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-Il est important de connaître les mécanismes géologiques à l’origine des dépôts meubles
qui seront utilisés pour supporter les fondations des structures.
- Concept de ‘FACIÈS SÉDIMENTOLOGIQUE’
MASSIF ROCHEUX
‐Importance des discontinuités (‘joints’) sur le comportement mécanique
‐ Indice RQD (‘Rock Quality Designation’)
CONTEXTE GÉOLOGIQUE:
‐Importance de comprendre le contexte géologique (incl. son environnement géologique,
hydrologique, climatique et sismique) avant de procéder au dimensionnement des
fondations et de la structure
Nous allons nous concentrer sur l’étape 2, à savoir les travaux nécessaires à la construction du
modèle stratigraphique et géotechnique du site du projet
Les travaux de caractérisation et d’investigations géotechniques doivent définir les conditions
géotechniques et stratigraphiques aux échelles « micro » (spécimen de sol – c’est le problème
géomécanique) et « macro » (échelle du site – c’est le problème stratigraphique)
Définir de façon convenable la stratigraphie des dépôts (i.e. nature, épaisseur et distribution
latérale des couches de sol et roche à l'intérieur
latérale des couches de sol et roche à l intérieur de la zone d
de la zone d'influence
influence de la construction)
de la construction)
Construire un modèle géotechnique du site
1‐ Définir le régime d'écoulement de l'eau souterraine:
‐ profondeur de la nappe phréatique,
‐ fluctuations saisonnières de la nappe,
‐ direction de l'écoulement.
2‐ Prélever des échantillons de sol et de roche:
‐ identification (chantier, labo.),
‐ classification (ASTM, unifiée, etc.),
‐ mesure de certains paramètres physiques et mécaniques.
3‐ Réaliser des essais in‐situ: profilage vertical et longitudinal de certaines propriétés physiques
(
(densité, etc.) et mécaniques (cu, etc).
, ) q ( , )
Distinguer: échelle ‘échantillon’ et l’échelle ‘Site’
RECONNNAISSANCE GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE
Sert à optimiser le tracé d'une route, la localisation d'un pont, d'une structure, etc.
N'exige que très peu de forages pour définir:
•Stratigraphie générale
•Caractéristiques générales du roc et des couches de sols
•Nappe phréatique
•"Agents extérieurs“
DOCUMENTS À CONSULTER & OBTENIR (RECONNAISSANCE PRÉLIMINAIRE)
‐Concept de « dossier de projet »
Étude des éléments du projet:
type de structure (acier/béton),
importance des charges (transitoires/mortes),
utilisation du bâtiment fini, etc.
utilisation du bâtiment fini, etc.
Étude visuelle du site et des ouvrages voisins:
photographies du site et des bâtiments voisins,
comportement et plans des autres bâtiments,
Influence de la construction sur les autres bâtiments.
Cartes topographiques; Cartes géologiques
Cartes des dépôts superficiels; cartes géotechniques
Photographies aériennes
g p
Banque de données géotechniques des ministères, etc.
Les méthodes de forage, carottage et sondage dans les sols seront brièvement revues dans les
pages qui suivent.
Les moyens actuels d'étude sont très variés, de sorte que l'absence de reconnaissance
géotechnique n'est plus acceptable de nos jours. D'ailleurs, le Code National du Bâtiment impose
l'exécution d'une telle étude.
RECOMMANDATIONS
•L'étendue de la reconnaissance dépendra de la difficulté et de l'hétérogénéité du site, de la nature de
l'ouvrage à construire et de son importance.
• Les contraintes économiques ne permettent pas toujours un grand nombre de sondages.
• Il ne faut jamais se contenter d'un sondage isolé, et risquer de projeter la construction sur la base d'une
anomalie.
• En règle générale, 3 sondages = minimum
La profondeur des sondages doit être telle que toutes les couches qui peuvent être influencées par la mise en
charge du terrain puissent être étudiées.
En règle générale, la profondeur minimale des sondages sera:
une profondeur équivalente à 4 B (B = largeur des fondations) avec un minimum de 6 m;
pour un radier ou un ensemble de fondations dont les effets se superposent, 1,5 fois la largeur de la
construction;
le socle rocheux sera foré sur au moins 3 m.
Il y a évidemment des cas particuliers, par exemple:
on traversera toujours complètement une couche de remblai pour détecter la présence possible de
matériaux impropres;
lorsque l'on rencontre une couche de sol argileux compressible, il faut souvent la traverser
complètement pour pouvoir effectuer convenablement les calculs des tassements.
• Pour les problèmes sismiques: un forage jusqu’au roc est toujours requis.
REMARQUES
1‐ Tarières :
• Moyens les plus simples, peu coûteux
• Observation visuelle sur échantillons remaniés pas d’information sur les propriétés
mécaniques
• Pénétration impossible sous la nappe phréatique dans les sols pulvérulents
• Idéal pour observer de roc à faible profondeur
• manuelles ou mécanisées;; diamètre variable;; Prof. max. = 6-8 m,, (manuelle),
( ), permet
p de
prélever des échantillons remaniés (ou intacts lorsque tarière creuse + combinée avec tube
Shelby)
• rapide et économique, peut être installée sur une machine de forage, ce qui assure les
fonctions de rotation, avance et guidage; tarière continue (jusqu'à une prof. = 100 m);
• tarière creuse
NOTES:
•À cause de l'épaisseur de sa paroi, le carottier fendu provoque un remaniement important de la
structure du sol prélevé, rendant impossible la détermination de ses propriétés mécaniques en
laboratoire.
•Cependant, comme il est très difficile et onéreux de prélever des échantillons relativement intacts
de matériaux granulaires, on a conservé jusqu'à ce jour l'utilisation du carottier fendu dans ces
dépôts.
•On compte le nombre de coups de mouton nécessaires pour enfoncer le carottier sur une certaine
•On compte le nombre de coups de mouton nécessaires pour enfoncer le carottier sur une certaine
profondeur (300 mmm ou 12 pouces).
•Une fois plein, le carottier est remonté à la surface, vidé de sa carotte puis redescendu au fond du
forage. L’opération est répétée sur toute la hauteur du profil à tester.
•Par conséquent, de façon courante, un estimé de la résistance des matériaux granulaires se fait à
partir de l'indice de pénétration standard, N.
TUBE À PAROI MINCE:
Pour récupérer des échantillons aussi peu remaniés que possible, on utilise des tubes d'acier à paroi
mince ("tubes Shelby")
Ils sont munis d'une trousse coupante, dont l'ouverture est légèrement plus petite que le diamètre
du fut.
Le diamètre le plus courant est 73 mm (2 7/8").
Le tube est simplement fixé à une tête munie d'une soupape à bille.
CLASSIFICATION DES ESSAIS IN‐SITU
Deux grandes familles :
les essais qui donnent une caractéristique de sol à la rupture
Les pénétromètres statiques et dynamiques appartiennent à la première famille.
Ils sont enfoncés dans le terrain soit à vitesse imposée soit sous l’effet de chocs
répétés. Le sol sous la pointe est constamment dans un état limite puisque la
pointe de l’appareil le poinçonne.
les essais qui donnent en plus une relation contraintes ‐ déformations.
Le pressiomètre et le scissomètre appartiennent à la deuxième famille
ils sollicitent le terrain depuis son état au repos jusqu’à une valeur limite
Principaux types d’essais in‐situ
Essai de pénétration standard (SPT)
Essai de pénétration statique (CPT)
CPTu = piézocône
Mesure de Vs:
SCPTu = sismocône
Cross‐Hole
SASW/MASW
Notes:
Notes:
REMARQUES:
• Le nombre N = N1 + N2 est appelé résistance à la pénétration (au carottier standard SPT) ou indice
N.
• Les résultats sont présentés sous forme de tableau, comme indiqué par la norme, et
éventuellement sous forme d’une courbe de variation de N en fonction de la profondeur.
• La norme précise que l’essai ne s’applique qu’aux sols dont la dimension des plus gros éléments
ne dépasse pas 20 mm, dont la valeur N est comprise entre 0 et 50 et pour des profondeurs
d’investigation
d investigation ne dépassant pas 50 m.
ne dépassant pas 50 m.
• En outre, le fond du trou de forage ne doit pas être trop modifié par la succession des opérations,
qui peuvent entraîner éboulements ou décompression, notamment dans les sols placés sous la
nappe.
• Le strict respect des conditions d’exécution de l’essai doit être assuré, faute de quoi la dispersion
des mesures devient très importante.
• Au Canada et aux USA et dans d’autres pays, ils sont effectués assez intensivement et de manière
empirique pour déterminer la portance des fondations superficielles ainsi que pour évaluer les
empirique pour déterminer la portance des fondations superficielles ainsi que pour évaluer les
risques de liquéfaction des sols en zone sismique.
• Les essais SPT sont peu effectués en France (surtout pressiomètre)
• Ils sont également utilisés, par le biais de corrélations, pour:
la détermination de la cohésion non drainée cu des argiles, (non valable pour les argiles
sensibles du Canada)
de l’angle de frottement interne
et de l’indice de densité ID des sols purement frottants.
NOTES:
•Exemple d'essais SPT
•Résultats combinés de 3 forages
•Utilisés pour établir la stratigraphie
REMARQUES:
SPT et Facteurs de correction
• Le rapport d'énergie (ou Energy Ratio, ER) appliquée à la cuiller fendue est également un
paramètre très important.
• CE l'énergie qu'il faut appliquer pour ramener l'indice à rapport d'énergie qui est 60% de
l'énergie théorique. CE= ER/60%
• La pratique recommandée actuelle, compte tenu de la très grande variabilité des mesures
p q , p g
de N, et ce même à l'intérieur d'un même trou, est de mesurer le rapport d'énergie de
façon aussi fréquente que possible.
REMARQUES: ESSAI CPT
Par un procédé mécanique, électrique ou hydraulique, on mesure suivant un pas de profondeur
donné, la résistance opposée par le sol à la pénétration de cette pointe conique
Cette résistance est appelée "résistance de pointe statique" (ou résistance de cône) et notée qc
Le CPT utilise une pointe en acier dur, de section droite de 10 cm2 (diamètre 36 mm),
comportant une partie conique surmontée d’une partie cylindrique.
L’effort de pointe qc est la résultante axiale de la réaction du sol sur ces deux surfaces
cylindrique et conique
cylindrique et conique.
Essai inventé en Europe (Belgique) et répandue mondialement ( pétrole «offshore »)
Pénétration continue à vitesse constante (2cm/s) d’une pointe conique de 10 cm² de surface
Nombreux types d’appareils
Mécanique : Type Delft, les plus anciens ; longs à mettre en œuvre ; lectures discontinues
aux 20cm ; moins courant aujourd’hui
aux 20cm ; moins courant aujourd hui
Hydrauliques : Type Parez courant en France, peu connus ailleurs
Électriques : Type Fugro les plus courants aujourd’hui ; lectures continues; peuvent être
automatisés (offshore)
Utilisation croissante du CPT en profils de pénétration dits, appelés aussi profils pénétrométriques
NOTES:
Utilisation croissante du CPT en Amérique du Nord et au Québec
Ils peuvent être utilisés dans les sols pulvérulents ou cohérents
Interprétation :
Stratigraphie (grâce au profil continu de la résistance en pointe et de la friction du
manchon)
Bonne corrélation aux propriétés mécaniques
• Il arrive fréquemment que la pénétration soit arrêtée par des blocs erratiques ou sur des inter‐lits
durs, même de faible épaisseur. Pour les essais à grande profondeur (plus de 50 m), la mise en
( )
place d’un inclinomètre dans la pointe est recommandée afin de s’assurer qu’aucune déviation
importante du train de tiges ne se manifeste.
• La représentativité de l’essai, notamment de la résistance de pointe, est limitée par la dimension
des éléments qui constituent le terrain. La norme indique que l’essai n’est interprétable que si le sol
ne comporte pas d’éléments de dimension supérieure à 20 mm.
• L’interprétation des essais au pénétromètre statique est faite surtout à partir de la résistance de
pointe qc. L’effort total de fonçage Qt ne fournit qu’une indication purement qualitative. En
particulier, l’effort de frottement latéral Qst
ti li l’ ff t d f tt t l té l Q t = Qt – Qc
Q n’est pas une valeur représentative d’un sol,
’ t l é t ti d’ l
puisqu’elle représente l’intégration du frottement latéral sur toute la longueur du tube, dans des
couches aux propriétés mécaniques différentes et pour des degrés de serrage sur le tube variables.
• Les pénétromètres sont particulièrement intéressants pour la reconnaissance préliminaire des
sites, sous réserve que l’on n’obtienne pas un refus prématuré de la pointe sur des couches dures
de surface ou sur des blocs erratiques.
• À l’issue de la reconnaissance d’un site au pénétromètre statique, on peut juger l’hétérogénéité
des sols en plan et en profondeur, et les classer sommairement en fonction de leur dureté comme
indiqué dans le tableau
indiqué dans le tableau
NOTES
La résistance de pointe qc ne permet pas à elle seule de déterminer le niveau de la nappe d’eau
souterraine, ni de déterminer la nature des sols, si l’on entend par là de savoir s’il s’agit de sols
cohérents ou pulvérulents, perméables ou non.
Par contre, cela sera possible si la pointe est équipée d’un manchon de frottement et/ou d’une
prise de pression interstitielle (PIÉZOCÔNE)
friction ratio = fs/qc
Sols cohérents
On admet que la cohésion non drainée cu peut être déduite de qc par la relation :
cu =qc‐vo/Nc
Où vo est la pression totale verticale due au poids des terres à la profondeur correspondant à qc et
Nc un coefficient sans dimension dépendant du type d’argile.
La meilleure méthode pour déterminer cu consiste à calculer Nc pour chaque site à partir d’essais de
laboratoire effectués sur des échantillons intacts prélevés sur ce même site. Si cet étalonnage ne
peut être effectué, on adopte les valeurs suivantes :
pour les argiles où qc < 1 MPa, on adopte Nc = 12 ; ce coefficient varie en fait dans ce type
de terrains entre 10 et 15 ;
pour les argiles où qc > 1 MPa, on adopte Nc = 20 ; ce coefficient varie en fait dans ce type
de terrains entre 15 et 25.
En anglais : "Vane" ou "Vane Shear Test"
Scissomètre (définition du LCPC):
"Appareil de détermination en place de la résistance au cisaillement des sols fins, peu consistants et
cohérents, par mesure du couple de torsion nécessaire à l’entraînement d’un cylindre de terrain
autour de son axe par un moulinet à quatre pales foncé directement dans le sol à la profondeur
voulue. Un abaque donne la cohésion non drainée des sols cohérents su, ainsi que la cohésion
remaniée sr, à partir du couple de torsion et de l’angle de rotation du moulinet."
FHWA :
« Checklist » recommandé par le FHWA pour s'assurer
s assurer qu
qu‘àà, tout le moins
moins, les principales informations requises sont
présentes.
• Information de base:
• Is the general location of the investigation described and/or a vicinity map
included (Yes / No / Unknown or N/A)
• Is scope and purpose of the investigation summarized? (Yes / No / Unknown or N/A)
• Is concise description given of geologic setting and topography of area? (Yes / No / Unknown or N/A)
• Are the field explorations and laboratory tests on which the report is based listed? (Yes / No / Unknown or
N/A)
• Is the general description of subsurface soil, rock, and groundwater conditions
given? (Yes / No / Unknown or N/A)
• Is the following information included with the geotechnical report (typically included in the report
appendices):
Test hole logs? (Yes / No / Unknown or N/A)
Field test data? (Yes / No / Unknown or N/A)
laboratory test data? (Yes / No / Unknown or N/A)
Photographs (if pertinent) (Yes / No / Unknown or N/A)
Plan and Subsurface Profile (Yes / No / Unknown or N/A)
• Mise en plan:
Is a plan and subsurface profile of the investigation site provided?
Are the field explorations located on the plan view?
Does the conducted site investigation meet minimum criteria?
Are the explorations plotted and correctly numbered on the profile at their true elevation and location?
Does the subsurface profile contain a word description and/or graphic depiction of soil and rock types?
Are groundwater levels and date measured shown on the subsurface profile?
• Rapports de forage
Subsurface Profile or Field Boring Log
Are sample types and depths recorded?
Are SPT blow count, percent core recovery, and RQD values shown?
If cone penetration tests were made, are plots of cone resistance and friction
ratio shown with depth?
• Laboratory Test Data
*Were lab soil classification tests such as natural moisture content, gradation, Atterberg limits, performed on selected
representative samples to verify field visual soil identification?
are laboratory test results such as shear strength, consolidation, etc., included and/or summarized?
REMARQUES
La terminologie utilisée pour la description des couches de sols est basée sur les proportions des
différentes particules comme suite:
Traces ou quelques moins de 10%
Un peu 10 à 20%
Adjectif (par exemple silteux ou sableux) 20 à 35%
Et (par exemple sable et gravier) 35 à 50%
La classification des couches de sols est basée sur la répartition de la taille des particules donnée ci‐
La classification des couches de sols est basée sur la répartition de la taille des particules donnée ci‐
dessous:*
Argile inférieur à 0.002 mm ‐‐‐
Silt de 0.002 à 0.075 mm (0.002 mm au tamis #200)
Sable de 0.075 à 4.75 mm (du tamis #200 au tamis #4)
Gravier de 4.75 à 75 mm (du tamis #4 au tamis 3 po)
Cailloux de 75 à 200 mm (3 po à 8 po)
Blocs supérieur à 200 mm (plus de 8 po)
*Système de Classification des Sols Unifié ASTM D2487‐75
(Unified Soil Classification System)
NOTES:
• On entend par paramètres "dynamiques" les paramètres élastiques mesurés à de très petites
déformations. L'utilisation du terme "dynamique" pour décrire ces paramètres n'est pas recommandée.
• Présentation des méthodes in‐situ de mesure de Vs:
Les sources d'impact/les équipements de base
La méthode cross‐hole
/ p
Les méthodes down‐hole/up‐hole ((SCPT‐Seismic Cone))
Les méthodes sismiques:
Sismique réflexion
Sismique réfraction
La méthode de Rayleigh (CSW)
La méthode SASW (analyse spectrale des ondes de surface)
La méthode MASW
Remarques générales
• La plupart des essais in‐situ utilisés en dynamique des sols cherchent à mesurer la vitesse
de propagation des ondes primaires (Vp) ou de cisaillement (Vs)
• Les essais géophysiques sollicitent le sol à de très faibles niveaux de déformation (< 10‐
4%)
• Le module de cisaillement Gmax est déduit de la vitesse des ondes de cisaillement
Références
Campanella, R. G.; Stewart, W. P.; Roy, D.; Davies, M. P. (1994) "Low strain dynamic characteristics
of soils with the downhole seismic piezocone", ASTM Special Technical Publication Proceedings of
the Symp. on Dynamic Geotechnical Testing, II Jun 27‐28 1994 n 1213, p 73‐87, San Francisco,
CA,USA.
Hoar, R. J.; Stokoe, K. H. II (1978) " Generation and measurement of shear waves in situ", ASTM
Spec Tech Publ 654, Symp on Dyn Geotech Test Jun 28 1977 1978, 3‐29, Denver, CO, USA
Seed, H. B., Wong, R.T., Idriss, I.M. et Tokimatsu, K. (1986), "Moduli and Damping Factors for
y y f
Dynamic Analysis of Cohesionless Soils", ASCE, Journal of Geotechnical Engineering, Vol.112, No. 11,
, , g g, , ,
Nov. 1986, pp.1016‐1032.
Skempton, A.W. (1986), "Standard Penetration Test Procedures and the Effects in Sands of
Overburden Pressure", Relative Density, Particle Size, Aging and Overconsolidation", Geotechnique,
Vol. 5, No.1, pp.297‐326.
Stokoe, K. H. (1989) "In Situ Seismic Testing With Surface Waves", Proceedings of the 12th
International Conference on Soil Mechanics and Foundation Engineering Aug 13‐18 1989 v 1 1989
Publ by A.A. Balkema, Rotterdam.
NOTES:
(1): dans les études préliminaires ou principales
(2): les méthodes géophysiques jouent un rôle de premier dans les projets de dynamique des
sols
(3):par les méhodes électro-magnétiques
(4):par les méhodes de résistivité électrique
•La fonction sinus se répète chaque fois que l'angle augmente de 2 pi : sin(wt) =
sin(wt +2pi)
Notes:
Courbe contraintes de cisaillement- distorsion
La vitesse des ondes de cisaillement (Vs) est aisément évaluée par les méthodes géophysiques et peut
être utilisée pour obtenir directement le module de cisaillement maximum (Gmax) à de très petites
déformations (de l'ordre de g = 1 ·10-4 %) par l'équation de la page suivante
• Gmax = Paramètre fondamental pour tous les solides (bois, acier, sol, roc, béton)
• Relation entre le module de cisaillement
Relation entre le module de cisaillement initial aux petites déformations
initial aux petites déformations et V
et Vs:
:
• G0 = Total Vs2 (alias Gdyn = Gmax = G0)
• S'applique à tous les problèmes statiques et dynamiques (s < 10‐6)
• S'applique aux situations de chargement drainé ou non drainé
REMARQUES:
Pour le comportement non‐drainé d’un milieu poreux saturé
si > 0, alors Vp > Vs
si = 0,5, =>:
il n'y a aucun changement de volume
ceci est équivalent à des conditions non‐ drainées:
K = Keau)
K =
Vp= Vp‐eau
Comme l'eau est incompressible, la mesure de Vp dans un sol saturé ne donnera pas une vitesse
représentative pour le sol mais plutôt pour l'eau interstitielle
notes:
• Équation originale de Seed et Idriss (1970)
•Paramètre K2 (ou K2max) = indice de rigidité
• Cette équation peut être utilisée si des mesures géophysiques ne sont pas disponibles
• s'm est la contrainte moyenne, Patm est la pression atmosphérique (101,3 kPa) et K2 est le coefficient de
rigidité
• L'influence de l'indice des vides et de l'amplitude des déformations se fait à travers le paramètre K2.
• Ce paramètre prend une valeur maximum (K2max) à des déformations très faibles, de l'ordre de 10-4%.
NOTES:
•SU-DSS = Résistance au cisaillement non drainé mesurée à l'appareil de cisaillement simple (DSS =
Direct simple shear test)
•Les données sur les argiles normalement consolidées proviennnent de Weiler (1988)
•Le module de cisaillement dynamique initial, Gmax, d’un sol cohérent est souvent déterminé par Gmax =
k × Su, ou k est un coefficient allant de 1 000 à 2300 (Dobry et Vucetic, 1987) et Su représente la
résistance au cisaillement non drainée du matériau.
•Le tableau présente des valeurs du rapport Gmax /Su en fonction de l'indice de plasticité pour des argiles
normalement consolidées. Toutes les valeurs de résistance au cisaillement non-drainé (Su) présentées
dans ce tableau ont été mesurées de la même façone, soit à l'appareil de cisaillement simple (DSS).
NOTES:
•L'amortissement ou la dissipation d'énergie dans les sols est proportionnelle à l'aire de la
boucle hystérétique
•Le module sécant représente la valeur moyenne du module pour la boucle entière.
•Les paramètres Gsec et amortissement (x) sont les deux paramètres du modèle linéaire-
équivalent de Seed et Idriss et sont essentiellement fonction de l'amplitude des
déformations
NOTES:
•Les paramètres Gmax et Vs sont utilisés dans les calculs dynamiques en 1-D, 2-D et 3-D
•Le modèle standard pour le calcul de la réponse dynamique d'un dépôt de sol est le modèle linéaire-
équivalent
•Ce modèle est essentiellement utilisé pour des calculs en contraintes totales (donc sans prise en compte
de la génération de pressions interstitielles).
•Le modèle linéaire-équivalent est un modèle linéaire (i.e. le module est ajusté de façon itérative, en
fonction du niveau de déformation de cisaillement) et élastique.
•Ce modèle ne peut prédire les déformations permanentes
Résumé des relations empiriques utiles
Notes:
Déterminer Vs
Peut aussi être utilisé pour calculer le module G, le module de Young
HYPOTHÈSES FONDAMENTALES:
Stratification horizontale
La loi de réfraction de Snell ss’applique
La loi de réfraction de Snell applique
•La mesure de la vitesse de propagation des ondes se fait entre au moins deux forages parallèles
•Le forage d'émission est réalisé à l'avance
•L'émission de l'onde peut se faire de plusieurs façons:
•i.) par frappe sur le train de tiges qui est relié au carottier fendu
•ii.) "Cross-hole shear wave hammer": système de frappe sur une sonde plaquée aux parois du forage
d'émission (permet de contrôler le sen de la frappe = crée des ondes SH polarisées)
Notes:
• Site PEB, Québec, Thèse de doctorat de S. Grenier, été 2003
• Configuration à 3 forages
• La détermination des temps de propagation des ondes P et S entre l'émission et la (ou les)
réceptions permet de calculer les vitesses des ondes P et S, connaissant les distances séparant les points
d'émission et de réception
Notes:
•Essai Down-Hole:
l'émission se fait à partir de la surface
l'émission d'ondes est captée par des capteurs (des géophones) placés dans le forage
les ondes émises se propagent verticalement, ce qui est analogue au phénomène de
propagation des ondes sismiques
Essai Up
•Essai Up-Hole:
Hole:
l'émission se fait à partir du fond de forage
l'émission d'ondes est captée par des capteurs (des géophones) placés à la surface
les ondes émises se propagent verticalement, ce qui est analogue au phénomène de
propagation des ondes sismiques
Notes:
•Les pentes des segments de droite reliant les temps d'arrivée sont égales aux vitesses de propagation
Notes:
est la pulsation ou fréquence angulaire dela foce oscillante
NOTES:
L'équation Vr = f est l'équation fondamentale des essais steady-state et SASW
Notes:
•À une profondeur égale à une fois la longueur d'onde de la force oscillante, l'amplitude du déplacement
vertical z(t) n'est plus que de 20% de l'amplitude initiale à la surface du dépôt;
•Se référer à l'animation montrée en début de séance
Notes:
•Voir exemples à la diapo suivante
Notes:
•En pratique, l'angle de phase est déterminé avec l'aide du "Cross-Power Spectrum" ou spectre de
puissance croisé.
•Les vecteurs tournants sont utilisés pour visualiser le déphasage entre les déplacements verticaux des 2
capteurs.
Note:
La relation V() correspond à la courbe de dispersion
Notes:
•L'angle de phase est enregistré dans un état dit "non-déroulé" ("unwrapped") par l'analyseur dynamique
Notes:
•La profondeur effective des propriétés correspond à la demi-longueur d'onde