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GOBIERNO DE LA CIUDAD AUTÓNOMA DE BUENOS AIRES

INSTITUTO DE ENSEÑANZA SUPERIOR EN LENGUAS VIVAS


“JUAN RAMÓN FERNÁNDEZ”
 
EXAMEN  D’ADMISSION  2017  
ÉPREUVE  DE  COMPRÉHENSION  DE  L’ORAL  (16  points)  
Vous   allez   visionner   3   fois   un   document   vidéo.   Vous   aurez   quelques   minutes   pour   lire   les  
questions   ci-­‐‑dessous.   Puis,   vous   regarderez   une   première   fois   le   document  ;   ne   cherchez   pas   à  
prendre  des  notes.  Vous  aurez  ensuite  quelques  minutes  pour  répondre.  
 
1) Dites  si  les  affirmations  suivantes  sont  vraies  ou  fausses.     (6  pts)  
  Vrai   Faux  
La  passion  de  Caroline  est  née  grâce  à  sa  famille  et  à  ses  activités  de  loisirs.      
La  mère  de  Caroline  était  couturière  professionnelle.      
Pour  son  mariage,  elle  s’était  fabriqué  une  robe  identique  à  la  robe  de  mariée      
de  la  princesse  de  Monaco.  
Caroline  et  ses  sœurs  faisaient  de  la  danse  classique.      
Caroline  a  suivi  des  cours  pour  apprendre  à  coudre      
C’est  parce  qu’elle  devait  aider  sa  mère  à  fabriquer  les  costumes  de  ballet      
pour  ses  sœurs  qu’elle  a  commencé  à  coudre.  
 
2) Caroline  aimait  coudre  les  costumes                         (2  pts)  
o parce  qu’il  y  avait  un  côté  princesse.  
o parce  que  les  matières  utilisées  sont  chères  et  délicates.  
o parce  que  c’était  facile  pour  elle.  
 
3) Une  fois  que  Caroline  a  appris  à  coudre  :   (2  pts)  
o elle  n’a  jamais  arrêté.  
o elle  a  arrêté  pendant  un  certains  temps.  
o elle  est  devenue  professionnelle.  
 
4) En  Chine,  Caroline  a  acheté  :                                                                                                                                                         (2  pts)  
o des  costumes  traditionnels.  
o des  tissus  traditionnels.    
o des  coussins  traditionnels.  
 
5) Qu’est-­‐‑ce  que  Caroline  a  fait  une  fois  qu’elle  est  rentrée  de  Chine  ?     (2  pts)                    
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6) Avec  quelle  machine  à  coudre  travaille-­‐‑t-­‐‑elle  ?    (2  pts)                                            
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GOBIERNO DE LA CIUDAD AUTÓNOMA DE BUENOS AIRES
INSTITUTO DE ENSEÑANZA SUPERIOR EN LENGUAS VIVAS
“JUAN RAMÓN FERNÁNDEZ”
 
 
EXAMEN  D’ADMISSION  2017  
ÉPREUVE  D’EXPRESSION  ÉCRITE  (20  points)  
 
 
Récit  au  passé    
 
Aujourd’hui   vous   avez   fait   une   rencontre   insolite,   importante.   Vous   rendez-­‐‑compte   de   cette  
expérience   dans   votre   journal   intime.   Vous   décrivez   le   moment,   le   lieu,   les   circonstances   de   cet  
événement.   Vous   dites   qui   vous   avez   rencontré   et   comment   cela   s’est   passé.   Vous   donnez   vos  
impressions  à  ce  sujet.  (180  à  200  mots)    
 
 
 
 
 

 
GOBIERNO DE LA CIUDAD AUTÓNOMA DE BUENOS AIRES
INSTITUTO DE ENSEÑANZA SUPERIOR EN LENGUAS VIVAS
“JUAN RAMÓN FERNÁNDEZ”
ÉPREUVE  DE  COMPRÉHENSION  DE  L’ÉCRIT    (16  points)  
Lisez  le  texte  ci-­‐‑dessous  et  faites  l’exercice  qui  suit  
 
1 La « perche à selfie » bannie du château de Versailles
Le succès planétaire de cet accessoire photographique amène de nombreux musées à sévir face aux touristes.
Le Monde.fr | 06.03.2015 à 10h30 • Mis à jour le 06.03.2015 à 15h20 | Par Emmanuelle Jardonnet
Bien que l’information n’ait pas été communiquée officiellement, la consigne est bel et bien déjà
5 entrée en vigueur au château de Versailles « depuis quelques jours » : les gardiens proscrivent
désormais l’usage de la « perche à selfie » dans les espaces intérieurs du monument, a assuré
au Monde.fr son service de communication.
Une décision dans l’air du temps, alors que de plus en plus de musées choisissent de reprendre le contrôle de la situation face au
succès envahissant de ce bras télescopique pour smartphones permettant de prendre des photos de groupe avec un angle plus large et
10 spectaculaire grâce à une télécommande.
Déjà, le mardi 3 mars, la Smithsonian, institution qui gère l’ensemble des musées nationaux de Washington – dix-neuf au total –,
annonçait très officiellement sur son site comme sur les réseaux sociaux que l’accessoire y était désormais banni. Une interdiction
qu’elle justifie comme une « mesure préventive pour protéger les visiteurs et les collections, notamment quand il y a un fort afflux
de visiteurs ».
15 La Smithsonian a ainsi ajouté la mention du selfie stick noir sur blanc dans sa réglementation, en considérant l’outil comme un type
de trépied, sachant que les pieds pour appareils photos sont déjà interdits à l’intérieur comme dans les jardins de ces musées.
Le Met, le MoMa, le Guggenheim, le Getty…
Ces derniers mois, dans la capitale fédérale américaine, la National Gallery et le Hirshhorn Museum and Sculpture Garden avaient
déjà pris les devants. A New York, le Metropolitan Museum of Art les a aussi bannis récemment, et avant lui le Dia:Beacon, le
20 MoMA, le Guggenheim, ainsi que le Cooper-Hewitt, Smithsonian Design Museum. Le Musée des beaux-arts de Boston a fait de
même. A Los Angeles, le J. Paul Getty Museum a, pour sa part, décidé de proscrire l’utilisation de ces perches dans le musée, tout en
les autorisant dans ses jardins.
Il n’existe pas de chiffres recensant le nombre de selfie sticks vendus dans le monde, mais le New York Times avance une fourchette
de plusieurs centaines de milliers pour les seuls Etats-Unis depuis l’été dernier.
25 A Paris, les deux musées les plus touchés par le phénomène sont le château de Versailles et le Louvre, très fréquentés par les
touristes asiatiques. Car leselfie stick, dont l’invention remonte à 2005, avec un brevet déposé par un Canadien, a d’abord
massivement séduit l’Asie, notamment la Corée du Sud, qui a été amenée en 2014 à en réglementer l’usage à l’échelle du pays.
Le château de Versailles, qui accueille 80 % de visiteurs étrangers, explique avoir décidé à son tour d’interdire le selfie stick avant
tout « en prévention de l’approche de la haute saison ». Mais comme au Getty, cette interdiction concerne seulement l’intérieur des
30 bâtiments, le déferlement de ces bâtonnets restant toléré en extérieur.
La charte « Tous photographes »
Au Louvre, le phénomène s’est fait ressentir « surtout en extérieur, autour de la pyramide ». A l’intérieur, si les trépieds et les flashs
sont interdits pour les visiteurs, les perches à selfie ne sont donc « pour l’instant » pas interdites. « Mais ce n’est pas parce que ce
n’est pas interdit qu’il n’existe pas de bonnes pratiques à respecter », précise le musée. Le Centre Pompidou explique être, pour sa
35 part, en phase d’observation : « Le phénomène est pris en considération, mais il n’y a pas encore de décision prise dans le sens
d’une interdiction. »
Cas à part, le Musée d’Orsay n’est absolument pas touché par le phénomène. Et pour cause : les photos y sont interdites depuis
plusieurs années déjà – c’est-à-dire avant même l’avènement du selfie. Avant 2009, la photographie sans flash était autorisée dans le
musée, puis a été proscrite pour des raisons de sécurité et de fluidité des visites au cours des travaux, qui ont amputé d’un tiers
40 l’espace du musée jusqu’en 2011. Puis l’interdiction est restée « par confort », même si le musée reconnaît qu’il existe
une « tolérance tacite » dans les espaces offrant des points de vue sur son architecture (ou pendant la #MuseumWeek, dont la
2e édition est programmée du 23 au 29 mars).
Une situation qui s’inscrit cependant en porte-à-faux avec la charte « Tous photographes », publiée par le ministère de la culture en
juillet dernier. Réponse à l’appétit photographique des visiteurs, celle-ci vise à favoriser « la pratique photographique et filmique
45 dans les musées et les monuments, devenue un phénomène courant qui trouve souvent son prolongement sur les réseaux sociaux »,
tout en la conciliant avec le respect des institutions muséales.
« Koons Is Great for Selfies ! »
On remarquera que ce texte s’est accompagné d’un clip… centré sur le selfie davantage que sur toute idée de partage des œuvres – le
message subliminal est que le pouvoir du selfie doit pouvoir attirer de nouveaux publics.
50 La charte « Tous photographes » (qui n’a pas valeur de réglementation), édictée alors que le phénomène des perches n’existait pas
encore en France, était le signe d’une prise de conscience de l’importance pour les musées des photographies circulant sur les
réseaux sociaux. Car aux Etats-Unis comme en France, la prise de selfies est plus que tolérée, elle est encouragée, la pratique offrant
évidemment une publicité mondiale gratuite via Instagram, Facebook ou Twitter.
Le New York Times rappelait à la mi-février que lors de la grande rétrospective Jeff Koons au Whitney Museum of American Art, à
55 New York, des cartons enjoignaient les visiteurs à se prendre en photo dans l’exposition et à poster leurs photos sur les réseaux
sociaux, avec un message très incitatif : « Koons Is Great for Selfies ! »
Dans les musées de Washington, l’interdiction se double d’ailleurs d’une invitation à surtout poursuivre les prises
photographiques: « Nous encourageons les visiteurs à se prendre en photo et à partager leur visite », même s’« ils
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doivent laisser leur perche à selfie dans leurs sacs ».
60 Cette limitation du champ de la pratique des selfies risque de porter un coup de frein à cet enthousiasme des visiteurs qui ravissait
jusqu’ici les institutions culturelles. C’est bien cette contradiction qui a gêné le Met, qui a délibéré plusieurs mois avant de passer le
cap un peu à contre-cœur, explique le New York Times.
Au château de Versailles, pionnier français de la bataille anti-sticks, les premiers pictogrammes d’interdiction devraient faire leur
apparition dans les prochaines semaines.
 
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“JUAN RAMÓN FERNÁNDEZ”
ÉPREUVE  DE  COMPRÉHENSION  DE  L’ÉCRIT    (16  points)  
La  «  perche  à  selfie  »  bannie  du  château  de  Versailles  
 
Cochez  la  bonne  réponse.                            
1) Le  but  de  cet  article  est  :                                                                                                                                                 (1  pt)  
o de  prévenir  les  visiteurs  des  musées  sur  les  risques  de  la  perche  à  selfie.    
o d’informer  sur  l’interdiction  de  la  perche  à  selfie  dans  les  musées.  
o de  critiquer  la  proscription  de  la  perche  à  selfie  dans  les  musées.  
 
2) On  interdit  la  perche  à  selfie  :                                                                                                                                                 (1  pt)  
o parce  qu’elles  peuvent  endommager  les  œuvres  d’art.  
o parce  qu’elles  constituent  un  risque  et  pour  les  visiteurs  et  pour  les  œuvres  d’art.  
o parce  que  c’est  une  décision  dans  l’air  du  temps.  
 
3) Qu’est-­‐‑ce  qu’une  perche  à  selfie  ?         (3pts)  
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4) Quels  ont  été  les  premiers  musées  au  monde  où  la  perche  à  selfie  a  été  interdite  ?  (2pts)  
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5) Quel  musée  français  n’est  pas  concerné  par  la  proscription  de  la  perche  à  selfie  ?      
Pourquoi  ?     (3pts)  
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6) Vrai  ou  faux  ?                                                                     (6  pts)    
  Vrai   Faux  
C’est  d’abord  aux  États-­‐‑Unis  qu’a  été  prise  la  décision  d’interdire  les  bras  à  selfie.      

Tous  les  gadgets,  perche  à  selfies  et  pieds  pour  appareils  photo,  sont  en  général  bien      
acceptés  dans  les  jardins  des  musées.  
 
La  selfie  stick  a  été  inventée  en  Asie.      
 
La  charte  «  tous  photographes  »  a  pour  but  de  réglementer  l’utilisation  des  appareils      
photos  et  des  caméras  dans  les  musées.  
 
La   publication   des   selfies   sur   les   réseaux   sociaux   constitue   un   excellent   moyen   de      
faire  gratuitement  de  la  publicité.  
 
La   Smithsonian   est   une   association   américaine   qui   administre   les   musées   de      
Washington.  
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