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Travaux dirigés de thermodynamique

IUT - GTE - Marseille


2012-13

1 Chapitre 2 : le gaz parfait


Exercice 1 Combien y a t-il de molécules dans un volume de 1 cm3 d’un gaz parfait pris dans les
conditions normales de température et de pression ?

Exercice 2 Pour donner un sens au nombre d’Avogadro, on considère du sable fin dont chaque
grain occupe un volume V0 = 0.1 mm3 . Quel est le volume V occupé par N = 6 × 1023 grains ? Si on
étendait uniformément ce sable sur la France (d’aire S = 550000 km2 ), quelle serait la hauteur de la
couche de sable ?

Exercice 3 Quelle est la masse d’air contenue dans une pièce de 5 × 3 × 3 m3 , à 20◦ C, sous 1
atmosphère ? On rappelle que la masse molaire de l’air est M = 29 g/mol.

Exercice 4 Calculer le volume molaire du dioxygène (O2 ) sachant que sa densité par rapport à l’air
est de 1, 1056 et que la masse volumique de l’air est 1.293 kg/m3 .

Exercice 5 Quel est le volume occupé par :


– 1 mole de diazote gazeux N2 dans les conditions normales,
– 1 mole de diazote liquide,
– 1 mole de diazote solide.
La masse molaire du diazote est de 28 g/mol, sa masse volumique à l’état liquide est de ρliquide = 0.808
g/cm3 et sa masse volumique à l’état solide de ρsolide = 1.026 g/cm3 . L’inégalité ρsolide > ρliquide
vous paraı̂t-elle normale ? Donnez un exemple de corps pur pour lequel elle soit fausse.

Exercice 6 Considérons l’hélium gazeux He de masse molaire MHe = 4 g/mol, dans les conditions
normales de température et de pression.
1. Calculer la masse volumique de l’hélium.
2. Calculer la densité de l’hélium par rapport à l’air sachant que la masse d’un litre d’air dans les
conditions normales est de 1.293 × 10−3 kg.
3. Calculer le volume occupé par un atome d’hélium ; quelle est la dimension caractéristique d’un
atome d’hélium ?
4. Quel est le volume moyen occupé par un atome d’azote gazeux dans les mêmes conditions ?

Exercice 7 Dans un gaz diatomique à basse température, des molécules se dissocient en atomes
quand on élève la température. Soit α la proportion des molécules dissociées par rapport aux molécules
initiales. Établir l’équation d’état du mélange, en fonction de la masse molaire M du gaz non dissocié,
de sa masse m et du coefficient de dissociation α. Calculer α pour le diode I2 à 1200◦ C sachant que
le volume d’un gramme d’iode sous pression normale à 1200◦ C est de 540 cm3 . On donne MI2 = 254
g/mol. On considère le diode (et l’iode) comme étant un gaz parfait.

Exercice 8 Une enceinte de volume indéformable V = 5 litres contient, à la température T = 300


K, n = 0.2 mole de diazote gazeux. Calculer l’énergie cinétique moyenne de translation, le nombre de
molécules de diazote, l’énergie interne, la vitesse quadratique moyenne et la pression du gaz. On donne
pour cela : k = 1.38 × 10−23 J/K, R = 8.314 J/K/mol et la masse molaire du diazote MN2 = 28
g/mol.

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Exercice 9 La pression d’un pneumatique est ajustée l’hiver, pour −10◦ C, à 2 atm, pression relative
préconisée à froid par le constructeur. Quelle pression indiquerait alors un manomètre, l’été pour
30◦ C ? Sachant que le conducteur est capable de ressentir les effets néfastes d’un écart de pression
de 10%, doit-il tenir compte du changement de saison pour le gonflage des pneus ? On négligera les
variations de volume. Attention, la pression lue sur le manomètre est ici une pression relative.

Exercice 10 Calculer la masse molaire de l’air. On considère que 23.2% de sa masse est constituée
de dioxygène (O2 ), que 75.4% est constituée de diazote (N2 ) et que 1, 4% est constituée d’argon (Ar).
On rappelle les valeurs des masses molaires du dioxygène MO2 = 32 g/mol, du diazote MN2 = 28
g/mol et de l’argon MAr = 40 g/mol.

Exercice 11 Un mélange de diazote (MN2 = 28 g/mol) et de dioxygène (MO2 = 32 g/mol) a la


masse volumique 1 g/l à 100◦ C et 1 atm. Quelle est sa composition en fractions molaires ?

Exercice 12 Trois récipients contiennent respectivement du dihydrogène H2 , du dioxygène O2 et


du diazote N2 dans les conditions suivantes : H2 (V1 = 2.25 l, P1 = 250 mmHg, T1 = 293 K), O2
(V2 = 5.5 l, P2 = 250 mmHg, T2 = 293 K) et N2 (V3 = 1.4 l, P3 = 760 mmHg, T3 = 273 K).
1. Calculer les masses de chaque gaz en les supposant parfaits. On rappelle que 1 atm correspond
à 760 mmHg ou 101325 P a.
2. On mélange les gaz dans un même récipient de volume V0 = 18.5 l à la température T0 = 273 K.
On suppose que le mélange ainsi formé est idéal. Calculer la pression totale, la fraction molaire
de chaque gaz et les différentes pressions partielles.
On donne MH = 1 g/mol, MO = 16 g/mol et MN = 14 g/mol.

Exercice 13 Un litre de dioxygène (MO2 = 32 g/mol) à 20◦ C sous 3 atmosphères et 3 litres de


dioxyde de carbone (MCO2 = 44 g/mol) à 50◦ C sous 2 atmosphères sont mélangés dans un récipient
de volume 5 litres à 40◦ C. Calculer la pression et la masse molaire du mélange.

Exercice 14 Un récipient (A) de volume VA = 1 l contient de l’air à TA = 15◦ C sous une pression
PA = 72 cmHg. Un autre récipient (B) de volume VB = 1 l contient également de l’air à TB = 20◦ C
sous une pression PB = 45 atm. On réunit (A) et (B) par un tuyau de volume négligeable et on laisse
l’équilibre se réaliser à T = 15◦ C. L’air est considéré comme un gaz parfait de masse molaire M = 29
g/mol. Quelle est la pression finale de l’air dans les récipients ? Quelle est la masse d’air qui a été
transférée d’un récipient à l’autre ?

2 Chapitre 3 : Notions de température et de pression


Exercice 15 Dans l’échelle Fahrenheit, la température de la glace fondante est 32◦ F , celle de l’eau
bouillante est 212◦ F .
1. Écrire la relation exprimant la température en Celsius en fonction des degrés Fahrenheit, sachant
que cette relation est linéaire.
2. Quelle est la température repérée par le même nombre dans les échelles Fahrenheit et Celsius ?
3. Calculer en Fahrenheit la température du corps humain. Qu’en pensez-vous ?

Exercice 16 Un thermomètre différentiel est constitué de deux réservoirs reliés par un tube cylin-
drique horizontal de faible section s = 2 mm2 . Un index de mercure contenu dans le tube isole, dans
les deux réservoirs et les portions de tube correspondantes, un même volume V0 = 0.1 l d’un gaz
parfait à la température absolue T0 = 273 K.
1. On porte le gaz de gauche tout entier à la température T = 300 K, le gaz de droite à la
température T 0 . L’index de mercure se déplace d’une longueur x comptée positivement vers la
droite. Calculer T − T 0 en fonction de V0 , s, x, T . On négligera la dilatation de l’enveloppe et on
suppose que T − T 0 est petit. Quelle est la sensibilité du dispositif sachant que x est mesurable
à 1 mm près ?

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2. En fait, seuls les réservoirs sont portés aux températures T et T 0 . Le tube est maintenu à la
température T0 . Dans l’état initial, quand tout le système est à T0 , la longueur de tube occupée
par le gaz est l de chaque côté de l’index. Quelle est la nouvelle expression de T −T 0 , sachant que
sl ¿ V0 ? Quelle erreur relative commettrait-on en appliquant l’expression trouvée à la question
précédente pour x = 10 cm ?

Exercice 17 Le viaduc de Millau est construit sur 7 piles en béton armé : la plus haute mesure
245 m et la plus petite 78 m. La longueur du tablier du pont est de 2.46 km. Ces valeurs sont celles
mesurées à la température de 20◦ C. Le béton se dilate de la même façon que l’acier : 0.012 mm pour
une élévation de température de 1◦ C. Quels sont les allongements des plus haute et plus basse piles
ainsi que du tablier, lorsque l’air passe de 20 à 42◦ C ?

Exercice 18 On veut construire un thermomètre donnant les températures comprises entre 0◦ C et


200◦ C. On dispose d’une tige creuse cylindrique de verre ayant un volume intérieur de 24 mm3 . On
donne la masse volumique du mercure à 0◦ C : ρ0 = 13.6 × 103 kg/m3 et le coefficient de dilatation
volumique apparent du mercure κ = 1.56 × 10−4 K −1 .
1. Calculer le volume du réservoir à prévoir sous la tige.
2. Quelle masse de mercure faut-il utiliser ?

Exercice 19 On note λpyrex = 0.33 × 10−5 ◦ C −1 et κpyrex les coefficients de dilatations linéaire
et volumique d’un tube de pyrex (de rayon R et de hauteur L). κHg = 1.802 × 10−4 ◦ C −1 est le
coefficient de dilatation volumique du mercure contenu dans le tube en pyrex. On supposera que le
volume de mercure est identique au volume du tube qui le contient.
1. Trouver la relation entre λpyrex et κpyrex , en négligeant les termes en λ2pyrex .
2. Quelle est la valeur du coefficient de dilatation apparente κ0Hg du mercure en fonction de κHg
et de λpyrex ? Pour rappel, la dilatation apparente est la dilatation du contenu moins celle du
contenant.

Exercice 20 On considère une fosse océanique de profondeur H = 10 km. La pression à la surface


de l’eau est P0 = 1 bar et on supposera la température uniforme et égale à T0 .
1. Calculer la pression P (H) au fond de la fosse en supposant l’eau incompressible. On prendra
ρ0 = 103 kg/m3 .
2. On veut déterminer P (H) en tenant compte de la compressibilité de l’eau. On considère que la
masse volumique ρ de l’eau dépend de la profondeur z (z = 0 à la surface de l’eau et ρ0 ).
– Montrer que le coefficient de compressibilité isotherme défini par χT = −1 ∂V
V ( ∂P )T peut s’écrire :
∂ρ
χT = ρ1 ( ∂P )T . En déduire dρ/dz.
– En déduire les expressions de ρ(z) puis de P (z).
– Calculer ρ(H) et P (H) avec χT = 4.9 × 10−10 P a−1 .

Exercice 21 Calculer la pression atmosphérique au sommet du Mont Blanc (4807 m) dans les deux
cas suivants :
1. On suppose que la température de l’atmosphère est constante et égale à T0 .
2. On suppose que la température varie avec l’altitude suivant la loi : T = T0 − Az, avec A =
6.45 × 10−3 K/m.
On donne T0 = 290 K, la pression P0 = 1.013 bar en z = 0, et M = 29 g/mol la masse molaire de
l’air.

3 Chapitre 4 : Énergie thermique


Exercice 22 Une bouilloire électrique a pour puissance P = 1 kW. On y place un litre d’eau à
10◦ C. En supposant que 80% de la chaleur émise par la résistance électrique de la bouilloire sert à
chauffer l’eau, en combien de temps l’eau va bouillir ? On donne la capacité thermique massique de
l’eau : c = 4185 J/kg/K.

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Exercice 23 Quelle énergie faut-il fournir pour chauffer deux litres d’eau, initialement à la température
θ1 = 20◦ C, à θ2 = 70◦ C en supposant qu’il n’y a aucune perte d’énergie ?
Quelle est l’énergie thermique nécessaire pour que l’eau s’évapore complètement ?
Pour cela, on donne la chaleur latente de vaporisation de l’eau à 100◦ C : Lv = 2260 kJ/kg.

Exercice 24 Le point d’ébullition du Fréon 12 (ou forane 12) est −29.79◦ C à la pression normale
et sa chaleur latente de vaporisation est Lv = 165 kJ/kg. La chaleur massique moyenne du Fréon 12
à l’état liquide sera prise égale à cl = 900 J/(kg.◦ C) et à l’état gazeux cg = 605 J/(kg.◦ C). Calculer
la quantité de chaleur qu’il faut fournir à une mole de Fréon 12 pour la porter de θ1 = −35◦ C à
θ2 = 25◦ C. La masse molaire du Fréon 12 vaut 120.93 g/mol.

Exercice 25 Un volume constant V = 10 dm3 de gaz carbonique CO2 (considéré comme un gaz
parfait), initialement à la pression atmosphérique et à la température θ1 = 20◦ C, est porté à θ2 =
100◦ C.
1. Quel est le nombre de moles de gaz ?
2. Quelle est la quantité de chaleur reçue par le gaz ?
3. Quelle est la valeur de la pression finale P2 ?

Exercice 26 Un volume constant V = 5 dm3 de diazote N2 (considéré comme un gaz parfait),


initialement à la pression atmosphérique et à la température θ1 = 20◦ C, est porté à θ2 = 200◦ C.
1. Quel est le nombre de moles de gaz à l’intérieur du volume V ?
2. Quelle est la quantité de chaleur reçue par le gaz ?
3. La chaleur molaire du diazote à volume constant Cv varie, en fait, avec la température suivant
la loi :

Cv = 20.3 + 71 × 10−5 θ + 130 × 10−8 θ2 (1)


Cv est en J/mol/◦ C et θ en ◦ C. Calculer la quantité de chaleur reçue par le gaz. Comparer avec
le résultat de la question précédente.

Exercice 27 On désire stocker de l’énergie solaire disponible pendant l’été pour la réutiliser pendant
l’hiver. On prévoit ainsi de stocker 10000 kW h sous forme thermique.
1. Pour cela, on chauffe de θ1 = 15◦ C à θ2 = 75◦ C l’eau d’un réservoir parfaitement isolé. Quel
sera le volume d’eau nécessaire au stockage ?
2. Une deuxième méthode consiste à chauffer de θ1 = 15◦ C à θ2 = 75◦ C un ensemble de cailloux
entassés dans le sol. On donne la masse volumique de la pierre ρ = 2.3 g/cm3 et sa chaleur
spécifique c = 920 J/(kg.K). En supposant que les cailloux n’occupent que les 2/3 du volume,
quel sera le volume du sol nécessaire au stockage ?
3. Une troisième méthode consiste à utiliser un sel de sodium qui fond à 32◦ C. On va supposer que
le sel reste à la température de 32◦ C et que l’énergie qu’on lui fournit ne sert qu’au changement
d’état. Quel est alors le volume de sel nécessaire au stockage ? On donne pour cela la masse
volumique ρ = 1458 kg/m3 et la chaleur latente de fusion Lf = 251 kJ/kg du sel.

Exercice 28 Calculer l’énergie thermique nécessaire à la transformation de 1 kg de glace à la


température de −20◦ C amenée à l’état de vapeur à 200◦ C, surchauffée enfin à 300◦ C à volume
constant. Pour cela, on donne la chaleur massique de la glace cg = 2.1 kJ/(K.kg), la chaleur massique
de l’eau liquide cl = 4.2 kJ/(K.kg), la chaleur latente de fusion de la glace Lf = 335 kJ/kg, la chaleur
massique de la vapeur à volume constant cv = 1.35 kJ/(K.kg) et la chaleur latente de vaporisation
de l’eau à 200◦ C Lv = 1960 kJ/kg.

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4 Chapitre 5 : Premier principe
Exercice 29 On cherche à calculer la vitesse des baffes d’Obélix. Si Obélix vous gifle, vous ressentez
une rougeur à la joue. La température de la région touchée a varié de 1.8 K. En supposant que la
masse de la main qui vous atteint est de 1.2 kg et que la masse de la peau rougie est de 150 g, estimer
la vitesse de la main juste avant l’impact, en prenant comme valeur de la capacité thermique massique
de la peau de la joue : cjoue = 3.8 kJ/K/kg.

Exercice 30 On considère un cylindre vertical fermé par un piston de surface S = 10 cm2 et de


masse m = 1 kg. A l’extérieur du piston règne la pression atmosphérique Patm = 105 P a. Au départ,
le piston est situé à la hauteur h = 20 cm au dessus du fond du cylindre.
1. On enfonce le piston de l = 10 cm. Quel est le travail W fourni au gaz situé à l’intérieur du
cylindre par l’environnement atmosphérique extérieur, sachant que la température est maintenue
constante ?
2. Au fond du cylindre est placée une résistance électrique de valeur R = 10 Ω. Le piston reste
maintenu à la position qu’il a après le déplacement. On fait circuler dans la résistance un courant
d’intensité I = 0.5 A pendant ∆t = 120 s. Le cylindre étant parfaitement calorifugé, quelle a
été la variation d’énergie interne ∆U du gaz ?

Exercice 31 Une masse m = 1 kg d’eau passe de l’état solide à l’état liquide à la pression P = 1
atm. La masse volumique de la glace est ρgl = 0.92 g/cm3 et la chaleur latente de fusion est Lf = 80
cal/g. Quelle est la variation d’énergie interne ∆U lors du changement d’état ? On calculera également
le travail W et la quantité de chaleur échangée Q.

Exercice 32 Une bille de masse m et de chaleur massique c est abandonnée sans vitesse initiale
d’une hauteur h au-dessus d’un plan horizontal fixe.
1. La bille ne rebondit pas. On admet que toute la chaleur dissipée dans le choc est récupérée par
la bille. Quelle est l’élévation de température ∆θ de la bille ? Pour l’application numérique, on
prendra h = 19.6 m, c = 0.1 cal/(g.◦ C) et g = 9.81 m/s2 .
2. La bille rebondit à une hauteur h/(n + 1). Calculer l’élévation de température ∆θ de la bille
après le premier puis le deuxième choc.

Exercice 33 Un four électrique est chauffé par une résistance de puissance P = 2 kW. Ses pertes
sont proportionnelles au temps et à la différence de température entre la température du four et la
température ambiante θa = 20◦ C, avec k = 30 cal/(K.mn) le coefficient de proportionnalité. Le four
et le gaz qu’il contient sont équivalents à une masse m de chaleur massique c.
1. Calculer la température maximale θM que peut atteindre ce four.
2. Le chauffage étant interrompu, écrire l’équation qui régit le refroidissement du four.
3. Résoudre cette équation et tracer la courbe, le temps t = 0 correspond à la température θM .

Exercice 34 On considère une maison dont on veut maintenir la température intérieure à θi =


20◦ C, la température extérieure étant θe = −7◦ C. La maison prise dans son ensemble a une capacité
calorifique C = 2.106 J/◦ C. Cette maison est chauffée par un dispositif fournissant une puissance
constante P . La maison bien qu’isolée, perd une partie de cette puissance. La puissance perdue est
proportionnelle à l’écart de température θi − θe et le coefficient de proportionnalité (ou coefficient de
pertes) est k = 240 W/◦ C.
1. Calculer la puissance de chauffe P nécessaire pour que la température de la maison à l’équilibre
soit θi = 20◦ C.
2. Déterminer l’évolution de la température intérieure lorsque, la maison étant initialement à θe =
−7◦ C, elle est chauffée grâce à l’apport de la puissance P .
3. Tracer la courbe d’évolution de la température intérieure θi .
4. Au bout de combien de temps aura-t-on obtenu une température intérieure de 18◦ C ? On notera
ce temps tc .

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5. Calculer l’énergie nécessaire pour atteindre cette température (en J et en kWh).
6. Cette maison est chauffée par un radiateur dans lequel circule de l’eau chaude. Sachant que l’eau
entre dans le radiateur à 65◦ C et en ressort à 50◦ C, quel doit être le débit d’eau pour que le
radiateur fournisse la puissance P ?

Exercice 35 Un cylindre horizontal est divisé en deux compartiments A et B de même volume


V0 par un piston coulissant sans frottement (Fig.1). Ils contiennent chacun une mole de gaz parfait
monoatomique à la température T0 et à la pression P0 . Le piston et les parois du compartiment A
sont parfaitement calorifugés. Celles de B permettent les transferts thermiques avec un thermostat à
la température T0 . Le compartiment A est porté à la température T1 grâce à une résistance chauffante.

Fig. 1 –

1. Exprimer les volumes VA et VB et la pression dans chaque compartiment à l’équilibre en fonction


de T0 , T1 et V0 .
2. Quelle est la variation d’énergie interne du système A + B ?
3. Quel est le travail transféré par A pour B ? En déduire le transfert thermique QB effectué avec
le thermostat.
4. Exprimer le transfert thermique QA fourni par la résistance chauffante.

Exercice 36 On veut refroidir un bloc métallique en faisant circuler un courant d’azote liquide à
l’intérieur de ce bloc. On admettra que l’azote pénètre à l’état liquide dans le bloc en A et s’y vaporise
sous pression normale avant de ressortir en B. Le bloc est supposé parfaitement isolé thermiquement.
Sa masse est M = 5 kg. Il est initialement à θ1 = 15◦ C. Sa chaleur massique est constante : c = 0.08
cal/(g.◦ C).
1. On suppose que l’azote qui entre sous forme liquide à θ0 = −195◦ C sort en B sous forme
entièrement gazeuse à la température θ1 d’ébullition de l’azote liquide. Quelle masse m d’azote
faut-il consommer pour amener le bloc à la température θ0 ? On connaı̂t la chaleur latente de
vaporisation de l’azote à la température θ1 : Lv = 47.6 cal/g.
2. On suppose maintenant que le courant d’azote est suffisamment lent pour que l’azote, après
s’être vaporisé, sorte à chaque instant à la température θ du bloc. On admettra que la chaleur
massique moyenne de l’azote sous pression normale est constante et égale à cP = 0.25 cal/(g.◦ C).
Donner la relation liant la masse d’azote dm, dθ et θ sous la forme :


dm = A (2)
αθ + β
On identifiera A, α et β. Déterminer ensuite la masse m d’azote nécessaire pour porter la
température du bloc de métal de θ1 à θ0 .

Exercice 37 On considère un échangeur eau-vapeur destiné à fournir l’eau chaude nécessaire au


chauffage d’un groupe d’appartements. L’échange de chaleur entre l’eau et la vapeur d’eau est supposé
parfait. Le débit massique de l’eau est qm = 100 kg/mn. Les températures d’entrée et de sortie sont :
pour l’eau θ1e = 20◦ C, θ2e = 90◦ C et pour la vapeur θ1v = 160◦ C, θ2v = 120◦ C. Déterminer le débit

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massique de vapeur sachant que la chaleur massique de la vapeur est égale à cv = 0.47 cal/(g.◦ C) et
que celle de l’eau liquide vaut ce = 1 cal/(g.◦ C).

Exercice 38 Une turbine à vapeur est un système qui convertit l’enthalpie d’un fluide en travail.
De la vapeur d’eau dont le débit est qm = 320 kg/h pénètre dans la turbine à la vitesse v1 = 90 m/s,
son enthalpie massique est h1 = 641 kJ/kg. Elle ressort à la vitesse v2 = 120 m/s. Son enthalpie
est alors h2 = 478.5 kJ/kg. L’entrée de la turbine est située 2 mètres au-dessus de la sortie et la
puissance thermique cédée à l’environnement par kilogramme de vapeur est P12 = 175 W. Déterminer
la puissance mécanique développée par la turbine lorsqu’elle est traversée par un kilogramme de fluide.
Comparer les différentes puissances entre elles.

Exercice 39 Une masse d’air assimilé à un gaz parfait arrive à l’entrée d’une tuyère avec une
température T0 = 293 K et une vitesse d’ensemble v. La tuyère la conduit dans un très grand réservoir
où elle se disperse et où sa température est Tf = 500 K. La tuyère et le réservoir sont parfaitement
calorifugés. L’air sera assimilé à un gaz parfait diatomique (γ = 7/5, r = 287 J/K/kg). Calculer la
vitesse v de l’air à l’entrée de la tuyère.

5 Chapitre 6 : Relations calorimétriques


Exercice 40 Un calorimètre de capacité calorifique Ccal = 209 J/K contient une masse d’eau
m = 300 g à la température θ = 18◦ C en équilibre thermique avec le vase intérieur. On introduit alors
les masses mCu = 50 g de cuivre à θCu = 30◦ C, mP b = 30 g de plomb à θP b = 80◦ C et mF e = 80 g
de fer à θF e = 50◦ C. On donne les capacités thermiques massiques : cP b = 129.5 J/K/kg, cF e = 452
J/K/kg, cCu = 385 J/K/kg et ceau = 4185 J/K/kg.
Quelle est la température finale θf d’équilibre en degrés Kelvin ? On négligera les pertes thermiques.

Exercice 41 On veut remplir une baignoire de 100 litres d’eau à 32◦ C. On dispose pour cela de
deux sources, l’une d’eau froide à 18◦ C, l’autre chaude à 60◦ C. Si on néglige la capacité thermique de
la baignoire et les pertes thermiques, quel volume doit on prélever à chacune des deux sources ?

Exercice 42 On possède Mess = 260 g d’essence que l’on brûle pour échauffer Mglace = 4 kg de
glace initialement à −20◦ C sous la pression atmosphérique. Quelle est la température finale de la
vapeur obtenue ?
On donne la chaleur latente de fusion de la glace Lf usion = 352 kJ/kg, le pouvoir calorifique de
l’essence Less = 48000 kJ/kg, la chaleur latente de vaporisation de l’eau Lvap = 2256 kJ/kg, la
capacité calorifique de la glace cglace = 2092.8 J/K/kg, la capacité calorifique massique de l’eau
ceau = 4185.5 J/kg/K et la capacité calorifique massique de la vapeur d’eau cvap = 2020 J/kg/K.

Exercice 43 Un calorimètre de valeur en eau µ = 20 g, contient une masse de m = 200 g d’eau


liquide. La température initiale est θ1 = 15◦ C. On introduit un bloc de glace à 0˚C de masse M = 5
g.
1. Calculer la température finale θ2 du calorimètre, sachant que la fusion de 1 g de glace nécessite
Lf calories (Lf = 80 cal/g).
2. Combien faudrait-il rajouter de glace supplémentaire pour que le calorimètre ne contienne que
de l’eau à 0◦ C ?

Exercice 44 Un calorimètre de valeur en eau k = 200 g contient un mélange à 0◦ C de M1 = 800 g


d’eau et m1 = 300 g de glace.
1. On verse M2 = 160 g d’eau à 10◦ C. Quelle est la température finale du mélange et son état ?
2. Même question en remplaçant M2 par M20 = 400 g.
3. On reprend l’état initial du calorimètre (k = 200 g, M1 = 800 g, m1 = 300 g). On immerge un
corps de masse M3 = 1000 g porté à 100◦ C et dont la chaleur massique varie avec la température
suivant la loi :

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c3 = 0.1567 + 36.6 × 10−5 θ + 546 × 10−10 θ2 (3)
c3 en cal/g/◦ C et θ en ◦ C. Quelle est la température et quel est l’état final du bain ? Quelle
erreur relative commet-on en ne prenant que le terme constant de c3 ?

Exercice 45 Un calorimètre adiabatique en laiton a une masse mlaiton = 100 g. Il contient une
masse mliq = 200 g d’un liquide. L’ensemble est à θ1 = 20◦ C. On ajoute une masse mglace = 25 g de
glace à −20◦ C. On donne la chaleur massique du laiton claiton = 0.1 cal/(g.◦ C), la chaleur massique
du liquide cliq = 0.4 cal/(g.◦ C), la chaleur massique de la glace cglace = 0.5 cal/(g.◦ C) et la chaleur
latente de fusion de la glace Lf = 80 cal/g.
1. Décrire l’état final du système.
2. On fait alors circuler de l’eau dans un serpentin immergé dans le liquide avec un débit massique
q = 60 g/mn. L’eau entre à 80◦ C dans le serpentin et ressort à la température du liquide et du
calorimètre. Quel est le temps au bout duquel il n’y aura plus que du liquide à 0◦ C ?
3. On continue à faire circuler de l’eau dans un serpentin immergé dans les mêmes conditions qu’à
la question précédente. Calculer la loi de variation de la température du liquide et du calorimètre
en fonction du temps. On prendra pour origine des temps (t = 0) l’instant où dans le calorimètre
il n’y aura plus que du liquide à 0◦ C.
4. Quel est le temps au bout duquel la température du liquide et du calorimètre atteindra 70◦ C et
50.7◦ C ? Quelle masse d’eau aura circulé dans le serpentin pour obtenir 70◦ C ?
5. On reprend le calorimètre dans les conditions initiales de la question précédente. Au lieu de faire
circuler l’eau dans le serpentin, on verse une masse m d’eau à 80◦ C dans le calorimètre. Calculer
la masse d’eau m nécessaire pour obtenir θe = 70◦ C de température d’équilibre.

6 Chapitre 7 : Transformations réversibles d’un gaz parfait


Exercice 46 Un gramme d’hélium He (supposé comme étant un gaz parfait, MHe = 4 g/mol) à
20◦ C (état 1) est chauffé à 100◦ C à pression constante (état 2) puis retourne à 20◦ C à volume constant
(état 3).
1. Représenter les transformations sur un diagramme de Clapeyron (P, V ).
2. Calculer la quantité de chaleur absorbée par l’hélium durant ce processus.
3. Calculer la quantité de chaleur produite lors du passage direct de l’état 1 à l’état 3.

Exercice 47 Une mole de gaz parfait monoatomique passe de l’état 1 à l’état 2 selon des transfor-
mations mécaniquement réversibles en empruntant le chemin (a) ou le chemin (b) (voir figure 2). Pour
chaque chemin, exprimer la variation d’énergie interne ∆U , le travail transféré W et le transfert ther-
mique Q. Le gaz effectue la transformation cyclique 1 → 2 → 1. A-t-on un moteur ou un récepteur ?
Faire le cas 1 : a puis −b et le cas 2 : b puis −a.

Exercice 48 Un gramme d’air (gaz parfait diatomique de masse molaire M = 29 g/mol) pris à
−50◦ C et sous la pression atmosphérique normale subit les transformations suivantes :
– chauffage à volume constant jusqu’à une pression double de la pression initiale,
– détente adiabatique réversible de façon à revenir à la température initiale,
– compression isotherme réversible de façon à revenir à la pression initiale.
Après avoir représenté les transformations sur un diagramme de Clapeyron (P, V ), calculer le
travail relatif à chaque transformation. En déduire le travail total pour le cycle.

Exercice 49 Une masse d’air considéré comme un gaz parfait diatomique subit une compression
isotherme qui la fait passer de l’état A (P0 = 1 bar, V0 = 1 litre, T0 = 300 K) à l’état B (PB = 100
bars, VB , TB = 300 K). Cet air est ensuite détendu adiabatiquement jusqu’au point C (P0 = 1 bar,
VC , T1 ).
1. Tracer les transformations subies par l’air dans un diagramme de Clapeyron (P, V ).

8
Fig. 2 –

2. Calculer les volumes VB , VC et la température T1 .


3. Calculer la masse d’air m sachant que la masse volumique normale est ρn = 1.293 kg/m3 .
4. Quelle quantité de chaleur QAB est échangée avec l’air pendant cette compression ? Cette chaleur
est-elle fournie ou reçue par l’air ?
5. Calculer le travail de la détente BC.
6. Calculer la chaleur massique cp , sachant que r = 287 J/kg/K. Calculer la variation d’enthalpie
HC − HA .
7. Calculer la variation d’énergie interne UC − UA .

Exercice 50 Un gaz parfait monoatomique subit une compression isotherme qui le fait passer de la
pression P0 = 1 atm jusqu’à la pression P1 = 100 atm. Il est ensuite détendu adiabatiquement jusqu’à
la pression atmosphérique.
1. Calculer la température finale T1 après cette double transformation en fonction de la température
initiale T0 = 300 K.
2. On recommence la même suite de deux opérations à partir de la température T1 (compres-
sion isotherme jusqu’à la pression 100 atm et ensuite détente adiabatique jusqu’à la pression
atmosphérique). Calculer numériquement la nouvelle température T2 .
3. Trouver la formule générale permettant d’exprimer la température Tn atteinte après n doubles
opérations successives, chacune de ces opérations étant, à partir de la température Tn−1 précédemment
atteinte, la suite d’une compression isotherme de 1 à 100 atmosphères. Calculer Tn pour n =
3, 10, 20.
4. Quelles sont les variations d’énergie interne U et d’enthalpie H d’une mole de gaz au cours de la
première, de la deuxième, puis de la nième compression isotherme puis au cours de la première,
de la deuxième, puis de la nième détente adiabatique ?
5. Quelle est la quantité de chaleur Q cédée au milieu extérieur par mole de gaz au cours de la 1ère
et 2ème compression isotherme ? Quel est le travail fourni au gaz par mole au cours des mêmes
transformations ?
6. Quel est le travail effectué par le gaz au cours de la première, de la deuxième, puis de la nième
détente adiabatique ?

Exercice 51 Un cylindre est divisé en deux compartiments 1 et 2 par un piston P qui peut se
déplacer sans frottements. Chacun des compartiments contient initialement un volume V0 = 20 litres
de dioxygène à la température θ0 = 27◦ C sous la pression P0 = 1 atm. Dans le compartiment 1, une
résistance de capacité calorifique négligeable est parcourue par un courant électrique et chauffe le gaz
1 jusqu’à ce que les caractéristiques du gaz 2 soient θ2 = 140◦ C et P2 = 3 atm. Les parois du cylindre
et le piston sont supposés adiabatiques.

9
1. Quelle est la masse de dioxygène contenue dans chaque compartiment ? La masse molaire du
dioxygène est 32 g/mol.
2. Calculer le volume final V2 du gaz en 2, ainsi que V1 celui du gaz en 1.
3. Quelle est la pression d’équilibre P1 du gaz 1 dans le compartiment ? En déduire sa température
θ1 .
4. Donner la relation générale qui relie la température à la pression dans la transformation adiaba-
tique subie par le gaz 2. En déduire que θ2 /θ0 s’exprime en fonction de P2 /P0 et de γ. Calculer
numériquement γ.
5. Calculer le travail reçu par le gaz 2 et sa variation d’énergie interne.
6. Calculer la variation d’énergie interne du gaz 1.
7. En déduire l’énergie fournie par le courant électrique.

Exercice 52 Les gaz d’échappement d’une fusée ont une vitesse v en sortie de la tuyère. La pression
en sortie de tuyère est la pression atmosphérique fixée à Patm = 1 bar. Dans la chambre de combustion,
les caractéristiques des gaz sont P0 = 3 bar, T0 , v0 = 0.1 m/s et V0 = 0.287 m3 /kg (volume par unité
de masse). Ces gaz se détendent adiabatiquement dans la tuyère. Chercher la loi donnant la vitesse v
en fonction de P0 , v0 , V0 et Patm . Faire l’application numérique pour un gaz parfait diatomique.

10
7 Exercices bonus sur le Chapitre 2 “le gaz parfait”
Exercice 1b Quel est le nombre de molécules d’un kilogramme d’un gaz parfait de masse molaire
32 g/mol, dans les conditions normales ? Quelle est la pression de ces particules de gaz, s’il occupe un
volume de 1 m3 et si on connaı̂t l’énergie cinétique de translation Et = 6.21 × 10−21 J ?

Exercice 2b On considère qu’un vide poussé correspond à 10−12 atmosphère. Pour une température
de 20◦ C, combien y-a-t-il alors de molécules de gaz par cm3 ?

Exercice 3b Pour θ ∈ [0 − 40]◦ C, le volume massique u = 1/ρ de l’eau sous la pression normale est
donné, en cm3 par kg, par la formule empirique :

u(θ) = 999.87 − 6.426 × 10−2 θ + 8.5045 × 10−3 θ2 − 6.79 × 10−5 θ3 (4)


1. Calculer la température à laquelle l’eau présente un maximum de densité.
2. Si le volume initial est de 1 m3 sous pression normale à 10◦ C, quel est le nouveau volume sous
transformation isobare à 38◦ C ?

Exercice 4b Calculer la masse volumique de la vapeur d’eau à sa température d’ébullition normale


(100◦ C, sous 1 atm) en assimilant la vapeur d’eau à un gaz parfait. On donne MH2 O = 18 g/mol.

Exercice 5b 5 litres d’air (gaz parfait de masse molaire 29 g/mol) sont enfermés sous la pression de
1.5 × 105 Pa dans un récipient indilatable à la température de 20◦ C. Ce récipient muni d’une soupape
qui maintient la pression constante à la valeur donnée ci-dessus est chauffé à 50◦ C. Quelle est la masse
d’air qui s’échappe de la soupape ?

Exercice 6b Un réservoir de 0.3 m3 contient du diazote gazeux à une pression de 7.6 torr (ou 7.6
mmHg) et une température de 27◦ C. Calculer la masse de diazote contenue dans le réservoir. On
rappelle que la masse molaire du diazote est de MN2 = 28 g/mol.

Exercice 7b Quel est le volume V0 occupé par 1 g de dibrome Br2 à θ0 = 600◦ C sous la pression
normale, en assimilant la vapeur de dibrome à un gaz parfait ? On donne la masse molaire du brome
MBr = 80 g/mol. À cette température, on peut négliger la dissociation du dibrome.
Que deviendrait ce volume (soit V1 ) à θ1 = 1600◦ C, toujours sous la pression normale, en supposant
que l’on puisse négliger la dissociation ?
L’expérience montre que ce volume est en fait V10 = 1.195 litre. Montrer que ce résultat peut
s’expliquer en admettant qu’une partie des molécules de Br2 s’est dissociée en atomes de brome Br.
Calculer le coefficient de dissociation (i.e. la proportion des molécules dissociées).

Exercice 8b Calculer la masse volumique et la masse molaire d’un alliage de laiton. L’alliage est
composé de 60% de cuivre et de 40% de zinc. Pour le cuivre Cu, la fraction massique vaut donc
xCu = 60%, sa masse volumique ρCu = 8.94 g/cm3 et sa masse molaire MCu = 63.5 g/mol. Pour le
zinc Zn, on a : xZn = 40%, ρZn = 7.14 g/cm3 et MZn = 65.3 g/mol.

Exercice 9b
– Calculer le nombre de molécules par cm3 dans un gaz parfait à 27◦ C sous une pression de 10−6
atmosphère.
– Calculer le volume occupé par une mole d’un gaz parfait à la température de 0◦ C sous la pression
atmosphérique normale.

Exercice 10b Un cylindre vertical, fermé aux deux bouts, est séparé en deux compartiments égaux
par un piston coulissant sans frottement, de forme cylindrique, homogène. La masse de ce piston
par unité de surface est σ = m/S = 136 g/cm2 . Les deux compartiments, de hauteur h0 = 0.5
m, contiennent un gaz parfait à T0 = 0◦ C. La pression qui règne dans le compartiment inférieur est
P0 = 100 cmHg. On chauffe le système à T1 = 100◦ C. Quel est le déplacement du piston ? On prendra
g = 9.81 m/s2 .

11
Exercice 11b Pour gonfler un ballon de volume invariable V au moyen d’air (assimilé à un gaz
parfait de température constante dans tout le problème et égale à T ), on utilise une pompe à vélo,
constituée d’une chambre dont le volume peut varier entre Vmin et Vmax selon la position du piston.
Avant le premier coup de pompe, la pression dans le corps de la pompe augmente au fur et à mesure
que le volume diminue. Lorsque la pression dans la pompe devient supérieure à celle qui règne à
ce moment dans le ballon, la soupape s’ouvre et l’équilibre s’établit. On continue à pomper jusqu’à
amener le volume de la pompe à sa valeur Vmin (Fig.3b). Dès qu’on retire sur le piston, la soupape se
ferme.

Fig. 3 –

1. Déterminer la pression Pn après le n-ième coup de pompe. Trouver la limite de Pn lorsque n


tend vers l’infini. Commenter la valeur trouvée.
2. Proposer une amélioration qualitative du modèle précédent.

Exercice 12b
1. Une mole de gaz de Van der Walls a pour équation d’état :
a
(P + )(V − b) = RT (5)
V2
Exprimer P en fonction de T et V et calculer les dérivées partielles (∂P/∂V )T et (∂ 2 P/∂V 2 )T .
2. Montrer qu’il existe un unique état C tel que : (∂P/∂V )T = 0 et (∂ 2 P/∂V 2 )T = 0. Déterminer
son volume molaire VC , sa température TC et sa pression PC .
3. On pose θ = T /TC , ν = V /VC et $ = P/PC . Montrer que l’équation d’état liant θ, ν et $ ne
fait plus intervenir aucune constante dépendant du gaz.

12
8 Exercices bonus sur le Chapitre 3 “Notions de température
et de pression”
Exercice 13b Un solide de volume 12 cm3 à 0◦ C et de coefficient linéique moyen de dilatation
28.8 × 10−6 (◦ C)−1 est complètement immergé dans un liquide contenu dans un récipient gradué
(graduations exactes à 0◦ C). Le coefficient absolu du liquide est 1.12 × 10−3 (◦ C)−1 et le coefficient
linéique du récipient est 3.3 × 10−6 (◦ C)−1 . À 0◦ C, le niveau d’affleurement du liquide est 248.7 cm3 .
À quelle graduation correspond le sommet du liquide à 50◦ C ?

Exercice 14b On considère le dispositif de la figure 4, rempli partiellement de mercure (ρHg = 13.6
g/cm3 ) et dont chacune des deux branches contient une même quantité de gaz parfait à la température
T0 = 293 K, sous la pression P0 = 1.013 bar. La hauteur commune aux deux colonnes de gaz est h = 40
cm et la section des deux récipients est S. On chauffe au moyen de la résistance le gaz contenu dans
l’une des deux branches jusqu’à la température T1 . À l’équilibre, la dénivellation entre les deux surfaces
libres du mercure est d = 10 cm. Calculer T1 .

Fig. 4 –

Exercice 15b Un baromètre est constitué par une colonne de mercure. Une règle en laiton placée
parallélement à la colonne permet de mesurer la hauteur de mercure au-dessus de la cuve. Cette règle a
été graduée à 0◦ C. À la température ambiante θ = 25◦ C, on mesure une hauteur de mercure L = 756
mm correspondant à la pression atmosphérique.
1. Compte tenu de la dilatation de la règle, calculer la hauteur réelle L0 de mercure à la température
θ. On appellera λlaiton = 2 × 10−5 ◦ C −1 le coefficient de dilatation linéaire du laiton.
2. Quelle est la hauteur L” de mercure à 0◦ C, équivalent à cette pression atmosphérique, sachant
que la dilatation volumique du mercure est κHg = 1.802 × 10−4 ◦ C −1 ?

Exercice 16b Une mole d’eau liquide est caractérisée dans un certain domaine de températures
et de pressions autour de l’état 0 (P0 = 1 bar, T0 = 293 K, V0 = 10−3 m3 ), par un coefficient de
dilatation isobare α = 3 × 10−4 K −1 et par un coefficient de compressibilité isotherme χT = 5 × 10−10
P a−1 constants.
– Établir que l’équation d’état liant V , P et T de l’eau est :
V
ln = α(T − T0 ) − χT (P − P0 ) (6)
V0
– Calculer son volume molaire sous P = 1000 bars et à T = 293 K.
– Une mole d’eau liquide est enfermée dans une bouteille métallique de volume V0 constant. Par
suite d’un incendie, la température passe de T0 = 293 K à T = 586 K. Calculer la pression P
dans le récipient. Reprendre le calcul pour un gaz parfait.
Réponse question 2 : V = 9.51 × 10−4 m3 soit | ∆V
V0 | = 5%
Réponse question 3 : P = P0 + α(Tχ−T
T
0)
= 1.8×103 bar. Cette pression est très élevée et la bouteille
risque d’exploser.

13
Exercice 17b Montrer que, pour les gaz parfaits, le coefficient de dilatation volumique à pression
constante κ est égal à 1/T . Montrer ensuite que le coefficient de compression à volume constant α
vaut également 1/T .

Exercice 18b Un tube cylindrique retourné sur la cuve de mercure contient dans sa partie supérieure
un gaz parfait. La hauteur de la colonne gazeuse est h1 = 10 cm, celle de la colonne de mercure h01 = 60
cm. On enfonce le tube de d = 20 cm, la température restant constante. La nouvelle hauteur de la
colonne de mercure est h02 = 45 cm. Calculer h2 et la pression atmosphérique. On donne la masse
volumique du mercure : ρHg = 13545.88 kg/m3 .

Exercice 19b L’atmosphère est assimilée à un gaz parfait diatomique de masse molaire M = 29
g/mol. Elle est à l’équilibre dans le champ de pesanteur uniforme (g = 9.81 m/s2 ). À l’altitude z = 0,
sa pression est P0 = 1 atm, sa température T0 = 293 K et sa masse volumique ρ0 . On suppose que
la température évolue avec l’altitude z selon T = T0 (1 − z/H), pour z en km inférieur à 10 km et
H = 44 km.
1. Établir l’expression de P en fonction de z, P0 , H et q = M gH/(RT0 ). Faire l’application
numérique à 5 km.
2. Établir l’expression de la masse volumique ρ(z) en fonction de z, ρ0 , H et q.

Exercice 20b Une atmosphère est constituée par un gaz parfait de masse molaire M = 29 g/mol
et de coefficient γ = 1.4. La pression et la température à l’altitude 0 sont P0 = 1 atm et T0 = 290 K.
On donne g = 9.8 m/s2 .
1. L’atmosphère est isotherme. Déterminer la pression P en fonction de l’altitude. Pour quelle
altitude, la pression est-elle P0 /2 ?
2. La pression P et la masse volumique ρ varient selon la loi : P = kρn , où k et n sont des
constantes avec n > 0 et n 6= 1. Déterminer P en fonction de l’altitude. Calculer la hauteur de
l’atmosphère. Faire l’application numérique pour une atmosphère adiabatique (n = γ). Calculer
alors la différence de température entre Jérusalem (altitude +750 m) et la mer Morte (altitude
−400 m). Montrer que la différence de température entre deux points ne dépend que de la
différence d’altitude.
3. Un petit volume d’air peut s’élever ou descendre dans l’atmosphère en subissant une transfor-
mation adiabatique. Montrer que l’équilibre de l’atmosphère n’est stable que si n < γ.

Exercice 21b La dilatation du mercure suit la loi suivante, V étant le volume du mercure et V0
sa valeur à 0◦ C : V10 dV
dθ = 2 × 10
−4 ◦ −1
C . On utilise un thermomètre entre 0 et 100◦ C dont le tube
de verre présente un diamètre de 0.1 mm et dont la hauteur fait 20 cm entre les deux températures
indiquées ci-dessus.
1. Quel doit être le rayon intérieur du réservoir sphérique contenant le mercure placé juste en
dessous de la graduation 0◦ C ?
2. Sachant que la densité du mercure (par rapport à l’eau) est de 13.6 à 0◦ C, calculer la masse de
mercure que renferme le thermomètre ainsi que sa densité à 100◦ C.

Exercice 22b On note ρ0 et ρ les masses volumiques d’un corps solide à 0◦ C et θ, et κ son coefficient
de dilatation volumique. Sachant que la masse d’un corps ne varie pas avec la température, déterminer
la variation relative de ρ avec la température. Faire une application numérique pour θ = 100◦ C,
κ = 6.33−6 ◦ C −1 et ρ0 = 710 kg/m3 .

Exercice 23b Un tube cylindrique fermé à la partie supérieure est retourné sur une cuve à mercure
de grande surface par rapport à la section du tube. Quand la hauteur de la chambre barométrique est
de 5 cm, le mercure monte à 75 cm au-dessus de la surface en contact avec l’atmosphère. Quand elle
est de 10 cm, il monte à 75.5 cm, la température restant la même (0◦ C) et Patm = 1 atm. Montrer
qu’on peut expliquer ce résultat par la présence d’un gaz dans la chambre barométrique. Calculer
l’incertitude sur la pression atmosphérique si toutes les valeurs précédentes sont connues à 0.25 mm
près.

14
Exercice 24b L’air est assimilé à un gaz de masse molaire M suivant une relation de la forme :
P (z)/ρ(z)k = Cte, appelée relation polytropique d’indice k 6= 1. Au niveau du sol en z = 0, on note la
pression P0 , la température T0 et la masse volumique ρ0 . Établir que P (z) est donnée par la relation
suivante :
k 1−1/k ρ0 gz
(P 1−1/k − P0 ) = − 1/k (7)
k−1 P
En déduire T (z) et montrer que dT /dz est une constante. Calculer k pour dT /dz = −0.007 K/m.

9 Exercices bonus sur le Chapitre 4 “Énergie thermique”


Exercice 25b Dans un moteur, l’air considéré comme un gaz parfait diatomique est chauffé à
pression constante de θ1 = 200◦ C à θ2 = 500◦ C. Calculer la quantité de chaleur ainsi reçue par une
masse d’air m égale à 20 g. On rappelle que la masse molaire de l’air vaut 29 g/mol.

Exercice 26b Un tube en U comporte deux branches verticales de même section 20 cm2 fermées
au même niveau à la partie supérieure. Du mercure isole dans chacune des branches de l’air qu’on
assimilera à un gaz parfait (γ = 7/5). La pression initiale 76 cm de mercure et la température initiale
0◦ C sont les mêmes de chaque côté. La hauteur de gaz est de 100 cm dans chaque branche.
1. On chauffe lentement le gaz de droite, en maintenant constante la température du gaz de gauche,
jusqu’à ce que la différence des niveaux du mercure devienne 20 cm. Quelle est la température
finale du gaz de droite ?
2. On recommence l’opération, le gaz de gauche étant isolé thermiquement du milieu extérieur.
Quelles sont les températures des deux gaz quand la dénivellation du mercure est de 20 cm ?
3. Calculer la quantité de chaleur qu’il a fallu fournir au gaz de droite pendant chacune des deux
transformations.

Exercice 27b Un récipient de volume V = 1 litre contient un mélange en équilibre sous la pression
atmosphérique normale d’eau liquide et de vapeur d’eau. Le volume de l’eau liquide est 50 cm3 . On
donne les volumes spécifiques du liquide υl = 1.04 × 10−3 m3 /kg, de la vapeur υv = 1.69 × 10−3 m3 /kg
et la chaleur latente de vaporisation Lv = 2090 kJ/kg.
Montrer que Lv peut être considérée comme constante (indépendante de la température) pendant la
vaporisation. En déduire la quantité de chaleur à fournir à l’eau liquide pour la vaporiser entièrement.

Exercice 28b On porte la température d’un bloc d’aluminium, de masse m = 100 g, de la valeur
initiale θi = 20◦ C à la valeur finale θf = 220◦ C.
1. La chaleur massique de l’aluminium est prise égale à c = 0.222 cal/(g.◦ C). Calculer la quantité
de chaleur absorbée par le bloc.
2. La chaleur massique varie en fait avec la température suivant la loi : c = a + bθ avec a = 0.222
cal/(g.◦ C) et b = 5.10−5 cal/(g.◦ C 2 ). Calculer la quantité de chaleur absorbée entre θi et θf .
Comparer avec le résultat de la question précédente.

10 Exercices bonus sur le Chapitre 5 “Premier principe”


Exercice 29b Une balle de plomb de masse m = 2 g animée d’une vitesse horizontale v = 200 m/s
vient s’incruster dans un bloc de bois de masse M = 2 kg initialement immobile. Calculer l’élévation
de température de la balle en supposant que toute la chaleur libérée est reçue par la balle. On donne
la chaleur massique du plomb cP b = 0.03 cal/(g.◦ C).

15
Exercice 30b Un cylindre non dilatable et indéformable, fermé par un piston de masse négligeable
et mobile sans frottement, renferme 0.1 m3 d’un gaz parfait (M = 44 g/mol, cv = 0.71 J/g/K) à la
température de 27◦ C et à la pression de 105 Pa. Il est placé dans une atmosphère où la pression est
constante et fixée à 105 Pa.
1. Calculer le travail effectif qu’il faut fournir au piston pour exécuter une compression isotherme
réduisant le volume à 0.01 m3 .
2. Quelle est la quantité de chaleur échangée par le gaz avec le milieu extérieur pendant cette
compression ?
3. La compression n’ayant pas été isotherme, on constate que la température finale du gaz à la fin
de l’opération est de 50◦ C. Sachant que la quantité de chaleur reçue par le milieu extérieur a
été de 22 kJ, calculer le travail effectif qu’il a fallu fournir au piston.

Exercice 31b On considère une maison dont la température intérieure est notée θint , la température
extérieure θe = −10◦ C est supposée constante. Cette maison est chauffée par un dispositif fournissant
une puissance constante P = 6000 Watts. La maison bien qu’isolée perd une partie de cette puis-
sance. La puissance perdue est proportionnelle à θint − θe avec un coefficient de proportionnalité k à
déterminer.
1. Calculer k (W/◦ C) sachant que la température maximale intérieure est θmax = 20◦ C.
2. Déterminer la capacité calorifique C (J/◦ C) de la maison, sachant que la maison, initialement à
−10◦ C, atteint au bout de 7 heures, la température de θint = 18◦ C, par l’apport de la puissance
de chauffage. Pour cela, écrire l’équation d’évolution de θint en fonction du temps. Intégrer cette
équation entre un temps initial t = 0 pour lequel θint = θe et un temps final t = t1 pour lequel
θint = 18◦ C. En déduire la valeur de la capacité calorifique C.
3. On coupe le chauffage (P = 0 kW) alors que θint = 18◦ C. Écrire la nouvelle équation d’évolution
de θint au cours du temps. Intégrer cette équation entre un temps initial t = t1 pour lequel θint =
18◦ C et un temps final t2 . Quelle est la température de la maison au bout de ∆t = t2 − t1 = 7
heures ?

Exercice 32b Une perceuse dépense P = 200 W pendant ∆t = 120 s pour faire un trou dans un
bloc de cuivre Cu de masse m = 1 kg. 75% de la chaleur libérée est absorbée par le cuivre. Quelle est
l’élévation de température ∆θ du bloc de cuivre ? On donne la chaleur spécifique du cuivre cCu = 0.09
cal/(g.◦ C).

Exercice 33b Une voiture de masse M = 1000 kg roule à la vitesse v = 100 km/h sur une surface
horizontale. Le conducteur freine jusqu’ à l’arrêt complet.
1. En supposant que les frottements avec l’air sont négligeables, quelle quantité de chaleur doit-on
évacuer au niveau des freins et des pneus ?
2. Les plaquettes de frein s’échauffent de ∆θ1 = 20◦ C et les disques de freins de ∆θ2 = 30◦ C.
Quelles quantités de chaleur ont reçu les disques et les plaquettes ? Les 4 disques de frein sont
en fonte (chaleur massique c = 0.5 J/g/K, masse volumique ρ = 7.8 g/cm3 ), ont un diamètre d
de 27.3 cm et une épaisseur e = 1.3 cm. Les 8 plaquettes de frein ont une surface S = 37 cm2
chacune et une épaisseur e0 = 0.4 cm. Leur chaleur massique vaut c0 = 0.8 J/g/K et leur masse
volumique ρ0 = 0.8 g/cm3 .
3. Quelle quantité de chaleur a été dissipée au niveau des pneus ?

Exercice 34b L’air est chauffé dans un conduit par un élément électrique délivrant une puissance
thermique de 15 kW. L’air pénètre dans le conduit à 100 kPa et à 17◦ C avec un débit volumique de 150
m3 /min. Le conduit perd 200 W de chaleur au profit du milieu extérieur. Déterminer la température
de l’air à la sortie du conduit.

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Exercice 35b Soit un réservoir rigide que divise une paroi en deux compartiments égaux. Au départ,
un des compartiments contient 5 kg d’eau à 200 kPa et à 25◦ C, alors que l’autre est sous vide. La
paroi est brusquement retirée et l’eau se détend dans tout le réservoir. L’eau et le milieu extérieur
échangent de la chaleur jusqu’à ce que la température du réservoir retrouve sa valeur initiale de 25◦ C.
Déterminer le volume du réservoir, la pression finale dans le réservoir et la chaleur échangée pendant
l’évolution.

Exercice 36b On considère une enceinte vide parfaitement calorifugée, de volume V , reliée par
un robinet (fermé dans un premier temps) à l’atmosphère ambiante assimilée à un gaz parfait à la
température T0 = 273.15 K et à la pression P0 qu’on suppose toujours constantes. On ouvre le robinet
et dès que le remplissage est terminé, on le referme. Déterminer la température Tf du gaz, lorsque, le
robinet refermé, l’état d’équilibre est atteint.

Exercice 37b Un écoulement d’air à 80 kPa et à 10◦ C pénètre dans le diffuseur d’une turbine à
gaz avec une vitesse de 200 m/s. L’aire d’entrée du diffuseur est de 0.4 m2 . L’air ressort du diffuseur
avec une vitesse très petite par rapport à sa vitesse d’entrée.
Déterminer le débit massique d’air et la température de l’air à la sortie du diffuseur.

Exercice 38b Un cylindre de 1 dm2 de section est fermé par un piston situé à 50 cm du fond. Le
cylindre contient de l’air (gaz parfait diatomique de masse molaire M = 29 g/mol) sous une pression
de 75 cm de mercure. Il est immergé dans un calorimètre contenant de l’eau et 10 g de glace. On
enfonce le piston de 20 cm d’une façon réversible. On donne la chaleur latente de fusion de la glace :
Lf = 335 kJ/kg.
Calculer la masse de glace fondue.

Exercice 39b Un récipient indéformable cylindrique fermé à ses deux extrémités est divisé en deux
parties par un piston mobile sans frottement et conducteur de la chaleur. Les parois du récipient sont
imperméables à la chaleur. Dans chacun des compartiments, on a disposé une certaine masse d’air
(gaz parfait diatomique de masse molaire M = 29 g/mol). Initialement, dans le compartiment 1 :
P1 = 2 atm, V1 = 1 litre, T1 = 300 K et dans le compartiment 2 : P2 = 1 atm, V2 = 1 litre, T2 = 300
K. Le piston abandonné à lui-même atteint une position d’équilibre.
Déterminer la pression finale et la température finale du gaz.

Exercice 40b Un courant d’eau chaude est obtenu en injectant un flux de vapeur dans un courant
d’eau froide. les enthalpies de l’eau et de la vapeur à l’entrée sont respectivement he = 85 kJ/kg et
hv = 2760 kJ/kg. Le débit et l’enthalpie de l’eau chaude provenant du mélange par liquéfaction de
la vapeur sont respectivement qms = 100 kg/s et hs = 383 kJ/kg. Déterminer les débits d’entrée de
vapeur qmv et d’eau qme .

Exercice 41b Dans une tuyère, le fluide est accéléré entre la section d’entrée S1 et la section de
sortie S2 sans échanger de chaleur avec l’extérieur. Le fluide considéré est de la vapeur d’eau à 30 bar.
A l’entrée de la tuyère, son enthalpie massique est h1 = 2995 kJ/kg et sa vitesse moyenne v1 peut
être considérée comme produisant une énergie cinétique négligeable. Sachant que la vitesse d’éjection
de la vapeur est v2 = 450 m/s, quelle est l’enthalpie massique de la vapeur à la sortie ?

11 Exercices bonus sur le Chapitre 6 “Relations calorimétriques”


Exercice 42b Un calorimètre a pour capacité calorifique totale C = 2140 J/◦ C y compris celle de
l’eau qui y est contenue. Sa température initiale est de 18◦ C.
1. On y verse à la température de 100◦ C, 200 g d’un liquide de chaleur massique 1.76 J/g/◦ C.
Quelle est la température d’équilibre ? Il n’y a pas de fuite thermique.
2. On immerge dans le calorimètre un serpentin de volume intérieur négligeable et on enlève de l’eau
pour ramener la capacité calorifique totale du calorimètre à 2140 J/◦ C. On fait alors circuler
dans le serpentin le liquide précédent au débit de 2 g/s. Il entre à la température de 100◦ C et

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sort à la température du calorimètre. Déterminer la variation de température T du calorimètre
en fonction du temps t, la température initiale étant de 18◦ C. Quelle est la température du
calorimètre quand 200 g du corps l’ont traversé ?
3. Dans le cas de la question précédente, on suppose que le calorimètre perd par fuite thermique une
quantité de chaleur proportionnelle au temps et à l’écart de température avec l’extérieur, soit
0.2 J/s/◦ C. Montrer que, lorsque le liquide parcourt le serpentin, la température du calorimètre
tend vers une limite que l’on calculera. La température extérieure est de 16◦ C.

Exercice 43b Un calorimètre de capacité calorifique 420 J/◦ C contient un litre de solution de soude
normale à la température de 15◦ C. On y fait couler une solution d’acide sulfurique normal au débit
de 5 cm3 /s et à la température de 10◦ C. Le mélange est rendu constamment homogène. Établir la loi
de variation de la température en fonction du temps. Quelle est la température maximale atteinte ?
On assimilera les solutions qui interviennent dans le problème à de l’eau pure du point de vue des
propriétés physiques (ρ = 1 g/cm3 , c = 4.2 J/g/◦ C). La chaleur de la réaction de salification est de
57.3 kJ par mole d’eau formée.

Exercice 44b Un calorimètre de capacité calorifique totale C = 800 J/◦ C (y compris celle des corps
qui y sont contenus) dont la température initiale est T0 = 20◦ C se refroidit par fuite thermique. La
puissance de fuite est proportionnelle à l’écart entre la température T du calorimètre à chaque instant
et la température extérieure TE = 10◦ C constante. Établir la loi de variation de T en fonction du
temps t, de la capacité calorifique C, du coefficient de proportionnalité k de la perte de fuite et des
températures T0 et TE . Au bout d’une minute, la température est de 19.5◦ C. Calculer le temps au
bout duquel elle sera de 15◦ C.

Exercice 45b Un calorimètre de capacité calorifique totale C = 1200 J/◦ C est traversé par un
serpentin de très faible volume parcouru par un gaz qui entre à la température constante T1 = 40◦ C
et sort à la température T du calorimètre. Le débit de masse par unité de temps est n = 1 g/s
et sa chaleur massique à pression constante (ce qui est le cas dans l’expérience) est cp = 1.01 J/g.
La température initiale du calorimètre est T0 = 20◦ C. Établir la loi de variation de la température
du calorimètre en fonction du temps. Au bout de combien de temps la température du calorimètre
sera-t-elle de 39.9◦ C ?

Exercice 46b Calculer les coefficients α, β et χT pour un gaz parfait. Quelle relation y a-t-il entre
eux ?
Faire la même chose pour un gaz réel obéissant à : P V = RT + bP pour une mole.

Exercice 47b Un récipient métallique de masse m = 2 kg contient m0 = 4 kg d’eau. Le tout est


initialement à θ1 = 40◦ C. On plonge dans le récipient un morceau de même métal que le récipient, de
masse m00 = 1 kg et à la température θ2 = 84◦ C. La nouvelle température d’équilibre de l’ensemble
est θf = 44◦ C. Quelle est la chaleur massique cmet du métal ?

Exercice 48b Quelle est la masse m de glace à θ1 = −4◦ C qu’il faut ajouter à un litre d’eau, de
masse m0 et de température θ2 = 10◦ C pour le refroidir à 0◦ C ? À l’état final, le système ne comprend
que de l’eau. On donne la chaleur spécifique de la glace cg = 0.5 cal/(g.◦ C) et la chaleur latente de
fusion de la glace Lf = 80 cal/g.

Exercice 49b On possède M = 1 kg de glace à −10◦ C dans une enceinte calorifugée fermée dont
on négligera la masse. On donne les chaleurs latentes de fusion Lf = 333 kJ/kg et de vaporisation
Lv = 2257 kJ/kg, et la capacité calorifique de l’eau à pression constante c = cp,glace = cp,liquide =
cp,vapeur = 4185 J/kg/K, supposée constante.
1. Quelle est la chaleur totale à apporter pour changer cette glace en eau à 20◦ C ?
2. On veut obtenir de la vapeur à 150◦ C. Quelle chaleur supplémentaire doit-on fournir ?
3. Combien de temps cela prendrait pour réaliser les 2 transformations précédentes si on disposait
d’un dispositif de chauffage de 1 kW de puissance ? Combien de temps aurait pris la simple
transformation réalisée en 1 ?

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4. Que peut on conclure sur la puissance des machines industrielles devant réaliser de telles trans-
formations ?

Exercice 50b Soit un calorimètre de valeur en eau négligeable, contenant une masse m1 = 100 g
d’eau à 10◦ C. On ajoute m2 = 100 g de glace à −10◦ C. On donne la chaleur massique de la glace
cg = 0.5 cal/(g.K) et la chaleur latente de fusion de la glace Lf = 80 cal/g.
1. Décrire l’état final du système, en supposant le calorimètre parfaitement adiabatique.
2. Le calorimètre n’est en fait pas parfaitement isolé. Son coefficient de pertes k est de 45 calories
par minute et par degré. S’il reste de la glace, au bout de combien de temps toute la glace
sera-t-elle fondue, si la température ambiante θa est de 20◦ C ?
3. Une fois toute la glace fondue, le calorimètre va se réchauffer. Ecrire l’équation qui régit le
réchauffement de ce calorimètre.
4. Résoudre cette équation.

Exercice 51b Calculer la sensibilité en calories d’un calorimètre à glace (voir Fig.5). La masse de
mercure mesurée est déterminée à 0.01 g près. La chaleur massique de fusion de la glace est de 333
J/g. La densité de la glace par rapport à l’eau est de 0.92 et celle du mercure est de 13.6.

Fig. 5 – Calorimètre à glace de Bunsen

12 Exercices bonus sur le Chapitre 7 “Transformations réversibles


d’un gaz parfait”
Exercice 52b L’équation d’état d’une substance élastique est :

L L2
F = KT ( − 02 ) (8)
L0 L
où F est la tension exercée sur le fil, K une constante, T la température, L la longueur du fil et L0 la
longueur du fil sous tension nulle.
Calculer le travail nécessaire pour faire passer la longueur de L0 à L0 /2 de manière isotherme et
réversible.

Exercice 53b Un récipient cylindrique vertical, de section S = 100 cm2 , fermé à la partie inférieure,
contient un piston horizontal de masse négligeable, mobile sans frottement. Dans l’état initial, la
hauteur du gaz est l = 10 cm et la température vaut 0◦ C. La partie du cylindre de hauteur initiale
h = 10 cm située au-dessus du piston est emplie de mercure jusqu’au bord supérieur. La pression
atmosphérique extérieure est H = 76 cm de mercure. On chauffe lentement le gaz jusqu’à ce que
le mercure se soit entièrement écoulé par débordement. Calculer la température finale et la chaleur
fournie au gaz (γ = 1.4).

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Exercice 54b Un cylindre indéformable, d’axe horizontal, fermé à ses deux extrémités, est séparé
en deux parties par un piston mobile sans frottement. L’une des deux parties contient un gaz parfait
(γ = 4/3), l’autre un ressort tel que la pression exercée sur le gaz soit proportionnelle au volume
du gaz. L’état initial du gaz est caractérisé par P0 = 1 atm, V0 = 1 l et T0 = 293 K. On le chauffe
lentement jusqu’à ce son volume ait doublé. Calculer la température finale et la quantité de chaleur
fournie.

Exercice 55b Un cylindre horizontal fermé aux deux extrémités, de volume invariable, est séparé
en deux parties par un piston mobile sans frottement. Dans l’état initial, les deux compartiments
contiennent des volumes égaux d’un même gaz parfait. On donne la section S = 100 cm2 du cylindre,
la longueur initiale l = 20 cm de chaque compartiment, la température initiale T0 = 273 K et la
pression initiale P0 = 1 atm des deux gaz dont γ = 1.4. On fournit de la chaleur au gaz de droite
tandis que la transformation du gaz de gauche est adiabatique.
1. Calculer les températures des deux gaz quand le piston s’est déplacé d’une longueur h = 5 cm.
2. Quelle est la quantité de chaleur fournie au gaz de droite ?

Exercice 56b Du phosphore liquide est placé dans un récipient ouvert à l’atmosphère. On abaisse
progressivement sa température jusqu’en dessous de la température normale de solidification, sans
provoquer d’apparition du solide (liquide surfondu). Calculer la chaleur latente massique de fusion
du phospore à la température T du phosphore surfondu. On donne la température normale de fusion
44◦ C, la chaleur massique du phosphore liquide 1.05 J/g/◦ C, celle du phosphore solide 0.84 J/g/◦ C
et la chaleur latente de fusion à 44◦ C 18.4 J/g. En dessous de quelle température faut-il amener le
liquide surfondu pour qu’en provoquant la solidification, la masse entière du liquide se prenne à l’état
solide ?

Exercice 57b On appelle transformation polytropique une transformation réversible au cours de


laquelle les transferts de travail et thermique vérifient : δW = kδQ, où k est une constante. On étudie
de telles transformations pour un gaz parfait à γ = Cte.
1. Établir la relation liant P et V le long de cette transformation, sous la forme P V n = Cte.
Déterminer les différents cas particuliers.
2. L’air de l’atmosphère est en équilibre polytropique. En déduire la loi de variation de la température
avec l’altitude. On considèrera n 6= 1 et on notera g = 9.8 m/s2 l’accélération de la pesanteur.
3. Évaluer la hauteur totale de l’atmosphère pour n = 1.2, l’atmosphère étant de l’air (masse
molaire M = 29 g/mol) de température au sol 0◦ C.

Exercice 58b Une masse d’air (considéré comme un gaz parfait diatomique) occupe un volume
V0 = 100 litres à la pression atmosphérique P0 = 1 atm et à la température ambiante θ0 = 15◦ C. On
la comprime par une opération réversible jusqu’à la pression P1 = 10 atm.
1. En supposant que la température du gaz soit, pendant cette compression, maintenue constante,
calculer le travail qu’il faut dépenser pour effectuer cette compression.
2. En supposant que la compression soit faite d’une manière adiabatique, calculer le volume final et
la température finale du gaz. Calculer le travail qu’il faut dépenser pour effectuer la compression.
Montrer que ce travail s’exprime très simplement en fonction de la température initiale et de
la température finale du gaz, et retrouver ce résultat directement par la prise en compte de
l’énergie interne.

Exercice 59b Calculer la chaleur nécessaire pour chauffer de 0 à 20◦ C de l’air (γ = 7/5) dont le
volume initial est de 50 m3 et la pression initiale de 1 atm dans les conditions suivantes :
1. le volume reste constant ;
2. la pression reste constante ;
3. l’air, chauffé lentement, est celui contenu dans une pièce de volume constant qui communique
par une petite ouverture avec l’atmosphère extérieure à P = 1 atm.

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Exercice 60b On réalise une détente de Joule-Gay-Lussac dans les conditions suivantes. Un récipient
est constitué de deux parties I et II d’égal volume V qu’on met en communication par un robinet très
faiblement ouvert. Dans l’état initial, la partie I contient un gaz parfait (γ = 1.4, P0 = 1 atm, T0 = 290
K), tandis que l’autre est vide. Le gaz n’échange pas de chaleur avec l’extérieur. On admet que le gaz
restant dans la partie I subit une transformation adiabatique réversible. Trouver la température et la
pression dans les deux parties lorsque l’équilibre des pressions est établi.

Exercice 61b Calculer les variations d’énergie interne et d’enthalpie d’un gramme d’eau qu’on
vaporise à pression constante (1 atm) à 100◦ C. On donne la chaleur latente massique de vaporisation
Lv = 2255 J/g. On assimile la vapeur à un gaz parfait. En déduire la quantité de chaleur nécessaire
pour faire passer un gramme d’eau de l’état liquide à 0◦ C, à l’état de vapeur à 100◦ C (P = 1 atm),
dans un récipient de volume constant. On négligera la quantité d’eau vaporisée dans le récipient à
0◦ C et on admettra que la chaleur massique de l’eau liquide est de 4.19 J/g/◦ C.

Exercice 62b Un récipient de volume 10 litres contient de l’air (gaz parfait diatomique, γ = 7/5)
sous la pression de 80 cm de mercure à la température de 20◦ C.
1. On fait subir à ce gaz une compression isotherme jusqu’à la pression de 800 cm de mercure.
Quels sont les échanges de travail et de chaleur du gaz avec le milieu extérieur ?
2. On ramène le gaz à sa pression initiale par une détente adiabatique réversible. Quelle est la
température finale ? Quel est le travail fourni par le gaz ?
3. Le gaz est enfin ramené à son état initial à pression constante. Quels sont les échanges de travail
et de chaleur avec l’extérieur ?
4. Représenter les transformations sur un diagramme de Clapeyron (P, V ).

Exercice 63b Un compresseur est constitué par un cylindre fermé par un piston mobile sans frotte-
ment dont une face est en contact permanent avec l’atmosphère. Des soupapes permettent la suite des
opérations successives suivantes : de l’air est prélevé à pression constante dans l’atmosphère (P1 = 1
atm, T1 = 280 K), il est comprimé jusqu’à la pression P2 . Il est refoulé dans un réservoir à pression
constante P2 , à température constante T2 . Le compresseur fournit 50 kg d’air (γ = 1.4) par heure.
1. La compression est adiabatique réversible. On donne T2 = 540 K. Calculer la pression P2 et la
puissance consommée par le compresseur.
2. En fait la compression n’est pas adiabatique et la température de l’air à la sortie du compresseur
est T20 = 500 K. La chaleur perdue par l’air est de 200 J/s. Quelle est la puissance consommée ?
3. On suppose que la compression de l’air s’effectue suivant une loi P V α = Cte. Déterminer la
pression finale.

Exercice 64b Soit un système piston-cylindre contenant de l’air à 150 kPa et à 27◦ . Au départ le
piston repose sur des butées et le volume du gaz est de 400 L. La masse du piston est telle qu’une
pression de 350 kPa est nécessaire pour le soulever. On chauffe l’air jusqu’à ce que le volume d’air
double. L’air est considéré comme un gaz parfait diatomique.
– Représenter les transformations sur un diagramme de Clapeyron (P, V ).
– Déterminer la température finale de l’air, le travail fait par l’air et la chaleur totale transmise à
l’air.

Exercice 65b Calculer le travail reçu par un gaz réel obéissant à l’équation de Van der Walls :
a
(P + )(V − b) = RT (9)
V2
au cours d’une transformation isotherme et réversible à la température T faisant passer une mole de
gaz de l’état (P0 , V0 ) à l’état (P1 , V1 ).

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Exercice 66b Un piston de masse m est maintenu dans un cylindre vertical. Il emprisonne une
hauteur h0 de gaz à la pression atmosphérique P0 . On donne la section S du cylindre et la température
initiale T0 .
On réalise une compression adiabatique réversible jusqu’à l’équilibre des pressions. Calculer la
pression P1 dans le cylindre, la hauteur h1 et la température T1 . Déterminer le travail W reçu par le
gaz, le travail Wa fourni par l’atmosphère et le travail Wp fourni par le piston.
Même question lorsqu’on lâche brusquement le piston (compression irréversible).

Exercice 67b On fait subir à une mole de dihydrogène, initialement à la température T1 = 273 K,
une détente de Joule-Thomson. Sa température finale est T2 . La pression en amont est P1 = 5 bars et
la pression en aval est P2 = 1 bar. Le dihydrogène obéit à l’équation de Yang et Lee :
a RT b
P+ =− ln(1 − ) (10)
V2 b V
Son enthalpie s’écrit alors :
b 2a
H = CP m T + ( − )P (11)
2 RT
Déterminer la variation de température ∆T = T2 − T1 en fonction de a, b, CP m , T1 , P1 et P2 . On
donne a = 0.025 J.m3 /mol2 , b = 5.3 × 10−5 m3 /mol, CP m = 28.6 J/K/mol.

Exercice 68b Montrer que si un gaz parfait subit une transformation d’équation P V n = Cte (n
une constante), la quantité de chaleur mise en jeu est de la forme Q = mc∆T , avec m la masse du gaz
et ∆T la variation de température. Exprimer c en fonction de cv , n et γ. Retrouver les cas particuliers
des transformations adiabatique, isochore et isobare.

Exercice 69b Une certaine masse de gaz parfait subit le cycle de transformations réversibles sui-
vantes :
– une transformation AB isobare à PA = 105 Pa,
– une transformation BC isochore à VB = VA /5 = 2 litres,
– une transformation CA isotherme à TC = 300 K.
Représenter les transformations sur un diagramme de Clapeyron (P, V ). Calculer la pression au
point C, le travail reçu par le gaz au cours du cycle et les quantités de chaleur reçues au cours des
transformations AB, BC et CA.

Exercice 70b Un compresseur aspire de l’air à 15◦ C et le comprime depuis la pression atmosphérique
jusqu’à une pression de 7 atmosphères. En supposant que le volume du cylindre est de 20 litres, calculer
le travail théorique du compresseur par kilogramme d’air et par cycle dans les cas suivants :
1. compression isotherme ;
2. compression adiabatique (γ = 1.4) ;
3. compression polytropique (n = 1.3) ;
4. En déduire la puissance théorique dans chaque cas si le compresseur tourne à 500 tours/mn.
Dans les trois cas, représenter sur le diagramme le travail théorique du compresseur. Qu’en
concluez-vous ?

Exercice 71b Un corps de pompe cylindrique et d’axe vertical est fermé par un piston lesté de
section S = 100 cm2 et de masse m = 100 kg. L’ensemble est placé à la pression atmosphérique
P0 = 105 N/m2 . Au début de l’expérience, le piston est bloqué à une hauteur de 1 m au-dessus du
fond du cylindre. Ce dernier est rempli d’un gaz parfait monoatomique à la température θ0 = 0◦ C et
à la pression P0 . Les parois du cylindre et le piston sont supposés adiabatiques.
1. On laisse descendre très lentement le piston en le retenant jusqu’à ce qu’il soit en équilibre
sur le gaz ; la transformation est alors réversible et adiabatique. Quelles sont la pression P1 et
la température T1 du gaz ? Quelle est la position finale du piston définie par la hauteur h1 ?
Calculer le travail fourni par l’atmosphère. Quelle est la variation d’énergie interne subie par le
gaz pendant la transformation ? En déduire le travail fourni au gaz par le piston.

22
2. Si on libère brusquement le piston, la transformation est alors irréversible et adiabatique. On
arrive à un état d’équilibre différent du précédent, h01 désignant la hauteur finale du piston et T10
la température finale du gaz sous la pression P1 . Donner les expressions permettant le calcul du
travail total fourni par le milieu extérieur et la variation ∆U de l’énergie interne du gaz contenu
par le cylindre. Calculer h01 et T10 .

Exercice 72b Un compresseur adiabatique a un rapport volumétrique de 8. Le rapport volumétrique


est le rapport entre le volume initial et le volume final. Le compresseur aspire de l’air à la pression
de 1 atm et à la température de 300 K. Il a un débit de 100 m3 /h. On prendra γ = 1.4 et R = 8.32
J/(mol.K).
1. Calculer la pression de l’air à la sortie du compresseur
2. Calculer la température de l’air à la sortie du compresseur.
3. Quel est le volume molaire dans les conditions d’admission ?
4. Quelle est la puissance absorbée par le compresseur si son rendement mécanique est égal à 1 ?

Exercice 73b Un compresseur est modélisé par un piston soumis d’un côté à la pression at-
mosphérique P0 , de l’autre, il communique avec un cylindre de volume maximal V0 (Fig.6). La soupape
1 s’ouvre à l’admission, alors que la soupape 2 est fermée. Le piston se déplace jusqu’à admettre le
volume maximum. Lors de la compression, 1 est fermée et 2 aussi tant que la pression n’est pas 2P0 .
Lors du refoulement, la pression est toujours 2P0 . Le gaz est supposé parfait, l’évolution isotherme et
réversible. Le piston se déplace sans frottement.

Fig. 6 –

1. Calculer le travail fourni par le moteur qui actionne le piston au cours du cycle admission-
compression-refoulement.
2. Calculer la puissance du moteur si 1 dm3 d’air est comprimé de 1 à 2 bars en une minute.

Exercice 74b On souhaite faire le vide dans une enceinte de grand volume V0 = 500 m3 remplie
d’air grâce à une pompe à vide pour la réalisation d’expériences spatiales. La pompe à vide rejette l’air
aspiré dans l’atmosphère à la pression P0 = 1 bar et à la température T0 = 288 K. On considère l’air
comme un gaz parfait (r = 287 J/K/kg) et on néglige les variations d’énergie cinétique. Au départ,
l’air de l’enceinte est en équilibre thermodynamique avec l’atmosphère. La vidange de l’enceinte est
isotherme et réversible.
1. La tuyauterie reliant l’enceinte et la pompe est de dimension assez importante pour qu’entre
deux instants t et t + dt, la masse dm > 0 sortie de l’enceinte ne soit pas encore rentrée dans la
pompe et soit donc encore dans le même état que dans l’enceinte. Écrire l’expression du premier
principe entre ces deux instants.
2. La pompe s’arrête lorsque la pression de l’air de l’enceinte est devenue P0 /1000. Calculer le
transfert thermique avec l’extérieur.
3. En raisonnant par unité de masse, rappeler la relation existant entre l’enthalpie et le travail
massique fourni par le rotor de la pompe wrotor lors du transvasement adiabatique de l’air de
l’état (P, T0 ) à l’aspiration vers l’état (P0 , T ) au refoulement.

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4. En déduire l’expression du travail élémentaire δWrotor en fonction de la diminution de pression
dP comptée positivement dans le réservoir.
5. Calculer le travail nécessaire pour atteindre P0 /1000 si la transformation est adiabatique réversible.
6. On utilise un échangeur dénergie isobare considéré comme un tuyau indéformable qui permet
de renvoyer dans l’atmosphère, dans l’état (P0 , T0 ), l’air entré dans l’état (P0 , T ) après lui avoir
prélevé de l’énergie par transfert thermique Q. Après avoir raisonné sur une masse dm, calculer
Q.

Exercice 75b On étudie l’installation de climatisation d’un wagon. On néglige les variations d’énergie
cinétique. Un moteur entraı̂ne un compresseur puisant de l’air dans le wagon à la température
θA = 20◦ C et à la pression PA = 1 bar. La compression est adiabatique réversible. À la sortie,
l’air est dans l’état θB , PB . Il perd ensuite de l’énergie par un transfert thermique isobare au profit de
l’air extérieur au wagon qui est à 37◦ C. Sa température est alors θC . Il effectue ensuite une détente
adiabatique réversible dans une turbine, à la suite de quoi il est rejeté dans le wagon à la pression
PD = 1 bar et à la température θD = −5◦ C. Le compresseur et la turbine sont sur le même axe. On
fera les calculs pour 1 kg d’air.
1. Quelle est la valeur minimale que l’on peut espérer atteindre pour θC ? En déduire la valeur
minimale PB que le compresseur doit imposer. On donne PB = 1.7 bar, calculer θB et θC .
2. La puissance de climatisation, c’est à dire la puissance thermique rejetée à l’extérieur est de 5
kW. Calculer le nombre de kilogrammes d’air qui doivent être puisés chaque seconde dans le
wagon.
3. Calculer la puissance fournie au compresseur, celle récupérée dans la turbine, celle globalement
fournie par le moteur. Calculer l’efficacité de l’installation définie par e = Pclim /Pmoteur .

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