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Conclusions. V4 et la température T4
Exprimer la température T4 .
5) Exprimer ∆S14 la variation d'entropie du gaz entre l'état (4) et l'état (1).
2) On fixe définitivement y=0,5 m, et on porte brusquement le cylindre dans un autre thermostat à t'=150°C, → La température de rosée Trosée est la température à laquelle la vapeur d'eau contenue dans un échantillon d'air se
puis on attend l'équilibre. On donne PS(150°C) = 5 bar. liquéfie, à pression totale et à quantité de vapeur d'eau dans l'échantillon fixées.
a) Déterminer le nouveau titre x'B. On note u le volume massique; représenter dans un diagramme (P,u) la On donne les masses molaires de l'air sec et de l'eau M airsec = 29.10-3 kg.mol-1 et M e a u =18 .10 -3 kg.mol-1
transformation effectuée dans le compartiment B. 1. a) Pour l'eau, dans le domaine de températures considérées ici, on peut utiliser, avec une très bonne
b) Calculer la chaleur totale reçue par le système dans la transformation. approximation, la formule de Rankine liant Ps à T par :
Données : chaleur latente massique de vaporisation de l'eau : 5120
ln( Ps ) = A −
Lv(150°C)=2090 kJ/kg ; T
Lv(100°C)=2240 kJ/kg ; où P s s'exprime en bar et T en degrés K. Déterminer la valeur numérique du paramètre A.
capacité thermique isochore de la vapeur d'eau : cVgaz=1,46 kJ.kg-1.K-1 ;
capacité thermique du liquide saturant c =4,18 kJ.kg-1.K-1. b) Sous quelle condition peut-on considérer que l'équilibre liquide-vapeur est réalisable dans tout le domaine de
température étudié ?
c) Calculer la variation d'entropie du système ainsi que celle de la source. Conclure.
c) Tracer l'allure de P s en fonction de T pour l'eau en précisant l'état physique stable de l'eau
dans chaque domaine envisagé. Que représente la courbe obtenue ? En assimilant l'air sec à un gaz parfait et
sachant que pour l'eau le point critique est donné par Pc = 22,1.106 Pa et
T c = 647,3 K , justifier que la masse d'air peut être assimilée à un gaz parfait.
TH113: passage glace-eau
On prend un récipient isolé thermiquement, sous une pression de 1 atmosphère, on y met ml=10 g de glace à d) Que se passe-t-il lorsque l'humidité relative atteint 100 % ? On suppose qu'une masse unitaire d'air chaud
tl= -8°C et m2=l00 g d'eau liquide à t2=15°C. A 0°C et sous 1 atm, la chaleur latente de fusion de la glace vaut initialement au voisinage du sol s'élève suffisamment rapidement pour qu'elle n'ait pas le temps de se
L=340 J/g, la chaleur massiq0ue de l'eau liquide est cl=4,2 J.g-1.K-l et la chaleur massique de la glace est « thermaliser » avec l'air environnant. Expliquer qualitativement qu'il existe une altitude à partir de laquelle un
cs=2,1 J.g-1.K-l. nuage se forme.
a) Calculer la température finale dans le récipient.
b) Calculer la variation d'entropie de la glace, de l'eau et de l'ensemble. 2. On cherche à déterminer l'humidité de l'air à partir de la mesure de la température de rosée
afin de prévoir l'éventuelle formation d'un nuage. On considère comme système un échantillon d'air à la
température T contenant de la vapeur d'eau d'humidité relative inférieure à 100%.
TH123 : Formation des cumulus « de beau temps »
Les données fournies par un ballon-sonde permettent de déterminer l'humidité relative de l'air et sa teneur en eau a) Placer le point M représentatif du système sur le diagramme tracé au 1.c. Comment obtenir la température de
afin de prévoir la formation des nuages. Le tableau ci-après est un extrait des données envoyées par un ballon- rosée de l'air dans l'échantillon. Exprimer alors la pression partielle de vapeur d'eau comme une fonction de la
sonde à une station météo au cours de la traversée de la troposphère (qui s'étend du sol à environ 10 km température de rosée.
d'altitude) et rassemble les mesures de pression, de température, de température de rosée et d'humidité relative en b) Calculer l'humidité relative de l'air au niveau du sol dont l'altitude sera prise à la côte de z =168 m et pour z
fonction de l'altitude : = 7580 m . Comparer le résultat au relevé effectué par le ballon-sonde et conclure sur la validité de la formule de
Rankine dans le domaine de température envisagée.
Altitude Pression (hPa) Température Température Humidité
(m) (°C) de rosée (°C) relative (%) c) Calculer l'humidité relative de l'air aux différentes altitudes suivantes : 886 m ; 1177 m; 1388 m ; 2229 m et
168 1005 26 16 54 9461 m. En déduire l'altitude à laquelle des nuages ont le plus de chance de se former.
299 990 23,2 15,2 61
886 925 17,8 13,7 3. On définit le rapport de mélange η comme le rapport de la masse de vapeur d'eau contenue
894 15 12,7 ? dans un échantillon d'air de volume donné sur la masse d'un air sec contenu dans le même volume. Il s'exprime
1177
usuellement en g de vapeur d'eau par kg d'air sec (g.kg-1).
1388 872 14,4 10,8
1596 851 18,2 3,2 37 a) Évaluer le rapport de mélange de l'air au voisinage du sol à partir des données proposées.
1747 836 17,5 3 38 b) En montagne, en été, sous l'effet de mouvements convectifs forcés par
2229 790 15,2 2,2 gradient thermique et de la forte évaporation sur les versants exposés sud, la
masse d'air humide s'élève, le long des pentes, à rapport de mélange constant
3239 700 7,2 -2,8 49
en subissant une détente adiabatique. On observe alors souvent, dans l'après-
3957 641 1,2 -6,6 55 midi, le développement de « cumulus de beau temps » accrochés le long des
4580 593 -2,9 -20,9 24 pentes à une altitude quasi-constante à l'échelle du versant, dite niveau de
5910 500 -11,9 -26,9 28 condensation par ascendance notée ici zc.
6155 484 -13,6 -30,7 22
L'émagramme donné en annexe reporte sur un diagramme altitude-
1580 400 -23,9 -41,9 17 température (ou pression-température) les lignes iso-rapport de mélange et le
9461 307 -38,1 -57,1 gradient adiabatique de l'air sec (les autres courbes présentées ne sont pas
utiles ici). En déduire une estimation du niveau de condensation par ascendance de la masse d'air initialement au
niveau du sol dont le rapport de mélange a été calculé au a).
Thermodynamique révision 1ère année page 5/19 Thermodynamique révision 1ère année page 6/19
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THERMO 126 : Vaporisation d'un liquide dans le vide
On place une ampoule contenant m = 0,1 kg d'eau liquide dans une enceinte indéformable de volume V
maintenue au contact d'un thermostat à la température T 0 = 373K. Initialement, l'enceinte est vide et
l'eau dans l'ampoule est à la température T 0 est sous une pression initiale P 0 égale à la pression de
vapeur saturante ps(T0 ) = l bar. On assimile la vapeur d'eau à un gaz parfait de masse molaire M =
18g/mol. On donne l'enthalpie de vaporisation de l'eau Lv = 2, 3.10 3kJ/kg à la température T 0 . On
néglige le volume massique de l'eau liquide devant le volume massique de la vapeur d'eau. On donne R =
8, 3J.K-l.mol-1 .
1) Montrer qu'il existe une valeur V c du volume pour laquelle dans l'état final l'eau soit à la
température T 0 et à la pression de vapeur saturante ps(T 0 ), avec un titre en vapeur x v1 = 1. Calculer
pour l'évolution correspondante, le transfert thermique Q algébriquement reçu par l'eau, la variation
d'entropie de l'eau, la variation d'entropie du thermostat et celle de l'univers. Commenter.
2) On suppose que le volume V est inférieur à la valeur V, déterminée plus haut. Déterminer l'état
final en fonction du rapport V/V c.
3) On suppose que le volume V est supérieur à la valeur V c . Déterminer l'état final.
b) Le compresseur est adiabatique. Calculer le travail de compression massique wad en fonction des mêmes
grandeurs et de γ.
c) Ici, Pperte = 0 . L'échange thermique est supposé parfait entre les deux liquides (la surface et le temps de c) Calculer la différence wad - wiso et montrer qu'elle est toujours positive. Conclure.
contact sont très longs). Quelle relation supplémentaire peut-on en déduire ? d) Il n'est pas envisageable en pratique de construire un compresseur isotherme, les échanges de chaleur étant trop
Application numérique dans ce cas : Te = 80 °C , T’e = 20 °C , Dm = 2 kg/s, D’m = 8 kg/s, calculer Ts et T’s lents. Pour minimiser le travail à fournir pour comprimer le gaz, on peut par contre imaginer de faire une
. compression refroidie, modélisée par une compression en trois étapes (système intercooler effectivement utilisé) :
– première étape de compression adiabatique de Pe,Te à une pression intermédiaire Pi.
– deuxième étape de refroidissement isobare pour ramener le gaz à la température Te.
TH208 :Tuyère calorifugée - troisième étape de compression adiabatique de Pi,Te à la pression finale Ps .
Une tuyère éjecte des gaz à vitesse c élevée, ceux-ci entrant avec une vitesse négligeable. Les notations sont Calculer dans cette procédure le travail de compression massique total à fournir au fluide.
précisées sur le schéma. On donne : Montrer qu'il existe une pression intermédiaire optimale Pi0 pour minimiser le travail de compression total.
Te = 1600 K, Pe = 52 bar, Ts = 550 K, Ps = 1 bar, cp =1,0 kJ.kg-1.K-1, r = 290 J.kg-1.K-1 e) Représenter les trois procédures de compression envisagées (isotherme, adiabatique, intercooler) sur un
diagramme de Clapeyron (P,v) et conclure graphiquement.
(3) ( 2)
TH220 : Turbomachine avec changement d'état
Compresseur
On considère une installation comportant une chaudière C, une turbine T, un condenseur C' et une pompe A.
Evaporateur
Condenseur (1) Air pulsé
dans
( 4)
l’habitacle
Motoventilateur
(5)
Détendeur
( 6)
Réservoir
déshydrateur
Le fluide utilisé est l'eau. il décrit les cycles suivants : Le cycle théorique du R134a est le suivant :
- La pompe alimentaire amène le liquide saturant, pris à la sortie du condenseur (état F), jusqu'à la pression
En (1) , dans l’évaporateur, le fluide frigorigène est entièrement à l’état de vapeur saturante : p 1 = 3,5 bar ,
p1 de la chaudière. Cette opération est pratiquement adiabatique et on peut considérer qu'à la sortie de la
pompe le fluide est liquide (état G) pratiquement à la température T2 du condenseur. θ 1 = 5,0 ° C , h 1 = 400 kJ.kg − 1 . Il subit alors un échauffement isobare en sortie de l’évaporateur jusqu’à
- L'eau est alors injectée dans la chaudière où elle se vaporise de façon isobare (p1). À la sortie de la
l’entrée du compresseur caractérisé par l’état ( 2) : p 2 = 3,5 bar , h 2 = 415 kJ.kg − 1 , θ 2 .
chaudière, la vapeur est saturante sèche à T1 (état D).
- Elle subit ensuite une détente adiabatique et réversible dans une turbine T (partie active du cycle). A la La vapeur surchauffée basse pression est alors comprimée par le compresseur de 3,5 bar à 10 bar (état
sortie de la turbine, le fluide est à la température T2 et à la pression p2 du condenseur (point E) où il achève (3) ) . Sa température est alors θ 3 . La compression est supposée adiabatique réversible.
de se liquéfier de façon isobare (point F).
Entre (3) et ( 4) , la vapeur surchauffée haute pression est refoulée dans le condenseur où elle cède à l’air
Données : T1 = 523 K, T2 = 293 K extérieur une quantité de chaleur sous pression constante. Le fluide frigorigène se condense alors entièrement
Enthalpie de vaporisation à 523 K :Lv1= 1 714 kJ.kg-1 (état ( 4) ).
Pression de vapeur saturante à 523 K : p1 = 39,7 105 Pa
Pression de vapeur saturante à 293 K : p2 = 2 300 Pa En sortie du condenseur, le fluide liquéfié se sous-refroidit et traverse un réservoir déshydrateur, toujours à
Enthalpie massique du liquide saturant à 293 K : hL = 84 kJ.kg-1 pression constante. L’état (5) caractérise ce sous refroidissement.
Enthalpie massique de la vapeur saturante sèche à 293 K : hV = 2 538 kJ.kg-1 Entre (5) et (6) , le fluide est acheminé dans un détendeur où il subit une détente isenthalpique ; sa pression
Chaleur massique du liquide cliq : 4 180 kJ.kg-1.K-1
Volume massique du liquide uliq : 10-3 m3.kg-1 . passe alors de 10 bar à 3,5 bar. Le fluide se vaporise alors partiellement. L’état (6) est caractérisé par les
données suivantes : titre massique en vapeur 20 % ; température θ 6 = 5,0 ° C ; pression p 6 = 3,5 bar .
a) Quelle est l'enthalpie massique de vaporisation du fluide à 293 K ?
b) Tracer les différents état du cycle dans le diagramme entropique. Enfin, il pénètre dans l’évaporateur et absorbe en s’évaporant une certaine quantité de chaleur provenant de
c) Déterminer le titre en vapeur du fluide à la sortie de la turbine. l’air pulsé en direction de l’habitacle. L’air arrive rafraîchi dans l’habitacle.
d) Déterminer l'enthalpie massique au point E.
Dans tout le problème, le débit massique du R134a a pour valeur : q m = 0,13 kg.s − 1 .
e) Au point D, l'enthalpie massique vaut 2 800 kJ.kg-1, quel est le travail massique fourni par la turbine à
l'alternateur ?
f) Justifier que le travail massique mis en jeu dans la pompe est négligeable devant celui fourni par la
turbine.
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A - Caractéristique du R134a ANNEXES : Diagrammes
Montrer que la capacité thermique massique à pression constante c p . du fluide frigorigène R134a
a) En utilisant le cycle tracé à la question précédente, vérifier que la température θ 3 de fin de compression
isentropique est : θ 3 ≈ 55 ° C .
b) Relever, sur le diagramme, le travail massique de transvasement que doit fournir le compresseur par kilogramme
de fluide lors de sa compression adiabatique.
c) En déduire la puissance P1 que doit fournir le compresseur au fluide caloporteur.
4. Préciser les différentes transformations subies par le fluide frigorigène, entre la sortie du compresseur (état
(3) ) et l’amont du détendeur (état (5) ). Mesurer à l’aide du diagramme la quantité de chaleur q C échangée
par kilogramme de fluide entre ces deux états.
Préciser et interpréter le signe de q C .
5. Déterminer la quantité de chaleur q f échangée avec l’air pulsé vers l’habitacle par kilogramme de fluide au
niveau de l’évaporateur (entre les états ( 6) et ( 2) ). Préciser et interpréter le signe de q f .
6. En déduire la puissance frigorifique P 2 produite par la climatisation automobile. TH210 : Détente d’une vapeur d’eau dans une turbine
adiabatique
C - Efficacité de l’installation
Définir puis calculer le coefficient de performance de l’installation.
Ce transfert s’effectuant à travers une plaque conductrice d’épaisseur e, de largeur L (perpendiculairement au plan
de la figure), d’aire de contact S sur chaque face. On pourra poser L1 la longueur de la plaque.
Le matériau constituant la plaque a une conductivité thermique λ qu’on supposera constante. F1 et F2 sont un
même fluide, de l’eau, de chaleur massique c et ont un même débit massique Dm. Les coefficients conducto-
conductifs sur chacune des parois de la plaque ont une même valeur h0. On note Tce, Tfe, respectivement les
températures d’entrée de F1 (fluide chaud) et de F2 (fluide froid) et de même Tcs, Tfs leur température de sortie.
a) Montrer qu’en régime stationnaire le flux thermique infinitésimale traversant la section de longueur dx
s’écrit :
dΦ = K.L.[Tc(x) – Tf(x)].dx
où Tc(x)et Tf(x) sont respectivement les températures des fluides chaud et froid à l’abscisse x et K un
coefficient que l’on exprimera en fonction de e, λ et h0.
b) En déduire les équations différentielles auxquelles obéissent les températures Tc(x) et Tf(x).
c) Déterminer Tc(x) et Tf(x).
d) Calculer le flux thermique échangé entre les fluides sur la longueur totale de l’échangeur.
hS
e) On donne :Tce= 473 K, Tfe = 323K, Tcs = 423K. Calculer Tfs,- ainsi que le rapport
Dm c