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Institut National Polytechnique

Félix Houphouët-Boigny (INP-HB)

Département de Formation et de Recherche des


Sciences de la Terre et des Ressources Minières
(STeRMi)

COURS:
MECANIQUE DES ROCHES
REALISE PAR

OKAINGNI JEAN CLAUDE


ENSEIGNANT-CHERCHEUR
DIRECTEUR DU DEPARTEMENT STeRMi/ INP-HB/CI

23/04/2016 JCO_STeRMi 1
Plan
CHI: ROCHES ET MASSIFS ROCHEUX

CHII: DIAGRAMME DE WULF

CHIII: CARACTERISATIONS MECANIQUES

CH IV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX

CH V: PRESSIONS DES TERRAINS


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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
Objectif général:
Savoir faire une étude de stabilité de massif rocheux de façons
analytique et géométrique

Objectifs spécifiques:
 Identifier les blocs amovibles;

 Déterminer les modes d’instabilités potentiels d’un bloc;

 Analyser la stabilité d’un bloc;

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-1- Objet et Définition
I-1-1-Objet
La théorie des blocs, développée par Goodman et Shi, a pour objet
de déterminer les blocs clés pour n'importe quel type de surface
rocheuse (talus, cavité souterraine, surface naturelle) et pour des
forces actives quelconques.
I-1-2-Définition
Dans les massifs rocheux fracturés, de nombreuses ruptures
complexes sont déclenchées par le mouvement d'un simple bloc (le
bloc clé) défini par des discontinuités préexistantes.
Dans certains cas, le danger potentiel est représenté par ce seul bloc,
de taille généralement importante.
Il suffit donc de le stabiliser pour empêcher la rupture.
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-2- Modélisation d’un massif rocheux
Le massif rocheux est délimité par des surfaces libres planes (plans
d'excavation) et découpé en blocs par des discontinuités planes
fermées (joints).

Un plan d'excavation délimite 2 demi-espaces : un demi-espace vide


et un demi-espace rocheux.

Un joint délimite 2 demi-espaces rocheux, notés 0 et 1 (0 pour celui


qui est en dessous, 1 pour celui qui est au dessus).

NB:La matrice rocheuse est supposée suffisamment résistante pour


qu'il n'y ait pas de rupture des blocs.

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-2- Modélisation d’un massif rocheux

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
La méthodologie peut se résumer en 3 étapes:

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-1-Identification des blocs amovibles (déplaçables)
C'est la détermination des blocs pouvant être déplacés par rapport au
massif.
Pour une surface d'excavation donnée (constituée d'un ou plusieurs
plans), ces blocs sont définis par rapport aux familles de joints qui les
délimitent.
Pour cette étape, seules des données géométriques sont nécessaires,
précisément l'ensemble des directions possibles de déplacement d'un
bloc.
Pour cela, Goodman et Shi ont introduit les notions de pyramide
d'excavation (PE)et de pyramide de joints (PJ).
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-1-Identification des blocs amovibles (déplaçables)

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-1-Identification des blocs amovibles (déplaçables)

Les familles de discontinuités d’un massif rocheux définissent, dans


l'espace vectoriel, des pyramides appelées pyramides de joints (PJ).

Pour distinguer les demi-espaces définis par une famille non verticale,
on notera 0 pour le demi-espace inférieur et 1 pour le demi-espace
supérieur.

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-1-Identification des blocs amovibles (déplaçables)

La PJ d'un bloc représente l'ensemble des directions de mouvement


possibles du bloc, par glissement ou ouverture des joints.
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-1-Identification des blocs amovibles (déplaçables)
Une (PJ) et une (PE) définissent une famille de blocs, ayant la même
forme mais des tailles différentes.

Théorème de Shi:
Ces blocs sont amovibles si les deux conditions suivantes sont
remplies:
PJPE= : les blocs sont finis;

PJ : il existe au moins une direction de mouvement possible.


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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
Un bloc peut se mettre en mouvement par translation ou par
rotation (ou basculement).
 Modes d’instabilité par translation
ni : vecteur unitaire normal au joint i, dirigé vers l'extérieur du
bloc étudié;
wij : vecteur unitaire de l'intersection des 2 joints i et j d'une
pyramide de joints, dirigé dans le sens où le mouvement du
bloc est possible (wij PJ);

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
Remarque:
Si la PJ d'un bloc amovible n'est délimitée que par 2 plans, le
mouvement est possible dans les 2 sens de la direction de
l'intersection, notée wij+ (vers le haut) et wij- (vers le bas).
R : résultante des forces actives s'exerçant sur le bloc;
Ri : projection de R sur le plan i (si R est le poids du bloc, Ri suit
la ligne de plus grande pente du plan i);
s : vecteur unitaire de la direction du mouvement (s appartient
nécessairement à la PJ).
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par translation

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par translation
Soit R, la résultante des forces exercées sur le bloc, à savoir son poids
propre, les forces hydrauliques, les forces d’encrages si elles existent,
etc.
Alors un mouvement de translation a lieu suivant une direction x si:

R.x  0

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par translation
Les mouvements de translation se répartissent en trois modes:
 le décollement: tous les joints délimitant le bloc s'ouvrent;
le mode d'instabilité potentiel est un décollement si et seulement si
R  PJ
Cela signifie que R tend à ouvrir tous les joints délimitant le bloc. La
direction du mouvement potentiel est alors celle de R.
Remarque:
si R appartient à un ou plusieurs des joints qui délimitent la PJ, il n'y
a pas décollement au sens stricte, mais glissement sans frottement
sur ces joints.
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par translation
 le glissement sur un plan: le bloc glisse sur un seul des joints qui le
délimitent; les autres joints s'ouvrent;
Le mode d'instabilité potentielle est un glissement sur le joint i si et
seulement si:
R  (wij, wik, ni)
ou R au demi-espace côté PJ, défini par le joint i, et Ri  PJ
Cela signifie, d’une part, que R tend à fermer le joint i, d’autre part, que
Ri est compris entre les intersections wij et wik (le glissement dans la
direction Ri n’est pas "dévié" par un autre plan). La direction du
mouvement potentiel est alors celle de Ri.
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par translation
 le glissement sur un plan
Remarque 1: lorsque la PJ est définie par seulement 2 joints (cas
d'un dièdre), le domaine (wij, wik, ni) devient un dièdre droit
délimité par le demi-plan (wij+, ni, wij-) et le demi-plan i qui
délimite la PJ.
Remarque 2: si la seule force active est le poids du bloc amovible,
Ri est parallèle au vecteur pendage (ou à la ligne de plus grande
pente) du plan i. Il suffit alors de regarder si celui-ci appartient à
la PJ.
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par translation
 le glissement sur deux plans (ou glissement dièdre): le bloc glisse
sur deux des joints qui le délimitent; les autres joints s'ouvrent.
Le mode d'instabilité potentielle est le glissement sur les joints i et j
(dans la direction wij) si et seulement si:
R  (ni, nj, wij).

Remarque: lorsque la PJ est définie par seulement 2 joints (cas d'un


dièdre), le glissement sur ces joints peut se faire dans deux directions
opposées, correspondant aux deux trièdres (ni, nj,wij+) et (ni, nj,
wij-).
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par translation
Si R n'appartient à aucun des domaines définis précédemment,
le bloc est stable. R tend à fermer tous les joints délimitant le
bloc.

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-2-Détermination des modes d’instabilités potentiels
 Modes d’instabilité par basculement
La condition pour que le basculement d'un bloc soit possible est que la
demi-droite, portant la résultante des forces actives, intersecte une
face libre du bloc. En effet, dans ce cas, la réaction exercée par le
massif ne peut pas être portée par la même droite que la résultante
active et les joints sont soumis à des moments fléchissants.
Dans le cas simple d'un bloc parallélépipède reposant sur un plan
incliné d'un angle α et soumis à son seul poids, la condition de
basculement potentiel est :
Y/X > cotgα
Y étant la hauteur du bloc et X son épaisseur.
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-3-Analyse de stabilité
R : résultante des forces actives s'exerçant sur le bloc étudié (c'est en
général une donnée du problème);
Rt : composante de R dans la direction de glissement potentiel;
Rt = R cos(R,s), avec s // Ri ou s // wij;
Rn : composante de R normale à la direction de glissement potentiel
Rn = R sin(R,s);
Rni : composante de Rn sur la normale au plan i
Rni = Rn cos(Rn,ni);
T: réaction parallèle à la direction de glissement potentielle (opposée
à Rt);
Ni : réaction normale au plan i (opposée à Rni).
23/04/2016 JCO_STeRMi 23
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX

ok

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-3-Analyse de stabilité
 Hypothèses
La réaction normale Ni n'a pas de limite (le bloc ne peut pas s'enfoncer
dans le massif), donc : Ni = Rni;
La réaction T est limitée par les résistances au cisaillement des plans de
glissement potentiels: T  Tmax;
Si ces résistances obéissent au critère de Coulomb:
Tmax = (Ni tgi + ci Ai);
i, ci : angle de frottement et cohésion du plan i;
Ai : aire de la surface de glissement sur le plan i
(Aire d'un triangle dont les côtés ont des longueurs a, b et c, et les
angles opposés à ces côtés valent respectivement α, β et γ:
23/04/2016 A = (a b sinγ) / 2) JCO_STeRMi 25
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-3-Analyse de stabilité
 Conditions de stabilité
Si Rt < Tmax alors T = Rt; le bloc est stable.
Si Rt = Tmax alors T = Rt = Tmax; le bloc est en équilibre limite.
Si Rt > Tmax alors T = Tmax; le bloc se met en mouvement.
Tant que le bloc glisse sur le ou les même(s) plan(s), l'équation du mouvement
est : M x" = Rt Tdyn
Tdyn = Ni tg(dyni)
Avec M : masse du bloc;
x" : accélération;
Tdyn : résistance dynamique au cisaillement.
L'angle de frottement dynamique dyni est inférieur à l'angle de frottement
statique .
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
I- Théorie des blocs
I-3- Méthodologie de détermination de blocs instables
I-3-3-Analyse de stabilité
 Conditions de stabilité
On utilise le plus souvent le coefficient de sécurité F, défini par :

Tmax
F
Rt
Tmax: force résistante maximale ou résistante mobilisable
Rt : force motrice
Un bloc est stable si F  1.

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-1- Sur un plan i

23/04/2016 JCO_STeRMi 28
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-1- Sur un plan i

Remarque:
La condition de stabilité (F>1) s'écrit : (R,ni ) < Фi.
Cela signifie que la résultante R doit être située dans un cône d'axe
ni et d'angle Фi (cône de frottement).

NB:La représentation stéréographique de ce cône et de la résultante


des forces actives permet une analyse graphique de la stabilité, ainsi
que le calcul du coefficient de sécurité.

23/04/2016 JCO_STeRMi 29
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-1- Sur un plan i
II-1-1- soumis au poids propre seul

Si la résistance au cisaillement obéit au critère linéaire de Coulomb, le coefficient de


sécurité ne dépend pas du poids du bloc.
23/04/2016 JCO_STeRMi 30
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-1- Sur un plan i
II-1-2-soumis au poids et aux forces hydrauliques
La force V résultant des pressions interstitielles s'exerçant sur une surface de glissement, lui est
perpendiculaire et diminue l'effort normal sur celle-ci et, par conséquent, sa résistance au cisaillement.

Dans les études de dimensionnement de talus, on admet généralement que celui-ci est drainé et que
la pression est nulle à l'intersection d'un plan de glissement et du talus.

On admet également que la Conductivité hydraulique du plan de glissement est constante, ce qui
implique que la charge hydraulique, et donc la pression, varie linéairement le long de celui-ci.

La force V est alors donnée par le produit de la Pression moyenne par la surface du plan de glissement.

De plus, on considère souvent que le bloc amovible est limité, en amont, par une fracture verticale
ouverte, susceptible de se remplir d'eau sur une certaine hauteur hw. La pression dans celle-ci
augmente linéairement avec la hauteur d'eau, pour atteindre la valeur maximale: umax = w hw.

La force U résultant de cette pression se décompose en une composante motrice, dans la direction du
mouvement potentiel, et une composante normale, qui diminue l'effort normal sur le plan de
glissement.

23/04/2016 JCO_STeRMi 31
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-1- Sur un plan i
II-1-2-soumis au poids et aux forces hydrauliques
Remarque:
Lorsque le bloc susceptible de glisser a une forme prismatique et que les
forces actives sont perpendiculaires à l'axe du prisme, l'analyse peut se
faire en plan, en considérant une tranche de 1 m d'épaisseur.
Les forces hydrauliques U et V sont alors données par les expressions :

1
U   wh2 w
2
1
V   w hw L
2
L est la longueur du plan de glissement.
où23/04/2016 JCO_STeRMi 32
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-1- Sur un plan i
II-1-3- Avec pont rocheux
Il arrive que le plan de glissement potentiel comporte des ponts
rocheux, qui ont une cohésion beaucoup plus élevée que celle
du reste du joint. La force résistante est alors la somme des
résistances du pont rocheux et du reste du joint.

Remarque:
Glissement avec pont rocheux dans un joint sollicité en traction
Le problème est alors hyperstatique. La méthode la plus simple
consiste à supposer que la force exercée par le pont rocheux est
parallèle à la direction du glissement du bloc.
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-1- Sur un plan i

[W cos   U  T sin(    )] tan   c* S


F
W sin   E  T cos(    )
tan  c* S
W sin   E  (W cos   U ) 
d’où T F F
tan 
sin(    )  cos(    )
F
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-2- Sur deux plans i et j

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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-2- Sur deux plans

23/04/2016 JCO_STeRMi 36
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité: F
II-3-1- Résolution analytique
1- Calcul de α et 

tan 1 cos 1  tan  2 cos  2


tan  
tan  2 sin  2  tan 1 sin 1

Choisir α ou (180°+ α) de façon que α tombe dans le domaine de:


1  90 ou  2  90

tan   tan 1 cos(1   )  tan  2 cos( 2   )

23/04/2016 JCO_STeRMi 37
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité: F
II-3-1- Résolution analytique
2-Calcul de 1 et 2

cos 1  sin 1 sin  cos(  1 )  cos 1 cos 

cos  2  sin  2 sin  cos(   2 )  cos  2 cos 

23/04/2016 JCO_STeRMi 38
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F

[W cos   T sin(    )] tan  *  Th  c1 S1  c2 S 2  U1 tan 1  U 2 tan 2


* *
F
W sin   T cos(    )

avec
sin  2 tan 1  sin 1 tan 2
tan  * 
sin(1   2 )

cos  2 tan 1  cos 1 tan 2



sin(1   2 )
23/04/2016 JCO_STeRMi 39
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F
Remarques:
 Si l’ancrage est dans le plan vertical passant par l’intersection
des deux plans alors T= Ta et Th = 0 et a = 
 Sinon T est le projeté orthogonal du vecteur ancrage dans le
plan vertical contenant l’intersection des deux plans; T= f(Ta , a ,  )
et  = g( a )
Th est la composante horizontale du vecteur ancrage,
perpendiculaire au plan vertical contenant l’intersection des deux
plans. Th= h(Ta , a )
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CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F
Remarques:
 Si 1 = 2 et 1 = 2 (coin symétrique) alors =0:
Th n’influence pas la stabilité;

 Si 1 = 2 et 1  2 (coin asymétrique) alors Th est stabilisant


s’il est orienté vers le plan le plus raide: il faudra renforcer les
ancrages dans cette direction.

23/04/2016 JCO_STeRMi 41
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F
 Poids propre seul

W cos  tan  *  c1 S1  c2 S 2
* *
F
W sin 
avec
sin  2 tan 1  sin 1 tan 2
tan  
*

sin(1   2 )

23/04/2016 JCO_STeRMi 42
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F
 Poids propre seul
si c1  c2  0 et 1  2 alors :
* *

tan  sin 1  sin  2 tan 


F K
tan  sin(1   2 ) tan 
avec
sin 1  sin  2
K
sin(1   2 )
K : facteur du coin
23/04/2016 JCO_STeRMi 43
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F
 Poids propre seul

23/04/2016 JCO_STeRMi 44
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F
 Avec tirant dans le plan vertical passant par l’axe i (Th=0)
dans un milieu sec
[W cos   T sin(    )] tan  *  c1 S1  c2 S 2
* *
F
W sin   T cos(    )
Ainsi
tan  * c1 S1 c2 S 2
* *
W sin   W cos   
T F F F
tan  *
sin(    )  cos(    )
F

sin  2 tan 1  sin 1 tan 2


avec tan  * 
sin(1   2 )
23/04/2016 JCO_STeRMi 45
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-1- Résolution analytique
3-Calcul de F
 Avec tirant dans le plan vertical passant par l’axe i (Th=0) en présence
d’eau (sur pression d’eau sur les discontinuités)

Exercice

Déterminer l’expression de T

23/04/2016 JCO_STeRMi 46
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-2- Résolution géométrique
 Etude des données de base : détermination de α et 
 Reporter les plans 1 et 2 ainsi que les pôles N1 et N2 de ces deux plans

 Déterminer l’orientation (α et  )de la ligne d’intersection  des plans 1 et 2

23/04/2016 JCO_STeRMi 47
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-2- Résolution géométrique
 Etude des données de base : détermination de 1 et 2
 Tracer le plan perpendiculaire à  passant par les pôles N1 et N2 et
déterminer les angles de pendage apparent des plans 1 et 2 (1 et 2)

23/04/2016 JCO_STeRMi 48
CHIv: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-2- Résolution géométrique
 Etude des données de base : détermination de 1 et 2

23/04/2016 JCO_STeRMi 49
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-2- Résolution géométrique
 Etude des mouvements possibles
 Tracer les deux plans qui contiennent la ligne d’intersection et un des
pôles ( grands cercles passant par I et N1 respectivement N2 ).
Ces plans forment les limites entre le glissement sur les deux plans 1 et 2 et le
décollement d’un plan avec glissement sur l’autre.

 Reporter les cônes de frottement autour des pôles (angle d’ouverture 1


respectivement 2 )
Ces cercles délimites les zones stables pour le glissement sur le plan 1
respectivement sur plan 2 .

23/04/2016 JCO_STeRMi 50
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-2- Résolution géométrique
 Etude des mouvements possibles
 Tracer les plans mn et pq passant par l’intersection des cônes de
frottement avec les plans délimitant le décollement.
Ils délimitent la zone stable pour le glissement sur les deux plans 1 et 2.
 Vérifier la position de la résultante des forces agissant sur le coin.
Ces possibilités sont:
- glissement sur les deux plans
- glissement sur un seul plan avec décollement sur l’autre
- stable

23/04/2016 JCO_STeRMi 51
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
II-3-2- Résolution géométrique
 Vérification de la stabilité
 Reporter la résultante des forces agissant sur le coin
 Mesurer sur le plan passant par larésultante et la direction du mouvement
de l’angle de frottement mobilisable  et l’angle de frottement
effectivement mobilisé :

tan 
F
tan 

23/04/2016 JCO_STeRMi 52
CHIV: STABILITE DES MASSIFS ROCHEUX
II- Instabilité en Glissement
II-3- Détermination du coefficient de sécurité
Travaux dirigés sur la détermination de la stabilité par
méthodes analytique et géométrique d’un massif rocheux

23/04/2016 JCO_STeRMi 53

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