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SPÉCIALITÉ : Électrotechnique
OPTION : conception Électrique
PRÉSENTÉ PAR
BENDENIDINA ATTIA
SUJET DU MÉMOIRE
qu’à toute ma famille et tout mes amis et je remercie touts ceux qui ont
Sommaire
Chapitre I: Etude de la protection des lignes de transport HT
I.1. Introduction 01
I.2.Architecture et exploitation des réseaux 01
I.2.1. Différents types de réseaux électriques 01
a. Les réseaux de transport (THT ou HT) 01
b. Les réseaux de répartition 01
c. Les réseaux de distribution 01
I.2.2. Gamme des tensions utilisées par le groupe SONELGAZ 02
I.3. Types de lignes 02
I.3.1. Lignes de distribution BT 03
I.3.2. Lignes de distribution MT 03
I.3.3. Lignes de transport HT 03
I.3.4. Lignes de transport THT 03
I.4. Les défauts dans les réseaux 03
I.4.1.Origines défauts 03
I.4.2. Types des défauts 04
I.4.3. Détection des défauts 05
I.5. La protection 06
I.5.1. Rôle des protections 06
I.5.2. Les différents types des protections électriques 07
I.5.3.Le plan de protection d’une ligne de transport 07
I.5.4 Protection de distance 08
a .Protection de distance à commutation 08
a.1.Fonction sélection de phase 08
a.2.Fonction de mise en route 09
a.3.Fonction de mesure et de distance 09
a.4. Fonction directionnelle 12
a.5. Fonction antipompage 14
a.6. Fonction surveillance de tension 15
a.7. Fonction déclenchement rapide sur enclenchement sur 16
défaut
a.8. Fonction détection des défauts résistants 16
a.9. Fonction réenclenchement 17
a.10. Fonctions logiques principales de la protection 17
Sommaire
Introduction générale
Les lignes de transport d’énergie électrique constituent une partie essentielle d’un réseau
électrique qui doit assurer la continuité de l’alimentation en électricité aux consommateurs.
Ce qui n’est pas toujours le cas, car ces lignes de transport sont souvent exposées à des
incidents ou défauts qui peuvent interrompre ce service et engendrer des pertes financières
importantes pour les industriels et des désagréments pour les simples consommateurs [01].
Ces défauts pouvant être permanents, il est ainsi nécessaire de les détecter et localiser avec
précision pour réparer et restaurer l’alimentation dès que possible. C’est pour cela que l’on
utilise des dispositifs de protection qui assurent le bon fonctionnement des lignes de
transports.
La protection des réseaux électriques désigne l'ensemble des appareils de surveillance et
de protection assurant la stabilité d'un réseau électrique. Cette protection est nécessaire pour
éviter la destruction accidentelle d'équipements coûteux et pour assurer une électrique
ininterrompue.
Depuis l’entrée sur le marché des relais numériques programmables ces quinze dernières
années pour la protection électrique, plusieurs algorithmes ont été développés afin de rendre
ces relais plus performants aussi bien sur leur rapidité de fonctionnement que sur leur
précision.
Cette étude se subdivise en Cinq chapitres
Le premier chapitre présente la définition d’architecture des réseaux et les défauts dans
les réseaux, les concepts de base relatifs à la protection et les différentes méthodes utilisées
dans la protection contre les défauts survenant dans les lignes de transports électriques.
Le deuxième chapitre étudie le principe de fonctionnement de la protection numérique,
les avantages et les problèmes posés par la protection numérique.
Le troisième chapitre présente les algorithmes des différents composants du relais de
la protection des lignes de transport.
Le quatrième chapitre présente les algorithmes des différentes fonctions du relais
numérique pour la protection des lignes de transport.
Enfin, le chapitre Cinq présente une simulation réalisée par le logiciel Matlab-Simulink
pour tester les différentes fonctions du relais.
Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
I.1. Introduction :
Un réseau est constitué par l'ensemble des appareils destinés à la production, au transport,
à la distribution et à l'utilisation de l'électricité depuis la centrale de génération jusqu'aux
maisons de campagne les plus éloignées.
Le réseau électrique soumis à un environnement quelque fois sévère, est le siège d’
incidents qui provoquent des perturbations de l’alimentation due en général aux asymétries
d’impédance des lignes du réseau, aux effets de courts circuits d’origines divers affectant le
réseau, au déséquilibre de la source, aux fortes charges monophasés ou une mauvaise
répartition des charges sur le réseau électrique.
a. Les réseaux de transport (THT ou HT) : transportent l’énergie des gros centres de
production vers les régions consommatrices. Ces réseaux sont souvent interconnectés,
réalisant la mise en commun de l’ensemble des moyens de production à disposition de tous les
consommateurs. [06] [02]
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
distance de transport
coût
esthétique, encombrement et la facilité d'installation
I.3.1. Lignes de distribution BT : ce sont les lignes et la filerie installées à l'intérieur des
édifices, usines et maisons pour alimenter les moteurs, cuisinières, lampes,… etc. Le tableau
électrique d'entrée constitue la source, et les lignes sont habituellement des câbles ou des
barres omnibus fonctionnant à des tensions inférieures à 600 V.
Dans certaines régions métropolitaines, on utilise un réseau maillé comprenant une grille
de câbles souterrains fonctionnant à 600 V ou moins. Ce réseau maillé assure un service
impeccable, car le bris d'un ou même de plusieurs câbles n'interrompt pas la distribution de
courant aux clients. Cependant, aujourd'hui, on préfère employer un réseau de distribution
radial à moyenne tension dans les grandes villes.
I.3.2. Lignes de distribution MT: ce sont des lignes qui relient les clients aux postes de
transformation principaux de la compagnie d’électricité. Leur tension est comprise entre
2,4 kV et 69 kV.
I.3.3. Lignes de transport HT: ce sont les lignes reliant les postes de transformation
principaux aux centrales de génération. Elles sont constituées de fils aériens ou de câbles
souterrains fonctionnant à des tensions généralement inférieures à 230 kV Dans cette
catégorie, on trouve aussi les lignes servant à échanger de l'énergie entre deux grands réseaux
et à augmenter la stabilité de l'ensemble.
I.3.4. Lignes de transport THT: ce sont les lignes qui relient les centrales hydrauliques
éloignées aux centres d’utilisation. On les place dans une catégorie distincte à cause de leurs
propriétés spéciales. Ces lignes peuvent atteindre des longueurs de 1000 km et elles
fonctionnent à des tensions allant jusqu'à 765 kV. Les lignes à courant continu à haute tension
sont également incluses dans ce groupe. [04]
I.4.1.Origines défauts :
Le risque d’apparition d’un incident sur le réseau n’est pas nul car il est lié à de
nombreux paramètres aléatoires. Ainsi, les courts-circuits peuvent avoir diverses origines :
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
• Electriques : C’est l’altération des isolants des matériels de réseau, par exemple. En effet,
les matériels électriques que l’on trouve sur le réseau ou dans les postes comportent des
isolants (solides, liquides ou gazeux) constitués d’assemblages plus ou moins complexes
placés entre les parties sous tension et la masse. Ces isolants subissent des dégradations au
cours du temps qui conduisent à des défauts d’isolement et donc des courts-circuits.
• Atmosphériques : Les lignes aériennes sont soumises aux perturbations extérieures telles
que la foudre, les tempêtes ou le givre.
• Mécaniques : C’est la chute d’un corps sur un conducteur ou la dégradation mécanique de
conducteurs consécutive à des agressions extérieures par des engins de terrassement par
exemple.
• Humaines : Ce sont les fausses manœuvres telles l’ouverture d’un sectionneur en charge par
exemple. On trouve plusieurs catégories de défauts dans les réseaux HTA. Ceux-ci sont
caractérisés par leur type, leur durée et l’intensité du courant de défaut. Ainsi, on distingue :
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
Les grandeurs électriques sont fluctuantes du fait notamment des variations de charge ou
de topologie des réseaux, néanmoins elles évoluent dans un domaine normalement fixé par les
règles générales d’exploitation des réseaux. Par exemple les tensions peuvent varier dans un
domaine exceptionnel (0.7 à 1.1 Un) et les courants ne dépassent jamais 1.1 à 1.3In selon les
installations. Le fait que les grandeurs sortent brusquement de ces domaines est
caractéristique de la présence d’une anomalie et utilisé comme critère de détection et ceci
s’accompli par l’accueil d’information par les transformateur de mesures (TT et TC) qui
traduisant la variation des grandeurs principales du réseau.
On retiendra ici qu’en régime de fonctionnement normal les réseaux triphasés sont
sensiblement équilibrés, les courants et les tensions ne comportent que des composantes
directes. L’apparition de composantes inverses est caractéristique d’un fonctionnement
déséquilibré dû soit à un court-circuit dissymétrique, soit au raccordement d’une charge
déséquilibrée. De plus l’apparition de composantes homopolaires est caractéristique de
présence d’un déséquilibre avec écoulement de courant à la terre via les points neutres du
réseau. [02]
I.5. La protection :
La protection des réseaux électriques désigne l'ensemble des appareils de surveillance et
de protection assurant la stabilité d'un réseau électrique. Cette protection est nécessaire pour
éviter la destruction accidentelle d'équipements coûteux et pour assurer une alimentation
électrique ininterrompue. Elle doit également garantir la stabilité des réseaux électriques.
La Commission électrotechnique internationale (C.E.I) définie la protection comme
l’ensemble des dispositions destinées à la détection des défauts et des situations anormales des
réseaux afin de commander le déclenchement d’un ou de plusieurs disjoncteurs et, si
nécessaire d’élaborer d’autres ordres de signalisations.
La plupart des systèmes de fourniture d’énergie électrique sont interconnectés et doivent
bénéficier de telles protections.
Les protections électriques mettent en œuvre différents éléments : des capteurs, des relais,
des automates et des disjoncteurs. Elles fonctionnent typiquement en l'espace de quelques
centaines de millisecondes. [07]
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
(présomption de défaut monophasé ou biphasé à la terre), soit entre phases s’il y a absence de
I0 (défaut biphasé isolé ou triphasé équilibré).
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
référence de mesure Z1, Z2, Z3 délimitant des zones de fonctionnement (figures 4, 6a et 7).
Considérons que les zones Z1, Z2 et Z3 de la protection sont orientées en aval, ce qui revient à
dire qu’elles sont situées au-dessus de la caractéristique directionnelle sur le diagramme
(figures 6a et 7b).
La 1re zone Z1 correspond à l’impédance de référence initiale, laquelle est associée
éventuellement à une temporisation t1 (habituellement t1 = 0). Si l’impédance mesurée au
moment du défaut Zdef ) est telle que 0 ≤ Zdef < Z1, la protection émet un ordre de
déclenchement à l’échéance de la temporisation t1 , sinon le relais est commuté en Z2 .
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
Fig. (I-6) Caractéristiques de mise en route adaptées pour éviter la zone de transit
De même :
— si Z1 ≤ Zdef<Z2, le relais déclenche à l’échéance de t2 ;
— si Z2≤ Z def<Z3, le relais déclenche à l’échéance de t 3 ;
— s’il existe une caractéristique de mise en route au-delà de Z3 (figure 6a) et siZ3≤ Z def et
qu’en même temps Zdef est à l’intérieur de la partie aval de la caractéristique de la mise en
route, le relais peut déclencher à l’échéance d’un temps supérieur à t3 (souvent appelé t4 ).
Dans les protections récentes, les zones Z1, Z2 et Z3 peuvent être orientées à la demande
vers l’aval (côté ligne) ou vers l’amont (côté barres).
La fonction de mise en route peut être orientée ou non orientée (non orientée sur les
figures 6a et 7).
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
Fig. (I-7) Caractéristiques des protections de distance RAZOA du constructeur ABB et PD3A
6000 du constructeur GEC Alsthom
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
La fonction directionnelle existe sur les protections équipées de relais d’impédance ; elle
est souvent réalisée par des relais de mesure qui utilisent un comparateur de phases entre deux
grandeurs homopolaires pour les défauts monophasés et de phase pour les autres types de
défaut.
Pour étudier le principe du relais directionnel, examinons le cas d’un relais alimenté en
phase A et neutre N, par exemple. Le vecteur impédance de défaut est habituellement
représenté par le vecteur ⃗ dans le diagramme R ,Jx (figure 9).
Cependant, en cas de défaut proche du point de mesure, avec alimentation à partir des
deux extrémités de la ligne, la vectrice impédance de défaut peut être situé en ⃗’.
Les constructeurs utilisent de préférence comme caractéristique directionnelle une droite
DR passant par l’origine et inclinée d’un angle θ.
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
On réalise un déphasage en arrière d’un angle θ du courant mesuré IA qui devient I’A. Le
relais effectue une comparaison de phases entre VAN et I’A. Si ce déphasage est compris entre 0
et π, le point M représentatif du défaut est en aval. Si ce déphasage est compris entre 0 et – π,
le point M est en amont.
Pour les défauts très proches du point de mesure, la tension mesurée par la protection peut
être très faible et de ce fait très bruitée, et on risque de réaliser une mauvaise mesure de
direction.
Pour éviter ce risque de dysfonctionnement de la mesure lorsque la tension mesurée est
trop faible (1 ou 2 % de la tension nominale V n), celle-ci est remplacée dans le cas des relais
à comparaison de phases par une tension mémorisée avant le défaut ayant la même phase que
la tension de défaut. Pour réaliser cette tension mémorisée, on utilise un oscillateur
synchronisé par la tension avant défaut (figure 10).
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
La perte d’une tension, par exemple par rupture d’un fusible de protection d’un des
circuits tension (Vmes= 0), peut entraîner le fonctionnement intempestif des relais à minimum
d’impédance
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
réducteur de mesure ou protégées par un autre jeu de fusibles. Quelle que soit la méthode de
détection, le verrouillage de la protection est instantané.
a.7. Fonction déclenchement rapide sur enclenchement sur défaut :
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
En effet, si la sélectivité n’était pas assurée, en cas de tels défauts doubles il y aurait perte
simultanée des deux liaisons par déclenchement triphasé des deux circuits, entraînant un
risque important de perte de stabilité du réseau dans le cas où les deux liaisons assurent un
transit important.
— Les défauts qui évoluent d’une phase à une autre peuvent être éliminés correctement.
— Un plus grand nombre de schémas à signaux de commande (téléactions) devient possible.
— Ce type de protection est souvent un peu plus rapide que les protections de distance à
commutation de même technologie.
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
— Un certain secours entre zones est assuré. La zone 2 peut servir de secours à la zone 1,
puisque tout défaut vu par le relais de distance de la zone 1 est vu également par le relais de la
zone 2, et la zone 3 sert de secours vis-à-vis des zones 1 et 2.
— Il devient possible d’avoir une caractéristique optimale de mesure pour chaque type de
défaut.
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
Son principe de fonctionnement est simple : les courants aux deux extrémités de la ligne,
en tenant compte du sens relatif de raccordement des transformateurs de courant à ces deux
extrémités, sont en opposition de phase en l’absence de défaut sur la ligne ; ils deviennent en
phase en cas de défaut sur la ligne ; la protection émet alors un ordre de déclenchement.
La comparaison peut s’effectuer sur chaque courant de phase ou sur un seul courant de
mesure obtenu par une combinaison soit des trois courants de phase, soit des composantes
symétriques.
Les protections à comparaison de phases sont insensibles aux oscillations de puissance
(pompage). [09]
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Chapitre I. Etude de la protection des lignes de transport HT
Ce réglage est adopté pour toutes les protections de défaillance disjoncteur, excepté celle
de la travée transformateur qui utilise l'interlock disjoncteur pour la confirmation de la
position fermée du disjoncteur. Le seul réglage à faire sur cette protection est l'affichage du
temps de déclenchement. [11]
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Chapitre II. La protection numérique
II.1. Introduction :
Tout réseau nécessite d’être protégé contre les surtensions, surintensités, courts-circuits,
mises à la terre, etc. Cette fonction est assurée par un ensemble d’appareillages localisés dans
les postes tels que les relais. L’utilisation de microprocesseurs performants ouvre un nouveau
chapitre dans la technique de protection des réseaux. Grâce à leurs capacités de calcul de
valeurs de mesure, d’opérations arithmétiques et de décisions fonctionnement logiques, les
relais numériques constituent un avantage considérable sur les relais analogiques statiques.
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Chapitre II. La protection numérique
La fonction première des relais est le plus souvent de séparer les circuits de commande
des circuits de puissance à des fins d'isolement, par exemple pour piloter une tension ou un
courant élevé à partir d'une commande plus faible et dans certaine application assurer aussi la
sécurité de l’opérateur. Les relais furent utilisés en très grande quantité dans les systèmes de
commutation.
Les premières utilisations des relais dans la protection des lignes de transport étaient tout
électromécaniques. Ils ont été basés sur le principe de surintensité qui a été présenté autour de
1902. Ces premiers dispositifs ont non seulement dû détecter des conditions de panne, mais
également ont dû produire du couple suffisant pour déclencher l'interrupteur sur lequel le
système était fixé. La dernière condition a imposé des restrictions très graves à la sensibilité
de ces dispositifs.
En raison des longs temps inhérents d'exploitation, ils ne pourraient pas être employés
dans les réseaux où l’élimination rapide du défaut était nécessaire.
Le concept d'échantillonnage des signaux tension et courant et le développement de
calculateurs numériques, a mené aux arrangements de protection numériques. Le marché
compétitif oblige les compagnies à changer leur politique pour économiser du temps, de
l’argent et offrir une meilleure qualité de service. Ceci mène à considérer avantageusement les
effets bénéfiques des méthodes d’évaluation de localisation des défauts. De nos jours, il est
fréquent de constater dans les nouvelles versions de lignes modernes des unités de protection
utilisant des procédés différents dans l’évaluation de la localisation des défauts.
Comme le relais de distance n’était pas suffisamment précis pour évaluer les défauts de
façon précise, les efforts dans la recherche étaient orientés pour améliorer les schémas
dévolus à la localisation des défauts en mesurant la réactance à partir de la source vers le lieu
du défaut. Un cours rapport concernant les anciennes techniques fut présenté à cet effet.
Cependant ces techniques simples et approximatives montraient une précision limitée. Ensuite
la première génération de localisateur des défauts basés sur les ondes mobiles est introduite
sur le terrain dans les années 50 du siècle dernier.
L’idée principale de ces schémas était basée sur la détermination du temps écoulé entre
l’injection de l’onde à partir d’un point donné vers le lieu du défaut. Malgré leur grande
efficacité en comparaison avec celles basées sur la mesure de réactance à ce moment, ils
furent progressivement abandonnés à cause de leur finalité, leur problème de maintenance
ainsi que le facteur économique qui en découlait. Plus tard, le développement dans le domaine
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Chapitre II. La protection numérique
de l’injection des ondes mobiles et le fait de capter le signal des ondes, ainsi que le support
d’algorithmes modernes de localisation des défauts basés sur les ondes mobiles rentrant en
grande compétition avec les autres techniques de localisation de défauts. De nombreux écrits
furent publiés pour l’utilisation de cette technique de localisation de défauts. Cependant les
schémas basés sur les ondes mobiles ont toujours présentés des inconvénients et des
avantages.
La révolution de relais solides RSS (électromécanique, statique) et plus tard le
développement de technologies numériques a encouragé les chercheurs à développer des
localisateurs de défauts basés sur la mesure de l’impédance. Ces schémas peuvent profiter au
maximum des capacités mathématiques des microprocesseurs pour développer des schémas
numériques modernes de localisation de défauts. Chacun d’entre eux ayant leurs propres
avantages et leurs propres désavantages [16, 17, 18, 19,20].
Les relais numériques étaient initialement utilisés pour appliquer tout équipement
informatique de protection en substitution tard dans les années 60. La première ébauche de
schéma de protection numérique à distance fut suggérée en 1971. La première application
effective de relais numériques pour la protection des lignes fut introduite par Westinghouse et
Pacific Gas et ‘Electric company’ aux USA en 1972. L’utilisation de l’analyse Fourier pour
évaluer les composantes fondamentales des tensions et des courants était proposée en 1975
pour l’utilisation de protections de distance. La fenêtre mobile avec la transformé de Fourier
et l’utilisation de la DFT (Digital Fourier Transform) sont introduits, utilisés et testés au début
des années 80. [21. 22 .23]
Les microprocesseurs ont commencé à remplacer les calculateurs numériques, mais le
concept de calcul numérique est resté le même. Aujourd'hui, les lignes de transport à haute
tension sont protégées par des relais numériques très fiables et ils ont pratiquement remplacé
tous les relais électromécaniques précédents.
La figure 1 représente le développement dans la protection des lignes Selon les
principes de la protection et la technologie des relais
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Chapitre II. La protection numérique
Protection
De distance (1923) adaptative
Directionnelle (1910)
Différentielle (1908)
A maximum de courant (1901) Protection
ultra rapide
Microprocesseur
Circuit intégré
Statique
Electromécanique
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Chapitre II. La protection numérique
Par technologie
Par grandeur de mesure
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Chapitre II. La protection numérique
la mise au point d’algorithmes performant (placé sur mémoire EPROM) permet, sur base de la
topologie de l’état des disjoncteurs (ouvert, fermé) ainsi que des tensions et courants mesurés
d’en déduire une décision à prendre (ouverture de disjoncteurs).
Les algorithmes dépendent du type de protection désiré : protection de distance (qui fait
l’objet d’étude), intensité, différentiel. Selon le type d’élément à protéger (ligne, câble,
alternateur, poste, transformateur…) un certain nombre de réglages (quelques centaines) sont
nécessaires : nombre de kilomètres de lignes, notion de gradin de protection, aspect
directionnel, impédances, etc... Ces réglages sont effectués par modem ou manuellement et
sont installés sur la mémoire dite EEPROM.
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Chapitre II. La protection numérique
souvent lié au premier. C’est ainsi que l’on utilise des relais de courant homopolaire I0 à
pourcentage de courant direct : K=I0 /Id,
Cette méthode de mesure réduit le risque de fonctionnement intempestif lié aux erreurs de
mesure lors d’un régime transitoire.
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Chapitre II. La protection numérique
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Chapitre II. La protection numérique
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Chapitre II. La protection numérique
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Chapitre II. La protection numérique
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Chapitre II. La protection numérique
À partir de ces caractéristiques élémentaires, il est possible, en Les combinant entre elles,
d’obtenir des caractéristiques plus complexes mieux adaptées à la protection des réseaux
maillés.
C’est ainsi que les caractéristiques des protections actuelles les plus courantes sont
(Figure 10) :
— la caractéristique en parallélogramme (figure 10a), composée de deux droites horizontales
et de deux droites parallèles à l’axe de la ligne, très appréciée car elle facilite les réglages du
relais de mesure ;
— la caractéristique en quadrilatère (figure 10b), composée d’une droite horizontale, d’une
droite verticale et de deux droites passant par l’origine ;
— la caractéristique lenticulaire (figure10c), formée par l’interconnexion de deux cercles ;
l’axe de la lentille passe par l’origine et est incliné selon l’angle caractéristique α de la ligne.
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Chapitre II. La protection numérique
Caractéristique circulaire: Plaçons-nous dans le cas d’un défaut biphasé isolé entre
les phases A et B et intéressons-nous au relais de mesure alimenté par UAB et IA.
Considérons la figure11. Sur le diamètre du cercle, les Zav et Zam vecteurs
représentent les 2 impédances de référence (réglables) déterminant respectivement la
portée aval (côté ligne) et la portée amont (côté source) du relais d’impédance.
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Chapitre II. La protection numérique
Ces deux vecteurs sont pris colinéaires et sur un axe proche de l’axe de la ligne à
protéger. Le courant résiduel IR(IR= 3.I0 avecI0 courant homopolaire) est nul.
Deux tensions images sont élaborées :
— une tension image de la partie aval Uav = UAB – ZavIAou IB)
— une tension image de la partie amont Uam =UAB – Zam IA ou IB
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Chapitre II. La protection numérique
Avec un tel relais de mesure, une caractéristique centrée (Zav = Zam) pour les défauts
biphasés ne sera plus centrée pour les défauts monophasés.
Dans le relais de mesure d’impédance entre phase et neutre (le procédé de mesure est
identique pour le relais de mesure entre phases), les valeurs instantanées Vav et Vam des deux
tensions sinusoïdales Vav et Vam sont analysées par un détecteur de passage par zéro qui
permet d’obtenir des signaux logiques (signaux A et B de la figure 12). Ces signaux sont
ensuite appliqués à un comparateur de phases qui fournit un signal logique à partir d’une
certaine valeur de déphasage Φ0 entre les 2 tensions ; pour obtenir une caractéristique
circulaire de diamètre , on doit avoir Φ0 = 900.
En effet, le lieu géométrique des points d’où l’on voit le segment sous un angle
de 90o est le cercle de diamètre . Si le point M, représentatif du défaut, est à
l’extérieur du cercle caractéristique, par exemple en M’, un relais à minimum d’impédance ne
fonctionne pas, alors qu’à l’intérieur du cercle il fonctionne.
Si l’on prend Φ0 = 1300 par exemple, on obtient 2 cercles passant par les points Zav et Zam
dont l’intersection fournit la caractéristique de fonctionnement qui a alors la forme d’une
lentille comme indiquée sur la figure 11.
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Chapitre II. La protection numérique
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Chapitre II. La protection numérique
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Chapitre II. La protection numérique
— par des relais de puissance dits à angle dont l’angle θ affectant la mesure est obtenu par un
raccordement particulier des grandeurs V et I (alimentation par exemple du relais par le
courant I A de la phase A et la tension U AB entre les deux phases A et B).
Le relais de puissance active de la figure 15 ferme son contact de travail pour toute
valeur de puissance VANIA cos(ϕ) supérieure à un seuil de fonctionnement préréglé pour un
déphasage ϕ compris entre -π/2 et +π/ 2 de part et d’autre du vecteur de tension simple VAN
comme référence.
La mesure de puissance a un caractère directionnel : la mesure est positive pour une zone
du plan (R, jX) et négative pour la zone complémentaire. La limite entre les deux zones est
une droite passant par l’origine appelée droite d’inversion.
La droite d’inversion d’un relais de puissance peut être déphasée d’un certain angle θ
(relais à angle) pour améliorer la sensibilité du relais aux courants de défaut. Les relais de
puissance peuvent servir de relais directionnels. [36]
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Chapitre II. La protection numérique
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Chapitre III : Les relais numériques
III.1. Introduction :
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Chapitre III : Les relais numériques
- Petite taille : Les relais numériques sont plus légers dans le poids et ont besoin de moins
d'espace que les relais électromécaniques et à semi-conducteur. Pour cette raison, il est facile
de transporter ces dispositifs.
- Remplacement facile : si un relais numérique tombe en panne, peut être remplacé
complètement. Ceci économise le temps et le travail nécessaire pour des réparations.[ ]
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Chapitre III : Les relais numériques
majeure partie de la recherche dans le secteur de la protection à relais numériques est liée au
développement des algorithmes pour des applications spécifiques. Les éléments de base d’un
relais numérique sont résumés sur la Figure(II.1). [26,27]
Transformateurs Filtres
Va E/B
M
Vb E/B U
L
Vc E/B T Horloge
Vo
I
E/B
P Convertisser
Analogique/Numérique
Micro-
Processeur
Ia E/B L (CAN)
E
Ib E/B X
E
Ic E/B Entrées Sorties
U RAM ROM
numériques numériques
Io E/B R
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Chapitre III : Les relais numériques
Il s'agit donc d'un appareil utilisé pour la mesure de fortes tensions électriques. Il sert à
faire l'adaptation entre la tension élevée d'un réseau électrique HTA ou HTB (jusqu'à quelques
47
Chapitre III : Les relais numériques
Ces phénomènes sont beaucoup plus difficiles à amortir dans le cas des
transformateurs condensateurs de tension et plus gênant surtout avec les protections de
distance, ils entraînent souvent une erreur de mesure de distance importante. Sur les lignes
courtes la précision nécessaire pour un fonctionnement en zone réduite risque de ne plus être
assurée, il faut alors choisir un schéma de protection du type à zone étendue et à verrouillage.
L’accroissement brutal de la tension appliquée se rencontre sur les phases saines d’un réseau
dont une phase est affectée d’un défaut à la terre. Les conséquences sont de même nature que
celles consécutives à la mise sous tension. Il faut souligner que les transformateurs de tension
sont en générale plus coûteux que les transformateurs condensateurs de tension. [07]
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Chapitre III : Les relais numériques
repliement (aliasing) spectral, est un phénomène qui change l’identité d’un signal lorsqu’il est
échantillonné à une fréquence trop faible.
Pour éviter l’apparition des fréquences de repliement, il faut respecter le principe de la
conduite de Shannon disant qu’il faut au moins (c’est-à-dire plus que) 2 échantillons sur une
période pour décrire un signal. Pour ne pas perdre aucune information dans un signal, il suffit
d’échantillonner à au moins 2fmax, fmax étant la fréquence maximale dans le spectre
d’amplitude. Pour ce faire les relais sont équipés de filtre anti-repliement (filtre passe-bas).
Le filtre passe-bas peut être passif, constitué de la résistance et de la capacité exclusivement,
les actifs ou en utilisant des amplificateurs opérationnels. Une conception de filtre actif passe-
bas permet de réduire la taille des composants, et il est donc préférable.
Les filtres passe-bas sont de très forte pente éliminant ainsi la partie haute fréquence des
signaux qui perturberaient l’interprétation de l’analyse spectrale (Figure(II.4)).
III.3.4. L’échantillonnage :
Le processus d'échantillonnage est essentiel pour la protection du microprocesseur afin de
produire le nombre requis par l'unité de traitement pour effectuer des calculs et de prendre des
décisions relais. Courant et / ou tension, par exemple du système, ne sont pas contrôlées de
manière continue, mais comme toutes les autres quantités, sont prélevés un à la fois.
L'échantillonnage est le processus par lequel les formes d'onde continues peuvent être
représentées comme des valeurs discrètes est appelé échantillonnage. L'échantillonnage se fait
49
Chapitre III : Les relais numériques
III.3.5. Multiplexage:
Les CAN sont relativement chers, pour n’utiliser qu’un seul convertisseur on fera
appel à un multiplexeur. Le multiplexage est la technique permettant de faire passer plusieurs
signaux analogiques sur un même circuit ou un même câble. Le multiplexage (temporel)
consiste à diviser le temps, par exemple chaque seconde, en petits intervalles, et à attribuer un
intervalle de temps donné à chaque signal. Le multiplexeur est une sortie d’aiguillage. A
chaque impulsion de l’horloge, il met successivement en contact pendant une durée très
courte (qu’on peut en première approximation considérer comme nulle) le signal issu de
chacune des voies avec le convertisseur. Le reste du temps c'est-à-dire pratiquement en
permanence, il fonctionne comme un interrupteur ouvert, chargeant chacune des voies sur
l’impédance d’entrée du système d’acquisition, mais n’assurant aucune liaison physique entre
les voies et le convertisseur.
50
Chapitre III : Les relais numériques
=∑ 2 (III.1)
III.3.7. Microprocesseur :
Le microprocesseur, noté aussi M.P.U. (Microprocessor unit) ou encore C.P.U. (Central
Processing Unit) est un circuit intégré complexe appartenant à la famille des VLSI (Very
large scale intégration) capable d'effectuer séquentiellement et automatiquement des suites
d'opérations élémentaires.[29]
51
Chapitre III : Les relais numériques
52
Chapitre III : Les relais numériques
La localisation précise des défauts, même sur les lignes en parallèle, avec les autres
renseignements sur les défauts, permet de réduire la durée d’indisponibilité. Les
renseignements précis sur les défauts permettent leur analyse approfondie. Une simple
commande permet de passer d’un groupe de réglage à un autre. La fonction d’autodiagnostic
réduit les coûts de maintenance. Le relais peut être interfacé avec des protections existantes.
Le relais remplit également le rôle de base d’un SCADA, sans coût supplémentaire.
On distingue :
Les relais de distance à schémas variés avec 18, 12, 9 ou 6 éléments de mesure.
Protection de distance phase et terre ou protection de distance phase.
53
Chapitre III : Les relais numériques
54
Chapitre III : Les relais numériques
55
Chapitre III : Les relais numériques
Les constructeurs ont été ainsi amenés à équiper les protections numériques d’un
terminal face avant composé d’un écran simplifié permettant d’afficher 1 ou 2 lignes de 16
à 40 caractères alphanumériques et de quelques touches pour pouvoir faire défiler sur
l’écran un menu déroulant, un dialogue plus complet restant toujours possible à l ’aide d’une
console ou d ’un calculateur portable. Par ailleurs, une sortie liaison série permet le
raccordement à l’aide d’un modem de la protection numérique à une voie téléphonique
standard. La protection peut être ainsi interrogée et même programmée à distance.
III.9.1. Introduction
Le relais numérique utilise des outils mathématiques (algorithmes) pour le traitement
des signaux des tensions et courants et calcule les amplitudes et les phases (phaseurs) de ces
signaux. Les protections modernes sont numériques, le signal d’entrée est échantillonné (à
1000 Hz). La mise au point d’algorithmes performant permet, sur base de la topologie de
l’état des disjoncteurs (ouverts, fermés) ainsi que des tensions et courants mesurés d’en
déduire une décision à prendre (ouverture de disjoncteurs). Les algorithmes dépendent de la
fonction de protection désirée : de distance, d’intensité, différentiel etc.
III.9.2. Le Filtrage :
H(ω) = (III.2)
(ω⁄ω )
Ou :
N : est l’ordre du filtre.
ω0 : est la fréquence de coupure.
La procédure pour concevoir des filtres de Butterworth commence par le calcul de l'ordre
du filtre (N) en utilisant l'expression suivante :
56
Chapitre III : Les relais numériques
⁄ ⁄
( )
≥ ⁄
(III.3)
( )
Ou:
Gp : est le gain de la bande passante on dB.
GS : est le gain de la bande bloqué on dB.
[0, ωp] : la fréquence de la bande passante on radians.
[0, ωs] : la fréquence de la bande bloquée on radians.
ω
ω = ⁄ (III.4)
( ) ⁄
ω
ω = ⁄ (III.5)
( ) ⁄
Les fréquences de coupure fournies par les équations 2.7 et 2.8 sont différentes ; le choix
d’une valeur est influence par la nécessité de remplir les conditions dans la bande passante ou
la bande bloquée.
Les pôles normalisés de la fonction de transfert sont déterminés par l'équation suivante :
π
( )
S =e K = 1,2 … … . , n. (III.6)
La fonction de transfert normale est déterminée par les valeurs des pôles en employant
l'équation suivante.
H(S) = ( )( )……(
(III.7)
)
57
Chapitre III : Les relais numériques
III.9.3.L’échantillonnage :
Les signaux numériques peuvent être créés directement par un système numérique (un
processeur, sous toutes ses formes actuelles). On parle alors de synthèse numérique (comme
dans le cas de la synthèse d'images ou de sons numériques). La plupart du temps, cependant,
ils sont obtenus par échantillonnage de signaux analogiques.
L'échantillonnage d'un signal analogique représenté par une fonction f (t) consiste à
construire, à partir de f (t) , un signal à temps discret f (n) =f( nTe) obtenu en mesurant la
valeur de f (t) toutes les Te secondes :
f (n) =f (nTe) (III.9)
Pour un algorithme donné, la vitesse de relais peut être sacrifiée pour réduire la charge
de calcul du processeur, en réduisant la fréquence d'échantillonnage et la modification de
l'algorithme en conséquence. L'échantillonnage plus lent que 4 fois par cycle commence à se
dégrader la quantité fondamentale dont les changements sont mesurés pour effectuer le relais.
À l'autre extrême, l'échantillonnage plus rapide que d'environ 16 fois par les rendements de
58
Chapitre III : Les relais numériques
Il existe des modèles de forme d'onde différentes pour le courant d'entrée et la tension.
Les modèles les plus simples sont
( )= ( + ) (III.11)
( )= ( ) (III.12)
La technique qui a utilisée était basée sur un cycle de corrélation des échantillons de
données avec les échantillons de référence mémorisés et les ondes fondamentales sinus
cosinus. Suite à une dérivation théorique des équations nécessaires pour l'algorithme de
Fourier est donnée.
( ) = √2 ( + ) (III.13)
= = ( )+ ( ) (III.14)
En supposant que v (t) est échantillonné N fois par cycle de la forme d'onde à 50 Hz pour
produire l'ensemble d'échantillons
= √2 ( + ) (III.15)
Où k = 1, 2, 3, ... N
La transformée de Fourier discrète (DFT) de contient une composante de fréquence
fondamentale donnée par
59
Chapitre III : Les relais numériques
= ∑ .
= ∑ − ∑ ( ) (III.16)
= 0 ( )+ ( − 1) + ( − 2) +
⋯ … 2 − ( − + 1) (III.17)
= 0 ( )+ ( − 1) + ( − 2) +
⋯ … 2 − ( − + 1) (III.18)
Par conséquent,
= − (III.19)
= √2 ( ) (III.20)
= √2 ( ) (III.21)
= (III.22)
√
= ( + ) (III.23)
√
Des expressions similaires sont évalués pour les composants actuels Is et Ic. Ceux-ci
peuvent être convertis en forme polaire
60
Chapitre III : Les relais numériques
= + (III.24)
Où
= √2 (III.25)
= √2 (III.26)
= arctan ( ) (III.27)
= (III.28)
Dans la mise au point précédente, on a supposé que le signal d'entrée est un signal
sinusoïdal pur de fréquence fondamentale. Lorsque l'entrée contient d'autres composants de
fréquence, ainsi, l'vectorielle calculée par l'équation (III.16) est un phaseur de fréquence
fondamentale filtré. On suppose donc que les signaux d'entrée sont filtrés avec des filtres
passe-bas analogiques ayant une fréquence de coupure
. [30]
L'idée d'utiliser des composants symétriques pour analyser défaut dans le système multi-
phase n'est pas nouvelle, car Fortescue en 1918 , avaient déjà découvert que un ensemble de n
phaseurs asymétriques peut être résolu en (n-1) n systèmes triphasés équilibrés de l'ordre des
phases différentes et une système de séquence de phase nulle
Les Composantes symétriques sont des transformations linéaires sur la tension et les
courants de réseau triphasé. La composante symétrique matrice de transformation S
transforme les quantités de phase, V , en composantes symétriques Vs:
1 1 1
= = = 1 (III.29)
1
61
Chapitre III : Les relais numériques
négative des tensions ou des courants. Les composantes des séquences zéro et négative sont
d'une importance dans l'analyse des réseaux triphasés déséquilibrés.
La composante de séquence positive (V1 ou I1) mesure les tensions ou les courants
équilibrés (ou normales) qui existent dans un système d'alimentation .Il résulte de l'équation
précédente que la composante de séquence positive de la quantité de phase est donnée par
= ( + + ) (III.30)
Les composantes négative et zéro sont dérivées également de la manière similaire. [30]
62
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
IV.1. Introduction :
Les types des relais sont utilisés dans les arrangements de protection des lignes de
transport :
• Protection a maximum de courant
• Protection directionnel.
• Protection de distance.
Chacun des types arrangements est utilisé individuellement ou dans diverses combinaisons
pour la protection des lignes de transport.
L’analyse des défauts qui apparaissent dans les lignes de transport d’énergie électrique
comporte des étapes essentielles (détection classification localisation) .
La détection et classification et localisation rapide et précise d’un défaut ayant provoqué
le fonctionnement d’une protection est un élément de la qualité de service du réseau
(maintenance rapide, restauration rapide de l’alimentation, sécurité et fiabilité du réseau).
Bien que l’interconnexion des lignes T.H.T permette de limiter l’interruption de service, il est
souhaitable de faire réparer le défaut le plus rapidement possible par les moyens les plus
proches. [ ][ ]
IV.2. Détection de défauts :
64
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Une transition est détectée sur l'une des grandeurs d'entrée courant ou tension si la
grandeur absolue de (G(t) – Gp(t)) excède un seuil de :
0,2 In(In courant nominal) ou
0.1Un/√3 = 0.1Vn (Vn tension nominale).
Dans cette partie nous allons donner les différentes méthodes de classification des défauts:
IV.3.1. Méthode 1: Utilisation des arguments des composantes symétriques des courants
Cette méthode repose sur la comparaison des phases des vecteurs de courants symétriques.
Défaut monophasé :
Pour les défauts monophasé on pose : = arg ( ), = arg ( )
Défaut en A α = 0° , β = 0°.
65
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Défaut Biphasé :
Défaut Biphasé sans terre :
Pour ce type de défaut on a : I0 = 0, et = arg ( )
Défaut triphasé :
La composante homopolaire Io et la composante inverse Ii, doivent être nulle.
IV.3.2. Méthode 2 : Utilisation des arguments des composantes symétriques des tensions
Cette méthode nous permet d'identifier les défauts entre les phases et la terre. Elle est
d'écrite par les relations suivantes :
Défaut monophasé ;
Défaut en A :
Défaut en B :
Défaut en C :
66
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Défaut biphasé :
Défauts A-B- T
Défauts B-C- T
Défauts A-C- T
Cette méthode a un intervalle de plus ou moins 20° pour tous les angles donnés.
Ibdf = a2 Iadf .
Icdf = a ladf .
Ibif = a Iaif.
Icif = a2 Iaif ;
Avec a =1∠120 °.
Iaop, Iadp, Iaip : sont les composantes symétriques du courant avant défaut.
67
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Défaut en B:
ang_A = 120° ang_B = 0° ang_C = 120° Rofd > Rop.
Défaut en C:
ang_A= 120° ang_B=120° ang_C = 0° Rofd> Rop.
68
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
On ne peut pas calculer les angles car la composante inverse est nulle [37].
69
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Dans un système pour laquelle le courant de défaut est pratiquement déterminé parla
localisation du défaut, sans être substantiellement affectés par les variations de l'impédance de
la source d'alimentation, il est avantageux d'utiliser un minimum de temps inverse définitive
(IDMT) pour la protection contre les surintensités. Cette protection prévoit le déclenchement
assez rapide, même pour un défaut à proximité de la source d'alimentation, où les défauts les
plus graves peuvent se produire.
Les éléments de protection actuels utilisent la protection dépendant (à temps inverse)
définie par l'équation suivante :
= × (IV.2)
( )
T: temps de fonctionnement.
C: constante de la caractéristique du relais (inverse =0,4, très inverse = 13.5, extrêmement
inverses = 80).
Is: courant de réglage (seuil).
I: courant d'entrée pour le relais (de défaut).
α : constante représentant le type de la caractéristique inverse type (α > 0).
TMS: temporisation (le temps de déclenchement du relais).
70
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
71
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
72
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Les relais contrôlent le déphasage entre les fondamentaux des courants et des tensions.
De ce fait, ces relais restent stables et sélectifs même sur des réseaux hautement pollués par de
nombreux harmoniques.
Remarque : Pour l'application envisagée ici, on doit faire appel à des relais à maximum
de courant directionnels et non à des relais de retour de puissance. L'utilisation de ces derniers
est réservée à la surveillance des puissances active ou réactive, par exemple lorsqu'on désire
prémunir un alternateur contre un fonctionnement en moteur.[38]
73
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Dans ce travail on va utiliser les deux premières méthodes pour détecter la direction du
défaut dans les lignes de transport HT.
74
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
La Figure 2.1 montre une ligne de transport alimenté par deux sources S et R avec
un défaut à une distance « m » (en % de la ligne) de la source S.
Le schéma équivalent de la figure pour un défaut triphasé est représenté sur la figure (IV.6).
Avec :
R f : la résistance de défaut.
VS : la tension à l’entrée de la ligne.
IS : le courant à l’entrée de la ligne.
Vr : la tension à la sortie de la ligne.
Ir : le courant à la sortie de la ligne.
If : le courant du défaut.
ZL : l’impédance totale de la ligne entre S et R.
m : distance du défaut.
Zs et Zr : impédances respective des sources S et R.
75
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
∆IS = IS - IL (IV.4)
Où
IS : le courant à la source S après le défaut.
IL : le courant à la source S avant le défaut.
1
Im(VS .I S* ) m.Im(Z1L .I S .I S* ) R f .Im( ) (IV.6)
ds
Si le système est homogène, l’angle du facteur courant de distribution est presque nul
(Im(1/ds)=0), la distance au défaut est :
Im ( V S . I S* )
m (IV.7)
Im ( Z L . I S . I S* )
Où : IR = 3.I0 = Ia+Ib+Ic
Z 0 L Z 1L
k0 (IV.9)
Z 1L
76
Chapitre IV. Fonctions du relais numérique pour la protection des lignes
Im ( V S . I S* )
m
Im ( Z 1 L . I S . I S* ) (IV.10)
Im (V S a b . I S* )
• Pour un défaut biphasé m (IV.11)
Im ( Z 1 L . I S a b . I S* )
I m ( V S a b c . I S* )
• Pour un défaut triphasé m (IV.12)
I m ( Z 1 L . I S a b c . I S* )
La protection de distance est une protection universelle contre les courts-circuits. Ce mode de
fonctionnement est basé sur la mesure et l'évaluation de l'impédance de court-circuit, qui est
désigné par l'algorithme du relais de distance.
Le tableau 2 indique les formules de calcul de l’impédance de la ligne en défaut pour tous
les types de défaut.
types de défaut formule
AG VA ̸ (IA+3KI0)
BG VB ̸ (IB+3KI0)
CG VC ̸ (IC+3KI0)
AB or ABG (VA-VB) ̸ (IA-IB)
BC or BCG (VB-VC) ̸ (IB-IB)
CA or CAG (VC-VA) ̸ (IC-IA)
77
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
79
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Fig. (V.2) : Signaux des courants dans le cas d’un défaut monophasé.
Fig. (V.3) : Signaux des tensions dans le cas d’un défaut monophasé.
80
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Fig. (V.4) : Signaux des courants dans le cas d’un défaut biphasé sans la terre.
Fig. (V.5) : Signaux des tensions dans le cas d’un défaut biphasé sans la terre
81
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Fig. (V.6) : Signaux des courants dans le cas d’un défaut biphasé avec la terre.
Fig. (V.7) : Signaux des tensions dans le cas d’un défaut biphasé avec la terre.
82
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Fig. (V.8) : Signaux des courants dans le cas d’un défaut triphasé.
Fig. (V.9) : Signaux des tensions dans le cas d’un défaut triphasé.
83
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Le défaut étant supposé sur la phase A, la sortie du bloc détecteur au niveau de la phase A est
significative, par contre au niveau des phases B et C, elle est négligeable, ce qui indique que le défaut
est sur la phase A.
85
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Le défaut étant supposé sur les trois phases, la sortie du bloc détecteur au niveau des trois
phases est significative, ce qui indique que le défaut est triphasé.
Fig. (V, 28) : Sortie du détecteur du défaut pour un défaut monophasé A-B
86
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Le défaut étant supposé sur les phases A et B, la sortie du bloc détecteur au niveau des
phases A et B est significative, par contre au niveau des phases C, elle est négligeable (nulle),
ce qui indique que le défaut est biphasé sur les phases A et B.
87
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
88
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
10 9.87 -0.89 -0.60 7.43 -0.26 -0.36 5.89 0.88 -0.56 5.91 0.31 -1.02
20 7.67 -0.66 -0.43 6.56 -0.17 -0.25 4.93 0.56 -0.47 4.54 0.35 -0.89
30 6.59 -0.34 -0.31 5.78 -0.20 -0.12 3.76 0.43 -0.54 3.98 0.98 -0.65
40 6.39 0.04 -0.11 5.29 0.56 -0.02 3.43 0.29 -0.30 3.35 1.12 -0.49
50 5.54 0.12 0.02 4.33 0.50 0.00 2.60 1.97 0.11 3.44 1.46 -0.22
60 4.11 0.25 0.15 3.47 1.41 0.06 2.15 1.74 -0.03 1.78 1.71 -0.02
70 3.69 0.44 0.24 2.64 1.18 0 .19 1.72 1.12 0.16 1.39 2.58 0.07
80 2.37 0.98 0.48 2.12 1.11 0.47 1.34 1.31 0.37 1.33 3.16 0.45
90 2.32 1.12 0.73 1.56 1.44 0 .56 0.81 2.91 0.67 1.01 4.44 1.39
100 2.75 1.77 0.78 1.41 2.20 1.13 0.21 3.76 1.32 0.12 5.91 1.86
110 1.60 1.94 0.99 1.06 2.31 1.38 0.10 5.43 2.09 0.41 7.19 2.97
Tableau(V.01) calculées les courant homopolaire (I_o) et les angles α (o) et β(o) en
fonction de la distance de défaut
89
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
90
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
La sortie du relais à max de courant pour un défaut biphasé sur la ligne est présentée sur
la figure 15. On peut voir que le relais émet un signal de déclenchement dès que le défaut se
produit.
relais donne l’ordre de l’ouverture du disjoncteur et la charge est protégée contre les
surintensités.
La sortie du relais à max de courant pour un défaut biphasé sur la ligne est présentée sur
la figure 17. On peut voir que le relais émet un signal de déclenchement dès que le défaut se
produit.
92
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
93
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Fig. (V.20) Sortie du relai directionnel pour le défaut monophasé vers avant.
94
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Le Tableau (V.03) représente les résultats obtenus pour un défaut suivant le lieu du défaut
(avant ou en arrière du relais).
Lieu ΦIa ΦIb ΦIc ΦVa ΦVb ΦVc ΦIi ΦVi Φ Fonctionn
(km) (deg) (deg) (deg) (deg) (deg) (deg) (deg) (deg) (deg) ement
- 40 172.2 79.4 -65.3 29.9 237.3 137.5 131.5 -149.4 -280.9 Arrière
-20 169.8 78.9 -63.7 33.8 234.7 138.4 130.8 -150.7 -281.5 Arrière
-05 145 .6 80.7 -62.5 38.7 230.6 139.2 128.1 -150.2 -278.2 Arrière
05 -62.2 86.8 -58.2 50.6 227.3 139.7 61.4 -151.5 -90.1 Avant
20 -67.5 88.4 -58.7 42 234.4 137.4 57.6 -148.9 -91.3 Avant
40 - 69.5 89.3 -57.6 39 237.1 136.5 55.3 -145.7 -90.4 Avant
60 -72.7 91.1 -55.7 32 239.6 135.8 53.9 -112.4 -58.5 Avant
80 -75.3 93.4 -55.1 29 241.7 132.2 51.4 -143.6 -92.2 Avant
100 -81.1 92.5 -54.2 24 245.3 131.3 43.1 -132.7 -89.6 Avant
95
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Pour la protection de distance, les paramètres du relais mho numérique sont le réglage de
l'impédance en ohm correspond à la valeur de référence de la zone correspondante.
96
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Pour la protection de distance on définit les impédances de référence pour chaque zone:
Zone I : Zref = 63,4896 Ω
Zone II : Zref = 95,2344 Ω
Zone III : Zref = 154,7559 Ω
Pour un défaut monophasé, à différents lieu (Lr) de la ligne, le Tableau V.5 donne la valeur
de l’impédance réelle Zr, la valeur de l’impédance estimée Ze et la zone du défaut.
97
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
La figure V.36 montre Le réseau à protéger avec tous les bocs du relai sur
Matlab-Simulink. Les fonctions du relais sont :
Détection des défauts,
Classification des défauts,
Protection à maximum de courant,
Protection directionnelle,
Localisation des défauts
Protection de distance.
98
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
99
Chapitre V. Simulation et blocs d’essai du relais
Pour un défaut monophasé, le Tableau V.6 représente le différent lieu (Lr) de la ligne,
valeurs du localisateur du défaut (valeurs estimées : Le), et la zone du défaut et le lieu du
défaut (avent ou arrière le relais).
Table V.6. Résultats du Relais avec tous ses blocs pour un défaut monophasé.
Pour un défaut monophasé la protection a fonctionné pour chaque zone les défauts arrière
l’erreur et grand par a pour les défauts avent et une bonne protection directionnelle
Conclusion
Nous avons présenté dans ce dernier chapitre une étude de principe le relais numérique a
plusieurs fonction (détection, classification, localisation) contient la protection à max de
courant et la protection directionnelles et la protection de distance. les résultats de simulation
de relais numérique a plusieurs fonction acceptable pour les tout type protection défaut
100
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE:
La protection des lignes de transports est assurée par les relais qui surveillent la ligne à
protéger. Il nous a paru nécessaire de donner assez d’informations sur les différents éléments
qui composent un système de protection. Ces éléments sont très importants, très sensibles et
doivent être bien choisis et bien réglés afin d’assurer une protection efficace contre les
différents types d’anomalies qui peuvent survenir sur le réseau électrique.
Le relais permet également d’établir la décision de déclenchement ou pas. Les relais sont
conçus pour fonctionner normalement dans un temps très court. Le temps de fonctionnement
d'un relais moderne est de moins d'un cycle.
Une détection correcte du défaut ainsi qu’une localisation précise de l’endroit du défaut
permettent de protéger le réseau électrique et définir rapidement le lieu du défaut afin de
réparer la panne qui a causé le défaut.
Notre travail consiste à simulation d’un relais numérique sous environnement Matlab-
Simulink possédants plusieurs fonctions : détection des défauts, classification des défauts (La
méthode utilisées les arguments des composantes symétriques), protection à maximum de
courant, protection directionnelle (La méthode utilisées basée sur une séquence positive et
négative) , localisation des défauts et la protection de distance .
Le relais numérique a plusieurs fonctions un seul appareil qui a plusieurs fonctions, en
cas qui le défaut a l’intérieur de cette relais donc les lignes de transports dans le risque, la
solution on ajoute une protection de réserve pour éloignement de ce problème.
simulation
Bibliographié
Bibliographié
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Liste des Symboles
Un ,In tension nominal et courant nominal
C.E.I Commission électrotechnique internationale
Zdef l’impédance de défaut
Id, Ii et I0 courants directs, inverses et homopolaires
Vd, Vi et V0 tension directs, inverses et homopolaires.
V def et Idef Tension et courants de défaut
RD Résistance de défaut
Zdef l’impédance de défaut
ZL l’impédance de la ligne
Ldef Distance du défaut
Zref impédance de référence
Gp : le gain de la bande passante on dB.
GS : le gain de la bande bloqué on dB
Vc et Vs Tension de cosinus et sinus
V V Tension reel et imaginer
ﺧﻼل اﻟﺴﻨﻮات اﻟﻤﺎﺿﯿﺔ ﻧﻤﺖ أﻧﻈﻤﺔ اﻟﻄﺎﻗﺔ ﺑﺴﺮﻋﺔ ﻛﺒﯿﺮة وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ زﯾﺎدة ﺧﻄﻮط ﻧﻘﻞ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺘﻲ ﯾﺠﺐ ﺣﻤﺎﯾﺘﮭﺎ ﻣﻦ
اﻷﻋﻄﺎل اﻟﺘﻲ ﺗﺴﺒﺒﮭﺎ اﻟﻌﻮاﺻﻒ واﻟﺒﺮق واﻟﻜﺎﺋﻨﺎت اﻟﺤﯿﺔ اﻷﺧﺮى
ﻣﻘﺎرﻧﺔ ﺗﯿﺎر اﻟﺨﻂ ﺑﺘﯿﺎر:اﻟﮭﺪف ﻣﻦ ھﺪه اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ ھﻮ دراﺳﺔ اﻟﻤﺮﺣﻼت اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻘﻮم ﺑﻌﺪة ﻣﮭﺎم ﻓﻲ ﻧﻔﺲ اﻟﻮﻗﺖ
اﻛﺘﺸﺎف وﺗﺼﻨﯿﻒ وﺗﺤﺪﯾﺪ اﻷﻋﻄﺎل ﻓﻲ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﻤﺤﻤﯿﺔ )اﻟﺤﻤﺎﯾﺔ اﻟﻤﺴﺎﻓﯿﺔ( وﻛﺬاﻟﻚ ﻣﻮﻗﻊ, (اﻟﻌﺘﺒﺔ)اﻟﺤﻤﺎﯾﺔ ﺿﺪ زﯾﺎدة اﻟﺘﯿﺎر
اﻟﻌﻄﻞ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻤﺮﺣﻠﺔ)اﻟﺤﻤﺎﯾﺔ اﻻﺗﺠﺎھﯿﺔ( ﺛﻢ إﻋﻄﺎء أﻣﺮ ﻟﻠﻘﺎطﻊ ﺑﻔﺼﻞ اﻟﺨﻂ
. وﻗﺪ اﺳﺘﻌﻤﻠﻨﺎ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة ﺑﺎﻟﻤﺎﺗﻼب ﻣﻦ اﺟﻞ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ ﻧﻤﻮذج ﻟﺨﻂ اﻧﻘﻞ و اﻟﻤﺮﺣﻼت اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ
:ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺘﺎﺣﯿﮫ
اﻟﺤﻤﺎﯾﺔ اﻻﺗﺠﺎھﯿﺔ,اﻟﺤﻤﺎﯾﺔ اﻟﻤﺴﺎﻓﯿﺔ, اﻟﺤﻤﺎﯾﺔ ﺿﺪ زﯾﺎدة اﻟﺘﯿﺎر, ﻣﻮﻗﻊ اﻟﻌﻄﻞ, ﺗﺼﻨﯿﻒ, اﻛﺘﺸﺎف, اﻟﻤﺮﺣﻼت اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ,ﺧﻂ اﻟﻨﻘﻞ
Résume :