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Fondée en 2007 par plusieurs artistes issuent de l’ERBA de Rouen, le collectif Cross est la manifestation d’une

réflexion commune dont l’intention est de créer ensemble des points de convergence, lieux de réflexion et de
cohésion, de recherche et d’expérimentation.
Cross a pour ambition de créer des évènements mêlant différentes pratiques artistique (sculpture, dessins,
installations, vidéo, performances…) et une dynamique commune, celle de s’inscrire résolument dans le
champ de l’art contemporain.
Le collectif souhaite exposer et dévelloper ses projets aussi bien dans des lieux habituellement dédiés à
l’art que dans des stuctures non-institutionnel en vue d’une articulation entre ces différents lieux et ces dif-
férents publics. Sa particularité réside dans la diversité des horizons explorés par chacun des artistes au
travers de leurs oeuvres. Cross crée un réseau qui soutient les artistes dans la production, la diffusion et
l’exposition des oeuvres d’art.
COLLECTIFCROSS.COM
SOMMAIRE

4 Benjamin Bonaventure

8 Lison De ridder

12 Gaspard Drubigny

16 Yannick Dubois

20 Morgane Fourey

24 Grégoire Laisne

28 Lise Lecocq

32 Simon Nicaise
Benjamin Bonaventure
Né en 1985, vit et travaille à Rouen
2009, Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / “Collectif 76”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2008,“MDR” concert performance à l’occasion de la fête de la
musique, Rouen. 2007, DNAP (Diplomé des Beaux Arts de Rouen) / Arrangement- Dérangement », Conservatoire de Musique, Rouen / “Terra Incognita”, Jardin
des Plantes, Rouen / “Groupe”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2006, “Babylone”, Jardin des Plantes, Rouen, / “Aître ici, originale ou multiple”, Petite Galerie
des Beaux Arts, Rouen.

“Prism Leisure”, installation video, 2007

Benjamin Bonaventure s’occupe, la plupart du temps, de détournements : matériel hi-fi (téléviseur devenu projecteur de lumière),
instruments de musiques (guitare électrique devenue module de sons rythmiques et répétitifs) et films d’action à un euro devenus
éléments d’un dispositif pour un spectacle d’ombres chinoises.

Parfois ce retournement est opéré à partir de la dénomination usuelle de l’objet, ramenant par exemple un « lecteur de CD » à un «
joueur de disque » (en anglais, on parle de « Cd player ») lorsque chaque piste de l’album n’est qu’une note et que c’est le lecteur
lui-même qui va retranscrire à la lecture, la mélodie.

Son travail existe sous forme d’installations, de performances concerts, de dispositifs sonores ou lumineux mêlant toujours étroite-
ment le son et l’image. Parfois utilisé dans un même processus de composition, ce rapport s’opère à partir d’une interaction directe
entre les deux, l’image va générer le son, le son va modifier l’image.
“Seek and Destroy”, papier magasine, 2006
“Bat signal”, métal et matériaux divers, 2007

“Techino Rock”, Performance concert interactive, en collaboration avec Gaspard Drubigny, 2007
“Strobocaster”, Guitard, Stroboscope et amplie, 2006
Lison De Ridder
Née en 1983, vit et travaille à Rouen.
2009, Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / “Collectif 76”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2008, “Book”, Galerie L’Endroit, Rennes / Edition “Artistbook
International”, Centre Georges Ponpidou Beaubourg, Paris / “Echelles”, “Mens Alors !”, Mens en Triéves/ “Déplier la vague des mers intérieures”, exposition
personnelle, Maison des Arts, Evreux 2007, “Happy Weels”, Festival des cultures urbaines, Canteleu / “Déplier la vague des mers intérieures”, exposition person-
nelle, Maison des Arts, Evreux / Exposition personnelle au théâtre du lierre, Paris / “L’avenir dure longtemps”, Grande Gallerie de l’école des Beaux Arts, Rouen /
Exposition personnelle à Mens alors!, Mens en Triéves / “Terra Incognita”, Jardin des Plantes, Rouen / DNSEP (Diplomée des Beaux Arts de Rouen). 2006, “Allées
et Venues”, Jardin des Plantes, Rouen. 2005, “Hommage à Apollinaire”, mise en espace et performance avec Le Parterre trio au Trianon Transatlantique, Sotteville
les Rouen. 2004, “Ordre, Territoire, Population”, Galerie L’Endroit, Le Havre.

« Humblement mais résolument aventurerons, il nous faudra


prendre d'atelier au sérieux! C'est sur cette voie que nous nous
pourrions en dire. Il importe quelle nécessité nous sommes la
contemplation et comment cette nécessité sans trahir motive.
L'oeuvre déborde. »

Le travail de Lison De ridder fonctionne sur un principe d’élasticité, de discontinuité et de rebond. Dessins reproductibles, post-
it d’idées, installations éphémères, récupération et détournement induisent une relation forte avec le contexte. Ses réalisations
se télescopent dans le processus de leur création, ’’liquidant’’ leur statut d’oeuvre unique dans un flux d’idées.

A travers ces collages ou superpositions, ces observations sensibles et questionnements absurdes, elle crée de façon jubilatoire
des ensembles qui se rejouent sans cesse, des dispositifs légers et transitoires, disponibles et éphémères, des dessins de passage.
Elle manipule et transforme afin que s’expose la potentialité poétique et artistique des choses simples, cette pratique se nourrit
des plaisirs du bricolage joyeux et de l’émerveillement du jeu de recyclage.

Il s’agit de développer, dilater ou déformer le sens créant des champs analogiques et signalant au regard de l’être mobile
l’élasticité et la discontinuité de mondes mis en relation dans ce travail et qui dans le langage sont séparés. C’est d’abord un
questionnement sur la manière d’habiter, de voir, de former (fermer), et de représenter un monde.
Cette disponibilité du regard et du corps à l’environnement, cette ouverture à la circonstance permet de vivre différemment le
contexte de création et d’exposition.
Gaspard Drubigny
Né en 1985, vit et travaille à Rouen.
2009, Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / “Collectif 76”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2008, “Minute Papillon”, Galerie du Bellay, Mont Saint Aig-
nan. 2007, DNAP (Diplomé des Beaux Arts de Rouen) / “Terra Incognita”, Jardin des Plantes, Rouen / “Arrangement- Dérangement”, Conservatoire de Musique,
Rouen / “Groupe”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2006, “Babylone”, Jardin des Plantes, Rouen / “Aître ici, originale ou multiple”, Petite Galerie de l’école
des Beaux Arts, Rouen.

“machine de surimpression #2”; bande magnétique, magnétoscopes, télévision, acier, 180x180cm; 2007

Le point de départ général du travail de Gaspard Drubigny est l’observation et la prise en compte systématique de l’erreur dans
un programme, un appareil, une image, ou encore un son comme étant l’expression d’une volonté de communication, d’une
forme de réactivité.

La mise en évidence de ces phénomènes, notamment dans des systèmes automatisés (machines mécanisées, circuits électro-
niques, etc.) lui permet de considérer ces éléments intempestifs comme étant des manifestations de l’individualité de l’objet.
C’est une réhabilitation d’appareillages aujourd’hui obsolètes. Le perfectionnement systématique de l’industrie et des sciences
représente une mise à l’écart organisée de la relation du consommateur par rapport à l’objet. Toute modification, réparation de-
vient aujourd’hui impossible, le lien homme/objet n’existe plus qu’à travers l’image et la fonction. Ces machines revendiquent
un droit à l’erreur, à l’imperfection et à la singularité.

L’idée est de signifier, à travers une mise en place de dispositifs de modification du corps de la machine, une cohérence dans
l’apparition de l’aléatoire. L’amplification, la captation de l’activité électrique, magnétique ou simplement physique d’un mé-
canisme fonctionnant à vide crée un langage (souvent sonore). Lorsque l’on supprime toute idée de fonctionnalité de l’objet
apparaît alors un langage inconnu, une parole propre à la matière considérée. Ces organismes peuvent alors exprimer, générer,
à travers la création, une revendication de leur existence.
“mini-guitare”; guitare, micro, 10x3cm, 2004

“flipper”; flipper, matériaux sonores divers, 2008


“clavier-divisé”; claviers, acier, capteurs de mouvements, 2009
“machine de surimpression #1”; bandes magnetiques, têtes d’enregistrement/lecture, amplificateur, acier; 2006
Yannick Dubois
Né en 1980, vit et travaille à Paris

2009, Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / “Collectif 76”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2008, “Ciel Ether”, Café Cheri, Rouen) / Traverse Vidévo
“Ítre/devenir”, l’Ostal d’Occitania, Toulouse. 2007, “Terra Incognita”, Jardin des plantes, Rouen / Workshop Stephen Wilks, atelier-résidence de l’école des beaux
arts de Rouen, Exposition de Stephen Wilks, grande galerie de l’école des Beaux Arts, Rouen / “Accords/désaccords”, conservatoire régional, Rouen / “L’avenir
dure longtemps”, grande galerie de l’école des Beaux Arts, Rouen. 2006, DNSEP , diplomé des Beaux Arts, Rouen / “Babylone”, Jardin des Plantes, Rouen. 2005,
Workshop Honoré d’O, galerie Duchamp, Yvetot / “Allées et Venues”, Jardin des Plantes, Rouen, / “Le petit l’art Crouss”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan /
DNAP, diplomé des Beaux Arts, Rouen.

Yannick Dubois oscille, en permanence, entre le microscopique et le macroscopique. Il s’attache aux objets (portant notre
marque, racontant notre histoire et tendant à nous dominer par leur omniprésence), à un certain mysticisme (lié à l’inexplicable
et à ce qui nous dépasse) et à l’art (qui réunit les deux centres d’intéret précédents).

Obsessionnel, son travail raconte


un quotidien autant qu’une fuite,
une multitude autant qu’une rareté,
un intime autant qu’un universel;
parfois avec humour.

Médiums:

Vidéo
sculpture
installation
performance
photographie

Haut : ”Triptyque” (Triptyque n°1, autoportrait, triptyque n°2)


Bas : “Constellation” Pala Machina, Vectis, Parabola,
Guidone (extrait de la série Les Constellations)
“Constellations” (échantillons),photographie sur pvc
4mn40s (visible sur youtube), 2008

Vue d’exposition
“ Le Café/clope” (échentillon), 19x13 cm, 2006

“Lu(mi)naire”, video, 3m17s, 2006


“Moon Light Room”, video, 2m17s, 2008

“La Lune Habitée”, tirage photo contrecollée sur pvc, video, 4m12s, 2008
Morgane Fourey
Née en 1984, vit et travaille à Rouen.

2009, “Boondocks”, Kunsthalle Faust, Hannovre / Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / “ Iconoclasse”, Galerie Duchamp, Yvetot / “Collectif 76”, Galerie
du Bellay, Mont saint Aignan / “Échelle Contenue”, exposition personelle, Galerie Stork, Rouen. 2008, DNSEP, diplomé des Beaux Arts, Rouen / “Embouteillage”,
Grande galerie de l’ecole des beaux arts, Rouen / “Minute Papillon”, Gallerie du Bellay, Mont saint Aignan / Conférence en milieu scolaire, “Transeuropéenne”,
Agglo de Rouen. 2007, “Groupe”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2006, “Babylone”, Jardin des Plantes, Rouen / Intervenante en art plastique, centre socio
culturel du Trait. 2005, Intervenante en art plastique, centre socio culturel du Trait / 2004, “Allées et Venues”, Jardin des Plantes, Rouen.

“Sans titre”, impressions sur papier, table en médium, acrylique, 2009

Depuis 2005, Morgane Fourey construit des volumes, des installations et des sculptures. L’ensemble de son travail entretient
un rapport évident avec l’habitat, sa forme architecturale et sa fonction. Sa recherche s’articule également autour de notions
plus abstraites.

Dans un premier temps, la maison s’inscrit en tant que forme symbolique de stabilité, de solidité, d’anthropomorphisme, mais
aussi la maison fantasmagorique en référence à de nombreux contes et chansons traitant ce sujet. Il s’agit notamment de réalisa-
tions menées, en 2006 et 2007: la maison construite en carton et les maisons modules réalisées avec Lise Lecocq.

Le contenu de l’habitat retient lui aussi l’intêret de l’artiste : le mobilier tient une place importante dans son travail en tant
que matériau mais aussi en tant que modèle. Elle peut aussi bien utiliser le meuble de manière indépendante comme dans
l’installation avec les silhouettes de meubles en 2008. Pour cette réalisation, le mobilier d’un salon standard a été prélevé, canapé,
fauteuil, chaise et table symbolisant notre rapport sociable à l’autre. Ces objets vus en perspective et en plan sont comme aplatis
et peuvent être assimilés à des images désincarnées. Ces point de vue et objets devenus silhouettes, restent reconnaissable par
leur forme mais peuvent aussi devenir des sculptures plus abstraites. La perspective dans son sens le plus élémentaire sert ainsi
à voir ces différents éléments dans leur globalité, en permettant leur permutation de la réalité à l’abstraction.

En exacerbant l’absence des objets référents, Morgane Fourey tente de convoquer des réminiscences, des images potentielles et
des souvenirs d’objets encore perceptibles. Ces formes étranges et fantomatiques rattachés à la réalité par l’utilisation de motifs
et de matières devenant des codes, sollicitent une perception visuelle relative à la mémoire collective ou individuelle.
“Echelle contenue”, étagéres stratifiées et matériaux divers, 2009
“Silhouettes”, médium, peinture à carosseries, 2008
“Piéces extrudées”, bois, vénilia, treteaux, 2007
Grégoire Laisné
Né en 1982, vit et travaille à Paris.
2009, Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / “Collectif 76”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2008, DNSEP ,diplomé de l’école des Beaux-Art, Rouen / “Em-
bouteillage”, grande galerie de l’école des Beaux Arts, Rouen. 2007, IVè Biennale Internationale de la Gravure d’Ile-de-France (Mention Spéciale du jury), Domaine
et Orangerie de Madame Elisabeth, Versaille / “Grande Surface”, Ecole Supérieure des Beaux-arts, Le Mans / “Groupe”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2006,
Lauréat du Prix Lacouriére, décerné par la Fondation de France et la BNF / “Prix Lacouriére” (exposition des nominés), Bibliothéque National de France, Paris /
Exposition Personnelle, M-Okaré La Galerie-Atelier SOA, Paris / “Babylone”, Jardin des Plantes, Rouen.

“Sans titre”, video, 2mn en boucle, 2006

Depuis plusieurs années, Gregoire Laisné produit des œuvres englobant plusieurs domaines de création. On y trouve des
représentations de visages humain avec des monotypes de très grandes taille, des vidéos mettant en scène des figures en mouve-
ment, des volumes au formes minimale ainsi que des installations contextuelles.

Cette multiplicité des approches n’entâme, en rien, la proximité que l’artiste entretien avec les différents médiums utilisés et la
volonté de toujours engager ses réalisations dans l’histoire et les spécificités de chacune des disciplines abordées.

L’origine du travail de Grégoire Laisné émane d’une obsession pour l’histoire de la représentation figurative, qu’elle soit enga-
gée dans un domaine artistique ou médiatique.

La plupart de ses œuvres forment une combinaison de différents territoires, engagées dans un même événement, sur une même
surface. Il établit des espaces de correspondances entre les corps. Que ces figures s’effacent ou se dédoublent, c’est toujours
dans des rapports imperceptibles qu’elles tentent d’exister.

Reflet d’un monde compressé, son travail se heurte au thème de la destruction des espaces et du temps.

Portraitiste de toute les choses qu’il traite, Gregoire Laisné place ses œuvres entre l’évidence de l’espace et le doute de la
représentation.
“Mise en espace”, bois, peinture et tirages photos contrecollé, 2007
“Figure” “1”, “2” et “3”, monotype, 140x112,/125x100/140x112, 2006
“Figure au coin” , 1 mn en boucle, 2006
Lise Lecocq
Née en 1984, vit et travaille à Paris
2009, Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / “Collectif 76”, Galerie du Bellay, Mont saint Aignan. 2008, DNSEP , diplomé des Beaux Arts, Rouen) / “Emboutel-
liage”, grande galerie de l’école des Beaux Arts, Rouen / “Languages”, Prague / “Carte Blanche”, Brno. 2007, “Grettir’s Cabaret”, Reykjavik / “Groupe”, Galerie du
Bellay, Mont saint Aignan. 2006, “Emergencia”, Madrid, la Casa Encendida.

“Kindagarden”, photo argentique, 75 x 50 cm, 2008

Les vidéos de Lise Lecocq oscillent entre fiction et expérimentation, autour du comportement de l’homme au sein d’un groupe,
et dans son habitat. Son travail est issu d’une certaine obsession pour la maison et de ce qu’il s’y passe, notamment les répé-
titions gestuelles et les rituels du quotidien.

Toute création est inspirée d’un habitat particulier ou d’un groupe d’habitats (quartier, village, cité d’immeuble…) que ce soit
par les volumes de ce lieu, sa fonction, son histoire ou les souvenirs qui l’habitent.

Les figurants sont en général des habitants provenant des environs du lieu de tournage. Ils sont invités à réaliser une action,
qui la plus part du temps, leur demande de jouer des instants de leur vie quotidienne. L’ambiance des vidéos est réaliste mais
légèrement décalée.

Un acteur commence un geste banal et le poursuit avec ses intuitions, il élève la scène en suspens entre réalité et fiction.
“L’Atelier”, video , 2mn en boucle, 2009
“Maison Skogar”, video réalisée avec Morgane Fourey 4mn, 2007
“Au Vieux Normand”, video, 8mn, 2008
Simon Nicaise
Né en 1982, vit et travaille à Rouen et à Bruxelles

Depuis 2009, représenté par la galerie MAM, Rouen / Depuis 2008, coresponsable de la galerie Stork, Rouen. 2009, Résidence Hotel Noailles by Mobile Institute,
Bruxelles / Résidence aux “Hauts-de-Rouen”, Rouen / Résidence”Les iconoclasses “ Galerie Duchamp, Yvetot / “Boondocks” Kunsthalle Faust, Hannovre /exposi-
tion personnel, Galerie Stork, Rouen / “Collectif 76” galerie du Bellay, Mont Saint-Aignan / 2008, La Source, La Guéroulde / “Drill Baby ! Drill !!” Noaille Projet by
Mobile Institute, Bruxelles / “Embouteillage”, Grande galerie de l’ecole des beaux arts, Rouen / Échange Atelier AESP, ARBA-ESA de Bruxelles / “Minute papillon”,
galerie du Bellay, Mont Saint-Aignan /”Parade”, Conservatoire de Musique, Rouen / “Fenêtre sur rue”, petite galerie de l’Aitre saint Maclou, ERBA, Rouen. 2007,
“Between Ooks “, façade de l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles, Bruxelles / “Arrangement- Dérangement”, Conservatoire de Musique, Rouen “A New
York”, Petite galerie de l’Aitre saint Maclou, ERBA, Rouen / “Vitrine vidéo” sur une invitation de Jason Karaindros, Ecole Supérieure des Beaux-arts de Rueil-Malmaison / “Terra In-
cognita”, Jardin des plantes, Rouen / Art HEC 2007 », Festival d’art contemporain : Jeune création, Hall d’honneur HEC, Jouy-en-Josas / “Trans’Expo”, dans le cadre du festival “les
Transeuropéennes” , Centre culturelle Georges Désiré, Saint-Etienne du Rouvray / “Groupe”, galerie du Bellay, Mont Saint-Aignan. 2006, “Babylone”, Jardin des plantes, Rouen.

“Revue”, impression numérique, 85x120 cm, 2008

Le travail de Simon Nicaise s’établit autour d’une entreprise qui gère de manière administrative l’ensemble de ses activités
artistiques. Volonté de former un groupe d’artistes à soi tout seul avec, comme activité principale, la constitution d’oeuvres
plastiques où l’appartenance à sa strucure est activée en fonction des projets.

A chacune des oeuvres est conférée une identité propre liée, pour la plupart, à la pluralité des figures d’artistes endossées. Ce
principe fait aussi l’écho d’un positionnement professionel de l’artiste, sans délégation de compétences. Alternativement con-
sommateur et travailleur actif. Ce travail se veut absorbeur de références, se nourrissant des idées et des formes qui l’entourent
dans une visée interventionniste mais également dans une forme d’épuisement. Ni simple manipulateur, ni donneur d’ordres : bricoleur
du réel qui, à partir d’un nombre fini de signes à portée de main, tente de déjouer les obstacles pour construire ses propres
modèles. Modèles faits de signes, entités vacillantes entre images et idées. Matériau de base qui procède d’un même mécanisme
d’observation et de recomposition des signes. Ce traitement peut passer par une posture de metteur en scène, décorateur, ma-
chiniste, régisseur en se concentrant sur les hors-champs du spectacle, en opérant des décalages où la scénarisation des formes
oscille entre hommage et impertinence.

Simon Nicaise met en place un appareillage critique et différents dispositifs en vue de scruter les croisements et les télescopages
de faits sociaux ou artistiques. Son travail interroge également la sculpture en elle-même en tentant de cerner ses spécificités.
Cette étude passe par l’analyse de l’endroit où elle se crée et se dispose. L’élément même de l’exposition fait donc, lui aussi,
l’objet d’un travail scupltural.
“Rampe”, rampe de motocross et tapis rouge, 90 x 600 x 250 cm, 2008

“Garde à vous”, haut parleur public, caisson de basse, drapeau et socle, 110 x 110 x 28 cm, 2008
“Machine à claques”, Socle en bois, moteur 112 tours/min, bras en matériaux divers, 2008

“Chorégraphie”, marteau et moteur de boule à facettes, 12x40 cm, 2008


“Elongation”, matériaux divers, 2008
CONTACTS
Benjamin Bonnaventure :
06 88 04 26 10
bernardelaplace@hotmail.fr

Lison De Ridder :
06 78 88 74 58
monalison@yahoo.fr
plastiklison.canalblog.com

Gaspard Drubigny :
06 82 69 78 94
gaspard.drubigny@gmail.com

Yannick Dubois :
06 61 21 04 77
roimidos@yahoo.fr

Morgane Fourey :
06 78 48 14 25
09 52 93 44 81
momomotus3@gmail.com

Grégoire Laisné :
06 69 57 37 84
01 00 00 00 00
gregoirelaisne@gmail.com

Lise Lecocq :
06 50 04 37 62
liseazerty@hotmail.fr

Simon Nicaise :
06 68 58 70 06
simonnicaise@hotmail.fr
www.d-coop.org/simon-nicaise
www.mamgalerie.com

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