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Nous vous avons concocté une liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels:
- vérifier que vous avez bien votre carte d’étudiant ou une pièce d’identité
- vous renseigner sur les documents/appareils autorisés lors de l’épreuve : calculatrice, dictionnaire
pour les étudiants étrangers, etc...
► Lors de l’examen :
-L’anonymat des copies : il vous est garanti pour chaque épreuve écrite. Les copies doivent être
anonymes : soit via un coin à rabattre, soit via un code barre.
-Tiers-temps : ceux d’entre vous en ayant fait la demande au préalable doivent se rendre dans la salle
indiquée sur leur convocation, salle qui réunit toutes les personnes bénéficiant de temps
supplémentaire.
- Le retard à une épreuve : vous ne pouvez pas vous voir refuser l’accès à la salle d’examen avant que
le premier tiers du temps de l’épreuve ne soit écoulé. Mieux vaut partir en avance, surtout si votre
centre d'examen est hors de Paris.
- L’usage du téléphone portable est interdit, celui-ci doit-être rangé et éteint. La possession d’un
appareil électronique pendant l’épreuve (smartphone, MP3, autre), constitue un soupçon de fraude,
même si vous ne l'utilisez pas.
Le droit de finir votre épreuve ne peut vous être retiré (c'est essentiel : si vous n'êtes pas reconnu
coupable de fraude, votre épreuve sera notée comme tout le monde et cette note figurera à votre
dossier universitaire).
Bien entendu, mieux vaut ne pas tricher. Cependant, si vous vous trouvez suspecté de fraude (chose
qui peut arriver même lorsqu'on n'a pas fraudé), n’hésitez pas à nous joindre au plus vite à l'adresse
representation.fedeparis1@gmail.com afin que nous vous assistions pendant la procédure disciplinaire
qui s'ensuivra.
En cas de questions, d’incident ou d’irrégularité dans le déroulement de vos examens, n’hésitez pas à
contacter vos élus UFR Ades Sorbonne ou Fédé Paris I-Panthéon Sorbonne
Bon courage,
A très vite,
L’ADES
UFR 02 SCIENCES ECONOMIQUES
Licence 1 Semestre 1
Comptabilité d’Entreprise p. 30
Mathématiques 1 p. 84
Commentaire de texte. « Pétrole : les gagnants et les perdants de la chute des cours », A. Eveno et J.-M.
Bezat, Le Monde, 28 novembre 2014.
« En décidant, jeudi 27 novembre, de ne pas réduire leur production de pétrole, les douze pays membres de
l’Opep ont accepté que la chute des cours de l’or noir entamée depuis le début de l’été s’accélère. Vendredi
28 novembre à l’ouverture à New York, le baril de pétrole WTI a ouvert en baisse de 4,40 dollars à par
rapport à mercredi soir, à 69,29 dollars. (…). Depuis la mi-juin, les cours se sont effondrés de 35 %. Entre la
fin de 2010 et mi-2014, les prix du brut étaient contenus dans une bande allant de 100 à 120 dollars.
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Introduction Générale à l'Economie
1) Pour quelles raisons le marché du pétrole n’est-il pas un marché comme les autres ? Comment peut-on
caractériser la concurrence qui prévaut sur ce marché ?
2) Pour quelles raisons le prix du pétrole a-t-il baissé ces derniers mois ?
3) Pourquoi cette baisse peut-elle dissuader certaines compagnies productrices de pétrole ou de gaz de schiste
de développer leur activité ?
4) Par quels canaux le prix du pétrole influence-t-il l’économie mondiale ? Quels sont les effets positifs et
négatifs qu’on peut en attendre.
5) Pourquoi cette baisse du prix du pétrole contrecarre les objectifs de transition énergétique ? Dans ces
conditions, que pourraient faire les gouvernements nationaux pour accélérer cette transition ?
6) Qu’est-ce que la déflation et pourquoi menace-t-elle notamment en Europe ? Quelles conséquences peut-
elle avoir sur l’économie et sur les finances publiques ?
Deux entreprises identiques sont présentes sur un marché. On appelle p le prix et Q la quantité totale
demandée ou offerte. La demande est 𝑄𝑄 = 19 − 𝑝𝑝. Les fonctions d’offre sont 𝑞𝑞1 = 𝑝𝑝− 4 et 𝑞𝑞2 = 𝑝𝑝− 4.
Pour chacune des questions vous remplirez le tableau ci-dessous que vous aurez reproduit sur votre copie.
1) Ecrivez la condition d’équilibre de marché. Quel est le prix d’équilibre et quelles sont les quantités
échangées ?
2) On suppose qu’une taxe T par unité de bien est mise en place. p désigne maintenant le prix payé par le
consommateur. Comment s’écrit algébriquement le prix par unité gagnée par chaque entreprise ? Ecrivez la
condition d’équilibre de marché et déterminez le prix d’équilibre et les quantités échangées si T = 6. Les
entreprises et les consommateurs ont-ils gagné ou perdu à l’instauration de la taxe ? Justifiez votre réponse.
3) Représentez sur un graphique les courbes d’offre et demande totales en l’absence de taxe et en présence de
la taxe. On portera sur l’axe vertical le prix p payé par les consommateurs.
4) On suppose maintenant que l’entreprise 1 parvient à échapper à la taxe, tandis que l’entreprise 2 la paye.
Tous les consommateurs payent le même prix quelle que soit l’entreprise à laquelle ils s’adressent.
Réécrivez les offres q1 et q2 puis la condition d’équilibre du marché ; déterminez le prix d’équilibre et les
quantités échangées si T est toujours égal à 6. Représentez cette troisième situation (taxe avec évasion
fiscale) sur le graphique de la question 3.
5) Utilisez le tableau pour comparer les trois situations. Interprétez intuitivement les résultats obtenus.
Comparez en particulier les situations sans taxe et avec évasion. Laquelle de ces deux situations est la
meilleure pour chacune des entreprises ? Expliquez pourquoi.
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IGE – Corrigé du partiel du 10 janvier 2015
Commentaire de texte « Pétrole : les gagnants et les perdants de la chute des cours ».
1) L’OPEP peut s’apparenter à un cartel ; certains pays contrôlent une part de la production
mondiale suffisamment importante pour être des faiseurs de prix ; concurrence oligopolistique ;
le pétrole est une ressource non « productible » et non renouvelable, etc.
2) On peut évoquer à la fois une baisse de la demande liée au ralentissement de l’activité mondiale
mais peut-être encore davantage (si on suit l’article) une augmentation importante de l’offre par
certains pays gros producteurs, notamment l’Arabie Saoudite.
3) Les coûts d’extraction sont tantôt faibles dans certains pays (Moyen-Orient), tantôt élevés
(gisements profonds et/ou en mer, etc.) Ainsi, avec des coûts marginaux de production
croissants, toute baisse du prix peut dissuader les producteurs dans les zones où les coûts
d’extraction sont élevés (et inférieurs au prix) d’entrer sur le marché. On peut généraliser ce
raisonnement aux coûts d’extraction des gaz ou huiles de schiste (substituts du pétrole). C’est
vraisemblablement une des raisons ayant poussé l’Arabie Saoudite à maintenir une offre très
importante ces derniers mois (même si on peut aussi invoquer des facteurs géopolitiques, tels
que les tensions entre l’Arabie Saoudite et l’Iran ou la Russie par exemple).
4) L’énergie et le pétrole entrent dans les coûts de production des entreprises de même que dans
les dépenses de consommation des ménages (transport ou chauffage). Le pétrole entre aussi
dans le coût de transport des marchandises. Une baisse du prix du pétrole peut ainsi stimuler à
la fois l’offre des producteurs et la demande des consommateurs pour les biens produits au
niveau national (on insiste généralement sur le choc positif d’offre). Cela stimule donc l’activité
économique, ce qui constitue l’aspect positif de la baisse du prix du pétrole.
Néanmoins, la baisse du prix du pétrole fait baisser les prix sur les marchés de biens, ce qui
risque d’accentuer le risque déflationniste qui frappe actuellement les pays d’Europe. La baisse
du prix du pétrole ne fait pas les affaires de certains pays producteurs de pétrole. La baisse du
prix du pétrole réduit également l’incitation à utiliser des énergies moins « polluantes » ou
émettant moins de gaz à effet de serre. Ce sont les aspects négatifs de la baisse actuelle du prix
du pétrole.
5) Un prix du pétrole élevé réduit l’écart entre le prix des énergies vertes ou propres (mais dont le
coût de production reste relativement élevé aujourd’hui) et le prix des énergies qui participent
au réchauffement climatique. Un prix élevé du pétrole rend ainsi la transition énergétique moins
coûteuse en termes relatifs. La baisse actuelle du pétrole provoque l’effet inverse et constitue
une incitation financière pour les agents à consommer davantage de pétrole… Dans ces
conditions, les pouvoirs publics peuvent tenter de réduire cet écart de prix par la fiscalité (taxe
carbone, subvention des énergies renouvelables, etc.)
6) La déflation traduit une baisse des prix (inflation négative). La stagnation/récession qui frappe
actuellement l’Europe (en partie alimentée par des politiques d’austérité dans certains pays) est
à l’origine de cette menace déflationniste. En période de déflation, les agents anticipent la
baisse à venir des prix et diffèrent dans le temps une partie de leurs dépenses de
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Introduction Générale à l'Economie
consommation, ce qui accentue encore la récession et la baisse des prix ! La déflation renchérit
également le coût réel de l’endettement, pour les ménages mais aussi pour les entreprises et
pour les Etats. Elle se traduit notamment par de moindres rentrées fiscales, ce qui complique la
situation financière des Etats.
2) Chaque entreprise reçoit 𝑝𝑝− 𝑇𝑇 par unité vendue. La condition d’équilibre est (𝑝𝑝− 𝑇𝑇) = (𝑝𝑝)
soit :
2(𝑝𝑝− 𝑇𝑇 − 4) = 19 − 𝑝𝑝
2(𝑝𝑝− 10) = 19 − 𝑝𝑝
ce qui donne :
𝑝𝑝 = 13, 𝑝𝑝 − 𝑇𝑇 = 7, 𝑄𝑄 = 6, 𝑞𝑞1 = 𝑞𝑞2 = 3.
Les consommateurs et les entreprises ont perdu à l’instauration de la taxe. Les premiers payent
chaque unité au prix 𝑝𝑝 = 13, supérieur au prix antérieur égal à 9. Ils consomment une quantité
𝑄𝑄 = 6 inférieure à la quantité précédente égale à 10. Leur surplus baisse. Les secondes vendent
chacune une quantité q inférieure à un prix inférieur. Leur surplus, c’est-à-dire leur profit, a
baissé.
3)
p avec taxes
avec évasion
7
11
49
6 8 10 Q
Nota. En toute rigueur, la courbe avec évasion fiscale est coudée et s’écrit :
𝑄𝑄 = 0 si p < 4
𝑄𝑄 = 𝑝𝑝 − 4 si 4 ≤ 𝑝𝑝 < 10
= 2𝑝𝑝 − 14 si 𝑝𝑝 ≥ 10 (voir question 4).
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4) 𝑞𝑞1 = 𝑝𝑝 − 4
𝑞𝑞2 = 𝑝𝑝− 𝑇𝑇 − 4
𝑄𝑄 = 𝑞𝑞1 + 2 = 2𝑝𝑝 − 𝑇𝑇 − 8
5)
Les consommateurs sont dans une situation intermédiaire entre les deux situations
précédentes. Le marché est moins taxé, le prix d’équilibre plus bas et la quantité produite plus
haute que dans la situation sans évasion. Les consommateurs gagnent à l’évasion fiscale.
L’entreprise qui pratique l’évasion gagne évidemment par rapport à la situation où elle paye la
taxe. Mais elle gagne aussi par rapport à la situation sans taxe, alors que l’entreprise honnête
perd par rapport à cette même situation. L’évasion rend plus compétitive l’entreprise qui la
pratique, et donc moins compétitives les entreprises honnêtes.
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Université Paris I - UFR d’économie - L1 - Juin 2015
INTRODUCTION GENERALE A L’ECONOMIE
Cours d’Antoine d’Autume, Nicolas Canry et Angela Greulich
Mercredi 17 juin 2015, de 08h00 à 10h00. Pas de documents, pas de calculette.
Contrairement à ce qu'il avait annoncé durant sa campagne électorale, le président Hollande n'a pas eu
la capacité ou la volonté politique de rompre avec la stratégie néolibérale impulsée par les classes
dirigeantes et les technocraties européennes et nationales.
La France renonce vite à réorienter l'Europe. En juin 2012, la ratification du pacte budgétaire européen
condamne la France à mettre en œuvre des politiques d'austérité budgétaire pour de longues années. La
France se retrouve à quémander des délais pour réduire son déficit public (qui n'est pourtant pas
excessif, compte tenu de la dépression en Europe) en échange de réformes structurelles d'inspiration
libérale, sous la surveillance de Bruxelles. Certes, en 2012-2013, le gouvernement augmente la
fiscalité sur les revenus du capital, sur les plus riches et sur les grandes entreprises ; il supprime des
niches fiscales abusives, mais la taxation à 75% des salaires excessifs et l'écotaxe sont rapidement
abandonnés. Surtout, le gouvernement reprend vite l'objectif de forte réduction des dépenses publiques
et sociales, même si celle-ci est nuisible à la cohésion sociale et contreproductive en période de
dépression. Sous la pression du lobby bancaire, ni la réforme bancaire ni la taxe sur les transactions
financières ne s'attaquent vraiment à la spéculation et à la domination de la finance. Au contraire, dans
ces domaines, la France freine la volonté réformatrice de l'Europe.
L'opposition politique « de droite » et politique « de gauche » a été vidée de son sens par une sorte de
fétichisation des termes. Pour beaucoup d'intervenants, une politique « de gauche » s'inscrit
nécessairement dans une logique de keynésianisme redistributif primitif. Une telle logique ignore les
problèmes d'offre et considère que toute hausse du chômage témoigne d'une insuffisance de la
demande à laquelle la seule réponse adaptée est une augmentation de la dépense publique, et postule
que la lutte contre les inégalités passe avant tout par l'augmentation des minimas sociaux et davantage
de progressivité de l'impôt. Cette approche maintenant systématique et pavlovienne incite à préférer
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Introduction Générale à l'Economie
Les réformes structurelles, seules à même de stimuler la croissance de façon pérenne, n'ont été que
tardivement engagées, et encore de façon peu ambitieuse, que ce soit sur le marché des biens ou celui
du travail. La consolidation des finances publiques a privilégié la voie d'un alourdissement de la
fiscalité bridant l'activité et d'une paupérisation des agents de l'Etat plutôt que d'une véritable réforme
de l'administration, dont les collectivités territoriales. Une réelle réforme de la formation
professionnelle et une réforme scolaire privilégiant la lutte contre le décrochage n'ont pas été
engagées, alors que ce sont des voies à privilégier pour dynamiser la mobilité sociale. Enfin, la
totémisation de certains thèmes a détourné l'action publique d'une véritable lutte contre la pauvreté.
Par exemple, les effets préjudiciables sur l'emploi des moins qualifiés d'un smic élevé sont atténués
par de coûteux allègements de contributions sociales qu'une réforme du salaire minimum permettrait
de mobiliser vers des outils mieux ciblés sur les plus pauvres. Décidément, une politique économique
véritablement progressiste reste à engager.
Questions. 10 points.
Politique visant à limiter les dépenses publiques de l’Etat, dans la mesure où celles-ci sont
souvent associées à un creusement du déficit public. Dans un contexte d’endettement public
historiquement élevé (près de 95 % du PIB fin 2014), le gouvernement a jugé prioritaire de
s’attaquer à la réduction des déficits (les déficits courants s’ajoutant au stock de dette
publique existant). Henri Sterdyniak insiste quant à lui sur l’effet néfaste d’une telle politique,
qui entretient la récession en ne soutenant pas suffisamment la demande.
2. Donnez des exemples d'une politique de l'offre d'une part, d'une politique de la
demande d'autre part.
Les politiques d’offre cherchent à stimuler l’activité économique en facilitant les conditions
de production des entreprises et/ou en renforçant les mécanismes concurrentiels sur les
marchés. Elles peuvent par exemple consister à réduire les coûts de production des entreprises
(par exemple en réduisant les prélèvements obligatoires associés au facteur travail, en
abaissant le salaire minimum ou encore en cherchant à réduire les coûts associés aux
licenciements) ou encore à faciliter l’entrée de nouvelles entreprises sur certains marchés de
biens (en limitant par exemple la réglementation autour de certaines professions ou en
facilitant les conditions administratives d’accès à certains marchés).
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Une politique de demande cherche, au contraire, à stimuler la demande adressée aux
entreprises, que celle-ci proviennent des ménages (consommateurs), des entreprises elles-
mêmes ou encore de l’Etat, qui peut éventuellement se substituer aux agents privés si la
demande de ceux-ci vient à faire défaut. La demande des agents privés peut être stimulée par
une politique monétaire accommodante. Elle peut aussi être stimulée par des politiques de
dépenses publiques mentionnées à la première question.
Offre 2
Demande
q
Exemple : politique de baisse des taux d’intérêt directeurs par la banque centrale : une telle
mesure permet aux agents privés de bénéficier de conditions de crédit moins coûteuses devant
les inciter à s’endetter davantage et donc (à prix des biens donné) à consommer (crédit à la
consommation) ou investir (crédit immobilier et crédit aux entreprises) davantage.
Sur le marché des biens :
p Offre
Demande 2
Demande 1
q
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Introduction Générale à l'Economie
5. Comment la réduction du déficit a-t-elle été mise en œuvre selon les deux auteurs ?
Pourquoi la politique d'austérité budgétaire est-elle critiquée par Henri Sterdyniak ?
Qu’en pense Gilbert Cette ?
Le déficit public est la différence entre les ressources et les dépenses (annuelles) de l’Etat.
Schématiquement, les ressources proviennent principalement de la fiscalité et les dépenses
concernent les dépenses de fonctionnement (rémunération des fonctionnaires),
d’investissement et de protection sociale des pouvoirs publics.
On peut donc réduire le déficit public de deux grandes manières : soit en réduisant les
dépenses de l’Etat (en faisant par exemple en sorte que l’Etat réduise « son train de vie » ou
améliore la productivité de ses agents et le fonctionnement de ses services), soit en
augmentant ses recettes fiscales.
Selon Henri Sterdyniak, l’Etat a joué principalement sur le volet « dépenses » ces dernières
années, en réduisant notamment les revenus de redistribution (ce qui a des conséquences
sociales préjudiciables). Gilbert Cette affirme quant à lui que c’est principalement en
renforçant la fiscalité, notamment celle portant sur les ménages, que l’Etat a pu rééquilibrer
son budget, sans suffisamment chercher à réformer l’Etat.
6. Selon vous, une politique qui vise à réduire des inégalités de revenu peut-elle avoir un
impact macroéconomique positif ? Justifiez votre réponse.
Selon certains économistes, une politique de réduction des inégalités va permettre aux
personnes les plus démunies (et ayant de ce fait un accès généralement difficile au crédit) de
percevoir des revenus (prestations sociales, etc.) qu’ils vont pouvoir consacrer à l’éducation
de leurs enfants (investissement plus important en « capital humain »), ce qui contribuera à
terme à la réduction du chômage (plus élevé chez les personnes peu qualifiées), génèrera
davantage de croissance économique (hausse de la productivité des travailleurs) et aboutira in
fine à une réduction « endogène » des inégalités.
Selon d’autres économistes (plus keynésiens), les économies développées sont actuellement
caractérisées à la fois par un déficit d’investissement (notamment des entreprises, qui font
face à une demande faible) et par un excès d’épargne (épargne de précaution des ménages en
période de crise économique). Dans ces conditions, la réduction des inégalités permise par
une politique de redistribution des revenus pourrait faciliter la résorption de l’excès d’épargne
sur l’investissement, en transférant des revenus des ménages « riches », qui sont généralement
de gros épargnants, vers des ménages plus « pauvres », qui ont généralement une propension à
consommer supérieure. Cette relance « par la consommation » devrait, selon ces économistes,
relance l’activité économique.
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Exercice. 10 points.
On étudie le marché d’un bien d’abord en autarcie puis après ouverture des frontières. Si p
désigne le prix du bien et q la quantité échangée, les fonctions d’offre et demande dans le
pays sont :
p
q = −1, q = 14 − p
2
p 15
14
13 Offre
12
11
10
9
8
7
6
5
4 Demande
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
q
Désormais, les entreprises de notre (petite) économie se retrouvent sur un marché mondial où
les consommateurs sont disposés à payer p = 12 pour acheter le bien considéré. Ces
entreprises vont donc pouvoir vendre plus cher, sans risquer de voir le volume de leurs ventes
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Introduction Générale à l'Economie
se réduire. Le prix national va donc se caler sur le prix mondial, qui est supérieur au prix en
autarcie.
Les entreprises vont ainsi offrir q = 12/2 – 1 = 5. Toutefois, les consommateurs nationaux,
« pénalisés » par la hausse du prix (passant de 10 à 12) vont réduire leur demande à q = 14 –
12 = 2. Offre et demande nationales ne sont donc plus égales.
La différence, soit 3 unités, sera exportée par les entreprises nationales dans le monde, où elle
sera achetée par des consommateurs internationaux.
p 15
14
Offre
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
Demande
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
q
Exportations
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4. Utilisez la figure pour représenter les surplus des consommateurs et des producteurs
en autarcie et après l’ouverture. Comparez et interprétez.
En autarcie :
p 15
14
13 Offre
12
11
10
9
8
7
6
5
4 Demande
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
q
En économie ouverte :
p 15
14
Offre
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
Demande
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
q
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Introduction Générale à l'Economie
Même si l’ouverture internationale a un effet positif sur le surplus global du marché (la
somme des surplus des consommateurs et des producteurs augmente), elle fait des gagnants
(les producteurs, qui vendent plus et plus chers et dont le surplus augmente fortement) et des
perdants (les consommateurs, qui payent le bien plus chers et consomment finalement moins
et dont le surplus se réduit donc logiquement).
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Université Paris I - UFR d’économie - L1 - Janvier 2016
INTRODUCTION GENERALE A L’ECONOMIE
Cours d’Antoine d’Autume, Nicolas Canry et Angela Greulich
Lundi 11 janvier 2016, de 8h00 à 10h00.
Durée : deux heures. Pas de documents, pas de calculette.
1. Question. Qu'est-ce qu'un bien supérieur ou un bien de luxe dans l'analyse du comportement du
consommateur ?
1. On étudie le marché d’un (unique) forfait téléphonique. Représentez ce que serait l’équilibre de libre
concurrence, q* et p*, sur un graphique où le nombre d’abonnés, q, est porté sur l’axe horizontal et le prix
du forfait, p, sur l’axe vertical.
2. Indiquez approximativement sur ce graphique la situation d’équilibre d’un marché de monopole et celle
d’un marché d’oligopole. Quelle incidence cela a-t-il sur les consommateurs et sur les entreprises
présentes sur le marché (expliquez notamment l’évolution des surplus par rapport à la situation de
concurrence parfaite).
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3. Quel effet peut-on attendre sur le marché français des télécommunications de l’entrée d’un nouvel
opérateur (comme Free il y a quelques années) ? Et de la fusion de Bouygues-Télécom et Orange ?
4. Pour quelle(s) raison(s) objective(s) le marché des télécommunications n’est-il pas en concurrence
parfaite dans la réalité ?
5. A partir des textes traitant de la concurrence étudiés en TD, commentez les propos de Sylvain Chevallier
dans l’article. Pourquoi des entreprises exposées à une faible concurrence peuvent-elles néanmoins
appliquer un prix proche de celui en concurrence parfaite ?
6. Que surveille l’Autorité de la concurrence sur des marchés d’oligopole ? Pour quelle raison précise
pourrait-elle refuser la fusion de Bouygues-Télécom et Orange ?
7. Pourquoi une consolidation du marché européen (par fusion d’entreprises) pourrait-elle profiter aux
consommateurs de cette zone ?
3. Exercice.
On considère deux pays identiques, c’est-à-dire ayant les mêmes fonctions de consommation et
d’importation, mais pouvant adopter des politiques différentes. Les deux pays procèdent entre eux à des
exportations X et des importations M. Le monde se réduit à ces deux pays.
On note Y, G et T le produit national, les dépenses publiques et le montant des impôts en France. Les mêmes
lettres, avec l’indice e, désignent les grandeurs du pays étranger. Les propensions à consommer et à importer
sont c et m.
L’équilibre keynésien dans les deux pays est représenté par les deux conditions suivantes :
𝑌𝑌 = 𝑐𝑐(𝑌𝑌 − 𝑇𝑇) + 𝐺𝐺 + 𝑚𝑚𝑌𝑌𝑒𝑒 − 𝑚𝑚𝑌𝑌
𝑌𝑌𝑒𝑒 = 𝑐𝑐(𝑌𝑌𝑒𝑒 − 𝑇𝑇𝑒𝑒) + 𝐺𝐺𝑒𝑒 + 𝑚𝑚𝑌𝑌 − 𝑚𝑚𝑌𝑌𝑒𝑒
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Expliquez intuitivement l’influence de de G, T, 𝐺𝐺𝑒𝑒, et 𝑇𝑇𝑒𝑒sur le produit national et le solde commercial de la
France.
4. Concluez en comparant les effets d’une relance budgétaire isolée (en France) et d’une relance budgétaire
simultanée des deux pays.
Corrigé
1. Question : qu'est-ce qu'un bien supérieur ou un bien de luxe dans l'analyse du comportement du
consommateur ? 2,5 points.
Bien supérieur et bien de luxe sont en fait des notions équivalentes : il s’agit de bien dont la demande
augmente plus que proportionnellement avec le revenu des consommateurs ou, en termes plus simples
mais plus approximatifs, « plus vite » que le revenu, c’est-à-dire des biens dont l’élasticité revenu est
supérieure à 1.
1. On étudie le marché d’un (unique) forfait téléphonique. Représentez ce que serait l’équilibre de
libre concurrence, q* et p*, sur un graphique où le nombre d’abonnés, q, est porté sur l’axe
horizontal et le prix du forfait, p, sur l’axe vertical.
Voir graphique ci-dessous. CP = Concurrence parfaite.
3. Quel effet peut-on attendre sur le marché français des télécommunications de l’entrée d’un
nouvel opérateur (comme Free il y a quelques années) ? Et de la fusion de Bouygues-Télécom et
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Orange ?
Voir graphique ci-dessous.
Sur un marché d’oligopole, tout nouvel entrant devrait en théorie rapprocher le marché de la situation
de concurrence parfaite en élevant le degré de concurrence : baisse des prix et augmentation des
quantités.
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Inversement, toute fusion rapproche le marché d’une situation de monopole où la concurrence entre
offreurs disparaît : hausse du prix et baisse des quantités.
p
Fusion d’entreprises
Nouvel entrant
Offre
pmonopole
poligoopole
pCP
Demande
q
monopole oligoopole CP
q q q
5. A partir des textes traitant de la concurrence étudiés en TD, commentez les propos de Sylvain
Chevallier dans l’article. Pourquoi des entreprises exposées à une faible concurrence peuvent-
elles néanmoins appliquer un prix proche de celui en concurrence parfaite ?
Référence à J. Schumpeter : la concurrence sur les marchés ne passe pas uniquement par les prix.
D’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte, notamment la qualité des produits ou les
services associés au bien vendu.
D’autre part, les entreprises peuvent appliquer des prix concurrentiels si l’entrée de nouvelles firmes
sur le marché est possible (si le monopole est contestable, cf. W. Baumol), c’est-à-dire s’ils subissent
la concurrence d’entrants potentiels.
6. Que surveille l’Autorité de la concurrence sur des marchés d’oligopole ? Pour quelle raison
précise pourrait-elle refuser la fusion de Bouygues-Télécom et Orange ?
L’Autorité de la concurrence veille à ce que les entreprises du marché ne constituent pas un cartel
(qu’elles ne passent pas des ententes sur le prix de marché), ce qui serait préjudiciable au
consommateur (prix et quantité de monopole à l’équilibre).
Elle veille aussi sur le degré de concentration, en s’assurant notamment que les fusions ne conduisent
pas à des situations de monopole (ou quasi-monopole) sur les marchés. Dans le texte, il est indiqué
que le groupe fusionné représenterait plus de 60% de part de marché en valeur, ce qui semble
important.
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7. Pourquoi une consolidation du marché européen (par fusion d’entreprises) pourrait-elle
profiter aux consommateurs de cette zone ?
La consolidation au niveau européen devrait permettre une réduction des coûts fixes par unité de bien
(forfait) vendue sans forcément réduire la concurrence. Cela implique une ouverture plus importante
des marchés nationaux à la concurrence étrangère. Cela réduirait le nombre global d’opérateurs au
niveau européen, très élevé par comparaison avec le marché américain. L’idée est qu’il faut
apprécier la concentration au niveau européen plutôt que national, et encourager la création ou le
maintien d’un petit nombre de champions européens.
Le multiplicateur est réduit par la présence de la propension à importer car la demande adressée aux
producteurs étrangers n’exerce aucun effet induit sur la production française. Une hausse de la
dépense publique ou une baisse des impôts stimulent la demande et donc la production. Une hausse de
la production étrangère contribue à développer nos exportations et a le même effet.
2. On suppose que les pays adoptent les mêmes politiques budgétaires et fiscales. On a donc
𝑮𝑮𝒆𝒆 = 𝑮𝑮 et 𝑻𝑻𝒆𝒆 = 𝑻𝑻. Comme les pays sont identiques, on aura 𝒀𝒀𝒆𝒆 = 𝒀𝒀. Utilisez alors la première
équation ci-dessus pour déterminer Y algébriquement en fonction de G et T puis en supposant
𝒄𝒄 = 𝟐𝟐⁄𝟑𝟑 , 𝒎𝒎 = 𝟏𝟏⁄𝟑𝟑.
Quel est l’impact du commerce extérieur sur le niveau du produit national ? Expliquez.
On a :
𝑌𝑌 = 𝑐𝑐(𝑌𝑌 − 𝑇𝑇) + 𝐺𝐺 + 𝑚𝑚𝑌𝑌 − 𝑚𝑚𝑌𝑌
1
𝑌𝑌 = (𝐺𝐺 − 𝑐𝑐𝑇𝑇)
1 − 𝑐𝑐
𝑌𝑌 = 3𝐺𝐺 − 2𝑇𝑇
On retrouve la formule d’une économie fermée. Les exportations augmentent la demande alors que
les importations la réduisent. Si elles s’équilibrent, elles n’ont plus aucun effet sur les productions
nationales. Une hausse des dépenses publiques ou une baisse des impôts stimule la demande globale,
ce qui conduit à une hausse de la production.
3. On suppose maintenant que les deux pays adoptent des politiques publiques différentes.
On admet que la résolution du système initial pour la France donne :
𝒀𝒀 = 𝟐𝟐(𝑮𝑮 − (𝟐𝟐/𝟑𝟑)𝑻𝑻) + (𝑮𝑮𝒆𝒆 − (𝟐𝟐/𝟑𝟑)𝑻𝑻𝒆𝒆)
Par ailleurs, l’excédent de balance commerciale de la France est :
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𝑮𝑮𝒆𝒆 − 𝑮𝑮 − 𝒄𝒄(𝑻𝑻𝒆𝒆 − 𝑻𝑻) 𝟏𝟏 − (𝟐𝟐/𝟑𝟑)𝑻𝑻 ) − (𝑮𝑮 − (𝟐𝟐/𝟑𝟑)𝑻𝑻)]
𝑿𝑿 − 𝑴𝑴 = 𝒎𝒎 = [(𝑮𝑮 𝒆𝒆 𝒆𝒆
𝟏𝟏 − 𝒄𝒄 + 𝟐𝟐𝒎𝒎 𝟑𝟑
(La formule générale n’est pas attendue).
Expliquez intuitivement l’influence de de G, T, 𝑮𝑮𝒆𝒆, et 𝑻𝑻𝒆𝒆 sur le produit national et le solde
commercial de la France.
La résolution du système donne :
4. Concluez en comparant les effets d’une relance budgétaire isolée (en France) et d’une relance
budgétaire simultanée des deux pays.
Les réponses sont données par la question 3.
Une relance budgétaire isolée est une augmentation de G. Le multiplicateur est égal à :
1
1 − 𝑐𝑐 + 𝑚𝑚 =2
1 − 𝑐𝑐 + 2𝑚𝑚 1 − 𝑐𝑐
Il est plus faible que le multiplicateur en économie fermée 1⁄1 − 𝑐𝑐 = 3 puisque les importations
induites par la hausse de la production nationale diminuent l’effet multiplicateur.
Mais il est plus élevé que celui, égal à 3/2, obtenu dans la question 1, où l’on prenait comme donnée
la production étrangère (et où on raisonnait implicitement dans le cas d’un petit pays). On raisonne
maintenant dans une économie à deux pays de tailles comparables. Une relance isolée augmente nos
importations. Elle augmente donc les exportations du pays étranger, ce qui entraine une hausse de la
production nationale étrangère, qui entraine une hausse des importations du pays étranger, c’est-à-dire
une hausse de nos exportations, qui induit une hausse de notre production, etc.
Une relance concertée consiste à augmenter simultanément G et 𝐺𝐺𝑒𝑒. Si on les augmente du même
montant, on obtient :
(1 − 𝑐𝑐 + 𝑚𝑚)𝐺𝐺 + 𝑚𝑚𝐺𝐺
𝑌𝑌 = 1 𝐺𝐺 = 3𝐺𝐺
(1 − 𝑐𝑐)(1 − 𝑐𝑐 + 2𝑚𝑚) = 1 − 𝑐𝑐
Comme on l’a vu dans la question 2, on retrouve maintenant le même multiplicateur qu’en économie
fermée. Chaque économie bénéficie maintenant de tous les effets induits résultant de la double
augmentation des dépenses publiques et transitant par le commerce extérieur.
Remarque importante : pour cette question, on n’attendait pas une réponse aussi précise. Quelques
idées importantes devaient en fait être mentionnées :
Une relance concertée permet de bénéficier de tous les effets induits par le commerce
extérieur entre les deux pays.
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Une relance isolée dans un monde à deux pays de même taille, et non pas dans un petit
pays, aura quand même des effets induits.
Enfin, une relance isolée conduit à un déficit extérieur, ce qu’évite une relance concertée.
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Université Paris 1 – UFR 02 – L1
Problèmes Economiques Contemporains
Division 3 – Cours de Nicolas CANRY
Mercredi 7 janvier 2015, de 11h00 à 13h00
Documents et calculatrice interdits
a. Expliquez ce qu’est la courbe de Phillips. Quelles sont les implications de cette courbe
en matière de politique économique ? (2 points)
b. Pourquoi cette courbe ne permet-elle pas d’expliquer la situation économique initiée
(en France) par le premier choc pétrolier, en 1973 ? Comment appelle-t-on le
phénomène économique apparaissant à cette époque ? (1 point)
c. Présentez l’interprétation monétariste de la courbe de Phillips proposée par Milton
Friedman. (2 points)
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Problèmes Econmiques Contemporains
a. Présentez très brièvement la situation économique française au tout début des années
1980 en matière :
i) D’inflation. (0,5 point)
ii) De profitabilité des entreprises. (0,5 point)
b. Pourquoi les politiques de relance conduites en 1981-82 ont-elles échoué ? (1 point)
c. Présentez ce qu’est la désinflation compétitive (objectifs et moyens mis en œuvre) ? (2
points)
d. Dites (en justifiant brièvement chacune de vos réponses) si la désinflation compétitive
a, selon vous, été plutôt un succès ou plutôt un échec en matière de :
i) Compétitivité internationale des entreprises ? (0,5 point)
ii) Profitabilité des entreprises ? (0,5 point)
iii) Lutte contre le chômage ? (0,5 point)
iv) Lutte contre l’inflation ? (0,5 point)
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Université Paris 1 – UFR 02 – L1
Problèmes Economiques Contemporains
Division 3 – Cours de Nicolas CANRY
Vendredi 19 juin 2015, de 09h00 à 11h00
Documents et calculatrice interdits
Pour chacun des points suivants, décrivez l’évolution observée durant les Trente Glorieuses. Pour chacune
de vos réponses, indiquez le (ou les) éléments essentiel(s) permettant d’expliquer ces évolutions :
a. Revenu salarial des ménages. (1 point)
b. Structure sectorielle de la population active. (1 point)
c. Durée annuelle du travail (1 point).
d. Taux d’activité (c’est-à-dire le rapport entre population active et population totale en âge de
travailler.) (1 point)
a. Expliquez ce qu’est la courbe de Phillips. Quelles sont les implications de cette courbe en matière de
politique économique ? (1,5 points)
b. Pourquoi cette courbe ne permet-elle pas d’expliquer la situation économique initiée (en France) par
le premier choc pétrolier, en 1973 ? Comment appelle-t-on le phénomène économique apparaissant à
cette époque ? (1,5 points)
c. Présentez l’interprétation monétariste de la courbe de Phillips proposée par Milton Friedman. (2
points)
Expliquez ce qu’est :
a. Une bulle financière. (1 point)
b. Un crédit subprime. (1 point)
c. Un produit dérivé. (1 point)
d. La titrisation. (1 point)
e. Une politique monétaire non conventionnelle (ou Quantitative Easing). (1 point)
f. Une prime de risque (sur taux d’intérêt). (1 point)
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Problèmes Econmiques Contemporains
Comment ont évolué les inégalités de revenu en France entre 1950 et 1980 ?
a. Qu’est-ce que la courbe de Phillips ? Quelles sont les implications de cette courbe en
matière de politique économique ? (1,5 point)
b. Expliquez ce qu’est la courbe de Kuznets. Comment explique-t-on cette courbe ? Est-
elle toujours d’actualité ? (2,5 points)
c. Qu’est-ce que le triangle d’incompatibilité de Mundell ? Expliquez. Tracez le triangle
et placez sur les côtés du triangle la France du 19ème siècle, la France de 1950 et
l’Union européenne actuellement. (2,5 points)
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Université Paris 1 – UFR 02 – L1 Problèmes
Economiques Contemporains Division 3 –
Cours de Nicolas CANRY
a. Qu’est-ce que la courbe de Phillips ? Quelles sont les implications de cette courbe en
matière de politique économique ? Présentez son interprétation et sa critique par le
courant monétariste (4 points)
b. Qu’est-ce que le triangle d’incompatibilité de Mundell ? Expliquez. Tracez le triangle
et placez sur les côtés du triangle la France du 19ème siècle, la France de 1950 et
l’Union européenne actuellement. (3 points)
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SESSION 1 - 5 JANVIER 2015
1 sur 4
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Comptabilité d'Entreprise
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SESSION 1 - S JANVIER 2015
3 sur 4
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Comptabilité d'Entreprise
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1 - 2014-2015
1 sur 6
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Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1 - 2014-2015
Question 3 : 1 point
stocks de coques
Entrées Sorties Stocks
Date Numéro de lot quantité CU Montant quantité prix CU quantité CU Montant
Stock Initial 1 000 8 8 000
Sortie 300 8 2 400 700 8 5 600
Entrée 500 9 4 500 700 8 5 600
500 9 4 500
Sortie 200 9 1 800 700 8 5 600
300 9 2 700
Question 4 : 1 point
2 sur 6
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1 - 2014-2015
Dossier n°3 : 2 points (1/2 point pour le calcul de coût + 1/2 point par
opération enregistrée)
26/05
6 Salaires 210 000
42 Pers., rémunérations dues 152 000
431 URSSAF 20 000
4371 Pôle emploi 10 000
4372 Caisse retraite compltaire 8 000
425 Pers., avances & acptes 20 000
26/05
6 Cotisations sociales 84 000
431 URSSAF 60 000
4371 Pôle emploi 12 000
4372 Caisse retraite compltaire 10 000
4373 Caisse de prévoyance 2 000
30/12
42 Pers., rémunérations dues 152 000
431 URSSAF 80 000
4371 Pôle emploi 22 000
4372 Caisse retraite compltaire 18 000
4373 Caisse de prévoyance 2 000
5 Banque 274 000
3 sur 6
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Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1 - 2014-2015
a. Présenter le plan d'amortissement linéaire de la machine. (1,5 points: 0,75 pour le taux et le
prorata année 1, 0,75 pour le mode de calcul correct sur une base constante)
Taux d’amortissement : 1/8
Dotation 2010 : 80 000 x 1/8 x 90/360 = 2 500
Base Amortissement
Année Dotation VCFE
d’amortissement cumulé
2010 80 000 2 500 2 500 77 500
2011 80 000 10 000 12 500 67 500
2012 80 000 10 000 22 500 57 500
2013 80 000 10 000 32 500 47 500
2014 80 000 10 000 42 500 37 500
2015 80 000 10 000 52 500 27 500
2016 80 000 10 000 62 500 17 500
2017 80 000 10 000 72 500 7 500
2018 80 000 7 500 80 000 0
c. Extrait du bilan au 31/12/2011 1 point (dont 0,75 point sur 2011, 0,25 point sur 2010)
4 sur 6
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1 - 2014-2015
d. Écritures de cession en 2014 2 points (0,5 point par écriture + 0,5 point pour le calcul
correct de la dotation complémentaire (+ 0,25 point ) et de la VCEAC (+0,25 point).
31/03/14
4 Créances/cession d’immo 48 000
775 PCEA 40 000
4457 TVA collectée/ventes 8 000
31/12/14
6 DADP - charges d’exploitation 2 500
2 Amortissement du matériel
10 000 × 90/360 = 2 500 2 500
31/12/14
2 Amortissement du matériel (32500 + 2 500) 35 000
6 VCEAC 45 000
2 Matériel industriel 80 000
e. Extrait du compte de résultat 0,5 point
Charges Produits
DADP-charges d’exploitation 2 500
VCEAC (charges exceptionnelles) 45 000 PCEA (produits exceptionnels) 40 000
5 sur 6
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Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1 - 2014-2015
LOOP
0,5 point 31/12/14
681 DADP - charges d’exploitation 1 200
491 Dépréciation des créances clients 1 200
6 sur 6
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UNIVERSITÉ DE PARIS I - PANTHÉON-SORBONNE
U.F.R. 02
Attention : Pour toutes les questions nécessitant un calcul de TVA, vous prendrez un taux de
de 20 %.
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espèces et pour moitié par chèque.
5. Paiement par chèque d’une campagne de publicité dans la presse régionale pour
500 €.
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Question : Passer les écritures comptables relatives aux opérations courantes du mois de
décembre au Journal de l’entreprise GEWURTZ.
3 sur
64 sur4
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Dossier n°5 (10 minutes)
La société « GAGNEPETIT » clôture ses comptes le 31 décembre de chaque année. Elle
vous communique un extrait simplifié de la balance après inventaire au 31 décembre.
Toutefois, elle vous informe que les écritures d’inventaire concernant les stocks n’ont pas
encore été prises en compte. Des informations complémentaires concernant ces derniers vous
sont communiquées.
Stocks 1/01/13 31/12/13
Matières premières 70 000 72 500
Produits finis 90 000 110 000
Établir un tableau des soldes intermédiaires de gestion au 31 décembre 2013 en vous arrêtant à
l’excédent brut d’exploitation (EBE). Vous détaillerez vos calculs en reprenant dans votre tableau
chaque ligne de la balance utilisée.
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Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 1 Corrigé
du partiel du 7 janvier 2014
Le barème est volontairement sur 23 points afin de tenir compte de la longueur du sujet. Les
deux premiers dossiers ont volontairement un poids assez élevé afin qu’un étudiant qui
maîtrise les bases mais qui est lent (problèmes de calcul) atteigne la moyenne sans difficulté.
Concernant la notation des écritures comptables au journal qui sont à 0,5 Pt, faire preuve
d’indulgence lorsque l’intitulé du compte est approximatif, mais que la classe du compte est
correcte. En l’absence de la classe du compte, sanctionner d’1/4 de point si l’intitulé est
correct, sinon mettre zéro. Si l’absence de classe de compte est répétée sur un même compte,
ne sanctionner qu’une seule fois.
Évidemment, lorsque les questions ne sont pas indépendantes, les erreurs éventuelles ne
doivent être sanctionnées qu’une seule fois.
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Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 1 Corrigé
du partiel du 7 janvier 2014
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Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 1 Corrigé
du partiel du 7 janvier 2014
Question : Passez les écritures comptables du mois de décembre 1/2 point par opération
2/12
4 Clients 1 764
7 Ventes de marchandises 1 470
4 TVA collectée/ventes 294
3/12
6 Achats de marchandises 1 600
4 TVA déductible/ABS 320
4 Fournisseurs B & S 960
5 Banque 960
10/12
2 Matériel de transport 20 000
4 TVA déductible/immo 4 000
2 avances/cdes d’immo 5 000
5 Banque 19 000
12/12
4 Clients, EAR 1 764
4 Clients 1 764
13/12
6 Frais de mission 100
4 TVA déductible/ABS 20
5 Caisse 120
13/12
5 Effets à l’escompte 1 764
4 Clients, EAR 1 764
15/12
5 Banque 1 700
6 Intérêts 40
6 Services bancaires 20
4 TVA déductible/ABS 4
5 Effets à l’escompte 1 764
20/12
4 Fournisseurs B & S 120
6 RRR obtenus 100
4 TVA déductible/ABS 20
26/12
6 Salaires 90 000
42 Pers., rémunérations dues 70 615
43 URSSAF 13 775
43 Pôle emploi 2 160
43 Caisse retraite compltaire 3 450
26/12
3 sur 7
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Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 1 Corrigé
du partiel du 7 janvier 2014
Dossier n°3
Q1 : acquisition de la machine 0,5 point
05/04
2 Matériel industriel 270 000
4 TVA déductible/immo 54 000
4 Fournisseur d’immo 324 000
4 sur 7
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Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 1 Corrigé
du partiel du 7 janvier 2014
VCN = Valeur d’acquisition - ∑ amortissements cumulés = 270 000 - (67 500 + 67 500 +
45 000 + 15 000) = 75 000
Résultat/cession = Prix de cession - VCN = 80 000 - 75 000 = 5 000 (plus-value).0,5 point
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Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 1 Corrigé
du partiel du 7 janvier 2014
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Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 1 Corrigé
du partiel du 7 janvier 2014
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Comptabilité d'Entreprise
SESSION 2 - 17 JUIN 2014
1 sur 3
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SESSION 2 - 17 JUIN 2014
Question : Passer les écritures comptables relatives aux opérations courantes du mois
de mai au Journal de l’entreprise DUBOS.
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Comptabilité d'Entreprise
SESSION 2 - 17 JUIN 2014
Le 5 mai 2013, l’entreprise achète une nouvelle machine-outil pour faire face à
l’augmentation des commandes.
Prix de la machine : 120 000 € HT, taux de TVA à 20 %.
Conditions de paiement : la moitié comptant par chèque le solde à 60 jours fin de mois.
Le matériel est amorti sur cinq ans en dégressif (coefficient à utiliser : 2).
Travail à faire :
Travail à faire :
3 sur 3
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Comptabilité d'Entreprise
SESSION 2 - 17 JUIN 2014
Le barème est volontairement sur 23 points afin de tenir compte de la longueur du sujet. Les
deux premiers dossiers ont volontairement un poids assez élevé afin qu’un étudiant qui
maîtrise les bases mais qui est lent (problèmes de calcul) atteigne la moyenne sans difficulté.
Concernant la notation des écritures comptables au journal qui sont à 0,5 Pt, faire preuve
d’indulgence lorsque l’intitulé du compte est approximatif, mais que la classe du compte est
correcte. En l’absence de la classe du compte, sanctionner d’1/4 de point si l’intitulé est
correct, sinon mettre zéro. Si l’absence de classe de compte est répétée sur un même compte,
ne sanctionner qu’une seule fois.
Évidemment, lorsque les questions ne sont pas indépendantes, les erreurs éventuelles ne
doivent être sanctionnées qu’une seule fois.
Q2 : 3 points
(a) 0,5
4 Fournisseurs B&S 1 000
5 Banque 1 000
(b) 0,5
5 Caisse 2 000
5 Banque 4 000
7 Prestations de services 6 000
(c) 0,25
6 Salaires bruts 2 000
4 Organismes sociaux 400
1 sur 5
4 sur 3
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Comptabilité d'Entreprise
Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 2
Corrigé du partiel du 17 juin 2014
5 Banque 1 600
(c) suite 0,25
4 Charges sociales 800
4 Organismes sociaux 800
(d) 0,5
6 Charges d’intérêts 120
1 Emprunts 1 000
5 Banque 1 120
(e) 0,25
6 Achats de marchandises 2 000
5 Banque 2 000
0,25
5 Caisse 2 500
7 Ventes de marchandises 2 500
0,5
3 Stocks de marchandises 150
6 Variations de stocks march 150
Q3 2 points
2. Matériel 2. Dépôts versés 5. Banque
90 000 SD=90 000 800 SD=800 108 700 1 000
4 000 1 600
1 120
2 000
SD=106 980
2 sur 5
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Comptabilité d'Entreprise
Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 2
Corrigé du partiel du 17 juin 2014
Q4 2 points
ACTIF BILAN PASSIF
Matériel 90 000 Capital 120 000
Dépôts versés 800 Résultat -770
Stocks marchandises 150 Emprunt 39 000
Banque 106 980 Fournisseurs d’immo 45 000
Caisse 6 500 Organismes sociaux 1 200
TOTAL ACTIF 204 430 TOTAL PASSIF 204 430
Q5 : Passez les écritures comptables du mois de décembre 1/2 point par opération
01/06
6 Achats de marchandises 800
4 TVA déductible/ABS 160
4 Fournisseurs B & S 960
04/06
4 Fournisseurs B&S 960
4 Fournisseurs B&S, EAP 960
08/06
2 Matériel 1 800
4 TVA déductible/immo 360
4 Fournisseurs d’immo 1 440
5 Banque 720
11/06
5 Banque 480
4 Clients 480
7 Ventes de marchandises 800
4 TVA collectée 160
15/06
5 Banque 60
7 Prestations de service 50
4 TVA collectée 10
19/06
6 Entretien, réparations 600
4 TVA déductible/ABS 120
5 Effets à l’escompte 1 764
30/06
4 Fournisseurs B & S - EAP 960
3 sur 5
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Comptabilité d'Entreprise
Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 2
Corrigé du partiel du 17 juin 2014
5 Banque 960
31/12/13
6 DADP - charges d’exploitation 32 000
2 Amortissement du matériel 32 000
Exercice Exercice
Actif 2015 2014
Brut Amortisse Net Net
ments et
provisions
Immobilisations corporelles:
Installations techniques, 120 000 88 320 31 680 52 800
matériel et outillage
industriels
Total immobilisations X X X X
4 sur 5
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Comptabilité d'Entreprise
Comptabilité d’entreprise
L1- Semestre 1 - Session 2
Corrigé du partiel du 17 juin 2014
FIELD
ARDENT EASYFLY
AND FISH
Nominal 3 120 1 680 1 800
Règlement de l’ex / 720 240
Net TTC 3 120 960 1 560
HT 2 600 800 1 300
Provision nécessaire 1 560 / 260
Provision existante 750 400 500
Dotation ou reprise +810 - 400 - 240
0,75 point 0,75 point 0,75 point
5 sur 5
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Comptabilité d'Entreprise
SESSION 1 - 21 DÉCEMBRE 2012
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Comptabilité d'Entreprise
SESSION 1 - 21 DÉCEMBRE 2012
Question : Passer les écritures comptables relatives aux opérations courantes du mois de
décembre au Journal de l’entreprise JACKET.
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Comptabilité d'Entreprise
SESSION 1 - 21 DÉCEMBRE 2012
Entreprise CHARBOUT
ZI Val Guiers
73330 Belmont-Tramonet
Informations complémentaires
Exercice comptable : il est clos le 31 décembre.
Immobilisations : les installations techniques sont amorties suivant la technique du dégressif
fiscal sur 5 ans avec un coefficient de 2 mais c'est l'amortissement linéaire qui exprime le mieux
la dépréciation économique. L’automate est mis en service le 16 mai 2012.
Travail à faire
a. Enregistrer la facture de DECOUPFER.
b. Présenter le tableau d'amortissement de l'automate.
c. Passer les écritures d'inventaire le 31/12/2012, concernant les dotations aux
amortissements des installations techniques. Vous ferez appel à la technique de
l'amortissement dérogatoire proposée par le PCG.
d. Présenter l’extrait du bilan au 31/12/2013 concernant cette immobilisation.
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Comptabilité d'Entreprise
SESSION 1 - 21 DÉCEMBRE 2012
Bonus
L'entreprise TORX exporte en Suisse. Elle possède des créances en francs suisses comptabilisées pour 15 k€. Lors de la
clôture, le franc suisse s'échange contre 0,65 € alors qu'il s'échangeait contre 0,60 € lors de l'enregistrement de la créance. Le
comptable doit-il enregistrer une provision pour risques (provision pour perte de change) ?
4 sur 4
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Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1
Le barème est volontairement sur 22 points afin de tenir compte de la longueur du sujet
même si j’ai vu des copies ayant tout traité (malheureusement de façon imparfaite pour la
dernière question).
Concernant la notation des écritures comptables au journal qui sont toutes à 0,5 Pt, faire
preuve d’indulgence lorsque l’intitulé du compte est approximatif, mais que la classe du
compte est correcte. Sanctionner toutefois une fois (-0,25 Pt) la confusion achats de
marchandises-achats de matières premières ou ventes de produits finis.
En l’absence de la classe du compte, sanctionner d’1/4 de point si l’intitulé est correct, sinon
mettre zéro. Si l’absence de classe de compte est répétée sur un même compte, ne
sanctionner qu’une seule fois.
1 sur 6
Page 63
Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1
5 Caisse 1 250
7 Ventes de marchandises 2 500
5
661 Charges d’intérêts 50
16 Emprunts 1 000
5 Banque 1050
6
6 Frais de publicité 500
5 Banque 500
2 sur 6
Page 64
Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1
12/12
4 Clients, EAR 3 000
4 Clients 3 000
13/12
5 Effets à l’escompte 3 000
4 Clients, EAR 3 000
15/12
5 Banque 2 907
6 Intérêts 75
6 Services bancaires 15
4 TVA déductible/ABS 3
5 Effets à l’escompte 3 000
20/12
4 Fournisseurs B&S 120
6 RRR obtenus 100
TVA déductible/ABS 20
26/12
6 Salaires 21 500
42 Pers., rémunérations dues 18 000
43 URSSAF 2 000
43 Pôle emploi 750
43 Caisse retraite compltaire 750
26/12
6 Cotisations sociales 10 000
43 URSSAF 4 500
43 Pôle emploi 2 500
43 Caisse retraite compltaire 3 000
30/12
42 Pers., rémunérations dues 18 000
43 URSSAF 6 500
43 Pôle emploi 3 250
43 Caisse retraite compltaire 3 750
5 Banque 31 500
3 sur 6
Page 65
Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1
b. Présenter le tableau d'amortissement de l'automate. (2,5 points: 0,75 pour le prorata année
1, 0,75 pour le passage au linéaire, 1 pour le mode de calcul correct sur une base
décroissante)
BASE D'AMORTISSEMENT (coût d'acquisition) : 100 000
DATE D'ACQUISITION : 25/04/12
DUREE D'AMORTISSEMENT EN ANNEES : 5
CALCUL DU TAUX DEGRESSIF : 40%
ANNEES VCN début ANNUITES CUMUL VCN fin
2012 100 000 30 000 30 000 70 000
2013 70 000 28 000 58 000 42 000
2014 42 000 16 800 74 800 25 200
2015 25 200 12 600 87 400 12 600
2016 12 600 12 600 100 000 0
c. Passer les écritures d'inventaire le 31/12/N, concernant les dotations aux
amortissements des installations techniques. Vous ferez appel à la technique de
l'amortissement dérogatoire proposée par le PCG.
Amortissement dérogatoire
Dotation Dotation Amortissement
Années
linéaire dégressive dérogatoire
2012 12 500 30 000 17 500
2013 20 000 28 000 8 000
2014 20 000 16 800 -3 200
2015 20 000 12 600 -7 400
2016 20 000 12 600 -7 400
2017 7 500
Il n'était pas demandé d'établir ces deux derniers tableaux. Il suffisait de justifier le calcul
de l'amortissement dérogatoire pour l'année N. (1,5 points dont 0,5 point pour la
justification des calculs)
4 sur 6
Page 66
Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1
d. Extrait du bilan au 31/12/2013 1,5 point dont 1 point sur 2013, 0,5 point sur 1012
5 sur 6
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Comptabilité d'Entreprise
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 1
Bonus 1 point
6 sur 6
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CorrigéSESSION 2 - 18L1
partiel comptabilité JUIN 2013
- session 2
Au cours des trois mois suivants, l’entreprise MOBISHOP réalise les opérations
suivantes :
a) Paiement du la première redevance pour l’utilisation de la marque
CEDUSOLID de 1 000 euros.
b) Vente de 15 armoires de la gamme « Prestige » à une entreprise cliente pour
22 500 euros. La facture sera réglée dans 30 jours.
c) Achat de 50 armoires de la gamme « Ministre » au fournisseur CEDUSOLID
pour un montant total de 36 000 euros. La facture sera réglée d’ici 30 jours.
d) Remboursement d’une première mensualité de l’emprunt pour 1 000 euros
auxquels s’ajoutent 120 euros d’intérêts.
1 sur 3
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 2
1 sur 6
Page 70
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 2
Question 4 : 2 points
2 sur 6
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 2
3 sur 6
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 2
Base Amortissement
Tx linéaire Année Dotation VCFE
d’amortissement cumulé
1/6 2013 9 000 2 250 2 250 6 750
1/5=20% 2014 6 750 2 250 4 500 4 500
1/4=25% 2015 4 500 1 500 6 000 3 000
1/3=33,33% 2016 3 000 1 000 7 000 2 000
1/2=50% 2017 2 000 1 000 8 000 1 000
2018 1 000 1 000 9 000 0
Taux dégressif : 1/6 x 2 = 1/3
Dotation 2013 : 9 000 x 1/3 x 9/12 = 2 250
Dotation 2014 : 6 750 x 1/3 = 2 250
4 sur 6
Page 73
Corrigé partiel comptabilité L1 - session 2
d. Extrait du bilan au 31/12/2014 1,5 point dont 1 point sur 2014, 0,5 point sur 2013
Dossier n°4 3,5 points (0,5 par écriture + 0,5 par justification)
HOMME BEL
ACTIMOD
0,5 points/client MODERNE HOMME
Nominal 18 000 16 800 7 200
Règlement en 2012 7 200 1 200
Net TTC 18 000 9 600 6 000
HT 15 000 8 000 5 000
Provision nécessaire 12 000* / 1 500
Provision existante 7 500 4 000 2 000
Dotation ou reprise +4 500 -4 000 -500
* 15 000 x 0,8
HOMME MODERNE
0,5 point 31/12/12
681 DADP – Charges d'exploitation 4 500
491 Dépréciation des créances clients 4 500
5 sur 6
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 2
ACTIMOD
0,5 point 31/12/12
654 Pertes/créances irrécouvrables 8 000
4457 TVA collectée/ventes 1 600
416 Clients douteux 9 600
BEL HOMME
0,5 point 31/12/12
491 Dépréciation des créances clients 500
781 RADP - Produits d’exploitation 500
6 sur 6
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CorrigéSESSION 2 - 18L1
partiel comptabilité JUIN 2013
- session 2
Question : Passer les écritures comptables relatives aux opérations courantes du mois
de mai au Journal de l’entreprise DUBOS.
2 sur 3
Page 76
CorrigéSESSION 2 - 18L1
partiel comptabilité JUIN 2013
- session 2
dossier suivant :
Le 15 avril 2013, l’entreprise achète une nouvelle machine offset pour faire face à
l’augmentation des commandes.
Prix de la machine : 9 000 € HT, taux de TVA à 20 %.
Conditions de paiement : la moitié comptant par chèque le solde à 60 jours fin de mois.
Le matériel est amorti sur six ans en dégressif (coefficient à utiliser : 2).
Travail à faire :
Travail à faire :
3 sur 3
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Corrigé partiel comptabilité L1 - session 2
1 sur 6
Page 78
Question 3 : 1,5 points
Question 4 : 2 points
2 sur 6
Page 79
CHARGES Compte de résultat 1 point PRODUITS
Achats de marchandises 36 000 Ventes de marchandises 32 500
Variation stocks -8 375
Charges de gestion courante 1 000
Charges financières 120
Bénéfice 3 755
TOTAL CHARGES 32 500 TOTAL PRODUITS 32 500
3 sur 6
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42 Pers., rémunérations dues 2 100
43 URSSAF 430
43 Pôle emploi 120
43 Caisse retraite compltaire 80
26/05
6 Cotisations sociales 945
43 URSSAF 700
43 Pôle emploi 145
43 Caisse retraite compltaire 80
30/12
42 Pers., rémunérations dues 2 100
43 URSSAF 1 130
43 Pôle emploi 265
43 Caisse retraite compltaire 180
5 Banque 3 675
Base Amortissement
Tx linéaire Année Dotation VCFE
d’amortissement cumulé
1/6 2013 9 000 2 250 2 250 6 750
1/5=20% 2014 6 750 2 250 4 500 4 500
1/4=25% 2015 4 500 1 500 6 000 3 000
1/3=33,33% 2016 3 000 1 000 7 000 2 000
1/2=50% 2017 2 000 1 000 8 000 1 000
2018 1 000 1 000 9 000 0
Taux dégressif : 1/6 x 2 = 1/3
Dotation 2013 : 9 000 x 1/3 x 9/12 = 2 250
Dotation 2014 : 6 750 x 1/3 = 2 250
4 sur 6
Page 81
0,5 point 31/12/13
681 DADP – Charges d'exploitation 2 250
2815 Amortissement du matériel 2 250
d. Extrait du bilan au 31/12/2014 1,5 point dont 1 point sur 2014, 0,5 point sur 2013
Dossier n°4 3,5 points (0,5 par écriture + 0,5 par justification)
HOMME BEL
ACTIMOD
0,5 points/client MODERNE HOMME
Nominal 18 000 16 800 7 200
Règlement en 2012 7 200 1 200
Net TTC 18 000 9 600 6 000
HT 15 000 8 000 5 000
Provision nécessaire 12 000* / 1 500
Provision existante 7 500 4 000 2 000
Dotation ou reprise +4 500 -4 000 -500
* 15 000 x 0,8
HOMME MODERNE
0,5 point 31/12/12
681 DADP – Charges d'exploitation 4 500
491 Dépréciation des créances clients 4 500
5 sur 6
Page 82
ACTIMOD
0,5 point 31/12/12
654 Pertes/créances irrécouvrables 8 000
4457 TVA collectée/ventes 1 600
416 Clients douteux 9 600
BEL HOMME
0,5 point 31/12/12
491 Dépréciation des créances clients 500
781 RADP - Produits d’exploitation 500
6 sur 6
Page 83
Université Paris 1-UFR d’économie L1S1, Mathématiques 1. Année universitaire 2015-2016
Cours de Jean-François Caulier et François Gardes
(a) injective (b) surjective (c) bijective (d) aucune de ces réponses OK
Q6 Soit l’ensemble A = {x ∈ R | x2 + x − 6 ≤ 0}. Identifiez chaque proposition correcte parmi les suivantes :
Page 84
(a) ∃c ∈ ] − 1, 2[ : f t(c) = 4 OK (c) ∀d ∈] f (−1), f (2)[ , ∃c ∈] − 1, 2[ : f (c) = d
(b) ∃c ∈ ] − 1, 2[ : f t(c) =0 (d) f s’annule sur ] − 1, 2[
Page 85
Partie II : Exercices (10 points)
Question I (5 points)
Soit f la fonction d’une variable définie par f (x) = x − 2x − 1 .
2
x2 − 1
1) (1 point) Quel est son domaine de définition ? Est-elle éventuellement paire ou impaire ?
On a x2 − 1 = 0 lorsque x = 1 ou x = −1. La fonction f est définie sur Df = R \ {−1; 1}. Elle n’est ni paire ni impaire. Par
exemple, f (−2) = 73et f (2) = − 1 3donc il existe au moins un x ∈ Df tel que (−x) ∈ Df et f (−x) /= f (x) et f (−x) /= − f (x).
2) (1 point) Déterminer les asymptotes éventuelles de la fonction et donner leur équation.
AV :
2
lim f (x) = = +∞
x→−1− 0 +
2
f (x) = = ∞
lim
−
−
x→−1+ 0
−2
lim f (x) = = +∞
x→1− 0 −
−2
f (x) = = ∞
lim −
x→1+ 0 +
puisque numérateur et dénominateur sont deux polynômes, au voisinage de l’infini, ils sont équivalents à leur monôme du
plus haut degré. On a donc f (x) ∼ x = 1. La fonction présente donc une asymptote horizontale en +∞ et −∞ d’équation
2
±∞ x2
AH ≡ y = 1. Puisqu’on est en présence d’une asymptote horizontale, il n’y a pas d’asymptote oblique.
3) (1 point) Quels sont les points candidats à un extremum ?
Conditions du premier ordre :
t
(2x − 2)(x2 − 1) − (x2 − 2x − 1)(2x)
f (x) =
(x2 − 1)2
2x3 − 2x − 2x2 + 2 − 2x3 + 4x2 + 2x
=
(x2 − 1)2
2x + 2
2
=
(x2 − 1)2
2(x2 + 1)
=
(x2 − 1)2
le numérateur de f t(x) est toujours strictement positif (le dénominateur aussi), f t(x) ne s’annule jamais, il n’y a aucun point
candidat à un extremum. La fonction est strictement croissante sur Df .
4) (1 point) Quels sont les intervalles de concavité/convexité de f ? Déterminer la nature des points candidats et la présence éven-
tuelle de point(s) d’inflexion.
−4x(3 + x2) + + − −
x2 − 1 + − − +
f tt(x) + − + −
La fonction f est convexe sur ] −∞, 1[−et sur [0, 1[. Elle est concave sur ] − 1, 0] et ]1, +∞[. La fonction présente une asymptote
verticale en x = −1 et en x = 1, elle ne peut donc y présenter un point d’inflexion. En x = 0, la fonction passe de concave à
convexe, c’est donc un point d’inflexion.
5) (1 point) Construire le tableau de variation et esquissez la représentation graphique de f (x).
x −∞ −1 0 1 +∞
ft + + + +
f tt + − + −
+∞ +∞ 1
f (x)
1 −∞ −∞
12.
10.
8.
6.
4.
2.
−2.
−4.
−6.
−8.
Page 87
Question II (5 points)
Répondez à l’une des deux questions : A ou B
Question A
Soit f la fonction de deux variables définie par f (x, y) = x2 + y2 − xy.
1) (1 point) Déterminer le(s) candidat(s) à un extremum pour la fonction f (x, y).
Les conditions du premier ordre sont :
f1t (x, y) = 2x − y = 0
f2t (x, y) = 2y − x = 0
De la première équation on a y = 2x que l’on substitue dans la seconde pour obtenir 4x − x = 0 ⇔ x = 0 et donc y = 0. Le seul
point candidat à un extremum est le point (0, 0).
2) (1 point) Grâce aux conditions du second ordre, déterminer la nature du(des) candidat(s).
Les conditions du second ordre sont :
f1tt1(x, y) = 2
f2tt2(x, y) = 2
f1tt2(x, y) = −1 = f2tt1(x, y)
Il s’agit de constantes. Puisque f1tt1(0, 0) · f2tt2(0, 0) = 4 > ( f1tt2(0, 0))2 = 1, le point (0, 0) est un extremum. On a f1tt1(0, 0) = 2 > 0,
la fonction y est convexe et le point (0, 0) est un minimum. Il est même global étant donné la constante des dérivées secondes,
la fonction est convexe sur R2.
3) (2 points) Optimiser la fonction f (x, y) sous la contrainte x − y = 8 par la méthode du Lagrangien (uniquement les conditions
du premier ordre).
Le lagrangien associé au problème s’écrit :
L(x, y, λ ) = x2 + y2 − xy + λ (x − y − 8)
Lt1 (x, y, λ ) = 2x − y + λ = 0
Lt2 (x, y, λ ) = 2y − x − λ = 0
Lt3 (x, y, λ ) = x − y − 8 = 0
Par Lt1 + Lt2 on obtient x + y = 0 ⇔ x = −y. On substitue dans la dernière équation qui devient 2x = 8 ⇔ x = 4 et donc y = −4.
Le point (4, −4) est candidat à un extremum.
4) (1 point) Montrez que ce problème se ramène à un problème d’optimisation d’une fonction d’une seule variable h(x) que vous
préciserez. Vérifiez les résultats obtenus précédemment.
On tire de la contrainte que y = x − 8. La fonction objectif devient
qui est fonction de la seule variable x, que l’on note h(x). Pour optimiser h(x), on annule sa dérivée première :
ht(x) = 2x − 8 = 0 ⇔ x = 4
et puisque y = x − 8, y = −4, ce qui correspond à la solution trouvée précédemment. Facultatif : htt(x) = 2, la fonction est
convexe, le point candidat trouvé est un minimum global.
Question B
Un consommateur décide de répartir son budget de loisirs sportifs d’un montant de 360 euros entre x1 heures de canoë (au prix
de 12 euros par heure) et x2 heures de vélo (au prix de 2 euros par heure). La satisfaction qu’il retire de x1 heures de canoë et x2
heures de vélo est mesurée par une fonction d’utilité :
U (x1, x21) 0x2x3.
page 88
( ( ( (
∂U (x1 , x2 ) ∂U (x1 , x2 )
1) (1 point) Déterminez les utilités marginales associées au canoë = U t (x 1 , x2 ) et au vélo
t
= U (x1 , x2 ) .
∂x 1 1 ∂x 2 2
Quelle est leur interprétation économique ?
Ces utilités marginales correspondent à l’augmentation de l’utilité totale due à la pratique d’un temps supplémentaire infinité-
simal du sport correspondant. ∂ 2U (x1, x2)
2) (2 points) Déterminez l’expression des dérivées partielles du second ordre U tt x x ∂ 2U (x1, x2) U tt x x
= et =
∂x 1 ∂x 2 12( 1, 2 ) ∂x 2 ∂x 1 21( 1, 2 )
∂ 3U (x1, x2)
ainsi que l’expression des dérivées du troisième ordre ttt ∂ U (x1, x2) U ttt x x . Evaluez toutes
3
= U ( 1x, x2) et =
∂x1∂x2∂x2 122 ∂x1∂x1∂x2 112( 1, 2)
ces dérivées au point (1, 5). Qu’observez-vous ?
Les dérivées du second ordre croisées sont identiques tandis que les dérivées du troisième ordre ne le sont plus forcément.
3) (2 points) Par la méthode du Lagrangien (uniquement les conditions du premier ordre), déterminez les quantités x1 et x2 qui
maximisent la satisfaction du consommateur sous sa contrainte de budget.
Lt1 20x1 x3 x2
Par on obtient 2
=6⇔ = 9 ⇔ x2 = 9x1. On substitue dans la dernière équation : 12x1 + 18x1 = 360 ⇔ x1 = 12 et
Lt 30x2 x
Page 89
2
2 2 1x 1
x2 = 108. La point (12, 108) est la candidat à un extremum. Pour maximiser (on suppose) son utilité, le
consommateur choisit
de répartir son budget de 360 entre 12 heures de canoë et 108 heures de vélo.
Question I (4 points)
Répondez à 4, et 4 seulement, des 6 questions a), b), c), d), e) ou f) suivantes :
a) (1 point) Énoncer, illustrer graphiquement et expliquer sans le démontrer le théorème des va-
leurs intermédiaires.
b) (1 point) Énoncer et démontrer le théorème des suites adjacentes.
c) (1 point) Compléter la définition suivante, avec (un)n une suite numérique et ` 2 R :
d) (1 point) Choisir une, et seulement une des deux propositions suivantes et la démontrer :
p
(a) n2 2 / Q.
(b) Â n
= 2n .
k=0 k
n
(b) Â n
= 2n .
k=0 k
x3 - 8
e) (1 point) Calculer la limite de lorsque x ! 2.
x3 - 4x
e2x - 1
f) (1 point) Calculer la limite de lorsque x ! +•.
ln(5x + 2)
Question II (5 points)
un
Soit la suite (un)n définie par un+1 = + 1 et u0 = 0.
3
1) (1 point) Montrer par récurrence que la suite (un)n est toujours positive ( 8n : un 2" 0).
2) (1 point) Cette suite est-elle majorée ? Minorée ? Monotone (préciser alors le sens) ?
3) (1 point) Pourquoi peut-on affirmer que cette suite est convergente ? Quelle est sa limite ?
4) (1 point) On construit une nouvelle suite (wn )n définie par wn = un - un-1 pour tout n 2" 1.
Exprimer wn en fonction de wn-1 . À quelle famille de suites appartient (wn )n ?
5) (1 point) En remarquant que un - u0 = Ânk=1wk, donner la formule qui permet de calculer un en
fonction de w1.
Question IV (5 points)
Répondez uniquement à la question A ou bien à la question B, au choix :
Question A
Soit f la fonction de deux variables définie par f (x, y)= 25x - x2 -xy - 2y2 + 30y - 28.
1) (1 point) Déterminer le(s) candidat(s) à un extremum pour la fonction f (x, y).
2) (2 points) Grâce aux conditions du second ordre, déterminer la nature du(des) candidat(s).
3) (2 points) Optimiser la fonction f (x, y) sous la contrainte 2x + 2y = 6 par la méthode du La-
grangien (uniquement les conditions du premier ordre).
Question B
On considère une fonction de production dépendant de la quantité de capital K et de la quantité
de travail L (avec K et L les facteurs de production) utilisées pour produire des bicyclettes en
quantité Q :
⌘
∂ 2Q = Q0L0K . Que peut-on observer ? Est-ce un résultat général ?
∂L∂K
3) (2 points) Si le prix du facteur K est de 6, le prix du facteur L est de 2 et le budget est de
384, maximiser la fonction de production Q(K, L) sous la contrainte de budget (qui s’écrit
6K + 2L = 384) par la méthode du Lagrangien (uniquement les conditions du premier ordre).
Page 91
Corrigé
Question I (4 points)
Répondez à 4, et 4 seulement, des 6 questions a), b), c), d), e) ou f) suivantes :
a) (1 point) Énoncer, illustrer graphiquement et expliquer sans le démontrer le théorème des
valeurs intermédiaires.
(0,5pt pour le théorème correctement énoncé) TVI : Si f une fonction continue sur un intervalle
[a, b], alors pour tout d 2 [ f (a), f (b)], il existe un c2 [a, b] tel que f (c)= d.
(0,25pt pour au moins une explication correcte) Le théorème annonce que l’image d’un segment
[a, b] par une fonction continue sur l’intervalle fermé [a, b], f ([a, b]), est un segment (intervalle
fermé) [ f (a), f (b)]. Ainsi, tout point d de l’ensemble image [(a), f (b)] dispose d’un antécédent
c 2 [a, b] par f . + Graphique (0,25pt).
b) (1 point) Énoncer et démontrer le théorème des suites adjacentes.
(0,5pt pour le théorème correctement énoncé) THM suites adjacentes : Soit (un) et (vn) deux
suites telles que :
(a) la suite (un) est croissante ;
(b) la suite (vn) est décroissante ;
(c) la suite (vn - un)n converge vers 0,
alors (un) et (vn) sont adjacentes et convergent vers la même limite.
(0,5pt si la démonstration est complète, 0,25 si incomplète mais que l’idée de majorer et mi-
norer les suites est présente) Démonstration : Soit (un) une suite croissante et (vn) une suite
décroissante telles que limn!+•(vn - un ) = 0. Dans ces conditions, la suite (-un ) est décrois-
sante et la suite (vn - un)n, somme de deux suites décroissantes, est décroissante. Puisque cette
suite converge vers 0, pour tout n, on a : vn - un � 0 , vn � un.
Or, u0 un et vn v0, c’est-à-dire : u0 un vn v0. Ceci signifie que la suite (vn) est
décroissante et minorée par u0, donc convergente. Soit `v sa limite. La suite (un) est croissante
et majorée par v0, donc convergente. Soit `u sa limite.
Finalement,
lim (vn - un ) = 0 = `v - `u ,
n
!+•
Page 92
(0,5pt si seule la distance en terme de valeur absolue est correctement spécifiée)
d) (1 point) Choisir une, et seulement une des deux propositions suivantes et la démontrer :
p
(a) 2 2 / Q.
(0,5pt pour l’pidée de le prouver par l’absurde et un début de raisonnement) Soit la pro-
position P : " 2 n’est pas un nombre rationnel". Supposons au contraire que p 2 est un
p p
nombre rationnel. Donc 2 = avec p et q deux entiers et q = 0. Choisissons p et q pre-
q
miers entre eux, c’est-à-dire qu’on ne peut plus simplifier la fraction. Dans ce cas, p et q
ne peuvent être tous deux pairs, sans quoi on pourrait simplifier par 2 la fraction. On peut
p p
donc réécrire la proposition P comme " 2 = , avec au moins un des deux entiers p ou q
q
p p p 2 p2
⇣p ⌘2
= 2 , 2 = 2 , 2 · q = p ce qui signifie que
non pair". Dès lors 2 2 2
= , 2
q q q
p2 est pair. Or nous savons que si p2 est pair, alors p est pair et peut s’exprimer comme
p = 2 · k, avec k un entier. Ceci implique p2 = (2 · k)2 = 4 · k2 = 2(2 · k2). Comme on a
2 · q2 = p2, en remplaçant, on obtient 2 · q2 = 2(2 · k2). En simplifiant à gauche comme à
droite par 2, on a q2 = 2 · k2, donc q2 est pair, qui implique q pair également. Ceci contredit
l’hypop thèse selon laquelle p et q ne peuvent tous les deux être pairs. Une contradiction.
Donc 2 ne peut pas être rationnel.
(b) Ânk=0 nk = 2n.
Puisque 2 = 1+1, on a 2 n = (1+1) .nL’expansion binomiale de (1+1) Âk=0 1 k1 n-k =
n s’écrit n n
Question II (5 points)
un
Soit la suite (un)n définie par un+1 = + 1 et u0 = 0.
3
1) (1 point) Montrer par récurrence que la suite (un)n est toujours positive ( 8n : un 2: 0).
(0,5pt si la conclusion n’est pas écrite ! Il y a 3 étapes, initialisation, hérédité et conclusion.)
Page 93
un un
Initialisation : u0 2 0, u1 = 1 2 0. Hérédité : si un 2 0, alors 2 0 et + 1 2 0 c’est-à-dire
3 3
un+ 1 2 0. Conclusion : un 2 0 pour tout n 2 N.
2) (1 point) Cette suite est-elle majorée ? Minorée ? Monotone (préciser alors le sens) ?
(0,25pt) Par le point précédent, la suite est minorée par 0.
(0,25pt) Ensuite, elle est majorée par 2 par exemple. En effet, (initialisation) u0 et u1 sont < 2.
un 2 5
(Hérédité) Si un < 2, alors + 1 < + 1 = < 2. Conclusion, un < 2 pour tout n 2 N.
3
(0,5pt) Monotonie : un+1 - un = un + 1 - un-1 - 1 = un - un-1 . Donc un+1 - un a le même
3 3
3 3 3
signe que un - un - 1. La suite donc est monotone. De plus, par récurrence, un+1 - un a le même
signe que u1 -u0 = 1 > 0. Donc la suite est croissante.
3) (1 point) Pourquoi peut-on affirmer que cette suite est convergente ? Quelle est sa limite ?
(0,5pt) Par le théorème fondamentale sur les limites, toute suite bornée et monotone est conver-
gente. Ici, la suite est croissante et majorée.
(0,5pt) Sa limite ` sera le point fixe de la fonction définissant la récurrence, à savoir : ` =
` 2 3
+1 , ` = 1 , ` = .
3 3 2
4) (1 point) On construit une nouvelle suite (wn)n définie par wn = un -un-1 pour tout n 2 1.
Exprimer wn en fonction de wn -1. À quelle famille de suites appartient (wn)n ?
On a wn = un - un-1 = n-1 + 1 - n-2 - 1 = n-1 - n-2 = n-1 . Puisque chaque terme
u u u u w
3 3 3 3
1
s’obtient à partir du terme de rang précédent par la multiplication d’une constante (la raison) ,
3
1
la suite (wn) est une suite géométrique, de raison (0,5pt si seule la conclusion selon laquelle
3
c’est une suite géométrique de raison 1/3 est donnée, 0 sinon).
5) (1 point) En remarquant que un - u0 = Ânk=1 wk, donner la formule qui permet de calculer
un en fonction de w1.
En additionnant les égalités
u1 - u0 = w 1
u2 - u1 = w 2
u3 - u 2 = w 3
..
.
un - un-1 = wn
0✓ ◆n 1
1 - raisonn 1
n
1-
✓ ◆ 3 C
B C car w1 =
on a bien un - u0 = Âk=1 wk. Donc : un = w1 ⇥ = 1 ⇥@B A
1 - raison 1- 1
3
u1 - u0 = 1. (0,5pt si la bonne formule est annoncée mais mal utilisée)
Page 94
1) (1 point) Quel est son domaine de définition ? Est-elle éventuellement paire ou impaire ?
(0,5pt) La fonction f est définie si et seulement si son dénominateur est non-nul. Donc Df =
R⇤ =] - •, 0[[]0, +•[.
3 + 2( - x) 2 3 + 2x2
(0,5pt) De plus, f (-x) = =- = - f (x). La fonction f est impaire et admet
-x x
l’origine (0, 0) comme centre de symétrie. On peut alors restreindre son étude sur R+ et obtenir
l’étude sur R- par symétrie. Je développe néanmoins tous les résultats pour des facilités de
correction.
2) (1,5 points) Déterminer les asymptotes éventuelles de la fonction et donner leur équation.
(0,5pt par asymptote, à savoir, il faut spécifier également l’absence d’asymptote horizontale,
qui est la raison pour laquelle on recherche la présence d’asymptote oblique.)
(a) Asymptote verticale : lim f (x) = +• et lim f (x) = -•. La présence d’une seule de ces
x!0+ x!0-
conditions suffit à caractériser la présence d’une asymptote verticale A.V. ⌘ x = 0.
(b) Asymptote horizontale : x!+•lim f (x) = +• et ! lim f (x) = -•. Il n’y a donc pas d’asymp-
x -•
alors la présence
tote horizontale. On recherche d’asymptote oblique :
(x)
= 2. Ensuite : lim f (x) - 2x = 0. En +•, présence
(c) Asymptote oblique : lim f
x!+• x
d’une asymptote oblique A. O . ⌘ y = 2x. On peut répéter les mêmes opérations vers -•
x!+•
r
3
maximum local. En x = , la fonction est convexe et ce candidat est un minimum local.
2
5) (1,5 points) Construire le tableau de variation et esquissez la représentation graphique de
f (x). (0,5pt pour le tableau de variation, 1 pt pour le graphique dessiné approximativement.)
Page 95
q q
x -• - 3
2 0 3
2
+•
f 0(x) + - - +
max local +• +•
f (x)
-• -• min local
5.0
-5.0 0 5.0
-5.0
-10.0
Question IV (5 points)
Répondez uniquement à la question A ou bien à la question B, au choix :
Question A
Soit f la fonction de deux variables définie par f (x, y)= 25x - x2 -xy - 2y2 + 30y - 28.
1) (1 point) Déterminer le(s) candidat(s) à un extremum pour la fonction f (x, y).
(0,5pt pour les dérivées correctement calculées, 0,5pt pour le candidat) Conditions nécessaires :
⇢
f10 (x, y) = 25 - 2x - y = 0 ⇢ 25 - 2x = y ⇢ 25 2x = y
f2(x, y) = -x - 4y + 30 = 0 ,
0 -x - 4(25 - 2x) + 30 = 0 -7x = 70
,
le seul candidat à un extremum est le point (x, y)= (10, 5).
2) (2 points) Grâce aux conditions du second ordre, déterminer la nature du(des) candidat(s).
(1pt pour les 3 ou 4 dérivées secondes, on sanctionne -0,25pt par dérivée mal calculée, on met
Page 96
Mathématiques
f1001 (x, y) = -2
f2002 (x, y) = -4
f1002 (x, y) = -1.
(1pt pour la condition suivante, on sanctionne -0,5pt si mal calculée) Donc f 1001 (x, y) · f2002 (x, y) =
8 > 1 = (-1)2 = ( f1002 (x, y))2 . Les conditions du second ordre indiquent la présence d’un extre-
mum. Puisque f1001 (x, y) < 0, le point (10, 5) est un maximum local.
3) (2 points) Optimiser la fonction f (x, y) sous la contrainte 2x + 2y = 6 par la méthode du
Lagrangien (uniquement les conditions du premier ordre).
On construit la fonction lagrangien (1pt pour cette fonction) :
Question B
On considère une fonction de production dépendant de la quantité de capital K et de
la quantité de travail L (avec K et L les facteurs de production) utilisées pour produire des
bicyclettes en quantité Q :
Q(K, L)= K0,3L0,5.
1) (1 point) Déterminer si cette fonction est homogène et le cas échéant, déterminer son degré
d’homogénéité.
(0,5pt si le mode de calcul est donné mais mal utilisé)
Page 97
(0,5pt pour l’interprétation, même si elles ne sont juste que nommées et non expliquées)
il s’agit respectivement des productivités marginales du facteur capital et du facteur travail.
L’augmentation d’une unité (ou infinitésimale) de ces facteurs accroît le niveau de production
de ces productivités marginales.
(0,5pt)
Dérivées partielles croisées du second ordre :
Q012 (K, L) = (0, 3)(0, 5)K -0,7 L-0,5 = 0, 15K -0,7 L-0,5
Q021 (K, L) = (0, 5)(0, 3)K -0,7 L-0,5 = 0, 15K -0,7 L-0,5
(1pt, uniquement 0,5pt si la méthode de résolution du système est cohérente mais abouti à une
faute de calcul) En divisant la première équation par la seconde, on obtient
0, 3K -0,7 L0,5 6l L 3
-1
= , 0, 6K L= 3, = , L = 5K.
0, 5K 0,3 L-0,5 2l K 0, 6
Par la dernière équation (de la contrainte), on obtient 384 - 6K - 2(5K)= 0. La solution de ce
système est l’unique candidat à un extremum sous contrainte : K = 24 et L = 120.
Page 98
Mathématiques
Question I (6 points)
Répondez à 4, et 4 seulement, des 6 questions a), b), c), d), e) ou f) suivantes :
a) (1,5 points) Énoncez, illustrez graphiquement et expliquez sans le démontrer le théorème des
accroissements finis.
b) (1,5 points) Énoncez et démontrez la proposition sur l’étude de la monotonie d’une suite selon
la valeur de uun+1
n
pour une suite (un) positive.
c) (1,5 points) Pour une fonction numérique d’une seule variable, donnez la définition de convexité
de cette fonction.
d) (1,5 points) Démontrez par récurrence que la proposition P(n) est vraie pour tout n 2 N⇤ :
n- 1
P(n) : Â 2k = 2 - 1.
n
k=0
x3 - 27
e) (1,5 points) Calculez la limite de lorsque x ! 3.
x2 + x - 12
f) (1,5 points) Donnez la définition de l’élasticité d’une fonction f (x) par rapport à x. Calculez
l’élasticité de f (x)= x2 pour x = 3.
Question II (6 points)
2un + 4
Soit la suite (un) définie par un+1 = et u0 = 2.
un + 5
1) (1 point) Montrez par récurrence que cette suite est positive : 8n 2 N, un 2 0.
2) (1 point) Montrez que cette suite est monotone. Est-elle croissante ou décroissante ?
3) (1 point) Cette suite est-elle convergente ? Quelle est sa limite ?
4) (1 point) Supposons maintenant que u0 = 12. En quoi votre réponse au point 1) est-elle modifiée ?
5) (1 point) Montrez que pour l’une ou l’autre valeur de u0, la suite (un) est majorée par 50
(raisonnement par récurrence).
6) (1 point) Si u0 = 12, la suite (un) est-elle convergente ? Si oui, quelle est sa limite ?
Page 99
2) (1,5 points) Construisez le tableau de variations de f (x). En déduire la nature des points candi-
dats.
3) (1 point) Calculez f 00 (x). En utilisant cette dérivée seconde, retrouvez la caractérisation des
points candidats effectuée en 2).
Question IV (5 points)
Répondez uniquement à une seule des deux questions A ou B, au choix :
Question A
Soit f la fonction de deux variables définie par f (x, y)= x2 + y2 -
xy.
1) (1 point) Déterminez le(s) candidat(s) à un extremum pour la fonction f (x, y).
2) (2 points) Grâce aux conditions du second ordre, déterminer la nature du(des) candidat(s).
3) (2 points) Optimisez la fonction f (x, y) sous la contrainte y - 3x = 14 par la méthode du La-
grangien (uniquement les conditions du premier ordre).
Question B
On considère une fonction d’utilité directe dépendant des quantités x1 de bien 1 et x2 de bien 2 :
b
U (x1, x 2 )= 50 xax
1 2
avec a > 0 et b > 0 deux réels.
1) (1 point) Donnez la condition sur a et b pour que U (x1, x2) soit homogène de degré 1.
2) (1 point) On considère désormais le cas où a = 0, 3 et b = 0, 6. Calculez les dérivées par-
tielles du premier ordre (dérivée partielle par rapport à x1 et dérivée partielle par rapport à x2).
Interprétez économiquement ces dérivées partielles du premier ordre.
3) (2 points) Soit p1 et p2 les prix des biens 1 et 2 respectivement, tels que p1 = 10 et p2 = 2. La
contrainte budgétaire pour un budget de 1000 s’écrit 10x1 + 2x2 = 1000. Ecrivez le Lagrangien
et déduisez-en les conditions nécessaires du premier ordre d’optimisation d’utilité (avec a =
0, 3 et b = 0, 6) sous la contrainte budgétaire.
4) (1 point) Trouvez les optima de consommation x1⇤ et x⇤2.
Page 100
Mathématiques
Corrigé
Question I (6 points)
Répondez à 4, et 4 seulement, des 6 questions a), b), c), d), e) ou f) suivantes :
a) (1,5 points) Énoncez, illustrez graphiquement et expliquez sans le démontrer le théorème
des accroissements finis.
(0,5pt pour le théorème correctement énoncé) TAF : Soit a et b deux réels tels que a < b. Si f
une fonction continue sur un intervalle [a, b] et dérivable sur ]a, b[, alors il existe un c 2]a, b[ tel
f (b)- f (a)
que f 0(c) = b-a .
(0,5pt pour e correcte) La théorème prédit, sous les conditions énoncées pour la
une xplication
fonction f , qu’il existe un point c dans l’intervalle ouvert ]a, b[ où la tangente au graphe de f a
la même pente que la sécante joignant les points (a, f (a)) et (b, f (b)). + Graphique (0,5pt).
b) (1,5 points) Énoncez et démontrez la proposition sur l’étude de la monotonie d’une suite
selon la valeur de uun+1n
pour une suite (un) positive.
(0,5pt pour le théorème correctement énoncé. On acceptera également la variante selon laquelle
la suite est monotone à partir d’un certain rang p 2 N). Soit (un) une suite positive : 8n 2 N :
un 2" 0. Alors :
(a) si 8n 2 N, on a un+1
un 2" 1, la suite (un) est croissante ;
(b) si 8n 2 N, on a 0 un+1 un 1, la suite (un) est décroissante.
(1pt si la démonstration est complète, 0,5 si incomplète.)
Démonstration : Soit (un) une suite positive telle que
(a) pour tout n 2 N on observe un+1
un 2" 1 , un+1 - un 2" 0 et la suite est donc croissante.
(b) pour tout n 2 N on observe 0 uun+1 n 1 , un+1 - un 0 et la suite est donc décroissante.
c) (1,5 points) Pour une fonction numérique d’une seule variable, donnez la définition de
convexité de cette fonction.
Soit f une fonction définie sur un ouvert W ✓ R et deux points a et b de W tels que a < b. La
fonction f est dite convexe sur [a, b] si pour tout x1 et x2 de [a, b] :
f (ax 1 + (1 - a)x 2) a f (x 1)+ (1 - a) f (x2)
Page 101
d) (1,5 points) Démontrez par récurrence que la proposition P(n) est vraie pour tout n 2 N :
n-1
P(n) : Â 2k = 2 - 1.
n
k=0
Démonstration :
(0,5pt par étape, la démonstration requérant trois étapes.)
(a) (Initialisation) On vérifie la proposition P(n) pour un rang faible, par exemple pour n = 1 :
1-1=0
Â
?
2k = 20 = 1 = 21 - 1 = 1
k=0
k=0
est vraie. On vérifie que cette propriété est héréditaire, à savoir si P(K) vraie implique
P(K + 1) vraie également :
?
P(K + 1) : K+1- 1 2k
2K+1 1
 = -
k=0
K- 1 k K ? K+1
, Â 2 +2 = 2 -1
k=0
K K ? K+1
, 2 -1 +2 = 2 -1
K ? K+1
, 2 (1 + 1) - 1 = 2 -1
,2 K+1
-1 = 2 K+1
- 1.
La proposition est donc héréditaire.
: n-1 2k = 2n - 1.
x3 - 27Â k=0
(c) (Conclusion) Pour tout n 2 N : P(n)
e) (1,5 points) Calculez la limite de lorsque x 3.
!
On a x2 + x - 12
3
lim x - 27 0
=
x2 + x - 12
x!3 0
une indétermination. Deux manières de lever l’indétermination. Puisque numérateur et déno-
minateur admettent 3 comme racine, on peut les factoriser par (x- 3) :
lim x3 - 27 lim (x - 3)(x2 + 3x + 9)
=
x!3 x2 + x - 12 x!3 (x - 3)(x + 4)
x2 + 3x + 9
= lim
x!3 x+4
27
= .
7
Page 102
Mathématiques
Seconde méthode. L’indétermination correspond à l’une des deux conditions permettant l’ap-
plication de la règle de l’Hospital :
f) (1,5 points) Donnez la définition de l’élasticité d’une fonction f (x) par rapport à x. Calcu-
lez l’élasticité de f (x)= x2 pour x = 3.
f
(1pt
f pour la définition)
f 0 (x) d ln f (x) L’élasticité ex par rapport à x d’une fonction (dérivable) f se calcule par
e = x =x = x ln0 f (x).
x f (x) dx
(0,5pt pour ce résultat) Si f (x)= x2, l’élasticité de la fonction x2 au point x = 3 vaut
2 ·3
x2 = 3
ex=3 = 2.
32
Il s’agit d’une fonction à élasticité constante. Quelle que soit la valeur prise par x, l’élasticité
vaut toujours 2.
Question II (6 points)
2 un + 4
Soit la suite (un) définie par un+1 = et u0 = 2.
un + 5
1) (1 point) Montrez par récurrence que cette suite est positive : 8n 2 N, un ?: 0.
a) (Initialisation) On calcule les premiers termes de la suite : u0 = 2 ?: 0; u1 = 78 ?: 0 tous deux
positifs.
b) (Hérédité) Supposons que uk ?: 0 pour k 2 N⇤ \ {1} et vérifions si cela implique uk+1 ?: 0. Si
k+4
uk ?: 0, alors 2uk ?: 0 et 2uk + 4 ?: 4 > 0. De même uk + 5 ?: 5 > 0. Donc uk+1 = u2uk+5 ?: 0.
c) (Conclusion) La suite est donc positive : 8n 2 N, un ?: 0.
2) (1 point) Montrez que cette suite est monotone. Est-elle croissante ou décroissante ? On
étudie le signe de un+1 - un :
2unun-1 + 10un + 4un-1 + 20 -(2un un-1 + 10un-1 + 4un + 20)= 6(un - un-1).
Le signe de un+1 -un est le même que celui de un -un -1, et donc par récurrence, est le même
que celui de u1 - u0 = 87 - 2 < 0. La différence des termes successifs étant de signe constant,
la suite est monotone. Le signe de la différence u-1 u0 permet de déterminer que cette suite est
décroissante.
3) (1 point) Cette suite est-elle convergente ? Quelle est sa limite ?
La suite est minorée par 0, étant toujours positive, comme montré au point 1). La suite est
décroissante, montré au point 2). Par le théorème fondamental sur les suites, on peut affirmer
Page 103
que la suite (un) est convergente. La suite étant définie de manière récurrente, sa limite est un
point fixe de la fonction f (x)= 2x+4
x+5 :
2x + 4
x= x+5
,x2 + 5x = 2x + 4
2
, x + 3x - 4 = 0
, (x - 1)(x + 4) = 0.
Cette équation dispose de deux racines réelles distinctes : x1 = 1 et x2 = -4. De ces deux points
fixes, un seul est positif et est donc qualifié comme limite de la suite (un) : lim un = 1.
n !+•
4) (1 point) Supposons maintenant que u0 = 12. En quoi votre réponse au point 1) est-elle
modifiée ?
Le développement du point 2) reste applicable. La suite est donc toujours monotone et le signe
de un - un-1 est celui de u1 - u0 = 1011- 12= 922> 0. La suite est désormais croissante.
5) (1 point) Montrez que pour l’une ou l’autre valeur de u0, la suite (un) est majorée par 50
(raisonnement par récurrence).
a) (Initialisation) Quelle que soit l’hypothèse retenue, on a u0 < 50.
k+4
b) (Hérédité) Supposons que uk < 50. Est-ce que cela implique uk+1 = 2u uk+5
< 50 ? Pour majo-
rer une fraction dont le numérateur et le dénominateur sont positifs, on majore le numérateur,
et on minore le dénominateur. Si uk < 50, alors 2uk + 4 < 104. Puisque la suite est positive,
2uk+4
uk 2 0 et uk + 5 2 5 ou encore u k1+5 5 . Dès lors uk+1 = uk+5 5 < 50.
1 104
c) (Conclusion) La suite est majorée par 50. Pour tout n 2 N : un < 50.
6) (1 point) Si u0 = 12, la suite (un) est-elle convergente ? Si oui, quelle est sa limite ?
Avec cette condition initiale, la suite est croissante et majorée (par 50). Selon le théorème
fondamental sur les suites, elle est convergente. Sa limite est le point fixe de la même fonction
qu’au point 3), soit lim un = 1.
n!+•
x -• -5 2 +•
f 0(x) - 0 - 0 +
f (x)
Page 104
Mathématiques
Le signe de f 0(x) dépend du signe de (x - 2) étant donné que (x + 5)2 est toujours positif. f 0 (x)
atteint un minimum relatif en x = 2. Le point x = -5 n’est pas un extremum.
3) (1 point) Calculez f 00 (x). En utilisant cette dérivée seconde, retrouvez la caractérisation
des points candidats effectuée en 2).
⇥ ⇤0
f 00 (x) = (x - 2)0(x + 5)2 + (x - 2) (x + 5)2
= (x + 5)2 + (x - 2)2(x + 5)
= (x + 5)[(x + 5) + 2x - 4]
= (x + 5)(3x + 1).
On sait que si en un point candidat la dérivée seconde est positive, il s’agit d’un minimum ; si
elle est négative, il s’agit d’un maximum.
f 00 (-5) = 0 f
00
(2) = 49 > 0.
Question IV (5 points)
Répondez uniquement à une seule des deux questions A ou B, au choix :
Question A
Soit f la fonction de deux variables définie par f (x, y)= x2 + y2 -
xy.
1) (1 point) Déterminez le(s) candidat(s) à un extremum pour la fonction f (x, y).
Conditions nécessaires :
⇢
f10 (x, y) = 2x - y = 0 ⇢ 2x = y ⇢ x=0
f2(x, y) = 2y - x = 0 , 2(2x) - x = 0 , y = 0
0
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(1pt pour les 3 ou 4 dérivées secondes, on sanctionne -0,25pt par dérivée mal calculée, 0 si elles
sont toutes fausses.)
f1001 (x, y) = 2
f2002 (x, y) = 2
f1002 (x, y) = -1.
(1pt pour la condition suivante, on sanctionne -0,5pt si mal calculée) Donc f 1001 (x, y) · f2002 (x, y) =
4 > 1 = (-1)2 = ( f1002 (x, y))2 . Les conditions du second ordre indiquent la présence d’un extre-
mum. Puisque f1001 (x, y) > 0, le point (0, 0) est un minimum local.
3) (2 points) Optimisez la fonction f (x, y) sous la contrainte y - 3x = 14 par la méthode du
Lagrangien (uniquement les conditions du premier ordre).
On construit la fonction lagrangien (1pt pour cette fonction) :
8 L10(x, y, l ) = 2x - y + 3l = 0
<
L20(x, y, l ) = 2y - x - l = 0
:
L30 (x, y, l ) = 14 - y + 3x = 0
2x - y + 3(2y - x) = 0
, 2x - y + 6y - 3x = 0
, x = 5y
14 - y + 3(5y)= 0
, 14 - y + 15y = 0
, 14 = -14y
, y = -1
Question B
On considère une fonction d’utilité directe dépendant des quantités x1 de bien 1 et x2 de bien 2 :
b
U (x1, x 2 )= 50 xa x
1 2
Page 106
Mathématiques
1) (1 point) Donnez la condition sur a et b pour que U (x1, x2) soit homogène de degré 1.
(0,5pt uniquement si la définition d’homogénéité est correctement spécifiée)
Si la fonction U (x1 , x2 ) est homogène de degré 1, on a U (l x1 , l x2) = l 1U (x1 , x2 ) avec l > 0 :
b
U (l x1 , l x2 ) = 50(l x1 )a (l x2 )b = l a+b 50xa x = l a+b U (x1 , x2 ).
1 2
x0,7
1
Page 107
Par L30 = 0, on trouve 1000 - x2 - 2x2 = 0 , x2 = 10003 et donc x1 = 10
x2
= 1003. La fonction d’utilité
est optimisée sous la contrainte de budget lorsque les quantités de biens 1 et 2 consommées sont
x⇤1 = 100 et x⇤2 = 1000 .
3 3
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Statistique et Informatique
Statistiques & Informatique
Cours de François Fontaine, Jérôme Glachant et Patricia Vornetti
Année 2014-15
L1 Economie Examen du vendredi 9 janvier 2015, 8h-10h
NB : Ne seront pris en compte que les résultats pour lesquels la démarche est explicitée, c'est-à-
dire pour lesquels vous donnez la formule utilisée (ou la définition de la notion utilisée) et vous
détaillez les calculs. Répondre précisément et avec soin à chacune des questions vous permet donc
d'améliorer votre total de points.
Les résultats seront fournis avec une décimale.
Exercice 1 (8 points)
Le tableau 1 propose une série de prix et de quantités pour 2 biens et 3 années.
Certaines quantités sont manquantes. On dispose cependant d'informations sur leur variation. On
sait ainsi que
- la quantité consommée de bien A a augmenté de 20% entre l'année 1 et l'année 2 et elle a diminué
de moitié entre l'année 2 et l'année 3 ;
- la quantité consommée de bien B a augmenté de 10% entre l'année 1 et l'année 2 et elle a doublé
entre l'année 2 et l'année 3.
1. (1,5 point) Retrouvez les quantités manquantes du tableau 1. Indiquez les formules Excel
correspondantes à entrer dans les cellules C5, D5, C6 et D6.
2. (1,5 point) Calculez les indices de valeur de la consommation des ménages base 100 l'année 1.
Quelle formule Excel recopiable à droite permet d'obtenir ces indices ? Détaillez votre réponse.
3. (1 point) Peut-on déduire des indices précédents l'indice de valeur de la consommation des
ménages de l'année 3 base 100 l'année 2 ? Si oui, quelle propriété des indices le permet ? Si non,
pourquoi ? Dans les deux cas, calculez cet indice.
4. (1 point) On constate que la valeur de la consommation a augmenté entre l'année 1 et l'année 3
alors que, sur la même période, le prix de chaque bien a diminué. Comment l'expliquer ? Comment
appelle-t-on l'effet en question ?
5. (1,5 point) Donnez les deux formules de l'indice de Laspeyres des quantités de l'année 3 base
100 l'année 1. Calculez-le en appliquant la formule de votre choix. Expliquez en quoi le calcul de
cet indice permet de compléter la réponse à la question précédente.
6. (1,5 point) En utilisant l’indice de Laspeyres que vous venez de calculer, proposez une
décomposition de l'évolution de la consommation en valeur entre l'année 1 et l'année 3 qui distingue
évolution en prix et évolution en volume. Par quoi l'évolution en prix est-elle alors mesurée ?
Exprimez en pourcentage la décomposition que vous avez obtenue, c'est-à-dire par une formulation
du type "l'augmentation/diminution de la consommation en valeur de X% entre 1 et 3 est le résultat
d'une augmentation/diminution de Y% des prix conjuguée à une augmentation/diminution de Z%
des quantités".
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Statistiques & Informatique – L1 Economie – U. Paris 1 – Examen du 9 janvier 2015
Exercice 2 (7 points)
Le tableau 2 décrit la répartition de l’indice de masse corporelle (IMC) dans la population adulte
française en 2012. Cet indice se calcule en divisant le poids (en kg) d'un individu par le carré de sa
taille (en m) : IMC = Poids / Taille2
Exercice 3 (5 points)
Le tableau 3 décrit l'évolution trimestrielle du cours de l'action FJP sur 2013 et 2014.
1. (1 point) La variable considérée est-elle une variable de stock ou une variable de flux ?
Explicitez votre réponse.
2. (1 point) Donnez la formule Excel permettant d'obtenir le taux de variation trimestriel moyen
du cours de l'action FJP en 2013.
3. (1 point) On cherche maintenant à analyser les composantes de cette série chronologique.
Quelles composantes distingue-t-on généralement ?
4. ère
(1 point) Calculez la 1 et la dernière des moyennes mobiles d'ordre 3. Que mesurent-elles ?
Plus généralement, à quoi sert le calcul de moyennes mobiles ? Citez une autre méthode qui
pourrait être employée.
5. (1 point) Qu'est-ce qu'une série CVS ? Détaillez votre réponse.
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Statistique et Informatique
1. Calcul des valeurs manquantes (en rouge dans le tableau) et formules Excel
Bien A : la quantité consommée augmente de 20% entre 1 et 2 ; elle passe donc de 10 à
1,2x10 = 12. Elle diminue ensuite de moitié
l'année 3 et passe ainsi à 12/2 = 6.
Bien B : la quantité consommée augmente de 10% entre 1 et 2 ; elle passe donc de 10 à
1,1x10 = 11. Elle double ensuite l'année 3
et passe ainsi à 2x11 = 22.
En C5, =1,2*B5. En D5, =C5/2. En C6, =1,1*B6. En D6, =2*C6.
4. Augmentation de la consommation en valeur entre 1 et 3, alors que le prix de chaque bien a baissé. Explication ?
De l'année 1 à l'année 3, les prix des deux biens ont baissé tout comme la quantité consommée de
bien A. Mais la quantité consommée de bien B a fortement augmenté, suffisamment pour faire
progresser la valeur de la consommation d'ensemble. L'effet volume l'emporte sur l'effet prix.
Il y a ainsi, dans l'évolution de la consommation en valeur, la combinaison de deux effets : un effet
quantité (ou effet volume) - qu'on peut isoler en raisonnant à prix donnés - et un effet prix - qu'on
peut identifier en raisonnant à quantités données. Ce dernier effet correspond à un effet de structure
dans la mesure où la structure des prix constitue le système de pondération utilisé pour pouvoir
sommer les quantités.
Page 111
5. Laspeyres des quantités en 3 base 100 en 1
Formule 1 : L3/1(q) = 100x(pA1qA3 + pB1qB3)/(pA1qA1 + pB1qB1)
L3/1(q) = 100x(5x6 + 8x22) / (5x10 + 8x10) = 158,5
Formule 2 : L3/1(q) = CBA1x I3/1(qA) + CBB1xI3/1(qB) avec CBin : coefficient budgétaire du bien i en n
et I3/1(qi) : indice élémentaire de quantité du bien i en 3 base 100 en 1
CBA1 = part du bien A dans la dépense de consommation en 1 = 5x10/(5x10 + 8x10)
CBB1 = part du bien B = 8x10/(5x10 + 8x10)
I3/1(qA) = 100x6/10 I3/1(qB) = 100x22/10
CBA1 CBB1 I3/1(qA) I3/1(qB) L3/1(q)
0,385 0,615 60,0 220,0 158,5 = 0,385x60 + 0,615x220
Cet indice mesure la variation des quantités entre 1 et 3 en fixant les prix à leur niveau
en 1. Il permet ainsi d'isoler l'effet des seules quantités et fournit une mesure de l'effet
volume.
1. Type de variable
Il s'agit d'une variable quantitative (correspond à une caractéristique qui peut être
mesurée) continue (elle peut prendre
toutes les valeurs sur son intervalle de variation).
2. Histogramme
Les classes étant d'amplitudes différentes, il faut rectifier les fréquences pour
tracer l'histogramme. On calcule les densités de fréquence (fréquence de la
classe divisée par son amplitude).
Amplitude de cl 8 6,5 5 20
Densité de fréquence 0,4% 7,6% 6,5% 0,8%
Page 112
Statistique et Informatique
4. Médiane, moyenne
Médiane et moyenne sont des caractéristiques de tendance centrale. Elles renseignent sur l'ordre de
grandeur de la variable
en évaluant ce dernier à partir des valeurs qui sont "au milieu", "au centre" de la distribution.
Elles s'expriment dans l'unité de la variable (ici kg/m2).
Médiane
La médiane se trouve "au milieu" de la distribution au sens où elle est telle qu'il y a autant
d'observations qui lui sont
inférieures que d'observations ayant une valeur supérieure. Elle corespond donc à la valeur pour
laquelle la fréquence cumulée est égale à 50%.
Ici, elle appartient à la classe [18,5, 25[. En supposant une répartition uniforme à l'intérieur de cette
classe, on trouve
Me = 18,5 + 6,5x(50-3,5)/49,2 = 24,6 kg/m2
En 2012, il y avait ainsi en France autant d'adultes ayant un IMC inférieur à 24,6 que d'adultes ayant
un IMC supérieur.
Moyenne
Pour calculer la moyenne, on prend les centres de classe comme valeurs représentatives de chaque
classe. On en fait la
moyenne, en pondérant par les fréquences.
Centre de classe 14,5 21,75 27,5 40
Moyenne = 0,035x14,5 + 0,492x21,75 + 0,323x27,5 + 0,15x40 = 26,1 kg/m2
5. Ecart-type et CV
L'écart-type est la racine carrée de la variance, cette dernière étant égale à la moyenne des
carrés des écarts à la
moyenne. Pour la calculer, on peut utiliser sa formule développée : moyenne des carrés -
carré de la moyenne.
V(x) = 0,035x(14,5 - 26,1)2 + 0,492x(21,75 - 26,1)2 + 0,323x(27,5 - 26,1)2 + 0,15x(40 -
26,1)2
= 0,035x14,52 + 0,492x21,752 + 0,323x27,52 + 0,15x402 - 26,12
Variance =
Le coefficient de variation est égal à l'écart-type rapporté à la moyenne.
CV = 6,6/26,1 =
L'écart-type est un indicateur de dispersion absolue qui s'exprime dans l'unité de la variable
(ici en kg/m2), le CV un
inidcateur de dispersion relative, qui est donc un nombre sans dimension.
Il est préférable d'utiliser le CV pour comparer des distributions dont les ordres de
grandeurs sont différents ou qui
s'expriment dans des unités différentes.
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2. Formule Excel du taux de variation trimestriel moyen en 2013
Les données permettent de calculer la variation entre T1 2013 (cellule B15) et T4 2013
(cellule E15). La variation totale
(correspondant au multiplicateur E15/B15) résulte de trois variations trimestrielles
successives. Il faut donc prendre la racine cubique
du multiplicateur global :
=(E15/B15)^(1/3)-1 puis format %
5. Série CVS
Série CVS : série corrigée des variations saisonnières. On “corrige” les valeurs observées de la
variable de manière à éliminer
l'influence de la composante saisonnière.
Page 114
Statistique et Informatique
Statistiques & Informatique - L1 Economie - 2014-15
Cours de François Fontaine, Jérôme Glachant et Patricia Vornetti
Session 2 - Examen du mardi 23 juin 2015, 11h-13h
NB : Ne seront pris en compte que les résultats pour lesquels la démarche est explicitée, c'est-à-dire
pour lesquels vous donnez la formule utilisée (ou la définition de la notion utilisée) et vous détaillez les
calculs. Répondre précisément et avec soin à chacune des questions vous permet donc d'améliorer votre
total de points.
Les résultats seront fournis avec une décimale.
Exercice 1 (6 points)
Soit le tableau suivant des quantités et des prix de 3 biens X, Y, Z sur 3 ans (certaines données sont
masquées) :
L1/0(p) 101,0
1. (1 point) Donnez une formule Excel à inscrire en B6 pour calculer le coefficient budgétaire du
bien X l’année 0.
2. (1 point) Comment cette formule est-elle transformée si on la recopie en B7 ? Comment faut-il
alors modifier la formule entrée en B6 pour qu’elle soit recopiable en B7 et B8 (c’est-à-dire qu’elle
fournisse le résultat attendu) ?
3. (2 points) Quels indicateurs calculent les formules
a) =100*SOMMEPROD(B3:B5;G3:G5)/(B3*C3+B4*C4+B5*C5) ?
b) =100*((D6*F3/D3)+(D7*F4/D4)+(D8*F5/D5)) ?
4. (1 point) Calculez le Laspeyres des prix L2/1(p).
5. (1 point) Calculez LC2/0(p), l’indice chaîne de Laspeyres des prix.
Exercice 2 (8 points)
Soit le tableau ci-dessous d’une population de salariés selon le salaire mensuel moyen en milliers
d’euros.
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Statistiques & Informatique – L1 Economie – U. Paris 1 – Examen du 23 juin 2015
1. (1 point) Quelle formule Excel destinée à être recopiée à droite doit-on inscrire dans la cellule
B5 pour obtenir les fréquences fi ?
2. (2 points) Représentez graphiquement la distribution (histogramme) et la distribution cumulée
(courbe des fréquences cumulées). Vous présenterez préalablement tous les calculs nécessaires.
3. (2 points) Calculez le salaire moyen et le salaire médian.
4. (1 point) Quelle est la fraction de la population qui gagne moins de 60% du salaire médian ?
5. (2 points) Comment pourrait-on procéder pour calculer le coefficient de Gini de la distribution
considérée ? Indiquez les calculs qui devraient être faits et à quoi ils serviraient (NB : il n'est pas
demandé de faire ces calculs). Sur quoi renseigne le coefficient de Gini ?
Exercice 3 (6 points)
Le tableau suivant fournit le taux de variation trimestriel du PIB en France pour 2014 et 2015. Les
cinq premières valeurs sont des valeurs effectives, les suivantes (i.e. taux pour les trimestres 2 à 4
de 2015) sont des prévisions.
1. (1 point) Calculez le taux de variation trimestriel moyen du PIB pour 2014 et 2015 (prévision).
2. (1 point) Donnez la formule Excel à inscrire dans la cellule C5, et destinée à être recopiée à
droite, pour obtenir les indices du PIB pour les différents trimestres, base 100 au 4ème trimestre 2013
(notés It/T4-2013, dernière ligne du tableau).
3. (1 point) Calculez les valeurs manquantes des indices It/T4-2013.
4. (1,5 point) Calculez le taux annuel moyen de croissance du PIB prévu entre 2014 et 2015.
Justifiez le mode de calcul utilisé.
5. (1,5 point) Suggérez deux méthodes de prévision susceptibles d'être utilisées pour prévoir le
niveau du PIB aux T2, T3 et T4 2015.
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Statistique et Informatique
Statistiques & Informatique - L1 Economie - 2014-15
Cours de François Fontaine, Jérôme Glachant et Patricia Vornetti
Session 2 – CORRIGÉ DE L'EXAMEN de juin 2015
Exercice 1 (6 points)
Soit le tableau suivant des quantités et des prix de 3 biens X, Y, Z sur 3 ans (certaines données sont
masquées) :
L1/0(p) 101,0
1. (1 point) Donnez une formule Excel à inscrire en B6 pour calculer le coefficient budgétaire du bien X l’année 0.
=B3*C3/SOMMEPROD(B3:B5;C3:C5)
2. (1 point) Comment cette formule est-elle transformée si on la recopie en B7 ? Comment faut-il alors modifier la
formule entrée en B6 pour qu’elle soit recopiable en B7 et B8 (c’est-à-dire qu’elle fournisse le résultat attendu) ?
Recopiée en B7, la formule devient =B4*C4/SOMMEPROD(B4:B6;C4:C6). Pour qu'elle soit recopiable en B7 et B8
pour donner les coefficients budgétaires des biens Y et Z en 0, il faut bloquer le dénominateur. On entrera donc en
B6 = B3*C3/SOMMEPROD(B$3:B$5;C$3:C$5).
3. (2 points) Quels indicateurs calculent les formules
a) =100*SOMMEPROD(B3:B5;G3:G5)/(B3*C3+B4*C4+B5*C5) ?
Cette formule fait le rapport (x 100) entre les prix en 0 multipliés par les quantités en 2 et les prix en 0 multipliés
par les quantités en 0. Elle calcule donc le Laspeyres des quantités en 2 base 100 en 0, L2/0(q).
b) =100*((D6*F3/D3)+(D7*F4/D4)+(D8*F5/D5)) ?
Cette formule multiplie le coefficient budgétaire de chaque bien en 1 (colonne Di, pour i= 6 à 8) par l'indice de prix
de ce bien en 2 base 100 en 1 (100*Fi/Di, pour i = 3 à 5). Elle calcule donc le Laspeyres des prix en 2 base 100 en 1,
L2/1(p).
4. (1 point) Calculez le Laspeyres des prix L2/1(p).
On utilise la formule donnée en 3b. Pour faire le calcul, il nous manque le coefficient budgétaire du bien Z en 1. Ce
dernier se déduit des données du tableau, sachant que la somme des coefficients budgétaires est égale à 1. On a
alors L2/1(p) = 100x(0,21x80/60 + 0,36x42/36 + 0,43x50/70) = 100,7.
5. (1 point) Calculez LC2/0(p), l’indice chaîne de Laspeyres des prix.
LC2/0(p) = L2/1(p) x L1/0(p) / 100 = 100,7x101,0/100 = 101,7
NB : La valeur de L1/0(p) est donnée dans le tableau.
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Statistiques & Informatique – L1 Economie – U. Paris 1 – Corrigé de l'examen de juin 2015
Exercice 2 (8 points)
Soit le tableau ci-dessous d’une population de salariés selon le salaire mensuel moyen en milliers d’euros.
1. (1 point) Quelle formule Excel destinée à être recopiée à droite doit-on inscrire dans la cellule B5 pour obtenir les
fréquences fi ?
=B3/$F3 puis format %
2. (2 points) Représentez graphiquement la distribution (histogramme) et la distribution cumulée (courbe des
fréquences cumulées). Vous présenterez préalablement tous les calculs nécessaires.
Pour représenter l'histogramme, étant donné que les classes n'ont
pas toutes la même amplitude (voir ligne 6 du tableau ci-dessous), il
faut rectifier les effectifs (ou les fréquences) ; on associera à chaque
classe sa densité d'effectif (ou sa densité de fréquence) : ni/ai (ou fi/ai)
avec ai : largeur de la classe i. On a calculé ici les densités d'effectif -
voir ligne 7 du tableau.
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Exercice 3 (6 points)
Le tableau suivant fournit le taux de variation trimestriel du PIB en France pour 2014 et 2015. Les cinq
premières valeurs sont des valeurs effectives, les suivantes (i.e. taux pour les trimestres 2 à 4 de 2015) sont
des prévisions.
2. (1 point) Donnez la formule Excel à inscrire dans la cellule C5, et destinée à être recopiée à droite, pour obtenir les
indices du PIB pour les différents trimestres, base 100 au 4ème trimestre 2013 (notés It/T4-2013, dernière ligne du
tableau).
= B5*C4
3. (1 point) Calculez les valeurs manquantes des indices It/T4-2013.
Voir ligne 5 du tableau.
4. (1,5 point) Calculez le taux annuel moyen de croissance du PIB prévu entre 2014 et 2015. Justifiez le mode de
calcul utilisé.
Le PIB est une variable de flux. Le calcul approprié dans ce cas est un calcul en moyenne annuelle. Le taux annuel
moyen de croissance du PIB s'obtient alors en rapportant le PIB trimestriel moyen de 2015 à celui de 2014. On utilise
les valeurs trimestrielles de l'indice calculées à la question précédente.
v5/14 = (100,5 + 100,8 + 101,1 + 101,5)/(99,8 + 99,7 + 99,9 + 99,9) - 1 = 1,2%
1
5. (1,5 point) Suggérez deux méthodes de prévision susceptibles d'être utilisées pour prévoir le niveau du PIB aux T2,
T3 et T4 2015.
En disposant des données de PIB sur les années antérieures, on peut utiliser la méthode des moyennes mobiles ou
procéder à un ajustement paramétrique de tendance pour établir ces prévisions.
Page 119