Professional Documents
Culture Documents
http://www.archive.org/details/pindareo02pind
PINDARE
TOME II
IL A ETE TIRE DE CET OUVRAGE :
EXEMPLAIRE i i
COLLECTION DES UNIVERSITÉS DE FRANCE
publiée sous le patronage de l'ASSOCiATION GUILLAUME BUDÉ
PINDARE
TOME II
PYTHIQUES
Aimé PUECH
Professeur de poésie grecque à la Faculté des Lettres
de l'Université de Paris.
PARIS
SOCIÉTÉ D'ÉDITION « LES BELLES LETTRES
1922
Tous droits réservés.
Conformément aux statuts de V Association Guillaume
LES JEUX
sur
établis,
funéraire
le
comme
:
le patronage
par
;
le
ce
fut un concours musical, qui ne comportait qu'une matière :
l'olympiade impaire].
Quoi qu'il en soit de ces origines, naturellement obscures,
la fête avait déjà un caractère panhellénique, semble- —
t-il, — quand la direction en passa aux mains des Amphic-
*
12 au total: Thessaliens, Perrhèbes-Dolopes, Magnètes, Achéens
de la PhtMotide, Maliens, Œtéens, Œnianes, Locriens, Phocidiens,
Béotiens, Ioniens et Doriens.
' '^oi sur tout ce qui suit l'article de Gaspar Pythia, dans le :
II
nus gr. 1312 (B), contient les 4 livres d'odes, avec certaines
lacunes ;
pour le 2® livre, il y manque toute la première et
Codices.
.
: in linea. B" : e correctione, ubi lectio
Bs : supra lineam. prior obscura.
B^ : in margine. B'it : in litura.
B? : cum nota B*B^ prima manus, da
B« : ante correctionem. manus in B.
Bp' : post correctionem. B' lemma scholiorum
: in B.
Sch. : scholia.
Par. : paraphrasis.
Editiones prœcipuae :
(1) Re vera Heyniana editio quam Heyne* notavi tertia est; Hey-
nius duas editiones antea curaverat (177S, 1797); quinta est quam
H' notavi quarta anno i8i3 édita fuerat.
;
(3) Editio minor, iterum data anno 191 4, in manus meas non
venit.
NOTICE
22 PREMIERE PYTHIQUE
prirent part, tandis que Pindare parle d'une guerre où Hiéron s'est
mis personnellement en campagne. On peut encore moins songer à
reconnaître, avec les scholies, dans Anaxilas de Rhégion l'orgueil-
leux qui s'est humilié : les démêlés entre Hiéron et Anaxilas datent
du commencement du règne. L'événement militaire le plus rappro-
ché de [\ —
parmi ceux du moins que nous connaissons est —
la campagne de Hiéron contre Thrasydée, en 672• Mais quel est
V orgueilleux qui s'est vu obligé d'appeler Hiéron à son aide comme
les Atrides ont appelé Philoctète ?
* Diodore, /. c.
NOTICE a5
)
est composée, comme on peut
La P^ Pythique
Le mètre. , , ^ , -4 , , i i '
•
•On peut voir par le chapitre i63 du livre VII d'Hérodote que
les Grecs n'étaient pas unanimes à voir dans Gélou le champion de
l'hellénisme contre les Barbares.
' Dinomène peut en prendre sa part.
(
la
la
^ Elle ne tire pas
mention des ',
un grand appui de l'appel que
fait Gevaert à
vers la fin de l'ode. On trou-
vera dans le livre de Gevaert, plus accessible que celui de Kircher,
—
une reproduction de la mélodie (tome I, p. 4).
.
SCHÉMA MÉTRIQUE
Strophe : __
\_/ v^
^. \^ —— — «^V-» — _v^^_
\^ \^ — >-/ V^ — —
— v^ v^ — >^ \^ —
Épode :
v./ — v^ »-/
\^ \J V» w—
m\
, '-
.,
. ' 5
•, - -6
<
', - ,
C
'
,• , -
.,
'
iS
-
,,, -.
*,
< -
Carmen
"
periit in . — 6 : £() codd. ( Schrœd.)
a5
10 C :
D etc. H 12 C :
Il
D etc.
39 PREMIERE PYTHIQUE
II
sur sa lutte avec Zeus, Hésiode, Théogonie, 820. Strabon (p. 628)
commente le morceau de Pindare, en décrivant la région volcanique
qui s'étend de Gumes à la Sicile. Pindare a lui-même parlé de
Typhon en termes analogues, 01. IV, 7; Pyth. VIII, 16, et dans un
poème perdu, sans doute nn prosodion (fr. gS).
' Le jour, l'impression qui domine est celle de l'épaisse fumée; la
I
,
A' tg
,,
15 8'
,
•
KlXCkiov
'
'
•
, -
-
3
' ,,
' 36
'
20
•-
Str. ».
• *
4
'• '
-
.
25 ' "*
,- ,
45
,,
, '
,. -
Ant. .
55
C
13
26
11
D V
G
G
: -
? : (
D G -
V
cett. ||
D
20
jl
:
G :
3 PREMIERE PYTHIQUE
III
*
Sur la ville d'Etna et sa fondation, cf. la Notice.
* par les fêtes, pareilles à celle qui se donne aujour-
C'est-à-dire
d'hui, où les AÏctoires gagnées aux jeux seront célébrées par le chant
de Iode triomphale.
' Le premier exemple, le talent, fait penser à Pindare et à son
génie poétique; le second, la force des bras, aux athlètes; le troi-
sième a été choisi probablement à cause de la réputation qu'avaient
les Siciliens d'être naturellement éloquents et d'avoir cultivé les pre-
miers l'art de la rhétorique,
3
, '
A'
30 , -
• vlv -
' - ^
. ' g
g5
,
3 5
. -
' . () _
6,
, 5
40
.
.-
vocp
'
,
." - '
Str 3
g^
' ',-
45 ^'. g5
-'
(
34 ^
C•*
:
:
DE ||
C 34-35
||
Ant.
3
go
3.
50
•' . ^5
'
. vlv
-
,^,, -
. 3.
8 5
55
.
'
,
.
'
&
. -
5
47
apud Boeckh
Er. S
(cf.
:
' )
metro obstat nisi, cum Christ et quibusdam aliis, vim monosyl-
labi brevis habere (quod sine exemple est) aut cum Schroeder -«v-
respondere-w w/- exislimes. Coniecturae (velut vel
minime placent. Locus sanus esse videtur, ita ut diffîcultas metrica
solyenda sit. 57 versus, ut infra versus 77, in duo cola divisus est
||
charme !
IV
60 ''^'
- - Str. 4.
• - ,,
-
65 •, ' 1 25
, .
',
- '- Xnt.
,3
4.
-
.
7
,' , , -&
'
' , - ^,
,35
,^
-
, gp t
75 ' , ('
- ,^5
62
C D V:
().-
D
recepit ScLrœd.
V : . C || 65
33 PREMIERE PYTHIQUE
, '
, ^
8 ' ',,.
,
, -
Str. 5
,55
•
' .
' -
i6o
85 ' ,.
-
*
,
, - . 1 65
.
Ant. 5.
•.
^
'
mierpretentur, in
..V
e Tnclxman.s :
V supra lineam ov
.,,, wila.owit.)„85 xpaW.v
C E"
^^
= )^1
D V
f'np'r„vi
Ten.
.
R^ti,^
'^aU^nt
34 PREMIERE PYTHIQUE
Diomène); il est évident qu'il s'a^t des actes, bons ou mauvais ;ou
des paroles adroites ou maladroites) de Hiéron.
* L'allusion à Crésus est banale; elle paraît cependant particu-
lièrement à sa place dans une Pythique, quand on se rappelle ses
offrandes à Delphes. L'exemple de Phalaris est naturel, dans une
ode adressée à un Sicilien.
^O
. •
<,
A'
-
75
S4
•,
2> -
),'
8
- .
..- -
5.
^5
] .
85
'
. '•
KOLvcîviav
igo
'
. |,
5
92
Bucheler
./
cett.
:
II
codd.
97
Call.
•. C»
codd
:
: (.& cett. |
Schrœd. {|
98
codd.
D : 6'')-
j|
ig5
Boeckh:
II
NOTICE
* Selon les mêmes scholies, Timée niait même que l'ode fût
une ode triomphale ; mais il de le contester, vu la
est impossible
i" strophe, et il doit y avoir là une confusion avec la ///* Pythique.
36 DEUXIEME PYTHIQUE
cithare.
Strophe _ _ _
:
^^ —
V^ \^ \J
\j \^ —
— «-/
— v^ v^
\^ \J \^ V^ »_/
\J \^ \^ <>^ V^ \^\_'
Épode
'^ :
\y \j •^^ — \j \j
s^ \^
\J —— \J — ^^ —
IP PYTHIQUE
POUR HIERON,
VAINQUEUR A LA COURSE DESCHARS
• Selon les scholies, Hiéron avait ses écuries dans l'île d'Ortygie
(,)- '
, 6
.
*, str.
,' ,
-
5
-
5
' ?. 5
'
,
'- . .
',. *
-
" '.
15
,
' ', -
a5
*
codd.
,/: ' '
Inserîptio
Il
14
vctt.
DEV
Dionysius Phaselites
D V et
||
7
"!»
nonnulli dett. [|
16
C
Hermann apud Heyne
| 3
:
Byz.
:
:
43 DEUXIÈME PYTHIQÎE
II
choir dans une fosse remplie de feu. N'ayant trouvé aucun mortel
qui consentît à le purifier de son crime, il s'était adressé à Zeus qui
lui avait fait bon accueil (Diodore IV, 69) au lieu de se montrer
;
Il
', S)
nr.:)ÎOMKl)N
*Ar|:>po'SLTaq•
, •
'
..
4S
, 15
20
'
'
-
(^
• 4
25 " ., 6 .
-
(8..
•
" , ,'
8- 47
30 , •. '|& '
8
56
, -
35
,' .
' -
Ant. t.
g,
65
28 Byz. :
' cett. ||
Schrœd. (sequens Beck) :
C V
codfl.
codd.
Thiersch
Il
Il
31-2
:
'
:
Hermann
codd. 35
i|
:
30
:
'
Moscli.
codd. ||
:
34 ' vel
variam lectionem
||
afferunt schol.
44 DEUXIEME PYTHIQuE
III
'•
-
40 ,- . -
" <'.
8'• ' . ,.
' , • ' -
'
45
,
,,, . '
gg
' ,,,-
'
50 ,& Str. 3.
9a
' 5
,
antiquis suspicionem movisse non videtur
recc. plerique locum vel
;
C
pro
oipdcvcov in schol.
cett. Il
et
42 '
relaUvo
Pyth
45 DEUXIEME PYTHIQUE
Castor, comme celui d'Io/aos, est pour Pindare un vieil air en l'honneur
des auriges victorieux. Je ne crois pas que le poète veuille distin-
guer ici deux poèmes la //' Pythique et, par exemple, l'hyporchème
:
composé pour le même Hiéron, dont nous n'avons plus que quelque^
débris (fr. io5-ioG). L'antithèse est, à mon avis, entre les mots
\'envoie et regarde : c'est-à-dire entre l'envoi de l'ode, que Pindare
fait actuellement, de Thèbes, elVexécution. qui aura lieu quand elle
arrivera à Syracuse.
' 45
'. <.
' ,
5 5
. vlv
&.
,
-
Ant. 3.
,5
6 ' '
, .- ^ ,,
. ' <^*
, ,
,,5
b5
()
' •
. -
&-
.
m
3.
*
' - • ,5
70
',
.
;
. ,3^
Il
56 TJV
( -.
chiuni sub verbo)
65
Boeckh,
:
:•=
ro7./o.•.CV
Bgk.)
:
V'
jj
||
72
65
66
'
-'
Groiset
() omittunt codd
Byz. :
|(
Hermann
'
:
;
;
57 irerapsTv 'rt.Ec^j-
codd
dant schol
' cett
46 DEUXIEME PYTHIQUE
IV
TOL
. 6 ,, ' -
St. 4.
35
6
75
* (|),
.
-
'
8
" ,, &. ,
; 45
5
6.
,. - '
-
85 '& .
, ,. ,,
'
55
1 6
''
. , ''
..
,65
90
76 : -.
Bgk• (cf. Theognidem, Saà).
'•.
1|
:
.
||
Wilamowitz.
:
(Bier.undPind.. p. i3i4). 82
: ...
1|
Bgk. Schrœd.
:
Heyne:
||
G
codd. 90
V.
||
...
47 DEUXIÈME PYTHIQUE
-.
<• .
'
.'
95
' -
III
NOTICE
triomphale-
iîrammainens
^ , , alexandrins en certains
. .
i j •
—
cas embarrassants au moins ont rangé —
tel poème de Pindare dans une catégorie plutôt que dans
l'édition ait fait une Pyi/tique d'une ode qui n'est même pas
une ode triomphale^ c'est une sorte d'épître à Hiéron, qui
;
Strophe :
\j —
w —ww ii
Épode
\j \j — ^^ \m> ——
— \j — — — \j
w^—ww
'
, - ' 5
],.
'
5 ,
(6€ -
,
'
'. ,< -
3'
^^jt
,5
,
,. ,
' ,
'
15
. ,
^5
.
-. ^
.^
Inscriptio
C D V •1
C varia
:
II
lectio in sch.
||
:
1
>.
[j H
'(C'
C
Heyne
Sch. (37) iungunt
||
:
4
dett.)
vett ||
'
14
•
II
'• - 3
20
"
^, .,
.- 35
25
*
'
.
'.
- Str
4<,
* - ,^
,
'
•' ,
, ' ,. 5
30
" ,- ^nt ,
,• ,
'
-
56
35
(0
16
Schulie
Schrœd :
Bornemann
codd.
codd. 33
||
-.
(cf. Pyth.
:
codd.
II. a8) ||
(
28 Mosch
Schrœd.
)
Er.
Il
(sequens
S
24
•
III
troisième) .
* On peut voir dans les scholies des traditions très différentes sur
le nom de ce ressuscité (Hippolyte, Tyndare, Capanée, etc.).
, re
à\i6L
'
'
'
.
56
-
40
''
,
*<, '
-
'
' . a.
ijS
&•
.- '
45
. 8
,, ^
,
- Str. 3.
85
-
50
,,
f\
, -
, go
, f\
.•
^
. Ant.
gS
3.
55
'
()
36
habet ', non
(cf.
'
*
Bœckh :
ut refcrt Schrted*.)
schol. 75 et Aristidem, I,
43
37a Diudorf)
||
'
|1
44
:
'. : '
codd. (C quoque
Aristarchus
DE.
57 TROISIÈME PYTHIQUE
IV
. 5
5
,
6 6 , .
,
, , '
' . xt ot
,,
3.
65 ,- ,,5
(
fj
.' -
,
70
, .,, - Str. 4.
laS
75
' ,,
-
,3
,35
57
6/. Mosch.
4oi 3'
.
S.
58
||
: '
codd. xa96>^vMomms.
., , 4
',
-
.,
'
»,
,.
^
' .,
'',
.
'
'
-
. 8'
5
5
4.
• " ,
-
& ,' ,
.
6
',
1
- Str.
• ,.
5.
1 66
- -
'
76
Tett.
: CV ||
87 ' : G V ||
88 Byr. :
59 TROISIÈME PYTHIQUE
• .
,-5
100 , , -
Xnt. 5.
,go
'" .. ", .,
'
-
,g5
, ', .,
105
.
' ' ' ,.
'
.
,^^,
5.
' -. ,5
, ',
,* '
-
, ^f^
115
100
( :
Schrœd.),
<*>
||
etc.
'
105-106 , .
Ëmperius ferlasse recte.
:
35
IV
NOTICE
* Cf. Hérodote, IV, i5o et sqq. et, parmi les travaux modernes,
;
i ntersuchungen, XX). —
Voir un plan de l'ancienne Cyrène dans
VAnn. of the British School at Athens, 1896, p. ii3.
' Cf. les scholies {inscript, b).
» Cf. la V Pythique.
* IV Pythique, a63 et sqq. — Cf. aussi Diodore, VIII, 3o.
6
62 QUATRIÈME PYTHIQUE
* P. et sqq.
' Instit. orat. X, 1,62.
' pourrait même dire 11, car en fait les 3 premières strophes
On
en contiennent un épisode détaché.
NOTICE 63
* Pindare avait sans doute pour source principale l'un des poèmes
hésiodiques, le 3* livre du Catalogue ^d. schol.Apoll. Rhod. II, i8ij.
* Pindare ne nomme pas Malaché. Il place le séjour des Argo-
nautes à Lemnos lors de leur retour, 'contrairement à la tradition
normale.
64 QUATRIÈME PYTHIQUE
Strophe :
_^_
^^ — ^/ v^
_^ — \J \J WN^
— \^ \^ — \J \U
Épode : _ — \^\j — Kj \^ —
\^ \^ — \j \^
\j \j — \^ \^ —
— \^ \^ — \^ \j
— \^ \^ — \^
\^ \^ — \^ \j
IV' PYTHIQUE
,
,^ ,
)( ' ,-
6,
Str. .
' 5
5
'-
6,-
^,
'. ^,•-
6
, - Ant. .
6
«,' -
- ,
'
ao
-. ' '
,5
lemma .
8
Momm. :
-
codd
rXaTO'j
:
'
D
codd.
-
( Schrœd.
-C.)
V
||
9
- TC)iYXTO'j G.
duo Tricl. ||
14 -
69 QUATRIÈME PYTHIQUE
i5 la racine de villes fameuses et la transplantera sur le
II
20
' '
<-
'
,
.
,- .
3
.
35
' — '
^ —
4
23
' , -
- Str. a.
45
<,
, - *
•
'
5
3 - '
^)^,
.
&'
' 55
.
'
a.
26
II
23
:
:
Schrad. :
Schrœd. ||
et sch. (46 b)
BDEV
25
||
27.
C ||
:
30
:
cett.
Schrœd.
:
||
CDEV
70 QUATRIEME PYTHIQUE
retour si doux. Il dit qu'il était Eurypyle, fils du Dieu
immortel qui entoure la terre et qui l'ébranlé ; il compre-
nait notre hâte; et bien vite, prenant dans le champ un
peu de terre, il fit, de la main droite, le geste d'offrir à
&'
-
70
6
3 5
'
,.-,
'
'3
'
, '-
65
( .
-
èvaXtav
40
* . a. 70
•6 •
VLV
'
'
-
7^
(. -
" IV & ,
' , 8
45
, *
. .-- 6 <' Str. 3.
85
35
Thiersch
D Par. Il
:
46
'
Boeckh
{()
:
:
Cf^ V
codd.
codd. plurimi
D 49
(
et Chaeris (sch. 61):
Hermann)
D F 42
:
||
^
1|
Schrœd.
C«.
39
:
[]
36
71 QUATRIEME PYTHIQUE
5o le lit d'une femme étrangère*, il trouvera une postérité
d'élite, qui, venue en cette île avec l'appui des Dieux,
produira un mortel destiné à devenir le maître de ces
plaines couvertes de sombres nuées*. Un jour, dans sa
demeure resplendissante d'or, Phoibos l'avertira par ses
oracles,
une prétresse. —
L'inspiration de la Pythie est dite spontanée parce
que Battos vient la consulter sur son bégaiement, et qu'elle répond
(en apparence au moins) à une autre question.
' 71
5
, < 90
-
, ' g5
55
, .- ^nt. 3.
* •-
XoLo »
*
, - . '
'
,
-•
,5
6
' ,
&
,,
. - . 3
* ,
65
55-6
>
'
'• :
'
- ^,
(
codd. delevit Er. S. post
,5
:
sch. in : :
:
codd. 62
V, omiserunt plerique.
|| :
||
||
64 :
72 QUATRIÈME PYTHIQUE
par la faveur des Dieux qui les guidèrent, leur gloire alors
prit racine.
IV
^
2
,3
70
(
^ &;
, Str. 4.
5
-
'' .
,
•- ,3a
-,
75
'&
' .
, ,35
'• ,
'
-
AqI. 4.
8
^
'
, - ,4©
,-
'-
* ,^
'
'
-.
Il
^ '
66
sch. in
'
79
: '
cett.
Bœckh
||
Bœckh
'
78
:
.
:
codd.
|j
||
cett.
72
codd.
Schroed.
||
82
:
||
5
70
Hermann. :
leinma
II : codd.
73 QUATRIEME PYTHIQUE
- .
* ' 4.
•,."
« ', 55
( '
, , , -
.-
90
iGa
<>
»
Toi
'• ' -
Str. 5.
'
- 1 66
•
55
'
. ,-
', -
«
,',
;- ;
-^
89
3O8-9)
Bœckh
:
Baccbyl. XV,
:
Schrœd. 'secundum schol. Harleianum Odysseae XI,
9).
codd.
codd (-
||
90
Bj |j
97
: -7;
:
C ||
95 -
. (cf.
74 QUATRIEME PYTHIQUE
loo D'un ton ferme, mais plein de douceur*, l'inconnu
répondit: « Je dis — et on le verra — que Ghiron a été mon
maître. Je viens de son antre, de chez Ghariclô et Philyre;
là, les chastes filles du Centaure m'ontélevé*. J'ai accompli
mes vingt ans et jamais, parmi eux, je n'ai dit une parole,
io5 fait une action inconvenante. Je suis venu chez moi récla-
mer l'antique dignité de mon père, tombée aujourd'hui
aux mains d'un maître illégitime, le pouvoir que jadis
Zeus octroya à Éole, chef des peuples, et à ses enfants.
VI
*Le ton que prend Jason pour répondre indique que, dans l'inten-
tion,du poète, Pélias l'a interpellé avec une insolence voulue.
* Cliariclô est la femme, Philyre la mèi»e du Centaure. Pindare ne
nomme pas les filles; les scholies sur le vers 12 de la V' Néméenne
( 3
explique
mère de Pelée.
font de l'une d'elles Endéis,
,
Traduction approximative; la valeur précise de l'expression
'/., esprit on cœur b/anc) ne nous est pas connue. Hésychius
pas grand' chose.
par ce qui ne nous apprend
100 ^
' (•
.
nreioNiKL'N
»
'
-
Ant.
74
5.
•
. ,. - tva
8
105
<
°^'^'
'
-
£5
voLOLV
',
,
', ^ igo
. -
- . 5.
9^
, \\
,, , uBpiv, -
3
1 5
. ao5
• , -
Str. 6.
recenti;
...
114 î|
-
codd. et Chaeris
Bvz
sch.)
:
:
manu
75 QUATRIEME PYTHIQUE
*
Le texte est difficile à établir (cf. l'apparat critique); mais le sens
n'est pas douteux,
' Phérès, qui est bien connu par VAlceste d'Euripide, est le père
d'Admète et le héros éponyme de la ville de Phères. Strabon (IX,
439) parle de la fontaine Hypérée, et dit qu'elle « est au milieu de
la ville de Phères ». Le Catalogue de V Iliade (II,
à côté de la ville d'Orménion.
la mentionne )
' Amythaon est cité, dans le vers 269 du chant XI de VOdyssée, à
côté de Phérès, comme un frère d'Aison. Sur son établissement
à Pylos, cf. Apollodore, I, 96.
* Admète de Phérès et Mélampos celui d'Amythaon.
est le fils
, •
, -.
' 5
,
' '
, -
a,
.
•, Ant. 6.
.,,
12) 32,
' *-
- jjS
1 50
.* , - ajo
'
. '
«•
- .
'•
6.
33
'.' ' 6
) (
*
118 Christ (quain coniecturam accepi, collata in versu tertio
antislrophae responsione codd. Hermann).
•:
:
||
119
.
codd
B^ (lacera charta)
cett U 133
:
:
cett.
:
129||
'
Ahrens Schrœd. 120 fpov Bvz. Ip..
G V.
||
riaav :
:
-
76 QUATRIÈME PYTHIQUE
champ, avec eux, il se leva de son siège et ils se dirigèrent
i35 vers le palais de Pélias. D'un pas impétueux, ils se présen-
tèrent à l'intérieur. Quand il les entendit, le fils de Tyrô
aux tresses charmantes alla au devant d'eux et Jason,
distillant d'une voix douce des paroles affables, jeta la
base d'un débat conciliant : « Fils de Poséidon Pétréen*,
VII
haine se met entre ceux qui sont du même sang et leur fait
oublier le devoir^
' - aAo
6
3 5
* '
« , 345
140 -
•
Str. .
' -
•-^.
a5o
• '
.
a55
145
' *,
a6o
'
(iocûv
., ' -
-
Ant. 7.
a65
150
134
Bgk
*»);
:
sch.
recentioruin
:
145
cett.
ibid) verba
cum
' .
'. /.
||
C V H 135
Il 149
:
:
:
cum
ED.
vett.
Chaeris legebat '
140
||
iunguDt, plerique
C
(sch.
77 QUATRIEME PYTHIQUE
ta prodigieuse fortune ! Mais le sceptre du monarque et le
YIII
marâtre, Inô. Le rite que veut accomplir Pélias est analogue à celui
qu'observent, au chant IX de l'Odyssée (65), Ulysse et ses compa-
gnons après le combat sanglant livré aux Cicones, ils appellent par
;
I
trois fois les âmes de leurs camarades massacrés par l'ennemi.
* Nous avons vu que tous deux descendent d'Éole, qui lui-même est
a^o
-
—
&
,. - .,
" , •-
15 5
•' - "
»
^^
&' '
•*,
«
'
'
6 -
aSo
6
' , 2S5
.
.
*
,
.-
'
- Str. 8.
ago
165
. -. »
agS
' 7)()). - - «
1Ô2 Sunt qui
tem)
F G»'= 155
:
Il
B»«
—
D G
cura antecedd.
W. Schulze (post G.
G
lungunt. ||
Curtium dubitan-
;
- :
Orphée.
complète le poète fait un choix, et par là, comme par tant d'autres
;
(fr. 48 Schrœd. ') celui de Pelée (fr. 172, ibid.). La liste commence
;
les portent aux pieds ils en ont tantôt deux, tantôt quatre.
;
3
7^
70
' ^
, , , ,
.
'
' -
Ant. 8.
35
-' . '
175
'
, .
- ,
'
iio
35
'
'
,
, -". - ^.. 8.
"
.
,
- 3^7
; 172
D 178 -.
D :
Byz.
cett.
:
/.
'. 1|
176
vott.
CV : •:-
179-180
' C D
||
IX
,
*
l'héroïsme du jeune Pélops, dans la /" Olympique, 85.
Cf.
* Mot à motÎe remède de leur vertu.
:
—
Cette métaphore est assez,
fréquente chez Pindare, avec des variantes légères cf. par exemple ;
-
Str.
79
9•
33 1
. , &-
190
*'
. - -
. 335
-
'
, 34
Zfjva
' -
Ant. 9•
345
1^5 ' -
. -
'
* -
-'
35
200 • ,
'
•
'
-
355
186 ()
' - codd. 188 ' 'lao/jcdv Schrced. '
.
)( - Tett.
9•
.
|
: :
D .
8 QUATRIÈME PYTHIQUE
mirent en mouvement les rames. Conduits par le souffle du
Notos*, ils atteignirent l'embouchure de la mer inhospita-
lière*; là ils consacrèrent un pur sanctuaire à Poséidon
2o5 marin; ils y avaient trouvé un rouge troupeau de taureaux
thraces et la base d'un autel de pierre, récemment élevé'.
Au moment de se lancer au cœur du péril, ils supplièrent
le maître des navires
* Le vent du Sud.
' Le Pont-Euxin (Mer Noire).
' Cette étape des Argonautes était placée habituellement à l'extré-
contre Leptine, 36, avec les scholies Apollonios, Argonautiques II, 532.
;
et d'Euphamos.
* Les Symplégades.
20 5
'' •
< .
-
3C5
. - Stp. ,^
210
,
•' 371
.
fj
fj-
, - ' 370
'.
'
- 3So
215
'
,
,'' '
'
-
^^nt ,^
3g5
/.
m
- .
. /. «
206
ccDtinens)
Byz :
:
(inest inter
G
variam
V
et
C» (C*
:
vett.
'
lect.
vett.
?)
|| 209
||
- C V
217•; D
spatium maculam
.
:
'
testantur sch.
:
CV |( 211 212
(,8 '-
vel litteram era^ar,,
!
81 QUATRIÈME PYTHIQUE
XI
* Peithô,
IX' Pythique,
Odes, III, 26,
)
déesse de la Persuasion, suivante d'Aphrodite (cf.
pour l'aiguillon qui lui est attribué, cf. Horace,
II.
;
220
'
.-
'
' 3qo
5«5
,.
'' ' - ..
, ' - ,
22 5 ^°^^^
&
' -
"
'
,. ~
^
",• ' ,
'
', '
^^,5
. '
,
((
230
* . '
pcù »
-
Str.
An,
n.
'• -
235
' ,
-
(|), ^,5
Il
/,/ .
220
232
eecundum plerosque)
:
:
:
cott. |!
velt.
||
233
codd.
||
opoVj.av
||
228
234
Hermana
: ...
G (?)D etc.:
: codd.
Bgk (plusquamperfectum
: verba
-.
perierunt in
(linserlo) Epc
D
varia
C V
lect. in sch. 417^
et leinma sch.
cf.
in
Xem. Vin, 3).
8a QUATRIEME PYTHIQUE
rappareil fatal' qui les liait, enfonça dans les larges flancs
un cri perçant,
10).\ ' g
',
." -
'
icù
,
. '
.
240
,
'.
'
-
vlv
-
^,^
h.
, '
<. -
'
- 43
, , '
- '- . '
. 1
«
.,
250 , ,
,
'
-
'
«
*
245 ^^,
^'hol r?||n£/..^0
: -spov
9ovovWackernagel
G U Schrœd. H 250
V.
C.
(.
:
g /... RM :
G) Didymus ve.ba
codd.
ut esset
compositum. lungebat de accentu dubitan., Chaeris ea
;
dividebat
83 QUATRIEME PYTHIQUE
le prix*,
XII
place où il s'élevait.*
* Ces jeux funèbres sont ceux qui ^furent donnés par Hypsipyle en
l'honneur de son père Thoas les Argonautes arrivent à Lemnos
;
après que les femmes lemniennes ont massacré leurs maris. Eupha-
mos s'unit à l'une d'elles, Malaché, et en a un fils, Leucophanès, qui
lui-même de^nent l'ancêtre de Battos-Aristotélès, le fondateur de
Cyrène. Pour le détail du texte, voir l'apparat critique pour les faits ;
Notice.
l
,-
' 83
255 *.• -
-
str.
45
a.
• -
/,55
- 46
'
,
26
., - Ant.
465
a.
,
253 Kayser :
, -
codd. isuprascripto 2( V) 255 '...
4-5
( ),
:
5
:
||
(
||
275 Pour toi, elle tisse cette grâce. Ose donner tous tes soins
au bonheur de Gyrène.
Xlil
gueil insolent,
270 '
, ---. . 1 1. 48
'
'
,
• -
#35
275
&
'^'•
..
- 490
'
^ '• -
str. 3.
493
' -
.
28
.,-- 5
,
-
'
, ,, 5^^
285
. -
.
^nt ,3
270 Wilamowitz
). : codd. |1
280
{Hermès,
.
XIV, 194):
:
codd. 271
.
||
codd.
85 QUATRIEME PYTHIQUE
' . *
.
VLV - '
, 5
290
"- 5iS
. -
. '' - gp
5ao
,3
, ' '-
295
, ,6 £-
525
' ],
' ,.,,
'
53
le palais d Arce-
être chantée dans
silas, au banquet où devait être célébrée la victoire de son
char. La F^ a dû l'être à l'occasion du retour de l'au-
rige triomphant dans sa patrie, où il ramenait avec lui, sinon
le quadrige qu'il avait consacré à Delphes, du moins l'atte-
à l'ouest de Cyrène. Il
y a de l'obscurité dans la citation que font les
scholies d'un curieux passage d'un historien, Théotime, auteur
d'un ouvrage sur Cyrène. Le rôle d'Euphémos et celui de Carrhôtos
y paraissent embrouillés. Mais il résulte avec évidence du texte de
Pindare que Carrhôtos a conduit le char. Le scholiaste note que
le nom de Carrhôtos aurait été un nom indigène.
* Le poète célèbre l'excellence de ce char. Les chars de Cyrène
étaient renommés.
^ X, i5, 6-7.
NOTICE 89
Strophe : ^
- v^ ww iii
\^ —— \^ — \^ \y
— N-»
^^^
Epode :
_
— N^ V^ — V^
\y V»» —
^/ ^ \^ \^
V^'V^ ^^
y-f — V^ 1>^ÎV<» w
PYTHIQUE
* Le même
thème, avec des nuances un peu différentes, est déjà
traité //' Olympique, 58-6o.
dans la
^ Selon les scholies, Castor avait un temple à Cyrène, sur la grande
voie dallée que Pindare va célébrer plus bas et qui était un des plus
beaux ornements de la cité. Il faut cependant noter aussi que Castor
est souventinvoquéà propos des victoires de quadriges. Ce qui suit est
une allusion aux troubles qui avaient agité Cyrène quelque temps
auparavant voir la Notice sur l'ode précédente.
;
, - 6[
Str.
5
*
(
•.
, VLV
5
- • ,
.
15
'
,
"
,
-
Ant. .
6
so
•
5 ''
D
. '.
18
s : codd.
S. :
|| 12 Byz.
codd.
: C V '
9» CINQUIÈME PYTHIQUE
vient te célébrer,
II
raisons que l'aurige aurait peut-être fait valoir, s'il n'avait pas
remporté le prix il donne naturellement à Excuse un père qui lui
;
20 \. ,- aS
, •, ,
2 5
-
,
',
. .
3
35
'
30
- , 4
-.
Str. a.
3 5
'
< 45
4
• ' (|)'
,
5
'.
55
23 . S. : codd. ||
24 Er.S. : codd.
: C (cf. sch. ag) H 27 Heyne :
6ocodd.
II
||
28 :
Q ||
Byz. :
codd. 33 Il
interpretanlur
[de que adierlivo
:
cf.
alii
Schneider
Of. IL bb^ 36 \\
Pauw '
adiectivum, alii participium (recte quidem)
V'
||
EGVi
codd. : •.['
: -
94 CINQUIEME PYTHIQUE
* Le
fils d'Alexibios est Carrhôtos.
' La course fut cette fois particulièrement malheureuse, mais les
l'effroi qu'il éprouvait lui déliait la langue. Pindare évite de dire que
Battos a eu peur c'est Battos au contraire qui met en fuite les lions
;
45 , .
, . KopoL
' -
Ant. 2.
Co
'• 6Ô
50
,
. '' -
5 5
'
' - .
,
2.
. ,
^
' '
6
62
"^
) -
'
&
cf)o6cp,
. Str.
8
3.
,'
42 Lectio codicum, quod ad sensum attinet, crimine vacat
verumtamen répugnât métro (*^ « pro ^ —
in ceteris strophis),
;
desinit C 52
||
Byz. D : V 58 Byz.||
vett.
95 CINQUIEME PYTHIQUE
ÏII
C'est lui qui octroie aux hommes comme aux femmes les
^ Les Égides sont thébains mais une partie d'entre eux s'est asso-
;
86
'
, &
^
70 * FluXco
q5
. *
,
, , Ant.
,
3.
,
75
-
,
*•, ,
',
-
,5
8
,,<,
85
''
,
69
*•
Pauw
•^'
'
:
-
.
(- codd. 72
.
Momms.
3.
13
' '>
|| :
codd. Mosch).
96 CINQUIÈME PYTHIQUE
IV
93 , -
95 ,
* ' . -
Str. 4.
1 3
, '
,
•,
100
,35
'
1 4
) ,.
*
.*
4.
• 45
98-100
iidem (
...
' .
'
nus :
Il
... Gp=Ip=U
!•.
codd.
/..
D
V).Sch.inter genetivum etaccusa-
' codd. Verbum
Stepha-
sed
97 CINQUIEME PYTHIQLE
l'Iliade, (V, bog etXV, i56) ainsi que dans V Hymne à Apollon (laS).
C'est subtiliser que de l'entendre de la lyre.
* Le vœu de Pindare fut exaucé deux ans après.
' 97
*
•
-, *
opvL^LV 1 5^
',
2
(,
•,
115
., '
*
npôcppcùv ,<, En
,56
4.
120
''
, ,5
)(.
' '. ,55
vlv
.
II
111
118
Byz. :
Heyne).
:
( codd. ||
123
Schneidewin
Hartung :
||
122
codd.
codd. èzi
VI
NOTICE
* Inscript b.
' Inscriptio.
100 SIXIEME PYTHIQUE
» A8-5o.
' On a pensé que c'était Simonide qui avait reçu, à proprement
parler, la commande de l'ode triomphale (de l'ode principale, desti-
née à être exécutée à Agrigente cf. Gaspar, p. 45, et Wilamowitz,
;
charme.
On a dû remarquer qu'il n'avait été question,
S./ V^ V^
^^ \^ \J — \^ N^ —
VI' PYTHIQUE
II
III
3 ,•
'• - Str. .
5
'
,
'
'
8
*
,
.&, <^
'
- Str. a.
12
15 ,
& .
,
,,
17
- Sir 3.
20
'
II
4
D ^
Hermann
Sclirœd.
par.
:
: codd. 12
codd. 14
G V 19
||
||
:
||
||
21
:
Dawes
. S.
:
:
'
et par. ||
codd.
13
io5 SIXIEME PYTHIQUE
IV
V
et la parole qu'il avait lancée ne tomba point vainement
à terre. Le héros divin, faisant face au danger, acheta au
VI
,
25
"
6•
£ .
, -
30
.* -• , '
Str. 4.
< '
35
bv,
' ' -
40
'
, Str. 5.
• .
45 6,
' &-
.'
28 fyevToByz.
Nocù
f)févrrocodd.
,
fj6av
31
, Byz.
Str. 6.
:
|| : codd.
1132 Byz. : codd. || 37 Heyne:
aÛToûccdd. 43 || : D 11 Byz. :
D.
io6 SIXIEME PYTHIQLE
*
Le texte de ce membre de phrase est très incertain ; voyez les
notes critiques.
50
(|> '
( ', ,^
, ,-. 8
Ç' ,.,
.
? 50
(
Christ :
NOTICE
La famille illustre des Alcméonides'a' joué
La date
dans l'histoire ancienne d'Athènes un rôle
et le héros
important qui est bien connu, et sa richesse
Strophe
\^ — ww ->
\^ \^ m-
w— ^ww —
—w >-/ — <-/
\^ \^ ^— \j
www
Epode :
__ ^
ww w—w w
^^ v^ -
w— —ww
VII' PYTHIQUE
I, 63-:i
^
; V, 62-66, 70, 90
Sur ce passage, dont
;
',
le
, i2i, i23-5,
texte est mal
i3i.
établi, voir les notes
critiques.
* Sur l'histoire du sanctuaire delphique et les édifices qui s'y sont
Str.
'•
, -
;,
5 5
*- Ant.
,
*.
,
-
4 " Byz. : codd. 5 oly.o-^) Bœckh : ' D
,
' (',
||
Coniecturam
receperat.
Mosch
1]
schol. in
||
,
5
:
'
Schrœd.
= ôv
D
:
)
vett
10
ut
V;
:
et
in litura fuit prias
iteruni scribi
;
D
posset.
||
.
' ,6
• '
19
. ao
20
.
VIII
NOTICE
_ . Aristoménès, fils de Xénarcès, apparte-
Le vainqueur.
naît à une
ri,
famille
i.Vi
d Egine,
. ,,
celle des
Midylides, qui avait déjà acquis une certaine illustration
dans les grands jeux. Deux de ses oncles maternels avaient
été de bons lutteurs ; le premier, Théognète, avait été cou-
;
ronné à Olympie ; le second, Clitomaque, à l'Isthme. Leur
• petit-fils, formé sans doute par eux*, le fut à son tour, à
Delphes, au concours des enfants ; il avait été déjà vainqueur
I
' Pindare en effet ne nomme pas ici Yalipte, tandis qu'il lui fait
babituellement sa part quand il s'agit d'une victoire d'enfant.
' Voir la note sur le vers 80.
fille de Justice ; elle reste fidèle à son nom tant que, sou-
cieuse de respecter les autres, elle n'est elle-même victime
d'aucune attaque injustifiée ; si on lui fait tort, c'est pour
rester fidèle à sa mère qu'elle repousse l'agresseur avec
une énergie indomptable. Deux exemples mythiques, celui
de Porphyrion, le roi des Géants, et celui de Typhon* servent
à confirmer le sort qui attend ceux qui n'ont confiance qu'en
la force. Le roi des Géants a été vaincu par Apollon,
comme Typhon mention d'Apollon fournit au
par Zeus ; la
* Cf.Gaspar, p. i65.
' Thucydide, I, ii3-ii5.
Ii8 HUITIÈME PYTHIQUE
l'élément principal.
SCHÉMA xMÉTRIQUE
Strophe :
_
<^ —^ v^ —
\^ — \^ — v^ —
Epode : ^_
——w —^
—— <»/ v^
— V»» — \^
N^ ^ ^^ —
fais croître les cités, toi qui gardes les clefs souveraines
de la guerre et des conseils, daigne agréer cet hommage,
rendu à Aristoménès, vainqueur pythique. Car tu sais tou-
jours, avec le plus juste à propos, entretenir un commerce
mutuel de rapports pacifiques.
roi des Géants^ Ils furent domptés par la foudre et par les
* Porpliyrion est l'un des Géants qui combattirent contre les Dieux;
c'est luique Pindare va appeler un peu plus bas, dans l'épode, le
roi des Géants.
* Sur Typhon, voir les vers i5et suiv. de la I^' Pythique. Typhon a
été foudroyé par Zeus Porphyrion a été percé par les traits d'Apol-
;
Al H
g^j. ,
-
.
-
'
, ^^^
II
'. .
-,.
1
5 Bta -- <>.
. .
o\i ,- 30
12 codd : )^ Matthiae
cett.
(| 16 ; . S . ^-
121 HUITIEME PYTHIQUE
II
mon génie !
a5
1
20
" '
"^ . Str. a
25
*
£, ' .
'
35
-
•
. Ant. a.
30
'
,•
, '
4
45
, ,.
3)
',
-
-
-
. a.
, ' , 55
Il
20
37
II
38
6•^ Bœckh
habet
Bgk :
:
'.
'')()
V quoque, non
codd.
,
codd. ||
26
ut refert
:
Momm.
-
122 HUITIÈME PYTHIQUE
d Adraste.
* Les scholies entendent: un sanctuaire d'Alcméon, voisin de la
maison d'Aristomène, mais il est clair que Pindare parle de lui-même.
Alcméon, sans doute dans un songe, a fait une prédiction au poète, et
cette prédiction a dû être interprétée après coup par celui-ci comme
relative à la victoire d'Aristoménès.
'
''*
, laa
.
40
Str 3.
g^
*'
((
,
4 5
• . *
-
65
*.•
Ant. 3.
-
50
6
-
-5
*6
.-
55
'
' - .
»
3.
, ^ u^vcp,
go
' '
, . g5
'
£• 40
:
Bœckh
S. :
V
:
||
((
45
' codd.
cett.
codd.
56
||
||
||
V
43'
schol
Byz.:
Byz.
:
:
:
'
vett.
codd.
D
D
||
||
||
44
55
59
.
IV
V
De toute ta hauteur, tu t'es abattu, impitoyable, sur
Sir. U-
65 , • - -
,* '
y5
.
70
'
-, ,
-
<5
'
.
Ant.
,©
4.
- ,
'
75
*
' '
•, -
-
,5
', -
.
8
'
'
,
'
6'•
,,
'
"-
' ,
•
,,
5
'
72 :
Bergk•
(
:
:
vett.
(5()
Locus a mnltis maie
|| 78
codd.
antecedentibus iungunt.
GrP ((
D'
intellectus
F G' :
et
par). ||
D"
Bergk*)
immerito correctus.
77 <5'
G'
Sch.
V ||
5
'•
Str.
verba
Byz.
cum
5.
||
:
124 HUITIEME PYTHIQUE
' u^'
, . -
8 S
'
laS
Ant. 5.
90
,
•,. ,3
• . ,-
'
95
. (' ;'' ; -
, -
.
36
5.
(pCKoL , . 4
100
:
2> ' . (-
^[^s
( 87
par.) Il
90
Hermann :
Schrœd.
ôeôaïypivot codd.
:
H 99 Boeckh codd. :
IX
NOTICE
)
;
retrouve aussi. Pausanias donne des détails plus précis, qui ont
pour objet de rendre plus vraisemblable l'exécution de l'idée de
Danaos.
Opinion de Wilamowitz [Hieron und Pindaros, p. 1291).
*
• Il semble
y avoir eu deux formes de la tradition l'une selon :
peut se défendre et est même fort séduisante, tant qu'on s'en tient
à la phrase sur lolaos. C'est en considérant tout le morceau dont
128 NEUVIEME PYTHIQLE
pas faite sans doute pour surprendre dans une ode de Pin-
dare ; il y en a d'autres exemples'; encore faut-il qu'elle
'
Ou d'un conseil que lui donnerait Pindare de chercher à con-
clure un heureux mariage, comme Apollon et Alexidame. Je ne —
parle pas des fantaisies de mauvais goût de ceux qui, comme
Dissen, ont vu, dans l'histoire de Cyrène et d'Apollon, une allusion à
un attentat commis par Télésicrate contre une jeune fille de Thèbes !
1 32 NEUVIÈME PYTHIQUE
et une conclusion consacrées au panégyrique du vainqueur
et aux considérations morales.
si simple se prête à des variations ingénieuses,
Cet ordre
mais est généralement observé dans ses grandes lignes.
M. A. Groiset* ne compte que quatre odes, sur quarante-
quatre, qui fassent véritablement exception : ce sont la
IX^ PytJiique, la P^ Néméenne, la X^ et \d.VP Isthmiques. Nous
verrons plus tard quelles particularités distinguent les deux
dernières. La XP Pythique offre ce point commun avec la
/" Néméenne, que toutes deux se terminent par un mythe
Ce mythe est le seul que contienne la Néméenne, et par
conséquent il est développé longuement. Dans la Pythique
au contraire, il a été précédé d'un autre, beaucoup plus
étendu, et il est assez bref. Les intentions complexes qui,
nous l'avons vu, ont inspiré Pindare, quand il a célébré la
victoire de Télésicrate, expliquent ce que la composition a
ici d'original et de raffiné.
'
La Poésie de Pindare, p. 365. —
Il y quarante-quatre ou
quarante-cinq odes triomphales, selon qu'on distingue ou confond la
///' et la IV^ Isthmiques.
—
SCHÉMA MÉTRIQUE
Strophe : ^
\J \^ \^ —
— V-'\-» — V-fV./ — ^
^^-'^^ — v^^ — —
— ww — ^w — —
^V^— — — «^^/ — Vi/V^^_
—W—— — WV^—.V/«b^ —
— ^^\^ — w^ — —
— ^W— V./W — —
— V> V» — V-» v-» —
- v^ — v^ - v^ i:^
Épode :
— W>^ ^1^ i— v^ __
— v^ — N^w—ww i:^
- s^ _ wi:i
— w w — ww —
^=^ v-/ Ww— w w i^^
IX• PYTHIQUE
( Str.
-• 5
',
-
, VLV
^C^av
'
.
^'
-
Ant.
,5
-
*
,
' * - 3
6
D lemma
'. S.
schol. in
V
:
13 £ : -.codd.
Schrœd
||
:
V
:
||
10
D
oc•JV
sch.
||
:
8
D
«^
V.
!|
i35 NEUVIEME PYTHIQUE
IT
fillede TAsôpos.
* Les mots essentiels sont rejetés, ainsi que Pindare aime à le faire,
a5
.' , .
3
'- .
' ,,
20 ' 35
,
€|>
, 4
25 .
VLV ' Str. 2.
'. ^5
'
• ,-
,,
-
30
,,
«
-
5
55
Il
19
22 •^'.
D
:
DE.
^'.
||
24-5
V
cett.
D',
D
varia lectio
23
.... :7
||
in
....
sch. ||
Wilamowitz (Hermès,
ofxop-.âv
V
V.
||
||
:
Mosch.
32, aCi)
13
:
:
i36 NEUVIEME PYTHIQUE
/,5
qui sais le terme fatal de toutes choses et tous les che-
,
; :
' Dans tout ce passage, Pindare imite la langue et les formules des
1,47.
^ <4 - . IirHl(jMKi2N
'
' l36
;-
35
*
^.,"
VLV
'
Ant.
g,
2.
?jpa
;-, »
-
-, ,- «
65
40 , 70
', -.
, ^ - .
,. ;•' ,
2.
^6
'
8
,
45
,. ,
''
85
».,
50
41 ^-
38
D("
PQ
Moinm.:
Mosch^:
V.
. ' .
BDEV
S. 1148
Tiicl. ./
Èr. S. :
Schrœd).
'
||
i37 NEUVIEME PYTHIQUE
III
•
,
-
• Str. 3.
,
5 5
, ^ ' 9^
-
,.
' -
,,^
éo ", .
Ant. 3.
,5
' (-)
,
, -
^OLOL,
, '',
65 ,, -
-. 5
'
* '
»,
* ' . 3.
55
(-)
Schrœder
Schrœd.
:
D V
codd. |j
62 ()
.
Bfrckh (Mosch.)
Syllaba deest ; <) Tricl.
:
1 38 NEUVIÈME PYTHIQUE
70 Libye*. Là, elle veille sur une cité très belle et glorieuse
par ses victoires dans les Jeux. Et voici que de nouveau,
dans Pythô la divine, le fils de Garnéade vient de l'associer
à sa brillante fortune; vainqueur, il y a fait proclamer le
IV
^. , ' -
70
-. '
lao
n5
* vlv
, 3
75
& VLV
'
' ". Sir. .
8
'
<
. - *-
35
•, 4
', -
,
, -
. 45
8)
,
'- . Ant 4-
5
(,-
'78 :
:
Wilamowitz
() cett. j)
||
79
88
• Ahreus
Hermann :
:
()
codd.
codd.
||
85
.
*
La fin de cette strophe est au nombre des parties de la triade qui
présentent le plus de difficulté. —
La colline de Nisus désigne
Mégare Nisus, roi légendaire de la TÏlle, est surtout connu par la
;
,55
.
90
.
,
, , -
'
'
,g^
•.
,
, *
,^^5
95
^'
&
,^
100
.
5
, , •,
'
Str. 5.
, - '
- -
* , --
105
01
«^
91
Hermann
-3
codd
:
:
|| 98
codd. || 10S '(0
Hermann
^»:
|| 93
Heyne:
^el
Schrœd. •
cett. ||i03
codd.
-'
1 4 NEUVIEME PYTHIQUE
* Sut
Iras a, cf. Hérodote, IV, i58. La chronologie obligerait à dis-
tinguer cet Antée de l'adversaire d'Héraclès que Pindare rappelle
dans la ///• Isthmique. La jeune fille qu'Alexidame conquiert à la
course est nommée Alcéis dans un fragment de Pisandre (6), Barcé
par le scholiaste de Pindare (i83).
* Quarante-huit et non cinquante, en décomptant Hypermestre.
qui a épargné Lyncée, et Amymône, aimée de Poséidon.
^ Même métaphore 01. XIV, 22 elle désigne les couronnes.
;
1
' 4
-
,. (- igo
•' "
.
Ant. 5.
' &-*
,'- 6, iq5
1 5
' -,•
,
-. ao5
$
,., , '
• . 5•
120
, .,
"'
'
aïo
ai5
' *
Si
12) (. aao
/.6"
111 '
(suprascripto
: altéra manu) V.
praeter G. Plerique post
vett. vel
113 ||
G Tricl.
distinguant,
:
La ^
Pythique est la plus ancienne des Odes
de Pindare que nous ayons conservées*. Elle
date de 498; le poète n'avait que vingt ans. On y relève sans
doute, en petit nombre, certains traits particuliers que cette
jeunesse peut contribuer à expliquer. On est beaucoup plus
frappé de la ressemblance qu'elle présente avec les œuvres
postérieures. Pindare semble avoir trouvé vite sa voie. Il
M. Gaspar place la
• *
yéméenne et la VU' Isthmique à une
époque antérieure mais nous verrons plus tard que les dates qu'il
;
Corinthe —
dont il ne peut être question ici mais on retrouve ;
,
y apparaît tout formé,
lifie l'effet
inimitable —
et l'expression
et intraduisible.
:
par laquelle
est un de
— -
qua-
Strophe : — w
\j \^ —
Épode : —
v-/ \^ \J
.
Str. .
( ; -
5 , . ,
5
^ - ^, .
*,
'
. -
'
'•
', , ,5
15 "' .-
* ..
119
1
.
vett ||
15
.
[^'
:
vett.
-
i>~6
*^-
* '" D
«V'•
Tricl.
||
||
4
11
:
'Ittjz'. : -!
(-)
Tricl.
D«« Vlit
:
i47 DIXIEME PYTHIQUE
II
3o des H}iDerboréens.
III
•
Le sens de cette phrase est controversé ; d'autres entendent que
Hndare oppose aux Dieux, qu'aucun mal ne saurait atteindre, les
hommes, qvii, tout soumis quils sont aux vicissitudes du sort, ont
cependant aussi leur part de joie.
" <
. r 147
25
20
'
• ., ,
-
Str. a.
'
35
] ,
2 S
* \
.- "
Ant. a.
, '
'
()
4
45
,- ,
30
'
' . 3•
3 5
•
, ' ' . ' 55
' Str. 3.
cett.
il
36
26
28
)
Call.
Il
codd. 27
Er. S.
:
I Q U
codd.
cett. vett.
:
:
-.
'
Q cum
||
||
||
quibusdam
Er. S. :
dett
Tricl. :
:
codd.
i48 DIXIÈME PYTHIQUE
IV
40
8
&
^
- &
'
.
-
'
&
6
65
. ,- ", Ant. 3.
45
,. - ' ^
.
-5
(|>( .
50
, -
3.
,' . .
'
'
8
^
'
-
* ,
55
' Str. 4•
' <|)1 86
- ^^
40 /. V 43 52
('-
: :
jj ||
: VPQ |1
: D ,? Tricl. ||
54 G :
cett. II
57 F Er, S : cett. IJ 58 Tricl.: ëv
oxpuncto) fv cett.
i49 DIXIÈME PYTHIQUE
cœurs;
94
),
• .
A.nt. 4.
'
6) ',
',
-
,
. ,
.- .
,-
/,.
, '
70
• '
. ,,<,
69
60 (•>>'.
'...."
'...
Bœckh :
(
codd. ||
61 /) Bgk : codd.
Wilamowitz (per litteras ad Schroed. missas):
codd Schrœd.).
[|
XI
NOTICE
'
Il a poussé quelques critiques modernes à soutenir qu'il y avait
eu deux Thrasydées.
' Cf. V inscriptio a et Vinscriptio b.
« Vers i3 et 43.
i53 ONZIEME PYTHIQUE
Dieu avait aimée, et qui lui avait donné deux fils, le devin
Ténéros et Isménos, homonyme du petit fleuve dont la
source était toute voisine; Pausanias y a vu encore
les trépieds d'orque signale le poète*. C'est laque Pindare
prie, au nom d'Apollon, les plus célèbres héroïnes de
Thèbes, deux desfiUes de Cadmos, Sémélé et Inô Leucothée,
de venir avec Alcmène, mère d'Héraclès, retrouver Mélia,
pour honorer la célébration de la victoire remportée par
Thrasydée. Nous ne connaissons pas le calendrier des fêtes
auxquelles donnait lieu le culte d'Apollon Isménien, et
_ ^
Lemythe. ^
Le mythe est celui d'Oreste
Clytemnestre par sa nourrice Arsinoe; envoyé
•
sauvé des mains de
* • -
Cf. Pausanias, X,
*
lo, et Fougères, Guide, p. 236; Keramopoullos,
Thebaïca,
* Ou du moins certains d'entre eux car ils étaient, dit-il, en
;
Égisthe .' —
Un détail diffère de Stésichore. le nom de la nourrice:
Arsinoé chez Pindare. Laodamie chez Stésichore, selon Phérécyde
(fragment 9 c). Cf. sur ces questions Mazon, Orestie, p. XXXI et
XXXVIII.
i54 ONZIEME PYTHIQUE
,
•
, ,,.
^ i'
1 ode.
Elles en forment la partie délicate et
présentent de réelles difficultés d'interprétation, qui pro-
viennent pour une forte mesure de l'incertitude du texte.
Déjà la transition qui les amène a donné lieu à beaucoup
de discussions*, quoique le sens général en soit clair. Après
avoir énuméré les trois victoires de Thrasydée et de son
père, le poète énonce un vœu qui ne peut nous surprendre
de sa part : parlant à la première personne, mais, comme
* J'ai adopté pour cette phrase (non pour tout ce qui suit) la
construction et l'interprétation de V/i\am.ovfitz {Hieron und Pindaros,
p. i3i8).
NOTICE 1 55
très
*
* III, 62.
' au temps de la a* guerre médique.
C'est-à-dire
Hérodote, IX, 86 nomme les deux principaux, Timagénidès et
'
Attaginos.
* Cf. la Notice sur la IX' Pythique.
NOTICE i57
Strophe .
_ V_/ v^
\^ — v»/
Épode
^ :
— \-> N.y
\J \J\J V^ V^
V-» V^ — ^y ^y — «^
v^ \J — \^ v^ ^^v_/
—— \^ — \^ \^ —
Ift
XP PYTHIQUE
"
2^
' '
, ,
*,
Str, .
, ,-'
5
', .
'
*
, j^nt. .
1
7**
,
' - ,5
, ..
par.
10 '
2*»
II
V
4
II
8
Byz.
Byz.
:
Heyne
:
vett.
Momm.
:
|| 6
:
codd. velt,
codd.
Hermann
|1 :
--
3
: D
DG
-
ao
|J
9 ONZIEME PYTHIQUE
II
ténébreuse de l'Achéron,
15
, .
8''
", Sir. a.
25
' '-
20 3
2 5*' ,
' VLV
.
" ' €
;
Ant. a.
35
25
; ^
< •
* .
'
. a.
30 . 45
'
13-14
Schrœd.
Momm.).
...
plene distinxit
V «:'
V.
:
Il
Il
.
25
31
V
Byz.
celt.
||
:
|1
pc
codd.
non dislinjiuunt
codd.
23''
6 ' :
:
||
codd.
...
18
cett. vett.
Schrœd.
cett.
: .
Er. S.
||
cett.
17
:
Momm.
codd.
25
Tricl.
codd.
||
(
||
||
post
||
21
:
:
i6o ONZIEME PYTHIQUE
III
7»0' (cf. VIII' Pythique, 5). C'est cette forme, en effet, que
donnent ici les manuscrits mais elle gêne le mètre. Il est donc tout
;
., ' Str. 3.
5
34*'
3 )
'•
,
*
'
-
' .
- 55
', ,'-
&
, j^ni 3
39**
40 ,
, '
, ; g^
<|) -
'
, ., , gg
ovcp £ 3
45
f\
'
() ^
>^
32
codd.
ôovcodd.
Christ
II
36
:
41
D
II
recc.
II
codd. 42
Byz.
V
38 •.'
Mosch.
||
Heyne
:
Byz.
:
'
non legebat scholiasta (66'') expulit Er. S. Post
:
vett.
codd.
||
dis-
.
:
DE
Y.codd.
vett.
'
||
G
35
||
||
||
37
40
33
Hermann
:
:
:
vett.
:
:
Heyne: ('.)
Byz :
()- D
Schrœd.
||
-
(|
-
35
'. -. --
;
Tricl : D cett.
par. || 46 () supplevit fricl.
i6i ONZIEME PYTHIQUE
IV
Sir. 4.
50
50*' . ., .^5
6' ,' - -
8
,•
Ant. 4.
'
5 5
5
5" ^^^ '^^ 8
(^
«
47 '
&
6
,
'
' ,'.,,Pauw 7()
|5,
g5
'5
: Er.
S. Bœckh). 52-53
||
oaScj Tricl. : .
yett. II
54 Mosch. :
' D V et sch. ||
Q et sch : cett, ||
55 Herman (elisionem admiltens,
collato Iliad. XI, 272): codd. lemma sch. in B. 55'' ||
. .
||
NOTICE
. ,j „ .
Il n'est pas composé de triades, mais
Analyse de Iode. , , ,
de 4 strophes simples seulement. Il
1 C'est la X\
* Le vers indique certainement qu'il s'agit bien d'abord de
19
l'invention de la flûte, etnon pas uniquement de la composition du
nome polycéphale.
' Cf. Plutarque, de Musica, 7, et le commentaire de Weil et
Th. Reinach dans leur édition de ce traité. —
Le nome polycéphale
était, selon Plutarque, en l'honneur d'Apollon. Pindare le met au
nombre des airs qu'on pouvait entendre dans les grands jeux. Mais
il ne dit rien qui oblige ou même qui incline à croire, comme on
l'a fait parfois, que Midas ait lui-même exécuté ce nome, dans
l'épreuve qui lui a valu sa couronne.
* Le texte est trop vague pour être d'une grande utilité dans les
discussions relatives à la construction des instruments à vent chez
les Grecs. Il nous apprend seulement qu'il y entrait du bois et du
métal, mais ne permet pas de préciser quels éléments de l'ensemble
étaient fabriqués avec l'un ou avec l'autre.
NOTICE i65
\^ ^ — s^ \^
\J — \J \J
\^ — «^ w —
\^ s^ —W
\j \j — \^
\^ \^ — \J \J
\y \J — V^N-»
1
XII' PYTHIQUE
II
, ,,,-
',6
Str. .
' -
-
-
,
5 '
,
, -
vlv
' ' -
"-
Str. 2.
,,-
-
,6
30
-
': 3 ,')
lect. in sch. :
. S.
et
:
:
sch.
() ||
11
codd.
codd
||
12
(V'») :
Bœckh (secundum
codd. '
Momm. 5
variara
Schrœd.
||
1•
169 DOUZIEME PYTHIQUE
III
IV
796), Voeil unique appartient aux Grées Pindare, qui abrège le récit
;
de grosses joues.
^ Il s'agit des jeux, non pas des combats. Athéna fait don de la
flûte aux hommes, mais rien n'indique, dans les expressions employées
par Pindare, qu'elle refuse de se servir elle-même de l'instrument.
IB'
* . i6o
15
'
Qf\KE
'
-,, '
.•' -
Str. 3.
,
3o
-
20
, 35
'• -
-
.
' ,,
)' , do
-,
25
Str. II.
'
,.
Momm.•:
.:"v"b D
codd.
;9'°''~"'"''"'^'^ ""^^' Q 25
^^^-^'^'^ ^|-^^ Bgk
2^2? manu reccnti
26-32
II
||
additi sunt
24 Er
II
(?)
'
S. :
Schrœd:
V:
codT
.o>/v
170 DOUZIEME PYTHIQUE
les hommes obtiennent quelque félicité, ce n'est jamais
sans labeur. La divinité peut y mettre le comble aujourd'hui;
3o — mais le destin demeure inévitable; un jour peut venir,
El
• - —
| oô
5
30
'
, '
—
, . 55
30
Momm. : 8<)
: D
codd.
]]
' :
'
' » V U 31
Collection française d'Auteurs Grecs et Latins.
A.XJTEXJI\S L-A-TIISTS
1 . LUCRÈCE. — De la Nature. — Tome I (Livres
Texte établi et traduit par M. Ernout,
I, II, III).
Professeur à la Faculté des Lettres de Lille . . 10. »
Exemplairei
.A.XJTE3XJI\S LA^TIIsTS (suite) numérotés
sur papier
4. COLLECTION DE LITTÉRATURE
GÉNÉRALE
SIR ROGER DE COVERLEY et AUTRES
ESSAIS LITTÉRAIRES, par Sir James
G. Frazer. Traduction de M. Chouville, avec
une préface d'Anatole Fraxce 7.50
SOTJS FFLESSE
PINDARE. — Olympiques Pythiques, par M. A. Puech.
et
Tous ces volumes se vendent également reliés (toile souple, fers spéciaux)
avec une augmentation de 5 francs
1
Il•
1t
ft t
< \
r
rv) >
-P-
- " • ^
1
H•
Pj
P.
PINDAPUS.
Oeuvres. •2
1922
. 2
PONTIFICAL INSTITUTE
OF MEDIAEVAL STUDÎES
59 QUEEN'S PARK
Toronto 5. Canada