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Tifour Thameur

Magistère en langue Française


tifourthameur@yahoo.fr

La phonétique

Introduction:

La phonétique est la science qui étudie les sons du langage tels qu'ils existent dans la
réalité, de la façon dont ils sont prononcés et dont ils sont entendus. On distingue la
phonétique articulatoire qui étudie les sons décrits par l'endroit où ils sont
habituellement produits dans l'appareil phonatoire : larynx, pharynx, bouche, nez,
lèvres, langue, luette, voile du palais et aussi les fosses nasales qui peuvent également
jouer un rôle de résonateur dans l'émission de certains sons (voyelles ou consonnes),
la phonétique acoustique qui étudie la transmission des sons par les airs et permet une
description précise des sons et la phonétique auditive qui envisage la réception des
sons par l'oreille de l'interlocuteur. Cette troisième distinction n'est que rarement
étudiée sauf pour l'élaboration de traitements orthophoniques ou dans certains cours
spécialisés.

Il existe différentes façons de prononcer tous les sons de toutes les langues connues
mais on note cependant une certaine régularité dans la façon de les prononcer. Ces
sons sont généralement représentés par l'alphabet phonétique international (API)
même s'il existe d'autres systèmes (le système américain).

D'un point de vue acoustique, les sons sont des ondes, des vibrations. La vibration est
obtenue lorsque l'air contenu dans les poumons est contraint à passer dans le larynx
qui comprend les cordes vocales. Celles-ci sont deux pièces de muscles qui se tendent
et s'étirent au besoin. Lorsque la pression d'air s'accumule sous les cordes vocales,
elles sont forcées de s'ouvrir partiellement; leur tension naturelle les amène ensuite à
se refermer. La vitesse à laquelle les cordes vocales s'ouvrent et se referment produit
une vibration d'une hauteur variable appelée fréquence fondamentale variable en
fonction de la taille de l'appareil phonatoire de la personne. Les hommes ont une
fréquence fondamentale moyenne d'environ 150hz (un hertz équivaut à une vibration
par seconde, donc 150 vibrations par secondes). Les femmes ont une fréquence
fondamentale moyenne d'environ 250hz et les enfants d'environ 350hz.

Si le son produit par les cordes vocales était entendu directement, le son serait alors
un son périodique qui ressemblerait à "eh" grave et mal défini mais régulier. Pour
produire les autres sons de la langue (allophones), le son doit être transformé par les
différentes parties de l'appareil phonatoire.

Les allophones sont divisés en deux classes majeures: les voyelles qui transcrivent un
son produit par la vibration des cordes vocales et les consonnes qui transcrivent un
son produit par le passage du souffle à travers la gorge et la bouche sans vibration des
cordes vocales. Deux différences essentielles distinguent les voyelles des consonnes :
les voyelles sont toujours prononcées avec la bouche relativement plus ouverte que
pour les consonnes et la place que chacun prend dans la syllabe est différente: les
voyelles constituent le centre, le noyau de la syllabe (sans voyelle, pas de syllabe)
alors que les consonnes sont périphériques à la voyelle. Il est à noter que la
prononciation réelle des allophones est grandement variable. Les allophones sont
présentés entre crochets [ ], comme par exemple pour décrire le son [u] du mot "où".
On utilise aussi un autre symbole : les barres obliques / /.

Les sons sont organisés en syllabes. Chaque syllabe comporte obligatoirement une
voyelle qui en constitue le centre. Les sons se prononcent dans le cadre de la syllabe
et non isolément. Il est à noter que si une voyelle peut former à elle seule une syllabe,
une consonne ne le peut pas. La différence entre voyelle et consonne réside en ce que
lors de l'émission de consonnes l'air provenant des poumons rencontre un obstacle qui
peut consister en une fermeture totale (ou occlusion), ou bien en un resserrement (ou
constriction).

L'articulation des voyelles dites palatales, s'effectue par l'élévation de la partie


antérieure du dos de la langue vers le palais dur. Pour les voyelles dites vélaires, c'est
la partie postérieure du dos de la langue s'élève vers le voile du palais.
On classe les voyelles en fonction de leur degré d'aperture : écartement des mâchoires
au point d'articulation.
On distingue les voyelles fermées : i, y, u, voyelles mi-fermées é, eu (de feu), o (de
dos), mi-ouvertes è, eu (de peur), o (de robe) et ouvertes a, â.
Le e muet, s'il est prononcé, a une articulation voisine de celle de eu (de peur).
Le français possède aussi une série de voyelles nasales in, an ou en, un et on.

Les consonnes peuvent être sonores ou sourdes, alors que les voyelles, en principe
toujours sonores, sont caractérisées par une vibration des cordes vocales et un libre
passage de l'air dans le canal buccal.
Parmi les consonnes, on distingue :
— des occlusives sourdes (articulées sans qu'il y ait vibration des cordes vocales) p, t,
k ; des occlusives sonores b, d, g (de guerre).
— des constrictives sourdes s, ch, f ou sonores z, j, v;
— des sonnantes, caractérisées par un obstacle articulatoire faible. Celles-ci sont
toutes sonores. Elles sont nasales : m, n, gn ; latérale : l ou vibrante : r.

On trouve aussi des sons intermédiaires, dits semi-consonnes ou glides, (comme le


son ï de paille, le son w de roi et u de luire). Leur point d'articulation est intermédiaire
entre le point d'articulation d'une voyelle et celui d'une consonne.

Les phonèmes:

Le phonème est la plus petite unité de langage parlé, dont la fonction est de constituer
les signifiants et de les distinguer entre eux. Son langagier amenant une opposition de
sens. Constitue une classe de sons pour une langue donnée. On définit le phonème
comme étant un son langagier amenant une opposition de sens.
On distingue des phonèmes vocaliques et consonantiques ; phonème oral, nasal,
sourd, sonore.
Le français comprend 36 phonèmes (16 voyelles et 20 consonnes).
a, â, an, b, ch, d, é, è, eu, f, g, gn, i, i, j, k, l, m, n, o, ô, œu, on, ou, p, r, s, t, u, un, v, w,
¨w, y, z.

Les accents:
L'accent d'intensité (appelé à tort accent tonique) est l'augmentation d'intensité de la
voix sur un son, dans la parole. ex: "cornichON"

Par le mot "accent" nous entendons l'accent d'intensité qui n'a rien à voir avec l'accent
écrit, signe graphique qui se place sur certaines voyelles, le plus souvent pour
indiquer une prononciation différente de celle de la voyelle non-accentuée. Ces
accents sont : l'accent aigu (`), l'accent grave (') et l'accent circonflexe (^) mais aussi
le tréma (¨) et la cédille (ç).

L'accent aigu ne peut figurer que sur la voyelle e, dont il indique le timbre fermé (été,
beauté).
L'accent grave ne peut figurer que sur les voyelles e, a et u. Il a pour fonction
d'indiquer le timbre ouvert de la voyelle e (frère, crème). Sur les voyelles a et u, il a
également pour fonction de différencier des mots homophones, comme la (article ou
pronom) et là (adverbe), ou (conjonction de coordination) et où (pronom relatif).
L'accent circonflexe peut figurer sur toutes les voyelles du français, sauf sur y.
Il note un e long et ouvert (être), un o long et fermé (côte), ou un a long (pâte).
Il sert aussi à rappeler un s étymologique disparu (fête!<!feste, tête!<!teste) et il
permet une distinction entre des mots homophones, comme du (article) et dû
(participe passé), sur (préposition) et sûr (adjectif qualificatif).
Il caractérise enfin la première et la deuxième personne du pluriel du passé simple
(eûmes, eûtes) ainsi que la troisième personne du singulier de l'imparfait du subjonctif
(eût).

On classe également deux autres signes parmi les accents : le tréma (¨), placé sur un i
indique que ce ï et la voyelle qui le précède doivent être prononcés séparément (naïf,
haïr). Placé sur un e dans des mots en -gue, le tréma /!gy!indique la prononciation /
(ambiguë, aiguë) et la cédille (ç) ne concerne que la lettre c. Devant a, o et u, elle
indique que c se prononce /!s!/ (ça, leçon, déçu).

A la différence d'autres langues, en français, c'est toujours la dernière voyelle et


jamais une consonne qui porte l'accent d'intensité (le e muet n'étant naturellement pas
compté). Tous les mots isolés portent un accent d'intensité : ex : "téléphOne". Dans
les mots composés, l'accent se place sur la dernière syllabe du dernier mot : ex :
"wagon-restaurANt". Lorsqu'ils sont assemblés dans une phrase, certains mots
perdent leur accent d'intensité. ex : une jeune fIlle venait d'entrEr dans la boutIque.

La syllabe qui contient la voyelle tonique est appelée syllabe tonique et les autres
syllabes sont les syllabes atones qui contiennent des voyelles atones.

Outre l'accent d'intensité, il existe également un accent oratoire encore appelé accent
d'insistance. Il s'agit d'un accent volontaire. Il affecte généralement la première
consonne du mot choisi par l'orateur. Cet accent doit évidemment être utilisé qu'avec
parcimonie.

Les voyelles

Il existe en français 6 voyelles écrites (a, e, i, o, u, y) et 15 voyelles parlées (i, é, è, a,


â, o, ô, ou, œu, eu, u, un, on, in, an). Les voyelles françaises sont stables et restent
pareille à elles-mêmes pendant toute la durée de sa prononciation.
Tableau des 15 voyelles :
antérieures postérieures
Voyelles buccales simples i, é, è, a â, o, ô, ou

Voyelles buccales composées u, eu, œu an, on

Voyelles nasales in, un

Les voyelles ouvertes sont : â, è, o, œu.


Les voyelles fermées sont : a, é, ô, eu.

Les voyelles peuvent être longues ou brèves :

voyelles brèves voyelles longues


i parti partir
è jamais amer
a vola volage
â nougat gaz
o fol fort
ô eau auge
ou mou amour
u tu étuve
eu bleu Maubeuge
œu œuf cœur
in fin veine
un défunt défunte
an banc ambre
on rond ronde

Les voyelles sont très généralement brèves lorsqu'elles se trouvent en position atone.
En position tonique, les nasales sont longues si elles sont suivies d'une consonne
prononcée et brèves si elles sont finales.

Les consonnes
Les consonnes (n. f. 1529; lat. gramm. consona " dont le son se joint à " ) sont au nombre de 20
dans l'alphabet français.
Pour la phonétique, elles sont les sons produits par le rétrécissement (consonnes
fricatives, constrictives) ou l'arrêt (consonnes occlusives) du passage de l'air,
généralement expiratoire. Lorsque nous expirons par la bouche, nous pouvons
interrompre ou gêner le courant d'air issu du larynx par des mouvements des lèvres ou
de la langue. Sous la poussée du souffle expiré, pareils contacts donnent naissance à
des phonèmes appelés consonnes.

LES CONSONNES EXPLOSIVES.

" p". On constate qu'il se produit lorsque les lèvres, en se pressant l'une contre l'autre,
ferment la bouche (le canal buccal) et font office d'obturateur. L'air expiré par les
poumons s'accumule dans la bouche, il est comprimé; lorsque les lèvres s'écartent, cet
air comprimé se détend, faisant un bruit d'explosion. "p" est une consonne, dite
explosive, ou encore occlusive (parce qu'il y a occlusion, c'est-à-dire fermeture
complète du canal buccal).
En procédant de la même manière, mais que l'obturation soit produite par la langue
s'appuyant sur les dents supérieures, nous obtenons: "t"; et, lorsque la bouche est
fermée par la langue s'appuyant sur le palais: "k". Ces trois consonnes: p, t, k,
prononcées sans vibration des cordes vocales, sans voix, (la glotte ouverte pendant
leur émission) sont dites sourdes, à l'opposé des consonnes explosives sonores.
Ces dernières sont produites grâce à des articulations identiques, mais auxquelles on
ajoute la voix (les cordes vocales étant mises en vibration). A chaque consonne
explosive sourde correspond une consonne explosive sonore : explosive sourde labiale
"p" (labiale: l'occlusion étant réalisée par les lèvres qui se joignent) correspond la
consonne explosive sonore labiale "b"; à la consonne explosive sourde dentale "t"
(dentale: l'occlusion étant réalisée par la langue s'appuyant sur les dents supérieures)
correspond la consonne explosive sonore dentale "d"; à la consonne explosive sourde
palatale-vélaire "k" (palatale-vélaire: l'occlusion étant réalisée par le dos de la langue
s'appuyant sur le palais ou sur le voile du palais) correspond la consonne explosive
sonore palatale-vélaire "g" (garçon).
Le français utilise donc six consonnes explosives (ou occlusives), dont trois sourdes et
trois sonores; elles vont par paires: p - b; t - d; k - g.

LES CONSONNES CONSTRICTIVES.

La consonne "s" est formée lorsque la jointure des organes n'est pas complète. Le
souffle n'est pas interrompu; mais la langue, se plaçant très près du palais, ménage un
espace fort restreint pour l'air qui s'échappe. Il se produit une impression de
frottement: la consonne est dite constrictive.
Les consonnes: s, f, ch sont toutes les trois sourdes, produites sans voix. Des
articulations identiques, mais auxquelles s'ajoute la voix (vibration des cordes
vocales), produisent les trois consonnes constrictives sonores: z, v, j.
Les six consonnes constrictives, trois sourdes et trois sonores, vont par paires: s - z; f -
v; ch - j.

LES CONSONNES NASALES ET LES CONSONNES LIQUIDES.

On trouve également en français des consonnes nasales. Elles font intervenir, par
l'abaissement du voile du palais, la résonance des cavités nasales. Ce sont les nasales:
"m", "n", "gn" (magnifique, gagner, peigne).

Deux consonnes sont appelées liquides parce que leur émission évoque une idée
d'écoulement: ce sont: "1" et "r".
Le l français est articulé très en avant, la langue étant proche des alvéoles des dents
supérieures: c'est un 1 alvéolaire (on remarque aisément la différence entre le 1
français et le 1 anglais, celui-ci étant articulé un peu plus en arrière).
Le r est celui qu'on appelle dorsal (parisien): les vibrations naissent en effet sur le dos
de la langue, lui-même rapproché du palais. L'ancien r roulé qui se prononçait en
faisant battre la pointe de la langue contre le palais est abandonné dans la
prononciation correcte.
TABLEAU DES 17 CONSONNES DU FRANÇAIS ACTUEL.

I. OCCLUSIVES bilabiales Sourdes Sonores


ou dentales
EXPLOSIVES palatales-vélaires p b
II labio-dentales t d
CONSTRICTIVES dentales k g
palatales f v
s z
ch j
III.NASALES m n g
IV. LIQUIDES l r

Les semi-voyelles ou semi-consonnes

Une des caractéristiques essentielles de la langue française est que trois voyelles dites
"à timbre simple" : i, ou et u, placées dans certaines circonstances, se prononcent de
manière particulièrement brève et énergique et tendent à devenir des consonnes.

Le mot "adieu" a-dieu se prononce en réalité en deux syllabes (et non trois, comme il
en serait si l'on suivait l'orthographe).

La lettre "i" ne représente plus ici la voyelle "i", mais un son beaucoup plus bref
identique à celui qu'on entend dans l'expression : de beaux yeux. On appelle ce son
s'appelle i-consonne, ou encore, yod.
Il en va de même pour : oui, ouate, ouistiti, douane, Édouard.

La lettre "u" dans des mots comme "actuel" ac-tuel puis, aiguille, actualité, situation.

Dans certaines circonstances, les trois sons: i, ou, u ne sont plus des voyelles, mais
des semi-voyelles, ou encore, des semi-consonnes. Elles se trouvent à mi-chemin
entre une voyelle et une consonne.

On ne rencontrera jamais de semi-voyelle entre deux consonnes. Elle ne peut jamais


former une syllabe avec une consonne et on la verra toujours associée à une voyelle à
laquelle elle se trouve liée au sein d'une même articulation appelée diphtongue.

Chaque fois que i, ou, u se trouveront suivies d'une voyelle, ils tendront à devenir une
semi-consonne.

Cette tendance de l'articulation donne de la légèreté et de la vivacité à la


prononciation.

Dans certains cas, la situation de ces lettres dans le mot empêchera la formation de ces
semi-consonnes, et ces lettres resteront voyelles : pioche et brioche; actuel et truelle;
ouïr et éblouir…
Dans les mots: pioche, actuel et ouïr, la semi-consonne se forme spontanément, tandis
que dans les mots brioche, truelle et éblouir, le i, le u et le ou restent des voyelles; cela
est dû au fait qu'ils sont précédés de deux consonnes dont la deuxième est une liquide,
ce qui rend la formation de la semi-consonne pratiquement impossible.

Antialcoolique, la voyelle i demeure voyelle parce qu'elle termine un préfixe; la


rencontre du i et du a est ici purement accidentelle.

Les liaisons

La liaison est la prononciation occasionnelle d'une consonne qui ne l'est généralement


pas. Cette consonne est située après la dernière voyelle initiale du mot suivant.
Elle est une réminiscence des temps où toutes les consonnes écrites étaient
prononcées.
Au contraire de l'élision qui supprime une voyelle (une orange), la liaison ajoute une
consonne.

1. Consonnes de liaison

Lorsqu'un verbe terminé par une voyelle précède le sujet il ou elle ou un complément
y ou en, on utilise la consonne euphonique "s" ou "t".
ex : Écoutes-en un morceau! A-t-elle pu ?

2. Changement de son des consonnes finales de liaison

- Le "c" se prononce "k" ex : un croc-en-jambe


- Le "d" se prononce "t" ex : un grand enfant.
- Le "g" se prononce "k" ex : un long article.
- Le "s" se prononce "z" ex : trois enfants.
- Le "x" se prononce "z" ex : aux arrêts

3. Consonnes groupées en fin de mot

a) La liaison se fait parfois avec le "r" même lorsqu'il est suivi d'un ou deux
consonnes terminales au singulier ex : une part à prendre ; le nord ouest
mais on ne fait jamais la liaison après l'adjectif court : un court espace.
b) Par contre, au pluriel, les liaisons se font avec le "s" ex : des parts à prendre ;
plusieurs enfants.

4. Les liaisons obligatoires

a) Après un article, un adjectif possessif, démonstratif, interrogatif : ex : les enfants ;


les aimables enfants ; tes enfants ; ces enfants ; ces aimables enfants.
NB : devant un masculin commençant par un son vocalique, on utilise "cet" pour "ce".
b) Après on, nous, vous, ils et elles : ex : on y va.
c) entre le verbe et le pronom personnel : ex : attend-elle ?
d) Entre l'adjectif qualificatif et le nom : ex : les aimables enfants ; de beaux
hélicoptères (le h est dit muet car il permet la liaison).
e) Après certaines prépositions : en, dès, sans et sous : ex : dès aujourd'hui.
f) Dans certaines expressions : mot à mot, nuit et jour, vis-à-vis...
5) Les liaisons interdites ou déconseillées

a) Entre deux groupes de mots dont l'un complète l'autre et principalement lorsque
celui-ci est en tête : ex : Sur les pistes éclairées atterrissaient les avions.
b) Entre un nom au singulier et l'adjectif qui le suit : ex : une forêt immense.
c) Après la conjonction "et" et certaines prépositions : hormis, non compris, ci-inclus,
selon, vers, à travers, envers, hors...: ex : méchant et/arrogant.
d) Devant certains mots tels : oui, onze, onzième.
e) Devant un h dit aspiré : ex : des hiboux.
f) Entre un infinitif en -er et la voyelle qui suit : ex : rester/assis
g) Lorsqu'il peut y avoir une confusion par analogie ex : Les États-Unis (USA) et des
états unis.
h) Lorsque plusieurs liaisons sont rapprochées : ex : les uns/et les autres
i) On n'ajoute pas de liaison prononcée "z" après un quantième du mois terminé par
"s" ou "x" ni "t" de vingt. Les nombres deux, trois, six, dix et vingt se prononcent
comme s'ils étaient isolés.
ex : deux enfants - deux/avril.
j) On ne fait pas la liaison avec le "s" de la 2ème pers. du singulier : tu as entendu.

6) De l'orthographe à la prononciation

Afin de prononcer correctement et de faire les liaisons adéquates, il est essentiel de


connaître les règles d'orthographe qui s'appliquent aux mots. Ceci est particulièrement
vrai pour les nombres cent et vingt. Il est donc fort utile de savoir comment ils
s'accordent.
ex : cent vingt enfants ; quatre-vingts arbres ; trois cents amis.

L'alphabet phonétique international

L'alphabet phonétique international (A.P.I.) est le code utilisé dans la plupart des
dictionnaires dans différentes langues : français, portugais, anglais... Après chaque
mot, l'indication donnée entre les parenthèses donne la façon dont le son est prononcé.

Voyelles Consonnes Semi-voyelles


Articulation: (1)
Tableau récapitulatif:

http://www.linguistes.com/phonetique/phon.html

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