Camille Saint-Sans nat au 3 rue du Jardinet Parisn 3, fils de Jacques Joseph
Victor Saint-Sans (1798-1835) et de Franoise Clmence Collin (1809-1888).
Il est baptis le 27 octobre 1835 en l'glise Saint-Sulpice de Paris.
Il commence le piano avec sa grand-tante, puis avec le compositeur et
pdagogue Camille-Marie Stamaty (1811-1870). Ce dernier le recommande Pierre Maleden, compositeur, qui lui enseigne la thorie et la composition. Camille se rvle tre un enfant prodige : il donne son premier concert 11 ans en 1846 et fait sensation avec le Troisime Concerto de Beethoven, et le Concerto no 15 K.450 de Mozart. Il crit et joue mme sa propre cadence pour le concerto de Mozart.
En parallle de brillantes tudes gnrales, il entre au Conservatoire 13
ans, en 1848, o il tudie lorgue avec Franois Benoist (1794-1878), la composition avec Jacques Fromental Halvy (1799-1862) et reoit aussi les conseils de Charles Gounod (1818-1893). Il sort du Conservatoire avec le prix dorgue en 1851. La mme anne, il choue au concours du prix de Rome. En 1852, il obtient un prix de composition au concours Sainte-Ccile de Bordeaux pour sa cantate Ode Sainte-Ccile.
Dbuts comme organiste
Portrait de 1858.
En 1853, l'ge de dix-huit ans, il est nomm organiste de l'glise Saint-
Merri, Paris, et cre paralllement sa Premire Symphonie. Il acquiert trs vite une trs bonne rputation et suscite l'admiration de musiciens tels que Hector Berlioz et Franz Liszt.
En 1857, il succde Lefbure-Wly aux grandes orgues Cavaill-Coll de
l'glise de la Madeleine, et reoit la visite de plusieurs musiciens, dont Liszt, qui est trs impressionn par ses improvisations. Liszt dcrira ainsi Saint- Sans comme le premier organiste du monde . Saint-Sans a alors vingt- deux ans. Il reste ce poste durant vingt annes, quil vit comme les plus heureuses de sa vie.
Durant toutes ces annes, lactivit du compositeur est intense : il contribue
aux nouvelles ditions duvres de Gluck, Mozart, Beethoven, mais aussi Liszt. Il dfend les uvres de Schumann, et de Wagner, qui nest pourtant pas trs apprci au Conservatoire de Paris. Il compose beaucoup : en 1858, lditeur Girod lui paye 500 francs pour la livraison de la partition des Six duos pour piano et harmonium, argent avec lequel il sachte un tlescope.