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REVUE MUSICALE
TAMBERLICK
R. M.
16
202
ENRICO TAMBERLICK
du public.
Rubini (1795-1854), alors
âgé de
44 ans, après avoir brillé en Italie et à Paris,
Tamberlick
(( obtenait Le public napolitain lui fît une ovation à chaque acte, comme s'il
« voulait faire oublier au grand artiste le chagrin profond qui minait sa raison.
« ne faillisse pas, que la voix soit belle ou médiocre. Bien émettre le son, bien
(( Nourrit avait-il compris que son éducation était à refaire, Duprez était
que
(( main de cette
suprême leçon de chant Nourrit me donna, et je n'ai
que que pas
(( L'idée de revoir ses traits, de contempler une dernière fois le maître chan-
vint dans le
épouvante. Je m'en fus
« teur ne me même mon vers j'errai
pas port,
cette
emprunter page.
Enrico Tamberlick naquit à Rome, le 16 mars 1820. Son père, Raphaël Tam-
n'est qu'il séjourna dix ans, prisonnier, en Autriche. Lorsqu'il revint à Rome, où
à l'état de projet...
Enrico fut l'aîné des six enfants de Raphaël Tamberlick.
dans ses tournées. Il fit, en Amérique, une grande découverte, celle de la Patti
(1859). Il mourut en
1870.
rampe.
graphes, qui, sans doute, ont pris Achille pour son frère.
TAMBERLICK
204
Son père n'ayant pas approuvé ses tendances artistiques, Tamberlick chanta
Sa voix n'était pas très étendue. C'est à peine s'il atteignait le la aigu. Il chanta
au théâtre del Fondo les rôles de ténor dans les opéras bouffes. Travaillant
pa-
(Do nizetti).
Prova degli Artisti (Pauvo), Adolfo (Niccolini), I Fidanzati (Pacini), Chi la dura
vince (Ricci), Anna la Prie (Battista), Cenerentola (RossinF, Mattia Vlnvalida (?),
Osteria d'Andujar (?), VAlbergo incantato (?), Fenicia (?), Lucia (Donizetti)...
Il fut remarqué Riporto. l'imprésario du théâtre San Carlo de Lisbonne,
par
la faveur du public.
Sa voix enfin étendue, beauté. De ténor « serio
gagnait en en
puissance et en »,
dans Parisina d'Esté (Donizetti). Il chante ensuite I due Foscari, Lucrezia Bor-
lick à Paris.
son père. Il aimait d'ailleurs beaucoup la vie de famille, et avait fait venir auprès
(i) Cette énumération, comme celle qui précède, est empruntée à carnet de notes
un
ayant
le devait à la France.
profond amour qu'il vouer
Les principales œuvres qu'il créa à Barcelone sont : Torquato Tcisso, Yltaliana
Les deux compagnies lyriques de Londres luttaient de toutes leurs forces pour
ténor en Italie ou dans l'autre péninsule. La seule investiture qui comptait pour
talent, tenait tous les grands rôles du répertoire. Il était doublé par Maralti, un
faire sentir.
précédente.
Les rôles furent distribués un à la diable, à l'exception de ceux d'Elvire et
peu
hors série, ainsi qu'on le faisait toujours lorsqu'un artiste de talent paraissait
la première fois, la direction le produisit un soir d'abonnement. On était
pour
pleine.
défavorables.
le public.
pressif, toutes ces qualités étonnèrent, puis transportèrent
succès
remporter un sans précédent.
Un critique, qui s'était égaré dans la salle le jour de ces débuts subreptices,
italien : Norma.
opéra
Il parut entre M
me
Grisi et Cari Formes.
endurance extraordinaire.
Lorsqu'on fut arrivé à cette scène, tout cessa dans les loges. Les
papotage au-
des
A la suite de cet
opéra, Tamberlick chanta encore fragments de Masa-
niello.
la de Tamberlick.
ment réputation
(1) On sait qu'en raison de la difficulté qu'on éprouve à monter en Angleterre une pièce bibli-
que, Samson et Dalila n'a encore été joué dans un où pourtant l'auteur d'Henry VIII est
pas pays
persona grata...
TAMBERLICK
207
Alice, M me
Grisi.
Isabella, M me Castellan.
lle
Elena, M Taglioni.
Rambaldo, Mario.
L abbé, Tagliafico.
Hérald, Massol.
morable.
me
grâce à l'obligeance de M Galezowska, fille de l'illustre chanteur, nous avons
1904,
terait Weber.
II
artistique.
<( musiciens restent ouverts, ceux des imbéciles se ferment de temps en temps.
1853.
(*) Les Soirées de l'orchestre , par
Hector Berlioz, à Paris, chez Michel Lévy,
208 TAMBERLICK
zèle ardent le
Ce chanteur joignait à une
organisation exceptionnelle un qui
la voie du Dans Otello il souleva
poussa toujours sur
progrès. ,
une tempête
de
Cependant Mario avait fait sa rentrée dans les premiers jours 1853. La
Donzelli.
Le rôle de Chalais était inférieur à son talent, mais il l'interpréta avec rési-
gnation.
Sa vogue était telle qu'il fut d'ores et déjà engagé l'année suivante.
pour
l'improviste à Londres, et son étoile fît un pâlir celle des chanteurs qui l'en-
peu
Le la direction de
27 juin 1853, fut donnée, sous Berlioz, une représentation
de Benvenuto Cellini.
Le duo du e
acte fut chanté telle M
me
Tam-
3 avec une passion par Julienne et
spectateurs.
Jean de Leyde.
dans rôle le er
C'est ce qu'il fit sa rentrée l octobre à Pétersbourg. Sa voix
siasmée.
Peu
après, il chanta Robert le Diable avec un même succès.
que précédemment.
Le 18 juillet de cette année-là, il devait chanter dans un concert où l'on
De Angleterre, il à
retour en
prend part un concert à Manchester.
plus...
La réouverture s'est effectuée Tamberlick forcé bisser
avec Rigoletto. est de
pour Rio de
Janeiro, à raison de
25.000 francs.
dans Otello.
théâtre.
On a
dit qu'un engagement de 144.000 francs par an avait été offert au célèbre
ténor, et qu'effrayé de chanter dans une langue qui ne lui était familière, il
pas
des
succès, et, lors de son retour d'Amérique, négociations furent engagées avec
Les journaux disent que Tamberlick fît des prodiges pour réchauffer le rôle de
Phaon.
Garcia.
En moins de six mois, Rossini avait gagné une fortune à Londres (1823k
Depuis, il s'était installé à Paris, avait donné Guillaume Tell (1829) et s'était
Angleterre.
élève d'llalévy. Il aimait bien la musique légère, mais le seul mot de contrepoint
lui faisait dresser les cheveux sur la tête. Ne pouvant poursuivre dans ces con-
maison
chestre, organisa des concerts-promenades qui firent fureur, monta une
d'édition, ce
qui était une excellente combinaison pour faire paraître ses œuvres.
de la de la de l'équilibre architectural.
pureté ligne et
Il forme heureuse du
a adopté, pour ce quatuor, une cyclique assez libre, très
Le thème initial du
premier mouvement ( Modéré, très
doux) a une allure pai-
de C, A légèrement
Après un court développement reparaît sous un aspect
Le calme revient bientôt et, après quelques échos de plus en plus affaiblis du
le deuxième thème
par persister seul), se présente :
deux octaves le second violon fait entendre trémolo brisé entre ces
au grave ; un
deux
parties chantantes, et le violoncelle ne fait qu'indiquer, de place en place,
l'harmonie de ré mineur (mode éolien, avec ut p).
Le deuxième thème est traité seul d'abord, puis le premier vient s'y associer en
modifié, violoncelle, à la
au puis monte progressivement, en
prenant peu peu
de ce crescendo ramène le premier thème, assez déformé d'abord, puis sous son
avec des modulations différentes, mais dans l'ordre le plus régulier. Quand le
exemple à celle du Scherzo du Quintette (op. 34) de Brahms. Les deux éléments en
sont
exposés consécutivement et se développent l'un à côté de l'autre. Il est à
ment.
ternaire.
Le trio, lent, est construit sur une large phrase très expressive qu'exposent
successivement les divers dans de leur
instruments, toujours l'aigu registre.
intervient d'abord :
LA PASSION SELON SAINT JEAN
214
terminale. Vient ensuite, à 5/4, une préparation du thème cyclique A, qui peu
commence une longue coda construite sur G. L'alto rappelle, au cours de cette
figure rythmique du violoncelle plus haut signalée, qui donne à la conclusion une
AU CONSERVATOIRE.
équitablement. On n'en saisit pas bien l'unité ; et le plan d'après lequel les formes
musicales sont réparties sur les paroles ne laisse pas d'étonner un peu. La situa-
n'était pas fait pour la musique et auquel il ne pouvait cependant rien changer
étendus, si formidables, sur certaines paroles qui parfois ne les justifient nulle-
l'étude considérable qu'il a consacrée à la Passion selon saint Jean (au tome II de
de la voulait
que c'est Ce que
musique d'église ». Spitta ne point reconnaître et ce
bizarres, les mène rudement leur les mêmes dessins mélodiques qu'au
et impose
flûtes :
LA PASSION SELON SAINT JEAN 215
Ailleurs, Bach a l'idée singulière d'employer la voix du ténor pour un effet qui
M. Marty et son orchestre ont montré, dans l'exécution de cette grande œuvre,
mier plan, et, en cela, ils me paraissent faire un vrai contre sens. En plusieurs
autres ils ne s'effacent assez. Les voix sont couvertes ; de la loge
passages pas
où j'étais, on n'entendait un mot des paroles, tout était brouillé dans une
pas
diée en vue d'une mise au point définitive Le rôle du chef d'orchestre est de
M. il de Berlioz, faire
Weingartner quand dirige une symphonie et ce
qu'on peut
aussi l'exécute (à l'église serait aussi
pour Bach, quand on au concert ce ne
pas
nécessaire).
valeur
une durée ad libitum ? M. Marty se borne à ajouter un
temps de plus à la
crois faudrait et
réelle de la note. Je (avec Westphal) qu'il ajouter un
temps
Conservatoire.
JULES COMBARIEU.
Cette méthode se
présente
comme (( élémentaire ». Qu'exige
l'auteur de l'élève ? « Un de
peu
de
voix, un
peu d'oreille, un
peu
Dès la
première page, on trouve
durées sont
occupées par une suc-
mêmes nulle-
ne nous
paraissent
mouvement deux fois plus rapide deux fois lent dans l'exécution de l'air
ou plus
chanté troisième et dernier donner des définitions telle être
; en lieu, : nous paraît
la meilleure marche à suivre.
PUBLICATIONS NOUVELLES
217
Publications nouvelles.
8 fr.
Le Cours
théorique et
pratique de
plain-
chant romain grégorien M. Amédée
que
Gastoué vient de
publier au Bureau d'E-
dans derniers
ces
temps enrichie la littérature musicologique. Nous dirons tout
de suite que ce qui fait à notre point de vue l'exceptionnel mérite de ce livre,
c'est la fusion de deux tendances opposées qui se rencontrent chez l'auteur
et qui eussent pu, moins habilement équilibrées dans la mise en œuvre du pré-
sent travail, se nuire l'une à l'autre M. Gastoué est véritable
un savant dans
de ceux qui ne savent encore rien. On peut être « un honnête homme », au sens que
le siècle attachait à du chant
grand ce terme, et ignorer tout
liturgique. On
peut
même être excellent musicien du monde
un au jugement et n'en savoir
pas
da-
le
point de départ qu'il va
mener, de notions nouvelles en d'autres notions nou-
que trop vrai, hélas ! qu'un livre comme le livre de M. Gastoué n'existait
pas
encore. Qu'importe? nous avons attendu, nous l'avons.
Je sais bon nombre de
P. A.
R. M.
l 7
PUBI ICATI ON S NOUVELLES
218
Les Psaumes, comme l'indique leur nom hébreu ( mizmôr ), sont des composi-
e
) de Moïse ; les plus récents sont du temps d'Esdras (5
e
siècle
(psaume Lxxxix est
Le du les domine.
avant Jésus-Christ). grand nom roi-poète David Dans leur
sions. Les Psaumes furent traduits d'abord en grec (vers le milieu du second
époque difficile
mais anté-
courant de la langue hébraïque ; puis, à une à préciser,
rieure à saint
e
e
les traductions françaises jusqu'au xvi siècle. Malheureusement, quand il
passe
qui n'était que 1 ombre déformée d'une autre ombre. Aussi le livre de M. F. Vigou-
intéressant les
roux est-il particulièrement et précieux parce qu'on y trouve
à la fois en hébreu, en
grec, en latin, en français, et qu'on
psaumes peut y
antérieurs, 1 auteur avait montré que nul n était plus compétent que lui pour un
et orné de jolies figures, sur les instruments de musique usités chez les Hébreux:
nombreuses qui sont au bas des pages, je relève quelques lapsus ; c'est dans
Y Ecclésiastique xxxn, (et non 5), se trouve ce joli trait d'imagination orien-
9 7 que
tale : (( un concert de musiciens dans un festin où l'on boit du vin est comme
361 (sur les Psaumes) contiennent aussi des inexactitudes. Ceci soit dit
pour
-
dans le texte, ils sont agréables et
instructifs, mais un (< arrangés )) (fort
peu
honnêtement d ailleurs), dire
je veux
dépourvus de cette exactitude bon
que
aime à trouver aujourd hui dans des de
publications ce
genre. Ainsi, le dessin
le Louvre de
monument qui est au (mission Sarzec) et lequel est
sur
peut-être
JULES COMBARIEU.
Les Concerts.
e
l'exposition de la idée (1) ; mais je n'ai
3
de
Forge Siegfried ,
avec un peu d'indiffé-
œuvre nouvelle, nous avions trois sonnets de Heredia ( Antoine et Cléopâtre ), mis
en
musique M. Torre Alfina : j'y des détails charmants, entre
par remarque
autres le début du er
et du
e
mais cela ne se soutient pas, et le chant
i
3 morceau ;
est assez insignifiant : comment d'ailleurs mettreen musique des vers aussi denses
ïAprès-Midi d'un Faune de Mallarmé, s'inspirer des mots sans les traduire en
drons.
me
la plus émue. Elle est bien rendue dans l'ensemble. M Mysz-Gmeiner a une
entendre. Elle chante Y Amour d'une Femme de Schumann avec une délicatesse et
exagérer les oppositions, qui est l'écueil de tous les chanteurs bien doués.
10 avril .
Le Poème pour violon principal et orchestre de M. Henri Lutz
Cette œuvre n'a d'une symphonie le nom. C'est une suite de trois
que morceaux,
Castro.
tro. H. B.
de de
par Lassalle c'est le l'œuvre Saint-S Pour
: squelette lëns. terminer, un
quintette de Mozart aux grâces fanées, aux rythmes surannés, mais très amu-
sant.
expressif et surtout naturel, aucun effort apparent pour faire ressortir les mélo-
ment profond et douloureux, les autres d'une gaieté printanière (Der Kuss, das
le
Lied im Grùn) faible dernières. M Selva fois de
; j'ai un pour ces montre une
me
Y Echelonnement des Haies, unanimement redemandé. M C. Fourrier est lin-
de M. Colonne le de la de
J.-S. Bach, et Requiem Berlioz et scène religieuse
Parsifal . Quant à M. Chevillard, il n'a rien trouvé de plus religieux à nous offrir
Maîtres Chanteurs avec M. Delmas. Sans doute ce n'est pas plus mau-
, programme
vais qu'un autre, encore le besoin de réentendre tout cela ne se fît pas impé-
que
rieusement sentir. Mais pourquoi dater du Vendredi Saint un concert aussi inso-
du i
er
avril ? L. L.
Sortie : vendredi
13 mai, à 10 h. du matin.
samedi à h. du matin.
Jugement (au Conservatoire) :
14 mai, 9
Sortie :
lundi 20 juin, à 10 h. du matin.
vendredi er
à midi.
Jugement préparatoire (au Conservatoire) : i juillet,
Les candidats devront se faire inscrire au Bureau des Théâtres, 3, rue de Valois,
er
de 11 heures du matin à heures du soir, avant le dimanche i mai, et déposer
4
délivré parleur professeur ou par un artiste connu attestant qu'ils sont capables
mardi 17
mai inclus.
222 INFORMATIONS
le bureau
déposé prochainement parle Ministre des Finances sur de la Chambre
des députés.
0
contraire, de restreindre limite d'âge seuls profes-
2 Convient-il, au cette aux
seurs en fonctions ?
0
En les professeurs, c'est-à-dire qui seraient
3 ce qui concerne nouveaux ceux
4
0
Quels sont les professeurs en fonctions qui demandent à rester placés sous
le de la loi du ?
régime 9 juin 1853
élèves.
musical, le dernier, à la 6 e
séance de l'abonnement donnée
a
assisté, 27 mars
par-
heureux de constater avec quel soin et quel souci artistique ont été choisis et
Boullard, décédé.
seau :
500 fr. ;
0
2 Association artistique des Concerts classiques de Marseille, présidée par
M. Gouirand, fr.
5000 ;
0
Société Sainte-Cécile de fr.
3 Bordeaux, présidée par M. Dolhassary, 3000 ;
4
Société Haydn-Mozart-Beethoven, présidée M. E. Calliat, 600 fr.
par
à l'une des sociétés qui prendront part aux concours de musique organisés dans
Corbie (Somme), le 12
juin 1904.
i
er
volume) M. Albert Soubies.
par
les années précédentes, à donner aux élèves de cet établissement des séances
grande salle des fêtes du Palais du Trocadéro des soirées de danse avec orchestre
de Beethoven.
et musique
10.000 francs. M. Gabriel Pierné a été classé second avec la Croisade des Enfants.
belles mélodies, il nous donne aujourd hui une œuvre dramatique où se peint
l'âme diverse des races sa vie errante lui a
donné occasion de connaître. La
que
scène est dans une plantation américaine, où un vieux nègre raconte aux filles
persécuté son indomptable fierté, le héros noir s'enfuit dans la forêt, mais
pour
l'amour le ramène, et, comme il tue son rival, le surveillant Perez, il est battu
esclave dont il fut un instant le chef. Sur cette sombre histoire, Fr. Delius a
dique, et d'un style hardiment exotique, qui rappelle les meilleurs jours de
Gauguin la de (II
e
acte) celle du sacrifice dans la forêt e
: scène noces et (III acte)
avril, à
4 h., mes conférences sur la musique moderne {de Schumann à
25
Debussy ) les auteurs étudiés seront Liszt, Cés. Franck, Moussorgsky, Cl. De-
;
lle
bussy. M Kikina et M. Édouard Bernard exécuteront diverses mélodies et
M. R. Vines. L. L.
Le Gérant :
A. REBECQ.
Poitiers. -
Société française d'lmprimerie et de Librairie.