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TECHNOLOGIE DE CHANTIER

(BTP010)

Thème :blindage a paroi moulée

Presenté a :WISSAM EL HOMSE

Preparé par : Maroun Najjar


ID : 985z
Date :27/11/2018

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Sommaire
I. Objectif ……………………………………………………………………………..…3
II. Introduction ………………….…..……………………………………………………3
III. Historique ………………………………...………………………………………4
IV. Blindage :

 Types du
blindage………………………………………………………………..5
 Blindage a paroi
moulée………………………………………………………....6
 Materiel
utilisé………………………………………………………………......7
 Principe de
realisation…………………………………………………………....7
 Murets-
guides…………………………………………………………………….8
 Mise en
œuvre……………………………………………………………………8
 Joints entre panneaux…………………………………………………..10
 Béton et
armature………………………………………………………………..10

V. Avantages……………..……………………………………………………………….11
VI. Inconvénients…………………………………………………………………..12
VII. Conclusion………………………………………………………………………………...12

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I. Objectif
Expliquer la technique du blindage a paroi moulée a partir :
 Les differents types du blindage
 Les matriels utilisés
 Les conditions de realisation
 Le principe de realisation et mise en œuvre
 Les avantages et les inconvénients

II. Introduction
Lorsque la nature des travaux réalisés nécessite l’ouverture d’une tranchée, le blindage consiste à
soutenir les parois pour éviter un écroulement de celle-ci. Plusieurs critères engendrent la
nécessité de blinder une fouille : profondeur, nature du terrain, vibrations voisines, conditions
hydrologiques, surcharges de toute nature avoisinante (construction dans le voisinage, matériaux
divers, déblais…), ébranlements dus à la circulation sur les voies carrossables, les pistes et les
voies avoisinantes. Le but du blindage est d’assurer la sécurité des ouvriers contre
l’ensevelissement ou l’enfouissement. Un bon blindage doit pouvoir être installé et déposé sans
qu’il y ait de risque d’éboulement pour les exécutants. Il doit être robuste de façon à résister à la
force et la poussée des terres. Le blindage doit constituer une cage résistant aux efforts obliques.
Les nombreux procédés de blindage sont choisis en fonction de la qualité du terrain, de la nature
et l’importance des travaux à réaliser.

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Ⅲ. Historique
Des murs de soutènement
Les premiers murs de soutènement ont été réalisés pour la fabrication de terrasses sur des terrains
pierreux en pente pour un usage agricole, terrasses bordées de murs bas en pierres crues (pierres
brutes mises sur assise sans mortier et en opus peu élaboré) récupérées par l'érosion des sols : ces
murs sont édifiés pour combattre celle-ci (par exemple en Ardèche).
Puis on trouve la construction de terrasses recevant des édifices imposants. Ces murs furent dès
l'antiquité des murs massifs constitués en maçonnerie soignée de blocs de pierre (dont l'exemple
évocateur est celui des temples en gradins Incas).
Dans sa version initiale de l'époque moderne le mur poids en béton qui succéda au milieu
du XXe siècle à la maçonnerie par appareillage du génie militaire ou civil, se compose d'un voile
(mur mince) et d'une semelle. (Cette semelle varie en largeur suivant plusieurs facteurs dont la
surcharge sur la partie supérieure, le poids volumique et la qualité des sols de fondation, la pente
de talus naturel du matériau retenu par le mur).
Depuis quelques décennies, les parois préfabriquées se sont largement substituées aux murs en
béton coulé sur place et aux murs en maçonnerie appareillée, parce qu'elles sont meilleur marché,
plus rapides et plus faciles à mettre en œuvre, et plus favorables à l'environnement.

Les murs de soutènement figurent dans l’histoire de la construction, dès son origine ils sont en
pierre sèche, puis en maçonnerie et en fin en Béton Armé. Dans les premiers besoins générant le
mur de soutènement se trouve dans la fabrication des terrasses sur des terrains pierreux en pente
pour un usage agricole, terrasses bordées de murs bas en pierres crues (pierres brutes mises sur
assise sans mortier) récupérées par l'érosion des sols. Puis on trouve la construction de terrasses
recevant des édifices imposants. Ces murs furent dès l'antiquité des murs massifs constitués en
maçonnerie soignée de blocs de pierre (dont l'exemple évocateur est celui des temples en gradins
Incas). Dans sa version initiale de l'époque moderne le mur poids en béton qui succéda au milieu
du XXe siècle à la maçonnerie par appareillage du génie civil, se compose d'un voile (mur
mince) et d'une semelle. (Cette semelle varie en largeur suivant plusieurs facteurs dont la
surcharge sur la partie supérieure, le poids volumique et la qualité des sols de fondation, la pente
de talus naturel du matériau retenu par le mur). Depuis quelques décennies, les parois
préfabriquées se sont largement substituées aux murs en béton coulé sur place et aux murs en
maçonnerie appareillée, parce qu'elles sont meilleur marché, plus rapides et plus faciles à mettre
en œuvre, et plus favorables à l'environnement.

Paroi moulée
Après les premiers travaux théoriques en 1913 sur l'effet positif de la boue pour stabiliser les
forages3, et utilisation ponctuelle de boue dans des forages miniers dès 1920, la bentonite est
utilisée dans des forages pour la première fois en 19273. Un ingénieur autrichien, Christian Veder,
imagine en 1938 le concept de mur coulé dans une tranchée emplie de boue, puis en 1948 a lieu la
première réalisation similaire sur Terminal Island à Long Beach. La première réalisation
en France est faite à Parispar Solétanche à l'impasse d'Antin ; la première paroi moulée des États-

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Unis est faite en 1962, et en 1966 c'est avec cette technique qu'est faite la « baignoire »
étanche des fondations du World Trade Center.

Ⅳ. Blindage

Dans le domaine de la construction, le blindage est l'ensemble des moyens mobilisés pour
assurer la stabilité et la résistance des parois ou des plafonds d'une tranchée, d'une fosse, d’une
galerie de mine, d'un puits ou d'un tunnel. L'étaiement est un blindage consistant en la pose
d’étais

a)Types de blindage

 Paroi d’ESSEN
Ce type de soutènement est un blindage légèrement incliné avec talus et ancrages. La
sécurisation du talus s’effectue à l’aide de doubles poutrelles à ailes larges reliées par tôle de
liaison tous les 1,50 à 2,00 m maintenues par des ancrages. Les interstices sont maintenus à
l’aide de treillis métalliques. Les interstices sont protégés de l’érosion par l’utilisation de béton
projeté.
 Paroi berlinoise
Ce type de blindage vertical est employé par exemple dans la construction de ligne de métro ou
de terrassements dans des sols facilement drainables. Des poutres avec profils en I en acier sont
enfoncés dans le sol directement ou à l’aide de forages avant l’excavation. Lors de la réalisation
du déblai, les espaces entre les poutrelles sont comblés à l’aide de poutre ou de bastaings soit en
bois soit en acier. Il est également possible d’utiliser ici des palplanches ou des plaques de béton
armé préfabriquées. L’intervalle entre les poutrelles se situe généralement entre 1,50 et 3,00 m.
Les parois de soutènement peuvent être additionnellement ancrées ou rigidifiées à l’aide de
renforts horizontaux.
 Caissons de blindage
Les caissons de blindage sont mis en place dans des tranchées déjà excavées. En présence de sols
instables, le caisson peut être mis en place dès le début de l’excavation puis progressivement
enfoncé.
 Blindage à glissières
Les glissières sont installées dans un premier temps et les plaques de blindages sont ensuite
montées. Ce système présente l’avantage de donner une certaine flexibilité à la profondeur de
blindage qui peut être aisément adapter.
 Paroi de pieux forés

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Une série de forages est comblée à l’aide de béton et d’armement. Ce type de soutènement
permet de contenir les mouvements de terrain. À partir d’une certaine hauteur, des ancrages sont
nécessaires. On distingue trois types différents : paroi de pieux continus, tangents ou sécants.
 Paroi moulée
Selon la norme DIN 4126, ce type de paroi est une construction de béton armé ou de béton
fibreux jusqu’à une hauteur de 35m. En parallèle de l’excavation par benne à parois moulées, la
tranchée ouverte est remplie d’une suspension de bentonite.
 Palplanches
Ce type de blindage emploi un mur de palplanches en acier battues ou vibrées. Les murs de
palplanches peuvent être construits de manière à être étanches à l’eau. En fonction de la
profondeur, des éléments rigidifiant ou des ancrages à intervalles réguliers peuvent être
nécessaires.

b)Blindage a paroi moulée


Description de la méthode d’exécution
La technique des parois moulées s’apparente à celle des pieux forés à la boue, elle est réalisée
par bétonnage d’une tranchée verticale préalablement excavée sous bentonite, le plus souvent
après descente d’une cage d’armatures.
c)Domaine d'application

 La paroi moulée remplit soit la fonction de paroi étanche, soit celle de mur de soutènement
ou fait fonction d'élément porteur vertical.
 Paroi de soutènement et d'étanchéité pour des fouilles importantes et complexes
 Des panneaux de parois moulées peuvent être réalisés en paroi continue ou en éléments
porteurs.
 Reprise de charges verticales élevées
 Soutènement d'excavations profondes à proximité immédiate de constructions existantes.
 Projets de tunnels et de parkings en environnement urbain, murs de quai

d)Environnement

 Installation sans vibrations


 Faible nuisance sonore
 Évacuation des terres et de la bentonite
 La nappe phréatique doit se trouver au moins 2 m sous le niveau de travail
 Surface de chantier nécessaire pour la centrale de préparation de la bentonite et la zone de
stockage: minimum 300 m²
 Emprise de travail de 17 m de large minimum
 Évacuation de décombres, démolition d'éventuelles fondations enterrées et remblayage au
sable stabilisé
 Plate-forme de travail stable, sèche et plane

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e)Matériel utilisé
En fonction des terrains à excaver, de la profondeur des parois à réaliser ainsi que de la
précision (verticalité) recherchée, plusieurs outillages pour l’excavation peuvent être utilisés.
1. bennes à câbles
2. bennes hydrauliques
3. à circulation de boue inversée permettant de réaliser des épaisseurs de parois comprises
entre 0,50 m et 1,50 m pour les deux premiers outillages, et pouvant atteindre des
épaisseurs supérieures à 2 m avec le dernier outillage cité.

f)Principe de realisation

Fabrication de la boue bentonitique

Fluide constitué d’un mélange d’argile traitée et d’eau, dont le rôle principal est d’assurer la
stabilité des parois de l’excavation par formation d’un film, ou cake, sur lequel s’applique la
pression hydrostatique, au fur et à mesure que ce fluide est mis en place dans la tranchée en
remplacement des terres extraites.

La boue est fabriquée dans une centrale spécifique, constituée de silos de stockage de la bentonite
sèche et du mélange liquide, de un ou deux malaxeurs haute turbulence, ainsi que d’une unité
complémentaire dédiée au recyclage de la boue (régénération par tamisage et passage dans des
hydro-cyclones, afin d’éliminer les produits de forage en suspension).

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L’excavation des panneaux de paroi moulée est réalisée sous boue (bentonite) qui assure la
stabilité de la tranchée
Une sur-hauteur de boue de 1,00 / 1,50 m par rapport au niveau de la nappe est nécessaire pour
garantir la tenue des parois de l’excavation
Grandes profondeurs possibles (record > 100 m)
Outils : benne libre, kelly hydraulique, kelly hydraulique suspendu et en cas de terrains durs
trépans ou fraise hydraulique (cutter).

Bentonite en poudre

g)Murets-guides

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Permettent :
 L’implantation des parois .
 La stabilité du terrain en tête soumis au battement de la boue.
 La suspension des cages d’armatures .
 L’appui pour le positionnement puis l’extraction des coffrages d’extrémités
Dimensions : h = 0,80 m x e = 0,30 m mini pour chacun des murets.
h)Forage du panneau (sous boue bentonitique).

Le forage s’effectue habituellement à l’aide d’une benne à câbles ou d’une benne


hydraulique, mais, en cas de terrains durs ou de fortes exigences de verticalité et/ou de
limitation des vibrations, on pourra privilégier l’utilisation de la Rotoforeuse®.

Pour les sites exigus, Spie fondations a développé une Rotoforeuse compacte, HEVA (Haveuse
Évolution Avancée) qui permet de travailler en emprise réduite (minimum 8,80m par rapport à
l’axe de forage).

i)Mise en œuvre

Les parois moulées sont des parois en béton armé moulées dans le sol. Elles font généralement
office de barrière d'étanchéité à l'eau ou de soutènement des terres pour des fouilles assez
profondes (> 6 m), voire très profondes (> 20 m). Dans de nombreux cas, elles revêtent également
une fonction portante permanente. Les parois moulées peuvent être réalisées à proximité de
constructions et fondations existantes, à condition d'en tenir compte lors du phasage d'exécution.
Lors de la réalisation d'une paroi moulée, on creuse, à l'aide de grappins rectangulaires
spéciaux,des tranchées individuelles dans le sol ('panneaux'), jusqu'à la profondeur requise. Pour
éviter l'effondrement de la tranchée durant l'excavation, celle-ci est remplie d'un fluide de support
(généralement de la boue bentonitique). Après l'excavation, le fond de la tranchée est nettoyé et le
fluide de support est remplacé. Des cages d'armature préfabriquées sont alors immergées dans la
tranchée et cette dernière est ensuite bétonnée à l'aide d'un ou plusieurs tubes plongeurs. La figure
ci-dessous indique l'ordre de mise en œuvre d'un panneau individuel. Un panneau standard a une
largeur de 0,6 à 1,5 m, une longueur de 2,8 à 8 m et est généralement réalisé jusqu'à une profondeur
d'environ 30 m. En réalisant ces panneaux de manière contiguë, on obtient une paroi continue dans
le sol.

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1. Excavation sous fluide de support des deux extrémités du panneau à chaque fois sur une
largeur de grappin
2. Excavation sous fluide de support de la passe centrale restante (également appelée
'merlon')
3. Nettoyage du fond de l'excavation et remplacement du fluide de support souillé par un
autre, plus propre, dont la teneur en sable est limitée (< 2 vol%)
4. Mise en place des profilés de jointoiement (sur les bords) et des cages d'armature dans la
tranchée excavée
5. Bétonnage du panneau à l'aide de tubes plongeurs

j)Joints entre panneaux

Les parois moulées doivent régulièrement remplir une fonction de barrière d'étanchéité à l'eau. Il
importe dès lors d'éviter au maximum que l'eau (souterraine) ne pénètre dans la fouille à travers
la paroi. Or, la jonction des panneaux individuels constitue un point faible à cet égard. En effet,
la technique ne permet pas l'installation d'une armature continue.

C'est la raison pour laquelle des éléments de coffrage métalliques sont installés – avant le
bétonnage de chaque panneau – des deux côtés de la tranchée excavée (on les appelle les profilés
de jointoiement). Un joint synthétique est intégré dans ces profilés. Après le bétonnage et la
disparition du profilé de jointoiement , ce joint reste en partie dans le panneau bétonné. Sa partie
saillante est ainsi prête à être incorporée dans le béton du panneau voisin. De cette manière, on
limite la pénétration d'eau par le joint de raccordement entre les panneaux individuels de la paroi
moulée.

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k)Béton et armature

Une paroi moulée est réalisée à l'aide de béton armé. Toutefois, il convient de tenir compte
d'exigences supplémentaires, par rapport au béton armé constructif classique, pour la
configuration des cages d'armature et la composition du béton. Ces exigences sont reprises dans
la norme d'exécution NBN EN 1538 pour les parois moulées. Celles-ci tiennent compte des
aspects d'exécution propres au procédé.

Ainsi, une teneur minimale en ciment de 350 à 400 kg/m³ est notamment requise et le béton doit
présenter un important facteur de fluidité (S = 200 +/- 30 mm). Un apport continu de béton frais
d'environ 50 à 80 m³/heure est généralement nécessaire pour bétonner les panneaux sur
l'ensemble de la profondeur dans un délai acceptable. La conception de la cage d'armature doit
permettre un bon écoulement du béton et garantir un enrobage minimum de 75 mm.

Ⅴ. Avantages
Ecran continu agissant comme pré-soutènement continu du terrain.
Géométrie adaptable (circulaire, rectangulaire ou autres), pour autant que l’on puisse la
décomposer en une ligne brisée de panneaux élémentaires.
Ecran relativement étanche, tant en phase provisoire que pour la structure définitive ; dans ce
dernier cas, les parois moulées peuvent constituer le voile périphérique définitif de l’ouvrage ;
des techniques permettent de mettre en œuvre des bandes d’arrêt d’eau entre panneaux contigus.
Leur forte inertie est également un avantage indéniable lors de l’exécution d’un puits en milieu
urbain.

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De par la constitution des panneaux en béton armé (ou non), les parois moulées possèdent une
résistance intrinsèque non négligeable vis-à-vis des flexions ou des efforts normaux verticaux et
éventuellement horizontaux (composante ortho-radiale) dans le cas des puits circulaires. Dans ce
dernier cas, lors de l’excavation du puits, la paroi moulée est auto-stable, et ne nécessite donc pas
de betonnage intérieur ni de tirants.

Leur mode de réalisation permet la mobilisation d’un frottement latéral avec le terrain, qui peut
être utilisé comme élément stabilisateur de puits soumis à l’effet de la poussée d’Archimède, en
les prolongeant éventuellement bien au-delà du fond de fouille pour en augmenter la capacité de
frottement (profondeur maximale de parois de l’ordre de 50/60m et exceptionnellement jusqu’à
80m).
Pour les ouvrages en site urbain et pour lesquels les parois moulées font partie de la structure
définitive, il est également possible de réaliser une dalle en tête du puits, s’appuyant sur les
parois moulées et d’excaver ensuite les terrains à l’intérieur du puits à l’abri de cette dalle
(creusement en « taupe »). Cette solution permet de libérer une partie de l’emprise en surface
bien avant la fin de la réalisation du puits.

Ⅵ. Inconvénients
Elles nécessitent l’utilisation d’un matériel lourd, encombrant et onéreux qui la rend soit
impossible à utiliser dans le cas de projet à emprise de chantier très réduite, soit non compétitives
pour des ouvrages de petites dimensions.
Cette technique nécessite l’utilisation d’une centrale de traitement des boues d’excavation.
Problèmes de liaison structurelle entre les parois, les éléments de la structure définitive et les
structures internes (nécessité de prévoir des attentes ou des coupleurs).
Pour les structures devant être étanches, le traitement des points singuliers de raccordement de
l’étanchéité des radiers au niveau des joints de panneaux peut s’avérer délicat.
Malgré le forage sous boue, la tenue du terrain doit être suffisante pour assurer la stabilité de la
fouille avant bétonnage des panneaux

Ⅶ. Conclusion

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