Professional Documents
Culture Documents
Cinématique
Objectif :
• Savoir définir un solide indéformable,
• Savoir associer un repère à un solide,
• Savoir modéliser les liaisons entre solides d’un mécanisme,
• Savoir réaliser le paramétrage d’un mécanisme.
Concevoir
Réaliser Analyser
Compétences
Expérimenter Modéliser
Communiquer Résoudre
19 novembre 2015
1
Cinématique Modélisation des systèmes mécaniques
Définition 1 :
“La mécanique (du grec M ηχανικη, « qui concerne les machines ») est une branche de la
physique dont l’objet est l’étude des mouvement, des déformations et des états d’équilibre
des systèmes physiques.” (Wikipédia)
Durant ces deux années, nous nous restreindront aux études mécaniques suivantes :
• la cinématique : c’est l’étude des mouvements et des vitesses. C’est notamment l’objet de ce cours.
• la statique : c’est l’étude des efforts des solides “à l’équilibre”. Nous traiterons cela en milieu d’année.
• la cinétique : c’est l’étude des quantités de mouvement et des inerties. Ce sera vu en 2eme année.
• la dynamique : c’est le lien entre les accélérations et les efforts (principe fondamental de la dynamique). Ce
sera également vu en deuxième année.
• la résistance des matériaux : c’est l’étude de la déformation des contraintes dans les solides. Le cas des
poutres sera étudié durant ces deux années.
L’étude qui suit va analyser les déplacements des corps. La première démarche consiste modéliser ces corps.
Selon leur nature, les corps solides peuvent être représentés par différents types de solides géométriques.
(voir fig.1)
Remarque 1 :
Dans la réalité, aucun solide n’est jamais indéformable. La moindre sollicitation (effort,
changement de température, etc...) modifie la géométrie de n’importe quel matériau. Cela n’est
pas forcément visible à l’œil nu. Ainsi, sous certaines hypothèses (faibles effort, faibles variations
de température, grande rigidité, etc...) on pourra considérer qu’un solide est indéformable, mais
cela n’est qu’un modèle.
A Déplacement A
B
B
S S
Cette modélisation est très complexe et sera plutôt vue en école d’ingénieur.
Pour des “petits efforts”, le solide peut se déformer très faiblement (ex : fig.2). On parle alors de petites
déformations. Si l’on relâche l’effort, la pièce reprend sa forme d’origine. On dit que le matériau a un com-
portement élastique. Cette modélisation sera vue en résistance des matériaux.
Le solide peut se déformer localement sous l’effet d’un effort localisé (du, par exemple, à un contact avec un
autre solide, fig.3), mais sa géométrie globale reste la même.
Cette modélisation sera utilisée pour l’étude de certains contacts (théorie de Hertz), ainsi que pour des
études de dureté du matériau.
Important :
Dans la suite de ce cours, tous les solides seront considérés comme indéformables, même si cela
n’est pas précisé.
Nous avons vu qu’un repère (ou un base) permettait de projeter les vecteurs pour définir un système de
coordonnées. Les repères ont également la fonction de repérer la position des solides.
Un solide (S1 ) possède une infinité de points. Au lieu d’étudier chacun de ces points (ce qui prendrai du
temps), prenons quatre points (O1 ,Ax ,Ay ,Az ) ∈ (S1 ) non coplanaires. Nommons − →, → − →
−
4
x 1 y1 et z1 les vecteurs
−−−−→ −−−−→ −−−−→
associés respectivement aux bipoints [O1 Ax ], [O1 Ay ], [O1 Az ]. Soit R1 = (O1 ,−→,→
x − → −
1 y1 , z1 ) un repère formé par les
bi-points. Ce repère est fixe par rapport au solide (S1 ). En effet, si le solide se déplace, les points se déplacent
aussi, et donc le repère avec.
Important :
On associera un repère à tous les solides (fig4). Ce se repère sera fixe par rapport au solide,
et le suivra dans tout ses mouvements.
b) Référentiels
Définition 6 :
• On appelle « référentiel » (d’espace) le repère par défaut qui sert de référence aux mouve-
ments des solides.
• On appelle « référentiel de temps » l’horloge qui servira de référence pour mesurer le temps
(et dériver par rapport au temps).
Figure 5 – Différents mouvements selon le référentiel choisi. Dans le 1er cas, le cameraman voit le bras bouger par
rapport au sol, dans le 2ème cas, le cameraman voit le sol ainsi que le reste de la pince bouger par rapport au bras ; dans
le 3ème cas, le cameraman voit le sol et l’ensemble du bras bouger par rapport au doigt de la pince.
On peut illustrer la notion de référentiel par un caméraman muni d’un chronomètre, attaché à un repère.
Les mouvements se font alors par rapport à ce que voit ce caméraman.
Important :
Un mouvement n’a de sens que si il a un référentiel (fig.6).A chaque fois que l’on définit un
mouvement, il faut toujours dire dans quel référentiel (i.e. par rapport à quel repère de
référence).
2 Repérage et paramétrage
Le but de ce paragraphe est d’être capable de positionner des objets dans l’espace.
Propriété 1 :
Pour définir la position d’un point dans l’espace affine, nous avons besoin de :
• 3 paramètres (en 3 dimensions)
z0
z
O y y0
x
x0
où (O,→
−
u (θ),→
−
v (θ),→
−
z0 ) est un repère orthonormé direct tels que :
−
→ →
− →−\ →
−
x\
0 , u (θ) = y0 , v (θ) = θ
z0
z
A y0
v(θ) v(θ)
O θ y0 θ
r u(θ)
θ
x0 u(θ) θ
z0
x0
Figure 8 – Système de coordonnées cylindriques.
Remarque 2 :
On peut retrouver les coordonnées cartésiennes à partir des coordonnées cylindriques et inver-
sement :
x= r=
y= θ=
z= z=
Définition 9 :
On appelle « coordonnées sphériques » dans le repère R0 (fig.9) les 3 paramètres (r,θ,φ) tels
que :
−−→
OA = r →
−
w (θ) (4)
−
→
où O,→
−
v ,→
−
w (θ),w0 (θ) est un repère orthonormé direct défini par :
\ −
→
→
− ,→
−
w (θ) = →
−
z\ u (θ),w0 (θ) = φ
où (O,→
−
u (θ),→
−
v (θ),→
−
z0 ) est un repère tels que :
−
→ →
− →
−\ →
−
x\
0 , u (θ) = y0 , v (θ) = θ
v(θ) y0
z0 θ
w(θ,φ) u(θ)
φ
A θ
v(θ) z0
r x0
O θ y0 w'(θ,φ) u(θ)
θ
φ w(θ,φ)
x0 u(θ)
φ
v(θ)
z0
−
→
Figure 9 – Système de coordonnées sphériques (w0 n’est pas représenté sur la perspective).
Remarque 3 :
On peut retrouver les coordonnées cartésiennes à partir des coordonnées sphériques :
x= r=
y= θ=
z= φ=
Propriété 2 :
En 3D : 6 paramètres sont nécessaires pour définir la position d’un solide par rapport à un
repère R0 (fig.10) :
• 3 paramètres pour la position (coordonnées de O1 , par exemple),
• 3 paramètres pour l’orientation.
En 2D : 3 paramètres sont nécessaires pour définir la position d’un solide par rapport à un
repère R0 :
• 2 paramètres pour la position,
• 1 paramètre pour l’orientation.
Orientation
O1
nt
eme
tionn
Posi
Paramètre de position : Les 3 paramètres de position sont les coordonnées de l’origine du repère lié à (S1 )
(telles que vu dans le paragraphe précédent). La position du solide est donc définie par le vecteur position
−−→
OO1 .
Paramètre d’orientation : L’orientation d’un solide est définie par trois rotations. On peut définir ces
rotations de plusieurs manières.
• soit en utilisant les rotation autour des trois axes d’un même repère orthonormé (par exemple autour de −
→,
x 0
→
− →
−
y0 et z0 ). On parlera alors de pivotement, de roulage et de tangage.
• soit en utilisant les angles d’Euler (voir ci-après).
Important :
De manière générale, l’orientation d’un repère (ou d’un solide) par rapport à un référentiel
est obtenue par combinaison de plusieurs rotations élémentaires. Pour paramétrer chacune de
ces rotations élémentaires, on prend l’habitude de tracer des figures planes, telles que vues
précédemment :
v(θ) y0
θ
u(θ)
θ
z0
x0
y0 v(θ)
v
ψ O0 ψ y0
u
ψ
ψ
z0 x0
x0 u(θ)
• La nutation : z0
z1(θ,ψ)
rotation d’un angle θ = →− →
− orienté au-
z[
0 , z1
w(θ,ψ)
tour de →
−
u,
θ
z0 v(θ)
z1
θ
θ O0 y0
w
θ
u
x0
v u(θ)
w
v(θ)
y1
φ O0 y0
x1
φ x1(ψ,φ)
φ x0
z1 u(θ)
u
Astuce 1 :
On peut résumer ces 3 rotations à l’aide du schéma suivant :
−
→
x →
−
u
θ
7−→ →
−
u −
→
x
0 1
→
−
y →
−
v →
−
w →
−
y
0 1
→
−
z0
ψ
7−→ →
−
z →
−
z
φ
7−→ →
−
z1
0 1
Remarque 4 :
Le paramétrage défini ci-dessus (position + orientation en 3D) est un cas général. Dans les cas
concret, seuls quelques paramètres seront nécessaires (pour définir une seule rotation, ou une
seule translation, par exemple)
Exemple 2 : Engrenage
Si un pignon 1 (notre entrée, repéré par l’angle θ) ayant 25 dents engrène avec un pignon 2 (notre sortie,
repéré par l’angle φ) ayant 14 dents, alors la loi d’entrée-sortie sera :
φ
θ
θ φ
y0
z0 x0
La loi d’entrée/sortie peut être obtenue par fermeture géométrique (relation entre les positions) ou par
fermeture cinématique (relation entre les vitesses). Ces fermetures sont issues du graphe des structures.
La relation entre les vitesses peut aussi être obtenue en dérivant la relation entre les positions.
C
2
B 1
A x0
Dans un mécanismes, plusieurs solides sont en contact les uns avec les autres. Ces contacts peuvent être de
plusieurs natures (fig.11) :
• Les contacts surfaciques : Il s’agit de contact entre deux surfaces. Ces contacts peuvent être planes
(fig.11), sphériques, cylindriques, quelconques, etc.
• Les contacts ponctuels : Le contact entre les deux solides se résume à un point (exemple : une sphère
sur un plan, fig.11).
• Les contacts linéiques : Le contact entre les deux solides se fait le long d’un ligne (exemple : un cylindre
sur un plan, fig.11).
Important :
Dans la réalité, les contacts ponctuels et linéiques n’existent pas. L’écrasement locale des solides
fait que le contact est toujours surfacique (voir l’année prochaine la théorie de Hertz). Cela
dit :
• si la surface de contact est très petite par rapport à la dimension des solides, le contact
pour être considéré comme ponctuel.
• si la surface de contact a une largeur très petite dans un sens (au regard de celle des solides),
et un longueur du même ordre que la taille des solides, on considérera ce contact linéique.
2 Degrés de mobilité
On peut décomposer le mouvement d’un solide par rapport aux autres en six mouvements élémentaires :
• 3 rotations Rx ,Ry et Rz ,
• 3 translations Tx , Ty et Tz .
Les contacts entre solides permettent ou ne permettent pas d’avoir tous les degrés de liberté.
3 Liaisons normalisées
Il existe 11 liaisons usuelles et normalisées entre deux solides. Elles sont définies ci-dessous. Un tableau
récapitulatif sera distribué par la suite. Ces liaisons sont considérées comme parfaites, c’est à dire avec des
contacts géométriques parfaits et sans jeu (ce qui est rarement le cas dans la réalité).
Pour la suite de la section, on considère deux solides (S1 ) et (S2 ) en liaison. On leur associe respectivement
les repères R1 = (01 ,−→,→
x − → − −
→→ − → −
1 y1 , z1 ) et R2 = (02 ,x2 , y2 , z2 ) (on supposera les points O1 et O2 sur les centres ou les
axes de chaque liaison).
a) La liaison encastrement
Aussi appelée “liaison fixe” ou “liaison complète”, cette liaison n’admet aucun degré de liberté. Elle est
rarement utilisée dans les représentations.
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison Encastrement 2 2 z 2
y
x
0 degré de liberté
1 ou 1
• 0 rotation 1
• 0 translation
Exemple 4 :
b) La liaison sphère-plan
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
y
x 1
degrés de liberté O
O
x x
2
• rotations : 1 1
• translations :
−−−→
Paramétrage de position : O1 O2 = y →−
y +z → −z
Paramétrage d’orientation : angles d’Euler (ou autres)
2
2
x
θx
O2
O2 θy ou θz
x
O1
1
y ou z 1
Historiquement appelée “liaison ponctuelle”, elle constitue une liaison élémentaire : toute autre liaison
peut être considérée comme une combinaison de liaisons sphère-cylindre.
Exemple 5 :
c) La liaison pivot
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison pivot d’axe (O,→
−
x) 2 2
x x z 2
y
x
degré de liberté
O O
1
• rotation :
1 1
• translation
Paramétrage de position : aucun
Paramétrage d’orientation : θx = →− →
− →− →
−
y[ [
1 , y2 = z1 , z2
2
x
2
θx
O
O
x
1 1
Exemple 6 :
d) La liaison pivot-glissant
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison pivot-glissant d’axe (O,→
−
x) 2 2
x x z 2
y
x
degrés de liberté
O O
1
• rotation :
1 1
• translation :
−−−→
Paramétrage de position : O1 O2 = x →
−
x
Paramétrage d’orientation : θx = y1 ,→
→
− −
y2 = →
− →
−
[ z[
1 , z2
2
x x
2
θx
O2 O1 O2
x
1 1
Exemple 7 :
Attention :
Un arbre de diamètre D dans un alésage de longueur L pourra être considérée comme une
liaison pivot-glissant si le guidage est long (c’est à diresi L est suffisamment grand par
rapport à D). Généralement, on considère que c’est le cas si :
L
≥ 1,5
D
Dans le cas contraire, elle sera assimilée à une liaison sphère-cylindre (voir ci-après).
e) La liaison glissière
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison glissière d’axe (O,→
−
x) 2 2
x x z 2
y
x
degré de liberté
O
1
• rotation :
1 1
• translation :
−−−→
Paramétrage de position : O1 O2 = x →
−
x
Paramétrage d’orientation : aucun
2 2
x x
O2
O1
x
1 1
Exemple 8 :
f) La liaison hélicoïdale
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison hélicoïdale d’axe (O,→
−
x) 2 2
x x z 2
y
x
degré de liberté
O O
• 1 rotation Rx + 1 trans-
1
lation Tx couplées 1
1
−−−→ →
−
θ pas →
−
Paramétrage de position : O1 O2 = x x = x
2π
Paramétrage d’orientation : θ = → − ,→
−
y = → − ,→
−
x y[ z[
1 z = 2πx
2 1 2 pas
x
2
x
2
θx O2
O1
O1
x
1 1
Un seul degré de liberté est considéré. Le mouvement de rotation Rx et celui de translation Tx sont couplés
et ne constituent ainsi qu’un seul mouvement.
Définition 16 : Pas
On appelle le pas de la liaison hélicoïdal le rapport entre la translation et la rotation (en
2πTx
tours). Donc si Rx est en radian : pas = ± . Si, en tournant dans le sens trigonométrique
Rx
→
− →
−
autour d’un axe x , on se déplace vers + x , alors on parlera de pas à droite (majorité des cas
– sens positif). Dans le cas contraire, on parlera de pas à gauche (très rare – sens négatif).
Exemple 9 :
g) La liaison sphérique
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison sphérique de centre O 2
z
y
x 2
degrés de liberté O
1
• rotations :
1
• translation
Paramétrage de position : aucun
Paramétrage d’orientation : angles d’Euler (ou autres)
2 2 2
θx θy θz
O O O
x y z
1 1 1
Exemple 10 :
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison sphérique à doigt de
centre O, de normale →
−
z et de di- 2
→
−
rection y z y z
y
x 2
x
degrés de liberté O
• rotations : 1
• translation
Paramétrage de position : aucun
Paramétrage d’orientation : θ = −→ − = →
→ − →
− →− →
− →− ,−
→
[
x 1, u y[ [
1 , y2 et φ = z1 , z2 =
[
u x 2
2 2
θz θy
O O
z y z y
1 x 1 x
Exemple 11 :
i) La liaison plane
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
y
x 2
degrés de liberté
x 1
x
• rotation : 1
• translations :
−−−→
Paramétrage de position : O1 O2 = y →−y + z →
−
z
→
− →
− →
− →
−
Paramétrage d’orientation : θ = y[ ,
1 2y = z[1 , z2
2
x
θx
z O2
O1
x
y
1
Historiquement, cette liaison s’appelait “liaison appui-plan”. Cette dénomination est parfois encore utilisée.
Exemple 12 :
j) La liaison sphère-cylindre
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison sphère-cylindre x 2 x 2 z
2
y
x
degrés de liberté O O
1
• rotations : 1 1
• translation :
−−−→
Paramétrage de position : O1 O2 = x →−
x
Paramétrage d’orientation : angles d’Eurler (ou autres)
2 x 2
x
O
θy ou θz θx
O
1 x
1
Cette liaison était autrefois appelée “linéaire annulaire”. Par opposition à ce qui a été dit pour la liaison
pivot-glissant, une contact cylindre-cylindre pourra être considéré comme formant une liaison sphère-cylindre
L
si la longueur L est petite devant le diamètre D ( ≤ 1.5 par exemple)
D
Exemple 13 :
k) La liaison rectiligne
Cette liaison était autrefois appelée “linéaire-rectiligne”. Elle se représente par un liaison de forme prisma-
tique. Certains la représentent toutefois par un cylindre posé sur un plan.
Symbole normalisée
Exemple de désignation
Représentation plane Perspective
Liaison Rectiligne 2
2 2
d’axe (O,→
−x ), de normale →
−
z x x
z
y
x
degrés de liberté
O O 1
• rotations : 1 1
• translations :
−−−→
Paramétrage de position : O1 O2 = x →
−
x + y→
−
y
Paramétrage d’orientation : θ = x1 ,x2 = →
−
→ −
→ − →
− et φ = →− →
− →− →
−
[ y[1, n z[ [
1 , z2 = n , y2
2 x 2 x
z
θy
O2 z
θx O1
O2 O1
1
z 1 x
Exemple 14 :
On notera que toutes les pièces d’un même classe d’équivalence on alors un même mouvement. L’énumération
des différentes classes d’équivalence est un étape obligatoire pour l’étude du fonctionnement d’un mécanisme.
On les nomme par un numéro.
5 Schéma cinématique
4. Relier les éléments de liaisons par des fils (si possible parallèlement aux axes)
5. Repérer le bâti ou le carter par le symbole de masse :
6. Repérer les classes d’équivalence par leur numéro.
Remarque 5 :
Deux autres types de schéma, comparable au schéma cinématique seront vu plus tard :
• Le schéma structurel : qui reprend le schéma cinématique en décomposant plus précisément
les liaisons (par exemple, un arbre guidé par deux roulements sera représenté en liaison pivot
avec le bâti pour le schéma cinématique, alors qu’il sera représenté en deux liaisons (une pour
chaque roulement) dans le schéma structurel).
• Le schéma d’architecture : qui représente schématiquement toutes les pièces du méca-
nisme (y compris en différenciant les pièces d’une même classe d’équivalence).