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L'ISLAM DÉNONCE

LE TERRORISME

Dieu appelle à la demeure de la paix,


et guide qui Il veut vers le droit chemin.
(Yunus, Jonas 10: 25)

HARUN YAHYA
Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux,
le Très Miséricordieux

L'Islam dénonce le terrorisme


Traduit de l'anglais par le groupe littéraire des Editions ESSALAM

ISBN 2-910941-68-X

Publié en février 2004


© 2004 Editions ESSALAM

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction 9

La source de la paix et de la sécurité:


la morale de l'Islam 15

La guerre dans le Coran 41

Le vrai visage de ceux


qui agissent au nom de la religion 59

La point de vue de l'Islam sur les Gens du Livre 83

L'Islam a apporté la paix et l'harmonie au Moyen-Orient au cours de l'histoire 105

Les vraies racines idéologiques du terrorisme:


le darwinisme et le matérialisme 119

Conclusion: recommandations au monde occidental


et aux musulmans 143

Annexe: la supercherie de l'évolution 147


À PROPOS DE L'AUTEUR ET DE SES ŒUVRES

L'auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué des
études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et a étudié la philosophie à l'Université d'Istanbul.
Depuis les années 80, il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets politiques, scientifiques et liés à la foi.
Harun Yahya est devenu célèbre pour avoir remis en cause la théorie de l'évolution et dénoncé l'imposture des
évolutionnistes. Il a également mis en évidence les liens occultes qui existent entre le darwinisme et les
idéologies sanglantes du 20ème siècle.
Son pseudonyme est constitué des noms "Harun" (Aaron) et "Yahya" (Jean), en mémoire de ces deux
prophètes estimés qui ont tous deux lutté contre la "mécréance". Le sceau du Prophète (que la bénédiction et la
paix de Dieu soient sur lui) qui figure sur la couverture des livres de l'auteur, revêt un caractère symbolique lié à
leur contenu. Ce sceau signifie que le Coran est le dernier Livre de Dieu, Son ultime Parole, et que notre
Prophète (que la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) est le dernier maillon de la chaîne prophétique. En
se référant au Coran et à la Sounna, l'auteur s'est fixé comme objectif d'anéantir les arguments des tenants des
idéologies athées, pour réduire au silence les objections soulevées contre la religion. Le Prophète (que la
bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a atteint les plus hauts niveaux de la sagesse et de la perfection
morale, c'est pourquoi son sceau est utilisé avec l'intention de rapporter des informations essentielles.
Tous les travaux de l'auteur sont centrés sur un seul objectif: communiquer aux autres le message du
Coran, les inciter à réfléchir à des questions liées à la foi, telles que l'existence de Dieu, Son unicité, l'au-delà, et
leur remettre en mémoire certains thèmes importants.
L'œuvre de Harun Yahya est connue à travers de nombreux pays, tels que l'Inde, les États-Unis, la
Grande-Bretagne, l'Indonésie, la Pologne, la Bosnie, l'Espagne et le Brésil. Certains de ses livres sont
maintenant disponibles dans les langues suivantes: l'anglais, le français, l'allemand, l'italien, le portugais, l'urdu,
l'arabe, l'albanais, le russe, le serbo-croate (bosniaque), l'ouïgour de Turquie, et l'indonésien, et de nombreux
lecteurs du monde entier les apprécient.
Ces ouvrages ont permis à de nombreuses personnes d'attester de leur croyance en Dieu, et à d'autres
d'approfondir leur foi. La sagesse et le style sincère et fluide de ces livres confèrent à ces derniers une touche
distinctive qui ne peut manquer de frapper ceux qui les lisent ou qui sont amenés à les consulter. Les
explications fournies sont claires et laissent peu de place au doute, permettant ainsi d'enrichir la culture du
lecteur de données solides. L'auteur ne tire aucune fierté personnelle de son travail; il espère seulement être un
support pour ceux qui cherchent à cheminer vers Dieu. De plus, il ne tire aucun bénéfice matériel de ses livres.
Ni lui ni ceux qui contribuent à publier ces ouvrages accessibles à tous ne réalisent de gains matériels. Tous
désirent uniquement obtenir la satisfaction de Dieu.
Si nous tenons compte de ces faits, nous pensons que c'est rendre un service inestimable à la cause de
Dieu que d'encourager le plus grand nombre à lire ces livres. Il ne fait aucun doute, qu'ils permettent à leurs
lecteurs d'ouvrir les "yeux du cœur" et par la même de devenir de meilleurs serviteurs de Dieu.
Par contre, encourager des livres qui créent la confusion dans l'esprit des gens, qui mènent au chaos
idéologique et qui, manifestement, ne servent pas à ôter des cœurs le doute, s'avère être une grande perte de
temps et d'énergie. Nous pensons que de nombreux ouvrages sont écrits dans le seul but de mettre en valeur la
puissance littéraire de leurs auteurs, plutôt que de servir le noble objectif d'apporter aux lecteurs la connaissance
et de les éloigner ainsi de l'égarement. Ceux qui douteraient de ceci se rendront vite compte que Harun Yahya ne
cherche à travers ses livres qu'à diffuser les valeurs morales du Coran. Le succès, l'impact et la sincérité de cet
engagement sont évidents.
Il convient de garder à l'esprit un point essentiel. La raison des cruautés incessantes, des conflits et des
souffrances dont les musulmans sont les perpétuelles victimes, est la prédominance de l'incroyance sur cette
terre. Nous ne pourrons mettre fin à cette triste réalité qu'en bâtissant la défaite de l'incrédulité et en
sensibilisant le plus grand nombre aux merveilles de la création ainsi qu'à la morale coranique, pour que chacun
puisse vivre en accord avec elle. En observant l'état actuel du monde qui ne cesse d'aspirer les gens dans la
spirale de la violence, de la corruption et des conflits, il apparaît vital que ce service rendu à l'humanité le soit
encore plus rapidement et efficacement. Sinon, il se pourrait bien que les dégâts causés soient irréversibles.
Voici quelques-uns de ses ouvrages: La "main secrète" en Bosnie; L'aspect caché de l'holocauste; L'aspect caché
du terrorisme; La Carte kurde d'Israël; Une stratégie nationale pour la Turquie; Solution: les valeurs morales du Coran;
Les désastres causés à l'humanité par le darwinisme; L'antagonisme de Darwin contre les Turcs; Le mensonge de la
théorie de l'évolution; Les nations disparues; L'âge d'or; L'art de la couleur par Dieu; La gloire est omniprésente; Le
vrai visage du monde d'ici-bas; Les confessions des évolutionnistes; Les illusions des évolutionnistes; La magie noire
du darwinisme; La religion du darwinisme; Le Coran montre la voie à la science; L'origine de la vie; Les miracles du
Coran; La conception dans la nature; Sacrifice de soi et modèles de comportements intelligents chez les animaux;
L'éternité a déjà commencé; La fin du darwinisme; L'intemporalité et la réalité du destin; Nul n'est sensé ignorer; Pour
les gens doués d'intelligence; Le miracle de l'atome; Le miracle de la cellule; Le miracle du système immunitaire; Le
miracle de l'œil; Le miracle de la création dans les plantes; Le miracle de l'araignée; Le miracle du moustique; Le
miracle de la fourmi; Le miracle de l'abeille à miel.
Parmi ses brochures, citons: Le mystère de l'atome; L'effondrement de la théorie de l'évolution: La réalité
de la création; L'effondrement du matérialisme; La fin du matérialisme; Les bévues des évolutionnistes I; Les
bévues des évolutionnistes II; L'effondrement microbiologique de l'évolution; La réalité de la création;
L'effondrement de la théorie de l'évolution en 20 questions; La plus grande tromperie de l'histoire de la biologie:
Le darwinisme.
Les autres ouvrages de l'auteur sur des sujets liés au Coran incluent: Avez-vous déjà réfléchi à la vérité?;
Au service de Dieu; Avant que vous ne regrettiez; Abandonner la société de l'ignorance; Le Paradis; La théorie
de l'évolution; Les valeurs morales dans le Coran; La connaissance du Coran; Un index coranique; L'émigration
dans la voie de Dieu; Les caractéristiques de l'hypocrite dans le Coran; Les secrets des hypocrites; Les attributs
de Dieu; Débattre et communiquer le message selon le Coran; Les concepts fondamentaux du Coran; Les
réponses du Coran; La mort, la résurrection et l'Enfer; La lutte des messagers; L'ennemi juré de l'homme: Satan;
L'idolâtrie; La religion des ignorants; L'arrogance de Satan; La prière dans le Coran; L'importance de la
conscience dans le Coran; Le Jour de la Résurrection; N'oubliez jamais; Les caractères humains dans la société
d'ignorance; L'importance de la patience dans le Coran; Information générale du Coran; Compréhension rapide
de la foi 1-2-3; Le raisonnement primitif de la non-croyance; La foi mûre; Nos messagers disent…; La
miséricorde des croyants; La crainte de Dieu; Le cauchemar de la non-croyance; La Seconde Venue de Jésus;
Les beautés présentées par le Coran pour la vie; L'iniquité appelée "moquerie"; Le mystère de l'épreuve; La
véritable sagesse selon leCoran; La lutte contre la religion de l'irréligion; L'école de Youssoûf; Les calomnies
répandues au sujet des musulmans à travers l'histoire; L'importance de suivre la bonne parole; Pourquoi se
leurrer?; Bouquet de beautés venant de Dieu 1-2-3-4.
À l'attention du lecteur

La raison pour laquelle un chapitre supplémentaire est dédié à l'effondrement de la théorie de l'évolution
est qu'elle constitue la base même de toutes les philosophies anti-spirituelles. Comme le darwinisme rejette
l'idée de la création, et de ce fait l'existence de Dieu, il a été à l'origine, ces 140 dernières années, de l'abandon
de la religion par beaucoup de gens ou d'en avoir entraîné beaucoup d'autres à en douter. De ce fait, il est un
devoir très important, intimement lié à la religion, de montrer que cette théorie est un échec. Il est impératif que
ce service important soit rendu à tout le monde. Certains de nos lecteurs n'auront peut-être l'occasion de ne lire
qu'un seul de nos livres. Dans ce sens, nous estimons qu'il est important de consacrer un chapitre qui résume le
sujet.
Dans tous les livres de l'auteur, les questions liées à la foi sont expliquées à la lumière des versets
coraniques et les gens sont invités à connaître la parole de Dieu et à vivre selon ses préceptes. Tous les sujets qui
concernent les versets de Dieu sont expliqués de telle façon à ne laisser planer ni doute, ni questionnement dans
l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincère, simple et fluide employé permet à chacun, quel que soit l'âge ou
l'appartenance sociale, d'en comprendre facilement la lecture. Ces écrits efficaces et lucides permettent
également leur lecture d'une seule traite. Même ceux qui rejettent vigoureusement la spiritualité resteront
sensibles aux faits rapportés dans ces livres et ne peuvent réfuter la véracité de leur contenu.
Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent être lus individuellement ou être abordés lors de
conversations en groupes. Les lecteurs qui désirent tirer le plus grand profit des livres trouveront le débat très
utile dans le sens où ils seront en mesure de comparer leurs propres réflexions et expériences à celles des autres.
Par ailleurs, ce sera un grand service rendu à la religion que de contribuer à faire connaître et faire lire ces
livres, qui ne sont écrits que dans le seul but de plaire à Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrêmement
convaincants. De ce fait, pour ceux qui souhaitent faire connaître la religion à d'autres personnes, une des
méthodes les plus efficaces est de les encourager à les lire.
Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les idées personnelles de l'auteur ou
des explications fondées sur des sources douteuses. Vous ne trouverez pas non plus des attitudes qui sont
irrespectueuses ou irrévérencieuses du fait des sujets sacrés qui sont abordés. Enfin, vous n'aurez pas à trouver
également de comptes-rendus désespérés, pessimistes ou suscitant le doute qui peut affecter et troubler le cœur.
INTRODUCTION

En tant que musulmans, nous condamnons fortement l'attaque terroriste contre les deux grandes villes des
États-Unis d'Amérique le 11 septembre 2001, qui a causé la mort de milliers de gens innocents. Nous présentons
nos condoléances au peuple américain. Ces attaques ont révélé au monde le problème fondamental de la
véritable source du terrorisme. À cette occasion, il a été annoncé, partout, que l'Islam est une religion de paix et
de tolérance, appelant les gens à la compassion et la justice. Plusieurs leaders mondiaux, notamment les
responsables des principaux médias, les stations de télévision et de radio ont affirmé dans leur pays respectif
que l'Islam dans sa vraie nature interdit la violence et ordonne la paix entre les gens et les nations. Les cercles
occidentaux, bien informés du véritable Islam commandé par Dieu dans le Coran, ceux-là mêmes qui ont acquis
une compréhension complète de cette religion, ont clairement remarqué que les mots "Islam" et "terreur" ne
peuvent s'accorder. Les religions divines ne permettent en aucun cas la violence.
Ce livre confirme que la source de cette terreur que nous condamnons n'est certainement pas une religion
divine et qu'il n'y a aucune place pour le terrorisme dans l'Islam. Cela est explicité dans la source principale
qu'est le Coran et dans les pratiques de tous les gouvernants musulmans, parmi lesquels en premier lieu le
Prophète Muhammad (pssl), que la paix soit sur lui.
Comme chacun le sait, depuis des siècles, divers actes de terrorisme sont perpétrés dans les différentes
parties du monde par divers groupes pour différentes raisons. Parfois une organisation communiste, un groupe
fasciste ou des factions radicales et séparatistes assument la responsabilité de ces actes. Alors que des pays
comme les U.S.A. sont souvent la cible d'attaques perpétrées par des groupes racistes et marginaux, les pays
européens deviennent la scène centrale d'actes terroristes. Le "17 novembre" en Grèce, la "RAF" (Fraction
Armée Rouge) et les "Néonazis" en Allemagne, "l'ETA" en Espagne, les "Brigades Rouges" en Italie et nombre
encore d'organisations cherchent à faire entendre leurs voix par la terreur et la violence en tuant atrocement des
gens innocents et sans défense. Le terrorisme change avec les bouleversements dans le monde et intensifie ses
actions au moyen des nouvelles technologies. L'internet favorise d'ailleurs considérablement l'influence des
activités terroristes.
Outre les organisations terroristes occidentales nées aux États-Unis et en Europe, il en existe d'autres qui
ont vu le jour au Moyen-Orient. On leur attribue certaines attaques un peu partout dans le monde. Cependant, il
y a un point important que nous devons nous rappeler ici. Le fait que les terroristes soient d'obédience
chrétienne, musulmane ou juive amène à véhiculer certaines idées fausses qui ne correspondent nullement aux
religions révélées. Néanmoins, même si les terroristes sont des musulmans, leurs actes ne peuvent être qualifiés
de "terreur islamique", pas plus qu'on ne qualifierait de "terreur juive" un acte terroriste perpétré par un criminel
juif ni de "terreur chrétienne" s'il était par un chrétien. Le meurtre d'innocents au nom de la religion est
inacceptable. Nous devons garder à l'esprit que, parmi ceux qui ont été tués à Washington ou à New York, il y
avait des chrétiens, des juifs et des musulmans. Sans le pardon de Dieu, le meurtre est un grand péché qui
conduit au supplice en enfer.
Les agresseurs usant d'une telle violence ne peuvent qu'avoir l'intention d'attaquer la religion elle-
même. Il est possible qu'ils aient perpétré cet acte cruel pour discréditer la religion aux yeux des gens, pour faire
dévier les gens de la religion et susciter la haine et la réaction contre les pieux. Chaque attaque faite au nom "de
la religion" contre des innocents est en réalité une attaque contre la religion.
La religion ordonne l'affection, la miséricorde et la paix. La terreur est l'opposée de la religion; elle est
cruelle, impitoyable, et implique le carnage et la misère. Cela étant, si l'on enquête sur ces criminels, on
s'aperçoit que les origines du terrorisme doivent être cherchées plutôt dans l'incroyance que dans la religion. Les
gens qui ont une vision fasciste, communiste, raciste ou matérialiste de la vie doivent être soupçonnés de
criminels potentiels. Peu importe l'identité d'un terroriste, s'il peut tuer des gens innocents sans cligner de l'œil,
il ne peut être un croyant. Il est un meurtrier qui ne craint pas Dieu et dont l'ambition principale est de verser le
sang et faire du mal. Pour cette raison, "la terreur islamique", "la terreur juive", "la terreur chrétienne" sont des
concepts tout à fait faux. Ni l'Islam, ni d'autres religions ne peuvent en aucun cas agréer la terreur. "La
terreur" (c'est-à-dire les meurtres commis contre des innocents) est un grand péché selon l'Islam, et il est
du devoir des musulmans d'empêcher ces actes et d'apporter la paix et la justice au monde.
LA SOURCE DE LA PAIX ET
DE LA SECURITÉ:
LA MORALE DE L’ISLAM

Certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion peuvent mal l'interpréter ou la pratiquer de
façon incorrecte. C'est pourquoi, il serait faux de se faire une idée de cette religion en prenant celles-ci comme
exemple. La meilleure façon de comprendre l'Islam est de se référer à sa source divine.
La source divine de l'Islam est le Coran, dont le modèle éthique est basé sur les concepts de la bonne
moralité, de l'amour, de la compassion, de la miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la
paix. Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est délicat, affable, réfléchi, tolérant et digne de
confiance. Il offre l'amour, le respect, la paix et une joie de vivre à ceux qui l'entourent.

L'Islam est une religion de paix


Le terrorisme, dans son sens le plus général, est la violence perpétrée contre des cibles non-militaires à
des fins politiques. Autrement dit, il vise des civils tout à fait innocents, dont le seul crime, aux yeux des
terroristes, est de représenter "l'autre côté". L'acte terroriste, dépourvu de toute justification morale, signifie la
soumission des innocents à la violence. C'est "un crime commis contre l'humanité", tout comme les meurtres
d'Hitler ou de Staline.
Le Coran est un guide pour l'humanité dans lequel Dieu ordonne à l'homme la bonne morale. À la base de
cette morale se trouvent des concepts tels que l'amour, la compassion, la miséricorde, la tolérance et la justice.
Le mot "Islam" a la même origine que "paix" en arabe. C'est une religion qui offre à l'humanité une vie de paix
dans laquelle la miséricorde et la compassion éternelles de Dieu sont manifestes. Dieu invite tous les gens à
adopter les préceptes moraux du Coran; c'est ainsi que seront établies la miséricorde, la compassion, la tolérance
et la paix sur terre. Dans le verset 208 de la sourate al-Baqarah, cet ordre est donné:
Ô croyants! Entrez pleinement dans l'Islam, et ne suivez point les pas de Satan, car il est certes
pour vous un ennemi déclaré.
Comme le rappelle ce verset, l'homme ne peut trouver le bien-être et le bonheur qu'en se conformant aux
valeurs morales du Coran. Le musulman doit agir en bien et avec justice aussi bien envers les musulmans que
les non-musulmans, protéger les faibles et les innocents et "empêcher la diffusion de la corruption sur
terre". La corruption comprend toutes les formes d'anarchie et de terreur qui détruisent la sécurité, la paix et le
bonheur des hommes. Nous lisons dans le verset suivant que "Dieu n'aime pas le désordre" (al-Baqarah, la
Vache 2: 205).
Le meurtre d'un homme innocent est l'un des plus grands exemples de la corruption. Dieu répète dans le
Coran ce qu'Il avait révélé aux juifs dans l'Ancien Testament:

… Quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre,
c'est comme s'il avait tué l'ensemble de l'humanité. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il
faisait don de la vie à tous les hommes. (al-Ma'idah, la Table Servie 5: 32)
Il est donc clair que tout crime, qu'il s'agisse de meurtre, de massacre ou, selon l'expression populaire,
d'"attentats-suicides", constitue un grand péché. Dieu annonce la punition de cet aspect cruel du terrorisme dans
la vie future:

Il n'y a de recours que contre ceux qui traitent les gens avec injustice et qui sèment illégalement sur
terre agression et violence. Ceux-là auront un châtiment douloureux. (ash-Shura, la Consultation 42: 42)

Tout cela montre que commettre des actes de terreur contre les innocents est complètement contraire à
l'Islam et qu'aucun musulman n'a le droit de perpétrer un tel délit. Au contraire, les musulmans se doivent
d'empêcher les gens de commettre de tels méfaits, d'effacer "la corruption" de la surface de la terre et d'apporter
la paix et la sécurité au monde entier. L'Islam ne peut jamais se réconcilier avec le terrorisme, au contraire il est
la solution et la voie à la prévention du terrorisme.

Dieu condamne le mal


Dieu a commandé à l'humanité d'éviter le mal. Il a interdit l'oppression, la cruauté, le meurtre et les
massacres. Ceux qui n'obéissent pas à Ses ordres suivent les pas de Satan et adoptent une attitude désapprouvée
par Dieu:

Ceux qui dénoncent leur pacte avec Dieu après l'avoir engagé, et rompent ce que Dieu a commandé
d'unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (ar-Rad, le
Tonnerre 13: 25)

Mangez et buvez des biens octroyés par Dieu; et ne semez pas le désordre sur terre. (al-Baqarah, la
Vache 2: 60)

Et sur la terre, après qu'elle a été réformée, ne commettez pas le désordre. Et invoquez-Le avec
crainte et enthousiasme. Oui, la miséricorde de Dieu est proche des gens de bien. (al-A'raf, les Limbes 7:
56)

Les gens qui croient prospérer par la corruption, le meurtre des innocents, la rébellion et l'oppression se
trouvent dans l'erreur. Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit en Islam toutes sortes d'actes vils, y
compris le terrorisme et la violence, et a condamné ceux qui perpètrent de tels actes:

Dieu ne fait pas prospérer l'action des fauteurs de désordre. (Yunus, Jonas, 10: 81)

Cependant à notre époque, la terreur, le génocide et les massacres sont monnaie courante aux quatre coins
du monde: des personnes innocentes sont férocement tuées, des communautés se haïssent pour des raisons
dérisoires et des pays sont noyés dans le sang. Ces différents événements ont lieu dans des pays aux cultures et
structures sociales bien différentes les unes des autres. Pourtant, l'origine essentielle commune réside dans le fait
de s'éloigner de la morale que la religion apporte et qui est fondée sur l'amour, le respect et la tolérance. Cette
incroyance a pour résultat de former des masses qui ne craignent pas Dieu, qui ne croient pas qu'ils rendront des
comptes dans l'au-delà et qui, par conséquent, se permettent de commettre facilement tout acte injuste, immoral
et impitoyable.
Le Coran attire l'attention sur les hypocrites qui prétendent agir au nom de Dieu et de la religion, mais qui
en fait perpètrent les délits maudits par Dieu. Un verset parle d'un groupe de neuf individus qui ont comploté
pour tuer le Prophète (pssl) en jurant au nom de Dieu:

Il y avait dans la ville un groupe de neuf personnes qui mettaient le désordre sur terre au lieu de
réformer. Ils dirent, jurant Dieu: "Très certainement, nous l'attaquerons de nuit, sa famille aussi. Ensuite
très certainement nous dirons à son vengeur: 'Nous n'avons pas assisté à l'assassinat de sa famille. Et
nous sommes, certes oui, des véridiques.'" Et ils conçurent un stratagème. Or Nous en fîmes autant sans
qu'ils ne se doutent de rien. (an-Naml, les Fourmis 27: 48-50)

À l'instar de l'incident que révèle le Coran, des gens peuvent prétendre agir au nom de la religion et même
prêter des serments au nom de Dieu, en usant de termes religieux pour se montrer pieux mais cela ne signifie
guère qu'ils accomplissent des actions conformes à la religion. Au contraire, ce qu'ils commettent peut aller à
l'encontre de la volonté de Dieu et de la morale de la religion. Ils "sèment le désordre et ne font rien de bon":
ceux-ci ne peuvent donc pas être de vrais croyants et leur but n'est pas de servir la religion.
Il est impossible pour un homme qui craint Dieu et qui a adopté la morale islamique de soutenir la
violence et la corruption et de prendre part à de telles actions. C'est pourquoi la vraie solution au terrorisme est
l'Islam. Quand la morale vertueuse du Coran sera révélée aux gens, ils ne pourront plus assimiler l'Islam à ceux
qui soutiennent ou rejoignent les groupuscules qui visent l'hostilité, la guerre et le chaos, car Dieu a interdit la
corruption dans le Coran:

Et lorsqu'il est au pouvoir, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail.
Dieu n'aime pas le désordre! Et quand on lui dit: "Crains Dieu", un criminel orgueil s'empare de lui.
L'enfer est son châtiment. Et certes, quel bien mauvais endroit de repos! (al-Baqarah, la Vache 2: 205-
206)

Comme l'indiquent aussi les versets ci-dessus, il est hors de question qu'un homme qui a peur de Dieu
puisse fermer les yeux au moindre acte qui nuira à l'humanité. Quant à un homme qui ne croit pas en Dieu et au
jour dernier, il peut commettre facilement tout acte pensant qu'il n'aura de comptes à rendre à personne.
Pour délivrer le monde du fléau du terrorisme qui persiste de nos jours, il faut tout d'abord, au moyen de
l'éducation, éliminer les croyances mécréantes déviantes qui opèrent sous le masque de la religion, et apprendre
aux gens la crainte de Dieu et les véritables valeurs morales du Coran.

Dieu nous commande de faire le bien


Le musulman se conforme toujours aux ordres de Dieu, essaie méticuleusement de vivre selon la morale
coranique, en paix et en harmonie. Il vise à apporter la beauté, le bonheur et le bien-être aux hommes. Le Coran
indique sur ce sujet:
… Et sois bienfaisant comme Dieu t'a été bienfaisant. Et ne répands pas le désordre sur terre. Dieu,
vraiment, n'aime pas les fauteurs de désordre. (al-Qasas, le Récit 28: 77)

Le but d'une personne qui embrasse la foi islamique est de gagner l'agrément, la miséricorde et le paradis
de Dieu. À cette fin, il faut qu'elle fasse un effort sérieux et qu'elle adopte la morale qui plaira à Dieu dans ce
monde. Les manifestations les plus évidentes de cette morale sont la pitié, la compassion, la justice, l'honnêteté,
la clémence, l'humilité, le dévouement et la patience. Le croyant agit donc en bien envers les gens, cherche à
accomplir de bonnes actions et diffuse la bonté. Dieu nous ordonne dans Ses versets:

Et Nous n'avons créé qu'avec vérité les cieux et la terre et ce qui est entre les deux. Oui, l'Heure
doit vraiment venir. Pardonne donc de la belle manière. (al-Hijr, 15: 85)

… De la bonté envers vos parents, vos proches, les orphelins, les pauvres, le voisin apparenté et le
voisin étranger, le proche compagnon et le voyageur et quiconque est esclave entre vos mains! Dieu
n'aime pas, en vérité, l'incorrigible présomptueux, plein de vanité. (an-Nisa, les Femmes 4: 36)

Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le
péché et la transgression. (al-Ma'idah, la Table Servie 5: 2)
Dieu veut donc que les croyants se comportent bien envers autrui, s'entraident dans l'accomplissement des
bonnes œuvres et évitent les mauvaises actions. Il promet dans le verset suivant à "quiconque viendra avec un
bienfait, à lui alors dix fois autant; et quiconque viendra avec un méfait, on ne lui paiera que son
équivalent. Ils ne subiront en cela nulle injustice" (al-An'am, les Bestiaux 6: 160).
Dans Son livre, Dieu Se décrit comme Celui qui connaît bien "le contenu des poitrines" et Il interdit
aux hommes de "faire le blâmable". Donc, celui qui porte le titre de "musulman", à savoir "celui qui se
soumet à Dieu", fera de son mieux pour lutter contre le terrorisme.
Un musulman ne peut rester indifférent à ce qui se passe autour de lui et vivre selon la mentalité que "rien
n'est important tant qu'il ne lui nuit pas". Il est le représentant de Dieu et l'ambassadeur du bien. Alors il ne peut
jamais tolérer l'oppression et la terreur. Le plus grand ennemi du terrorisme qui tue les innocents est le
musulman. L'Islam est contre toutes les formes de terrorisme et cherche à éviter ce barbarisme au niveau des
idées. Il ordonne toujours que la paix et la justice règnent parmi les hommes et il interdit aux hommes le
désordre, le conflit et la corruption.

Dieu nous commande la justice


La véritable justice selon le Coran exige l'absence de distinction entre les gens, la défense des droits de
l'homme, la prévention de l'oppression et le soutien des persécutés contre les cruels. Il faut à cette fin, en
prenant une décision dans une dispute, protéger les droits des deux parties, évaluer tous les aspects d'un
incident, mettre les préjugés de côté et être objectif, honnête, tolérant, miséricordieux et compatissant. Par
exemple, un homme qui ne juge pas les événements d'une manière modérée et qui est facilement dirigé par ses
émotions, ne pourra pas prendre des décisions sages. Or, celui qui juge avec justice se doit de laisser tous ses
sentiments et pensées de côté, de traiter également toutes les parties quand elles lui demandent de juger entre
elles, de prendre toujours le parti du véridique et de ne jamais s'écarter de la voie de l'honnêteté et de la droiture.
Il faut qu'il adopte complètement les valeurs morales du Coran de façon à défendre les intérêts de l'autre partie
avant les siens et à préserver la justice, même si cela va à l'encontre de son propre intérêt.
Dans le 42ème verset de la sourate al-Ma'idah, la Table Servie, Dieu ordonne:

Si tu juges, juge alors entre eux en toute justice.


Dans un autre verset, Dieu commande aux croyants d'agir avec équité, même si cela va contre leurs
intérêts:

Ô croyants! Rendez justice avec équité et soyez témoins pour Dieu, fût-ce contre vous-mêmes ou
contre vos parents ou vos proches. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Dieu est plus apte à les
prendre en considération. Ne suivez donc pas les passions pour être justes. Si vous louvoyez ou si vous
devenez indifférents, alors oui, Dieu demeure bien informé de ce que vous faites. (an-Nisa, les Femmes 4:
135)

Le Coran décrit la justice en détail et informe les croyants sur l'attitude à adopter face aux événements et
sur la façon d'exercer la justice. Cela est donc une grande facilité pour eux et une miséricorde de la part de leur
Seigneur. C'est pourquoi les croyants sont responsables du règne de la justice parmi les hommes pour obtenir le
consentement de Dieu et pour mener leur vie en paix et en sûreté.
La justice ordonnée par Dieu dans le Coran doit être assurée également pour tous les hommes, quelles
que soient leur religion, leur langue, leur race ou origine ethnique. La justice coranique ne dépend pas de
l'endroit, du temps ni des personnes. De nos jours, les gens subissent des traitements cruels et injustes dans le
monde entier à cause de leur race ou de leur couleur.
Cependant, Dieu a créé les hommes en divers nations et tribus pour qu'ils se connaissent mutuellement et
apprennent ainsi la culture, la langue, les traditions les uns des autres. Le but de cette création n'est ni la guerre
ni le conflit mais une richesse culturelle. Cette diversité est une beauté de la création de Dieu. Sa taille ou la
couleur de sa peau n'apportent aucune supériorité à un homme et ne peuvent être considérées comme une
imperfection. Tous ces traits sont créés par la volonté de Dieu et ils n'ont aucune importance auprès de Lui. Un
croyant sait bien que la supériorité ne vient que de la taqwa, c'est-à-dire la crainte de Dieu, et de la force de la
foi. Cette vérité est ainsi évoquée dans la sourate al-Hujurat:

Ô humains! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle et vous avons répartis en nations et
tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Certes, le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, c'est le
plus pieux. Et Dieu est savant et bien informé, vraiment. (al-Hujurat, les Cloisons 49: 13)

Le concept de justice ordonné par Dieu exige donc une attitude équitable, tolérante et paisible envers
chacun sans aucune discrimination entre les hommes.
La haine éprouvée contre un peuple n'empêche pas les croyants
d'exercer la
justice
La haine et la colère sont des sources importantes du mal qui empêche les hommes de prendre des
décisions justes, de raisonner avec le bon sens et de se conduire rationnellement. Il y a des gens qui peuvent
facilement infliger toutes sortes d'injustices à leurs adversaires. Ils peuvent accuser ceux-ci de crimes qu'ils n'ont
jamais commis ou faire de faux témoignages contre eux, même s'ils connaissent leur innocence. Les gens
peuvent être assujettis à une oppression insupportable à cause d'une telle hostilité. Nombreux sont ceux qui
refusent de se porter témoins en faveur des personnes avec qui ils ont des différends, bien qu'ils sachent qu'ils
sont innocents, ou encore qui dissimulent les preuves mettant en lumière leur innocence. En plus, ils prennent
plaisir à voir la misère et la souffrance des gens. Ils se soucient, d'autre part, de voir la justice exercée et
l'innocence de ces gens prouvée.
Il est donc très difficile pour les individus de placer leur confiance en autrui dans les sociétés corrompues
de notre époque. Chacun vit avec l'inquiétude du mal qui lui arrivera à cause d'un autre. Outre la perte de
confiance mutuelle, ils perdent avec le temps les sentiments humains tels la tolérance, la compassion, l'amitié et
la coopération, et commencent à se haïr.
Pourtant les sentiments d'un croyant envers une personne ou un peuple ne devraient jamais affecter la
décision qu'il prend à leur sujet. Quel que soit le caractère ou l'attitude hostile de la personne en face, le croyant
doit laisser ses sentiments de côté et se décider à agir avec justice, en ordonnant toujours le convenable. Ce qu'il
éprouve contre cette personne ne voile jamais sa raison et sa conscience qui lui commandent toujours de se
comporter conformément aux ordres et aux conseils de Dieu et de ne jamais dévier de la bonne morale. Tel est
l'ordre du Seigneur aux croyants:

Ô croyants! Veillez avec loyauté et désintéressement à l'application de la loi et témoignez en toute


justice. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à ne pas être équitables. Soyez justes: cela est
plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Oui, Dieu est bien informé de ce que vous faites. (al-Ma'idah, la
Table Servie 5: 8)

Comme le verset ci-dessus l'indique, celui qui craint Dieu affiche une attitude pleine de justice. Le
croyant sait donc qu'il n'obtiendra l'agrément de Dieu qu'en agissant justement. Quiconque témoigne de cette
bonne moralité aura confiance en cette personne, se sentira à l'aise près d'elle et se fiera à elle pour toutes les
taches et responsabilités qu'elle assume. De telles personnes sont respectées même par leurs ennemis, et leur
attitude peut mener les gens à avoir la foi en Dieu.

L'Islam défend la liberté de pensée


L'Islam est une religion qui encourage et garantit la liberté de vie, d'opinion et de pensée. Il interdit la
pression et le conflit parmi les gens ainsi que la calomnie, le soupçon et même les mauvaises pensées à l'égard
d'autrui. L'Islam a non seulement interdit d'exercer la terreur et la violence, mais également d'imposer quelque
idée que ce soit à un autre être humain:
Pas de contrainte en religion! Car le bon chemin se distingue de l'errance... (al-Baqarah, la Vache 2:
256)

Eh bien, rappelle! Tu n'es là que pour rappeler. Tu n'as sur eux aucun pouvoir despotique. (al-
Ghachiyah, l'Enveloppante 88: 21-22)

Forcer les gens à croire en la religion ou à la pratiquer va à l'encontre de l'esprit et de l'essence de l'Islam
parce qu'il est nécessaire que la foi soit embrassée avec la volonté et la conscience libres. Naturellement, les
musulmans peuvent inviter les autres à suivre les préceptes moraux enseignés par le Coran, mais ils ne se
servent jamais de la contrainte. Ils expliquent les beautés de la religion à la lumière du verset:

Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle au sentier de ton Seigneur" (an-Nahl, les Abeilles 16:
25)
Mais ils gardent à l'esprit le verset:

Ce n'est pas à toi de les guider, mais à Dieu qui guide qui Il veut. (al-Baqarah, la Vache 2: 272)

De toute façon, un individu ne peut pas être incité à la pratique de la religion par la menace, la pression
physique ou psychologique, ni par la promesse des privilèges mondains. Quand ils reçoivent une réponse
négative, les musulmans disent:

À vous votre religion et à moi ma religion! (al-Kafirun, les Mécréants 109: 6)

Le monde contemporain est formé de sociétés qui incluent toutes sortes de croyances: le Christianisme, le
Judaïsme, le bouddhisme, l'hindouisme, l'athéisme, le déisme et le paganisme. Les musulmans doivent être
tolérants envers toutes celles-ci, quelle que soit leur nature, et agir de façon clémente, juste et humaine. La
responsabilité qui incombe aux croyants est d'inviter les hommes à la beauté de la religion de Dieu par la voie
de la paix et de la tolérance. C'est à eux de décider de vivre ou non selon ces vérités, d'y croire ou non. Forcer
une personne à croire, lui imposer des idées est une attitude contraire à la morale coranique. En effet, Dieu
rappelle aux croyants dans le Coran:

Si ton Seigneur l'avait voulu, tous ceux qui sont sur terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre
les gens à être croyants? (Yunus, Jonas 10: 99)

Nous savons mieux que toi tout ce qu'ils disent et tu n'es nullement là pour les contraindre (à
croire) par force. Mais, par le Coran, fais donc le rappel à celui qui craint Ma menace. (Caf, 50: 45)

Imaginons un modèle de société dans lequel la loi contraint les gens à pratiquer la religion. Un tel modèle
de société est tout à fait contraire à l'Islam parce que la foi et le culte n'ont de valeur que s'ils visent le
contentement de Dieu avec la libre volonté de l'individu. Dans ces conditions, chacun sera pieux du fait de la
pression du système. Ce qui est acceptable du point de vue islamique est la pratique de la religion dans un
milieu où la liberté de conscience est autorisée, dans le but d'obtenir l'agrément de Dieu.
L'histoire islamique regorge d'exemples de gouverneurs musulmans qui ont respecté toutes les religions et
ont assuré la liberté religieuse. Thomas Arnold, missionnaire anglais qui travaillait au service de l'État Indien,
décrivait ainsi l'aspect libéral de l'Islam:
Mais des tentatives organisées pour forcer les non-musulmans à accepter l'Islam ou d'une persécution
systématique visant à détruire le Christianisme, nous n'entendons rien. Si les califes avaient choisi d'adopter ces
méthodes, ils pourraient avoir balayé le Christianisme aussi facilement que Ferdinand et Isabelle ont repoussé
l'Islam hors de l'Espagne ou que Louis XIV a rendu le Protestantisme illégal en France ou que les juifs ont été
exclus de l'Angleterre pendant 350 années. Les églises orientales en Asie ont été entièrement isolées de la
communion avec le reste de la chrétienté, où l'on ne trouvait personne qui lèverait un doigt en leur nom, en tant
que communions hérétiques. La survie de ces églises orientales jusqu'à aujourd'hui est une preuve solide de
l'attitude généralement tolérante des gouvernements mouhammédiens envers elles.1

Dieu condamne la mort d'innocents


Selon le Coran, l'un des plus grands péchés est de tuer un être humain qui n'a pas commis de crime:

... quiconque tue un être sans que ce soit pour meurtre ou pour corruption sur terre, c'est comme
s'il avait tué l'humanité entière, et celui qui le fait revivre, c'est comme s'il faisait revivre l'humanité
entière. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves évidentes. Et puis, voilà qu'en dépit de
cela beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur terre. (al-Ma'idah, la Table Servie 5: 32)

... ceux qui n'invoquent pas d'autre dieu avec Dieu et ne tuent pas la vie que Dieu a rendue sacrée,
sauf à bon droit; qui ne s'adonnent pas à la fornication. Celui qui fait cela trouvera le salaire de son
forfait. (al-Furqan, la Différenciation Absolue 25: 68)

Comme nous pouvons le voir dans les versets ci-dessus, ceux qui tuent des innocents sans raison sont
menacés d'une punition sévère. Dieu a révélé que le meurtre d'une personne est un péché aussi grand que le
meurtre de toute l'humanité. Celui qui respecte les prescriptions de Dieu ne fera pas de mal à un seul individu,
encore moins à des milliers d'innocents. Ceux qui pensent qu'ils échapperont à la justice et à la punition ici-bas
ne pourront jamais éviter les comptes qu'ils devront rendre à Dieu pour leurs actes au jour dernier. Aussi, les
croyants qui savent qu'ils rendront des comptes à Dieu après leur mort seront très attentifs et sauront respecter
les limites imposées par Dieu.

Dieu commande aux croyants


d'être compatissants et cléments
Dans le verset suivant, il est question de la morale musulmane:

Et être ensuite de ceux qui ont cru et qui se sont recommandés la patience et qui se sont
recommandés la miséricorde mutuelle. Ceux-là sont les gens de la droite. (al-Balad, la Cité 90: 17-18)
Il apparaît ainsi que l'un des préceptes moraux les plus importants que Dieu a révélés à Ses serviteurs
pour leur accorder Sa miséricorde et les guider au chemin du salut et du paradis, est de "s'enjoindre
mutuellement la miséricorde"
La source de la vraie compassion est l'amour de Dieu. Cet amour crée une sympathie dans le cœur de
l'homme envers les autres créatures de Dieu: celui qui aime Dieu éprouve une intimité pour ce qu'Il a créé. En
raison de cet amour fort et de la fidélité que l'homme éprouve pour le Seigneur qui l'a créé ainsi que tous les
autres hommes, il se comporte selon la morale vertueuse commandée dans le Coran envers autrui. Cette morale
droite implique la véritable compassion. Ce modèle de comportement plein d'amour, de compassion et de
dévouement est ainsi décrit dans les versets ci-dessous:

Et que parmi vous ceux qui jouissent de générosités et de largesses ne manquent pas de donner aux
proches, aux pauvres et à ceux qui émigrent dans le sentier de Dieu. Qu'ils pardonnent et tournent la
page! N'aimez-vous pas que Dieu vous pardonne, Dieu pardonne et Il est miséricordieux? (an-Nur, la
Lumière 24: 22)

Ceux qui possédaient avant eux la maison de l'exil ainsi que la foi, aiment ceux qui émigrent chez
eux, et ne ressentent dans leur propre cœur aucun sentiment d'envie pour ce que ces gens ont reçu. Ils
leurs donnent de plus la préférence sur eux-mêmes, même s'ils sont dans le besoin. Et quiconque se garde
de sa propre avidité, les voilà alors ceux qui réussissent. (al-Hashr, la Mobilisation 59: 9)

Ceux qui ont donné refuge et porté secours, ceux-là sont de vrais croyants. À eux, pardon et noble
part. (al-Anfal, les Dépouilles 8: 74)

Adorez Dieu et ne Lui associez rien. De la bonté envers vos parents, les proches, les orphelins, les
pauvres, le voisin apparenté et le voisin étranger, le proche compagnon, le voyageur et quiconque est
esclave entre vos mains! Dieu n'aime pas, en vérité, l'incorrigible présomptueux, plein de vanité. (an-Nisa,
les Femmes 4: 36)

Les aumônes sont pour les besogneux et pour les pauvres et pour ceux qui travaillent à leur collecte,
et pour ceux dont les cœurs sont à gagner, et pour l'affranchissement des esclaves, et pour ceux qui sont
lourdement endettés, et dans le sentier de Dieu, et pour le voyageur. C'est là un arrêté de Dieu et Dieu est
Savant et Sage. (at-Tawbah, le Repentir 9: 60)

La forte morale des croyants provient donc de l'amour profond qu'ils ont pour Dieu. Grâce à leur dévotion
envers Dieu, ils respectent méticuleusement les préceptes moraux du Coran. Ils ne demandent de faveur à
personne en échange de la compassion dont ils font preuve et de l'aide qu'ils fournissent, et n'attendent même
pas un remerciement. Ils ne visent qu'à obtenir le contentement de Dieu avec la bonne morale qu'ils pratiquent,
car ils savent qu'ils seront interrogés au jour dernier. Dans le Coran, il y a de nombreux versets annonçant que
l'enfer sera la demeure de ceux qui ignorent délibérément les ordres de Dieu:
Qu'est-ce qui vous a fait entrer dans Saqar? – Eux de dire: "Nous ne faisions pas partie des prieurs.
Et nous ne donnions pas à manger au pauvre." (al-Muddaththir, Celui qui est revêtu d'une couverture
74: 42-44)

Qu'on le saisisse et qu'on l'enchaîne! Puis qu'on le jette dans la fournaise ardente. Ensuite qu'on
l'attache avec une chaîne de soixante-dix coudées. Oui, il ne croyait pas en Dieu, le Très-Grand. Il ne
poussait pas à nourrir le pauvre. (al-Haqqa, Celle qui est véridique 69: 30-34)

Vois-tu celui qui traite de mensonge le Jugement Dernier? Or, c'est celui qui repousse l'orphelin. Et
qui n'incite point à nourrir le pauvre. (al-Ma'oun, l'Ustensile courant 107: 1-3)

… vous ne vous incitez pas entre vous à nourrir le pauvre (al-Fajr, l'Aube 89: 18)

Le musulman que décrit le Coran a une nature affectueuse et clémente. Il ne consentira jamais au
terrorisme ni aux actes de violence visant les innocents. En fait, le caractère des terroristes est diamétralement
opposé à la morale coranique car il s'agit là d'individus impitoyables, pleins de haine et de rancune contre le
monde, qui veulent tuer, détruire et verser du sang.
Un musulman instruit selon l'enseignement moral du Coran se comporte envers chacun avec l'amour que
l'Islam exige et montre du respect pour chaque idée. Il est conciliant face à tout événement, il atténue les
tensions et restaure l'amitié. Dans les sociétés composées d'individus de ce type, la civilisation est plus
développée, les mœurs plus nobles. La joie, le bonheur, la justice, la sécurité, l'abondance et la bénédiction sont
plus présents que dans les nations les plus modernes du monde d'aujourd'hui.

Dieu commande la tolérance et la clémence


Le verset 199 de la sourate 7 (al-A'raf), qui parle de "pratiquer la pitié", exprime le concept de la
clémence et de la tolérance, principes fondamentaux de l'Islam. Examiner l'histoire islamique permet de
comprendre clairement comment les musulmans ont établi ces valeurs morales coraniques dans leur vie sociale.
Au fur et à mesure de leur conquête, les musulmans ont instauré un milieu libre et tolérant. Dans les domaines
de la religion, de la langue et de la culture, ils ont permis aux gens de différentes nations de vivre sous le même
toit en liberté et en paix, accordant ainsi à chacun les bienfaits de la connaissance, de la richesse et de la stabilité
sociale. À cet égard, l'une des raisons les plus importantes pour laquelle le grand Empire Ottoman a pu assurer
son existence pendant plusieurs siècles résidait dans la tolérance et l'ouverture d'esprit islamiques de l'État. À
chaque époque, les musulmans se sont caractérisés par leur tolérance et leur miséricorde. Ils ont été les plus
justes et les plus cléments parmi leurs contemporains. Tous les groupes ethniques au sein de cette communauté
plurielle ont librement pratiqué leurs propres cultes et ont joui de conditions favorables pour vivre leurs propres
cultures et adorer Dieu à leur manière.
Seule la tolérance propre aux musulmans, pratiquée telle que le Coran l'a recommandée, peut apporter la
paix et le bien-être au monde entier. Le Coran rappelle cette tolérance en ces termes:

La bonne action et la mauvaise n'ont pas la même valeur. Repousse de la plus belle manière et voilà
que celui avec qui tu étais en inimitié deviendra comme s'il était un ami chaleureux. (Fussilat, Ont été
détaillés 41: 34)

Dieu a décrit dans les versets coraniques que le pardon est toujours une vertu et qu'Il a annoncé la bonne
récompense pour une telle attitude:

La récompense d'une mauvaise action est une mauvaise action pareille. Mais quiconque pardonne
et réforme, son salaire revient alors à Dieu. Vraiment, Il n'aime pas les prévaricateurs! (ash-Shura, la
Consultation 42: 40)

Les croyants sont décrits dans un autre verset:

Ceux qui dépensent dans la richesse et la pauvreté, qui refoulent leur colère et qui pardonnent aux
gens. Et Dieu aime les gens de bien. (Ali-Imran, la Famille d'Imran 3: 134)

Dieu a indiqué dans le Coran qu'il est plus vertueux de pardonner même si l'autre partie a tort.

Tu ne cesseras pas de constater quelque trahison de leur part, sauf d'un petit nombre d'entre eux.
Pardonne-leur donc et oublie. Oui, Dieu aime les bienfaiteurs. (al-Ma'idah, la Table Servie 5: 13)

Tout ceci prouve que l'enseignement moral offert à l'humanité par l'Islam est celui qui apportera la paix,
le bonheur et la justice au monde. La barbarie qui a lieu dans le monde aujourd'hui sous le nom de "terrorisme
islamique" est complètement détachée des valeurs morales du Coran; c'est l'affaire d'ignorants, de fanatiques et
de criminels qui n'ont rien à voir avec la religion. Instruire selon le véritable enseignement moral de l'Islam
constituera la clé pour contrecarrer ces individus et ces groupes qui essayent de commettre leurs actes de
sauvagerie sous couvert de l'Islam. En d'autres termes, l'Islam et l'enseignement moral du Coran ne cautionnent
aucunement le terrorisme. Au contraire, ils demeurent le remède par lequel le monde peut être sauvé de ce fléau.
LAGUERRE
DANS
LE CORAN

Selon le Coran, la guerre constitue une "obligation non désirée" qui doit être menée dans le respect des
valeurs morales et humaines, et à laquelle il ne faut recourir qu'en dernière instance. Dans un verset, Dieu
rapporte que ceux qui commencent les guerres qu'Il désapprouve, sont les incroyants:

… Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Dieu l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le
désordre sur la terre, alors que Dieu n'aime pas les semeurs de désordre. (al-Ma'idah, la Table Servie 5:
64)

Dans le cas d'un conflit, avant de s'engager dans une guerre, les croyants doivent attendre jusqu'à ce que
le combat devienne obligatoire. Les croyants ont la permission de se combattre seulement quand l'autre partie
attaque et qu'il ne reste plus d'autre alternative que la guerre:

S'ils cessent, Dieu est, certes, Pardonneur et Miséricordieux. (al-Baqarah, la Vache 2: 192)

Un examen attentif de la vie du Prophète Muhammad (pssl) montre que la guerre est un moyen de
défense employé seulement dans des situations inéluctables. Le Coran fut révélé à notre Prophète (pssl) durant
une période de 23 années. Pendant les 13 premières années de cette période, les musulmans, alors minoritaires,
ont vécu à la Mecque sous une autorité païenne. Ils firent face à de nombreuses oppressions. Nombre d'entre
eux furent harcelés, maltraités, torturés, et même assassinés, leurs maisons et leurs biens pillés. En dépit de cela,
les musulmans ont mené leur vie sans recourir à la violence et ont toujours appelé les païens à la paix.
Quand l'oppression devint insupportable, les musulmans ont dû émigrer à Yathrib, rebaptisée plus tard
Médine, où ils purent établir dans un environnement plus paisible et libre, leur propre ordre. L'établissement de
leur propre système ne les a d'ailleurs jamais incités à prendre les armes contre les païens agressifs de la
Mecque. C'est seulement après la révélation suivante que le Prophète (pssl) a commandé à son peuple de se
préparer à la guerre:

Autorisation (de se défendre) est donnée à ceux qui sont attaqués - parce que vraiment ils sont
lésés; et Dieu est certes capable de les secourir. Ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, sans aucune
juste raison, simplement parce qu'ils disaient: "Dieu est notre Seigneur." (al-Hajj, le Pèlerinage 22: 39-
40)

Ainsi, il a été permis aux musulmans de faire la guerre seulement parce qu'ils étaient opprimés et soumis
à la violence. Autrement dit, Dieu a accordé la permission de faire la guerre uniquement à des fins défensives.
Dans d'autres versets, les musulmans sont mis en garde contre le recours inutile à la provocation ou à la
violence:
Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent et ne transgressez pas. Certes. Dieu
n'aime pas les agresseurs! (al-Baqarah, la Vache 2: 190)

Après les révélations de ces versets, des guerres ont eu lieu entre les musulmans et les Arabes païens.
Jamais, cependant, les musulmans ne provoquèrent eux-mêmes ces conflits. Notons que notre Prophète (pssl) a
établi un environnement social paisible pour les musulmans en signant un accord de paix (la trêve de
Hudaybiya) avec les païens dont il accepta la plupart des requêtes. Pourtant, les païens violèrent l'accord,
provoquant ainsi une nouvelle guerre. Néanmoins, les conversions à l'Islam se multipliant rapidement, l'armée
islamique devint très puissante. Notre Prophète (pssl) conquit alors la Mecque sans violence et dans un esprit de
tolérance. S'il avait voulu, notre Prophète (pssl) aurait pu se venger des leaders païens de la Mecque. Il n'en fit
cependant rien. Il ne leur fit aucun mal, leur pardonna et les traita avec grande tolérance. Selon les mots de John
Esposito, expert occidental en matière d'Islam, "évitant la vengeance et le pillage, le Prophète a à la place
accepté un accord, accordant ainsi l'amnistie à ses ennemis plutôt que de manier l'épée."2
Les païens, qui se convertiront plus tard à l'Islam par leur propre volonté, ne purent qu'admirer le
caractère noble du Prophète (pssl).
Non seulement pendant la conquête de la Mecque, mais également au cours de toutes les guerres et
conquêtes menées au temps de notre Prophète (pssl), les droits des innocents et des faibles ont été défendus
méticuleusement. Notre Prophète (pssl) rappela plusieurs fois ce sujet aux croyants, lui-même représentant un
modèle parfait à suivre avec ses pratiques. En effet, Il ordonna aux croyants qui étaient sur le point d'aller faire
la guerre:
Allez faire la guerre en adhésion avec la religion de Dieu. Ne touchez jamais les vieillards, les femmes
et les enfants. Améliorez toujours leur situation et montrez-vous bons envers eux. Dieu aime ceux qui sont
sincères.3
Notre Prophète (pssl) expliqua également l'attitude que les musulmans doivent adopter même lorsqu'ils
sont au milieu d'une guerre brûlante:
Ne tuez pas les enfants. Évitez de toucher les personnes qui se consacrent aux cultes dans les églises!
N'assassinez jamais ni les femmes ni les vieillards. Ne brûlez pas les arbres, ne les abattez pas. Ne détruisez
jamais les maisons!4
Les principes islamiques proclamés par Dieu dans le Coran expliquent cette politique paisible et
empreinte de tempérance du Prophète Muhammad (pssl). Dans le Coran, Dieu commande aux croyants de
traiter d'une manière juste et amène même ceux qui ne sont pas musulmans:

Dieu ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus
pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Dieu aime ceux qui sont justes. Dieu vous
défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus à cause de la religion, qui vous ont
chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les
injustes. (al-Mumtahanah, les Mises à l'Épreuve 60: 8-9)

Les versets ci-dessus indiquent l'attitude d'un musulman à l'égard des non-musulmans. Il doit traiter tous
les non-musulmans gentiment et s'abstenir de se lier d'amitié avec seulement ceux qui font preuve d'hostilité
contre l'Islam. Au cas où il y aurait des attaques violentes menaçant l'existence des musulmans, à savoir une
guerre contre eux, alors les musulmans doivent répondre avec justice en considérant les dimensions humaines
de la situation. L'Islam interdit toutes les formes de barbarisme, d'actes de violence inutiles et d'agressions
injustes. Dans un autre verset, Dieu avertit les musulmans et rappelle que la rage éprouvée à l'égard des ennemis
ne doit pas les conduire à l'injustice:

Ô croyants! Veillez avec loyauté et désintéressement à l'application de la loi et témoignez en toute


justice. Et que la haine d'un peuple ne vous incite pas à ne pas être équitables. Soyez justes: cela est plus
proche de la piété. Et craignez Dieu. Oui, Dieu est bien informé de ce que vous faites. (al-Ma'idah, La
Table Servie 5: 8)

La signification du concept de "djihad"


Le concept de "djihad" mérite d'être clarifié, eu égard au thème de ce livre. La signification exacte de
"djihad" est "l'effort". Autrement dit, en Islam, "accomplir le djihad" veut dire "faire des efforts, lutter". Notre
Prophète (pssl) a expliqué que le plus grand djihad est celui "qu'une personne mène contre elle-même". Ce que
l'on entend ici par "elle-même" ce sont les désirs et les ambitions égoïstes de chacun.
Lutter intellectuellement contre ceux qui oppriment les gens, qui les traitent injustement, qui les
soumettent à des tortures et des cruautés et violent les droits de l'homme constitue également une forme de
djihad, au sens fort du terme selon le point de vue coranique. Le but de cette lutte est d'apporter la justice, la
paix et l'égalité.
Hormis ses significations idéologiques et spirituelles, la lutte dans le sens technique – la lutte armée – est
également considérée comme un "djihad". Cependant, comme nous l'avons vu plus haut, cette lutte ne doit être
menée qu'à des fins défensives. L'utilisation du concept de "djihad" pour des actes d'agression contre des
innocents, en somme la terreur, est une grande déformation et une injustice.

Le Coran interdit le suicide


Une autre question importante qui occupe les esprits à la suite des assauts terroristes aux États-Unis
d'Amérique concerne les attaques-suicides. Certaines personnes non informées au sujet de l'Islam ont fait des
déclarations tout à fait erronées, prétendant que cette religion de paix permet ces attaques terroristes. Le meurtre
des hommes et le suicide sont tous les deux interdits par l'Islam. Dieu a clairement rendu le suicide illicite par le
verset suivant:

Et ne vous tuez pas vous-mêmes, Dieu est certes constamment miséricordieux avec vous. (an-Nisa,
les Femmes 4: 29)

Quelle qu'en soit la raison, le suicide est contraire au Coran. Notre Prophète (pssl) indique que le suicide
est illicite en Islam et que ceux qui commettent cet acte auront le feu comme récompense dans l'au-delà:
En effet, quiconque se tue (intentionnellement), sera puni certainement avec le feu de l'enfer, où il restera
éternellement.5
Comme le rapporte ce hadith, se suicider et donc perpétrer des attaques suicides, tuant ainsi des dizaines
voire des centaines d'innocents va à l'encontre de la moralité coranique. Dieu a rendu illicite le suicide dans le
Coran. Il est donc impossible pour un croyant qui se comporte selon les versets du Coran de commettre un tel
acte. Seules les personnes qui ont une conception erronée de la religion, qui ne connaissent pas la véritable
morale coranique, qui ne se servent pas de leur raison et de leur conscience, sous l'influence des idéologies
athées et des sentiments de haine et de rancune, ont recours à ce genre de méthodes auxquelles chaque homme
devrait pourtant s'opposer.

La compassion, la tolérance et l'humanité


dans l'histoire de l'Islam
Pour résumer ce que nous avons expliqué jusqu'ici, nous pouvons dire que la "doctrine politique
islamique" (c'est-à-dire, les principes et les décrets islamiques sur des questions politiques) est très pacifique et
modérée. Nombre d'historiens et de théologiens non-musulmans le confirment. L'historienne britannique Karen
Armstrong, ancienne nonne et célèbre experte en histoire de l'Orient, fait le commentaire suivant, dans son livre
Holy War (La Guerre Sainte) qui traite de l'histoire des trois grandes religions:
... Le mot Islam vient de la même racine arabe que le mot paix et le Coran réprouve la guerre comme un
événement anormal contraire à la volonté de Dieu… L'Islam ne justifie pas la guerre ou l'extermination
agressive… L'Islam déclare que la guerre est inévitable et parfois une obligation positive pour mettre fin à
l'oppression et à la souffrance. Le Coran enseigne que la guerre doit être limitée et conduite de la façon la
plus humaine possible. Mohammed a dû combattre non seulement les habitants de la Mecque mais également
les tribus juives de la région et des tribus chrétiennes de Syrie qui, alliées aux juifs, planifiaient une attaque
contre lui. Pourtant ceci n'a pas poussé Mohammed à dénoncer les Gens du Livre. Ses musulmans ont été forcés
de se défendre mais ils n'ont pas livré une guerre sainte contre la religion de leurs ennemis. Quand Mohammed
a envoyé Zaid contre les chrétiens à la tête d'une armée musulmane, il leur a dit de combattre pour la cause de
Dieu bravement mais d'une manière humaine. Ils ne devaient pas molester les prêtres ni les moines ni les
nonnes ni les personnes faibles et impuissantes qui ne pouvaient pas combattre. Il ne devait y avoir aucun
massacre de civils. Les musulmans ne devaient abattre aucun arbre ni démolir un seul bâtiment. C'était très
différent des guerres de Josué.6
Après la mort de notre Prophète (pssl), les califes qui lui succédèrent furent très sensibles en exerçant la
justice. Dans les territoires conquis, les peuples indigènes et les gens nouveaux-venus ont vécu dans la paix et la
sécurité. Le premier calife Abu Bakr ordonna à son peuple d'adopter des attitudes justes et tolérantes dans ces
pays, conformément aux valeurs morales coraniques. Abu Bakr donna la directive suivante à son armée avant
l'expédition syrienne:
Arrêtez-vous, ô gens, que je vous donne dix ordres à suivre par cœur: ne trahissez pas et ne vous égarez
pas de la voie droite. Ne massacrez pas un enfant, une femme ou un vieillard. Ne détruisez pas les dattiers en les
brûlant et n'abattez aucun arbre fruitier. Ne tuez pas les troupeaux, les bandes ou les chameaux, sauf pour votre
subsistance… Vous pouvez rencontrer des personnes qui se sont dévouées aux services monastiques; laissez-les
faire ce à quoi elles ont consacré leur vie. Vous pouvez rencontrer, de même, des personnes qui vous offriront
diverses nourritures. Vous pouvez les manger mais n'oubliez jamais d'évoquer le nom de Dieu.7
Umar ibn al-Khattab, qui a succédé à Abu Bakr, fut célèbre pour sa justice et pour les contrats qu'il a
conclus avec les peuples indigènes des terres conquises. Chacun de ces contrats fut un exemple de tolérance et
de justice. Par exemple, dans sa déclaration accordant la protection aux chrétiens qui vivaient à Jérusalem et à
Lod, il assura que les églises ne seraient pas détruites et que les musulmans ne feraient pas leurs prières en
groupe dans ces églises. Umar accorda les mêmes conditions aux chrétiens de Bethléem. Durant la conquête de
Médine, la déclaration de protection présentée au patriarche nestorien Yeshuyab III (650-660 après J.C.) garantit
de même que les églises ne seraient jamais démolies et qu'aucun bâtiment ne serait transformé en une mosquée
ou en une maison. La lettre écrite par le patriarche à l'évêque de la Perse après la conquête est très frappante car
elle dépeint par les mots d'un chrétien la compassion et la tolérance des gouverneurs musulmans envers les Gens
du Livre:
Les Arabes à qui Dieu a accordé à cette époque le règne du monde ne persécutent pas la religion
chrétienne. En effet, ils honorent notre foi, respectent nos prêtres et nos saints et subventionnent les églises et
les monastères.8
Dieu ordonne dans un verset:

Dieu vous commande, en vérité, de rendre aux gens leurs dépôts, et quand vous jugez entre les gens,
de juger avec équité. Oui ce à quoi Dieu vous exhorte est vraiment meilleur. Dieu demeure, en vérité,
Celui qui entend, qui voit. (an-Nisa, les Femmes 4: 58)

Canon Taylor, l'un des chefs de mission à l'Église Anglicane, exprime les beautés apportées par la morale
islamique dans l'un des ses discours:
Il (l'Islam) a révélé les dogmes fondamentaux de la religion – l'unité et la grandeur de Dieu, Ses attributs
de miséricorde et de justice, la soumission à Sa volonté, la résignation et la foi. Il a spécifié la responsabilité de
l'homme, la vie future, le jour du jugement et la punition sévère qui attend les mécréants. Il a condamné les
vertus artificielles, les fraudes et les folies religieuses, les pseudo-valeurs morales perverties et les subtilités
verbales des disputes théologiques… Il a apporté de l'espoir à l'esclave, de la fraternité à l'humanité et a reconnu
les principaux traits de la nature humaine.9
La fausse assertion qui prétend que les musulmans furent convertis à l'Islam par menace dans les pays
conquis a été aussi réfutée par des chercheurs occidentaux. L'attitude juste et tolérante des musulmans furent
confirmées par L. Browne, chercheur occidental:
Incidemment ces faits bien établis dissipent une idée très répandue dans les sources chrétiennes, selon
laquelle les musulmans ont forcé les gens à accepter l'Islam par la menace de l'épée.10
Dans son livre The Prospects of Islam, Browne écrit que la motivation des conquêtes des musulmans fut
la fraternité de l'Islam. La majorité des gouverneurs musulmans qui régnèrent sur de vastes territoires à travers
l'histoire ont traité les adeptes des autres religions avec respect et tolérance. Dans les états islamiques, les juifs
et les chrétiens vécurent en sûreté et jouirent de la liberté.
John L. Esposito, professeur en matière de Religion et de Relations Internationales à l'Université de
Georgetown, décrit comment les juifs et les chrétiens qui sont entrés sous l'administration des états musulmans
ont profité d'une grande tolérance:
Les musulmans se sont avérés être des conquérants formidables et des gouverneurs efficaces,
constructeurs plutôt que destructeurs. Ils ont remplacé les gouverneurs et les armées indigènes des terres
conquises mais ils ont préservé les principaux aspects de leur gouvernement, de leur bureaucratie et de leur
culture. Pour plusieurs territoires conquis, cela n'était rien d'autre qu'un changement de gouverneurs, qui a
apporté la paix aux peuples démoralisés et opprimés par les pertes et la lourde taxation résultant des années de
guerre byzantino-perse. Les communautés locales furent libres de continuer leurs manières de faire dans les
affaires internes, domestiques. Sous plusieurs aspects, les populations locales trouvèrent le règne musulman plus
flexible et tolérant que celui des Byzantins et des Perses. Les communautés religieuses purent pratiquer leur foi
et leur culte et elles furent gouvernées par leurs chefs, selon leurs propres lois religieuses, dans des domaines
tels que le mariage, le divorce et l'héritage. En retour, elles durent payer un tribut, une capitation (jizya) qui leur
assurait la protection musulmane contre l'agression extérieure et qui les exemptait du service militaire. Ils furent
donc appelés "les protégés" (dhimmmi). En effet, cela signifiait souvent des impôts inférieurs, une plus grande
autonomie locale, une obéissance à des dirigeants sémites avec des liens linguistiques et culturels plus proches
qu'avec les élites hellénisées, gréco-romaines de Byzance, et une plus grande liberté religieuse pour les juifs et
les chrétiens indigènes. La plupart des églises chrétiennes, telles les Nestoriens, les Monophysites, les Jacobites
et les Coptes, avaient été persécutées comme des hérétiques et des schismatiques par l'orthodoxie chrétienne.
Pour ces raisons, certaines communautés juives et chrétiennes ont aidé les armées d'invasion, les considérant
moins oppressantes que leurs maîtres impériaux. Dans plusieurs domaines, la conquête a apporté une pax
islamica (paix islamique) aux territoires conquis.11
L'Islam a également apporté la pax islamica aux femmes, abusées dans les temps préislamiques. Professeur
Bernard Lewis, l'un des plus grands experts occidentaux sur le Moyen-Orient, fait le commentaire suivant:
En général, la venue de l'Islam a apporté une énorme amélioration à la position des femmes en ancienne
Arabie, les dotant de biens et leur accordant certains autres droits et des mesures de protection contre les
mauvais traitements de leurs maris ou de leurs maîtres. Le meurtre des filles, non sanctionné par les coutumes
en Arabie païenne, était proscrit par l'Islam. Or la position de la femme resta pauvre et s'aggrava même quand,
dans cela comme dans plusieurs autres domaines également, le message original de l'Islam perdit de sa force et
fut modifié sous l'influence des attitudes et des coutumes préexistantes.12
Les époques correspondant au règne des Turcs Seljukides et de l'Empire Ottoman furent également
marquées par la tolérance et la justice de l'Islam. Dans son livre The Spread of Islam in the World (L'Expansion
de l'Islam dans le Monde), le chercheur britannique Sir Thomas Arnold explique la raison pour laquelle les
chrétiens ont accepté de passer sous le règne seljukide:
Ce même sentiment de sécurité de la vie religieuse sous le règne musulman mena aussi plusieurs
chrétiens de l'Asie Mineure à accepter les Turcs Seljukides comme leurs sauveurs… Durant le règne de Michel
VIII (1261-1282), les Turcs étaient souvent invités à prendre possession des plus petites villes à l'intérieur de
l'Asie Mineure par les habitants afin qu'ils puissent fuir la tyrannie de l'empire; les riches et les pauvres
émigraient souvent vers les régions régies par les Turcs.13
Malik Shah, gouverneur de l'Empire Seljukide à son époque la plus brillante, a traité les peuples des
terres conquises avec grande tolérance et compassion et, de ce fait, sa mémoire fut honorée par eux. Tous les
historiens objectifs se réfèrent à la justice et la tolérance de Malik Shah dans leurs ouvrages. Son attitude a
également engendré une sympathie à son égard dans le cœur des Gens du Livre. Pour cette raison, plusieurs
villes ont accepté de se placer sous l'autorité de Malik Shah de par leur propre volonté, d'une manière sans
précédente dans l'histoire. Sir Thomas Arnold mentionne également Odo de Diogilo, un moine de St. Denis, qui
a participé à la deuxième Croisade en tant qu'aumônier particulier de Louis VII, et qui fait référence dans ses
mémoires à la justice des musulmans, quelle que soit l'affiliation religieuse des sujets. Se basant sur les
chroniques d'Odo de Diogilo, Sir Thomas Arnold écrit:
La situation des survivants aurait été tout à fait sans espoir, si leur misère n'avait pas touché les cœurs des
mouhammédiens. Ils ont soigné les malades et ont généreusement soulagé les pauvres et les affamés. Certains
ont même racheté l'argent français que les Byzantins avaient saisi sur les pèlerins par voie de force ou de ruse, et
l'ont charitablement distribué aux indigents. Tellement grand fut le contraste entre le bon traitement que les
pèlerins ont reçu de la part des musulmans et la cruauté de leurs frères chrétiens, les Byzantins, qui leur ont
imposé le bagne, les ont battus et leur ont volé le peu qu'ils avaient laissé, que plusieurs d'entre eux ont
volontairement embrassé la foi de leurs sauveurs. Comme le dit le vieux chroniqueur Odo de Diogilo: Évitant
leurs coreligionnaires qui avaient été si cruels contre eux, ils sont partis en sûreté vers les infidèles qui ont
montré de la compassion envers eux et, comme nous l'avons entendu, plus de trois mille ont se sont joints aux
Turcs quand ces derniers se sont retirés.14
Ces déclarations des historiens révèlent que les gouverneurs musulmans qui ont adopté la morale
islamique ont toujours régné avec tolérance, compassion et justice. Également, l'histoire de l'Empire Ottoman
qui a gouverné des terres dans trois continents durant des siècles, abonde d'exemples de tolérance.
La façon dont les juifs se sont installés sur les terres ottomanes pendant la période du Sultan Bayezid II –
après avoir été soumis aux massacres et exilés dans les royaumes catholiques de l'Espagne et du Portugal –
constitue un bon exemple de la tolérance que la morale islamique apporte. Les monarques catholiques qui
gouvernaient à l'époque une grande partie de l'Espagne ont exercé une pression extrême sur les juifs qui avaient
autrefois vécu dans la paix sous le règne musulman en Andalousie. Tandis que les musulmans, les chrétiens et
les juifs vivaient ensemble en harmonie dans la région, les monarques catholiques ont forcé tout le pays à se
convertir au Christianisme et déclaré la guerre contre les musulmans tout en opprimant les juifs. Ainsi, le
dernier gouverneur musulman dans la région de Grenade en Espagne du sud a-t-il été renversé en 1492. Les
musulmans furent massacrés et les juifs qui refusèrent de changer de religion envoyés en exil.
Un groupe parmi ces juifs sans patrie s'est réfugié dans l'Empire Ottoman et l'État leur a permis de le
faire. La flotte ottomane sous le commandement de Kemal Reis a transporté vers la terre ottomane les juifs
exilés et les musulmans qui avaient survécu au massacre.
Le Sultan Bayezid II, connu dans l'histoire comme un croyant très pieux, a installé au printemps de 1492
les juifs torturés qui avaient été expulsés de l'Espagne dans certaines parties de son Empire, aux alentours
d'Edirne et de Thessalonique dans la Grèce d'aujourd'hui. La plupart des 25.000 juifs turcs habitant en Turquie
sont aujourd'hui les descendants de ces juifs espagnols. Ils ont adapté la religion et les coutumes que leurs aïeux
ont apportées de l'Espagne il y a environ 500 ans, selon les conditions de la Turquie, et continuent à vivre très
confortablement avec leurs propres écoles, hôpitaux, maisons de retraite, journaux et associations culturelles.
Outre des commerçants et des hommes d'affaires, il y a parmi eux des représentants de nombreuses professions,
de la technique jusqu'à la publicité, formant des cercles intellectuels qui se développent de plus en plus. Alors
que les communautés juives dans beaucoup de pays Européens furent exposées pendant des siècles à des
attaques racistes antisémites, celles en Turquie ont vécu dans la paix et la sécurité. Cet exemple unique suffit à
démontrer la tolérance et la justice de l'Islam.
La compassion et la tolérance dont fit preuve Sultan Bayezid II se sont manifestées chez tous les sultans
ottomans. Quand le Sultan Mehmed le Conquérant s'empara de Constantinople, il permit aux chrétiens et aux
juifs d'y vivre librement. André Miquel, célèbre pour ses ouvrages de haut niveau au sujet des pratiques justes et
tolérantes des musulmans et du monde islamique, dit:
Les chrétiens ont été gouvernés par un état très bien géré, quelque chose qui n'existait pas alors dans
l'Empire Byzantin ou dans la souveraineté Latine. Ils n'ont jamais été soumis à une oppression systématisée. Au
contraire, l'empire, et tout d'abord Constantinople, est devenu un refuge pour les juifs espagnols torturés. Ils
n'ont jamais été forcés à accepter l'Islam. 15
Les musulmans n'ont à aucun moment de l'histoire été oppressifs. Ils ont au contraire apporté la paix et la
sécurité à toutes les nations, quelle que soit leur croyance, partout où ils sont allés. Ils ont agi en bien envers
tous les gens et se sont conformés au verset coranique qui ordonne:

Adorez Dieu et ne Lui associez rien. De la bonté envers vos parents, vos proches, les orphelins, les
pauvres, le voisin apparenté et le voisin étranger, le proche compagnon et le voyageur et quiconque est
esclave entre vos mains! Dieu n'aime pas, en vérité, l'incorrigible présomptueux, plein de vanité. (an-Nisa,
les Femmes 4: 36)

En bref, l'amitié, la fraternité, la paix et l'amour sont les fondements de la morale coranique, et les
musulmans essayent d'adhérer à ces vertus supérieures.
LE VRAI
VISAGE DE CEUX
QUI AGISSENT AU
NOM DE LA RELIGION

T ous ces exemples révèlent encore une fois que les actes terroristes perpétrés contre les gens innocents
sont contraires à l'essence de l'Islam; il est donc impossible qu'un musulman s'engage dans un tel crime. Au
contraire, il est du devoir des musulmans d'arrêter ces malfaiteurs, d'effacer la corruption sur terre et d'apporter
la paix et la sécurité à tous les hommes dans le monde.
Il n'est pas possible de parler de la terreur chrétienne, juive ou islamique. Quand nous examinons le
caractère des auteurs de ces crimes, nous voyons clairement que le terrorisme n'est pas un acte encouragé par la
religion mais un phénomène social.

Les Croisés: des barbares qui ont foulé


leur religion aux pieds
Le vrai message d'une religion ou d'un système de croyance peut être parfois altéré par ses pseudo-
adhérents. Les Croisés, dont les agissements constituent un épisode obscur dans l'histoire chrétienne, sont un
bon exemple de ce type d'altération.
Les Croisés étaient des chrétiens européens qui firent des expéditions à partir de la fin du 11 ème siècle
pour reprendre aux musulmans la Terre Sainte (la Palestine et ses alentours). Ils se sont établis un but soi-disant
religieux, pourtant ils ont dévasté tous les territoires où ils sont entrés et y ont semé la crainte. Comme nous en
parlerons plus en détail dans les pages suivantes, ils ont soumis des civils sur leur route à des exécutions de
masse et pillé beaucoup de villages et de villes. Leur conquête de Jérusalem, où les musulmans, les juifs et les
chrétiens vivaient en harmonie sous le règne islamique, est devenue le théâtre d'un immense carnage. Ils ont
impitoyablement massacré tous les musulmans et les juifs.
Un historien rapporte: "Ils ont tué tous les Sarrasins et Turcs qu'ils ont trouvés... sans discerner
homme ni femme."16 L'un des Croisés, Raymond d'Aguiles, se vante de cette violence:
Il y avait des spectacles merveilleux à voir. Certains de nos hommes ont découpé les têtes de leurs
ennemis (et cela était plus clément); d'autres leur ont tiré des flèches, de sorte qu'elles sont tombées des tours;
d'autres les ont torturés plus longtemps en les jetant dans les flammes. Des piles de têtes, de mains et de pieds
étaient exposés dans les rues. Il fallait passer au-dessus des corps d'hommes et de chevaux. Mais tout cela n'est
rien comparé à ce qui est arrivé au temple de Salomon, un endroit où les services religieux sont normalement
psalmodiés… Dans le temple et le portique de Salomon, les hommes ont avancé dans le sang jusqu'aux
genoux et aux rênes de leurs destriers.17
En deux jours, l'armée des Croisés a massacré environ 40.000 musulmans par des moyens barbares
décrits ci-dessus.18
La barbarie des Croisés était si excessive que, pendant la quatrième croisade, ils ont pillé Constantinople
(aujourd'hui Istanbul), ville chrétienne à l'époque et volé les objets en or dans les églises.
Sans doute, cette barbarie allait à l'encontre de la doctrine chrétienne. Le Christianisme est, selon les mots
de la Bible, un message d'amour. Dans l'Évangile selon Mathieu, il est rapporté que Jésus a dit à ses
compagnons: "Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent" (Mathieu, 5/44). Dans
l'Évangile selon Luc, Jésus a dit: "Si quelqu'un vous frappe sur une joue, tournez-lui l'autre aussi" (Luc,
6/29). Nulle part dans l'Évangile, il n'y a de référence à la légitimité de la violence; le meurtre des personnes
innocentes est donc inimaginable. Vous pouvez trouver le concept de tuer l'innocent dans la Bible seulement
dans la tentative cruelle du roi juif Hérode qui essaya d'assassiner Jésus quand il était un bébé.
Puisque le Christianisme est une religion fondée sur l'amour et qu'il n'abrite aucune forme de violence,
comment peut-on alors expliquer que les Croisés chrétiens aient commis les actes les plus violents de l'histoire?
La principale raison réside dans le fait que les Croisés se composaient principalement de personnes ignorantes
que l'on pouvait définir comme étant une "populace". Ces masses, qui ne connaissaient presque rien au sujet de
leur religion, qui n'avaient jamais lu ou même vu la Bible dans leur vie, et qui étaient donc complètement
ignorantes des valeurs morales bibliques, ont été conduites à la barbarie sous le conditionnement des slogans de
Croisés qui ont présenté cette violence comme "la volonté de Dieu". Par cette méthode frauduleuse, nombreux
furent ceux qui ont perpétré des actes strictement interdits par la religion.
Il est à noter qu'à l'époque, les chrétiens orientaux – le peuple byzantin, par exemple – qui étaient
culturellement plus avancés que les chrétiens occidentaux, avaient davantage épousé les valeurs humaines.
Avant et après les conquêtes des Croisés, les chrétiens Orthodoxes ont su vivre ensemble avec les musulmans.
Selon Terry Jones, le commentateur de la BBC, avec le retrait des Croisés du Moyen-Orient, "la vie civilisée a
repris cours et les adeptes des trois religions monothéistes sont retournés à la coexistence paisible".19
L'exemple des Croisés est révélateur d'un phénomène général: plus les adhérents d'une idéologie sont
sauvages, intellectuellement sous-développés et ignorants, plus ils peuvent recourir à la violence. Cela est
également valable pour les idéologies qui n'ont aucun lien avec la religion. Tous les mouvements communistes
autour du monde sont enclins à la violence. Pourtant les plus sauvages et les plus sanguinaires parmi eux furent
les Khmers Rouges au Cambodge car ils étaient les plus ignorants.

Le caractère du bédouin dans le Coran


À l'époque de notre Prophète (pssl), il existait deux structures sociales fondamentales en Arabie: les
citadins et les bédouins (les Arabes du désert). Une culture évoluée régnait dans les villes arabes. Les relations
commerciales reliaient les villes au monde extérieur, ce qui a contribué à la formation de "bonnes manières"
parmi les Arabes habitant les villes. Ces gens-là avaient des valeurs esthétiques raffinées, appréciaient la
littérature et particulièrement la poésie. Les bédouins, d'autre part, se constituaient de tribus nomades vivant
dans le désert et avaient une culture très brutale. Ignorant les arts et la littérature, ils avaient développé un
caractère fruste.
L'Islam s'est épanoui parmi les habitants de la Mecque, la ville la plus importante de la Péninsule.
Ensuite, avec l'expansion de l'Islam, toutes les autres tribus en Arabie ont embrassé cette religion. Parmi ces
tribus les Arabes du désert posaient problème: leur pauvre formation intellectuelle et culturelle les empêchait de
saisir la profondeur et l'esprit noble de l'Islam. Dieu énonce les mots suivants dans un verset à ce propos:

Les Bédouins sont les plus forts en incroyance et en hypocrisie, les plus propres aussi à méconnaître
les prescriptions que Dieu a révélées à Son messager. Et Dieu est Savant et Sage. (at-Tawbah, le Repentir
9: 97)

Les Arabes du désert, à savoir les groupes sociaux endurcis dans leur impiété et dans leur hypocrisie, et
enclins à ignorer les commandements de Dieu, ont choisi l'Islam à l'époque du Prophète (pssl). Cependant, ils
furent par la suite une source d'ennui pour le monde islamique. La secte appelée "Kharidjites" (les rebelles), qui
s'est développée parmi les bédouins, en est un exemple. La caractéristique la plus distinctive de cette secte
perverse car elle s'était considérablement égarée des pratiques sunnites, était leur nature sauvage et fanatique.
Les Kharidjites, qui connaissaient peu l'essence de l'Islam ou les vertus et valeurs du Coran, ont déclaré la
guerre à tous les autres musulmans, basant cette lutte sur quelques versets coraniques au sujet desquels ils ont
fait des interprétations erronées. En outre, ils ont commis des actes de terrorisme. Ali, l'un des compagnons les
plus proches du Prophète (pssl) et décrit comme "la porte de la ville de connaissance", fut assassiné par un
Kharijite.
Plus tard, un autre groupe brutal se forma, les Hashashis, composé de militants ignorants et fanatiques
dépourvus d'une compréhension profonde de l'essence de l'Islam et qui pouvaient donc être facilement
influencés par des slogans et de simples promesses.
En d'autres termes, tout comme les Croisés ont altéré et mal interprété le Christianisme en le présentant
comme un enseignement de brutalité, certains groupes pervertis au sein du monde islamique ont mal interprété
l'Islam et ont recouru à la brutalité. Le point commun de cette secte et des Croisés était leur nature bédouine: il
s'agissait de personnes ignorantes, peu raffinées et incultes, privées d'une compréhension véridique de leur
religion. La violence à laquelle ils ont recouru a résulté de cette structure sociale, plutôt que de la religion à
laquelle ils ont prétendu adhérer.

L'une des sources du terrorisme:


le fanatisme du Tiers-monde
Ces exemples de l'histoire peuvent nous aider à mieux comprendre le phénomène actuel, le prétendu
terrorisme islamique, qui est à l'ordre du jour partout dans le monde car ceux qui commettent des actes
terroristes au nom de l'Islam ou qui les soutiennent – ces personnes représentent sans doute une minorité au sein
du monde islamique – possèdent "le caractère propre aux Bédouins", non pas celui de l'Islam. Inconscientes de
l'essence de l'Islam, qui est en vérité une religion de paix et de justice, elles essayent d'en faire un outil de
barbarisme, à cause de leur structure sociale et culturelle. L'origine de ce barbarisme, qui peut être appelé aussi
"le fanatisme du Tiers-monde", est l'initiative stupide des personnes qui n'aiment pas les êtres humains.
Il est vrai que, durant les derniers siècles, les musulmans aux quatre coins du monde islamique furent
soumis à la violence par des forces occidentales et de leurs alliés. Les états européens colonialistes, les régimes
locaux oppressifs ou les colonialistes soutenus par l'Occident (Israël, par exemple) ont infligé une grande
souffrance aux musulmans. Cependant, pour les musulmans, c'est une situation à laquelle il faut répondre avec
une position purement coranique.
Nulle part dans le Coran, Dieu n'ordonne aux croyants de répondre à la violence par la violence. Au
contraire, Il commande aux musulmans de répondre au mal avec le bien:
La bonne action et la mauvaise n'ont pas la même valeur. Repousse de la plus belle manière et voilà
que celui avec lequel tu étais en inimitié deviendra comme s'il était un ami chaleureux. (Fussilat, Ont été
détaillés 41: 34)

Il est sans doute un droit légitime pour les musulmans de réagir contre cette cruauté. Cependant, ces
réactions ne devraient jamais se transformer en une haine aveugle, une hostilité injuste. Dieu avertit dans le
verset suivant:

Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas
dans le péché et la transgression. (al-Ma'idah, La Table Servie 2: 5)

Par conséquent, commettre des actes terroristes contre les personnes innocentes d'autres nations sous
prétexte de "représenter les nations innocentes dans le monde", n'est nullement compatible avec l'Islam.
Il ne faut pas oublier ici que toutes les nations occidentales ne peuvent pas être jugées responsables de la
violence et de l'oppression mentionnées ci-dessus contre les musulmans. En fait, les philosophies et idéologies
athées, matérialistes, qui ont régné au 19ème siècle sont les responsables principaux de ces tristes actes. Le
colonialisme Européen ne prend pas sa source dans le Christianisme. Au contraire, ce sont les mouvements
antireligieux opposés aux valeurs chrétiennes qui ont conduit au colonialisme. Dans les racines des plus grandes
brutalités du 19ème siècle se trouve l'idéologie darwiniste sociale. Dans le monde occidental actuel, il y a aussi
bien des facteurs cruels, malfaisants et opposés qu'une culture dominée par les éléments paisibles et justes ayant
leurs racines dans le Christianisme . En fait, le désaccord principal n'est pas entre l'Occident et l'Islam.
Contrairement à l'opinion générale, il a lieu entre les personnes pieuses de l'Occident et du monde musulman
d'une part, et d'autre part les personnes opposées à la religion (les matérialistes, les athées, les darwinistes etc.).
Un autre point qui indique que le fanatisme du Tiers-monde n'a rien à voir avec l'Islam est que ce
fanatisme fut identifié, jusqu'à une période récente, avec l'idéologie communiste. Comme c'est un fait bien
connu, des actes terroristes anti-occidentaux semblables furent perpétrés dans les années 60 et 70 par des
groupes communistes soutenus par l'Union Soviétique. Comme l'impact de l'idéologie communiste a disparu,
certaines des structures sociales qui ont donné naissance aux organisations communistes ont tourné leur
attention vers l'Islam. Cette brutalité, présentée sous le manteau de la religion qui est formulée par
l'incorporation de certains concepts et symboles islamiques dans l'ancienne littérature communiste, va
entièrement à l'encontre des valeurs morales constituant l'essence de l'Islam.
Une dernière remarque à ce sujet montre que l'Islam n'est pas réservé à une nation ou à un espace
géographique particulier. Contrairement à l'idée occidentale dominante, l'Islam n'est pas une culture orientale.
L'Islam est la dernière religion révélée pour être un guide vers le droit chemin, recommandé à toute l'humanité.
Les musulmans ont la responsabilité de communiquer la vraie religion à laquelle ils croient à tous les gens de
toutes les nations et cultures, et de les faire se rapprocher de l'Islam.
Il y a donc une seule solution pour les personnes et les groupes qui, au nom de l'Islam, recourent à la
terreur, établissent des régimes oppressifs et transforment ce monde en un endroit redoutable au lieu de
l'embellir: communiquer la vraie nature de l'Islam pour que les masses puissent le comprendre et vivre selon ses
règles.
L'erreur du radicalisme
Il y a une autre idée que nous devons examiner avec celle du terrorisme; à savoir le phénomène du
radicalisme.
Le radicalisme se définit notamment d'une part par un soutien à tout changement révolutionnaire, d'autre
part par l'application d'une stricte politique sans concession en vue de réaliser ce changement. En outre, les
radicaux se caractérisent par leur dureté et parfois par l'attitude agressive qu'ils adoptent.
Sur ce point, comme dans chaque domaine de la vie, le guide des musulmans est le Coran. Quand nous
considérons le radicalisme à la lumière du Coran, nous voyons qu'il n'a rien à voir avec l'attitude recommandée
par Dieu à Ses croyants. Quand Dieu décrit un croyant dans le Coran, Il le dépeint comme une personne
affectueuse et douce, évitant les conflits et les polémiques, côtoyant chaleureusement et amicalement même les
personnes les plus hostiles. L'ordre donné par Dieu à Moïse et à Aaron d'aller auprès de Pharaon et de lui parler
doucement est un exemple qui nous éclairera sur ce point:

Allez tous deux vers Pharaon: il s'est rebellé, vraiment! Puis adressez-lui, tous deux, une douce
parole. Peut-être se rappellera-t-il ou craindra-t-il? (Ta Ha, 20: 43-44)

Pharaon était l'un des mécréants les plus cruels et des plus rebelles de son temps. Cet homme fut un
despote qui niait Dieu et adorait les idoles; d'ailleurs, il fit subir aux croyants (les juifs de l'époque) des tortures
d'une cruauté redoutable. Malgré tout, Dieu commanda à Ses Prophètes de rencontrer cet homme si hostile et de
lui parler avec douceur. Il est à noter que la voie conseillée par Dieu était celle du dialogue amical, et non la
voie du conflit et des mots acerbes, des discours de colère et des protestations tourmentées.
Il y a quelques autres exemples dans le dialogue entre Chuaïb et les négateurs pour montrer aux
musulmans la façon d'agir. Ce dialogue se présente ainsi dans le Coran:

Et vers les Madian (Nous envoyâmes) leur frère Chuaib. Il dit: "Ô mon peuple, adorez Dieu. Pas de
dieu, pour vous, que Lui. Et ne rognez pas la mesure et le poids. Je vous vois heureux, et vraiment je
crains pour vous le châtiment d'un jour qui vous enveloppera de toutes parts. "Ô mon peuple, remplissez
équitablement la mesure et le poids, ne faites pas perdre aux gens leurs biens et ne répandez pas le
désordre sur terre comme des fauteurs de désordre. Ce qui reste auprès de Dieu est meilleur pour vous, si
vous êtes croyants, et je ne suis pas un gardien sur vous." Ils dirent: "Ô Chu'aib! Abandonner ce
qu'adoraient nos ancêtres ou ne plus faire de nos biens ce que nous voulons, est-ce ta religion qui te le
demande, ô toi qui est le patient, le bien dirigé?" Il dit: "Ô mon peuple! Que diriez-vous si je vous disais
que je me fonde sur une preuve de la part de mon Seigneur et qu'Il m'attribue une belle donation? … Je
ne veux pas aller faire le contraire de ce que je vous interdis: je ne veux que la réforme, autant que je le
puis. Et je n'ai de réussite que par Dieu. En Lui je place ma confiance, et c'est vers Lui que je reviens
repentant. (Houd, 11: 84-88)

À la lecture de ces versets, nous voyons que Chuaïb a invité son peuple à croire en Dieu et à adopter de
nobles principes moraux. Il s'employa à cet égard avec amitié et humilité. Nous pouvons expliquer certaines des
raisons derrière les mots qui se trouvent dans ces versets:
* Quand Chuaïb dit: "Je ne suis pas un gardien sur vous" à son peuple, il ne veut pas les dominer. Sa
seule intention est de les avertir de la vérité que Dieu a révélée.
* "Toi qui est le patient, le bien dirigé": Ces mots des mécréants à Chuaïb montrent son caractère
tempéré, doux et courtois, particulièrement apprécié par les mécréants.
* "Ô mon peuple! Que diriez-vous si…": Cette expression employée par Chuaïb prouve qu'il invite les
mécréants à utiliser leur intelligence et leur conscience. En d'autres termes, il n'use pas d'une constante pression,
mais remet en question leurs idées, sous un angle différent, les invitant ainsi à réfléchir et à tirer une conclusion
en leur âme et conscience.
* "Je ne veux pas aller faire le contraire de ce que je vous interdis": Il n'est pas véritablement
question ici d'une interdiction. Chuaïb explique que certains actes sont pervers et invite son peuple à les
abandonner. D'ailleurs, quand il dit: "Je ne veux pas aller faire le contraire de ce que je vous interdis", son
but n'est guère de polémiquer. Il ne désire ni embarrasser son peuple ni l'amener à la querelle. Il veut seulement
l'appeler à la foi et à la pratique des valeurs morales approuvées par Dieu.
Si nous lisons attentivement le Coran, nous verrons qu'une humeur tempérée, douce et tolérante
caractérise tous les Prophètes. Dieu décrit Abraham comme "plein de sollicitude et d'indulgence" (at-
Tawbah, le Repentir 9: 114) et le verset suivant décrit les principes moraux du Prophète Muhammad (pssl):

C'est par un effet de la grâce de Dieu que tu te montras doux envers eux. Mais si tu étais un rustre
au cœur dur, ils se seraient dispersés loin de toi. Pardonne-leur donc et implore pour eux l'absolution. Et
consulte-les dans toute décision; puis une fois que ta décision est prise, remets t'en à Dieu. Dieu aime, en
vérité, ceux qui s'en remettent à Lui. (Ali-Imran, la Famille d'Imran 3: 159)

La colère est une caractéristique évidente du radicalisme. On la perçoit avec clarté dans les discours, les
écrits ou encore les manifestations des radicaux. Cependant, la colère n'est pas une qualité islamique. Dieu
décrit les croyants dans le Coran tels des personnes:

Ceux qui dépensent dans la richesse et la pauvreté, qui refoulent leur colère et qui pardonnent aux
gens. Et Dieu aime les gens de bien. (Ali-Imran, la Famille d'Imran, 3: 134)

Le musulman ne connaît aucune situation dans laquelle il se laisserait aller à la colère. Il invite les autres
à croire en Dieu et à vivre selon les principes moraux coraniques, mais cela n'est possible que par la grâce de
Dieu. Quoique nous fassions, pour expliquer la vérité aux gens, les cœurs sont dans les mains de Dieu. Il
rappelle aux musulmans ce fait primordial par le verset suivant:

Est-ce donc que ceux qui ont cru n'ont pas su une fois pour toutes que si Dieu l'avait voulu, Il aurait
guidé toute l'humanité sur le droit chemin? (ar-Rad, le Tonnerre 13: 31)

Il y a un autre verset qui souligne ce même fait:

Si ton Seigneur l'avait voulu, tous ceux qui sont sur terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre
les gens à être croyants? (Yunus, Jonas 10: 99)

Par conséquent, le devoir du musulman consiste seulement à exposer les vérités et à inviter les gens à les
accepter. Que les gens acceptent l'invitation ou la refusent dépend complètement de leur propre conscience.
Dieu le rappelle dans le Coran en indiquant qu'il n'y a aucune contrainte en Islam:

Pas de contrainte en religion! Car le bon chemin se distingue de l'errance. Donc, quiconque renie la
tyrannie des fausses divinités et croit en Dieu s'est effectivement saisi de l'anse la plus solide, sans brisure.
Et Dieu entend tout et Il est omniscient. (al-Baqarah, la Vache 2: 256)

Il n'y a donc aucune contrainte ni pour que les gens croient ni pour que les musulmans accomplissent
leurs prières ou se gardent du péché. Il y a seulement le conseil. Dieu indique dans certains versets adressés au
messager de Dieu que les musulmans ne sont pas des oppresseurs:
Nous savons mieux que tous ce qu'ils disent et tu n'es nullement là pour les astreindre (à croire) par force.
Par le Coran, donc, fais le rappel à celui qui craint Ma menace. (Caf, 50: 45)

Dis: "Ô gens! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. Donc, quiconque est dans le bon
chemin ne l'est que pour lui-même; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Je ne suis
nullement un protecteur pour vous. (Yunus, Jonas 10: 108)

Les musulmans ont seulement le devoir d'expliquer leur religion, ils ne peuvent nullement exercer une
quelconque pression ou une contrainte sur les non-musulmans. Ils prennent plaisir à parler d'une façon tendre et
amène aux mécréants les plus tyranniques. Aussi, ne peuvent-ils être radicaux, car le radicalisme incarne
l'attitude opposée. Le radicalisme, courant de pensée non-islamique, est une position politique qui s'est
introduite dans le monde musulman de l'extérieur. L'examen sociologique des phénomènes relatifs au
radicalisme permet de comprendre que cette idéologie est fondamentalement liée, dans ses méthodes et ses
manifestations, aux communistes ou bien constitue une expression de la bigoterie et de l'ignorance qui n'ont
aucune place dans l'Islam.
Tous les musulmans doivent totalement condamner toute attitude agressive et radicale, tout à fait
contraire à la nature du Coran, pour adopter une attitude amicale, douce, tolérante, calme et compatissante. Ils
doivent être un exemple pour le monde et être appréciés pour leur maturité, leur tolérance, leur modération, leur
modestie et leur pacifisme. Les musulmans doivent pratiquer l'Islam de la meilleure façon et être ses
représentants dans le monde, non seulement en agissant selon ses qualités spirituelles, mais également en se
distinguant dans les domaines de la science, de la culture, de l'art, de l'esthétique et de l'ordre social etc.
Communiquer l'Islam aux autres et le défendre contre des idées étrangères fait partie aussi du devoir des
musulmans. Dans le verset ci-dessous, Dieu indique clairement quelle attitude le musulman doit adopter à
l'égard d'autrui:

Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la
façon la plus douce. Oui, c'est ton Seigneur qui sait le mieux lequel s'égare de Son sentier et c'est Lui qui
sait le mieux ceux qui sont sur le droit chemin. (an-Nahl, les Abeilles 16: 125)

Les méthodes terroristes et la psychologie


Le concept du terrorisme a une signification plus ample dans le langage de notre époque. D'une façon
générale, il se réfère au conflit armé mené par les groupes idéologiques radicaux. Le terrorisme signifie la
menace qui concerne une large zone, mettant en danger la vie des gens qui sont en proie à la frayeur et à la
violence. Le terrorisme inclut l'intimidation intense et systématique visant à pousser les gens à adopter une
certaine façon de penser et de se comporter, ainsi que toutes sortes d'actes violents commis afin de créer cette
intimidation. Dans chaque situation, cependant, la cible du terrorisme est directement ou indirectement
l'ensemble des innocents.
Les organisations terroristes recourent au terrorisme pour obtenir du soutien. La menace qu'elles créent
est calculée afin d'augmenter leur force et de recevoir ainsi le support de certains ou de tous les gens.
La première chose à laquelle les gens pensent quand ils entendent le mot "terreur" est généralement la
"terreur gauchiste", mais il y a également une sorte de terreur pratiquée par des régimes autoritaires dans des
pays du tiers-monde. En fait, il ne s'agit ici que de la mise en œuvre des tactiques de la terreur gauchiste. Un
dictateur ou un groupe au pouvoir est oppressif, en utilisant sa puissance seulement pour des gains personnels
et, pour cette raison, ils font face à diverses sortes d'opposition sociale. Dans cette situation, le régime
autoritaire recourt toujours à la même formule pour prouver qu'il est plus fort que l'opposition; il inaugure
l'utilisation de la terreur pour réprimer les citoyens et consolider son pouvoir.
Des organisations terroristes, selon les idéologies qu'elles embrassent, prétendent que leur but est de
renverser le gouvernement et ses administrateurs qu'ils considèrent comme illégitimes et cruels et d'établir ainsi
un environnement plus heureux et plus juste. Cependant, ce n'est pas une affirmation réaliste. Dans le Coran,
Dieu donne cet ordre à ceux qui pensent ainsi:

Quand on leur dit: "Ne semez pas le désordre sur terre", ils répondent: "Nous ne sommes que des
réformateurs!" Ce sont plutôt eux, n'est-ce pas, les fauteurs de trouble, mais ils sont inconscients! (al-
Baqarah, la Vache 2: 11-12)

Pour les terroristes, le meurtre des gens est une façon de vivre. Ils peuvent tirer sur les personnes
innocentes et bombarder les enfants sans pitié. Ils prennent plaisir à verser du sang. Ces gens ne sont plus des
humains; ils se sont transformés en des bêtes sauvages. S'il y en a un parmi eux qui montre le moindre sentiment
de la compassion, ils le stigmatisent en le traitant de lâche ou de traître et le rétrogradent, voire l'éliminent.
Souvent ils utilisent leurs armes l'un contre l'autre et effectuent des épurations sanglantes contre des factions au
sein de leurs propres organisations.
Il apparaît que le terrorisme n'est rien d'autre qu'une source de carnage diabolique. Celui qui soutient ce
cycle de sauvagerie défend un système satanique. Si un terroriste se sert d'un langage et de symboles religieux,
cela ne devrait tromper personne. Les terroristes qui se cachent sous le manteau de la fausse religion sont
doublement coupables, pour le sang qu'ils versent et pour la propagande antireligieuse qu'ils font tout en
commettant ces crimes au nom de la religion.
La terreur et la religion sont complètement opposées l'une à l'autre. Le terrorisme adopte la voie de
l'agression, du meurtre, du conflit, de la cruauté et de la misère. Or, selon le Coran, toutes ces façons de faire
sont des méthodes oppressives. Dieu ordonne la paix, l'harmonie, la bienveillance et le compromis. Il interdit la
terreur et tous les actes qui ne favorisent pas la paix, et Il condamne ceux qui commettent de tels actes:

Ceux qui dénoncent leur pacte avec Dieu après l'avoir engagé, et rompent ce que Dieu a commandé
d'unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (ar-Rad, le
Tonnerre 13: 25)
La caractéristique principale commune à la terreur et à ceux qui sont contaminés par sa cruauté est le
manque de crainte et d'amour de Dieu, ces concepts leur étant en fait complètement étrangers. Leurs cœurs sont
endurcis et ils sont spirituellement malades. Dans le Coran, Dieu parle du caractère de telles personnes:

N'obéis à aucun être ne faisant que jurer et n'inspirant que mépris, ce grand séducteur, ce grand
colporteur de médisance. Il entrave le bien, ce transgresseur, ce grand pécheur, ce vorace et en plus de
cela cet intrus. (al-Qalam, la Plume 68: 10-13)

Se rebeller sans cause et commettre des agressions sont interdits par Dieu. L'Islam interdit des actions que
nous appelons aujourd'hui la terreur et l'anarchie.

Dis: "Rien d'autre, en vérité: mon Seigneur a interdit les turpitudes – tant ce qui en paraît que ce
qui reste caché – le péché, l'agression injustifiée, l'association à Dieu ce sur quoi Il n'a fait descendre
aucune autorité, et le fait de dire contre Dieu ce que vous ne savez pas." (al-A'raf, les Limbes 7: 33)
LE POINT DE VUE
DE L’ISLAM SUR
LES GENS DU LIVRE

Un autre sujet important qui fut à la une de l’actualité avec les actes terroristes contre les États-Unis est la
relation entre le monde Occidental et le monde islamique. Certains intellectuels ont prétendu dans les années 90
que le monde serait le témoin d'une lutte qui aurait lieu entre l'Occident et l'Islam. Ce fut d'ailleurs le thème
principal de la célèbre thèse de Samuel Huntington "The Clash of Civilisations" (Le Conflit des Civilisations).
Cependant cette thèse, dénommée "Clash of Ignorance" (Le Conflit de l'Ignorance) par Edward W. Said, repose
sur un scénario imaginaire produit par l'exagération de l'influence de quelques factions radicales et ignorantes
qui se trouvent au sein de ces deux civilisations. En fait, il ne peut y avoir aucun désaccord entre la civilisation
occidentale et la civilisation islamique, parce que le Judaïsme et le Christianisme, les principes sur lesquels est
fondée la civilisation occidentale, sont en harmonie parfaite avec l'Islam.
Dans le Coran, les juifs et les chrétiens sont appelés les "Gens du Livre" car les membres de ces deux
religions se conforment aux Livres envoyés par Dieu. La perspective de l'Islam sur les Gens du Livre est
extrêmement juste et compatissante.
Cette attitude à l'égard des Gens du Livre s'est développée dès les premières années de l'Islam. À cette
période, les musulmans, alors minoritaires, luttaient pour sauvegarder leur foi, subissant l'oppression et la
torture des païens de la Mecque. Ces persécutions décidèrent quelques musulmans à quitter la Mecque pour
rejoindre un pays sûr avec un gouverneur juste. Le Prophète Muhammad (pssl) leur recommanda de se réfugier
auprès de Négus, roi chrétien de l'Ethiopie. Les musulmans, qui suivirent ce conseil, trouvèrent un pouvoir très
juste qui les accueillit avec amour et respect à leur arrivée en Ethiopie. Le roi Négus rejeta la demande des
païens de leur livrer les musulmans et annonça que ces derniers pouvaient vivre librement dans son pays.
Dieu fait état dans le Coran d'attitudes semblables des chrétiens basées sur la compassion, la miséricorde,
et la justice:

Et tu trouveras à coup sûr les amis les plus proches des croyants chez ceux qui disent: "En vérité,
nous sommes chrétiens." C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas
d'orgueil. (al-Ma'idah, la Table Servie 5: 82)

Les croyances et les valeurs communes


des Gens du Livre avec les musulmans
La foi chrétienne et la foi musulmane ont beaucoup d'aspects en commun. Le Judaïsme partage aussi
plusieurs croyances avec l'Islam. Dans le Coran, Dieu rapporte que les musulmans partagent la même foi avec
les Gens du Livre et les invite à leur dire:

Nous croyons en ce qui nous a été révélé et vous a été révélé. Notre Dieu et le vôtre ne sont qu'un
seul et même Dieu, et c'est à Lui que nous nous soumettons. (al-'Ankabut, l'Araignée 29: 46)
Ceux qui adhèrent véritablement à l'une de ces trois religions:
– croient que Dieu a créé l'univers entier à partir de rien et qu'Il domine tout ce qui existe par Son
omnipotence,
– croient que Dieu a créé l'homme et les êtres vivants d'une façon miraculeuse et que l'homme possède une âme
qui lui a été accordée par Dieu,
– croient en la résurrection, au paradis, en l'enfer et aux anges, et que Dieu a créé nos vies selon un destin
défini.
- croient que, outre Jésus, Moïse ou Muhammad, Dieu a envoyé d'autres prophètes tels que Noé,
Abraham, Isaac, Joseph et autres à travers l'Histoire, et ils respectent tous ces prophètes,
Dans un verset, il est noté que les musulmans ne font pas de distinction parmi les prophètes:

Le Messager a cru en ce qui lui a été révélé de la part de son Seigneur. Tout comme les croyants:
tous ont cru en Dieu et en Ses anges et en Ses Livres et en Ses Messagers: "Nous ne faisons de différence
entre aucun de Ses Messagers." Et ils ont dit: "Nous écoutons et nous obéissons. Ton absolution,
Seigneur! C'est vers Toi qu'est le devenir." (al-Baqarah, la Vache 2: 285)

Les croyances des Gens du Livre concordent avec celles des musulmans, non seulement en termes de foi,
mais également en termes de valeurs morales. Aujourd'hui, dans un monde où des dépravations telles que
l'adultère, l'homosexualité, la toxicomanie, l'égoïsme et la cruauté sont répandues, les Gens du Livre et les
musulmans partagent les mêmes vertus: l'honneur, la chasteté, l'humilité, le dévouement, l'honnêteté, la
compassion, la miséricorde et l'amour désintéressé.

Les ennemis communs de la foi


Le développement des philosophies athées, si influentes à notre époque, a cristallisé une attitude
commune entre le Christianisme, le Judaïsme et l'Islam, qui s'y opposent. Parmi les philosophies les plus
connues et les plus nocives de notre temps, nous pouvons citer le matérialisme, le communisme, le fascisme,
l'anarchisme, le racisme, le nihilisme et l'existentialisme. Beaucoup de gens qui ont cru en ces faux diagnostics,
ces descriptions trompeuses et ces explications sur l'univers, sur la société, sur l'homme, ont perdu leur foi ou
ont dû faire face à de graves périodes de doute. Par ailleurs, ces idéologies ont mené bien des gens, des sociétés
et des nations à des crises, des conflits et des guerres. Leur rôle dans la souffrance actuelle de l'humanité est
immense.
Niant Dieu et Sa création, toutes ces idéologies ont les mêmes fondements prétendument scientifiques: la
théorie de l'évolution de Charles Darwin. Le darwinisme constitue effectivement la base des philosophies
athées. Cette théorie prétend que les êtres vivants ont évolué d'une part selon le hasard, d'autre part selon la lutte
pour la survie. Ainsi, le darwinisme délivre à l'humanité le message suivant:
Vous n'êtes responsables de personne, vous devez votre vie aux coïncidences, vous devez lutter, et si c'est
nécessaire opprimer les autres pour réussir. Ce monde est un monde de conflit et d'intérêt individuel.
Les messages sociaux avancés par des concepts darwinistes tels "la sélection naturelle", "la lutte pour la
survie" sont des moyens d'endoctrinement. Cette morale malfaisante recommande aux gens d'être égoïstes,
cruels et oppressifs. Elle détruit des vertus telles que la miséricorde, la compassion, le dévouement et l'humilité,
les valeurs morales des trois grandes religions monothéistes, et présente cela comme une nécessité des "lois de
la vie".
Cet endoctrinement darwiniste est l'opposé des croyances des Gens du Livre et du message coranique. Par
conséquent la propagande darwiniste constitue le fondement d'un monde qui s'oppose aux trois religions
divines.
Cela étant le cas, il est nécessaire pour les Gens du Livre et les musulmans de coopérer, puisqu'ils croient
en Dieu et acceptent la morale qu'Il enseigne. Les disciples de ces trois religions doivent exposer au monde
l'erreur du darwinisme, qui n'a aucune base scientifique, mais qui est toujours préservé au nom de la philosophie
matérialiste. musulmans et Gens du Livre devraient ensemble mener une lutte intellectuelle contre toutes ces
idées trompeuses qui servent l'athéisme (communisme, fascisme, racisme). Cela accompli, le monde embrassera
rapidement la paix, la tranquillité et la justice.

L'antisémitisme est un racisme totalement


contraire à l'Islam
De nos jours, l'antisémitisme, qui porte atteinte au bien-être et à la sécurité d'innocents, est une idéologie
qui menace la paix dans le monde. L'antisémitisme, cause de grands désastres pour l'humanité pendant le 20ème
siècle, a aussi été l'origine de cruautés à l'égard des juifs par les nazis. Dans plusieurs pays du monde, beaucoup
de régimes autoritaires ont visé les juifs, les soumettant ainsi à des traitements inhumains. Des organisations
fascistes les ont harcelés et ont mené des pogroms contre eux.
Comment un musulman doit-il considérer l'antisémitisme?
La réponse est évidente: chaque musulman doit s'opposer à l'antisémitisme comme il s'opposerait à
toute autre idéologie raciste. Bien que les musulmans condamnent à juste titre la politique cruelle et agressive
de l'État d'Israël ainsi que son occupation de territoires adjacents, condamner les juifs innocents n'est guère
acceptable pour eux: ce serait un symptôme de l'antisémitisme. Cependant, critiquer l'idéologie officielle
sioniste qui constitue une forme de racisme n'a rien à voir avec l'antisémitisme. Nombreux sont les juifs qui
critiquent aussi la politique raciste du sionisme et les qualifier d'antisémites serait absurde.
Le Coran nous commande de ne jamais soumettre une communauté à une critique générale; nous nous
devons de faire une distinction entre le bon et le mauvais, le cruel et l'innocent. Après une référence à certains
juifs et chrétiens qui avaient violé Ses commandements, Dieu fait aussi mention d'autres juifs et chrétiens qui
ont affiché une perfection morale:

Ils ne sont pas tous égaux. Il est, parmi les Gens du Livre, une communauté droite qui, aux heures
de la nuit, récite les versets de Dieu en se prosternant. Ils croient en Dieu et au jour dernier, ordonnent le
convenable, interdisent le blâmable et se pressent d'accomplir les bonnes œuvres. Ce sont des gens
vertueux. Et quel que bien qu'ils fassent, il ne leur sera pas dénié. Car Dieu connaît les gens pieux. (Ali-
Imran, la Famille d'Imran 3: 113-115)

L'antisémitisme est une idéologie antireligieuse basée sur le néo-paganisme. Par conséquent, il est
inadmissible qu'un musulman adopte l'antisémitisme ou ait de la sympathie pour cette idéologie. Les antisémites
n'ont aucun respect pour Abraham, Moïse ou David, qui étaient des prophètes bénis et choisis par Dieu pour
qu'ils servent d'exemples à l'humanité.
L'antisémitisme et les autres aspects du racisme (par exemple les préjugés contre les noirs) n'ont pas de
place dans la vraie religion; ce sont des perversions résultant de diverses idéologies et superstitions.
En outre, quand nous examinons l'antisémitisme et les autres formes du racisme, nous voyons clairement
qu'ils favorisent des idées et un modèle de société contraires aux valeurs morales du Coran. Notons, par
exemple, que la haine, la violence et le manque de pitié sont à la source de l'antisémitisme. Un antisémite peut
être si cruel qu'il peut facilement justifier le massacre des juifs (sans distinguer les femmes, les enfants et les
vieux) et leur faire subir les pires atrocités. Cependant, le Coran invite l'humanité à l'affection, à la compassion
et à la miséricorde. Il commande également aux musulmans de traiter les gens avec justice et de pardonner
même à leurs ennemis.
Par ailleurs, les antisémites et autres racistes n'approuvent pas que les personnes qui appartiennent aux
différentes races ou qui ont différentes croyances vivent ensemble en paix (par exemple les racistes allemands,
les nazis et les racistes juifs, les sionistes, se sont opposés au fait que les Allemands et les juifs vivent ensemble;
chaque parti a considéré, au nom de leur race respective, cela comme une dégénérescence). Cependant, dans le
Coran, il n'y a aucune distinction entre les races; le Coran encourage les gens de toutes confessions à vivre
ensemble dans la même société, en paix.

Selon le Coran, les musulmans, les juifs et les chrétiens doivent vivre
en
harmonie
Dans le Coran, il y a une différence significative entre les gens du Livre et ceux qui ne croient pas en
Dieu. Cela est particulièrement vrai dans le domaine de la vie sociale. Par exemple, nous lisons dans le Coran
au sujet des idolâtres:

Ils sont une chose impure: qu'ils ne s'approchent plus, donc, de la Sainte Mosquée (at-Tawbah, le
Repentir 9: 28)

Les idolâtres, capables de commettre sans hésitation toutes sortes d'actions dégradantes et perverses, sont
des gens qui n'obéissent à aucune loi divine et qui n'ont aucun précepte moral.
A contrario, les Gens du Livre qui se basent fondamentalement sur la révélation de Dieu, ont des valeurs
morales et savent ce qui est licite et illicite; c'est pourquoi permission a été donnée à un musulman d'épouser
une femme des Gens du Livre. Voici ce qu'il en est dans le Coran:

Vous sont permises, aujourd'hui, les choses excellentes et la nourriture de ceux à qui le Livre a été
donné – et votre propre nourriture leur est permise – (on vous a permis) les femmes chastes parmi les
croyantes et les femmes d'entre les gens à qui le Livre a été donné avant vous, quand vous leur aurez
donné leurs dots en en faisant des épouses chastes, et non des prostituées ou des maîtresses. Et quiconque
renie la foi, alors vaine devient son action et il sera, dans l'au-delà, du nombre des perdants." (al-
Ma'idah, la Table Servie 5: 5)
Ce verset prouve d'une part qu'un musulman peut établir des liens de parenté avec les Gens du Livre par
suite d'un mariage et d'autre part que chaque partie peut accepter une invitation à un repas. Ce sont les principes
fondamentaux qui assureront l'établissement de rapports humains équitables et une vie commune heureuse.
Puisque le Coran encourage cette attitude équitable et tolérante, il est impensable qu'un musulman adopte une
idée opposée.
Les pratiques justes et tolérantes du Prophète Mohammed (pssl) envers les Gens du Livre constituent de
bons exemples pour les musulmans. Dans le contrat conclu avec les chrétiens de Najran, qui ont vécu en Arabie
du Sud, le Prophète Mohammed (pssl) donne les meilleurs exemples de la bienveillance et de l'équité. Le
contrat incluait l'article suivant:
La vie du peuple de Najran et de ses alentours, leur religion, leur terre, leur propriété, leur bétail et ceux
parmi eux qui sont présents ou absents, leurs messagers et leurs lieux de culte sont sous la protection de Dieu et
la garde de Son Prophète.20
Au moyen de tels contrats, le Messager de Dieu (pssl) a établi un ordre social marqué par la paix et la
sécurité pour les musulmans et également pour les Gens du Livre. Cet ordre était la manifestation totale du
verset suivant:

Oui, ceux qui ont cru, les juifs, les Nazaréens et les Sabéens, ceux qui ont cru en Dieu et au jour
dernier et ont fait œuvre bonne, pour ceux-là, leur salaire est auprès de leur Seigneur. Nulle crainte à leur
sujet, ils ne seront point affligés. (al-Baqarah, la Vache 2:62)

La Constitution de Médine est l'un des plus importants contrats jamais conclu, il a établi la justice et la
tolérance envers les chrétiens et les juifs. Elle fut préparée sous la conduite du Prophète Mohammed (pssl) il y a
1.400 années, en 622 après J.C., afin de répondre aux besoins des communautés de croyances différentes, et elle
fut mise en pratique sous la forme d'un contrat légal écrit. Plusieurs communautés de religions et races
différentes qui avaient gardé rancune les unes contre les autres pendant 120 années sont devenues les parties
prenantes de ce contrat légal. Le Prophète Mohammed (pssl) a montré, par ce contrat, que les conflits entre les
factions ennemies qui ne parvenaient pas à faire un compromis, pouvaient trouver une fin, et que ces groupes
étaient effectivement capables de vivre ensemble en harmonie.
Selon la Constitution de Médine, tout le monde était libre d'adhérer à une croyance ou à une religion
quelconque ou de faire un choix politique ou philosophique. Les gens qui partageaient les mêmes vues
pouvaient se réunir et former une communauté. Chacun avait le droit d'exercer son propre système de justice.
Cependant, quiconque commettrait un crime ne serait protégé par personne. Les parties du contrat s'engageaient
à coopérer les unes avec les autres, à se fournir du soutien et restaient sous la protection du Prophète
Mohammed (pssl). Les désaccords entre les parties seraient amenés au Messager de Dieu (pssl).
Ce contrat fut valide de 622 à 632 après J.C. Par ce document, les structures tribales qui étaient jadis
basées sur le sang et la parenté furent abolies, et les peuples de cultures ethniques et géographiques différentes
se sont unies et ont formé une unité sociale. La Constitution de Médine a donc apporté une liberté absolue en
matière religieuse.
Les monastères, les églises et les synagogues
doivent être respectés
Le Coran nous explique que les musulmans doivent respecter les lieux de culte des juifs et des chrétiens.
Dans le Coran, les monastères, les églises et les synagogues sont mentionnés comme des lieux de culte protégés
par Dieu:

... Si Dieu ne repoussait pas les gens les uns par les autres, des monastères seraient démolis, ainsi
que des églises, des synagogues et des mosquées où le nom de Dieu est beaucoup invoqué. Dieu soutient,
certes, ceux qui soutiennent (Sa religion). Dieu est assurément fort et puissant. (al-Hajj, le Pèlerinage 22:
40)

Ce verset montre à chaque musulman l'importance de respecter et de protéger les lieux saints des Gens du
Livre. En fait, le Prophète Mohammed (pssl) a aussi conclu des contrats avec des païens tout comme il l'avait
fait avec les Gens du Livre. Les païens étaient toujours traités avec justice et ils ont demandé d'être protégés,
leur requête fut acceptée par Mohammed (pssl). Cela signifiait que ces communautés avaient cherché la
protection auprès du Messager de Dieu (pssl) face à une attaque ou à une accusation injuste. Plusieurs non-
musulmans et païens ont demandé la protection du Prophète Mohammed (pssl) et il les a pris sous sa protection,
assurant ainsi leur sécurité. Dans la sourate at-Tawbah, Dieu commande en effet aux musulmans d'accepter que
les païens se réfugient chez eux:

Et si un quelconque faiseur de dieux te demande asile, alors, donne-lui asile, jusqu'à ce qu'il
entende la parole de Dieu, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité. (at-Tawbah, le Repentir 9: 6)

Les juifs et les chrétiens, cependant, sont beaucoup plus proches des musulmans que les idolâtres.
Chacune de ces religions a un livre divin et leurs adeptes respectent les commandements de ces livres qui sont
envoyés par Dieu. Ils savent ce qui est juste et ce qui est erroné, ce qui est licite et ce qui est illicite selon leurs
Écritures et ils respectent les prophètes et les messagers qui les ont accompagnés. Ils croient tous en l'au-delà et
sont conscients du fait qu'ils rendront des comptes à Dieu pour ce qu'ils ont commis ici-bas. Ceci prouve donc
qu'il y a une base commune sur laquelle les musulmans et les Gens du Livre peuvent coopérer.

Venons à une formule commune


Pour ce qui concerne les Gens du Livre, Dieu donne un ordre aux musulmans dans le Coran pour qu'ils se
mettent d'accord sur une formule commune:

Dis: "Ô Gens du Livre! Venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n'adorions que
Dieu, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de
Dieu." (Ali-Imran, la Famille d'Imran 3: 64)

Ceci constitue en effet notre appel aux chrétiens et aux juifs: en tant que croyants en Dieu et suivant Ses
révélations, ils doivent en venir à une formule commune – "la foi": aimons Dieu, qui est notre Créateur et
Seigneur, et conformons-nous à Ses ordres. Et prions Dieu pour qu'Il nous mène à une voie encore plus droite.
Quand les musulmans, les chrétiens et les juifs viendront ainsi à une parole commune; quand ils
comprendront qu'ils sont des amis mais non pas des ennemis, quand ils verront que le vrai ennemi est
l'athéisme, alors le monde changera. Les combats qui durent depuis des siècles, les hostilités, les craintes et les
attaques terroristes cesseront, et une nouvelle civilisation basée sur l'amour, le respect et la paix sera établie
selon cette "formule commune".
Ce que Dieu nous révèle dans le Coran au sujet de différents peuples et différentes confessions est clair:
- La morale coranique exclut toutes sortes de racisme.
- Le Coran nous ordonne d'avoir une attitude tolérante et amicale envers les adeptes des autres religions, à
condition qu'ils ne montrent aucune hostilité à l'Islam ou aux musulmans.
Il est évident que les juifs ont commis beaucoup d'erreurs signalées et critiquées par le Coran et au sujet
desquelles il nous avertit. Les crimes perpétrés par l'État d'Israël aujourd'hui contre l'humanité sont bien connus,
mais tout ceci ne doit pas être une cause pour que les musulmans soient hostiles aux juifs. Les crimes commis
par un groupe de juifs à cause de leur adhésion à l'idéologie sioniste ne doivent jamais être mis sur le dos du
Judaïsme ou des juifs. Le Coran nous commande de ne pas juger les gens selon leur race, nation ou religion.
Dans chaque communauté, il y a de bonnes personnes aussi bien que de mauvaises. Le Coran attire l'attention
sur cette différentiation. Par exemple, après avoir mentionné la nature rebelle – contre Dieu et Sa religion – de
certains des Gens du Livre, le Coran fait référence à une exception:

Ils ne sont pas tous égaux. Il est, parmi les gens du Livre, une communauté droite qui, aux heures
de la nuit, récite les versets de Dieu en se prosternant. Ils croient en Dieu et au jour dernier, ordonnent le
convenable, interdisent le blâmable et se pressent d'accomplir les bonnes œuvres. Ce sont des gens
vertueux. Et quelque bien qu'ils fassent, il ne leur sera pas dénié. Car Dieu connaît les gens pieux. (Ali-
Imran, la Famille d'Imran 3: 113-115)

Dans un autre verset, Dieu commande:

Et très certainement Nous avons suscité dans chaque communauté un messager (pour leur dire):
"Adorez Dieu et écartez toutes les forces trompeuses." Il y en eut que Dieu guida sur le droit chemin et il
y en eut sur qui s'avéra l'égarement. Parcourez donc la terre, et regardez ce qu'il est advenu de ceux qui
traitaient. (Nos Messagers) de menteurs! (an-Nahl, les Abeilles 16: 36)

Dieu a révélé à tous Ses messagers qu'il est l'Unique et qu'il n'y a personne à part Lui à devoir être adoré,
servi et obéi. Dieu nous a communiqué le message divin par l'intermédiaire de Ses messagers, cela depuis la
création de l'homme. Certaines sociétés ont accepté le message et suivi le chemin droit alors que d'autres l'ont
nié et se sont égarées. Cela est également valide aujourd'hui. Certains choisiront la bonne voie tandis que
d'autres plongeront dans le mal. C'est la loi de Dieu. Les croyants doivent également adopter cette perspective et
ne jamais oublier qu'il peut y avoir des personnes sincères et pieuses qui craignent Dieu parmi les adeptes de
toutes les religions, aussi bien que des personnes éloignées de la moralité de la religion.
Nous désirons un monde dans lequel les gens pourront vivre ensemble en paix, sans tenir compte de la
race ou de la religion auxquelles ils appartiennent – selon laquelle toute perversion raciste sera rejetée – et dans
lequel les droits de chacun seront considérés respectés. La lutte qui devra avoir lieu sur des terrains intellectuels
contre toutes les idéologies antireligieuses établira la paix désirée. Dieu rapporte dans le Coran:

Quant à ceux qui ont mécru, ce sont les amis personnels les uns des autres. Si vous ne faites pas cela
[être les amis et soutiens les uns des autres, entre croyants], il y aura des troubles et grand désordre sur
terre. (al-Anfal, le Butin 8: 73)

Pourquoi n'y a-t-il donc pas eu parmi les générations qui vous ont précédés des gens vertueux pour
proscrire la corruption sur terre à part une petite minorité de ceux d'entre elles que Nous avons sauvés?
Quant à ceux qui prévariquaient, ils ont continué, en criminels, de se vautrer dans le luxe où ils étaient.
(Houd, 11: 116)
L’ISLAM A APPORTÉ
LA PAIX ET L’HARMONIE
AU MOYEN-ORIENT AU COURS DE L’HISTOIRE

L'histoire a toujours témoigné de la paix, de la justice et de la tolérance dans les terres gouvernées par des
musulmans qui se sont conformés au Coran. Les pratiques dans les pays conquis du vivant du Prophète
Mohammed (pssl) sont des exemples très importants, et les gouverneurs intègres qui lui ont succédé, ont suivi
ses pas et ne se sont jamais égarés de la morale coranique, établissant des sociétés paisibles. La vraie justice, la
droiture et l'honnêteté décrites dans le Coran ont persisté au temps de ces gouverneurs, constituant un modèle
exemplaire pour les générations futures.
La Palestine, et Jérusalem qui en est le cœur, où les adeptes des trois religions divines résident ensemble,
sont importants dans le sens qu'ils montrent comment les musulmans ont amené la paix et la stabilité dans les
terres qu'ils ont gouvernés. En fait, les musulmans ont apporté la paix et la tranquillité à Jérusalem et en
Palestine au cours des 1400 dernières années.

La paix et la justice établies en Palestine


par le calife Omar
Jérusalem était la capitale des juifs jusqu'à l'an 71 après Jésus-Christ. Cette année-là, l'armée romaine
organisa une grande attaque contre les eux. Elle les força à l'exil, non sans avoir fait preuve d'une rare
sauvagerie. L'émigration juive s'accentuant, Jérusalem et ses alentours devinrent une terre abandonnée.
Toutefois, sous le règne de l'empereur romain Constantin, Jérusalem redevint un centre d'intérêt,
notamment avec le développement du Christianisme. Les chrétiens romains construisirent des églises à
Jérusalem. Les prohibitions appliquées aux juifs résidant dans la région furent supprimées. La Palestine
demeura ainsi territoire romain (byzantin) jusqu'au 7ème siècle. Par la suite, les Perses s'emparèrent de la région
pendant une courte période, pour en être plus tard dépossédés par les Byzantins.
Le tournant le plus important dans l'histoire de la Palestine a eu lieu en 638, quand elle a été conquise par
les armées de l'Islam. Cela coïncida avec l'établissement d'une nouvelle période de paix et d'harmonie durables,
alors que la Palestine était un champ de guerres, d'exils et de massacres depuis des siècles, subissant à chaque
nouveau règne de nouvelles brutalités. L'arrivée de l'Islam marqua le début d'une période où les gens de
différentes croyances pouvaient vivre en Palestine en paix et en harmonie.
La Palestine a été conquise par Omar, le deuxième calife succédant à notre Prophète (pssl). L'entrée du
calife Omar à Jérusalem, la tolérance, la maturité et la bonté dont il fit preuve envers les gens de différentes
croyances, inaugurèrent le bel âge qui commençait. L'historien et expert britannique du Moyen-Orient Karen
Armstrong décrit ainsi la conquête de Jérusalem par Omar dans son livre intitulé Holy War:
Le calife Omar est entré à Jérusalem sur un chameau blanc, escorté par le magistrat de la ville, le
patriarche grec Sophronius. Le calife leur a demandé immédiatement de l'emmener au Mont du Temple et là il
s'est mis à genoux devant le lieu où son ami Mohammed avait fait son Voyage Nocturne, et il y a prié. Le
patriarche observait ceci avec horreur: il pensait qu'il devait être l'Abomination de Désolation que le Prophète
Daniel avait prédit l'entrée dans le Temple; il devait être l'Antéchrist qui annoncerait les derniers jours. Puis
Omar a voulu voir les temples chrétiens et, quand il est arrivé dans l'église du Saint-Sépulcre, il était l'heure
pour les musulmans de prier. Courtoisement, le patriarche l'a invité à prier dans cette église, mais Omar refusa
tout aussi courtoisement. Il expliqua que s'il se mettait à genoux pour prier dans l'église, les musulmans
voudraient commémorer l'événement en érigeant une mosquée à cet endroit-là, et cela signifierait qu'ils
devraient démolir le Saint-Sépulcre. Au lieu de cela, Omar est allé prier à un endroit près de l'église.
Aujourd'hui, en face du Saint Sépulcre se trouve une petite mosquée dédiée au calife Omar.
L'autre grande mosquée d'Omar a été érigée sur le Mont du Temple pour marquer la conquête
musulmane, comme la mosquée al-Aqsa qui commémore le Voyage Nocturne de Mohammed. Pendant des
années, les chrétiens avaient utilisé cet endroit du temple juif ruiné comme un dépôt d'ordures de la ville.
Le calife a aidé les musulmans à se débarrasser des ordures avec ses propres mains et les musulmans y ont
construit leurs deux temples pour établir l'Islam dans la troisième ville sainte islamique dans le monde.21
Avec la conquête de Jérusalem par les musulmans, la ville est devenue un refuge sûr où les trois religions
ont coexisté en harmonie. John L. Esposito écrit:
Quand les armées arabes se sont emparées de Jérusalem, elles ont occupé un centre dont les temples
avaient fait d'elle un lieu important de pèlerinage dans le Christianisme. Les églises et la population chrétienne
furent laissées en paix. Les juifs auxquels les gouverneurs chrétiens avaient longtemps interdit d'y vivre, purent
désormais y retourner, y vivre et faire leurs dévotions dans la cité de Salomon et de David.22
Quand le calife Omar est entré en Jérusalem, il a signé l'accord suivant avec le Patriarche de Jérusalem:
C'est la sécurité que Omar, le serviteur de Dieu, le commandeur des croyants, accorde au peuple d'Ælia. Il
accorde à tous, qu'ils soient malades ou sains, la sécurité pour leurs vies, leurs biens, leurs églises et leurs croix
ou pour ce qui concerne leur religion. Leurs églises ne seront pas changées en des logis, ni détruites; ni elles ni
leurs appartenances ne seront en aucun cas diminuées, ni les croix des habitants ni aucun de leurs biens; ni une
contrainte quelconque ne leur sera exercée en ce qui concerne leur foi, il n'arrivera pas non plus de mal à aucun
d'eux.23
En bref, les musulmans ont apporté la civilisation à Jérusalem et à toute la Palestine. Ils mirent fin à la
barbarie. Au lieu des croyances qui n'ont pas respecté les valeurs sacrées des autres peuples et qui ont tué les
gens simplement à cause des différences de foi, la culture juste, tolérante et modérée de l'Islam y régna. Après la
conquête de la Palestine par Omar, les musulmans, les chrétiens et les juifs vécurent sur la même terre en paix et
en harmonie. Les musulmans n'usaient guère de la force pour convertir les gens à l'Islam. Bien au contraire,
certains non-musulmans, comprenant que l'Islam était la religion véridique, se convertirent de leur propre chef.
La paix et l'harmonie en Palestine ont duré aussi longtemps que le gouvernement musulman dans la
région fut en place. Cependant, à la fin du 11ème siècle, un envahisseur étranger entra dans la région et pilla
cruellement la terre civilisée de Jérusalem, avec une sauvagerie jamais atteinte jusque-là. Ces barbares étaient
les Croisés.

La sauvagerie des Croisés


Alors que les membres des trois religions vivaient en paix et en harmonie dans la Palestine, les chrétiens
en Europe décidèrent d'organiser les Croisades. Après l'appel du Pape Urbain II le 27 novembre 1095 au Conseil
de Clermont, plus de 100.000 personnes de toutes les régions de l'Europe se sont mises en route pour aller en
Palestine afin de "libérer de la présence musulmane la Terre Sainte" et "trouver la richesse légendaire de
l'Orient". Après un long voyage fatigant et beaucoup de pillages et massacres perpétrés contre les musulmans,
ils sont arrivés à Jérusalem en 1099. La ville est tombée après un siège de presque cinq semaines. Le monde
constata alors la sauvagerie inimaginable des Croisés. Tous les musulmans et juifs dans la ville ont été passés au
fil de l'épée.
La paix et l'harmonie régnant en Palestine depuis l'époque d'Omar se sont achevés par un terrible
massacre. Les Croisés violèrent toutes les lois éthiques du Christianisme, qui est une religion d'affection et de
compassion, et répandirent la terreur au nom du Christianisme.

La justice de Saladin
L'armée barbare des Croisés a fait de Jérusalem sa capitale et y a établi un royaume latin dont les
frontières s'étendaient de la Palestine à Antioche. Cependant, ce règne des Croisés ne dura pas longtemps.
Saladin unit tous les royaumes musulmans sous son drapeau dans une guerre sainte et défit les Croisés à la
bataille de Hattin en 1187. Les deux chefs de l'armée des Croisés, Renaud de Châtillon et le roi Guy, furent alors
amenés à Saladin. Ce dernier exécuta Reynaud de Châtillon, bien connu pour la sauvagerie terrible dont il fit
preuve à l'égard des musulmans, mais il laissa le roi Guy partir, lui qui n'avait pas commis les mêmes crimes. La
Palestine connut une fois encore en cela l'exercice honnête de la justice.
Juste après Hattin, et le jour même où notre Prophète (pssl) avait été emmené de la Mecque vers
Jérusalem en une nuit, le jour de l'ascension nocturne, Saladin est entré dans Jérusalem et a libéré cette ville qui
était occupée depuis 88 ans par les Croisés. Lors de leur invasion, les Croisés avaient massacré tous les
musulmans qui y vivaient. Aussi craignaient-ils d'être traités de manière identique par Saladin. Cependant,
Saladin ne fit de mal à aucun chrétien dans la ville. Il a simplement commandé aux chrétiens (catholiques) latins
d'abandonner la ville. On a permis aux chrétiens Orthodoxes, qui n'étaient pas parmi les Croisés, de vivre dans
la ville et de s'adonner à leur guise à leurs pratiques cultuelles. Selon les mots de John L. Esposito, "l'armée
musulmane était aussi magnanime dans la victoire qu'elle était tenace dans la lutte. Les civils étaient épargnés,
les églises et les temples étaient en général laissés intacts… Saladin était fidèle à sa parole et compatissant
pour les non-combattants."24
L'historien britannique Karen Armstrong décrit la deuxième conquête de Jérusalem de la façon suivante:
Le 2 octobre 1187, Saladin et son armée sont entrés dans Jérusalem en tant que conquérants et pendant
800 années, Jérusalem fut une ville musulmane... Saladin a tenu sa parole et a conquis la ville selon les idéaux
islamiques les plus élevés. Il ne s'est pas vengé du massacre qui avait eu lieu en 1099; comme le conseille le
Coran:

Patiente et ta patience ne peut se faire que par Dieu. Ne t'afflige pas sur eux. Et ne soit pas à l'étroit
à cause de ce qu'ils intriguent. (an-Nahl, les Abeilles 16: 127)

il a mis fin à l'hostilité et au massacre:

Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'hérésie et que la religion soit entièrement à Dieu
seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes. Le mois sacré pour le mois sacré! – Le
talion s'applique à toutes choses sacrées. Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre
lui, à transgression égale. Et craignez Dieu. Et sachez que Dieu est avec les pieux. (al-Baqarah, la Vache 2:
193-194).

Aucun chrétien n'a été assassiné et il n'y a eu aucun pillage. Les rançons étaient délibérément très
basses... Saladin a eu pitié de la situation difficile des familles qui étaient divisées et il a libéré plusieurs d'entre
elles, comme le Coran le recommandait. Son frère al-Adil a été tellement affligé par la situation difficile des
prisonniers qu'il a demandé à Saladin mille prisonniers qui seraient sous ses ordres, et il les a ensuite libérés.
Les chefs musulmans étaient choqués de voir les chrétiens riches partir de la ville avec leurs biens, qui
pouvaient pourtant être utilisés à racheter tous les prisonniers… Héraclius (le Patriarche) a payé sa rançon de
dix dinars comme tous les autres et a même eu une escorte spéciale pour la protection de son coffre-fort rempli
de trésors pendant son voyage jusqu'à Tyr. 25
En bref, Saladin et les musulmans sous son commandement ont été très cléments et justes envers les
chrétiens. Non seulement les chrétiens, mais aussi les juifs, ont également bénéficié de la paix et de la sécurité
avec la conquête de Jérusalem par les musulmans. Le célèbre poète espagnol juif Yehuda Al-Harizi exprima ses
sentiments dans l'un de ses ouvrages:
Dieu a décidé que le sanctuaire ne resterait plus dans les mains des enfants d'Esau… donc à l'année 4950
de la Création (1190 après J.C.) Dieu a élevé l'esprit du prince des Ismaélites (Salah al-Din), un homme prudent
et brave, qui est venu avec son armée assiéger Jérusalem, l'a conquis et annoncé dans tout le pays qu'il recevrait
et accepterait tous les Enfants d'Ephraïm. Alors nous sommes venus de tous les coins du monde pour nous fixer
ici. Maintenant nous vivons en paix. 26
Après Jérusalem, les Croisés ont continué leur barbarie et les musulmans ont continué leur justice dans
les autres villes en Palestine. En 1194, Richard Cœur de Lion, grand héros dans l'histoire britannique, a exécuté
3.000 musulmans, parmi lesquels il y avait plusieurs femmes et enfants, dans le château d'Acre. Bien que les
musulmans aient été témoins de cette sauvagerie, ils ne se sont jamais servis des mêmes méthodes. Ils ont obéi à
l'ordre de Dieu:

Et que la haine d'un peuple ne vous incite pas à ne pas être équitables. (al-Ma'idah, la Table Servie
5: 8)

et ils n'ont jamais utilisé la violence contre les civils innocents. Ils n'ont jamais usé de la force quand ce
n'était pas nécessaire, même contre les armées des Croisés qu'ils ont défaites.
La sauvagerie des Croisés et la justice des musulmans indiquaient encore une fois une vérité historique:
un gouvernement établi selon les principes de l'Islam a permis aux gens de différentes fois de cohabiter
ensemble en Palestine. Cela a été démontré pendant 700 années après Saladin, en particulier pendant la période
ottomane.

Le gouvernement juste et tolérant de l'Empire Ottoman


En 1514, le Sultan Selim a conquis Jérusalem et ses alentours. Ce fut le début du règne ottoman qui
durera environ 400 ans. Comme dans les autres États de l'Empire Ottoman, cette période a permis à la Palestine
de jouir de la paix, de la stabilité et de la vie en commun de différentes croyances. L'Empire Ottoman était
fondé sur un système appelé "système communautaire", qui a permis aux gens de différentes croyances de
vivre selon leur foi et selon leur système juridique propre. Les chrétiens et les juifs, nommés "Gens du Livre"
selon le Coran, ont trouvé la tolérance, la sécurité et la liberté sur les terres de l'Empire Ottoman.
Ceci s'explique essentiellement par le fait que l'Empire Ottoman, état islamique par excellence, n'a jamais
forcé ses citoyens à adopter l'Islam. Au contraire, il recherchait la paix et la sécurité pour les non-musulmans, et
s'employait à les gouverner de manière à être satisfaits du règne et de la justice islamiques.
Il en était différemment d'autres états. Le Royaume d'Espagne n'a jamais pu tolérer l'existence des
musulmans et des juifs sur la Péninsule Ibérique et a infligé une grande violence aux deux communautés. Dans
plusieurs autres pays européens, les juifs étaient opprimés en raison de leur religion (ils étaient notamment
relégués et enfermés dans des ghettos), et parfois ils ont été victimes de massacres de masse (pogroms). Les
chrétiens étaient intolérants même les uns envers les autres: le combat entre les protestants et les catholiques aux
16ème et 17ème siècles a noyé l'Europe dans le sang. La guerre de 30 ans entre les années 1618 et 1648 était le
résultat de ce conflit catholique-protestant. À cause de cette guerre, l'Europe Centrale s'est transformé en un
champ de bataille, et l'Allemagne à elle seule a perdu un tiers de sa population, soit 15 millions de victimes, lors
de ces événements.
Il apparaît normal qu'en de telles circonstances l'Empire Ottoman fut à tous égards très humanitaire.
Plusieurs historiens et scientifiques politiques ont attiré l'attention particulièrement sur ce fait. L'un d'eux est
Edward Said, célèbre professeur et expert du Moyen-Orient à l'Université Columbia. Said, qui vient d'une
famille chrétienne de Jérusalem, poursuit ses recherches aux États-Unis. Dans une interview publiée dans le
journal Israélien Ha'aretz, il a recommandé le 'système communautaire ottoman' pour l'établissement d'une paix
permanente dans le Moyen-Orient.
La minorité juive peut survivre de la façon dont les autres minorités ont survécu dans le monde arabe.
Ceci a très bien fonctionné sous la domination de l'Empire Ottoman, grâce au système communautaire. Leur
système semble beaucoup plus humanitaire que le système que nous avons actuellement.27
L'histoire indique que l'Islam est le seul système de croyances qui nous offre une façon juste, tolérante et
compatissante de gouvernement dans le Moyen-Orient. La paix ottomane, qui s'est achevée avec le retrait de
l'empire de la région, n'a pas encore trouvé de successeur.
Pour cette raison, la façon d'amener la paix dans le Moyen-Orient est d'introduire le modèle ottoman
caractérisé par la tolérance et la modération, deux enseignements fondamentaux du Coran. L'Islam,
correctement adopté, est la solution à toutes sortes de violences, de conflits, de guerres et de terreurs, et il est le
garant de la paix, de la justice et de la tolérance.
LES VRAIES RACINES IDÉOLOGIQUES
DU TERRORISME: LE DARWINISME ET
LE MATÉRIALISME

Beaucoup de personnes croient que la théorie de l'évolution fut originellement proposée par Charles
Darwin et qu'elle est basée sur des preuves, des observations et des expériences scientifiques solides.
Cependant, le fondateur de cette théorie n'est pas Charles Darwin, et la théorie ne se base pas sur des preuves
scientifiques. La théorie consiste en l'adaptation au monde naturel du dogme antique de la philosophie
matérialiste. Bien qu'elle ne soit soutenue par aucune découverte scientifique, la théorie est aveuglément étayée
au nom de la philosophie matérialiste.
Ce fanatisme a abouti à toutes sortes de désastres. Avec la diffusion du darwinisme et de la philosophie
matérialiste qu'elle soutient, la réponse à la question: "Qu'est-ce qu'un être humain?" a changé. Les gens qui
répondaient autrefois: "Les hommes ont été créés par Dieu et doivent vivre selon les valeurs morales qu'Il leur
enseigne" ont commencé à penser que "l'homme s'est formé par hasard et est un animal dont le développement
dépend d'une lutte pour sa survie au sein de la nature". Or, il y a eu un grand prix à payer pour cette tromperie.
Les idéologies violentes comme le racisme, le fascisme, le communisme et plusieurs autres utopies mondiales
barbares basées sur le conflit, se renforcèrent grâce à l'appui de cette mystification.
Cette partie du livre examinera le désastre causé au monde par le darwinisme et soulignera sa relation
avec le terrorisme, un des problèmes globaux les plus importants de notre temps.

Le mensonge darwiniste: "la vie est un conflit"


Darwin a avancé une thèse fondamentale en développant sa théorie: "Le développement des êtres vivants
dépend d'une lutte pour la survie. Cette lutte sera remportée par le plus fort et les faibles seront condamnés à la
défaite et à l'extinction". Selon Darwin, la nature est le siège d'un combat impitoyable pour la survie, elle est le
siège d'un conflit éternel. Le fort surpasse toujours le faible et cela rend possible le développement des espèces.
Le sous-titre qu'il a donné à son livre The Origin of Species, résume clairement ce point de vue: "L'origine des
espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la conservation des races favorisées dans la lutte pour la survie".
En outre, Darwin a prétendu que "le combat pour la survie" pouvait s'appliquer aux groupes
raciaux humains. Selon cette affirmation, "les races favorisées" sortiraient victorieuses de cette lutte. Cette
race favorisée était, d'après Darwin, celle des Européens blancs. Les races africaines ou asiatiques, elles,
seraient restées en arrière dans le combat pour la survie. Mais Darwin est allé encore plus loin et a prétendu que
ces races perdraient bientôt complètement le combat pour la survie et disparaîtraient:
Dans une période future, pas aussi distante que des siècles, les races humaines civilisées vont
certainement exterminer et remplacer les races sauvages dans le monde entier. Les singes anthropomorphes
seront alors sans doute aussi exterminés. La rupture entre l'homme et ses alliés les plus proches sera alors plus
grande. Elle séparera les hommes civilisés (encore plus civilisés que le Caucasien, nous l'espérons) des
singes comme le babouin, plutôt que de séparer, comme aujourd'hui, le nègre ou l'Australien du gorille.28
L'anthropologiste indienne Lalita Vidyarthi indique comment la théorie de l'évolution de Darwin a
entraîné le fait que le racisme a été accepté en tant que concept par les sciences sociales:
La théorie de la survie des mieux adaptés a été chaleureusement accueillie par les savants des sciences
sociales de l'époque. Ils ont accepté l'idée que l'humanité ait traversé divers stades d'évolution dont le point
culminant est la civilisation des blancs actuelle. Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, le racisme a été
accepté comme un fait par une grande majorité des scientifiques occidentaux. 29

La source d'inspiration de Darwin:


la théorie d'implacabilité de Malthus
La source d'inspiration de Darwin fut le livre de l'économiste anglais Thomas Malthus, An Essay on the
Principle of Population (Un Essai sur le Principe de la Population). Malthus avait calculé que, abandonnée à
elle-même, la population humaine augmenterait rapidement. Ainsi, seuls les désastres, la guerre et la famine
permettraient de contrôler l'accroissement de la population. En d'autres termes, pour que certaines personnes
puissent vivre, il était nécessaire que d'autres meurent. L'existence pouvait donc se résumer comme étant "un
état de guerre permanent".
Au 19ème siècle, les idées de Malthus furent adoptées par un public assez large, particulièrement par les
intellectuels européens de la classe supérieure. L'importance que l'Europe du 19ème siècle a attribuée à ces
études de population est illustrée dans l'article Le tréfonds scientifique du programme de "purification de la
race" des nazis écrit par Jerry Bergman:
Au début du 19ème siècle, les membres des classes dirigeante en Europe se sont réunis pour discuter du
"problème de population" nouvellement découvert. Ils cherchaient à découvrir une façon de mettre en œuvre
l'autorité malthusienne, en augmentant le taux de mortalité des pauvres: "Au lieu de recommander la propreté
aux pauvres, nous devons les encourager à continuer leurs pratiques insalubres. Dans les villes, nous
devons rendre les rues plus étroites, entasser plus de personnes dans les maisons et essayer de faire
revenir la peste. Dans les campagnes, nous devons construire les villages près de mares stagnantes et
encourager les foyers de peuplement dans tous les emplacements marécageux et malsains" etc.30
Grâce à cette politique cruelle, les faibles qui perdraient la lutte pour la survie seraient éliminés et la
population pourrait rapidement s'équilibrer. Ce programme ayant pour but d'"écraser le pauvre", fut
effectivement mis en œuvre dans l'Angleterre du 19ème siècle. L'industrialisation a encouragé le travail forcé
d'enfants de huit ou neuf ans pendant 16 heures par jour dans des houillères. Des milliers sont morts à cause des
mauvaises conditions. La lutte théorique pour la survie, nécessaire selon la théorie de Malthus, a condamné à la
souffrance des millions de pauvres en Angleterre.
Sous l'influence de ces idées, Darwin a appliqué cette vue à la nature tout entière. Il a soutenu que cette
guerre pour l'existence serait gagnée par le plus fort et le mieux adapté. Il a aussi souligné que la lutte pour la
survie était une loi de la nature, permanente et invariable. En niant le concept de création, il a tenté d'inciter les
gens à abandonner leurs croyances religieuses et cherché à se débarrasser de tous les principes moraux qui
pouvaient constituer un obstacle à la "lutte pour la survie".
La dissémination de ces fausses idées qui ont mené les personnes à l'implacabilité et à la cruauté, a coûté
cher à l'humanité au 20ème siècle.
Le rôle préparatoire du darwinisme pour la Première Guerre
Mondiale
Comme le darwinisme a dominé la culture européenne, les effets de la "lutte pour la survie" ont
commencé à émerger. Les nations coloniales ont commencé à présenter les peuples colonisés comme étant "des
peuples primitifs à l'échelle de l'évolution", le darwinisme leur servant de justification. Le résultat politique
du darwinisme le plus sanglant a été le déclenchement de la Première Guerre Mondiale, en 1914.
Dans son livre Europe Since 1870 (L'Europe depuis 1870), le célèbre professeur d'histoire britannique
James Joll considère l'adhésion des chefs d'état européens au darwinisme comme étant l'un des facteurs menant
à la Première Guerre Mondiale.
… il est important de réaliser comment la doctrine de la lutte pour l'existence et de la survie des plus
adaptés fut prise au pied de la lettre par la majorité des leaders européens dans les années précédant la Première
Guerre Mondiale. Par exemple, le chef d'état-major austro-hongrois, le Baron Franz Conrad von Hoetzendorff, a
écrit dans ses mémoires d'après-guerre:
Les religions philanthropiques, les enseignements moraux et les doctrines philosophiques peuvent parfois
servir à affaiblir la forme la plus brute de la lutte de l'humanité pour l'existence, mais ne réussiront jamais à
l'empêcher d'être le fil conducteur du monde… Cela est en accord avec ce grand principe qui soutient que la
catastrophe de la guerre mondiale est le résultat des forces motrices des États et des peuples, comme un orage
qui doit par nature se décharger.
Dans ce contexte idéologique, il est plus facile de comprendre l'insistance de Conrad sur la nécessité
d'une guerre préventive pour préserver la monarchie austro-hongroise.
Ces vues ne se trouvaient pas que parmi les sommités militaires; Max Weber, par exemple, était
profondément concerné par la lutte internationale pour la survie. Kurt Riezler, assistant et confident du
chancelier allemand Theobald von Bethmann-Hollweg, a écrit en 1914: "L'hostilité éternelle et absolue est
fondamentalement inhérente aux relations entre peuples; de plus, l'hostilité que nous observons partout…
n'est pas le résultat d'une perversion de la nature humaine, c'est l'essence du monde et la source de la vie elle-
même.31
Friedrich von Bernhardi, général pendant la Première Guerre Mondiale, a fait une comparaison semblable
entre la guerre et les lois de la guerre dans la nature. "La guerre", a déclaré Bernhardi, "est une nécessité
biologique; elle est aussi indispensable que la lutte des éléments de la nature, elle permet de prendre une
décision qui soit biologiquement juste, puisque ses décisions se trouvent dans la nature des choses".32
Comme nous venons de le voir, les penseurs, les généraux et les dirigeants européens qui pensaient que
faire la guerre, verser du sang et infliger de la souffrance étaient une sorte de développement comme une loi
immuable de la nature, furent tous responsables de la Première Guerre Mondiale. L'inspiration idéologique qui a
entraîné la ruine d'une génération entière n'était rien d'autre que les concepts de Darwin comme celui de "la lutte
pour la vie" et celui "des races favorisées".
La Première Guerre Mondiale a laissé derrière elle 8 millions de morts, des centaines de villes en ruines
et des millions de blessés, mutilés, chômeurs et sans-logis. La cause fondamentale de la Deuxième Guerre
Mondiale qui a éclaté 21 ans après, et qui a laissé derrière elle 55 millions de morts, était elle aussi basée sur le
darwinisme.
Les lois de la jungle ont abouti au fascisme
Le darwinisme, qui a nourri le racisme au 19ème siècle, a également été le soubassement d'une idéologie
qui a noyé le monde dans le sang au 20ème siècle: le nazisme.
Nous pouvons voir une intense influence darwiniste chez les idéologues nazis. Quand nous examinons
cette théorie formée par Adolf Hitler et Alfred Rosenberg, nous tombons sur les concepts comme "la sélection
naturelle", "l'accouplement sélectionné", et "la lutte pour la survie entre les races", qui sont répétés plusieurs
fois dans The Origin of Species. Le titre du célèbre livre de Hitler, Mein Kampf (Ma lutte), fut inspiré de cette
notion de combat darwiniste pour la survie, et du principe selon lequel la victoire est emportée par ceux qui sont
les mieux adaptés. Il parle particulièrement de la lutte entre les races:
L'histoire culminera dans un nouveau millénaire de splendeur inégalée basé sur une nouvelle hiérarchie
raciale prescrite par la nature elle-même.33
Au rassemblement du parti nazi à Nuremberg en 1933, Hitler a proclamé: "Une race supérieure se doit de
soumettre une race inférieure… Ce droit, que nous observons dans la nature, peut être considéré comme
l'unique droit concevable".34
Presque tous les historiens qui sont experts sur ce sujet acceptent le fait que les nazis étaient influencés
par le darwinisme. Peter Chrisp, auteur du livre The Rise of Fascism, exprima ce fait de la façon suivante:
La théorie de Charles Darwin, qui soutenait que les hommes avaient évolué à partir des singes, fut
d'abord ridiculisée quand elle fut publiée, mais elle a été par la suite généralement acceptée. Les nazis ont altéré
les théories darwinistes, en les utilisant afin de justifier la guerre et le racisme.35
L'historien Hickman explique l'influence du darwinisme sur Hitler:
Hitler était un croyant fervent en l'évolution. Quelles que soient les complexités profondes de sa
psychose, il est certain que son livre Mein Kampf expose plusieurs idées évolutionnistes, particulièrement la
lutte pour la survie des plus adaptés et l'extermination des faibles, afin de former une meilleure société.36
Hitler, qui a soutenu ces vues, a mené le monde vers une violence jamais égalée. Plusieurs groupes
ethniques et politiques, particulièrement les juifs, furent soumis à une terrible oppression et à des tortures dans
les camps de concentration nazis. La Deuxième Guerre Mondiale, qui a commencé avec l'invasion des nazis, a
causé la mort d'environ 55 millions de personnes. Derrière la plus grande tragédie de l'histoire du monde se
trouve le concept de "la lutte pour la survie" du darwinisme.

L'alliance sanglante du darwinisme et du communisme


Les fascistes se trouvaient à l'aile droite du darwinisme social; l'aile gauche était occupée par les
communistes, qui furent parmi les plus féroces défenseurs de la théorie de Darwin.
La relation entre le darwinisme et le communisme remonte aux temps anciens. Marx et Engels, les
fondateurs du communisme, ont lu The origin of Species (L'origine des Espèces) de Darwin juste après sa
publication, et ils ont éprouvé une admiration pour son approche de "la dialectique matérialiste". Les
correspondances entre Marx et Engels ont montré qu'ils considéraient tous les deux la théorie de Darwin comme
la base naturelle de l'idéologie communiste. Dans son livre intitulé The Dialectics of Nature (La Sialectique de
la Nature), qu'il a écrit sous l'influence de Darwin, Engels a parlé de Darwin en termes élogieux et a apporté sa
propre contribution à la théorie dans un article intitulé "La part jouée par le travail dans la transition du singe à
l'homme":
Les communistes russes, qui ont emboîté le pas à Marx et à Engels, tels que Plekhanov, Lénine, Trotski et
Staline, ont tous accepté la théorie de l'évolution. Plekhanov, considéré en tant que fondateur du communisme
russe, a vu le marxisme comme l'application du darwinisme aux sciences sociales.37
Trotski a dit que "la découverte de Darwin est le plus grand triomphe de la dialectique dans le champ
entier de la matière organique".38
L'éducation darwiniste a eu un rôle important dans la formation des cadres communistes. Les historiens
indiquent comment Staline, tout jeune, a cessé de croire en Dieu et qu'il est devenu athée à cause du livre de
Darwin.
Mao, qui a établi le règne communiste en Chine et tué des millions de personnes, a énoncé ouvertement
que le socialisme chinois était fondé sur la théorie de l'évolution de Darwin.39
James Reeve Pusey, historien à l'Université d'Harvard, a parlé en détail de l'influence du darwinisme sur Mao et
le communisme chinois, dans son livre intitulé China and Charles Darwin (La Chine et Charles Darwin).
En bref, il y a un lien fondamental entre la théorie de l'évolution et le communisme. La théorie prétend
que les êtres vivants sont le produit du hasard, et forme ainsi un support soi-disant scientifique à l'athéisme. Le
communisme, une idéologie athée, est donc étroitement lié au darwinisme. En outre, la théorie de l'évolution,
qui prétend que le conflit (à savoir la lutte pour la survie) rend possible le développement de la nature, soutient
le concept de la dialectique qui se trouve à la base du communisme.
Si nous pensons que ce concept communiste de "conflit dialectique" a provoqué la mort de 120 millions
de personnes pendant le 20ème siècle, nous pourrons mieux comprendre la dimension du désastre causé au
monde par le darwinisme.

Le conflit dialectique favorise la destruction


des sociétés plutôt que leur développement
Comme nous venons de le voir, le darwinisme soutient que la lutte parmi les êtres vivants stimule leur
développement et il a obtenu une validité scientifique pour la philosophie du matérialisme dialectique.
Le matérialisme dialectique, comme son nom l'indique, est basé sur le concept du "conflit". Karl Marx,
fondateur de cette philosophie, a répandu l'idée que "s'il n'y avait pas de lutte et d'opposition, tout
demeurerait inchangé". Il a dit ailleurs: "La force est la sage-femme de toutes les sociétés anciennes
enceintes d'une nouvelle société."40 Par ces mots, il a appelé les gens à la violence, à la guerre et à l'effusion
du sang pour qu'ils puissent se développer.
La première personne à appliquer la théorie de Marx dans le domaine politique fut Lénine. Nourrissant
l'idée que "le progrès est le produit du conflit des contraires", Lénine a affirmé que les gens qui avaient des
idées opposées devaient être en conflit constant. Il a aussi déclaré à maintes reprises que ce conflit nécessitait
l'effusion du sang, à savoir le terrorisme. Une pièce de Lénine, intitulée "La Guérilla" et qui fut publiée pour la
première fois dans Proletary (le Prolétaire) en 1906, onze années avant la révolution bolchevique, révèle les
méthodes terroristes qu'il avait adoptées:
Le phénomène qui nous intéresse est la lutte armée. Cette lutte est conduite par des individus et des
groupuscules. Certains appartiennent à des organisations révolutionnaires, alors que d'autres (la majorité dans
certaines parties de la Russie) n'appartiennent pas à des organisations révolutionnaires. La lutte armée poursuit
deux objectifs différents, qu'il faut strictement distinguer: premièrement, cette lutte vise à assassiner les
individus, les chefs et les subordonnés dans l'armée et la police; deuxièmement, elle vise à confisquer les
fonds monétaires du gouvernement et des individus. Les fonds confisqués vont d'une part dans le trésor du
Parti, d'autre part ils sont dépensés dans le but spécial de l'armement et de la préparation à un soulèvement, et
d'autre part pour l'entretien des personnes actives dans la lutte que nous décrivons. 41
Au 20ème siècle, l'une des idéologies les plus connues à s'opposer au communisme était le fascisme.
Cependant, le fascisme, bien que s'étant déclaré contre le communisme, a cru au concept de la lutte, tout comme
le communisme. Les communistes pensaient qu'une lutte des classes était nécessaire; les fascistes ont
simplement changé l'arène de la lutte, se concentrant sur l'idée de la lutte entre les races et les nations.
L'historien allemand Heinrich Treitschke, l'une des sources les plus importantes pour les idées nazies et un
raciste invétéré, a écrit: "Les nations ne pouvaient pas prospérer sans la compétition intense, comme la lutte
pour la survie de Darwin."42 Hitler a aussi dit qu'il s'était inspiré du point de vue darwiniste sur la lutte:
Toute la nature est une lutte puissante entre la force et la faiblesse – une victoire éternelle du fort
sur le faible. Il n'y aurait rien d'autre que la décadence dans toute la nature si cela n'était pas ainsi. Qui lutte
survivra. Qui ne veut pas lutter dans ce monde où la lutte permanente est la loi de la vie, n'a pas le droit
d'exister.43
Ces deux idéologies sociales darwinistes ont affirmé que la lutte et l'effusion du sang sont nécessaires
pour renforcer une société; on sait pourtant bien ce qu'elles ont donné au 20ème siècle. D'innombrables
personnes sont mortes; de nombreuses autres furent blessées ou mutilées; les économies de nations entières se
sont effondrées; l'argent, autrefois dépensé pour la santé, la recherche, la technologie, l'éducation et les arts le
fut pour acheter des armes, des bandages pour panser les blessures causées par ces armes, et pour restaurer les
cités ruinées. Il est apparu avec le temps que la lutte et la terreur ne favorisaient pas le développement humain
mais plutôt sa destruction.
Il y a certainement des contradictions dans le monde. Tout comme dans la nature il y a la lumière et
l'obscurité, le jour et la nuit, le froid et le chaud, il y a des contradictions également dans la mise en pratique des
idées. La contradiction dans les idées, cependant, ne nécessite pas le conflit. Au contraire, si ces contradictions
sont abordées avec tolérance, paix, bienveillance, compassion et miséricorde, on peut aboutir à de bons
résultats. Celui qui compare ses propres idées avec celles des autres peut les développer, ou encore voir ses
défauts et les corriger. Ceux qui défendent des opinions opposées peuvent échanger des avis lors de
conversations ou s'adresser des critiques constructives. Seuls les gens sincères, indulgents et humbles, qui se
conforment à l'enseignement moral du Coran, peuvent adopter cette approche.
Tuer une personne ou lui nuire parce qu'elle défend des idées différentes, croit à une religion différente ou
appartient à une race différente est un acte de cruauté. Pour cette raison seule, pendant toute l'histoire et dans le
monde entier, les enfants de la même patrie ont lutté les uns contre les autres, se tuant sans pitié. Les peuples de
différentes races et nationalités, y compris les femmes et les enfants, furent massacrés aveuglément. Seuls les
gens qui n'ont pas de respect pour l'être humain et qui le considèrent comme un animal intelligent peuvent
commettre de tels actes; il s'agit là des individus qui ne croient pas qu'ils rendront compte de leurs actions à
Dieu.
La meilleure attitude à adopter envers les idées opposées est révélée dans le Coran. L'histoire a témoigné
des chocs d'opinions et l'un des exemples les plus connus sur ce sujet est l'opposition entre le Prophète Moïse et
son contemporain Pharaon. Malgré la cruauté et l'agressivité du Pharaon, Dieu a envoyé Moïse pour l'inviter à
la religion de Dieu et Il a expliqué les méthodes que Moïse devait utiliser:

Allez tous deux vers Pharaon: il s'est rebellé, vraiment! Puis, adressez-lui, tous deux, une douce
parole. Peut-être se rappellera-t-il ou craindra-t-il? (Ta-Ha, 20: 43-44)

Moïse s'est soumis au commandement du Seigneur et a communiqué à Pharaon la religion véridique. Il


lui a patiemment expliqué tous les points, afin de mettre fin à son déni. Or il a affiché une attitude hostile contre
le caractère noble et la patience de Moïse, menaçant de tuer lui et tous ceux qui partageaient ses idées. Mais ce
ne fut pas l'attitude du Pharaon qui l'emporta; au contraire, lui et son armée périrent noyés. Moïse et son peuple
ressortirent victorieux.
Comme cet exemple nous le montre, la victoire d'une idée et la lutte pour le développement n'aboutissent
pas par l'hostilité ou l'agression. La rencontre de Moïse et de Pharaon fournit une leçon de l'histoire; ce ne sont
pas les gens du camp de la lutte et de la cruauté qui furent victorieux mais plutôt ceux du camp de la paix et de
la justice. La pratique de nobles principes moraux reçoit sa récompense dans ce monde aussi bien que dans l'au-
delà.

Le darwinisme et le terrorisme
Comme nous l'avons déjà examiné jusqu'ici, le darwinisme est la source de multiples idéologies prônant
la violence et qui ont mené l'humanité au désastre pendant le 20ème siècle. Le concept principal derrière cette
compréhension et cette méthode est de "lutter contre ceux qui ne sont pas des nôtres". Il existe différentes
croyances, perspectives mondiales et philosophies dans le monde. Il est donc naturel que toutes ces diverses
idées aient des caractéristiques contradictoires. Celles-ci peuvent se considérer de deux manières:
1- Elles peuvent respecter l'existence de la différence et essayer d'établir un dialogue avec autrui, en se
servant d'une méthode humaine. En effet, cette méthode se conforme à la morale coranique.
2- Elles peuvent lutter contre autrui et essayer de se procurer un avantage en leur nuisant, en d'autres
termes, se comporter de manière animale. C'est la méthode employée par le matérialisme, à savoir l'athéisme.
L'atrocité appelée terrorisme est donc le résultat de cette deuxième perspective.
Quand nous prenons en considération la différence entre ces deux approches, nous pouvons voir que le
concept "l'homme est un animal qui combat" imposé par le darwinisme au subconscient des gens est
particulièrement influent. Peut-être la plupart des gens et des groupes qui ont choisi la voie du conflit n'ont-ils
jamais entendu parler du darwinisme ni de ses principes. Cependant, ils acceptent une idée dont l'origine
philosophique est basée sur le darwinisme. Ce qui les a conduit à y croire fermement, ce sont les slogans
darwinistes, tels que "seuls les forts survivent dans ce monde", "le grand poisson avale le petit poisson", "la
guerre est une vertu" et "l'homme progresse en luttant". Sans le darwinisme, ce ne sont que des slogans vains et
il ne reste plus qu'une philosophie de conflit.
Les trois religions divines en lesquelles la majorité de l'humanité croient, l'Islam, le Christianisme et le
Judaïsme, nient la violence. Elles visent à apporter la paix et l'harmonie au monde et s'opposent au meurtre des
innocents et à la cruauté et à la torture dans le monde. Le conflit et la violence, concepts anormaux et non
désirés, violent la morale prescrite par Dieu. Cependant, le darwinisme définit le conflit et la violence en tant
que concepts naturels et justifiés devant exister.
Pour cette raison, même si certaines personnes perpètrent des actes terroristes en se servant des concepts
et des symboles de l'Islam, du Christianisme ou du Judaïsme, au nom de ces religions, elles ne peuvent jamais
être considérées en tant que musulmans, chrétiens ou juifs. Elles adhèrent à l'idéologie darwiniste sociale, se
cachant derrière le masque de la religion. Même si elles prétendent servir la religion, ce sont en réalité des
ennemis de la religion et des croyants. C'est pourquoi elles commettent impitoyablement un crime interdit par la
religion, de façon à noircir la religion aux yeux des gens.
La racine du terrorisme qui persécute notre monde de nos jours ne réside dans aucune des religions
divines mais dans l'athéisme et ses manifestations: le darwinisme et le matérialisme.

Quiconque désire la paix doit reconnaître


le danger du darwinisme
La solution à la lutte contre un problème particulier réside dans l'élimination des idées qui causent ce
problème. Par exemple, peu importe qu'une personne s'efforce à nettoyer son environnement des ordures
puantes; les ordures continueront à puer. Toutes les solutions seront envisagées à court terme. La solution réelle
réside dans la purification de la source d'ordures. Cela ressemble à élever des serpents venimeux dans une
ferme, puis à les libérer et se demander par la suite pourquoi ils mordent les gens, essayant de les rassembler
encore. Il faudrait pourtant ne pas les élever au début.
Par conséquent, dans la lutte contre le terrorisme, poursuivre les terroristes un par un et essayer de les
rendre inefficaces ne fournit pas de solution viable et permanente. La seule façon d'éradiquer complètement
le fléau du terrorisme de la surface de la terre est d'identifier la source principale qui nourrit les
terroristes et de la détruire. Cette source relève d'idéologies erronées et de l'éducation donnée à la lumière
de ces idéologies.
De nos jours, dans presque tous les pays du monde, le darwinisme est incorporé dans les programmes
scolaires et il est considéré en tant que fait scientifique. On n'enseigne pas aux jeunes qu'ils sont créés par Dieu,
qu'ils sont dotés d'un esprit, d'une sagesse et d'une conscience. Ils ne savent pas qu'ils rendront des comptes pour
leurs actions le jour du Jugement et donc seront punis dans l'enfer ou récompensés par le paradis pour l'éternité.
Au contraire, on leur apprend qu'ils sont des créatures ayant pour ancêtres des animaux qui ont existé par des
coïncidences. Sous l'influence d'un tel endoctrinement, ils se considèrent comme des êtres égarés qui ne sont pas
responsables envers Dieu et pensent que le futur, à savoir leur survie, sera victorieux grâce à la lutte. Après cette
étape, il devient plus facile de soumettre les gens à un lavage de cerveau, eux qui furent déjà endoctrinés durant
leur vie scolaire, et de les transformer en des ennemis cruels de l'humanité prêts à tuer des enfants innocents. De
telles personnes peuvent facilement être attirées par une idéologie déviante; elles peuvent agir sous l'effet du
conditionnement des terroristes et s'engager dans des actes cruels et violents. Les groupuscules terroristes
communistes, fascistes ou racistes qui existent depuis le 19ème siècle sont les produits de ce genre de système
d'éducation.
Le second mal causé par ce système d'éducation est d'éloigner l'éducation de la religion, limitant de ce
fait la sphère de la religion au monde des gens sans éducation. Donc, alors que ceux qui sont éduqués sont
complètement inconscients de la religion à cause de l'instillation darwino-matérialiste, la religion devient le
propre des incultes. Cela favorise le développement des superstitions et des idées erronées et permet à ceux qui
avancent des vues contraires à la religion au nom de la religion de prendre facilement le contrôle.
Les récents événements du 11 septembre en sont un exemple frappant. Personne qui craint Dieu, qui
L'aime et s'attend à rendre des comptes pour ces actes dans l'au-delà ne peut commettre des crimes qui tueraient
ou blesseraient des milliers de gens innocents, laissant des milliers d'enfants orphelins. Un tel individu sait qu'il
rendra des comptes pour toutes les personnes qu'il aura soumises à la cruauté, et que chacune d'elles sera un
sujet d'angoisse pour lui dans l'enfer.
Pour conclure, le moyen d'arrêter les actes terroristes est de mettre fin à l'éducation darwiniste-
matérialiste, d'enseigner aux jeunes un programme d'éducation en accord avec les découvertes scientifiques
véridiques et de leur instiller la crainte de Dieu et le désir d'agir avec sagesse et minutie. Le fruit d'une telle
éducation sera la formation d'une communauté composée de gens paisibles, dignes de confiance, cléments et
tolérants.
CONCLUSION:
RECOMMANDATIONS AU MONDE OCCIDENTAL ET
AUX MUSULMANS

A ujourd'hui, le monde occidental s'inquiète des organisations qui recourent à la terreur sous le couvert de
l'Islam, et cette inquiétude est justifiée. Il est évident que ceux qui perpètrent cette terreur et leurs défenseurs
doivent être jugés selon les critères juridiques internationaux. Cependant, il faut poursuivre des stratégies à long
terme pour découvrir des solutions viables à ces problèmes.
Les affirmations avancées dans tout le livre révèlent que la terreur n'a pas de place dans l'Islam et que
c'est un crime perpétré contre l'humanité. Elles mettent au jour la nature contradictoire du concept de "la terreur
islamique". Cela nous fournit un point de vue important:
1) Tous les pays doivent agir avec précaution, sensibilité et sagesse. Le scénario lugubre exposé avec "le
conflit des civilisations" est préjudiciable au monde entier, et personne n'en retirera de bénéfices. Les membres
de la communauté mondiale doivent saisir l'occasion d'apprendre à vivre côte à côte en harmonie, en apprenant
les uns des autres, en étudiant l'histoire, la religion, l'art, la littérature, la philosophie, la science, la technologie
et la culture des autres, permettant ainsi d'enrichir leurs vies.
2) Il faut favoriser les activités pour présenter le vrai Islam. La solution pour combattre les factions
radicales dans les pays islamiques ne doit pas être "la sécularisation obligatoire". Au contraire, une telle
politique provoque encore davantage la réaction des masses. La solution réside dans la diffusion du véritable
Islam et du modèle de musulman qui embrasse les valeurs morales coraniques telles que les droits de l'homme,
la liberté, la haute moralité, la science, la spiritualité, l'esthétique, qui offrent le bonheur et la félicité à
l'humanité. Les musulmans doivent pratiquer et communiquer les valeurs morales recommandées par le Coran
et exemplifiées par Mohammed, le Messager de Dieu. Ils ont la responsabilité de sauver l'Islam des mains de
ceux qui l'appliquent mal (ce qui est à l'origine de la conception erronée de l'Islam) et de le remettre dans les
mains de ceux qui se conforment aux vertus islamiques et à l'exemple du Prophète Mohammed (pssl).
3) Les sources du terrorisme sont l'ignorance et la bigoterie et l'antidote est l'éducation. Il faut expliquer
aux cercles qui éprouvent de la sympathie pour le terrorisme que la terreur est absolument contraire à l'Islam et
qu'elle ne sert qu'à nuire à l'Islam, aux musulmans et à l'humanité.
4) Nous devons formuler des solutions culturelles à long terme afin de combattre le terrorisme, lui qui
prend ses racines dans les idéologies communistes, fascistes et racistes. De nos jours, dans tous les pays du
monde, les préceptes darwinistes forment la base du système éducatif. Cependant, comme nous l'avons souligné
plus haut, le darwinisme est une idéologie erronée qui considère l'homme comme un animal développé luttant
pour survivre, ce point constituant le fondement similaire de toutes les formes du terrorisme. Une idéologie qui
prédit que seuls les forts survivront, et qui considère la guerre comme une vertu, ressemble à un marais énorme
qui ne cesse de causer des désastres au monde. Cela étant le cas, outre les mesures juridiques et autres qui seront
prises pour lutter contre le terrorisme, il faut également lancer une campagne d'éducation vigoureuse au niveau
mondial. La révélation du visage réel de la déception darwiniste et matérialiste et l'enseignement de bonnes
valeurs communiquées par Dieu doivent constituer les fondements de cette éducation. On ne peut atteindre la
paix et la stabilité que grâce aux valeurs de la vraie religion. Il n'est pas possible de délivrer le monde du
désastre sans drainer le marais.
Nous espérons que ces mesures aideront à purger le monde du terrorisme et de toutes les structures
fanatiques, brutales et barbares. Avec la culture chrétienne qu'ils représentent, les États-Unis qui se définissent
comme étant "une nation sous l'autorité de Dieu", doivent être l'ami des musulmans. Dans le Coran, Dieu attire
l'attention sur ce fait et nous informe que les chrétiens sont:

À coup sûr les amis les plus proches des croyants sont parmi ceux qui disent: "En vérité, nous
sommes chrétiens." C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil.
(al-Ma'idah, la Table Servie 5: 82)

Dans l'histoire, certaines personnes ignorantes (les Croisés, par exemple) n'ont pas pu comprendre ce fait
et ont causé des conflits entre les deux religions. Pour empêcher la répétition de ce même scénario, qui est
propagé avec des slogans tels "Le conflit des civilisations" ou "La guerre sainte contre l'Occident", les chrétiens
et musulmans authentiques se doivent de s'unir et de coopérer.
Tous ces développements annoncent la bonne nouvelle que les gens comprendront mieux les valeurs
islamiques et seront capables de se débarrasser des préjugés. Par la volonté de Dieu, le 21 ème siècle sera
l'époque où les gens reconnaîtront que la diffusion des valeurs de l'Islam est l'unique façon de faire régner la
paix longtemps attendue sur cette planète.
annexe:
LA SUPERCHERIE
DE L’ÉVOLUTION

Chaque détail dans cet univers est le signe d'une création supérieure. À l'inverse, le matérialisme, qui
cherche à nier la réalité de la création dans l'univers, n'est qu'une tromperie qui n'a rien de scientifique.
Une fois le matérialisme infirmé, toutes les autres théories fondées sur cette philosophie deviennent
caduques. La principale d'entre elles est le darwinisme, autrement dit, la théorie de l'évolution. Cette théorie, qui
soutient que la vie est née de matière inanimée par pure coïncidence a été démolie par la reconnaissance que
Dieu a créé l'univers.
C'est Dieu qui a créé l'univers et qui l'a conçu dans le moindre détail. De ce fait, il est impossible que la
théorie de l'évolution, qui soutient que les êtres vivants n'ont pas été créés par Dieu mais sont le produit de
coïncidences, soit vraie.
C'est sans surprise, à l'analyse de la théorie de l'évolution, que nous la voyons dénoncée par les
découvertes scientifiques. La conception dans la vie est extrêmement complexe et étonnante. Dans le monde
inanimé, par exemple, nous pouvons explorer la fragilité des équilibres sur lesquels reposent les atomes et plus
loin, dans le monde animé, nous pouvons observer la complexité de la conception qui a uni des atomes et
combien extraordinaires, en tant que mécanismes, sont des structures telles que les protéines, les enzymes et les
cellules, qui en sont les produits.
Cette conception extraordinaire de la vie a réfuté le darwinisme à la fin du 20ème siècle.
Nous avons traité de ce sujet en détail dans certaines de nos autres études et nous le faisons toujours.
Cependant, nous pensons qu'en raison de son importance, il serait utile de résumer ce qui a été avancé.

L'effondrement scientifique du darwinisme


Bien que cette doctrine remonte à la Grèce antique, la théorie de l'évolution n'a été largement promue
qu'au 19ème siècle. Le développement le plus important qui a irrésistiblement propulsé cette théorie comme
sujet majeur dans le monde scientifique est la publication en 1859 du livre de Charles Darwin intitulé The
Origin of Species (L'origine des espèces). Dans ce livre, Darwin a nié que les différentes espèces vivantes sur
terre aient été créées séparément par Dieu. Selon Darwin, tous les êtres vivants avaient un ancêtre commun et se
sont diversifiés à travers le temps par suite de petits changements.
La théorie de Darwin n'était basée sur aucune découverte scientifique concrète; comme il l'a lui-même
admis, il ne s'agissait en fait que d'une “hypothèse”. De plus, comme il le reconnaissait dans le long chapitre de
son livre intitulé “Les difficultés de la théorie”, la théorie n'avait pas de réponse à beaucoup trop de questions
cruciales.
Darwin a donc investi tous ses espoirs dans les nouvelles découvertes scientifiques, qu'il espérait voir
résoudre “les difficultés de la théorie”. Cependant, contrairement à ses espérances, les découvertes scientifiques
ont étendu les dimensions de ces difficultés.
La défaite du darwinisme contre la science peut être résumée en trois points essentiels:
1) La théorie ne peut en aucun cas expliquer comment la vie a été produite sur terre.
2) Il n'existe aucune découverte scientifique montrant que les “mécanismes évolutionnistes” proposés par
la théorie aient quelque pouvoir de se développer.
3) Les fossiles à notre disposition montrent tout à fait l'opposé de ce que suggère la théorie de l'évolution.
Dans cette section, nous examinerons brièvement ces trois points essentiels.

La première étape insurmontable: l'origine de la vie


La théorie de l'évolution pose pour principe que toutes les espèces vivantes se sont développées à partir
d'une cellule vivante unique qui est apparue sur terre il y a 3,8 milliards d'années. Mais la théorie de l'évolution
ne peut répondre au fait de savoir comment une seule cellule a pu produire des millions d'espèces vivantes aussi
complexes. Et si une telle évolution s'est vraiment produite, pourquoi les traces de cette évolution ne peuvent-
elles être observées dans les archibes fossiles? Mais, tout d'abord, nous devons analyser le premier stade du
processus évolutionniste présumé. Comment est apparue cette “première cellule”?
Comme la théorie de l'évolution nie la création et n'accepte aucune sorte d'intervention surnaturelle, elle
entretient l'idée que “la première cellule” est accidentellement née selon les lois de nature, mais sans aucune
conception préalable, ni plan, ni arrangement d'aucune sorte. Selon la théorie, la matière inanimée doit avoir
produit accidentellement une cellule vivante. C'est, hélas, une revendication incompatible avec les règles
élémentaires des sciences biologiques.

La vie vient de la vie


Dans son livre, Darwin n'a jamais mentionné l'origine de la vie. Les connaissances scientifiques
primitives à son époque étaient fondées sur la supposition que les êtres vivants avaient une structure très simple.
Depuis les temps médiévaux, la génération spontanée était une théorie largement partagée. Elle affirmait que
des matières non-vivantes s'associaient pour former des organismes vivants. On croyait généralement que les
insectes naissaient des restes de la nourriture et que les souris provenaient du blé. D'intéressantes expériences
ont été conduites pour démontrer la véracité de cette théorie. Du blé a été placé sur un chiffon sale en pensant
que des souris allaient en sortir au bout d'un moment.
L'apparition de vers sur la viande a été également considérée comme une preuve de génération spontanée.
Cependant, quelque temps plus tard on a compris que les vers n'apparaissaient pas sur la viande spontanément,
mais y étaient transportés par des mouches sous forme de larves, invisibles à l'œil nu.
Même durant la période où Darwin a écrit L'origine des espèces, l'idée que les bactéries pouvaient
apparaître de la matière inanimée était largement acceptée dans le milieu scientifique.
Mais, cinq ans après la publication du livre de Darwin, la découverte de Louis Pasteur a réfuté cette croyance
qui constituait la base de la théorie de l'évolution. Après une longue période consacrée à la recherche et
l'expérimentation, Pasteur conclut de façon définitive: “La revendication que la matière inanimée peut produire la vie
est enterrée dans l'histoire pour toujours.”44
Les avocats de la théorie de l'évolution se sont longtemps opposés aux découvertes de Pasteur.
Cependant, comme le développement de la science a révélé la structure complexe de la cellule d'un être vivant,
l'idée que la vie puisse naître accidentellement fait face à une plus grande impasse.
Les efforts peu concluants du 20 ème siècle
Le premier évolutionniste qui s'est intéressé à la question de l'origine de vie au 20ème siècle était le
célèbre biologiste russe, Alexandre Oparin. Il a proposé diverses thèses dans les années trente (1930) pour tenter
de prouver que la cellule d'un être vivant pouvait être le fruit du hasard. Ces études, cependant, étaient
condamnées à l'échec et Oparin a dû faire la confession suivante: “Malheureusement, l'origine de la cellule reste
en réalité une question qui est le point le plus sombre de toute la théorie de l'évolution.”45
Les disciples évolutionnistes d'Oparin ont essayé de continuer les expériences pour résoudre l'énigme de
l'origine de vie. L'expérience la plus célèbre est celle du chimiste américain Stanley Miller, en 1953. Lors de son
expérience, il associa les gaz qu'il prétendait exister dans l'atmosphère initiale de la Terre puis y ajouta de
l'énergie. Miller réussit à synthétiser plusieurs molécules organiques (des acides aminés) présentes dans la
structure des protéines.
Mais il n'a fallu que quelques années pour apprendre que cette expérience, qui avait alors été présentée
comme un pas important au nom de l'évolution, était invalidée et que l'atmosphère utilisée dans l'expérience
différait largement de celle des conditions réelles de la Terre.46
Après un long silence, Miller reconnaissait que les conditions atmosphériques mises en place n'étaient pas
réalistes.47
Tous les efforts des évolutionnistes tout au long du 20ème siècle pour expliquer l'origine de la vie se sont
soldés par un échec. Jeffrey Bada, géochimiste de l'Institut Scripps de San Diego, le reconnaît dans un article
qu'il a publié dans le magazine Earth en 1998:
Aujourd'hui, alors que nous quittons le 20ème siècle, nous nous trouvons toujours face au plus grand
problème non résolu que nous avions quand nous avions entamé le 20ème siècle: quelle est l'origine de la vie
sur terre?48

La structure complexe de la vie


La raison principale pour laquelle la théorie de l'origine évolutionniste de la vie s'est trouvée dans une
impasse majeure est que même les organismes vivants considérés comme les plus simples ont des structures
incroyablement complexes. La cellule d'un être vivant est plus complexe que tous les produits technologiques
développés par l'homme. Aujourd'hui, même dans les laboratoires les plus développés dans le monde, une
cellule vivante ne peut être produite uniquement en associant des matières inorganiques.
Les conditions requises pour la formation d'une cellule sont trop importantes en termes de quantité pour
pouvoir accepter l'idée de coïncidences comme explication convaincante. La probabilité que les protéines, les
composantes de la cellule, soient synthétisées par hasard est de l'ordre de 1 pour 10 950 pour une protéine
moyenne composée de 500 acides aminés. En mathématiques, une probabilité plus petite que 1 sur 1050 est
pratiquement considérée comme étant de l'ordre de l'impossible.
La molécule d'ADN, qui se trouve dans le noyau de la cellule et qui stocke l'information génétique, est
une banque de données incroyable. Selon les calculs établis, si l'information codée de l'ADN était retranscrite,
on obtiendrait l'équivalent d'une bibliothèque géante composée de 900 volumes d'encyclopédies de 500 pages
chacun.
À ce stade, nous sommes confrontés à un dilemme très intéressant: l'ADN ne peut se reproduire qu'à
l'aide de quelques protéines spécialisées (des enzymes). Et la synthèse de ces enzymes ne peut être obtenue
qu'en utilisant l'information codée de l'ADN. Mais comme ils dépendent l'un de l'autre, ils doivent exister en
même temps pour que la reproduction se fasse. Ce qui met dans une impasse totale le scénario de la vie produite
par elle-même. Le célèbre évolutionniste, le professeur Leslie Orgel, de l'Université de San Diego en Californie,
le reconnaît dans la publication de septembre 1994 du magazine Scientific American:
Il est extrêmement improbable que des protéines et des acides nucléiques, tous deux structurellement
complexes, aient surgi spontanément au même endroit, en même temps. Tout comme il semble impossible
d'avoir l'un sans l'autre. Et donc, à priori, il est possible de conclure que la vie n'a jamais pu être le résultat de
réactions chimiques.49
S'il est impossible que la vie soit apparue suite à des causes naturelles, alors l'idée qu'elle a été “créée” de
façon surnaturelle doit être admise. Ce fait contredit clairement la théorie de l'évolution dont le but principal est
de nier l'idée de création.

Les mécanismes imaginaires de l'évolution


Le deuxième élément important qui remet en question la théorie de Darwin est que les deux concepts
clefs de la théorie, considérés comme “des mécanismes évolutionnistes”, n'avaient en fait aucune réalité
évolutionniste.
Darwin a entièrement fondé sa théorie de l'évolution sur le mécanisme de la “sélection naturelle”.
L'importance qu'il a placée sur ce mécanisme était évidente au nom même de son livre: L'origine des espèces,
au moyen de la sélection naturelle…
Pour la sélection naturelle, les êtres vivants qui sont les plus forts et les mieux adaptés aux conditions
naturelles de leur environnement sont les seuls à pouvoir survivre dans la lutte pour la vie. Ainsi, dans un
troupeau de cerfs sous la menace d'animaux sauvages, seuls les plus rapides survivent. De ce fait, le troupeau de
cerfs sera composé uniquement des individus les plus rapides et les plus forts. Mais il est incontestable que ce
mécanisme n'entraîne aucune évolution du cerf et ne le transforme pas plus en une autre espèce vivante telle que
le cheval.
Le mécanisme de sélection naturelle n'a donc aucun pouvoir évolutionniste. Darwin en était totalement
conscient et a dû l'exposer dans son livre L'origine des espèces en disant:
La sélection naturelle ne peut rien faire jusqu'à ce que des variations favorables aient la chance de se
produire.50

L'influence de Lamarck
Ainsi, comment ces “variations favorables” pourraient-elles se produire? Darwin a essayé de répondre à
cette question en se fondant sur la connaissance scientifique limitée de son époque. Selon le biologiste français
Lamarck, qui a vécu avant Darwin, les créatures vivantes transmettaient les caractéristiques acquises pendant
leur vie à la génération suivante. Ces caractéristiques, s'accumulant d'une génération à une autre, entraînent la
formation d'une nouvelle espèce. Selon Lamarck, les girafes, à titre d'exemple, auraient évolué à partir des
antilopes; ayant lutté pour manger les feuilles des grands arbres, leurs cous se seraient allongés de génération en
génération.
Darwin a aussi proposé des exemples similaires, et dans son livre L'origine des espèces, a, par exemple,
affirmé que certains ours qui se rendaient dans l'eau pour trouver de la nourriture étaient transformés en baleines
avec le temps.51
Cependant, les lois de l'hérédité découvertes par Mendel et vérifiées par la science de la génétique, qui
s'est développée au 20ème siècle, ont complètement démoli la légende selon laquelle des caractéristiques
seraient transmises aux générations suivantes. Ainsi, la théorie de la sélection naturelle est tombée en “disgrâce”
en tant qu'élément dans l'histoire de l'évolution.

Le néodarwinisme et les mutations


Pour trouver une solution, les darwinistes ont avancé l'idée de “la théorie synthétique moderne”, ou
comme on la connaît plus généralement, le néodarwinisme vers la fin des années 1930. À la sélection naturelle,
le néodarwinisme a ajouté les mutations qui sont des altérations formées dans les gènes des créatures vivantes
en raison de facteurs externes comme la radiation ou des erreurs de reproduction comme étant “la cause de
variations favorables”.
Aujourd'hui, le modèle qui représente la théorie de l'évolution dans le monde est le néodarwinisme. La
théorie maintient que des millions de créatures vivantes sur la terre se sont formées suite à un processus par
lequel de nombreux organes complexes de ces organismes comme les oreilles, les yeux, les poumons et les
ailes, ont subi “des mutations”, c'est-à-dire des désordres génétiques. Pourtant, une évidence scientifique
contredit cette théorie. Les mutations n'aident pas les créatures vivantes à se développer; bien au contraire, elles
leur ont toujours été nuisibles.
La raison en est très simple: l'ADN a une structure très complexe et des changements aléatoires ne
peuvent qu'avoir des effets destructeurs. C'est ce que nous explique le généticien américain, B. G. Ranganathan:
Les mutations sont infimes, aléatoires et nuisibles. Elles se produisent rarement et dans le meilleur des
cas sont inefficaces. Ces quatre caractéristiques de mutations impliquent qu'elles ne peuvent mener à un
développement évolutif. Un changement aléatoire dans un organisme très spécialisé est inefficace ou nuisible.
Un changement aléatoire dans une montre ne peut l'améliorer. Il l'abîmera très probablement, ou au mieux sera
inefficace. Un tremblement de terre n'améliore pas une ville, il la détruit.52
C'est sans surprise qu'aucun exemple de mutation utile, c'est-à-dire qui est censé développer le code
génétique, n'a été observé jusqu'ici. Toutes les mutations se sont avérées nuisibles. Il a été observé que la
mutation, qui est présentée comme “un mécanisme évolutif”, n'est en réalité qu'une modification génétique qui
nuit aux êtres vivantes et les handicape. (La mutation la plus célèbre chez l'être humain est le cancer) Un
mécanisme destructif ne peut sans doute pas être “un mécanisme évolutif”. Par ailleurs, la sélection naturelle
“ne peut rien par elle-même” comme Darwin l'a aussi admis. Ceci nous montre qu'il n'existe aucun “mécanisme
évolutif” dans la nature. Et puisque aucun mécanisme évolutif n'existe, aucun processus imaginaire appelé
évolution ne pourrait se produire.

Le relevé des fossiles: aucune trace de formes intermédiaires


La preuve la plus évidente que le scénario suggéré par la théorie de l'évolution ne s'est pas produit, ce
sont les archives fossiles qui nous la fournissent.
Selon la théorie de l'évolution, chaque espèce vivante est issue d'une espèce qui l'a précédée. Une espèce
existante précédemment se métamorphose en quelque chose d'autre au cours du temps, et toutes les espèces sont
venues à la vie de cette façon. Selon la théorie, cette transformation se met en place graduellement sur des
millions d'années.
Si cela avait été le cas, alors de nombreuses espèces intermédiaires auraient dû exister et vivre durant
cette longue période de transformation.
Par exemple, certaines espèces mi-poisson/mi-reptile auraient dû exister dans le passé et acquérir des
caractéristiques de reptiles en plus de celles de poissons qu'elles avaient déjà. Ou il aurait dû exister quelques
oiseaux-reptiles qui ont acquis quelques caractéristiques d'oiseaux en plus de celles des reptiles qu'ils avaient
déjà. Comme ils étaient dans une phase de transition, il devait alors s'agir de créatures vivantes déformées,
déficientes et infirmes. Les évolutionnistes, qui se réfèrent à ces créatures imaginaires, pensent qu'elles ont vécu
dans le passé en tant que “formes intermédiaires”.
Si de tels animaux avaient réellement existé, il devrait y en avoir des millions, voire des milliards en
nombre et en variété. Plus important encore, il devrait exister des traces de ces étranges créatures dans le relevé
des fossiles. Dans son livre, L'origine des espèces, Darwin l'explique:
Si ma théorie est correcte, des variétés intermédiaires innombrables, liant intimement toutes les espèces
du même groupe, devraient certainement avoir existé… Par conséquent, la preuve de leur existence précédente
ne pourrait être retrouvée que parmi les restes de fossiles.53

Les espoirs de Darwin volent en éclats


Cependant, malgré une recherche acharnée de fossiles dans le monde entier, depuis le milieu du 19 ème
siècle, les évolutionnistes n'ont encore retrouvé aucune forme intermédiaire. Tous les fossiles retrouvés lors des
fouilles ont montré que, contrairement à ce qu'espéraient les évolutionnistes, la vie sur terre est bien apparue de
façon soudaine et entièrement formée.
Un célèbre paléontologue britannique, Derek V. Ager, l'admet bien qu'il soit lui-même un évolutionniste:
Ce qui apparaît à l'examen minutieux des fossiles, que ce soit au niveau des ordres ou des espèces, c'est, à
maintes reprises, non pas l'évolution progressive mais l'explosion soudaine d'un groupe aux dépens d'un autre.54
Cela signifie que, selon les archives fossiles, toutes les espèces vivantes sont apparues de façon soudaine
et entièrement formées, sans aucune forme intermédiaire. C'est exactement le contraire des suppositions de
Darwin. Ce qui est la preuve déterminante que les créatures vivantes ont bien été créées. La seule explication
qu'une espèce vivante apparaisse de façon aussi soudaine et entièrement formée sans aucun ancêtre
intermédiaire serait que cette espèce a été créée. C'est également ce qu'admet le célèbre biologiste évolutionniste
Douglas Futuyma:
La création et l'évolution épuisent à elles seules les explications possibles de l'origine des êtres vivants.
Soit les organismes sont apparus sur terre entièrement développés ou ils ne le sont pas. S'ils ne sont pas apparus
entièrement développés alors ils doivent s'être développés à partir d'espèces préexistantes grâce à un processus
de modification. S'ils sont vraiment apparus entièrement développés, ils doivent en effet avoir été créés par une
intelligence toute-puissante.55
Les fossiles montrent que les créatures vivantes sont apparues sur terre dans un état complet et parfait.
Cela signifie que “l'origine des espèces” est à l'opposé des suppositions de Darwin. Il s'agit non pas d'évolution,
mais de création.
La légende de l'évolution humaine
Le sujet le plus souvent évoqué par les défenseurs de la théorie de l'évolution est celui de l'origine de
l'homme. Les darwinistes prétendent que l'homme moderne d'aujourd'hui s'est développé à partir de quelques
créatures qui ressemblent au singe. Pendant le prétendu processus évolutionniste, que l'on suppose avoir
commencé voilà 4 à 5 millions d'années, il est affirmé qu'il a existé certaines “formes intermédiaires” entre
l'homme moderne et ses ancêtres. Selon ce scénario complètement imaginaire, quatre “catégories” de base sont
dénombrées:
1. L'Australopithèque
2. L'Homo habilis
3. L'Homo erectus
4. L'Homo sapiens
Les évolutionnistes appellent les prétendus premiers ancêtres des hommes, qui sont semblables aux
singes, les “Australopithèques”, ce qui signifie “singes sud-africains”. Ces êtres vivants n'étaient en réalité rien
d'autre qu'une vieille espèce de singe qui s'est éteinte. La vaste recherche faite sur des spécimens
d'Australopithèque divers par deux anatomistes mondialement célèbres d'Angleterre et des Etats-Unis, Lord
Solly Zuckerman et le professeur Charles Oxnard, a montré que ces espèces ont appartenu à une espèce de singe
ordinaire qui s'est éteinte et n'avait aucune ressemblance avec les êtres humains.56
Dans leur classification, les évolutionnistes attribuent le terme “homo”, c'est-à-dire “homme”, pour
désigner l'étape suivante de l'évolution humaine. Selon eux, les êtres vivants appartenant aux catégories de
l'Homo sont plus développés que ceux de l'Australopithèque. Les évolutionnistes conçoivent un schéma
d'évolution imaginaire en organisant les différents fossiles de ces créatures selon un ordre particulier. Ce schéma
est imaginaire parce qu'aucune relation évolutive entre ces différentes classes n'a jamais été prouvée. Ernest
Mayr, un des principaux défenseurs de la théorie de l'évolution au 20 ème siècle, l'admet en disant que “la chaîne
remontant à l'Homo sapiens est en réalité perdue”.57
En schématisant la chaîne de liens de la façon suivante “Australopithèque > Homo habilis > Homo
erectus > Homo sapiens”, les évolutionnistes déduisent que chacune de ces espèces est l'ancêtre de la suivante.
Mais les découvertes récentes des paléoanthropologues ont révélé que l'Australopithèque, l'Homo habilis et
l'Homo erectus ont vécu dans différentes régions du monde à la même époque.58
De plus, un certain segment des humains faisant partie de la classe des Homo erectus a vécu jusqu'à des
périodes très récentes. L'homo sapiens neandarthalensis (l'homme de Neandertal) et l'Homo sapiens (l'homme
moderne) ont coexisté dans la même région.59
Cette situation indique apparemment l'impossibilité d'une lignée généalogique quelconque entre ces
différentes classes. Stephen Jay Gould, un paléontologue de l'Université de Harvard, explique l'impasse dans
laquelle se trouve la théorie de l'évolution, bien qu'il soit lui-même un évolutionniste:
Qu'advient-il de notre échelle si trois lignées d'hominidés coexistent (l'Australopithèque africanus,
l'Australopithèque robuste et l'Homo habilis) et qu'aucune ne provient clairement d'une autre? De plus, aucune
des trois n'a montré de tendances évolutionnistes pendant leur existence sur terre.60
Bref, le scénario de l'évolution humaine que l'on cherche à soutenir à l'aide de divers dessins de quelques
créatures “mi-singe/mi-homme” paraissant dans les médias et les livres scolaires, c'est-à-dire au moyen d'une
propagande éhontée, n'est qu'une légende sans fondement scientifique.
Lord Solly Zuckerman, un des scientifiques les plus célèbres et les plus respectés du Royaume-Uni, a
effectué pendant des années des recherches sur ce sujet et a tout particulièrement étudié pendant 15 ans des
fossiles d'Australopithèques. Il a finalement conclu, bien qu'il soit lui-même un évolutionniste, qu'il n'existe en
réalité aucun arbre généalogique constitué de ramifications rattachant l'homme à des créatures semblables au
singe.
Zuckerman a aussi établi un intéressant “spectre de la science”. Il a formé un spectre des sciences allant
des disciplines qu'il considère comme scientifiques à celles qu'il considère comme non scientifiques. Selon le
spectre de Zuckerman, les disciplines les plus “scientifiques”, c'est-à-dire fondées sur une base de données
concrètes, sont la chimie et la physique. Ensuite viennent les sciences biologiques puis les sciences sociales. À
l'autre extrémité du spectre, qui est la partie considérée comme la “moins scientifique”, se trouvent les
perceptions extrasensorielles, dont font partie la télépathie et “le sixième sens” – et enfin “l'évolution humaine”.
Zuckerman en explique le raisonnement:
Nous nous déplaçons alors directement du registre de la vérité objective dans ces champs de la science
biologique présumée, comme la perception extrasensorielle ou l'interprétation de l'histoire des fossiles humains,
où pour le fidèle (l'évolutionniste) tout est possible, et où le partisan ardent (de l'évolution) est parfois capable
de croire en même temps à plusieurs choses contradictoires.61
La légende de l'évolution humaine ne repose que sur quelques interprétations préconçues à partir d'un
certain nombre de fossiles déterrés par certaines personnes qui adhèrent aveuglément à leur théorie.

La technologie de l'œil et de l'oreille


Un autre sujet qui reste sans réponse pour la théorie évolutionniste est l'excellente capacité de perception
de l'œil et de l'oreille.
Avant d'aborder la question de l'œil, essayons de répondre brièvement à la question du “comment nous
voyons”. Des rayons de lumière venant d'un objet forment sur la rétine de l'œil une image inversée. À cet
instant, ces rayons de lumière sont transmis sous forme de signaux électriques par des cellules et atteignent un
endroit minuscule que l'on appelle le centre de la vision à l'arrière du cerveau. Ces signaux électriques sont
perçus en tant qu'images dans ce centre du cerveau suite à un long processus. À partir de ces informations
techniques, essayons de réfléchir maintenant.
Le cerveau est isolé de la lumière. Cela signifie que l'intérieur du cerveau est complètement sombre et
que la lumière n'atteint pas le lieu où se trouve le cerveau. Le centre de la vision est un endroit complètement
obscur où aucune lumière jamais n'y pénètre; il pourrait même s'agir du lieu le plus sombre que vous n'ayez
jamais connu. Et malgré tout, vous arrivez à voir un monde éclatant de lumière dans cette profonde obscurité.
L'image formée dans l'œil est si précise et distincte que même la technologie du 20 ème siècle n'a pas été
capable de l'obtenir. Regardez, par exemple, le livre que vous lisez, les mains avec lesquelles vous le tenez,
levez maintenant votre tête et regardez autour de vous. Avez-vous jamais vu une image aussi précise et distincte
que celle-ci? Même l'écran de télévision le plus perfectionné produit par le plus grand fabricant de télévision
dans le monde ne peut vous fournir une image aussi précise. C'est une image tridimensionnelle, en couleur et
d'une extrême précision. Pendant plus de 100 ans, des milliers d'ingénieurs ont essayé d'obtenir une telle
précision de l'image. Des usines ont été construites, d'énormes locaux y ont été consacrés, de nombreuses
recherches ont été menées, des plans et des conceptions ont été faits pour obtenir les meilleurs résultats.
Regardez maintenant un écran de télévision et le livre que vous tenez dans vos mains. Voyez la grande
différence d'acuité et de netteté qu'il y a entre les deux. De plus, l'écran de télévision ne vous propose qu'une
image bidimensionnelle, alors que de vos yeux vous obtenez une perspective tridimensionnelle qui comporte
également la profondeur.
Pendant des années, des dizaines de milliers d'ingénieurs ont bien essayé de produire une télévision
tridimensionnelle qui obtienne la qualité de la vision de l'œil. Ils ont effectivement mis en place un système
tridimensionnel de télévision mais il est impossible de le regarder sans lunettes. Par ailleurs, ce n'est qu'un
système artificiel à trois dimensions. L'arrière-plan apparaît flou et le premier plan ressemble à un décor en
papier. Il n'a jamais été possible de reproduire une vision aussi nette et distincte que celle de l'œil. On décèle une
perte de qualité d'image aussi bien pour la caméra que pour la télévision.
Les évolutionnistes prétendent que le mécanisme à l'origine de cette image aussi pointue et distincte est le
fait du hasard. Maintenant, si quelqu'un vous disait que votre télévision est le produit du hasard, que tous ses
atomes se sont assemblés et ont composé un appareil capable de produire une image, qu'en penseriez-vous?
Comment des atomes pourraient-ils réaliser ce dont des milliers de gens sont incapables?
Si un appareil produisant une image plus primitive que celle de l'œil ne peut avoir été formé par hasard, il
est donc tout à fait certain que l'œil et l'image que voit l'œil ne peuvent être le fruit du hasard. La même logique
s'applique à l'oreille. L'oreille externe capte les sons transmis par le pavillon auriculaire et les dirige vers
l'oreille moyenne qui transmet les vibrations du son en les intensifiant; l'oreille interne communique ces
vibrations au cerveau en les transformant en signaux électriques. Tout comme pour l'œil, l'audition se réalise
dans le centre de l'audition dans le cerveau.
Ce qui se produit pour l'œil est aussi vrai de l'oreille. C'est-à-dire que le cerveau est isolé du son comme
de la lumière: il ne laisse pas entrer de son. De ce fait, peu importe que l'environnement extérieur soit bruyant,
l'intérieur du cerveau est complètement silencieux. Néanmoins, les sons les plus fins sont perçus dans le
cerveau. Dans votre cerveau, qui est isolé du son, vous écoutez les symphonies d'un orchestre et entendez tous
les bruits d'un lieu animé. Cependant, si à ce moment-là le niveau du son dans votre cerveau devait être mesuré
par un appareil précis, on constaterait qu'un silence total y règne.
Comme c'est le cas des images, des décennies d'efforts ont été fournis à essayer de produire et de
reproduire un son fidèle à l'original. Le résultat de ces efforts a donné naissance à des appareils d'enregistrement
de son, à des systèmes de haute fidélité et à des systèmes pour mesurer le son. Malgré toute cette technologie et
des milliers d'ingénieurs et d'experts travaillant d'arrache pied, aucun son n'a encore été obtenu qui ait la même
acuité et la même clarté que le son perçu par l'oreille. Pensez à la très haute qualité de son généré par les
systèmes Hi-fi produits par les plus grandes sociétés de l'industrie de la musique. Et même dans ces cas, lorsque
le son est enregistré il y perd un peu de sa qualité; ou alors quand vous allumez un appareil de haute fidélité
vous entendrez toujours un sifflement avant le son de la musique. Cependant, les sons qui sont produits par la
technologie du corps humain sont extrêmement précis et d'une grande netteté. Une oreille humaine ne perçoit
jamais un son accompagné par un sifflement ou alors entaché de parasites comme le fait l'appareil de haute
fidélité (la Hi-fi); il perçoit le son exactement tel qu'il est, clair et net. C'est ainsi que cela a fonctionné depuis la
création de l'homme.
Jusqu'à maintenant, aucun appareil visuel ou d'enregistrement produit par l'homme n'a été aussi sensible
et aussi réussi dans la perception de données sensorielles que ne le font l'œil et l'oreille.
Cependant, concernant la vision et l'audition, une vérité beaucoup plus importante les sous-tend.

À qui appartient la conscience qui voit et entend


dans le cerveau?
Qui voit un monde agréable et plaisant dans son cerveau, écoute des symphonies ou le gazouillement
d'oiseaux et peut sentir la rose?
Les stimulations provenant des yeux, des oreilles et du nez d'un être humain vont au cerveau comme des
impulsions nerveuses électrochimiques. En biologie, en physiologie et dans les livres de biochimie, vous
pourrez trouver tous les détails sur la formation de l'image dans le cerveau. Mais, vous ne rencontrerez jamais
l'élément le plus important de ce sujet: qui donc perçoit les impulsions nerveuses électrochimiques en tant
qu'images, sons, odeurs et événements sensoriels dans le cerveau? Il y a une conscience dans le cerveau qui
perçoit tout cela sans ressentir le besoin d'avoir un œil, une oreille ou un nez. À qui appartient cette conscience?
Il ne fait aucun doute que cette conscience n'appartient pas aux nerfs, à la couche grasse et aux neurones qui
constituent le cerveau. C'est pourquoi les matérialistes darwiniens, qui croient que tout est constitué de matière,
ne peuvent donner de réponse à ces questions.
Car cette conscience est l'âme que Dieu a créée. L'âme n'a besoin ni d'œil pour voir les images, ni
d'oreille pour entendre les sons. En outre, elle n'a pas non plus besoin de cerveau pour penser.
Chaque personne qui lit cette évidence scientifique très claire devrait penser à Dieu Tout-Puissant, Le craindre
et chercher refuge auprès de Lui. Lui, qui enserre l'univers entier en un espace sombre de quelques centimètres cubes
dans un format tridimensionnel, coloré, fait d'ombre et de lumière.

Une croyance matérialiste


L'information que nous avons présentée jusqu'ici nous montre que la théorie de l'évolution est une
revendication à l'évidence en contradiction avec les découvertes scientifiques. La prétention de la théorie de
l'évolution à propos de l'origine de la vie est inconséquente avec la science. Les mécanismes évolutionnistes
qu'elle propose n'ont aucun pouvoir sur l'évolution et les données connues se rapportant aux fossiles démontrent
que les formes intermédiaires nécessaires selon la théorie n'ont jamais existé. Ainsi, il devient certainement
logique que la théorie de l'évolution devrait être mise à l'écart comme une idée non scientifique. Il existe un
nombre incalculable d'idées, telles que l'idée de la Terre comme centre de l'Univers, qui ont été rayées des
préoccupations de la science à travers l'histoire.
Malgré cela, la théorie de l'évolution reste avec insistance à l'ordre du jour de la recherche scientifique.
Certains vont jusqu'à essayer de faire passer les critiques formulées contre la théorie comme "une attaque contre
la science.” Pour quelle raison le font-ils?
La raison en est que la théorie de l'évolution est une croyance dogmatique indispensable à certains
cercles. Ces milieux sont aveuglément dévoués à la philosophie matérialiste et adoptent le darwinisme parce
qu'il est la seule explication matérialiste qui peut être avancée pour la nature.
Mais de façon assez intéressante, ils leur arrivent aussi de le reconnaître de temps en temps. Richard C.
Lewontin, célèbre généticien et évolutionniste, de l'Université de Harvard, avoue qu'il est "d'abord un
matérialiste avant d'être un homme de science” en ces termes:
Ce n'est pas que les méthodes et les institutions scientifiques nous obligent d'une façon ou d'une autre à
accepter une explication matérielle du monde phénoménal, mais c'est, au contraire, que nous sommes forcés, par
notre adhésion a priori aux causes matérielles, de créer un appareil d'investigations et un jeu de concepts qui
produisent des explications matérielles. Et, peu importe que cela soit contraire à l'intuition, peu importe que cela
soi mystificateur pour le non initié. En outre, ce matérialisme est absolu, donc nous ne pouvons admettre un
pied divin sur le pas de la porte.62
Ce sont des déclarations explicites montrant que le darwinisme est un dogme entretenu uniquement par
adhésion à la philosophie matérialiste. Ce dogme maintient qu'il n'y a aucun être à l'exception de la matière. De
ce fait, il soutient que la matière inanimée et inconsciente a créé la vie. Il suggère que des millions d'espèces
vivantes différentes telles que les oiseaux, les poissons, les girafes, les tigres, les insectes, les arbres, les fleurs,
les baleines et les êtres humains sont issues du résultat d'interactions de la matière, comme la pluie torrentielle
ou l'éclair de la foudre, etc. c'est-à-dire de matière inanimée. C'est un précepte à la fois contraire à la raison et à
la science. Pourtant les darwinistes continuent à défendre ce précepte pour "ne pas admettre un Pied Divin sur le
pas de la porte".
Quiconque ne regarde pas l'origine des êtres vivants avec un préjugé matérialiste conviendra de cette
vérité évidente: tous les êtres vivants sont l'œuvre d'un Créateur, qui est tout-puissant, sage et omniscient. Ce
Créateur est Dieu, Il est Celui qui a créé l'univers entier à partir du néant, l'a conçu sous la forme la plus parfaite
et a façonné tous les êtres vivants.

Ils dirent: "Gloire à Toi!


Nous n'avons de savoir que
ce que Tu nous as appris.
C'est Toi l'Omniscient, le Sage."
(Sourate al-Baqara: 32)
NOTES

1. Prof. Thomas Arnold, The Spread of Islam in the World, A History of Peaceful Preaching, Goodword
Books, 2001, pp. 79-80
2. John L. Esposito, Islam: The Straight Path, Oxford University Press, 1998, p. 10
3. Ahmad Diya'al-Din al-Kamushkhanawi, Ramuz al-Ahadith, vol. 1, 84/8
4. Ahmad Diya'al-Din al-Kamushkhanawi, Ramuz al-Ahadith, vol. 1, 76/12
5. Bukhari (5778) et Muslim (109 et 110), rapporté par Muslim – trad. ang., vol. 1, p. 62, no. 203
6. Karen Armstrong, Holy War, MacMillan London Limited, 1988, p. 25
7. Tabari, Ta' rikh, 1, 1850, cité dans Majid Khadduri, War and Peace in the Law of Islam, Johns Hopkins
Press, Baltimore, 1955, p. 102
8. W.H.C. Frend, "Christianity in the Middle East: Survey Down to A.D. 1800", Religion in the Middle East,
Ed. A.J. Arberry, I-II Cambridge, 1969, vol. I, p. 289
9. Prof. Thomas Arnold, The Spread of Islam in the World, A History of Peaceful Preaching, pp. 71-72
10. L. Browne, The Prospects of Islam, pp. 11-15
11. John L. Esposito, Islam: The Straight Path, pp. 33-34
12. Bernard Lewis, The Middle East, Weidenfeld & Nicolson, London, 1995, p. 210
13. Prof. Thomas Arnold, The Spread of Islam in the World, A History of Peaceful Preaching, p. 96
14. Prof. Thomas Arnold, The Spread of Islam in the World, A History of Peaceful Preaching, pp. 88-89
15. André Miquel, L'Islam et Sa Civilisation VIIe - XXe siècle, Librairie Armand Colin, Paris 1968, p. 244
16. Gesta Francorum, or the Deeds of the Franks and the Other Pilgrims to Jerusalem, traduit par Rosalind
Hill, Londres, 1962, p. 91
17. August C. Krey, The First Crusade: The Accounts of Eye-Witnesses and Participants, Princeton & Londres,
1921, p. 261
18. August C. Krey, The First Crusade: The Accounts of Eye-Witnesses and Participants, p. 262
19. Alan Ereira, David Wallace, Crusades: Terry Jones Tells the Dramatic Story of Battle for Holy Land, BBC
World Wide Ltd., 1995.
20. The Pact of Najran, <rticle 6, http:// www.islamicresources.com/Pact_of_Najran.htm
21. Karen Armstrong, Holy War, pp. 30-31
22. John L. Esposito, Islam: The Straight Path, p. 58
23. Prof. Thomas Arnold, The Spread of Islam in the World, A History of Peaceful Preaching, p. 56
24. John L. Esposito, Islam: The Straight Path, p. 59
25. Karen Armstrong, Holy War, p. 185
26. Francis E. Peters, Jerusalem: Holy City in the Eyes of Chroniclers, Visitors, Pilgrims, and Prophets from
the Days of Abraham to the Beginnings of Modern Times, Princeton, Princeton University Press, 1985, p.
363
27. An Interview with Edward Said by the Israeli Newspaper Haaretz, Friday, 18 août 2000
28. Charles Darwin, The Descent of Man, 2ème édition, New York, A L. Burt Co., 1874, p. 178
29. Lalita Prasad Vidyarthi, Racism, Science and Pseudo-Science, Unesco, France, Vendôme, 1983. p. 54
30. Theodore D. Hall, "The Scientific Background of the Nazi "Race Purification"
Program",http://www.trufax.org/avoid/ nazi.html
31. James Joll, Europe Since 1870: An International History, Penguin Books, Middlesex, 1990, p. 164
32. M.F. Ashley-Montagu, Man in Process, New York: World. Pub. Co. 1961, pp. 76, 77 cited in Bolton
Davidheiser, W E Lammers (ed) Scientific Studies in Special Creationism, 1971, pp. 338-339
33. L.H. Gann, "Adolf Hitler, The Complete Totalitarian", The Intercollegiate Review, automne 1985, p. 24;
cité dans Henry M. Morris, The Long war Against God, Baker Book House, 1989, p. 78
34. J. Tenenbaum., Race and Reich, Twayne Pub., New York, p. 211, 1956; cité par Jerry Bergman,
"Darwinism and the Nazi Race Holocaust", http://www.trueorigin. org/ holocaust.htm
35. Peter Chrisp, The Rise Of Fascism, Witness History Series, p. 6
36. Hickman, R., Biocreation, Science Press, Worthington, OH, pp. 51–52, 1983; Jerry Bergman, "Darwinism
and the Nazi Race Holocaust", Creation Ex Nihilo Technical Journal 13 (2): 101–111, 1999
37. Robert M. Young, Darwinian Evolution and Human History, Historical Studies on Science and Belief, 1980
38. Alan Woods and Ted Grant, Reason in Revolt: Marxism and Modern Science, Londres: 1993
39. K. Mehnert, Kampf um Mao's Erbe, Deutsche Verlags-Anstalt, 1977
40. Karl Marx, Das Capital, vol. I, 1955, p. 603
41. Vladimir Ilich Lenin, Collected Works, 4th English Edition, Progress Publishers, Moscow, 1965, vol. 11, p.
216
42. L. Poliakov, Le Mythe Aryen, Editions Complexe, Calmann-Lévy, Bruxelles, 1987, p. 343
43. Robert Clark, Darwin: Before and After, Grand Rapids International Press, Grand Rapids, MI, 1958., pp.
115-116; cité par Jerry Bergman, "Darwinism and the Nazi Race Holocaust", http://www.trueorigin.org/
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44. Sidney Fox, Klaus Dose, Molecular Evolution and The Origin of Life, New York: Marcel Dekker, 1977. p.
2
45. Alexander I. Oparin, Origin of Life, (1936) New York, Dover Publications, 1953 (réimpression), p.196
46. "New Evidence on Evolution of Early Atmosphere and Life", Bulletin of the American Meteorological
Society, vol. 63, novembre 1982, pp. 1328-1330.
47. Stanley Miller, Molecular Evolution of Life: Current Status of the Prebiotic Synthesis of Small Molecules,
1986, p. 7
48. Jeffrey Bada, Earth, février 1998, p. 40
49. Leslie E. Orgel, "The Origin of Life on Earth", Scientific American, vol. 271, octobre 1994, p. 78
50. Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p.
189
51. Charles Darwin, The Origin of Species, p. 184.
52. B. G. Ranganathan, Origins?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988
53. Charles Darwin, The Origin of Species, p. 179
54. Derek A. Ager, "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British Geological Association, vol.
87, 1976, p. 133
55. Douglas J. Futuyma, Science on Trial, New York: Pantheon Books, 1983. p. 197
56. Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications, 1970, pp. 75-94; Charles E.
Oxnard, "The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt", Nature, vol. 258, p.
389
57. J. Rennie, "Darwin's Current Bulldog: Ernst Mayr", Scientific American, décembre 1992
58. Alan Walker, Science, vol. 207, 1980, p. 1103; A. J. Kelso, Physical Antropology, 1 ère éd., New York: J. B.
Lipincott Co., 1970, p. 221; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, vol. 3, Cambridge: Cambridge University Press,
1971, p. 272
59. Time, novembre 1996
60. S. J. Gould, Natural History, vol. 85, 1976, p. 30
61. Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, p. 19
62. Richard Lewontin, "Billions and billions of demons", The New York Review of Books, 9 janvier, 1997, p. 28
ARKA KAPAK

En tant que musulmans, nous condamnons fortement l'attaque terroriste contre les deux grandes villes des
États-Unis d'Amérique le 11 septembre 2001, qui a causé la mort de milliers de gens innocents.
Ce livre confirme que la source de cette terreur que nous condamnons n'est certainement pas une religion
divine et qu’il n’y a aucune place pour le terrorisme dans l'Islam. Cela est explicité dans la source principale
qu’est le Coran et dans les pratiques de tous les gouvernants musulmans, parmi lesquels en premier lieu le
Prophète Muhammad, que la paix et le salut soient sur lui.
Nous devons garder à l'esprit que, parmi ceux qui ont été tués à Washington ou à New York, il y avait des
chrétiens, des juifs et des musulmans. Sans le pardon de Dieu, le meurtre est un grand péché qui conduit au
supplice en enfer. La religion ordonne l'affection, la miséricorde et la paix. La terreur, d'autre part, est l'opposée
de la religion; elle est cruelle, impitoyable, et implique le carnage et la misère. Cela étant, si l’on enquête sur ces
criminels, on s’aperçoit que les origines du terrorisme doivent être cherchées plutôt dans l’incroyance que dans
la religion. Peu importe l'identité d’un terroriste; s'il peut tuer des gens innocents sans cligner de l’œil, il ne peut
être un croyant. Pour cette raison, "la terreur islamique est un concept tout à fait faux, qui contredit le message
de l'Islam.
L’Islam ne peut en aucun cas agréer le terrorisme. "Le terrorisme" (c'est-à-dire les meurtres commis
contre des innocents) est un grand péché selon l’Islam et il est du devoir des musulmans d’empêcher ces actes et
d'apporter la paix et la justice au monde. Ce livre révèle, à la lumière des versets coraniques et par des exemples
de l'histoire, que l'Islam interdit le terrorisme et vise à faire régner la paix et la sécurité dans le monde.

À PROPOS DE L’AUTEUR

L'auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué
des études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et a étudié la philosophie à l'Université
d'Istanbul. Depuis les années 80, il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets politiques,
scientifiques et liés à la foi. Certains de ses livres ont été traduits en plus de 20 langues et publiés dans
leurs pays respectifs Les ouvrages de Harun Yahya font appel aux musulmans comme aux non-
musulmans, quel que soit leur âge, leur race ou leur nation, indépendamment de leurs divergences
idéales malvenues qu'ils partagent. Ces livres sont centrés sur un seul objectif: communiquer aux
lecteurs le message du Coran et par conséquent les inciter à réfléchir aux certains thèmes importants
tels que l'existence de Dieu, Son unicité et l'Au-delà, et démonter les arguments des tenants des
idéologies athées.

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