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  • Opération Amaryllis Au Rwanda - Revue de L'armée de Terre - Juin 1994

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    Kagatama
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    On retiendra de cette article ces deux citations assez incroyables : [...] après une misssion effectuée au plus fort des massacres perpétrés au cours d'affrontement inter-ethniques entre les tribus Hutus et Tutsis. "Nous ne nous sommes jamais mêlés des affaires des Rwandais. Mais nous avions une mission à exécuter et il était hors de question qu'ils nous en empêchent" Colonel Poncet.

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    Opération Amaryllis au Rwanda - Revue de l'armée de terre - Juin 1994 -

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    L’opération Amaryllis au Rwanda L’évacuation réussie de 1500 ressortissants au Rwanda a démontré Vefficacité d’une étroite coopération entre les forces francaises, belges et italiennes. Mais elle a surtout mis en valeur l’intérét du prépositionnement des troupes frangaises en Afrique pour une intervention rapide. marl : plante bubeuse & grandes furs ‘ouges'. Rouge comme le bain de sang qui inode le Rwanda depuis que le président Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprion Naryamia ont ouvé la mart & bord de leur avion, aba lo mercrdi 6 al 1994 Fendue impérative par fescalade de violence qui sensu, fopration devacuation des populations frangaises et étrangéres regroupées & Kigal, a captale rwandaise, a été baplisée Amarlis. Un rom de code dont les hommes du Géme RPIMa ont bien vile oublé la dfntion du Petit Robert chassée par les images dhorreur quis ont encore esprit, plusieus semaines aprés une mission cffecuge au pls fort des massaores perpétrés au cours dafrontements inter-ethniques entre les ‘nus Huts et Tutsi Calfeutrés chez eux Tands quis entamaient leur dere semaine de séjour Bovar (République Centrica), aprés quatre mois de prépositionnement, les paras ‘rangais ont été mis en alate ds le vendredi 8 anil. Le sergentchet Marzali raconte: ‘Nous ‘sommes rentés dun contre opérationnel vers 21h90. Nous n/avions pas dormi depuis deux jours. Et trois houres aprés avoir enfin trouvé le sommel, nous fisons nos sacs et percevons les ‘unions. 4 heures du matin nous Géccons " Sur place, en attendant les renforts de la compagnie d'éclairage et d'appulstationnée & Bangui, dela 3éme compagnie du Béme FPIMa en provenance de Libreville (Gabon) et d une section du 35¢me RAP, les troupes assurérent imméciatoment le conte do Faéroport do Kigali, avant effectue des reconnassances en vil. Les premiers ressortissantsfrangals et étrangers, lexposés & des risques mortels ou a déventulles 10 Terre Magazine n°55 prises dotages orchestrées par ls beligérants, furent rassemblés dans des centres de regroupement préétabis- Ecole Francaise ou TAambassade de France -,laissant deréve eux tous leur biens désormals aux mains des pilards Un Indien s'est efondré devant moi, déclarant quil avait tout pordu’, so souvent lo sorgont de Cilaz I'sagssait en Foccurence de sa maison mals auss de la fabrique quit possédal” Dautes restarent calfeutrés chez eux, tefiés par le carnage, attendant quon venne les chercher. ne mission périlleuse, commandée par le colonel Poncet, chef de corps du 38me RPIMa : "Nous ‘avons réqusitonné tous les véhicules qui nous tombalent sous la main, Cela alt dela Mercedes flambantneuve@la vulgare benne @ ordures * ‘Amaintes reprises, les convosfuentexposés la violonce local, Timage de cette Squipe CRAP (Commando de recherche et d'appui dans la profondeur), ise & pat par des trout isclés “Au moment ol nous ralenlissions & un carefou, sur fa route reliant cole francaise & Yaéropot, une fusilade a éclat. Légiime detense oblige nous avons Immédatement rposte. Les tis ont ‘28s et nous avons rears note progression’ ‘témoigne le capora-chel Leneutes. Le colonel Ponoetajoute: “Nous ne nous sonmes jamais mlés des affaires des Rwandals. Mais nous avions une mission & exécuter oil tlt hors de (question quis nous en empchent* Fortes de 500 hommes, les troupes dinterventon, renforoées par un détachement spécialis du ter RPIMa et une demi-antenne chirurgicale stationnée & N'Djamena, ont pu ainsi acheminer 1417 personnes, dont 445 francais vers Bujumbura (Gurun) ou Bangui (RCA) Une culture Outre-mer ‘Avs sur place lo 10 avi, rs de 400 soldats belges et une centane ditaliens ont également pace & fopération Amarylis. “En novembre 1993, nous avion efecué un exercice du méme type avec les italions, Ardente 93°, rapplle le colonel Ponce. Facitantlinteropérabilié sur le terain,oste“répttion générale” rest sirement pas érangire au suocés 'Amarylis. out comme Ja parfaite coopération interarmées, rendue possible grace aux hult C 160 et au C 130 de "Armée de air, qui ont efectué une trertaine de rotations entre Kigali et Bujumbura, Bangui ou Nairobi Travallé de mutples reprses& instruction - ou sur le terrain comme au Tehad ou au Zalre - ce ‘ype de manoeuvre n'a plus aucun secret pour les hommes du 3éme RPIMa, par tradition trés ‘amiirs de TAique nie. ‘Nous avons fait notre travail. Cela concrétise notre entrainement et prouve que la machine est rodée’, resume le caporal-chet Le Floch. Mais au dela dune démonstraton de force, est toute savoiraire des unités opérationelles sur place qui s'est its au youx dus monde enter. La rbussite de 'Opéation tent Soalement & cette ‘culture outre-mer’ dont les troupes prépostonnées en Afique se sont enihies, au cours de multiples sous. (On ne se dépace pas ‘on Afrique, comme on se déplace en Europe’, insiste le chet Marzial, qui eltecuait& Bovar sa trezme mission de courte durée. “En situation, nous devons aussi fare prewve de psychologie our aborder des interocuteurs pars dangereu. seule habitude nous permet de maltser ‘léments.” Efectvement, ne serait-ce que pour faire ouvri un barrage il faut trouver les mots justes pour ete convaincant dans la ngociaton et Les religicuses quittent leur couvent, ‘emportant le minimum. Les bérets rouges V'oeuvre. employer la menace le cas échéant, Des rélexes (qui ne sacqulrent pas du our au lendemain ‘Avec le temps a crits des paras francais est devenu incontestable en Afique. “Le bret rouge fest une cate de vise l-bas. Grice ion peut bion souvent iter lo pr", remarque le colonel Poncet. Cette carte de visite, a présent bien empl, contibue & la motivation des jeunes pendant intucon. ls se dient qu ler tou, is ‘auront un jour ou autre Toocasion de conser le vaval foun & instruction. Ain s se rendent \aiment compte du caratre indispensable, surle terrain, de certains enseignements qui leur parlssent paris rébarbatis.” Si leur mission sest soldée par un sucods, los hommes du 38me RPIMa n'en oublnt pas pout autat les sobnes dot is ont été les soins. ls sont parvenus & sauver une cenaine dophelns ‘wandais, pou la plupart des nourissons qui appartenaient a orphelinat de Mesaka, & une

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