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Réversibilité de la machine
synchrone fonctionnant sur le
réseau.
Objectif du T.P :
IV.1 Protocole
V.1 Protocole
I.1 Relever les informations figurant sur les plaques signalétiques des machines
synchrones et à courant à continu.
I.2 A quoi vont servir ces informations ?
Les deux machines devront être alimentées correctement en fonction du (ou des)
quadrant(s) dans lesquelles elles devraient fonctionner.
II.1 Préciser dans quels quadrants les machines synchrone et à courant continu vont
travailler ?
En déduire les caractéristiques des réseaux (alternatif et continu) capables d’assurer de
tels fonctionnements. (On s’intéresse ici à la nature des différentes sources disponibles
dans la salle).
II.2 Pourquoi est-il important de connaître la nature des sources d’alimentation des
machines ?
Indiquer les éventuels problèmes que l’on pourrait rencontrer si les sources ne
convenaient pas ?
Mode opératoire :
La machine synchrone doit être entraînée par la machine à courant continu à une vitesse
proche du synchronisme dans les conditions suivantes :
Remarque : La vitesse du groupe peut être ajustée en agissant sur le courant d’excitation
(IexMCC) de la MCC.
Schéma du montage :
istator A
Réseau
MS MCC V continu
Mesure
Courant, tension
Alimentation inducteur :
Ainducteur
III.1.a) Quelles alimentations peut on utiliser pour alimenter l’induit (Ainduit), l’inducteur
(Ainducteur) de la machine à courant continu et celle du stator de la machine synchrone
(réseau alternatif) ?
Schéma du montage :
MS MCC V
V Ev
Mode opératoire :
III.2.e) Trouver une relation simple entre la tension Ev et IexMS dans la zone linéaire.
Schéma de montage
A
ICC
MS MCC V
Les trois phases statoriques sont court-circuitées. La vitesse du groupe est maintenue
constante (Ns = 1500tr.min-1) pendant cet essai.
III.3.a) Dans ces conditions, relever ICC = f (IexMS) en faisant attention de ne pas dépasser
ICC = 1,5*INom.
Schéma de montage
I
A
V V
Stator
V = 228 V
I=2A
IexMS = 2,7 A
N = Ns = 1500tr.min-1
ϕ = π/2 (déphasage entre le courant et la tension simple aux bornes de la machine)
V = 55 V
I = 0,72 A
IexMS = 0,4 A
N = Ns = 1500tr.min-1
ϕ=0
E V
Convertisseur statique
N=NS Z0
V U E0
M.S M.C.C
L
K A
Source continue
Synchronoscope P, Q, I, V
UexMS A UexMCC
IexMS
Alimentation de la roue polaire
IV.1.c) Définir la nature du dipôle passif Z0 qu’il faut insérer entre la machine et le
convertisseur pour assurer un bon fonctionnement du système.
Remarque : Ne pas oublier que lorsque la machine synchrone vient d’être couplée au
réseau on connaît les valeurs de IexMS et IexMCC. Les conventions adoptées pour la
machine synchrone sont celles du départ (convention récepteur)
IV.2.c) Tracer un diagramme de FRESNEL pour deux valeurs de IMS. On pourra prendre Vres
comme origine des phases. (Pour simplifier le diagramme , la résistance d’une phase par
rapport sera négligée par rapport à la réactance cyclique synchrone).
IV.3.b) Montrer aussi que l’on peut régler le transfert de la puissance réactive.
Relever P et Q en fonction du courant d’excitation de la machine synchrone.
V.1) À partir des différentes études faites dans les chapitres précédents tracer le
diagramme (P, Q).
Montrer le fonctionnement moteur, générateur et compensateur de la machine synchrone.
Considérons l’exemple suivant : On a relevé l’allure du courant qui circule à travers les
enroulements statoriques de la machine synchrone lors d’un essai de glissement.
2*IMin 2*IMax
Cette étude sera faite dans les conditions définies ci-dessus (cf. mode opératoire).
En effet, les expressions des réactances cycliques statoriques transversale et
longitudinale dans le cas d’une machine à pôles saillants ou de la réactance cyclique
statorique dans le cas d’une machine à pôles lisses nous permettra d’interpréter au mieux
la forme d’onde du courant statorique.
Considérons une machine dont le rotor est à pôles lisses dans un premier temps puis
une machine à pôles saillants.
[Annexe n°1/(2/5)]
La seule source de flux dans la machine synchrone provient du courant statorique Is.
Appliquons le théorème d’AMPERE sur un contour(C) traversant le stator, l’entrefer et le
rotor de la machine (cf figure ci-dessous).
stator
rotor Contour C
Théorème d’AMPERE :
r r
∫ .dl = N s .I s
C
H
r r
∫ .dl = ( H f .l f + 2.H e .e) = N s .I s
C
H
H f .l f + 2.H e .e = N s .I s
Le champs magnétique est à flux conservatif il est donc identique dans le fer et
l’entrefer. On pourra donc écrire les relations suivantes :
r r B B
ϕ = B.S Avec B = µ r .µ 0 .H f = µ 0 .H e d’ou H f = et H e =
µ r .µ 0 µ0
[Annexe n°1/(3/5)]
ϕ ϕ lf 2.e
H f .l f + H e .2.e = .l f + .e = ϕ .( + ) = N s .I s
µ r .µ 0 .S µ 0 .S µ r .µ 0 .S µ 0 .S
lf 2.e
Soit R f = la reluctance du circuit magnétique et Re = . la réluctance de
µ r .µ 0 .S µ 0 .S
l’entrefer.
La réluctance dépend des caractéristiques géométriques et
magnétiques du circuit magnétique de la machine.
N
On obtient : ϕ .( R + Re ) = ϕ .Re = N .I s ⇒ ϕ = s .I
f s R s
e
2.e
Remarque : Re = la réluctance de l’entrefer est constante pour une machine à
µ 0 .S
pôles lisses.
Soit Ls l’inductance cyclique statorique de la machine synchrone. Exprimons le flux
total(φs) créé par l’induit de la machine à partir de Ls et du courant statorique Is.
N2
Nous avons la relation suivante : φ = N .ϕ = s .I = Ls .Is
s s R s
e
[Annexe n°1/(4/5)]
Considérons une machine synchrone (bipolaire) dont la roue polaire à la forme suivante :
L’entrefer pour ce type de machine n’est pas constant. Appliquons le théorème d’AMPERE
dans les deux situations décrites ci-dessous (sur le contour Co puis C1) afin de déterminer
les réactances cycliques présentées par le stator pour un entrefer maximum (emax) puis
minimum (emin).
stator stator
rotor
rotor emax Contour Co rotor
rotor
emax
emin emin
Contour C1
2.emax 2.emin
ϕ1 .( ) = N s .I s max ϕ 2 .( ) = N s .I s min
µ 0 .S µ 0 .S
ϕ1 .Re max = N s .I s max ϕ 2 .Re min = N s .I s min
Ns Ns
ϕ1 = .I s max ϕ2 = .I s min
Re max Re min
N 2s N 2s
N S .ϕ1 = L1 .I s max = .I s max N S .ϕ 2 = L2 .I s min = .I s min
Re max Re min
N 2s N 2s
L1 = L2 =
Re max Re min
N 2s
L2 = = Lmax est l’inductance cyclique longitudinale et Lmax .ω = X l la réactance
Re min
cyclique longitudinale.
V V
Xt = et X l =
I s max I s min
U cc
V = = 40V avec Ucc tension entre phase fournie par l’alternostat.
3
Imax = 1,88A (exemple de calcul !!!)
Imin = 1,02A
V 40
Réactance longitudinale : X l = L2 .ω = = = 39Ω ⇒ L2 = 124,2mH
I s min 1,02
V 40
Réactance transversale : X t = L1 .ω = = = 21Ω ⇒ L1 = 64,4mH
I s max 1,88
Lorsque les trois conditions citées ci-dessus sont réunies les lampes ne sont pas
forcement éteintes.
Nous pouvons obtenir l’extinction totale des feux en agissant sur le courant d’excitation de
la machine synchrone et en ajustant la vitesse du groupe (on règle IexM.C.C).
Lorsque les lampes sont éteintes nous pouvons fermer les interrupteurs du
synchronoscope. La machine est couplée au réseau.
Lorsque la machine synchrone est couplée au réseau nous pouvons maîtriser le transfert
de puissance active et réactive entre la machine et le réseau en agissant
indépendamment sur le courant d’excitation de la machine à courant continu (IexMCC) et sur
le courant d’excitation de la machine synchrone (IexMS).
Si EMCC > Umoy alors le courant d’induit IMCC est négatif : la machine à courant continu
fonctionne en génératrice donc la machine synchrone en moteur (avec PMS > 0).
Si EMCC < Umoy alors le courant d’induit IMCC est positif : la machine à courant continu
fonctionne en moteur donc la machine synchrone en alternateur (avec PMS < 0).
Observation : Par le biais du courant d’excitation IexMCC nous pouvons gérer le transfert
de la puissance active entre le réseau et la machine synchrone. Nous allons pouvoir
montrer le fonctionnement moteur et générateur de la machine synchrone.
Nous pouvons passer de Q > 0 à Q < 0 en agissant sur le courant d’excitation (IexMS).
IexMS .
Par le biais du courant d’excitation IexMCC nous pouvons gérer le transfert de la puissance
active entre le réseau et la machine synchrone.
CORRECTION DU T .P
I PLAQUES SIGNALETIQUES
Schéma du montage
istator A
Réseau
MS MCC V continu
Mesure
Courant, tension
Alimentation inducteur :
Ainducteur
L’objectif de cet essai est de déterminer la nature de la roue polaire en interprétant l’allure
du courant absorbé par l’induit de la machine synchrone (Is).
Mode opératoire :
La machine synchrone doit être entraînée par la machine à courant continu à une vitesse
proche du synchronisme dans les conditions suivantes :
Le courant d’excitation de la machine synchrone est nul (IexMS = 0A, roue polaire
non alimentée).
Le stator de la machine synchrone est alimenté sous tension réduite par un
alternostat.
On fixe le courant d’excitation de la MCC à IexMCC = 0,65 A et on démarre le
groupe de machine.
La vitesse du groupe est ajustée en agissant sur le courant d’excitation (IexMCC)
de la MCC.
Le courant circulant dans le stator est visualisé à l’oscilloscope. La forme de ce
courant nous donnera des informations sur la structure de la roue polaire (pôles
lisses ou saillants).
IMax
IMin
2.IMin 2.IMax
-IMin
-IMax
IMax = 3,54 A
IMin = 1,72 A
Considérons une machine dont le rotor est à pôles lisses dans un premier temps puis une
machine à pôles saillants.
La seule source de flux dans la machine synchrone est apportée par le courant statorique
Is .
stator
rotor Contour C
Théorème d’AMPERE :
r r
∫ .dl = N s .I s
C
H
r r
∫ .dl = ( H f .l f + 2.H e .e) = N s .I s
C
H
H f .l f + 2.H e .e = N s .I s
Le champs magnétique est à flux conservatif il est donc identique dans le fer et
l’entrefer. On pourra donc écrire les relations suivantes :
r r B B
ϕ = B.S Avec B = µ r .µ 0 .H f = µ 0 .H e d’ou H f = et H e =
µ r .µ 0 µ0
ϕ ϕ lf 2.e
H f .l f + H e .2.e = .l f + .e = ϕ .( + ) = N s .I s
µ r .µ 0 .S µ 0 .S µ r .µ 0 .S µ 0 .S
lf 2.e
Soit R f = la réluctance du circuit magnétique et Re = . la réluctance de
µ r .µ 0 .S µ 0 .S
l’entrefer.
La réluctance dépend des caractéristiques géométriques et
magnétiques du circuit magnétique de la machine.
N2
Nous avons la relation suivante : φ = N .ϕ = s .I = Ls .Is
s s R s
e
Considérons une machine synchrone (bipolaire) dont la roue polaire à la forme suivant :
L’entrefer pour ce type de machine n’est pas constant. Appliquons le théorème d’AMPERE
dans les deux situations décrites ci-dessous (sur le contour Co puis C1) afin de déterminer
les réactances cycliques présentées par le stator pour un entrefer maximum (emax) puis
minimum (emin).
stator stator
rotor
rotor emax Contour Co rotor
rotor
emax
emin emin
Contour C1
2.emax 2.emin
ϕ1 .( ) = N s .I s max ϕ 2 .( ) = N s .I s min
µ 0 .S µ 0 .S
ϕ1 .Re max = N s .I s max ϕ 2 .Re min = N s .I s min
Ns Ns
ϕ1 = .I s max ϕ2 = .I s min
Re max Re min
N 2s N 2s
N S .ϕ1 = L1 .I s max = .I s max N S .ϕ 2 = L2 .I s min = .I s min
Re max Re min
N 2s N 2s
L1 = L2 =
Re max Re min
L’entrefer étant variable on voit apparaître une inductance cyclique (L) qui dépend de
l’entrefer (on a L = f(e)) dont la valeur maximale est Lmax = L2 et la valeur minimale est Lmin
= L1.
Or
N 2s
L1 = = Lmin est l’inductance cyclique transversale et Lmin .ω = X t la réactance
Re max
cyclique transversale.
N 2s
L2 = = Lmax est l’inductance cyclique longitudinale et Lmax .ω = X l la réactance
Re min
cyclique longitudinale.
V V
Xt = et X l =
I s max I s min
Nous avons relevé les valeurs suivantes :
U cc
V = = 145,5V avec Ucc tension entre phase fournie par l’alternostat.
3
Imax = 3,54 A
Imin = 1,72 A
Réactance longitudinale :
V 145,5
X l = L2 .ω = = = 84,6Ω ⇒ L2 = 269,4mH
I s min 1,72
Réactance transversale :
V 145,5
X t = L1 .ω = = = 41,4Ω ⇒ L1 = 130,1mH
I s max 3,54
Schéma du montage :
MS MCC V
V Ev
Mode opératoire :
On relèvera EV pour IexMS croissant puis décroissant afin de repérer un éventuel hystérésis
caractéristique de la non linéarité du matériau.
IexMS 0 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.9 1 1.2 1.3 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.7
EV 4 58 87.4 112.5 136 153 168 193 202 220 226 233 243 253 260 267 271 278 281
Pour IexMS décroissant on retrouve à peu près les mêmes valeurs que celle trouvées pour
IexMS croissant.
L’hystérésis n’est pas très important sur cette machine.
Remarque : la machine sature assez rapidement, en effet pour IexMS > 0,5 A la
caractéristique Ev = f (IexMS) n’est plus linéaire.
Caractéristique à vide
300
250
200
Force électromotrice MCC
150 Série1
Zone linéaire
100
50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Courant d'excitation (machine synchrone)
Schéma du montage
A
ICC
MS MCC V
La vitesse du groupe est maintenue constante (Ns = 1500tr.min-1) pendant cet essai en
agissant sur le courant d’excitation de la MCC.
On peut donc relever le courant de court-circuit (Icc) qui traverse une phase du stator de la
machine synchrone en fonction du courant d’excitation IexMS.
Essai en court-circuit
3.5
ICC = 2.IexMS
3
2.5
Courant decourt-circuit
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Courant d'excitation
Schéma du montage :
I
A
V V
Stator
V
La résistance mesurée entre phases 2.Rs = = 10Ω ⇒ Rs = 5Ω résistance d’un
I
enroulement statorique.
Essai en court-circuit : Schéma équivalent d’un enroulement statorique vu entre une phase
et le neutre.
Essai en court-circuit
Caractéristique à vide
4
300
3.5
250
200
2.5
Courant decourt-circuit
1.5
100
ESCC = 60 V
50
0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
IexMS = 0 .2A
Courant d'excitation
IexMS = 0 .2A Courant d'excitation (machine synchrone)
0,42Ω X=143Ω
I
R=
Diagramme de fonctionnement :
V j.X.I
Es Es R.I
π
1ére ESSAI : essai en déwatté ( ϕ = )
2
Nous avons effectuer cet essai en couplant la M.S au réseau et en réglant le courant
d’excitation de la M.C.C (IexMCC) jusqu'à obtenir PMS = 0.
(On compense les pertes de la M.S en réglant le moment de couple de la M.C.C).
Cet essai aurait pu être fait en « chargeant »la M.S sur une charge très inductive.
π
On relève le point de fonctionnement suivant :[ V=228 V ; I=2 A ; IexMS=2,7 A ; ϕ = ]
2
Ce point est dans la zone de saturation de la caractéristique !!!!!!!
X=143Ω
I Diagramme de FRESNEL
Ev
Charge
V V j.X.I
Es I
EV = 228 + 143*2 = 514 V !!!! Cette valeur de EV est impossible à obtenir à la vue de la
caractéristique interne.
0,4 − 1,79
L’erreur relative qui est faite est ε = = 1,27 donc 127% !!!! d’erreur relative.
(0,4 + 1,79) 2
X=143Ω
I
EV j.X.I
Charge
V
Es
0,4 − 0,41
L’erreur relative qui est faite est ε = = 0,0247 donc 2,47% d’erreur relative.
(0,4 + 0,41) 2
Lorsqu'on travaille dans la zone de saturation (cas fréquent surtout si la machine est
couplée au réseau) il faut utiliser un autre modèle de la machine synchrone (le plus fidèle
possible dans cette zone).
Le modèle que l’on pourra choisir et calculer est le modèle de POTIER (cette partie sera
abordée à « titre indicatif » à la fin de la correction).
Le réseau alternatif étant constitué d’un alternostat triphasè nous avons un réseau
réversible en tension et en courant.
Le réseau continu réversible en tension et en courant est constitué d’un hacheur quatre
quadrants associé à une source continue.
Schéma du montage :
Appareils de mesure
Hacheur 4 Q
L0
N=NS
V U E0
M.S M.C.C
L
K A
Source continue
Synchronoscope P, Q, I, V
UexMS A UexMCC
IexMS
Alimentation de la roue polaire
IV.1 Protocole :
La machine synchrone est couplée en triangle (on travaille dans les conditions nominales).
Les interrupteurs du synchronoscope sont ouverts. La valeur efficace de la tension fournie
par le réseau alternatif est notée Vres # 230V.
Conditions de couplage : nous voulons que les deux réseaux alternatifs présentent des
tensions de valeurs efficaces identiques et en phase.
Lorsque les trois conditions citées ci-dessus sont réunies les lampes ne sont pas
forcement éteintes.
Nous pouvons obtenir l’extinction totale des feux en agissant sur le courant d’excitation de
la machine synchrone et en ajustant la vitesse du groupe (on règle IexM.C.C).
Lorsque les lampes sont éteintes nous pouvons fermer les interrupteurs du
synchronoscope.
Remarque :
Lorsque la machine synchrone est couplée au réseau la vitesse de rotation du groupe est
imposée par le réseau (N = Ns = 1500tr.min-1).
Les conventions adoptées pour la machine synchrone sont celles du départ : convention
récepteur.
Cela veut dire que celle-ci fonctionnera en génératrice (alternateur) si la puissance active
mesurée est NEGATIVE.
Génératrice
L0
N=NS
V U E0
M.S M.C.C
A
P<0 Source continue
P, Q, I, V
UexMS A UexMCC
IexMS
Alimentation de la roue polaire
En effet si on diminue IexMCC la force électromotrice EMCC diminue ce qui entraîne une
augmentation du courant d’induit IMCC donc une augmentation du moment du couple
électromagnétique (Tem = k.Φ(IexMCC).IMCC ).
Schéma équivalent
Rinduit IMCC
M.C.C Hacheur
EMCC Umoy
A partir de ce schéma équivalent nous pouvons exprimer le courant qui traverse l’induit de
U − E MCC
la machine à courant continu : I MCC = moy et expliquer le fonctionnement du
Rinduit
système.
Si EMCC diminue (avec EMCC < Umoy) alors IMCC augmente et Tem aussi. La
machine à courant continu fonctionne en moteur et la machine synchrone en alternateur
(nous pouvons constater que la puissance active absorbée par la machine synchrone est
négative : cf diagramme P, Q).
Remarque : le réglage de Umoy par le rapport cyclique (α) est ici très important car il faut
que la condition EMCC<Umoy soit satisfaite lorsque l’on diminue IexMCC.
Nous pouvons donc dire que le courant d’excitation de la machine synchrone permet de
régler le transfert d’énergie réactive entre le réseau et la machine à puissance active nulle.
Schéma du montage :
L0
N=NS
A
Source continue
Q>0 P, Q, I, V
IexM.C.C
A
A
UexMS A UexMCC
IexMS
Alimentation de la roue polaire
Nous voulons que la machine puisse fonctionner dans les quatre quadrants du plan (P, Q),
pour cela en s’aidant de l’annexe n°3 on trace P= f (Q)
1 3 Q
P =f (Q)
On fait varier IexMCC et IexMS est égale à 2.5 A
IexMS = 2.5A 1
P(W) 644 370 285 213 165 107 53 -59 -100 -155 -218 -270 -345 -453
Q ( VAR ) -1.21 1.27 -1.27 -1.28 -1.28 -1.28 -1.26 -1.23 -1.23 -1.23 -1.2 -1.15 -1.17 -1.14
IexMCC=0.34 2
P(W) -285 -310 -385 -335 -342 -343 -330 -319 -308
Q ( kVAR ) -1.2 -0.93 -0.63 -0.4 -0.26 0.02 0.48 0.7 0.95
3
P(W) -300 -230 -167 -96 -30 55 101 160 192
Q ( kVAR ) 1.18 1.14 1.1 1.07 1.03 1.01 1 1 1
4
P(W) 192 152 157 141 136 130 138 144 140 172
Q ( kVAR ) 1 0.69 0.44 0.3 0.09 -0.15 -0.46 -0.69 -0.87 -1.2
Diagrmme P,Q
800
P(W)
600
400
200
Q(kVAR) 0
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5
-200
-400
-600
α = 0,45
Essai réalisé : [ V = 154 V et I = 1.88 A ] Nous avions fixé IexMS = 1,2 A( On a pris en fait ici λ.ω = 17,4 Ω et α = 0,42)
Echelle : V =154 V → 20 cm
D’où R.I = 9.4 V → 1,2cm et λ.ω.I = 32.12 V → 4.16cm
Diagramme P,Q