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LA DESCRIPTION

DE LA COHÉRENCE UNIVERSELLE
~~~~~~~~~~~~~~~

Version du 17 septembre 2006


Quoi de neuf dans la dernière version ?

Parce que nous avons besoin de comprendre dans quel monde nous vivons

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INTRODUCTION
La nature est-elle cohérente ?

Il semble que oui.


La présente métaphysique se fonde sur les idées de
base de la mécanique quantique et de la cosmologie
pour valider ses explications.

Les conséquences philosophiques de cette cohérence


sont elles aussi abordées.

Recherches en cours et site en évolution.


... et les
métaphysiciens
Les physiciens calculent des interprètent des
interprétations... calculs :-)
ACCUEIL
Une proposition de métaphysique moderne
1. INTRODUCTION
Les éléments de base de la mécanique quantique et de la
2. LES BOUCLES cosmologie sont comme des pièces de puzzle. La description de la
SPATIALES
cohérence universelle les unit dans une même logique générale,
3. « Dans » le néant
qui va des plus petites échelles aux plus grandes. Le tableau ainsi
DIALECTIQUE constitué montre quelque chose d'étrange. L'espace est dans
POINTS ET
l'absolu comme le temps : il est fondamentalement
INSTANTS
unidimensionnel, ce qui explique bien des paradoxes.
4. Points de vue
PROLONGEMENTS La science n'est pour autant pas « achevée ». En son état actuel,
LA LOCALITÉ
elle dévoile un horizon métaphysique nouveau.
5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE Ces éclaircissements apportent à notre représentation de la nature
des images mentales nouvelles. Ils fondent une métaphysique qui,
6. L'expansion espérons-le, contribuera à rendre plus lucides les présupposés où
cosmique
LE BIG BANG s'enracinent nos idées.
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES
La raison nous permet de nous adapter à une nature dans l'absolu
7. Interférences
rationnelle, cohérente. Au prix cependant d'un dépassement de ce
dédoublées que nos cinq sens perçoivent de l'univers.
LES ATOMES
LES VAGUES
1. Des notions nouvelles, plus ou moins déroutantes, se rattachent
8. Les quatre ici les unes aux autres en une étrange géométrie.
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION 2. Ce site utilise un style affirmatif seulement pour en faciliter la
FAIBLE lecture. Au second degré il est essentiellement interrogatif, écrit
ÉLECTROMAGNÉTIQUE au conditionnel, le doute y est permanent.
FORTE

9. LES FERMIONS, 3. Merci d'apporter toutes les critiques et les suggestions utiles.
LES BOSONS
ET LE SPIN J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI
10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE Pour une meilleure découverte de ce site, il est préférable
SOLUTIONS ? de suivre l'ordre des différentes sections, d'aller de
MUTUALISATION l'introduction à la dernière page.
COMMUNISME

Cette métaphysique fonde sa rationalité sur son accord


13. CONCLUSION avec la science et les notions exposées sont complexes. Sa
lecture demande une certaine attention, du temps. Un
14. Comment faire ? simple survol du texte ne suffit pas à la découverte de la
NOTIONS DE BASE
cohérence universelle. Le niveau de difficulté ne dépasse
COMPLÉMENTAIRES
toutefois pas celui d'un ouvrage de vulgarisation scientifique.
ENTRE SCIENCES

15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE INTRODUCTION
INFOS EN CONTINU

17. EN MARGE
TABLE DES MATIÈRES

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Mise en ligne le 3 février 2006

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ou à défaut, d'Avant Browser, une couche logicielle sur Internet Explorer
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Annuaires partenaires

Jean-François Lacroix, métaphysicien bénévole


INTRODUCTION
Bonne visite !
J'espère que chacun prendra autant de plaisir à lire ce site
que j'en ai eu à l'écrire.

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Site déposé à la Scam sous le numéro 2006010062


QUOI DE NEUF DANS LA DERNIÈRE VERSION ?

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1. INTRODUCTION Version du 17 septembre 2006

2. LES BOUCLES ● Une Page 3 ajoutée dans la section Comment faire.


SPATIALES
● Quelques reformulations.
● Correction de quelques bugs dans le code html.
3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE
6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
COMMUNISME
13. CONCLUSION

14. Comment faire ?


NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES

15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU

17. EN MARGE

TABLE DES MATIÈRES

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J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI
MENU HAUT DE LA PAGE INTRODUCTION
À quel monde nous adapter ?
Section 1
INTRODUCTION

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LES BOUCLES SPATIALES

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ACCUEIL À quoi devons-nous nous adapter pour survivre ? À une nature


cohérente ou à une nature incohérente ?

1. INTRODUCTION Existe-t-il entre les intérêts humains, au moins potentiellement, une


cohérence telle que nous puissions tous vivre en harmonie les uns
2. LES BOUCLES avec les autres ?
SPATIALES
Est-ce qu'il y a assez de cohérence dans la nature pour que des
3. « Dans » le néant solutions aux contradictions de nos intérêts respectifs soient
DIALECTIQUE possibles - de vraies solutions, pas du baratin ?
POINTS ET
INSTANTS
4. Points de vue Ou bien est-ce « naturellement » chacun pour soi dans un univers
PROLONGEMENTS bourré de ruptures et de gouffres infranchissables ?
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT Des présupposés plus ou moins


ET L'INERTIE
conscients concernant la cohérence ou
6. L'expansion l'absurdité de la nature, de l'univers,
cosmique prédéterminent ainsi notre comportement
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET vis à vis des autres, de nos projets, de nos
MATIÈRE NOIRES choix de société. Cette question de la
cohérence de la nature recouvre ainsi des
7. Interférences
dédoublées
enjeux qui dépassent la simple curiosité : il
LES ATOMES y va de l'orientation plus ou moins
LES VAGUES
rationnelle que nous imprimons à nos
propres vies, au système social.
8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS Cherchons donc une forme de cohérence universelle qui
GRAVITATION
FAIBLE corresponde à ce que nous savons de l'univers. Si nous trouvons
ÉLECTROMAGNÉTIQUE quelque chose, un monde plus juste, plus harmonieux, cessera
FORTE
d'apparaître comme une utopie pour devenir une perspective
9. LES FERMIONS,
« naturelle », rationnelle.
LES BOSONS
ET LE SPIN (Plusieurs clip arts de ce site
proviennent de l'Open Clip Art Library)
10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
« La compréhension profonde du monde quantique est un défi qui ne
LE 21e SIÈCLE doit pas rester confiné à la seule communauté des physiciens. Tous
SOLUTIONS ? ceux qui essaient de penser le monde, à commencer par les
MUTUALISATION
COMMUNISME philosophes, doivent savoir que ces problèmes conceptuels existent, et
en apprécier la difficulté, mais aussi la portée. Les progrès passeront-ils
13. CONCLUSION par une reformulation des bases mêmes de la théorie ? Seront-ils
déclenchés, comme le plus souvent en physique, par un résultat
14. Comment faire ?
NOTIONS DE BASE inattendu qui pourrait apparaître dans les expériences toujours plus
COMPLÉMENTAIRES raffinées que les physiciens s'ingénient à développer ? »
ENTRE SCIENCES
(Collectif, Demain, la physique, Odile Jacob, 2004)

15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU

17. EN MARGE
Bienvenue dans l'univers ! :-) Bienvenue dans
l'univers ! :-)

Considérons l'ensemble des constituants de l'univers. Il est


bien évident qu'ils ne sont pas en permanence assemblés Une unité
TABLE DES MATIÈRES
foisonnante
de la même façon. Lorsqu'ils sont groupés d'une certaine
façon, ils constituent l'univers dans un certain état, lorsqu'ils
le sont d'une autre façon, ils constituent l'univers dans un Vers l'étape
numéro 2
autre état. Une analogie perceptible à notre échelle
humaine : lorsque des molécules d'eau s'unissent d'une
certaine façon, elles constituent de la neige ; unies d'une
autre façon, elles constituent des gouttes d'eau. L'histoire
de l'univers revient ainsi à l'histoire de combinaisons et de
déstructurations successives d'éléments constitutifs.
J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI

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Une unité foisonnante

Considérons maintenant la structure formées par les


éléments constitutifs de l'univers à un instant quelconque t.

À cet instant t, potentiellement, les mêmes éléments


constitutifs de l'univers pourraient être agencés
différemment. Ils constitueraient alors un autre univers, plus
ou moins exotique. À tout moment les éléments constitutifs
de l'univers pourraient se disposer de multiples façons pour
constituer de multiples univers potentiels. Comme les
matériaux constitutifs d'une maison pourraient
potentiellement s'arranger de multiples façons pour
constituer de multiples maisons plus ou moins exotiques.

Demandons-nous maintenant comment de multiples univers


parallèles pourraient coexister, tout en partageant les
mêmes éléments constitutifs. Pourquoi cette interrogation
bizarre ? Parce que nous cherchons une cohérence
générale de la nature. Nous nous demandons comment tout
ce qui est réel appartient à une même unité, à une même
interdépendance universelles. Comment tous les trucs
peuvent-ils se ramener à un même machin ? Est-ce que
quelqu'un voit comment de multiples univers parallèles
peuvent à la fois évoluer indépendamment les uns des
autres et posséder en commun les mêmes « briques »
élémentaires ? Comment ces univers peuvent-ils appartenir
à une même unité ? Leur existence reste totalement
hypothétique. Il s'agit seulement dans l'immédiat de
développer une ébauche de logique qui apporte de
multiples facettes à une même unité fondamentale. De
façon à rendre compte des multiples facettes de l'unicité du
réel.

Comment deux particules quelconques peuvent-elles être


conjointement à quelques centimètres l'une de l'autre dans
un univers et en même temps être à des millions de
kilomètres l'une de l'autre dans un autre univers ? La
solution c'est l'espace, ou plutôt des espaces, qui relient
différemment les particules constitutives de chaque univers.
Supposons qu'il existe d'autres dimensions spatiales, en
plus de nos hauteur / largeur / profondeur. Imaginons une
sortes d'arche spatiale, dont un pied chapeaute l'Europe et
l'autre pied chapeaute l'Australie. Plus l'arche est longue et
plus la lumière qui en suit la courbure doit franchir une
longue distance. Plus les deux continents se voient alors
éloignés l'un de l'autre. De la même façon, la lumière,
lorsqu'elle atteint notre regard, comme tous nos
mouvements, tous nos déplacements, suivent l'espace dans
lequel nous vivons. Si cet espace se contracte, se dilate,
bien des choses se rapprochent ou s'éloignent les unes des
autres. Par contre si notre espace habituel fait des nœuds
dans quelque hyperespace, la lumière en suit les courbures
sans coup férir et vu de l'intérieur, notre espace nous paraît
droit, euclidien.

Quant à la tour Eiffel, la voilà maintenant dissoute dans de


multiples espaces, de multiples univers parallèles, qui en
font ce qu'ils en veulent ! C'est-à-dire que de multiples
espaces relient ses constituants de multiples façons - elle
possède conjointement autant de formes différentes qu'il
existe d'espaces différents les uns des autres.

Rappelons que l'existence des univers parallèles est


totalement hypothétique. Il s'agit ici, comme en
mathématiques, de partir de prémisses plus ou moins
abstraites et de voir où elles nous mènent logiquement.

Avec des espaces différents, de multiples univers parallèles


pourraient partager les mêmes particules élémentaires
constitutives. Ces espaces particuliers évolueraient
indépendamment les uns des autres « autour » de leurs
particules communes. Chaque univers serait « direct » par
rapport à lui-même, comme notre univers est « direct » par
rapport à nous-même, et il serait conjointement « parallèle »
par rapport à chaque autre univers.

Il y aurait dans ce partage des mêmes particules une


incommensurable économie. La matière constitutive d'un
seul univers suffirait en effet à la constitution conjointe d'un
grand nombre d'univers équivalents au nôtre ! Et si nous
poussions plus loin cette logique ? Si nous faisions avec les
particules élémentaires ce que nous avons fait avec les
univers ? Une seule particule absolue insécable peut-elle
suffire à la constitution de toutes les particules
élémentaires ? Il y aurait là encore une belle illustration du
principe de minimum. Si nous pouvions franchir cette étape,
nous nous demanderions ensuite comment l'univers peut se
créer à partir de rien, à partir du néant.

Quelque chose unifie les éléments d'un univers


cohérent depuis le premier instant. C'est-à-dire depuis
un temps où rien n'avait encore eu le temps de se
différencier, où tout était encore unifié. Notre recherche
doit donc nous mener en premier lieu vers quelque
chose d'élémentaire, de très simple.

Puis, si ce que nous avons trouvé est valide, nous


devrions pouvoir trouver, au moins qualitativement, des
processus de complexification qui respectent les lois de
la physique. Au bout de cette logique, une « unité
complexe » doit rendre compte de ce que la physique
décrit de la nature.

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Vers l'étape numéro 2

Comment faire pour que l'espace multiplie une seule


particule pour donner de multiples particules ? Attention :
multiplier ce n'est pas diviser. Il est assez facile de créer
des petites particules en fractionnant une grosse particule -
en dissolvant une molécule par exemple. Mais dans ce cas,
nous n'aurions rien gagné, nous n'aurions pas progressé
dans notre logique. Nous n'aurions qu'échangé un billet de
banque contre la même somme en petites coupures. Mais
nous, ce que nous voulons faire, c'est un miracle financier.
C'est multiplier notre billet de banque : faire une liasse avec
un seul billet. Comme la multiplication d'un seul univers par
des espaces indépendants donne de multiples univers
parallèles.
La clé de l'énigme se trouve dans la section suivante :

LES BOUCLES SPATIALES

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ACCUEIL

MENU HAUT DE LA PAGE LES BOUCLES SPATIALES


Là où va l'espace, tout va
Section 2
LES BOUCLES SPATIALES

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Page provisoire, recherches en cours INTRODUCTION

Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LA DIALECTIQUE DU

NÉANT

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ACCUEIL Voici un naufragé perdu sur une petite planète plongée « dans » le
néant. Un tunnel spatial s'ouvre droit devant lui, qui semble mener
1. INTRODUCTION
à une autre planète. Peut-être une sortie ! L'infortuné voyageur s'y
engouffre. Il fonce droit devant lui... Mais il se retrouve sur la
2. LES BOUCLES planète de départ. Il vient d'être victime de l'étrange géométrie
SPATIALES d'une boucle spatiale.

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
4. Points de vue « On a découvert récemment que les phénomènes physiques peuvent
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ souvent être décrits de deux façons également valides : on peut aussi
bien dire qu'une particule se déplace en boucle fermée dans un cadre
5. LE MOUVEMENT immobile donné que soutenir que cette particule reste immobile et que
ET L'INERTIE
c'est l'espace et le temps qui fluctuent autour d'elle. »
6. L'expansion (Stephen Hawking, L'Univers dans une coquille de noix, Odile Jacob,
cosmique 2001)
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES
Comment faire pour que l'espace multiplie une seule Comment faire
8. Les quatre particule pour donner de multiples particules ? pour que l'espace
interactions multiplie une seule
GÉNÉRALITÉS particule pour
GRAVITATION La solution c'est la boucle spatiale. Examinons ce dessin : donner de
FAIBLE multiples
ÉLECTROMAGNÉTIQUE particules ?
FORTE
Cette logique va
9. LES FERMIONS, plus loin
LES BOSONS
ET LE SPIN
Trois points de vue

10. LES TROUS NOIRS r = 2# particules


relatives
11. RELATIONS
QUANTIQUES De l'espace partout

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e a b c du mouvement
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE C'est le mouvement
SOLUTIONS ? qui fait le segment
MUTUALISATION
COMMUNISME
2# - 1 variations
synchrones de
13. CONCLUSION liens spatiaux

14. Comment faire ? Les apparences


NOTIONS DE BASE sont trompeuses
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES

15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


La lumière suit la courbure de l'espace
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
(aperçu intuitif)
(Illustration : DCU)
17. EN MARGE
La plupart des images de ce site s'ouvrent
dans un plus grand format en cliquant dessus.
Attention, avec une connexion à faible débit, le
TABLE DES MATIÈRES téléchargement est long.

Le regard d'une observatrice située « dans » une boucle


spatiale unidimensionnelle suit l'espace. À vrai dire, son
regard ne peut pas suivre autre chose, parce qu'au delà de
l'espace, c'est nulle part. Le ciel bleu n'est là qu'à titre
décoratif.

Elle ne voit pas ce qui se passe à l'extérieur de la boucle.


Aucun paysage extérieur ne lui indique que son espace est
J'ai un truc à dire ! courbe. Alors elle ne voit pas une croix dessinée sur la
CLIQUER ICI particule où elle a les pieds posés, mais une croix sur une
deuxième particule située verticalement au dessus de sa
tête. Pour elle une même droite peut passer par le centre de
chacune des deux particules, qui paradoxalement sont la
même particule.

Rien n'indique à l'observatrice


que son espace unidimensionnel est courbe
(Illustration : DCU)

Bien sûr, si l'observatrice pouvait sortir de son espace, elle


n'observerait plus qu'une seule particule, avec une boucle
spatiale, et non plus deux particules distinctes séparées par
un puit d'espace. Il y a là un phénomène dont certaines
caractéristiques changent selon le « point de vue ». La
boucle spatiale dédouble la particule dans le relatif, mais
pas dans l'absolu : tout dépend du référentiel choisi. Dans
l'absolu une particule absolue émet une boucle spatiale, et
dans le relatif un lien spatial relie deux particules relatives.
Un changement de référentiel ne change toutefois pas
objectivement la réalité observée. Ce qui se passe dans
l'absolu est équivalent à ce qui se passe dans le relatif. Le
fait qu'une boucle spatiale dédouble une particule absolue
est équivalent au fait qu'un lien spatial relie deux particules
relatives.

Cette particule absolue est équivalente


à deux particules relatives :
tout dépend du point de vue adopté
(Illustration : DCU)

Nous savons tous qu'une même chose peut posséder


des caractéristiques différentes selon les points de
vue adoptés. C'est même très banal. Par exemple un
chien est plus petit qu'un éléphant, et il est
conjointement plus grand qu'une puce. Il est à la fois
relativement petit et relativement grand, sa taille
résulte ici de la superposition de deux points de vue.

De la même façon, une particule avec une boucle


spatiale est aussi deux particules reliées par un lien
spatial, tout dépend du point de vue. Et chaque point
de vue est aussi réel que l'autre.

Mais pour l'instant, une seule particule ne se multiplie qu'en


deux particules. Quelques particules de plus feraient quand
même plus riche.

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Cette logique va plus loin

Imaginons un espace unidimensionnel fermé qui se divise


en deux et seulement deux segments :

● Une boucle spatiale


● Un segment complémentaire
Schéma de principe
d'une boucle spatiale
et de son segment complémentaire
(Illustration : DCU)

La boucle spatiale « voit » le segment complémentaire par


chacune de ses deux extrémités, dans les deux directions
possibles, ce qui dédouble le segment complémentaire.
Comme précédemment une boucle spatiale dédoublait une
même particule. Dans l'absolu existe un seul segment
complémentaire, mais dans le relatif existent deux
segments complémentaires.

Pourquoi se limiter à une seule boucle et à un seul segment


complémentaires ? De multiples boucles spatiales peuvent
coexister et plus ou moins se chevaucher. Chaque boucle
se rattache à son segment complémentaire particulier,
qu'elle dédouble dans le relatif. C'est-à-dire qu'elle se
rattache à ses deux particules relatives dans le relatif.

Schéma de principe
de boucles spatiales
plus ou moins superposées

Cette figure symbolise six boucles spatiales, avec


leurs six espaces complémentaires respectifs.
Chaque espace complémentaire est cependant
« vu » deux fois par chaque boucle spatiale,
puisque l'une et l'autre extrémité de chaque
boucle le voit. Ce n'est donc pas six espaces
complémentaires qui sont vus dans le relatif,
mais douze. Existent donc ici six boucles
spatiales et douze particules relatives
unidimensionnelles.
(Illustration : DCU)
Voilà comment l'espace peut multiplier une seule particule
pour donner de multiples particules : en se divisant en de
multiples boucles spatiales.

Seul existe dans l'absolu un espace unidimensionnel divisé


dans le relatif en boucles spatiales et en segments
complémentaires. Ses deux extrémités sont forcément en
contact, puisqu'il n'y a entre elles que du néant : il n'y a rien,
pas d'espace, ce qui le ferme. Au delà des boucles
spatiales il y a en effet « nulle part », il n'y a que le néant.

La totalité de l'univers revient ainsi à un espace


unidimensionnel (la particule absolue
unidimensionnelle) dont chaque segment (chaque
boucle spatiale) dédouble par chacune de ses deux
extrémités un segment complémentaire (une particule
relative unidimensionnelle).

Chaque boucle spatiale possède en effet deux


extrémités, elle « voit » donc deux fois ce qui pour elle
est le reste de l'univers. Elle dédouble ainsi la particule
absolue (elle-même exceptée) en deux particules
relatives.

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Trois points de vue

La géométrie d'une boucle spatiale peut se considérer


depuis trois points de vue équivalents :

● Un point de vue « extérieur » (absolu) à la boucle


spatiale.
● Un point de vue depuis l'une des extrémités de la
boucle.
● Un autre point de vue depuis l'autre extrémité de la
boucle.

Chaque segment « voit » sous deux angles différents deux


univers « identiques » : un par chacune de ses deux
extrémités. Il dédouble ainsi le reste de l'univers en deux
particules relatives. Ce qui ne l'empêche pas de « voir »
aussi ce que voient les autres segments, comme des
prolongements de sa propre « vision ». Ces prolongements
mutuels seront étudiés dans une prochaine section.

Retour au menu de la page

r = 2# particules relatives

Plus de deux ou douze particules


relatives sont évidemment
nécessaires pour constituer
l'univers. Considérons donc que #
boucles spatiales forment
l'univers. # est un très grand nombre variable et fini. Chaque
boucle spatiale possède deux extrémités : elle dédouble
donc deux fois la particule absolue (elle-même exceptée).
Ce qui donne 2# particules relatives.

r = 2#, avec :

r (comme relatif) : nombre pair de particules relatives


constituant l'univers.

2 : chaque boucle spatiale donne deux particules


relatives.

# : nombre de boucles spatiales.

Le nombre r de boucles spatiales est une variable. À un


instant donné tout dépend des mouvements et des
géométries en action. Une seule boucle peut se fractionner
en plusieurs boucles, et plusieurs boucles qui se font suite
peuvent fusionner en une seule par leur longueur.

Lorsqu'il y a fractionnement, les deux particules initiales se


désintègrent en d'autres paires. Lorsqu'il y a fusion de
boucles, il y a du même coup fusion de paires. Nous
retrouvons là par exemple certains aspects du « vide
quantique », où en permanence des paires de particules se
créent spontanément et s'annihilent aussitôt après leur
création.
Retour au menu de la page

De l'espace partout

Il y a # boucles spatiales et 2# segments complémentaires


dans le relatif. Il n'y a rien d'autre.

Il nous faut donc rectifier ce qui a été dessiné


précédemment : la « surface » de la particule absolue
n'existe pas. Ce n'est qu'une approximation plus facile à
appréhender intuitivement qu'un espace purement
unidimensionnel. Ce qui existe en réalité, c'est un ensemble
de segments de la dimension absolue. À chaque segment
correspond une boucle spatiale ou un complément. Les
boucles sont voisines, ou séparées par au moins une autre
boucle, ou imbriquées en « sous boucles » les unes dans
les autres, en totalité ou en partie. Et le tout est en
mouvement permanent.

D'un tel espace unidimensionnel émerge à chaque instant


l'univers, avec toutes ses variations et toutes ses lois
physiques.

Retour au menu de la page


a b c du mouvement

Les divisions et les fusions des boucles spatiales entraînent


dans chaque cas de nouvelles répartitions des mouvements
dont les boucles sont porteuses. Une particule relative
quelconque est en effet en mouvement par rapport à une
autre lorsque la longueur de l'espace unidimensionnel qui
les sépare varie :

Ou bien la longueur d'un lien spatial s'allonge, les


deux particules relatives correspondantes s'éloignent
l'une de l'autre.

Ou bien la longueur d'un lien spatial reste fixe, les


deux particules relatives correspondantes restent à
égale distance l'une de l'autre.

Ou bien la longueur d'un lien spatial diminue, les


deux particules relatives correspondantes
s'approchent l'une de l'autre.

Ces variations de longueur des boucles spatiales créent


trois composantes élémentaires de mouvement :

Augmentation ou diminution plus ou moins chaotique


de la longueur de la boucle (augmentation ou
diminution de la distance de deux particules
relatives).
Amplitude du mouvement de la longueur de la boucle
(amplitude de la variation de distance entre deux
particules relatives).

Fréquence d'un mouvement alternatif d'augmentation


et de diminution de la longueur de la boucle
(fréquence d'un mouvement alternatif d'augmentation
et de diminution de la distance qui sépare deux
particules relatives).

Tout ce qui oscille est particulièrement intéressant parce


que la physique quantique montre qu'une énergie E est
égale à la constante de Planck h multipliée par une
fréquence v (E = hv). Les boucles spatiales sont ainsi
porteuses de multiples formes de mouvement, y compris
d'oscillations, donc de multiples formes d'énergie - donc
aussi de multiples masses puisque E = mc2. À ces multiples
états vibratoires des boucles spatiales correspondent ainsi
de multiples états d'énergie, de multiples champs, de
multiples états de la matière.

La propagations du mouvement entre les boucles se


superpose en de multiples composantes
unidimensionnelles. Elle emprunte de multiples « chemins »
plus ou moins probables, qui correspondent à des états
intermédiaires successifs.

Précisons bien qu'il s'agit ici de mouvements


unidimensionnels de l'espace, pas de mouvements
dans l'espace. Les boucles spatiales ne se situent pas
dans un espace puisqu'elles sont elles-mêmes l'espace.
Retour au menu de la page

C'est le mouvement qui fait le segment

La rotation d'une particule relative par rapport au reste de


l'univers est équivalente au glissement d'un segment le long
de la dimension absolue. Ce segment glissant « voit »
progressivement l'univers « sous un autre angle ». Et
réciproquement, chacune des # - 1 autres boucles spatiales
« voit » progressivement le segment glissant « sous un
autre angle ». Autrement dit la rotation d'une particule
relative par rapport au reste de l'univers est équivalente au
mouvement d'une boucle spatiale qui se déplace dans une
direction ou dans l'autre le long de la dimension absolue
unidimensionnelle.

En fait ce n'est pas tant un segment qui glisse qu'un


mouvement. Les ondulations d'une corde que l'on agite
offrent une analogie partielle. Elles se déplacent le long de
la corde : il y a glissement des ondes, pas glissement de
segments de la corde.

Portées par des variations successives de longueur entre


les particules relatives, les ondes spatiales peuvent se
croiser, interférer entre elles et plus ou moins se conserver,
comme à la surface de l'eau les vagues peuvent se croiser,
interférer entre elles et plus ou moins se conserver.
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2# - 1 variations synchrones de liens spatiaux

Pour chaque boucle spatiale, munie de ses deux


extrémités, il existe non pas un seul univers, mais deux
univers. Les mouvements respectifs de ces univers relatifs
sont « étrangement synchrones ». Des myriades de
particules sont dans des états corrélés, alors qu'elles
n'échangent aucune information. Ou alors, si elles
échangent de l'information, c'est instantanément, à une
vitesse supérieure à celle de la lumière, ce qui est
physiquement impossible. Pourtant le phénomène existe bel
et bien. Depuis sa boucle spatiale, l'observatrice, qui est
physicienne, décrète que certaines particules sont dans des
« états intriqués »...

La moindre variation de longueur d'une seule boucle se


dédouble en effet deux fois pour chaque autre boucle. Il
suffit donc d'une infime variation de la longueur d'une
boucle spatiale dans l'absolu pour déclencher 2# - 2
dédoublements de ce mouvement dans le relatif. Plus le
mouvement de la boucle elle-même, ça donne 2# - 1
variations synchrones de liens spatiaux dans le relatif. Ce
point sera développé plus loin.
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Les apparences sont trompeuses

Les espaces unidimensionnels paraissent simples. Mais ils


sont compliqués. Nous verrons au fil de cet exposé qu'il est
même possible de reconstituer l'univers à partir d'eux. Nous
vivons en effet dans une étrange 3D : dans l'absolu elle est
unidimensionnelle et dépourvue de volume. Mais nous
sommes tous formés de cet « espace filaire » et plongés
dedans. La lumière suit cet espace, qui nous paraît
homogène.

Nous pouvons aussi voir simultanément depuis plus d'une


boucle spatiale à la fois. De cette superposition
géométrique naît notre espace usuel à plus d'une dimension.

Nous pouvons par contre nous simplifier la vie en


abandonnant les univers parallèles. Toutes les boucles
spatiales possèdent en effet des extrémités en contact
direct ou indirect les unes avec les autres. Elles constituent
ainsi une dimension absolue unique. Il n'existe donc « qu'un
seul univers parallèle ». Nous ressortirons néanmoins les
univers parallèles de leur placard si des complications
imprévues nous y contraignent.

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INTRODUCTION

LA DIALECTIQUE DU
MENU HAUT DE LA PAGE
NÉANT
D'où sort le big bang ?
Section 3
« DANS » LE NÉANT page 1
LA DIALECTIQUE DU NÉANT

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LES BOUCLES SPATIALES

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POINTS ET INSTANTS

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1. INTRODUCTION POINTS ET INSTANTS

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
4. Points de vue Des univers parallèles, nous sommes passés à un seul univers.
PROLONGEMENTS
Puis des particules relatives se ramènent dans l'absolu à une seule
LA LOCALITÉ
particule. Si nous continuons dans cette logique et que nous
5. LE MOUVEMENT enlevons la particule, il ne reste plus que le néant.
ET L'INERTIE

Mais le néant existe-t-il ? À cette question la cohérence universelle


6. L'expansion
cosmique répond « oui mais »... Oui le néant existe, mais cette existence fait
LE BIG BANG exister autre chose que le néant, ce qui donne l'espace et le temps.
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES
« L'exclusion du néant paraîtra toutefois paradoxale à certains
8. Les quatre successeurs de Parménide. On ne saurait en effet écarter le non-être
interactions sans faire une concession : l'affirmer comme étant le néant. »
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION (Etienne Klein, L'unité de la physique, Presses Universitaires de France,
FAIBLE 2000)
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE S'il y a rien, c'est qu'il n'y a pas rien, puisque il y a rien S'il y a rien, c'est
SOLUTIONS ? qu'il n'y a pas rien,
MUTUALISATION puisque il y a rien
Ou bien il y a « quelque chose » et dans ce cas,
COMMUNISME manifestement, il n'y a pas de néant.
Le néant ne
13. CONCLUSION possède ni
Ou bien il n'y a rien et dans ce cas... il y a quand étendue, ni durée...
même une existence. Il existe « rien ». S'il n'existe
14. Comment faire ? pas « rien », alors il existe nécessairement quelque
NOTIONS DE BASE Inconscient collectif
chose dans « rien ». Soit « rien » existe, soit quelque
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES
chose d'autre que « rien » existe. Le « pur néant » au
sens de « pur inexistant » n'existe pas. Il est toujours
« cassé » par une existence : celle de rien ou celle
15. BIBLIOGRAPHIE
de quelque chose d'autre que rien.
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE « Avant » l'existence de l'univers, c'est le néant qui existe. Il
INFOS EN CONTINU y a alors « dans » le néant autre chose que lui-même, qui
en « casse » la pureté. C'est l'existence de sa propre
17. EN MARGE existence - l'existence d'autre chose que l'existence du
néant.

Il y a ainsi trois choses à ne pas confondre :


TABLE DES MATIÈRES
● Le néant
● L'existence du néant
● Et une troisième chose : l'existence de l'existence du
néant

Oui lorsqu'il n'y a « rien » il y a le néant. Mais il n'y a pas


que le néant. Il y a aussi l'existence du néant et en plus il y
l'existence de l'existence du néant.
Poursuivons, il y a :

● Le néant.
● L'existence du néant.
J'ai un truc à dire !
● L'existence de l'existence du néant.
CLIQUER ICI
● L'existence de l'existence de l'existence du néant.
● L'existence de l'existence de l'existence de
l'existence du néant.
● L'existence de l'existence de l'existence de
l'existence de l'existence du néant...

Et ainsi de suite jusqu'à la consommation des temps. Rien


de ce qui existe ne peut être dépourvu d'existence. Si le
néant existe, alors il possède une existence, qui elle même
possède une existence, qui elle même...

Bref, le néant n'existe pas « tout seul ». Il y a d'une part


l'existence du néant, c'est-à-dire qu'il a le néant lui-même.
Et il y a d'autre part les existences successives de
l'existence du néant, c'est-à-dire l'existence d'autre chose
que le néant. Il y a d'une part le néant et il y a d'autre part
sa négation.

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Le néant ne possède ni étendue, ni durée...

...donc sa négation possède une étendue et une durée. Les


existences successives du néant, c'est l'univers. L'existence
du néant et l'existence des existences successives du néant
sont distinctes, mais elles constituent ensemble les deux
pôles d'une unité dialectique.

Il y a dans les existences successives du néant quelque


chose qui s'étend, qui dure. Il y a ainsi unicité,
interdépendance, dialectique, entre le néant, l'espace et le
temps.

En outre l'univers ne peut pas se néantiser, puisque sa


néantisation entraînerait la création d'une suite d'existences
successives du néant. C'est-à-dire que sa néantisation
entraînerait la création de... lui-même.

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Inconscient collectif

Notre félicité métaphysique sera à son comble lorsque


nous saurons que du latin « res », qui signifie
« chose », proviennent les mots « rien » et « réel ».
Des dizaines et des dizaines de générations
successives ont ainsi fait pousser, par les évolutions
de leur langage, les mots « rien » et « réel » comme
deux branches d'un même arbre. Il y a là une sorte de
réflexion collective inconsciente, qui semble exprimer
la dialectique inexistant / existant.

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LA DIALECTIQUE DU NÉANT

POINTS ET INSTANTS

LES BOUCLES SPATIALES

MENU HAUT DE LA PAGE POINTS ET INSTANTS


Un point de plus à chaque instant de plus
Section 3
« DANS » LE NÉANT page 2
POINTS ET INSTANTS

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LA DIALECTIQUE DU
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MUTUELS DES BOUCLES

SPATIALES

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LA DIALECTIQUE DU NÉANT

1. INTRODUCTION POINTS ET INSTANTS

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS Le « mur de Planck » de la physique quantique - un horizon - nous
révèle que pour une longueur inférieure à 1,62.10-35 mètres ou pour
4. Points de vue un temps inférieur à 5,4.10-44 seconde, le concept d'espace-temps
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ ne peut plus être traité par des lois physiques connues. Il nous faut
donc trouver une « prégéométrie », pour reprendre un terme du
5. LE MOUVEMENT physicien John Wheeler. C'est-à-dire un système assez profond
ET L'INERTIE
pour prendre le relais de la physique. Tentons donc de décrire les
6. L'expansion structures les plus élémentaires de l'univers.
cosmique
LE BIG BANG
Nous avons déjà parcouru un certain chemin, puisque nous venons
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES d'atteindre le néant. Difficile de trouver plus élémentaire. Il nous
faut donc reconstituer à partir du néant les boucles spatiales, les
7. Interférences particules relatives... bref, tout l'univers.
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »
FAIBLE
(Gottfried Wilhelm Leibniz)
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE
« Paul Davies en témoigne, le public instruit qu'il rencontre lors de ses
9. LES FERMIONS, conférences a souvent de grandes difficultés à admettre que des
LES BOSONS
ET LE SPIN
questions en apparence banales : "Qu'y avait-il avant le début de
l'Univers ?" ou "Dans quoi l'Univers s'est-il formé ?" n'ont pas de sens en
10. LES TROUS NOIRS physique. »
(La Recherche numéro 349 de janvier 2002)
11. RELATIONS
QUANTIQUES
... Ces questions n'ont pas de sens en physique,
12. H ! H... H ? mais elles en ont un en métaphysique !
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
Y a-t-il un métaphysicien dans la salle ?
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
COMMUNISME

13. CONCLUSION

14. Comment faire ?


NOTIONS DE BASE La forme spatiotemporelle du néant La forme
COMPLÉMENTAIRES spatiotemporelle
ENTRE SCIENCES du néant
Le néant ne peut dialectiquement donner que ses
existences successives. C'est-à-dire sa négation
15. BIBLIOGRAPHIE Succession de
spatiotemporelle.
points et d'instants

16. Liens d'actualité Alors quel est l'espace qui n'est pas rien mais l'est quand
SCIENTIFIQUE Un point de plus à
même, conservant ainsi la neutralité spatiale du néant ? chaque instant de
INFOS EN CONTINU
C'est le point. Il ne possède ni volume, ni surface : un bon plus
candidat à la structuration du néant.
17. EN MARGE
Boucles spatiales
Nous avons donc une unité élémentaire d'espace : le point. constituées de
Mais qu'en est-il de l'unité élémentaire de temps ? points

TABLE DES MATIÈRES


Le commencement et la fin de tout instant présent sont tous Une rotation de
les deux présents, ils sont confondus. Tout instant présent fond
possède donc une durée nulle et l'éternité n'est constituée
que d'une succession d'instants présents d'une durée nulle. Qu'est-ce qu'il y
avait avant le
premier instant ?
Points et instants sont les unités élémentaires d'espace
et de temps issues du néant. Le point est à l'espace ce La flèche du temps
que l'instant est au temps.
L'inexistant pur et
l'existant pur
J'ai un truc à dire ! n'existent pas
CLIQUER ICI
L'univers est un
Retour au menu de la page maximum avec un
minimum de
moyens

Métaphysique d'un
Succession de points et d'instants bout de ficelle

Le néant existe et cette existence possède elle même une


existence, qui elle-même possède une existence, qui elle-
même... Il y a là une suite sans fin. Cette suite, rappelons-
le, est la négation du néant, c'est-à-dire qu'elle possède une
étendue et une durée. De nouvelles existences des
existences du néant se créent donc en permanence. Ces
existences successives possèdent une unité
spatiotemporelle élémentaire : il se crée un point de plus à
chaque instant de plus. La suite de points s'allonge, c'est-à-
dire que dans l'absolu la longueur de l'univers augmente. Et
conjointement la suite d'instants s'allonge, c'est-à-dire que
l'âge de l'univers augmente. Dans le relatif, le volume
général de l'univers augmente avec le temps. Ce que nous
pouvons observer avec la récession des galaxies, due à
une dilatation générale de l'espace cosmique.

L'espace est une succession de points, comme le


temps est une succession d'instants. Remarquons que
dans l'absolu l'espace est unidimensionnel comme l'est
le temps. Une symétrie existe ainsi entre l'espace et le
temps, plus grande que le laisse supposer l'espace-
temps, tel qu'il nous apparaît dans le relatif.

Dans l'absolu il n'y a que des variations de suites


unidimensionnelles de points et d'instants. Mais chaque
point ne dispose d'aucun repère spatial extérieur à son
espace unidimensionnel, qui lui permette de décider si les
autres points sont par rapport à lui à droite et à gauche, ou
en haut et en bas, ou devant et derrière, ou dans telle ou
telle direction hyperdimensionnelle... Autant d'états
géométriques indéterminés qui se superposent. Ils créent
un espace relatif multidimensionnel, qui est plus un
ensemble de potentialités qu'une réalité. En fait un ordre
existe quand même : les points se suivent dans leur ordre
de création. Chaque point se distingue des autres par son
âge, par sa position dans la suite.

Par ailleurs les points ne peuvent pas se néantiser, ils ne


peuvent pas disparaître en dehors de l'espace, c'est-à-dire
« nulle part », comme les instants ne peuvent pas
disparaître en dehors du temps, c'est-à-dire « jamais ».
Espace et temps se conservent parce qu'ils ne peuvent pas
faire autrement.

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Un point de plus à chaque instant de plus

Considérons maintenant le premier point, au premier


instant. Il n'est pas situé dans un quelconque espace, étant
donné qu'il est lui-même l'espace. Il serait situé dans
l'espace s'il était dans le vide cosmique par exemple. Mais il
est « dans » le néant. Il n'y a ni espace, ni forme, ni
existence extérieurs à lui-même. Sans espace extérieur,
pas d'extérieur. Il ne possède donc pas de surface, de limite
extérieurs. En tant que point, il ne possède pas de volume.
Il ne possède donc pas non plus de limite, de surface
intérieures. Il est bel et bien le produit du néant.

Que se passe-t-il au deuxième instant ? Se crée un


deuxième point, négation du néant, réalité matérielle de
l'existence du premier point. L'univers change
considérablement, puisque maintenant chacun des deux
points possède un « au delà de lui même », un extérieur qui
est l'autre point. De plus ils possèdent une orientation
temporelle, puisque le deuxième point existe après le
premier.

Chacun des deux points ne peut pas fusionner avec l'autre


point, puisqu'il ne possède pas de volume. Puisqu'ils restent
différenciés, c'est qu'une limite les sépare. Or il se crée un
nouveau point à chaque nouvel instant. Il se crée donc à
chaque instant une nouvelle limite entre le dernier point
créé et l'ensemble des autres points.

De la même façon les instants ne peuvent pas fusionner


entre eux puisqu'ils ne possèdent pas de durée propre. Il se
crée donc à chaque instant une nouvelle limite entre le
dernier instant créé et l'ensemble des autres instants.
Ces éléments différentiés s'accumulent. Certains
ensembles peuvent compter un plus ou moins grand
nombre d'éléments que d'autres ensembles. Tout ensemble
de points ou d'instants peut ainsi être plus ou moins grand
et plus ou moins petit que d'autres. Apparaissent du même
coup les plus ou moins grandes longueurs dans l'espace
(de plus ou moins grands ensembles de points consécutifs
ou non) et les plus ou moins grandes longueurs dans le
temps (de plus ou moins grands ensembles d'instants
consécutifs ou non). Les quantités d'espaces et de temps
se relativisent.

● Une longueur quelconque ne peut exister que si


sa longueur est au moins égale à deux points.
● Comme un temps quelconque ne peut exister
que si sa durée est au moins égale à deux
instants.

Seule une suite de points et d'instants possède une


longueur et une durée intrinsèques, quantifiables. Un
point ou un instant isolés ne sont ni de l'espace, ni du
temps.

Remarquons au passage que les boucles spatiales


possèdent deux extrémités : leur longueur minimale est
nécessairement de deux points au moins.

Pourvu qu'un espace compte au moins deux points, ou


qu'une durée compte au moins deux instants, des variations
de un point ou de un instant peuvent ensuite exister. Toute
variation n'est toutefois pas obligatoirement au moins de
deux points ou de deux instants. Un seul point et / ou un
seul instant suffit à condition que l'espace qui varie compte
au moins deux points et / ou que le temps qui varie compte
au moins deux instants.

Extrapolons ces considérations à la mécanique


quantique. Reconnaissons dans le minimum de deux
points la « longueur de Planck », et dans le minimum
de deux instants le « temps de Planck ».

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Boucles spatiales constituées de points

La création d'un point de plus à chaque instant de plus crée


du même coup des repères spatiotemporels (des
référentiels) qui permettent de définir plus précisément le
mouvement unidimensionnel des boucles spatiales.

Tout segment de la dimension absolue (donc toute


boucle spatiale) est délimité par le mouvement local
dont il est porteur.
Il peut se déplacer depuis des points relativement
anciens vers des points relativement récents. Ce
déplacement est équivalent à une rotation, décrétons-
la positive, d'une particule relative autour d'une autre.

Il peut aussi se déplacer depuis des points


relativement récents vers des points relativement
anciens. Ce déplacement est équivalent à la rotation,
décrétons-la négative, d'une particule relative autour
d'une autre.

Il peut aussi s'allonger ou diminuer. Ce mouvement


est équivalent à une variation du nombre de points
situés entre deux particules relatives.

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Une rotation de fond

Une boucle spatiale dont le mouvement reste centré sur un


même point s'éloigne à chaque instant (relativement) de
l'extrémité la plus récente de la dimension absolue.
(Puisqu'il se crée un point de plus à chaque instant de plus.)
Ce qui signifie qu'elle fait tourner ses deux particules
relatives « sans cause apparente » par rapport à l'ensemble
des autres particules relatives. Il existe ainsi une rotation
universelle de fond qui favorise les rotations dans une
direction qui va des points plus récents aux points plus
anciens, au détriment des rotations inverses.

Dans le même ordre d'idées, la suite de points vue depuis


un seul point n'apparaît pas comme tout à fait la même vue
en direction des points plus anciens, ou en direction des
points plus récents. En direction du passé en effet le
nombre de points est fixe, alors qu'en direction de l'avenir la
suite de points s'allonge : elle gagne un point de plus à
chaque instant de plus. La nature distingue ainsi la gauche
de la droite. Ou, plus précisément, elle distingue l'aspect
inerte de l'univers, de son aspect évolutif.

Hypothèse : les particules matérielles les plus légères, les


neutrinos, subissent cette dérive et leur hélicité (leur rotation
intrinsèque sur eux-mêmes) ne tourne qu'à gauche.
(L'hélicité des antineutrinos ne tourne qu'à droite.) De la
même façon, les molécules organiques, qui se répliquent
sur de longues périodes et peuvent accumuler (amplifier) au
fil du temps même d'infimes variations, distinguent les
rotations gauches et droites. Par exemple les chromosomes
humains renferment une double vrille d'ADN dont l'hélicité
tourne toujours à droite.

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Qu'est-ce qu'il y avait avant le premier instant ?

Avant que le temps existe (en dehors du temps), c'est


« jamais ». La période située « avant » le premier instant n'a
donc jamais existé. Ce qui revient à dire que le premier
instant n'apparaît jamais. Dans ce cas le néant existe, ce
qui revient à dire (voir plus haut) que le premier instant
apparaît. Catastrophe ! Le premier instant n'apparaît jamais
et il apparaît toujours. Ce qu'il faut comprendre, c'est que le
néant et l'univers coexistent. Ce n'est pas le néant ou
l'univers, c'est le néant et l'univers. Nous sommes autant
« dans » le néant que dans l'univers. Ce qu'il y avait
« avant » le premier instant accompagne l'écoulement du
temps. Ce qu'il y a « avant » le premier instant et ce qu'il y a
après, c'est dialectiquement la même chose.

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La flèche du temps

L'ensemble de ce qui se passe à un instant quelconque


compte plus d'instants (et de points) constitutifs que ce qui
s'est passé à un instant antérieur. Il compte aussi moins
d'instants (et de points) constitutifs que ce qui se passera à
un instant postérieur. Chaque battement d'une horloge n'est
ainsi pas tout à fait le même que les battements précédents
et suivants. Une asymétrie entre le passé et le futur existe
donc. C'est pourquoi le temps distingue le passé du futur, il
s'écoule du passé vers le futur.

La création d'un point de plus à chaque instant de plus


impose que tout aille du passé vers l'avenir. Rien ne va
dans la direction inverse, parce qu'il n'y a pas de destruction
de points et d'instants. Le voyage dans le passé n'est donc
pas seulement extrêmement improbable, il est totalement
impossible. Comme est totalement impossible le voyage
dans l'avenir, lorsqu'il met en action des points et des
instants qui n'existent pas encore. On s'en serait douté. Les
voyages dans le temps violent la causalité (cas du voyageur
temporel qui tue son grand-père au berceau par exemple) -
et les incohérences résultantes n'ont pas leur place dans un
univers intrinsèquement cohérent.

Précisons aussi que nous nous promenons tous toujours


dans l'espace-temps, jamais dans l'espace seul ou dans le
temps seul. Nous ne pouvons pas nous affranchir de la
création d'un point de plus à chaque instant de plus, c'est-à-
dire de l'espace-temps. Tout ce que nous pouvons faire,
c'est parcourir un plus ou moins grand nombre de points
pendant un plus ou moins grand nombre d'instants. Lorsque
nous nous promenons dans l'espace, nous évoluons du
même coup dans le seul temps existant, le présent. Les
points sont donc comme les instants : ils sont toujours
présents, ils n'existent que présentement. Le passé n'existe
plus, le futur n'existe pas encore.

Ce qui ne signifie pas que le présent s'écoule à la même


vitesse pour tout le monde. Tout va bien à bord d'un
vaisseau spatial qui s'approche de la vitesse de un point par
instant. Sauf que son accélération plafonne de plus en plus.
Il ne peut en effet pas dépasser cette vitesse limite de un
point par instant, parce qu'il ne peut pas varier plus vite que
l'univers. Tous les processus de vieillissement du vaisseau,
assimilables à des accélérations microscopiques,
ralentissent. Vues depuis la Terre, par exemple, les
horloges embarquées ralentissent. Et réciproquement, vues
depuis le vaisseau, les horloges terrestres accélèrent.

Cette vitesse limite de un point par instant sera supposée


dans une prochaine section être égale à celle de la lumière
dans le vide. Notons que la constante de Planck et la
vitesse constante de la lumière sont deux expressions d'une
même réalité.

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L'inexistant pur et l'existant pur n'existent pas

L'inexistant pur est inaccessible parce qu'il n'y a pas que du


néant « dans » le néant. Il y a l'existence de l'existence du
néant, c'est-à-dire l'existence d'autre chose que celle du
néant.

Quant à l'existant pur, il est lui aussi inaccessible. S'il


existait en effet, il y aurait quelque chose dans l'existant pur
qui ne serait pas de l'existant pur.

● Soit l'existant pur exclurait l'inexistant : il y aurait donc


inexistence de l'inexistant, et l'existant ne serait pas
pur.
● Soit l'existant pur inclurait l'inexistant : là encore il ne
serait pas pur.
L'inexistant pur et l'existant pur n'existent donc pas. Seule
existe une infinité d'états intermédiaires entre ces deux
extrêmes inaccessibles parce « purs » et sans existence. La
progression permanente de l'univers vers plus d'existence
se traduit par la création d'un point de plus à chaque instant
de plus.

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L'univers est un maximum avec un minimum de moyens

Nous sommes habitués à ce que les choses existent ou


n'existent pas, de façon binaire. À ce qu'il y ait une rupture
entre l'existant et l'inexistant. Il en va différemment aux plus
petites échelles, où il y a continuité entre l'existant et
l'inexistant. Tant qu'une observation ne « fixe » pas leurs
caractéristiques, un peu comme une photo « fixe » les
paramètres d'une foule en mouvement, les particules ne
possèdent pas une existence déterminée. D'après la
mécanique quantique, elles n'ont qu'une probabilité de
présence. Cette probabilité possède une forme : celle d'une
onde de probabilité. Partout existent ainsi des ondes de
probabilité qui interfèrent plus ou moins entre elles, avec
des pics de probabilité et des creux. Dans l'absolu tout peut
être partout, mais globalement la matière est plutôt là où il
est le plus probable qu'elle soit, elle nous apparaît ainsi
comme globalement structurée.
Par exemple, plus un électron possède une grande énergie,
plus il est probable de le trouver sur les couches
électroniques supérieures, autour du noyau d'un atome.
Mais il n'existe pas de façon déterminée, comme une boule
de billard, sur telle ou telle couche. Il possède une
probabilité de présence non nulle sur toutes les couches.
Lorsque son énergie change de telle sorte qu'il change de
couche, il ne se déplace pas d'une couche à une autre. Sa
probabilité de présence change d'état. Le plus grand pic
passe d'une couche à une autre. Comme la présence de cet
électron n'est pas totalement localisée, elle est étalée de
façon probabiliste, la particule est en quelque sorte
« préexistante » partout, ce qui lui permet d'apparaître et de
disparaître partout, sans se déplacer, par « sauts
quantiques » qui n'ont rien à voir avec des sauts.

Le néant (l'inexistant) réussit ainsi à créer du semi


existant à l'échelle des particules et ce semi existant
réussit à créer de l'existant aux grandes échelles.

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Métaphysique d'un bout de ficelle

Entre le premier point créé et le dernier, à un instant


quelconque, il y a d'une part tous les points intermédiaires,
et d'autre part... rien. La suite de points constituant la
dimension absolue se « situe » en effet « dans » le néant,
c'est-à-dire pas dans un espace, et encore moins dans le
cosmos. Les deux points extrêmes sont donc conjointement
distants et en contact (quand il n'y a pas d'espace entre
deux objets, ces objets sont en contact). Comme sont
conjointement distantes et en contact les extrémités d'un
bout de ficelle formant une boucle fermée. Qu'une boucle
spatiale (un segment) quelconque « regarde » dans la
direction des points les plus anciens vers les plus récents
ou des plus récents vers les plus anciens, elle « voit »
toujours # - 1 boucles : seul change l'ordre dans lequel elle
« voit » les autres boucles.

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LA DIALECTIQUE DU NÉANT

POINTS ET INSTANTS

LA DIALECTIQUE DU
NÉANT

LES PROLONGEMENTS
MUTUELS DES BOUCLES

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Au cœur de la DCU
Section 4
POINTS DE VUE page 1
LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES

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POINTS ET INSTANTS

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LA LOCALITÉ

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ACCUEIL LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES

1. INTRODUCTION LA LOCALITÉ

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
4. Points de vue Nous venons certes d'explorer un univers dont l'unicité absolue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ
fonde l'interdépendance, la cohérence des éléments constitutifs.
Mais il ne ressemble à rien de tangible.
5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE # boucles spatiales dans l'absolu, avec une particule relative à
chaque extrémité de chaque boucle, cela donne 2# particules
6. L'expansion
cosmique relatives. Alors est-ce que l'univers est un [agglomérat de #
LE BIG BANG particules relatives] relié par # liens spatiaux à un autre
ÉNERGIE ET
[agglomérat de # particules relatives] ? L'observation directe de
MATIÈRE NOIRES
l'univers permet de répondre par la négative. Nous n'observons en
7. Interférences effet pas un énorme machin spatialement relié à un autre énorme
dédoublées
LES ATOMES
machin.
LES VAGUES
Comment allons-nous donc nous tirer d'affaire ? Qui a une idée ?
8. Les quatre Personne ? Pourtant une solution existe.
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS, « La mécanique quantique nous paraît magique uniquement parce qu'il
LES BOSONS nous manque une bonne théorie géométrique. »
ET LE SPIN
(René Thom, magazine Explora, mars 1989)
10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE De la longueur et seulement de la longueur De la longueur et
SOLUTIONS ? seulement de la
MUTUALISATION longueur
Les boucles spatiales ne possèdent en propre qu'un espace
COMMUNISME unidimensionnel. Elles ne connaissent que la longueur.
Prolongements
Leurs espaces peuvent s'additionner lorsqu'ils sont en
13. CONCLUSION spatiaux
contact direct ou indirect, mais uniquement dans le sens de
la longueur. Les « tiges » des boucles s'agglutinent sans
Liaisons
14. Comment faire ? aucun vide entre elles, mais rien ne peut traverser une
NOTIONS DE BASE largeur qu'elles n'ont pas : tout passe par les
COMPLÉMENTAIRES Un test de vérité
extrémités. Elles sont les segments relatifs d'un seul lien
ENTRE SCIENCES
spatial absolu.
CQFD
15. BIBLIOGRAPHIE
Imaginons que seulement deux boucles spatiales
2# espaces
constituent l'univers. Supposons aussi que leur longueur
16. Liens d'actualité
cumulée soit inférieure (en nombre de points constitutifs) à
SCIENTIFIQUE Le rayonnement du
INFOS EN CONTINU
la longueur totale de la suite de points. Elles peuvent glisser
corps noir
le long de la dimension absolue, et même se traverser. Si
elles se traversent alors qu'elles possèdent une longueur
17. EN MARGE
égale, l'univers ne compte plus qu'une seule boucle
pendant au moins un instant. Elles peuvent aussi se faire
directement suite, sans qu'aucun point ne les sépare.
Considérons plutôt le cas contraire : elles ne se font pas
TABLE DES MATIÈRES
directement suite et des points les séparent. L'une diminue
par exemple sa longueur de cinq points. Ces cinq points
peuvent augmenter l'écart qui séparent les deux boucles.
Mais cet écart peut aussi rester inchangé, tandis que la
longueur de l'autre boucle augmente de cinq points. Dans
ce dernier cas il y a un glissement des points qui séparent
les deux boucles. Finalement, elles peuvent se donner ou
se prendre de la longueur quelle que soit la distance qui les
sépare. Qu'elles soient immédiatement voisines ou qu'elles
n'y soient pas ne change rien.

J'ai un truc à dire !


CLIQUER ICI

Principe du prolongement mutuel


de deux boucles spatiales

● Flèche rouge : direction du déplacement de cinq


points
● Points rouges : points témoins
● Points noirs : extrémités des boucles spatiales
(Illustration : DCU)

Il en va avec deux boucles comme avec # boucles. Même si


deux boucles quelconques sont séparées par un grand
nombre d'autres boucles, elles peuvent échanger de la
longueur exactement comme si elles étaient immédiatement
voisines. Ce qui donne une image assez concrète, mais
incomplète des prolongements mutuels des boucles
spatiales. Il faut aussi considérer que chaque boucle non
seulement « voit » les autres boucles, mais qu'en plus elle
« voit » ce que « voient » les autres boucles. Dans un
espace unidimensionnel en effet, il n'y a que de la
transparence d'un bout à l'autre.

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Prolongements spatiaux

Les pieds posés sur une particule relative, un observateur


imaginaire situé « dans » une boucle spatiale regarde au
dessus de lui. Son regard suit la courbure de l'espace. Il voit
une deuxième particule relative au dessus de sa tête.
Imaginons maintenant que les particules relatives soient
transparentes. Son regard continue de suivre la suite de
boucles. Il voit une troisième particule située dans le
prolongement de la deuxième. Et ainsi de suite. Rien
n'interrompt son regard, il perçoit toutes les variations de
son univers unidimensionnel. Comme il y a # boucles
spatiales, il y a 2# extrémités, il voit donc 2# particules
relatives en perspective.

Or une particule relative, à chacune des deux


extrémités de chaque boucle spatiale, c'est le reste de
l'univers, c'est-à-dire les # - 1 autres boucles de la
dimension absolue.
Chaque boucle spatiale dédouble ainsi deux fois les # - 1
autres boucles spatiales de l'univers. Elle se prolonge
directement ou indirectement par chacune des # - 1 autres
boucles. De plus les boucles sont munies d'une direction
puisque leurs points constitutifs vont du plus ancien au plus
récent. Ce que voit notre observateur dans une direction,
par l'une des deux extrémités de la boucle, est distinct et
s'ajoute à ce qu'il voit dans l'autre direction, par l'autre
extrémité. Chaque boucle spatiale prolonge donc 2(# - 1)
fois les autres boucles, soit 2# - 2 fois. Il faut ajouter à ces
2# - 2 boucles la boucle de référence où se situe
l'observateur, ce qui donne 2# - 1 boucles.

Depuis sa boucle spatiale, l'observateur compte donc


2# - 1 liens spatiaux relatifs. Ce phénomène se multiplie
autant de fois qu'il y a de boucles, ce qui donne #(2# -
1) liens, soit un total de 2#2 - # liens pour l'ensemble de
l'univers.

(#-1) + (# - 1) + 1 = 2# - 1
soit 2# - 1 liens « visibles »
depuis chacune des # boucles

#(2# - 1) = 2#2 - #
soit 2#2 - # liens « visibles »
depuis l'ensemble des # boucles

# boucles spatiales dans l'absolu donnent 2#2 - #


liens spatiaux en prolongements mutuels dans le
relatif.
(2#2 - #)1/ #

#(2# - 1)1/ #

Du fait des prolongements mutuels, chaque lien


spatial se dédouble 2# - 1 fois dans l'ensemble de
l'univers.

Ce qui signifie aussi que tout mouvement d'une boucle


spatiale quelconque se dédouble 2# - 1 fois dans le relatif,
dans l'ensemble de l'univers.

Ainsi, lorsqu'un événement microscopique se produit, par


exemple lorsque la longueur d'une boucle augmente de cinq
points, il en existe simultanément 2# - 1 clones disséminés
partout dans l'univers. Tout événement microscopique
existe en 2# - 1 exemplaires « synchrones ».

Ces événements synchrones microscopiques se mélangent


cependant entre eux de multiples façons aux grandes
échelles. À notre échelle humaine, leur « synchronicité » se
brouille de telle sorte que tout nous paraît unique.

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Liaisons

Pour tout nombre n de points distincts les uns des autres, il


existe un nombre L de liens si et seulement si chacun des n
points est relié une fois et une seule à chaque autre point :

(n2 - n)1/2 = L

Par exemple pour n = 7 :

(49 - 7)1/2 = 21

Vérifions, relions sept points et comptons les liens :

7 points et 21 liens
(Illustration : DCU)
Il y a bien 21 liens. Il est possible de multiplier les exemples,
même si une multiplication d'exemples ne prouve rien.

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Un test de vérité

Forts de notre formule L = (n2 - n)1/2 , nous allons nous


demander si # boucles spatiales qui se prolongent
mutuellement dans le relatif permettent à chaque particule
relative d'être spatialement reliée à chaque autre particule
relative de l'univers. C'est là une question restée en
suspens depuis que nous nous demandons si l'univers est
un [agglomérat de # particules relatives] relié par # liens
spatiaux à un autre [agglomérat de # particules relatives].

Première étape. Pour tout nombre 2# de particules


relatives relativement distinctes les unes des autres, il
existe un nombre y de liens spatiaux si et seulement si
chacune des 2# particules relatives est reliée une fois et
une seule à chaque autre particule particule relative de
l'univers :

y = [(2#)2 - 2#]1/2

y = (4#2 - 2#)1/2
y = [2(2#2 - #)]1/2

y = 2#2 - # liens spatiaux

Deuxième étape. Comme nous l'avons déjà vu plus haut,


chaque extrémité de chacune des # boucles spatiales de
l'univers se prolonge directement ou indirectement dans le
relatif par les # - 1 autres boucles. Chaque boucle spatiale
compte deux extrémités, elle se prolonge donc par :

2(# - 1) = 2# - 2 boucles

À ces 2# - 2 boucles en prolongement s'ajoute la boucle elle-


même, ce qui donne un ensemble de 2# - 1 boucles.

Et il y a autant d'ensembles de 2# - 1 boucles qu'il y a de


boucles. Soit au total (appelons ce total Y)
#(2# - 1) = 2#2 - # liens spatiaux.

Y = 2#2 - # liens spatiaux

y=Y
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CQFD

Un lien spatial relie donc bien chacune des


particules relatives de l'univers à chaque autre
particule relative. L'univers n'est pas un
[agglomérat de # particules relatives] spatialement
reliées par # liens spatiaux à un autre [agglomérat
de # particules relatives].

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2# espaces

Chaque particule relative se relie donc spatialement à


chaque autre particule relative de l'univers. De son propre
« point de vue » elle se situe au « centre » de l'ensemble
des 2# - 1 autres particules relatives de l'univers. 2#
espaces possèdent ainsi chacun une particule relative pour
« centre ».
Chaque particule relative
est au « centre » de l'ensemble des autres
(Illustration : DCU)

Nous verrons plus loin que ces 2# espaces constituent un


pseudo-espace à quatre dimensions. Seules des structures
de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions
spatiales peuvent s'étendre. Résultent de cette restriction la
gravitation, le magnétisme et les deux interactions
nucléaires.

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Le rayonnement du corps noir

Les prolongements mutuels des boucles spatiales et les


dédoublements qu'ils provoquent suggèrent l'existence de
mouvements réguliers et répétitifs dans la nature.

Soit l'intérieur d'un four - noir quand il est froid, mais qui
peut être chauffé à blanc. Les ondes électromagnétiques
qui l'emplissent oscillent d'autant plus vite qu'elles portent
une grande énergie, une grande chaleur. La variation ne
s'opère toutefois pas de façon continue, mais par « paliers »
identiques, de façon discrète. Elles sont toutes un multiple
entier du quantum hv, avec h constante de Planck et v
fréquence. Il s'agit des « modes propres » du rayonnement
du four.

Émettons l'hypothèse qu'à chaque mode propre


corresponde le mouvement d'une boucle spatiale dédoublée
dans la cavité. Seule une différence de longueur d'au moins
un point peut distinguer le mouvement de deux boucles
spatiales, d'où des interférences et des variations
quantifiées de longueurs d'ondes - c'est-à-dire de
fréquences.

Les 2# - 1 dédoublements d'une boucle spatiale ne se


situent cependant pas tous dans la cavité, ils se répartissent
plus ou moins régulièrement partout dans l'univers. Ils
subissent donc l'action de toutes sortes d'environnements
non locaux. Leurs mouvements, leur énergie, fluctuent plus
ou moins autour de valeurs moyennes, ils ne peuvent pas
être totalement déterminés. L'absence de mouvement,
d'énergie, dans la cavité, est donc paradoxalement
supérieure à zéro. Le « vide absolu » n'existe pas.
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LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES

LA LOCALITÉ

POINTS ET INSTANTS

MENU HAUT DE LA PAGE LA LOCALITÉ


Une suite d'existences
Section 4
POINTS DE VUE page 2
LA LOCALITÉ

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LES PROLONGEMENTS
Page provisoire, recherches en cours MUTUELS DES BOUCLES
SPATIALES
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LE MOUVEMENT

ET L'INERTIE

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LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES

1. INTRODUCTION LA LOCALITÉ

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
Dans quelle mesure ce qui se passe dans un lieu et à un temps
quelconques peut-il être localisé, dans un univers où tout se
4. Points de vue dédouble ?
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE

6. L'expansion « Quand plusieurs particules sont traitées dans l'interprétation causale,


cosmique outre le potentiel classique conventionnel qui agit entre elles, il y a un
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET potentiel quantique qui dépend maintenant de toutes les particules. Fait
MATIÈRE NOIRES très important, ce potentiel ne décroît pas à mesure qu'augmente la
distance entre les particules, si bien que même entre les particules les
7. Interférences
dédoublées plus éloignées il peut exister un lien très fort. Cet aspect, où des
LES ATOMES phénomènes très distants peuvent avoir une forte influence, est ce qu'on
LES VAGUES
entend par "interaction non locale", et se démarque considérablement
8. Les quatre
de la mécanique classique. »
interactions (David Bohm, F. David Peat, La conscience et l'univers, Le Rocher,
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
1990)
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS


11. RELATIONS
QUANTIQUES

Existences plus ou moins lointaines Existences plus ou


12. H ! H... H ? moins lointaines
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE La suite de points est une suite d'existences successives.
LE 21e SIÈCLE Or « un objet » est différent de « l'existence d'un objet » et Vibrations de
cordes de guitares
SOLUTIONS ? ces deux choses ne peuvent pas se transformer l'une en
MUTUALISATION l'autre. Par exemple « la lettre L » est différent de
COMMUNISME « l'existence de la lettre L » : « la lettre L » ne peut pas se Combinaisons de
localité et de non-
transformer en « l'existence de la lettre L » et
13. CONCLUSION localité
réciproquement. L'existence de la lettre L ne peut rien faire
pour le mot « cacahuète ». Par contre la lettre L peut faire
La (non)
14. Comment faire ? quelque chose : lalaluèle. Les points et leurs existences ne
NOTIONS DE BASE séparabilité et
sont pas interchangeables, ils ne peuvent pas permuter l'intrication
COMPLÉMENTAIRES entre eux. La suite est ordonnée. Chaque point se distingue
ENTRE SCIENCES
des autres points par sa place, qui correspond à son âge
Les photons mous
dans la suite.
15. BIBLIOGRAPHIE
L'effet tunnel
16. Liens d'actualité Ainsi qu'est-ce qu'une chose plus ou moins proche
SCIENTIFIQUE
d'une autre, dans l'espace ou dans le temps ? Pour
INFOS EN CONTINU
l'une des deux choses considérées, l'autre chose existe
plus ou moins avant les autres.
17. EN MARGE

Par exemple la Lune existe avant les étoiles, elle est plus
proche de la Terre que les étoiles. Demain existe d'abord,
TABLE DES MATIÈRES après demain existe ensuite : demain est plus proche
qu'après demain.

Constituées de points ordonnés, les # boucles spatiales


sont elles aussi ordonnées les unes par rapport aux autres.
Chacune d'elles se distingue des autres par l'âge de ses
points constitutifs, par sa place dans la suite. Deux boucles
spatiales quelconques sont ainsi plus ou moins proches
l'une de l'autre.

J'ai un truc à dire ! Ce qui signifie que la propagation du mouvement est elle
CLIQUER ICI aussi ordonnée. Lorsqu'une paire de particules relatives
transmet du mouvement à d'autres paires, c'est en priorité
aux paires les plus proches, puis aux moins proches. Cette
propagation bien anodine a de grandes implications dans le
relatif : lorsque nous tapons sur un clou avec un marteau,
nous n'écrasons pas tout l'univers. L'universalité reste
compatible avec la localité.

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Vibrations de cordes de guitares

À quantités de mouvement et à sections égales, la


fréquence d'une corde courte est supérieure à celle d'une
corde longue. Il en va de même des liens spatiaux. À
quantités de mouvement et à durées égales, les liens
relativement courts oscillent un plus grand nombre de fois
que les liens relativement longs. Les effets du mouvement
sur les liens courts et sur les liens longs sont ainsi les
mêmes à une seule différence près : ils sont plus rapides
sur les liens courts.

Le résultat, c'est que les effets du mouvement sont plus


rapides localement qu'à distance. Lorsque je tape dans un
ballon, les distances les plus courtes se situent entre mon
pied et le ballon. Je communique donc en priorité du
mouvement au ballon, puis à l'air sous la forme d'ondes
sonores, etc. L'univers entier résonnera de proche en
proche de ce coup de pied. Mais cet écho se diluera de plus
en plus tardivement dans un mouvement général de plus en
plus vaste. Et pourtant chacune des particules relatives de
mon pied, comme chacune de celles du ballon, est reliée
aux 2# - 1 autres particules relatives de l'univers.

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Combinaisons de localité et de non-localité

● D'une part chaque boucle spatiale interagit en priorité


avec les boucles spatiales les plus proches d'elle
dans l'ordre de création des points de la suite.
● D'autre part chaque boucle interagit indirectement
plus ou moins avec les autres boucles.

Le mouvement résulte ainsi de deux sortes d'interactions :


les interactions « locales » et « non locales ».

● Les interactions sont locales lorsqu'elles s'exercent


entre des boucles directement en contact dans l'ordre
ou dans l'ordre inverse de création des points de la
suite.
● Elles sont non locales lorsqu'elles s'exercent entre
des boucles séparées par d'autres boucles.

Chaque mouvement est à chaque instant une combinaison


particulière de localité et de non-localité.

Les liens spatiaux les plus proches dans l'ordre de création


des points échangent en priorité du mouvement, des
interactions entre eux. Mais cette localité n'interdit pas les
échanges entre liens distants, quelle que soit la distance qui
les sépare. Alors quel est l'environnement local de telles
structures spatiales « éclatées » ? Il s'agit de la
superposition d'un nombre d'autant plus important
d'environnements distants que la structure possède un
grand nombre de liens distants. Cette superposition crée
des priorités nouvelles dans la propagation du mouvement :
les différents environnements interfèrent plus ou moins
entre eux.

Or nous avons vu précédemment qu'un lien spatial relie


dans le relatif chacune des 2# particules relatives de
l'univers à chaque autre particule relative. Tout mouvement
d'une particule relative possède ainsi une composante
universelle. Toute variation de longueur d'un lien spatial se
répercute en priorité sur les liens les plus proches, mais
aussi, à des degrés divers, sur tous les autres liens de
l'univers.

Chacune des # boucles spatiales de la dimension absolue


se dédouble en effet 2# - 1 fois dans le relatif. Un
événement quelconque se dédouble donc 2# - 1 fois.
L'univers le « voit » conjointement sous 2# - 1 angles
différents. Nous verrons plus loin que ces angles différents
sont en fait des « informités » relatives.

En définitive, tout événement local est conjointement local


et non local, il se dédouble partout. Toute variation de la
distance qui sépare une paire quelconque de particules
relatives peut ainsi interagir avec tout ou partie de 2# - 1
environnements locaux superposés.

Le principe de moindre action, qui minimise l'énergie


et le temps d'une trajectoire, apparaît sous un jour
nouveau. Les particules relatives constitutives de tout
objet subissent les contraintes de leur environnement
local, plus celles de 2# - 2 environnements non
locaux. De ces contraintes cumulées résulte le
mouvement le plus proche possible du blocage total,
de zéro. Le mouvement ne peut cependant pas
disparaître complètement, puisqu'il se crée un point
de plus à chaque instant de plus : il ne peut que se
minimiser.

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La (non) séparabilité et l'intrication


Des corrélations sont « séparables » lorsqu'elles
s'exercent entre des liens spatiaux qui sont chacun le
dédoublement d'une boucle spatiale différente. Dans
ce cas ces liens peuvent être porteurs de
mouvements différents.

Tandis que des corrélations sont « non séparables »


lorsqu'elles s'exercent entre des liens spatiaux qui
sont chacun le dédoublement d'une même boucle
spatiale. Dans ce cas ces liens sont porteurs des
mêmes mouvements.

Les particules qui ont en commun des liens spatiaux


dédoublant une même boucle spatiale synchronisent
instantanément leurs mouvements quelle que soit la
distance qui les sépare. Mais tout mouvement est relatif, les
mouvements synchrones n'apparaissent pas
nécessairement comme tous identiques. Ils se dispersent
dans des environnements plus ou moins différents. Par
exemple l'un se produit dans un objet relativement en
mouvement et l'autre dans un objet relativement immobile.
De plus les particules relatives sont très petites et en très
grand nombre : leurs mouvements sont très embrouillés.
C'est pourquoi le fait qu'existent # ensembles synchrones
de 2# - 1 liens spatiaux chacun ne se perçoit pas de façon
évidente dans la vie de tous les jours.

Contrairement aux apparences, les corrélations non


séparables ne se transmettent pas à une vitesse infinie,
mais à une vitesse nulle. Aucune distance n'est en effet à
franchir pour qu'une boucle spatiale dédoublée se corrèle...
avec elle-même. La physique quantique parle de
« l'intrication » de deux particules ayant interagi à un
moment donné : ces particules constituent en totalité ou en
partie un objet unique dans l'absolu, quelle que soit la
distance qui les sépare dans le relatif. Des pseudos
« corrélations instantanées » entre leurs états respectifs se
créent ainsi. Elles résultent des dédoublements du
mouvement des mêmes boucles spatiales.

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Les photons mous

Ils donnent un exemple de non-localité.

Plus l'énergie (la fréquence) d'un photon est grande, plus sa


longueur d'onde est petite. Donc plus la localisation de cette
particule se cantonne dans un petit volume.

Et inversement : un photon mou possède une faible énergie


et sa probabilité de présence s'étend dans un vaste volume.
Un tel photon en effet se dédouble 2# - 1 fois. Moins il
possède d'énergie dans l'un de ses environnements locaux,
plus il est sensible à tout ce qui le relie à ses
environnements non locaux. Plus les causes de ses
mouvements locaux sont non locales. Ces composantes
non locales de mouvement, relativement importantes, lui
communiquent alors des fluctuations locales telles qu'il
s'agite plus ou moins « mollement », passivement, dans un
vaste volume.
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L'effet tunnel

Une autre illustration de la non-localité nous est donnée par


« l'effet tunnel ». L'énergie potentielle d'un quanton (terme
générique pour désigner un objet microscopique aux
propriétés résultant de la superposition de propriétés
ondulatoires et corpusculaires) est fluctuante. En vertu du
principe d'indétermination d'Heisenberg, sa quantité de
mouvement varie selon un éventail de grandeurs possibles
d'autant plus large que le laps de temps considéré est court.
Le quanton ne s'agite au fond d'un puit de potentiel que
temporairement. Il arrive un moment où ses fluctuations
quantiques lui permettent de sortir du puit, de franchir la
barrière de potentiel qui le retient prisonnier. Alors d'où
proviennent ces fluctuations ? Chacun des liens spatiaux
constitutifs du quanton échange aussi des mouvements
avec 2# - 2 environnements non locaux. Des fluctuations
plus ou moins chaotiques s'ensuivent, qui ballottent les
particules relatives en un mouvement microscopique plus
ou moins tumultueux.

L'effet tunnel explique par exemple que certaines


désintégrations radioactives ne durent qu'une fraction de
seconde, alors que la demi-vie du plutonium est de 24 000
ans. De faibles variations dans les niveaux d'énergie des
puits de potentiel des noyaux atomiques ont en effet des
conséquences considérables sur la durée de
« l'emprisonnement » des fluctuations quantiques, sur la
stabilité des atomes.

Par ailleurs, lorsqu'il y a fluctuation quantique dans un puit


de potentiel, il y a du même coup dédoublement de cette
fluctuation y compris à l'extérieur du puit. C'est ce qui
explique qu'un signal peut sembler traverser une barrière à
une vitesse de groupe huit fois supérieure à la vitesse de la
lumière (1), sans pour autant violer la causalité relativiste.
(La vitesse de groupe est celle d'un zéro ou d'un maximum
de l'enveloppe de l'onde.) Dans ce cas le signal ne
« traverse » pas la barrière. Il se dégrade d'un côté, et dans
le même temps il se reconstitue de l'autre. Il peut alors
« s'affranchir » de la vitesse de la lumière puisqu'il s'agit du
même signal dédoublé. Le déplacement n'est qu'apparent.

(1) : Günter Nimtz, Superluminal Tunneling Devices, page 7,


figure 6, arXiv 2001 (en anglais)

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LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES

LA LOCALITÉ
LES PROLONGEMENTS
MUTUELS DES BOUCLES
SPATIALES

LE MOUVEMENT

MENU HAUT DE LA PAGE ET L'INERTIE


Un point par instant, ça va
Deux points par instant, il n'y a pas de dégâts
parce que c'est impossible
Section 5
LE MOUVEMENT ET L'INERTIE

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LA LOCALITÉ

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LE BIG BANG

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ACCUEIL Seule existence « statique » de l'univers, le mouvement


omniprésent des boucles spatiales subit des contraintes qui vont
1. INTRODUCTION
nous mener de la vitesse de la lumière au gyroscope.
2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS « Les relations internes profondes du monde objectif peuvent être
appréhendées à l'aide de simples concepts logiques. »
4. Points de vue (Albert Einstein, Lettre à un rabbin de Chicago, 1939, in
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ Correspondance, InterÉditions, 1980)

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE

6. L'expansion i
cosmique
LE BIG BANG Le mouvement des
Le mouvement des particules relatives est incessant
ÉNERGIE ET particules relatives
MATIÈRE NOIRES est incessant
Le mouvement global des existences successives du néant
est nécessairement nul parce qu'il ne se produit pas dans
7. Interférences La vitesse de la
dédoublées
un espace, mais « dans » rien, par rapport à rien. Par lumière dans le vide
LES ATOMES exemple une fusée plongée « dans » le néant pourrait
LES VAGUES toujours mettre plein gaz, elle n'irait pas plus vite qu'au Le quantum d'action
« repos ». Autrement dit, si les vecteurs-vitesses de toutes
8. Les quatre les particules relatives se projetaient à une date t sur un axe
L'inertie
interactions orienté quelconque, la somme algébrique de ces projections
GÉNÉRALITÉS serait nulle.
GRAVITATION « Optique »
FAIBLE spatiotemporelle
Oui, mais voilà : un point de plus se crée à chaque instant
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE
de plus. Des mouvements se produisent en permanence Le principe de Mach
dans un équilibre parfait, qui change donc en permanence
de forme.
9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS


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11. RELATIONS
QUANTIQUES
12. H ! H... H ? La vitesse de la lumière dans le vide
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
Dans un univers qui compte un nombre fini de points et
LE 21e SIÈCLE
d'instants, la vitesse ne peut pas être infinie. Aussi universel
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
soit-il, tout mouvement est nécessairement fini.
COMMUNISME
Les existences successives du néant créent un point de
13. CONCLUSION plus à chaque instant de plus, ce qui constitue la plus
grande variation spatiotemporelle de l'univers. Or, nulle
14. Comment faire ?
vitesse ne peut constituer une variation plus rapide que
NOTIONS DE BASE celle de l'univers lui-même. La longueur des boucles
COMPLÉMENTAIRES spatiales ne peut donc pas varier de plus de un point à
ENTRE SCIENCES chaque instant de plus. Cette vitesse limite reste constante
quelle que soit la vitesse relative des référentiels à partir
15. BIBLIOGRAPHIE desquels elle est mesurée. Admettons qu'il s'agisse là de la
constance de la vitesse de la lumière dans le vide.
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU La vitesse maximale indépassable de un point à
chaque instant correspond à la vitesse de la lumière
17. EN MARGE dans le vide. Il s'agit d'une constante fondamentale de
la structure de l'espace-temps, qui dépasse le cadre du
seul électromagnétisme.

TABLE DES MATIÈRES


Le photon en effet, possède une masse nulle. La moindre
impulsion ne rencontre aucune inertie, elle devrait a priori
communiquer à la particule de lumière une vitesse infinie.
Mais rien, évidemment, ne peut aller plus vite que l'univers
lui-même, qui limite de façon constante la vitesse « infinie »
du photon, quels que soient les référentiels considérés. La
vitesse de la lumière dans le vide reste ainsi constante,
quels que soient les vitesses relatives des référentiels
considérés.
Il y a là un absolu, qui s'oppose au trop superficiel « tout est
relatif ».

J'ai un truc à dire !


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Le quantum d'action

L'action est le produit d'une énergie par un temps.

● La plus petite action possible est un mouvement


de zéro point par instant.
● Tandis que la plus grande action possible est un
mouvement de un point par instant, ce qui
correspond à la vitesse de la lumière dans le
vide.

Entre ces deux extrêmes (entre zéro point par instant et un


point par instant) une infinité de variations intermédiaires se
suivent, comme un point en deux instants, un point en trois
instants, ... un point en n instants. Cette variation s'opère
« en escalier » par unités spatiotemporelles entières, c'est-à-
dire par quanta. Supposons qu'elle soit égale à un multiple
entier du quantum d'action h (avec h, constante de Planck
qui relie l'énergie E et la fréquence v d'une onde : E = hv). À
des nombres entiers de points correspondent en effet des
variations discrètes du mouvement des boucles spatiales.

Par exemple si un flux lumineux baisse progressivement, il


arrive un moment où il se réduit à des quanta individuels de
lumière, à des photons plus ou moins espacés dans le
temps. L'énergie de chaque photon ne baisse pas, la seule
chose qui varie, c'est le nombre de photons. Le variateur
d'une lampe halogène fait ainsi baisser le nombre de
photons émis par seconde, il ne fait pas baisser l'énergie
individuelle des photons.

Ces variations restent quantifiées seulement quand elles


mettent en jeu un très petit nombre de particules relatives -
pas seulement aux petites échelles. Au delà, elles se
fondent en un flou qui apporte une certaine continuité au
mouvement. Mais fondamentalement la quantification
demeure, quel que soit le nombre de particules relatives en
jeu.

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L'inertie

Plus un objet massif acquiert une vitesse qui s'approche de


celle de la lumière, par rapport à un référentiel galiléen (non
accéléré), plus augmente le nombre de ses particules
relatives constitutives qui rencontrent la limitation d'un point
par instant. L'inertie de cet objet augmente donc. Elle
augmente aussi avec sa masse, avec le nombre de ses
particules relatives constitutives. Augmente là encore le
nombre de ses particules relatives qui rencontrent la
limitation d'un point par instant. L'inertie tend vers l'infini
lorsqu'un objet massif s'approche de la vitesse de la
lumière : tous ses corpuscules constitutifs rencontrent la
limitation d'un point par instant. Impossible pour lui d'aller
plus vite.

De plus, lorsqu'une particule massive est localement


au repos, ou en mouvement constant, ses liens
spatiaux opposent relativement peu de mouvements
et de résistance aux mouvements de ses 2# - 2
environnements non locaux.

Par contre, lorsque son mouvement varie, ses liens


spatiaux s'opposent plus ou moins à tout ou partie du
mouvement de ses environnements non locaux. Son
mouvement rencontre alors une inertie aux causes
principalement non locales. Toute particule massive
tend ainsi à rester localement au repos ou en
mouvement constant.

● L'espace n'oppose pas de résistance à ce qui


suit passivement sa géométrie, qu'il s'agisse
d'une vitesse nulle ou uniforme, ou d'un corps
sans masse.
● Mais il résiste à tout ce qui tend à transformer
sa géométrie, qu'il s'agisse d'une accélération
ou d'un corps massif.
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« Optique » spatiotemporelle

Imaginons maintenant qu'un astronef fonce à une vitesse


croissante, qui s'approche de celle de la lumière.

Espace :
En face de cet astronef, et derrière lui, les liens
spatiaux opposent avec de plus en plus de
résistance la limitation de un point à chaque instant.
Vu de l'extérieur, en quelque sorte l'engin
« s'écrase » sur l'espace, il se déforme, il s'aplatit
relativement de plus en plus.
Vue depuis l'intérieur du vaisseau, la géométrie
générale de l'espace extérieur tend elle aussi à se
contracter. La profondeur se concentre de plus en
plus en un point lointain. Elle déforme et elle engloutit
de plus en plus le paysage.
Voir les petits films de Relativistic Optics at the
Australian National University.
Temps :
Si le voyageur regarde sa montre, elle lui semble
fonctionner normalement. Elle retarde en effet autant
que tous les autres processus du vaisseau. Mais
mesuré de l'extérieur depuis un référentiel galiléen
(disons depuis la Terre), le temps à bord semble
ralentir de plus en plus. Tous les liens spatiaux qui
forment le vaisseau tendent en effet à adopter la
vitesse indifférenciée de un point par instant dans la
direction du mouvement, c'est-à-dire à figer tous
leurs processus en cours.

Deux exemples de ralentissement du temps relatif :

● Plus une particule instable s'approche de la


vitesse de la lumière, plus elle tend à « durer
longtemps » avant de se désintégrer. Son
évolution interne « s'englue » plus ou moins et
son temps se dilate relativement.
● De la même façon, lorsque la lumière entre
dans un champ gravitationnel, ses contraintes
spatiales augmentent, son temps relatif
s'écoule plus lentement. Ce qui se traduit par
une diminution de sa fréquence, elle subit un
décalage vers le rouge.

Si l'un des jumeaux, dans l'expérience de pensée de


Langevin, reste sur Terre pendant que l'autre opère un
périple dans le cosmos à une vitesse proche de celle de la
lumière, ils mesurent paradoxalement chacun une durée
différente du voyage. Par exemple quinze ans se sont
écoulés pour le sédentaire et seulement cinq pour le
voyageur : après le voyage, une différence d'âge de dix ans
les sépare !

De plus, le voyageur ne peut pas considérer qu'il est resté


immobile, pendant que la Terre s'improvisait planète
errante. L'inertie s'oppose en effet à son mouvement à lui,
pas à celui de la Terre, lorsqu'il décolle, lorsqu'il fait demi-
tour et lorsqu'il atterrit. Les effets du mouvement du
vaisseau par rapport à la Terre et de la Terre par rapport au
vaisseau sont ainsi asymétriques. Les deux frères ne se
déplacent pas de la même façon le long de la suite de
points.

À cette expérience de pensée succède pour la


première fois en 1975 une expérience réelle. Des
horloges atomiques remplacent les jumeaux : l'une
reste au sol pendant que l'autre embarque dans un
avion pour une suite de tours, pendant une quinzaine
d'heures. Après l'atterrissage, l'horloge voyageuse
retarde d'une poignée de nanosecondes par rapport à
son pendant : l'expérience confirme la théorie.

Une toupie fournit un autre exemple d'asymétrie entre deux


référentiels. Si on la considère comme un référentiel fixe
pendant qu'elle tourne, alors c'est l'univers qui tourne autour
d'elle. Entre autres, elle fait tourner autour d'elle la Lune à
une vitesse largement supérieure à la vitesse de la lumière.
Il n'empêche que notre satellite ne subit alors aucune
accélération nouvelle, il n'a à vaincre aucune inertie
particulière : dans l'absolu la longueur de ses boucles
spatiales varie à une vitesse inférieure ou égale à un point
par instant. Ce que « voit » la toupie est un effet des
prolongements mutuels des boucles spatiales, qui
permettent des myriades de points de vue différents. Ce
n'est fondamentalement qu'une succession d'images. Cet
effet d'optique n'a pas plus d'existence qu'une suite de
réflexions dans un miroir.

L'espace-temps nous la joue « optique à géométrie


variable ». Il ne déforme pas les vaisseaux spatiaux ou la
Lune, mais les points de vue, les liens spatiaux à partir
desquels les objets sont observés. Une sorte de « rotation »
de l'espace-temps quadridimensionnel (trois dimensions
d'espace plus une de temps) varie ainsi selon les
référentiels. Ce qui ne change que les angles sous lesquels
les objets sont observés, pas les objets eux-mêmes.
Cependant les changements spatiaux sont réversibles, mais
pas les changements temporels. Un mouvement peut en
effet se propager de points récents vers des points plus
anciens. Mais à chaque instant, seul existe un seul instant,
et la création de la succession d'instants va toujours d'un
instant ancien vers le plus récent : impossible de revenir en
arrière, dans le passé, d'aller d'un instant récent vers un
plus ancien. Dans le continuum espace-temps, le temps
n'est pas une dimension comme les autres.

L'espace-temps est la résultante d'un certain nombre de


composantes et le mouvement met en avant telle ou telle
composante au détriment d'autres composantes. Il n'y a là
qu'un changement de perspective, de point de vue. Nous ne
percevons pas la totalité du réel. Une ouverture qui glisse
selon les lois de la physique nous montre telle ou telle partie
de la nature à un moment donné. Mais elle nous cache le
principal : la cohérence intrinsèque de l'univers.
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Le principe de Mach

Nous sommes ici en plein « principe de Mach », tel qu'il a


été revu et corrigé par Einstein. Rien n'échappe à la
topologie spatiotemporelle universelle. Ce qui se passe ici
et maintenant dépend en totalité ou en partie de ce qui se
passe partout ailleurs dans l'univers. Par exemple ce qui se
passe ici et maintenant dépend de ce qui compense la
tendance à l'effondrement gravitationnel de l'ensemble de la
matière universelle. Cette unicité universelle fonde
particulièrement le fait que les lois de la physiques
demeurent valides quels que soient les référentiels
considérés. Un même événement peut ainsi se mesurer de
plusieurs façons différentes, avec les « points de vue »
respectifs liés à plusieurs référentiels différents. Mais ces
différentes mesures sont équivalentes, l'une n'est pas plus
« objective » que l'autre : l'événement est simplement
observé sous plusieurs angles spatiotemporels différents.

En simplifiant outrancièrement, nous pouvons dire


qu'en relativité l'universel conditionne le local (principe
de Mach revu par Einstein). Tandis qu'en mécanique
quantique, c'est le local qui conditionne l'universel
(réduction locale de la fonction d'onde « étalée »
universellement).
Le pendule de Foucault illustre le principe de Mach. Un
poids assez lourd se balance au bout d'une longue corde,
par exemple au pôle Nord de la Terre. Les heures
s'écoulent et le plan de l'oscillation tourne autour d'un axe
vertical. Au bout de six heures l'oscillation atteint, puis
dépasse un plan perpendiculaire au plan de départ. Le plan
de l'oscillation effectue un tour complet en vingt-quatre
heures. Il tourne sans cause visible par rapport à la Terre.
Mais l'observation montre qu'il reste fixe par rapport aux
galaxies les plus lointaines, celles dont le mouvement
apparent est le plus faible. Le plan de l'oscillation reste donc
aussi stable que possible, non par rapport à la Terre, mais
par rapport à l'ensemble de l'univers. Si le pendule est
déplacé vers l'équateur, la rotation de son plan d'oscillation
ralentit progressivement (un tour en 32 h 52 min à Paris)
jusqu'à devenir nulle à l'équateur. Au delà, le changement
d'hémisphère inverse la rotation selon la loi de Coriolis : (vu
par dessus et par derrière) « Tout mobile à la surface de la
Terre est dévié vers sa droite dans l'hémisphère Nord, et
vers sa gauche dans l'hémisphère Sud ». Vue par dessous,
cette déviation explique par exemple que les cyclones de
l'hémisphère Nord tournent dans le sens inverse des
aiguilles d'une montre, et ceux de l'hémisphère Sud dans le
sens aiguilles d'une montre.
La pseudoforce de Coriolis :

● Vu « par dessous » dans un hémisphère,


un cyclone tourne dans un sens
● Vu « par dessus » dans l'autre hémisphère,
il tourne en sens inverse
(Illustration : DCU)

Cet effet est cependant beaucoup trop faible pour


déterminer le sens de rotation de l'eau qui s'écoule par le
siphon d'une baignoire. D'autres facteurs, comme des
irrégularités dans la forme du récipient, sont prépondérants.

En revanche, aussi longtemps que la force centrifuge


l'emporte sur la gravitation terrestre, un gyroscope tend à
conserver un axe de rotation fixe par rapport aux galaxies
lointaines, quelle que soit sa position géographique, y
compris à l'équateur.

Le « secret » du pendule de Foucault, c'est la conservation


de l'énergie. Si le pendule passait du plan dans lequel il est
en train de tourner à un autre, il lui faudrait une impulsion.
Or cette impulsion ne se crée pas spontanément et la Terre
tourne. Le résultat, c'est que le plan d'oscillation du pendule
tourne par rapport à la Terre. Ce qui nous livre aussi le
« secret » du gyroscope. Pour que l'axe change de
direction, il lui faudrait une chiquenaude, qui là encore ne se
crée pas spontanément.

Le mouvement n'est jamais aussi universel qu'en


l'absence d'énergie supplémentaire, lorsque rien ne le
perturbe localement. Il résulte de composantes non
locales et locales.

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LA LOCALITÉ

MENU HAUT DE LA PAGE LE BIG BANG


Seulement quelques point en quelques instants
Section 6
L'EXPANSION COSMIQUE page 1
LE BIG BANG

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L'INERTIE

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ÉNERGIE ET MATIÈRE

NOIRES

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ACCUEIL LE BIG BANG

1. INTRODUCTION ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
À chaque instant se créent une nouvelle unité d'espace et une
4. Points de vue
PROLONGEMENTS
nouvelle unité de temps.
LA LOCALITÉ
À chaque instant cette augmentation de l'espace-temps se traduit
5. LE MOUVEMENT dans l'absolu par l'allongement de un point d'une boucle spatiale et
ET L'INERTIE dans le relatif par l'allongement de un point de 2# - 1 liens spatiaux.
Ce qui entraîne l'éloignement relatif de 2(2# - 1) particules relatives.

6. L'expansion Le décor étant planté, voyons maintenant le début du film.


cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
« (...) si les lois de la science avaient été suspendues au début de
LES ATOMES
LES VAGUES l'Univers, pourquoi auraient-elles été valides à d'autres moments ? Une
loi n'est une loi que si elle vaut partout et toujours. Nous devons nous
8. Les quatre efforcer de comprendre scientifiquement comment l'Univers a débuté :
interactions
GÉNÉRALITÉS que nous soyons capables ou non de mener cette tâche à bien, nous ne
GRAVITATION saurions nous dispenser de nous y atteler. »
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
(Stephen Hawking, L'Univers dans une coquille de noix, Odile Jacob,
FORTE 2001)

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ? Une boule de


JUSQU'AU 19e
Une boule de billard « dans » le néant
billard « dans » le
LE 20e SIÈCLE néant
LE 21e SIÈCLE Considérons un « espace » à zéro dimension : le néant.
SOLUTIONS ? Rien de bien compliqué ici puisque la géométrie
Géométrie « dans »
MUTUALISATION correspondante tient en un seul axiome trivial : le néant
COMMUNISME « Quand il n'y a pas d'espace entre deux objets, ces
objets sont en contact ».
La complexité
13. CONCLUSION
s'accroît
Imaginons une boule de billard plongée « dans » le néant.
14. Comment faire ? Elle ne possède pas d'espace extérieur, puisque « dans » le L'inflation primitive
NOTIONS DE BASE néant, c'est en dehors de l'espace, c'est nulle part. Donc
COMPLÉMENTAIRES
pas de forme extérieure. Tous les points de son inexistante L'émergence d'une
ENTRE SCIENCES
« surface extérieure » se rejoignent en un même point. nature newtonienne

15. BIBLIOGRAPHIE
Si la boule est constituée de points, alors il n'y a aucune
différence entre son « extérieur » ponctuel et chacun de ses
16. Liens d'actualité
autres points constitutifs. Son « extérieur » est un point
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
comme un autre. Autrement dit le tout (la boule sans
espace extérieur, ou plutôt dont l'espace extérieur est
ponctuel) est paradoxalement plongé dans l'ensemble de
17. EN MARGE
ses parties (dans son « intérieur », dans ses points).

Puisqu'elle ne possède pas de limite extérieure, vue de


TABLE DES MATIÈRES l'intérieur, elle semble infinie. Mais son espace fermé sur lui-
même est en fait fini. Aucun rayon lumineux ne sort de la
boule, il suit toujours des chemins de points plus ou moins
courbes. Un peu comme une fourmi en vadrouille à la
surface d'une sphère peut croire disposer d'un espace sans
limite autour d'elle, qui est en fait fini.

Une telle boule de billard ne peut pas exister en tant que


telle « dans » le néant. Elle n'a de « boule » que le nom. Il
n'est possible de se la représenter mentalement que
comme un ensemble de caractéristiques étranges.

J'ai un truc à dire !


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Une boule de billard


dont la forme extérieure se réduit à un point
est en réalité bien pire que ça :-)
(Illustration : DCU)

L'univers est lui aussi plongé « dans » le néant. Ne serait-ce


que par définition : il n'y a rien au delà de tout ce qui existe.
C'est pourquoi dès les premiers instants se crée un espace
fermé, « bouclé » sur lui-même.

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Géométrie « dans » le néant

Au premier instant l'univers ne compte qu'un seul point


constitutif : .

Au deuxième instant l'univers compte deux points : .


Soit deux extrémités : apparition de la longueur. Mais il n'y a
pas d'espace autour des points puisque les points sont eux-
mêmes l'espace. Du point de vue de chacun des deux
points, c'est l'autre point qui l'entoure. Création donc de
l'espace minimal capable d'en contenir un autre : la 2D.

Au troisième instant il y a trois points : . Trois


boucles distinctes de deux points peuvent « voir » une
même particule relative, qui peut donc être simultanément
« vue » sous deux fois trois angles différents. La 6D jaillit
dans la 2D.

Au quatrième instant six boucles distinctes de


deux points peuvent « voir » une même particule relative,
qui peut donc être simultanément « vue » sous deux fois six
angles différents. La 12D jaillit dans la 6D nouvellement
créée.

Au cinquième instant dix boucles distinctes de


deux points peuvent « voir » une même particule relative,
qui peut donc être simultanément « vue » sous deux fois dix
angles différents. La 20D jaillit dans la 12D...
Stop ! Ce qui est en train de se créer là est un cristal
universel multidimensionnel, avec des liens spatiaux
tous de deux points chacun. Aucun mouvement n'y est
possible. Incohérence : la création d'un point de plus à
chaque instant de plus crée du mouvement.

Un espace à plus de trois dimensions ne peut pas se


représenter mentalement, il peut seulement se
calculer. Par exemple, d'après Rudy Rucker, dans La
quatrième dimension, Seuil, 1985, un cube 3D compte
12 arrêtes et six faces, un hypercube 4D compte 32
arrêtes et 24 faces, tandis qu'un hyperhypercube 5D
compte 80 arrêtes et 80 faces.

Reprenons. L'univers cesse de créer des dimensions


supplémentaires dès que le mouvement devient possible.
Donc après la création de deux particules relatives. Pas à
partir du deuxième instant, où seule existe une boucle
minimale dépourvue de particules relatives. Mais à partir du
troisième instant.

Manque de chance, au troisième instant, la 6D est plongée


« dans » le néant. L'univers se divise alors en un espace
relatif (interne) 6D et un espace absolu (externe « dans » le
néant, si on peut dire) ratatiné en un point. Au troisième
instant aucun mouvement 6D (ponctuel dans l'absolu) n'est
donc possible. Par contre, un mouvement 5D plongé dans
la 6D est possible. Puisque plongé dans un espace, donc
pas « dans » le néant, il ne se ratatine pas en un point.

En fait non, il n'est pas possible. La 6D est toujours là et elle


mobilise les trois points. Aucun mouvement n'est encore
possible, alors que la création d'un point de plus à chaque
instant en rend la création obligatoire.

Un espace 4D plongé dans la 5D se crée-t-il ? Non, parce


qu'avec leurs deux extrémités, les boucles spatiales ne
peuvent former dans l'absolu que des espaces avec un
nombre pair de dimensions. Un espace 3D plongé dans la
4D se crée donc.

Dès le troisième instant l'univers va donc plonger la 3D


dans un espace très « vaste » pour elle : la 4D. Seuls des
mouvements au plus en 3D, utilisant telle(s) ou telle(s)
dimension(s), sont possibles.

Ce volume 4D se ratatine lui aussi dans l'absolu en un


point, à cause de l'absence extérieure d'espace. Mais,
même ratatiné, il reste très « vaste » pour les espaces 3D.
Exactement comme un volume 3D « ordinaire » hauteur /
largeur / profondeur est très « vaste » pour la 2D, puisqu'il
peut contenir une infinité de plans. Même compressé au
fond d'un trou noir, un volume 3D quelconque peut toujours
contenir une infinité d'espaces courbes 2D. Dans ce cas les
plans chiffonnés « ne se rendent pas compte » qu'ils sont
au fond d'un trou noir. Leurs « habitants 2D » les suivent du
regard et du mouvement, ils y glissent et ils y vivent : il leur
semble que leur plan est « plat », euclidien. Il en va de
même en ce qui concerne la 3D plongée dans la 4D
ratatinée.

L'hyperespace 4D permet ainsi la coexistence de différents


espaces 3D « fluides ». Par exemple dans le même espace
ratatiné 4D un volume 3D hauteur / largeur / profondeur
peut couper un autre volume 3D hauteur / largeur /
hyperdimension. L'intersection de ces deux espaces perd
cependant l'une de ses quatre dimensions pour n'en
conserver que trois, sans quoi elle se ratatinerait. Ce
ratatinement est en effet impossible dans le relatif, puisqu'il
ne conserverait pas le mouvement, alors que se crée un
point de plus à chaque instant de plus. Nous verrons plus
loin que les quatre interactions fondamentales résultent de
cette étrange topologie.

Résumé de la situation :

Un espace unidimensionnel dans l'absolu s'allonge d'un


point de plus à chaque instant de plus. Il se divise de
telle sorte en segments qu'il multiplie les points de vue.

Se crée un espace quadridimensionnel dans le relatif,


qui est aussi ratatiné que l'espace unidimensionnel
auquel il est équivalent dans l'absolu. Mais il comporte
des espaces relatifs bidimensionnels et
tridimensionnels, qui eux ne sont pas ratatinés en un
point parce que situés ailleurs que « dans » le néant.
Lorsqu'ils apparaîtront, les géomètres de ces espaces
non ratatinés se croiront dans des espaces euclidiens.

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La complexité s'accroît

Aux premiers instants les échelles microscopiques et


macroscopiques se confondent. Les liens spatiaux
possèdent tous une longueur minimale de deux points,
espace indispensable pour constituer les deux extrémités
d'un espace unidimensionnel. (Un seul point, c'est un
volume sans dimension.) De son côté la longueur maximale
n'est guère supérieure à deux points parce que le nombre
total de points est encore très petit. L'univers ressemble
ainsi à une sorte de cristal de particules relatives, plus ou
moins uniformément espacées.

Or un point de plus se crée à chaque instant de plus, soit


une unité de mouvement de plus. Dès le deuxième instant
cette « goutte » régulière de mouvement entre ainsi en
résonance avec le mouvement général. Une nouvelle
pichenette s'ajoute à chacun de ses propres échos. Ce qui
crée des ondes de mouvement, des interférences, des
perturbations, des flux et des reflux vite dévastateurs pour
l'uniformité originelle. Les mouvement relatifs des liens
spatiaux se différencient de plus en plus. Ils deviennent de
plus en plus radiatifs, ils tirent et ils poussent des particules
relatives de plus en plus énergétiques. Une sorte de
brouillard de particules relatives bouillonne et se complexifie
à toutes les échelles.

Dans ce remue-ménage, l'éventail des échelles s'élargit, la


propagation du mouvement se complexifie. Des grandes
boucles se décomposent plus ou moins en plus petites, des
petites boucles fusionnent plus ou moins en plus grandes.
Les liens spatiaux se structurent progressivement. Les
premières particules subatomiques, puis l'hydrogène, son
isotope lourd le deutérium, l'hélium, le lithium, apparaissent
dans les dédoublements de ce chaos. Le milieu
interstellaire, le cœur des étoiles et les explosions de
supernovæ synthétiseront plus tard les autres éléments.

La création de points et d'instants en nombre croissant crée


du même coup des échelles de plus en plus grandes, où
l'ajout d'un point de plus à chaque instant de plus devient de
plus en plus comparativement « négligeable ». Aux grandes
échelles les mouvements résonants existent toujours, mais
ils se diluent de plus en plus dans le mouvement général.
Des structures de plus en plus complexes parviennent ainsi
à se produire plus vite qu'elles se détruisent. La
température cosmique baisse, mais elle s'élève localement
avec la formation des galaxies et des étoiles. Par contre aux
échelles subatomiques subsiste le remue-ménage originel.
Plus ou moins un point constitue en effet un événement
important dans des environnements de quelques points.
Grandes et petites échelles se différencient de plus en plus.
Des phénomènes possibles à une échelle ne le sont pas
forcément à une autre. Par exemple une étude statistique
montre que les étoiles ne peuvent pas posséder une masse
qui excède 120 à 200 fois celle de notre Soleil (Université
du Michigan et Hubble site, 2005). Le jeune univers offre
très vite aux différentes échelles des « paysages » d'une
diversité comparable à celle que nous observons
aujourd'hui.

Cette complexification du mouvement des boucles spatiales


s'accompagne d'un accroissement des configurations
géométriques. Plus un grand nombre d'états s'accumulent
et plus le retour à un état universel antérieur devient
improbable. Cet état universel antérieur devient une
possibilité parmi un nombre croissant d'autres. Ainsi plus
l'échelle de l'univers augmente, plus le temps passe, et plus
l'irréversibilité se généralise. En outre la création d'un point
de plus à chaque instant de plus interdit tout état universel
strictement identique à un état passé. Loin d'être un
« éternel retour », l'histoire de l'univers est une éternelle
création.

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L'inflation primitive

Pendant les premiers instants les particules relatives


s'agglutinent les unes aux autres. Or un point de plus se
crée à chaque instant de plus. Lorsqu'une boucle passe de
de 2 à 3 points, sa longueur augmente de 50 %.
L'expansion primitive de l'univers présente ainsi l'aspect
d'une « inflation » parce que la longueur des boucles
spatiales augmente avec des pourcentages très élevés. Elle
est « explosive » lorsqu'elle s'exerce en premier lieu sur des
liens comptant en moyenne quelques points constitutifs,
puis elle devient comparativement négligeable lorsqu'elle
s'exerce sur des liens comptant des milliards et des
milliards de points constitutifs. Les agitations
spatiotemporelles tendent globalement à se calmer parce
que plus il y a de points, plus l'apparition d'un nouveau point
a des conséquences mineures sur la longueur et le
mouvement des boucles.
Introduit dans le modèle standard de la cosmologie
par Alan Guth, Andrej Linde et Paul Steinhardt, le
modèle inflationnaire apporte une explication
spéculative au caractère euclidien de la géométrie de
l'univers, ainsi qu'à l'uniformité du fond cosmique de
rayonnement thermique à 2,7 K.

Entre t = 10-36 s et t = 10-33 s après l'instant singulier


t = 0, une infime région de l'univers aurait gonflé dans
des proportions exponentielles, donnant notre univers
actuel.

La séparation des interactions nucléaires et


électromagnétiques aurait provoqué une transition de
phase, un nouvel équilibre entre la matière et
l'énergie, en faveur de cette dernière, d'où l'apparition
d'une bulle qui aurait tout englobé. Sans quoi, limitée
par la vitesse de la lumière et des horizons trop
étroits, la causalité ne pouvait pas donner un univers
aussi homogène que l'observation l'indique.

À cette première inflation succède une deuxième inflation


apparemment due à une « énergie noire » : cette question
sera abordée dans la prochaine section.

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L'émergence d'une nature newtonienne

C'est-à-dire d'une nature comprise avec un réalisme


classique, fondé sur ce que perçoivent nos cinq sens.

Plus l'univers accroît son échelle et plus les fluctuations


individuelles des particules relatives s'enfouissent dans les
petites échelles. Les objets macroscopiques acquièrent
ainsi une apparence plus ou moins stable, lissée par le flou
de mouvements à la fois microscopiques et en très grand
nombre. Une nature avec des lois physiques pas encore
appelées « classiques » apparaît peu à peu.

Un jour viendra où la taille d'objets appelés des


« boules de billard » sera gigantesque. Leur nombre
de particules relatives constitutives sera tellement
grand que leurs dédoublements pourront se
dissoudre de multiples façons différentes parmi les
autres particules relatives de l'univers. Tout le monde
croira qu'il s'agit d'objets uniques, incapables de se
dédoubler :-)

Il faudra attendre l'avènement de la mécanique quantique et


la découverte des phénomènes d'intrication pour qu'un
nombre croissant de gens ne regardent plus les boules de
billard de la même façon.

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Partout une même hétérogénéité

Dans la première période « simple » qui suit le big bang,


rien n'est encore bien différencié. Les perturbations se
répartissent de façon plutôt homogène. Cette homogénéité
donne un bain universel de particules, une incandescence
générale dont le fond fossile de rayonnement thermique
conserve encore aujourd'hui la trace. Ce fond primordial de
photons fluctue très peu, au plus de un cent millième de
degré, quelle que soit la direction du ciel mesurée. Ce qui
convient bien dans un univers où tout se dédouble partout
2# - 1 fois. À ce fond détecté s'adjoignent peut-être aussi un
fond de neutrinos et un fond de gravitons, non détectés, qui
fluctuent sans doute eux aussi très peu, s'ils existent.

De plus, aussi ténues soient-elles à l'origine, les


zones les plus denses en particules relatives
exercent une attraction gravitationnelle sur les zones
les moins denses. Le contraste entre les zones
relativement plus denses et moins denses s'amplifie
ainsi tendanciellement.

Les liens spatiaux possèdent ainsi des longueurs de


plus en plus diversifiées. Mais leurs prolongements
mutuels les dédoublent et les mélangent partout
dans l'univers. Ce qui a pour effet de répartir partout
leurs irrégularités, qui s'homogénéisent plus ou
moins aux grandes échelles.

D'où, au final, une distribution générale de la matière dans


l'univers, qui se situe à mi-chemin entre l'homogénéité et
l'hétérogénéité. Aux plus grandes échelles les galaxies
dessinent ainsi des filaments irréguliers, aux nœuds
desquels se situent les amas, délimitant de vastes
« bulles » de vide, et ce paysage est le même dans toutes
les directions. De la même façon, la luminosité relative des
galaxies peut varier dans de grandes proportions, mais à
chaque niveau de luminosité correspond une répartition
universelle des galaxies concernées. Par exemple il y a
partout le même faible taux de galaxies très brillantes.

Bref, il y a bien de l'hétérogénéité dans un univers où tout


se dédouble 2# - 1 fois, mais c'est la même hétérogénéité
partout.

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LE BIG BANG

ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES

LE MOUVEMENT ET
L'INERTIE

ÉNERGIE ET MATIÈRE
MENU HAUT DE LA PAGE
NOIRES
L'ÉNERGIE NOIRE : dédoublement d'un point de plus à chaque instant
LA MATIÈRE NOIRE : dédoublement des particules relatives
Section 6
L'EXPANSION COSMIQUE page 2
ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES

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Page provisoire, recherches en cours LE BIG BANG

Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES

ATOMES

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ACCUEIL
LE BIG BANG

1. INTRODUCTION ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
4. Points de vue Après avoir donné le big bang, la création d'un point de plus à
PROLONGEMENTS chaque instant de plus donne l'énergie noire.
LA LOCALITÉ

Quant à la matière connue, elle ne représente que 4 % de la masse


5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE universelle. Les 96 % restants sont « noirs », inconnus. Autant dire
que nous avons encore beaucoup de choses à découvrir.

6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

« La petite histoire veut que quand quelqu'un venait trouver Niels Bohr
7. Interférences
dédoublées avec une idée révolutionnaire visant à résoudre l'une des énigme de la
LES ATOMES théorie quantique dans les années vingt, il répliquait : "Votre théorie est
LES VAGUES
folle, mais elle ne l'est pas assez pour être vraie". »
8. Les quatre (John Gribbin, Le chat de Schrödinger, Le Rocher, 1988)
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
Des géométries pseudos euclidiennes Des géométries
LE 20e SIÈCLE
pseudos
LE 21e SIÈCLE
euclidiennes
SOLUTIONS ? L'unité 1 de densité oméga de matière dans l'univers
MUTUALISATION correspond à l'équilibre entre d'une part l'attraction
COMMUNISME L'allongement
gravitationnelle universelle et d'autre part l'énergie cinétique
tendanciel des
d'expansion universelle. Avec une densité inférieure ou
liens spatiaux se
13. CONCLUSION égale à 1, l'expansion continue indéfiniment. Avec une cumule avec la
densité supérieure à 1, l'univers se comporte comme une distance
14. Comment faire ? pierre lancée en l'air, « rattrapée » par la gravitation :
NOTIONS DE BASE l'expansion ralentit, stoppe, s'inverse et tout finit par L'univers visible se
COMPLÉMENTAIRES s'écraser en un « big crunch ». distingue de
ENTRE SCIENCES
l'univers actuel
Alors que va-t-il advenir ? Le fond de rayonnement
15. BIBLIOGRAPHIE thermique dans lequel baigne l'univers donne des L'information elle
indications sur ce qui se trame, sur ce que l'avenir de aussi se dédouble
16. Liens d'actualité l'univers nous réserve.
SCIENTIFIQUE
Une insaisissable
INFOS EN CONTINU
« matière noire »
Après le satellite COBE en 1992, les ballons semble mêlée à la
17. EN MARGE matière ordinaire
stratosphériques Boomerang en 1998, Maxima en
2000 et Archeops en 2001, les images de ce fond,
captées par la sonde WMAP en 2003, ont constitué Des chiffres
célèbres
TABLE DES MATIÈRES
par leur précision et leur vaste champ une avancée
supplémentaire. Les scientifiques disposent ainsi
d'informations de plus en plus fines, depuis la
découverte du fond en 1965.

Pourquoi ce fond est-il porteur d'un message ?


D'où provient-il ?
Quelque 380 000 ans après le big bang, matière et photons
se découplent dans une incandescence générale. À ce
moment, la température des régions les plus denses décroît
moins vite que celle des moins denses. Un bain cosmique
J'ai un truc à dire !
de photons de grande énergie porte ainsi la trace des
CLIQUER ICI
inhomogénéités primordiales, qui en se condensant,
constituent ensuite progressivement les premières galaxies.
Puis ce fond se dilue dans l'expansion universelle et il se
refroidit.

Le rayonnement de fond du ciel


(Document : NASA/WMAP Science Team)

De faibles variations d'intensité, dans ce fond de photons,


se présentent typiquement avec un angle (une hauteur ou
une largeur apparentes) de un degré. Ces fluctuations
correspondent à la distance maximale parcourue par la
lumière, lors de la création du fond, dans le cadre d'un
univers euclidien, dont l'oméga est très proche de (ou est
égal à) 1. Un espace avec une courbure positive
(sphérique, la somme des angles d'un triangle est
supérieure à 180°) ferait converger les rayons lumineux et
un effet de loupe grossirait les taches. Tandis qu'un espace
avec une courbure négative (hyperbolique, la somme des
angles d'un triangle est inférieure à 180°) ferait diverger les
rayons et rapetisserait les taches.

L'observation du fond fossile de rayonnement thermique


indique ainsi que la géométrie de l'univers est (ou est
presque) euclidienne. C'est-à-dire qu'elle se situe (ou se
situe presque) au point d'équilibre entre un univers tôt ou
tard en voie d'effondrement sur lui-même, et un univers
« hyperbolique » dont l'étendue augmente indéfiniment.

Cette particule absolue est équivalente


à deux particules relatives :
tout dépend du point de vue adopté
(Illustration : DCU)

Souvenons-nous maintenant de ce qui se passe quand une


observatrice située « dans » une boucle spatiale
unidimensionnelle regarde au dessus d'elle. La lumière suit
la courbure de l'espace et l'observatrice voit une deuxième
particule au bout d'un espace apparemment droit. Dans ces
conditions, la « platitude » globale de notre univers « vu de
l'intérieur » n'est pas vraiment surprenante. Que notre
regard suive une seule, ou un nombre astronomique de
boucles spatiales, le résultat est le même : l'espace nous
semble globalement euclidien.

Cette « platitude » spatiale dans le relatif est une propriété


intrinsèque de la courbure spatiale dans l'absolu. Une
équivalence existe ainsi entre espaces « plats » et
« courbes » : un espace unidimensionnel est « plat » quand
il est considéré « de l'intérieur » et il est « courbe » quand il
est considéré « de l'extérieur ». Ce qui n'enlève rien à
l'existence de distorsions spatiales locales, quand la
gravitation courbe l'espace-temps, par exemple. Mais la
gravitation courbe un espace tridimensionnel : les effets de
la courbure spatiale sont alors en partie différents de ceux
dus à la courbure d'un espace unidimensionnel.

Le nombre de dimensions constitutives d'un espace est lui


aussi relatif. Deux espaces 3D comportant chacun une
dimension que l'autre ne possède pas se « voient » comme
des espaces 2D parce qu'ils ne peuvent pas voir la
dimension qu'ils ne possèdent pas. S'ils « voyaient »
globalement un espace quadridimensionnel, ils le
« verraient » en effet situé « dans » le néant, là où, en
l'absence d'espace entre eux, les points sont tous en
contact entre eux, là où tout est ratatiné. Par contre
n'importe quel espace 1D, ou 2D, ou 3D, se situe
« ailleurs » que « dans » le néant, même si c'est dans un
espace 4D ratatiné. De tels espaces peuvent donc
posséder dans le relatif une géométrie qui ne soit pas en
effondrement total. Considérées en pensée comme des
composantes de l'espace 4D ratatiné, chacune de ces
géométries au plus tridimensionnelles apparaît néanmoins
terriblement chiffonnée. Mais vues « de l'intérieur », elles
apparaissent globalement euclidiennes parce qu'elles sont
fondamentalement unidimensionnelles.

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L'allongement tendanciel des liens spatiaux se cumule


avec la distance

Soit un diagramme cartésien avec l'espace en


abscisse et le temps en ordonnée. Un parcours de
un centimètre de plus à chaque seconde de plus
donne une diagonale rectiligne, linéaire. Or, dans
l'absolu, l'espace-temps gagne un point de plus à
chaque instant de plus : la dilatation de l'espace-
temps est de la même façon linéaire. Le dernier point
créé allonge l'espace-temps à une vitesse constante,
égale à celle de la lumière dans le vide.
Mais dans le relatif, ce point de plus à chaque instant
de plus se dédouble 2# - 1 fois. C'est-à-dire que
l'espace-temps relatif s'incrémente à chaque instant
d'un ensemble de {2# - 1} dédoublements du dernier
point créé. Dans le relatif, la dilatation totale de
l'espace-temps est donc elle aussi linéaire, mais 2# -
1 fois plus rapide que dans l'absolu.

Imaginons un genre d'élastique qui s'étire spontanément de


un centimètre toutes les minutes. En une minute la longueur
d'un élastique isolé n'augmente évidemment que de un
centimètre. Tandis que la longueur d'une chaîne de cinq de
ces élastiques, disposés bout à bout, augmente de cinq
centimètres. Dans le même temps, une chaîne de 100 000
élastiques s'allongerait quant à elle de un kilomètre. Un tel
effet spatial cumulatif crée l'expansion universelle relative.
Selon la taille de l'horizon considéré, l'expansion moyenne
va de zéro point de plus à chaque instant de plus, à 2# - 1
points de plus à chaque instant de plus. Plus un volume
quelconque d'espace est grand, plus nécessairement il
compte un nombre moyen élevé de liens spatiaux qui
s'allongent, plus il tend à se dilater vite.

La vitesse d'expansion relative de l'espace augmente ainsi


linéairement avec l'augmentation de l'échelle considérée. La
« récession des galaxies », comme celle des amas et des
superamas, suit la loi de Hubble : les galaxies s'éloignent
les unes des autres à une vitesse relative proportionnelle à
leurs distances respectives - soit environ 70 km.s-1.Mpc.
Cette expansion est imperceptible en dessous des échelles
des galaxies : la gravitation « l'écrase » et les objets
« retombent » en permanence les uns sur les autres. Par
contre, elle devient prépondérante à l'échelle des amas et
aux échelles supérieures.
Mais un point de plus se crée à chaque instant de plus : les
boucles spatiales s'allongent tendanciellement, ce qui rend
tendanciellement leur fractionnement de plus en plus
probable, donc l'augmentation de leur nombre #. Non
seulement le volume de l'univers augmente avec le temps,
mais en plus la vitesse de récession des galaxies tend elle
aussi à augmenter avec le temps.

Ce que confirme l'observation. Des explosions d'étoiles en


fin de vie, les supernovæ, possèdent une luminosité
intrinsèque connue, ce qui permet une estimation de la
distance qui les sépare de nous. À la lueur lointaine de ces
explosions, il semble que l'expansion de l'univers s'accélère
avec le temps. La « constante » de Hubble est en fait une
variable qui augmente au fil de l'histoire de l'univers.

Cette « énergie noire » crée la deuxième inflation (après


celle qui a suivi le big bang).

Une dilatation générale de l'espace

Aux confins de l'univers visible l'espace se dilate de


telle sorte qu'il emporte les amas à des vitesses qui
semblent atteindre la vitesse de la lumière. Pour qu'un
objet massif atteigne la vitesse de la lumière il lui
faudrait une énergie infinie. Mais là, nul besoin
d'énergie infinie puisque qu'aucune inertie n'est à
vaincre : il ne s'agit pas d'un déplacement dans
l'espace, mais d'une dilatation générale de l'espace.
~~~~~~~~~~~~~~~

Aucun « centre de l'univers » n'existe

Le centre de l'univers est partout là où il y a une


particule relative. L'expansion universelle s'opère
autour de chaque particule relative : il n'existe pas de
« centre universel » privilégié. Notre perception de
l'expansion de l'univers est universellement banale.
L'univers « n'explose » pas et les galaxies ne sont pas
des « projectiles » : leur mouvement de fuite ne
provient que de la dilatation générale de l'espace
cosmique.

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L'univers visible se distingue de l'univers actuel

La vitesse de un point par instant est une limite


infranchissable dans l'absolu. Le relatif ne porte-t-
il pas cette limite à 2# - 1 points par instant ?
Considérons par exemple une suite de cinq liens
spatiaux qui s'allongent individuellement de un
point de plus à chaque instant de plus. Elle
provoque un allongement global de cinq points à
chaque instant, soit cinq fois la vitesse de la
lumière.

Chaque particule relative « voit » un horizon dont la


longueur varie au plus de un point à chaque instant. Elle
reçoit, elle transmet de l'information au plus à cette vitesse.
Il existe ainsi autour des 2# particules relatives de l'univers
2# horizons particuliers. Ce qui saucissonne le problème de
telle sorte que la vitesse se limite partout au plus à un point
par instant, même dans le relatif. Et ce qui correspond à
l'absolu, où rien ne dépasse la vitesse d'un point de plus à
chaque instant de plus.

C'est pourquoi le rayon de l'univers visible est inférieur à


celui de l'univers actuel. Lorsque nous observons une
galaxie lointaine, par exemple située à dix milliards
d'années-lumière, nous la voyons là où elle était il y a dix
milliards d'années. Mais depuis qu'elle a émis cette lumière,
qui a mis dix milliards d'années pour nous parvenir,
l'expansion universelle a continué de l'entraîner dans sa
course.

Les informations qui nous parviennent des confins du


cosmos ne sont pas de première fraîcheur, puisqu'elles ont
voyagé pendant plusieurs milliards d'années. Les confins
actuels de l'univers nous sont ainsi cachés. Par exemple les
quasars sont sans doute des galaxies primitives très
lumineuses, dont le trou noir central est en train de
déchiqueter et d'absorber toutes les étoiles à sa portée : il
n'a pas encore fait le vide autour de lui. Plus nous
observons des galaxies lointaines, plus nous les voyons
dans un état primitif, avec un temps relatif d'autant plus figé
que leur vitesse relative est grande par rapport à nous. Mais
localement, elles continuent imperturbablement leur
mouvement relatif de fuite. Elles ont plus ou moins changé,
par rapport à ce que nous en voyons.

Nous ne pouvons recevoir d'informations au plus qu'à la


vitesse de la lumière. D'où le cône de lumière causal qui
entoure tout événement :

Le cône de lumière de l'événement situé au point 0

Plus les causes ou les effets d'un événement


situé au point 0 sont pour lui éloignés dans le
temps, plus ils peuvent être éloignés dans
l'espace.
« Ailleurs » se situe temporairement au delà d'une
zone « couverte » par la vitesse de la lumière.
(Schéma : DCU)
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L'information elle aussi se dédouble

Le rayon actuel de l'univers est supérieur à celui de l'univers


visible. Pour observer ce qui se passe au delà de notre
horizon de visibilité, il nous faudrait donc disposer
d'informations qui nous parviennent à des vitesses
supérieures à celle de la lumière... ou à une vitesse nulle.
Peut-être un jour serons-nous capables de détecter et
d'assembler comme des puzzles les fragments dédoublés
d'images, qui, via les interactions non séparables, nous
parviennent « en direct » de tous les événements de
l'univers, quelle que soit la distance qui les sépare de nous.
Peut-être un jour promènerons-nous nos caméras virtuelles
au cœur de mondes très lointains.

Et réciproquement : les images de la Terre telle qu'elle est


actuellement se dédoublent elles aussi partout dans
l'univers. Voilà qui pousse l'imagination à des
vagabondages cosmiques. Peut-être sommes-nous tous
examinés en temps réel par de lointaines civilisations extra-
terrestres...

Sur la planète Terre, certains bipèdes enveloppent


l'extrémité de chacun de leurs deux membres
inférieurs dans un petit sac tissé qu'ils appellent
« chaussette » :-)

Voyages dans les images de l'espace, donc, mais aussi


dans celles du temps :

Tout phénomène génère en permanence une image, qui


s'éloigne de sa source à la vitesse de la lumière. Par
exemple à 2500 années lumières de nous la Terre apparaît
telle qu'elle était il y a 2500 ans. Il est impossible de
rattraper cette image, parce qu'il faudrait pour ça aller à une
vitesse supérieure à celle de la lumière.

Par contre cette image qui s'éloigne se dédouble et elle


provient de partout là où il y a une particule relative. Certes,
ces images dédoublées sont mélangées à de multiples
autres dédoublements et échos, elles sont extrêmement
diffuses. Néanmoins, peut-être parviendra-t-on un jour à
détecter, à sélectionner ces dédoublements. À voir des
documentaires historiques tournés « naturellement », sans
caméra. Si une telle technologie était possible, nous
disposerions d'archives auxquelles rien ne manquerait,
permettant d'explorer la vie quotidienne, comme les grands
événements de l'histoire. Nous ne pourrions cependant rien
changer du passé, nous ne pourrions que l'observer.

Je crois que les générations futures vivront dans une totale


transparence de l'espace et du temps.

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Une insaisissable « matière noire » semble mêlée à la
matière ordinaire

Lorsqu'une galaxie se forme, c'est d'abord une masse de


gaz qui tourne sur elle-même. La force centrifuge tend à
l'aplatir comme une crêpe. La gravitation condense ce gaz,
qui s'échauffe, des foyers de fusion nucléaire s'allument. Le
rayon de la galaxie diminue, ce qui augmente sa vitesse de
rotation en raison de la conservation du moment cinétique
orbital.

Après s'être ainsi formées, les galaxies primitives locales


s'agrègent plus ou moins entre elles. Elles finissent par
donner les objets que nous observons maintenant. Elles
continuent néanmoins de se transformer, parce qu'elles
entrent assez fréquemment en collision entre elles. Par
exemple la Voie lactée et la galaxie d'Andromède sont en
chute libre l'une vers l'autre ; elles devraient se frôler et se
déformer mutuellement dans quelque trois milliards
d'années, premier mouvement d'un ballet dans lequel les
collisions entre étoiles et planètes sont assez peu probables
grâce aux vides immenses qui les séparent - les effets de
marée seront bien plus redoutables.

Or la vitesse orbitale du plan des galaxies demeure quasi


constante avec l'éloignement du centre de rotation. La
courbe de rotation des galaxies, qui exprime la vitesse
moyenne de rotation de chaque point du rayon, est quasi
horizontale. Alors que, d'après les lois de la gravitation,
cette courbe devrait sensiblement baisser, comme les
vitesses de révolution des planètes du système solaire
baissent avec l'éloignement par rapport au Soleil (à une
moindre attraction correspond en effet une moindre vitesse
de révolution). À la vitesse à laquelle les objets galactiques
tournent, et compte tenu de la masse de leur matière
constitutive visible, les galaxies devraient éjecter leur
périphérie dans le cosmos et se désagréger. Mais elles
demeurent intactes. Le même phénomène se retrouve aux
échelles supérieures : celles des amas. Les galaxies
tournent les unes autour des autres à des vitesses telles
qu'elles devraient se disperser dans le cosmos. Mais les
amas conservent eux aussi leur cohésion. La masse réelle
des galaxies, comme celle des amas, semble donc
supérieure à leur masse apparente. C'est a priori cet
excédent caché de masse qui permet aux galaxies et aux
amas de retenir leur périphérie.

Un vestige cosmique du cocon primitif dans lequel se sont


formées les premières galaxies subsisterait encore sous la
forme d'un gaz extrêmement diffus et chaud. Sa forme
générale évoquerait celle d'un tissu 3D irrégulier et sa
température se situerait entre cent mille et un million de
degrés Celsius. La masse de ces nuages expliquerait une
partie de la masse manquante. Mais dans l'état actuel des
recherches, l'appel à une matière noire indétectable semble
toujours nécessaire. Pour sa part la Voie lactée contient de
vastes nuages de gaz froid, constitués principalement
d'hydrogène, qui enveloppent plutôt les zones denses. Le
satellite GLAST, dont le lancement est prévu en 2007, nous
permettra d'en savoir plus. Ces nuages, difficilement
détectables parce qu'ils sont soit très chauds, soit très
froids, expliquent en partie les paradoxes de la rotation des
galaxies et des amas - en partie seulement.

Sans la DCU point de salut. Chaque particule de matière


connue se dédouble 2# - 1 fois partout dans l'univers. Une
matière ordinaire formée baigne ainsi dans ses propres
dédoublements, qui constituent un fond de particules
relatives très diffus, très homogène, qui ne rayonne pas. Ce
fond se concentre plutôt dans et autour des grands amas de
matière, sous l'effet de la localité. Mais il existe partout avec
une plus ou moins grande densité.

La « matière noire », c'est ainsi au moins en partie des


dédoublements plus ou moins locaux de matière. Il
s'agit d'un état particulier de la matière ordinaire, qui
s'ajoute aux états déjà connus.

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Des chiffres célèbres

D'après les données en provenance du satellite WMAP en


2003, la récession accélérée des galaxies intervient pour
74 % dans un oméga très proche de l'unité. Cette « anti-
gravitation noire » est une énergie qui possède une
équivalence en masse : elle contribue à « écraser » la
géométrie de l'univers. Mais ça ne suffit encore pas à
former un univers « plat », euclidien. La matière noire
contribue pour sa part à 22 % de la masse universelle et la
matière ordinaire (baryonique) représente seulement 4 %
du total.

Le contenu de l'univers
(Graphique : DCU)

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LE BIG BANG

ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES

LE BIG BANG

L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES

MENU HAUT DE LA PAGE ATOMES


Pourquoi les atomes existent-ils ?
Eh oui, en métaphysique on peut poser ce genre de question !
Section 7
INTERFÉRENCES DÉDOUBLÉES page 1
L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES

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ÉNERGIE ET MATIÈRE
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Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN L'ÉTAT INFORME ET LES
VAGUES DE PARTICULES

RELATIVES

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ACCUEIL L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES

1. INTRODUCTION L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
L'énergie négative devient concevable intuitivement avec les
dédoublements de la propagation du mouvement. Ses
4. Points de vue interférences avec l'énergie positive créent les atomes.
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE

6. L'expansion « La solution générale de l'équation de propagation - à une dimension -


cosmique
LE BIG BANG s'écrit comme la superposition d'une onde progressive, de forme
ÉNERGIE ET quelconque, se propageant dans le sens des x croissants et d'une onde
MATIÈRE NOIRES
progressive de forme quelconque se propageant en sens inverse. »
(Bernard Diu, Bénédicte Leclercq, La physique mot à mot, Odile Jacob,
2005)
7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE Quid de l'énergie négative ? Quid de l'énergie
ÉLECTROMAGNÉTIQUE négative ?
FORTE Lorsqu'une particule possède une quantité de mouvement
L'énergie négative
égale à zéro, son énergie E est égale à mc2. Lorsqu'elle
9. LES FERMIONS, dédouble l'énergie
possède une quantité de mouvement p, l'équation devient :
LES BOSONS positive
ET LE SPIN
E2 = m2c4 + p2c2 Les atomes
10. LES TROUS NOIRS
E2 étant un carré, l'énergie peut donc être soit L'antimatière
11. RELATIONS positive, soit négative. L'énergie positive, nous
QUANTIQUES Trois familles de
savons ce que c'est : c'est ce qui permet à un
particules
système quelconque de fournir un travail mécanique.
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e Mais comment nous représenter mentalement de
LE 20e SIÈCLE l'énergie négative ?
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
COMMUNISME

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13. CONCLUSION

14. Comment faire ?


NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES L'énergie négative dédouble l'énergie positive
ENTRE SCIENCES

Pour qu'un front d'ondes se resserre autour d'une pierre


15. BIBLIOGRAPHIE jetée dans l'eau, il faut filmer l'événement et ensuite passer
le film à l'envers. Il faut ainsi remonter le cours du temps,
16. Liens d'actualité pour observer les effets de l'énergie négative.
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
La distinction énergie positive / énergie négative ne semble
pourtant pas exister à l'échelle des particules. Les équations
17. EN MARGE
du mouvement y restent en effet valides, que le
déroulement d'un événement microscopique quelconque
soit considéré à l'endroit ou à l'envers dans le temps. Par
exemple, une molécule ne « verrait » aucun inconvénient à
TABLE DES MATIÈRES
participer à la reconstitution d'un œuf cassé.

Or les particules relatives transmettent du mouvement,


de l'énergie. Ce mouvement se dédouble et ces
dédoublements se propagent dans toutes les
directions, y compris vers les particules émettrices elles-
mêmes. Ce mouvement dédoublé est, pour les
particules émettrices, équivalent à de l'énergie positive
qui remonte le cours du temps. Il est équivalent à une
J'ai un truc à dire ! forme d'énergie négative.
CLIQUER ICI

Considérons deux structures de particules relatives aux


mouvements synchrones, qui dédoublent les mêmes
boucles spatiales. Elles échangent localement des
« mouvements intermédiaires » qui se propagent et se
croisent périodiquement de façon classique. Chacune de
ces deux structures émet donc de l'énergie positive. Mais
elle reçoit aussi une énergie qui provient de son
dédoublement local, de l'équivalent d'elle-même. Elle émet
une énergie « qui n'a pas encore voyagé », pendant qu'elle
reçoit une énergie quelque peu dégradée, « qui a voyagé ».
Toutes les structures de particules relatives reçoivent de la
sorte leur énergie négative comme des échos, qui
interfèrent plus ou moins tardivement avec chacun de leurs
mouvements.

À cette propagation « classique » qui se déplace localement


de proche en proche, s'ajoute la propagation non locale.
Dans ce cas l'énergie reçue n'est pas ou est peu dégradée.

Or tout mouvement d'une boucle spatiale dans l'absolu se


dédouble 2# - 1 fois dans le relatif. Ce mouvement se
propage donc 2# - 1 fois par des chemins locaux et non
locaux. Chacun de ces dédoublements se superpose,
interfère plus ou moins avec les 2# - 2 autres. S'ensuivent
des successions de croisements de mouvements plus ou
moins locaux. La propagation de l'énergie présente ainsi
souvent des caractéristiques périodiques, avec des
alternances de mouvements plus ou moins importantes.
Ainsi se propagent par exemple les ondes de choc, le son
ou la lumière.

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Les atomes

Lorsqu'un événement quelconque émet de l'énergie


positive, il lui revient donc localement 2# - 2 échos plus ou
moins différés de son mouvement. De son propre « point de
vue » chaque mouvement émis est positif, tandis que
chaque dédoublement reçu est pour lui négatif, puisque
pour lui ils se propagent comme « à l'envers dans le
temps », ils vont de l'horizon vers lui. Une source centrale
d'énergie positive s'entoure ainsi de multiples retours
relativement négatifs, plus ou moins tardifs, créant de
multiples interférences.

Si la source positive est un proton, alors le nuage


d'interférences qui l'entoure tend à créer un objet
ondulatoire constitué y compris d'énergie négative : un
électron orbitant de façon probabiliste sur ses couches
possibles. Aucune limite ne sépare vraiment un électron de
ses couches, de ses ondes stationnaires. Nous retrouvons
ici la structure de l'élément le plus abondant de l'univers :
l'hydrogène, qui comporte un unique proton entouré d'un
unique électron. La nature n'en reste pas là. Les atomes se
différencient les uns des autres par leur numéro atomique Z
de protons (et d'électrons). Aux dernières nouvelles, la
classification des éléments chimiques compte 118
éléments, mais seuls 116 ont été isolés.

● Les échos négatifs et leurs interférences sont


localement plus étalés que leur source positive. La
taille de l'ensemble de l'atome est ainsi environ cent
mille fois supérieure à celle du noyau.
● Ils sont aussi plus faibles que leur source positive, ce
qui explique la relative faiblesse de la masse des
électrons en regard de la masse des protons : 1836
fois plus faible. L'interaction électromagnétique, qui
relie les électrons au noyau, est pour sa part des
centaines de fois plus faible que l'interaction
nucléaire, qui maintien la cohésion du noyau.
● Il n'empêche que la charge d'une particule est
assimilable à une déformation de sa géométrie
locale. Cette déformation se dédouble y compris dans
le périmètre local du noyau atomique. Les échos
négatifs traversent ces dédoublements, qu'ils
subissent en priorité du fait de la localité. D'où
l'égalité en valeur absolue des charges du proton et
de l'électron.

Le faux calme du neutron cache des composantes de


mouvement non nulles. Lorsqu'un proton reçoit d'au moins
un proton voisin autant d'énergie qu'il émet d'énergie
positive, il se transforme en neutron. Cette superposition
« neutre » ne reste stable que dans un environnement où le
neutron reçoit d'au moins un proton voisin une énergie
quasi identique à celle qu'il recevrait s'il était resté un
proton. Dans ce cas son mouvement s'annule plus ou moins
et ses échos négatifs sont quasi inexistants. Mais lorsqu'un
neutron est isolé, ses échos négatifs réapparaissent, il se
(re)transforme en proton, il se désintègre en 920 secondes.
Au cours d'une désintégration bêta, le neutron se
décompose ainsi en un proton, un électron, et une
interférence parasite : un antineutrino.

De plus les noyaux atomiques les plus stables possèdent


des nombres remarquables Z de protons ou N de neutrons :
2, 8, 20, 50, 82, 126... Ce qui suggère l'existence en leur
sein d'un phénomène constructif de « saturation de
couches » semblable à celui des couches électroniques.
Les interférences entre les ondes positives et négatives, les
dédoublements de liens spatiaux à l'intérieur des atomes,
créent en effet des géométries répétitives. Lorsqu'un motif
existe quelque part, il peut éventuellement se compléter
avec un ou plusieurs motif(s) différent(s), mais la zone est
« saturée ». Le motif ne peut se répéter à identique qu'un
peu plus loin. Dans le monde des atomes, les orbites sont
plus des fractales que des courbes bien lisses empilables à
l'infini.

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L'antimatière

Non seulement l'énergie négative interfère avec l'énergie


positive, mais en plus elle crée sa propre énergie négative,
qui renforce l'énergie positive initiale. Cette nouvelle énergie
positive donne une nouvelle énergie négative, qui elle
même... Et ainsi de suite en une oscillation plus ou moins
amortie. Le négatif du négatif revient en effet à du positif.

Toutes sortes d'interférences se créent ainsi partout, en


permanence, même dans les espaces vides. Aux échelles
microscopiques en effet, un espace vide ne le reste pas
longtemps, parce que chacun de ses liens spatiaux se
dédouble 2# - 1 fois partout dans l'univers. Des fluctuations
locales aux causes non locales apparaissent donc dans le
vide et elles interfèrent entre elles.

De façon ponctuelle, les mouvements des particules


relatives se contrarient ou se renforcent de telle sorte qu'ils
s'unifient : des boucles spatiales fusionnent avec des
boucles voisines. Une perte de particules relatives s'ensuit,
associée à un jaillissement de mouvement. Se créent ainsi
des « particules disparues » qui continuent de recevoir de
l'énergie négative. Il s'agit d'antiparticules aux charges
inverses de celles des particules initiales. Mais toutes les
particules identiques ne disparaissent pas ainsi localement.
Des paires particule-antiparticule virtuelles, fugaces,
interagissent ainsi plus ou moins dans le vide quantique
avec les autres particules locales s'il y en a, avant de
s'annihiler. Cette annihilation crée un mouvement plus ou
moins chaotique qui peut entraîner la division d'au moins
une boucle spatiale en au moins deux autres boucles. Ce
qui crée « spontanément » de nouvelles particules en
nombre pair, porteuses de ce qui reste du mouvement local.

Des courbures spatiales locales créent les charges des


particules. Certaines déflexions se traduisent par des
attractions, d'autres par des répulsions, d'autres encore par
de la neutralité. Cette question sera abordée dans la section
consacrée aux quatre interactions fondamentales.

Les particules possèdent des charges positives ou


négatives et leurs antiparticules respectives des
charges de signes contraires. À toute particule
correspond une antiparticule. Lorsqu'une particule est
en présence de son antiparticule, elles constituent un
ensemble dont les charges sont nulles : elles perdent
leurs caractéristiques individuelles, elles s'annihilent,
mais leur énergie initiale se conserve dans l'état final
sous la forme d'un mouvement communiqué aux
particules environnantes, déjà existantes, et / ou sous
la forme d'une création de particules porteuses de
mouvement.

Une particule neutre, dont les charges sont nulles,


comme le photon, le Z0 ou le pi0, est sa propre
antiparticule.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'énergie


négative à elle seule ne donne pas de l'antimatière.
Associée à l'énergie positive, avec laquelle elle interfère,
elle ne donne fondamentalement que de la matière. La
création d'antimatière est fortuite, ponctuelle. C'est pourquoi
la matière prédomine largement dans l'univers, au détriment
de l'antimatière.

Matière et antimatière ne sont pas totalement


symétriques. Par exemple en 2004, au Stanford
Linear Accelerator Center, en Californie, l'expérience
BaBar a montré une fréquence de désintégration du
méson B dépassant de 13 % celle du méson anti-B.

Cette asymétrie a constitué l'un des événements majeurs


de l'univers, peu de temps après le big bang. Grâce à elle
en effet, tout ne s'est pas annihilé. L'univers ne se limite pas
à une seule boucle spatiale et deux particules relatives...

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Trois familles de particules

Il existe trois familles semblables, mais pas identiques, de


particules. Aux quarks de « saveur » u et d de la première
famille correspondent les quarks c et s de la deuxième
famille, et t et b de la troisième famille. À l'électron de la
première famille correspond dans la deuxième famille un
électron plus massif, le muon, et dans la troisième famille
un électron encore plus massif, le tau. Au neutrino
électronique correspond le neutrino muonique, puis le
neutrino tauique. La première famille rassemble la matière
ordinaire et les deux autres une matière plus massive,
instable, qui se désintègre rapidement en matière de la
première famille.

À l'échelle des particules, la géométrie des liens spatiaux


est en effet plus hétérogène qu'à notre échelle humaine.
L'espace tridimensionnel n'y existe pas de façon unique et
pure. Des espaces unidimensionnels, bidimensionnels et
tridimensionnels se mélangent avec d'autant plus
d'hétérogénéité que l'échelle considérée est petite.

Lorsqu'une particule trouve une stabilité dans une certaine


géométrie, son énergie négative lui revient avec trois
géométries différentes. La sienne, plus deux autres, créant
deux versions « chimériques » d'elle-même. S'ensuivent
deux « familles » d'interférences déformées et instables,
dont les distorsions spatiales attirent les géodésiques
locales, ce qui leur apporte une masse relativement
importante.

Chaque particule est ainsi dans une superposition d'états


des interférences des trois familles. L'un de ses trois
visages masque les autres selon le contexte local.

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L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES

L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES


ÉNERGIE ET MATIÈRE
NOIRES

L'ÉTAT INFORME ET LES


VAGUES DE PARTICULES

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Les vagues de particules relatives disposent de plus de liberté de mouvement
que les particules relatives elles-mêmes
Section 7
INTERFÉRENCES DÉDOUBLÉES page 2
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LES ATOMES

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LES QUATRE INTERACTIONS

GÉNÉRALITÉS

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L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES

1. INTRODUCTION L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
Après les ondes et les interférences de la page précédente, voici
4. Points de vue des vagues. Une vague, c'est ici une onde, avec la notion
PROLONGEMENTS « d'informité » en plus.
LA LOCALITÉ

Chaque particule relative se relie spatialement à chacune des 2# - 1


5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE autres particules relatives, ce qui contraint fortement son champ
d'action. Pourtant la liberté de mouvement dans l'univers apparaît
6. L'expansion comme quasi illimitée. Les vagues de particules relatives
cosmique
LE BIG BANG expliquent ce paradoxe.
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES « L'essentiel de ce nouveau modèle est que, ici, l'électron est compris à
LES VAGUES
travers un ensemble total d'ensembles impliés généralement non
localisés dans l'espace. À n'importe quel moment donné, un de ceux-ci
8. Les quatre
interactions peut-être développé et donc localisé, mais au moment suivant celui-ci
GÉNÉRALITÉS
s'inveloppe pour être remplacé par celui qui suit. La notion de continuité
GRAVITATION
FAIBLE d'existence est approchée par celle d'une récurrence très rapide de
ÉLECTROMAGNÉTIQUE forme similaire se changeant d'une façon simple et régulière (plutôt
FORTE
comme une roue de bicyclette tournant rapidement donne l'impression
9. LES FERMIONS,
d'un disque solide plutôt que celle d'une séquence de rayons en
LES BOSONS rotation). Naturellement, la particule n'est dans son fondement qu'une
ET LE SPIN abstraction qui est manifeste à nos sens. »
(David Bohm, La plénitude de l'Univers, Le Rocher, 1987)
10. LES TROUS NOIRS
11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
Esprit d'équipe
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
L'état informe
MUTUALISATION
COMMUNISME
Tout objet se
dédouble 2# - 1
13. CONCLUSION
fois : il possède
donc 2# - 1
14. Comment faire ? informités
NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES
Les vagues de
ENTRE SCIENCES
particules relatives
The Great Wave Off Kanagawa (1823-29)
15. BIBLIOGRAPHIE (Reproduction : WebMuseum)

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
Esprit d'équipe
17. EN MARGE
L'eau du large constitue-t-elle les vagues qui arrivent
sur la plage ? Eh bien non. Le mouvement est différent
de la matière qui le porte.
TABLE DES MATIÈRES
Lorsqu'un mouvement de vague se transmet à des
molécules d'eau, ces dernières décrivent des ellipses
verticales qui forment la vague. C'est-à-dire que les
molécules d'eau restent plus ou moins au même
J'ai un truc à dire ! endroit. La vague passe, puis les molécules errent
CLIQUER ICI plus ou moins localement. Jusqu'à ce que des
molécules voisines leur transmettent le mouvement
de la vague suivante.

Les électrons, qui portent un signal dans un


conducteur se comportent de façon similaire. Le
signal se propage à la vitesse de la lumière, mais les
électrons eux-mêmes cheminent très lentement.

Un autre exemple : les bras des galaxies spirales, qui


sont des ondes de densité. Les étoiles ne font que
passer par les bras, où leurs trajectoires les
concentrent plus qu'à l'extérieur. Le mouvement des
bras est ainsi beaucoup plus lent que celui des
étoiles qui les constituent.

Les molécules d'eau, comme les électrons ou les étoiles,


font ainsi preuve d'un fantastique « esprit d'équipe ». Un
grand nombre d'unités parviennent ensemble à propager
des variations d'une taille considérable par rapport à leur
échelle individuelle. Le mouvement transmis change
constamment d'éléments porteurs.

De la même façon, le déplacement d'un corps s'opère par


une succession d'assemblages de ses particules relatives
constitutives, immédiatement suivies de séparations et de
reconstitutions avec d'autres particules relatives. Les
particules relatives font elles aussi preuve d'un fantastique
« esprit d'équipe ». Voyons ça de plus près.

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L'état informe

Pour qu'un objet quelconque existe à l'état


« informe », il faut et il suffit qu'existent ses
éléments constitutifs. Ces derniers peuvent être
assemblés ou désassemblés, en totalité ou en
partie.

Les particules relatives sont elles aussi des éléments


constitutifs.

L'état « formé » n'est ainsi qu'une particularité de l'état


informe.

Par exemple tel réveille-matin existe formé. Démonté, il


continue d'exister à l'état informe. Même réduit en poussière
dispersée au vent au dessus de l'océan, il continuera
indéfiniment d'exister à l'état informe.

Par contre le texte d'un roman n'existe pas à l'état informe


dans un dictionnaire. Ou alors il s'agit d'une œuvre très
particulière qui n'utilise pas deux fois le même mot.
Nous avons déjà abordé sans la nommer cette notion
d'informité, lorsqu'il a été question des univers parallèles,
dans l'introduction. Chaque univers était formé par rapport à
lui-même et informe par rapport aux autres univers. Chaque
univers, en tant qu'univers relativement formé, contenait
tous les autres, mais à l'état informe.

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Tout objet se dédouble 2# - 1 fois : il possède donc 2# -


1 informités

Chaque boucle spatiale est une sorte d'environnement local


à elle seule. Sa longueur varie le plus souvent différemment
de celle des autres boucles et elle « voit » la dimension
absolue selon un point de vue unique. Or les # boucles
spatiales se prolongent mutuellement, elles se combinent
entre elles de multiples façons différentes. Ce qui au final
donne des myriades et des myriades d'environnements
locaux différents, à toutes les échelles.

Tout se dédouble partout, mais s'assemble partout


différemment. Et les mêmes ingrédients mêlés différemment
peuvent donner localement des choses très différentes. Par
exemple le passage d'une petite quantité d'eau de l'état
formé à l'état informe par électrolyse provoque un
changement important de ses caractéristiques locales.
Une forte probabilité existe pour qu'un objet formé dans un
environnement quelconque se dédouble 2# - 2 fois en 2# - 2
informités partout ailleurs dans l'univers. Par exemple ce
n'est pas parce qu'il y a quelque part une locomotive à
vapeur qu'il y a 2# - 2 locomotives à vapeur disséminées
partout ailleurs dans l'univers. Les 2# - 2 dédoublements de
la locomotive sont informes, plus ou moins finement mêlés
aux autres particules relatives de l'ensemble de l'univers.

Plus un objet compte de particules relatives constitutives,


plus il compte d'informités possibles. Le nombre de
permutations possibles d'un nombre n d'éléments est en
effet égal à la factorielle n ! de n, soit 1 × 2 × 3 × ... × n : il
augmente de façon exponentielle avec l'augmentation du
nombre n d'éléments. Par contre des structures comptant
un nombre de particules relatives constitutives assez petit
peuvent exister plus ou moins formées dans au moins deux
endroits à la fois.

Imaginons par exemple que l'un des 2# - 1 dédoublements


informes d'un ballon de football soit disséminé dans le sol
lunaire. En tombant sur la Lune une météorite n'écrase que
quelques unes des particules relatives dédoublées du
ballon, dont la version terrestre ne bronche pas. Par contre
il est possible que l'un des électrons du ballon terrestre
s'agite subitement quand tombe la météorite sur la Lune.
Cet électron possède en effet une structure relativement
simple, il est possible qu'il existe à l'état plus ou moins
formé à la fois sur la Lune et sur la Terre. (Un lien spatial
dont la longueur varie sur la Lune, c'est aussi 2# - 2 autres
liens dont la longueur varie de façon identique partout
ailleurs dans l'univers, puisque les 2# - 1 liens dédoublent
une même boucle spatiale.) Rien que de très banal ici :
l'électron du ballon terrestre ne fait que subir une fluctuation
quantique, dont la cause est non locale.

Remarquons aussi que le ballon terrestre, comme les


pincées de sol lunaire correspondant à un dédoublement de
ses particules relatives, existent localement à l'état formé.
Le ballon est l'informité non locale des pincées, et
réciproquement. Toute informité est relative, elle dépend
d'un référentiel local, du « point de vue » de son
environnement. Un objet quelconque possède ainsi une
forme « complète » qui est la superposition de ses 2# - 1
informités. Ce qui correspond à la superposition de chacun
des « points de vue » de 2# - 1 environnements différents.

Apparaissent aussi « spontanément » dans le vide


quantique des myriades et des myriades de paires de
particules subatomiques « virtuelles », aux charges de
signes contraires et plus ou moins fugaces. Sous l'action
d'un événement local ou non local, ces particules passent
d'informes à formées dans le vide quantique, avant de
redevenir informes.

Il n'y a pas de limite à la dispersion d'éléments constitutifs.


L'ensemble des informités universelles constitue
fondamentalement une sorte de gaz fluctuant de particules
relatives.

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Les vagues de particules relatives

Les ondulations du vent sur un champ de blé


franchissent de grandes distances, alors que les
plantes restent enracinés. De la même façon, un même
ensemble de particules relatives au faible degré de
liberté forme brièvement les parties successives de
mouvements dont l'échelle le dépasse plus ou moins.
Le corps en mouvement, ou plutôt l'un de ses
dédoublements, existe pour un même ensemble de
particules relatives à l'état informe avant son passage ;
il existe à l'état formé pendant son passage, puis il
retourne à l'état informe après son passage. Ce n'est
pas tant le corps lui-même qui se déplace, que son état
formé. Un tel déplacement constitue une vague de
particules relatives.

Se retrouve ici la « récurrence très rapide de forme similaire


se changeant d'une façon simple et régulière » de David
Bohm, voir la citation située en haut de la présente page.
Par exemple un même ensemble de particules relatives
peut constituer successivement des fragments de
locomotive, puis des fragments de chacun des wagons.
Lorsque le train est passé, cet ensemble de particules
relatives reconstitue de l'air.

Il en va ainsi de tout ce qui existe à une échelle supérieure


à celle des particules relatives. Tout mouvement est une
succession d'informités qui se font et se défont. Bien sûr,
plus l'échelle considérée est grande, plus en comparaison
les « saccades » sont petites. Il arrive un moment où le
caractère discontinu du mouvement, de l'énergie devient
négligeable : émerge alors le monde macroscopique.

À toutes les échelles, des myriades de vagues de particules


relatives portent les mouvements les plus divers. Une
même vague peut ainsi porter tout ou partie du mouvement
de multiples particules subatomiques à la fois. Un peu
comme une membrane de haut-parleur peut être porteuse
du son simultané de multiples instruments de musique.

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L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES

L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES

L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET
LES ATOMES

LES QUATRE INTERACTIONS

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Une géométrie commune
Section 8
LES QUATRE INTERACTIONS page 1
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LA GRAVITATION ET LA

MASSE

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1. INTRODUCTION LA GRAVITATION ET LA MASSE

2. LES BOUCLES
L'INTERACTION FAIBLE
SPATIALES

3. « Dans » le néant L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE


DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS L'INTERACTION FORTE

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en
un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux
5. LE MOUVEMENT
comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre.
ET L'INERTIE
Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les
6. L'expansion deux interactions nucléaires.
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES « On découvre, à la fois à partir de la considération du sens des
LES VAGUES équations mathématiques et des résultats des expériences concrètes,
que les particules variées doivent être prises littéralement comme les
projections d'une réalité à plus haute dimension qui ne peut être relatée
8. Les quatre
interactions dans les termes d'aucune force d'interaction. »
GÉNÉRALITÉS (David Bohm, La plénitude de l'Univers, Le Rocher, 1987)
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN
À chaque interaction sa géométrie particulière À chaque
interaction sa
10. LES TROUS NOIRS géométrie
Un point de plus se crée à chaque instant de plus depuis le
particulière
big bang. Cette accumulation générale de points, d'instants
11. RELATIONS
et de boucles spatiales complexifie la géométrie
QUANTIQUES Theodor Kaluza
unidimensionnelle. Elle crée dans le relatif des « points de
était sur la bonne
vue » conjoints, superposés, en nombre croissant. Ce qui voie
12. H ! H... H ?
donne un très grand nombre variable de mouvements, dans
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
un très petit nombre constant de dimensions
À poil « dans » le
LE 21e SIÈCLE spatiotemporelles. néant
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION Le mouvement des particules relatives apparaît Quatre dimensions
COMMUNISME simultanément sous autant d'angles différents qu'il existe de et quatre espaces
dimensions différentes. Or l'énergie des particules relatives, 3D
13. CONCLUSION donc (E = mc2) leur inertie et leur masse, dépendent de la
fréquence de leur mouvement et de leur vitesse relative. La
14. Comment faire ? masse nous apparaît donc elle aussi sous des angles
NOTIONS DE BASE différents. De la masse en 1D, en 2D, en 3D... existe, mais
COMPLÉMENTAIRES pas en 4D plongée « dans » le néant, où tout se ratatine
ENTRE SCIENCES
« extérieurement » en un point.

15. BIBLIOGRAPHIE
Le mouvement dans l'absolu unidimensionnel des particules
relatives se traduit dans au plus trois dimensions spatiales
16. Liens d'actualité par des variations dans les points de vue superposés. À
SCIENTIFIQUE
toutes les échelles ces variations accumulées créent des
INFOS EN CONTINU
distorsions dans l'espace-temps : des « géodésiques ».
D'où résultent les quatre interactions fondamentales.
17. EN MARGE Chaque interaction est un ensemble de géodésiques propre
à une géométrie particulière.

TABLE DES MATIÈRES

J'ai un truc à dire !


CLIQUER ICI

Le champ gravitationnel d'une étoile


dévie les géodésiques de l'espace local
(Illustration : DCU)

Les propriétés intrinsèques de l'espace-temps se modifient


au voisinage d'une masse : l'espace-temps se courbe, ce
qui dévie localement les trajectoires. En quelque sorte
l'objet va tout droit dans un espace courbe, où il suit le
chemin de moindre résistance. De telles variations
géométriques créent la gravitation et les trois autres
interactions fondamentales.
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Theodor Kaluza était sur la bonne voie

Les coordonnées nécessaires pour repérer un point


indiquent le nombre de dimensions d'un espace. Par
exemple il en faut deux pour repérer un point sur une
surface : une surface est donc un espace à deux
dimensions.

La relativité ajoute une coordonnée temporelle à une


géométrie tridimensionnelle d'espaces courbes
(riemannienne). Elle homogénéise ainsi
fondamentalement l'espace et le temps en un
continuum espace-temps quadridimensionnel.
Theodor Kaluza,
enseignant à Kiel, en Allemagne, en 1929
(Reproduction : Peter F. Sommer)

En 1919 le mathématicien allemand Theodor Kaluza


recalcule les équations de la relativité générale dans une
métrique riemannienne à cinq dimensions (quatre
dimensions spatiales et une temporelle). À l'espace-temps
classique à quatre dimensions s'ajoute une cinquième
dimension invisible. La gravitation dans cet espace-temps
en cinq dimensions, projetée dans notre espace-temps en
quatre dimensions, redonne la gravitation plus
l'électromagnétisme (ainsi qu'une « dilation » abstraite, un
champ supplémentaire). C'est-à-dire la gravitation décrite
par la relativité dans un espace-temps à quatre dimensions,
à laquelle s'ajoute l'électromagnétisme décrit par les
équations de Maxwell. Les équations de la relativité
générale concernant la gravitation d'une part et les
équations de Maxwell concernant l'électromagnétisme
d'autre part, apparaissent ainsi comme des expressions
symétriques dans le cadre d'une même géométrie
fondamentale à cinq dimensions d'espace-temps. Les
propriétés quantiques (discrètes) de la matière aux échelles
microscopiques ne sont malheureusement pas au rendez-
vous de cette unification, qui préfigure pourtant la théorie
des cordes. En outre il n'existe pas seulement deux
interactions fondamentales, mais quatre : l'interaction faible
et l'interaction forte ont été découvertes depuis.

La théorie des cordes fait vibrer des particules filiformes


dans un espace-temps à dix ou onze dimensions. Mais les
cordes ne sont pas des liens spatiaux puisqu'elles vibrent
dans l'espace-temps, où leurs mouvements décrivent des
« surfaces d'univers ». Alors que les liens spatiaux sont
l'espace-temps. Dans la théorie des cordes les
phénomènes se produisent de façon perturbative dans un
espace-temps préexistant, quasi statique. Alors qu'ici, ils
émergent d'un espace-temps dynamique. De plus, la
longueur des cordes se limite aux échelles microscopiques
(10-33 cm), alors que celle des boucles spatiales s'étend à
toutes les échelles. La logique des cordes et celle des
boucles spatiales sont différentes.

Les variations alternatives de la longueur des boucles


spatiales tiennent néanmoins lieu de vibrations. Certains
aspects de la logique des cordes se transposent donc aux
boucles spatiales.

● Du fait de l'équivalence masse - énergie, les


vibrations des cordes, comme celles des boucles
spatiales, créent les différentes particules.
● Les modes de vibration en jeu produisent pour leur
part les caractéristiques des particules.

Seule une « hyperdimension » supplémentaire est ici


nécessaire pour qu'apparaisse une symétrie entre les
quatre interactions fondamentales. À nos trois
dimensions usuelles hauteur / largeur / profondeur, qui
expliquent l'essentiel de la gravitation, s'ajoute une
quatrième dimension spatiale, qui permet la
coexistence des trois autres interactions. Il s'agit d'un
développement actualisé et métaphysique des idées de
base de Theodor Kaluza.

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À poil « dans » le néant

Rappelons-nous l'axiome trivial de la géométrie « dans » le


néant, vu dans la section consacrée au big bang. « Quand il
n'y a pas d'espace entre deux objets, ces objets sont en
contact ». Puisqu'il n'y a pas d'espace à l'extérieur d'une
boule billard plongée « dans » le néant, tous les points de
sa surface se rejoignent en un même point. La boule est
alors on ne peut plus ratatinée.
Seul un système à poil « dans » le néant subit l'effet
« géométrie dans le néant ». Si au moins une
dimension supplémentaire l'habille, alors l'effet
« géométrie dans le néant » disparaît. Dans ce cas les
boules de billard redeviennent sphériques. C'est ce qui
justifie la restriction selon laquelle dans l'espace
quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un
point « dans » le néant, seules des structures de liens
spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales
peuvent s'étendre.

Avec ses ensembles dédoublés de liens spatiaux, l'espace-


temps constitue un tissu qui se transforme plus ou moins à
chaque instant. Des myriades de configurations
géométriques s'imbriquent les unes dans les autres. Mais
« dans » le néant tout n'est pas pour autant possible. Toute
géométrie comptant un nombre n de dimensions ne peut
comporter des structures qui s'étendent et évoluent que si
elle est elle-même plongée dans une autre géométrie, qui
comporte un nombre supérieur à n de dimensions.

Or l'espace que nous observons autour de nous, d'une part


est tridimensionnel, d'autre part est fluide. Si notre espace
tridimensionnel n'est pas solidement ratatiné, plus effondré
sur lui-même que le centre d'un trou noir, c'est qu'il se situe
ailleurs que « dans » le néant. Donc dans un espace plus
vaste que lui-même, ce qui lui épargne l'effet « géométrie
dans le néant ». Cet espace plus vaste, c'est un espace à
quatre dimensions spatiales, composante d'un espace-
temps à cinq dimensions.
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Quatre dimensions et quatre espaces 3D

Combien de sous-ensembles 3D un ensemble 4D comporte-


t-il ? La formule très simple qui permet de calculer le
nombre tri de triplets possibles pour n éléments distincts
est :

trin = [n(n - 1)(n - 2)]1/6

Il existe donc pour 4 dimensions :

tri4 = [4(4 - 1)(4 - 2)]1/6

Soit 4 sous-ensembles 3D pour 4 dimensions spatiales.

Il existe en effet :

● hauteur / largeur / profondeur


● hauteur / profondeur / hyperdimension
● hauteur / largeur / hyperdimension
● profondeur / largeur / hyperdimension

Il suffit d'ajouter une seule dimension à nos trois dimensions


classiques hauteur / largeur / profondeur, pour obtenir trois
univers tridimensionnels supplémentaires équivalents au
nôtre ! Balayés au début de cet exposé, les univers
parallèles reviennent-ils donc en force ? Il semble que oui.
Impossible en effet de renoncer à une quatrième dimension,
indispensable à l'habillage de l'effet « géométrie dans le
néant ».

Sauf que maintenant chacun de ces quatre univers


parallèles possède deux dimensions spatiales et le temps
en commun avec chacun des trois autres. La dimension
qu'il ne possède pas l'habille.

Les espaces bidimensionnels communs subissent donc des


contraintes à la fois universelles et « extra universelles ». La
hauteur par exemple, appartient à la fois à notre univers et
à deux autres univers. Il en va de même de la largeur ou de
la profondeur. Ce qui se traduit par les distorsions 2D de
l'interaction faible et de l'électromagnétisme : nous verrons
ça un peu plus loin.

Ces quatre univers 3D sont donc imbriqués les uns dans les
autres, ils ne sont pas vraiment parallèles. Chacun d'eux
partage partiellement la même géométrie
quadridimentionnelle que les autres. Il s'agit plutôt des
quatre coins d'un même « hyperunivers » 4D ratatiné. Une
grande interdépendance unit ainsi les quatre grandes
divisions géométriques de l'espace 4D ratatiné.

À défaut de surgir dans notre espace, l'hyperdimension


bascule en permanence, à toutes les échelles, pour
tous les référentiels, en hauteur, en largeur, ou en
profondeur. Ce qui provoque des distorsions
géométriques, d'où résultent l'électromagnétisme, ainsi
que les interactions faible et forte. Quant à la
gravitation, elle ne requiert que nos trois dimensions
classiques.

Dans notre espace 3D usuel, l'espace se subdivise en


espaces 1D et 2D orientés dans toutes les directions. Ces
discontinuités se fondent aux grandes échelles en un flou
qui donne les hauteur / largeur / profondeur classiques. Pas
suffisamment flou cependant pour cacher les
transformations incessantes de l'hyperdimension.

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GÉNÉRALITÉS

LA GRAVITATION ET LA MASSE

L'INTERACTION FAIBLE

L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

L'INTERACTION FORTE
L'ÉTAT INFORME ET LES
VAGUES DE PARTICULES
RELATIVES

LA GRAVITATION ET LA

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Un peu de relativité
Section 8
LES QUATRE INTERACTIONS page 2
LA GRAVITATION ET LA MASSE

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L'INTERACTION FAIBLE

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GÉNÉRALITÉS

1. INTRODUCTION LA GRAVITATION ET LA MASSE

2. LES BOUCLES
L'INTERACTION FAIBLE
SPATIALES

3. « Dans » le néant L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE


DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS L'INTERACTION FORTE

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ
Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en
5. LE MOUVEMENT un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux
ET L'INERTIE
comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre.
6. L'expansion
Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les
cosmique deux interactions nucléaires.
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES « Une nouvelle idée de gravitation quantique, apparue ces six dernières
années, est la théorie des boucles : Abhay Ashtekar et ses collègues de
l'université de Syracuse ont trouvé une réécriture des équations de la
8. Les quatre relativité générale qui rapproche ces équations des équations de
interactions
GÉNÉRALITÉS l'électrodynamique quantique. Cette réécriture leur permet de traiter la
GRAVITATION gravitation comme un phénomène de mécanique quantique, sans
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
rencontrer les problèmes mathématiques qui ont bloqué d'autres
FORTE tentatives. Selon cette théorie, l'espace n'est plus une entité continue,
mais une sorte de cote de mailles, composée de boucles minuscules et
9. LES FERMIONS, enchevêtrées. »
LES BOSONS
ET LE SPIN (Pour la Science numéro 198 d'avril 1994)

10. LES TROUS NOIRS Il s'agit ici des « boucles spatiales » fermées de la théorie des cordes :
elles permettent de retrouver la gravitation, telle que la relativité la décrit.
11. RELATIONS
QUANTIQUES
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE La masse, c'est de l'énergie au repos La masse, c'est de
SOLUTIONS ? l'énergie au repos
MUTUALISATION À la température très basse d'un milieu supraconducteur
COMMUNISME (peu agité), le photon acquiert une masse et sa portée Masse, énergie,
inertie et gravitation
passe d'infinie à finie. Cet exemple est généralisable à
13. CONCLUSION toutes les particules massives. Les particules relatives
constitutives des vagues possèdent un mouvement plus ou La gravitation ? De
la géométrie !
14. Comment faire ? moins rapide. Plus le mouvement d'une vague est lent, plus
NOTIONS DE BASE il se comporte comme une entrave pour le mouvement
COMPLÉMENTAIRES La gravitation
environnant. La masse de la vague augmente.
ENTRE SCIENCES entraîne un
ralentissement
Imaginons de façon plaisante une boucle spatiale décidée relatif des horloges
15. BIBLIOGRAPHIE
comme une ânesse à très peu bouger, à laquelle sa voisine
tente de céder ou de prendre des points : l'infortunée L'équivalence
16. Liens d'actualité
voisine a l'impression qu'elle s'attaque à des particules masse - énergie (de
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
relatives qui pèsent des tonnes. Dans l'absolu les boucles E/c2 à m)
spatiales échangent en permanence du mouvement entre
elles. Ce mouvement produit des interférences très Les ondes
17. EN MARGE
diversifiées et les zones les plus lentes sont gravitationnelles
tendanciellement les plus massives.

TABLE DES MATIÈRES

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Masse, énergie, inertie et gravitation

Un corps possède une masse d'autant plus grande que le


mouvement de ses particules relatives constitutives est
proche de zéro point par instant. Et réciproquement, un
corps possède une énergie d'autant plus grande que le
mouvement de ses particules relatives est proche de un
J'ai un truc à dire ! point par instant. Ce que la nature gagne en masse, elle le
CLIQUER ICI perd en mouvement et réciproquement.

Par contre, les particules relatives d'un corps qui accélère


tendent en nombre croissant vers la limite de un point par
instant : l'inertie du corps augmente en proportion.
Lorsqu'un objet est deux fois plus massif qu'un autre, la
gravitation qui s'exerce sur lui est deux fois plus grande.
Mais comme l'inertie qui s'oppose à son accélération est
elle aussi deux fois plus grande, les deux objets en chute
libre dans le vide tombent à la même vitesse. Autrement dit,
la gravitation est proportionnelle à l'inertie - ou plus
exactement, la gravitation et l'inertie ont des effets
équivalents.

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La gravitation ? De la géométrie !

La soupe constitutive extrêmement dense des étoiles dites


« à neutrons » restreint la liberté de mouvement de tout ce
qui s'y compresse. Le ralentissement de ses particules
relatives « plombe » ses échanges de points, d'espace, tant
à l'intérieur de l'étoile, qu'avec son environnement extérieur.
Alors la masse au centimètre cube y est considérable, de
l'ordre d'un milliard de tonnes pour une lampée. Moins les
particules relatives disposent d'espace pour se mouvoir,
moins elles se meuvent et plus elles constituent des
structures massives.

Plus un corps possède une grande densité en particules


relatives, plus ses liens spatiaux sont courts, et plus ses
échanges d'espace avec son environnement extérieur se
déséquilibrent. Plus il peut recevoir des points et moins il
peut en donner. Ce défaut local d'espace est
géométriquement équivalent à une concentration non
euclidienne (riemannienne) de courbure, qui tire plus ou
moins vers elle les géodésiques locales. Dans le cas
extrême des trous noirs, la courbure est tellement intense
qu'elle piège même la lumière. La gravitation est un effet
géométrique de la masse.

Cette concentration de courbure a de grandes


conséquences sur un lien constitué de quelques points : elle
agit sur des pourcentages élevés de la longueur du lien.
Tandis qu'elle a comparativement des conséquences
minimes sur un lien constitué d'un grand nombre de points :
quelques points de moins sont loin de l'engloutir. À masses
constantes, l'intensité de la gravitation augmente ainsi avec
la diminution de l'échelle considérée. Se retrouve là le 1/d2
de F = GMm/d2, sans tenir compte des corrections
relativistes, qui ici ne changent rien au principe. Les
particules sont cependant des objets tellement légers
qu'elles exercent entre elles, individuellement, des effets
gravitationnels négligeables.

Les plus grandes variations, en pourcentage de la longueur


des liens spatiaux, se produisent aux plus petites échelles,
égales ou immédiatement supérieures à deux points. De
grandes hétérogénéités gravitationnelles varient très vite,
dans de grandes proportions. Elles créent une sorte de
mousse chaotique de l'espace-temps, dans laquelle les
géodésiques sont particulièrement sinueuses, fluctuantes.

Résumé

Plus des liens spatiaux courts densifient un volume en


particules relatives, plus les mouvements à l'intérieur
de ce volume restreignent leur champ d'action. Plus le
corps peut absorber des points et moins il peut en
donner, ce qui rapproche de lui les géodésiques
avoisinantes. Les corps environnants subissent une
courbure de leur trajectoire vers le corps inversement
proportionnelle au carré de la distance qui les sépare
du corps : la gravitation les attire.

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La gravitation entraîne un ralentissement relatif des


horloges

Lorsque les particules relatives constitutives d'un corps


possèdent une quantité moyenne de mouvement inférieure
à celle de l'environnement local du corps, elles constituent
des « horloges » dont le rythme moyen du battement est
inférieur au temps moyen local. Quand la masse d'un corps
augmente, le temps s'allonge par rapport à celui d'un
référentiel extérieur.

L'inertie produit le même effet. Si nous pouvions observer


depuis un référentiel non accéléré une fusée s'approcher de
la vitesse de la lumière, nous la verrions progressivement
se « figer » dans le temps, puisque toutes ses évolutions
tendraient à se « bloquer » à la vitesse indépassable de un
point par instant. Son déplacement consommerait en outre
une énergie qui tendrait vers l'infini, puisque son inertie
tendrait elle aussi vers l'infini. C'est pourquoi les corps
massifs ne peuvent pas atteindre la vitesse de la lumière.
Par contre le photon, le « grain d'énergie lumineuse »,
possède une masse nulle - son temps est lui aussi nul, il vit
une sorte d'éternel présent.

Une corrélation unit ainsi masse, inertie et temps. Ce qui


entraîne une conséquence étonnante. Dans la géométrie
non euclidienne de l'espace-temps (courbée par une
masse), le chemin le plus court entre deux points n'est pas
la corde, mais l'arc. Les trajectoires sont courbes dans
l'espace, mais aussi dans le temps : elles suivent le chemin
le plus long et le plus lent. Ce qui forme une expression
relativiste du principe de moindre action. C'est plus l'espace-
temps qui minimise sa géométrie, que le système qui
minimise son action.

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L'équivalence masse - énergie (de E/c2 à m)

Imaginons que l'univers ne soit constitué que d'un gaz de


particules relatives (E/c2) que rien ne retient. Elles se
déplacent toutes plus ou moins à des vitesses de un point
par instant. La température générale est considérable. Donc
l'énergie dans l'univers l'est aussi, mais rien ne pèse bien
lourd. Cependant les mouvements des liens spatiaux ne
sont pas partout identiques. Des ensembles de particules
relatives cèdent de la longueur, ce qui les condense plus ou
moins dans certains espaces. Leur quantité de mouvement
interne, leur température, leur énergie diminuent. Ce qui les
fait opposer un début de résistance aux tempêtes
environnantes, un début de masse. Ces ensembles
condensés gagnent en cohésion, ils agrégent des particules
à leurs structures naissantes. Ils deviennent ainsi de plus en
plus massifs. Dans ce processus l'énergie ne se perd pas,
elle se transforme en masse m. Énergie et masse sont bel
et bien équivalentes.

Le « défaut de masse » est une illustration de


l'équivalence masse - énergie.

Un noyau atomique possède une masse inférieure à


celle de la somme de ses constituants, considérés
isolément. La différence se retrouve sous la forme de
l'énergie de liaison nécessaire à la cohésion du
noyau. Cette transformation est infime, mais un
nombre énorme d'atomes existent.
● La fission nucléaire libère une partie de cette
énergie de liaison.
● Tandis que la fusion transforme une partie de la
masse en énergie de liaison. Elle donne une
masse globale inférieure à celle des
constituants d'origine, plus un large excédent
d'énergie. Ainsi la masse du Soleil force la
fusion des atomes d'hydrogène en atomes
d'hélium. Un déficit de masse s'ensuit, de
l'ordre de quatre millions de tonnes à chaque
seconde. D'où une production d'énergie qui,
entre autres effets, nous fait bronzer.

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Les ondes gravitationnelles

Lorsque deux étoiles constituant un système binaire


tournent autour de leur centre commun de gravité, leurs
ondes gravitationnelles étalent peu à peu l'énergie de leur
mouvement local dans le cosmos. Ces étoiles perdent ainsi
de leur énergie cinétique et elles finissent par plonger l'une
vers l'autre, ce qui provoque de grosses étincelles.

Bien que prévues par la relativité générale comme des


frissons du « mollusque » (le mot est d'Einstein)
spatiotemporel, les ondes gravitationnelles n'ont cependant
pas encore été détectées directement. Il en existe en
théorie de toutes sortes et de toutes les tailles. Elles
traversent en permanence l'écheveau universel de liens
spatiaux et de particules relatives.

Représentation imaginaire
d'ondes gravitationnelles
(Illustration : DCU)

Mais, comme effets de la gravitation dans notre univers,


elles ne déforment que la 3D hauteur / largeur / profondeur.
Vues depuis notre espace ordinaire, elles paraissent
excessivement faibles. De la même façon, les habitants
imaginaires d'un espace 2D ondulé plongé dans notre
espace 3D ne se verraient pas « de l'extérieur ». Leurs
regards et leurs mesures suivraient les sinuosités de leur
espace 2D et ils se croiraient dans un espace « plat »,
euclidien, dépourvu d'ondulations. S'ils mesuraient la
somme des angles d'un triangle, ils utiliseraient des règles
aussi courbées que le serait leur espace - mais qui leur
paraîtraient droites - et ils trouveraient 180°, conformément
à la géométrie euclidienne. Nous sommes dans la même
situation, mais en 3D dimensionnelle. Par contre, observées
depuis un espace en 3D hyperdimensionnelle, « nos »
ondes gravitationnelles produisent logiquement des
distorsions spatiales beaucoup plus facilement détectables.

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GÉNÉRALITÉS

LA GRAVITATION ET LA MASSE

L'INTERACTION FAIBLE

L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

L'INTERACTION FORTE
GÉNÉRALITÉS

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La 3D hyperdimensionnelle nous cache son hyperdimension
Section 8
LES QUATRE INTERACTIONS page 3
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L'INTERACTION

ÉLECTROMAGNÉTIQUE

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GÉNÉRALITÉS

1. INTRODUCTION
LA GRAVITATION ET LA MASSE

2. LES BOUCLES
SPATIALES L'INTERACTION FAIBLE

3. « Dans » le néant L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE


DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS L'INTERACTION FORTE

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un
point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux
5. LE MOUVEMENT
comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre.
ET L'INERTIE
Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les
6. L'expansion deux interactions nucléaires.
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES « Something unknown is doing we don't know what. »
LES VAGUES (Commentaire de Sir Arthur Eddington à propos du principe d'incertitude)

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE
Trois espaces donnent trois bosons Trois espaces
donnent trois bosons
9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
Doublets
ET LE SPIN Les bosons sont des particules qui transmettent une
interaction. Ils peuvent être chargés, comme les
gluons de l'interaction forte, dans ce cas ils Violations de
10. LES TROUS NOIRS
symétrie
interagissent entre eux. Ou non chargés, comme les
11. RELATIONS photons de l'interaction électromagnétique, dans ce
Transformations de
QUANTIQUES cas ils n'interagissent pas entre eux. Cette notion de
particules et
boson sera explicitée dans une prochaine section.
désintégrations
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE Il y a interaction faible lorsqu'il y a espace 3D comportant
LE 21e SIÈCLE de l'hyperdimension. Une particularité importante :
SOLUTIONS ?
l'existence d'une incompatibilité géométrique avec notre
MUTUALISATION
espace 3D ne comportant pas d'hyperdimension. Trois
COMMUNISME
espaces en 2D « autorisée » se projettent donc dans notre
3D dimensionnelle :
13. CONCLUSION

● hauteur + profondeur + hyperdimension cachée


14. Comment faire ?
NOTIONS DE BASE
● hauteur + largeur + hyperdimension cachée
COMPLÉMENTAIRES ● profondeur + largeur + hyperdimension cachée
ENTRE SCIENCES
Par « hyperdimension cachée » entendons des
15. BIBLIOGRAPHIE basculements permanents de l'hyperdimension dans notre
espace 3D, en hauteur, en largeur, ou en profondeur.
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE Des transformations incessantes de la géométrie 3D
INFOS EN CONTINU hyperdimensionnelle aux plus petites échelles créent des
décompositions spatiales, des distorsions, dont les vagues
17. EN MARGE de particules relatives constituent les bosons W+, W- et Z0
porteurs de la charge faible. Ces trois particules nous
apparaissent donc comme des objets 2D ne comportant
que les deux dimensions autorisées, unissant notre espace
TABLE DES MATIÈRES usuel aux espaces 3D comportant de l'hyperdimension.
Elles se présentent à nous sous des angles tels que nous
ne voyons pas leur hyperdimension.

Aux petites échelles, l'espace « jongle » ainsi en


permanence avec les dimensions. Ce qui provoque des
compositions et des décompositions géométriques. Se
produisent alors deux cas de figure :

Ou bien une « mousse » spatiale fluctuante piège


J'ai un truc à dire ! les W+, W- et Z0 : ces trois particules possèdent une
CLIQUER ICI masse, une courte portée et une durée de vie très
courte, de l'ordre de 10-25 s.

Ou bien cette « mousse » n'est pas suffisante pour


retenir les particules, qui sont alors sans masse, de
portée infinie et qui peuvent vivre indéfiniment. Elles
traversent toutes sortes d'espaces 2D : les espaces
2D ne les différencient pas. J'ai nommé le photon.

Une symétrie « brisée » unifie ainsi les interactions faible et


électromagnétique, elle donne l'interaction « électrofaible ».
Si le boson de Higgs existe, il est sans doute dans ces
parages, mais je ne vois pas vraiment où. Peut-être se
crée-t-il en plus des W+, W- et Z0 lorsqu'il dispose d'assez
de fluctuations, d'énergie, dues aux transformations
spatiales en espace autorisé. Dans ce cas il concentre une
partie de la mousse, ce qui libère les W+, W- et Z0 et les
transforme en photons. Si un jour il est détecté, on en
saura plus à son sujet et la recherche d'explications
métaphysiques sera plus facile.

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Doublets

Comment la 3D hyperdimensionnelle projette-t-elle


un objet dans notre 3D dimensionnelle, en passant
par la 2D autorisée ? Quels sont les effets physiques
de ces projections ?

Lorsqu'un objet hyperdimensionnel en 3D dans l'absolu,


mais pour nous dimensionnel en 2D, nous présente l'une
de ses faces, nous ne pouvons pas l'observer dans une
hyperdimension qui nous est interdite. Mais nous pouvons
quand même le voir sous tous ses angles dans notre
espace dimensionnel. Sa composante hyperdimensionnelle
peut en effet se retourner dans notre espace, de telle sorte
que l'hyperobjet 3D se présente à nous conjointement sous
deux angles 2D complémentaires : un angle correspondant
aux dimensions autorisées, plus un autre angle,
correspondant à la dimension interdite, mais transformée.
L'hyperobjet 3D nous montre alors conjointement sa face
« visible » (autorisée) et sa face « cachée » (transformée),
plus ou moins disjointes.

Et effectivement, les particules nous apparaissent souvent


sous la forme de doublets. Le doublet le plus connu est le
proton et le neutron, qui sont deux états différents d'un
même nucléon. Mais il y a aussi les quarks u et d, c et s, t
et b. Au neutrino électronique correspond l'électron, au
neutrino muonique correspond le muon, au neutrino
tauique le tau. Un doublet, c'est les deux faces 2D d'une
même particule hyperdimensionnelle 3D.

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Violations de symétrie

Imaginons qu'une hypermain droite se projette en 2D


autorisée dans notre espace.
Nous voyons d'une part une main droite 2D qui cache
son angle interdit et d'autre part l'angle interdit
retourné en 2D autorisée. L'hypermain se dédouble
ainsi en 2D autorisée dans notre espace 3D, où nous
la voyons « sous tous les angles ».
Dans ce cas précis, seules existent deux (hyper)
mains droites en 2D autorisée.
La symétrie dans un miroir (par inversion des trois
coordonnées spatiales), qui s'appelle la parité, est
dans ce cas violée, puisqu'elle donne une seule
hypermain gauche - un phénomène qui ici n'existe
pas. Une telle violation de la parité est l'une des
caractéristiques de l'interaction faible.
Tout mouvement s'opère par rapport à quelque chose, par
rapport à un référentiel. Une hyperparticule 3D considérée
dans la direction de sa trajectoire peut très bien tourner sur
elle-même dans un sens dans son hyperespace 3D, et
dans l'autre sens dans un autre environnement, par rapport
à d'autres référentiels, dans notre espace par exemple.

Nous avons cependant vu à la page Points et instants


qu'une rotation de fond existe. La création d'un point de
plus à chaque instant de plus décale tendanciellement la
position de tout objet « immobile » par rapport à la suite de
points dans une direction qui va des points les plus récents
vers les points les plus anciens. Les hyperobjets qui se
projettent dans notre espace « préfèrent » donc
tendanciellement tourner dans cette direction. En
compensation, les particules correspondantes d'antimatière
tournent symétriquement dans la direction contraire.

Une telle rotation préférentielle viole la parité. Elle


correspond typiquement à la rotation intrinsèque quantifiée
(au spin) des neutrinos, qui ne tourne qu'à gauche. Les
neutrinos à hélicité droite n'existent pas. Il y a là un
phénomène dont le symétrique dans un miroir n'existe pas
dans la nature. Ces particules ne sont sensibles qu'à
l'interaction faible, fautrice de la radioactivité bêta qui en
émet. Un noyau atomique se désintègre spontanément en
un électron et un antineutrino, ou en un positron et un
neutrino.

L'interaction faible viole du même coup la charge. Le


neutrino, dont l'hélicité est toujours gauche, ne possède
pas d'antiparticule dont l'hélicité tournerait elle aussi à
gauche. Et réciproquement, à l'antineutrino, dont l'hélicité
est toujours droite, ne correspond pas un neutrino droit.
L'interaction faible brise ainsi en partie la symétrie entre la
matière et l'antimatière.

Sachant que la symétrie globale charge, parité, temps


(transformation CPT) est toujours respectée, si la parité et
la charge ne sont pas symétriques, c'est qu'en
compensation la symétrie par renversement temporel (un
film passé à l'envers) ne l'est pas non plus. Et
effectivement, un point de plus à chaque instant de plus, ça
ne fait pas un passé et un futur symétriques.
Heureusement d'ailleurs, parce que sinon, je me demande
bien comment les causes pourraient toujours précéder les
effets.

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Transformations de particules et désintégrations

Lorsqu'un hyperobjet 3D se retourne dans son espace


hyperdimensionnel, la projection 2D de ce retournement
donne l'impression que les deux faces complémentaires 2D
se transforment l'une en l'autre. C'est un peu comme un
chou-fleur situé entre deux miroirs, dans lesquels il se
reflète. Que les deux miroirs opèrent une demi-révolution
autour du chou et il nous semble qu'ils se changent l'un en
l'autre. (La métaphysique n'est plus ce qu'elle était.) Les
particules qui reflètent dans notre espace une même
hyperparticule se changent ainsi plus facilement entre elles
qu'avec les autres particules. Par exemple, le kaon neutre
et l'antikaon neutre sont des particules instables qui ont le
temps de se changer l'une en l'autre, d'osciller, avant de se
désintégrer. Quant aux neutrinos solaires, une partie
d'entre eux semble se changer en neutrinos d'une autre
espèce avant d'atteindre la Terre.

L'un des effets de cette transformation des particules les


unes en les autres est de désagréger un certain nombre de
structures et d'en former de nouvelles. L'interaction faible
se traduit ainsi par la désintégration des leptons et des
quarks les plus lourds en plus légers (l'électron en neutrino
électronique, le quark u en quark d par exemple), par la
désintégration du neutron libre en un proton, un électron et
un antineutrino (et inversement, du proton en un neutron),
par celle d'un pion en un muon ou par celle d'un muon en
un électron. (L'émission d'un neutrino accompagne ces
désintégrations). Lorsque l'interaction faible change la
« saveur » de l'un des quarks constitutifs d'un proton, ça
peut tout donner, sauf un proton : le proton se désintègre, il
se transforme en autre chose.

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GÉNÉRALITÉS

LA GRAVITATION ET LA MASSE

L'INTERACTION FAIBLE

L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

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Géodésiques en 3D : gravitation
Géodésiques en 2D : électromagnétisme
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1. INTRODUCTION
LA GRAVITATION ET LA MASSE

2. LES BOUCLES
SPATIALES L'INTERACTION FAIBLE

3. « Dans » le néant L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE


DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS L'INTERACTION FORTE
4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en
un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux
5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE
comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre.
Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les
6. L'expansion deux interactions nucléaires.
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES « Pour faire de la métaphysique, il n'y a pas de doute, il faut aimer ça. »
LES VAGUES (Pastiche d'une phrase de Richard Feynman, dont l'original est cité par
Heinz Pagels in L'univers quantique, InterÉditions, 1985)

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE Espaces 2D fractals Espaces 2D fractals
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ? Anisotropies
L'interaction faible ne se produit qu'aux échelles
MUTUALISATION spatiales et photons
COMMUNISME
microscopiques. Mais les croisements autorisés entre les
3D hyperdimensionnelles et la 3D dimensionnelle créent
aussi un ensemble de phénomènes à la fois Attraction et
13. CONCLUSION répulsion
microscopiques et macroscopiques : l'électromagnétisme.
14. Comment faire ? Le ferromagnétisme
NOTIONS DE BASE Des espaces 2D plus ou moins feuilletés, plus ou moins
COMPLÉMENTAIRES superposés en « pelures d'oignons » s'entrecroisent plus ou
Deux points de vue
ENTRE SCIENCES moins à toutes les échelles. Ces espaces 2D peuvent alors
s'unir de telle sorte qu'ils occupent des espaces 3D. Ils
15. BIBLIOGRAPHIE forment ainsi des pseudo-espaces 3D comparables au
nôtre. Il s'agit en fait d'espaces 2D fractals, qui peuvent se
16. Liens d'actualité cumuler localement et passer par un grand nombre de
SCIENTIFIQUE surfaces de notre espace 3D, mais qui ne possèdent pas de
INFOS EN CONTINU volume « interne ». Se retrouvent là les lignes de forces et
les fronts d'ondes du champ électromagnétique.
17. EN MARGE
Ces croisements microscopiques d'espaces 2D expliquent
la quantification du moment magnétique de particules qui se
situent à des sortes de « carrefours » spatiaux.
TABLE DES MATIÈRES
Ces distorsions 2D plongées dans notre espace 3D
constituent l'interaction électromagnétique.
J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI

Figures magnétiques
(Scientific American no 324 du 18 mars 1882)
(Reproduction : Project Gutenberg)

Par exemple l'énergie des protubérances solaires provient


d'ondes électromagnétiques longitudinales en forme de
boucles, qui ne s'étalent pas dans notre espace 3D, comme
le feraient des ondes sonores. Des contraintes
géométriques intrinsèques canalisent un plasma chaud, un
mélange de particules neutres, de ions positifs et
d'électrons.
Protubérances solaires, le 9 août 1999
(Photo : NASA Transition Region And Coronal Explorer)

Par leur aspect souvent drapé, les aurores polaires


constituent aussi des exemples intéressants de l'aspect 2D
des phénomènes électromagnétiques. Il s'agit d'interactions
entre le vent de particules solaires et le champ magnétique
terrestre, qui produisent des excitations et des ionisations
d'atomes.

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Anisotropies spatiales et photons

Notre espace apparaît ainsi localement plus ou moins dilaté


ou contracté en 2D, selon l'électromagnétisme qui le
traverse. Une dilatation spatiale forme une répulsion et une
contraction spatiale forme une attraction. Lorsqu'il y a
interaction, il y a transformation de la géométrie locale.

Ces anisotropies spatiales locales interfèrent plus ou moins


entre elles. Il en résulte des alternances 2D de zones
resserrées et écartées. Les trajectoires se déforment en
sinusoïdes plus ou moins régulières, plus ou moins amples
et intenses, caractéristiques des propriétés ondulatoires de
la lumière.

Les photons sont les particules vecteurs de l'interaction


électromagnétique. Ce sont des vagues 2D, des
déformations passagères, qui suivent les géodésiques des
espaces 2D entrecroisés dans de multiples directions. La
lumière est ainsi naturellement polarisée dans de multiples
directions.

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Attraction et répulsion
Principe d'une zone attractive
(un pôle attractif)
Principe d'une zone répulsive
(un pôle répulsif)

(Illustrations : DCU)

« Dans » l'espace 2D de l'électromagnétisme, les particules


suivent des trajectoires plus ou moins courbes, qui résultent
en partie de leurs mouvements dans la 3D
hyperdimensionnelle. Leurs géodésiques, leurs trajectoires
actuelles ou potentielles, suivent le chemin le plus court
d'un point à un autre de leur espace courbe. Elles
constituent ainsi un « maillage » irrégulier, localement plus
ou moins serré. Lorsqu'un maillage se resserre quelque
part, il « tire » sur les géodésiques environnantes et il
constitue un « attracteur ». Il dévie localement les
trajectoires des particules, qui s'en trouvent défléchies. À
l'inverse, quand un maillage s'étire, il « repousse »
localement les trajectoires, ce qui entraîne là encore des
déflexions et il constitue une « répulsion ». Lorsque les
trajectoires s'infléchissent, un champ électromagnétique
attire ou repousse les photons.

Le mouvement des particules de la 2D électromagnétique


résulte ainsi d'un enchevêtrement chaotique de zones plus
ou moins resserrée ou étirées, dont les effets se contrarient
ou se renforcent plus ou moins. Ce chaos microscopique
est plus ou moins hétérogène. Il existe ainsi des zones
macroscopiques qui tendent plutôt à attirer les photons de
l'espace 2D entrecroisé local, comme il en existe d'autres
qui tendent plutôt à repousser les photons.

Principe de l'attraction électromagnétique


(Illustration : DCU)

Plus deux zones de signes contraires (une zone attractive


et une zone répulsive) de déflexion des trajectoires des
photons s'approchent l'une de l'autre, plus la zone
intermédiaire restante qui les sépare possède une courbure
forte. Donc plus la liberté de mouvement dans cette zone
intermédiaire se restreint, se limite à un espace étroit (ici sur
la partie gauche de l'image ci-dessus). Plus deux zones de
signes contraires se rapprochent l'une de l'autre et plus
elles tendent à se « retenir prisonnières ». Plus elles
« capturent » les trajectoires et les particules qui passent
par elles.

Principe de la répulsion électromagnétique


(Illustration : DCU)

Lorsque deux zones attractives ou deux zones répulsives


(de forte courbure) sont localement en présence, elles
s'équilibrent mutuellement plus ou moins. Elles provoquent
ensemble sur les trajectoires qui passent entre elles des
déformations qui se compensent plus ou moins. Ces
trajectoires intermédiaires en équilibre, relativement peu
perturbées, repoussent les zones de forte déflexion. Plus
deux zones de même signe (deux zones attractives ou
répulsives, de forte courbure) s'approchent l'une de l'autre,
plus la zone intermédiaire d'équilibre (de faible courbure,
traversées par des flèches dans l'image ci-dessus) se
renforce, elle tend ainsi à maintenir écartées ces deux
zones de même signe.

Comme chacun le sait en effet, les pôles


électromagnétiques de signes contraires s'attirent et
les pôles de même signe se repoussent.

Les pôles de signes contraires s'attirent


Les pôles de même signe se repoussent
(Scientific American no 643 du 28 avril 1888)

(Reproductions : Project Gutenberg)

D'après la loi de Coulomb, deux charges électriques


ponctuelles exercent l'une sur l'autre une force
proportionnelle à leur produit, attractive si les charges
sont de signes contraires, répulsive si elles sont de
même signe, et inversement proportionnelle au carré
de la distance qui les sépare.

Par ailleurs, quand on coupe un aimant en deux, les deux


pôles se reconstituent : impossible de créer deux
monopôles. Et pour cause, les zones 2D subissent des
interactions avec le reste de l'univers, elles se déforment
plus ou moins en permanence. Leurs géodésiques sont
toujours plus ou moins courbes, des zones 2D se
contractent ou se dilatent toujours plus que d'autres. Même
si nous pouvions « isoler » un monopôle, avec des
géodésiques parfaitement régulières, il ne durerait pas
longtemps. Très vite ses interactions non locales le
déformeraient. Se recréerait alors un électromagnétisme
classique.

Un champ magnétique est une zone de distorsions


2D entrecroisées, plongée dans notre espace 3D.

Les particules sensibles au magnétisme possèdent des


géométries qui en font des pôles microscopiques plus
ou moins attractifs ou répulsifs. Elles transmettent du
mouvement, des signaux, en échangeant entre elles
des « photons virtuels », fugaces porteurs d'énergie,
qui suivent les géodésiques créées par les distorsions
2D entrecroisées.

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Le ferromagnétisme

Pourquoi un champ magnétique peut-il être aussi fort


dans le fer, le cobalt, le nickel ou certains alliages,
mais pas dans les autres métaux ? Il est par exemple
impossible d'attirer une feuille d'aluminium avec un
aimant. Pourtant le magnétisme devrait se manifester
d'une façon équivalente dans tous les métaux. Les
électrons et les photons possèdent en effet les
mêmes propriétés dans n'importe quel métal.

Les espaces 2D du magnétisme peuvent se courber


localement de telle sorte qu'ils occupent des espaces 3D. Ils
constituent ainsi des pseudo-espaces 3D. Les
dédoublements de leurs géodésiques se superposent alors
de telle sorte qu'ils constituent des « motifs » fractals plus
ou moins réguliers. Si cette régularité est suffisante, alors
les interférences et les interférences d'interférences
s'étendent jusqu'aux grandes échelles : le ferromagnétisme
s'ensuit, celui du fer par exemple. Si cette régularité est
insuffisante, elle se brouille plus ou moins aux grandes
échelles : le paramagnétisme s'ensuit, celui du cuivre par
exemple.

De plus, l'aimantation d'un barreau de fer augmente plus


vite que sa désaimantation. Une aimantation rémanente
subsiste même lorsque le champ magnétique initial ne
s'exerce plus. Ce phénomène d'hystérésis s'explique
comme précédemment. Le champ magnétique plonge le
barreau de fer dans un espace aux géodésiques plus ou
moins ordonnées. Cet espace imprime aux atomes et aux
ions constitutifs du métal des orientations communes sur de
grandes échelles. Ces orientations subsistent plus ou moins
en l'absence de champs contraires, ce qui crée une sorte de
mémoire du passage du champ magnétique.

Au delà de la température de Curie cependant, l'agitation


thermique des molécules brouille la plus ou moins grande
régularité fractale créatrice de magnétisme macroscopique
et aux grandes échelles toute aimantation tombe à zéro ou
presque.

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Deux points de vue

Un même électron induit un champ magnétique pour un


référentiel en mouvement par rapport à lui, mais dans le
même temps, il n'en induit pas pour un autre référentiel,
immobile par rapport à lui. Ces deux référentiels « voient »
en effet chacun deux informités différentes (deux des 2# - 1
dédoublements) d'une même réalité. (Dans l'absolu ils
« voient » une même réalité sous des angles différents.) À
chacune de ces informités correspond un espace 2D
particulier. Ce qui crée des vagues 2D particulières pour le
référentiel en mouvement et des vagues 2D particulières
pour le référentiel relativement immobile. Il y a ainsi
superposition d'induction 2D et de non-induction 2D. Selon
son état, c'est le référentiel qui sélectionne tel ou tel point
de vue, telle ou telle informité.

Dans un album de bandes dessinées relatant les péripéties


d'Iznogoud, si ma mémoire est bonne, des personnages
traversent une rue. Puis l'un d'entre eux estime qu'il est un
peu magicien sur les bords : le trottoir d'où ils viennent est
devenu celui d'en face. De chaque côté de la rue, le trottoir
est conjointement « celui où les passants sont » et « celui
d'en face ». Tout dépend du point de vue. La même logique
se retrouve dans l'électromagnétisme. Chaque électron crée
et conjointement ne crée pas de champ magnétique : tout
dépend du point de vue.

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GÉNÉRALITÉS

LA GRAVITATION ET LA MASSE

L'INTERACTION FAIBLE

L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

L'INTERACTION FORTE

L'INTERACTION FAIBLE

MENU HAUT DE LA PAGE L'INTERACTION FORTE


La 2D hyperdimensionnelle nous cache son hyperdimension
Section 8
LES QUATRE INTERACTIONS page 5
L'INTERACTION FORTE

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L'INTERACTION
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ÉLECTROMAGNÉTIQUE

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LES FERMIONS, LES BOSONS

ET LE SPIN

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GÉNÉRALITÉS

1. INTRODUCTION
LA GRAVITATION ET LA MASSE

2. LES BOUCLES
SPATIALES L'INTERACTION FAIBLE

3. « Dans » le néant
L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS L'INTERACTION FORTE

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en
un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux
5. LE MOUVEMENT
comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre.
ET L'INERTIE
Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les
6. L'expansion deux interactions nucléaires.
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES « Tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire. »
LES VAGUES (Murray Gell-Mann, après Georges Duhamel)

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE
Les espaces bidimensionnels Les espaces
bidimensionnels
9. LES FERMIONS,
LES BOSONS Ils sont au nombre de (42 - 4) / 2, soit six espaces
Les quarks
ET LE SPIN bidimensionnels :

Charges de couleur
10. LES TROUS NOIRS ● hauteur / largeur
et d'anti-couleur
● hauteur / profondeur
11. RELATIONS ● largeur / profondeur
Charges de saveur
QUANTIQUES ● hyperdimension / hauteur
● hyperdimension / largeur
Charges
12. H ! H... H ? ● hyperdimension / profondeur
électromagnétiques
JUSQU'AU 19e
fractionnaires
LE 20e SIÈCLE Les trois espaces bidimensionnels ne comportant pas
LE 21e SIÈCLE
d'hyperdimension constituent des sous-ensembles de la La répulsion cœur
SOLUTIONS ?
gravitation : mettons-les ici de côté. dur
MUTUALISATION
COMMUNISME
Quant aux trois espaces bidimensionnels comportant de Résumé des quatre
13. CONCLUSION
l'hyperdimension, notre espace 3D dimensionnel les « voit » interactions
comme des distorsions spatiales unidimensionnelles. Ou fondamentales
plus exactement, comme trois espaces dimensionnels,
14. Comment faire ?
NOTIONS DE BASE auxquels s'ajoutent les trois projections transformées des
COMPLÉMENTAIRES trois espaces hyperdimensionnels. Ce qui au final, de notre
ENTRE SCIENCES point de vue, donne six sources (uni)dimensionnelles de
mouvement, donc six quarks (u et d, c et s, t et b).
15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU Retour au menu de la page

17. EN MARGE
Les quarks
TABLE DES MATIÈRES
Soit un quark se combine à un antiquark pour constituer un
méson instable, soit trois quarks s'assemblent pour former
des particules plus lourdes, telles que les protons, les
neutrons ou les hypérons - soit quatre quarks ou plus
forment d'autres particules subatomiques, si elles existent.
Prédit par le théoricien russe Dmitri Diakonov et ses
collègues en 1997, le pentaquark, particule à cinq quarks,
reste insaisissable : certaines expériences le détectent,
d'autres non. Les antiquarks constituent aussi des particules
d'antimatière.
J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI Les quarks sont très fortement liés entre eux, ils sont
« confinés dans les hadrons », dans des particules
sensibles à l'interaction forte. L'action de ce confinement
augmente avec la distance. Il n'a ainsi jamais été possible
d'isoler un quark. L'énergie nécessaire à l'extraction d'un
quark à son confinement est en effet telle qu'elle se
transforme aussitôt en au moins un nouveau (anti)quark. Le
quark « extrait » ne fait alors que changer de hadron.

Dans notre espace tridimensionnel hauteur / largeur /


longueur, il y a en effet transformation des espaces
hyperdimensionnels 2D en espaces unidimensionnels 1D.
Chacun de ces espaces unidimensionnels, à la longueur
plus ou moins fluctuante, est constitué d'un seul lien spatial,
ou d'une suite unidimensionnelle de liens spatiaux. Toutes
les fois que deux quarks, liés entre eux par un espace
unidimensionnel, s'éloignent l'un de l'autre, c'est au moins
un lien spatial qui s'allonge, ce n'est pas une vague de
particules relatives qui se déplace en 2 ou 3D. Or le
mouvement de chaque lien spatial est très fortement
contraint, puisqu'il dépend conjointement de 2# - 1
environnements différents. Plus deux quarks s'éloignent l'un
de l'autre, plus leur mouvement rencontre de résistance, ce
qui explique leur confinement. S'explique aussi le fait que
les lignes de forces s'exercent de façon unidimensionnelle
d'un quark à un autre, sans s'étendre autour des particules,
comme c'est le cas avec les interactions faible,
électromagnétique ou gravitationnelle.

Les protons tous positifs d'un même noyau atomique


surmontent ainsi leur répulsion électrostatique par le
confinement des quarks constitutifs du noyau. Piégés par
les limitations unidimensionnelles du mouvement de leurs
particules relatives constitutives, ils restent plus ou moins
stables dans une sorte de « mer » de liens spatiaux. Ils
subissent ainsi l'interaction forte, commune à tous les
hadrons.

De la même façon, les gluons, vecteurs de l'interaction


forte, devraient a priori posséder une portée infinie, comme
celle des photons, puisqu'ils possèdent une masse nulle.
Mais leur unidimensionnalité restreint leur portée à des
échelles de l'ordre de la taille du noyau atomique.

Ces contraintes spatiales sont beaucoup plus fortes aux


échelles subatomiques qu'au-dessus. Plus l'échelle
s'agrandit en effet, et plus des liens spatiaux en grand
nombre portent le mouvement, ce qui multiplie les chemins
de remplacement que peut emprunter la propagation.
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Charges de couleur et d'anti-couleur

● hauteur + hyperdimension cachée


● largeur + hyperdimension cachée
● profondeur + hyperdimension cachée

Par « hyperdimension cachée » entendons là encore des


basculements permanents de l'hyperdimension dans notre
espace 3D, en hauteur, en largeur, ou en profondeur.

Ces trois espaces (hyper)dimensionnels des quarks


correspondent aux trois charges de « couleur » (le rouge, le
vert et le bleu) de base de la chromodynamique quantique.
Ces « couleurs » abstraites caractérisent la sensibilité des
quarks à l'interaction forte.

En fait les choses sont un petit peu plus compliquées, parce


qu'existent aussi des charges d'anti-couleur. Disons
arbitrairement qu'il y a couleur lorsqu'une dimension est
considérée dans la direction passé - avenir dans l'ordre de
création des points, et anti-couleur lorsqu'elle est
considérée dans la direction avenir - passé.
(Respectivement, de l'extrémité la plus ancienne d'un
boucle spatiale vers la plus récente, et de la plus récente
vers la plus ancienne.) Nous pourrions aussi admettre
l'inverse, ce qui ne changerait rien sur le fond.

Lorsque les quarks unissent leurs trois espaces


unidimensionnels autorisés dans notre 3D dimensionnelle,
ils constituent des particules subatomiques « blanches »
plutôt stables, puisque formées de hauteur / largeur /
profondeur. Dans ce cas en effet, leurs distorsions spatiales
respectives trouvent des compensations géométriques dans
leur environnement immédiat, ce qui stabilise globalement
le chaos de leurs mouvements.

Représentation symbolique d'un hadron « blanc »


composé de trois quarks « colorés ».

Cet espace 3D compte moins de liens verts que


de liens bleus et moins de liens bleus que de
liens rouges : il est géométriquement
« irrégulier », c'est-à-dire courbe, riemannien. De
ses distorsions spatiales résultent une partie de
ses caractéristiques ; elles peuvent être très
diverses : par exemple de grandes différences de
masses existent entre les quarks de différentes
espèces.
(Illustration : DCU)

Mais les dimensions sont interchangeables. Par exemple,


un crayon tenu verticalement est plus haut que large, puis
après un quart de tour sur un côté, il est plus large que
haut. Il en va de même des quarks et de leur géométrie, qui
se transforment facilement.

Dans cette géométrie mouvante, les quarks de même


couleur se repoussent et ceux de couleurs différentes
s'attirent :

Les (hyper)espaces d'une même dimension (de


même couleur) tendent à constituer les segments
d'espaces unidimensionnels uniques. Des petites
longueurs se transforment alors en plus grandes. Ce
qui se traduit par une répulsion.

Les (hyper)espaces de dimensions (de couleurs)


différentes tendent à constituer des espaces 4D
interdits. Ils se décomposent plus ou moins en
permanence. Des grandes longueurs se transforment
alors en plus petites. Ce qui se traduit par une
attraction.

Une couleur revient à une couleur considérée dans la


direction passé - avenir, dans l'ordre de création des points,
avons-nous dit. Or les échos négatifs qui reviennent vers
les liens spatiaux de couleur vont de l'horizon vers le lien, ils
sont équivalents à de la couleur qui remonte le cours du
temps. Passé et avenir s'inversent - en partie seulement,
parce que se crée toujours un point de plus à chaque
instant de plus. Considérons donc qu'à chaque couleur
revienne comme énergie négative l'équivalent d'une anti-
couleur. Couleur et anti-couleur interfèrent entre elles, elles
tendent elles aussi à constituer des espaces 4D interdits.
Leurs espaces se décomposent plus ou moins, des grandes
longueurs se transforment en plus petites. Ce qui se traduit
par une attraction et par la création des mésons. L'addition
d'une couleur et d'une anti-couleur donne par ailleurs la
couleur blanche.

Les particules sensibles à la couleur interagissent entre


elles en échangeant des gluons, qui sont eux-mêmes
chargés de la couleurs qu'ils portent. Ce qui les distingue
des photons, qui eux portent les charges
électromagnétiques sans être eux-mêmes chargés. Les
particules sensibles à la couleur sont en effet l'espace
(unidimensionnel). Alors que les particules sensibles à
l'électromagnétisme ne sont pas elles-mêmes l'espace, elle
ne font que subir les distorsions de géodésiques, d'où leur
neutralité.

S'ensuivent des phénomènes « d'écrantage ». Chaque


particule d'une couleur s'entoure d'un nuage de particules
virtuelles de couleur contraire. Comme ce nuage est
chargé, plus on considère une grande échelles autour de la
particule, plus la charge est importante. Plus deux quarks
de couleurs différentes s'éloignent l'un de l'autre et plus la
charge qui les relie est... forte. Aux plus petites échelles, les
quarks se comportent plutôt comme des particules libres,
c'est pourquoi il est ici question de « liberté asymptotique ».
L'électrodynamique décrit elle aussi un tel phénomène
d'écrantage, mais inversé. Les photons ne sont pas chargés
et l'action de l'électromagnétisme diminue avec la distance.
De plus, « l'interchangeabilité » des dimensions rend les
quarks eux aussi plus ou moins « interchangeables ».
Chaque quark n'est pas « pur », c'est un « mélange »
oscillant, qui favorise plus ou moins telle ou telle espèce.
Les angles de Cabibbo décrivent ces mélanges. Ils
évoquent les secteurs d'une représentation graphique en
« camembert » : un même quark comporte tel ou tel
pourcentage de deux variétés de quarks.

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Charges de saveur

Les quarks se distinguent aussi par leur sensibilité à


l'interaction faible, qui les fait changer d'espèce. À six
charges de « saveur » (u et d, c et s, t et b) correspondent
six espèces de quarks. Par exemple, lors d'une
désintégration bêta, un quark u se change en quark d.

L'interaction faible distingue les quarks appartenant aux


espaces 3D comportant de l'hyperdimension et ceux n'y
appartenant pas. Il existe donc de son « point de vue »
deux espaces hauteur / largeur / profondeur - soit six
charges de saveur. S'ensuivent des transformations de
géométries, qui correspondent à des changements
d'espèces. S'ensuivent aussi des désintégrations, parce
que parmi ces transformations, il y a de l'hyperdimension.
C'est-à-dire des espaces interdits qui basculent vers des
géométries autorisées avant même d'avoir pu se créer.

La saveur apporte aux hadrons toutes leurs propriétés de


base - charges de couleur exceptées - en particulier leurs
charges électromagnétiques.

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Charges électromagnétiques fractionnaires

Objets bidimensionnels comportant de l'hyperdimension, les


quarks se montrent à nous sous la forme d'objets
unidimensionnels. Ils n'occupent qu'un tiers de notre espace
tridimensionnel. Cette répartition leur confère des charges
électromagnétiques fractionnaires, c'est-à-dire multiples de
+ 1/3 ou de - 1/3.

Pourtant, la géométrie de l'électromagnétisme est


bidimensionnelle. De son « point de vue » la charge des
quarks est un multiple de + 1/2 ou de - 1/2. « L'univers
électromagnétique » et le nôtre ne « voient » donc pas la
même chose, ils sont très différents l'un de l'autre, bien que
les mêmes lois physiques les régissent. Il y a peut-être là un
effet physique encore à découvrir.
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La répulsion cœur dur

Plus l'échelle diminue et plus les liens spatiaux ne


comportant que deux points constitutifs s'accumulent. De
tels liens ne peuvent varier que de deux façons : disparaître
ou s'allonger. Donc plus l'échelle diminue et plus les
variations des liens ne s'opèrent que dans un seul sens :
l'allongement - donc la répulsion. Se retrouve là la répulsion
(ou le potentiel) cœur dur. Existe ainsi une saturation des
liaisons entre les nucléons, qui augmente comme diminue
la distance.

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~~~~~~~~~~~~~~~

Résumé des quatre interactions fondamentales

La gravitation :

hauteur + largeur + profondeur

L'interaction faible :
hauteur + profondeur + hyperdimension cachée
ou
hauteur + largeur + hyperdimension cachée
ou
profondeur + largeur + hyperdimension cachée

L'interaction électromagnétique :

hauteur + profondeur + hyperdimension cachée


et
hauteur + largeur + hyperdimension cachée
et
profondeur + largeur + hyperdimension cachée

L'interaction forte :

hauteur + hyperdimension cachée


et / ou
largeur + hyperdimension cachée
et / ou
profondeur + hyperdimension cachée

~~~~~~~~~~~~~~~

Ce n'est sans doute pas un hasard si l'intensité des quatre


interactions tend à s'égaliser au voisinage de l'échelle de
Planck : plus l'échelle est petite, plus le nombre de points en
action est petit, et plus les différences entre les géométries
se réduisent.

Le mouvement complexe des boucles spatiales


permet à l'univers d'utiliser les quatre dimensions
spatiales existantes, sans pour autant se réduire à
un univers ratatiné en un point.

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GÉNÉRALITÉS

LA GRAVITATION ET LA MASSE

L'INTERACTION FAIBLE

L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

L'INTERACTION FORTE

L'INTERACTION
ÉLECTROMAGNÉTIQUE

LES FERMIONS, LES BOSONS

MENU HAUT DE LA PAGE ET LE SPIN


FERMIONS : pas de dédoublements
BOSONS : dédoublements
SPIN : pseudo-rotation unidimensionnelle
Section 9
LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN

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L'INTERACTION FORTE

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LES TROUS NOIRS

Imprimer

ACCUEIL Lorsque des liens spatiaux ne dédoublent pas la même boucle


spatiale, les particules relatives correspondantes sont distinctes.
1. INTRODUCTION
Elles possèdent, les unes par rapport aux autres, un comportement
2. LES BOUCLES « individualiste ».
SPATIALES
Par contre, lorsque des liens spatiaux dédoublent une même
3. « Dans » le néant
boucle spatiale, les particules relatives correspondantes sont des
DIALECTIQUE
POINTS ET dédoublements les unes des autres. Elles possèdent, les unes par
INSTANTS rapport aux autres, un comportement synchrone, « grégaire ».
4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE « La théorie quantique bouleverse la conception de l'élémentarité. Le
plus petit élément constitutif du réel n'est pas une chose, c'est un
6. L'expansion
cosmique rapport, une relation, une interaction. »
LE BIG BANG (Jean-Pierre Baton, Gilles Cohen-Tannoudji, L'horizon des particules,
ÉNERGIE ET
Gallimard, 1989)
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions Les fermions
Au moins deux paires de particules relatives dont
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
les boucles spatiales sont différentes constituent
FAIBLE un ensemble de fermions. Les bosons

ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE Au moins deux paires de particules relatives dont Le spin
les liens spatiaux respectifs dédoublent une
même boucle spatiale constituent un champ de Pour se retrouver
bosons. dans son état
9. LES FERMIONS,
initial, un fermion
LES BOSONS
ET LE SPIN doit tourner deux
fois sur lui-même

10. LES TROUS NOIRS


Les fermions Les fermions
possèdent un spin
11. RELATIONS demi entier et les
QUANTIQUES Ils dépendent de boucles spatiales différentes, dont les bosons un spin
12. H ! H... H ? caractéristiques respectives diffèrent à chaque instant, entier
JUSQU'AU 19e ne serait-ce que par l'âge de leurs points constitutifs.
LE 20e SIÈCLE Les caractéristiques des fermions diffèrent de la même Les atomes sont-ils
LE 21e SIÈCLE façon. des fermions ou
SOLUTIONS ? des bosons ?
MUTUALISATION
COMMUNISME Une symétrie entre
Ils obéissent au principe d'exclusion de Pauli, selon lequel
une même fonction d'onde ne peut caractériser qu'un seul les fermions et les
13. CONCLUSION bosons
système de particule(s) à la fois. Pour que deux systèmes
soient en présence, il faut qu'il y ait deux fonctions d'ondes,
14. Comment faire ? qui se différencient par au moins un de leurs paramètres.
NOTIONS DE BASE
Deux fermions en présence ne peuvent pas être totalement
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES
identiques, ils ne peuvent chacun se trouver que dans un
état différent de celui de l'autre.
15. BIBLIOGRAPHIE
Les électrons, qui sont des fermions, « s'empilent » autour
du noyau des atomes sur des niveaux vite saturés. Cette
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE saturation repousse les électrons des atomes voisins. Par
INFOS EN CONTINU contre des atomes peuvent partager des électrons
communs et constituer des molécules. Un équilibre plus ou
17. EN MARGE moins stable, ordonné, s'installe ainsi entre répulsion et
attraction, d'où résultent les états classiques de la matière :
solide, liquide ou gazeux.

TABLE DES MATIÈRES L'ensemble des fermions regroupe six quarks et six leptons.
Les quarks sont sensibles aux quatre interactions
nucléaires, mais pas les leptons, qui eux ne subissent pas
l'interaction forte.

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Les bosons
J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI
Particules relatives dont les liens dédoublent une
même boucle spatiale, les bosons apparaissent et
disparaissent toujours en nombre pair. (Ce qui
localement correspond à l'apparition ou à la disparition
d'au moins un lien spatial, dans l'absolu à l'apparition
ou à la disparition d'au moins une boucle spatiale.) Ils
possèdent un comportement synchrone typiquement
« grégaire ». Ils constituent des champs de particules
plus ou moins dans un même état de mouvement,
d'énergie. Par exemple le photon est un boson et un
grand nombre de photons dans un même état peuvent
constituer un rayon laser.

Les bosons sont les particules médiatrices des interactions


fondamentales. Comment par exemple un échange de
photons maintien-t-il la cohésion électrostatique des
atomes ? Comment un échange de gluons maintien-t-il la
cohésion chromodynamique des nucléons ? Le
synchronisme « massif », dont photons et gluons sont
porteurs, possède une étendue. La moindre perturbation
ponctuelle se transmet à tout le champ. Ces particules
peuvent ainsi transmettre et porter du mouvement, de
l'énergie, telle ou telle topologie spatiale, entre deux
particules distantes.

Dans certaines conditions particulières, des propriétés


« grégaires » de la matière constituent des phénomènes
macroscopiques. Lorsque des atomes sont suffisamment
refroidis, leur agitation thermique devient minime, ce qui en
échange accroît les fluctuations quantiques de leur énergie,
en raison de leur localisation plus précise. Chaque atome
« saute » alors en permanence de dédoublement en
dédoublement local de ses particules relatives constitutives.
Il n'y a plus « un » atome, mais des dédoublements de cet
atome, qui « scintillent » de façon indistincte dans le
récipient. Les atomes en présence fluctuent et se mêlent de
telle sorte qu'ils cessent d'être distinguables les uns des
autres. Ils se comportent comme une entité unique, appelée
« condensat de Bose-Einstein ». Par exemple l'hélium 4 à
très basse température constitue un liquide dépourvu de
viscosité, dans lequel la chaleur s'homogénéise
instantanément. Comme si la variation d'une seule particule
était équivalente à celle de toutes les particules. Certains
synchronismes locaux, qui résultent des prolongements
mutuels des boucles spatiales, deviennent alors
directement visibles.

Lorsque des électrons, fermions dont le spin individuel est


demi entier, s'apparient en paires de Cooper, sous l'effet
d'un froid suffisamment grand, ils constituent des
ensembles au spin entier (deux fois 1/2 donne un entier),
caractéristique des bosons. Ces paires possèdent donc un
comportement de bosons. Leur condensation dans un
conducteur se traduit par une résistance nulle, puisqu'elles
sont dédoublées « partout à la fois ». Elles peuvent
« transmettre » un mouvement, un signal
« instantanément ». S'ensuit la supraconductivité. Un
courant peut tourner indéfiniment en boucle, sans
déperdition, aussi longtemps que subsiste le froid.
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Le spin

Le « spin » est une « rotation » intrinsèque des particules,


dont l'orientation et les variations du moment cinétique sont
discrètes. Il est donc différent de la rotation classique,
continue, par exemple celle d'une boule de billard sur elle-
même. Il s'agit plutôt d'une pseudo-rotation.

À l'échelle des particules, l'espace est en effet un mélange


de 1D, de 2D et de 3D plus hétérogène qu'à notre échelle
humaine. Les espaces 1D et 2D microscopiques,
correspondant respectivement à des espaces 2D et 3D
hyperdimensionnels, constituent dans notre espace 3D des
lignes ou des feuillets qui s'entrecroisent localement plus ou
moins. Les particules se situent ainsi au centre d'un
entrecroisement de géométries. Les angles possibles de
rotation des particules subissent cet entrecroisement, qui
dépend de la géométrie locale, c'est-à-dire de la nature de
la particule considérée. Ils ne peuvent prendre que
certaines valeurs discrètes.

Le spin caractérise fondamentalement le mouvement d'un


segment de la suite de points, qui « glisse » et change
successivement ses points constitutifs. Si on imagine la
suite de points comme un anneau, alors le segment tourne
le long de l'anneau, ce qui équivaut à une rotation de
l'anneau par rapport à lui. Or, à chacune des extrémités du
segment, le reste de l'univers constitue une particule
relative. Reste de l'univers et particule relative se « voient »
successivement sous des angles différents. Le reste de
l'univers voit la particule tourner sur elle-même, tandis que
la particule voit la « voûte céleste » tourner par rapport à
elle.

Même les particules unidimensionnelles, sans surface,


peuvent ainsi tourner sur elles-mêmes dans le relatif. Par
exemple, considéré comme ponctuel, l'électron possède un
spin.

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Pour se retrouver dans son état initial, un fermion doit


tourner deux fois sur lui-même

Imaginons une pièce de monnaie située dans un espace 3D


comportant de l'hyperdimension. Des habitants imaginaires
de cet espace peuvent très bien voir les deux faces de cette
pièce en la retournant « normalement » dans leur espace.
Mais nous ? Cette pièce nous apparaît en 2D, totalement
plate. Nous ne pouvons même pas la saisir entre deux
doigts pour la retourner puisqu'elle n'a strictement aucune
épaisseur. Pour qu'elle nous montre son autre face, il nous
faut la contourner. À moins que ce soit l'espace lui-même
qui la retourne. Elle suit en effet toutes les courbures des
deux dimensions qu'elle a en commun avec notre espace.
Ces espaces 2D « vrillés » existent, ils illustrent même le
principe de minimum, puisqu'ils ne possèdent qu'une seule
face et un seul côté. Il s'agit de ceux courbés en forme de
ruban de Möbius. Une bande de papier vrillée une fois et
dont on colle les extrémités en donne une illustration
concrète :

Un ruban de Möbius
(Scan : DCU)

Lorsqu'elle suit un tel espace, la pièce nous montre une


face, puis le tour d'après l'autre face, et ainsi de suite. À
chaque tour, nous détectons tantôt une face, tantôt l'autre
face d'une même hyperparticule. Par exemple, nous
commençons par voir un électron, puis lorsqu'il s'est
retourné, nous voyons un neutrino - s'il se retourne encore
nous voyons de nouveau un électron. L'identité intrinsèque
d'une hyperparticule n'a dans ce cas, de notre point de vue,
qu'une valeur statistique. La particule possède plus ou
moins probablement telle ou telle identité. C'est-à-dire
qu'elle présente plus ou moins longtemps telle ou telle face,
selon les fluctuations de son environnement.

Les fermions ne retrouvent ainsi leur état initial qu'après un


double tour. Ils offrent un exemple des transformations
incessantes d'espaces, aux échelles microscopiques. La 4D
jongle en permanence pour qu'une quantité astronomique
de mouvements restent au plus en 3D.

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Les fermions possèdent un spin demi entier et les


bosons un spin entier

« Un tour » pour un fermion, c'est donc en réalité deux


tours. Un fermion qui tourne un seule fois sur lui-même n'a
fait que la moitié du trajet. Son spin est donc demi entier, il
s'exprime en multiples de 1/2.

Il en va différemment des bosons, qui eux n'existent pas


isolément. Un champ de bosons, c'est un même boson
dédoublé localement, qui se présente plus ou moins sous
différents angles. Or un boson peut permuter autant de fois
que nécessaire avec l'un de ses dédoublements, c'est-à-
dire avec lui-même. Ses contraintes spatiales sont minimes.
Il n'a pas besoin de vriller l'espace pour se retourner
puisque son voisin (en fait lui-même) est déjà plus ou moins
retourné. Un seul tour pour un boson, c'est donc une
variation entière, qui passe d'une particule à l'un de ses
dédoublements. Le spin des bosons est un multiple entier
ou nul.

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Les atomes sont-ils des fermions ou des bosons ?

● Un nombre n impair de fermions multiplié par


1/2 donne globalement le spin demi-entier d'un
fermion. Les atomes sont donc des fermions
lorsqu'ils comptent un nombre impair de
fermions constitutifs.
● Un nombre n' pair de fermions multiplié par 1/2
donne globalement le spin entier d'un boson.
Les atomes sont donc des bosons lorsqu'ils
comptent un nombre pair de fermions
constitutifs.

Par exemple, avec deux protons et un neutron, le


noyau de l'atome d'hélium 3 est un fermion. Tandis
qu'avec deux protons et deux neutrons, le noyau de
l'atome d'hélium 4 est un boson.
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Une symétrie entre les fermions et les bosons

Une même paire de particules relatives peut être à la fois


« associée » à au moins l'un de ses 2# - 2 autres
dédoublements locaux et « dissociée » d'autres paires de
particules relatives locales qu'elle ne dédouble pas. Elle
peut donc être localement à la fois un fermion et un boson,
selon les points de vue.

Mais lorsqu'elle apparaît comme un fermion, c'est comme


un pur fermion, ou lorsqu'elle apparaît comme un boson,
c'est comme un pur boson. Un lien spatial dédouble ou ne
dédouble pas une boucle spatiale, de façon totalement
binaire. Seuls existent des mélanges de fermions qui
restent des fermions et de bosons qui restent des bosons.

Des composés de fermions et / ou de bosons peuvent


cependant constituer globalement des systèmes hybrides
fermions - bosons. Mais à l'intérieur de ces systèmes, les
fermions restent des fermions et les bosons restent des
bosons.

L'effet Hall quantique fractionnaire donne un exemple


d'un tel mélange.

● Lorsqu'un courant électrique passe dans un


conducteur, il produit différents effets, dont un
effet magnétique. L'aiguille d'un boussole tend
à dévier perpendiculairement au fil.
● Il produit aussi à l'intérieur du conducteur un
champ électrique, perpendiculaire au
conducteur. C'est l'effet Hall.

Ces deux effets peuvent se combiner et forcer la


création de « fermions composites ».

Des paquets de photons constituent des bosons -


dont le spin est entier - qui se lient à un électron - dont
le spin est demi-entier - formant globalement un
fermion, quasi-particule qui semble posséder une
charge électrique valant 1/3 de la charge électronique.

Ces courants génèrent peut-être un effet Hall


quantique fractionnaire de deuxième génération, dont
les fermions composites possèdent une charge valant
théoriquement 1/9 de la charge électronique.

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L'INTERACTION FORTE

MENU HAUT DE LA PAGE LES TROUS NOIRS


Pas si noirs que ça
Section 10
LES TROUS NOIRS

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BOSONS ET LE SPIN
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RELATIONS QUANTIQUES

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ACCUEIL Nous connaissons tous l'univers comme notre poche, puisque


nous y avons tous toujours vécu :-) En particulier nous savons
1. INTRODUCTION
tous qu'il conserve son unicité jusqu'au plus profond des trous
2. LES BOUCLES noirs.
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
« Si l'on aborde la question par différents points, la relativité et la théorie
4. Points de vue des quanta se rencontrent donc dans le fait que toutes deux impliquent
PROLONGEMENTS la nécessité de regarder le monde comme un tout indivis dans lequel
LA LOCALITÉ
toutes les parties de l'Univers, y compris l'observateur et ses
5. LE MOUVEMENT instruments, se fondent et s'unissent en une seule totalité. »
ET L'INERTIE (David Bohm, La plénitude de l'Univers, Le Rocher, 1987)

6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées Les trous noirs
LES ATOMES sont-ils des trous
LES VAGUES dans l'espace-
temps ?
8. Les quatre
interactions Le voile de la
GÉNÉRALITÉS « censure
GRAVITATION cosmique » levé
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE Les rayons
FORTE cosmiques de
haute énergie
9. LES FERMIONS, Une sphère représente symboliquement
LES BOSONS l'horizon de ce trou noir
ET LE SPIN (Illustration : NASA)

Les trous noirs sont-ils des trous dans l'espace-temps ?


10. LES TROUS
NOIRS
Les trous noirs sont des objets stellaires dont l'existence
n'est encore que théorique, bien qu'ils soient sans doute
11. RELATIONS indirectement observés.
QUANTIQUES
12. H ! H... H ?
Lorsqu'une étoile a épuisé son combustible, plusieurs
JUSQU'AU 19e évolutions sont possibles, qui dépendent de sa
LE 20e SIÈCLE masse. Si la masse de ce qui reste de l'étoile vaut au
LE 21e SIÈCLE plus 1,4 fois la masse du Soleil (limite de
SOLUTIONS ? Chandrasekhar) le principe d'exclusion de Pauli
MUTUALISATION permet aux électrons de s'opposer à leur
COMMUNISME compression gravitationnelle, ce qui donne une naine
blanche, dont la température baisse lentement.
13. CONCLUSION

La dégénérescence de la matière des étoiles plus


14. Comment faire ? massives (entre une fois et demie et trois masses
NOTIONS DE BASE
solaires) va plus loin. Le combustible se raréfie, la
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES
pression interne de radiations qui « gonfle » l'étoile
ne soutient plus les couches externes, qui
s'effondrent plus ou moins brutalement et se
15. BIBLIOGRAPHIE
dispersent ensuite dans l'espace. Électrons et
protons du cœur restant tendent à fusionner et à
16. Liens d'actualité
donner les neutrons d'une « étoile à neutrons ». Cet
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
objet conserve son moment cinétique orbital, mais
son rayon diminue considérablement. La rotation très
rapide des pulsars s'ensuit.
17. EN MARGE

À partir de trois masses solaires, le champ


gravitationnel est si intense qu'il compresse tout dans
TABLE DES MATIÈRES un diamètre de quelques kilomètres au plus. Un tel
gouffre capture et précipite vers sa « singularité »
centrale tout ce qui franchit son « horizon de
Schwarzschild ». Une vitesse de libération
supérieure à celle de la lumière serait nécessaire
pour en sortir - d'où la métaphore « trou noir ». La
« métrique de Kerr » décrit par ailleurs l'espace-
temps d'un trou noir en rotation.
Les trous noirs les plus massifs se situent notamment au
centre des galaxies et des quasars. Des micro trous noirs
très fugaces se formeraient aussi aux échelles quantiques.

J'ai un truc à dire !


CLIQUER ICI

1. Un nuage de gaz (photo),


2. cache Sagitarius A*,
le trou noir central de la Voie Lactée (illustration)
(Photo : NASA/CXC/MIT/F.K.Baganoff et al
Illustration: NASA/CXC/M.Weiss)

Les trous noirs « s'annihilent à petit feu » à chaque


absorption, un peu avant leur horizon, de la seule
antiparticule d'une paire particule-antiparticule virtuelles
(rayonnement de Hawking). S'ensuit une « évaporation »
qui prend alors la forme de particules virtuelles
« célibataires » et de photons. Cette émission de photons
équivaut à un rayonnement thermique, qui peu à peu épuise
l'énergie et la matière des trous noirs.

Ces particules constitutives du rayonnement n'ont jamais


été en contact avec l'information dont les trous noirs sont
porteurs. Lorsque ce processus d'évaporation est terminé,
l'information que les trous noirs engloutissent se néantise-t-
elle au lieu de se transformer ? La nature recyclerait tout,
partout, tout le temps, sauf dans les trous noirs ? Pourquoi
autoriserait-elle un tel gaspillage ? En outre, certains effets
deviendraient orphelins de leurs cause néantisée, tandis
que certaines causes deviendraient orphelines de leurs
effets néantisés. Pas sûr que les lois de la physique restent
toujours respectées. Non, tout cela est trop improbable. Il y
a sûrement quelque chose que je ne comprends pas...

Représentation imaginaire d'un trou noir


(Illustration : DCU)

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Le voile de la « censure cosmique » levé


Un objet absorbé par un trou noir continue de se dédoubler
partout dans le reste de l'univers. Il continue donc d'exercer
une action sur les fluctuations quantiques des particules
relatives constitutives de ses 2# - 2 autres dédoublements
informes. L'univers ne perd pas sa trace. Le cœur d'un trou
noir n'est jamais absolument isolé du reste de l'univers.

Cette dépendance dans le sens [objet capturé] vers [2# - 2


autres informités] possède une réciproque :

L'état de l'énergie, de la matière, de l'espace, du temps au


centre des trous noirs ne dépend pas seulement de ce qui
s'y passe localement. Il dépend aussi de ce qui se passe
ailleurs dans l'univers, notamment dans les environnements
respectifs des 2# - 2 dédoublements externes de la matière
engloutie. C'est-à-dire que même les états les plus
effondrés de la matière subissent des fluctuations non
locales.

On peut imaginer qu'une mousse quantique singulière


fluctue au fond des trous noirs. Sa pression empêche le
centre de s'effondrer infiniment et elle surmonte ainsi des
énergies fantastiques. Elle transforme l'information
absorbée par le trou noir, qui ne se néantise donc pas.
Puisque cette information subsiste, elle peut s'échapper des
trous noirs par les fluctuations quantiques de ses
dédoublements externes. En interne, comme en externe,
l'information se transforme, elle ne se néantise pas.

La mousse singulière au centre des trous noirs débarrasse


les calculs décrivant la singularité centrale d'un infini
gênant. Cette singularité n'est pas infiniment petite, la
gravitation n'y est pas infinie et le temps n'y est pas nul.
Plus un champ gravitationnel est intense en effet et plus le
temps ralentit par rapport à tout référentiel extérieur à ce
champ. À l'intérieur des trous noirs le temps relatif
s'approche donc de zéro de façon asymptotique, sans
jamais atteindre zéro. Si nous pouvions voir de l'extérieur
une particule tomber à l'intérieur d'un trou noir, sa chute
ralentirait indéfiniment sans pour autant s'arrêter. Si nous
cherchons à détecter des fluctuations quantiques aux
causes non locales, qui proviennent du centre des trous
noirs, il nous faut donc paradoxalement les observer parmi
les plus lentes, les plus « figées ».

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Les rayons cosmiques de haute énergie

Les dédoublements plus ou moins informes d'événements


particulièrement brutaux expliquent au moins en partie
l'existence de rayons cosmiques exceptionnellement
puissants, dont l'énergie est supérieure à 1020 électronvolts.
L'énergie d'une seule particule est alors comparable à celle
qui est nécessaire pour claquer violemment la portière d'une
voiture. L'origine d'un quart des « sursauts gamma » reste
encore inexpliquée.

D'après les données du satellite Reuven Ramaty High


Energy Solar Spectroscopic Imager en 2005, au
moins une cinquantaine de flashs gamma se
produisent quotidiennement dans la haute
atmosphère. Ils sont extrêmement violents, projetant
des électrons à une vitesse proche de celle de la
lumière. Certains proviennent peut-être de nuages
orageux, mais à ce jour leur origine n'a pas encore
reçu d'explication.

● D'une part ces rayons cosmiques inexpliqués ne


peuvent pas provenir de très loin, parce que le
rayonnement micro-onde de fond cosmique
dissiperait sensiblement leur énergie.
● D'autre part ils ne possèdent aucune origine
décelable dans notre amas local de galaxies.

Les interactions non séparables, qui se transmettent via les


dédoublements des particules, expliquent au moins en
partie leur présence. L'un au moins des 2# - 1
dédoublements d'une paire de particules relatives subit un
événement violent, par exemple des effets de marée dans
le disque d'accrétion d'un trou noir, la fusion de deux étoiles
à neutrons, une accélération dans les lignes de forces d'un
magnétar ou l'explosion d'une étoile en fin de vie en
supernova - quelle que soit par ailleurs la position dans
l'univers de cet événement. Un autre dédoublement de cette
paire de particules relatives, plus ou moins informe, plus ou
moins proche de la Terre, communique alors « en direct » la
variation de longueur qu'elle subit dans les turbulences d'un
environnement peut-être très lointain. Ce dédoublement lui-
même, ou les désintégrations en cascades de particules
qu'il provoque dans l'atmosphère terrestre, peuvent alors
être détectés comme des rayons cosmiques de haute
énergie... « surgis de nulle part ».
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LES FERMIONS, LES


BOSONS ET LE SPIN

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Une once de mécanique quantique
Section 11
RELATIONS QUANTIQUES

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

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ACCUEIL Les 2# - 1 dédoublements de tout système jettent un éclairage


nouveau sur le cœur de la mécanique quantique.
1. INTRODUCTION

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
« Les problèmes les plus importants de la physique ne sont pas de
POINTS ET
INSTANTS nature mathématico-déductive, les plus essentiels sont ceux qui
concernent les principes de base. »
4. Points de vue (Albert Einstein, lettre à Michele Besso, Correspondance 1903 - 1955,
PROLONGEMENTS Hermann, 1979)
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE

6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET L'expérience des fentes de Young L'expérience des
MATIÈRE NOIRES fentes de Young

7. Interférences Existence d'un état


dédoublées d'énergie minimal
LES ATOMES
LES VAGUES Les relations
d'indétermination
8. Les quatre de Heisenberg
interactions
GÉNÉRALITÉS
Superposition
GRAVITATION
d'états
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE La détection de
quelque chose,
c'est la sélection
9. LES FERMIONS,
d'une informité : la
LES BOSONS
fonction d'onde psi
ET LE SPIN
Représentation du principe Les champs
10. LES TROUS NOIRS de l'expérience des fentes de Young quantiques

1. Le faisceau de particules se diffracte. L'expérience


11. RELATIONS 2. Ses ondes interfèrent entre elles : renforce la
QUANTIQUES 3. Elles produisent des franges d'interférences mécanique
(Illustration : DCU) quantique
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e Lorsque le faisceau de particules diminue, d'électrons par Du néopositivisme
LE 20e SIÈCLE exemple, et que son intensité se réduit à la projection de au néoréalisme
quantiques
LE 21e SIÈCLE particules individuelles successives, la distribution de
SOLUTIONS ? taches ponctuelles obtenues une à une est a priori
MUTUALISATION L'interprétation de
aléatoire. Pourtant cette succession de particules
COMMUNISME Copenhague
individuelles continue de dessiner progressivement des
interférences. Comme si chaque particule individuelle
13. CONCLUSION pouvait passer par les deux fentes à la fois, à l'instar d'une
onde. Cet effet ondulatoire cesse lorsque l'une des deux
14. Comment faire ? fentes est obstruée. Ou, ce qui revient au même, quand on
NOTIONS DE BASE détecte la fente par laquelle passe chaque particule. Les
COMPLÉMENTAIRES
impacts créent alors une tache unique sur le troisième
ENTRE SCIENCES
écran. Les particules présentent dans ce cas leur aspect
corpusculaire.
15. BIBLIOGRAPHIE

Une particule rend ainsi son aspect ondulatoire ou


16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE
corpusculaire plus ou moins probable, selon la façon dont
INFOS EN CONTINU elle est observée : elle est une superposition de ces deux
états complémentaires.
17. EN MARGE
Chaque particule émise s'accompagne d'un certain
nombre de ses dédoublements locaux, plus ou moins
informes.
TABLE DES MATIÈRES
Des vagues de particules relatives portent ces
dédoublements. Elles passent par les deux fentes et
les dédoublements interfèrent entre eux. La
disposition des impacts sur le deuxième écran reflète
les ondes résultantes.
Lorsque l'une des deux fentes est obstruée, ces
interférences disparaissent et seule la non-localité
perturbe les vagues, d'où la disposition corpusculaire
des impacts.
J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI

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Existence d'un état d'énergie minimal

Les vagues de particules relatives ne portent pas les


particules de matière comme à la plage une vague anime
un grain de sable. Leur mouvement transmet des informités
dédoublées, qui à chaque instant ont une plus ou moins
grande probabilité d'être localement formées.

L'aspect ondulatoire des particules s'associe ainsi à leur


aspect corpusculaire sous la forme d'ondes de probabilité
de présence. Même là où apparemment il ne se passe rien,
dans les vagues environnantes de particules relatives, il est
possible que la probabilité de présence d'un grand nombre
de particules diverses et variées soit non nulle. Lorsqu'elles
apparaissent « spontanément », ces particules diverses et
variées passent localement d'informes à formées. Elles ne
se privent alors pas d'interagir entre elles. Le résultat de
leurs sautes d'énergie, c'est un « faux vide » quantique, où
des myriades de particules et d'antiparticules éphémères,
« virtuelles », se créent « spontanément » en permanence,
pour s'annihiler aussi vite qu'elles sont apparues.
Un mouvement totalement nul dans 2# - 1 environnements
différents est en effet extrêmement improbable. La non-
localité interdit donc aux vagues un mouvement nul. Elle
leur impose un état d'énergie minimal, qui fait plus ou moins
passer de formées à informes et d'informes à formées les
particules dont les vagues sont porteuses.

Pourtant nous n'observons jamais directement les particules


fluctuer : nos observations ne sont qu'indirectes, calculées.
Des fluctuations en tous genres forment en effet le monde
dans lequel nous vivons, mais nous n'en avons pas
directement conscience, parce qu'elles s'opèrent sur de trop
petites échelles pour nos cinq sens, à la fois dans l'espace
et dans le temps. Si nous pouvions directement voir les
particules, la matière semblerait perdre sa consistance.
Instant après instant, notre environnement se volatiliserait
plus ou moins en brumes indéterminées. Lorsque nous
regardons « normalement » une statue, nous la voyons
seulement là où ses particules sont le plus probablement
présentes. Cette œuvre recèle beaucoup plus de
mouvements que nos cinq sens nous le montrent.

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Les relations d'indétermination de Heisenberg

Pour localiser un objet, il faut évidemment le détecter, c'est-


à-dire interpréter une perturbation. Par exemple, pour
localiser la Lune, il faut interpréter une réflexion de lumière.

Mais que se passe-t-il lorsqu'on éclaire une particule


microscopique ?

● Avec une lumière de forte énergie, dont la longueur


d'onde est étroite, il est possible de localiser assez
précisément la particule. En revanche cet éclairage
puissant modifie l'énergie cinétique de la particule. La
mesure de la vitesse est peu précise.
● Avec une lumière de faible énergie, dont la longueur
d'onde est grande, il n'est pas possible de localiser
précisément la particule. En revanche ce faible
éclairage ne modifie guère l'énergie cinétique de la
particule. La mesure de la vitesse est assez précise.

Position et quantité de mouvement (ou orientation angulaire


et moment cinétique) d'une particule ne peuvent donc pas
se détecter simultanément avec précision, il s'agit de
variables conjuguées.

L'énergie d'une vague fluctue en outre de telle sorte que


plus le laps de temps considéré est court, moins les
fluctuations apparaissent lissées par une moyenne (par un
« flou » dans la résolution des mesures) et plus elles
peuvent varier dans d'importantes proportions. Plus
l'énergie d'une particule est considérée sur un laps de
temps court, plus la mesure est imprécise.

Le produit de la position par la quantité de mouvement


doit être au moins de l'ordre de grandeur du quantum
d'action h/2pi. Il en va de même du produit de
l'orientation angulaire par le moment cinétique,
comme du produit de l'énergie par le temps.

Notre perception de la nature provient de myriades et de


myriades de points de vue ajoutés les uns aux autres. Le
nombre # de boucles spatiales est en effet très grand.

● Si nous restons ouverts « en parallèle » à tous les


points de vue, ils se mélangent tous plus ou moins
les uns aux autres, ils sont plus ou moins flous - d'où
une perte d'informations.
● Mais si nous nous ouvrons seulement aux points de
vue recherchés, ce qui implique filtrages et
éliminations, nous nous fermons du même coup à
tous les points de vue considérés comme superflus -
d'où là encore une perte d'informations.

Le résultat, c'est que nous ne pouvons pas chercher de la


précision pour tout à la fois. Toute recherche de précision
dans une catégorie de points de vue s'opère au détriment
de la précision dans au moins une autre catégorie.

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Superposition d'états

Fameuse recette de cuisine quantique.


Enfermez un chat de Schrödinger bien vivant et une
capsule de poison volatil dans un caisson étanche et
opaque. Un dispositif aléatoire brisera ou non la
capsule, laissant à l'animal 50 chances de survie sur
100. Laissez mijoter un quart d'heure.

Le bon sens nous dit que lorsque nous ouvrirons le caisson,


le chat sera soit vivant, soit mort, mais pas les deux à la
fois. D'un point de vue mathématique, il en va pourtant
autrement. L'équation de Schrödinger, qui décrit l'état d'un
système quantique, est linéaire. S'il existe plus d'une
solution, alors les solutions elles-mêmes, plus toutes les
solutions intermédiaires, satisfont l'équation. Il n'y a, de ce
point de vue mathématique, aucune contradiction à ce que
le chat soit dans un état indéterminé, mélange « d'état
vivant » et « d'état mort ». Il y a alors « superposition
d'états » du chat.

En fait, de telles mésaventures n'arrivent pas aux chats,


mais à leurs particules constitutives.

La superposition d'états d'une particule, c'est dans


l'absolu la superposition de ses 2# - 1 dédoublements,
dans 2# - 1 environnements différents. C'est-à-dire
dans 1 environnement local où elle existe dans un état
relativement formé, plus 2# - 2 environnements non
locaux, où elle existe dans des états plus ou moins
informes.

Pour reprendre l'exemple du chat, l'animal est plus ou


moins « vivant » et « mort » selon l'état de ses
dédoublements, qui sont plus ou moins formés et informes.

Nous allons maintenant voir que la détection d'une particule


« sélectionne » l'un de ces 2# - 1 états.

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La détection de quelque chose, c'est la sélection d'une


informité : la fonction d'onde psi

Les 2# - 1 informités relatives d'une particule quelconque


constituent un ensemble universellement diffus. Chacune
d'elles possède plus une probabilité de présence, à un
endroit quelconque de l'univers, qu'une présence « réelle ».
Plus chacune d'elles est localement formée, plus sa
probabilité de présence locale est grande. La fonction
d'onde psi décrit ainsi les ondes de probabilité de présence
des objets microscopiques, pour un volume donné.
Tant qu'elle n'est pas détectée quelque part, une
particule quelconque existe partout où existe l'un de
ses 2# - 1 dédoublements relativement informe. La
« fonction d'onde » qui décrit statistiquement cette
probabilité de présence est dite « étalée », puisque
les 2# - 1 informités se répartissent partout dans
l'univers. Elles ont alors toutes le même statut relatif.
Tant qu'elle n'est pas détectée, toute particule est
ainsi dans l'état indéterminé correspondant à la
superposition de ses 2# - 1 informités relatives.

Par contre une détection sélectionne l'une de ces 2#


- 1 informités, qui se différencie alors des autres. Elle
acquiert un statut privilégié par rapport aux autres.
Elle devient en effet formée et les autres sont plus ou
moins informes par rapport à elle. Lorsqu'elle est
détectée, la particule se restreint localement à une
seule de ses 2# - 1 informités. Il y a alors
« réduction » de la fonction d'onde et
« décohérence ». C'est la détection qui fait passer un
objet de l'état « d'informité informe comme les 2# - 2
autres » à l'état « d'informité formée différente des 2#
- 2 autres ».

Les particules relatives constitutives d'une particule


détectée continuent néanmoins de subir les interactions des
2# - 2 environnements non locaux où chacune d'elles se
dédouble. Le mouvement de la particule détectée continue
donc de fluctuer à la suite d'interactions non locales,
exactement comme si la particule n'était pas détectée. Rien
ne distingue objectivement une particule détectée d'une
particule non détectée. Comme pour tout le reste, pourrait-
on dire, la détection n'est qu'une affaire de points de vue, de
référentiels.
Les mondes multiples d'Hugh Everett ne sont pas loin.

Tous les états quantiques superposés (indéterminés)


existent en parallèle. Lorsqu'il y a décohérence, il y a
bifurcation de l'observateur dans le monde
correspondant à l'un de ces états. Ce qui n'empêche
pas les mondes correspondant aux états
complémentaires d'exister eux aussi. Ces mondes
coexistent donc comme la somme de toutes les
variantes possibles de tous les états quantiques
présents.

Les mondes d'Everett et les informités de la DCU


possèdent des idées de base communes.

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Les champs quantiques

Un champ quantique est un espace des états physiques


(des oscillateurs) défini en tout point de l'espace-temps,
dans lequel masse et énergie sont équivalents et se
conservent globalement. Les champs se conjuguent entre
eux, ce qui donne lieu à de multiples transformations masse
- énergie. Des particules se créent et s'annihilent en
permanence.

● Les 2# - 2 dédoublements informes (non locaux) d'un


objet ou d'une interaction constituent des champs
quantiques fondamentaux.
● Le dédoublement formé constitue pour sa part un
champ quantique excité.

Répartis partout dans l'univers, les champs quantiques


fondamentaux fluctuent de telle sorte qu'ils font sans cesse
apparaître « dans le vide », de façon ponctuelle, des
particules virtuelles plus ou moins fugaces. Ils font ainsi
« grésiller » le vide quantique, qui est plus une sorte d'état
particulier de la matière, qu'une absence réelle de matière.

Ils ne sont cependant pas des collections d'oscillateurs en


nombre infini, ce qui équivaudrait à un énergie infinie. Le
champ qui contient tous les autres, l'univers lui-même,
possède le nombre # fini d'oscillateurs. Toutes ses
subdivisions possèdent donc elles aussi un nombre fini
d'oscillateurs - donc une énergie finie.

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L'expérience renforce la mécanique quantique

En 1982, le physicien Alain Aspect et son équipe ont réalisé


une expérience célèbre, à l'Institut d'Optique d'Orsay. Deux
photons corrélés, dans un état quantique indéterminé, sont
séparés et envoyés sur des détecteurs qui sont assez
éloignés l'un de l'autre pour que les particules n'aient pas le
temps d'échanger des interactions à la vitesse indépassable
de la lumière. Or, la détection de l'une des deux particules
« force » la détermination de son état. L'observation montre
que cette détection augmente la probabilité de trouver
l'autre particule dans un état complémentaire. Le coefficient
de corrélation est tel que les « inégalités de Bell » sont
violées. Comment donc la deuxième particule peut-elle
« connaître » instantanément l'état de la particule détectée
et fixer son propre état en conséquence ? De telles
particules sont dans un état « intriqué ». Elles constituent
une unité inséparable, dans laquelle chacune constitue une
composante. D'autres expériences du même genre, comme
celle de l'équipe d'Anton Zeilinger, à Innsbruck en 1998,
violent elles aussi la localité classique.

La localité et / ou l'objectivité classiques doivent


donc être mises en cause. Nous avons besoin d'un
nouveau réalisme, qui colle avec ce que nous
savons de la nature.

Les « interactions instantanées » entre particules corrélées


peuvent s'expliquer comme des effets des dédoublements
des liens spatiaux. Un « échange » d'informations nul
s'opère entre un ensemble de particules relatives et... ce
même ensemble dédoublé. Une distance les sépare dans le
relatif, mais pas dans l'absolu. Ce n'est donc pas une
vitesse supérieure à celle de la lumière qui permet les
résultats observés, mais une vitesse nulle.
Néanmoins certaines caractéristiques individuelles des
objets intriqués, unis par la non-séparabilité quantique,
apparaissent nécessairement comme différentes, puisque
vues sous des angles différents, depuis des liens spatiaux
différents. Les informités respectives des objets intriqués ne
sont pas nécessairement identiques. Mais dans l'absolu, il
s'agit au moins en partie des mêmes systèmes.

Si les expériences du genre de celle d'Alain Aspect ne


violaient pas les inégalités de Bell (c'est-à-dire la
localité classique), la description de la cohérence
universelle serait forcément fausse. S'il n'y avait pas
d'intrication en effet, il n'y aurait pas de prolongements
mutuels et de dédoublements de boucles spatiales,
donc pas de boucles spatiales. Il n'y aurait plus qu'à
aller se coucher.

La DCU aurait pu prédire le résultat de ces


expériences. À défaut de faire des prédictions, elle
fait des « postdictions ».

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Du néopositivisme au néoréalisme quantiques

La non-localité quantique généralise plus le réalisme


relativiste « classique » qu'elle le viole :

D'une part, la non-localité doit être admise telle


qu'elle fait consensus aujourd'hui en physique. C'est-
à-dire en conformité avec l'interprétation de
Copenhague (voir plus bas). Ce qui n'enlève rien au
fait que la mécanique quantique puisse s'intégrer
dans son état actuel dans une interprétation
nouvelle, plus générale.

D'autre part, la non-localité quantique « généralisée »


suggère un néoréalisme cohérent, satisfaisant pour
la raison, qui aide à comprendre ce qui se passe
dans les profondeurs de la nature.

Bohr et Einstein pourraient se réconcilier : chacun à sa


façon, ils ont tous les deux raison.

● Les phénomènes microscopiques possèdent des


caractéristiques non locales qui les rendent quelque
peu « insaisissables », probabilistes : Bohr a raison.
● Mais ils existent indépendamment du contexte
expérimental, de la connaissance statistique que
nous en avons : Einstein a raison.

Ce n'est pas la mécanique quantique qui est


incomplète, mais son interprétation.

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L'interprétation de Copenhague

Son point d'orgue date de 1927, au cinquième


congrès Solvay, qui ne s'est pas tenu à Copenhague,
mais à Bruxelles. À Copenhague, l'institut de physique
dirigé par Niels Bohr constitue un milieu propice aux
idées nouvelles.

Les participants au congrès Solvay, en 1927


(Image copyright History of Science Collections
University of Oklahoma Libraries)

C'est à ce moment que l'opposition entre Bohr et


Einstein entre dans la légende.
Si on considère que rien ne peut dépasser la vitesse
de la lumière, alors deux objets suffisamment éloignés
l'un de l'autre pour qu'ils n'aient pas de relation
causale, connaissent chacun une réalité locale
différente de la réalité locale de l'autre. Mais qu'est-ce
qu'une réalité locale ? C'est un système détecté,
mesuré bien sûr. Aussi longtemps qu'il n'est pas
mesuré, on ne peut rien en dire. Tant que rien n'est
détecté, rien ne distingue une paire de particules
d'une autre paire, quelles que soient les distances en
jeu. Autrement dit, une particule peut fort bien interagir
quasi instantanément avec une autre, alors qu'une
distance indéterminée les sépare. Les particules
possèdent en effet certaines caractéristiques
ondulatoires, qui leur attribuent une localisation
imprécise - une vague ne peut pas être localisée
précisément dans la mer.

Du fait de cette non-localité, le processus d'entrée et


de sortie d'une seule particule dans une réaction est
fondamentalement indéterminé. L'entrée et la sortie
en effet, ne se distinguent pas l'une de l'autre de
façon binaire, elles sont plus ou moins confondues. Le
processus peut prendre un large éventail de valeurs
imprévisibles. Tout ce qu'on peut alors faire, c'est
tenter d'évaluer la probabilité « moyenne » de trouver
globalement un ensemble de particules dans un
certain état à l'entrée, puis la probabilité de le trouver
dans un autre état à la sortie. Cette étonnante
utilisation des probabilités permet réellement de
calculer et de prévoir l'évolution des phénomènes
microscopiques les plus divers.

Mais Einstein ne se satisfait pas de telles conceptions :


« Bien entendu, ce raisonnement laisse totalement
dans l'ombre les processus affectant les systèmes
individuels ; ceux-ci sont complètement éliminés de la
représentation fournie par le mode d'explication
statistique.
Or je pose la question :
Y a-t-il vraiment un physicien pour penser que nous
n'aurons jamais le moindre aperçu sur ces
importantes modifications des systèmes individuels,
sur leur structure et leur causalité, alors même que
ces processus individuels, grâce à ces merveilleuses
inventions que sont la chambre de Wilson et le
compteur Geiger, se sont tant rapprochés de
l'expérimentation ? Une telle pensée a beau être
exempte de contradiction logique, elle heurte si
vivement mon instinct scientifique que je m'appliquerai
inlassablement à rechercher un mode d'explication
plus complet. » (Jacques Merleau-Ponty, Françoise
Balibar, Albert Einstein, Œuvres choisies, Tome 5,
Science, éthique, philosophie, Seuil / CNRS, 1991)

Cherchons donc des « variables cachées », qui


permettent une vision plus complète, plus rationnelle
de la nature. Mais les calculs, puis les expériences de
pensée devenues des expériences réelles, plaident en
faveur de Bohr. Les « variables cachées » se cachent
trop bien pour exister.

Une seule particule possède néanmoins une fonction


d'onde, mais l'indétermination quantique subsiste. Il
existe une plus ou moins grande probabilité de la
trouver à un endroit plutôt qu'à un autre, dans un état
d'énergie plutôt que dans un autre, etc. L'analyse du
devenir d'une seule particule dans un espace abstrait
de configuration recouvre dans l'espace réel celle du
comportement moyen, plus ou moins probable, d'un
ensemble de particules. Les « importantes
modifications des systèmes individuels, sur leur
structure et leur causalité » se noient dans un tel flou
statistique que le physicien Bernard d'Espagnat parle
de « réel voilé ».

Une pièce de monnaie se trouve dans ma poche. Je ne


l'observe pas. Je pourrais jouer avec elle à pile ou face. Si
je la lançais, elle retomberait sur pile avec une probabilité
de cinquante chances sur cent et sur face avec une
probabilité de cinquante chances sur cent. Alors est-ce
qu'elle flotte dans un état indéterminé dans ma poche,
superposition de ses deux états statistiques et des états
intermédiaires correspondants ? La réponse est clairement
« non ». Rien ne remue dans ma poche.

Une explication conforme à la mécanique quantique et à


l'instinct scientifique d'Einstein, c'est qu'à l'échelle de
l'univers existe une superposition des 2# - 1 informités de la
pièce. Mais à elle seule, l'informité relativement formée qui
se trouve dans ma poche n'est pas dans une superposition
d'états. Elle est bien localisée et dans un seul de ses 2# - 1
états universels. Ce qui n'empêche pas ses particules
relatives constitutives de subir toutes sortes de fluctuations
aux causes non locales.

~~~~~~~~~~~~~~~
Toutes ces bizarreries se ramènent fondamentalement à
une seule dimension spatiotemporelle : l'univers est
intrinsèquement cohérent. Alors qu'en est-il de l'adaptation
de la civilisation humaine à cette rationalité de la nature ?

Des éléments de réponse


dans la prochaine section

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LES TROUS NOIRS

H ! H... H ?

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DIALECTIQUE
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PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

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6. L'expansion Après l'aspect naturel,
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LE BIG BANG voici l'aspect humain
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES de la cohérence universelle
7. Interférences
dédoublées Et l'individu dans tout ça ? Nous avons parlé :
LES ATOMES
LES VAGUES ● de l'infiniment petit
● de l'infiniment grand
8. Les quatre ● mais jusqu'à présent nous avons quelque peu négligé une
interactions
GÉNÉRALITÉS échelle intermédiaire : nous-mêmes.
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
COMMUNISME
(Reproduction : La couleur au fil des siècles)

13. CONCLUSION
L'un des premiers « hiéroglyphes »,
dessiné sur une paroi de la grotte Chauvet, en France, il y a 30 000 ans.
14. Comment faire ?
NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES L'un des derniers hiéroglyphes en date est celui-ci : :-)
ENTRE SCIENCES
Toujours le même langage...
15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
17. EN MARGE

Accroissement de complexité Accroissement de


complexité
TABLE DES MATIÈRES
La création d'un point de plus à chaque instant de plus
transforme à chaque instant la division en segments de la À quoi devons-
nous nous adapter
suite de points et d'instants. Les limites de ces divisions
pour survivre ?
évoluent en permanence et les segments glissent, se
croisent, interfèrent. Or il s'agit d'espace et les segments se
Préhistoire
« voient » les uns les autres par leur profondeur : ils se
prolongent mutuellement. Des myriades de liens spatiaux
Tout compte fait,
plus ou moins synchrones créent ainsi des espaces
des principes
fluctuants de particules relatives. De multiples systèmes
unificateurs existent
s'imbriquent les uns dans les autres, se structurent, se font
J'ai un truc à dire ! et se défont en permanence. La complexité de l'univers
CLIQUER ICI Voici le XIXe siècle
s'accroît à chaque instant.

Absolument inconsciente, dépourvue de tout projet, la


nature multiplie des myriades et des myriades d'interactions
plus ou moins différentes les unes des autres, dans des
myriades et des myriades d'environnements locaux plus ou
moins différents les uns des autres. La quasi-totalité de ces
« essais » aveugles ne donne rien de bien vivant, sauf dans
certains cas hautement improbables, mais qui se produisent
quand même. L'émergence du vivant est ainsi, en quelque
sorte, une bataille gagnée par l'improbable contre le
probable. Ce qui est improbable en effet, n'est pas
forcément impossible.

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À quoi devons-nous nous adapter pour survivre ?

Avoir vécu sans savoir pourquoi, dans des conditions que


pour l'essentiel nous n'avons pas choisies. Avoir cherché à
mieux vivre, d'une façon ou d'une autre, avoir acquis une
expérience, une culture... Quelles valeurs peuvent m'aider
dans les moments difficiles ? Qu'est-ce que « réussir sa
vie ? » Et puis rien. La lutte pour la vie serait-elle donc aussi
fondamentalement vaine que l'est la lutte contre la mort ?

De tels doutes agitent les consciences depuis la nuit des


temps. Nous nous interrogeons sur la « construction du
monde » pour savoir ce qui conditionne notre propre
construction existentielle. Quelle est notre place dans la
nature, quel rôle jouer, quelles valeurs adopter, pour mener
une vie vivable ?

Nous nous adaptons tous à ce que nous considérons


comme la nature. Des idées reçues, des réflexions plus ou
moins rationnelles, à propos du naturel, du surnaturel, se
transmettent de génération en génération. Elles changent
plus ou moins dans l'histoire et selon les régions, modifiant
du même coup les métaphysiques dominantes. Elles se
traduisent tous les jours par des prises de position plus ou
moins conscientes, par des actes plus ou moins réfléchis.

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Préhistoire

Des hommes, des femmes, des enfants sont réunis dans


une partie reculée de leur caverne. Des dessins plus ou
moins enchevêtres sont tracés sur la paroi. À la lueur
mouvante d'un feu de bois, ces fresques semblent se
déformer, montrer des scènes animées.

L'homme-lion de
Vogelherd, une
statuette en ivoire de
mammouth, sculptée
il y a 32 000 ans
(Photo : L'homme lion)

Quelques figurines
passent de main en
main. Elles
représentent des
humains, des animaux
ou des êtres hybrides.
La pénombre
dansante leur confère
une sorte de vie
surnaturelle. Chacun
leur attribue les
pouvoirs qu'il imagine. Certains leur demandent avec plus
ou moins de ferveur d'exaucer tel ou tel vœu. En cas de
colère entre individus ou entre groupes, les statuettes
ennemies sont détruites, pour briser les espoirs dont elles
sont chargées. (Interprétation d'éléments d'un article de
Patrick Jean-Baptiste avec Bernadette Arnaud, Science et
Avenir de janvier 2004, Les premières idoles.)

Lorsque des planchettes oblongues attachées au bout de


cordelettes tournoient au dessus des têtes, elles produisent
le vrombissement caractéristique des rhombes, une sorte
d'écho de mondes surnaturels. Un membre de la tribu
souffre d'une fracture. Ce moment de bonheur et de
mysticisme l'aide à endurer ses souffrances. Plus la
nourriture est rare en effet, plus il faut prendre de grands
risques pour capturer des animaux. C'est aussi un moment
de créativité, pendant lequel, à la fois, s'ébauchent des
histoires fantastiques et les mots pour les raconter. Les
conteurs imaginent des explications à des interrogations
peut-être du genre de celle-ci :

L'eau a ses animaux, la terre a les siens, l'air a les


siens. Pourquoi le feu n'a-t-il pas ses animaux ?

La vie préhistorique n'est pas pour autant un eden.


Nécessité quotidienne a force de loi et l'anthropophagie
n'est pas exclue de mœurs considérées comme normales.
Une entraide guidée par la survie collective à long terme
n'est encore qu'embryonnaire.

Par ailleurs les mourants ont des visions, qu'ils relatent


parfois, semblables à celles rapportées de nos jours par
Raymond Moody. Au fil du temps, ces éléments se
déforment, ils grossissent comme des rumeurs. Ils
deviennent bientôt des légendes, des signes de
reconnaissance, des modèles explicatifs communs.
L'individu adopte les mythes du groupe, en échange de quoi
le groupe adopte l'individu. Il s'ensuit un conformisme tel
que le sacré se rigidifie, il devient un pouvoir absolu, vite
incarné par le chaman devenu prêtre. Personne ne vient
donc au secours des victimes de légendes sanguinaires :
les sacrifices, qu'ils soient humains ou animaux, sont
considérés comme le prix à payer pour assurer la cohésion
de la tribu. Toute remise en cause du dogme expose le
traître à l'exclusion sociale et indirectement à la mort - ou
directement à une sentence de mort.

Les populations humaines essaiment en suivant les rivages


et les cours d'eau. À chaque nouvelle implantation, le
dogme localement en vigueur oublie certains de ses
aspects et il en adopte d'autres : lui aussi fait du chemin. Il
se diversifie et il tend à refléter la métaphysique du lieu et
du moment.

Mais une idée générale demeure. L'individu et la nature


s'unissent par leurs interactions incessantes, ils
appartiennent tous les deux à une même unité. Puisque
l'individu est vivant, c'est que la nature l'est aussi. Des
principes vitaux sont à l'œuvre dans le monde, d'autant plus
inquiétants qu'ils demeurent cachés. Pour que la faim ne les
courrouce pas, il faut sacrifier à ces entités des animaux ou
des êtres humains.
Pedra do sol

Le soleil religieux aztèque tire la langue pour


réclamer le sang humain dont il a besoin pour
vivre. Sa mort provoquerait la fin du monde.
(Reproduction : Wikipedia)

Paradoxalement, plus l'étude de la nature avance, plus les


sujets d'incompréhension s'accumulent. Mais dans tous les
continents les explications sont faciles à trouver : à chaque
phénomène son dieu. Par exemple, chez les Grecs,
Poséidon, dieu de la mer, endosse la responsabilité des
tremblements de terre. L'historien latin Varron dénombre
ainsi quelque 30 000 divinités.

Fétus de paille ballottés au gré de puissances lunatiques,


maîtres et esclaves ne choisissent pas leur sort. Pas plus
qu'on choisit d'être un homme ou une femme, roi ou
plébéien, plein de muscles ou plein d'esprit, de dépendre de
tel ou tel signe astrologique. Soldats, brigands, pirates,
trafiquants, sont évidemment subis. Comme est subie la
nécessité de semer pour récolter ou de pétrir la farine pour
fabriquer du pain. À moins, bien sûr, d'entrer en communion
avec les mondes spirituels, pour disposer de pouvoirs
surnaturels. Ce qui permet d'avoir prise sur l'impondérable.
Par exemple un esclave vendu à Apollon est réputé
affranchi.

En Inde, à la même époque, le système naissant de castes


héréditaires montre une certaine universalité dans la
croyance en une destinée subie, aux « causes »
surnaturelles.

L'unité primitive de l'homme et de nature s'effrite de plus en


plus, dans les métaphysiques. Trop de choses, décidément,
sont incompréhensibles. Qui peut expliquer, par exemple,
ses pulsions sexuelles ? Pourquoi les saisons existent-
elle ? Qu'y a-t-il dans le ciel, sous la Terre ? En fait, tout
peut s'éclairer, mais à condition de situer chaque
événement dans un monde particulier, où ses causes et ses
effets s'enchaînent logiquement. Si quelque chose n'est pas
explicable dans un monde, il l'est dans un autre monde. Par
exemple, la Bible parle du « royaume des cieux » comme
d'un univers disjoint de la réalité terre à terre, avec ses
propres lois physiques. En tout cas, il n'existe pas plus
d'unité humaine qu'il en existe dans la nature et les uns ne
vivent pas dans le même monde que les autres. « L'esclave
est une chose qui a la parole » décrètent de façon
péremptoire les textes juridiques romains - les grecs le
pensent aussi. Même le grand Aristote était esclavagiste !
Ce qui n'empêche pas la réalité sociale du moment de
connaître toutes les nuances de la servitude. À chaque
statut social correspondent des lois de la nature
spécifiques, qui octroient plus ou moins de dignité, de
conscience. Puisqu'on peut faire tourner un moulin avec des
esclaves, pourquoi utiliser le courant d'une rivière ? Ce
serait se priver du monde bien utile de ceux qui ne sont
bons qu'à faire tourner une roue. La révolution industrielle
se fera beaucoup plus tard, avec une autre métaphysique.

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Tout compte fait, des principes unificateurs existent

Les présocratiques développent en première approximation


l'idée des nombres, des atomes. Puis vient « l'harmonie des
sphères célestes » élaborée de Pythagore à Ptolémée...
Beaucoup de choses qui paraissent sans rapports entre
elles sont en fait unies par des influences mutuelles... Et si
une cause unique des causes créait tout ce qui existe ? Les
catastrophes collectives s'attribuent sûrement à une même
colère divine. Exemple : le Déluge, dans l'Ancien
Testament. La nature ne se révèle donc pas si capricieuse
que ça. Ses ficelles sont en effet tirées par la main d'un dieu
unique.

Alors à dieu unique, roi de droit divin unique, au pouvoir


absolu bien sûr, sans quoi ce ne serait pas logique.
Obéissez donc à l'autorité du moment, manants, et vous
vous adapterez à la nature. L'idée de diversité dans l'unité
progresse peu à peu dans les cultures au fil des siècles. Par
exemple le mystère chrétien de la Trinité : trois personnes
en une ; le Père, le Fils et le Saint-Esprit unis en Dieu. Le
monde du monastère, celui du château, celui de la
campagne, sont unis comme les doigts de la main. Des
relations étroites lient ainsi clergé, pouvoir et modes de vie.
Puisque le curé et le roi ne sont pas des choses, le serf ne
l'est pas non plus.

Sphère de Copernic - Sphère de Ptolémée


(Illustration : Louis Brion de la Tour,
in Atlas Général Méthodique,
Louis-Charles Desnos, Paris, 1768)

En fait, si la raison connaissait bien la nature, l'homme


s'adapterait efficacement à son milieu et le progrès
résoudrait les misères humaines. Au XVIIIe siècle, la
révolution industrielle et agricole naissante suppose que le
salut ne vient pas tant du Ciel que de la Terre. Les lumières
célestes pâlissent au profit de celles de la raison.
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Voici le XIXe siècle

Deux siècles ont été nécessaires à la généralisation dans le


grand public des conceptions mécanistes de Bruno, Galilée,
Descartes, Boyle et Newton, notamment. À la société
bourgeoise, qui mécanise la production, correspond une
conception quasi mécanique de l'univers. Molécules, ondes
et planètes constituent les rouages d'un ensemble
fondamentalement prévisible. Ce déterminisme « naturel »
de la physique nourrit un déterminisme « social » qui incite
à s'inscrire dans des logiques rigides et inéluctables. Le
capitalisme conduit ainsi à la prospérité, les guerres ou les
révolutions conduisent à la victoire, la vertu conduit au
paradis. Les différentes versions de la dialectique marquent
pour leur part la recherche d'une cohérence « mécaniste »
de la nature.
Machine à torsader le foin
(Scientific American no 446 du 19 juillet 1884)
(Reproduction : Project Gutenberg)

Pourtant quelque chose cloche dans ces belles


mécaniques. La loi de Wien rend bien compte de la
composition spectrale des ultraviolets émis par un four porté
à plus de 1000°, mais elle ne rend pas compte des
infrarouges. Quant à la loi de Rayleigh-Jeans, c'est le
contraire : elle rend bien compte des infrarouges, mais pas
des ultraviolets. De plus, une infinité de modes d'oscillations
sont a priori possibles dans le rayonnement « de corps
noir » du four, où l'énergie devrait donc être infinie - mais
elle ne l'est pas. Pour ne rien arranger, les spectres des
atomes affichent des raies et cette discontinuité reste
inexpliquée. Max Planck achève alors l'unification de
l'électromagnétisme. Énergies et fréquences sont des
multiples entiers de la « constante de Planck » h. La
nouvelle théorie quantique rend compte de l'expérience et la
physique retombe ainsi sur ses pattes. Mais la raison garde
la tête à l'envers. Les discontinuités quantiques de la
nature, ça correspond à quoi, dans le réel ? Un voile
d'incompréhension s'épaissit. Même les mathématiques
sont à cette époque sujettes à des débats à propos de
l'infini, de la validité des méthodes de démonstration, de
leurs propres fondements. Albert Einstein ouvre cependant
une perspective de compréhension salutaire, en décrivant
les implications physiques de la constance de la vitesse de
la lumière dans le vide. Quant aux ondes lumineuses
quantifiées, il s'agit de leur composante corpusculaire. Mais
trente ans plus tard, « l'école de Copenhague » proclamera
que tout ce que nous pouvons dire de la nature se réduit à
des interférences d'ondes abstraites de probabilité de
présence.

Depuis l'antiquité, plus l'étude de la nature avance, plus les


sujets d'incompréhension s'accumulent.

Dépassée par une physique qu'elle ne comprend pas, la


métaphysique ne joue plus son rôle explicatif, alors elle se
marginalise.

Par exemple Bergson prétend en 1922, dans Durée et


simultanéité, que « le Temps unique et l'Étendue
indépendante de la durée subsistent dans l'hypothèse
d'Einstein prise à l'état pur : ils restent ce qu'ils ont
toujours été pour le sens commun. »

Sauf qu'une fusée qui s'éloigne de la Terre, ce n'est


pas la même chose que la Terre qui s'éloigne de la
fusée. L'univers en effet n'est pas constitué que d'une
fusée et de la Terre. Des myriades de distances
varient entre la fusée en mouvement et les autres
corps de l'univers, alors que leurs variations restent
relativement constantes entre la Terre et le reste de
l'univers. Lorsqu'elle accélère, la fusée surmonte une
inertie que la Terre ne surmonte pas ; son temps
relatif ralentit par rapport à celui de la Terre, alors que
celui de la Terre ne ralentit pas par rapport à celui de
la fusée. Quant au temps mesuré à bord de la fusée, il
est réel, à moins que les horloges puissent s'enivrer.
Comme l'est celui mesuré sur la Terre.

Il y a dans cette asymétrie fusée - Terre un viol


caractérisé du sens commun : la nature est plus
étrange que l'intuitionne Bergson.

La vulgarisation scientifique, notamment en physique et en


cosmologie, remplace de fait la métaphysique. Avec un effet
pervers à la clé : il semble à beaucoup que l'on puisse
« discuter » en physique comme on le fait en philosophie,
ce qui évacue toute validation par une expérimentation
rigoureuse. La science semble ainsi être une école
d'opinions comme les autres. Par exemple, beaucoup ne
distinguent pas l'astronomie de l'astrologie, qui leur
paraissent se fondre en une même étude du ciel, abordée
avec des convictions différentes.

...MAIS NOUS ANTICIPONS LÀ SUR LE XXe SIÈCLE

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

QUELLES SOLUTIONS ?

UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE

RELATIONS QUANTIQUES

LE XXe SIÈCLE : UNE


PLONGÉE DANS
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L'ABSURDE
Vous y comprenez quelque chose, vous ?
Section 12
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TÉLÉPRÉSENCE EN

PERSPECTIVE

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

1. INTRODUCTION
LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

2. LES BOUCLES
LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE
SPATIALES

3. « Dans » le néant QUELLES SOLUTIONS ?


DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

4. Points de vue POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE


PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE
Le XXe siècle reste incapable d'associer un image réaliste de
l'univers à ses résultats mathématiques, au grand dam d'Einstein.
6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE Albert Einstein en 1948
SOLUTIONS ? (Photo : Yousuf Karsh collection)
MUTUALISATION
COMMUNISME
En 1945 Albert Einstein résume le vide, l'angoisse métaphysiques du
13. CONCLUSION
siècle, dans une lettre de condoléances. « Nous autres, humains, vivons
en majeure partie avec une impression trompeuse de sécurité et un
14. Comment faire ? sentiment d'être chez soi dans un environnement physique et humain
NOTIONS DE BASE
qui semble familier et digne de confiance. Mais, quand le cours prévu de
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES la vie quotidienne est interrompu, nous nous rendons compte que nous
sommes comme des naufragés essayant de garder l'équilibre sur une
15. BIBLIOGRAPHIE misérable planche en pleine mer ; nous avons oublié d'où nous venons
et nous ignorons vers quel lieu nous dérivons. »
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE (Correspondance, InterÉditions, 1980)
INFOS EN CONTINU
17. EN MARGE

TABLE DES MATIÈRES


Dans l'absurde, le chaos, naît un besoin de refuges Dans l'absurde, le
« sûrs » chaos, naît un
besoin de refuges
« sûrs »
Nous expérimentons une facette de la nature avec ce que
nous vivons dans la société. La plupart fondent ainsi leur
Changement dans
métaphysique sur leur expérience personnelle de la vie. Se
la continuité
sentir paumé dans un monde monstrueux, c'est d'une façon
ou d'une autre ressentir la nature comme une marâtre
La nature apparaît
fondamentalement injuste. Plus une situation sociale est
comme irrationnelle
chaotique, plus ce sentiment se renforce. Alors sur quoi
J'ai un truc à dire ! tabler pour s'en sortir ? Beaucoup tendent à se raccrocher
CLIQUER ICI Survivre à tout prix
aux « valeurs » qu'ils croient solides. Par exemple, le
nationalisme est une tentative de trouver refuge dans un
Dans l'absurde, pas
« château fort » dont l'État constituerait les « remparts ».
d'autre choix que
Qu'elles soient « bourgeoises » ou « ouvrières », des l'absurde
structures politiques aussi rigides, aussi autoritaires que
possible forment des sortes de cohérences politiques
Oraison funèbre du
artificielles dans un monde où le chaos menacerait de XXe siècle
toutes parts. Un ordre politique autoritaire, c'est une sorte
de blockhaus moral défiant localement la tourmente
générale. Se créent ainsi dans les esprits des
schématisations, dont les traits délimitent des frontières
« de bon sens ». Il y a par exemple la « propriété »
identitaire de « mes chefs », de « mon peuple », de « notre
économie nationale »... autant de « propriétés »
chimériques, autant de barbelés moraux. Chacun défend
plus ou moins âprement « son » blockhaus, où il a ses
habitudes et ses repères. Les sectarismes politiques et
religieux, le sexisme, l'homophobie, le racisme, les rivalités
entre bandes de jeunes... bien des phénomènes sociaux en
apparence disparates cachent leur dénominateur commun :
la défense de « remparts » ressentis comme sécurisants.
Se banalisent ainsi des logiques d'exclusion, d'intolérance.
Elles conduisent aux nationalismes, aux intégrismes, aux
racismes, aux corporatismes, aux sectes religieuses plus ou
moins délirantes. Les replis communautaires et l'influence
des lobbies gagnent du terrain. Derrière des expressions
d'apparence anodine comme « chacun chez soi » se cache
la recherche d'un monde transformé en zoo identitaire, dont
les divisions sont censées s'opposer aux généralisations
redoutées de quelque chaos social. Comment en effet ne
pas avoir peur de faire, ou de laisser faire n'importe quoi, en
l'absence de limites étroites, de garde-fous, de brides ? Il
n'y a rien de plus urgent que de contraindre les individus à
adopter tel ou tel comportement : dans le chaos, les mœurs
ne peuvent que dériver, devenir déliquescentes. Ceux qui
franchissent les limites fixées brouillent les repères, ils
« foutent la merde ». Ils doivent faire l'objet d'une répression
sans appel. Tout assouplissement politique, tout « laxisme »
prend une valeur suicidaire ou criminelle. Toute
transformation d'un ordre social jamais assez rigide et
immuable revêt un caractère intolérablement téméraire.
Autant s'ouvrir à tous les dangers. Autant aller au champ de
bataille avec une armure d'opérette. Autant vouloir vivre
dans un monde qui n'existe pas.

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Changement dans la continuité

Soutenus par les masses, des révolutionnaires parviennent


à remplacer la dictature patronale par la dictature d'un parti,
d'abord en 1917 en Russie, puis dans d'autres pays. Mais
leur autoritarisme érigé en système social les conduit à
reproduire sous une autre forme les inégalités antérieures
et à ne rien révolutionner sur le fond. Les masses,
considèrent-ils, ont des illusions, alors il est impératif
d'exercer à leur encontre une implacable « dictature
révolutionnaire », pour forcer le troupeau à faire son propre
bonheur.

Les révolutions ne révolutionnent donc pas forcément les


métaphysiques passées. À un ordre bourgeois rigide
succède un ordre ouvrier aussi rigide, seule change la
forme des refuges sociaux.

Massivement maltraités, les prolétaires retirent


massivement leur soutien à la « dictature révolutionnaire »,
qui tôt ou tard finit par se saborder, par s'effondrer, ou par
aller se jeter dans les bras de ses « ennemis de classe ».
La prochaine fois, il faudra que le pouvoir révolutionnaire
responsabilise et aide démocratiquement les populations.
Pas qu'il les combatte comme des obstacles arriérés, juste
bons à lui obéir inconditionnellement. C'est au parti à se
mettre au service des masses, ce n'est pas aux masses à
se mettre au service du parti. Les militants, les travailleurs,
les jeunes, doivent trouver auprès du parti les explications,
les débats, la formation, les recherches dont ils ont besoin.
Pas les ordres « géniaux » et les manipulations
« bienveillantes » de « supérieurs révolutionnaires ». À
défaut d'une telle aide, il ne reste plus qu'à se former seul et
à militer avec les moyens du bord pour un monde plus juste.

Une affiche de mai 1968


(Reproduction : Chants révolutionnaires)

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La nature apparaît comme irrationnelle

Une chose originelle a explosé en quatre dimensions


spatiotemporelles, sans qu'on sache d'où elle sortait. Après
ce « miracle » du big bang, ce qui est corpusculaire est
conjointement ondulatoire, et en attendant la mort
thermique des étoiles, les pendules indiquent qu'il est
« minuit dans le siècle ». Dans les ténèbres du nazisme, du
stalinisme, comme dans celles de « l'équilibre de la
terreur », de la « crise mondiale », de la « dette du Tiers
monde », du « thatchérisme », des « atteintes aux droits de
l'homme » ou de l'environnement menacé, les capacités
humaines de création ne l'emportent pas de façon évidente
sur les capacités de destruction. Si les « disparus » de
toutes les époques ne sont pas assassinés par millions,
alors que sont devenus des millions de mères, de sœurs,
de fils ? La malnutrition, le manque de soins élémentaires
font chaque jour des milliers de morts, tandis que les droits
de l'homme n'empêchent pas un esclavage « officieux »
encore massif : celui d'enfants, de femmes, de soldats...
Entre 1961 et 1971 l'armée américaine déverse sur le
communisme, pardon, sur le Vietnam, des dizaines de
millions de litres « d'agent orange », un défoliant contenant
de la dioxine, toxique violent qui crée des handicaps
irréversibles.

Toutes ces horreurs n'ont pas de sens. Alors la nature c'est


fondamentalement quoi ? Sûrement pas quelque chose de
rationnel. Même dans les pays dits « civilisés »,
conditionnés par l'absurdité sociale dans laquelle ils vivent,
des millions et des millions de gens adoptent des
conceptions préscientifiques. D'après eux le Soleil tourne
autour de la Terre, les horoscopes prédisent autre chose
que la vie quotidienne présente, le monde est invariable,
des complots internationaux sont le moteur de l'histoire...
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Survivre à tout prix

Dans ce monde absurde, dépourvu de cohérence, d'unité


fondamentale, les risques de dislocation sont grands. Les
grosses structures étatiques inspirent de plus en plus
d'inquiétude. De ce sentiment de fragilité naît une peur de
l'explosion sociale qui incite les possédants et les dirigeants
à céder plus ou moins temporairement à certaines
revendications, notamment en matière d'instruction, de
santé, de droit du travail.

Symbolisé par le Titanic, l'État coule ou risque de couler.


Alors au fil du siècle, les entreprises sont de plus en plus
considérées comme des radeaux de sauvetage dans le
chaos. L'essentiel, c'est de ne pas se noyer. En résumé :
« Nous ne faisons pas les difficiles, ni à propos des bouées
de sauvetage qui nous sont lancées, ni sur qui nous les
lance. Nous défendons ce à quoi nous nous raccrochons,
quitte à perpétuer des injustices. Commençons par survivre,
nous vivrons peut-être mieux après. »

La balance mondiale des paiements laisse apparaître


que l'ensemble des pays achète plus qu'il ne vend.
De gigantesques patrimoines occultes tirés d'un
capitalisme sauvage semi-officiel (commerce
d'armes, de la drogue, corruption, fraude fiscale...)
financent ce déficit en dehors de tout contrôle
démocratique.
(D'après Jean-François Couvrat et Nicolas Pless, La
face cachée de l'économie mondiale, Hatier, 1988)

Quand on a le privilège de pouvoir se raccrocher à une


entreprise, on l'aime. Elle nous fait vivre, alors faisons la
vivre. En fait non, elle ne nous fait pas vivre, elle nous fait
travailler, ce n'est pas la même chose. Mais dans une
nature irrationnelle, elle est malheureusement comme l'État,
sans relâche confrontée au risque de naufrage. Sa survie
justifie tous les sacrifices. Enfin non, pas tous les sacrifices,
de préférence ceux des concurrents, des salariés, des
subordonnés, des consommateurs, des riverains, des plus
démunis, des femmes, des travailleurs immigrés, des
jeunes, des vieux, des prospects « ciblés » par une publicité
polluante, des syndicalistes réprimés, des chômeurs, des
contribuables, des générations futures, de telle ou telle
catégorie sociale, des animaux maltraités industriellement...
La survie de l'entreprise justifie tous les « sacrifices des
autres ». Plutôt réussir à la sueur du front des autres - on a
le droit. Donc si on a le droit, c'est qu'on peut le faire. Ceux
qui résistent, il faut tenter de les acheter ou de les briser.
Les « gagneurs » justifient-ils leurs privilèges par des
charges et des risques subis pour l'essentiel par d'autres,
mais qu'ils prétendent assumer ? Un peu de dignité, je vous
prie, ne ressuscitons pas un débat d'un autre âge. Le
paysan devenu salarié travaille pour le seigneur devenu
patron en échange d'une « protection » salariale. Plutôt
imposer un pouvoir féodal dans les entreprises, alors que
souvent après la porte de sortie, les maires et les députés
sont démocratiquement élus.
Si vous êtes grassement payé à réduire le pouvoir d'achat
des autres, vous faites partie des « meilleurs ». Si vous
conservez votre emploi en licenciant des autres, vous faites
partie des « meilleurs ». Si vous culpabilisez des travailleurs
qui vous rapportent plus qu'ils vous coûtent, vous faites
partie des « meilleurs ». Si vous ne voyez pas la nécessité
de remédier à des monstruosités sociales parce qu'elles
sont payées par d'autres, vous faites partie des
« meilleurs ». Si vous exaltez le civisme, les valeurs
morales, pour mieux naviguer à contre-courant de l'intérêt
général, vous êtes politiquement courageux. Si, à défaut de
chercher des solutions, vous trouvez des promesses, vous
êtes réaliste. Les huiles dominantes prônent aussi la
solidarité, mais seulement quand ça les arrange, faut pas
déconner. Oh bien sûr il n'y a pas que les patrons. Les
voyous qui « se tapent un délire », les gangsters petits et
grands, bien d'autres venimeux, ne sont pas des modèles
d'utilité sociale. Mais les « meilleurs » leur montrent
l'exemple. Celui qui écrase les autres croit prouver son
niveau élevé d'habileté, il se sent appartenir aux hautes
sphères de la société.

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Dans l'absurde, pas d'autre choix que l'absurde

Les salariés n'ont le choix qu'entre se sacrifier pour la


bonne compétitivité des entreprises et se sacrifier à cause
de la mauvaise compétitivité des entreprises. Alors ils se
sacrifient. Beaucoup de victimes « comprennent » qu'en
raison d'une concurrence sans pitié, elles doivent consentir
à des « efforts ». Elles ressentent cette « logique »
patronale comme un refuge dans le chaos social. Ce qui les
amène à soutenir leurs « protecteurs » jusque dans le
secret des isoloirs.

L'urgence est à l'agressivité managériale à l'intérieur des


entreprises et à l'agressivité commerciale en dehors. Le
« marché » le plus « libre » (prédateur) possible s'impose
de plus en plus dans tous les domaines de la vie. Il s'agit
d'une pseudo-démocratie économique fondée sur l'inégalité,
où la voix d'un riche compte plus que celle d'un pauvre. La
liberté du renard dans le poulailler libre s'oppose à toute
planification démocratique de l'économie. Le déficit des
États se creuse sous la pression d'une démagogie qui
considère les impôts comme un investissement irrationnel.
De toute façon, à quoi voulez-vous réfléchir dans un univers
incohérent ? C'est vraiment perdre son temps ! Les
réflexions les plus abouties ne peuvent que se perdre dans
les linéaments de problèmes fondamentalement absurdes
parce que fondamentalement sans solution. (Dans un
univers incohérent il n'y a pas de solution sociale cohérente,
c'est facile à comprendre, non ?) « a + b = c », voilà tout ce
que les intellectuels ont à nous dire ! La nature est comme
ça, incohérente et sans solution, on y peut rien, « il n'y a
pas d'alternative ». Se demander si 10 ou 20 % de la
population « mérite » de posséder plus de la moitié des
richesses d'un pays n'a pas de sens. Pas plus que se
demander s'il est juste que le salaire des uns soit plus de
mille fois supérieur à celui des autres. Les pauvres méritent-
ils leur misère ? Pauvre question ! Les uns et les autres se
raccrochent aux « misérables planches en pleine mer » que
leur octroie le hasard, voilà tout. Quelle philosophie de la vie
expliquer à ses enfants ? Survivre sans se poser de
questions. Ça c'est du concret, tout le reste n'est que
métaphysique. C'est comme ça et ce sera toujours comme
ça. Toutes les luttes des classes du monde n'y pourront
jamais rien.

Au bout de cette logique, la tentation terroriste est grande.


L'ennemi est tellement vulnérable sur ses dérisoires
radeaux ! Quelques pichenettes un peu plus horribles que
les autres suffisent sûrement à le vaincre.

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Oraison funèbre du XXe siècle

Dans un monde ressenti comme dépourvu de sens,


fondé sur l'exploitation, l'oppression de l'homme par
l'homme, la civilisation se ramène le plus souvent à une
gestion de la barbarie.

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

QUELLES SOLUTIONS ?

UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE

JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

LE XXIe SIÈCLE :
TÉLÉPRÉSENCE EN

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« Est-ce que vous êtes contents de me voir ?
Non ? Eh ben c'est réciproque ! » (Anonyme)
Section 12
HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 3
LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

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PLONGÉE DANS L'ABSURDE
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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

1. INTRODUCTION
LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

2. LES BOUCLES
SPATIALES LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

3. « Dans » le néant QUELLES SOLUTIONS ?


DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

4. Points de vue POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE


PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
Voici un tableau. Celui d'un avenir dont certains aspects me
ET L'INERTIE
semblent actuellement contenus en germe dans le présent. Je ne
6. L'expansion fais que « prédire » des évolutions présentes. L'avenir tel qu'il sera
cosmique
réellement demeure incertain. La prospective se fonde beaucoup
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET sur l'intuition et elle est peu fiable. Ces prévisions sont à prendre
MATIÈRE NOIRES avec prudence.

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions « Ils auraient bien tort de se gêner, puisqu'ils peuvent le faire. »
GÉNÉRALITÉS (Anonyme)
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN Les mains libres du
management
10. LES TROUS NOIRS
Au XXIe siècle la
11. RELATIONS téléprésence se
QUANTIQUES généralise

Résurgences de la
préhistoire
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE Téléprésence
LE 21e SIÈCLE domestique
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION Un nouvel art est né
COMMUNISME
Tendances
13. CONCLUSION
(Reproduction : CNT Bordeaux) actuelles vers une
société plus
14. Comment faire ? Les mains libres du management transparente
NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES Instauré en France en août 2005, le « contrat nouvelle Interrogations à
ENTRE SCIENCES embauche » permet aux patrons d'entreprises de propos de la
moins de vingt salariés de licencier sans justification sécurité
15. BIBLIOGRAPHIE des jeunes de moins de vingt-six ans, corvéables à
merci, condamnés à une période d'extrême précarité Redécouvrir l'unité
16. Liens d'actualité de deux ans. Bien sûr « l'équité » patronale exige la du corps et de
SCIENTIFIQUE l'esprit
généralisation de cette mesure à tous les salariés.
INFOS EN CONTINU
En février 2006, le « contrat première embauche »
Perspectives
étend les dispositions précédentes aux entreprises de
écologistes
17. EN MARGE plus de vingt salariés. Les luttes des étudiants et des
salariés aboutissent deux mois après au retrait de La vie continue
cette loi. Mais d'autres « réformes » sont en
préparation, qui « dérogent » au code du travail et aux
TABLE DES MATIÈRES acquis sociaux.

Ce qui se passe en France est symptomatique de la


situation mondiale. La précarité devient de plus en
plus la règle. Sous la menace de plus en plus forte du
chômage, les salariés sont de plus en plus contraints
de devenir taillables et jetables à merci.

Il est urgent de faire quelque chose contre la


féodalité patronale, de renforcer la justice sociale !
J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI

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Au XXIe siècle la téléprésence se généralise


Le télétravail devient opérationnel avec le pilotage depuis la
Terre de la sonde lunaire Lunokhod, en 1970. Puis il
s'élargit timidement à la chirurgie à distance.

Son véritable essor commence à partir des années 2010.


Les progrès des télécommunications aidant, il permet à des
millions de gens de téléporter leur conscience. Sans sortir
de chez eux ils prennent possession d'un robot. Avec leurs
lunettes de téléprésence munies d'écouteurs et d'un micro,
avec leurs détecteurs de mouvements à retour de force, ils
voient par les caméras du robot distant, ils entendent par
ses micros, pendant que la machine reproduit leurs gestes.
Sans sortir de chez lui, chacun peut par exemple travailler à
une chaîne de montage, où qu'elle se trouve sur la planète,
réparer n'importe quelle voiture, « sourire » au guichet de
n'importe quelle banque, cuisiner n'importe quelle pizza,
surveiller n'importe quelle centrale nucléaire, zapper d'un
bureau à l'autre, d'une salle de réunion à l'autre... (Source :
exposé du roboticien Philippe Coiffet à la conférence « Le
réel et ses dimensions », organisée par la Société française
de physique et la Bibliothèque nationale de France, le 19
novembre 2003.)

Mais comment connaître nos collègues de travail ? Nous ne


voyons que des marionnettes pas toujours manipulées par
les mêmes personnes. Comment constituer une section
syndicale ? Comment survivre lorsqu'on ne compte pas
parmi les moins revendicatifs ? N'importe quel salarié peut
instantanément être remplacé par un autre, moins
« coûteux ». Demander un salaire plus bas que les autres,
pour un temps de travail plus long que les autres, devient
alors une question de survie. Les records de pauvreté se
succèdent, tandis que la barbarie managériale connecte et
déconnecte des individus distants à des machines, selon
les lois de l'offre et de la demande. Le droit du travail se
dissout dans le marché du travail.

Le management le plus dur n'est pas forcément le plus


juste. Mais clairement amorcé avec le « contrat nouvelle
embauche », c'est celui qui s'impose. Il ne rencontre en
effet pas vraiment de résistance. La plupart des managés
ne voit pas quels autres types de rapports sociaux
pourraient s'instaurer. Une société plus juste, « c'est du
rêve », n'est ce pas ? Du rêve dangereux, même,
susceptible de sombrer dans le cauchemar du chômage.
Parce qu'il faudrait changer les règles de la concurrence
mondiale, de façon à ce que les entreprises généreuses
avec leurs salariés ne coulent pas. Ce qui semble
impossible, à moins de croire au grand soir.

Les conditions générales de vie et de travail deviennent de


plus en plus traumatisantes, dégradantes. Les pathologies
liées à l'hyperactivité et à l'abus de drogues antisommeil
font des ravages. Combien de légumes gesticulent-ils donc
dans le vide, en piétinant jusqu'à la limite de leurs forces ?
Quelle est l'évolution du taux de maladie mentale, de
violence gratuite, d'illettrisme, de suicide ? Pour beaucoup,
la servitude est la seule alternative à la clochardisation.
Je ne veux pas sortir de l'autocratie patronale
Je veux seulement de bons maîtres
(Reproduction : Infokiosques)

Pourtant les progrès scientifiques et techniques permettent


de produire davantage avec moins de main-d'œuvre. Alors
dans quelles poches s'engloutissent les gains de
productivité ? Dans celles des affairistes bien sûr, dont le
métier est de faire de l'argent pour leur propre compte, y
compris aux dépens des autres. Ils se justifient en disant
qu'ils font comme tout le monde. Ce qui signifie en clair que
tout le monde les laisse faire.

Bien des révoltes grondent, mais elles restent


sporadiques. Aussi longtemps que des choix
démocratiques de société ne les fédèreront pas, elles
ne constitueront qu'une multiplication d'escarmouches.
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Résurgences de la préhistoire

Victimes d'une animosité aux causes obscures, des


androïdes sont détruits, pour briser les espoirs dont
leurs propriétaires les ont chargés. Comme l'ont été il
y a 30 000 ans des statuettes préhistoriques.

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Il nous faut choisir entre un monde plus juste et
une exploitation « sociale » de l'homme par
l'homme - entre pas de maîtres et de « bons »
maîtres.

Supposons - sans pouvoir le garantir - que des


métaphysiques qui incitent à la raison fassent leur
chemin dans les esprits. Supposons donc que la
situation ne devienne pas, ou pas trop, n'importe
quoi. Espérons que la téléprésence s'humanise.

Téléprésence domestique

Un peu plus tard, en plus de leurs utilisations


professionnelles, les robots humanoïdes investissent la
sphère privée. L'utilisateur porte des lunettes de
téléprésence, ainsi que des capteurs de mouvement à
retour de force et il voit, entend, parle, bouge chez des
amis, n'importe où sur la planète, comme s'il était devenu
leur robot humanoïde. Visiteurs et visités peuvent se serrer
la main s'ils le souhaitent. Bien sûr l'utilisateur voit en relief,
en haute définition, le son est parfait et la reproduction de
ses gestes est fidèle.

L'image du correspondant distant apparaît souvent sur un


écran placé sur la poitrine de la machine. Elle est modifiée :
le système reconstitue le regard et ne montre pas les
lunettes. Il est possible de donner aux autres l'image de soi
que l'on veut, de s'amuser avec des alias visuels. Mais il est
vite désagréable de mentir, ça fait perdre du temps avec du
faux. Le correspondant distant peut aussi se contenter d'un
écran, en remplacement de ses lunettes, ce qui lui permet
d'envoyer une image réelle de lui. Mais il perd alors
l'impression d'immersion dans l'environnement où il
téléporte sa présence.

Les androïdes échangent de plus en plus d'informations


avec le reste du monde. Les murs sont tous plus ou moins
transparents et des mœurs nouvelles apparaissent.
Imaginons par exemple qu'une partie de la population laisse
se promener chez elle des humanoïdes électroniques dans
lesquels tout le monde peut s'inviter. Si le robot est déjà
habité, l'utilisateur s'insère dans une file d'attente, mais il
peut tout de même participer passivement à ce qui se passe
autour de lui. « Vivre avec des inconnus » devient alors
possible pendant quelques minutes ou quelques heures. On
peut « partir » de chez eux quand on veut... ou se faire
éjecter quand ils veulent.
Ha ! Ha ! Je te vois !
Tu es en train de lire le mot « framboise »

Par ailleurs la plupart des cours, dans les écoles et les


universités, sont publics. Aux étudiants physiquement
présents s'ajoutent des auditeurs libres distants. Dans
l'autre direction, un médecin peut utiliser le robot de son
patient pour un examen à distance.

Les objectifs les plus divers rassemblent très vite toutes


sortes de gens, en plus ou moins grand nombre. Les
moteurs de recherche scrutent la zone publique de la
mémoire des robots, dans laquelle des musiques, des
images, des documents divers, servent de présentation.
Des mouvances innombrables et de toutes tailles évoluent
sans cesse, les cercles bien délimités sont assez rares. Des
salles virtuelles rassemblent des gens en plus ou moins
grand nombre.

Pourquoi se dissimuler ? Il est possible de filtrer


automatiquement les indésirables que l'on identifie comme
tels, selon des paramètres personnalisables. À l'inverse du
voisinage réel, le « voisinage virtuel » permet de choisir ses
voisins.

Les androïdes
disposent aussi de
systèmes de
reconnaissance de
leurs maîtres : des
pirates ne peuvent
bidouiller leur mécanique ou leurs programmes qu'au prix
de recherches extrêmement difficiles - le plus souvent le jeu
n'en vaut pas la chandelle. Ils sont bien sûr dotés de
commandes d'urgence, de « reboot », de reprise en main et
de mise en veille.

En principe, tous les espaces de la maison sont interdits au


visiophone - à - pattes - qui - décroche - tout - seul, sauf
ceux expressément notifiés comme autorisés. Mais
beaucoup permettent à leurs correspondants d'aller partout
chez eux. Ce qui leur évite d'interrompre leur activité du
moment quand arrive un visiteur. Les conseils utiles au bon
moment sont particulièrement appréciés, qu'ils viennent de
quelqu'un de connu ou pas. Il en va de même des débats
teintés de bonne foi. Avec les forums de discussions sur
usenet ou internet, nous vivons actuellement la préhistoire
de cette entraide, de ces débats, bénévoles et anonymes.

Les bonnes mœurs prescrivent de se montrer tel que l'on


est, que l'on sorte de son bain ou que l'on proclame ses
opinions politiques. L'objectif est de rencontrer et d'attirer à
soi des gens avec lesquels on a de réelles affinités. Les
ours, les faux jetons, les pudibonds, tous ceux qui « se
cachent », ratent des occasions de se faire découvrir par
des amis. En échange de quoi le risque de déplaire est
généralement mieux assumé, toléré, que dans le passé. Ce
n'est pas tant la convivialité qui progresse, que le naturel.

« Nudity is not a crime »


(Photo : usenet, 1999)
Un nombre croissant
s'accoutume ainsi à
s'inviter partout et à vivre
potentiellement devant
toute la planète, qui
devient une sorte de vaste
« reality show ». La
diversité des individus,
comme celle des styles de
vie, se banalisent de telle sorte que plus personne n'y prête
vraiment attention. La honte de ce que l'on est, tel que l'on
est, tombe en désuétude.

De plus en plus de mots communs à toutes les langues


apparaissent. Une académie linguistique internationale en
fixe le sens, mais l'usage ne la suit pas forcément.

La téléprésence crée aussi un monde où tout le monde


surveille plus ou moins tout le monde. Bien des difficultés,
bien des besoins, ne restent pas longtemps cachés : l'aide
et la répression gagnent en rapidité. En conséquence, la
détresse, comme la propension à la bagarre, se maîtrisent
globalement mieux que dans le passé, même si tout n'est
pas parfait. Les mœurs tendent à s'adoucir.

Tout le monde n'a cependant pas les moyens d'acheter des


lunettes de téléprésence, et encore moins un robot.
Beaucoup de pauvres ne vivent pas mieux qu'on vivait dans
des passés plus ou moins lointains. Mais, petite
consolation, en cas de nécessité ils bénéficient de façon
ponctuelle des progrès de la robotique. Les services
d'urgences disposent en effet dans les lieux publics
d'humanoïdes « vides » que médecins, pompiers ou
policiers peuvent téléguider selon les événements du
moment.

Par ailleurs les humanoïdes de force, tels que les robots


suiveurs qui portent les courses quand on revient du
supermarché par les transports en commun, sont exempts
de toute téléprésence. Pour des raisons de sûreté, la force
et la téléprésence ne s'unissent que dans des machines
professionnelles strictement contrôlées. Des signatures
électromagnétiques se dégagent de tous ces engins, qui
sont plus ou moins en odeur de sainteté pour les systèmes
qui les sniffent. Ceux identifiés comme dangereux
déclenchent des alarmes.

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Dernière minute

Un nouvel art est né


Une nouvelle génération de détecteurs
de mouvements vient de sortir

Une danseuse se place dans le champ de trois


projecteurs lasers, des lunettes adaptées protègent
ses yeux. Le système la scanne plusieurs millions de
fois par seconde. Il mesure la réflexion de la lumière
sur elle et il transmet en temps réel les coordonnées
géométriques de ses mouvements a un synthétiseur
musical.

La gauche et la droite sont faciles à reproduire, les


sons graves figurent le bas et les sons aigus le haut,
le volume de telle ou telle fréquence sonore simule la
profondeur, les sons faibles évoquant l'éloignement.
Le mixage automatique, largement paramétrable,
produit en temps réel une sculpture musicale
mouvante d'une extraordinaire subtilité. Même la
texture des vêtements de la danseuse s'entend !
Fin comme une sorte de Degas sonore
(Reproduction : WebMuseum)

Vivement que cette nouvelle ressource artistique


permette à des pionniers talentueux de nous faire
partager leurs émotions.

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Tendances actuelles vers une société plus transparente

Une évolution très rapide


(Photo : DCU)

Actuellement n'acceptons-nous pas de voir pousser comme


des champignons des cameras de surveillance dans tous
les coins ? De nous faire pister toutes les fois que nous
utilisons l'une de nos cartes à puce ? De nous faire ficher
des centaines de fois ? De téléphoner en public ? De nous
faire systématiquement enregistrer les traces de nos
correspondances électroniques, quand ce ne sont pas les
correspondances elles-mêmes ? De fournir des
renseignements sur nous-mêmes à la moindre occasion ?
Si je t'annonce qu'existent des caméras dont l'apparence
est celle d'un bouton de veste, tu vas me répondre que tu
t'en doutais et que ça ne t'inquiète pas beaucoup, n'est ce
pas ?

Un magasin, à Paris
(Photo : DCU)

De plus en plus de gens estiment qu'ils n'ont rien à cacher,


qu'ils ne veulent pas devenir « paranoïaques ». Certains
trouvent (déjà) naturel de vivre l'esprit plus ou moins nu et la
blogosphère comporte nombre de journaux plus ou moins
intimes. Pendant ce temps, de plus en plus de reportages,
de films de fiction, recherchent une sorte « d'authenticité »
en affichant autant le décors que l'envers du décors de la
vie, d'une profession par exemple. Des consensus massifs
se renforcent dans la plupart des pays pour accepter,
réclamer, une surveillance omniprésente, ressentie comme
plus ou moins sécurisante. Je me demande aussi si la
« mode », si je peux dire, du voile islamique, au début des
années 2000, ne procède pas, paradoxalement, de cette
même logique. Des femmes musulmanes en nombre
croissant se dévoilent comme telles y compris dans les
pays occidentaux, en portant le voile. En outre, depuis des
siècles, les religions prétendent que Dieu voit en
permanence jusqu'au plus intime de chaque individu et
personne ne s'en offusque.

Il y a là des perspectives qui esquissent bien des aspects


possibles de l'avenir. Mais elles ont toutes un point
commun : la volonté de se montrer tel que l'on est et de
regarder les autres tels qu'ils sont. Il deviendra ainsi de plus
en plus facile de fliquer les gens. Mais en compensation les
mœurs évolueront peut-être de telle sorte qu'une sorte de
lucidité générale gagnera du terrain au détriment de
l'hypocrisie. Peut-être que les manipulations mentales en
tout genre régresseront.

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Interrogations à propos de la sécurité


(Reproduction : Echelon On Line)

Les robots de téléprésence sont aussi, au moins


potentiellement, de formidables mouchards. Comment être
sûr que ta réunion à distance n'a pas été observée,
enregistrée à ton insu ? Ton vocabulaire se rapporte plutôt
à quels types de préoccupations ? Dans quelle mesure
parles-tu d'argent, de maladie, de sexe, de religion, de jeux,
de shopping, de voyage ? Est-il donc possible de te vendre
de la chlorophylle en tablettes ou du vi4gr4 ? Es-tu bien
certain de ne pas partager sans le savoir la machine de tes
amis avec une officine de marketing, ou avec la police
politique ? En retour, leur robot risque de débiter tout un tas
de sottises publicitaires, plus ou moins bien « ciblées ». À
moins que tu puisses dire adieu à tel ou tel emploi, parce
que les systèmes à l'écoute te classent par exemple comme
« inconséquent ».
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Redécouvrir l'unité du corps et de l'esprit

À la fois source de misère et de


convivialité selon l'usage qui en
est fait, la téléprésence imprègne
tous les pans de la société. Dans
leur quasi-totalité, les gens
seraient véritablement abasourdis
s'ils en étaient privés, même sans
crise du transport. André Gide
préfigure-t-il donc la pensée
anticonformiste du futur, lorsqu'il
écrit dans Les nourritures terrestres, en 1897 :

« Il ne me suffit pas de lire que les sables des plages


sont doux ; je veux que mes pieds nus le sentent...
Toute connaissance que n'a pas précédée une
sensation m'est inutile. »

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Perspectives écologistes

Variations de la température moyenne mondiale


depuis 1880
(Graphique : NASA/GISS)

Le réchauffement climatique global s'aggrave peu à peu au


fil du temps. Sécheresses, inondations, canicules
s'intensifient, auxquelles s'ajoutent peut-être des
refroidissements régionaux provoqués par l'affaiblissement
du Gulf Stream. Des vagues de chaleur s'abattent sur des
régions de plus en plus vastes, de façon de plus en plus
durable. La désertification gagne du terrain, elle touche le
plus durement des zones qui comptent déjà parmi les plus
pauvres de la planète. Ce sont les populations riches qui
pour l'essentiel imposent par leur pollution ces
changements aux populations pauvres. Cette injustice crée
en retour un besoin général d'égalité démocratique dans la
répartition des ressources naturelles communes, que nul n'a
moralement le droit d'accaparer. En la matière
« l'individualisme » tourne de plus en plus au casus belli.

Pollution spatiale

D'innombrables débris provenant d'innombrables


vaisseaux spatiaux et satellites tournent autour de la
Terre. Leur énergie cinétique est souvent supérieure à
celle d'une balle de revolver tirée à bout portant et ils
font jouer la conquête spatiale à la roulette russe. Un
consortium international entreprend un programme
extrêmement coûteux de dépollution, que beaucoup
comparent à l'insuffisance de bon nombre de budgets
sociaux. Ce qui provoque de vives polémiques.

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(Photo : DCU)

La vie continue

Le XXIe siècle se caractérise par un profond repli


« convivial » de la société sur elle-même. Retour possible
de balancier : le XXIIe siècle voit peut-être l'humanité
chercher à s'ouvrir au cosmos.

M51
(Photo : European Space Agency)
Comprendre l'univers, au moins en partie, ce n'est pas le
rendre banal, ce n'est pas détruire le rêve. C'est au
contraire prendre conscience de l'existence d'étonnantes
possibilités, qui dépassent nos aspirations les plus
optimistes. Bien des aventures passionnantes s'ouvrent à
nous, mais bien des incertitudes restent aussi à affronter...
Alors nous avons tous besoin d'une société assez juste et
peinarde pour que nos pensées, nos efforts, puissent se
concentrer sur nos recherches.

Il y a plus de richesses dans une nature bien comprise,


que dans l'exploitation de l'homme par l'homme.

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

QUELLES SOLUTIONS ?

UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE


LE XXe SIÈCLE : UNE
PLONGÉE DANS L'ABSURDE

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Une société plus juste est possible
Section 12
HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 4
QUELLES SOLUTIONS ?

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LE XXIe SIÈCLE :
TÉLÉPRÉSENCE EN
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PERSPECTIVE

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UN PROJET DE
MUTUALISATION DES

ENTREPRISES

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

1. INTRODUCTION
LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

2. LES BOUCLES
SPATIALES LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

3. « Dans » le néant QUELLES SOLUTIONS ?


DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

4. Points de vue POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE


PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
Quelles sont les conséquences humaines d'un univers
ET L'INERTIE
intrinsèquement cohérent ?
6. L'expansion
cosmique La raison n'existe pas seulement dans nos intériorités mentales. La
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET cohérence universelle existe objectivement, ce qui apporte à
MATIÈRE NOIRES l'univers une rationalité matérielle. Bien des solutions existent en
dehors de nous, dont nous ne pouvons prendre conscience qu'en
7. Interférences
dédoublées
les cherchant.
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION « Il est intéressant de remarquer que la révolution quantique a coïncidé
FAIBLE
avec la révolution intellectuelle qui a affecté au début du XXe siècle la
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
plupart des domaines de l'expression culturelle : peinture, musique,
FORTE
littérature. N'est-t-il pas tentant de rapprocher le cubisme, la musique
9. LES FERMIONS, sérielle ou le surréalisme de la théorie quantique, intervenant tous
LES BOSONS comme réponse à la crise de la représentation ? »
ET LE SPIN
(Jean-Pierre Baton, Gilles Cohen-Tannoudji, L'horizon des particules,
10. LES TROUS NOIRS Gallimard, 1989)

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE L'univers possède une structure rationnelle L'univers possède
LE 21e SIÈCLE une structure
SOLUTIONS ? rationnelle
Le seul fait qu'il soit abstraitement possible de ramener tout
MUTUALISATION
l'univers et son histoire à une seule dimension
COMMUNISME Merveilleux
spatiotemporelle prouve que tout possède une origine
commune, que tout est lié, interdépendant, cohérent. Même
13. CONCLUSION Lucidité
l'ordre, même le désordre. L'ordre est dans l'absolu aussi
cohérent que le désordre : il s'agit de deux aspects
14. Comment faire ? différents d'une même cohérence absolue. Même les Dans tout ça, pour
NOTIONS DE BASE quel genre de
choses sans relations apparentes entre elles sont
COMPLÉMENTAIRES société milite ce
ENTRE SCIENCES
profondément liées.
que nous faisons ?

15. BIBLIOGRAPHIE
Dans un tel univers, où tout est lié, un chemin existe entre
la situation présente, avec ses contradictions sociales, et un
monde libéré de l'exploitation, de l'oppression. Un monde
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE socialement cohérent est au moins aussi « naturel » que la
INFOS EN CONTINU barbarie. Alors nous pouvons et nous devons sortir de nos
refuges.
17. EN MARGE

TABLE DES MATIÈRES

Le château du Crozet, dans la Loire,


J'ai un truc à dire ! en France, au XVe siècle
CLIQUER ICI (Reproduction : CD 1500 photos historiques
libres de droits - SoftKey 1995)

En l'absence de remparts, non tout ne se perd pas dans le


chaos. Parce qu'au delà des protections, certes il y a des
pillards, des animaux sauvages et de la solitude.

Un serpent de mer, en 1561


Dans l'Histoire des pays septentrionaux
d'Olaus Magnus
(Reproduction : Bibliothèque Nationale de France, image
131)

Mais nous ne sommes plus en 1561. Au delà des


protections, il y a aussi et surtout la même cohérence qu'en
deçà, ce n'est pas totalement un saut dans l'inconnu. Si une
société vivable est possible à l'intérieur des châteaux forts,
alors elle est aussi possible à l'extérieur, pourvu que l'on
travaille à en réunir les conditions. Bien des terres
nouvelles, bien des découvertes, bien des solutions, se
situent au delà de nos horizons habituels, aussi étroits et
rassurants soient-ils.

Nos niches sociales, économiques, culturelles, présentent


au moins l'avantage d'exister et de nous faire vivre. Leur
défense est nécessaire, aussi longtemps que nous ne
trouvons pas mieux. Mais ce n'est pas une raison pour nous
y réfugier comme au fond d'une coquille. En plus de les
préserver, cherchons à nous adapter ailleurs, partout où
nous pouvons le faire. Cette exploration nous permet de
découvrir d'autres niches. Certaines constituent un progrès
dans la satisfaction de nos besoins. L'expérience montre en
effet qu'on rencontre de tout dans le possible, même des
choses fort intéressantes. Il a par exemple fallu sortir de la
notion de bougie pour inventer la lampe à incandescence.
Comme il nous faut aujourd'hui sortir d'une gestion
autoritaire de l'économie pour inventer une gestion
démocratique.

La nature peut ainsi être bienfaisante. Intérieure ou


extérieure aux refuges, elle n'est pas forcément cruelle et la
cruauté n'est pas forcément pragmatique. Regardons-y à
deux fois avant de considérer que tout est absurde et qu'il
nous est impossible de faire quoi que ce soit en faveur d'un
monde plus juste - alors chacun pour soi. Même la loi de
sélection naturelle comporte des processus fondamentaux
de coopération. Si elle se réduisait aux seuls mécanismes
de compétition, alors les parents ne nourriraient pas leurs
petits. Même les singes comprennent qu'il leur est
nécessaire de s'entraider pour s'épouiller. Avec un peu de
bonne volonté, nous devrions réussir à faire un peu mieux
que nos cousins simiesques.

Le fait de savoir la nature intrinsèquement cohérente


fait plutôt rêver : et si une société socialement
cohérente était possible ? Une cohérence, une justice
entre la production et la consommation des richesses
est peut-être possible.

Un monde socialement cohérent « c'est de l'utopie », dites-


vous ? Un univers intrinsèquement cohérent constituerait
une utopie bien plus grande encore. Et pourtant,
intrinsèquement cohérent, l'univers l'est. Alors oui, il y a
assez de cohérence dans la nature et dans la société pour
que les besoins sociaux et les ressources économiques
puissent s'unir réellement, sans antagonismes majeurs.
Nous pouvons bâtir une civilisation dans laquelle l'intérêt
individuel reste cohérent avec l'intérêt général. Après des
millions d'années de survie subie, la vie choisie
démocratiquement, inventée dans tous les domaines par
tous les individus, peut s'actualiser.
Une bonne façon de remédier aux absurdités de la
situation présente est de rendre cette situation
socialement cohérente. C'est nécessaire et possible,
puisque l'univers est intrinsèquement cohérent.

Tout projet social constructif possède lui aussi sa


cohérence, qui l'unit à la conjoncture présente. C'est
pourquoi des chemins existent, qui mènent jusqu'à de tels
projets. Il n'y a là, au moins en principe, rien d'utopique.
Mais attention : ces chemins constructifs n'excluent pas
l'existence d'autres chemins, qui eux conduisent à des
régressions. Tout est possible en effet, pourvu que tout soit
cohérent : le meilleur, comme le pire. Tout dépend de nos
choix fondamentaux de société. Des cohérences nous
relient à un monde plus juste, comme d'autres mènent à un
monde plus pourri. La cohérence des lois de la nature
constitue une trame sur laquelle nous brodons
collectivement ce que nous voulons. Le meilleur, comme le
pire, n'ont rien d'inéluctables.

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Merveilleux

Pourquoi autant d'injustices et d'inégalités


existent-elles ? Pourquoi chaque individu a-t-il
plus ou moins de « chance » dans la vie ?
Pourquoi certains endurent-ils d'atroces
souffrances ? Dans un univers intrinsèquement
cohérent tout devrait être merveilleux, mais tout
ne l'est pas et loin s'en faut. Alors comment
expliquer l'existence d'une quantité astronomique
de contradictions sociales ?

Remarquons que l'univers est intrinsèquement cohérent


depuis le premier instant : il consiste alors en un point situé
« dans » le néant. Il n'est alors pas vivable, il est encore
moins merveilleux, ce qui ne l'empêche pas d'être cohérent.
Aussi intrinsèquement cohérent soit-il, l'univers n'est donc
pas nécessairement et systématiquement « merveilleux ».
Le merveilleux n'est pas un véritable critère de cohérence.
D'ailleurs, c'est vrai qu'à bien des égards l'univers semble
« hideux », pour reprendre un mot de Baudelaire dans le
poème « Hymne à la beauté ». Et pourtant, à défaut d'être
actuel, le merveilleux est possible. Une grande harmonie
est en effet possible entre la cohérence générale, c'est-à-
dire l'univers, et l'une de ses propres composantes, c'est-à-
dire nous-mêmes. Alors voici la réponse aux interrogations
émises précédemment : oui le merveilleux est possible,
mais l'univers ne nous le donne pas « tout cuit dans le
bec ». Le côté humain de l'univers c'est nous-mêmes. Si
nous voulons rendre plus humain cet univers « hideux », il
nous faut mettre en œuvre ses seules forces humaines, à
savoir les nôtres.

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Lucidité

Dans un univers intrinsèquement cohérent, définissons


la lucidité comme la compréhension au moins partielle
de la cohérence inhérente à toute réalité objective.

Une cohérence entre nous-mêmes et le reste de l'univers


existe nécessairement en permanence. Mais il ne suffit pas
de vivre dans un univers objectivement cousu de solutions.
Il faut aussi interpréter les choses de telle sorte que les
solutions apparaissent pour ce qu'elles sont : des solutions.
La lucidité est pour beaucoup une question de regard. Elle
ne perçoit souvent pas d'emblée la totalité d'une cohérence,
mais un fragment. Ce qui lui indique une piste : elle voit quoi
chercher. Ce qui ne signifie pas nécessairement qu'elle voit
du même coup comment chercher. Il ne suffit en effet pas
de voir le chemin, il faut aussi l'emprunter : il peut se révéler
difficilement praticable.

Un exemple de perception de fragments de


cohérence : les particules élémentaires possèdent
une complexité telle que seules des unifications
partielles de leurs caractéristiques sont actuellement
possibles.
Un exemple de piste(s) : les zones d'ombre
s'inscrivent dans un ensemble général de lois
physiques, qui fixe des limites, des repères, à toutes
les hypothèses que l'on peut imaginer.

Un exemple de chemin difficilement praticable :


même dans ce cadre physique, la complexité
générale des particules reste telle qu'il n'existe pas
encore de compréhension d'ensemble à leur sujet.

Si nous étions parfaitement lucides, nous verrions que nous


sommes tous des boucles spatiales en mouvement, comme
tout ce qui existe. Mais nous ne le sommes pas. Nous
avons des excuses. Un lien spatial relie en effet chaque
particule relative à chaque autre particule relative. C'est-à-
dire que tout fait, aussi local soit-il en apparence, possède
objectivement une complexité universelle. Il est donc
humainement impossible de parfaitement comprendre un
fait, quel qu'il soit, parce que cette compréhension
reviendrait à comprendre tout ce qui se passe dans
l'univers. Il est humain de ne comprendre qu'en partie un
fait, aussi banal soit-il.

Même ceux qui ont « toutes les cartes en main » ne


disposent d'aucune carte magique, ils ne peuvent pas avoir
réponse à tout. La condition humaine suscite tant de
doutes, tant d'interrogations, tant de difficultés, de
tâtonnements, de revirements sans fin, que la démarche
fondamentale de tout individu ou groupe devrait être une
recherche honnête, en théorie et en pratique. Et il est
impossible de faire autrement, même avec la lucidité la plus
fine.
Théorie et pratique doivent s'unir en une rétroaction
permanente et se faire évoluer mutuellement.

Nous ne pouvons pas faire mieux que progresser dans la


recherche de solutions sociales, avec d'inévitables erreurs,
revirements et approximations. Les solutions trouvées ne
peuvent devenir plus fines, plus adaptées, qu'en ligne
générale, pas à tous les coups. Ce qui implique forcément
des remises en causes permanentes, qui sont naturelles,
elles ne portent atteinte à l'honneur de personne. Plus nous
serons nombreux à militer démocratiquement en faveur des
changements que nous croyons justes, plus la lucidité des
uns éclairera les erreurs des autres. Plus l'histoire
s'accélèrera, plus des solutions nouvelles se mettront en
place rapidement.

Néanmoins, lorsque nous militons pour une société plus


juste, nos résultats nous semblent souvent bien maigres. En
général les autres ne nous suivent pas aussi massivement
que nous le souhaiterions.

● Pourquoi les gens ne bougent-t-ils pas ? Tout le


monde est-il donc résigné ?
● Et toi, es-tu résigné ?
● Non.
● Qu'est-ce que tu fais de plus que les autres, puisque
tu n'es pas résigné ?
● Rien.
● Tu vois bien que, contrairement aux apparences, les
autres ne sont pas forcément résignés.
Notre lutte est-elle juste ? Si elle l'est, persévérons. Chacun
d'entre nous est en effet responsable de son action
individuelle, même s'il n'est pas responsable de la situation
mondiale. Nous ne sommes cependant pas isolés. Dans un
monde fondamentalement cohérent, notre action est
nécessairement symptomatique de processus sociaux dont
l'ampleur nous dépasse. En pratique, toutes les fois que
nous prenons position pour ou contre quelque chose, nous
participons à tel ou tel courant de pensée, d'action. Ce qui
nous inscrit dans telle ou telle logique sociale, qui nous
mène plus ou moins loin.

Un besoin de justice, de liberté, sommeillent plus ou moins


au fond du cœur des exploités, des opprimés. Il pousse à
s'inscrire dans des logiques de révolte. Tout ce qui se fait
de positif socialement est ainsi l'œuvre des classes
dominées, qui possèdent donc une immense capacité de
combat. Ce n'est évidemment pas l'œuvre des négriers en
tout genre. Comprendre cette immense capacité de combat,
c'est la situer dans une perspective historique à long terme,
riche en flux et en reflux. Ce n'est pas lui demander de tout
régler du jour au lendemain.

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Dans tout ça, pour quel genre de société milite ce que


nous faisons ?
Si chacun d'entre nous a connu, connaît ou connaîtra un
ensemble de mille personnes en moyenne, et que chacune
de ces personnes a connu, connaît ou connaîtra mille
autres personnes, alors les connaissances directes et les
connaissances des connaissances constituent un ensemble
d'un million de personnes. Cet empire convivial révèle que
chaque individu agit réellement sur la situation générale,
peut-être plus qu'il le croit généralement.

En outre nous ne nous exprimons


pas seulement par la parole, mais
de maintes façons à travers nos
attitudes, nos choix, nos
réactions. La communication est
permanente, même entre
individus qui ne se connaissent
pas. L'inverse est vrai aussi : ce
que font les autres conditionne
directement ou indirectement nos
vies individuelles. L'histoire collective résulte ainsi de toutes
ses composantes individuelles, qui la « tirent » avec des
forces plus ou moins différentes, dans des directions plus
ou moins antagonistes. La situation mondiale n'est donc pas
une mécanique dont les parties peuvent être isolées les
unes des autres parce que nous partageons tous,
directement ou indirectement, une même histoire collective.
Elle possède une unicité organique. Locale dans sa forme,
l'histoire est mondiale dans son contenu.

Les individus qui composent la situation mondiale sont ainsi


en interactions directes ou indirectes les uns avec les
autres. Ce qui se passe ici rejaillit plus ou moins partout et
est en même temps plus ou moins symptomatique de ce qui
se passe partout ailleurs. Ce qui ne signifie pas que tout
évolue uniformément. De multiples et plus ou moins subtils
vases communicants relient tout à tout, mais les évolutions
locales ne prennent pas forcément partout la même forme.
Ce qui signifie que les solutions des uns ne sont pas
forcément adaptées aux problèmes des autres. Une
certaine autonomie locale, des structures sociales souples
et démocratiques, sont indispensables à la bonne marche
de la société.

Dans cet ensemble, agissons-nous pour un monde plus


juste, ou plus prédateur ? Où se situe notre intérêt ?
Chacun d'entre nous peut devenir le plus triomphant des
tyrannosaures, il ne vivra jamais aussi bien que dans un
monde socialement juste. Parce que dans un univers qui se
caractérise principalement par son unicité absolue, nous
subissons nous-même, directement ou indirectement, les
conséquences de nos propres bienfaits, comme celles de
nos propres méfaits. Les arnaques que nous infligeons à
d'autres nous font militer, que nous en soyons conscients
ou non, pour un monde barbare, où il fait bien moins bon
vivre que dans un monde plus juste. « Nous récoltons ce
que nous semons ».

Bien sûr il est impossible de satisfaire tout le monde.

Mais il est possible de tout mettre en œuvre pour satisfaire


tout le monde. Une politique juste a une obligation de
moyens, qui militent pour un monde plus juste, pas une
obligation de résultats. Elle administre « seulement »
l'égalité des droits démocratiques dans tous les domaines.
En particulier, nul ne peut exercer ses droits démocratiques
s'il a faim, s'il survit à la rue ou s'il est ignorant. Alors la
collectivité doit solidairement garantir le droit de chacun à la
nourriture, au logement, à l'instruction, à la satisfaction des
besoins sociaux, dans la mesure du savoir-faire de la
médecine, de la santé, des sciences et des techniques.
Pour le reste, c'est à chacun de s'occuper
démocratiquement de ses affaires.

Dans une société socialement cohérente, les abus


perpétrés à l'encontre de la solidarité sociale resteront sans
doute limités. Il n'existe en effet pas de « nature humaine »
plus ou moins perverse, qui subsiste comme une constante
suspendue dans le vide. Tout ce qui existe, c'est des
comportements avec leur logique propre, plongés dans des
logiques sociales plus ou moins civilisées. Par exemple,
dans un environnement dominé par la loi des plus forts,
beaucoup se laissent dériver vers le cynisme et la
méchanceté... Que les règles sociales changent et les
logiques des « natures humaines » changent de la même
façon. Dans un environnement dominé par l'égalité,
beaucoup, en plus grand nombre qu'aujourd'hui, veilleront
« spontanément » au respect des mêmes droits pour tous.

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

QUELLES SOLUTIONS ?

UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE

LE XXIe SIÈCLE :
TÉLÉPRÉSENCE EN
PERSPECTIVE

UN PROJET DE
MUTUALISATION DES

MENU HAUT DE LA PAGE ENTREPRISES


La démocratie a encore un long chemin à faire
Section 12
HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 5
UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

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DÉMOCRATIQUE

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

1. INTRODUCTION
LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

2. LES BOUCLES
SPATIALES LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

3. « Dans » le néant
QUELLES SOLUTIONS ?
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES
4. Points de vue
POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE Les revendications ne se limitent pas à la satisfaction des seuls
besoins du corps. Être nourri, logé, couché, chauffé, éclairé,
6. L'expansion blanchi, transporté, c'est très bien, nous ne le sommes pas tous et
cosmique
LE BIG BANG loin s'en faut. Nous avons tous besoin de ça pour survivre, mais la
ÉNERGIE ET survie animale ne suffit pas aux humains. Les besoins matériels ne
MATIÈRE NOIRES
répondent en effet qu'en partie aux besoins moraux, qui eux
7. Interférences nécessitent en plus le respect de la personne humaine, l'initiative
dédoublées professionnelle, la créativité, la démocratie, la justice sociale...
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE « La vraie physique est celle qui parviendra, quelque jour, à intégrer
ÉLECTROMAGNÉTIQUE l'homme total dans une représentation cohérente du monde. »
FORTE
(Pierre Teilhard de Chardin, Le phénomène humain, cité par Jacques
9. LES FERMIONS, Demaret, Univers, Le Mail, 1991)
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE Démocratisation
Démocratisation des créations d'entreprises
LE 21e SIÈCLE des créations
SOLUTIONS ? d'entreprises
MUTUALISATION
COMMUNISME Chacun devrait pouvoir proposer la création d'une
nouvelle entreprise à une mutuelle d'entreprises, Démocratie y
qui lui fournirait les moyens et le suivi nécessaires. compris dans les
13. CONCLUSION entreprises, les
services et les
14. Comment faire ? administrations !
NOTIONS DE BASE
Si cette proposition est acceptée, après une étude du
COMPLÉMENTAIRES dossier, l'entrepreneur créerait sa boîte avec des fonds et
Joyeusetés
ENTRE SCIENCES des conseils de la mutuelle, qui récupérerait ensuite
managériales
progressivement sa mise par des cotisations patronales. La
15. BIBLIOGRAPHIE
mutuelle aurait aussi un droit de contrôle sur les comptes de
Pourquoi la
l'entreprise. Elle servirait en outre de filet de sécurité en cas
concurrence serait-
de faillite. elle plus efficace
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE que la solidarité ?
INFOS EN CONTINU
Finir la révolution
17. EN MARGE française de 1789 !

TABLE DES MATIÈRES


J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI

Liberté Égalité Fraternité


??????????????????
(Illustration : usenet)

Si l'entrepreneur recrute des associés et / ou des salariés, il


organise ensuite l'élection démocratique du patron. Chaque
voix ne compte que pour un, qu'il s'agisse de celle d'un
membre du conseil d'administration de l'entreprise ou de
celle d'un employé de base. Un ancien patron remplacé par
un autre devient membre de droit du conseil
d'administration jusqu'à la prochaine élection, ce qui lui
laisse le temps de préparer sa réélection comme patron, ou
comme simple membre du conseil d'administration - ou de
préparer sa reconversion. Si la boîte est trop petite pour
disposer d'un conseil d'administration, l'ancien patron ne
peut en tout cas pas être licencié jusqu'à la prochaine
élection. La mutuelle peut aussi lui trouver une place au
conseil d'administration d'une autre entreprise.

Lorsque l'entreprise grossit et que de nouveaux échelons


hiérarchiques se créent entre le patron et les salariés de
base, c'est la démocratie qui décide si tout ou partie de ces
intermédiaires est éligible ou non. L'élection ou non de tout
ou partie des chefs intermédiaires fait partie du programme
électoral des candidats à la direction, dont l'élection est la
seule qui soit obligatoire.

La démocratie pourrait ainsi s'instaurer y compris dans


les petites boîtes nouvellement créées, parce qu'elle ne
dépossèderait pas les créateurs d'une entreprise d'un
investissement financier personnel, qui ne serait plus
nécessaire.
~~~~~~~~~~~~~~~

Les entreprises, les services et les administrations


publics n'appartiennent pas à des propriétaires privés,
qui risqueraient de perdre leur investissement financier
personnel s'ils n'étaient pas élus. La démocratie
pourrait s'y instaurer sans le préalable d'une
mutualisation. Cette mise en place est seulement une
question de volonté politique.

Les propriétaires privés, les boursicoteurs, apportent leur


capital à l'entreprise. Les salariés apportent quant à eux leur
force de travail. Aucune raison ne justifie l'écrasement de
l'un de ces deux apports par l'autre. Ils sont de fait sur un
pied d'égalité, même s'ils ne le sont actuellement pas de
droit. La voix d'un investisseur ne doit compter que pour un,
au même titre que celle d'un salarié, y compris dans les
entreprises. La dictature du patronat n'est pas plus légitime
que celle du prolétariat.

La voix de celui ou celle qui apporte du capital ne doit


compter que pour un, comme celle de celui ou celle qui
apporte sa force de travail. Sans quoi, il n'y a pas de
démocratie.

De plus, rien n'empêche les membres d'entreprises


mutualisées et / ou publiques, de voter pour des
programmes de mise en commun d'un certain nombre de
leurs ressources, comme la recherche. Il peut y avoir là le
début d'un dépérissement de la concurrence, au profit d'une
planification démocratique de l'économie. Une telle
révolution démocratique pourrait infléchir sans violence
l'évolution de la société vers plus de solidarité, moins de
prédation.

De telles dispositions sont la moindre des choses. Il y a


longtemps qu'elles devraient être instaurées. La civilisation
ne progresse en effet que dans la mesure où la solidarité
sociale progresse elle aussi. Laisser les individus se
débrouiller seuls, se concurrencer, c'est forcément amener
les uns à écraser les autres, pour survivre ; c'est de la
barbarie organisée, ce n'est pas du progrès social.

Dans cette logique de solidarité sociale, les entreprises


mutualisées pourraient s'intégrer à l'État, comme
expressions de l'intérêt général. À choisir entre des produits
équivalents, puissent les consommateurs préférer le label
« fabriqué démocratiquement ».

Si on cherche à responsabiliser les individus dans la


création de la richesse, la première des choses à faire,
c'est... de les responsabiliser. C'est de leur offrir le
maximum de possibilités démocratiques de choix dans tous
les domaines. C'est aussi prendre en compte leurs
demandes sociales, dans le respect des règles, des lois
communes. Ce qui ne signifie pas qu'il faille voter toutes les
cinq minutes, mais selon des modalités à fixer
démocratiquement. Nous savons gérer la démocratie à
l'extérieur des entreprises. Nous apprendrons bien à la
gérer à l'intérieur.

Différentes formes de démocratie existent

Une majorité n'écrase pas forcément une minorité.


Majorité et minorité(s) peuvent se fédérer de telle
sorte que le ou la minorité(s) peut faire ce qu'elle veut,
à condition de ne pas mettre de bâtons dans les roues
de la majorité.

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Démocratie y compris dans les entreprises, les services
et les administrations !

Être capable de trahir ses amis

« De nombreux auteurs ont ainsi dénoncé l'usage du


jeu dit du chaton. On réunit pour une semaine des
cadres commerciaux dans un château. Chacun reçoit
à son arrivée un chaton dont il va devoir s'occuper, lui
attribuer un nom, lui donner à manger, dormir avec
lui, etc. Ce stage pour apprendre à prendre des
décisions se déroule tout à fait normalement. Mais en
fin de stage, on demande aux cadres de trancher le
cou du chaton pour faire comprendre qu'on ne prend
pas de décision sans trancher dans le réel, ce qui
souvent fait très mal, est dur à supporter
(licenciements, etc.). Les cadres se prêtent à ce jeu
non par sadisme, mais par conformisme. Comment,
le lendemain peuvent-ils, cependant, se regarder
dans la glace ? Leur seule solution est d'accepter les
valeurs de contrebande que propose le
management : l'idée que tout serait possible, que tout
serait indifférent. Il faut préciser que ce jeu du chaton
était un rite d'initiation chez les SS. »
(Paul Ariès, Harcèlement au travail ou nouveau
management ? Éditions Golias, 2002)
Lorsqu'un patron ne fait pas l'affaire, il devrait être possible
d'en élire un autre. Ce qui devrait constituer une solution
de remplacement possible, mais pas obligatoire, à la
grève.

À chacun d'apprendre à utiliser son bulletin de vote


lucidement, à comprendre ce qu'est l'intérêt général, à
rejeter le clientélisme. Si les exploités, les opprimés, votent
contre leurs intérêts à cause de leurs illusions, c'est
dommage pour eux.

Entendons par patrons, chefs, ou dirigeants, les


chargés de l'organisation du travail, de la planification
de la production et de la répartition des revenus. Le
chef c'est celui qui gère le temps et / ou le salaire de
ses subordonnés. Il n'est pas forcément propriétaire
des moyens de production.

« Le prolo sait comment on fait le travail, le patron sait


pourquoi on fait le travail. » (Coluche, Pensées et
anecdotes, le cherche midi, 1995)

Le chef, c'est aussi celui qui a forcément une vue


superficielle sur un boulot qu'il ne fait pas, puisque c'est
celui de ses subordonnés. Il est censé compenser cette
lacune par une compréhension générale des contraintes en
jeu plus large que celle des experts sur lesquels il a
autorité. Mais cette compensation ne remplace pas des
capacités d'expertise dont il ne dispose pas. Alors la seule
façon de savoir si, malgré sa superficialité, il aide réellement
ses subordonnés dans l'exercice de leur travail, c'est de
soumettre périodiquement son action au suffrage de ceux
qu'il manage, en concurrence avec les projets d'éventuels
challengers.

Il est souvent question des fonctionnaires qui s'inquiètent


peu de décisions dont ils subissent peu les conséquences.
Mais les patrons non élus ne risquent pas grand-chose non
plus : si la plupart prennent des décisions trop
bureaucratiques, ce n'est pas eux qui se retrouvent au
chômage, mais leurs subordonnés. Alors, oui : abolition des
privilèges. Mais de tous les privilèges, y compris ceux des
patrons.

Les meilleurs et les plus méritants le sont-ils


réellement, ou le sont-ils seulement parce qu'ils
s'autoproclament comme tels ? La seule façon de le
savoir, c'est de soumettre leur action au verdict de ceux-
là mêmes qui la subissent.

Les dirigeants sont élus pour mettre en œuvre des


adaptations aux évolutions de l'environnement social et
économique de l'entreprise. S'ils trahissent leur mandat, ils
doivent être révoqués démocratiquement. Ce qui nécessite
une transparence totale des comptes, un contrôle possible
à tout moment. L'élection démocratique des responsables
pourrait ainsi s'opérer en connaissance de cause. Élues,
contrôlables et révocables, les hiérarchies devraient ainsi
faire leurs preuves aux yeux de tous, pas seulement au
regard des supérieurs. Elles se montreraient peut-être un
peu plus respectueuses de leurs « protégés », un peu
moins manipulatrices et bureaucratiques. En revanche,
fortes de leur légitimité nouvelle, elles bénéficieraient d'une
autorité mieux acceptée par tous.

Si ton patron est efficace, à l'écoute de de ses subordonnés


et qu'une majorité n'a pas de problèmes avec lui, ça
n'échappe certainement pas à tes collègues. Même après
des élections dans ton entreprise, tu vas le garder, ton ami !
Mais pense à ceux qui en ont, des problèmes. Par exemple,
à ceux que leur patron cherche à manipuler mentalement -
la frontière entre management, manipulation mentale,
mauvaise foi et harcèlement n'est pas toujours très claire.
C'est en priorité pour eux que la démocratie dans les
entreprises doit s'instaurer.

Rien de dictatorial ici. La dictature se situe plutôt du côté du


pouvoir illégitime des hiérarchies non élues, qui ne sont pas
représentatives de l'intérêt général.

Bien sûr, il arrive que la démocratie ne fasse que limiter la


corruption, elle ne l'empêche pas forcément. L'instaurer
dans les entreprises ne règlera pas tout. On peut lui
reprocher tout ce qu'on veut. Elle n'en constitue pas moins
une nécessité. Lorsque nous bénéficions de la démocratie à
l'extérieur des entreprises, nous sommes plutôt contents de
l'avoir. Si nous en bénéficiions aussi à l'intérieur des
entreprises, nous serions de la même façon plutôt contents
de l'avoir.

Feutré ou pas, le gaspillage humain est terrible dans les


entreprises, où l'autocratie est la norme. Des armées de
travailleurs subissent toute leur vie les choix d'une minorité
de patrons, au lieu de décider eux-mêmes
démocratiquement du fond et de la forme de leur
contribution à la société. Dans des millions, des millions et
des millions de cas, la précarité et la misère sont trop
grands pour que les individus disposent du temps et des
moyens de faire de leur propre vie ce qu'ils ont envie d'en
faire. Pour que chacun puisse épanouir ce en quoi il est le
plus passionné, le plus doué. Tout ce qui s'offre à eux, c'est
devenir les instruments dociles des possédants.

Lignes grises
(Illustration : DCU)

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Joyeusetés managériales

Ces éléments romancés ne sont pas seulement du


roman.

Nous ne sommes pas du même monde.

Les entreprises capitalistes ne sont pas des œuvres


philanthropiques. Leur but est de faire travailler des
salariés qui rapportent plus qu'ils coûtent.

Objectif : 10 % de licenciements par an pour faute,


mauvais comportement ou résultats insuffisants. De
la sorte, nous ne garderons que les meilleurs et ils se
tiendront tranquilles.

Nous allons définitivement vous faire travailler plus et


vous payer moins. Mais ce ne sera pour vous qu'un
moment un peu douloureux à passer. Ensuite vous
vous adapterez.

● Lorsque tu te sors d'une situation


professionnelle difficile, c'est la preuve que la
difficulté n'est pas bien grande.
● Lorsque tu ne t'en sors pas, c'est la preuve
que tu es incapable de gérer les aléas de ton
métier.
● Tu es donc médiocre, juste bon à faire des
travaux routiniers.
Je réussis à faire tourner la boutique avec des
subordonnés considérés comme des minables. C'est
la preuve que je suis un grand manipulateur.

Ce n'est pas parce que je vous reproche quelque


chose que ça m'interdit de faire pire.

Un syndicat ? Pas de ça chez moi !

Il faudrait que je mette en cause mes chefs pour


venir en aide aux victimes d'injustices dans mon
entreprise. Mais je ne veux pas être viré alors je
préfère me taire.

Le signe astrologique de cette personne est


incompatible avec le thème astral de l'entreprise.

On a bien le droit d'avoir des petits jardins secrets,


même dans son milieu professionnel, et de ne pas
dire tout ce que l'on fait.

« Apprenez à devenir proactif. » Ce qui en clair


signifie : « ne m'ennuyez pas avec votre licenciement
et débrouillez-vous pour retrouver du boulot ».

Et cætera.

Des comme ça et des pires, il y en a tous les jours. Les


hiérarchies non élues se mettent au service des intérêts
particuliers de ceux qui leur promettent la promotion de
leurs carrières, elles ne se mettent pas au service de
l'intérêt général. Une telle logique n'exclut pas les individus
dont le management très faux, très égoïste, est avéré.
Comme elle n'abolit pas la ploutocratie des actionnaires.

La démocratie, ce n'est ni une équipe dirigeante dont


l'entrée est « ouverte à tout le monde », ni l'achat d'actions.
C'est un respect de la volonté générale qui permette
d'appliquer dans les entreprises la conception majoritaire de
la vie collective.

En outre, avoir démocratiquement voix au chapitre dans la


politique de l'entreprise, se sentir un citoyen reconnu en tant
que tel, même sur son lieu de travail, est plus motivant que
se sentir managé comme un abruti apprivoisé. Rendu
démocratique, le travail donnerait à chacun plus envie de
s'investir dans des responsabilités plus choisies, moins
subies que dans le passé.

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Pourquoi la concurrence serait-elle plus efficace que la


solidarité ?

Les patrons administrent la production de leurs entreprises :


économie et planification ne sont donc pas incompatibles à
l'échelle des unités de production. Alors pourquoi ce qui est
vrai dans les entreprises ne le serait pas aussi à
l'extérieur ? Pourquoi une multinationale devrait-elle être
dirigée, sa production planifiée, alors qu'un ensemble de
PME ne devrait pas l'être, au nom de la concurrence ?
Pourquoi se poser des questions à propos de la production
particulière de chaque entreprise, mais pas à propos de la
production de l'ensemble des entreprises ? Pourquoi, en
définitive, croire que les lois économiques qui s'appliquent à
la production particulière de chaque entreprise soient
fondamentalement différentes de celles qui régissent la
production générale ?

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Finir la révolution française de 1789 !

Hélas, la révolution française de 1789, comme son


élargissement international ultérieur, se sont arrêtés à la
porte des entreprises et des administrations, où règnent
encore de puissantes féodalités. L'intérêt général exige
pourtant de finir 1789.

Article premier de la Déclaration des droits de


l'homme et du citoyen, France, 1789
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux
en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être
fondées que sur l'utilité commune.

Article premier de la Déclaration universelle des


droits de l'homme, 1948
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en
dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de
conscience et doivent agir les uns envers les autres
dans un esprit de fraternité.

Le « et demeurent » de 1789 a disparu en 1948. Le


monde est donc moins libre, moins égalitaire
aujourd'hui, que l'était la France en 1789. Le
« management » autocratique des patrons est une
survivance d'un passé féodal.

Une nouvelle révolution inscrira-t-elle donc « et


demeurent » dans la Déclaration universelle des
droits de l'homme de 1948 ?

Il n'est pour autant pas nécessaire de ressortir les


guillotines. La peine de mort n'apporte en effet pas ce que
ses partisans en attendent. Elle n'incite pas au respect de la
vie, de la démocratie. Au contraire, elle contribue à créer un
climat irrationnel, dans lequel certains s'estiment assez
infaillibles pour commettre l'irréparable.

Notre principal moyen est insaisissable. Des millions et des


millions de gens qui partagent des valeurs communes
constituent une force d'autant plus puissante qu'ils militent
pour des idées convergentes, chacun à sa façon. La
démocratie dans les entreprises, les services et les
administrations s'instaurera forcément quand des millions
de gens en approuveront l'idée et en auront envie. Comme
le suffrage universel s'est étendu aux femmes.

Liberté, égalité, fraternité,


y compris dans les entreprises,
les services et les administrations !

J'appelle tous les individus et toutes les


organisations qui militent pour un monde
démocratique, à reprendre à leur compte la
revendication de démocratie y compris
dans les entreprises, les services et les
administrations.

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

QUELLES SOLUTIONS ?

UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE


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POUR UN COMMUNISME

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Il faut savoir ce que nous voulons !
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POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

1. INTRODUCTION
LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

2. LES BOUCLES
SPATIALES LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

3. « Dans » le néant
QUELLES SOLUTIONS ?
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

4. Points de vue POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE


PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE
Quels que soient les formes et les délais, les aspirations à plus de
6. L'expansion
justice sociale évoluent, comme toute la société.
cosmique
LE BIG BANG
Ces évolutions dépendent pour beaucoup de la métaphysique du
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES moment. Est-ce que d'autres façons de survivre sont possibles ?
Est-ce qu'il y a dans la nature assez de ressources pour que nous
7. Interférences puissions inventer des rapports sociaux plus justes ? Ou est-ce
dédoublées
LES ATOMES que nous sommes tous prisonniers de destins dont nous ne
LES VAGUES pouvons pas nous évader ?

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE « Non, les pauvres ne sont pas des bons à rien, incapables de se
FORTE
remettre en selle et d'être utiles à leurs semblables. Nous en avons la
9. LES FERMIONS, preuve dans nos communautés Emmaüs. »
LES BOSONS (Martin Hirsch in Les utopies d'aujourd'hui, Le Nouvel Observateur hors-
ET LE SPIN
série n° 59, juillet/août 2005)
10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ? Partage illégal !


JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE Vers une
LE 21e SIÈCLE démocratie
SOLUTIONS ? généralisée
MUTUALISATION
COMMUNISME
Dans l'histoire
récente
13. CONCLUSION
Le monde évolue
14. Comment faire ? en permanence
NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES PARTAGE
15. BIBLIOGRAPHIE ILLÉGAL !
16. Liens d'actualité Vous partagez une version pirate
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU d'une création payante

Votre adresse IP est enregistrée. Des


17. EN MARGE poursuites vont être engagées contre
vous.
Sachez que la loi d'un nombre croissant
de pays réprime beaucoup plus durement
TABLE DES MATIÈRES le piratage de produits numériques que la
mise en danger de la vie d'autrui sur la
route.
Les logiques de partage mènent en effet
au communisme.

Click here for more information

Pourtant copier une création numérique ce


J'ai un truc à dire ! n'est pas la soustraire à son propriétaire,
CLIQUER ICI qui en conserve pleinement l'usage. Ce
n'est la « voler » et justifier une répression
graduée jusqu'à la férocité que dans le
cadre d'un capitalisme qui devient de plus
en plus obsolète.
Ce ne sont pas tant les droits d'auteur qui
sont défendus, qu'un communisme
numérique très populaire qui est attaqué.

Nous avons la possibilité de multiplier à l'infini, presque


gratuitement, les nourritures de l'esprit. Qu'aucune âme n'ait
faim. Organisons-nous pour que tout le monde puisse
profiter pleinement de ces merveilleuses possibilités offertes
par les lois de la physique.

La lecture de ce site est limitée à 21 jours. Au


delà de cette période d'essai vous êtes
passible de 300 000 euros d'amende et / ou
de 3 ans de prison. Les premières
condamnations sont déjà tombées.
Heureusement vous bénéficiez de la
clémence d'un ministre qui a promis que pour
une première condamnation, la prison ne
vous serait infligée qu'avec sursis.

Pourquoi ne pas fonctionnariser quelques centaines ou


quelques milliers de programmeurs informatiques et faire
d'un Linux particulièrement convivial, compatible avec tous
les matériels, ainsi que d'applications dérivées, un service
public gratuit ? Il s'agirait là d'un excellent investissement.
Le bénéfice qu'en retireraient la quasi totalité des
particuliers et des entreprises serait immense, en échange
d'une contribution infime des contribuables et des
entreprises. Jusqu'à présent, malheureusement, avec la
lutte contre le piratage informatique, les États « oublient » la
défense de l'intérêt général des populations.

Les créateurs de logiciels, comme ceux d'œuvres


musicales, comme les cinéastes, les photographes, les
écrivains, les journalistes, liste non close, devraient pouvoir
devenir des fonctionnaires s'ils le souhaitent, avec toutes
les garanties d'indépendance nécessaires. Ils recevraient
une rémunération proportionnelle au nombre de
téléchargements de leurs œuvres, y compris par les
réseaux peer-to-peer. Une comptabilisation précise des
téléchargements est d'ores et déjà techniquement réalisable
puisqu'il est possible de savoir qui télécharge quoi avec
assez de certitude pour envoyer quelqu'un en prison pour
trois ou cinq ans.
Différents pays, notamment en Europe occidentale, ont
ouvert cette perspective de rétribution indirecte des auteurs
dès la fin du siècle dernier. Par exemple la France a
instauré une taxe sur les cassettes vierges en 1985. Des
millions et des millions de consommateurs paient une
redevance sur les supports numériques enregistrables, qui
indemnise les artistes et leurs managers pour la copie
privée, même lorsque les supports en question ne servent à
enregistrer ni de la musique, ni des films. Pour être légitime,
cette disposition devrait s'accompagner d'une interdiction
des dispositifs anti-copie. Une redevance incluse dans
l'abonnement internet pourrait de la même façon indemniser
les auteurs victimes du peer-to-peer. Pour être légitime,
cette disposition devrait s'accompagner d'une légalisation
des échanges gratuits d'œuvres. Dans la logique actuelle
en effet, beaucoup paient une redevance pour la copie de
produits qu'ils ne peuvent pas copier.

Une rémunération totale des auteurs par des redistributions


financières de l'État n'est donc pas utopique, les pouvoirs
publics savent faire et ils font en partie. Ce n'est qu'une
question de volonté politique et de rééquilibrages
économiques. Quels que soient ses revenus, tout utilisateur
d'un ordinateur relié à internet devrait disposer de la plus
grande médiathèque de tous les temps, dans laquelle il lui
serait possible de trouver tout ou presque. La culture
partagée ne se divise pas, elle se multiplie.

Ce caractère public éloignerait en outre le spectre des


formats numériques propriétaires, lisibles uniquement sur
les lecteurs des propriétaires concernés. Ce qui épargnerait
aux consommateurs le racket marchand de la culture.
Imaginons par exemple que des millions de sites web soient
accessibles uniquement avec un protocole propriétaire. Ils
ne pourraient alors être visités qu'à l'aide du navigateur de
telle marque, qui coûterait par exemple le prix d'un mois de
salaire moyen... Appliquer à l'économie de produits
numériques (économie d'abondance, un même objet peut
se multiplier par le nombre d'utilisateurs) les règles de
l'économie traditionnelle, (de rareté, un même objet ne peut
que se diviser par le nombre d'utilisateurs) conduit à des
inepties. En particulier, ça crée de la rareté artificielle, de
« l'abondance cadenassée ». La culture ne tourne pas à
plein régime, alors que le monde en manque.

Tout le monde devrait pouvoir devenir fonctionnaire. Il


s'agirait là d'une forme de « dépérissement » marxiste
de l'État. Si tout le monde devient fonctionnaire en
effet, l'État ne vit évidemment plus au détriment des
non-fonctionnaires.

Des entreprises mutualisées assureraient les


ressources financières de l'État. Leur production serait
planifiée démocratiquement.

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Vers une démocratie généralisée

Les difficultés sociales, économiques, mettent en péril la


survie des individus. Plus elles sont graves et plus les
contraintes qu'elles imposent sont lourdes. Elles vont ainsi
de la gêne à la tyrannie. Seule une économie solidaire
garantit à chacun la réalité matérielle de sa liberté. Sans
quoi chacun est amené à vendre sa liberté sur le marché du
travail, dans l'espoir de ne pas se retrouver à la rue. Les
individus ainsi réduits à l'état de marchandises ne sont pas
libres.

Cherchons à mettre en place une économie dans laquelle


ce qui est bon pour les entreprises soit bon aussi pour les
salariés et les consommateurs. Elle régulerait
démocratiquement l'adéquation entre la production
économique et la satisfaction des besoins sociaux.

En Inde, en
juillet 2005
(Photo : Action
Mondiale
contre la
Pauvreté)

Le logement,
la nourriture, le
transport,
l'instruction,
l'information, la
culture, la
protection
sociale en
matière de
santé, de
retraites...
devraient constituer des droits dont tout le monde devrait
bénéficier. Les devoirs correspondants sont à répartir selon
les capacités de chacun.

Rien d'autoritaire dans tout ça : il n'est pas question


d'imposer une quelconque forme de « bonheur » depuis le
sommet de la société vers la base. Au contraire, les
rapports sociaux doivent s'élaborer démocratiquement
depuis la base vers le sommet.

L'éventail des salaires notamment, devrait se déterminer


démocratiquement. Il n'est pas juste qu'une infirmière, qui
veille sur la vie de dizaines de patients, touche des
centaines de fois moins qu'un pédégé, qui se contente de
défendre ses intérêts personnels. Les débats en la matière
doivent déboucher sur la mise en pratique d'une échelle de
valeurs plus égalitaire. Les entreprises seraient-elles plus
mal dirigées si les « petits cadeaux », les « stock-options »,
les « jetons de présence » et les « parachutes dorés »
étaient supprimés ? Autrement dit, si la féodalité patronale
était abolie ?

En définitive, ce que chacun fait de sa vie doit être un choix


démocratique. La possibilité de se découvrir une vocation
ouvre la porte aux investissements personnels les plus
passionnés, au besoin d'en faire le plus possible, comme
recherche de la forme particulière de bonheur qui convient à
chacun. Mais s'il faut devenir le serviteur inconditionnel d'un
patron pour survivre, il ne reste plus beaucoup de place
pour la vocation.

« On peut vivre au monde une vie magnifique


lorsqu'on sait travailler et aimer, travailler pour ce
qu'on aime et aimer ce à quoi on travaille. »
(Léon Tolstoï)

Utopie ? Peut-être. Idéal vers lequel converger


démocratiquement ? Certainement. Nous subissons le
présent, mais nous choisissons au moins en partie l'avenir.

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Dans l'histoire récente

La Commune
de Paris, en
1871.

La
démocratie
reste active,
malgré des
conditions
effroyables.
Exemplaire.

(Reproduction :
CD
1500 photos
historiques
libres de droits,
SoftKey 1995)

La Commune de Paris en 1871, l'insurrection de Kronstadt


en 1921, la guerre des républicains espagnols en 1936,
parviennent, malgré la répression, à instaurer une société
qui réponde aux besoins moraux, comme aux besoins
économiques. Dans ces organisations sociales, les pouvoirs
reflètent démocratiquement la volonté générale, y compris
dans les usines et dans les administrations.

Les reproductions ci-dessous proviennent du site


Increvables anarchistes
Des marins de Kronstadt, en 1921

« Le changement présent donne aux travailleurs la


possibilité d'avoir enfin ses Soviets librement élus,
fonctionnant sans aucune pression violente du parti,
de réorganiser les syndicats d'État en associations
libres d'ouvriers, de paysans et de travailleurs
intellectuels. Le bâton policier de l'autocratie
communiste est enfin brisé. »

« Nous avons lancé un appel à tous les travailleurs


de Russie afin qu'ils luttent pour des soviets
librement élus. »

« Vivent les Soviets librement élus ! »


(Izvestia du Comité Révolutionnaire Provisoire des
Matelots, Soldats rouges et Ouvriers de la ville de
Kronstadt, 1921, Éditions Ressouvenances, 1988,
pour la traduction française)

L'Espagne en 1936, dans le camp des républicains

Usine laitière socialisée


Depuis les crèches collectivisées
jusqu'à l'éducation égalitaire

Hors de ces épisodes socialement futuristes, depuis les


débuts de la révolution industrielle, personne ne revendique
la démocratie y compris dans les entreprises et les
administrations. Seuls, quelques individus et groupes, plus
ou moins anarchistes, sont l'exception qui confirme la règle.
Pourtant « qui ne dit mot consent ». Alors est-ce que les
démocrates acceptent de fait, banalisent, la féodalité
patronale ? Est-ce de l'inconscience ? À moins que les
travailleurs soient considérés comme trop bêtes pour que la
démocratie dans les entreprises s'inscrive à l'ordre du jour.
Dans ce cas, sur quoi se fonde un tel jugement ?

Depuis bientôt deux siècles, les patrons ne rencontrent pas


vraiment d'opposition sur le fond de leur logique, seulement
sur la forme. Ce qui donne l'impression très nette au plus
grand nombre, confortée par les bureaucraties pseudo-
communistes, que la révolution sociale débouche toujours
(en théorie et en pratique) sur un simple changement
d'autocratie, de patrons, pas sur une société plus libre et
démocratique.

L'autoritarisme patronal serait-il donc indispensable, même


à la révolution ? Les esclaves peuvent effectivement ne pas
avoir d'autre recours que la ruse et la violence -
l'autoritarisme - pour se libérer. Mais il ne faut pas que cette
ruse et cette violence s'institutionnalisent en une dictature.
Ce qui doit s'institutionnaliser, c'est une démocratie. Dans
laquelle y compris les patrons aient le droit de vote, mais la
voix d'un patron, comme celle d'un travailleur, ne compte
alors que pour un. Merci de ne pas confondre les moyens
(la ruse et la violence éventuelles) et la fin (la démocratie).

S'il n'est pas seulement de façade, ce choix d'une société


démocratique se traduit par des objectifs et des
revendications eux aussi démocratiques. En particulier, les
revendications salariales ne doivent pas faire oublier et
renvoyer aux calendes grecques la revendication de
démocratie y compris dans les entreprises.

« Contexte » ou pas, il faut savoir ce que nous voulons


et militer pour.

Mais de quel contexte s'agit-il ? Ce que les populations


comprenaient en 1789, en France, elles le comprennent
plutôt mieux de nos jours, partout dans le monde. Alors
pourquoi militer pour autre chose ? Pourquoi se lancer dans
des manœuvres diverses et variées, censées être
« comprises » ou « ressenties » par les masses, et qui
occultent l'objectif véritable ?
« Y voudraient qu'on soit intelligents et y nous
prennent pour des cons... Ben, comment on ferait,
alors ? »
(Coluche, Pensées et anecdotes, le cherche midi,
1995)

Heureusement le feu couve sous la cendre. Dans


l'hebdomadaire Politis numéro 888 du 9 février 2006,
Johanna Lévy note qu'en 1994, au Brésil, « est créée
l'Association nationale des travailleurs d'entreprises
autogérées (Anteag). Elle rassemble aujourd'hui 52
entreprises récupérées, soit plus de 15 000 travailleurs,
dans des secteurs aussi variés que l'extraction de minerais,
le textile ou les services. [...] Aujourd'hui l'Argentine est, en
Amérique latine, le pays qui compte le plus grand nombre
d'entreprises récupérées - près de 200, rassemblant
quelque 10 000 travailleurs, des expropriations pour près
d'un tiers. Le phénomène, amplifié par les krachs financiers
de 2000-2001, touche désormais l'Uruguay (27 entreprises),
le Pérou, le Paraguay et le Venezuela (une dizaine
d'entreprises) et maintenant le Mexique ou le Salvador. »

« Je travaille ici depuis dix-huit ans, témoigne Wilmer


Roja. [...] Aujourd'hui, nous travaillons avec beaucoup
plus de plaisir et d'implication. Nous gagnons tous le
même salaire de 500 000 bolivars par mois, et les
coordinateurs n'ont aucun privilège. »
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Le monde évolue en permanence

Chaque jour dans le monde marque une évolution par


rapport à la veille. Dans ces conditions changeantes la
situation peut s'améliorer, comme elle peut dégénérer.

Ou bien nous estimons que dans une nature


absurde, seule peut exister une société absurde - un
monde plus juste, dans ce cas, c'est de l'utopie. C'est
alors à chacun de faire son trou sans se poser de
questions, y compris au détriment des autres. Il n'y a
plus qu'à continuer d'accroître des budgets militaires
déjà monstrueux.

Ou bien nous considérons qu'il y a assez de


cohérence dans la nature, pour qu'il soit possible de
parvenir rationnellement, collectivement, à un monde
plus juste. Dans ce cas militons pour une telle
société, chacun à sa façon.

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JUSQU'AU XIXe SIÈCLE

LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE

LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE

QUELLES SOLUTIONS ?

UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES

POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE

UN PROJET DE
MUTUALISATION DES
ENTREPRISES

MENU HAUT DE LA PAGE CONCLUSION


C'est bien ce que je pensais
Section 13
CONCLUSION

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DÉMOCRATIQUE
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COMMENT FAIRE ?

NOTIONS DE BASE

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ACCUEIL Chacun milite plus ou moins activement pour tel ou tel type de
société. Il « tire » avec plus ou moins de force la situation vers
1. INTRODUCTION
l'évolution à laquelle il contribue. Il constitue ainsi une composante
2. LES BOUCLES sociale, comme l'est un vecteur-force en physique. De telles
SPATIALES contributions, plus ou moins convergentes, plus ou moins
antagonistes, de tous les individus, agitent la société dans toutes
3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE les directions. Il en résulte un point 0 d'équilibre, qui correspond au
POINTS ET pragmatisme à un moment donné. Une cohérence générale émerge
INSTANTS
de tous ces mouvements.

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE
« Chacun porte en soi sa conception du monde dont il ne peut se défaire
6. L'expansion
si aisément. »
cosmique (Henri Poincaré, La science et l'hypothèse, Flammarion, 1914)
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE
À chaque univers
9. LES FERMIONS,
À chaque univers se rattachent des perspectives
se rattachent des
LES BOSONS particulières d'évolution sociale
perspectives
ET LE SPIN particulières
Estimer que certaines choses existent, sont possibles, et d'évolution sociale
10. LES TROUS NOIRS d'autres non, implique une certaine conception de la nature
et de ses lois. Ces estimations supposent au moins un type Une illustration de
11. RELATIONS
d'univers et elles excluent d'autres types d'univers. la cohérence
QUANTIQUES sociale
Nos choix se fondent ainsi sur nos représentations plus ou
12. H ! H... H ? moins conscientes de la nature, de l'univers. À l'instar de
JUSQU'AU 19e Monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir,
LE 20e SIÈCLE nous faisons tous de la métaphysique sans toujours le
LE 21e SIÈCLE savoir. Si nous ne maîtrisons pas consciemment notre
SOLUTIONS ? métaphysique, c'est elle qui nous soumet à notre insu à ses
MUTUALISATION présupposés, à ses « évidences ».
COMMUNISME

Soit un diagramme cartésien, qui va d'une nature


considérée comme indéterministe à déterministe en
13. CONCLUSION ordonnée et de cohérente à absurde en abscisse :

14. Comment faire ?


NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES

15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU
17. EN MARGE

TABLE DES MATIÈRES

Beaucoup de dialogues sont difficiles parce qu'ils


J'ai un truc à dire !
se fondent sur des conceptions différentes de la
CLIQUER ICI
nature. La métaphysique aide à savoir où les
divergences se situent en profondeur. Elle facilite
ainsi les décisions démocratiques.
(Graphique : DCU)

Dans un univers déterministe, l'éventail des états


possibles apporte de grandes contraintes aux évolutions
possibles de la société.

Dans un univers indéterministe, c'est le contraire.


L'éventail des états possibles apporte une grande liberté
aux évolutions possibles de la société.

Dans un univers absurde, les processus naturels sont


irrationnels. Ils permettent de faire tout et n'importe quoi,
sans qu'on ait vraiment prise sur eux. Ils débouchent plutôt
sur la déliquescence sociale. L'évolution générale des
rapports entre les individus tend à être négative.

Dans un univers cohérent, c'est le contraire. Les


processus naturels sont rationnels. Ils permettent de lancer
des projets compréhensibles, maîtrisables. Ils débouchent
plutôt sur l'harmonie sociale. L'évolution générale des
rapports entre les individus tend à être positive.

~~~~~~~~~~~~~~~
Ce qui se situe dans le quadrant déterminisme /
univers absurde voit bien peu d'alternatives aux
conséquences de l'évolution tendanciellement
négative des rapports entre les individus. L'expulsion,
l'enfermement et la peine de mort sont à peu près les
seules mesures efficaces de maintien de l'ordre
social.

Le quadrant univers absurde / indéterminisme voit


pour sa part un champ illimité d'alternatives aux
conséquences de l'évolution tendanciellement
négative des rapports entre les individus. Que ceux
qui trouvent les solutions les plus efficaces
s'enrichissent le plus.
Le quadrant indéterminisme / univers cohérent
voit lui aussi un champ illimité d'alternatives, mais ici
c'est aux conséquences de l'évolution
tendanciellement positive des rapports entre les
individus. De multiples solutions économiques et
sociales existeront toujours, elles permettront à une
société harmonieuse de s'adapter indéfiniment à
toutes les situations.

Le quadrant univers cohérent / déterminisme voit


peu d'alternatives aux conséquences de l'évolution
tendanciellement positive des rapports entre les
individus. En particulier, les contradictions sont
dialectiquement cohérentes, il en résulte des
déséquilibres économiques et sociaux qui mettent
mécaniquement les masses en mouvement. Que les
révolutionnaires les plus efficaces prennent le
pouvoir.

Par leur action quotidienne, les individus transforment en


permanence l'équilibre de ces quatre quadrants. Mais les
différences relatives entre les métaphysiques reconstituent
sans cesse les mêmes divisions fondamentales.

Retour au menu de la page

Une illustration de la cohérence sociale


L'équivalent sociologique du diagramme
métaphysique situé plus haut, auquel il se
superpose.
(Graphique : DCU)

Ce qui se situe dans le quadrant autoritarisme /


réaction correspond au fascisme. Par exemple le
répression frappant les opposants à un régime
réactionnaire.

Le quadrant réaction / anti autoritarisme


correspond au libéralisme. Par exemple la liberté de
devenir un prédateur pour ses salariés et ses
concurrents.
Le quadrant anti autoritarisme / révolution
correspond à l'anarchisme. Par exemple le refus de
voter aux élections générales, comme opposition de
principe à ce qu'une majorité, même démocratique,
écrase la liberté des minorités.

Et le quadrant révolution / autoritarisme


correspond au marxisme. Par exemple les
représentants du parti révolutionnaire dirigent la
société, mais en tant que « produits légitimes » de la
révolution, ils ne sont pas élus par la population.

Là encore, il n'y a rien de figé entre ces quatre quadrants :


des fluctuations, des dérives, les font évoluer en
permanence. À tout moment une résultante générale (le
point 0) correspond au rapport de forces global.

À lui seul un diagramme est un cliché des rapports de


forces à un moment donné. Une succession de ces clichés
inscrit le déplacement du pragmatisme sur un « méta
diagramme ». La discussion est ouverte pour savoir si
l'histoire humaine évolue tendanciellement plutôt vers des
succédanés du fascisme, du libéralisme, de l'anarchisme,
ou du marxisme... En tout cas, dans les décennies et les
siècles à venir, ces étiquettes subsisteront peut-être. Mais
elles ne se rattacheront pas tout à fait aux mêmes théories,
aux mêmes pratiques qu'aujourd'hui. Comme le fascisme, le
libéralisme, l'anarchisme, le marxisme, ne sont pas
exactement aujourd'hui ce qu'ils étaient il y a cinquante ans.
Par exemple l'industrie d'armement a joué un rôle plus
important dans le capitalisme « keynésien » des « trente
glorieuses » que maintenant. Nous pourrions aussi observer
les divers abandons du principe de la « dictature du
prolétariat » et bien d'autres évolutions encore.

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POUR UN COMMUNISME
DÉMOCRATIQUE

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La métaphysique, c'est fantastique !
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NOTIONS

COMPLÉMENTAIRES

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ACCUEIL NOTIONS DE BASE

1. INTRODUCTION NOTIONS COMPLÉMENTAIRES

2. LES BOUCLES
RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
S'interroger sur la nature, l'univers, chercher des explications à
4. Points de vue tout est parfaitement légitime. Ce n'est pas réservé à une élite, mais
PROLONGEMENTS il est indispensable de respecter des règles. Voici quelques
LA LOCALITÉ
conseils pratiques à adapter selon son expérience personnelle et
5. LE MOUVEMENT
selon ses objectifs, pour développer soi-même sa propre
ET L'INERTIE métaphysique.

6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

« Il est vain de travailler avec plus d'entités quand il est possible de


7. Interférences
dédoublées travailler avec moins. Ou, il ne faut pas multiplier les essences sauf
LES ATOMES nécessité. »
LES VAGUES
(Guillaume d'Occam, 1285-1349)
8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ? La réception des


JUSQU'AU 19e
La réception des informations émises par les autres
informations
LE 20e SIÈCLE
émises par les
LE 21e SIÈCLE Ce n'est pas forcément là un exercice aussi facile qu'il
autres
SOLUTIONS ? paraît. Dans quelle mesure accepter comme vraies les
MUTUALISATION information que nous recevons ? Dans quelle mesure les
COMMUNISME L'émission
rejeter comme fausses ? Ceux qui prennent leurs distances
d'informations vers
avec la culture environnante ont raison de critiquer ce qui les autres
13. CONCLUSION leur semble critiquable. Mais avant de vouer quelque chose
aux gémonies, commence donc, autant que possible, par
Chercher des
bien le comprendre. Par exemple, évite de balancer à tort et explications
14. Comment faire ? à travers du « Einstein s'est trompé ». Il y a un grand risque nouvelles
NOTIONS DE BASE pour que ce ne soit pas Einstein qui se trompe, mais toi. Si
COMPLÉMENTAIRES tu détectes une vraie faille, fais donc de la vraie physique. À propos du
ENTRE SCIENCES C'est-à-dire des prédictions mesurables, qui puissent réalisme en
prouver ce que tu avances et déboucher sur une théorie métaphysique
15. BIBLIOGRAPHIE plus précise, plus générale.
Du fond à la forme
16. Liens d'actualité La science progresse en effet par approximations
SCIENTIFIQUE successives. La théorie des épicycles ça marche - de façon
INFOS EN CONTINU approximative - mais ça marche quand même. Les
« révolutions » scientifiques ne font qu'étendre le domaine
17. EN MARGE de validité des théories déjà existantes, elles ne les rejettent
pas. Après avoir fait leurs preuves, les théories physiques
en vigueur dans le futur seront des versions plus générales
et plus précises de la mécanique quantique, de la
TABLE DES MATIÈRES cosmologie actuelles. De la même façon, la relativité est
plus précise que la mécanique newtonienne qui la précède.
Même si, en pratique, aux basses vitesses, la mécanique
newtonienne est aussi précise que la relativité. Si tu fais de
la physique « révolutionnaire » ne jette donc pas le bébé
avec l'eau du bain. Intègre les théories passées et
présentes comme des approximations plus ou moins
partielles de ta propre théorie - ce qui suppose que tu les
connaisses.

J'ai un truc à dire ! Mais si tu fais de la métaphysique, ce n'est pas ton boulot.
CLIQUER ICI Tout ce que tes lecteurs rationnels te demandent, c'est
d'élaborer une interprétation de la nature qui respecte au
moins les idées de base de la physique, science qui est ton
cahier des charges. Ce que tu expliques doit correspondre
à des faits, des phénomènes, des expériences réels - à la
physique réelle. Tu peux être aussi révolutionnaire que tu
en a envie en métaphysique, mais en physique il te faut
demeurer d'un conservatisme quasi ennuyeux. C'est aussi
une question d'honnêteté. Tout le monde a le droit de se
tromper, mais pas de débiter sciemment des balivernes. Si
tu as envie de délirer, délire, mais ce ne sera pas de la
métaphysique. Ne confonds pas physique, métaphysique et
délires. La nature reste cohérente, rationnelle, en toutes
circonstances, quelles que soient les illusions que nous
puissions nourrir à son égard.

● La physique cherche la forme (le « comment ») des


relations entre les choses.
● Tandis que la métaphysique cherche la nature (le
« pourquoi ») des relations entre les choses. Par
exemple la question de savoir pourquoi le
comportement des particules est quantique n'est pas
physique, elle est métaphysique. Ici même, la
réponse est : parce que l'espace-temps est
fondamentalement unidimensionnel.

Physique et métaphysique ne chassent pas sur les mêmes


terres, ce qui ne les empêche pas de se renforcer
mutuellement.
● En physique, les mathématiques sont d'une efficacité
telle qu'elles suggèrent un monde objectif aux lois
rationnelles.
● En métaphysique, la notion de cohérence est d'une
efficacité telle qu'elle suggère elle aussi un monde
objectif aux lois rationnelles.

● La physique a fait ses preuves depuis longtemps.


● La métaphysique doit encore faire les siennes.
(Scientific American numéro 481 du 21 mars 1885)
(Reproduction : Project Gutenberg)

~~~~~~~~~~~~~~~

Plus le sujet est difficile, plus il est indispensable d'acquérir


une culture solide, d'apprendre et de réfléchir en
permanence. Inutile cependant d'attendre « d'en savoir
assez » pour entreprendre une création. Nous n'en saurons
jamais assez. Toute notre vie, quels que soient nos efforts,
nous aurons toujours beaucoup à apprendre.

Quand on va d'une ville A à une ville B, la connaissance


d'un seul chemin, plus éventuellement celle de quelques
itinéraires alternatifs, suffisent amplement. Inutile d'étudier
au préalable toutes les routes de toute la carte. Il en va de
même en métaphysique. Mieux vaut commencer par
acquérir les connaissances dont nous avons besoin dans
l'immédiat, puis les élargir au fil de nos pérégrinations. Les
savoirs (en fait les ignorances) encyclopédiques viendront
plus tard.

Dès que tu as une idée, pars avec elle et fais la évoluer. Au


besoin réoriente-toi si tu fais fausse route et change de
chemin. Mais persévère si tu es sur une bonne voie, même
semée d'embûches. Il n'est bien sûr pas toujours facile de
distinguer « fausse route » et « bonne voie ». La simplicité
constitue un repère assez fiable, parce que les
complications inextricables sont souvent celles de
l'impossible.

Un moyen essentiel de savoir si on est sur une vraie ou


sur une fausse route est de chercher des faits en
contradiction avec la théorie :

● Ou bien la théorie est seulement incomplète. Elle


peut alors s'adapter, se généraliser, et intégrer
sans incohérences des faits a priori
contradictoires.
● Ou bien la théorie est fausse et elle doit être
rejetée. Une nouvelle version devra en exclure
tout ou partie des principes.

Trouve ton propre équilibre entre expertise plus ou moins


approfondie (mais étroite), et connaissances générales
(mais superficielles). Il n'y a pas plus de gloire à être un
« expert » qu'un « généraliste » : ce qui importe, c'est
trouver son chemin et se sentir bien dans sa peau.

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L'émission d'informations vers les autres

Fort de tes connaissances, tu as peut-être besoin de créer


ton œuvre personnelle, pour la communiquer dans un
avenir plus ou moins lointain. L'émission d'informations vers
les autres se subdivise en deux catégories : la quantité et la
qualité.
La quantité. Pour apprendre à faire du vélo, il faut
faire du vélo. La métaphysique, c'est pareil. On ne
peut pas apprendre à en faire sans en faire. Quitte à
se casser la figure, à raconter n'importe quoi. Donc
première étape : le brut de décoffrage, une
accumulation d'éléments pas destinée à un large
public. Recherche dans tous les azimuts, explore
différentes pistes a priori intéressantes. Sélectionne
ensuite les meilleurs fragments et assemble-les
selon un ordre logique. Si tu ne sais pas quoi faire de
certains éléments pourtant intéressants, classe-les
en marge du reste. Ainsi naîtra une première version
incomplète et bourrée d'erreurs de ton projet.

La qualité. Fais évoluer le bébé par petites touches


et retouches. Travaille un peu tous les jours, pendant
plusieurs années si c'est nécessaire, jusqu'à ce que
tu juges potable ton résultat. Attention cependant à
ne pas trop en faire, veille à ne pas verser dans un
style kitsch. Par ailleurs, plus tu t'attaqueras à des
questions difficiles, plus elles te prendront du temps
et plus ta productivité avoisinera zéro.

Il vaut mieux faire court, mais de qualité, que long, mais nul.
Élague beaucoup si c'est nécessaire, ne conserve que ce
qui te paraît à peu près sûr, de façon à développer tes idées
sur les bases les plus solides possibles. Conserve tout de
même quelque temps tes rejets en prévision d'éventuels
repentirs.

Retour au menu de la page


Chercher des explications nouvelles

Tu peux découvrir par toi-même des choses que tu n'as


jamais apprises, qui ne se trouvent pas dans les livres.

Deux conseils pratiques :

● Rêvasse autour de ton projet en construction.


Laisse ton esprit vagabonder, papillonner autour
d'idées nouvelles, se poser sur des erreurs dans
ce que tu as écrit.

● Quand tu trouves une idée a priori intéressante,


note la pour ne pas l'oublier, pour la rédiger tout
de suite ou un peu plus tard. Une idée oubliée
risque de ne jamais revenir.

Pour découvrir quelque chose, la méthode de base est


d'émettre des hypothèses et de les vérifier. Si tu as l'idée
d'une explication, ce n'est encore qu'une hypothèse. Il te
faut ensuite t'assurer qu'elle colle avec le réel. Par exemple,
si tu émets l'hypothèse que la matière n'existe pas
objectivement, demande-toi si ça correspond à ce que la
physique décrit de la nature. Il n'est pas forcément plus
facile, mais il est plus sûr de parler autant que possible de
lois et de faits vérifiables.

Il te sera peut-être nécessaire d'abandonner provisoirement


tes recherches métaphysiques pendant plusieurs jours,
plusieurs mois ou plusieurs années, toutes les fois qu'un
problème trop difficile bloquera ta progression. Ces
périodes sont très décourageantes. Mais ton subconscient
continue tranquillement de travailler, puis un beau jour, c'est
le eurêka d'Archimède, ou la pomme de Newton. Un déclic
se produit au détour de l'observation d'un fait banal ou d'une
rêverie. Hélas il n'y a pas de miracle. Nous courrons
toujours tous le risque d'accoucher d'une stupidité, même
après plusieurs années de gestation - ou de rien du tout : il
arrive aussi que l'inspiration ne vienne désespérément pas.
Il est alors nécessaire de réduire ses ambitions. C'est-à-
dire, dans une première étape, de résoudre le problème très
approximativement, « de loin ». Puis dans une deuxième
étape, de s'approcher le plus possible de ce que dit la
physique.

Une autre méthode est de diviser la difficulté pour trouver


une explication, non à tout le problème, mais à l'un ou
l'autre de ses aspects. Puis à un autre aspect. Et ainsi de
suite, jusqu'à ce que quelque chose de global émerge de
l'ensemble de ces explications partielles, plus ou moins
alambiquées. C'est toute la différence entre franchir un mur
d'un seul bond et utiliser une échelle. Mais là encore, pas
de miracle : tôt ou tard arrive un moment où l'échelon
suivant est inaccessible, même en divisant le plus possible
la difficulté. C'est alors (encore) la pause forcée, pour un
temps indéterminé. Ces contretemps sont difficiles à gérer.
Considérons avec philosophie que l'essentiel n'est pas
d'aller vite, mais de progresser.

À défaut de trouver la solution, essaie de tourner autour du


pot, pour exposer ce que tu peux dire à un moment donné à
propos du sujet. Ce travail constitue une étape dans tes
recherches, il n'a de valeur que pour toi. Il n'a pas de valeur
explicative pour les autres.

Tu peux aussi partir d'hypothèses plus ou moins farfelues et


te laisser guider par leur logique, sans savoir à l'avance où
elles te mèneront. Mais c'est là un jeu de hasard : il te
faudra de la chance pour trouver quelque chose
d'intéressant.

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À propos du réalisme en métaphysique

La logique classique demeure un point d'ancrage


central de nos conceptions de la nature parce que nos
cinq sens nous la dictent. Mais il serait vain de limiter
l'univers à ce que peuvent en percevoir nos cinq sens.
Notre compréhension de l'univers serait dans ce cas
trop étroite, trop superficielle, trop déformée. Par
exemple, ce n'est pas parce que nous ne voyons pas
les ondes radio ou les microbes qu'ils n'existent pas.
La métaphysique moderne ne se fonde ainsi sur les
schémas de la logique classique que pour en
dépasser les limites, pour coller le plus possible avec
les étranges résultats quantiques et relativistes de la
physique.
Quand une nouvelle physique, avec de nouvelles
idées de base, verra le jour, elle s'éloignera peut-être
plus encore qu'aujourd'hui du réalisme classique. La
métaphysique devra alors actualiser comme elle
pourra ses conceptions.

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Du fond à la forme

Les couper / coller facilitent grandement les mixages et les


remix. Ce travail évoque celui d'un ingénieur du son dans
un studio d'enregistrement. Les variations possibles sont
nombreuses, mais elles vont du meilleur au pire.

L'une des premières règles de base distingue les idées


secondaires, principales et générales :

● Les idées secondaires sont des précisions qui


peuvent être résumées sans dénaturer le fond du
texte. (Les petites branches d'un arbre.)
● Elles se regroupent dans le cadre d'idées principales,
qui correspondent aux différents paragraphes. (Les
grosses branches, le tronc.)
● Un enchaînement logique des paragraphes décline
l'idée générale du texte. (L'ensemble de l'arbre.)
Cette hiérarchisation verticale des idées doit aussi
s'ordonner selon un cheminement horizontal, au cours
duquel tu accompagnes ton lecteur, en sollicitant le moins
possible sa « capacité de divination », jusqu'à ta conclusion.
Cet agencement te permet d'offrir un vrai repas, pas une
grande bassine où tout est mélangé, de l'entrée au dessert.
Par exemple le style journalistique va classiquement du plus
important au moins important, pour aller droit à l'essentiel et
accrocher un lecteur qui n'ira pas forcément jusqu'à la fin de
l'article. Tandis que le style administratif suit le chemin
inverse, pour que la dernière idée emporte la conviction.
Mais aucun style n'est à idéaliser : tout dépend du texte et
du contexte.

Le plan définitif du texte ne doit néanmoins venir qu'en


dernier. Il vaut mieux commencer par travailler le fond, et
ensuite la forme. Cette méthode est en effet celle qui laisse
le plus de liberté. Elle permet de commencer à trouver, sans
préjuger de ce qu'on finit par trouver. Elle évite d'empêtrer
les trouvailles futures dans un schéma préétabli, qui risque
de gêner d'éventuelles évolutions du texte. Par exemple,
des éléments qui paraissent a priori sans rapports entre eux
peuvent en fait être liés, des causes apparentes peuvent
être aussi les effets de causes cachées, des phénomènes à
première vue très simples peuvent, après examen, se
révéler très compliqués, des embrouillaminis peuvent être
des choses simples mal comprises... Comme le dit Paul
Valéry : « Il y a une différence incalculable entre l'embryon
d'une idée et l'entité intellectuelle qu'elle peut enfin
devenir ». Donc, tes idées doivent être ordonnées, mais, je
le répète, le plan définitif du texte ne doit venir qu'en dernier.

~~~~~~~~~~~~~~~
Consulte un dictionnaire toutes les fois que tu éprouves un
doute à propos d'un mot. Est-ce que tu emploies bien le bon
synonyme ? Par exemple, l'exactitude concerne toute
marge d'erreur jugée acceptable, alors que la précision est
plus spécifique à une mesure. La DCU cherche à être
exacte en regard de la physique, mais elle n'est pas
précise. Attache aussi une certaine importance aux mots de
liaison, qui articulent entre elles, avec des nuances, tes
idées. Par exemple « cependant » ou « pourtant »
s'opposent à ce qui vient d'être dit, alors que « toutefois »
marque seulement un cas particulier et ne contredit pas ce
qui vient d'être dit.

En revanche ne perds pas trop de temps avec la beauté


littéraire. Tu fais de la métaphysique, pas du Flaubert.
Comme en mathématiques, répète autant de fois que
nécessaire les termes de tes relations logiques, reformule
tes idées autant que la clarté de ton raisonnement l'exige.
Essaye quand même de limiter les dégâts, pour éviter
d'assommer ton lecteur avec un style trop lourd et répétitif.
Écris et corrige-toi jusqu'à bien maîtriser la formulation de
tes idées. Au final, si ta logique est pure, sans fraude qui fait
tache, elle sera très belle. Quoi qu'il en soit, le fond prime
sur la forme.

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NOTIONS DE BASE

NOTIONS COMPLÉMENTAIRES

RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES

CONCLUSION

COMMENT FAIRE ?
NOTIONS

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La métaphysique, c'est fantastique !
...et celui d'un stylo
Section 14
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SCIENCES NATURELLES

ET HUMAINES

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NOTIONS DE BASE

1. INTRODUCTION NOTIONS COMPLÉMENTAIRES

2. LES BOUCLES
RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES
SPATIALES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
La métaphysique est comme le foot ou la musique. Tout le monde
peut partir du niveau le plus basique, pour aller vers le plus élevé.
4. Points de vue Et il n'est pas indispensable d'être un expert pour apprécier une
PROLONGEMENTS
bonne métaphysique, pour prendre du plaisir à l'explorer.
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE

6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG « L'art du comique, c'est donner l'impression qu'on fait n'importe quoi
ÉNERGIE ET quand on a travaillé dix heures sur une mimique ou une phrase. »
MATIÈRE NOIRES
(Coluche, Pensées et anecdotes, le cherche midi, 1995)

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES

8. Les quatre
interactions
GÉNÉRALITÉS L'angoisse de la
L'angoisse de la page écrite
GRAVITATION page écrite
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE Calmer l'angoisse de la page blanche est assez facile. Il
suffit de jeter en vrac des idées sur le papier, à propos du Éviter les fausses
FORTE
bonnes idées
sujet, de l'un de ses aspects, ou concernant des thèmes
9. LES FERMIONS, voisins. Un florilège ordonné de ces éléments constitue
ensuite le point de départ d'une logique à développer. Un exercice de
LES BOSONS
métaphysique
ET LE SPIN
● Je n'ai rien à écrire. Pour écrire quand même quelque
10. LES TROUS NOIRS
chose, je vais expliquer pourquoi je n'ai rien à écrire.
● Je ne peux donc plus expliquer pourquoi je n'ai rien à
11. RELATIONS écrire, puisque je viens de trouver quelque chose à
QUANTIQUES
écrire.
12. H ! H... H ? ● Je n'ai rien à écrire...
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE Il y a pire que l'angoisse de la page blanche. Il y a
LE 21e SIÈCLE
l'angoisse de la page écrite. La spontanéité du premier jet a
SOLUTIONS ?
en effet son utilité, mais elle ne suffit pas.
MUTUALISATION
COMMUNISME
Solitude infinie de l'être seul dans l'univers à être lui-
13. CONCLUSION même...

Rêve autant que tu veux, cultive les idées les plus folles,
14. Comment faire ? mais reste conscient du fait qu'il ne s'agit que de rêves et
NOTIONS DE BASE d'idées folles. C'est là la source de bien des idées
COMPLÉMENTAIRES nouvelles, mais il te faudra ensuite beaucoup travailler ce
ENTRE SCIENCES
que tu y pêcheras.

15. BIBLIOGRAPHIE

16. Liens d'actualité


SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU

17. EN MARGE

TABLE DES MATIÈRES


Un fragment de la DCU travaillé, puis rejeté
(Scan : DCU)

Bien que ce soit un exercice empirique, il n'en demeure pas


moins indispensable : demande-toi en permanence
comment ce que tu produis peut être interprété par
quelqu'un qui ne l'a pas écrit, qui n'a pas forcément la
même culture que toi, qui ignore tout de ton histoire
personnelle. Et à toi, est-ce que tes œuvres te plaisent
J'ai un truc à dire !
vraiment ? Tu es toi-même ton premier public. Si tu te
CLIQUER ICI
fatigues de certains éléments, il y a fort à parier que les
autres partagent ton sentiment. Pour voir tes créations d'un
œil neuf, laisse-les « reposer », puis redécouvre-les
quelque temps plus tard. Bien des imperfections
imperceptibles « à chaud » deviennent plus évidentes « à
froid ». Par exemple :

Dieu explique l'univers, mais l'univers n'explique pas


Dieu.

Que l'on croit ou que l'on ne croit pas en Dieu, un


certain temps est nécessaire pour se rendre compte
que cette pensée est fausse. Rien ne prouve en effet
que nous connaissions tout de l'univers et que des
éléments cachés n'expliquent pas Dieu. Cette pensée
amalgame l'univers objectif avec ce que nous en
connaissons.

Quelles sont vraiment tes idées ? Est-ce que tes arguments


correspondent à des faits ? Est-ce que tu peux donner des
exemples réels ? Est-ce que tes raisonnements sont
consistants, ou est-ce que tu justifies n'importe quoi par
n'importe quoi ? Est-ce que tu ne dis pas quelque chose
pour exprimer indirectement autre chose ? Imagine-toi en
train de tenir une conférence sur ta production. Réponds en
pensée aux questions de ton public. Qu'est-ce qu'il y a de
plus important pour toi, dans ta métaphysique ? Est-ce que
tu peux en démontrer la validité ? Quelles peuvent être les
conséquences de tes thèses ?

Exposer des solutions, même très clairement, ça ne suffit


pas. Nous connaissons tous des problèmes qui peuvent se
révéler très graves, dont nous connaissons aussi les
remèdes, pas forcément imbuvables. Mais nous n'avons
pas envie de suivre les thérapeutiques préconisées. Les
fumeurs, par exemple, connaissent le problème et la
solution, mais ils continuent de fumer. Ils n'ont pas envie
d'arrêter. Comment donc donner aux autres l'envie
d'explorer ce que l'on expose ?

Pour répondre à ce genre de questions, il vaut mieux avoir


suivi des études supérieures : ça aide. Mais si tu es un
autodidacte, pense aux créateurs des chefs-d'œuvre du
jazz, du blues, du rock et d'autres musiques : aucun je crois
n'est un premier prix de Conservatoire. Beaucoup d'ailleurs
n'ont même jamais mis les pieds dans un Conservatoire -
ou si peu. Dis-toi bien que seuls comptent tes résultats.
Quand tu entres en scène, te voilà face à ton public, qui ne
te demande pas tes diplômes, mais de bien jouer. De la
même façon, quand tes lecteurs ouvrent ton site internet ou
ton livre, ils ne te demandent pas tes diplômes, mais de les
aider à bien comprendre un certain nombre de choses. Si
une métaphysique populaire existe un jour, ses ténors ne
seront pas forcément les plus diplômés. Mais ils auront
envie de chercher et ils communiqueront à leur public
l'envie de se plonger dans leur univers.
Rien n'arrête la métaphysique
Pas même les pannes d'électricité
(Photo : Virtual Antique Typewriter Museum)

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Éviter les fausses bonnes idées

Elles sont toujours susceptibles de nous faire perdre du


temps, de nous mener dans des impasses. Par exemple si
je dis :

« Tout est en mouvement par rapport à tout. Mais


l'univers en tant que tout est en mouvement par
rapport à rien. »

Ça a l'air puissamment profond. Mais ça ne l'est pas.


Qu'est-ce qu'un « mouvement par rapport à rien » ?

Ne soutiens pas mordicus des vues de l'esprit seulement


« logiques » : ça ne fait pas avancer le schmilblick. Ce n'est
pas parce qu'une chose paraît « logique » qu'elle est
forcément réelle.

● Je pense un truc.
● Si je me trompais je serais un con.
● Or je suis très intelligent (ou très diplômé, ou très
gradé, ou très riche, ou très libre de penser ce que je
veux, ou très pieux...)
● Bref, je ne suis pas un con.
● Donc ce que je pense est probablement vrai.
● Je peux me dispenser de vérifier si c'est réel ou pas :
les faits confirmeraient très certainement ce que je
pense.

Le fait qu'une chose te paraisse probable ne t'autorise pas à


te comporter comme si elle était certaine. Elle t'autorise
seulement à te comporter comme si elle était probable.
Reste ouvert à tout ce que tu ne connais pas, à tout ce qui
est susceptible de te démontrer que tu te trompes - ou que
tu as raison, bien sûr. Que tu aies tort ou raison, reste
toujours prêt à une remise en cause de ce que tu penses, à
la nécessité de nouvelles recherches.

Un ventilateur d'appartement sans grand avenir :


un exemple concret de fausse bonne idée
(Scientific American no 595 du 28 mai 1887)
(Reproduction : Project Gutenberg)

Pour éviter de t'enferrer dans des vues de l'esprit


hasardeuses, ne prends pas tes « probabilités », aussi
élevées soient-elles, tes « impressions », aussi profondes
soient-elles, tes « suppositions », aussi brillantes soient-
elles, tes « présomptions », aussi suspicieuses soient-elles,
tes « interprétations », aussi subtiles soient-elles, tes
« convictions », aussi populaires soient-elles, tes
« conclusions », aussi définitives soient-elles, pour des
certitudes avérées. La nature est à ce point complexe qu'il
est impossible de comprendre l'intégralité d'un fait, quel qu'il
soit. Nos « convictions profondes » sont plus ou moins
superficielles et le doute est indispensable. Si je « crois
que... », même profondément, c'est forcément que je ne
suis pas « certain de... ».

Si tu trouves une explication à un phénomène, elle n'est pas


forcément juste et ce n'est pas forcément la seule qui soit
possible. Tu peux toujours supposer tout ce que tu veux,
mais fais ensuite les recherches nécessaires pour valider ce
que tu penses, ce que tu racontes. Ou alors précise : « je
suppose que... ».

Nous avons tous tendance à prêter aux autres une


psychologie « probable », « logique », supposée, qui
illustre le bien-fondé de nos préjugés. Ce qui nous
amène à teinter les propos, les faits et gestes des
autres avec une philosophie qui n'est pas forcément la
leur. Par exemple si quelqu'un dit qu'une tâche est
« difficile », il ne dit pas qu'elle est « impossible ».

Si nous cherchons sérieusement à comprendre le


point de vue des autres, les grands traits de leur
vision réelle de la nature, du monde, il nous faut
admettre a priori que nous ne connaissons rien de
leurs idées. Il nous faut ensuite vérifier nos
hypothèses en nous fondant sur des propos et des
faits réels.
Si nous découvrons des faits en contradiction avec nos
raisonnements, c'est forcément que quelque chose ne tient
pas debout dans ce que nous pensons. C'est peut-être un
peu trop facile de supposer que la nature est absurde et
que nos contradictions sont « naturelles », pas gênantes...

Paralogisme : faux raisonnement fait de bonne foi


(opposé à sophisme).
Le Petit Robert

Si tu n'as pas étudié un sujet,


évite au moins d'en parler de
façon péremptoire. Ce sera
aussi tout bénéfice pour toi.
La « chance » en effet sourit
plus à ceux qui se comportent
de façon rationnelle, qu'à
ceux qui prennent des vues
de l'esprit pour des révélations divines.

Et même lorsque nous avons étudié un sujet à fond, nous


risquons tous, toujours, de nous tromper sur certains de ses
aspects. Nul n'est un infaillible caïd, pas même soi-même,
pas même les autres. Pas même ceux qui brillent de mille
feux dans tel ou tel domaine. Pas même ceux qui semblent
se jouer de tous les risques. Pas même ceux qui portent
des casques à pointe. Pas même les plus beaux. Pas
même ceux qui te font des cadeaux. Pas même ceux qui te
disent que tu es formidable. Pas même ceux qui te
demandent beaucoup d'agent. Pas même... Même les plus
grands esprits ne sont pas à l'abri des plus grandes erreurs.
Par contre ce n'est pas parce que tu n'es pas célèbre que tu
ne peux réaliser que des petites choses. C'est en effet une
lapalissade : avant d'être célèbres, les futures célébrités ne
sont pas célèbres. À leurs débuts, d'illustres inconnus
proposent une œuvre digne d'une célébrité. Par exemple en
1905 paraissent trois articles. Ils marquent l'aboutissement
de recherches, parmi les plus en pointe de l'époque, et
l'avènement de la physique moderne. Leur auteur est-il
donc une sommité ? Il est en train de le devenir. Mais
officiellement, Albert Einstein n'est encore qu'un jeune
employé d'un bureau de brevets.

Nul besoin d'être un notable pour accomplir des œuvres


notables. Avec le travail nécessaire, tout le monde peut
élaborer une métaphysique intéressante.

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Un exercice de métaphysique

Critique la notion d'univers négatif contenue dans cette


courte version de la DCU :

Rien ne peut se créer « dans » le néant. Et pour cause,


puisque précisément il n'y a rien. Il faut donc que le néant
se conserve d'une façon ou d'une autre, sans quoi il ne
s'agirait pas de néant. Alors nous allons postuler l'existence
de deux univers globalement symétriques (dont le nôtre) :
un positif et un négatif. L'ensemble de ces deux univers
donne globalement une existence nulle, c'est-à-dire une
inexistence.

Chacun de ces deux univers est positif par rapport à lui-


même et il est conjointement négatif par rapport à l'autre. Il
est aussi « infiniment grand » par rapport à lui-même et il
est conjointement « infiniment petit » par rapport à l'autre :
l'un est la particule absolue de l'autre. Dans l'univers
relativement positif chaque particule relative est ainsi
l'univers relativement négatif.

La forme du mouvement des boucles spatiales respectives


de ces deux univers de signes contraires n'est pas
nécessairement identique, symétrique. Un mouvement peut
en effet en compenser un autre de multiples façons
différentes. Les deux univers ne sont donc pas
nécessairement des univers miroirs.

Si le temps relativement positif et le temps relativement


négatif s'éloignaient l'un de l'autre, il y aurait deux instants
présents : un positif postérieur à l'origine des temps et un
négatif antérieur à l'origine des temps. Ces deux instants
présents cependant se situeraient « dans » le néant, dans
un temps globalement nul : seul un temps inexistant les
séparerait, c'est-à-dire que rien ne les séparerait. Et c'est ce
qui se produit. Rien ne sépare ces deux instants présents.
Ils fusionnent et ils donnent un instant présent dont la durée
propre est nulle.

~~~~~~~~~~~~~~~

Quelques questions, pour t'aider dans ta critique :


Qu'est-ce qui, dans le néant, différencierait deux
univers de signes contraires ?

Le fait d'admettre que l'un est constitué de matière et


l'autre d'antimatière est-il suffisant ?

Une continuité spatiale entre des boucles


relativement positives et une particule absolue
relativement négative est-elle possible ?

Un univers relativement négatif est-il vraiment


nécessaire, ou est-il superflu ?

Pourquoi un univers relativement négatif, s'il existait,


serait-il aussi furtif, puisque la physique n'a jamais
rien observé de tel ?

Efforce-toi d'appliquer les conseils donnés dans cette


section. Et puis, si le cœur t'en dis, vas chez ton libraire
préféré et achète un bon livre de vulgarisation de physique
ou d'astrophysique.

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NOTIONS DE BASE

NOTIONS COMPLÉMENTAIRES

RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES

COMMENT FAIRE ?
NOTIONS DE BASE

RAPPORTS ENTRE LES


SCIENCES NATURELLES

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Rapports entre les deux faces d'une même médaille
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RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES

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BIBLIOGRAPHIE

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NOTIONS DE BASE

1. INTRODUCTION
NOTIONS COMPLÉMENTAIRES

2. LES BOUCLES
SPATIALES RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS
4. Points de vue
PROLONGEMENTS Il ne suffit pas que les moyens soient rationnels. Il faut que les
LA LOCALITÉ objectifs le soient aussi : libérer les individus de l'exploitation, de
l'oppression, instaurer un monde plus juste. Sans quoi la
5. LE MOUVEMENT
rationalité, aussi scientifique et efficace soit-elle, ne fait qu'apporter
ET L'INERTIE
des outils aux pouvoirs en place. La rationalité n'est ainsi jamais
6. L'expansion neutre : dépourvue de projet social, elle est toujours conservatrice.
cosmique
Elle se réduit alors à une « technique », au service d'intérêts qu'elle
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET accepte passivement.
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES
« Elisa : Êtes-vous intéressé par une réflexion philosophique sur la
8. Les quatre
interactions physique ?
GÉNÉRALITÉS Marc Lachièze-Rey : Ah, de toute façon, oui. Il y a quelque chose qui est
GRAVITATION
absolument bien établi, et que souvent les physiciens oublient, c'est que
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE toute la physique repose sur la métaphysique. Le présupposé
FORTE métaphysique numéro un, c'est qu'on peut décrire le monde par une
théorie, et qu'il existe par exemple des lois universelles, et qu'il y a un
9. LES FERMIONS,
LES BOSONS Univers. Tout ça, ce sont des présupposés métaphysiques. Évidemment
ET LE SPIN dans la pratique on l'oublie. Quand je résous mes équations, je ne suis
pas en train de me dire que tout ça repose sur de la métaphysique. Mais
10. LES TROUS NOIRS
à mon avis, on ne peut pas être un bon physicien si on n'en a pas
11. RELATIONS
profondément pris conscience. »
QUANTIQUES (Elisa Brune, Le Goût piquant de l'Univers, Le Pommier, 2004)

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
COMMUNISME
Science sans conscience et conscience sans science Science sans
conscience et
13. CONCLUSION conscience sans
Les sciences naturelles qui ignorent les sciences humaines
science
conduisent à une science sans conscience, qui, comme
chacun le sait depuis Rabelais, « n'est que ruine de l'âme ».
14. Comment faire ? Où est la frontière
Comme les sciences humaines qui rejettent les sciences
NOTIONS DE BASE entre les sciences
COMPLÉMENTAIRES
naturelles mènent à une conscience sans science, qui ne naturelles et
ENTRE SCIENCES conduit pour sa part qu'à des opinions arbitraires. humaines ?

15. BIBLIOGRAPHIE Penser qu'il suffise d'inventer des technologies Depuis des
nouvelles pour que l'humanité vive mieux défend mal rationalités
16. Liens d'actualité
les sciences naturelles. Tout dépend en effet des fragmentaires
SCIENTIFIQUE mains entre lesquelles elles tombent, c'est-à-dire des jusqu'à la raison
INFOS EN CONTINU intérêts que ces technologies servent. Remarquons
que les trafiquants utilisent des moyens scientifiques Bien malin celui qui
17. EN MARGE pour fabriquer des drogues ou des médicaments explique le réel
contrefaits, pour mondialiser le crime. Du seul fait de avec sa seule
leur utilisation, même les sommets de la rationalité science
peuvent se retourner en leur contraire et toucher le
TABLE DES MATIÈRES fond de l'irraison. Toute science est-
elle
nécessairement
expérimentale ?

L'imagination

Une grande
question
métaphysique :
Comme se déclarer incompétent dès qu'il s'agit qu'est-ce que le
d'étudier les intérêts les plus généraux du système possible ?
social en place défend mal les sciences humaines.
La recherche de ce qu'il y a d'universel dans
J'ai un truc à dire ! l'ensemble des cultures, des économies, dans la
CLIQUER ICI civilisation, est la seule façon de parvenir à trouver
des lois scientifiques qui ne soient pas seulement
celles de systèmes particuliers. Les sujets
rigoureusement délimités n'ont pas l'exclusivité de la
rationalité.

Les sciences naturelles recherchent des moyens, tandis


que les sciences humaines recherchent l'orientation de
l'utilisation de ces moyens. Des connaissances, des
technologies au service de quel type de société ?

Comme l'écrivait à ce propos Herbert Marcuse, cité


par Jürgen Habermas in La technique et la science
comme « idéologie », Gallimard, 1973 pour la
réédition française, « La puissance libératrice de la
technologie - l'instrumentalisation des choses - se
convertit en obstacle à la libération, elle tourne à
l'instrumentalisation de l'homme. »

Pourtant une guéguerre sévit parfois entre les sciences


naturelles et humaines. L'enjeu est principalement
budgétaire : il s'agit de gagner en influence, en pouvoir,
pour récupérer une partie des crédits que la collectivité
publique, l'entreprise privée, allouent au « camp adverse ».
L'idéologie dominante du moment prône en effet la
concurrence, pas la solidarité.
C'est plus la rationalité des objectifs et des résultats,
qui fait la scientificité, que la méthodologie.

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Où est la frontière entre les sciences naturelles et


humaines ?

Une généralité n'est pas une loi : elle admet des exceptions.
Elle peut pourtant être rationnelle, si elle se fonde sur des
statistiques fiables, ou si elle s'inscrit dans une causalité qui
correspond à des phénomènes réels. Se reconnaît là le
pain quotidien des sciences humaines. Par exemple, dire
qu'il fait jour à midi n'est pas une loi, parce qu'il est des
contrées où le jour, comme la nuit, durent six mois.

Alors peut-on dire que les sciences humaines relèvent de


généralités, tandis que les sciences naturelles relèveraient
de lois expérimentalement validées ? Las ! L'histoire des
sciences naturelles montre que même les lois a priori les
plus solides peuvent se révéler n'être que des généralités.
Même les droites parallèles peuvent se croiser. Même la
lumière peut traverser les murs. Même le plomb peut se
transmuter en or.

Alors la science d'hier est-elle la métaphysique


d'aujourd'hui, et celle d'aujourd'hui la métaphysique de
demain ? Finalement, un statut de « science naturelle en
retard » affuble-t-il la philosophie ? Non, les lois
scientifiques d'hier restent aujourd'hui des lois scientifiques,
dans leurs domaines respectifs de validité. Mais alors ??
Les généralités philosophiques ne seraient-elles pas elles
aussi des lois scientifiques, dans leurs domaines respectifs
de validité ? Il y a un hic. Il y a en effet autant de
philosophies différentes que de philosophes, ce qui n'est
pas le cas de la physique. Quoique... Ce ne sont pas les
hypothèses et les théories qui manquent en physique,
chaque chercheur élabore les siennes. D'une certaine
façon, il y a là aussi autant de physiques que de physiciens.
Il y a pourtant en physique quelque chose dont l'équivalent
reste introuvable en philosophie : un modèle standard. C'est
l'expérience qui tranche, elle filtre hypothèses et théories et
il en découle un consensus dans la communauté des
physiciens. Ce modèle progresse au fil d'hypothèses, de
théories nouvelles, que l'expérience, l'observation, valident
ou ne valident pas. En définitive, le critère qui distingue les
vérités scientifiques et philosophiques est-il un consensus
fondé sur l'expérience ? Mais si je dis que le communisme,
dans toutes ses versions antidémocratiques, est toujours
une catastrophe sociale, je recueillerais un large consensus
dans la communauté des philosophes, accord lui aussi
fondé sur l'expérience, l'observation. Ma loi philosophique
présenterait alors les principales caractéristiques d'une loi
scientifique. Bref, il est impossible de départager strictement
les sciences naturelles et humaines : une continuité les unit.

Où se situe la métaphysique, dans le champ de la


connaissance ?
La métaphysique est une spécialité des sciences
humaines, qui paradoxalement s'intéresse plutôt à la
nature. Elle constitue ainsi une interface entre les
sciences naturelles et humaines, d'autant plus efficace
qu'elle est rationnelle. Les sciences naturelles en effet
sont faites par des êtres humains, leurs fondements
sont métaphysiques. Les idées nouvelles en sciences
naturelles commencent par être humaines,
métaphysiques donc, avant de devenir physiques, si
l'expérience ou l'observation les valident.

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Depuis des rationalités fragmentaires jusqu'à la raison

Il n'y a pas de dichotomie absolue entre quelque « science


illuminée » et quelque « science éclairée ». Il y a plutôt une
variation progressive de raison entre ces deux extrêmes. La
distinction entre les domaines scientifiques et non
scientifiques est relative : une assertion est plus ou moins
scientifique qu'une autre. Par exemple dire que la Terre est
ronde est plus scientifique que prétendre qu'elle est plate.
Mais en même temps, cette affirmation est moins
scientifique que proclamer que la Terre est un peu aplatie
aux pôles, du fait de sa rotation.

C'est cette absence de « pureté » des sciences « pures »


qui explique que même en physique, la métaphysique soit
de fait un outil comme un autre. Pourquoi les physiciens
cherchent-ils à unifier les interactions fondamentales, ou les
familles de particules, si ce n'est pour des raisons
métaphysiques ? Une unité fondamentale de la nature n'est
en effet pas physiquement démontrée. L'enseignement des
sciences serait bien avisé d'inclure l'étude des
métaphysiques rationnelles dans ses programmes. De
façon à familiariser les jeunes avec la recherche d'idées
nouvelles, au lieu de les cantonner à l'application de
recettes scientifiques qui marchent toujours.

La métaphysique est superflue pour effectuer des


calculs scientifiques routiniers. Mais elle est
indispensable pour chercher à voir les choses sous un
autre angle, pour chercher des hypothèses, des
observations nouvelles. En définitive, plus les sciences
naturelles et les sciences humaines s'élèvent dans la
raison, plus elles se rencontrent.

Les raisonnements rigoureux ne sont pas l'apanage des


seules sciences naturelles. Il n'est pas exclu que certaines
démarches scientifiques et philosophiques se complètent.
Certaines considérations métaphysiques peuvent donner
des idées d'hypothèses scientifiques nouvelles, qui
déboucheront peut-être sur de nouvelles expériences, de
nouvelles observations, qui modifieront peut-être en retour
les métaphysiques et les hypothèses de départ : de l'œuf et
de la poule...
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Bien malin celui qui explique le réel avec sa seule


science

Le réel est étrange et difficile à appréhender. Il nous incite à


solidariser nos forces, qu'elles soient « naturelles » ou
« humaines ». Ce n'est pas parce que les résultats de bien
des recherches sont modestes, qu'il faut nous cantonner
aux domaines où nous sommes les plus savants. Les
miettes de vérité que nous pouvons grappiller dans des
complexités souvent trop grandes pour nos modestes
esprits, c'est toujours ça de gagné, c'est mieux que rien.

La principale difficulté pour chacun étant alors de trouver un


langage commun avec d'autres, dont la spécialité est
différente de la sienne. Une connaissance par chacun des
idées de base des spécialités des autres peut permettre de
jeter des ponts entre les disciplines. Des scientifiques
amateurs de philosophie et des philosophes amateurs de
sciences : voilà en perspective un monde créatif en quête
d'idées, de pistes nouvelles, loin de la routine.

Quelles indications la science nous donne-t-elle


sur ce qu'est le réel en soi, sur ce qu'il est au delà
de nos représentations mentales fondées sur nos
cinq sens ?

La science sert à faire des téléphones, des


traitements contre le cancer ou des reconstitutions de
dinosaures. Pourquoi ne servirait-elle pas aussi à faire
de la métaphysique ?

La science sert y compris à faire de la philosophie,


comme la philosophie sert y compris à faire de la
science.

Toutes les considérations philosophiques sur l'espace, le


temps, la nature, l'univers, doivent s'efforcer de respecter ce
que la science dit à propos de ces sujets - avec du recul
cependant. Les connaissances scientifiques évoluent et les
analyses philosophiques directement liées à la science
doivent nourrir assez de doutes pour se réserver la liberté
d'évoluer elles aussi.

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Toute science est-elle nécessairement expérimentale ?

« La mathématique à notre point de vue n'est pas


une science, en ce sens que ce n'est pas une
science naturelle. La vérification de sa validité ne se
fait pas par l'expérience. »
(Richard Feynman, Leçons sur la physique page 59,
réédition Odile Jacob, 2000)
La même critique peut être opposée à la métaphysique, qui
elle non plus, en général, ne valide pas ses assertions par
l'expérience. Mais ces exclusions de la science sont trop
restrictives. Les mathématiques, comme les métaphysiques
rationnelles, peuvent en effet se vérifier indirectement par
l'expérience. Si un calcul de la vitesse de la chute d'un
corps est juste, c'est aussi que les mathématiques sont
dans ce cas valides. De la même façon, si une spéculation
sur la nature rend correctement compte de phénomènes
observables, c'est que la métaphysique est dans ce cas
valide.

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L'imagination

Le jeune Einstein s'imaginait chevauchant un photon. Quel


est le « point de vue » depuis un objet qui se déplace à la
vitesse de la lumière, qui reste constante quelles que soient
les vitesses relatives ? Pour maintenir cette constance, des
variations compensatoires de l'espace et / ou du temps sont
nécessaires.

Pourquoi ne pas ressortir le photon d'Einstein de son


garage ? Pourquoi l'imagination ne déboucherait sur des
résultats fructueux seulement lorsqu'il s'agit des travaux de
personnalités reconnues du passé ? Sans travail rationnel
de l'imagination, sans conceptualisation, il n'y a pas d'idées
nouvelles en sciences naturelles, comme en sciences
humaines. Avec la seule raison il est possible de
développer des paradigmes existants, mais il est impossible
d'en inventer de nouveaux.

Pourquoi les élèves, les étudiants, ne ressentent-ils pas la


nécessité de se munir d'une panoplie d'outils, de
méthodologies efficaces, pour accoucher de leurs
intuitions ? Peut-être parce que leurs propres idées sont
considérées comme quantité négligeable. Ils découvriraient
pourtant que l'apprentissage de matières diverses n'est pas
tant une contrainte qu'une progression dans une recherche
personnelle. Pour inventer, imaginer, créer, il faut être
original, mais il faut aussi être capable de se conformer à
bien des disciplines. Et moins on maîtrise une science, plus
il est indispensable de s'y conformer, sous peine de dire ou
de faire n'importe quoi.

Une école qui oppose la raison en général à l'imagination


particulière des individus se vit comme une contrainte,
devant laquelle il faut étouffer sa créativité pour adopter
certaines structures de personnalité, qui permettent de
réussir sa scolarité. Pourtant l'idéal serait de pouvoir tester
à l'école un grand nombre de matières différentes, jusqu'à
en trouver au moins une passionnante, à laquelle l'élève
sent intuitivement qu'il peut apporter quelque chose de neuf.
Mais pour se lancer dans cette matière, il faut savoir lire,
écrire, compter, dialoguer, étudier longuement... Autant de
« contraintes » qui n'en sont pas, dans la mesure où elles
permettent de progresser dans un domaine que l'on aime.
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Une grande question métaphysique : qu'est-ce que le


possible ?

Une infinité de mondes possibles existe-t-elle


objectivement, ou bien existe-t-elle seulement dans un
espace logique ? Ou bien les deux à la fois ? Par exemple
un monde dans lequel la tour Eiffel aurait cinq pieds
respecterait les lois de la physique : il pourrait exister
objectivement. Alors existe-t-il objectivement comme monde
parallèle ?

Une possibilité qui ne s'actualise jamais est-elle réellement


possible ? Il est permis d'en douter. Si une infinité de
mondes qui respectent les lois de la physique ne
s'actualisent jamais, c'est qu'ils ne sont pas possibles. Alors
que penser de la validité des lois de la physique, qui sont
essentiellement des lois de l'impossible ?

Se poser de telles questions peut sembler oiseux. Pourtant


nous nous les posons tous, tous les jours, de façon très
concrète. Le moindre de nos projets recouvre en effet notre
conception du possible. Si nous en savions plus sur ce qui
est ou n'est pas possible, nous serions aidés dans tous nos
choix. Une connaissance d'abord métaphysique, puis aussi
scientifique que possible... du possible, nous ouvrirait de
nouveaux horizons.

Une telle recherche exige le concours des sciences


naturelles, humaines... Et de beaucoup d'imagination, parce
qu'en ce qui concerne le possible, la nature est
particulièrement imaginative.

Archétype de l'expérience de chimie :-)


(Photo : DCU)
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NOTIONS DE BASE

NOTIONS COMPLÉMENTAIRES

RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES

COMMENT FAIRE ?
NOTIONS COMPLÉMENTAIRES

MENU HAUT DE LA PAGE BIBLIOGRAPHIE


Des livres et des notions où plongent certaines racines de la DCU
Section 15
BIBLIOGRAPHIE

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LIENS D'ACTUALITÉ

SCIENTIFIQUE

Imprimer
ACCUEIL Quelques ouvrages qui m'ont particulièrement marqué l'esprit. Ce
choix est très subjectif.
1. INTRODUCTION

2. LES BOUCLES
Certains de ces livres ne sont plus disponibles dans le commerce,
SPATIALES mais il est possible d'en trouver d'autres du même genre.

3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
INSTANTS

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE

6. L'expansion (Reproduction : CNT Bordeaux)


cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES « Notre âme est harmonique, quel que soit son QI, et le besoin de
LES VAGUES trouver ou de ressentir un ordre ou une harmonie ultimes est un besoin
universel de l'esprit humain, quelles que soient ses facultés et quelle que
8. Les quatre
interactions soit la forme que peut prendre ce besoin. »
GÉNÉRALITÉS (Oliver Sacks, L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Seuil,
GRAVITATION
FAIBLE 1988)
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
FORTE

9. LES FERMIONS,
LES BOSONS
ET LE SPIN

David Bohm, David Bohm,


10. LES TROUS NOIRS
La plénitude de l'univers, La plénitude de
Le Rocher, 1987 l'univers,
11. RELATIONS Le Rocher, 1987
QUANTIQUES
« Je dirai que dans mon travail scientifique et
David Bohm, F.
12. H ! H... H ? philosophique, mon souci principal a été de David Peat,
JUSQU'AU 19e La conscience et
comprendre la nature de la réalité en général et de la
LE 20e SIÈCLE l'univers,
LE 21e SIÈCLE conscience en particulier comme un tout cohérent, Le Rocher, 1990
SOLUTIONS ? qui n'est jamais statique ni complet, mais plutôt un
MUTUALISATION
processus sans fin de mouvement et de Jean-Marie Brohm,
COMMUNISME
Qu'est-ce que la
déploiement. »
dialectique,
13. CONCLUSION Savelli, 1976
David Bohm m'a soufflé l'idée des vagues de particules
14. Comment faire ? relatives dans ce livre, qui est le plus proche des idées de la Richard Feynman,
NOTIONS DE BASE DCU que je connaisse. La nature de la
COMPLÉMENTAIRES physiques,
ENTRE SCIENCES Le Seuil, collection
Points Sciences,
1980

15. BIBLIOGRAPHIE
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Antonio Fischetti et
Tignous
16. Liens d'actualité David Bohm, F. David Peat, Charlie saute sur
SCIENTIFIQUE La conscience et l'univers, les sectes
INFOS EN CONTINU
Le Rocher, 1990 Charlie Hebdo hors
série n° 18, 2004
17. EN MARGE
Martin Gardner,
La relativité pour
« En considérant les implications de l'attitude tous,

TABLE DES MATIÈRES


scientifique, il semble bien étrange que, du moins Dunod, 1969

dans la culture occidentale, elle n'ait été jugée


Fred Jerome
nécessaire que dans des domaines limités. C'est Einstein... Un traître
comme si on disait : "Dans mon laboratoire je pour le FBI
m'efforce sérieusement d'admettre les faits, mais Éditions Frison-
Roche, 2005
dans les autres domaines de l'existence, comme les
relations humaines ou la politique, mieux vaut fausser J.P. Moroni
les règles chaque fois que c'est commode, et adapter L'incursion,
Gaston Lachurié,
les faits aux besoins, quels qu'ils soient." Cela
J'ai un truc à dire ! 1987
créerait une formidable révolution si l'on admettait
CLIQUER ICI
sérieusement, sincèrement, que l'attitude scientifique Rudy Rucker
La quatrième
est valable et nécessaire dans tous les aspects de
dimension
l'existence. Alors, la contribution profonde apportée Le Seuil, 1985
par la science à l'élan créateur prendrait la forme
d'une extension de l'attitude scientifique à tous les
rapports humains. »

David Bohm et David Peat exposent dans ce livre une


métaphysique de la plus belle eau.

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Jean-Marie Brohm,
Qu'est-ce que la dialectique,
Savelli, 1976

Une introduction sérieuse et rapidement lue à la dialectique


marxiste, dans laquelle j'ai découvert l'unité dynamique des
contraires.

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Richard Feynman,
La nature de la physiques,
Le Seuil, collection Points Sciences, 1980

J'ai découvert le principe de minimum dans ce livre.

« La particule explore grandiosement toutes les


courbes, toutes les possibilités, et décide quel chemin
emprunter, en choisissant celui pour lequel notre
quantité est minimale. »

J'en ai déduit que l'univers est en quelque sorte un


maximum avec un minimum de moyens.

On peut aussi trouver dans ce livre l'idée d'une particule


unique qui se dédouble, dans le texte de la conférence
Nobel de Richard Feynman en 1965 :

Le téléphone sonne et John Wheeler dit :

● « Feynman, je sais pourquoi tous les


électrons ont la même charge et la
même masse.
● Pourquoi ?
● Parce qu'ils sont tous le même
électron ! »

John Wheeler parlait de boucles temporelles. Cette notion


se retrouve dans l'univers de Kurt Gödel, en 1950. (Mario
Novello, Le cercle du temps, Atlantica, 2001)

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Antonio Fischetti et Tignous


Charlie saute sur les sectes
Charlie Hebdo hors série n° 18, 2004

La crédulité, la folie et l'escroquerie humaines atteignent


d'invraisemblables sommets. Une incitation à développer
une métaphysique rationnelle, respectueuse de la physique.
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Martin Gardner,
La relativité pour tous,
Dunod, 1969

J'ai découvert les espaces courbes et la cosmologie dans


ce livre. Il y a un début à tout.

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Fred Jerome
Einstein... Un traître pour le FBI
Éditions Frison-Roche, 2005

À ma connaissance, la biographie d'Albert la plus


passionnante. Notre ami a réussi sa carrière de physicien
sans s'écraser, en militant pour les droits civils.

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J.P. Moroni,
L'incursion,
Gaston Lachurié, 1987

Bien qu'écrit par un professeur de physique et biologiste,


cet ouvrage est en quelque sorte un classique méconnu de
métaphysique moderne.

« Car le cerveau restitue (comment, Dieu seul le sait)


l'arôme du café et les accords de la neuvième, ainsi
que les subtilités proustiennes de l'existence ; qu'il les
restitue est d'ailleurs un abus de langage : il les crée.
Car le ciel n'est pas bleu : il émet dans une longueur
d'onde donnée, et c'est tout ; quant au la, au mi, au
sol, ils ne sont que vibration au départ, c'est le
cerveau qui leur donne leur coloration intime, la seule
que nous connaissions. [...] Sans le mécanisme
inconnu qui opère cette ultime transformation de
l'information élaborée par notre cerveau, en
sensation consciente, en essence, le monde tel
qu'avec une grande précision savent nous le décrire
les mille détecteurs par lesquels la science prolonge
nos organes des sens, est vide de sons et de
lumières ; il n'est rien de ce que nous en
connaissons, il n'est que champs parfaitement
étrangers au scintillement des sensations. Il nous est
totalement étranger, si tant est qu'il ait, même,
quelque réalité. »

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Rudy Rucker
La quatrième dimension
Le Seuil, 1985

Une aide pour concevoir intuitivement le jeu relatif des


dimensions spatiales.

~~~~~~~~~~~~~~~

Exemple :

Un personnage 2D ne peut que pivoter autour de points


dans le plan de l'espace 2D. Il en va de même s'il ne
connaît que la surface d'une sphère.
Rotation en 2D :

Seul un saut périlleux permet de regarder derrière


soi. Impossible en effet, de se retourner sur le
côté, puisqu'il n'y a pas d'épaisseur.

Si l'espace 2D est plongé dans un espace 3D, le


personnage peut être sorti de son plan 2D et retourné,
comme peut l'être un timbre-poste flottant à la surface de
l'eau. La 2D le voit alors transformé en son symétrique :
recto et verso s'inversent.
Avant et après retournement dans la 3D

(Photos : DCU)

Cette logique peut se transposer à la 3D plongée dans la


4D. Après retournement dans la 4D, un personnage devient
ce qu'était auparavant son reflet dans un miroir. Par
exemple, un pirate avec une jambe de bois à droite se
retrouve avec une jambe de bois à gauche.

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COMMENT FAIRE ?
NOTIONS
COMPLÉMENTAIRES

LIENS D'ACTUALITÉ

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BIBLIOGRAPHIE

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INFOS EN CONTINU

ACCUEIL LIENS D'ACTUALITÉ


# A B C D SCIENTIFIQUE
1. INTRODUCTION
E F G H I
INFOS EN CONTINU
2. LES BOUCLES Attention, cette page ne
J K L M N s'affiche pas correctement
SPATIALES
si l'un des serveurs
O P Q R S auxquels elle se connecte
3. « Dans » le néant est hors service
DIALECTIQUE T U V W X
POINTS ET
INSTANTS
Y Z

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
Première lettre d'un lien en rouge :
ET L'INERTIE
vers une page en français
6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES
#
7. Interférences 01net
dédoublées (Informatique)
LES ATOMES
LES VAGUES
9minutes.com
8. Les quatre
(Sciences)
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE Retour aux boutons de navigation
FORTE

9. LES FERMIONS, A
LES BOSONS
ET LE SPIN
ABC Australia
(Latest News)
10. LES TROUS NOIRS
News in Science Archive
11. RELATIONS
QUANTIQUES Abreuve ta science
(Le blog)
12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
Académie des sciences
LE 20e SIÈCLE (Les actualités)
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
Acta Physica Polonica
COMMUNISME (Preprints)

13. CONCLUSION Actu-Environnement

14. Comment faire ? Actu'Nature


NOTIONS DE BASE
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES ADEME
(Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie)
15. BIBLIOGRAPHIE (Actualités)

AFP high-tech
16. Liens d'actualité (Agence France-Presse)
SCIENTIFIQUE (Journal du Net)
INFOS EN CONTINU

AFP sciences
17. EN MARGE
(Agence France-Presse)
(Les Dernières Nouvelles d'Alsace)

TABLE DES MATIÈRES AFP sciences


(Agence France-Presse)
(L'Internaute)

AFP sciences - environnement


(Agence France-Presse)
(France Info)

AFP Science/Environnement
J'ai un truc à dire ! (Agence France-Presse)
CLIQUER ICI (Le Figaro)

Agence Science-Presse
(Revue de presse)

Agora21
(Actualités)
Theoretical physics
(Développement durable)

~~~~~~~~~~
Aljazeera.Net
ASKING THE BIG
(Sci-Tech)
QUESTIONS
AllAfrica.com
WHEN and HOW did (Science)
the universe begin ?
Ambassade de France aux États-Unis
WHAT are its basic (Mission pour la Science et la Technologie)
constituents and the
laws of nature that
American Institute of Physics Bulletin
govern them ?
AIP Physics News
HOW do effective
laws of nature American Physical Society
emerge and evolve (News Online Archives)
from scale to scale,
from the subatomic AP Science Index
level to the size of (Associated Press)
the universe ?
(The New York Times)

HOW will these


APEIRON - studies in infinite nature
fundamental
discoveries benefit (Current Issue)
humanity ?
Archimède Analyses
~~~~~~~~~~ (Toute l'actualité scientifique et technologique)

Michigan Center for @RT Flash


Theoretical Physics
(Nouvelles technologies et sciences de la vie)
ON THE FRONTIERS OF
DISCOVERY ASC (Agence spatiale canadienne)
(Apogée)
Brochure 2004
ASIMO
(Un robot humanoïde de Honda)

Astrobiology Magazine

Astrocosmos.net

Astronews.net

Astronomer

Astronomy magazine
(News)

Astronomy Now Online

AstronomyNZ
(Astronomy News)
Astronomy Picture of the Day Archive

Automates intelligents
(Robotique)

Automates intelligents - Le blog


(Politique en matière de high-tech)

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B
Banque des savoirs
(Conseil général de l’Essonne)
(Actualités)

Berkeley Lab
(News Releases)

Berkeley Lab's Biweekly Newspaper

BBC
(British Broadcasting Corporation)
(Science/Nature)

BBC
(British Broadcasting Corporation)
(Science & Nature)

Biomagazine
(Cité des Sciences et de l'Industrie)

Branchez-vous!
(Technologies)

Brookhaven National Laboratory


(News Releases)

Bulletin of the Atomic Scientists

Bulletins-electroniques.com
(Veille technologique internationale)

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C
Cahiers Rationalistes
(Dossiers en ligne)

Carnegie Institution
(News Releases)

CEA
(Commissariat à l'Énergie Atomique)
(Espace presse)

CEA
(Commissariat à l'Énergie Atomique)
(La fusion magnétique)

CEA
(Commissariat à l'Énergie Atomique)
(Service d'astrophysique)

CERN
(Centre Européen de Recherche Nucléaire)
(Bulletin Hebdomadaire)

CERN
(Centre Européen de Recherche Nucléaire)
(Large Hadron Collider Communication)

CERN
(Centre Européen de Recherche Nucléaire)
(News)

CERN
(Centre Européen de Recherche Nucléaire)
(Press Releases)

CERN Courier

Chandra - X-ray observatory


(NASA - Exploring the Invisible Universe)

Chandra - X-ray observatory


(Press Releases)

Chinese Journal of Physics


(Preprints)

Ciel des Hommes


(Astronomie)

CIRS
(Centre International de Recherche Scientifique)

Cité des Sciences et de l'Industrie - Paris


(En bref)

Cité des Sciences et de l'Industrie - Paris


(Science actualité)

Cité des Sciences et de l'Industrie - Paris


(Vu dans la presse)

Citron Vert
(Environnement et société)

Clubic
(Informatique)

CLUSIF
(Club de la Sécurité des Systèmes d'Information Français)

CNES
(Centre National d'Études Spatiales)

CNET News.com
(Computer Network)
(Technology news and business reports)

CNN.com
(Cable News Network)
(Science and Space)

CNRS
(Centre National de la Recherche Scientifique)
(Espace presse et communiqués)
Tous les communiqués

CNRS
(Centre National de la Recherche Scientifique)
(Le journal du CNRS)

Commission nationale du débat public


(France)

CORDIS
(Service Communautaire d'Information sur la Recherche et le Développement)
(Nouvelles)

Cornell Astronomy
(News)

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(Informatique)

CRIIRAD
(Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité)
(Communiqués)

CSIRO
(Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation)
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CTV.ca
(Canadian Television)
(Sci-Tech)

Cyberpresse.ca
(Sciences)

Cyberpresse.ca
(Techno)

Cybersciences

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D
DAPNIA
(Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers)
(Les dépêches)

DAPNIA
(Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers)
(Les faits marquants)

DAPNIA
(Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers)
(ScintillationS, le journal du Dapnia)
Tri par article

Découvrir
(Articles en ligne)

Dico du Net

Discover
(Magazine archives)

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(US Department Of Energy's national laboratories)
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DOE
(US Department Of Energy's national laboratories)
(Research News)
Dogma
(Philosophie)

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E
Edonkey, Divx - Peer-to-peer

Electronic Frontier Foundation

Électronique international

Energy research
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Environmental research
(Commission européenne)

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(European Space Agency)
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(European Space Agency)
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Proba

ESA
(European Space Agency)
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(European Space Agency)
(Science & Technology)

ESA
(European Space Agency)
(Space Science)

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(European Southern Observatory)
(Press Releases)

ESRF
(European Synchrotron Radiation Facility)
(News)

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(Environnement)

EurActiv.com
(Science et Recherche)

EurekAlert!
(En anglais)
EurekAlert!
(En français)

EuroNews en français
(Vidéo - Brèves hi tech)

EuroNews en français
(Vidéo - Brèves space)

Europhysics News

Eurostat
(Statistiques européennes)

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F
FING
(Fondation internet nouvelle génération)
(Veille technologique en rapport avec internet)

FirstScience
(Science News)

Flashespace
(Astronomie / astronautique)
FNS
(Fonds National Suisse de la recherche scientifique)
(Communication)

Framasoft
(Logiciels libres)

France Info
(Sciences - santé)

France Nature Environnement


(L'actualité de FNE)

fr.arXiv.org
(Preprints)

FrSIRT
(French Security Incident Response Team)
(Sécurité informatique)

Futura-Sciences
(Orbit-Mars)

Futura-Sciences
(S'informer)

Futurinc
(La société du futur est engagée)
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G
Gemini Observatory
(Announcements and Press Releases)

Gemini Observatory
(Newsletter Archives)

Génération Nouvelles Technologies


(Entraide et actualité quotidienne pour Windows, Linux et MacOS)

GISS
(Goddard Institute for Space Studies)
(Publications)
(Environnement)

GISTEMP
(GISS Surface Temperature Analysis)
(Environnement)

Google actualités
(Science/Tech Canada)

Google actualités
(Science/Tech France)
Google Scholar
(Moteur de recherche scientifique)

Groupes de discussion sur Google


(fr.sci.)

Guardian Unlimited
(Science)

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H
Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics
(Press Releases)

HoaxBuster
(Première ressource francophone sur les hoax)

HubbleSite
(NewsCenter)

Hubble Space Telescope


(ESA homepage

Hyper Article en Ligne


(Preprints)
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I
IAP
(Institut d'Astrophysique de Paris)

IN2P3
(Institut National de Physique Nucléaire
et de Physique des Particules)

IN2P3
(Institut National de Physique Nucléaire
et de Physique des Particules)
(Élémentaire)
(Revue d'information scientifique publique)

Info Science

Infos-du-Net
(Informatique)

INRIA
(Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique)
(INédit - la lettre d'information de l'INRIA)
INRA
(Institut National de la Recherche Agronomique)
(Le Courrier de l'environnement)

INRA
(Institut National de la Recherche Agronomique)
(Presse)

Institut d'Astrophysique et de Géophysique


de l'Université de Liège
(Liens vers des pages d'actualité)

Institute of Physics
(Display content by month)
(Preprints)

INSU
(Institut National des Sciences de l'Univers)
(Actualités)

Interactions.org
(Particle physics news and resources)
Archives

International Linear Collider


News Archive

Internet Actu
(Enjeux de l'internet)
internet.gouv.fr

Internet Society France


(Communication - Presse)

Invention - Europe
(Nouvelles)

IPN
(Institut de Physique Nucléaire d'Orsay)
(Actualités)

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J
JAXA
(Japan Aerospace Exploration Agency)
(What's New)

Jet Propulsion Laboratory


(News Releases)

Jet Propulsion Laboratory


(Stardust - NASA's Comet Sample Return Mission)

Jodrell Bank Observatory


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1. INTRODUCTION

2. LES BOUCLES
SPATIALES

3. « Dans » le néant LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE


DIALECTIQUE
POINTS ET INFOS EN CONTINU
INSTANTS

Conférences scientifiques en ligne


4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ

5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE L'actualité scientifique avec Futura-Sciences

6. L'expansion ● Interview vidéo : posez vos questions à l'astronaute Jean-Pierre Haigneré (26/09/06
cosmique
LE BIG BANG - L'Univers)
● La première station spatiale privée prévue pour 2010 (26/09/06 - L'Univers)
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES ● Podcast FS Hebdo : épisode 32 à télécharger (26/09/06 - High-tech)

● La maison du futur et les nanotechnologies (26/09/06 - High-tech)

7. Interférences ● Premières impressions, faites par le cerveau en un dixième de seconde (26/09/06 -


dédoublées
LES ATOMES
La Vie)
● En images : à la recherche des fossiles lunaires (26/09/06 - L'Univers)
LES VAGUES
● Universités et industrie aux Etats-Unis : la rupture ? (26/09/06 - La Recherche)

8. Les quatre ● Les déchets informatiques bientôt recyclés (25/09/06 - High-tech)

interactions ● L'intrigant ordinateur « intriqué » (25/09/06 - La Matière)


GÉNÉRALITÉS
● Pourquoi la grippe aviaire est-elle si souvent mortelle ? (25/09/06 - La Recherche)
GRAVITATION
● Plus de fruits et légumes pour prévenir de graves maladies (25/09/06 - La Vie)
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE ● Cydonia : images spectaculaires du "visage de Mars" (25/09/06 - L'Univers)

FORTE ● Des tests de diagnostic rapide pour la méningite à méningocoques (25/09/06 - La

Vie)
9. LES FERMIONS, ● Une astronaute d'Atlantis victime d'un malaise (24/09/06 - L'Univers)
LES BOSONS
● Neuf lance Easy Neuf, l'internet sans ordinateur (24/09/06 - High-tech)
ET LE SPIN
● Découverte d'un gène important pour le vieillissement cellulaire (24/09/06 - La Vie)

● Livraison de la première tuyère de P80 pour le futur lanceur Vega (24/09/06 -


10. LES TROUS NOIRS
L'Univers)
● Le pouvoir émerge du consensus dans les groupes de singes (23/09/06 - La Vie)
11. RELATIONS
QUANTIQUES ● Knock-out Mouse Project : des souris mutantes au secours de la génétique

(23/09/06 - La Vie)
12. H ! H... H ? ● Les planètes semblables à la Terre seraient nombreuses (23/09/06 - L'Univers)

JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION L'actualité scientifique avec www.techno-science.net
COMMUNISME

27 Sep - STS-116: aperçu de la prochaine mission d'une navette spatiale


13. CONCLUSION
27 Sep - La chute libre des aimants dans les tubes supraconducteurs
27 Sep - L'empreinte du 11 septembre 2001 sur la propagation de la grippe
14. Comment faire ?
NOTIONS DE BASE 27 Sep - Easy Neuf et Easy gate: une 'box' intégrant l'ordinateur
COMPLÉMENTAIRES 26 Sep - Bientôt du carburant bioéthanol et des moteurs 'flex' en France
ENTRE SCIENCES 26 Sep - Corée du Sud: un robot dans chaque foyer pour 2015-2020
26 Sep - Sonde Cassini: Lever de Soleil sur Saturne et ses anneaux
15. BIBLIOGRAPHIE 26 Sep - Les tout premiers oiseaux volaient-ils grâce à quatre ailes ?
25 Sep - Découverte de plus de 500 jeunes galaxies de l'Univers primordial
25 Sep - Des transistors plus rapides grâce aux oxydes
16. Liens d'actualité 25 Sep - La sonde Mars Express revisite le "Visage de Mars"
SCIENTIFIQUE
INFOS EN CONTINU 25 Sep - L'accès Wi-Fi dans les trains se démocratise
24 Sep - Le TGV a 25 ans: retour sur un mode de transport rapide
17. EN MARGE 24 Sep - Neutrinos: lancement de l'expérience "Double Chooz"
24 Sep - Rétro 1931: Les plantes mangeuses d'insectes (2/2)
23 Sep - Les carrières de marbre de Carrare vues de l'espace
23 Sep - Des Playstation dans le prochain supercalculateur d'IBM ?
TABLE DES MATIÈRES 23 Sep - Tests hypersoniques pour une étude de surface des engins spatiaux
22 Sep - Quelques uns des concepts cars du Salon de l'automobile 2006
22 Sep - Jeux d'ombres et de lumières sur Saturne

L'actualité scientifique avec Sciences et Avenir


J'ai un truc à dire ! Sciences : actualité scientifique - NouvelObs.com
CLIQUER ICI • Deux Jupiters chauds trahis par leur transit [26/09/2006 17:06]
• Les Néandertaliens ne fuyaient pas la douceur [26/09/2006 15:59]
• Fusées: nouvelle déception pour un lanceur privé [26/09/2006 12:48]
• La Terre atteint des températures record pour l’Holocène [26/09/2006 11:27]
• Pesticide: la bactérie Bt n’agit pas seule [26/09/2006 09:15]
• Qu’est-ce qui fait chanter les oiseaux? [25/09/2006 17:05]
• La NASA prend ses marques en Chine [25/09/2006 16:01]
• Nouveau portrait du visage martien [25/09/2006 12:38]
• Des cellules souches issues d’embryons naturellement morts [25/09/2006 11:44]
• Solar-B en orbite [23/09/2006 21:07]
• Des grillons réduits au silence [22/09/2006 17:25]
• Bronzer (vraiment) sans rayons UV [22/09/2006 15:44]
• La vie en société augmente le besoin de sommeil [22/09/2006 12:40]
• La science en images [22/09/2006 11:15]
• Le mercure pollue tout le monde [21/09/2006 17:49]
• Une ombre inquiétante [21/09/2006 16:50]
• Groenland: la fonte s’accélère [21/09/2006 15:18]
• Atlantis de retour sur Terre [21/09/2006 14:03]
• Climat: la Californie attaque les constructeurs de voitures [21/09/2006 11:42]
• Le plus vieil enfant de l’histoire de l’humanité [20/09/2006 21:35]
• Un anneau de plus découvert autour de Saturne [20/09/2006 16:40]
• Fonte des glaces: de nouvelles routes s’ouvrent en Arctique [20/09/2006 15:57]
• Echec pour la première greffe du pénis [20/09/2006 12:32]
• Nouvelle journée d’inspection pour Atlantis [20/09/2006 11:08]
• Près de 6 millions d’obèses en France [20/09/2006 09:34]
• Le Soleil en trois dimensions [19/09/2006 17:51]
• Au nid, les filles affrontent le danger en premier [19/09/2006 17:01]
• Une étoile et une supernova réunies dans le temps [19/09/2006 15:54]
• Alerte aux mauvaises odeurs sur la station spatiale [19/09/2006 11:23]
• Diviser pour contrôler [19/09/2006 09:20]
• Le kouprey fut-il un jour sauvage? [18/09/2006 17:38]
• Une prothèse contrôlée par la pensée [18/09/2006 15:29]
• Un nuage d’éthane sur Titan [18/09/2006 12:46]
• La dangereuse alliance de l’herpès et d’un gène muté [18/09/2006 11:15]
• La première femme "touriste" en route vers la station [18/09/2006 08:58]
• L’histoire d’un fleuve devenu mer [15/09/2006 16:53]
• Le peuplier, premier arbre séquencé [15/09/2006 15:38]
• La plus ancienne écriture d’Amérique? [15/09/2006 15:37]
• Une planète extra-légère [15/09/2006 15:37]
• Un test sanguin prénatal pour la mucoviscidose [15/09/2006 15:26]
• La station spatiale a déployé de nouveaux panneaux solaires [14/09/2006 16:50]
• Environnement: les dégâts vus du ciel [14/09/2006 15:54]
• Le Soleil n’est pas responsable de la canicule [14/09/2006 15:00]
• Eris la bien-nommée [14/09/2006 11:47]
• Sur les traces des derniers Néandertaliens [14/09/2006 10:20]
• Vous reprendrez bien une tasse de thé vert.. [13/09/2006 17:13]
• Le mouton a besoin d’un rétrovirus pour se reproduire [13/09/2006 16:24]
• Comment soigner le SRAS? le flou demeure [13/09/2006 12:58]
• Une empreinte ‘’génétique’’ différente au sein des étoiles [13/09/2006 11:33]
• Une sortie réussie malgré le boulon perdu [12/09/2006 22:42]
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L'actualité environnementale avec notre-planete.info

26/09 Etats-Unis : les énergies renouvelables deviennent compétitives


25/09 86% des décès en Europe sont dues à des maladies chroniques
23/09 Livre Vert sur l'énergie : votre avis sur sur la politique européenne
22/09 La maîtrise de la nature aide à lutter contre la pauvreté
21/09 Le Brésil et l'Afrique du Sud dénoncent l'ordre économique des pays riches
20/09 Les planètes semblables à la Terre seraient nombreuses
19/09 L'OMS préconise la réutilisation du DDT pour vaincre le paludisme
18/09 Stockholm adopterait un péage urbain pour diminuer la circulation

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L'actualité informatique avec Clubic

Clubic.com - Actualité
27/09 01:50 • IDF: Intel ravive ViiV avec DirecTV
26/09 20:30 • IDF: Santa-Rosa est le futur de Centrino Duo
26/09 18:20 • IDF: Paul Otellini annonce le Core 2 Quad
26/09 17:54 • Nokia : nouveaux Musicphone / Smartphone N-Series
26/09 17:37 • Màj : Avast, WoW Cartographe, Daemon Tools, AnyDVD
26/09 16:55 • Compact Flash 12 et 16 Go chez Sandisk et Pretec
26/09 16:54 • IDF: Le Wireless USB se précise
26/09 16:32 • IDF: Samsung peaufine sa DDR3
26/09 16:02 • Vista depuis XP : migration ou réinstallation ?
26/09 15:41 • Google Calendar : français et nouvelles fonctions
26/09 15:24 • Firefox 2.0 Release Candidate 1 dispo sur Clubic
26/09 14:37 • Wii : Opera gratuit jusqu'en juin 2007
26/09 14:03 • Real Fighting Championship, images et vidéo
26/09 13:54 • Sam & Max Culture Shock est terminé
26/09 13:01 • Insolite : Microsoft récompensé par le FBI
26/09 12:54 • Canon se paie le spécialiste de l'audio Cabasse
26/09 12:12 • Un émulateur PSOne arrive sur PSP
26/09 12:06 • Apple lorgne sur la marque 'Podcast' ?
26/09 12:00 • Quoi de neuf en jeux vidéo ce mardi ?
26/09 11:36 • Mercora M : les radios P2P passent aux téléphones
26/09 11:26 • Noms de domaine : extension .mobi ouverte à tous
26/09 11:18 • Casque Bluetooth Logitech pour baladeurs audio
26/09 11:09 • Ultima V : Lazarus disponible en français
26/09 10:56 • Zoo Tycoon 2 Marine Mania est terminé
26/09 10:54 • Symantec : aucun navigateur n'est épargné
26/09 10:40 • L'Archos 604 décortiqué sur Clubic.com
26/09 08:49 • Top Spin 2, premières captures sur PC
26/09 01:30 • IDF: Intel et l'avenir du CPU: de 10 à 100 coeurs!
25/09 18:47 • Photokina 06 : le Compact Flash passe la quatrième
25/09 18:12 • Photokina 06 : Apple officialise Aperture 1.5
25/09 18:01 • Netgear EVA700 : platine connectée WiFi
25/09 16:58 • Le grand casting Heavy Rain à Paris
25/09 16:37 • Terratec lance le Noxon iRadio : WiFi, MP3/AAC
25/09 15:56 • Une édition limitée pour Company Of Heroes
25/09 15:54 • Le co-fondateur de BitTorrent ne croit pas aux DRM
25/09 15:38 • Micron se lance dans la mémoire DDR3
25/09 15:17 • Unik: convergence GSM/fixe WiFi par France Télécom
25/09 15:11 • K100D : test du 1er reflex stabilisé de Pentax
25/09 13:26 • ATI Radeon X1700, 1450, 1350 et Asus W2J HD-DVD
25/09 11:55 • Les français aiment la photo numérique
25/09 11:39 • La PlayStation 3 ne baissera pas en Europe
25/09 11:30 • OpenOffice bientôt associé aux logiciels Mozilla
25/09 11:23 • La Radio veut également passer au numérique
25/09 10:38 • Processeur AMD avec chip graphique ATI en 2008
25/09 10:22 • Batterie en feu : Lenovo, prochain sur la liste ?
25/09 10:10 • La presse belge fait condamner Google
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25/09 09:10 • Dell menacé d'un retrait du NASDAQ ?
25/09 08:50 • Rentrée des classes : ventes de PC en hausse
25/09 08:49 • La 3D au 2d trimestre 2006: multiGPU insignifiant?
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• Une adolescente suisse retrouvée en Provence chez son ravisseur
• Le Premier ministre bosno-serbe Dodik ne croit pas à l'unité
• Un million de bombes non explosées restent à désamorcer au Liban
• Un million de bombes non explosées restent à désamorcer au Liban
• Volkswagen torpille l'offre de MAN sur Scania, qui plonge
• Une adolescente suisse retrouvée en Provence chez son ravisseur
• TUI exclut une vente totale de ses deux compagnies aériennes
• Prison ferme pour des patrons partis à l'insu de leurs salariés
• Confusion totale au procès de Saddam Hussein
• Les valeurs à suivre sur les marchés américains
• L'objectif Sécu à l'équilibre en 2009 est maintenu
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TABLE DES MATIÈRES

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ACCUEIL C'est tout pour le moment, les ami-e-s !

1. INTRODUCTION
Merci pour votre visite.
2. LES BOUCLES
SPATIALES J'espère que la lecture de ce site vous donne envie de développer
vous aussi votre propre métaphysique.
3. « Dans » le néant
DIALECTIQUE
POINTS ET
À bientôt.
INSTANTS

4. Points de vue
PROLONGEMENTS
LA LOCALITÉ J'ai un truc à dire !
CLIQUER ICI
5. LE MOUVEMENT
ET L'INERTIE

6. L'expansion
cosmique
LE BIG BANG La description de la cohérence universelle
ÉNERGIE ET
MATIÈRE NOIRES

7. Interférences
dédoublées
LES ATOMES
LES VAGUES Pour finir, voici une page de réflexions diverses, de recherche de
pistes nouvelles, d'éléments qui ne devraient pas figurer dans un
8. Les quatre site sérieux...
interactions
GÉNÉRALITÉS
GRAVITATION
FAIBLE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
« Qui casse les verres boit avec une éponge. »
FORTE
(Cavanna, La nouvelle encyclopédie bête et méchante, Albin Michel,
9. LES FERMIONS, 1982)
LES BOSONS
ET LE SPIN

10. LES TROUS NOIRS

11. RELATIONS
QUANTIQUES

12. H ! H... H ?
JUSQU'AU 19e
LE 20e SIÈCLE
In Perpetual Motion Radio
LE 21e SIÈCLE
SOLUTIONS ?
MUTUALISATION
COMMUNISME
« In Perpetual
13. CONCLUSION
Motion is an
14. Comment faire ? Internet-only radio
NOTIONS DE BASE
show which
COMPLÉMENTAIRES
ENTRE SCIENCES features music by
the underground /
15. BIBLIOGRAPHIE independent and
small-label of the
16. Liens d'actualité
SCIENTIFIQUE gothic, industrial,
INFOS EN CONTINU electronic, synthpop, deathrock, darkwave, EBM, ambient, techno, rock-a-
billy and darkbeat genres and their cross-overs. »

17. EN MARGE
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TABLE DES MATIÈRES


Une preuve de
Une preuve de l'inexistence de Dieu
l'inexistence de
J'ai un truc à dire ! Dieu
CLIQUER ICI
Si Dieu existait, il serait omniprésent et parfait.
Une petite question
Or l'homme est dans l'espace-temps et il est imparfait.
Ça ne s'allège pas
Donc Dieu, en tant qu'être parfait, intègrerait dans son
omniprésence divine l'homme imparfait. Il y a là une Fleur
contradiction insurmontable. Dieu serait parfait et
conjointement, là où est l'homme, il serait imparfait. Lianes

● Ou bien existe un dieu parfait, mais qui n'est pas L'émergence de la


omniprésent. vie
● Ou bien existe un dieu omniprésent, mais qui n'est
pas parfait. Élevons le débat :
abordons des
Donc Dieu n'existe pas, puisque s'il existait, il serait questions de fond
omniprésent et parfait.

Conclusion : puisque Dieu n'existe pas, les lois divines


sont en réalité des lois humaines. Mieux vaut choisir des
lois humaines rationnelles, qui font primer la pensée sur la
croyance. De façon, autant que possible, à vivre
raisonnablement.

Cette preuve ne tue néanmoins pas le rêve : elle n'exclut


pas l'hypothèse d'une vie après la mort...
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Une petite question

Une petite question, que l'on ne poserait pas à un


physicien (encore que), mais que l'on est en droit
de poser à un métaphysicien.

Un univers intrinsèquement cohérent n'admet pas


de « petite exception à la règle », de « petite
incohérence », même au moment de la mort de
l'individu. L'histoire de l'être ne se crée donc pas
gratuitement, « par dessus le marché », pour se
terminer de façon parfaitement absurde dans une
néantisation absolue : elle aussi est
intrinsèquement cohérente. Une absurdité
existentielle absolue, telle que la décrit
l'existentialisme athée, ne peut donc pas exister.
La première réponse qui vient à l'esprit est celle
de l'existence d'un au-delà. Que pouvons-nous
dire à ce sujet ?

J'esplique.

Pour toute réponse, je ne peux que laisser vagabonder mon


imagination, pour échafauder une hypothèse que je ne suis
pas en mesure de valider par l'expérience.

D'une part, d'après la cohérence universelle, trois univers


parallèles hyperdimensionnels s'imbriquent dans le nôtre.
Imaginons que l'au-delà s'y situe.

Ces univers hyperdimensionnels se traduisent pour nous


par les trois interactions électromagnétique, forte et faible.
Donc si je me transforme en « être électromagnétique », j'ai
accès à l'au-delà.

Or, une symétrie au moins mathématique existe entre la


gravitation et l'électromagnétisme. Si je deviens
« lumineux », peut-être que le « monde
électromagnétique » devient pour moi matériel, tandis que
le monde qui, jusqu'alors était « matériel », devient pour moi
aussi insaisissable que la lumière. Si je deviens
« lumineux » dans notre monde terrestre, je deviens du
même coup « matériel » dans au moins un espace
hyperdimensionnel.

D'autre part ce passage de Super-symétrie, par Gordon


Kane, Le Pommier, 2003, me laisse songeur :

« Tous nos sens sont liés à des effets mécaniques et


chimiques, fondés sur l'interaction électromagnétique.
La vue n'est rien d'autre qu'une interaction entre des
photons et les électrons de nos yeux, associée à des
signaux électriques qui cheminent ensuite jusqu'à
notre cerveau. Le toucher commence par une
pression au niveau des cellules de notre épiderme
qui engendre d'autres signaux électriques, lesquels
se propagent jusqu'à notre cerveau. L'ouïe, c'est
simplement le choc des molécules d'air et les
molécules de nos tympans, qui interagissent par
l'intermédiaire de la force électromagnétique. »

Du fait de sa chaleur, de l'activité électromagnétique du


système nerveux, le corps émet en permanence de faibles
ondes, que l'histoire de l'individu module plus ou moins en
amplitude et en fréquence. Par exemple si j'écoute de la
musique, mes nerfs auditifs émettent des ondes
électromagnétiques porteuses de cette musique. Une bulle
électromagnétique s'étend ainsi autour de chaque individu.
Son rayon possède une dimension dont le nombre d'années-
lumière est égal à l'âge de l'individu. Lorsque le corps
meurt, l'histoire de l'individu subsiste ainsi intégralement. De
la même façon, les ondes émises à un moment donné par
un émetteur radio « survivent » intégralement à l'arrêt de
leur générateur.

Cependant les « ondes corporelles » possèdent une


caractéristique particulière : elles sont le « je », la mémoire
intégrale de l'individu. Peut-être la mort constitue-t-elle une
seconde naissance, une métamorphose : le corps
accoucherait de son propre « je », qui deviendrait
autonome. Au moment de la mort, le corps disparaîtrait de
sa « bulle électromagnétique » et l'individu ne deviendrait
plus que l'enregistrement de tout ce qu'il a vécu. Voilà
pourquoi chacun « verrait » (deviendrait) l'ensemble du
« film de sa vie » lorsqu'il trépasse.

Une symétrie
entre êtres
matériels et
lumineux
existe-t-elle ?
(Photo : DCU)

Les ondes du
« je »
constituent
ainsi une
« bulle de
lumière » très
particulière,
puisqu'il s'agit
de l'histoire
d'une
personne
humaine, qui
après la mort
deviennent
cette
personne.
Avant la mort,
elles se diluent
passivement dans le cosmos, puis au moment du trépas, il
y a décohérence de la bulle, qui passe donc d'informe à
formée. Peut-être cette bulle adopte-t-elle alors la forme
humaine du corps qui l'a générée.

Dans cette opération, l'individu meurt dans l'espace


dimensionnel, qui devient pour lui lumineux. Mais dans le
même temps, il émerge dans un espace
hyperdimensionnel, qui devient pour lui matériel. Cette
transition se vit peut-être comme le franchissement d'un
tunnel, tel que ceux qui ont connu une expérience proche
de la mort la décrivent.

Si l'individu devient tout ce qu'il a vécu, alors il ne peut rien


cacher aux autres défunts de ses actes de générosité,
comme de ses turpitudes. D'où un mélange de sensations
paradisiaques et infernales, selon ce qu'il ressent, confronté
au regard des autres.

● Démontre-moi la validité de ce que tu viens d'écrire.


● J'peux pas m'sieur : il manque des pages à mon livre
de métaphysique, justement à cette leçon là.

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Ça ne s'allège pas

J'ai réellement monté cette


expérience de physique :

Soit un moteur M, qui fait tourner


un axe vertical. En haut de cet
axe, une ficelle fixée en son centre retient à ses extrémités
deux petits poids égaux. La ficelle lestée tend alors vers
l'horizontale :
Lorsque le moteur tourne,
les poids s'élèvent
quel que soit le sens de rotation

Ensuite, quinze tiges en aluminium, de un mètre de long,


avec une section en forme de U, inclinées à 45 degrés par
rapport à la verticale, forment une sorte de cône rigide.
Elles tournent sans possibilité de s'élever horizontalement.
Le principe de l'expérience :
une pesée indique une éventuelle variation
de masse de la roue

(Schémas : DCU)

Six balances se partagent des oscillations


dues au fait qu'en pratique, rien n'est
parfaitement centré, équilibré : la roue a
quelque peu tendance à faire du rodéo.
Elles rendent ainsi les oscillations de leurs
aiguilles plus faibles et la mesure plus
précise.

Que se passe-t-il ? L'intuition répond que la tendance des


tiges en rotation à se placer à l'horizontale ne disparaît pas
parce qu'elles sont fixées de façon rigide à leur extrémité
supérieure. Cette tendance se communiquerait à l'ensemble
du système roue + axe, qui donc s'allègerait.

Et effectivement, ça tourne. Mais ça ne s'allège pas. On ne


peut pas tout avoir, non plus :-)

Chaque point (d'où part un vecteur-force) des tiges inclinées


en mouvement tend au mieux dans une direction
perpendiculaire à l'axe de rotation. La roue n'est qu'un
gyroscope avec une forme bizarre. Ça ne s'élève donc pas.
Pour que ça s'allège, il faudrait que les vecteurs-force
pointent au dessus de l'horizon. Si quelqu'un a une idée...
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Fleur

Une petite goutte de poésie

Une fleur ruisselante de rosée s'épanouit dans la brume


matinale. Son mouvement est presque imperceptible, parce
qu'elle tend un piège au Soleil. Elle va bientôt se refermer
sur l'astre, qu'elle retiendra comme son propre cœur.

Les pétales délicats dévoilent un nid gorgé de trésors. Quel


soleil résisterait-il donc à de tels appâts ? Pas celui là !
L'astre s'approche. La fleur sent son souffle brûlant, elle est
en train de gagner. Elle déploie toute sa volonté, elle se
surpasse pour se rendre désirable. Des gouttelettes au
parfum voluptueux perlent dans l'embrasement.

Elle n'a plus la force de ramener sur son cœur ses pétales
étalés. Mais peu importe maintenant puisque le Soleil ne
s'échappe pas. Il est là, tout contre elle. Il sèche les larmes
de la fleur et les gouttelettes au parfum voluptueux ne
perlent plus.

Il semble à la fleur que le Soleil l'emmène avec lui embraser


le ciel. Mais le jour s'éteint et la fleur s'éteint avec lui.
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Lianes

De la science-fiction

De gigantesques lianes aux lents et puissants mouvements


s'enchevêtrent en un impénétrable océan. Une
phosphorescence diaphane s'en irradie. Une multitude de
nœuds se serrent, se relâchent, se délient ou se créent
dans une brume verdoyante. Beaucoup sont peut-être
centenaires, parce que leur tige évoque le tronc de très
vieux arbres. L'une de ces lianes se tortille soudain avec
vigueur. Elle vient de se rompre, victime d'entrelacements
aux forces contraires. Sa luminescence vacille, puis les
deux morceaux du reptile végétal se laissent glisser dans
les inextricables profondeurs.

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L'émergence de la vie
(Image : DCU)

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Élevons le débat : abordons des questions de fond

● Lorsque nous soulèverons le couvercle de ce plat,


nous découvrirons une galaxie qui aura l'apparence
d'un ragoût de mouton.
● Ce n'est pas du ragoût de mouton, c'est du filet de
merlan.
● Qu'en savez-vous ? V'z'êtes astronome ?
~~~~~~~~~~~~~~~

Les pollueurs répriment l'attentat à la pudeur parce que la


vue de nos corps ravagés par leur pollution hurle le
scandale de leur atroce infamie.

~~~~~~~~~~~~~~~

● Là où se jette le désherbant Attila l'herbe ne


repousse plus.
● Des millions de kilomètres carrés de déserts dans le
monde prouvent l'efficacité du désherbant Attila.
● Des découvertes scientifiques récentes montrent que
le sol martien comporte des traces du désherbant
Attila.
● Le désherbant Attila, c'est le bonheur garanti.
● Ceci était un communiqué du désherbant Attila.

~~~~~~~~~~~~~~~

La paupière pesante s'affaisse lourdement. Elle laisse


tomber une goutte de sueur. Les muscles puissants des
cuisses et des jambes travaillent sans relâche. Grftz pédale
sur un drôle de vélo. Il ne se déplace pas. Pourtant il pédale
depuis des années, depuis toujours. Le temps s'égrène
sans point de repère. Rien ne ressemble plus à une
seconde que la seconde d'avant et la seconde d'après.
Grftz produit de l'électricité.

~~~~~~~~~~~~~~~

L'eau éteint le feu. Mais en plaçant l'eau dans un récipient


et en chauffant le récipient, il semblerait que l'action de l'eau
et celle du feu se combinent au lieu de se contrarier. Nous
n'en savons pas plus pour le moment. Nous vous
donnerons d'autres informations au fur et à mesure qu'elles
nous parviendront.

~~~~~~~~~~~~~~~

J'ai perdu un électron. Si quelqu'un le trouve, il est à moi.

~~~~~~~~~~~~~~~

Loi de Murphy - Lacroix


Plus une configuration est complexe, plus il est probable
que quelque chose va foirer dans peu de temps.

~~~~~~~~~~~~~~~

Mesdames, messieurs,
J'ai écrit des conneries sur internet et je suis à la rue. Auriez-
vous un ticket-restaurant ou une pièce de monnaie, s'il vous
plaît ?
Je vous remercie pour votre générosité et je vous souhaite
une bonne journée.

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TABLE DES MATIÈRES

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ACCUEIL

INTRODUCTION (Section 1)

Bienvenue dans l'univers ! :-)

Une unité foisonnante

Vers l'étape numéro 2

LES BOUCLES SPATIALES (Section 2)

Comment faire pour que l'espace multiplie une seule particule pour donner de multiples
particules ?
Cette logique va plus loin

Trois points de vue

r = 2# particules relatives

De l'espace partout

a b c du mouvement

C'est le mouvement qui fait le segment

2# - 1 variations synchrones de liens spatiaux

Les apparences sont trompeuses

« DANS » LE NÉANT (Section 3)

Page 1 La dialectique du néant

S'il y a rien, c'est qu'il n'y a pas rien, puisque il y a rien

Le néant ne possède ni étendue, ni durée...

Inconscient collectif

Page 2 Points et instants


La forme spatiotemporelle du néant

Succession de points et d'instants

Un point de plus à chaque instant de plus

Boucles spatiales constituées de points

Une rotation de fond

Qu'est-ce qu'il y avait avant le premier instant ?

La flèche du temps

L'inexistant pur et l'existant pur n'existent pas

L'univers est un maximum avec un minimum de moyens

Métaphysique d'un bout de ficelle

POINTS DE VUE (Section 4)

Page 1 Les prolongements mutuels des boucles spatiales

De la longueur et seulement de la longueur

Prolongements spatiaux
Liaisons

Un test de vérité

CQFD

2# espaces

Le rayonnement du corps noir

Page 2 La localité

Existences plus ou moins lointaines

Vibrations de cordes de guitares

Combinaisons de localité et de non-localité

La (non) séparabilité et l'intrication

Les photons mous

L'effet tunnel

LE MOUVEMENT ET L'INERTIE (Section 5)

Le mouvement des particules relatives est incessant


La vitesse de la lumière dans le vide

Le quantum d'action

L'inertie

« Optique » spatiotemporelle

Le principe de Mach

L'EXPANSION COSMIQUE (Section 6)

Page 1 Le big bang

Une boule de billard « dans » le néant

Géométrie « dans » le néant

La complexité s'accroît

L'inflation primitive

L'émergence d'une nature newtonienne

Page 2 Énergie et matière noires

Des géométries pseudos euclidiennes


L'allongement tendanciel des liens spatiaux se cumule avec la distance

L'univers visible se distingue de l'univers actuel

L'information elle aussi se dédouble

Une insaisissable « matière noire » semble mêlée à la matière ordinaire

Des chiffres célèbres

INTERFÉRENCES DÉDOUBLÉES (Section 7)

Page 1 L'énergie négative et les atomes

Quid de l'énergie négative ?

L'énergie négative dédouble l'énergie positive

Les atomes

L'antimatière

Trois familles de particules

Page 2 L'état informe et les vagues de particules relatives

Esprit d'équipe
L'état informe

Tout objet se dédouble 2# - 1 fois : il possède donc 2# - 1 informités

Les vagues de particules relatives

LES QUATRE INTERACTIONS (Section 8)

Page 1 Généralités

À chaque interaction sa géométrie particulière

Theodor Kaluza était sur la bonne voie

À poil « dans » le néant

Quatre dimensions et quatre espaces 3D

Page 2 La gravitation et la masse

La masse, c'est de l'énergie au repos

Masse, énergie, inertie et gravitation

La gravitation ? De la géométrie !

La gravitation entraîne un ralentissement relatif des horloges


L'équivalence masse - énergie (de E/c2 à m)

Les ondes gravitationnelles

Page 3 L'interaction faible

Trois espaces donnent trois bosons

Doublets

Violations de symétrie

Transformations de particules et désintégrations

Page 4 L'interaction électromagnétique

Espaces 2D fractals

Anisotropies spatiales et photons

Attraction et répulsion

Le ferromagnétisme

Deux points de vue

Page 5 L'interaction forte

Les espaces bidimensionnels


Les quarks

Charges de couleur et d'anti-couleur

Charges de saveur

Charges électromagnétiques fractionnaires

La répulsion cœur dur

Résumé des quatre interactions fondamentales

LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN (Section 9)

Les fermions

Les bosons

Le spin

Pour se retrouver dans son état initial, un fermion doit tourner deux fois sur lui-même

Les fermions possèdent un spin demi entier et les bosons un spin entier

Les atomes sont-ils des fermions ou des bosons ?

Une symétrie entre les fermions et les bosons


LES TROUS NOIRS (Section 10)

Les trous noirs sont-ils des trous dans l'espace-temps ?

Le voile de la « censure cosmique » levé

Les rayons cosmiques de haute énergie

RELATIONS QUANTIQUES (Section 11)

L'expérience des fentes de Young

Existence d'un état d'énergie minimal

Les relations d'indétermination de Heisenberg

Superposition d'états

La détection de quelque chose, c'est la sélection d'une informité : la fonction d'onde psi

Les champs quantiques

L'expérience renforce la mécanique quantique

Du néopositivisme au néoréalisme quantiques


L'interprétation de Copenhague

HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? (Section 12)

Page 1 Jusqu'au XIXe siècle

Accroissement de complexité

À quoi devons-nous nous adapter pour survivre ?

Préhistoire

Tout compte fait, des principes unificateurs existent

Voici le XIXe siècle

Page 2 Le XXe siècle : une plongée dans l'absurde

Dans l'absurde, le chaos, naît un besoin de refuges « sûrs »

Changement dans la continuité

La nature apparaît comme irrationnelle

Survivre à tout prix


Dans l'absurde, pas d'autre choix que l'absurde

Oraison funèbre du XXe siècle

Page 3 Le XXIe siècle : téléprésence en perspective

Les mains libres du management

Au XXIe siècle la téléprésence se généralise

Résurgences de la préhistoire

Téléprésence domestique

Un nouvel art est né

Tendances actuelles vers une société plus transparente

Interrogations à propos de la sécurité

Redécouvrir l'unité du corps et de l'esprit

Perspectives écologistes

La vie continue

Page 4 Quelles solutions ?

L'univers possède une structure rationnelle


Merveilleux

Lucidité

Dans tout ça, pour quel genre de société milite ce que nous faisons ?

Page 5 Un projet de mutualisation des entreprises

Démocratisation des créations d'entreprises

Démocratie y compris dans les entreprises, les services et les administrations !

Joyeusetés managériales

Pourquoi la concurrence serait-elle plus efficace que la solidarité ?

Finir la révolution française de 1789 !

Page 6 Pour un communisme démocratique

Partage illégal !

Vers une démocratie généralisée

Dans l'histoire récente

Le monde évolue en permanence


CONCLUSION (Section 13)

À chaque univers se rattachent des perspectives particulières d'évolution sociale

Une illustration de la cohérence sociale

COMMENT FAIRE ? (Section 14)

Page 1 Notions de base

La réception des informations émises par les autres

L'émission d'informations vers les autres

Chercher des explications nouvelles

À propos du réalisme en métaphysique

Du fond à la forme

Page 2 Notions complémentaires

L'angoisse de la page écrite

Éviter les fausses bonnes idées

Un exercice de métaphysique
Page 3 Rapports entre les sciences naturelles et humaines

Science sans conscience et conscience sans science

Où est la frontière entre les sciences naturelles et humaines ?

Depuis des rationalités fragmentaires jusqu'à la raison

Bien malin celui qui explique le réel avec sa seule science

Toute science est-elle nécessairement expérimentale ?

L'imagination

Une grande question métaphysique : qu'est-ce que le possible ?

BIBLIOGRAPHIE (Section 15)

David Bohm,
La plénitude de l'univers,
Le Rocher, 1987

David Bohm, F. David Peat,


La conscience et l'univers,
Le Rocher, 1990

Jean-Marie Brohm,
Qu'est-ce que la dialectique,
Savelli, 1976

Richard Feynman,
La nature de la physiques,
Le Seuil, collection Points Sciences, 1980

Antonio Fischetti et Tignous


Charlie saute sur les sectes
Charlie Hebdo hors série n° 18, 2004

Martin Gardner,
La relativité pour tous,
Dunod, 1969

Fred Jerome
Einstein... Un traître pour le FBI
Éditions Frison-Roche, 2005

J.P. Moroni,
L'incursion,
Gaston Lachurié, 1987

Rudy Rucker
La quatrième dimension
Le Seuil, 1985

LIENS INTERNET (Section 16)


Page 1 Liens d'actualité scientifique

Boutons de navigation

Page 2 Infos en continu


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● L'actualité scientifique avec Futura-Sciences

● L'actualité scientifique avec www.techno-science.net

● L'actualité scientifique avec Sciences et Avenir

● L'actualité environnementale avec notre-planete.info

● L'actualité informatique avec Clubic

● L'actualité générale avec Libération

Conférences scientifiques en ligne

EN MARGE (Section 17)

Une preuve de l'inexistence de Dieu

Une petite question


Ça ne s'allège pas

Fleur

Lianes

L'émergence de la vie

Élevons le débat : abordons des questions de fond

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