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de Mboro
Place
à la jeunesse
Fernand-Bienvenue Ackey :
le rapprochement Canada-Afrique
9 jeunes de Katimavik
Prospective jeunesse
Concertation aux Comtés-unis
de Prescott et Russell
Mint Condition
ÉQUIPE DE RÉDACTION
J
Line Breton
anvier 2006, le Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale in-
Micheline J. Groulx
vite des gens à entendre le conférencier Jean-Marc Chaput, « motivateur » très
Jessica Kwok
connu au Québec depuis 30 ans. J’ai ses 33-tours, ses livres, enfin je l’admire.
Nicole Laverrière
Cette fois-ci, il parla plus particulièrement des folles idées qu’on ne réalise plus
Caroline Poirier
quand on vieillit. Notre vie est complètement planifiée et plus tard on réalise qu’on
Nicole Sauvé
a des regrets. À mon point de vue, pour beaucoup d’entre nous, nous perdons cette
fougue de jeunesse qui nous envahissait. C’est finalement vivre les journées pleine-
Et de Katimavik : Amélie Arsenault,
ment, pour ne pas dire « bouddhiquement ».
Mélissa Boizot-Roche,
La nouvelle génération sera probablement très différente de celle de la
Gabby Chartier, Darlene Hibbs,
« Lost Generation » d’Ernest Hemingway, de la « Beat Generation » de Jack Ké-
Adrian Markiw, Lesley-Anne Marker,
rouac et de la « Generation X » de Douglas Coupland. Celle-ci est née en plein déve-
Shawn William Morris Tomac,
loppement de l’Internet et de nouvelles technologies qui changent aussi vite que les
Andy Vautour, Becky Zimmer.
prix des timbres aux bureaux de poste. La nouvelle génération voudra probablement
des résultats très précis et aussi, rapidement.
RÉVISION ET IMPRESSION
Des projets? Ils en auront. L’information est à un clic de souris et puis
Impressions (Embrun)
maintenant, à une pression d’un bouton sur un téléphone mobile qui navigue sur
l’Internet. Il y a des chances qu’ils ne s’adapteront pas exactement comme nous le
CONCEPTION GRAPHIQUE
voulons à notre mode de travail, alors nous devrons le modifier pour les accueillir.
Roch Archambault
Dans cette édition, vous trouverez plusieurs jeunes qui sont pleins d’éner-
gie. Quelques témoignages, dont celui de neuf jeunes de Katimavik à Alfred et celui
de Fernand-Bienvenue Ackey, un Togolais d’origine qui veut nous faire découvrir
Hiver 2006 - N°6.
l’Afrique. Jessica Kwok nous parle d’une entreprise créée dans un espace de son
école à Markham. Aussi, deux projets importants pour le RDÉE Ontario : la réussite
© Réseau de développement
de Prospective jeunesse et les conclusions de la table de concertation jeunesse de la
économique et d’employabilité
région des Comtés-unis de Prescott et Russell. Enfin, un jeune qui réussit très bien
de l’Ontario 2006
dans le monde des affaires, gagnant du prix Jeunesse au gala Célébrons nos PME
(RDÉE Ontario)
2005, Luc Bessette.
On doit certainement donner à cette génération notre savoir, mais ils sau-
Courriel
ront sûrement nous enseigner comment conserver de cet enthousiasme envers la
communications@rdee-ont.ca
vie.
Internet
www.rdee-ont.ca
Page couverture
Fernand-Bienvenue Ackey
Le rapprochement Canada-Afrique à travers les jeunes ... 4 Photo par Roch Archambault
Un festival qui a du tonus! ... 6
Les participants de Katimavik arrivent à Alfred ... 8 Vox RDÉE est publié par le Réseau de
Un champion de la francophonie s’installe à Sturgeon Falls ...10 développement économique et
Jean Poirier tire sa révérence ...12 d’employabilité de l’Ontario, à un tirage
Prospective jeunesse ...13 de 2 000 exemplaires.
Une initiative de concertation par et pour les jeunes ...14
25 profils socio-économiques La réalisation du présent bulletin est
Une première phase pour l’aéroport du Centre Niagara ...15 rendue possible grâce à l’appui financier
Déclaration de Dakar : « Renforcer le pouvoir d’agir des peuples » ...16 du gouvernement du Canada.
Mint Condition : l’espace des nouvelles idées ...18
Takku Liggey de Mboro ...19
Célébrons nos PME 2005 ...20
Le mentorat d’affaires ...22
R
och Archambault a rencontré quelques jours avant Noël, Fernand-
Bienvenue Ackey. Roch a connu Fernand alors que ce dernier faisait
un stage au RDÉE Ontario.
Roch : Un peu jeune pour tout ton parcours! Roch : Tu fais de la radio depuis long-
Tu viens du Togo, n’est-ce pas? temps?
Fernand : Oui, un petit pays d’Afrique de Fernand : J’ai commencé à animer à l’âge
l’Ouest. Il est limité au nord par le Burkina de 11 ans. Quand j’ai fait part de mon in-
Faso, à l’est par le Bénin, à l’ouest on y re- térêt de faire de la radio à la direction de
trouve le Ghana, et puis au sud, le golfe de la première chaîne de radio privée de mon
la Guinée. pays, personne ne m’a pris au sérieux. Mais,
ma devise dans le temps était « À cœurs
Roch : On y parle quelle langue? vaillants rien d’impossible ». Je m’y ren-
dais tout de même à chaque soir, après les
Fernand : Plusieurs langues! Mais, il y a cours, pour faire leur café en plus d’ache-
trois langues dominantes : le Kabye parlée ter leurs cigarettes. Je pouvais alors assister
au nord et aussi l’Ewe et le Mina au sud. Di- les animateurs en ondes ou pendant certains
sons que l’Ewe et le Mina sont très proches reportages. Puis un jour, un communiqué ar-
et que les gens peuvent se comprendre. riva. J’étais seul avec un technicien qui ne
voulait pas parler en ondes. J’ai donc pris le
Roch : Tu parles français, donc on parle communiqué et je suis entré en ondes, pour
aussi français au Togo? annoncer moi-même le communiqué. Le di-
recteur de la radio m’a ainsi découvert sur
Fernand : Bien sûr! Le Togo est une an- ses ondes, m’a aimé et m’a offert un poste
cienne colonie française. Il est indépendant d’animateur.
depuis 1960. Le Togo a été le premier pays à
connaître un coup d’état en Afrique après les Roch : C’est étonnant!
indépendances. On ne doit pas se vanter de
cela, mais c’est une triste réalité. Nous avons Fernand : Je sais. Plus tard, on m’a appro-
connu de nombreuses perturbations socio- ché pour produire une campagne radiopho-
politiques depuis les 16 dernières années. nique sur les droits des enfants. J’ai aussi
animé des émissions de débats avec les jeu-
Roch : Pourquoi avoir immigré au Cana- nes. Cette campagne a été diffusée dans tout
da? le pays. J’ai reçu un prix UNICEF et Plan
international pour cette même émission ra-
Fernand : En 2001, je suis venu comme diophonique.
journaliste dans le cadre des Jeux de la fran- La radio religieuse m’a aussi fait
cophonie. Par la suite, j’ai décidé d’y reve- travailler. Radio Maria Togo, où j’ai tenu
nir pour des raisons personnelles plutôt que deux à trois émissions hebdomadaires pen-
professionnelles. dant des années. J’ai gagné plusieurs con-
4 Vox
VoxRDÉE
RDÉE Hiver
Hiver2006
2006
cours et stages internationaux. Tout ceci Roch : Parle-moi un peu de Connexion j’écris un sketch humoristique sur les réa-
m’a permis d’aller en Suisse, en Belgi- Jeunesse Canada Afrique. lisations des Noirs dans l’histoire. J’ai
que, en Italie, en Allemagne, en France bien hâte de présenter le tout, si ça peut
et puis grâce à Radio jeunesse 2001, à 19 Fernand : CJCA existe depuis deux ans. faire prendre conscience et être instructif
ans, au Canada. C’est un organisme sans but lucratif, dont pour certains, c’est déjà bien.
je suis le président. L’organisme veut Par contre, c’est difficile de ne
Roch : Qu’aimes-tu du Canada? développer des partenariats entre le Ca- pas avoir de revenu stable. Mais, je suis
nada et l’Afrique. Le but est d’amener des très passionné dans ce que je fais, que ce
Fernand : La liberté d’expression. jeunes à vivre une expérience de travail soit à la radio ou dans la gestion de pro-
en Afrique ou tout simplement donner de jets/événements.
Roch : On dit que le Canada est une terre leur temps dans une communauté afri- À une station de radio, un di-
de rêve. caine. recteur m’a déjà dit d’aller faire du
Nous offrons des stages en san- « cleaning » comme mes semblables,
Fernand : C’est une utopie. Le Canada té, en éducation, en environnement et en après avoir annulé le concours d’embau-
doit revoir sa politique de promotion à culture dans divers domaine. On n’a pas che auquel j’avais passé toutes les étapes
l’extérieur. Il promet beaucoup de choses. vraiment besoin d’avoir des compétences d’embauche haut la main. C’est toujours
Les employés de l’immigration omettent ou de grandes connaissances académi- une bataille. En fait, ici pour se trouver
d’informer les gens sur le fait qu’il n’y a ques. Certaines personnes s’y rendent un emploi, tout fonctionne par réseau de
pas de reconnaissance des diplômes et des pour simplement offrir de l’aide comme contacts. C’est par les gens que tu connais
compétences. Les immigrants viennent ici bénévoles et d’autres, par exemple, de ou qui te réfères que tu obtiens un emploi.
pour être mieux! Un choc culturel! On jeunes professionnels ou étudiants, pour Mais, quand on arrive et qu’on ne connaît
est là à ne rien faire. Pendant plusieurs un projet plus spécifique. Nous sommes personne, c’est tout un problème!
mois, avant de comprendre et de rentrer ouverts aux différentes idées de collabo-
dans le système, on mange, on subi des ration et d’échanges nord-sud. Roch : Que penses-tu de la francophonie
tests médicaux. [pause] Après on te parle en Ontario?
d’expérience canadienne avant de com- Roch : As-tu un site Web pour CJCA ?
mencer un emploi. Mais pour avoir une Fernand : Les organismes doivent se ré-
expérience canadienne, je crois qu’il faut Fernand : Oui, c’est le seauter, cesser de créer des partenariats
commencer quelque part, non? [rires] <www.africana.ca/cjca> basés sur la région et l’ethnie ainsi que
les petites chicanes. Selon moi, on doit ar-
Roch : Et Ottawa? Roch : Tu travailles aussi sur d’autres rêter de faire la promotion de la diversité
projets. Une entreprise de production et culturelle, mais plutôt faire celle de l’uni-
Fernand : J’ai eu des problèmes de lan- de distribution? té humaine par le respect entre humains,
gue. Certains endroits n’offrent pas de peu importe son origine, sa race, sa reli-
services bilingues, malgré les affiches qui Fernand : Oui, Akwaaba Productions. gion et son orientation sexuelle. Savais-tu
l’affirment. Quand je faisais des appels en C’est une entreprise à but lucratif dont qu’il y a des programmes qui emploient
vue de me trouver un logement, à cause de je suis le directeur général. C’est une so- des immigrants afin de rencontrer les sta-
ma voix ou je dirais plutôt de mon accent, ciété ontarienne qui a pour but de faire tistiques ou les critères pour l’obtention
on me demandait souvent si j’étais d’ori- la promotion des artistes afro-canadiens d’une subvention? D’une part, c’est bien,
gine étrangère ou clairement: es-tu Noir? à l’intérieur du Canada, mais aussi en mais cela ne valorise pas la personne.
Si oui, bien, tes chances viennent d’être Afrique et dans le reste du monde. Je veux Elle sent qu’elle a été embauchée parce
réduites. Ils ne sont pas tous comme cela, aussi faire connaître des artistes afri- qu’elle est une minorité visible plutôt que
mais malheureusement de telles injustices cains, ici. Je suis producteur, promoteur pour ses compétences et son expérience.
existent toujours. Des gens ont encore des et distributeur. Ce qui entraîne trop souvent des frustra-
préjugés envers les immigrants. tions et malentendus de parts et d’autres.
On donne des formations aux Roch : À part ceci, que fais-tu? Dans un monde idéal, tout le monde se
immigrants, mais pas à la communauté verrait à la base comme des humains,
qui reçoit ces immigrants. L’autre gros Fernand : Je vis de contrat en contrat, donc sans frontières.
problème est d’être francophone et de de programme en programme. Je me dé-
vivre en situation minoritaire, donc un brouille, comme on le dit chez nous. Pré- Vous pouvez entendre Fernand-Bien-
double problème de vie minoritaire. Tu sentement, j’ai un contrat pour l’organi- venue Ackey sur CHUO 89,1 FM à tous
sais, nous, en plus de nous battre pour la sation de la programmation du mois de les samedis de 22h à minuit ou sur in-
langue française nous nous battons aussi l’histoire des Noirs avec le comité consul- ternet au <www.chuo.fm>. Aussi, il ani-
pour la couleur de notre peau. Donc, les tatif sur les relations avec la communauté me les lundis et jeudis à 18h sur Select
Franco-Canadiens de souche et nous, noire de Gatineau et la Ville de Gatineau. FM au <www.selectfm.com>.
Afro-Francophones, devrions nous mettre Je fais la programmation artistique ainsi
ensemble pour la survie de la langue. On que la promotion et la diffusion de l’évé-
contribue à l’économie et au rayonnement nement. J’assumerai également l’anima-
de la culture francophone canadienne. tion du gala. Tu veux un scoop? Eh bien,
Un festival
qui a du tonus!
L
a 6e édition du Festival du patrimoine des bûcherons de Kapuskasing s’est déroulée du 21 au 24 juillet 2005. C’est un festival
qui a été reconnu à titre de l’un des 50 meilleurs festivals dans la province par Festivals et Événements Ontario. Cette année,
il était l’événement déterminant de la Compétition des bûcherons professionnels de l’Est du Canada. Bill Deba, l’hôte et
le réalisateur de la série télévisée « Lumberjack Challenge », s’est rendu à Kapuskasing pour filmer cinq tranches d’une durée de
30 minutes chacune, mettant en vedette les efforts des 31 bûcherons concurrents de grand calibre venus de partout au Canada, de
l’Australie, de la Nouvelle Zélande et des États-Unis.
Darlene
Bonjour. Je suis Darlene
Je suis Mélissa Boizot-Roche, de Toronto en Hibbs et je viens de Lon-
Ontario. En juin dernier, j’ai terminé mon se- don en Ontario. J’ai 21
condaire. Je n’avais pas la moindre idée de ce ans. Je me suis jointe à Ka-
que je voulais faire de ma vie. À peine une timavik parce que j’aime
idée très vague : celle de voyager et, possi- voyager, j’aime habiter
blement, aider les gens autour de moi. Kati- dans des endroits diffé-
mavik est le programme idéal : ce dernier me rents et j’aime apprendre
permet de faire les deux à la fois et, je l’es- de nouvelles choses. En-
père, avoir un impact sur des communautés core mieux si tout cela est
partout au Canada. Si ces quelques premières possible gratuitement! Je souhaite découvrir de nouvelles possibilités de
semaines sont un aperçu des neuf mois à ve- carrière par l’apprentissage de connaissances auxquelles je n’aurais sans
nir, ce sera toute une expérience! doute pas pensé.
Sturgeon Falls
A
près plus de 21 ans au service de la Coopérative funé- suicide chez les jeunes et sur l’organisation de groupes d’appui
raire du district de Sudbury, Collin Bourgeois est démé- pour les personnes affligées de deuil.
nagé à Sturgeon Falls afin de poursuivre son rêve. Le 1er L’année 2005 aura été extrêmement importante pour
octobre 2005, Collin est devenu le directeur et propriétaire du lui. En plus d’acheter le salon à Sturgeon Falls, Collin Bourgeois
salon funéraire Théorêt Bourgeois. Son épouse, Anita, travaille s’est vu décerné trois prix. En février, Centraide / United Way de
à la réception du salon. L’aîné de ses deux enfants, Martin, est la région du Grand Sudbury lui a remis le Mérite John Grasby et
demeuré à Sudbury tandis que sa fille Nadine étudie la musique le titre de bénévole de l’année. Le mois suivant, Collin a voyagé
à une prestigieuse école située dans la région de Boston dans le à l’Ambassade de France à Ottawa où il a reçu le Mérite de la
Massachusetts. Francophonie 2005 du Richelieu International. En juin, le Con-
Avant son départ, plus de 150 personnes se sont réunies seil de la Coopération de l’Ontario (CCO) lui a donné le prix
pour souhaiter bon succès à Collin et surtout le remercier pour Mérite coopératif 2005.
ses nombreuses années de service auprès de la communauté Selon Claude Mayer, trésorier du RDÉE Ontario et pré-
francophone de la région. Les députés fédéraux Diane Marleau sident sortant du CCO, le choix n’était pas difficile à faire, car
et Raymond Bonin ont participé à cette fête qui s’est tenue au « Collin est partout. On le retrouve tout aussi bien dans le sud
Collège Boréal. L’endroit avait été bien choisi car Collin Bour- que dans l’est de la province, sans oublier le nord. » Plusieurs
geois y a enseigné les cours de Droit funéraire et de Déontologie gens le disent, Collin Bourgeois est investi d’un sens aigu de res-
en services funéraires pendant plusieurs années. En fait, le pro- ponsabilités envers son prochain, et son travail reflète ce souci
gramme de Services funéraires est le seul en son genre offert en pour le bien-être d’autrui.
français dans tout l’Ontario. Non seulement Collin l’a enseigné, Natif de Timmins, Collin Bourgeois a étudié au collège
mais il a aussi créé le curriculum du programme! Humber à Toronto. Il a vécu à Cornwall et ensuite à Sudbury.
Collin Bourgeois est bien connu tant pour son travail Parmi ses nombreux engagements envers la communauté, il a
bénévole et humanitaire que pour son expertise en services funé- été nommé président du Réseau de développement économique
raires et en gestion du deuil. Devenu un populaire conférencier et d’employabilité de l’Ontario (RDÉE Ontario) à l’hiver 2002
à travers le pays, Collin est appelé à donner en moyenne 20 con- jusqu’en septembre dernier. Conseiller municipal de la Riviè-
férences par année, en anglais et en français sur la prévention du re-des-Français, il représente la région du nord à l’Association
française des municipalités de l’Ontario (AFMO). Richelieu de- Mais certaines choses sont trop importantes à ses yeux
puis 1989, Collin est le gouverneur de la région du Moyen Nord pour arrêter. Il tient d’abord à terminer son mandat comme con-
depuis 2001. seiller municipal de la Rivière-des-Français, et dit que la politi-
Sa fonction de directeur général de la Coopérative fu- que, il adore ça et voudrait en faire encore un jour lorsqu’il sera
néraire du district de Sudbury lui a permis d’avoir une influence bien établi dans le Nipissing-Ouest.
et un rayonnement dans la communauté francophone de la ré- « Trouver des solutions, travailler de près avec les gens
gion du Grand Sudbury. Il a contribué à développer la fierté des et découvrir ce qui les préoccupe, il faut le faire dit-il. On n’est
Franco-Ontariens de sa région dans leur langue et dans leur cul- bien au niveau de sa santé et de son moral que si l’on s’engage
ture. pour le bien-être de ceux qui nous entourent. » Voilà la source de
Afin de pouvoir se consacrer pleinement à ses nouvel- son engagement profond au service public.
les responsabilités comme propriétaire de la maison funéraire à Selon Guy Robichaud, directeur régional du RDÉE
Sturgeon Falls et Verner, il dit qu’il ralentira un peu ses autres Ontario et un résidant de Sturgeon Falls, « c’est une acquisition
activités pendant quelque temps. Terminant son troisième man- formidable pour la région du Nipissing-Ouest, parce que Collin
dat comme président du RDÉE Ontario, il a laissé ce poste pour est un homme engagé qui a de nombreuses connaissances et,
devenir le vice-président. Il a également complété son mandat un excellent réseau de contacts. Quand Collin Bourgeois entre-
comme représentant du Nord de l’Ontario au Funeral Services prend un projet ou une cause, il fait bouger les choses. Des gens
Association. comme ça, on n’en a jamais assez dans une communauté. »
P
rospective Jeunesse, est un groupe taire de Limoges, notre lave auto et dîner
d’adolescent.e.s de Limoges qui a pizza, le 24 septembre au Bureau de pos-
décidé de s’investir dans sa com- tes de Limoges. Nous avons cherché des
munauté. Appuyés par le RDÉE Ontario commanditaires locaux et, pour nous allé-
et la Fondation franco-ontarienne, nous ger la tâche, nous avons créé des trousses
travaillons à mettre sur pied un « skate d’information pour donner tous les ren-
park » sécuritaire et qui offre à la jeunesse seignements nécessaires de notre projet à
de Limoges, situé dans l’Est-ontarien, un nos commanditaires. Avec celles-ci, nous
lieu de rencontre et d’activités extérieu- avons reçu beaucoup de commandites.
res. Les organisateurs du projet sont dy- Parmi les commanditaires, nous comp-
Angélique Pilon, Ashley Gorman et Joey
namiques et enthousiastes dans la réussite tons la Caisse populaire Trillium Inc.,
Beaudin.
d’un projet pour la jeunesse de leur région. Norm’s Gym, Bearbrook Farm Bed &
Chacun apporte à la réalisation du projet, Breakfast, Sunshine Autoparts, le Groupe
sa touche personnelle et individuelle. financier Luc Bessette, Bourdeau Entre-
Depuis cette dernière année, prise, Home Hardware de Casselman,
financièrement, notamment le Comité de
plusieurs cueillettes de fonds ont été or- Dupuis Ford Lincoln, le Club Richelieu
la journée familiale du Canada (1 420$),
ganisées pour amasser des dons pour la Embrun, et plusieurs autres.
le Comité des citoyens de Limoges (4
construction de notre « skate park ». Par Nous avons aussi informé notre
000$), la Municipalité La Nation pour
exemple, nous avons tenu notre souper communauté à propos des organismes
faire paver le « skate park » (11 881$).
macaroni le 9 juin au Centre communau- locaux qui nous ont grandement appuyés
Ces chèques ont été reçus lors de la ren-
contre avec délégation à la Municipalité
La Nation à Casselman le 29 août der-
nier.
Présentement, quatre rampes sont
installées dans le parc et nous poursuivons
nos activités de financement. Nous espé-
rons faire l’ouverture officielle du « skate
park » dès le début de l’été 2006.
Le comité est composé de Joey
Beaudin, Ashley Gorman, Jennefer Ha-
mel, Angélique Pilon et moi-même.
Objectifs
• Offrir à la jeunesse de Limoges un lieu
de rencontre et d’activités
• Rendre la communauté plus dynamique
pour la jeunesse
• Créer un « skate park » sécuritaire
• Avoir une expérience de travail
• Redonner à la communauté.
Arrivée officielle des premières rampes du parc de rouli-roulants, situé au Parc
Rodolphe Latreille à Limoges. Le 23 octobre dernier, la Fondation franco-onta-
rienne, la Municipalité La Nation, le Club Optimiste de Limoges, le Comité de
citoyens de Limoges, le RDÉE Ontario et des résidents de la communauté étaient
présents lors de cet événement.
R L
DÉE Canada a procédé au dévoilement de 25 profils e Club 2000 Niagara et la Commission de l’aéro-
socio-économiques. Cette importante base de données, port du Centre Niagara (appuyés par le RDÉE Onta-
développée sur une échelle régionale à la grandeur du rio) ont réussi à faire approuver une contribution de
pays, accompagnera la conceptualisation, l’élaboration et la 25 000 $ de la part du gouvernement municipal régional pour
mise en œuvre de stratégies appuyant le développement éco- la deuxième phase d’une étude de faisabilité et de marketing
nomique et l’employabilité des communautés francophones et pour l’aéroport, qui se trouve tout près de Welland, au centre
acadiennes. de la péninsule. Ce montant doit être incorporé dans le budget
L’utilisation des profils permettra de mieux compren- de la région pour l’an 2006.
dre le milieu dans lequel chacune des organisations membres La première phase, qui coûtera environ 25 000 $ et
du RDÉE Canada œuvre. Ces outils se concentrent spécifique- qui devrait commencer sous peu, serait financée à partir des
ment sur les communautés francophones et acadiennes, décri- fonds de réserve de la commission de l’aéroport. Cette phase
vant leur situation relative aux plans démographique, écono- verrait une étude du potentiel en développement économique
mique et social. On y présente à la fois un portrait statistique que peut offrir l’aéroport dans le tourisme et l’agro-alimen-
des communautés francophones et acadiennes, ainsi que des taire, les affaires (PME), le transport multi-portuaire, l’acti-
données qualitatives touchant à plusieurs thèmes d’intérêt dont vité culturelle (potentiel pour la communauté francophone),
le recrutement de la main-d’œuvre bilingue, la formation, les etc… À la suite de l’étude et de l’identification des besoins
services d’appui aux entreprises et les priorités régionales de et du potentiel, une campagne de marketing sera développée
développement économique. Ces outils seront mis à jour pério- pour attirer les gens à la région de Niagara Sud.
diquement. Le caractère unique de ce projet se trouve dans le
En outre, ces profils serviront à étoffer des analyses fait que, pour la première fois au Niagara, les municipali-
thématiques au cours des prochains mois. Il sera, par exem- tés ont vu le potentiel offert par la communauté francophone
ple, possible de faire ressortir les caractéristiques de la langue comme outil de marketing pour la région. La clientèle ciblée
au travail, du chômage et des revenus en menant des analyses viendra de plus loin que le sud de l’Ontario : on visera en par-
thématiques plus approfondies. Ces données permettront égale- ticulier le nord de l’Ontario, le Québec et le Manitoba. L’af-
ment de mieux comprendre les disparités entre le milieu rural et fichage à l’aéroport sera dans les deux langues et on espère
le milieu urbain. embaucher un gérant bilingue pour desservir les visiteurs. Les
La mission du RDÉE Canada est d’orienter et de sti- entrepreneurs, les activités et les services en français seront
muler, en collaboration avec ses partenaires régionaux, pro- mis en vedette afin d’appuyer la communauté francophone et
vinciaux et territoriaux, la prise en charge stratégique du dé- d’ouvrir les portes au développement économique pour cette
veloppement économique des communautés francophones et communauté.
acadiennes dans le but d’augmenter la création d’entreprises et Le RDÉE Ontario appuie depuis un an le Club 2000
d’emplois durables. Niagara et la Commission de l’aéroport dans la planification
Les données des profils socioéconomiques sont dispo- du concept et des interventions auprès des municipalités pour
nibles directement à partir du site Web du RDÉE Canada au : l’adoption du projet.
<www.rdee.ca>. Le projet a plusieurs partenaires : Club 2000 Nia-
gara, la Commission de l’aéroport de Niagara Centre-Sud, la
Source : RDÉE Canada municipalité de Welland, la municipalité de Port Colborne,
la municipalité de Pelham, la municipalité de Wainfleet et le
RDÉE Ontario.
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les activités et nouvelles
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À
la suite de Lima (1997) et Québec (2001), l’Afrique a accueilli la 3e rencontre sur la globalisation de la solidarité du
22 au 26 novembre 2005 à Dakar. Plus de 1200 participants des six continents regroupant des entreprises à finalité
sociale, des mutuelles, des coopératives, des associations, des ONG, des organismes de développement et de coopéra-
tion, des universitaires, des syndicats, des gouvernements, des élus locaux etc.
Au travers d’une diversité de programmes, les délibérations ont permis d’énoncer les axes de mobilisation et d’en-
gagements suivants :
G
lobe est un programme international développé par Yollande Dweme M. Pitta, agente de projets du
l’organisation Jeunes Entreprises <www.jacan.org> RDÉE Ontario travaille avec les élèves dans le processus du
pour les écoles secondaires. Jeunes Entreprises offre choix des produits pour échanger avec l’autre partenaire, la
des programmes de formation en administration des affaires réalisation des études de marché pour déterminer le choix du
aux élèves de la 6e à la 12e année. produit avant la vente, la capitalisation et la vente des actions
Le Programme GLOBE consiste à une simulation de l’entreprise, l’élaboration du plan d’affaire, la rédaction du
qui dure un semestre entier dans laquelle une classe de 12e rapport annuel, l’animation des réunions de travail.
année est jumelée à une autre classe dans une autre partie du L’école a remercié le RDÉE Ontario et a décidé de
monde. L’objectif consiste à établir une coentreprise pour fai- renouveler ce programme qui a connu un véritable succès
re de l’importation et de l’exportation. grâce à son appui et qui leur a aussi permis de gagner un prix
Le RDÉE Ontario appuie cette initiative en français de Junior Achievement pour la première fois dans le cours de
avec les élèves de 12e année de l’école d’immersion Pierre- commerce international en français.
Elliot-Trudeau de Markham, dans le cadre de leur cours de
commerce international.
C
réée en novembre 1992 à Mboro au Sénégal,
cette association composée seulement de fem-
mes et comprenant 25 membres, a mis sur pied
un centre de transformation de fruits et légumes.
Celles-ci veulent rehausser la position socioé-
conomique de la femme et renforcer leur capacité au dé-
veloppement économique, ainsi qu’améliorer leur santé
reproductrice. versés aux femmes ayant participé à la transformation,
Ce centre de transformation de fruits et légu- et 10% aux femmes ayant participé à la commerciali-
mes comprend deux hectares aménagés avec deux puits sation. Les membres ont réussi à augmenter les profits
pour la production de sirop concentré et de jus de bissap, grâce à un système de réseautage efficace et étendu au
de gingembre et de tamarin. Un autre hectare a été re- Sénégal. Ce réseau aide à mobiliser les femmes mem-
boisé pour la culture des fruits et quatre bassins y furent bres pour faciliter la communication et le partage d’in-
installés ainsi qu’un hectare pour la culture de l’euca- formation.
lyptus. En 2005, la rémunération par femme est de
Géré par un conseil d’administration composé 30 950 cfa par année ce qui représente environ 90 $ ca-
de six femmes membres de l’Association, ce centre of- nadiens.
fre des services de transformation de fruits et légumes Malgré l’acquisition d’un Centre de formation
et de maraîchage pour près de quatre tonnes de toma- pour un groupe de femmes engagées et organisées, il
tes. L’association offre également un crédit rotatif aux reste des difficultés à surmonter telles que le coût élevé
membres et un service d’alphabétisation fonctionnel qui des emballages, l’écoulement difficile du stock, et la
a bénéficié à 275 auditrices de la zone pour la création et non-disponibilité ainsi que le prix dispendieux des ma-
la gestion de petits commerces. L’art de la teinture y est tières premières comme le sucre en plus du financement
également enseignée aux femmes qui s’y intéressent. insuffisant. Le Centre est également sous-équipé et les
Entre 2001 et 2005, les ventes ont presque débouchés pour écouler leur produit n’est pas dévelop-
quadruplé passant de 1 270 000 à 4 625 000 francs cfa pé. Il faut aussi mentionner que les critères de qualité
(environ 9 700$). Les profits sont divisés de la façon sui- des produits ne répondraient peut-être pas aux normes
vante : 50 % des profits sont versés à la caisse, 40 % sont pour une commercialisation plus étendue en Afrique ou
dans les autres continents.
L’impact de cette association est l’amélioration
des revenus de 20 femmes-membres soit 80 %, de cinq
emplois temporaires et l’amélioration du commerce
local. C’est en effet ce type d’association qui donne la
confiance aux femmes de poursuivre en travaillant en-
semble tout en améliorant leur niveau de compétence.
Elles développent également une certaine indépendance
financière et une confiance pour toujours aller au-delà
des objectifs prévus.
Dans le passé, les Sénégalaises ont souvent eu
de la difficulté à participer à la prise de décision. En ef-
fet, la structure de cette association leur permet mainte-
nant de participer et de planifier activement leur avenir.
Hiver 2006
Hiver 2006 Vox
Vox RDÉE
RDÉE 19
L
e concours du RDÉE Ontario qui célèbre l’excellence de l’entrepreunariat a eu lieu le 23 septembre 2005. Le gala provincial
Célébrons nos PME 2005 s’est déroulé au Musée canadien de la guerre, à Ottawa, où plus de 200 personnes ont profité de
l’occasion pour rendre hommage aux entrepreneurs francophones venus de tous les coins de l’Ontario. Voici deux entreprises
qui ont mérité un prix dans les catégories de l’économie du savoir et de l’intégration des jeunes dans le développement économique :
Planet bilingual Meetings & Incentives et le Groupe financier Luc Bessette.
Planet bilingual
Meetings & Incentives
Marc Lefebvre (vice-président, soutien au développement des affaires, Caisses populaires de l’Ontario - commanditaire
officiel de l’événement), Anne-Marie de Lavison (Planet bilingual Meetings & Incentives) et Lynne Michaud (La Cité Collé-
giale - commanditaire et présentatrice).
Année de création : 1995 « Un congrès de 1300 délégués devait se tenir à Toronto. Aucun
hôtel ou centre de congrès pouvait nous accommoder, donc nous
Propriétaire : Anne-Marie de Lavison avons proposé Montréal. Le client avait peur que les coûts soient
exhorbitants car la moité des délégués, devait venir de Toronto.
Site Web : www.planetmeetings.ca Nous avons assuré le transport en train plutôt que par avion. Le
prix des chambres d’hôtel était plus avantageux et finalement,
Nombre d’employés : cette idée a été très bien reçue par le client. »
Deux personnes à contrat, 5-100 pigistes
Pourquoi avoir créer cette entreprise? « Je trouvais qu’il y
Nombre d’employés francophones avait une grande lacune dans le domaine. Très peu de firmes of-
Trois à dix personnes à contrat, selon le projet frent des services en français. Elles évitent carrément les régions
francophones car elles trouvent que cela demande trop de travail
Services : Planification stratégique et logistique de congrès, de et de ressources. »
réunions, de programmes de motivation - la préparation de bud-
gets, toute la programmation et l’achat de services, la réalisation Qu’est-ce qui vous motive?
de l’événement. « Le travail en lui-même est fort intéressant; la possibilité de
créer, de toujours relever de nouveaux défis, de trouver des so-
Anecdotes : « Dans un des lieux où nous devions tenir notre lutions pour les clients, de rendre leurs événements motivants et
congrès, il y avait une grande possibilité de grève de la part des intéressants, de pouvoir travailler en français, de découvrir des
employés. En suivant le tout de près, en écrivant des lettres aux nouvelles stratégies et façons d’améliorer son rendement. »
dirigeants, en organisant des rencontres avec les dirigeants de
l’hôtel et en impliquant mon client, nous avons réussi à faire La clé du succès pour un entrepreneur? « De ne jamais se
comprendre aux dirigeants de l’hôtel que nous nous attendions à décourager, de persévérer, d’être enthousiaste, de s’entourer de
un service hors pair même si les employés pouvaient déclencher gens qui pensent comme vous, de travailler avec des clients qui
la grève d’une minute à l’autre. J’ai réussi à convaincre le client nous apprécient et avec qui vous vous entendrez bien, de tou-
de ne pas changer d’hôtel. Notre congrès a connu un franc suc- jours se renouveller, de toujours trouver de nouvelles idées. »
cès et le service à l’hôtel était incroyable. »
Le mentorat
preneurship permet depuis cinq ans à de relève en affaires et faciliter l’acquisi-
nouveaux entrepreneurs d’être accom- tion des entreprises par des intérêts ca-
pagnés par des mentors chevronnés dans nadiens.
d’affaires :
leurs démarches en affaires. L’expérien- Enfin, le Service de mentorat
ce nous permet de constater que contrai- d’affaires de la Fondation de l’entrepre-
rement aux chiffres précités, c’est plus neurship compte aussi parmi sa clientèle
de 75 % des entreprises mentorées qui des dirigeants de grandes entreprises qui
plus loin
Fait important à souligner : no- sation pour favoriser le développement
tre réseau composé d’une soixantaine de de la culture d’entreprise auprès des jeu-
cellules réparties à travers toutes les ré- nes membres de l’équipe.
et autrement gions administratives du Québec comp-
te plus de 750 mentors et quelque 1400 Réseautage stratégique et
nouveaux entrepreneurs de tous les sec- gouvernance d’entreprises :
teurs d’activité qui ont vécu ou vivent des valeurs ajoutées
encore une relation d’accompagnement Souhaitant contribuer à étoffer
par un mentor. l’expertise des nouveaux entrepreneurs,
le Service de mentorat d’affaires de la
Le mentorat : une expérience Fondation de l’entrepreneurship, en
humaine de grande qualité collaboration avec des partenaires gou-
Reconnus pour leur expérience vernementaux offre de plus à sa clien-
et leur réussite en affaires, les mentors tèle, des ateliers touchant le réseautage
contribuent bénévolement au dévelop- stratégique et l’art de se créer un conseil
pement économique de leurs régions d’administration, deux aspects impor-
respectives en permettant aux entrepre- tants du monde des affaires.
neurs de la relève de profiter de leurs
connaissances. Voir plus loin et autrement
Basé sur une profonde relation S’il a fait ses preuves au Qué-
de confiance, le mentorat joue un rôle bec, le programme de mentorat d’affai-
par Nicole Laverrière prépondérant auprès de la nouvelle com- res de la Fondation de l’entrepreneurship
Directrice du Service munauté d’affaires en matière de savoir- n’est pas passé inaperçu dans le reste du
de mentorat d’affaires être et d’apprentissage des compétences Canada et même à l’étranger. Ainsi, au
Fondation de de bonne gestion. cours de la prochaine année, il s’avère
l’entrepreneurship D’ailleurs, afin de bien remplir possible de voir cette pratique s’implan-
leur rôle, les mentors sont invités à parti- ter au reste du pays et chez nos cousins
ciper à des séances de perfectionnement français.
touchant divers aspects de leurs nouvel- Il est très rare qu’un projet con-
les fonctions auprès de leurs mentorés. jugue le développement économique et
les qualités du cœur : le travail et la gé-
Un programme en constante nérosité des mentors jonglent très bien
évolution avec ces deux principes et permettent
Si le mentorat d’affaires auprès aujourd’hui à plus d’un millier de nou-
des entreprises dites traditionnelles con- veaux entrepreneurs de voir plus loin et
naît depuis cinq ans un très haut taux de autrement leur réussite en affaires.
succès, il s’adapte très bien aux réalités
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Le réseau francophone
de développement économique
partout en Ontario
Le Réseau de
développement
économique et
d’employabilité de
l’Ontario