REFLEXION AUTOUR DU MYSTERE DE FATIMA LA VIERGE NOIRE

En hommage à Mame Faty Mbengue mère de Rohu Lahi Issa

Cet article est une invite aux chercheurs et hommes de science à percer le
mystère le l’église relatif aux « secrets de Fatima » appelé par les chrétiens la
Vierge Noire. Un phénomène peu connu dans l’histoire s’est réalisé au
Portugal, un pays dont 90% de sa population est de confession chrétienne,
dans la deuxième décade de l’an 1900.
Que s'est-il passé dans ce petit village portugais de Fatima ?
Le 13 mai 1917, trois jeunes, Lucie de Santos 10ans, François Marto 9 ans et
leur sœur Jacinthe 7 ans, rentrent chez eux après une journée passée dans un
endroit où ils surveillaient leurs moutons. La petite Jacinthe raconte à sa mère
qu’elle a vu la Sainte vierge dans l’après midi. Les parents, très septiques,
interrogent les deux autres. Lucie et François confirment les faits : une très
belle dame est apparue dans un chêne vert à la Cova Da Iria, lieu où ils
gardaient leur troupeau, et leur à dit qu’elle venait du Ciel, a demandé la
récitation des certaines formules avec leur chapelet tous les jours et les a priés
de revenir le 13 de chaque mois pendant 5 mois. Le 13 octobre, elle leur dirait
son nom et ce qu’elle attendait d’eux. Le petit François tout comme ses
compagnons, mais n’a rien entendu des paroles de la dame. En effet, ils ne
savent pas qui est cette dame, mais le fait qu’elle ait demandé la récitation
quotidienne du chapelet a convaincu Jacinthe que ce ne pouvait être que la
Sainte Vierge. La mère de Lucie pense que sa fille et ses cousines mentent, et
elle n’hésite pas de les réprimer pendant les jours suivants. Des sévices
tombèrent sur Lucie pour lui faire avouer son mensonge en vain. Les enfants
restent cramponnes dans leurs déclarations.
Dans sa lettre postale du 13 octobre 1930, approuvant les apparitions et le
culte de Notre-Dame de Fatima, Monseigneur l’Evêque de Leiria-Fatima,
après diverses considérations, en arrive au grand « Prodige Solaire » qu’il
résume en ces termes :
« Le phénomène solaire du 13 octobre 1917, décrit par les journaux de
l'époque, a été le plus merveilleux et celui qui a causé le plus d'impression sur
toutes les personnes qui ont eu le bonheur de le contempler. - Les trois enfants
avaient fixé d'avance l'endroit et l'heure où il devait avoir lieu, et leur
prédiction eut vite fait de parcourir tout le Portugal. Aussi, malgré une
journée mauvaise et pluvieuse, des milliers et des milliers de personnes se
sont-elles trouvées à Fatima à l'heure de la dernière apparition. Et cette foule
a assisté à toutes les manifestations de l'Astre-Roi, qui rendait ainsi hommage
à la Reine du ciel et de la terre, plus brillante que le soleil à l'apogée de son
éclat, comme le dit le Cantique des Cantiques. Ce phénomène, qu'aucun
observatoire astronomique n'enregistra, et qui par conséquent n'était pas
naturel, des personnes de toutes les conditions et de toutes les classes sociales
le virent de leurs yeux..., même des gens qui se trouvaient à des kilomètres de
distance, ce qui détruit toute explication par illusion collective ».
Apparition mystique, suspension des lois naturelles, hallucination collective ou
canular, le "prodige solaire" de Fatima a fait couler beaucoup d'encre. Mais,
un phénomène vécu par 70 000 personnes au même moment ne peut être
anodin.
La dame confirme aux enfants qu’elle est bien la Sainte Marie, mère de Jésus
le prophète Issa de Bethléem, sous une autre forme ,c'est-à-dire de couleur
noire, d’où son nom la Vierge Noire.
1-Pourquoi Marie nous apparaît – elle sous la forme d’une femme noire, une
race humiliée pendant 4 siècles de traite et de colonisation ?
2-Pourquoi en une cette période?
Certains répondront, peut être, qu’elle veut délivrer l’humanité de la profonde
crise qu’elle traverse, parce que l’Europe est un vaste théâtre d’opérations
militaires et que la 2 guerre mondiale a atteint son paroxysme en termes de
violence et de migration humaine. La première guerre mondiale était au qui-
vive. D’autres diront que le Seigneur est du coté des opprimés c’est à dire de
la race noire.
La deuxième hypothèse semble plus plausible, car 1917 correspond à la
parousie annoncée par les Écritures. Notre illustre père, le Pr. Assane SYLLA,
l’a bien éclairé dans ses écrits (voir son livre intitulé les prophètes Seydina
Limamou le Mahdi et Seydina Issa Rouhou Lahi). Cela se confirme aussi à la
lumière « des secrets de Fatima » que Lucie, qui a survécu a pu confier au
Vatican.
Selon la tradition chrétienne, Fatima a fait 3 révélations aux jeunes pour
qu’ils les livrent à l’humanité et non qu’ils en fassent une confidence.
Le premier message fait allusion à l’enfer. Elle leur montre quelques
compartiments l’enfer et leur décrit les supplices subis par les mécréants qui
ont semé la terreur dans le monde.
Le deuxième message enseigne comment sauver les âmes de l’enfer et
comment obtenir la paix sur terre. Elle y avait prédit la fin de la guerre et
l’effondrement de l’URSS, toutes ces prophéties se sont réalisées dans les
années qui ont suivi.
Tandis que le troisième, scellé dans une enveloppe, avait été confié au Vatican
depuis 1917 par la petite bergère, Lucie Dos Santos. Cette nouvelle devait être
révélée au monde en 1960 pour mettre fin au suspense qui aura tenu en
haleine deux générations entières, celles qui ont vécu les plus atroces
événements de l’histoire moderne, c’est à dire les deux guerres mondiales.
Après le mort de Pie XII, Monseigneur Angelo Roncali accède au trône du
pontificat sous le nom de Jean XXIII en 1958.
En 1960, pensant que le message de Fatima était la cerise sur le gâteau pour
l’église, le Pape conviait le monde entier à assister à la divulgation solennelle
du contenu.
Alors qu'une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes haletantes et
recueillies battait la semelle à l'extérieur, le souverain pontife était entré dans
la salle des archives du Vatican. Il avait fait sauté les scellés du fameux pli,
jauni par le temps; avait lu le message et ... s'était littéralement effondré.
L'écrivain D. Reju raconte: "Un secrétaire put observer les cardinaux quand
ils quittèrent le Pape: ils avaient sur le visage une expression d'horreur. Se
levant de son siège, le secrétaire s'approche d'un prélat qu'il connaissait bien:
il fut doucement mais ferment repoussé par le cardinal qui passa son chemin
comme un homme qui vient de voir un spectre. Quelle révélation avait pu ainsi
choquer ces hommes?"
3 juin 1963, décés de Jean XXII et désignation de Monseigneur Giovanni
Montini pour lui succéder sous le nom de Paul VI.
Quelques années plus tard, Paul VI avait pris connaissance du message avant
son voyage au Portugal, voyage de commémoration du cinquantenaire du
mystère de Fatima précisément le 13 mai 1967. A la lecture de ce texte, il
aurait été pris de malaise et serait demeuré perturbé plusieurs jours....
Son successeur, (Albino Luciani) Jean-Paul 1er, devenu Pape à la surprise
générale (à commencer par la sienne propre), horrifié à l'idée qu'une nouvelle
d'une telle gravité ait pu être étouffé, avait décidé en 1978 de la rendre
publique, cela fut fatal.
Quant à Jean-Paul II, il a demandé l'enveloppe contenant la troisième partie
du « secret » après son attentat du 13 mai 1981 sur la place Saint Pierre de
Rome, date du 64eme anniversaire du mystère de Fatima.
Jean-Paul II ayant survécu à ses blessures, quand on lui posé la question sur
son lit d’hôpital pour savoir s’il ne soupçonnait pas le KGB d’être le
commanditaire de cet acte odieux, il répond « : « Je ne sais pas qui a tenu
l'arme, mais je sais qui en a détourné le tir. » Il pensait évidemment à la
Vierge Noire. Quand on lui dit que le jour et l'heure de l'attentat
correspondent au jour et à l'heure de la première apparition de Fatima. Il
commande alors de la documentation et commence à se passionner pour cette
histoire.
En 1985, lors du procès du turc auteur de l’attentat contre le Pape, le
troisième message de Fatima avait encore défrayé la chronique, mais une fois
de plus, l'attente de ceux qui avaient soif de savoir la vérité avait été déçue.
Cette information que les papes cachent, ce que la petite Lucie Dos Santos
avait couché sur le papier, le message que lui avait confié la Vierge Noire de
Fatima en 1917 et que Jan XXIII n'avait eu aucun mal à comprendre, le voici:
"Nasceu o Nosso Senhor Jésus Cristo e Vive em Africa."
(Notre seigneur Jésus Christ est né et vit en Afrique)
Nous sommes en 1918 quant le pli des messages fut remis aux archives du
Vatican.
Retenons que Jésus revenu à la faveur de la parousie né en 1876 à Yoff a été à
la tête de la communauté Layène en 1909 pour achever sa mission en 1949.
Pour mieux prouver que l’histoire de Fatima n’est pas une hérésie dans
l’église, le 13 mai 2000 consacre la Béatification de François et Jacinthe par
Jean Paul II à Fatima. Ils ont été déclaré bienheureux par l’église et ont
bénéficié d’un culte public reconnu par Rome.
Avec ce simple message d'à peine quelques lignes, c'est tout un pan de
l'histoire de l'humanité, falsifié et détournée au profit de l'impérialisme des
pays occidentaux qui, tel un boomerang, revient frapper de plein fouet ceux
qui l'avait manipulé.
Les papes avaient su mesurer, en un éclair, les conséquences inéluctables
qu'une telle nouvelle aurait bouleversé la foi de millions d’adeptes de l’église.
Pour éviter l'écroulement de ce fragile château de carte, il était vital pour eux
que ce message soit séquestré et escamoté.
La vérité est que la mère de Jésus, lors sa seconde mission, porte le nom de
Fatima appelée affectueusement Mame Faty Mbengue. Elle fait partie des
premiers adeptes qui ont fait acte d’allégeance à L’imam des envoyés. Dès les
premières heures de l’Appel, sa mère qui était imbue de ses valeurs de
l’ancienne aristocratie considérait que c’était un affront d’avoir comme beau-
fils celui qui proclamait à haute voix sur la place publique qu’il était l’Envoyé
de Dieu. Alors, elle est venue récupérer à son domicile conjugal la vertueuse
Mame Faty, sous le prétexte que Seydina Limamou est atteint de folie. Mame
Faty, qui ne voulait pas être discourtoise à l’endroit de sa mère, a suivi cette
dernière qui s’était présentée au crépuscule, mais cet illustre « apôtre » qui
s’était viscéralement attachée à son époux a retourné au domicile de son mari
dès les premières lueurs de l’aube. Ce choix, oh combien exaltant lui a valu le
surnom de Fati-Limamou. Portant la foi en bandoulière, elle a accompagné
Baye laay pendant toutes les épreuves qu’il a subies durant sa mission, sans
repos ni répit. C’est cette dame de haute facture spirituelle qui était la
patronne de la cour de L’imam. Elle a accueilli, avec une générosité innée,
tous les disciples de Seydina Limamou dans sa demeure, y compris ses
nombreuses coépouses. Toute sa détermination était au service exclusif du
Maître. Voilà la femme qui avait fait don de sa personne et de sa vie à Baye
laay. Elle doit servir d’exemple à toutes les femmes qui aspirent réussir leur
mort. Cette dame discrète, de dimension spirituelle transfinie était celle
choisie par Dieu pour porter le christ ressuscité ;
le poète Layène ne s'est pas trompé lorsqu’il a déclamé les vers suivants:
« Diarama Yaye Faty Laye, Yome mi bégueule Seydi Laye , Soumané Yaye
Faty , Sama khole déme ci Baye Laye
Qu’allah dans sa bonté infinie bénisse cette Dame.