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Ne les laissons pas faire la

réforme sans nous !!!

Pendant que la guerre des présidents continue à s’étaler dans la presse, le projet de
loi sur la réforme des CCI a été validé en conseil des ministres en Juillet et devrait
être présenté devant l’assemblée nationale à la fin de l’année.

Cette réforme menée sans aucune concertation avec les partenaires sociaux
cherche aujourd’hui à concilier les intérêts divergents des présidents des CCI en
oubliant les 30.000 collaborateurs.

Aujourd’hui, les ’inquiétudes sont vives tant sur le plan du devenir des CCI, de la
pérennité des emplois et des missions que sur le plan des gains de productivité
attendus.

Un fonctionnement des CCI qui reste profondément anti-démocratique

 Le fonctionnement des CCI tel que prévu par la loi ne respecte toujours pas
les règles du débat démocratique. La gouvernance reste assurée
uniquement par un bureau d’élus et aucune instance, de type conseil
d’administration, comprenant des représentants des salariés, n’est prévue.
Seul ce fonctionnement démocratique permettrait d’assurer une gestion des
fonds publics respectant les critères de l’intérêt général.

 Ce manque de démocratie est identique pour la représentativité du


personnel des CCI au travers d’une CPN (Commission paritaire nationale)
ou siègent uniquement 2 syndicats réputés représentatifs depuis 1953 sans
qu’aucune élection nationale n’ait eu lieu depuis.

 Aujourd’hui nous constatons l’absence de dialogue social avec la tête de


réseau. L’ACFCI, prétextant la non représentativité de la CGT, l’exclut des
groupes de travail chargés d’évaluer les conséquences sociales de la
réforme ainsi que des instances décisionnaires nationales.
Ceci nous semble en contradiction avec les accords de Bercy sur le dialogue
social.

Seul un fonctionnement réellement démocratique permettra aux CCI de regagner la


légitimité et la crédibilité perdues dans l’étalage de ces guerres de pouvoir sur la
réforme.
Vers un plan social et une remise en cause du statut du personnel des CCI

 Lors de la prochaine mandature, l’ensemble du personnel des CCIT sera


transféré administrativement et juridiquement à la CCIR.
L’objectif affirmé de réaliser des économies conduit à mutualiser au sein de
la CCIR les services support avec comme perspective : suppressions de
postes, mobilités géographiques et mobilités professionnelles forcées…
Plusieurs milliers d’emplois sont aujourd’hui directement menacés.

 La chasse à l’économie sur les emplois est conduite sous couvert du


recentrage des missions des CCI sur leur cœur de métier.
Elles doivent alors envisager de se désengager des établissements gérés
considérés comme non rentables et des établissements d’enseignement en
établissant des partenariats (GIE, groupement de centres de formation,
PRES …) puis en transférant les personnels dans ces structures de droit
privé..

 L’ACFCI réclame depuis longtemps une profonde refonte du statut. Il est à


parier que cette réforme fournit le prétexte idéal pour le grand nettoyage du
statut afin de faciliter mutations et licenciements.

 Le renforcement du niveau national implique un abandon des spécificités


locales (Règlement intérieur, accord sur le temps de travail, mutuelle,
RSAM…) avec comme conséquence un nivellement par le bas des
conditions de travail destiné à les aligner sur celle d’un nouveau statut
dégradé..

La réforme se fait contre le personnel des CCI et en l’absence de toute concertation.


Face au mépris affiché par les présidents, la démotivation des personnels consulaires
a un coût qui n’a pas été pris en compte dans le projet

La CGT refuse une réforme menée contre les salariés et exige :


- Un véritable débat sur la réforme et ses conséquences afin que les salariés ne
soient pas sacrifiés.

- Un fonctionnement démocratique au sein des CCI :


 Gouvernance démocratique des CCI
 Vraie représentativité du personnel dans les instances
nationales

- Des emplois et des conditions de travail préservés


 Maintien des emplois et des missions
 Pas de mobilités arbitraires ou forcées
 Pas de casse sociale du statut
 Des particularités locales (Règlements intérieurs, règlements
particuliers …) préservées
 Pas d’externalisations ou transferts de personnel vers des
structures privées

Rejoignez nous – Ensemble nous serons plus forts


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