You are on page 1of 4

Si vous repérez une erreur typographique ou de calcul, merci de me le signaler.

Chapitre 1 : Ondes mécaniques progressives - Exercices


Exercice n°5 p31
1. Vérifions l’homogénéité de la première relation avec une équation aux dimensions : [v] = ([g].[h2])1/2
Nous savons que [v] = L.T–1 or [g] = L.T–2 et [h] = L. Par conséquent, ([g].[h2])1/2 = (L.T–2.L2)1/2 = L3/2.T–1
Cette première relation n’est pas homogène. La relation est donc nécessairement fausse.
g L.T–1/2
Testons la seconde relation : [ ]= = T–1 : Cette seconde relation n’est pas homogène.
h  L 
Testons la dernière relation : [ g.h] = (L.T–2.L)1/2 = (L2.T–2)1/2 = L.T–1. Cette dernière relation est homogène.
2. A.N. : v = ,×, = 3,0 m.s–1. La célérité v de la vague à 0,92 m de profondeur est égale à 3,0 m.s–1.
Exercice n°10 p32
En plaçant le réveil sous la cloche, sans réaliser le vide (donc en présence d’air), on constate que le sonomètre placée à
l’extérieur de la cloche détecte un son : le verre n’arrête donc pas le son du réveil !
Exercice n°11 p32
1. L’onde à la surface de l’eau est une onde tranversale.
d 100
2. La célérité v de l’onde est telle que v = . A.N. : v = = 5,00 m.s–1.
t 20,0
La célérité de l’onde est de 5,00 m.s–1.
3. La bouée se déplace verticalement au passage de la vague : elle monte et descend : c’est une translation.
4. La puissance linéique dissipée par les vagues est Pl = 45 kW.m–1. Par conséquent l’énergie linéique est : El = Pl.t.
A.N. : El = 45×103×365×24×60×60 = 1,4.1012 J.m–1.
1,4.1012 J 1,4.1012 J
Calculons cette énergie linéique en J.km–1 : = = 1,4.1012.103 J.km–1 = 1,4.1015 J.km–1.
1m 10–3 km
L’énergie dissipée par les vagues en un an sur chaque kilomètre de côte est égale à 1,4.1015 J.
Exercice n°12 p32
1. Le phénomène utilisé est la propagation d’ondes mécaniques.
2. La célérité de l’onde est comprise est de l’ordre d’1 m.s–1. Elle dépend de la hauteur d’eau dans la piscine.
3. a. Il s’agit d’une onde sonore : la célérité des ondes sonores dans l’eau est de l’ordre de 1500 m.s–1.
d 
b. t = . A.N. : t = = 5 ms. La durée minimale est de 5 ms.
v 
c. L’alarme 2 est nettement plus efficace que l’alarme 1 car elle réagit environ 1000 fois plus vite !
Exercice n°13 p33
1. Les pics Bleus correspondent au signal émis par le télémètre, les pics rouges au signal reçu par le récepteur à ultrasons.
2. Le récepteur est placé face à l’émetteur à ultrasons du télémètre à 1,60 m : d = 1,60 m. La durée nécessaire au signal
pour atteindre le récepteur correspond à l’écart entre le pic rouge et le pic bleu (la précision est meilleure si l’on se
réfère au début du signal plutôt qu’à son amplitude maximale). (avec une règle on peut mesurer qu’entre les instants
320 et 335 ms, le graphique s’étale sur 5,2 cm. Ainsi 15 ms sont représentées par 5,2 cm. Or la distance, sur le
graphique séparant le signal rouge, reçu, et le signal bleu, émis est de 1,6 cm : ceci correspond à 4,6 ms.
La célérité de l’onde est par définition égale à la distance parcourue par l’onde divisée par la durée nécessaire pour
d 1,60 –1 2 –1
parcourir cette distance : v = = –3 = 348 m.s . Nous retiendrons comme valeur v = 3,5.10 m.s , car la
t 4,6.10
méthode choisie pour mesurer la durée n’est précise qu’au 10e de ms (2 C.S. sur Dt).
Les ondes utilisées pour la mesure de distance à l’aide de ce télémètre sont donc des ondes sonores (ultrasonores).
3. Le faisceau lumineux laser est utilisé comme pointeur afin de choisir précisément le point dont on souhaite connaître
la distance par rapport au télémètre !
Exercice n°14 p33
1. Une onde sonore est une onde tridimensionnelle qui se propage, à partir de la source, dans tout l’espace. C’est une
onde longitudinale de compression-dilatation des tranches d’air.
Une onde sonore est caractérisée par sa célérité et sa fréquence (chap. 2).
2. Le micro B reçoit le signal après le micro A. Il est plus éloigné de la source puisqu’il y a un retard  entre la réception
des deux signaux.
d 3,95
3. La célérité du son est définie par la relation : v = . A.N. : La célérité du son vaut : v = = 342 m.s–1.
t 11,54.10–3
4. a. la valeur 540 m.s–1 est aberrante. Elle peut être due à une erreur de calcul ou une erreur de mesure. Il faut la retirer
avant de calculer la moyenne 𝑣 de la célérité !
b. Calcul de la valeur moyenne à l’aide de la fonction statistique d’une calculatrice : 𝑣 = 341 m.s–1.
c. L’incertitude absolue  = n–1 = 2 m.s–1 (fonction stat).
𝜎
d. la valeur de l’incertitude relative est : 𝑣 = 6.10–3 = 0,6 % !
Exercice n°15 p33
1. Le temps de réaction de 0,15 s est supérieur à 0,100 s (100 ms). Il n’y a pas eu de faux départ !
d d 1,5
2. D’après la relation v = , on peut en déduire que t = . A.N. : t = = 4,4 ms. L’oreille du coureur reçoit le signal
t v 340
4,4 ms après que ce dernier ait été émis !
3. La durée de 100 ms est la durée nécessaire au cerveau pour analyser l’information et donner l’ordre de mise en
mouvement aux jambes : c’est le temps de réaction du coureur (temps de réaction minimal envisageable).
4. a. Lorsque la température augmente le son se propage plus rapidement dans l’air : par une soirée chaude le signal de
départ parvient plus vite au coureur que lors d’une soirée fraîche !
d d
b. L’écart entre les réceptions d’un top départ à 10°C et à 20°C est : – .
v°C v°C
1,5 1,5
A.N. : – = 0,15 ms. (0,1 ou 0,2 ms). La valeur de l’écart est de 0,15 ms (1,5.10–4 s).
337 349
c. Cet écart est très nettement inférieur au temps de réaction et est donc négligeable : il n’est pas nécessaire d’en tenir
compte pour homologuer un record !
5. La largeur d’une piste d’athlétisme est de l’ordre de 12 à 13 m. Supposons que l’on place un haut parleur, à 1,5 m
derrière le coureur du centre. Pour parvenir à un coureur situé sur les côtés, le son devrait parcourir une dizaine de
d 10
mètre donc un retard : t = . A.N. t = = 29 ms soit proche de 0,03 s. Les records étant homologués au 100ème de
v 340
seconde près (0,01 s), les chances d’un coureur latérale ne seraient pas les mêmes que les chances d’un coureur
centrale ! Un H.P. derrière chaque coureur s’impose donc !
Exercice n°16 p34
1. La tension F de la corde est F = P = m’g. A.N. : F = 0,235×9,8 = 2,3 N. La tension F de la corde vaut 2,3 N.
m
2. La masse linéique  de la corde est :  = . A.N. :  = 0,176/11 = 16.10–3 kg.m–1. La masse linéique de la corde est de
l
16.10–3 kg.m–1 (Il faut prendre soin d’utiliser les unités S.I. pour la suite !!!).
3. Réalisons l’analyse dimensionnelle avec les unités (il faut se souvenir que 1 N.kg–1 = 1 m.s–2 : rappelez-vous des
remarques sur l’unité de l’intensité de la pesanteur g – encore appelée accélération de la pesanteur !) :
kg.m.s–1/2
1 N = 1 kg.m.s–2 ! Ainsi : 
F
–  = (m2.s–2)1/2 = m.s–1. L’expression est bien homogène à une célérité !
 kg.m  
F 2,3
4. La célérité d’une onde le long de cette corde est : v = . A.N. : v = = 12 m.s–1.
 16.10–3
d
5. La durée nécessaire à l’onde, pour parcourir 8,2 m est t = = 0,68 s !
v
6. La célérité est une fonction croissante de la tension F de la corde. Cette dernière étant proportionnelle à la masse m’ de
la corde, la célérité de l’onde le long de la corde est une fonction croissante de la masse m’.
7. Si l’on souhaite doubler la célérité v, il faut quadrupler la masse m’ : 4×m’ = 940 g (en raison de la racine carrée).
Exercice n°17 p34
1. La caténaire est horizontale, le soulèvement est verticale : l’onde est transversale !
F
2. a. La célérité v = (voir exo précédent).

m .V
b. La masse linéique  = = (où  représente la masse volumique !). Par suite, le volume V d’un cylindre étant
l l
égale à la surface de sa base (circulaire) fois sa longueur l : V = .r2.l. Ainsi :  = ..r2 donc  = d.réf..r2 .
A.N. :  = 8,9.1000..(0,70.10–2)2 = 1,4 kg.m–1 ! (réf = eau = 1 kg.L–1= 1000 kg.m–3 en u.S.I.).
2,6.104
c. La célérité v1 = = 136 m.s–1 soit : 1,4.102 m.s–1 (4,9.102 km.h–1).
1,4
3. La vitesse de la rame 515 km.h–1 est supérieure à la célérité de l’onde se propageant le long de la caténaire. Il faut donc
augmenter la tension de la caténaire afin que l’onde se propage avec une célérité supérieure à celle de la rame : si
F F
v > vT alors > vT et donc > vT2, ainsi ( > 0) F > .vT2
 
515 2
A.N. : F > 1,4.( ) : F > 2,9.104 N. La tension de la caténaire (3,0.104 N) est bien supérieure à 2,9.104 N.
3,6
Exercice n°18 p34 (voir document page 8 du livre)
1. Les vitesses des ondes S ou P ne sont pas constantes puisque les courbes représentatives ne sont pas des droites. En
effet la célérité d’une onde dépend des caractéristiques du milieu de propagation. Or au cours de la propagation les
ondes rencontrent des roches de nature différente.
d 2000.103
2. v(S) = = = 4,3.103 m.s–1. La célérité des ondes S est en moyenne de 4,4.103 m.s–1 ou 4,4 km.s–1 !
t 7,5.60
d 2000.103
v(P) = = = 7,4.103 m.s–1. La célérité des ondes P est en moyenne de 7,4.103 m.s–1 ou 7,4 km.s–1 !
t 4,5.60
3. a. L’onde détectée en premier est l’onde la plus rapide, c’est-à-dire l’onde P !
b. La durée séparant le début de la détection des deux ondes est de 6,0 min environ !
c. Recherchons la position correspondant à un écart de 6,0 min entre l’onde S et l’onde P. Sur le graphique 6,0 min
correspond à (mesure avec un double décimètre) 1,1 cm. L’écart vertical entre la courbe rouge et la courbe bleue
est de 1,1 cm (soit 6,0 min) pour une distance de l’épicentre de 5000 km.
4. L’épicentre (point situé à la verticale de l’hypocentre lors d’un séisme : sur la surface de la Terre) se trouve à 5000 km
de la station. Ce qui correspond à tous les points situés à 5000 km de la station sur une sphère (onde tridimensionnelle)
(sur la surface de la Terre). Une seule station ne permet pas de localiser l’épicentre. Avec deux stations l’épicentre se
trouve à l’intersection des deux sphères. Ce qui représente deux points possibles. Il faut donc trois stations distinctes
pour localiser de façon univoque l’épicentre du séisme (un seul point se trouve à l’intersection de trois sphères
distinctes).
Exercice n°19 p35
1. La propriété utilisée est la réflexion des ondes sur les parois.
2. La distance d est d = 2×0,57 = 1,14 m (1,1 m avec 2 C.S. !).
3. La trace n°1 correspond à l’onde se propageant dans l’air et la trace n°2 correspond à l’onde se propageant dans l’eau.
4. t représente la durée séparant la réception du signal par le capteur situé dans l’eau et celui situé dans l’air : l’onde se
déplace plus vite dans l’eau que dans l’air puisque le signal reçue par l’émetteur situé dans l’eau est reçue avant.
v [v]
5. [v] = L.T–1 ; [t] = T et [d] = L ainsi : [ ]= . Or [v.t] = L.T–1.T = L donc [v.t – d] = L.
v.t – d [v.t – d]
v L.T–
Ainsi : [ ]= = T–1. La dimension de la relation est celle de l’inverse d’un temps (durée) et non celle d’une
v.t – d L
vitesse ! L’expression proposée est fausse.
d
6. La durée séparant l’émission et la réception d’une salve dans l’air est : tair =
vair
d
7. La durée séparant l’émission et la réception d’une salve dans l’eau est : teau = .
veau
8. t = tair – teau
t t d – vair.t
= d.(  –  ). Par conséquent : =  –    =  – =
d d
9. Ainsi : t = – .
vair veau vair veau d vair veau veau vair d vair.d
vair.d 340×2×0,57
Par suite : veau = . A.N. : veau = = 1746 m.s–1. La vitesse du son dans l’eau est donc
d – vair.t 2×0,57 – 340×2,7.10–3
égale à 1,7.103 m.s–1.
|,. – |
10. L’écart relatif entre la valeur expérimentale et théorique est : = 0,13 soit 13 %. L’erreur

relative commise est importante !
Exercice n°20 p35
1. Les ondes sonores sont des ondes longitudinales de compressions-dilatations (tridimensionnelle).
2. La célérité des ondes sonores est plus grande dans l’eau que dans l’air et dans un métal que dans l’eau.
3. Pour assurer la propagation d’une onde mécanique, donc acoustique, un matériau doit être élastique.
4. Les ondes acoustiques se propagent mal dans le polystyrène expansé, dans la laine de verre, le coton…
d
5. La durée est t = . Il manque la valeur de la distance pour donner une valeur numérique…
v
D’après la page : http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20112-Annee-1999/10164-152/10526-dossier-du-mois/14321-planete-
.
son/14333-petite-histoire-de-l-acoustique/index.html la distance est de 13 km. Ainsi : t = = 8,7 s.

6. Lorsque le marteau frappe la cloche, de la lumière est produite. Il faut que l’expérience soit réalisée de nuit pour la
détecter sans ambigüité à 13 km de distance.
d .
7. La célérité de la lumière est c = 3,0.108 m.s–1. La durée de propagation de la lumière est donc t = = = 43 s.
c ,.
Cette valeur est négligeable devant le temps de réaction d’un expérimentateur et devant la valeur mesurée (8,7 s).
Exercice n°21 p36
1. Sur le graphique on peut lire t = 0,5 s.
140 y = 63,189x
d (cm)
120 R² = 0,9913

100
80
2. 60
40
20
t (s)
0
0 0,5 1 1,5 2
–1
3. Le coefficient directeur s’exprime en cm.s .
4. La célérité de l’onde à la surface du liquide est donc de 63 cm.s–1.
5. La célérité de l’onde ne dépend pas de la distance que l’onde parcourt !!!
Sujet BAC : Le téléphone « pot de yaourt »
1. A propos des ondes
1.1. L’onde produite par la vibration des cordes vocales se propage dans l’air, puis fait vibrer le fond du pot de yaourt.
Cette vibration est alors transmise au fil, puis au fond du second pot. Le fond du second pot fait alors vibrer l’air en
contact. Pour finir l’onde se propage dans l’air jusqu’à l’oreille de la personne qui écoute.
1.2. La perturbation, représentée sur la figure 2, met le milieu de propagation en mouvement verticale, lors de son
passage. L’onde se propage, quant à elle, horizontalement le long de la corde : c’est une onde transversale !
La perturbation, représentée sur la figure 3, met le milieu de propagation en mouvement horizontal, lors de son
déplacement. L’onde se propage également horizontalement le long de la corde : c’est une onde longitudinale !

2. Célérité de l’onde qui se propage le long du fil


2.1. L’onde 2 est reçue avec un retard de 4 divisions par rapport à l’onde 1. Or la sensibilité horizontale est de 5 ms.div–1.
Par conséquent le retard  est  = 4×5 = 20 ms.
D
2.2. L’expression de la célérité V de l’onde sur ce fil est : V = .

  –1 –1
– = 1,0.10 m.s . La célérité V de l’onde le long du fil est égale à 1,0.10 m.s .
3 3
A.N. : V = – =
. 
V ,.
= = 2,9  3 : Le son se propage environ trois fois plus vite le long de la corde que dans l’air !
vair 
En effet la célérité d’une onde dans un solide est plus grande que dans un gaz.
2.3. La dimension d’une vitesse est celle d’une longueur par unité de temps : [v] = L.T–1.
 M.L– 1/2 1/2
Testons la première relation : [ ]=( – ) = (T2.L–2) = T.L–1 : C’est l’inverse de la dimension d’une
k.L M.T .L
vitesse. Cette proposition n’est donc pas homogène et cette relation est fausse. En revanche la relation inverse est
homogène. Par conséquent la proposition 2 est homogène et par suite la proposition 3 ne l’est pas !
k.L
La bonne expression est donc la seconde : v = .

20×50 3 –1
2.4. La célérité du son est : v = –3 = 1,0.10 m.s . Il y a parfaite concordance entre la valeur calculée à
1,0.10
l’aide du modèle théorique et la valeur déterminée expérimentalement.

You might also like