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Sommaire

V
Vocabulaire
41. Chasser les verbes passe-partout
42. Les verbes de parole
43. Le vocabulaire du théâtre
44. Les connecteurs : spatiaux, temporels et logiques
45. Les embrayeurs
46. La modalisation : l’expression du doute, les adverbes
47. La formation des mots
48. L’origine des mots
49. Le sens des mots
50. Les niveaux de langage
51. Les figures de style
52. Le dictionnaire

136  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

41. Chasser les verbes passe-partout


Lorsque vous rédigez, notamment lorsqu’il s’agit d’une description,
certains verbes et expressions sont particulièrement utilisés
(comme être, faire, dire, il y a…).
Vous devez penser à diversifier le choix des verbes en employant
des verbes attributifs, ou verbes d’état (comme devenir, rester,
demeurer, avoir l’air, sembler, paraître, passer pour…) et chasser
les verbes passe-partout en utilisant :
- des verbes de perception
- des verbes de mouvement

I. DES VERBES DE PERCEPTION (= RELATIFS AUX CINQ SENS)

Si la description est faite par un narrateur omniscient (qui sait tout) ou un narrateur-personnage (qui
fait partie de l’histoire), vous pouvez utiliser des verbes de perception qui permettront de faire découvrir
leurs sentiments et leurs impressions. Il faudra utiliser alors le vocabulaire des cinq sens :

• Voir (la vue : perceptions visuelles) :

-- avec attention : dévisager – fixer – espionner – examiner – guetter – inspecter – observer –


regarder – scruter – surveiller – toiser – viser…

-- avec admiration : admirer – contempler – dévorer des yeux…

-- sans pouvoir détacher les yeux : être fasciné – être hypnotisé…

-- avec difficulté : apercevoir – deviner – distinguer – entrevoir…

-- brutalement : constater – découvrir – remarquer – sauter aux yeux…

-- rapidement : jeter un coup d’œil – lorgner – saisir à la dérobée…

• Entendre (l’ouïe : perceptions auditives) :

écouter – ouïr – percevoir – tendre l’oreille – venir aux oreilles…

-- un bruit agréable peut : bercer – calmer – caresser – charmer – envoûter – réjouir…

-- un bruit désagréable peut : agresser – assourdir – siffler – déchirer les tympans…

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Vocabulaire

• Sentir (l’odorat : perceptions olfactives) :

aspirer – flairer – humer – répandre – renifler – respirer…

-- une odeur agréable peut : embaumer – exhaler – fleurer – humer…

-- une odeur désagréable peut : écœurer – empester – donner la nausée – puer…

• Goûter (le goût : perceptions gustatives) :

se régaler – siroter – avaler – déguster – se délecter – se rassasier – dévorer – croquer…

• Toucher (le toucher : perceptions tactiles) :

chatouiller – tripoter – masser – égratigner – érafler – écorcher…

-- avec brutalité : appuyer – saisir – cogner – frictionner – frotter – heurter…

-- avec douceur : caresser – câliner – enlacer – flatter…

-- avec insistance : palper – pétrir – presser – tâter…

-- avec légèreté : effleurer – frôler …

II. DES VERBES DE MOUVEMENT

  S’il est question de décrire un paysage avec expressivité, il faut varier les
verbes selon qu’il s’agit :

• d’éléments verticaux : se dresser – dominer – s’élever – surmonter – surplomber – dégringoler –


descendre – dévaler – glisser – plonger…

• d’éléments horizontaux : barrer l’horizon – courir – se découper – se déployer – s’étendre – s’étirer –


délimiter…

• d’éléments en mouvement : s’agiter – couler – courir – danser – glisser – onduler – tournoyer …

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Vocabulaire

42. Les verbes de parole


Il existe de nombreux synonymes aux verbes dire, demander et répondre. Ces verbes de parole
­permettent d’enrichir les propos des personnages en apportant d’importantes nuances de sens.

Les verbes de parole peuvent :

-- exprimer un jugement

-- exprimer un sentiment

-- poser une question

-- rapporter un dialogue

-- donner une réponse

-- continuer le dialogue

-- terminer le dialogue

-- etc…

Voici les verbes de paroles les plus utiles.

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Vocabulaire

questionner
approuver
interroger
louer
s’enquérir
féliciter
positif demander
juger Poser une
consulter
s’extasier question
sonder

dénoncer solliciter
Exprimer un jugement
réfuter
proposer
reprocher contredire
suggérer
accuser Pour s’opposer protester
blâmer rétorquer
négatif
railer répartir
Donner une
insinuer réponse répliquer
persifler acquiescer
se gausser reconnaître
Pour
approuver avouer
se moquer répondre
railler proposer
La moquerie
ironiser
reprendre
ricaner
renchérir
ronchonner
ajouter
se plaindre La mauvaise humeur
poursuivre
s’élever contre Les verbes de parole
insister
gémir Exprimer des
sentiments intervenir
geindre Continuer le
dialogue relever
supplier Le chagrin
balbutier continuer
se lamenter
bégayer s’obstiner
soupirer
bafouiller encourager
s’emporter
hoqueter persister
sʼénerver La colère
marteler relancer
s’indigner
débiter Prononciation
épeler achever
ânonner couper
hésiter Terminer le interrompre
dialogue
zozoter trancher
bredouiller chuchoter conclure

murmurer
faible susurrer
marmonner
soupirer

Intensité de la voix piailler


s’époumoner
s’égosiller
tonner
forte
rugir
s’esclaffer
vociférer
crier

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Vocabulaire

43. Le vocabulaire du théâtre

Le genre

Comédie

Action scénique qui provoque le rire du fait des personnages,


de leur langage, de leur situation ou du jeu des comédiens.
Le dénouement de la comédie est heureux.

Comédie-ballet

Forme de comédie qui comprend des parties chantées et dansées.

Drame

Le drame abaisse les barrières qui séparent les genres, en faisant


passer le spectateur du rire aux larmes.
Le dénouement du drame est malheureux.

Farce

Genre théâtral comique et populaire du Moyen Âge, réputé pour ses bastonnades,
ses grossierètés et ses tromperies

Tragédie

Genre qui met en scène une haute noblesse qui se heurte à la fatalité.
La tragédie suscite l’admiration et la crainte.
Le dénouement de la tragédie est malheureux.

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Vocabulaire

L’organisation

Acte

Grande partie d’une pièce de théâtre.


Le nombre d’actes est en général de cinq dans le théâtre classique.
Chaque acte est lui-même divisé en scènes.

Dialogue

Échange entre des personnages d’une pièce de théâtre.

Didascalie

Indication de jeu ou de geste faite par l’auteur pour guider le comédien.


Elle apparaît souvent en italique dans le texte.

Dramaturge

Auteur de pièces de théâtre


Metteur en scène

Il dirige la mise en scène, les acteurs, toute l’équipe, en respectant


ou en s’éloignant du texte et des intentions initiales de l'auteur.

Monologue

Forme particulière de tirade pouvant constituer une scène à elle seule.


Le personnage est seul en scène, se parle à lui-même révèle ainsi ses
sentiments, ses pensées aux spectateurs.

Réplique

Texte prononcé sans être interrompu par un même personnage


au cours d’un dialogue.

Scène

Division d’un acte. En théorie, une nouvelle scène commence chaque fois
qu’un personnage entre ou sort de la scène.
Espace où jouent les acteurs et que regardent les spectateurs.
Tirade

Longue réplique prononcée d’un trait par le même personnage.

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Vocabulaire

Les procédés

Aparté

Réplique que le personnage prononce à voix basse.


Par convention théâtrale, les autres personnages ne l’entendent pas,
alors que le public l’entend.
Coup de théâtre

Rebondissement inattendu de l’intrigue qui permet souvent de la


faire progresser ou même de la dénouer.
Stichomythie

Partie de dialogue d’une pièce où se succèdent de courtes répliques,


de longueur à peu près égale, produisant un effet de rapidité.
Elle s’oppose ainsi à la tirade.
Quiproquo

Méprise : un personnage est pris pour un autre.

L’action

Dénouement

Dernières scènes d’une pièce, là où l’intrigue se résout


et un ordre nouveau est institué.

Exposition

Début de la pièce qui présente aux spectateurs les informations essentielles


pour comprendre la suite de la pièce.
Elle peut s’étendre de la première scène à tout le premier acte.

Intrigue

Suite d’événements et d’actions qui constituent la pièce de théâtre.

Noeud

Point culminant de l’intrigue où aucune solution


ne semble possible.

Péripétie

Événement inattendu qui modifie et fait avancer l’intrigue.

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Vocabulaire

44. Les connecteurs : spatiaux, temporels


et logiques
I. DÉFINITION

Les connecteurs sont des mots invariables, des outils qui relient des propositions ou des phrases
entre elles.

Exemple : « Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais
il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… » (Antigone,
Jean Anouilh)

On se sert également des connecteurs pour commencer des paragraphes.

II. LES CONNECTEURS SPATIAUX

Les connecteurs spatiaux sont très utiles dans les descriptions et les portraits, car ils permettent
de situer des éléments dans l’espace.

Exemple : « Au fond de la chambre, toute droite, mais ses pieds ne touchant pas le sol, Jocaste était là,
qui nous regardait, pendue à son écharpe rouge… » (Œdipe ou le roi boiteux, Jean Anouilh)

144  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

Les principaux connecteurs spatiaux sont :

ici

devant

derrière

dessus - adverbes

dessous au-dessus de
partout en dessous de
à gauche à droite de
à droite à gauche de
Connecteurs spatiaux
en haut de
à groupes
- en bas de
prépositionnels
dans
au milieu de
par
par-dessus
vers - prépositions
à travers
sur
en face de
sous
près de
contre

III. LES CONNECTEURS TEMPORELS

Les connecteurs temporels permettent d’établir une chronologie, de situer des événements dans
le temps. Ils sont donc particulièrement utiles pour organiser les passages narratifs.

Exemple : « Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de
sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à
la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir. » ( Antigone, Jean Anouilh)

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Vocabulaire

Les principaux connecteurs temporels sont :

avant
après
puis
ensuite
enfin

au moment où groupes soudain


-
à l’instant où prépositionnels finalement
adverbes -
tout à coup
quand aujourd’hui
Connecteurs temporels
lorsque hier
depuis que demain
conjonctions de
avant que - depuis
subordination
après que pendant
pendant que d’abord
en même temps que

IV. LES CONNECTEURS LOGIQUES

Un connecteur logique est aussi appelé connecteur argumentatif. Il permet d’exprimer un raisonnement,
à structurer les idées. On le trouve en début de paragraphe, mais aussi entre les phrases ou
les propositions.

Exemple : « Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n’arrête / Le fer que le cruel tient levé sur ta tête. »
(Andromaque, Racine)

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Vocabulaire

Les principaux liens logiques exprimés par les connecteurs argumentatifs sont :

c’est-à-dire

autrement dit
cependant
en d’autres termes Adverbes La reformulation
en revanche
bref
pourtant
en résumé Adverbes
par contre

de plus néanmoins

puis au contraire

en outre Adverbes mais


L’opposition Conjonctions de
de surcroît or
coordination
ni
ensuite
L’énumération
et alors que
Conjonctions de
ni coordination Conjonctions de tandis que
subordination
Conjonctions de quoique
ainsi que
subordination Connecteurs bien que
logiques
en conclusion
en somme en effet

finalement Adverbes comme


Adverbes par
enfin
La conclusion
en définitive grâce à

Conjonctions de à cause de
donc La cause
coordination Conjonctions de
car
coordination
aussi parce que
alors Conjonctions de puisque
ainsi Adverbes subordination
attendu que
par conséquent étant donné que
d’où
La conséquence
Conjonctions de
donc
coordination
si bien que
Conjonctions de
de sorte que
subordination
en sorte que

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Vocabulaire

45. Les embrayeurs


Les embrayeurs sont tous les mots ou groupes de mots qui n'ont
de sens que par la situation d'énonciation dans laquelle l'énoncé
auquel ils appartiennent est produit.

I. LES EMBRAYEURS DE PERSONNE

Ce sont les embrayeurs qui marquent :

-- la présence de l’énonciateur (= émetteur) : les pronoms personnels de la 1re personne (je, nous),
des GN (groupes nominaux) comportant un déterminant possessif de la 1re personne (mon, notre…),
les pronoms possessifs de la 1re personne (le mien, les nôtres…) et certains termes relationnels ou
affectifs pour lesquels un déterminant possessif de la 1re personne est sous-entendu.

Exemple : J’ai téléphoné hier à Grand-père. (= à mon grand-père)

-- la présence du destinataire (= récepteur) : les pronoms personnels de la 2e personne (tu, vous),


des GN comportant un déterminant possessif de la 2e personne (ton, votre…), les pronoms possessifs
de la 2e personne (le tien, les vôtres…), les apostrophes.

Exemple : Gabriel, il est l’heure de rentrer.

-- à la fois la présence de l’énonciateur et du destinataire : certains termes relationnels ou affectifs,


le mode impératif.

Exemple : Maman (= la nôtre) a téléphoné pour nous avertir.

II. LES EMBRAYEURS SPATIAUX

Ils marquent les circonstances de lieu de l’énonciation :

-- certains adverbes ou locutions adverbiales de lieu (ici, là-bas…), certains GN compléments


­circonstanciels de lieu, les présentatifs voici et voilà.

Exemple : Assieds-toi à ma gauche.

-- les GN comportant un déterminant démonstratif quand l’énonciation s’accompagne d’un geste


de l’énonciateur.

Exemple : Je préfère cette robe-là.

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Vocabulaire

III. LES EMBRAYEURS TEMPORELS

Ils marquent les circonstances de temps de l’énonciation :

-- certains adverbes ou locutions adverbiales de temps (actuellement, demain, hier…), certains


GN ­compléments circonstanciels de temps (en ce moment, depuis une semaine…).

Exemple : Il est venu nous voir le mois dernier.

-- le temps des verbes (présent d’énonciation, futur simple, passé composé).

Exemple : Nous visiterons la Normandie cet été.

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Vocabulaire

46. La modalisation : l’expression du doute,


les adverbes
I. DÉFINITION

Quand un narrateur modalise son propos, c’est qu’il veut donner


son avis, ou marquer des sentiments vis-à-vis de ce qu’il exprime.

Il manifeste ainsi sa subjectivité, et peut mettre à distance ce qu’il affirme, ou au contraire montrer une
très forte adhésion. La modalisation permet aussi de marquer un degré plus ou moins fort de certitude.

II. LES MOYENS


A Le vocabulaire exprimant le degré de certitude :
-- Des adverbes : peut-être, sans doute, sans aucun doute, probablement, certainement, à coup sûr…

Exemple : Sans doute Alphonse était-il ivre quand il a vu bouger la statue.

-- Des adjectifs qualificatifs : évident, sûr, certain, probable, possible…

Exemple  : Il est possible que la statue se soit vengée.

-- Des verbes : devoir, pouvoir, sembler, paraître, prétendre, affirmer, ignorer, croire

Exemple : M. Alphonse doit arriver pour dîner, mais il peut avoir eu un problème.

-- Des expressions : à mon avis, selon moi, selon les sources, d’après moi…

Exemple : Selon moi, la statue se serait animée la nuit venue.

B La conjugaison
-- Le mode conditionnel atténue les propos, et marque l’incertitude.

Exemple  : La Vénus tuerait par amour.

-- Le futur antérieur montre une supposition.

Exemple  : La mariée aura été frappée de folie.

150  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

C Les signes typographiques


-- Des guillemets mettent à distance une expression pour montrer le désaccord.

Exemple  : La statue serait un « antique » selon le propriétaire.

-- À l’inverse, les lettres majuscules montrent que l’on souligne vigoureusement un mot.

Exemple  : M. Alphonse était TRÈS ivre le soir de son mariage.

D Les types de phrase


-- La phrase exclamative permet d’exprimer une émotion.

Exemple : La Vénus aura rejeté la pierre à ses agresseurs !

-- La phrase interrogative peut également exprimer un sentiment.

Exemple : Voulez-vous qu’il fasse un mariage sans amour ?

E Les figures de style


Les figures de l’ironie, comme l’antiphrase, l’hyperbole, la gradation marquent la modalisation.

Exemple : Le narrateur pense qu’Alphonse fera un mari parfait, merveilleux, exceptionnel !

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Vocabulaire

47. La formation des mots


Le mot est la plus petite unité de sens. En français, il existe trois sortes de mots : les mots simples,
les mots dérivés, et les mots composés.

I. LES MOTS SIMPLES

Ces mots sont composés d’une seule partie, appelée radical, et ils ne peuvent pas être décomposés
en unité de sens plus petite.

Exemple : un héros – un chien – voir…

II. LES MOTS DÉRIVÉS

On dit que les mots sont construits par dérivation, lorsqu’on ajoute à un radical, élément minimal
qui contient le sens principal du mot, des préfixes et des suffixes.

A La dérivation propre
Cela consiste à former un mot en rajoutant un préfixe ou un suffixe au radical, parfois les deux.

Le préfixe est situé avant le radical : re/porter

Le suffixe est situé après le radical : hardi/esse

a. Le préfixe

On appelle préfixe l’élément qui vient se placer avant un radical. Le préfixe ne change pas la nature
grammaticale du mot mais sa signification. Il présente des sens variés.

Exemple : immangeable : qui n’est pas mangeable.

b. Le radical

C’est la partie du mot qui se retrouve dans tous les mots de la même famille.

Exemple : grand est le radical de agrandir.

c. Le suffixe

Le suffixe est l’élément placé après le radical et qui peut modifier le sens du mot.

Exemple : portable : que l’on peut porter.

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Vocabulaire

B La dérivation impropre
Cela consiste à changer la nature d’un mot pour créer un nouveau mot.

Exemple : Le verbe dîner a été précédé d’un déterminant et est aussi devenu un nom : le dîner.

III. LES MOTS COMPOSÉS

A La composition simple
Il s’agit de prendre des mots simples existant déjà dans la langue française et de les relier :

• par collage : un portemanteau

• par une préposition : une pomme de terre

• par un trait d’union : un mille-pattes

B La composition savante
Cette fois-ci, on prend deux éléments grecs ou latins et on les réunit :

• par collage : la chronologie (chrono- + -logie)

• par un trait d’union : une gastro-entérite (gastro + entérite)

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Vocabulaire

IV. PRINCIPAUX PRÉFIXES ET SUFFIXES ISSUS DU GREC ET DU LATIN

aberrant
ab-
loin de - absent
abs- ...
antérieur
ante- - avant - antédiluvien
...
bicolore
bis- - deux - bicyclette
...

in- incohérent
illogique
Les préfixes - il-
négation / contraire - irrespectueux
ir-
immobile
im- ...
incorporer
in-
dans - immerger
im-
...
multicolore
multi- - plusieurs - multiplier
Les éléments latins ...
omniprésent
omni- - de loin - omnibus
...

filiforme
-forme - qui a la forme - multiforme
...
Les suffixes -
omnivore
-vore - qui se nourrit - carnivore
...

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Vocabulaire

anormal
a-
négation / privation averbal
an-
...
géographie

géo- terre géologie

...

périscope

péri- autour périphérique

...

chronologie
Les préfixes chrono- temps chronométre

...

polygone

poly plusieurs polysémie

...

orthographe

ortho- droit / correct orthodontiste

...
Les éléments grecs
télévision
télé- de loin téléphone

...

géologie

-logie science qui étudie biologie

...

télescope

Les suffixes -scope voir périscope

...

téléphone

-phone voix / son visiophone

...

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Vocabulaire

48. L’origine des mots

Il ne faut pas confondre l’origine des mots (= d’où ils viennent)


et leur formation (= comment ils sont composés). L’étymologie
d’un mot, est l’étude de son origine, de son histoire.
Les mots français viennent d’un fonds primitif, et de mots empruntés.

I. LE FONDS PRIMITIF

Nombre de mots viennent d’un fonds ancien, qui s’est formé à partir des invasions, des échanges entre
les peuples.

-- Le celtique est parlé par les Gaulois.

Exemple : chêne, ruche, charrue, bouleau, sillon, chemin…

-- Le germanique a été apporté par les Francs.

Exemple : franc, guerre, bourg, honte, riche, robe, jardin…

-- Le latin est parlé en Gaule à la fin de l’Empire romain.

Exemple : cheval, eau, peur, femme…

Ces langues se sont mélangées, ont évolué pendant des siècles pour devenir au IXè siècle la langue
romane, appelée également ancien français.

II. LES EMPRUNTS AU GREC ET AU LATIN

Si le roman était la langue populaire, les savants et les lettrés du Moyen Âge utilisaient toujours le grec
et le latin pour écrire. C’est ainsi que ces deux langues ont continué à enrichir le français. C’est ce qu’on
appelle des mots de formation savante.

Du grec, nous avons hérité de mots comme apostrophe, économie, politique, mythe…
Le cas du latin est plus complexe. Certains mots sont empruntés directement, sans ­changer
d’orthographe : aquarium, agenda, lavabo, minimum, omnibus, memento. D’autres ont poursuivi leur
évolution, et parfois des doublets se sont créés, c’est-à-dire qu’un même mot latin a donné deux mots
en français. C’est le cas des doublets : hôtel/ hôpital (hospitale), avoué/avocat, pitié/piété, raide/rigide,
écouter /ausculter…

156  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

III. LES EMPRUNTS AUX LANGUES ÉTRANGÈRES

Ces mots sont empruntés à une langue étrangère et placés tels quels, sans modification, dans la langue
française.

-- L’anglais.

Exemple : match, sport, sandwich, tunnel, casting, record, comité…

-- L’italien.

Exemple : spaghetti, balcon, carnaval, pantalon, soldat, crédit, solfège, opéra, banque…

-- L’espagnol.

Exemple : paella, camarade, cigare, vanille, abricot, moustique, chocolat, sieste…

-- L’arabe.

Exemple : chiffre, alchimie, alcool, zéro, sirop, zouave, hasard, gazelle, matelas…

-- L’allemand.

Exemple : képi, trinquer, valse, bière, accordéon, chenapan, choucroute, espiègle…

-- Le russe.

Exemple : mammouth, samovar, steppe, cosaque…

Celtique Vers - 700 avant JC


Fonds primitif Latin Invasions romaines : -120 avant JC
Germanique Invasions germaniques : 300 après JC

Origines du Latin et grec Moyen Âge


français Arabe Moyen-âge
Italien XVIè siècle
Emprunts Allemand XVIè siècle
Espagnol XVIè siècle
Russe XVIè siècle
Anglais et américain XVIè siècle

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Vocabulaire

49. Le sens des mots


Les différents sens d’un mot

Polysémie

Un mot est susceptible d’accepter


plusieurs sens. C’est ce que l’on appelle
la polysémie.
Loup

sens 1 : mammifère carnivore sauvage de la famille du chien


sens 2 : demi-masque porté au carnaval
sens 3 : poisson marin vorace
Champ sémantique

Ensemble des différents sens d’un mot.


But

Mon but est de réussir, (= objectif)


Gabriel vient de marquer un but. (= point marqué)
Sens propre

Le sens propre est le sens premier, le


sens le plus concret du mot : il désigne
une réalité.
Âne
Un mot possède un sens propre et
petit animal domestique de la famille du cheval des sens figurés. Pour expliquer le
Sens figuré sens d’un mot dans un texte, il faut
toujours prendre en compte le
contexte dans lequel il apparaît.
Le sens figuré est une signification
dérivée, plus imagée, que le mot prend
par comparaison avec le sens premier.
Âne

personne ignorante et sotte

158  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

Les relations entre les mots

Antonymes

Mots de sens contraire mais de même nature.


entrée ≠ sortie
Synonymes

Mots de sens proche et de même nature.


Ils peuvent varier selon le niveau de langue.

une histoire plaisante, drôle, marrante


Paronymes

Mots qui se prononcent presque de la même façon.

un désert / un dessert

illuminer / éliminer
champ lexical

Ensemble des mots qui, dans un texte, se rapportent à un même thème ou à une même idée.
Champ lexical de la “guerre”

Les soldats grecs attaquèrent les Troyens hostiles.


Après une longue offensive contre les remparts de la ville,
le combat au corps à corps commença

Mots génériques

Leur sens englobe toute une catégorie de personnes, d’animaux et d’objets.


Ils évitent les répétitions et annoncent le thème principal d’une description.

“Félin” englobe “chat”, “tigre”, “lion”, “panthère”...


Homonymes

Mots ayant la même prononciation (homophones) ou la même orthographe (homographes).


L’encre du stylo / L’ancre du navire

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Vocabulaire

50. Les niveaux de langage

En fonction des personnes à qui l’on parle, on n’utilise pas le même


langage. Les mots et expressions varient aussi selon le moment,
l’endroit, l’humeur de l’énonciateur.

Il existe ainsi trois manières de s’exprimer que l’on appelle niveaux


de langage, ou registre de langue.

II. LE NIVEAU DE LANGUE COURANT

Exemple : « Je n’ai pas l’habitude d’écrire. Je ne sais pas. J’aimerais bien écrire une tragédie ou un sonnet
ou une ode, mais il y a les règles. Ça me gêne. […] Tout ça c’est déjà bien mal écrit. Enfin. En tout cas, j’ai vu
aujourd’hui quelque chose que je voudrais bien coucher par écrit. »
(« Maladroit », Exercices de Style, Queneau)

Le langage courant est celui de la langue de tous les jours, il n’est ni fautif, ni recherché.

-- Dans ce registre, la grammaire est bien utilisée, sans faire de fautes, mais sans recherche.

-- Le vocabulaire est correct, il n’est pas difficile à comprendre.

-- On conjugue souvent les verbes au passé composé, présent, imparfait de l’indicatif.

-- Les phrases verbales sont courtes, avec un ou deux verbes conjugués.

-- À l’oral, la prononciation est correcte.

III. LE NIVEAU DE LANGUE SOUTENU

Exemple : « C’était aux alentours d’un juillet de midi. Le soleil dans toute sa fleur régnait sur l’horizon
aux multiples tétines. L’asphalte palpitait doucement, exhalant cette tendre odeur goudronneuse qui donne
aux cancéreux des idées à la fois puériles et corrosives sur l’origine de leur mal. Un a­ utobus à la livrée verte
et blanche, blasonné d’un énigmatique S, vint recueillir du côté du parc ­Monceau un petit lot favorisé
de candidats voyageurs aux moites confins de la dissolution sudoripare. »
(« Précieux », dans Exercices de Style, Queneau)

160  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

Ce niveau de langage est celui d’un écrit littéraire, ou des discours officiels :
-- La grammaire est respectée de façon stricte.

-- Le vocabulaire recherché ou spécialisé, des termes techniques ou très littéraires sont utilisés.
Les figures de style sont privilégiées.

Exemple : « L’asphalte palpitait doucement, exhalant cette tendre odeur goudronneuse qui donne
aux ­cancéreux des idées à la fois puériles et corrosives sur l’origine de leur mal. »
-- Certains temps rares sont préférés, comme le passé simple, ou l’imparfait du subjonctif.

Exemple : « Un autobus à la livrée verte et blanche […] vint recueillir du côté du parc Monceau un petit lot
favorisé de candidats voyageurs. »
-- Les phrases verbales sont généralement à plusieurs verbes, de construction complexe.

Exemple : « L’asphalte palpitait doucement, exhalant cette tendre odeur goudronneuse qui donne
aux ­cancéreux des idées à la fois puériles et corrosives sur l’origine de leur mal. »

-- À l’oral, la prononciation est très claire et les liaisons sont marquées.

IV. LE NIVEAU DE LANGUE FAMILIER

Exemple : « Moi, je ne sais pas ce qu’on me veut. Oui, j’ai pris l’S vers midi. Il y avait du monde ? Bien sûr,
à cette heure-là. Un jeune homme avec un chapeau mou ? C’est bien possible. Moi, je n’examine pas les gens
sous le nez. Je m’en fous. »
(« Ignorance », dans Exercices de Style, Queneau)

Le langage familier est celui de l’oral, quand il est utilisé dans un texte, c’est dans le but d’imiter
la parole orale et de le rendre plus vivant.
-- La grammaire est parfois incorrecte. Par exemple, on redouble ou supprime le sujet, on oublie
l’adverbe de négation ou on remplace le pronom « nous » par le pronom « on ».

Exemple : « Moi, je ne sais pas ce qu’on me veut. »


-- Le vocabulaire est relâché, voire vulgaire.

Exemple : « Je m’en fous. »


-- On utilise les mêmes temps que dans le registre courant : présent, passé composé, imparfait.

Exemple : « Oui, j’ai pris l’S vers midi. »


-- Les phrases verbales courtes et on peut également trouver des phrases non-verbales.

Exemple : « Un jeune homme avec un chapeau mou ? »

-- À l’oral, les questions sont posées sans inverser le sujet, avec une interrogation montante. Il arrive
aussi que l’on ne prononce pas toutes les syllabes des mots.

Exemple : « Il y avait du monde ? »

CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret  161


Vocabulaire

51. Les figures de style

Une figure de style est un procédé d’écriture destiné à rendre un propos, une idée, plus expressifs.

Les figures de style sont très nombreuses et peuvent se regrouper en fonction du lien qu’elles
­établissent entre les mots. Elles sont très utilisées dans la poésie et l’argumentation.

I. LES FIGURES PAR RESSEMBLANCE

Ce sont des figures par analogie. Elles établissent un rapport de ressemblance entre les deux éléments
que sont le comparé et le comparant.

Exemples Définitions
La faucheuse. (= la mort) Représentation concrète (une balance)
Allégorie
La balance. (=la justice) d’une idée abstraite (la justice).
« Le poète est semblable au prince des Elle met en relation deux éléments
Comparaison nuées. » de manière explicite grâce à un
Baudelaire, « L’Albatros » ­mot-outil : comme, semblable à, tel que…
Elle met en relation deux éléments de
« Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux
­ anière implicite. Elle est une comparaison
m
Métaphore orage ».
sans mot-outil. Si la métaphore se poursuit
Baudelaire, « L’Ennemi »
dans le texte, on parle de métaphore filée.
Il brandit son fer. (= son épée) Elle désigne un objet ou une ­personne
Socrate a bu la mort. (= le poison qui l’a tué) par un élément qui lui est lié et permet
Métonymie Je bois un verre de vin. de remplacer un terme par un autre
un Poilu de la guerre de 14-18 avec lequel il a un lien logique (une
Le trône de France a été renversé. ­partie pour le tout…)
« Innocents dans un bagne, anges dans Succession de deux groupes de mots
Parallélisme un enfer, Ils travaillent. » de même construction. (ici, adjectif
Hugo, « Melancholia » ­qualificatif + CC Lieu)

162  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

Exemples Définitions
Elle remplace un mot par un
Le Siècle des Lumières
Périphrase groupe de mots qui en décrit une
(= Le XVIIIe siècle)
caractéristique.
« La rue assourdissante autour de moi
Elle attribue à un objet, un animal ou
Personnification hurlait. »
une idée des caractéristiques humaines.
Baudelaire, « À une passante »

II. LES FIGURES PAR OPPOSITION

« Je vis, je meurs ; je me brûle et Elle réunit deux termes de même nature
Antithèse me noie ; » mais de sens contraire.
Louise Labbé, Recueil (vivre ≠ mourir / se brûler ≠ se noyer)

Elle suggère le contraire de ce qui est


Antiphrase « Eh bien ! La confiance règne ! »
écrit (ici, confiance signifie méfiance).

« Cette obscure clarté qui tombe Elle associe deux termes opposés dans
Oxymore des étoiles. » le même groupe grammatical.
Corneille, Le Cid (IV, 3) (obscure ≠ clarté)

III. LES FIGURES PAR ATTÉNUATION

Elle consiste à utiliser un mot (ou


une expression) faible ou imagé pour
Euphémisme Il est parti pour un monde meilleur.
­atténuer une réalité pénible. (Ici, cela
signifie mourir).
Elle consiste à faire une atténuation
« Va, je ne te hais point ! »
Litote apparente pour, en fait, renforcer
Corneille, Le Cid (III, 4)
le propos.

IV. LES FIGURES PAR EXAGÉRATION

Succession de termes plus ou moins


« Je me meurs ; je suis mort ; je suis
Énumération / synonymes pour renforcer une
enterré. »
Accumulation ­caractéristique.
Molière, L’Avare, (IV, 7)
(me meurs / mort / enterré)
Exagération d’une caractéristique, par
« Il n’avait pas UN camarade
un superlatif, des adverbes ­d’intensité,
Hyperbole Mais des millions et des millions »
une indication de nombre ou un
Eluard, « Avis »
­synonyme de sens plus fort.

CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret  163


Vocabulaire

V. LES FIGURES PAR INSISTANCE

« Sur mes cahiers d’écolier


Sur mon pupitre et les arbres Répétition d’un mot ou d’une même
Anaphore Sur le sable sur la neige construction en début de vers ou de
J’écris ton nom » phrases.
Eluard, « Liberté »

« Pour qui sont ces serpents qui sifflent Elle consiste en la répétition d’une ou
Allitération sur vos têtes ? » plusieurs consonnes, à l’intérieur d’un
Racine, Andromaque (V, 5) même vers ou d’une même phrase.

« Je fais souvent ce rêve étrange et Elle consiste en la répétition d’un même
Assonance pénétrant » son vocalique à l’intérieur d’un même
Verlaine, « Mon rêve familier » vers ou d’une même phrase.
« C’est un roc, c’est un pic, c’est cap, » Énumération de termes de plus en plus
Gradation Rostand, forts.
Cyrano de Bergerac (I, 4) (roc > pic > cap)

164  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Vocabulaire

52. Le dictionnaire
I. LES DIFFÉRENTS TYPES DE DICTIONNAIRES

Les dictionnaires d’usage sont ceux qu’on utilise pour chercher l’orthographe ou la définition d’un mot.
Ils nous renseignent aussi sur la classe grammaticale ou la nature de ce mot.

Les dictionnaires des synonymes (mots de même sens) et des antonymes (mots de sens contraire)
­permettent de varier le vocabulaire des textes.

Les dictionnaires étymologiques permettent de connaître l’origine d’un mot et sa transformation au fil
des siècles.

Enfin, quand on étudie une langue étrangère, il est utile de consulter des dictionnaires bilingues afin de
travailler la traduction.

II. UN ARTICLE DE DICTIONNAIRE

Dans un article de dictionnaire, on trouve :

• le mot recherché, rangé dans l’ordre alphabétique.

• la prononciation du mot qui est indiquée en A.P.I. (alphabet phonétique international) entre crochets.

• la nature et le genre du mot recherché.

• les différents sens du mot.

• des exemples en italique.

• des expressions courantes dans lesquelles on trouve ce mot.

Nature Genre
Sens

Mot recherché Loup n. m. 1. Animal sauvage à museau


pointu qui ressemble à un gros chien et se
nourrit de viande. → aussi louve, louveteau.
→ planche Montagne. Les loups vivent en meute. Exemple
–  Avoir une faim de loup, une grande faim. Les
loups ne se mangent pas entre eux, les mé-
Expression chants ne se font pas de mal entre eux. 2. Un
vieux loup de mer, c’est un marin qui a beau-
coup navigué. 3. Poisson argenté à chair déli-
cate qui vit dans la Méditerranée. → 2 bar.
4. Petit masque de satin ou de velours noir que
l’on porte sur les yeux.

CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret  165


Vocabulaire

III. L’ALPHABET PHONÉTIQUE INTERNATIONAL : API

Quand un narrateur modalise son propos, c’est qu’il veut donner


son avis, ou marquer des sentiments vis-à-vis de ce qu’il exprime.

[p] pain Les voyelles [a] bas


[b] biberon [ɑ] pâte
[d] danser [e] été
[t] tigre [ɛ] lait
[k] clair [i] nid
[g] gourde [ɔ] sol
[f] éléphant [o] do
[s] bosse [u] bout
[ʃ] chandelier [y] mur
Les consonnes [ v ] verre [ø] bleu
[z] rosier [œ] fleur
[Ʒ] jaune [ə] revenir
[l] lentille [ ɛ̃ ] faim
[ʀ] radis [ã] cran
[m] mère [ ɔ̃ ] blonde
[n] note [ õe ] brun
[ɲ] campagne
[ɳ] camping
[h] haricot

Les semi- [j] yo-yo


consonnes
[w] oui
[ œʀ ] heure
[ waR ] espoir

166  CNED  LES ESSENTIELS FRANÇAIS – livret


Notes :

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