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Jijel
Le soleil et la mer
Préface.
Depuis toujours, les jeunes ont été fascinés par les endroits
de rêve, et les images de la campagne.
C’est ainsi qu’un groupe d’amis travaillant dans une
entreprise avait subitement décidé d’organiser un voyage
ensemble selon la disponibilité en ressources, ils ont débattu
où ? Et comment ?
Ce petit livre est entièrement dédié à cette remarquable
tournée à l’intérieur du pays.
L’importance de ces vacances, c’était la découverte de
l’Algérie par les Algériens eux même.
Néanmoins, je tiens à déclarer à mes lecteurs que je me
porte garant de ce qui a été raconté sur tous les lieux
visités et les choses faites pendant notre courte tournée,
que nous citons dans ce petit recueil.
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.
Il a chanté avec sa guitare qui plaisait à
amar, Foufou et quoique très émus à
l’improvisation qui avait mis une
ambiance.
- c’est beau partout où l’on va, jamais je
n’aurai cru qu’il pouvait y avoir de tels
endroits en Algérie annonça Amar.
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petit chien.
Une vive satisfaction a été ressentie
dans mon cœur.
Les mauvais souvenirs de la guerre me
revenaient en mémoire.
Une période en plein hiver, dans ces
hautes montagnes là haut, nous avions
passé trois jours consécutifs, en fuyant
l’ennemi, pour ne pas voter sous
l’occupation, pendant que mes collègues
étaient confrontés à un défi,
reconnaissant et le disent de vive voix
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de se soumettre à la force de
l’envahisseur, c’était mon père qui me
l’avait conté.
Ammi Mohamed me raconta une histoire
bouleversante, un matin de juillet, il faisait
très chaud, il prit un mouchoir pour
s’essuyer la sueur qui coulait sur son
front en me disant que son père, durant
la première guerre Mondiale avait tué une
Allemande malgré lui et que les soldats
Nazis le poursuivaient et qu’après une
longue course il se fit rattraper, l’un de
ces soldats lui dit :
- je n’ai jamais vu un gaulois courir aussi
vite que toi !
L’officier comptait sur lui, pour se
renseigner sur les forces de l’ennemi.
-Je n’ai rien à vous dire, parce je ne
sais rien, les français se méfiaient de
moi, répondit mon père.
- pourquoi ?
- parce que je ne suis pas français,
j’avais été enrôlé de force, quant à
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