444 = 5,3 × 102 V. 0 t
t –2,7
c. Cette tension se retrouve aux bornes de l’inter-
rupteur. Cela peut provoquer une étincelle. – 5,9
9. 1. τ =
L ; τ en s, L en H et R en .
R
2. a. τ1 = 5 ms et τ2 = 8 ms.
b. L1 = 0,25 H. – 12,9
c. R2 = 38 .
0 +
0 2 4 6 8 100 t (ms)
u (L, r)
–
11. 1. Em =
1 . L . i 2 avec E en J, L en H et
m
i en A. 2
r' voie B
2. Em = 9,0 × 10–5 J.
3. i´ = 0,12 A. b. Sur la voie A, on observe un échelon de tension :
u. Sur la voie B, on observe un régime transitoire, puis
12. 1. Durée d’un aller-retour : 20 ms, donc un régime permanent avec une augmentation depuis
f = 50 Hz. la valeur 0 V jusqu’à une valeur constante : u1.
L’indication « téléviseur 50 Hz » signifie que l’écran c. Voie A : sensibilité 2 V . div–1 et déviation = 3,0 div,
est balayé 50 fois par seconde. donc u = 3,0 × 2 = 6,0 V ;
2. u = 14 i + 0,030 .
di voie B : sensibilité 2 V . div–1 et déviation ≈ 2,4 div,
dt donc u1 ≈ 2,4 × 2 = 4,8 V.
3.
Ces valeurs sont bien en accord avec ce qui précède.
augmentation de i diminution de i di s’exprime en V, donc L s’exprime en
(descente du spot) (montée du spot) 3. a. L .
dt
di 500 × 10–3
=
di – 500 × 10–3
=
V . s . A–1 et R s’exprime en = V . A–1, donc L
dt dt R
= 27,2 A . s–1 = – 313 A . s–1
s’exprime en s ; ce quotient est bien homogène à un
temps.
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(L, r) D
S
2. a. E = r . i + L . di .
dt r' uST i
b. i = E – L . di .
r r dt
T
3. a. i (A)
0,05 Après l’ouverture de l’interrupteur, il y a du courant
dans la bobine et dans la diode, car l’intensité dans
0,04 la bobine ne subit pas de discontinuité et car la diode
0,03
est alors passante.
b. 0 = r . i + L .
di = r´ . i.
0,02 dt
0,01 c. En dérivant l’expression proposée, on obtient :
di
di = – E . exp – t . (r + r´) .
0
0 5 10 15 20 25 30
—– (A . s–1)
dt
35
dt L τ ( )
En remplaçant dans l’équation différentielle, il
b. On obtient une droite de coefficient directeur vient : 0 = 0. L’expression proposée est bien solu-
négatif et dont l’ordonnée à l’origine est positive : cela tion de l’équation différentielle.
est conforme au résultat de la question 2. b. E et di(0) = – E.
d. On a maintenant : i(0) =
L’équation de la droite est : i = 0,050 – 1,6 × 10–3 di. r + r´ dt L
dt
Donc : E = 0,050 A et L = 1,6 × 10–3 s. Il vient donc :
r r uPS(0) = r . i(0) + L . di(0) = r . E – E = – E . r´ .
Avec E = 4,0 V, il vient : r = 80 et L = 0,13 H. dt r + r´ r + r´
Quand t devient très grand, i = 0 et di = 0, donc
u = 0. dt
19. 1. P PS
K1
i date 0 t→∞
UPS E
+ (L, r) i r + r´ 0
– E . r´
E=6V D
S uPS 0
– r + r´
r' UST 4. Lors de l’ouverture de l’interrupteur, il y a
continuité de l’intensité du courant dans la bobine
T
et il n’y a pas continuité de la tension aux bornes de
la bobine.
2. a. Lorsque l’interrupteur est fermé, la diode est
bloquée, aucun courant ne peut circuler dans la 20. 1. Il n’y a pas de point commun entre le GBF
diode. et la masse de l’oscilloscope. Si les deux appareils ont
b. E = r . i + L .
di = r´ . i. leur masse reliée à la terre alors l’un des dipôles,
dt bobine ou résistance, est en court-circuit.
c. En dérivant l’expression proposée, on obtient : 2. a. u1 = uAM = r´ . i.
di = E . exp – t . (r + r´) .
dt L (τ ) b. u2 = uBM = – L .
di .
dt
du
En remplaçant dans l’équation différentielle, il vient : 3. u2 = – L . 1 .
r´ dt
E E
= . L’expression proposée est bien solution de 4. a. La tension u1 est, sur chaque « partie », une
L L
l’équation différentielle. fonction affine du temps, donc sa dérivée est une
constante sur chaque « partie ». La tension u2 est
d.
rectangulaire, car elle est proportionnelle à la
date 0 t→∞ dérivée de u1.
E b. Le signe moins de la relation établie à la ques-
i 0 r + r´ du1
E.r tion 3. implique que le signe de u2 et le signe de
uPS E dt
r + r´ sont opposés.
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22.
uR(t) uR(t)
1. a. i(t) = = . i = constante = I0 et donc di = 0.
R 2 200 dt
di(t) = r . i(t). Cela conduit à E = r . I0 + R . I0 , alors :
b. uL (t) + L . 6,00 = 2,86 × 10–2 A = 28,6 mA.
dt I0 = E =
uL(t) R + r 200 + 10,0
c. L = . 2.2. Lorsque le régime permanent est atteint, la tension
di(t)
dt uBC aux bornes du conducteur ohmique est : uBC = R . I0.
2. a. À tA = 375 µs, on obtient :
Une lecture graphique donne uBC = 5,7 V.
u
Il vient alors : I0 = BC = 5,7 = 2,9 × 10–2 A = 29 mA,
i(tA) = – 3,7 = – 1,68 × 10–3 A = – 1,68 mA. R 200
2 200 ce qui est cohérent avec la valeur trouvée au 2.1.
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1. Recopier le schéma et indiquer la position de la À l’aide des réponses aux questions 3. et 4., attribuer
borne positive du générateur de tension continue. à chaque enregistrement (A, B ou C) la courbe (1, 2
2. Indiquer le sens du courant dans le circuit électrique ou 3) qui lui correspond.
et orienter le circuit dans ce sens. 6. Déterminer la valeur de la résistance r.
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Programme
Le circuit
(R, L, C)
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4. éclateur C
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0
1. 1. Voir le schéma ci-dessous.
Y1 i i
–2,00
0 +10,00 + 20,00 +30,00 t (ms) Doc. 1
uC ++++
––––
uC (V)
+2,00
R Y2
0
–2,00 uR
0 + 10,00 + 20,00 +30,00 t (ms) Doc. 2 2. Voie Y1 : tension u1 = uC ;
uC (V) voie Y2 : tension u2 = – uR .
+2,00 3. Soit u2 la tension captée par la voie 2.
0 Il faut programmer le logiciel pour qu’il calcule :
uR u
–2,00 =– 2=i
R R
0 + 10,00 + 20,00 +30,00 t (ms) Doc. 3
2. 1. Régime pseudo-périodique ; oscillations
2. 1. T = 5 ms. pseudo-périodiques amorties.
2. a. T0 = 2 π . L . C. 2. La pseudo-période est conservée, mais l’amortis-
sement est moindre : la valeur de la résistance est plus
b. T ≈ T0 . faible.
T2 3. La pseudo-période est plus grande : la valeur de
L = 20 = (5 × 10–3)2 ≈ 1,9 × 10–3 H. l’inductance est plus grande.
4π . C 4 × π 2
× 330 × 10 –6
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4. uC (V) = 18 mH.
+8
+4 13. 1. a. uC(0) = 5 V.
t (ms) dqA du
0 b. qA = C . uC ; i == C . C.
2 4 6 8
dt dt
–4
duC
À t = 0, uC est maximale : = 0 et i = 0.
dt
–8 2. La résistance interne de la bobine n’est pas nulle,
car il y a amortissement des oscillations. Cela est dû à
8. T0 ≈ 4 ms ; um = 5,0 V. une perte d’énergie par effet Joule.
À t = 0, uC = 0 = um . cos φ0 ; 3. T = 200 µs.
d’où : φ0 = π ou φ0 = 3π . T0 = 2 π . L . C ; donc :
2 2
T02 (200 × 10–6)
À t = , uC = – um = um . cos 2 π . 0 + φ0
T0 T
4 T0 4
( ) C= 2 =
4 π . L 4 × π × 6,8 × 10
2 –3 = 1,5 × 10 F
–7
π
= um . cos + φ0 ;
2 ( ) = 150 nF.
4. Ee(0) = 0,5 C . uC(0)² = 0,5 × 150 × 10–9 × 5²
π
D’où : cos + φ0 = – 1 ; π + φ0 = π ; soit : φ0 = π .
( ) = 1,9 × 10–6 J = 1,9 µJ.
2 2 2
À t = 0, toute l’énergie est stockée dans le condensa-
9. Unité de L : u = L . di , donc V = H . A . s–1 teur. Donc Etotale = 1,9 µJ.
soit H = V . A–1 . s . dt 5. À t = 3T, uC(3T ) = 2,5 V, donc :
Unité de C : i = C .
du
, donc A = F . V . s–1 Ee (3T ) = 0,5 C . uC(3T )² = 0,5 × 150 × 10–9 × 2,5²
–1
soit F = A . V . s . dt = 0,47 × 10–6 J = 0,47 µJ.
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t = T. 2 ( )
D’où : 1 = sin π + φ0 .
4 La seule possibilité est φ0 = 0 .
2π . t + φ
C. 1. L’énergie est perdue par effet Joule dans le
conducteur ohmique.
b. uC = 4 . sin
T0
( ) 0
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– (uL + ur + uC) + uE E + R0 . i2 = 0
– + Ouvrage
Or, uE E = 0 et i2 = – i1.
– + Électronique électrocinétique, 1re année MPSI, PCSI,
di PTSI, J.-M. Brébec et coll. collection H Prépa,
– (– L . 1 – r . i1 + uC) – R0 . i1 = 0 , Hachette Éducation, 1996.
dt
di
soit : L . 1 + r . i1 – uC – R0 . i1 = 0 . Revues
dt
Si l’on règle la résistance R0 telle que R0 = r, l’équation • Les cahiers de Sciences et Vie, Hors série no 30,
précédente se simplifie : décembre 1995.
di • Bulletin de l’Union des Physiciens, p. 1871, no 789.
L . 1 – uC = 0 .
dt
duC 1 dq i1 Site Internet
Or, uC = q et = . = . www.discip.crdp.ac-caen.fr/phyapp/
C dt C dt C
di i
Finalement, on obtient : L . 1 + 1 = 0 .
dt C
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La mécanique
de NEWTON
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
9
• Troisième loi de Newton : loi des actions réciproques
(rappel).
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5. 2. a. 3 = 5 = 1,2 m . s–1.
3. b. $ = $5 – $3 a pour valeur 0,44 m . s–1.
On en déduit la valeur de l’accélération au point 4 : FS/T
a4 = 3,6 m . s–2.
4. a. La valeur de la somme $F des forces appliquées c. La valeur de la force exercée par le skieur sur la
au solide est égale à m . a4 = 2,4 N. barre du téléski $FS/T est égale à la valeur de $FT/S , force
b. $F a même direction et même sens que $a4 . exercée par la barre sur le skieur.
2. Les forces restent toujours opposées mais leur
Exercices valeur peut varier.
G2G4
1. 1. Le mouvement est rectiligne uniforme. 5. 1. 3 = 2t = 1,82 m . s–1 ;
2. Le mouvement étant uniforme, la valeur de la GG
vitesse est constante. 4 = 3 5 = 2,45 m . s–1 ;
2t
3. Le vecteur vitesse ne varie pas au cours d’un G4G6
mouvement rectiligne uniforme. 5 = = 3,13 m . s–1 ;
2t
4. D’après la première loi de Newton, la résultante GG
des forces extérieures appliquées au mobile est égale 6 = 5 7 = 3,76 m . s–1 ;
2t
au vecteur nul. G6G8
7 = = 4,39 m . s–1 ;
2. Le spectateur se trompe. La troisième loi de 2t
Newton indique que $FM→B = – $FB→M , les deux forces ||$(t4)|| ||$5 – $3|| 3,13 – 1,82
ont même valeur. 2. a. = =
t t5 – t3 2 × 67 × 10–3
–2
3. 1. Si l’on veut relier la variation de vitesse aux = 9,7 m . s .
forces appliquées au skieur, il faut considérer le réfé- ||$(t5)|| ||$6 – $4|| 3,76 – 2,45
rentiel terrestre comme galiléen. b. = =
t t6 – t4 2 × 67 × 10–3
= 9,7 m . s–2 ;
R
||$(t6)|| ||$7 – $5|| 4,39 – 3,13
f2 = = = 9,3 m . s–2.
t t7 – t5 2 × 67 × 10–3
f1
3. La variation de la vitesse par unité de temps, c’est-
à-dire l’accélération, diminue. Il en est de même pour
la somme des forces extérieures appliquées à la bille.
P Cela peut s’expliquer par la force de frottement de
l’air qui n’est plus négligeable vers la fin de la chute.
96 © Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
1 2 3
–
4 5 dt
2
Les coordonnées du vecteur vitesse s’écrivent :
$4 – $2 x = dx = 2
$a3 = t
Donc $a3 = $0 .
avec t = 2 s et $4 – $2 = $0 .
x = dx = 10t
$ = $4 – $2 égale à 1 cm . s–1 .
||$ – $2||
a3 = 4
t
= 0,5 cm . s–2.
(2) $
|y =
dt
dy
dt
=0
;
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|
b.
ax = dx = 0
(1) $a
| dt
d
ay = y = 0
dt
;
15
0
0
(m .
1
s–1)
2
t (s)
3
d
(2) $a
|
ax = x = 10
dt
d
ay = y = 0
dt
;
10
5
d
(3) $a
|
ax = x = 0
dt
d
ay = y = 10
dt
. 0
0
a(m . s–2)
1 2
t(s)
3
(1) $ x = 2 ;
|y = 0 4
(2) $ = 20 ;
| = 0 x
y
2
(3) $ = 3 .
| = 20x
y
0
0 1 2 3
t (s)
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a Py
P
démarrage freinage
y
x
y
1. En 10 s, le parachutiste passe de 0 à 200 km . h–1, b. Deuxième loi de Newton : ∑$Fext = m . $aG ;
c’est-à-dire de 0 à 55,6 m . s–1. La valeur moyenne $P + $N = m . $aG .
de l’accélération lors des 10 premières secondes est de
a = 5,6 m . s–2. Projection suivant $i : P . sin α + 0 = m . ax .
2. Le parachutiste est soumis à son poids $P, la Projection suivant $j : – P . cos α + N = 0.
force de frottement de l’air $f et la poussée d’Archi- c. Donc a = g . sin α = 9,81 × sin 3° = 0,51 m . s–2
mède $FA. = 51 cm . s–2.
Le vecteur somme $P + $f + $FA est orienté vers le Les valeurs expérimentale et théorique de l’accéléra-
bas pendant les 10 premières secondes. Lorsque la tion sont très proches. On remarque que la valeur
vitesse se stabilise à 200 km . h–1, la somme des forces expérimentale est plus faible, cela est dû à l’existence
extérieures est nulle. de frottements.
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B. Le coefficient de pénétration
Matériel dans l’air !
Cette activité permet de donner un premier exemple de
Cours l’expression de la force de frottements qui s’exerce sur
un objet.
> Activité 1
– Une webcam ou un caméscope. Réponses aux questions
– Un ordinateur avec un logiciel d’exploitation de vidéo. 1. On peut utiliser les unités du système international :
– Des billes de masses différentes. la masse volumique ρ s’exprime en km . m–3 ; la surface
– Une règle de longueur connue pour l’étalonnage du S s’exprime en m2 ; le coefficient Cx n’a pas d’unité ; la
film. vitesse s’exprime en m . s–1. Le produit ρ . S . Cx . 2
> Activité 2 s’exprime donc en kg . m . s–2. C’est une force.
– Matériel de l’activité 1. 2. L’expression proposée montre que la traînée est pro-
– Un tube vertical transparent (ou une grande éprou- portionnelle au carré de la vitesse : si la vitesse double,
vette) contenant un liquide visqueux (eau avec détergent, la traînée est multipliée par 4.
glycérol...). Le diamètre du tube doit être suffisamment
grand par rapport à celui de la bille (au moins 3 fois Cours
plus grand).
> Activité 3 Le chapitre débute par l’étude de la chute libre sans
vitesse initiale. C’est l’occasion d’appliquer une première
– Un dynamomètre. fois la seconde loi de Newton. Le champ de pesanteur
– Un solide suspendu à une ficelle. est introduit dans cet exemple. La suite du chapitre
– Une éprouvette graduée contenant de l’eau. traite de la chute dans un fluide. Après une observa-
– Une éprouvette graduée contenant de l’alcool. tion de l’évolution de la vitesse, on introduit la poussée
d’Archimède et une expression mathématique permet-
Rechercher et expérimenter tant de modéliser les frottements. La méthode d’Euler
– Même matériel que l’activité 2. est ensuite utilisée ; en comparant la vitesse expérimen-
– Un logiciel de type tableur ; le texte proposé utilise tale et celle obtenue par cette méthode, on peut trouver
Regressi®, il est possible d’utiliser un tableur bureautique un modèle des frottements qui s’exercent sur l’objet.
comme Excel® ou Open Office®.
1. Comment caractériser
le mouvement d’un solide
Déroulement du chapitre en chute libre ?
Ce premier paragraphe permet de définir une chute
> Objectifs libre et de caractériser un champ de pesanteur uniforme.
La chute libre est le premier exemple d’application de la
• Connaître les caractéristiques du champ de pesanteur
seconde loi de Newton.
et de la poussée d’Archimède.
• Appliquer la deuxième loi de Newton à un solide en > Activité 1
chute verticale.
Réponses aux questions
• Résoudre l’équation différentielle du mouvement
analytiquement ou par une méthode numérique. 1. Le document 4 montre que la distance parcourue
par un objet en chute libre est proportionnelle au carré
> Prérequis de la durée de chute.
Deuxième loi de Newton (voir le chapitre 9). Le document 5 montre que la vitesse atteinte est
proportionnelle à la durée de chute.
Activités préparatoires 2. L’accélération est le coefficient directeur de la tan-
gente à la courbe représentant la vitesse en fonction
A. Bizarre... du temps t. Comme cette courbe est une droite, l’accé-
Cette activité permet de faire des rappels sur les contenus lération est constante. Sa valeur est égale à 10 m . s–2,
du programme de mécanique de la classe de Seconde. elle est comparable à celle de l’intensité de la pesanteur.
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= 1,2 × 103 N.
et z(0,4) = – 1 × 10 × 0,402 + 3,0 × 0,4 + 1,2 Pour la berline :
2
F´x = 1 × 1,3 × 2,0 × 0,30 × 90 ( ) 2
= 1,6 m.
2 3,6
2. a. (t) = g . t – 0 = 2,4 × 102 N.
et z(t) = 1 . g . t 2 – 0 . t – h0 . Fx
2 ≈ 5 : la traînée est environ 5 fois plus grande pour
F´x
b. (0,4) = – g . t – 0 = 10 × 0,4 – 3 = 1 m . s–1 le camion.
et z(0,4) = 1 × 10 × 0,402 – 3,0 × 0,4 – 1,2 2. a. F´x = 2,4 × 102 N.
2
F´´x = 0,5 × 1,3 × 2,0 × 0,3 × 130
( ) 2
= – 1,6 m. 3,6
3. On retrouve bien les mêmes résultats avec les deux
= 5,1 × 102 N.
F´´x
orientations : à la date t = 0,40 s, la bille est située ≈ 2 : la traînée est environ 2 fois plus grande à
à 1,6 m au-dessus du sol, elle se dirige vers le bas F´x
avec une vitesse de 1,0 m . s–1. 130 km . h–1 qu’à 90 km . h–1.
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= 8,0(1 – ). 3 2 )
FA = 4 . π × 3,0 × 10–2 × 1,3 × 9,80 = 1,8 × 10–4 N.
(
b. P = m . g = 13 × 10–3 × 9,80 = 0,13 N.
Le poids du grêlon est environ 700 fois plus élevé que la
t(s) (m . s–1) a(m . s–2) poussée d’Archimède, on peut donc négliger celle-ci
0,00 0,00 8,00 devant le poids.
0,04 0,32 5,47 2.3.a. On applique la deuxième loi de Newton au
grêlon, dans un référentiel terrestre (supposé galiléen).
0,08 0,54 3,74 Le grêlon est soumis à son poids et à la force de
0,12 0,69 2,56 frottement fluide :
0,16 0,79 1,75 $P + $F = m . $a.
Le poids est vertical dirigé vers le bas, la force de frot-
0,2 0,86 1,20 tement est verticale dirigée vers le haut.
c. Ces valeurs coïncident avec les valeurs expérimen- En projetant sur l’axe (Oz) vertical et dirigé vers le bas,
tales. Le modèle utilisé pour les frottements est il vient : P – F = m . az .
K
correct. Soit : m . d = m . g – K . 2 ou d = g – . 2 ;
dt dt m
K d
avec A = g et B = , il vient : = A – B . 2.
Sujets BAC m dt
2.3.b. ai = A – B . i2,
La grêle donc : a4 = A – B . 42
= 9,80 – 1,56 × 10–2 × 17,2²
1. Chute libre = 5,18 m . s–2.
1.1. On étudie le mouvement du grêlon dans un réfé- Avec la méthode d’Euler, on obtient :
rentiel terrestre supposé galiléen. Il est en chute libre, i+1 = i + ai . t ;
il n’est donc soumis qu’à son poids. donc : 5 = 4 + a4 . t = 17,2 + 5,18 × 0,5
Appliquons la deuxième loi de Newton : $P = m . $a = 19,8 m . s–1.
ou m . $g = m . $a, alors $g = $a.
2.3.c. Quand la vitesse limite est atteinte, alors celle-ci
Par projection sur l’axe (Oz) vertical orienté vers le bas,
il vient : az = g. est constante et d = 0 ;
dt
d A – B . lim = 0 ;
2
Or az = z , on obtient donc : z = g . t + 0z.
dt
dz 9,80
D’autre part, z = , on obtient donc : d’où : lim = n A = = 25 m . s–1.
dt B 1,56 × 10–2
1
z = . g . t ² + 0z . t + z0.
2 2.3.d. Pour obtenir graphiquement la vitesse limite, il
Le grêlon tombe sans vitesse initiale, donc 0z = 0 m . s–1 faut tracer l’asymptote à la courbe : = 25 m . s–1.
et à t = 0 s, le grêlon est en O, donc z0 = 0 m.
Finalement, on a : z = 1 . g . t ². Détermination de la viscosité
2
1.2. Quand le grêlon atteint le sol, alors : d’une huile moteur
z = h = 1 500 m. 1. Validité de la modélisation
2h
h = 1 . g . t ², soit : t = . de la force de frottement
2 g
En remplaçant t par son expression, il vient : 1.1. Dans le référentiel terrestre, supposé galiléen, les
2h forces qui s’exercent sur la balle sont :
h = g . t = g . = 2g . h ; – le poids $P, vertical, vers le bas, appliqué au centre
g
d’inertie G de la balle, de norme P = m . g ;
h = 2g . h = 2 × 9,80 × 1500 – la poussée d’Archimède $FA, verticale, vers le haut,
= 171 m . s–1 = 617 km . h–1. appliquée en G, de norme FA = ρhuile . V . g ;
Le texte indique que la vitesse d’un grêlon au sol peut – la force de frottement $f, verticale, vers le haut, car
atteindre 160 km/h, la valeur obtenue avec ce modèle la vitesse est orientée vers le bas, appliquée en G, de
de chute libre n’est donc pas vraisemblable. norme f = k . G .
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Mouvements
plans
Programme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
11
• Interprétation qualitative de l’impesanteur dans le
cas d’un satellite en mouvement circulaire uniforme.
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0z
= 25 cos α = 21
= 25 sin α = 13
x =0
et $OG0 0
z 0
= 0. {
2. Dans le référentiel géocentrique, le système étudié
est la Lune. La deuxième loi de Newton nous permet
2 $0 { 0x
0z
= 12
=0
x =0
et $OG0 0
z0 = 2,5. {
{
d’écrire : =0 x =2
m
aG = G . 2T = ; soit : =
2
G . mT
3 $0 0x
0z
= – 10
et $OG0 0
z 0
= 3. {
r R
{ = – 12 cos α = –10
r
=
–11
6,67 × 10 × 6,0 × 10 24 4 $0 0x
0z
= – 12 sin α = –7
et $OG0 { zx == 3.3,5
0
{ = 20 cos α = 18
3,8 × 108 x =0
= 1,0 × 103 m . s–1 ; 5 $0 0x
0z
= 20 sin α = 8
et $OG0 0
z 0
= 2,5. {
r
T = 2π . r = 2π . r .
G . mT
8
6 $0 { 0x
0z
= 12 cos α = 9
= – 12 sin α = –7
x =1
et $OG0 0
z0 = 3. {
3,8 × 10
= 2π × 3,8 × 108 3. 1. a. L’origine du repère (O ; $i, $j, $k ) est
6,67 × 10–11 × 6,0 × 1024
confondue avec le centre d’inertie G du mobile à
= 2,3 × 106 s = 27 j.
t = 0 (x0 = y0 = z0 = 0).
3. a. De l’expression précédente, on tire : L’axe (Ox) est horizontal et dans le sens du mouve-
4π2 . r 3 T2 4π2 ment, (Oy) est perpendiculaire au plan du mouve-
T2 = , d’où : 3 = , troisième loi de
G . mT r G . mT ment du projectile et (Oz) est vertical orienté vers le
Képler. haut.
b. Période de rotation de Hubble : b. Le mouvement est plan, car il est contenu dans le
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{
0 . cos α
g $OG y = y0 = 0
1
il vient : z = – . 2 . x 2 + tan α . x, 1
2 0 . cos2 α z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t,
2
équation de la trajectoire du centre d’inertie du équations horaires paramétriques.
mobile. 3. La coordonnée de l’objet suivant l’axe (Oy) est
b. Le projectile atteint sa distance maximale lorsque constante (y(t) = 0). Son mouvement est donc plan.
l’ordonnée du centre d’inertie de projectile z = 0. 4. On élimine le temps entre les deux équations x(t)
De l’équation de la trajectoire, on obtient : x
et z(t) : t = ,
1 g 0 . cos α
0=– . 2 . x 2 + tan α . x ;
2 0 . cos2 α 1
il vient : z = – . 2
g
. x2 + tan α . x,
2 0 . cos2 α
d’où x = 0 (point de départ) ou :
équation de la trajectoire du centre d’inertie du
2 02 . cos2 α . tan α 2 02 . cos α . sin α mobile.
x= g = g ,
5. 1. Voir le schéma ci-dessous.
distance maximale atteinte par le mobile. z
3. a. Le vecteur vitesse $G du centre d’inertie du
mobile a pour composantes : 0
{
dx
x = = 0 . cos α
dt = 60°
y O x
dy
$G y = =0
dt 2. Dans le référentiel (O ; $i, $j, $k ), le système étudié
dz est un solide. En l’absence de frottements, la deuxième
z = = – g . t + 0 . sin α .
dt loi de Newton permet d’écrire :
b. Le vecteur vitesse $G du centre d’inertie du sys- ∑$F ext = $P = m . $g = m . $a ; d’où : $g = $a .
tème est horizontal lorsque sa composante verticale Le vecteur accélération est vertical, orienté vers le bas
. sin α et de valeur égale à g.
est nulle, c’est-à-dire à : t = 0 g . 3. Dans le repère (O ; $i, $j, $k ) :
0 . sin α x = F(ax ) = 0 . cos α
{ {
ax = 0
c. À la date t = , l’altitude de G est maxi-
g $a ay = 0 ; $ y = F(ay ) = 0
male et égale à : az = – g z = F(az ) = – g . t + 0 . sin α
1 2 . sin2 α . sin α
+ 0 . sin α . 0 g x = F(x ) = 0 . cos α . t
{
z=– .g. 0 2
2 g
$OG y = F(y ) = 0
. sin α
2 2
1
z= 0 2 . z = F(z ) = – . g . t 2 + 0 . sin α . t .
g 2
Numériquement, dans le système international
4. 1. d’unités :
0x = 0 . cos α x = 5
{ {
x0 = 0
{ {
ax = 0
$0 0y = 0 et $OG0 y0 = 0 a$ ay = 0 ; $ y = 0
0z = 0 . sin α z0 = 0. az = – 9,8 z = – 9,8t + 8,7
{
2. On considère le système objet de masse m dans x = 5t
un référentiel lié à la Terre et supposé galiléen. et $ OG y=0
L’objet, lors de son mouvement, n’est soumis qu’à z = – 4,9t 2 + 8,7t .
son poids.
D’après la deuxième loi de Newton : 4. = x2 + z2 ; x est constante au cours du
m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g . temps, donc est minimale lorsque z = 0 ; soit à
t = 0,88 s.
Le vecteur vitesse du centre d’inertie de l’objet $ est
À cette date, l’altitude de G est :
la primitive du vecteur accélération $a.
z = – 4,9 × (0,88)2 + 10 × sin 60° × 0,88 = 3,8 m.
ax = 0 x = 0x = 0 . cos α
{
$a ay = 0 ; d’où : $ y = 0y = 0
az = – g
{
z = – g . t + 0z
= – g . t + 0 . sin α .
5. Pour :
z = 0 = – 4,9 t 2 + 10 × sin 60° t
z = t . (10 × sin 60° – 4,9 . t),
soit t = 0 s (point de départ) et t = 1,8 s. Le solide
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et z = – 9,8 × 1,8 + 10 × sin 60° 3. Le vecteur vitesse est la primitive du vecteur accé-
= – 9,0 m . s–1. lération, on en déduit ses coordonnées :
x. = 0 . cos 60°
D’où : = x2 + z2 = 10 m . s–1. $G . {
z = – g . t + 0 . sin 60°.
6. 1. On choisit un repère (O ; $i, $k ) terrestre tel 4. Le vecteur position est la primitive du vecteur
que $k soit vertical ascendant, que le plan ($i, $k ) vitesse, on en déduit les équations horaires paramé-
contienne le vecteur vitesse initiale $0 et que l’ori- triques :
gine O coïncide avec la position du centre d’inertie G x = 0 . cos 60° . t
de l’obus à la date t = 0.
La deuxième loi de Newton permet d’écrire, en
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin 60° . t + 2,8.
2
x
l’absence de frottements, ∑$Fext = $P = m . $g = m . $a ; 5. On remplace le temps par t = dans
d’où : $g = $a . 0 . cos 60°
l’équation z(t).
Conditions initiales : –g
Il vient : z = . x2 + tan 60o x + 2,8.
{ = 0 . cos α 20 . cos2 60o
2
x =0
$0 0x
0z
= 0
. sin α
et $OG0 0 {
z0 = 0. 6. On utilise l’équation de la trajectoire, le gardien
de but a une abscisse de 3 m dans le repère d’étude.
On projette la deuxième loi de Newton dans le
repère (O ; $i, $k ) : Pour x = 3 m :
– 9,8
x = F(ax ) = 0 . cos α z= × 32 + tan 60o × 3 + 2,8 = 4,4 m.
ax = 0 2 × 72 × cos2 60o
$a { az = – g ; $ { z = F(az ) = – g . t + 0 . sin α Le ballon passe bien au-dessus des mains du gardien ;
il est lobé.
x = F(x ) = 0 . cos α . t
et $OG { 1
z = F(z ) = – . g . t 2 + 0 . sin α . t,
2
7. Le ballon entre dans les buts si son ordonnée au
niveau des buts (x = 5 m) est inférieure à 1,90 m
(barre transversale moins le rayon du ballon).
équations horaires du mouvement. Pour x = 5 m :
2. On élimine le temps entre les deux équations – 9,8
z= × 52 + tan 60o × 5 + 2,8 = 1,5 m.
x(t) et z(t) : t =
x
, 2 × 7 × cos2 60o
2
0z
= 0 . cos 60°
= 0 . sin 60°
et $OG0 { zx == 2,80.
0
0
0 az (t9) = z 10
t
=
0,16
= 9,7 m . s-2 .
On considère le système {balle} dans un référentiel
2. On utilise un référentiel terrestre supposé galiléen, lié à la Terre et supposé galiléen. La balle n’est sou-
le système étudié est le ballon de handball. mise qu’à son poids.
Force extérieure appliquée : le poids. D’après la deuxième loi de Newton :
D’après la deuxième loi de Newton : m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g .
L’accélération de la balle est verticale orientée vers le
$P = m . $a ; soit : $a = $P .
m bas et de valeur g = 10 m . s–2.
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0z
= 0 . cos α = 23,6
= 0 . sin α = 8,1.
2. a. Dans le cas d’un mouvement circulaire, la 2. On considère le système ballon dans un référen-
deuxième loi de Képler nous permet d’affirmer que tiel lié à la Terre et supposé galiléen. Le ballon n’est
le mouvement est uniforme. soumis qu’à son poids.
b. Le système étudié est le satellite géostationnaire La deuxième loi de Newton permet d’écrire :
dans un référentiel géocentrique. m . $a = $P = m . $g ; d’où : $a = $g .
La deuxième loi de Newton nous permet d’écrire : Le vecteur vitesse du centre d’inertie du ballon $ est
MT la primitive de son vecteur accélération $a .
$F = msat . $a ; donc : $a = $F = G . . n, x = 0x = 0 . cos α
(RT + h)2 $
{
msat ax = 0
avec $a = . $n.
2 {
$a a = – g ; d’où : $ = – g . t +
z z 0z
= – g . t + 0 . sin α .
RT + h
G . MT Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur
Il vient : = . vitesse $.
RT + h
x = 0 . cos α . t
c. La masse du satellite géostationnaire n’intervient
pas dans l’expression de sa vitesse, son mouvement
est indépendant de sa masse.
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t + 2,
2
2π(RT + h) RT + h)3
(R équations horaires paramétriques.
3. T = = 2π ; x
3. On remplace le temps par t = dans
G . MT 0 . cos α
G . MT . T 2 l’équation z(t) ; d’où :
d’où : h = 3 – RT .
4π2 –g
z= . x2 + tan α . x + 2.
202 . cos2 α
12. 1. a. Sur les deux personnes, la seule force
extérieure appliquée est la force d’attraction gravita- 4. Dans le repère choisi, l’abscisse du point A est
tionnelle exercée par la Terre. x = 42 m, d’où :
b. Le passager, ayant pour référence la cabine de – 9,8
z= × 422 + tan 19o × 42 + 2 = 1,0 m.
l’avion, a l’impression d’impesanteur. Possédant la 2 × 252 × cos2 19o
même accélération que la cabine, il tombe avec elle La hauteur est correcte pour réceptionner un ballon.
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{
ax = 0 et z = 0,40 m.
{
$a a = – g ; d’où : $ = – g . t +
z z 0z
= – g . t + 0 . sin 50°.
De l’équation de la trajectoire, on tire 0 :
0 = –g . x2 .
Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur 2 cos α . (zz – tan α . x – 1,2)
2
vitesse $.
a (en °) 35 40 45 50 55
x = 0 . cos50° . t
$OG
{1
z = – . g . t 2 + 0 . sin 50° . t,
2
0 (en m . s–1) 9,1 8,8
C’est donc pour un angle α égal à 40° que le sauteur
9,0 9,1 9,4
124 © Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
t'1
t1
S1
{
ax = 0
{
$a a = – g ; d’où : $ = – g . t +
z z 0z
= – g . t + 0 . sin 45°.
T2 T2
3. b. 13 = 23 = constante ;
a1 a2
S2 est plus éloigné de A que S1, donc a2 > a1. On en
Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur
déduit T2 > T1.
vitesse $.
x = 0 . cos 45° . t
{
19. 1. Pour étudier le mouvement de Charon
$OG 1 autour de Pluton, on se place dans un référentiel
z = – . g . t 2 + 0 . sin 45° . t + 8 230,
2 « plutocentrique » dont l’origine est au centre de la
équations horaires paramétriques. planète et les trois axes dirigés vers trois étoiles loin-
3. a. Lorsque l’avion atteint le sommet de sa trajec- taines supposées fixes.
toire, le vecteur vitesse est horizontal. Sa composante 2. Le système étudié est {Charon} dans le référentiel
z = 0 m . s–1. plutocentrique. Charon est soumis à la force gravita-
. sin 45o 146 × sin 45o tionnelle exercée par Pluton.
b. t = 0 = = 10,5 s.
g 9,8 M .M
$F = – G . P 2 C . $u avec $u un vecteur unitaire
c. z(10,5) d
1 orienté de Pluton vers Charon.
= – × 9,8 × 10,52 + 146 × sin 45° × 10,5 + 8 230
2 D’après la deuxième loi de Newton :
= 8,77 × 103 m, M
soit : 2,88 × 104 ft, ce qui confirme l’indication du MC . $a = $F ; donc : $a = $F = – G . 2P . $u.
MC d
schéma. Le vecteur accélération du centre d’inertie de Cha-
x ron a pour direction Pluton-Charon, est orienté de
4. a. De x(t) on tire t = que l’on rem-
0 . cos 45° Charon vers Pluton (accélération centripète) et a pour
place dans z(t), soit :
M
–g valeur G . 2P .
z= . x2 + tan 45ox + 8 230. d
20 . cos2 45°
2
MP 2
b. La fonction z(x) est bien l’équation d’une para- 3. a = G . 2 = ;
d d
bole.
22
5. z(20,5) d’où : = G . MP = 6,67 × 10–11 × 1,3 × 10 7
1 d 1,9 × 10
= – × 9,8 × 20,52 + 146 × sin 45° × 20,5 + 8 230 = 2,1 × 102 m . s–1,
2
= 8,29 × 103 m. ce qui correspond à la valeur annoncée de 0,2 km . s–1.
Il retrouve pratiquement l’altitude du début de la 2π . d.
4. T =
parabole. V
6. Composantes de la vitesse à t = 20,5 s : d
5. T = 2π . d . ;
x (20,5) = 146 × cos 45° = 103 G . MP
$ {
z (20,5) = – 9,8 × 20,5 + 146 × sin 45° = – 97,7 donc : T 2 = 4π2 . d 2 .
d
G . MP
T2 4π2
; d’où : 3 = G . M :
d
(20,5) P
tan α = z ; d’où : α = – 46o. L’avion est incliné troisième loi de Képler pour un satellite de Pluton.
x(20,5)
de 46° vers le bas proche de la valeur indiquée dans d 3 . 4π2 = (1,9 × 107)3 × 4 × π2
T=
l’énoncé. G . MP 6,67 × 10–11 × 1,3 × 1022
Lors d’un vol parabolique, le mécanicien pendant = 5,6 × 105 s = 6,5 jours, valeur proche de la valeur
les 20 secondes durée de la parabole, ne coupe pas annoncée.
complètement les moteurs, mais compense la traînée
de l’avion. Ceci explique quelques écarts entre une 20. 1. Pour qu’un satellite soit géostationnaire, il
chute libre et une parabole de l’airbus A300. faut qu’il ait la même période de rotation autour
de la Terre que la période de rotation de la Terre
18. 1. b. L’astre A est un des deux foyers de sur elle-même. Donc T = 86 164 s, durée du jour
l’ellipse, orbite du satellite S. sidéral.
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126 © Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
H = 2,62 m
2
2.2.2.b. La trajectoire d’un satellite géostationnaire
1
est celle de la figure 1, elle se situe dans le plan de 0
l’équateur. 0 5 10 15 20 25
D = 21,69 m x (m)
3. Les satellites artificiels à orbites 2. Étude théorique du mouvement
elliptiques
du centre d’inertie du boulet
3.1. Première loi de Képler : le satellite décrit une 2.1. FA = µ´ . V . g et P = µ . V . g.
ellipse dont l’astre attracteur est l’un des foyers. FA µ´
Troisième loi de Képler : le rapport entre le carré de la = = 1,8 × 10-4, on peut donc négliger la poussée
P µ
période de révolution du satellite autour de la Terre et d’Archimède devant le poids.
le cube du demi-grand axe de l’ellipse est constant.
2.2. On considère le système boulet de masse m dans
3.2. Voir le schéma ci-dessous. un référentiel lié à la Terre et supposé galiléen. Le bou-
let n’est soumis qu’à son poids.
T D’après la deuxième loi de Newton : m . $a = $P = m . $g ;
P A d’où : $a = $g .
2.3. Le vecteur vitesse $ du centre d’inertie du boulet
est la primitive de son vecteur accélération $a.
3.3. Voir le schéma ci-dessous. x = 0x = 0 . cos α
{
ax = 0
{
$a a = – g ; d’où : $ = – g . t +
z z 0z
= – g . t + 0 . sin α .
T
P A
S1 Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur
S4
S2 S3 vitesse $.
x = 0 . cos α . t
Les deux aires sur fond gris ont la même surface et sont,
d’après la deuxième loi de Képler, balayées pendant
des durées égales. La distance S1S2 est supérieure à la
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t + h,
2
équations horaires du mouvement.
distance S3S4. La vitesse du satellite sur ces deux por-
tions d’ellipse n’est pas la même. La vitesse n’est pas x
2.4. De x(t) on tire t = que l’on remplace
constante. 0 . cos α
3.4. La vitesse du satellite est maximale lorsqu’il est dans z(t), soit :
proche du centre attracteur, c’est-à-dire en P. –g
z= . x2 + tan α . x + h, équation de la
20 . cos2 α
2
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4. Calculer les angles de tir pour 0 = 80 m . s–1 et Saturne 1,08 × 104 1,43 × 109
L = 100 m. Uranus 2,87 × 109
Neptune 6,02 × 104
3. Exploiter les graphiques x(t) et y(t)
À l’aide d’un logiciel, on exploite la vidéo d’un mou- 1. Énoncer la troisième loi de Képler.
vement de chute libre d’une balle lancée à la vitesse 2. Quelle est l’unité de la constante de Képler ?
initiale $0, inclinée d’un angle α par rapport à l’hori- Calculer sa valeur à l’aide des données du tableau.
zontale. On a repéré, tous les 40 ms, les positions du 3. Compléter les deux valeurs manquantes du tableau.
centre d’inertie G de la balle le long de sa trajectoire
dans un repère (O ; $i, $k ), l’axe des abscisses étant hori- 4. À l’aide de la deuxième loi de Newton, établir
zontal et celui des ordonnées vertical. On a représenté l’expression de la constante de Képler pour les planètes
sur la figure ci-dessous l’abscisse x de G au cours du du système solaire.
temps ainsi que son ordonnée z. Les fonctions mathé- 5. En déduire la masse du Soleil.
128 © Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
{
ax = 0 2. La constante de Képler s’exprime en s2 . m–3.
{
$a a = – g ; d’où : $ = – g . t +
z z 0z
= – g . t + 0 . sin α.
Cette constante a pour valeur 2,95 × 10–19 s2 . m–3.
3. TUranus = 3,06 × 104 j.
Le vecteur position $OG est la primitive du vecteur Rayon de la trajectoire de Neptune : R = 4,5 × 1012 m.
vitesse $. 4. Le système étudié est une planète de masse mP dans
x = 0 . cos α . t
$OG
{ 1
z = – . g . t 2 + 0 . sin α . t + h,
2
un référentiel héliocentrique.
D’après la deuxième loi de Newton :
m
mP . $a = $F ; donc : $a = $F = G . 2S . $n ;
équations horaires du mouvement. mP R
x mS 2
2. De x(t) on tire t = que l’on remplace a=G. 2 = ;
0 . cos α R R
–g
dans z(t) ; soit : z =
202 . cos2 α
. x2 + tan α . x , d’où : = G . mS .
R
équation de la trajectoire du centre d’inertie du pro-
T = 2π . R ;
jectile.
1 L
3. Pour x = L, z = 0 = L – . g . 2
2 (
0 . cos2 α
+ tan α ; ) d’où : T = 2π . R .
R
G . mS
;
2 2 . cos2 α . tan α 202 . cos α . sin α
L= 0 = donc : T 2 = 4π2 . R 2 . R ;
g g G . mS
. sin 2α
2 2
d’où : T 3 = 4π .
2
= 0 .
g R G . mS
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Site Internet
www.solarviews.com/flash/uranus.htm
Cédérom
Cédérom Universaelis.
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Programme
Le pendule
pesant
Ce chapitre correspond à la troisième partie du pro-
12
Savoir-faire expérimentaux
Décrire un protocole expérimental permettant :
– d’enregistrer le mouvement d’un système oscillant plus
gramme officiel : ou moins amorti ;
D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques – de vérifier la loi d’isochronisme des petites oscillations ;
– de vérifier l’expression de la période propre dans le cas du
Contenus pendule simple.
3.1. Présentation de divers systèmes oscillants 3.3. Le phénomène de résonance
mécaniques • Savoir que la résonance mécanique se produit lorsque
• Pendule pesant, pendule simple et système solide- la période de l’excitateur est voisine de la période propre
ressort en oscillation libre : position d’équilibre, écart du résonateur.
à l’équilibre, abscisse angulaire, amplitude, amortisse- • Savoir que l’augmentation de l’amortissement
ment (régime pseudo-périodique, régime apériodique), provoque une diminution de l’amplitude.
pseudo-période et isochronisme des petites oscillations, • Connaître des exemples de résonance mécanique.
période propre.
• Expression de la période propre d’un pendule simple :
justification de la forme de l’expression par analyse Exemples d’activités
dimensionnelle. • Exemples de systèmes oscillants dans la vie courante :
3.3. Le phénomène de résonance suspension de voiture, oscillation des immeubles de
• Présentation expérimentale du phénomène : excita- grande hauteur sous l’action du vent, vibration du sol
teur, résonateur, amplitude et période des oscillations, au passage d’un TGV.
influence de l’amortissement. • Textes historiques de Galilée.
• Exemples de résonances mécaniques. • Expériences de cours mettant en évidence les notions à
introduire.
Connaissances et savoir-faire
exigibles Commentaires
3.1. Présentation de divers systèmes oscillants
mécaniques La présentation de divers systèmes oscillants est uni-
quement descriptive. Dans cette partie, aucune équation
• Définir un pendule simple. n’est écrite et l’expression littérale de la période propre
• Justifier la position d’équilibre dans le cas d’un pen- n’est pas donnée.
dule simple.
Le pendule pesant est utilisé expérimentalement en
• Définir l’écart à l’équilibre, l’abscisse angulaire, repérant, au cours de son mouvement, les positions res-
l’amplitude, la pseudo-période, la période propre et les pectives du centre d’inertie de l’axe de rotation. Aucune
mesurer sur un enregistrement. définition n’est à donner et le moment d’inertie est hors
• Énoncer la loi d’isochronisme des petites oscil- programme. Le pendule simple est présenté comme un
lations. modèle idéalisé du pendule pesant.
• Savoir comment un système peut atteindre un régime L’amortissement est constaté expérimentalement mais
apériodique. aucun développement sur l’expression des forces de
• Savoir que dans le cas d’un amortissement faible, la frottement n’est effectué. La pseudo-période sera définie
pseudo-période est voisine de la période propre. expérimentalement à partir d’enregistrements du mou-
• Pour un pendule simple, justifier la forme de l’expres- vement de pendules pour diverses amplitudes initiales.
sion de la période propre par analyse dimensionnelle. Pour de petites amplitudes, on vérifiera la loi d’isochro-
• À partir d’une série de résultats expérimentaux, nisme des petites oscillations.
vérifier la validité de l’expression de la période propre Pour le pendule simple, à partir de l’inventaire des
d’un pendule simple. paramètres pouvant influencer sa période propre, on
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2π .
2. Étude expérimentale des résultats s
g
de GALILÉE
1. La période considérée diffère de moins de 5 % de la 4π2 . s2
g
valeur trouvée pour θ = 5° si l’amplitude est inférieure
à 20°.
2π .
s–1
2. Galilée pensait que les oscillations avaient la g
même période quelles que soient leur amplitude. Il ne
pouvait pas mesurer les périodes avec suffisamment de 2π . . g m . s–1
précision.
Les formules a. et d. sont fausses. Elles ne sont pas
3. La période ne dépend pas de la masse fixée à homogènes à un temps.
l’extrémité du fil.
4. Les résultats expérimentaux concordent avec ceux 4. 1. L’objectif est de déterminer une relation entre
énoncés par Galilée. la période du pendule et la longueur du fil.
5. La courbe T = f ( ) est une droite passant par 2. T ² est proportionnel à la longueur ; T ² = k .
l’origine. L’équation est T = 2 . 2
avec k = 4π .
6. Expression c. : T0 = 2π . .
g
g Graphiquement, k = 4.
2 2
g = 4π = 4π = π2 = 9,9 m . s–2.
Grandeur Unité k 4
m 5. 1. Le mouvement est pseudo-périodique.
g m.s –2 2. La pseudo-période T est environ égale à 1,5 s.
3. L’amplitude des oscillations décroît moins vite.
m
g ↔ s2
m . s–2
6. 1. L’excitateur impose la fréquence d’oscil-
lations.
s
g 2. La période du pendule est celle de l’excitateur.
À la résonance, la période de l’excitateur est voisine
7. Il faut retrouver : T0 = 2π . . de la période propre du résonateur, pour des amor-
g tissements faibles. Les oscillations ont alors une
8. Le mouvement est pseudo-périodique. amplitude maximale.
9. Si l’amortissement n’est pas important, la pseudo-
période et la période propre sont égales. Exercices
10. Les résultats expérimentaux correspondent à 1. 1. a. Un pendule simple est constitué d’un
ceux énoncés par Galilée si l’amortissement n’est pas solide de masse m, de petites dimensions, suspendu
important.
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a = et a =
2 G . MT
=g; 16. 1. La période des oscillations est indépendante
RT R T2 de la masse (courbe 1).
donc : = g . RT ; Pour θ < 20°, la période des oscillations est indépen-
or, 2π . RT = . T0 ; donc : 2π . RT = g . RT . T0. dante de l'angle.
2. a. T = 2π .
.
1 = 2π . RT2 g
D’où : T0 = 2π . RT . ;
g . RT g . RT b. Le coefficient directeur est égal à 4,1 s2 . m–1.
RT . 4π2 .
soit : T0 = 2π . La relation précédente conduit à T 2 = , soit
g g
T 2 = 4,0 × .
12. On mesure la période propre T0 d’un pendule
de longueur connue. 17. 1. Le mouvement est amorti. Le régime est
pseudo-périodique.
. RT2
T0 = 2π . g0 = 2π . ; 2. Cela est dû à des frottements du pendule dans
G . MT
l’air.
4π2 . . R T2
d’où : MT = . 3. T ≈ 2 s.
T02 . G
4. L’amplitude des oscillations est inférieure à 20°,
13. 1. 45 = a . 4 + b on est donc dans le cas d’isochronisme des petites
– 30 = a . (– 3,5) + b oscillations.
θ = a . u + b = 10 u + 5.
T = 2π . , donc : =
T2 . g
≈ 1,0 m.
2. Pour t = 3,8 s, u = – 1,2 V ; g 4π2
θ ≈ 10 × (– 1,2) + 5 = – 7°. 5. Le pendule bat la seconde, car la durée d’une
3. a. 0 = 10 × u + 5, donc u = – 0,5 V . demi-oscillation est d’une seconde.
b. Environ 0,3 s, 1 s et 1,8 s.
c. T ≈ 1,5 s. 18. 1. Le phénomène mis en évidence est la réso-
nance.
14. 1. L = 0,94 × 23 + 20,6 = 21,2 m. 2. La fréquence caractéristique est celle pour laquelle
= 2π . 21,2 = 9,24 s. l’amplitude des oscillations est la plus grande. Elle se
2. T0 = 2π . nomme fréquence de résonance.
g 9,81
3. L’amplitude des oscillations est supérieure à 20°, 3. La fréquence de résonance est égale à 1,1 Hz. La
donc la loi d’isochronisme ne s’applique pas dans le fréquence de résonance est égale à la fréquence propre,
cas du botafumeiro. donc : T0 = 1 = 1 = 0,91 s.
θ2 f 1,1
(
4. T = T0 1 + m .
16
) 19. 1. L’excitateur est le pendule P2 dont la
13 masse est la plus grande. Le résonateur est donc le
θm = 13° = × 2π ≈ 0,23 rad ;
360 pendule P1 .
0,232
T = 9,24 × 1 + ( 16 )
= 9,27 s. 2. Le résonateur oscille à la fréquence de l’excitateur.
82 3. m(°)
θm = 82° = × 2π ≈ 1,43 rad ; 30
360
T = 9,24 × 1 + (
1,432
16 )
= 10,42 s. 25
20
Les oscillations de 13° d’amplitude sont des oscillations
15
de faible amplitude ; ce n’est pas le cas des oscillations
de 82° d’amplitude. 10
5
15. 1. Il est judicieux de choisir les représenta-
tions graphiques (a) et (b), car ce sont des droites, 0
donc aisées à étudier. 0 0,6 0,8 1,0 1,2 f2 (Hz)
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28
1. V = m =
0
20. = 3,15 × 10–3 m3 ; t(s)
ρ 8 930
–5
1 2 3 4 5
4 3V
V= . π . R 3, donc : R = 3 = 0,091 m. –10
3 4π
Le diamètre est donc de 18 cm.
0,18 1. Le pendule simple est-il amorti ou non ?
= 2,7 ¥ 10–3, soit 0,27 % ; le diamètre de la Qualifier le mouvement de ce pendule.
67
sphère semble négligeable par rapport au diamètre 2. a. Comment peut-on déterminer la pseudo-période
du fil. de ce pendule ?
2. a. T0 = 2π .
= 2π × 67,00 = 16,42 s. b. Évaluer sur le graphique la pseudo-période T de ce
g 9,805 pendule.
3. Le pendule effectue-t-il des oscillations de faible
b. T0 = 2π . = 2π × 67,09 = 16,44 s. amplitude ? Justifier.
g 9,805
4. En admettant que la période propre T0 est prati-
c. Il y a une différence de 0,02 s qu’il ne faut pas quement égale à T, déterminer la valeur approximative
négliger dans le cas de mesures précises. de la longueur de ce pendule.
Donnée : g = 9,8 m . s–2.
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Corrigés Ouvrages
• Mécanique, L.D. Landaou, E.M. Lifchits, Mir,
1. 1. Le pendule est légèrement amorti ; le mouve- 1982.
ment est pseudo-périodique. • Mécanique 1re année MPSI - PCSI - PTSI, J.-M. Bré-
2. a. La pseudo-période est la durée entre deux passages bec et coll., collection H Prépa, Hachette, 2003.
consécutifs dans le même sens par la position de repos. • Mécanique du solide et des systèmes : 2 e année
2,0 MP - MP*, PC - PC*, J.-M. Brébec et coll., collection
b. T = = 1,3 s.
(3/2) H Prépa, Hachette, 2004.
3. Le pendule effectue des oscillations de faible ampli- • Physique et physiciens, R. Massain, Magnard.
tude, car l’amplitude maximale est égale à 8,5°, soit • Vibrations, propagation, diffusion : maîtrise de phy-
0,148 rad ; or sin 0,148 = 0,148 : on peut confondre sique, M. Soutif, Dunod.
l’amplitude en radian et le sinus, donc la loi des petites • Cours de physique des vibrations à l’usage des ingénieurs :
oscillations est vérifiée. oscillations, propagation, A. Fouillé et D. Déréthé,
4. On utilise la formule de la période propre du pendule Eyrolles, 1997.
simple : • Vibrations et phénomènes de propagation,
T0 = 2π . , alors = 0 2 ; on trouve = 0,42 m.
T2.g
g J.-P. Mathieu, Masson, 1974.
4π
• Dynamique générale des vibrations, Y. Rocard,
2. 1. a. T0 = 2π . . Masson, 1971.
g
b. L’expression est utilisable dans le cas d’oscillations
de faibles amplitudes.
Sites Internet
c. T0 = 3,5 s. • http://www.ac-nice.fr
2. a. L’amplitude des oscillations décroît au cours du Aller dans Pédagogie, Discipline, Sciences-physiques.
temps parce que les frottements sur l’air amortissent les • www.ac-narcy-metz.fr/enseign/physique/divers/
oscillations. Java/oscillateur/oscillat.html
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Le dispositif
solide-ressort
Programme
Ce chapitre correspond à la troisième partie du pro-
13
• Savoir que l’augmentation de l’amortissement
provoque une diminution de l’amplitude.
• Connaître des exemples de résonance mécanique.
gramme officiel :
D. Évolution temporelle des systèmes mécaniques
Exemples d’activités
Contenus • Étude de la force de rappel exercée par un ressort en
statique.
3. Systèmes oscillants
• À l’aide d’un dispositif expérimental (par exemple, un
3.2. Le dispositif solide-ressort
mobile sur coussin d’air relié à un ou deux ressorts ou un
• Force de rappel exercée par un ressort. solide fixé à un ressort vertical) :
• Étude dynamique du système « solide » : choix du
– enregistrer x = f (t) ;
référentiel, bilan des forces, application de la deuxième
loi de Newton, équation différentielle, solution analy- – déterminer l’amplitude et la pseudo-période ;
tique dans le cas d’un frottement nul. – déterminer l’influence de l’amortissement sur l’ampli-
• Période propre. tude et sur la pseudo-période ;
3.3. Le phénomène de résonance – déterminer l’influence des paramètres m et/ou k.
• Présentation expérimentale du phénomène : excita-
teur, résonateur, amplitude et période des oscillations,
influence de l’amortissement. Commentaires
• Exemples de résonances mécaniques. Le système solide-ressort peut être étudié verticalement
ou horizontalement (éventuellement avec deux ressorts).
Connaissances et savoir-faire La force exercée par un ressort sur un objet fixé à une
exigibles de ses extrémités, l’autre étant fixe, est appelée force de
rappel (– k x i, x désignant l’allongement algébrique et
• Connaître les caractéristiques de la force de rappel i un vecteur unitaire parallèle à l’axe du ressort). On
exercée par un ressort. réservera le mot « tension » pour la force opposée, c’est-
• Appliquer la deuxième loi de Newton au solide et à-dire la force exercée par un objet ou un opérateur sur
effectuer la résolution analytique dans le cas d’un dispo- un ressort (+ k x i ).
sitif oscillant horizontalement. L’équation différentielle ne sera établie que dans le cas
• Connaître la signification de tous les termes inter- d’un ressort à réponse linéaire et horizontal.
venant dans la solution de l’équation différentielle et
Dans le bilan des forces et dans l’écriture de l’équation
leur unité.
différentielle, on tiendra compte d’une force de frotte-
• Connaître et savoir exploiter l’expression de la période ment f dont on ne précisera pas l’expression.
propre, vérifier son homogénéité par analyse dimension-
nelle. La solution de l’équation différentielle sera donnée sous
Savoir-faire expérimentaux la forme x = xm . cos 2 π . t + φ0 ; φ0 est la phase à
( )
T0
• Enregistrer un mouvement oscillant amorti. l’origine des dates. La pulsation propre ne sera pas
• Savoir mesurer une amplitude, une pseudo-période. introduite.
• Savoir faire varier l’amortissement. La résonance mécanique sera introduite expérimenta-
• Savoir montrer l’influence des paramètres masse et lement sur des dispositifs qui permettent de différencier
rigidité sur la période propre. nettement excitateur et résonateur, ce qui n’est pas le
• Savoir que la résonance mécanique se produit lorsque cas dans l’expérience des pendules couplés.
la période de l’excitateur est voisine de la période propre Aucune courbe de résonance ne sera tracée expérimen-
du résonateur. talement.
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Exercices
i
O x
1. 1. a. Un oscillateur élastique est constitué par
2. Fx = – k . x . un solide relié à un ressort dont une extrémité est
3. Si $ i est orienté dans le sens du déplacement initial, fixe.
x > 0 lorsque le ressort est étiré, x < 0 lorsqu’il est b.
comprimé. (k)
a. x = + 4,0 × 10–2 m et Fx = – 1,9 N. G (m)
b. x = – 3,0 × 10–2 m et Fx = + 1,4 N.
xm : amplitude du mouvement ;
φ0 : phase à l’origine. 2.
Ces deux constantes dépendent des conditions ini-
tiales.
T0 = 2π m : période propre de l’oscillateur.
k F Fop
3. 1. Un capteur optoélectronique (DEL et photo-
transistor) permet d’effectuer l’enregistrement sou-
haité. 3. k =
F = 0,32 = 6,4 N . m–1.
2. On peut munir le solide d’une palette pour 5,0 × 10–2
accroître les frottements de l’air ou même fixer sur le 4. Seule la variation de longueur est importante si
solide une palette immergée pour accroître les frotte- a la même valeur, alors la force de rappel a la
ments dus au liquide. même valeur, donc F = 0,32 N.
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0,5
9. 1. T = 0,50 s.
2. T0 = 2π m = 2π 0,080 = 0,50 s. 0
0 50 60 70 Δ (m)
k 12,6
3. T = T0 : la pseudo-période est égale à la période 3. La constante de raideur du ressort est égale au
propre des oscillations libres, car l’oscillateur est peu coefficient directeur de la droite obtenue :
amorti. k = 28 N . m–1.
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c. T0 = 2π
m = 2π 18,1r103 = 0,48 s, e. T0 = 2π m ; T = 2π 0,292 = 1,2 s.
3,1r106
0
k k 8,0
Cela correspond à la valeur expérimentale de T0.
soit : f0 = 1 = 2,1 Hz.
T0 2π 2 . cos 2π . t + φ = – 2π 2 . x .
2. Si les fréquences sont proches, l’ensemble risque
2. a. ẍ = – xm .
T0 ( )T0 0 ( T0 ) ( )
d’entrer en résonance. La dérivée seconde de x par rapport au temps est donc
proportionnelle à x. Le coefficient de proportionnalité
15. 1. C’est le phénomène de résonance. est négatif. Cela correspond à l’allure de la représen-
2. La période du phénomène est égale à la période tation graphique.
2π 2 .
de rotation de roue :
T = 2π . R = 2π × 0,30 = 0,054 s, soit f = 19 Hz.
b. Le coefficient de proportionnalité est : –
c. Le coefficient directeur est :
T0 ( )
V (126/3,6)
(0,41 – (–0,41))
= – 27,3 s–2.
(–15 × 10–3 – 15 × 10–3)
16. 1. T0 = 2π
mA . m B
et f0 = T1 . Il vient donc : T0 = 2π = 1,2 s. Cette valeur est en
k . (m
mA + mB) 0
27,3
2. a. f = c =
3,00 × 10 = 8,97 × 1013 Hz.
8
accord avec les valeurs précédentes.
λ 3,343 × 10–6
b. λ = 3,343 µm = λ = 3 343 nm, cette onde se situe
18. 1. a. Les frottements sont négligeables, car
dans l’infrarouge. l’amplitude est constante.
3. a. Pour une mole : =
1,0 × 35,0 = 0,972 g ;
b. xm = 3 cm ; T0 = 0,40 s ;
1,0 + 35,0
soit pour une molécule : à t = 0, on a x = 0, donc : φ0 = + ou – π rad.
1,0 × 35,0 2
Pour trancher entre les deux valeurs, il faut regarder
= 1,0 + 35,023 = 1,61 × 10–24 g = 1,61 × 10–27 kg. l’évolution de x : immédiatement après la date t = 0,
6,02 × 10
b. k = 4 π2 . f02 . µ x augmente, donc : φ0 = – π rad.
2
= 4 π2 . (8,97 × 1013)2 × 1,61 × 10–27
= 513 N . m–1. c. T0 = 2π
m ; T0 = 2π 0,486 = 0,400 s.
k 120
Cela correspond à la valeur expérimentale.
17. 1. a.
2π . sin 2π . t + φ
R 2. a. = ẋ = – xm .
T0 T0( 0 )
F
= – 3,0 × 2π × sin ( 2π . t – π ).
G tige
0,40 0,40 2
b.
P
i
x T0 T0 T0
O x t 0 3. T0
4 2 4
b. On applique la seconde loi de Newton à la masse
(cm . s–1) 47,1 0 – 47,1 0 47,1
dans le référentiel terrestre considéré galiléen.
Le poids et la réaction du rail se compensent, car il c.
n’y a pas de frottements. (cm)
La force de rappel du ressort est : $F = –k . x . $i . 60
2
Sur l’axe (Ox), on a donc : d x2 + k . x = 0. 40
dt m
c. On dérive deux fois l’expression proposée : 20
t (s)
x = xm . cos 2π . t + φ0 ;
( ) 0
T0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
– 20
ẋ = – xm . 2π . sin 2π . t + φ0 ;
( )
T0 T0 – 40
ẍ = – xm . 2π . cos 2π . t + φ0 .
( ) )
2
T0 T0 ( – 60
0
0
k 0,40 0,40 2
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c.
1. Équation horaire des oscillations
a (cm . s–2)
1.1. Voir le schéma ci-dessous.
800
600 R
(S)
400
200 k = 2k1
t (s)
0 G
0,2 0,4 0,6 0,8 1,00 soufflerie
– 200 F dÕair
– 400
– 600
– 800
O 0,1 x xm x (m)
P
19. A. Oscillations libres de la suspension
1.2. a. En l’absence de frottement : $P + $R = $0 ;
1. a. T0 = 2π m .
k $F = – k . $ = – k . $OG.
400 Deuxième loi de Newton, avec m la masse totale du
b. T0 = 2π = 0,32 s. système cabine-astronaute :
1,5r105
2. a. Courbe 1 : régime pseudo-périodique ; – k . $OG = m . $aG ;
courbe 3 : régime apériodique. – k . x = m . ẍ ;
b. T = 0,35 s ≈ T0. ẍ + k . x = 0.
m
3. a. Pour absorber rapidement les oscillations, il 1.2. b. On dérive deux fois l’expression proposée :
faut l’amortissement correspondant à la courbe 2 :
λ = 15 500 kg . s–1. x = xm . cos 2π . t + φ0 ;
( )
T0
b. La force exercée par l’amortisseur est F = λ . . 2π
Elle s’exprime en newton et 1 N = 1 kg . m . s–2. ẋ = – xm . . sin 2π . t + φ0 ;
( )
T0 T0
La vitesse s’exprime en m . s–1, donc λ s’exprime 2π
( ) . cos 2π . t + φ0 . )
2
en kg . s–1. ẍ = – xm .
T0 (T0
B. Oscillations forcées de la suspension En remplaçant dans l’équation différentielle, on constate
4. a. La courbe 1 correspond à un phénomène de qu’il faut avoir T0 = 2π m pour que l’expression pro-
résonance. k
b. Ce phénomène n’est pas observé sur les autres posée soit solution de l’équation différentielle pour
courbes, car l’amortissement est trop important. toute valeur de t.
1 1.2. c. À t = 0, d’après le graphique, x = xm = 0,6 cm.
5. fR ≈ 2,9 Hz, soit : TR = 1 = = 0,34 s.
fR 2,9 D’après l’équation, à t = 0, x = xm . cos φ0 ; d’où
On trouve une valeur proche de T et T0. cos φ0 = 1 et φ0 = 0.
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1 = 0,42 ; 1 = π . 8
2,4 3,2 10
6
1. Étude statique
m.g 4
1.1. m . g = k’ . ( – 0) ; k’ = ; k’ = 42 N . m–1.
( – 0)
|k – kfournisseur| 2
1.2. Erreur relative = mesurée × 100
kfournisseur 0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0
= 42 – 40 × 100 = 2 × 100 = 5 %. f (Hz)
40 40
1. Quel type d’oscillations a-t-on étudié pour construire
2. Étude dynamique le graphique présenté ?
2.1. 2T = 0,63 s ; T = 0,315 s. 2. Schématiser un dispositif d’étude. Indiquer les diffé-
2.2. T = 2π m = 2π 0,100 ; T = 0,31 s. rents constituants du montage en les nommant avec un
k 40 vocabulaire adapté.
Cette valeur est en accord avec la valeur théorique. 3. Quel phénomène a-t-on mis en évidence ?
2.3. T = 2π m. 4. Quelle est la valeur de la fréquence caractéristique
k du phénomène observé ?
Avec N = kg . m . s–2, 5. Quelle caractéristique de l’oscillateur élastique cette
k s’exprime en N . m–1 = kg . m . s–2 . m–1 = kg . s–2; étude permet-elle de déterminer ?
kg 6. Donner l’allure de la courbe dans les deux cas
d’où T en ; T s’exprime donc en s.
kg . m . s–2 suivants :
2.4. Solution plus visqueuse, donc les frottements sont
– l’amortissement de l’oscillateur est diminué ;
plus importants. Les oscillations seront amorties.
– l’amortissement de l’oscillateur est fortement aug-
x (cm)
2,0
menté.
1,5 Dessiner les deux courbes avec des couleurs différentes
1,0 sur le document présenté.
0,5
0,3 0,5 0,6 t (s) B. L’oscillateur élastique en translation
0
0,1 0,2 0,4 0,7
– 0,5 1. Décrire simplement un oscillateur élastique en
– 1,0
translation.
– 1,5
– 2,0 2. Comment peut-on réduire les frottements dans le
cas où il oscille horizontalement ?
3. Étude des oscillations forcées 3. Quels sont les paramètres caractéristiques d’un tel
3.1. Le moteur muni de l’excentrique est appelé oscillateur ?
« excitateur ». 4. À l’aide d’une analyse dimensionnelle, établir la forme
3.2. Le système {ressort+masse} est le « résonateur ».
3.3. Pour f = 3,2 Hz , l’amplitude xmax est maximale. Il
de la relation donnant la période des oscillations libres de
se produit un phénomène de résonance. l’oscillateur. Donner l’expression de cette période.
3.4. À la résonance : T = =
1 1 = π s = 0,31 s. 5. La masse du solide oscillant utilisé dans l’expérience
f 3,2 10 vaut 272 g. Quelle est la valeur de la raideur du ressort ?
3.5. À la résonance, la période des oscillations forcées 6. Que se passe-t-il si l’on accroît les frottements pro-
est égale à celle des oscillations libres. gressivement ? Indiquer les différents types de mouve-
3.6. Avec une solution visqueuse, la résonance est ment successivement observés.
« floue » : l’amplitude pour f = 3,2 Hz ne sera que fai-
blement supérieure aux autres amplitudes. 2. Les résonances indésirables
Exercice type Bac
« Commençons par une situation où les vibrations d’un
Exercices complémentaires système sont indésirables, par exemple parce qu’elles
peuvent l’endommager par apparition de résonances à
Énoncés des sollicitations extérieures qui risquent de casser
certaines de ses parties. De nombreux exemples peuvent
1. Oscillateur élastique en être donnés : un arbre dans un moteur, les câbles qui
Dans cet exercice, on s’intéresse aux oscillations d’un soutiennent un pont, les murs d’un édifice (barrage,
oscillateur élastique en translation. immeuble) lors d’un tremblement de terre. Dès lors,
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[
W($Fop) = 兰0 k . x . dx = 1 . k . x 2 = 1 . k . xA2 . ]
A
x A
nique. 2 0 2
Une résolution graphique permet d’illustrer et de
Activités préparatoires confirmer le résultat.
A. Le saut à la perche 2. Comment exprimer l’énergie
Cette activité ouvre le débat : un corps élastique déformé potentielle élastique d’un ressort ?
constitue un « réservoir » d’énergie. Le travail fournit par « l’opérateur » communique de
Les élèves trouvent les réponses aux questions dans le l’énergie potentielle élastique au système déformable et
texte. élastique.
Réponses aux questions L’énergie potentielle élastique acquise est égale à l’op-
1. Les progrès dans le saut à la perche sont dus en posé du travail de la force de rappel, tout comme l’éner-
grande partie à la qualité de la perche utilisée et aussi gie potentielle de pesanteur est égale (paragraphe sui-
aux modes d’entraînement des athlètes. vant) à l’opposé du travail du poids (« force de rappel »
vers le sol...).
2. Flexibilité et dureté semblent être les qualités
recherchées.
3. Comment exprimer l’énergie
B. Le saut de l’ange mécanique d’un système
Cette activité illustre la transformation d’énergie poten-
{solide, ressort} ?
tielle gravitationnelle en énergie cinétique. 3.1. Introduction expérimentale de la notion
Réponses aux questions d’énergie mécanique
1. Une chute libre est une chute où la seule force Après acquisition des valeurs de l’abscisse x du centre
appliquée à « l’objet » est son poids. La discussion est d’inertie du solide d’un dispositif {solide-ressort} effec-
ouverte : la résistance de l’air est-elle, ici, négligeable ? tuant des oscillations, l’élève (le professeur) programme
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1. 1. a. W =
1 . k . x 2 = 0,5 × 50 × (5,0 × 10–2)2
2 Exercices
= 6,3 × 10–2 J.
1. 1. a. L’expression du travail d’une force
b. W = 1 . k . (xB2 – xA2) constante $F lorsque son point d’application se déplace
2
= 0,5 × 50 × [(5,0 × 10–2)2 – (2,0 × 10–2)2] d’un point A vers un point B est :
= 5,3 × 10–2 J. WAB ($F ) = $F . $AB .
2. Le travail pour comprimer ou étirer ce ressort de b. F s’exprime en newton (N), AB en mètre (m) et
5 cm est le même, c’est-à-dire 6,3 × 10–2 J. W en joule (J).
2. a. La force exercée par un opérateur pour mainte-
2. 1. On lit un allongement de 8,0 cm pour nir un allongement d’un ressort a pour valeur :
10,0 N ; F = k . ; sa valeur dépend de l’allongement. Elle
k= F = 10,2 = 125 N . m–1. n’est pas constante lorsqu’on allonge le ressort de 0 à
( – 0) 8,0 × 10–2 .
1
2. W = . k . x 2 = 0,5 × 125 × (4,0 × 10–2)2
b. On considère que la force est constante pour un
2 allongement très faible (déplacement élémentaire),
= 0,10 J. et : δW = $F . $d. C’est un travail élémentaire. On
procède à une intégration.
3. 1. F = k . x ; k est le coefficient directeur de la
3. a. L’expression du travail de la force exercée par
5,0 un opérateur qui provoque un allongement x du
droite ; k = = 50 N . m–1.
10 × 10–2 ressort à partir de sa longueur naturelle est :
1
2. a. EP élas = . k . x 2 = 0,5 × 50 × (6,0≤ × 10–2)2
2 W = 1 . k . x2.
2
= 9,0 × 10–2 J.
b. Le travail est en joule, la constante de raideur en
b. Lorsqu’on lâche le ressort, l’énergie qu’il avait newton par mètre et le déplacement en mètre.
emmagasinée est communiquée à la bille du flipper
sous forme d’énergie cinétique. 2. 1. L’expression de la coordonnée Fx de la
force $Fop qui s’exerce sur le ressort pour maintenir
4. 1. a. L’énergie mécanique EM = EP élas + EC . un allongement x est : Fx = k . x .
b. EM = 1 . k . xmax2 = 0,5 × 100 × (8,0 × 10–2)2 = 0,32 J. 2. Le travail élémentaire de $Fop pour allonger le res-
2 sort de x à x + dx est :
2. L’oscillateur se déplace sans frottement, son éner- dWop = Fx . dx = k . x . dx .
gie mécanique se conserve. Lorsqu’il passe par sa
3. a. L’expression du travail de $Fop pour allonger le
position de repos, il n’a que de l’énergie cinétique ;
ressort de 5 cm à partir de sa longueur naturelle est :
d’où : EM = EC = 1 . m . 2 x
[
W = 兰0 k . x . dx = 1 . k . x 2 = 1 . k . xA2 . ]
A
x
2 A
2 0 2
2EM 1/2 2 × 0,32 1/2
et : = ( ) (
m
=
0,200 ) = 1,8 m . s–1. 1
b. W = × 23 × (5 × 10 ) = 3 × 10 J.
2
–2 2 –2
1 1
3. EM = EP élas + EC = . k . x 2 + . m . 2 ; 4. a. F=k . x
2 2
= 2 [ ]
(EM – EP élas) 1/2
m
pour x = 3,0 cm,
EP élas = 0,5 × 100 × (3,0 × 10–2)2 = 0,045 J xA xB x
avec z l’altitude repérée sur un axe vertical ascen- = 1 × 23 × (10 × 10–2)2 – 1 × 23 × (5 × 10–2)2
2 2
dant et EP pes = 0 pour z = 0 (niveau de référence de
= 8,6 × 10–2 J.
l’énergie potentielle).
b. Au moment où la boule est lâchée, en prenant 3. La valeur de l’énergie potentielle élastique du
z = 0 au niveau du sol : ressort comprimé est :
EM = 1 × 0,705 × 102 + 0,705 × 9,8 × 1 EP élas = 1 . k . ( – 0)2 = 1 × 10 × (0,20 – 0,12)2
2 2 2
= 35,25 + 0,69 = 42,2 J. = 3,2 × 10–2 J.
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20 EC2 = .
12
10. Le niveau de la turbine est pris comme niveau
Soit : EC2 = 40 × 230 = 7,3 kJ.
2
de référence de l’altitude et de l’énergie potentielle de 70
pesanteur. 2. On suppose que toute l’énergie cinétique est
On désigne par (1) le niveau supérieur du lac et par convertie en énergie potentielle de pesanteur :
(2) le niveau de la turbine.
L’énergie mécanique se conserve : m . g . h = EC2 ,
m . g . h1 + 1 . m . 12 = m . g . h2 + 1 . m . 22 E 1 . m . 22 = 2 .
2
2 2 soit : h = m C2
.g 2=
m.g 2g
avec 1 = 0 et h2 = 0.
L’énergie cinétique que la turbine peut convertir en
énergie électrique vaut : D’où : h =
30 2
3,6 ( )
= 3,5 m.
2 × 9,8
EC2 = 1 . m . 22 = m . g . h1 ;
2 14. 1. a. Lors d’une chute libre, la seule force
EC2 = 103 × 9,8 × 70 = 690 kJ. appliquée au système {snowboarder} est son poids de
direction verticale ; seule la composante verticale du
11. 1. L’énergie mécanique du système est sous la vecteur vitesse est modifiée.
forme potentielle élastique lorsque la vitesse du solide
1 1
b. EC = . m . 2 = . m (H2 + V2).
est nulle, c’est-à-dire aux dates correspondant aux
2 2
extremums, soit t = n . T avec T = 0,5 s (0 s ; 0,25 s ; 1
2 2. EM = m . g . z + . m (H2 + V2).
0,5 s...). 2
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k.x
x
18. 1. a. Le système {enfant, luge} est soumis à
0,30 x (m)
son poids $P, et à la réaction $R exercée par la glace,
c. Le travail, pour un allongement de 0 à x, corres- perpendiculaire à la piste en l’absence de frottement.
pond à l’aire du triangle rectangle (aire située sous la b. z
droite).
3. Le travail de la force exercée par un opérateur R
faisant passer l’allongement du ressort de 0,10 m à A1
0,30 m vaut :
0,5 × 30 × 0,30 – 0,5 × 10 × 0,10 = 4,0 J.
F (N)
A2
30
O P
10
c. Le poids $P est une force constante, la réaction $R
0,10 0,30 x (m) change d’orientation durant la descente.
2. Le travail de ces forces pour un trajet A1A2 du
16. 1. L’énergie potentielle élastique emmagasi- centre d’inertie G du système, est :
née par le ressort, lorsqu’il est comprimé, est : W($P ) = $P . $A1A2 = m . g . (z1 – z2) ;
EP élas = 1 . k . x 2 = 0,5 × 150 × (0,10)2 = 0,75 J.
A
W($R ) = 兰A $R . $d = 0, car $R est, à chaque instant,
2
2 1
perpendiculaire à $d.
2. On suppose que l’énergie potentielle élastique
3. Le théorème de l’énergie cinétique permet d’ex-
est intégralement convertie en énergie cinétique et
primer la variation d’énergie cinétique du système en
EP élas = EC = 1 . m . 2 = 0,75 J avec m = 10 × 10–3 kg. fonction du travail des forces appliquées au système :
2
La vitesse de la fléchette lorsque le ressort reprend sa EC(A2) – EC(A1) = W($P ) + W($R ) = m . g . (z1 – z2).
longueur à vide est : = 12 m . s–1. 4. EC(A2) – EC(A1) = m . g . (z1 – z2)
3. On suppose que l’énergie cinétique de la flèche = EP(A1) – EP(A2)
est intégralement convertie en énergie potentielle de EC(A2) + EP(A2) = EC(A1) + EP(A1)
pesanteur et EC = EP pes = m . g . h = 0,75 J. EM(A2) = EM(A1).
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1
= 2.
EM0 1 . k . x2 r
male si l’énergie mécanique se conserve et si EC2 = 0 ;
alors : EP pes2 = EC1 + EP pes1
[
2 ]
m0
fin de chute) : EP pes2 = EC0 = 1 . m . 02 ; b. n’est vraie que si la force $F est constante ;
2 c. n’est vraie que si la valeur de la force reste constante.
2 . EP pes2 1/2 2 × 4 063 1/2
d’où : 0 = [ m ] [
=
80
= 10,07 ;] 2. La valeur absolue du travail de la force exercée sur
l’extrémité d’un ressort que l’on allonge de x :
0 = 10 m . s–1.
a. est supérieure à la valeur absolue du travail de la
b. Le matelas amortit le choc. Il absorbe, en se défor- tension du ressort ;
mant, l’énergie cinétique du sauteur.
b. dépend de l’allongement du ressort ;
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160 © Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
© Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit. 161
10
6. 1. Le mouvement est pseudo-périodique puisque
l’allongement du ressort ne varie pas sinusoïdale-
8 ment : le mouvement est amorti du fait des forces de
6 frottement.
L’énergie mécanique ne se conserve pas : elle diminue
4
au cours des oscillations.
2 2. La pseudo-période est déterminée en prenant l’in-
0 tervalle de temps entre les instants où l’élongation est
0 1 2 3 4 5 6 (cm) nulle : 3 T ≈ 4,7 s ; d’où T = 1,6 s.
T 12 La période propre est donnée par la relation :
b. k= = = 2,0 × 102 N . m–1.
6,0 × 10–2 m.
3. a. Mesurer l’aire du trapèze compris entre la courbe
T0 = 2π .
k
et les droites x1 et x2 : W = 1 . k . (x 22 – x 21). Donc, k = 4 π2 . m2 = 6,3 N . m–1.
2 T0
b. W = 0,32 J.
3. a. À t = 0 s, x0 = – 35 mm et = 0 m . s–1 ;
1 . m . 2 = 20 × 103 J.
5. 1. EC = EM = 1 . k . x20 = 3,8 × 10–3 J.
2 2
2. a. Le projectile ayant une vitesse nulle au fond du À t = 4 s, x4 = 25 mm et = 0 m . s–1 ;
canon, on applique le théorème de l’énergie cinétique :
EM = 1 . k . x42 = 2,0 × 10–3 J.
EC = 1 . m . 2 = W($F ) + W($F f ), d’où, ignorant tout 2
2 b. En 4 s, E = – 1,8 × 10–3 J ; la puissance moyenne
des frottements : W($F ) > EC = 20 × 103 J. dissipée par les forces de frottement est donc :
W($F ) 1,8 × 10–3
b. F = = 25 × 103 N ; m = = 4,5 × 10–4 W,
F
p = = F 2 = 2,2 × 108 N . m–2 = 2,2 × 103 bar. m = 0,45 mW.
S πd
4
W = 180 × 20 × 10 = 60 × 103 watt.
3
c. =
t
Bibliographie
60
d. Non, car elle est soumise à la force propulsive et aux
frottements non négligeables de la balle dans le canon. Ouvrages
3. a. En négligeant les frottements, le théorème de
l’énergie cinétique donne : • Raisonner en physique, la part du sens commun,
L. Viennot, Collection Pratiques pédagogiques,
EC = W($F ) + W($P ), De Boeck Université, 1996.
soit : 1 . m . 2 = W($F ) – m . g . . • Physique, E. Hecht, De Boeck Université, 1999.
2
2 = 02 – 2g . et = 1 000 – 16 = 984 J.
Sites Internet
L’énergie potentielle de pesanteur acquise à la sortie
du canon étant négligeable, on peut considérer que • e.m.c.2.free.fr/oscill-meca.htm
la vitesse de sortie est ici la même que pour un tir • www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/
vertical. Meca/Oscillateurs/ressort_rsf.html
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Programme
au monde
quantique
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164 © Hachette Livre, Physique Terminale S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
1. a. ν =
c = 3,00 × 108 = 5,49 × 1014 Hz.
Corrigés des exercices 3. λ 546 × 10–9
b. E = h . ν =
h . c;
Savoir s’autoévaluer λ
E= 6,63 × 10 –34
× 3,00 × 108
1. a. Faux, elles sont de l’ordre de l’eV. 546 × 10–9
b. Faux. = 3,64 × 10–19 J,
c. Vrai.
soit : E = 3,64 × 10–19 = 2,28 eV.
–19
d. Faux. 1,60 × 10
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5. 1. a. Ce spectre n’est pas continu, il montre 10. 1. a. Le niveau choisi comme référence est le
que seules certaines radiations, raies colorées, sont niveau fondamental.
émises par la lampe. b. Les énergies des autres niveaux sont supérieures
b. Les spectres de ce type montrent que l’énergie de
à celle du niveau fondamental, elles sont donc
l’atome est quantifiée. positives.
2. a. E´ = 3,64 × 10–19 J, soit 2,28 eV. 2. a. λD1 =
h . c = 6,626 × 10–34 × 2,997 9 × 108
b. E = 3,82 × 10–19 J, soit λ = 520 nm. Cette raie
|E | (2,102 81 – 0) × 1,602 2 × 10–19
n’est pas dans le spectre. = 589,6 × 10–9 m = 589,6 nm.
b. λD2 =
h . c = 6,626 × 10–34 × 2,997 9 × 108
6. 1. a. Le niveau fondamental est le niveau de |E | (2,104 94 – 0) × 1,602 2 × 10–19
plus basse énergie. = 589,0 × 10–9 m = 589,0 nm.
b. Le niveau de référence couramment choisi est celui 3. a. Ces raies sont situées à 0,6 nm l’une de l’autre,
de l’atome ionisé. Son énergie est nulle. sur le spectre : elles sont très proches.
c. L’énergie à fournir à un atome d’hydrogène pour b. Le terme « doublet » est relatif à la présence de
l’ioniser, si celui-ci se trouve au niveau fondamental, deux raies très proches qui apparaissent souvent en
est de 13,6 eV. une raie unique.
h.c 0,6
2. a. λ = c. Écart relatif : × 100 = 0,1 %.
|E2 – E3| × 1,60–19 589,0
= 6,63 × 10 × 3,00 ×
–34
108 = 6,61 × 10–7 m ;
11. 1. Le spectre comporte des raies colorées sur
1,88 × 1,60 × 10 –19
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max
min
2. a. Eαβ =
770,0 × 10–9 × 1,60 × 10–19
– 3,40
Eαγ = 6,63 × 10 –9 × 3,00 × 10–19 = 1,63 eV.
–34 8
b.
764,5 × 10 × 1,60 × 10
3. Eβ = Eα +
h.c – 13,6
λ
= – 4,34 + 6,63 × 10 –9 × 3,00 × 10–19
–34 8 c. Eionisation = 13,6 eV ; Efondamental = 0 eV.
770,0 × 10 × 1,60 × 10 d. La plus grande longueur d’onde correspond à
= – 2,73 eV; la plus petite variation d’énergie, la plus courte lon-
gueur d’onde correspond à la plus grande variation
Eγ = Eα + h . c d’énergie :
λ
6,63 × 10–34 × 3,00 × 108
= – 4,34 + 6,63 × 10 –9 × 3,00 × 10–19 λmax = h . c =
–34 8
1 ∞
= 1,094 02 × 107 × 12 – 12
( ( ))
–1
E (eV) 2,41 2,18 2,11 2,02
1 ∞
Transition 8 vers 2 6 vers 2 2 vers 1 5 vers 2 = 9,14 × 10–8 m = 91,4 nm.
En gardant suffisamment de chiffres significatifs pour
RH , on retrouve les résultats précédents.
16. 1. a.
17. 1. Les deux interactions newtoniennes sont
n 1 2 3 4 5 l’interaction gravitationnelle et l’interaction électrique.
2. On dit que ces interactions présentent des ana-
En (eV) – 13,6 – 3,40 – 1,51 – 0,85 – 0,54 logies, car elles ont des points communs :
– leur droite d’action joint les corps en interaction ;
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b. Fe = k . e .2e λ 589,0 × 10
d 1.4. h est la constante de Planck et e est la charge
= 9,0 × 109 × 1,60 × 10 × 1,60 × 10–19
–19
électrique élémentaire.
(50 × 10 )–12 2
= 9,2 × 10–8 N ;
m .m
2. 2.1.
Fg = G . e 2 p E (eV)
d
= 6,7 × 10–11 × 9,11 × 10 × 1,67 × 10–27
–31
0 état excité
(50 × 10 )
–12 2
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% transmission
2. Étude du spectre du mercure
2.1. Le niveau le plus bas du diagramme énergétique
est appelé « niveau fondamental ».
2.2. L’état de l’atome, au niveau E2, est un état excité.
2.3.a. La perte d’énergie se manifeste par l’émission
100
d’une radiation lumineuse, émission d’un photon. 3 600 1 800 1 400 1 000
2.3.b. |E | = h .
c en J ou en eV ;
λ (b)
nombre d'onde (cm–1)
λ= h.c = 6,63 × 10–34 × 3,00 × 108 4 000
3 000 2 500 2 000 1 500 1 300 1 100 1 000
|E | (10,44 – 5,54) × 1,60 × 10–19
= 2,54 × 10–7 m ;
λ = 254 nm.
2.3.c. Les limites des longueurs d’onde dans le vide du
spectre visible, sont 400 nm et 800 nm. La radiation
de longueur d’onde 254 nm appartient au domaine des
UV.
a. Quels sont les groupements fonctionnels présents
3. Des UV à la lumière visible dans ces molécules ?
3.1. La vapeur de mercure contenue dans le tube peut b. Attribuer chaque spectre à l’une des molécules
émettre des radiations de longueur d’onde dans le vide suivantes :
254 nm, comprises entre 200 nm et 300 nm, et permet • la propanone (CH3—CO—CH3) ;
donc à la poudre déposée sur les parois du tube d’émettre • le propanol (CH3—CHOH—CH3) ;
de la lumière visible. • la diméthylamine (CH3—NH—CH3).
3.2. Les poudres permettent d’obtenir des radiations
non émises par la vapeur de mercure. 2. Les niveaux d’énergie de l’atome
3.3. La lumière émise par le tube 1 est plus riche en d’hydrogène
radiations comprises entre 560 nm et 620 nm que la
lumière émise par le tube 2. La lumière du tube 1 est Les différents niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène
plus « chaude » que celle du tube 2. sont donnés par la relation : E = – 13,6 avec E en eV
n2
et n un nombre entier naturel non nul.
Exercices complémentaires 1. Faire le schéma classique du diagramme de ces niveaux
d’énergie en utilisant une échelle de 1 cm pour 1 eV (on
ne représentera que les six premiers niveaux).
Énoncés 2. Déterminer l’énergie minimale, en électronvolt et en
joule, qu’il faut fournir à un atome d’hydrogène pour
1. Comparer des spectres d’absorption l’ioniser :
1. Sachant qu’une longueur d’onde λ = 5 × 10–6 m a. lorsqu’il est dans son état fondamental (n = 1) ;
correspond un nombre d’onde σ de 2 000 cm–1, expri- b. lorsqu’il est sur son premier niveau d’énergie excité
mer la relation liant σ à λ. (n = 2).
2. Le tableau suivant donne quelques nombres d’onde
3. L’atome est excité sur le niveau 6.
des bandes centrales d’absorption de certains groupes
fonctionnels en chimie organique. a. Montrer qu’il peut émettre un grand nombre de raies
en se désexcitant vers le niveau fondamental.
Liaison C=O O—H N—H C=C b. Quelle est la raie de plus grande énergie et, par consé-
quent, de plus courte longueur d’onde ? Calculer cette
s (cm ) –1
1 700 3 600 3 200 1 650
longueur d’onde λ1 en nm. (On admettra que toutes les
transitions sont possibles.)
H
| | | 4. a. Représenter par des flèches, sur le diagramme pré-
Liaison — C —H — C —H — C —H C —N cédent, les transitions correspondant à la série de Balmer
| tertiaire | tétra |
H (retour au niveau d’énergie tel que n = 2).
b. En déduire les longueurs d’onde limites de cette
s (cm–1) 2 900 1 200 1 400 1 250
série.
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T0 R . C
=0 )
Cette égalité est vérifiée à tout instant, donc :
Le temps et l’électricité T0 = 2π . L . C .
1 1
8. L = 2 2 = = 0,13 H.
1. Étude du fonctionnement 4π . f . C 4π2 × 4402 × 1 × 10–6
d’un diapason électronique
Réponses aux questions 2. Réalisation artisanale
1. La flèche représentant uC est orientée de B vers A en d’un diapason électronique
convention récepteur. Réponses aux questions
2. a. i = dq . 1. La masse de la carte d’acquisition est reliée à l’arma-
dt
q ture B du condensateur. Une voie de la carte est bran-
b. uC = . chée sur l’armature A du condensateur.
C
3. a. D’après la loi d’additivité des tensions, Ce branchement nécessite une carte d’acquisition avec
du un mode différentiel, ou bien le générateur de tension
E = uC + uR (1) avec uR = R . i = R . C . C . utilisé doit avoir une masse flottante.
dt
duC 2. Un condensateur est chargé à 99 % au bout d’une
(1) devient E = uC + R . C . , durée égale à :
dt
duC 1 E 5 τ = 5 R . C = 5 × 1 000 × 1 × 10–6 = 5 × 10–3 s.
soit : + .u – = 0 (2).
dt R . C C R . C La durée minimale de charge doit être de 5 ms.
b. En remplaçant uC par son expression dans l’équation 3. a. L’enregistrement présente un régime pseudo-
différentielle (2), il vient : périodique (oscillations amorties).
1 t 1 t E b. La grandeur responsable de cet amortissement est la
. E . e– τ + . E . (1 – e– τ ) –
τ R.C R . C = 0; résistance de la bobine.
t
(
soit : E . e– τ . –
1
τ R.C )
1
= 0.
c. En mesurant plusieurs périodes sur le graphique, on
mesure une pseudo-période égale à 2,25 ms.
Cette égalité est vérifiée à chaque instant, donc d. Dans la question 8. du paragraphe 1 on désirait
τ = R . C. obtenir une fréquence de 440 Hz, ce qui correspondait
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