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LA QUALITE :
UNE NECESSITE POUR RESTER
COMPETITIF DANS UN MARCHE MONDIAL
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I) Présentation de l’entreprise
ZF Lemförder Mécacentre
1 – Historique
Deux ans après, en 1981, MECACENTRE est rachetée par un autre groupe allemand, le
groupe LEMFÖRDER METALLWAREN.
2 – Fiche signalétique
- Raison sociale : ZF LEMFÖRDER MECACENTRE
- Statut juridique : Société Anonyme
- Adresse : 18, Rue Edouard-Martel –
Z.I. La Chauvetière – BP 132
42012 Saint - Etienne Cedex 2
- Président du directoire : M. STÖTERAU
- Téléphone : (+33) 04-77-81-86-30
- Effectif : environ 300 employés + 100 intérimaires
- Domaine d’activité : Pièces de sécurité pour l’automobile
- Chiffre d’Affaires : 37 614 301 €
- U.T.A.C. : ISO 14001 en 1998
: ISO/TS 16949 en 2002
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3 – Produits et activité de l’entreprise conçus autour de la frappe à froid
Boîtiers : 1 à 2
Bagues : 3 millions
millions de pièces
de pièces par mois
par mois
Boules : 4
Axe : 4 millions millions de
de pièces par pièces par mois
mois
Rotule assemblée
Rotule assemblée : en assemblant des boules et des axes, l’entreprise produit la rotule
assemblée. Un brevet a été déposé pour protéger ce procédé. C’est grâce à cette rotule (inventée
en 1998 dans les bureaux d’études de ZF LEMFÖRDER MECACENTRE), que l’entreprise
s’est développée ces dernières années. L’avantage pour les clients est une économie de matière
et la suppression de l’usinage. Un autre avantage est d’avoir les 2 parties en matières différentes,
et ainsi avoir des caractéristiques mécaniques différentes.
Mécacentre fait de la production de masse à forte valeur ajoutée.
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La frappe à froid :
L’activité de Mécacentre est la frappe à froid. Pour cela, l’entreprise dispose d’un parc
machines développé :
- 3 presses verticales (de 250 à 600 tonnes) pour la fabrication des croisillons.
- 8 presses horizontales (de 150 à 400 tonnes) pour la fabrication de pivots, axes, boules,
bagues, boîtiers.
4 – Environnement de l’entreprise
Concurrents : Sur les produits de simple technologie, les prix de vente sont supérieurs à
ceux des pays émergents, comme la Turquie (avec Denet), car les coûts de main d’œuvre sont
moins importants, leur matériel est plus vétuste et les conditions de travail incomparables à
celles de la France. En revanche, sur les produits complexes, les concurrents sont moins
nombreux (TRW, Kamax, …) et pratiquent des prix similaires à ZF LEMFÖRDER
MECACENTRE. Les pays asiatiques deviennent également des concurrents sérieux, car leurs
coûts sont moindres qu’en France.
5 – Analyse technico-économique
On peut s’apercevoir que l’acier représente une part importante dans le coût des pièces. La
proportion est passée de 35 à 39 % en 3 ans, car le prix de la matière première a fortement
augmenté en raison de l’émergence de la Chine. La demande d’acier a augmenté, mais dans le
même temps l’offre n’a pas évolué (ou très peu).
La frappe à froid représente 43 % du prix de revient des pièces. C’est une part très
importante, car l’outillage coûte très cher (environ 20000 euros), les temps de montage peuvent
être très long (environ 4 heures) et les investissements sont importants (un presse coûte environ
2 millions d’euros).
Le traitement thermique a également une part importante, car le prix des installations est
conséquent.
Le contrôle représente 6 % en juin 2005, 49 % de frais de personnel et 51 % pour les coûts
machines (amortissement, entretien, sondes, outillage et pièces d’usures).
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II) Missions réalisées lors du stage
Une journée fut consacrée à la visite de l’entreprise, de ses différents services, ateliers,
suivie d’une formation sur l’entreprise, son historique, les exigences de l’entreprises vis-à-vis de
l’environnement (tri des déchets, recyclage des gants, chiffons…) et de la qualité (définition des
différentes certifications, de leurs applications…).
J’ai commencé par le tri visuel sur tapis roulant afin de détecter des défauts sur des
pièces qui sont renvoyées par le client ou mise sous quarantaine par les ouvriers travaillants à la
production et qui estiment que le lot fabriqué n’est pas garanti à 100%. Les principaux défauts à
détecter sont :
- Les fissures.
- Etat de surface (creux, poches …)
- Le moulage des 6 pans est correctement effectué.
- Le filetage des boulons est correctement effectué.
Ensuite, on m’a affecté à la vérification des cotes, principalement le diamètre des bagues.
J’ai donc pu avoir une vision des différents produits de l’entreprise et voir les différents postes
dans l’atelier affilié au service qualité pendant 2 semaines.
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3) Missions réalisées dans le bureau métrologie de l’entreprise
Les taches confiées pendant les 2 dernières semaines sont des mesures à faire pour
contrôler si les différentes étapes du processus de fabrication suivaient le cahier des charges. J’ai
donc :
- Réalisé des mesures sur différents types de machines métrologiques pour le bureau
d’étude. J’ai répertorié les mesures dans des tableaux pour pouvoir les exploiter
facilement. Ceci leur permet de savoir si le procédé mis en place pour la fabrication ne
modifie pas les cotes de la pièce définie sur le cahier des charges.
- Réalisé différentes capabilités, ce processus permet, en prélevant un échantillon, de
pouvoir observé l’évolution des cotes d’une pièce au cours du temps. On peut ainsi
anticiper les cotations qui seront hors du cahier des charges et pouvoir ainsi régler les
machines en conséquence. Chaque pièce possède donc un fichier personnalisé et archivé,
d’où l’utilité de faire des capabilités régulièrement et de les organiser.
- Contrôlé les différents outils de mesure de l’entreprise. Tous les instruments de mesure
sont répertoriés et ils doivent tous être contrôlés à intervalle de temps régulier. J’ai dut
récupérer les instruments qui devaient être contrôlé au mois d’octobre, novembre et
décembre ; ensuite j’ai suivi la procédure de contrôle pour chaque instrument. Certains
instruments doivent être envoyés au CETIM (Centre Technique des Industries
Mécaniques) car l’entreprise ne possède pas d’appareils permettant de les mettre en
conformité.
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III) LA QUALITE :
UNE NECESSITE POUR RESTER
COMPETITIF DANS UN MARCHE MONDIAL
1) La qualité…L’affaire de tous
Dans un monde qui devient de plus en plus petit, la nécessité pour les entreprises des
pays occidentaux de développer la qualité de leur produit et l’innovation est vitale pour pouvoir
faire face aux couts des produits importés de pays en voie de développement. Ainsi vérifier la
qualité de ses produits permet :
- La satisfaction et la confiance du client.
- L’amélioration de l’image de marque de l’entreprise.
- Le maintien de sa place de fournisseur pour le client.
Dans ce contexte de mondialisation des échanges commerciaux et des inégalités économiques,
sociaux et parfois culturelles entre les pays du globe, la qualité des produits et services proposés
par les entreprises des pays occidentaux est nécessaire pour assurer la pérennité économique et
la stabilité de ses emplois. Pour pouvoir tenir ces objectifs, la qualité doit faire partie intégrante
de la politique d’entreprise : au niveau du produit, mais aussi du service et des outils utilisés.
La qualité permet ainsi de satisfaire le client et de le fidéliser : si il y a un nombre
important de non conformités, les clients perdent toute confiance en l’entreprise. De plus, le
milieu de l’automobile est très pointilleux. Si les clients ne sont pas satisfaits, ils n’hésitent pas à
se fournir chez la concurrence. L’entreprise se doit de garder ses clients.
En parallèle, l’entreprise doit rester compétitive. Dans un souci de réduction des coûts
pour le client, les équipementiers automobiles développent la côte approchée. Ceci entraîne une
diminution des tolérances.
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Cette nouvelle conception apporte de nouvelles contraintes pour la maîtrise du procédé et
notamment le contrôle des défauts de surface, de nouvelles conceptions d’outillage, la maîtrise
du transfert et une matière de plus en plus élaborée. L’industrialisation de nouveaux produits
peut s’accompagner de nombreuses réclamations récurrentes.
Chaque réclamation présente un cout conséquent pour l’entreprise : rapatriement des
pièces, production de nouvelles pièces et les différents processus associés, renvoie des pièces.
Ce qui entraine aussi une réorganisation de l’emploie du temps entrainant des retards sur la
production d’autres pièces. On voit que le fait de réaliser des pièces de qualités, vérifiées à
100% permet aussi de réduire les couts malgré les investissements à faire pour permettre tous les
contrôle.
Les pressions du client sont importantes dans les secteurs automobiles et il est difficile
pour les équipementiers automobiles de répondre à toutes ses exigences : qualité, rapidité
(travail en flux continu), cout, spécificité des pièces…
Sur le schéma ci-dessus, on voit que certaines réclamations peuvent être évitées dès la
production grâce à des contrôles plus efficaces de la production et à une détection efficace des
pièces défectueuses. Nous allons voir les différents moyens mis en œuvre pour éviter le
maximum de réclamation.
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2) Les outils pour garantir la qualité des produits
J’ai utilisé ces différents moyens pour mettre en place un contrôle qualité durant mon stage.
La qualité reste un des moyens pour pouvoir se démarquer dans la masse d’entreprises
dans le monde qui fournissent des pièces automobiles. Ce secteur demande beaucoup de rigueur
du point de vue sécurité. Mais la pression que mettent les grands constructeurs automobiles sur
les équipementiers obligent ces derniers à toujours devoir innover pour répondre à tout moment
à la baisse des couts dictée par ces grands constructeurs. Pour ne pas disparaitre, beaucoup
d’entreprises se réunissent pour pouvoir allier leurs compétences et ainsi répondre au besoin et
faire face à la compétitivité des pays en voie de développement.
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Conclusion
Si les tâches effectuées pendant ce stage n’ont pas été d’un apport conséquent, j’ai
cependant pu approfondir mes connaissances dans le domaine de la métrologie. La découverte
du fonctionnement et de l’organisation d’une entreprise au sein d’un grand groupe ZF a été très
enrichissante. En effet, on se rend très vite compte du désordre qui peut se trouver derrière de
grand groupe, des nombreuses pertes d’efficacités dues à une mauvaise gestion des problèmes et
surtout des moyens douteux (sécurité, qualité…) mise en place pour répondre aux pressions
extérieur.
Aussi ce stage ma beaucoup appris sur les valeurs humaines que doit avoir un ingénieur.
En effet, le contact avec l’opérateur montre que la collaboration se fait beaucoup mieux si
l’ingénieur reste humble par rapport au technicien, pour pouvoir plus facilement et efficacement
passer ses idées, ses ordres.
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ANNEXE 1
Evolution du personnel
Personnes embauchées
Personnes intérimaires
280
240
200
160
120
80
40
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
40000
30000
20000 Bugdet
CA
10000
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
ANNEXE 3
Exemple de presse :
Force : 250 tonnes
Cadences : 100 à 130 p/min
Les produits : Petites pièces
Structure de la presse
Traitement thermique
ANNEXE 2