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Trimestriel : n° 001 Avril - Mai - Juin 2006

Sommaire
EDITORIAL 2
VWEL DRESE 2006 PAGE 3 & 4

Le dimanche 25 juin a eu lieu la finale du challenge Gommier et Tradition.


CHANTIER ECOLE UEAJ 2

VWEL DRESE 2006 3-4


Finale du challenge d’AGT

JOUNEN TONBE LEVE IUFM 5


JOUNEN NEG SIKRI 5
Gommiers et traditions à Californie

PORTRAIT 6
FICHE TECHNIQUE 6
NOUVEAUX MEMBRES 7
PROJETS 7
COURSE DE GOMMIERS
AVEC L’ASSOCIATION
BWA FOUYE DES TROIS-ILETS 8
Samedi 6 mai 2006

REGATE FINALE DES GROUPES


D’INITIATION 8

PAGE 6

Bord de mer, Californie


97232 Le Lamentin (Martinique)
Tél. : 0596 39 71 56

Directeur de la publication
Claude BLAMEBLE.

Mise en Page : PAGE 5

Raymond MICHIGANT.

Impression :
PORTRAIT
Association Gommier et Tradition.
Délice avec Élise

Photos : PAGE 5

Association Gommier et Tradition.

Ont participé à ce numéro :


Claude BLAMEBLE,
Alvin HARDEL,
Raymond MICHIGANT, INTER ENTREPRISE
Patrick PETITO, GOMMIER
Autos GM : premier, RFO roi du fair-play
Richard SAINT-AIME,
Jean-Paul SAINTE-ROSE…
JOUNEN TONBE LEVE IUFM
Des professeurs des écoles au gommier
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La tradition
doit-elle faire
l'objet d'une
édito sistent se déroulent dans des cadres précis
sous la houlette de quelques passionnés. La
transmission visibilité en est limitée ainsi que la propaga-
par situation tion.
d'apprentissage Pour maintenir de manière pérenne les
pratiques traditionnelles, on est obligé de
ou de se satis- passer par une forme de normalisation.
faire du mimé- Cette démarche doit être soutenue par la
mise en place de structures qui offrent au
tisme?
public un apprentissage normé. La pédago-
gie devra mettre l'accent sur les tenants
pour que les aboutissants soient mieux
Tradition, compris (d'où vient la pratique? qu'en a-t-on
Patrimoine, fait? Que peut-elle nous apporter, comment
Histoire, s'identifier à travers elle?)
Racines, Par le truchement de ces paramètres
peuvent s'installer des bases de l'enracine-
Mémoire,
ment identitaire.
Ténacité,
Humilité, La tradition doit-elle faire l'objet d'une « Chaque génération doit découvrir sa mis-
Solidarité, transmission par situation d'apprentissage sion, l’accomplir ou la trahir »
ou de se satisfaire du mimétisme? (Frantz FANON : Les damnés de la terre)
Endurance,
Les changements constatés dans notre
Vigilance, mode de vie conditionnent le mode opé- La voile traditionnelle vécue de l'inté-
Cohésion, ratoire de l'appropriation des savoirs et rieur se positionne en tant que telle. C'est
Loyauté, des savoir-faire d'ordre culturels. Actuel- la raison d'être de « GOMMIER ET TRADI-
Discipline, lement, les enfants sont souvent cadrés au TION» qui participe à la réappropriation
Concentration, cours de leurs activités , ils ne disposent de nos valeurs culturelles et sportives en
pas de loisirs leur permettant d'acquérir diffusant les savoirs au gommier : histoire,
Initiation,
une pratique d’autodidacte. D'autres para- fabrication, navigation, transmission du sa-
Pédagogie, mètres empêchent ce type de formation à voir.
Proximité, savoir: les apports de la modernité qui
Loisirs, réduisent les champs d'application des Pass ke nou sav « SAN TRADISION
Sport, pratiques culturelles et sportives notam- PA NI PÉYI »
Tourisme, ... ment celles issues de la tradition. De sur-
croît, les pratiques traditionnelles qui ré- Patrick PETITO

CHANTIER ECOLE UEAJ


La voile traditionnelle support des apprentissages

Du mardi 2 mai au vendredi 5 mai 9 jeunes de l'UEAJ, institution


sous tutelle de la PJJ ont participé à la remise en état d'un gommier de
l'association.
Les objectifs de ce chantier étant de découvrir, à travers les mani-
pulations de matériaux et l'utilisation d'outils, les modes opératoires
mis en œuvre lors des différentes poses et déposes des éléments à
remplacer.
Patrick PETITO

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VWEL DRESE Et celui qui sort du lot est NEG


SIKRI1, qui pour l’occasion est beau-
coup plus Mapipi? . En effet cet équi-
Lors de la première manche, un
grain aux allures cycloniques éparpilla
la flotille. Seul LE RESTAN sur Ton-

2006 page a remporté au moins une victoire bé Lévé semblait résister aux bour-
sur chacune des embarcations. Deux rasques, mais la témérité insolente
sur Tonbé Lévé et Pégase, une sur Ba de son jeune patron Damien SERRA-
Mwen Lè et Mwen Pa Sav. TAN ne fût pas payante. Alors qu’il
Le dimanche 25 juin a eu lieu la finale du menait la course, il sombra par pré-
challenge Gommier et Tradition. somption ou par inexpérience ou les
deux.
Le rideau nuageux se leva sur une
scène où NOU KÉ NI sur Pegase
contrôlait la manche alors que NEG
SIKRI sur Mwen Pa Sav essayait de
récupérer ses équipiers au bain.

Cette première manche voyait


Pégase franchir la ligne d’arrivée juste
derrière l’invité du jour GRAIN
D’OR et moins de deux minutes
avant son concurrent direct Mwen
Pa Sav.

Cette compétition, un peu particu-


lière et réservée aux équipages de Une finale très disputée,
à l’image du challenge. NEG SIKRI MÉTÉ
l’association de Californie, privés de
challenge 22 mé et de Côte Caraïbe.
TOUT MOUN DAKÔ
Destiné à entretenir les équipiers
dans une bonne forme physique et La deuxième manche a montré
psychologique en vue du championnat une véritable bataille entre les deux
qui débutera en Juillet, ce challenge a premiers au classement général. Cha-
permis aussi d’évaluer la politique de que bouée à virer est l’occasion d’un
formation de l’association. changement de tête.
Quatre équipages aux noms tein- A ce petit jeu NEG SIKRI s’im-
tés d’humour et de dérision caracté- pose, signe sa sixième victoire et
ristiques du monde du gommier. NEG remporte ce Challenge.
SIKRI, MI YO, NOU KE NI, LE RES-
TAN concouraient depuis le 9 avril Pour la sixième et dernière jour- Mais cette deuxième manche a
2006. née 2 équipages se trouvaient à égalité surtout montré le courage, l’opiniâ-
de points (39 points), NEG SIKRI et treté du jeune équipage LE RESTAN,
NOU KÉ NI patronnés respective- composé en majorité des moins de
Menm bato, menm vwel seize ans.
ment par les paires HOUCOU-
sé fos moun ki tout
MALFLEURY et PETITO père et fils.
En effet, après avoir coulé ils ont
Se déroulant sur six journées du 9 ramené le gommier à terre par leur
avril au 25 juin, la compétition a ceci propre moyens, remâté puis sont
de particulier que les équipages s’af- repartis pour finir cette dernière
frontent sur des matériels équivalents, manche.
tirés au sort à chaque journée. Ce qui
permet de juger de la valeur intrinsè-
que des équipages.

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VWEL
YEN KI MAPIPI KI LA

Il a fallu tenir compte du temps pour départager les équipages qui au bout de six
journées se retrouvaient avec le même nombre de points.
Les classements sont les suivants :

DRESE 1er NEG SIKRI


42 points
9h 40mn 11s
2ème NOU KÉ NI
42 points
11h 09mn 46s

2006
Houcou Alexandre / Malfleury Mario Petito Patrick / Petito Pédrick

Cette compétition, un
peu particulière et réser-
vée aux équipages de
l’association de Californie,
privés de challenge 22
mé et de Côte Caraïbe.

3ème MI YO 4ème LE RESTAN


80 points 93 points
12h 30mn 15s 14h 28mn 39s
Petito Léo / Largen David Hardel Alvin / Serratan Damien

Nos valeureux commissaires

Gaby, Frédéric, Louis-Georges, Élise et Claude.

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JOUNEN TONBE LEVE IUFM JOUNEN NEG SIKRI


Vendredi 26 mai 2006 Gommiers et traditions à Californie
Mi bel jounen, kel joli jounen!!!
Les 4, 10 et 11 juin ont eu lieu les « Jounen neg sikri » de l'association
En résumé, voici comment on pourrait définir cette journée présidée par Patrick Petito, à savoir « Gommier et Tradition ». Ces trois jours
ont pour but de faire découvrir, au grand public et au monde de l'entreprise, la
‘Tonbé Lévé’ organisée par les professeurs stagiaires des écoles
pratique de la voile traditionnelle sur notre « plus vieille racine nautique ».
(IUFM).
Dimanche 4 : baptême et communion
Le matin tout le monde est invité à faire un tour de gommier voire plu-
sieurs. Pour beaucoup, c'est un véritable baptême, c'est-­à-dire un acte qui mar-
que l'entrée dans la famille du gommier par l'eau et le «feu».
La tradition se poursuit par l'art culinaire et «donbré sirik», «migan», pois-
sons grillés sont proposés aux invités.
L'après-midi, pour les désormais initiés, est organisé «an ti jé». Dé, twa kous
kanno pou wè sa yo vo. Apré kous pawol ka desann.
En fin d'après-midi le chocolat-pain au beurre est servi comme dans tout
baptême ou communion.

Samedi 10 : sé jou lantripriz (Inter entreprise gommier)


Autos GM : premier, RFO roi du fair-play

Ce jour spécialement réservé aux entreprises permet de développer l'esprit


d'équipe et la solidarité. Mais ne vous y trompez pas, c'est une véritable compé-
tition.
Il règne une grande convivialité mais la lutte est âpre.
Chaque entreprise est associée à un gommier avec une partie de son équi-
page. La paire se forme par tirage au sort et déjà là les pronostiques, les blagues,
Avec une grande majorité de femmes et très peu d’hommes, la les paris vont bon train.
gente féminine a démontré à nouveau que le gommier et la femme La course se déroule en trois manches. La première manche fut remportée
étaient en parfaite harmonie. par Tonbé lévé associé pour l'occasion à la Caisse d'épargne, barré par Alvin
En effet après un bref historique sur le gommier réalisé par Hardel. Il devançait Socaco / RSMAM et fils de Lumière / Autos GM.
Raymond MICHIGANT, vient ensuite l’étape plus technique faite par La deuxième manche beaucoup plus disputée voyait la victoire de Mwen Pa
Richard SAINT-AIMEE et Pédrick PETITO. sav / COSPML devant Pégase / RFO et le régulier Fils de lumière / Autos GM.
Les abandons, surtout dus au matériel, furent plus nombreux. La troisième et
Séparé en trois groupes nos dernière manche s'annonçaient particulièrement féroce.
invités purent goûter au joie du Breleur Yves sur Socaco / RSMAM mit tout le monde d'accord. Péclrick
kayak dans la mangrove du La- Petito sur Ba Mwen Lè / SARA obtenait une belle deuxième place. Le patron de
mentin, sur la direction de Fils de Lumière prit quelques libertés avec le règlement en déplaçant involontai-
Raymond tandis que les autres rement la bouée d'arrivée, ce qui la rendait quasi infranchissable. Il fut tout de
même le troisième à la franchir. L'équipage de Pégase / RFO patronné par Ri-
s’initiaient au gommier sur les
chard Saint-­Aimé, principal lésé des péripéties de courses, en grand prince et au
ordres de Richard et de Pédrick.
nom de la convivialité accepta le verdict des juges.
Le manque de vent fut préjudicia-
ble à nos convives. 1er Fils de lumière / Autos GM / R.Breleur R
2ème Socaco / RSMAM / Y.Breleur
En effet la technique du pumping 3ème Pégase / RFO / Richard Saint-Aimé
fut mise en pratique et les efforts physiques furent ressentis. 4ème Tonbé Lévé / Caisse d'Epargne / A. Gardel
5ème Mwen Pa Sav / COSPML /A. Houcou
6ème Ba Mwen Lè / SARA / Pe. Petito
Heureusement l’heure du déjeu-
7ème Grain d'or / CGOSH / M. Virgina
ner mis fin au calvaire, et c’est sur 8ème Tu sauras / Entente / Pa. Petito
la direction de notre ‘maître’
cuisinier Elise PETITO que fut Dimanche 11 : JOUNEN MAPIPI
servi dans l’ordre : soupe de
bœuf, dombré cirique, poisson Prévue dans les régates de juin du Club des Gommiers de la Martinique,
grillé, riz haricot rouge poulet, cette journée MAPIPI a pour objectif de monter aux nouveaux initiés et aux
suivis d’une bonne salade de fruit entreprises ce qu'est une véritable course de gommiers.
au dessert. Etaient présents: Grain d'Or, Fils de Lumière et Socaco des Trois-Îlets ;
Freedom de Sainte-Luce; VIème Kontinan de Californie. Gommier et Tradition
L’après-midi après une bonne présentait trois gommiers Mwen Pa Sav, Tonbé Lévé et surtout Pégase avec un
digestion nos invités se sont préparés pour la traditionnelle régate. équipage de moins de 16 ans.
Deux gommiers s’élançaient pour une très belle régate remportée
par Pédrick PETITO. Deux commissaires remarqués sur le même bateau. Le président Emile
Toute bonne chose ayant une fin, vient la fin de la journée où un Largen et le président Patrick Petito sur « Foc ca oci » du patriarche.
Que se sont-ils dit? mé sa ki fèt an lan mè pa ka rakonté a tè.
goûté fut servi (glace coco local) ainsi que du gâteau maison.
Socaco et Vlème Kontinan affichent leurs prétentions en se classant respecti-
Après de belles photos de groupes à immortaliser nous nous vement 1er et 2ème dans les deux manches. Thierry Sillon patron de Freedom
sommes séparés en se promettant d’autres visites. après avoir dominé chacune des manches se faisait coiffer sur des bords malheu-
reux. Tonbé Lévé, fidèle à lui même, se réservait les 4ème places. Mwen Pa Sav
SRPJ devrait réviser son matériel pour le championnat. Grain d'or et Fils de Lumière
manquent de cohésion alors que l'équipage de Pégase est encore tendre.
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PORTRAIT
Délice avec Élise

A 68 ans Élise PETITO est le portrait de ce trimestre.


Au cœur d’une famille de gommier : son mari , ses fils, sa fille
et ses petits enfants tous anciens ou nouveaux pratiquants. C’est
l’intendante de l’association. Responsable du département cuisine,
sa présence est indispensable et incontournable. Avec son staff en
cuisine le résultat est remarquable. Des jounen Tonbé Lévé aux
fêtes de l’association, les repas à AGT c’est un véritable délice
avec Élise. Du dombré cirique à la soupe de pied de veau en
passant par le chitaïl de morue sans oublier migan fruit a pain c’est
la tradition qui est mis de l’avant.
Supportrice N°1 de Tonbé lévé où son petit fils est barreur et
sa petite fille est au écoute, et sur Mwen pa sav où son 2ème fils
est coursier il ne lui reste plus malgré son jeune age que de les
suivre sur l’une des embarcations au plus vite.

SRPJ

FICHE TECHNIQUE
L’empannage
L’empannage est un changement d’amure autre que le virement de bord.
Un empannage se réalise dans deux allures à savoir en vent arrière et largue.

Avant d’effectuer cette manœuvre, l’embarcation se trouve donc en vent ar-


rière, la voile ouverte perpendiculairement au canot. Les trois derniers bwa dressé
ont un rôle de contrepoids alors que les premiers sont en charge de l’équilibre du
bateau et sont situés coté opposé à la voile.
Sur ordre du patron les contrepoids passent leur bwa tout en continuant à
assurer l’équilibre. Les premiers bwa dressés redressent le gommier pendant que
le patron tire sur la barre. Les écoutes du haut sont alors tirées afin de « faire pas-
ser » la voile d’un bord à l’autre.
Une fois au milieu de l’embarcation, les contrepoids montent sur leur bwa en
place, tout en veillant à ce que les écoutes du bas passent au dessus des bwa.
Les premiers bwa dressés changent de côté et assurent leur rôle. Et les der-
niers bois retournent au contrepoids.
Alvin HARDEL

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NOUVEAUX MEMBRES PROJETS


• baliser notre histoire à travers l’utilisa-
tion du gommier;
• contribuer à la pérennisation des sa-
voirs et savoir-faire liés au gommier;
Construction d’un gommier
• produire des documents audiovisuels et
Xavier FERUS de compétition iconographiques sur l’histoire et la
construction du gommier;
Si le gommier est le support le plus ancien
de la caraïbe celui-ci est encore trop méconnu La mise en œuvre de cette opération n’est
par l’ensemble des martiniquais. Notre associa- possible que grâce au concours des différents
tion à travers ses activités offre à tous ceux partenaires financiers que nous remercions par
qu’elle touche l’opportunité de combler cette avance :
lacune. Toutefois, cela demeure insuffisant. 1°) Les partenaires privés : Caisse d’Epar-
gne, Distribution Pièces Automobiles (DPA), la
Cet état de fait nous a conduit à élaborer un SARA.
projet de construction d’un gommier afin de
Mélaine FERRAND nous réapproprier les savoir-faire de nos char- 2°) Les collectivités territoriales : Ville du
pentiers de marine. La particularité de ce projet Lamentin, Conseil Général, Conseil Régional.
est que l’embarcation sera construite avec des
essences toutes issues de la forêt martiniquaise. Un comité de pilotage composé de quel-
ques membres de l’association, de messieurs
Il s’agit pour nous d’atteindre les objectifs Thierry LETANG, Serge DOMI, Victor ANI-
suivants : CET,William ZEBINA est chargé de la concep-
• montrer l’influence du gommier sur le tion et de la mise en œuvre du projet.
mode de vie des peuples de la Caraïbe;

Patrick PETITO

Laura LEONARD

* Baptême de gommier à voile.


* Randonnée dans la mangrove
en Kayak de mer.
* Visite en yole à moteur du co-
hé du Lamentin.
* Repas traditionnel sur place.

Nos tarifs
Adultes : 35€
Enfants (-12 ans) : 20€

à la demande de groupe de personnes


(association, comité d'entreprise, hôtels,...),
30 pers. min.

Vos commentaires
et observations
seront les bienvenus
à notre adresse email
Loïc NOLBAS gommier_tradition@hotmail.com

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COURSE DE GOMMIERS
Samedi 6 mai 2006
Rencontre amicale avec l’association BWA FOUYE des Trois-Ilets

Organisée dans le cadre du week-end de commémora-


tion de la signature de l’armistice du 8 mai 1945 (2nd guerre
mondiale), cette journée est dans la continuité d’échanges
amicaux culturels et sportifs entre notre association et
celle des Trois-Ilets présidée par Mr Marceau BRELEUR.
Ces rencontres sont nécessaires à la survie de l’activité
gommier sur la côte Caraïbe et le fruit d’une conscience
commune de l’importance dans notre histoire de notre
plus ancienne racine nautique.
Une majorité de nos jeunes régatiers ont participé sur
« Pégase » aux 2 manches de la régate organisée sur le
front de mer du bourg. Étaient présents : Socaco - BAM-
BOU HOTEL, Thalassa - WIND, Fils de Lumière, Grain
D’Or et Prédator - HUIT A HUIT.
La première manche a été remportée par « Prédator ».
« Pégase » qui le talonnait en 2nd position fût contraint à
l’abandon sur bris de vergue. « Thalassa » renforcé de 2
régatiers d’AGT (Léo PETITO et Raymond MICHIGANT)
s’imposa lors de la 2nd manche suivi de « Pégase » barré par
Damien SERRATAN.
Il nous faut reconnaître, les efforts importants accom-
plis par cette association des Trois-Ilets pour animer leur
commune et valoriser le gommier : un élément important
de notre patrimoine délaissé à tort par une majorité d’en-
tre-nous.
Raymond MICHIGANT

RÉGATE FINALE DES GROUPES D’INITIATION


Tous ces gommiers Le vendredi 19 mai Tous ces gommiers Cependant au cours
étaient barrés par 2006 une petite régate a étaient barrés par des du virement les élèves de
des élèves mais tous été organisée entre élèves mais tous n’avaient l’UEAJ allèrent plus vite
n’avaient pas le l’UEAJ, le CIPA, et les élè- pas le même objectif. dans leur manœuvre et
même objectif. ves du foyer de l’espé- L’UEAJ pour sa der- passèrent en tête jusqu’à
rance afin de clôturer le nière séance espérait ra- l’arrivée. En arrière les
cycle d’initiation de l’UEAJ. mener une première place élèves du foyer de l’ Espé-
Au cours de cette de cette régate et il en rance doté de la plus
régate les participants ha- était de même pour l’Es- grande voile coulèrent
bitués à des cours particu- pérance toutefois les élè- comme des amateurs lais-
liers sans confrontation ves du CIPA seulement à sant le champs libre au
direct ont enfin pu se me- leur deuxième séance de CIPA pour la deuxième
surer à d’autres. Il y avait gommier souhaitaient ren- place.
donc trois bateaux sur la trer sans coulé. Les élèves de l’UEAJ
ligne de départ Tonbé Le départ donné les ont pu savourer un déli-
Lévé avec le CIPA accom- équipages se dirigeaient cieux repas au goût de
pagné de Richard, le foyer vers la troisième balise victoire pour leur dernière
de l’espérance sur Mwen rouge où Tonbé Lévé pas- séance.
Pa Sav avec Pédrick et sa en tête malgré un pro-
l’UEAJ sur Pégase sous la blème de gouvernail sur le
tutelle de Damien. départ mais suivi de près
de Pégase et Mwen Pa Sav.
Richard SAINT-AIME

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