Más que aobre el libre arbitrio, este es un ensayo sobre su contracara, el determinismo, y los modos en que éste opera sobre la libertad, la voluntad y la conciencia de los seres humanos.
Original Title
Schopenhauer - Essai Sur Le Libre Arbitre (Copia virtual)
Más que aobre el libre arbitrio, este es un ensayo sobre su contracara, el determinismo, y los modos en que éste opera sobre la libertad, la voluntad y la conciencia de los seres humanos.
Más que aobre el libre arbitrio, este es un ensayo sobre su contracara, el determinismo, y los modos en que éste opera sobre la libertad, la voluntad y la conciencia de los seres humanos.
ESSAI
SUR LE
LIBRE ARBITRE
ran
ARTHUR SCHOPENHAUER
TRADUIT EN FRANCAIS POUR LA PREMIERE FOIS
er anxoré,
Par Salomon Reinach
‘Avclan Sve do Y'Gcole normale eupétienre.
Lea liber eat an myatine
Seeuusonaren
vos
PARIS
ANCIENNE LIBRAIRIE GERMER BAILLIERE ET C*
FELIX ALCAN, EDITEUR
108, BOULEVAND SAINT-GERMAIN, 108
41894,
“Tous droits nésoreésAVERTISSEMENT
La dissertation dont nous donnons aujour-
@hui la traduction fut éorite on 1838, & Yocea-
sion d’un concours ouvert par Académie de
Norvégo ‘. Ello fait partie de I'Ethique de Scho-
penhauer, qui contient en outre une longue
oxposition des principes de sa morale. La der-
nibre édition est précédée de deux préfaces, di-
rigées on grande partie contre Académie de
Danomark, qui n’avait pas couronné calte se-
4. Voiet !énoncé de la question mise au concours par
Académie Royale de Norvége : « Num iberum hominum
arbitrium ¢ gut tid demonstrari potest? »
En frangais : « Lo Ii r@ peut-il tre démontré par
Jo témoignage de ta conscience? » Le prix fut décerné &
Ja dissertation de Schopenhauer (4 Trondiiere, le 20 Jan-
vier 1889),vw AVERTISSEMENT
conde dissertation, et avait reproché assez ver~
tement & Vauleur son intempéranee de langage
a Pégard de Fichio ot de Hegel. (Plures recen-
lioris wtatis summos philosophos tam indecenter
commemoravit, ut justam e gravem offensionem
habeat.) Nous navons pas jugé utile de repro-
Guire ces couvres de zolémique ; mais nous ex-
trayons dela seconde préface les lignes suivan-
tes, datées du mois d’aodt 1860, et qui sont si-
gnificatives :
« Yai Gini per m’ouvrir une voie en dépit de
Ia résistance de tous les professeurs de philoso-
phie pendant de longues années conjurés con-
tre moi, ot les yeux du public éelairé s'ouvrent
do plus en plus sur le compte des summé philo-
sophi de Académie de Danemark. Si, pour quel-
que temps encore peut-stre, de malheureux pro-
fesseurs de philosophie qui se sont depuis long-
temps compromis avec eux soutiennent leur
drapoau avec des forces défaillantes, ils sont ce-
pendant bien tombés dans 'estime publique, et
Hogel notamment s'achemine & grands pas vers
le mépris réservé 4 son nom auprés do la pos-
térité..., Quo nos professours de philosophie