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DATE : Le 20/01/2018
TITRE DU DEVOIR
Le commerce mondial est largement dominé par les pays développés car il apparait dominant
par trois régions développés ou en cours de développement rapide c’est -à -dire l’Amérique
du nord avec un poids prépondérant des USA qui représente 61% des exportations et
76% des importations de la région, l’Europe occidentale où la part de l’Union Européenne
des 25 est quasi majoritaire avec 91% des exportations et des importations vue que plus de
40% s’explique par l’importance des volumes d’échanges intra européens ainsi que le Japon,
la Chine et les six pays de l’Asie du Sud Est , ils dominent à eux seuls, au niveau de la
contribution de l’Asie au commerce mondial, leur part dans les exportations de ce continent
est de 80.4%. Ainsi l’ouverture de la plupart des économies sur l’extérieur en exportant plus
et en important plus a permis à la Chine de réaliser un extraordinaire succès en un très court
délai sa part dans les exportations mondiales est passée de 2.5% en 93 à 5.2% en 2002. Grace
à cela, la Chine monte en puissance sur les plans commercial, industriel, économique et
financier tandis que les grandes nations rivales s’inscrivent dans un déclin relatif (Etats-Unis,
Japon, Europe.....). Cette stratégie prend appui sur le maintien d’une sur-compétitivité absolue
vis -à-vis de tous les autres pays. Elle provient d’un verrouillage des coûts salariaux ouvriers
horaires et de la sous-évaluation délibérée du yuan. Ainsi cette performance commerciale
historiquement extraordinaire qu'à réussie la Chine au détriment des Etats Unis, de l’Europe et
du Japon a abouti à la grande crise de 2008 des pays occidentaux, qui est d’abord une crise
financière puis une crise économique car après avoir à tort renoncé à combattre la sur-
compétitivité de la Chine et à la force dés les années 2000 à réévaluer significativement le
yuan , les états occidentaux ont cherché entre 2000 et 2008 à s'adapter à la Chine et au yuan
en stimulant l'endettement public et privé afin que le dynamisme de leur demande intérieure
compense au niveau du PIB et de l’emploi ce qui a permis les dégâts issus du creusement de
leur déficit commercial avec la Chine et avec une crise financière énorme et patente en 2008
issue de ces excès de l’endettement intérieur. En effet pour sortir de leur crise et pour sauver
l'économie mondiale, les états occidentaux auraient dû en 2008 se raidir, exiger et obtenir de
Pékin l'indispensable réévaluation du yuan. Mais face à cette capitulation délétère aboutit
depuis 2008 à une stagnation prolongée des pays occidentaux car la non-réévaluation du yuan
les condamnait à la désindustrialisation et à des déficits commerciaux renouvelés tandis que
les agents privés cherchaient à se désendetter et que les états souverains redoutaient à juste
titre d'accroitre leur degré d’endettement, on vit alors l'économie américaine s'inscrire dans
une croissance à seulement 2%. Déjà mis à mal par la montée en puissance de la Chine, les
Les principaux partenaires de la Chine, Etats-Unis en tête, déplorent depuis deux décennies la
sous-évaluation de la devise Chinoise, dont la convertibilité reste étroitement contrôlée, et
l'avantage afférent pour les exportations du géant asiatique.
Mais le Fonds monétaire international (FMI) a estimé que le yuan n'est plus sous-évalué
contrairement à ce que continuent d'affirmer les Etats-Unis et alors que la Chine cherche à
accélérer l'internationalisation de la monnaie chinoise car l'appréciation effective et
substantielle du yuan a ramené son taux de change à un niveau qui n'est plus sous-évalué, a
tranché l'institution dans un rapport sur l’économie mondiale.
Alors que la sous-évaluation du yuan a été dans le passé un facteur majeur d'importants
déséquilibres, « ce n'est plus le cas a poursuivi le FMI, tout en pointant la nécessité de
continuer à ajuster le taux de change à l'évolution des fondamentaux ».
C’est cette appréciation, pourtant en dents de scie, qu'a saluée le FMI tout en appelant la
Chine à accélérer les mesures pour rendre plus flexible la convertibilité du yuan et à adopter
d'ici un système de changes flottant effectif.
Or la libéralisation du marché des changes est une exigence cruciale pour une économie
majeure qui intègre à grands pas les marchés financiers mondiaux.
La Chine se dit désireux d'ouvrir davantage le système de changes, mais affiche sa volonté
d'éviter des flux de capitaux non maîtrisés car « les analystes chinois expliquent que ce taux,
qui prend en compte non seulement le taux de change nominal du yuan par rapport à un panier
de devises, mais également l'évolution des prix en Chine et à l'étranger, s'est considérablement
apprécié depuis 2005 ».