Professional Documents
Culture Documents
L’infrastructure du système des paiements du Maroc est moderne. Depuis la fin de 2007, tous
les instruments de paiement, y compris les chèques, traites et lettres de change, se passent du
papier. En outre, une plateforme plus grande pour les paiements en ligne a été mise en place, et
le système de règlement brut en temps réel (RTGS) a également été mis en place, en étroite
coopération avec le marché local.
L’accès aux financements s’est amélioré ces dernières années. La proportion de la population
détenant un compte dans une banque commerciale est passée de 15 % en 2002 à 27 % en 2007.
Si l’on prend en compte l’épargne à la caisse d’épargne postale, 40 % des Marocains ont accès
aux services bancaires.
Au niveau des activités bancaires au Maroc, on constate un renforcement des créances brutes
sur la clientèle à fin juin 2016 (dernières données disponibles) de +1,6%, à 739,2 milliards DH.
Notons toutefois que cette timide embellie survient consécutivement à la décélération de
croissance constatée à fin 2015. De même, les crédits bancaires distribués se sont bien
comportés, exception faite de la promotion immobilière qui a affiché un recul de 1,2%. Il faut
dire que les banques ont réduit leur exposition à cette catégorie de crédit, sachant aussi que les
grands groupes immobiliers se sont lancés dans un processus de désendettement et de
monétarisation de leur bilan. Cela dit, dans un contexte d’aggravation de la sinistralité dans
plusieurs secteurs tels que le raffinage de pétrole, le BTP, la métallurgie et autres, les créances
douteuses se sont accrues au niveau du secteur de 4,1% pour s’élever à 59,4 milliards DH
Dans l’ensemble, l’architecture du contrôle du secteur bancaire est solide. La banque centrale
(Bank Al-Maghrib) œuvre à la mise en œuvre des Principes fondamentaux pour un contrôle
bancaire efficace (CPEBS). En outre, depuis juin 2007, la banque centrale met en œuvre le
Dispositif prudentiel d’adéquation des fonds propres de Bâle II. Des réformes du secteur
financier pour améliorer la gouvernance du marché financier et améliorer les cadres
institutionnels, législatifs et réglementaires aux normes internationales ont été entreprises
depuis 2002, et ont continué dans le cadre du programme de soutien de développement du
secteur financier 2009 (PADESFI)
Les banques de Parmi lesquelles on trouve les 5 grandes banques privées qui réalisent près
dépôts de crédit des deux tiers de la collecte des dépôts à savoir : ATTAJARIWAFA BANK,
BMCE, et les trois filiales françaises (BMCI, SGMB et Crédit du Maroc).
Technologique
Le système bancaire marocain dispose d'une plateforme technologique et informatique très
développée. Le système bancaire national a su tirer profit des NTIC ce qui lui a permis, ces
dernières années, de développer et de moderniser ses outils de fonctionnement.
L'utilisation des nouvelles technologies et d'un système efficient de gestion des services
bancaires développés notamment Mobile Banking considérer comme révolution technologique
à même de permettre aux usagers de cette technologie de prendre connaissance des différentes
transactions commerciales et bancaires sans avoir à se déplacer dans leurs agences bancaires.
Légal
Trois organes ont été créés : CNME, CEC et la Commission de Discipline des Etablissements
de Crédit (CDEC)
Les épargnants et les emprunteurs ont été protégés par un ensemble de mesures (création d’un
fonds de garantie, respect des règles de gestion prudente, cadre institutionnel d’activité des
établissements de crédit…)
Accords de Bâle II : Restreindre le risque Crédits en les accordant en fonction des ressources
de la banque (ratio Mac Donough) ceci dit mieux gérer le risque crédit qu’est devenue une
question cruciale surtout après la crise financière des subprimes
Projet Bâle III : Réévaluer le risque Crédit en :
Renforçant le capital Core Tiers One (+1 500 Mds€ de dettes)
Introduisant deux nouveaux ratios (un CT et un LT)
Les nouveaux statuts de la Banque centrale consacrent son autonomie : Les principaux apports
des nouveaux statuts de la Banque centrale consistent à consacrer l’autonomie de Bank Al-
Maghrib en matière de politique monétaire et politique de change