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15/09

Culture Générale

Ce n’est pas l’art des généralités. (Contraire)


Contre les préjugés, les idées reçues (« doxa », Platon) grâce a la dissertation.

Méthodologie de la dissertation

Définition :
Discours écrit relativement bref qui a pour fonction d’identifier, de poser et de
résoudre un problème à partir d’un sujet donné.
– Qu’est-ce qu’un problème politique et comment l’identifier ?
Le critère de distinction qui permet d’identifier un problème politique se situe
dans une opération intellectuelle qui consiste à s’abstraire.
– Impossibilité de répondre par un simple « oui » ou « non » car la réponse à
la question ne se situe pas dans le registre du constat. Il se situe au delà
des opinions, des préjugés, des illusions, ni dans les faits, mais plutôt dans
un niveau supérieur, le concept, la théorie, l’abstraction : « Dejure, De
droit ».
D’après le chemin philosophique de Platon. Pour les philosophes on doit se
détacher du sensible et trouver le monde intelligible. Il s’agit de la dialectique,
vers les essences et les concepts…

Une question de fait porte sur l’existence et le caractère d’une réalité.


Une question de droit est une question à laquelle on ne doit ni ne peut répondre
en se tournant du coté des faits.
La dissertation philosophique requiert une modification intellectuelle radicale. On
doit montrer que l’on est capable de penser.

– Etre capable de poser un problème, construire une problématique.


Maïeutique : faire accoucher les âmes, leur faire prendre conscience qu’elles ont
déjà su auparavant : « Connaitre c’est Reconnaitre »… Il faut faire accoucher la
problématique du sujet.
– Etre capable de conceptualiser
Manipuler les concepts, la liberté, la citoyenneté…
– Etre capable d’argumenter
Déployer une argumentation logique et cohérente.

Introduction
L’introduction doit être relativement brève. Brièveté inversement proportionnelle
à son importance. Elle se rédige au brouillon.
Trois phases :
1. Amener le problème, l’introduire.
– L’amorce, l’accroche. Référence à un fait d’actualité, un fait historique,
une citation, une référence à une œuvre, une polémique (réinscrire le sujet
dans son horizon culturel)
– L’analyse de notion, définition de ce que les termes du sujet signifient en
français.
1. Dégager le ou les problème(s), la problématique.
Sur tout sujet il y a un ou des problème(s) principaux. On doit les identifier et
éviter une réduction arbitraire du sujet. S’ajoute des problèmes périphériques
que l’on peut aborder après avoir abordé les principaux.
2. Annonce de plan.
Correspond au mouvement des différentes tentatives de réponses, aux différents
éléments. Doit être claire, précise et concise. Ce n’est pas un résumé. Il faut
ménager un intérêt, un suspens en étant allusif et en détaillant peu. On peut
poser des questions directes ou indirectes.

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Développement
Apporter une réponse à la question, ou des éléments de réponse.

4 étapes : qui peuvent être ramenée à 3.

1. Affirmer, dégager la thèse que l’on doit soutenir, ce qu’on veut démontrer,
quel est l’axe d’étude. Reformulation.
2. Prouver le bien-fondé de la thèse, la pertinence de la direction empruntée.
Argumentation.
3. Illustrer les arguments avec des données culturelles et mettre en valeur le
lien entre l’élément utilisé et l’argument, l’exemple soutient l’argument.
Illustration.

Thèse  Argument premier


 L’exemple
 Un nouvel argument illustré d’un exemple
 Nouvel argument, illustré.
1. Faire le lien entre les parties, les coordonner. Pointer les défauts et
insuffisance de la partie que l’on fini, montrer qu’elle ne répond pas de
manière pertinente au problème donné. Justification à passer à une autre
façon de poser le problème, une autre partie. Transition.
Reproblématisation.

Conclusion

Brève. Eléments de réponse.


3 Parties

1. Description du point d’aboutissement de la réflexion, rappeler le


mouvement du devoir, les conclusions partielles formulées dans le devoir.
2. Nuancer les réponses trop radicales, estomper. Petits correctifs.
3. Ouvrir vers un problème proche de celui sur lequel on vient de disserter.

Sujet Notion

• Nominaux « La passion », « Le citoyen »…


Interrogation sur l’unité du concept.
• Verbaux « Agir »
Les causes, les implications, les conséquences…

Sujet proche du sujet Notion mais plus ciblé, locution, expression toute faite,
proverbe.

Sujet de confrontation de notion

Confrontation de deux notions pour analyser les rapports multiples qui unissent
ou différencient les deux notions.
1. Complémentarité
2. Antériorité/Postériorité

Et : Complémentarité possible
Ou : Alternative, figure d’exclusion et choix soit relatif soit absolu. Soit
l’un soit l’autre mais jamais les deux simultanément.

Exemple
Passion et Emotion
Héroïsme et Dévotion
Bonheur et Politique
Etre Libre ou Mourir

Qu’est- ce que l’Etat ?


« Qu’est-ce que » : Définition de la notion
Dégager les traits, les caractères, les éléments constitutifs… Identifier la notion,
l’objectiver.

L’occident se pose la question de son destin. « Qu’est-ce que » n’existe pas en


Chinois. L’occidentale ne sort pas de ses réflexions, il renforce ses préjugés. C’est
une interrogation sur soi-même qui peut tendre vers l’ethnocentrisme.

Pas de choc des civilisations : l’orient et l’occident sont depuis longtemps liés,
avant Socrate. Héraclite, Anaximandre et Empédocle ont fait des séjours en
orient, les mythologies sont liées. (Dionysos et Héraclès ont fait le voyage en
Inde)
Socrate est la rupture, il invente la question « qu’est-ce que ».
Les Humanistes estiment que la civilisation est née en Orient.

Dans les cultures orientales la nature n’est pas remise en question.


Pour l’occident l’individu se bat contre le tout. (Individualisme.)
L’orient estime que le tout demeure, et l’individu doit y trouver sa place.
« Ne fais rien et tout fonctionneras bien »

Dôgen : Uji
L’art de la guerre Sun Tsu (édition hachette)

« Peut-on ? »
Possibilité matérielle, logique, morale et physique ?
Puis Légitimité « doit-on ».

« Faut-il ? »
Nécessité morale, juridique, religieuse, intellectuelle, éthique…
Les Valeurs
Il n’est pas question de possibilité.

« Doit-on ? »
Très proche du « Faut-il »

« Pourquoi ? »
Les causes à l’origine de tel ou tel phénomène.
Justifications demandées.

« Comment ? »
Modalités, de quelle façon ?
Ou l’expression de l’Indignation, sujet moral ?

Originales :

« Existe-t-il », « Y’a-t-il », « Est-il juste », « Que penser de ? »


Mot entre guillemet : parole rapportée, de qui ? Italique : Second degré, double
lecture, ironie.

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