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PREMIERE

INSEE
N° 1304 - JUILLET 2010

Comparaison des prix entre


les DOM et la métropole en 2010
Jean-Pierre Berthier, Jean-Louis Lhéritier et Gérald Petit, département des Prix
à la consommation, des ressources et des conditions de vie des ménages, Insee

E
n 2010, les prix sont plus élevés Gommant ainsi les différences de modes de vie
dans les départements d’outre-mer entre la France métropolitaine et l’outre-mer, la
qu’en France métropolitaine, de comparaison porte sur de purs écarts de prix
entre produits comparables.
+ 13 % en Guyane à + 6 % à La Réunion.
Les écarts de prix sont plus marqués lors- Les prix sont globalement
qu’on retient comme référence le panier de plus élevés outre-mer
consommation des ménages métropoli-
En mars 2010, le niveau général des prix à la
tains. En revanche, un ménage ultra-marin consommation était globalement plus élevé
qui paierait ses consommations aux prix dans les départements d’outre-mer qu’en
pratiqués en France métropolitaine ne fe- France métropolitaine. Il était supérieur de
rait qu’une économie limitée. Les écarts de 13,0 % en Guyane, de 9,7 % en Martinique,
prix s’expliquent en partie par la cherté de 8,3 % en Guadeloupe et de 6,2 % à
La Réunion (tableau 1).
des produits alimentaires outre-mer : vus
Ces écarts sont une mesure synthétique des
de France métropolitaine, les prix de l’ali- différences de niveaux de prix entre territoires
mentaire sont plus élevés de 34 % à 49 % qui combine pour chaque département deux
outre-mer et, vus des DOM, inférieurs de visions, celle des ménages de France métropo-
9 % à 22 % en France métropolitaine par litaine et celle des ménages ultra-marins
rapport aux départements ultra-marins. De (indice de type Fisher, lequel prend en compte
le fait que les ménages adaptent la structure de
1985 à 2010, les écarts de prix ont peu évo-
leur consommation à celle des prix, sources).
lué entre territoires, sauf pour La Réunion.

L’Insee a réalisé en mars 2010 une enquête


de comparaison des prix entre les départe-
Les modes de vie différents
ments d’outre-mer et la France métropolitaine. imposent de croiser les visions
Cette enquête s’appuie sur la méthodologie
internationale de calcul des parités de pouvoir Cette double vision procède des différences de
d’achat entre pays qui consiste à comparer, modes de vie et de consommation qui existent
entre différents territoires, les prix d’un même entre territoires. Ainsi, pour calculer un écart de
panier de produits, représentatif de la prix global, est-il possible de pondérer les
consommation des ménages (sources). écarts constatés au niveau de chacun des pro-
Comme pour les parités de pouvoir d’achat, les duits élémentaires par la structure de consom-
écarts de prix entre territoires sont établis à mation locale ou par celle des ménages
structures de consommation identiques. métropolitains.

Œ Les écarts de prix entre les DOM et la métropole en mars 2010


en %
Écarts DOM/métropole Écarts métropole/DOM
Écarts de Fisher
(panier de consommation (panier de consommation
DOM/métropole
métropolitain) local)
Martinique 16,9 – 2,9 9,7
Guadeloupe 14,8 – 2,2 8,3
Guyane 19,6 – 6,4 13,0
La Réunion 12,4 – 0,4 6,2
Lecture : en prenant comme référence le panier de consommation des ménages de métropole, les prix en Martinique étaient en moyenne supérieurs de 16,9%
à ceux de métropole. En prenant comme référence le panier martiniquais, les prix en métropole étaient inférieurs de 2,9% à ceux de Martinique. L'écart
de Fisher, moyenne géométrique des deux écarts, montre que les prix sont globalement supérieurs de 9,7% en Martinique par rapport à ceux de métropole.
Champ : consommation des ménages hors fioul, gaz de ville et transports ferroviaires.
Source : enquête de comparaison spatiale de prix, Insee.
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 Les écarts de prix entre les DOM et la métropole en 1985, 1992 et 2010 * dépenses de cinéma et de théâtre, de
en % services sportifs et récréatifs ou de
Sur la base d'un panier de consommation métropolitain restaurants y sont moindres qu’en
1985 1992 2010 France métropolitaine.
Martinique
La première approche permet de mesu-
Ensemble hors loyers 16,2 8,4 17,6 rer la variation du budget de consomma-
Ensemble y c. loyers n.d. 8,4 16,9 tion d’un ménage métropolitain qui
Guadeloupe vivrait outre-mer tout en conservant ses
Ensemble hors loyers 17,3 9,5 15,9 habitudes de consommation métropoli-
Ensemble y c. loyers n.d. 10,0 14,8 taines. La seconde, symétrique, cherche
Guyane à mesurer de combien augmenterait ou
Ensemble hors loyers 20,9 18,5 19,1 diminuerait le coût du panier de consom-
Ensemble y c. loyers n.d. 20,5 19,6 mation d’un ménage ultra-marin s’il
La Réunion achetait ses produits aux prix pratiqués
Ensemble hors loyers 18,2 12,5 12,9 en France métropolitaine.
Ensemble y c. loyers n.d. 15,6 12,4
Les écarts de prix entre territoires sont
plus forts du point de vue d’un ménage
* Au cours du temps, le champ de l'indice des prix à la consommation s'est élargi. Il n'était donc pas identique à chacune de ces
métropolitain que de celui d’un ménage
trois dates.
Source : enquête de comparaison spatiale de prix, Insee. ultra-marin. S’il gardait son mode de vie,
le budget de consommation d’un
Les structures de consommation sont de leur budget alors qu’à La Réunion, en ménage de France métropolitaine aug-
proches pour les grands postes : en par- Martinique et en Guyane, les ménages y menterait de 19,6 % en Guyane, de
ticulier, l’alimentation représente environ consacrent davantage, de 15,5 % à 16,9 % en Martinique, de 14,8 % en Gua-
15 % du budget des ménages en France 21,5 %. Mais les différences sont plus deloupe et de 12,4 % à La Réunion. En
métropolitaine, en Martinique et à La fortes pour les produits détaillés du fait revanche, dans la vision symétrique, le
Réunion, un peu plus en Guadeloupe que les modes de vie, qui varient d’un budget de consommation d’un ménage
(17 %). Seule la Guyane se distingue territoire à l’autre, conditionnent la ultra-marin serait peu modifié s’il vivait en
des autres territoires avec une part de consommation de certains produits : en France métropolitaine tout en gardant ses
presque 21 %. Les différences sont un particulier, les dépenses des ménages habitudes de consommation : les prix
peu plus marquées pour le logement. en produits de la mer, en produits tropi- seraient en moyenne quasiment les
Les ménages métropolitains ou guade- caux ainsi qu’en vêtements légers sont mêmes s’il était originaire de La Réunion
loupéens consacrent à ce poste 12 % plus fortes outre-mer. À l’inverse, les (– 0,4%) et ils seraient inférieurs de 2 %

Ž Écarts de niveaux de prix selon les postes de consommation en mars 2010


en %
Martinique Guadeloupe Guyane La Réunion

Fonction DOM/métropole DOM/métropole DOM/métropole DOM/métropole


Métropole/DOM Métropole/DOM Métropole/DOM Métropole/DOM
(panier (panier (panier (panier
(panier local) (panier local) (panier local) (panier local)
métropolitain) métropolitain) métropolitain) métropolitain)
Produits alimentaires 44,6 – 13,8 33,8 – 9,1 49,0 – 22,4 36,6 – 10,6
Boissons alcoolisées
et tabac 36,1 25,3 16,0 18,2 13,8 – 3,9 26,3 – 19,0
Habillement
et chaussures 7,1 – 3,7 2,9 0,8 – 0,3 9,7 – 0,1 6,1
Logement, eau,
énergie 7,0 – 3,6 – 2,8 5,3 14,4 – 2,4 – 2,4 14,4
Meubles,
électroménager,
entretien 8,0 – 2,8 8,2 4,5 18,8 – 9,0 13,6 – 4,1
Santé 15,8 – 8,7 16,2 – 12,6 19,5 – 16,7 15,2 – 7,9
Transports – 3,6 9,9 4,9 2,7 9,8 5,5 7,5 – 0,4
Communications 16,2 – 6,7 17,1 – 7,4 10,6 – 4,3 19,3 – 9,4
Loisirs et culture 10,1 – 2,9 14,8 – 7,3 17,7 – 9,1 4,7 9,8
Restaurants
et hôtels 6,7 8,2 0,2 – 4,5 4,9 – 2,7 – 6,1 5,3
Autres biens
et services y compris
enseignement 34,8 – 18,0 36,3 – 6,8 23,7 – 13,2 16,6 – 8,9
Ensemble 16,9 – 2,9 14,8 – 2,2 19,6 – 6,4 12,4 – 0,4
Champ : consommation des ménages hors fioul, gaz de ville et transports ferroviaires.
Source : enquête de comparaison spatiale de prix de 2010, Insee.

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Écarts de prix par grandes fonctions entre les DOM et la France métropolitaine (écarts de Fisher)
Guyane Martinique
Ensemble Ensemble
Produits alimentaires Produits alimentaires
Santé Autres biens et services
Autres biens et services Santé
Meubles, électroménager, entretien Communications
Loisirs et culture Loisirs et culture
Alcools-tabac Habillement et chaussures
Logement, eau, énergie Meubles, électroménager, entretien
Communications Logement, eau, énergie
Restaurants et hôtels Alcools- tabac
Transports Restaurants et hôtels
Habillement et chaussures Transports

–8 –4 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 –8 –4 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40
% %

Guadeloupe La Réunion
Ensemble Ensemble
Produits alimentaires Alcools-tabac
Autres biens et services Produits alimentaires
Santé Communications
Communications Autres biens et services
Loisirs et culture Santé
Resturant et hôtels Meubles, électroménager, entretien
Meubles, électroménager, entretien Transports
Transports Loisirs et culture
Habillement et chaussures Habillement et chaussures
Alcools- tabac Restaurants et hôtels
Logement, eau, énergie Logement, eau, énergie

–8 –4 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 –8 –4 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40
% %
Lecture : en Guyane, les prix des produits alimentaires sont supérieurs de 38,5% à ceux de France métropolitaine. Il s'agit de l'écart de prix au sens de Fisher, moyenne géométrique de l'écart de
prix calculé en prenant comme référence le panier des consommations (ici alimentaires) de métropole et de l'écart de prix calculé en prenant comme référence le panier des consommations
guyanais ; ces deux écarts figurent dans le tableau 3.
Champ : consommation des ménages hors fioul, gaz de ville et transports ferroviaires.
Source : enquête de comparaison spatiale de prix de 2010, Insee.

à 6 % s’il était originaire des autres En 1985 et en 2010, les écarts de prix, Des écarts de prix plus marqués
départements : – 2,2 % pour la Guade- hors loyers, par rapport à la France pour les produits alimentaires
loupe, – 2,9 % pour la Martinique et métropolitaine sont quasiment identi-
– 6,4 % pour la Guyane. ques pour la Martinique, la Guadeloupe Les écarts de prix entre les départe-
et la Guyane. Cependant, après avoir ments d’outre-mer et la France métropo-
baissé de 1985 à 1992 pour les deux litaine sont en partie imputables aux
Depuis 1985, les écarts de prix départements des Antilles françaises, produits alimentaires. Il s’agit en effet d’un
sont restés du même ordre ils ont augmenté entre 1992 et 2010 ; des premiers postes de consommation
en prenant comme référence le des ménages et de celui pour lequel les
Des enquêtes similaires avaient été panier de consommation métropoli- écarts de prix sont les plus marqués entre
conduites en 1985 et en 1992. Il est donc tain (le seul utilisé lors de l’enquête les territoires (tableau 3 et graphique). En
possible de mesurer la variation des de 1992), l’écart de prix à la métro- prenant comme référence la structure de
écarts de prix au cours du temps, en gar- pole est passé de 16,2 % en 1985 à consommation de chaque département
dant à l’esprit que les champs ou les 8,4 % en 1992, puis à 17,6 % en d’outre-mer, les prix de ces produits en
méthodes des enquêtes successives ont 2010 pour la Martinique, et de 17,3 % France métropolitaine sont inférieurs de
pu changer (en particulier, l’enquête de à 9,5 % puis à 15,9 % pour la Guade- plus de 22 % à ceux pratiqués en
1985 portait sur la consommation des loupe. Toujours hors loyers, l’écart a Guyane, de presque 14 % en Martinique,
ménages hors loyers) et que les structu- légèrement diminué pour La Réu- de près de 11 % à La Réunion et de plus
res de consommation des ménages nion, essentiellement entre 1985 et de 9 % en Guadeloupe. Avec le panier
métropolitains et celles des ménages 1992, et est resté stable depuis ; en métropolitain, les écarts de prix sont plus
ultra-marins se rapprochent progressive- prenant en compte les loyers, l’écart importants, s’étalant de + 34 % en Gua-
ment. En particulier, la part du budget que de prix entre La Réunion et la France deloupe à + 49 % en Guyane.
les ménages consacrent à l’alimentation métropolitaine a toutefois légère- Pour les boissons alcoolisées, les écarts
dans les différents territoires a eu ten- ment diminué entre 1992 et 2010 de prix entre les Antilles et le territoire
dance à converger au fil des années. (tableau 2) . métropolitain sont fortement conditionnés

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par le point de vue adopté. En effet, les sur le territoire national par les ménages. métropolitaine) et B (France métropoli-
Toutefois, certains produits pas ou peu taine/DOM), reflétant une vision métropoli-
produits consommés aux Antilles (rhum
consommés outre-mer ne sont pas pris en taine et une vision ultra-marine. Les indices
par exemple), principalement d’origine compte : le fioul domestique, le gaz de ville A et B ne sont pas inverses l’un de l’autre
locale, et ceux consommés en France et les transports ferroviaires. puisqu’ils résultent de l’agrégation de plu-
métropolitaine (vin notamment) diffèrent Les prix sont les prix affichés, hors soldes sieurs variétés, qui plus est avec des pon-
très largement ; par ailleurs, leurs prix sont et promotions. Pour les biens et services dérations différentes. Selon l’usage
pour lesquels la dépense effective des international en matière de comparaison de
nettement inférieurs lorsqu’ils sont consom-
ménages leur est partiellement rem- prix, un indice de type Fisher, moyenne
més dans leur zone de production. Ainsi, les boursée sous forme de prestation sociale géométrique de A et de l’inverse de B,
prix apparaissent-ils toujours plus élevés (soins médicaux, produits pharmaceuti- A
dans l’autre territoire. En prenant comme ques, loyers subventionnés, etc.), c’est le soit C =
,
B
référence la structure de consommation prix brut avant remboursement qui a été va donner une mesure synthétique et sy-
retenu, comme c’est le cas pour l’indice des métrique de la différence de niveau de prix
en alcools et tabac des ménages antillais,
prix à la consommation. entre les deux territoires. Ce coefficient
les prix pratiqués en France métropoli- Comme pour le calcul des parités de pou- tient ainsi compte à la fois de la structure
taine pour cet ensemble de produits sont voir d’achat entre pays, le but est de com- de consommation observée en France
nettement supérieurs (+ 25 % par rapport parer, entre la métropole et chacun des métropolitaine et de celle observée dans
à ceux de Martinique et + 18 % par rap- DOM, les prix d’un même panier de pro- le département. Ainsi, pour la
duits, ou du moins de produits aussi pro- Guadeloupe et pour l’ensemble de la
port à ceux de Guadeloupe). À l’inverse,
ches que possible d’un territoire à l’autre. consommation (tableau 1) , on a un indice
du point de vue des ménages métropoli- Le choix des biens et services retenus ré- A = 1,148 (soit un écart de + 14,8 %), un in-
tains, les prix sont supérieurs de 36 % en sulte d’un compromis entre homogénéité dice B = 0,978 (soit un écart de – 2,2 %) et un
Martinique et de 16 % en Guadeloupe. (afin d’assurer la comparabilité entre terri- indice C = 1,083 (soit un écart synthétique de
Les prix dans les domaines de la santé toires) et représentativité (afin de retenir + 8,3 %).
les produits les plus consommés). Ainsi, de Les indices A et B sont en fait des indices de
(prix bruts avant remboursement par la
l’ordre de 400 familles de biens et services Laspeyres des écarts de prix. Ne prenant
Sécurité sociale) et des communications très précisément définies, appelées « va- pas en compte les éventuelles substitu-
(lesquelles regroupent l’internet, la télé- riétés », ont-elles été définies. tions possibles entre produits, ils ont ten-
phonie et les envois postaux) sont plus De 4 500 à 6 500 relevés ont été effectués dance à surestimer les écarts de prix entre
élevés dans tous les départements dans chaque DOM et plus de 70 000 en territoires. Aussi, du fait que les prix sont
métropole. Par ailleurs, des tarifs ont été généralement plus élevés dans les DOM
d’outre-mer qu’en France métropoli-
collectés directement auprès d’organis- qu’en France métropolitaine, l’indice A qui
taine. Les écarts de prix des consomma- mes privés ou publics et des écarts de consiste à passer de la France métropoli-
tions liées au logement (loyers, charges, loyers (à confort et superficie identiques taine aux DOM à partir du panier métropoli-
eau, électricité principalement) sont plus des habitations) ont été calculés à partir tain va-t-il surestimer l’écart (positif) global
contrastés. D’une part, les prix de métro- de l’enquête sur le logement de l’Insee de du fait que ce panier ne sera pas optimal
2006. Les relevés ont été effectués dans compte tenu du système des prix local. Il en
pole sont supérieurs de plus de 14 % à
des agglomérations représentatives de est de même pour l’indice B qui fait passer
ceux pratiqués localement à La Réu- chacun des territoires et auprès de tous des DOM à la France métropolitaine : toute-
nion, en prenant comme référence la les types de points de vente (hypermar- fois, l’écart étant cette fois négatif (les prix
structure de consommation réunion- chés, supermarchés, commerces tradi- étant comparativement moins élevés en
naise. D’autre part, ces mêmes prix sont tionnels, etc.). France métropolitaine), il sera sous-esti-
Compte tenu de la taille des échantillons, mé. En définitive, du fait que les prix sont
inférieurs de 2,4 % à ceux de la Guyane
les résultats ne sont pas représentatifs au plus élevés dans les DOM, on devrait bien
en prenant comme référence la structure niveau détaillé des produits, mais seule- avoir A>1/B.
de consommation guyanaise. ment pour les grandes fonctions de
consommation.
Sources Les rapports de prix moyens DOM/France Bibliographie
métropolitaine (respectivement France mé-
tropolitaine/DOM) pour les différentes fa-
Les données sont issues de l’enquête de milles de biens et services sont agrégés au « Comparaison des prix entre les DOM et la
comparaison spatiale des prix réalisée par moyen des pondérations reflétant la struc- métropole » F. Guglielmetti et A. Saglio,
l’Insee en mars 2010 en métropole et dans ture de la consommation des ménages en Insee Première n°251 - mars 1993.
les quatre DOM. métropole (respectivement dans un DOM). « Methodological Manual on Purchasing
La comparaison porte sur l’ensemble des On obtient ainsi à chaque fois deux indices Power Parities », European Communi-
biens et services marchands consommés de rapport de prix, A (DOM/France ties/OECD, 2006.

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