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Rapport de Projet
En vue de l’obtention du Diplôme de Licence
Filière : Electrotechnique
Spécialité : Electrotechnique
THEME :
Soutenue le : 10/06/2018
Promotion : 2017/2018
Remercîments et Dédicaces
REMERCIMENTS
Merci à tous
Remercîments et Dédicaces
DEDICASE
A TOUT MA FAMILLE
Oussama
Rahim
Tamer
Sabri
Résumé
Résumé :
Summary:
The work done during this end-of-cycle project concerns the operating principle and the
analytical calculation of design and dimensioning of the asynchronous machine using the
Matlab software. This procedure allows to size the different parts of the electrical machine,
such as: the stator, the rotor, the electrical part, and magnetic. It is based on empirical
formulas and charts. Examining the results of the design procedure, namely: efficiency,
nominal torque, starting torque, etc. and their comparisons with those of the catalog makes it
possible to conclude with Matlab software values close to those given by the manufacturer
although it is conditioned by curves and empirical equations.
:اﻟﻤﻠﺨﺺ
ﯾﺘﻌﻠﻖ اﻟﻌﻤﻞ اﻟﺬي ﺗﻢ إﻧﺠﺎزه ﺧﻼل ﻣﺸﺮوع ﻧﮭﺎﯾﺔ اﻟﺪورة ﺑﻤﺒﺪأ اﻟﺘﺸﻐﯿﻞ واﻟﺤﺴﺎب اﻟﺘﺤﻠﯿﻠﻲ ﻟﺘﺼﻤﯿﻢ وأﺑﻌﺎد اﻵﻟﺔ ﻏﯿﺮ اﻟﻤﺘﺰاﻣﻨﺔ
اﻟﺠﺰء اﻟﺜﺎﺑﺖ واﻟﺪوار: ﻣﺜﻞ، ﯾﺴﻤﺢ ھﺬا اﻹﺟﺮاء ﺑﺤﺠﻢ اﻷﺟﺰاء اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻣﻦ اﻵﻟﺔ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ.ﺑﺎﺳﺘﺨﺪام ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﻣﺎﺗﻼب
: وھﻲ، ﻓﺤﺺ ﻧﺘﺎﺋﺞ إﺟﺮاءات اﻟﺘﺼﻤﯿﻢ. وﯾﺴﺘﻨﺪ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﯿﻎ اﻟﺘﺠﺮﯾﺒﯿﺔ واﻟﺮﺳﻮم اﻟﺒﯿﺎﻧﯿﺔ.واﻟﺠﺰء اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﻲ واﻟﻤﻐﻨﺎطﯿﺴﻲ
وﻣﻘﺎرﻧﺎﺗﮭﺎ ﻣﻊ ﺗﻠﻚ اﻟﻤﻮﺟﻮدة ﻓﻲ اﻟﻜﺘﺎﻟﻮج ﺗﺠﻌﻞ ﻣﻦ. وﻣﺎ إﻟﻰ ذﻟﻚ، وﻋﺰم اﻟﺪوران اﻟﻤﺒﺪﺋﻲ، وﻋﺰم اﻟﺪوران اﻻﺳﻤﻲ،اﻟﻜﻔﺎءة
ﻗﺮﯾﺒﺔ ﻣﻦ ﺗﻠﻚ اﻟﺘﻲ ﻗﺪﻣﮭﺎ اﻟﻤﺼﻨﻊ ﻋﻠﻰ اﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ أﻧﮭﺎ ﻣﺸﺮوطﺔ ﺑﻤﻨﺤﻨﯿﺎت وﻣﻌﺎدﻻت.اﻟﻤﻤﻜﻦ إﺑﺮاﻣﮭﺎ ﻣﻊ ﻗﯿﻢ ﺑﺮاﻣﺞ ﻣﺎﺗﻼب
.ﺗﺠﺮﯾﺒﯿﺔ
Liste des symboles
INTRODUCTION GENERALE 01
Chapitre I : Généralité sur les Machines
Asynchrones 03
I.1. Introduction 04
I.2. Historique des machines électriques 04
I.3. Constitution et principe de fonctionnement 11
I.4. Le Glissement 15
I.5. Plaque signalétique d'un moteur asynchrone triphasé 16
I.6. Plaque à bornes et couplage 17
I.6.1. Plaque à bornes d’une MAS triphasés 17
I.6.2. Couplage d’une MAS triphasés 17
I.7. Bilan des puissances et des pertes d’un moteur asynchrone 21
I.7.1. La Puissance absorbée 22
I.7.2. Les Pertes par effet joule au stator 22
I.7.3. Les Pertes Fer 23
I.7.4. La Puissance transmise dans l’entrefer 23
I.7.5. Les Pertes joule au rotor 23
I.7.6. Puissance électromagnétique 24
I.7.7. Pertes mécaniques rotationnelles 24
I.7.8. Puissance mécanique et couple utiles 24
I.7.9. Rendement 24
I.8. Conclusion 25
Chapitre II : Conception et Calcul de la Machine
Asynchrone 26
II.1. Introduction 27
II.2. Dimensions principales du noyau du stator 27
II.2.1. Diamètre interne du stator « diamètre d’alésage » 28
II.2.2. Le rapport dimensionnel 28
II.2.3. Longueur de la machine 28
II.2.4. Le pas polaire 29
II.2.5. Pas d'encoche 29
II.2.6. Diamètre externe du stator 29
II.2.7. Epaisseur d'entrefer 29
II.3. Dimensionnement de l’enroulement statorique 30
II.3.1. Nombre d'encoche du stator 32
II.3.2. Coefficient de distribution et de raccourcissement 32
II.3.3. Coefficient de bobinage 32
II.3.4. Angle électrique séparant 2 encoches consécutives 32
II.3.5. Flux par pôle 32
II.3.6. Nombre de spires par phase 33
II.3.7. Nombre de conducteurs par encoche 33
II.3.8. Section du conducteur magnétique 34
II.4. Dimensionnement de 1'encoche statorique 35
II.4.1. Section utile de 1'encoche 35
II.4.2. Largeur de Sa dent statorique 36
II.4.3. Largeur de 1'encoche statorique cote entrefer 36
II.4.4. Largeur de l’encoche coté dos statorique 36
II.4.5. Hauteur de l'encoche 36
II.4.6. La force magnétomotrice d'entrefer 37
II.4.7. La force magnétomotrice dans la dent du stator 37
II.4.8. La force magnétomotrice dans la dent du rotor 37
II.4.9. Hauteur du dos statorique 37
II.5. Dimensionnement de l’encoche rotorique 38
II.5.1. Nombre d’encoche rotorique 38
II.5.2. Courant dans la barre rotorique 39
II.5.3. Section d'encoche rotorique 39
II.5.4. Courant dans l’anneau de court-circuit 39
II.5.5. Section d'anneau de court-circuit 39
II.5.6. Dimensionnement de l’encoche du rotor 40
II.5.7. Pas d'encoche du rotor 40
II.5.8. Largeur de la dent 40
II.5.9. Diamètre maximum de l’encoche du rotor 40
II.5.10. Section de l’encoche 41
II.5.11. Hauteur du dos du noyau rotorique 41
II.5.12. Diamètre maximum de l’arbre 41
II.5.13. Dimensions de l'anneau de court-circuit 42
II.6. Le courant de magnétisation 42
II.6.1. F.m.m de magnétisation dans l'entrefer 42
II.6.2. Facteur de saturation total 43
II.6.3. Courant magnétisant 43
II.7. Calcul des Paramètres de la Machine 44
II.7.1. Calcul des Résistances et Réactances 44
II.7.1.a. Calcul des Résistances 44
II.7.1.b. Calcul des Réactances 46
II.8. Calcul des pertes et du rendement 48
II.8.1. Pertes cuivre du stator 49
II.8.2. Pertes d’aluminium du rotor 49
II.8.3. Pertes mécaniques 49
II.8.4. Pertes supplémentaires 49
II.8.5. Pertes dans le fer 49
II.8.6. Rendement 51
II.9. Caractéristiques de fonctionnement 51
II.9.1. Le courant active à vide 51
II.9.2. Le glissement nominal 51
II.9.3. Le couple d’arbre nominal 51
II.9.4. Le couple maximal 52
II.9.5. Le courant de démarrage 52
II.9.6. Le couple de démarrage 52
II.10. Calcul thermique 53
II.11. Conclusion 54
Chapitre III : Résultat du Dimensionnent et
Simulation de la Machine 55
III.1. Introduction 56
III.2. Application à un Moteur Asynchrone 5.5 kW 56
III.3. Résultats obtenu par les formules analytiques de 57
dimensionnement
III.4. Conclusion 62
CONCLUSION GENERALE 63
ANNEXE 64
BIBLIOGRAPHIE 68
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Le moteur asynchrone est une machine tournante aussi appelée moteur à induction : il
fonctionne avec du courant alternatif. Sa particularité est de fonctionner avec un induit en
court-circuit, sur lequel il n’y a pas donc pas besoin de connexion électrique. Ceci permet de
s’affranchir des problèmes liés aux collecteurs et aux balais, rencontrés dans le moteur à
courant continu par exemple.
Ce moteur peut, selon sa construction, être relié par son circuit inducteur à un réseau
électrique alternatif monophasé ou polyphasé. Nous étudierons pour notre part le cas où le
moteur est alimenté par un réseau triphasé. En effet, les moteurs triphasés présentent pour une
masse donnée des performances jusqu’à 50 % supérieures à leurs homologues monophasés.
Actuellement, les machines asynchrones sont considérées comme l’outil de conversion
électromécanique le plus utilisé dans le milieu industriel. Cet engouement pour ce type de
machine est justifié par sa simplicité de construction, son faible coût d’achat et sa robustesse
mécanique.
La machine asynchrone occupe maintenant une grande place dans les applications
industrielles, elle représente jusqu'à 80% des machine utiliser dans le domaine, on la
rencontre dans les endroits les plus divers de l’éolienne à des applications militaires, dans la
propulsion électrique des véhicules, de tramway et de train de grande vitesse, voire même de
bateaux de croisières.
Cette large utilisation des moteurs à induction est due aux différents avantages qu’il
offre, comme sa qualité de robustesse, la quasi-absence d’entretien, l’avantage d’être
alimentée directement par le réseau triphasée, son prix d’achat est moins élevée a puissance
donnée par rapport à la machine à courant continu et la machine synchrone, aussi grâce au
progrès de l’électronique, elle est utilisée dans les applications nécessitent une vitesse
variable, en faisant appel à des commandes de type scalaire ou vectoriel.
Notre travail à pour l’objectif on s’intéresse au calcul analytique pour le
dimensionnement des diffèrent paramètre géométrique et électrique ainsi que les
caractéristiques estimées suite aux contraintes imposées par le cahier des charges du moteur
dit à induction et sa simulation à l’aide d’un outil informatique afin de satisfaire un cahier de
charge.
1
Introduction générale
2
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
Chapitre I :
3
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
I.1. Introduction :
Les moteurs asynchrones triphasés représentent plus de 80 % du parc moteur
électrique. Ils sont utilisés pour transformer l’énergie électrique en énergie mécanique grâce à
des phénomènes électromagnétiques.
4
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
sous le nom de "roue de Barlow " que cette machine est connue en France (les Anglo-Saxons
la nomment "moteur de Faraday"). Rappelons toutefois que ce premier moteur était inapte à
toute application industrielle et qu'il n'a jamais tourné que sur les tables de démonstration des
laboratoires et des salles de cours. En 1831, Faraday énonce les principes de l'induction
électromagnétique, pendant cette période, le Russe Friedrich Emil Lenz et l'Américain
Joseph Henry ont de leur côté, effectué des travaux similaires contribuant ainsi à la
découverte et à la compréhension de ce phénomène.
En 1831, tous les principes qui allaient permettre de réaliser les moteurs
électromagnétiques se trouvaient donc établis. Henry conçut alors, cette année-là un électro-
aimant qui alimenté par une pile pouvait soulever 50 fois son propre poids. Il construisit aussi
un "actionneur" de laboratoire qui peut être considéré comme l'ancêtre des moteurs à
réluctance variable. Les oscillations verticales connectent alternativement les 2 bobinages aux
bornes des 2 piles placées de part et d'autre de l'appareil.
En 1832, Ampère fait réaliser, par le constructeur français Hippolyte Pixii, la
première génératrice à courant continu: il s'agit en fait d'une machine comprenant un aimant
tournant entraîné par une manivelle et deux bobines fixes dans lesquelles sont induites des
tensions alternatives, celles-ci devant être redressées pour délivrer un courant continu, un
redresseur mécanique est inventé pour l'occasion. De son côté, en 1836, l'Anglais Hyde
Clarke conçoit une machine dont la structure est inversée par rapport à celle de
Pixii/Ampère; ceci permet d'avoir un commutateur redresseur entraîné directement par
l'arbre. On peut dire qu'il s'agit là de l'ancêtre de la machine à courant continu. Toutes ces
machines génératrices d'électricité posent toutefois le problème fondamental de la
5
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
6
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
En France, vers 1840 l'ingénieur Gaiffe construit un moteur de démonstration, lui aussi
autopiloté mécaniquement (figure I. 4). Il comportait, d'après ce que les dessins laissent
entrevoir, des électro-aimants attirant des noyaux plongeurs et reproduisant ainsi le
fonctionnement des moteurs à vapeur à pistons, le mouvement linéaire étant transformé en
rotation par un système mécanique.
7
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
En 1842 Davidson, utilise un des premiers moteurs tournants, figure (I. 6) à réluctance
variable pour entraîner à 4 miles/heure (soit environ 6 km/h) un véhicule ferroviaire de 6
tonnes entre Edinburgh et Glasgow; il s'agit sans doute de la première locomotive électrique.
Davidson a équipé une locomotive d'un moteur Patterson conçu à Paris en 1840. Le stator de
ce moteur est constitué de deux électro-aimants en forme de U qui attirent à tour de rôle, 3
barres situées sur le rotor. Un commutateur mécanique entraîné par l'axe réalise la connexion
successive des bobines aux batteries.
En 1845, Gustave Froment réalise un moteur tournant performant, ancêtre des moteurs
à réluctance variable à double saillance. Ce moteur servait à entraîner des machines à tracer
des divisions sur des règles, cadrans, etc. La figure (I. 7) montre un moteur à 4 phases: on
observera la disposition des bobines d'une même phase qui permet de minimiser la longueur
des trajets du flux dans les circuits de retour, ce moteur fut utilisé entre autres applications
pour remonter des poids d’horloge.
8
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
La figure (I. 8) présente un autre dispositif plus puissant constitué d'un empilage de 5
structures élémentaires comprenant chacune 4 électro-aimants à deux pôles bobinés, on
remarquera le commutateur mécanique permettant l'autopilotage. Le couple de ce moteur
atteignait 500 N.m environ. Les moteurs de Froment furent probablement les premiers à être
utilisés pour des applications industrielles. Toutes ces machines à réluctance variable n'ont,
semble-t-il été utilisées que pour des fonctionnements en moteur, leur apparence passive n'a
pas laissé immédiatement entrevoir leur réversibilité.
D'autres types de machines furent fabriqués pour constituer des générateurs, à partir de
1860, la compagnie "l'Alliance" fabriquait industriellement des génératrices de structures
complexes qui comprenaient au stator un grand nombre d'aimants inducteurs en fer à cheval et
au rotor le même nombre d'électro-aimants induits il y avait un nombre double de coquilles
redresseuses, ces engins étaient complexes, bruyants, peu fiables et générateurs d'étincelles.
Ce sont entre autres ces raisons qui ont poussé Gramme, employé de la société, à réaliser une
meilleure génératrice à courant continu.
Au début des années 1880, de nombreux moteurs à courants alternatifs avaient été mis
au point en partant du principe de réversibilité des générateurs précédemment inventés;
l'obstacle majeur résidait dans la difficulté de leur démarrage ou dans la fragilité de leur
commutateur mécanique qui s'usait très rapidement à cause des coupures inductives.
Ce fut en 1878, alors qu'il était étudiant à l'école polytechnique de Graz en Autriche,
que le yougoslave Nikola Tesla suggéra pour la première fois à ses enseignants que l'on
pouvait fabriquer un moteur sans aucun commutateur, ceci pendant qu'il observait une
9
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
dynamo de Gramme étincelante! En 1883, alors employé par Edison à Paris et séjournant à
Strasbourg, il construisit le premier prototype grossier de machine asynchrone. Parallèlement,
entre 1879 et 1883 en Italie, Galileo Ferrari réalisait des expériences sur le sujet et établissait
la théorie du champ tournant, il publia la théorie du moteur asynchrone en 1888 et montra en
particulier que le couple était proportionnel au glissement. Pendant ce temps, Tesla partait aux
USA pour tirer un meilleur parti de son invention. Là-bas, il rencontra Thomas Edison qui,
quant à lui était un partisan convaincu du courant continu. Aussi, ce dernier embaucha Tesla
pour améliorer la commutation des machines à courant continu. En 1888, Tesla déposa
quantité de brevets pour tout son système polyphasé (générateurs, transformateurs, moteurs
synchrones et asynchrones...), en particulier pour un moteur asynchrone à induit en anneau.
Ces brevets furent aussitôt achetés par la société Westinghouse. La même année, la société
Westinghouse acheta aussi à Ferrari sa découverte pour breveter des dispositifs la mettant à
profit. A la fin du XIXe siècle, de nombreuses usines de production d'électricité en courant
continu étaient déjà implantées, en particulier aux USA. Ce fut alors le début de la célèbre
lutte entre Edison et Tesla au sujet du choix courant continu ou alternatif pour la production,
l'utilisation et donc la consommation de l'énergie électrique. L'issue de cette polémique est
bien connue aujourd'hui! Le premier moteur asynchrone triphasé fut réalisé par le russe
Mikhaïl Dolivo-Dobrovolski en 1889 et en 1893, il concevait en même temps que le Français
Boucherot, le moteur à double cage.
En ce qui concerne la théorie qui dans ce domaine a souvent suivi les premières
applications, un article de 1927 décrit le principe physique de la génération d'efforts dans les
machines à réluctance variable.
Dans les années 1930, les moteurs synchrones à pôles saillants non excités
(synchrones à réluctance variable) ont commencé à être étudiés. On avait besoin pour
certaines applications d'une vitesse précise et constante mais aussi d'un démarrage autonome.
Ainsi, le moteur synchrone (à champ tournant) à pôles saillants mais dépourvu d'excitation, à
condition qu'il soit muni d'une cage d'écureuil de démarrage, pouvait satisfaire à ces
exigences. Ces moteurs furent d'un emploi assez restreint car leur facteur de puissance et leur
rendement restaient faibles, la structure électromagnétique (stator à pôles lisses et présence de
la cage) ne permettait pas un rapport de saillance suffisant (grande variation d'inductance).
Dans les années 1960, en Angleterre, on s'intéressa de nouveau à ces moteurs, ce fut
probablement le point de départ des travaux des équipes de plusieurs universités anglaises,
notamment celles du Professeur Peter J. Lawrenson. Ensuite, sont apparus les moteurs
synchrones à réluctance variable à rotor segmenté à barrières de flux et à rotor axialement
10
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
laminé: ces techniques avaient pour but d'augmenter le rapport de saillance et par là le facteur
de puissance et les performances. À la même époque, naissait en France avec les frères
Jarret, un nouveau modèle pour les moteurs à réluctance variable à grand nombre de dents et
fort couple massique: ces moteurs semblaient particulièrement adaptés à la réalisation
d'entraînements directs à basse vitesse, par exemple pour des roues de véhicules électriques.
Quant au moteur à réluctance variable à double saillance auto commuté, semble être apparu
en 1969, c'est aujourd'hui le terme employé dans la littérature scientifique internationale pour
qualifier ces machines. Plusieurs laboratoires universitaires ont travaillé récemment dans le
domaine des machines à réluctance variable à double saillance à alimentation électronique.
Les applications envisagées aujourd'hui sont les entraînements industriels à vitesse variable, et
celles potentielles sont certains accessoires automobiles et électroménagers, les démarreurs-
alternateurs de turbines.
Notons enfin, que durant ce siècle les performances des machines électriques se sont
considérablement améliorées grâce aux progrès des matériaux surtout isolants et magnétiques,
à une meilleure optimisation permise par l'accroissement des moyens de calcul et enfin par
l'utilisation de fréquences plus élevées.
Fig. I.9.a. Symbole MAS à cage Fig. I.9.b. Symbole MAS à rotor bobiné
11
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
Le (Fig.I.10) représente les deux catégories d’un moteur asynchrone triphasé. [4]
• Le Stator :
Le stator est la partie statique et extérieure de la machine, la masse ou le corps du
stator est appelé frame ou yoke en anglais. Il est constitué d’une carcasse sur laquelle est fixée
une couronne de tôles d’acier (ferromagnétique) de qualité spéciale munies d’encoches afin
de réduire les pertes par courants de Foucault et les échauffements excessifs. Le stator
contient un certain nombre d’encoches où sont logées les bobines constituant les
12
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
enroulements statoriques triphasés destinés à produire le champ tournant. Ces derniers sont
connectés soit en étoile soit en triangle dans la plaque à bornes fixée à l’extérieur du stator.
• Carcasse :
La carcasse sert de support, joue le rôle d’enveloppe, assure la protection contre les
agents extérieurs et guide l’air de ventilation, elle agit aussi parfois comme échangeur
thermique.
• Paliers :
Les paliers soutiennent le rotor et assurent sa libre rotation. Les déplacements axiaux
sont bloqués par un calage longitudinal sur l’un des paliers, l’autre palier est libre pour assurer
les dilatations thermiques de l’arbre.
13
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
• Arbre :
L’arbre de la machine électrique est un organe de transmission du mouvement de
rotation. Il comprend une partie centrale qui sert de support au corps du rotor, au circuit
magnétique et aux enroulements tournants. L’arbre est lui-même supporté par un ou plusieurs
paliers suivant la configuration de l’ensemble de la ligne d’arbre. Dans certains cas, l’arbre
sert de soutien au collecteur, aux ventilateurs, aux bagues, aux rotors, ainsi qu’à des
accessoires variés.
• Rotor :
C’est l’élément mobile du moteur plutôt la partie tournante, il est placé à l’intérieur du
stator, et constitué d’un empilage de tôles d’acier magnétique formant un cylindre claveté sur
l’arbre du moteur. Il tourne à une vitesse inférieure à celle du champ tournant. Il est placé
dans un champ tournant par rapport à lui.
Selon la nature du bobinage du rotor, on distingue deux grandes classes de machines
asynchrones :
- Machine asynchrone a rotor bobinée (à bague).
- Machine à "cage" ou à rotor en court-circuit.
Dans les machine a cage on distingue :
- Rotor à simple cage ou cage d’écureuil.
- Rotor à double cage.
- Rotor à barres très plates ou Rotor a encoches profondes.
Le rotor se met alors à tourner dans le même sens que le champ tournant mais, le rotor
tourne à la vitesse de rotation noté 𝑛𝑛𝑟𝑟 . [2][3]
La vitesse de rotation réelle 𝑛𝑛𝑟𝑟 d’un moteur asynchrone en fonctionnement normal est
toujours inférieure de quelques pour-cent (3 à 5 %) à la vitesse de synchronisme 𝑛𝑛𝑠𝑠 (champ
tournant).La vitesse de rotation 𝑛𝑛𝑟𝑟 est donnée par la relation :
𝑛𝑛𝑟𝑟 = 𝑛𝑛𝑠𝑠 − (3% à 5%)𝑛𝑛𝑠𝑠 (I.3)
14
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
On dit que le rotor glisse par rapport au champ magnétique tournant; on parle alors de
glissement noté g qui dépend de la charge.
I.4. Le Glissement :
Le glissement est une grandeur qui rend compte de l'écart de vitesse de rotation du rotor
ou d'une machine asynchrone n par rapport à la vitesse de rotation de son champ statorique ns.
Il doit y avoir une différence de vitesse pour que ce type de machine fonctionne car c'est le
décalage entre le rotor et le champ statorique qui provoque l'apparition des courants induits au
rotor, courants qui créent le champ rotorique.
La fréquence de synchronisme est toujours un sous-multiple entier de la fréquence de
l'alimentation électrique :
-En 50 Hz c'est un sous-multiple de 3 000 tr/min, soit : 3 000 ; 1 500 ; 1 000 ; 750, etc.
-En 60 Hz c'est un sous-multiple de 3 600 tr/min, soit : 3 600 ; 1 800 ; 1 200 ; 900, etc.
Le glissement correspond à la différence de vitesse entre le rotor et le champ
statorique exprimée sous la forme d'un pourcentage de la fréquence de rotation :
𝑛𝑛𝑠𝑠 −𝑛𝑛
𝑛𝑛𝑠𝑠 − 𝑛𝑛 = 𝑔𝑔. 𝑛𝑛𝑠𝑠 Soit : 𝑔𝑔 = (I.4)
𝑛𝑛𝑠𝑠
15
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
NOMBRE DE PHASES SERVICE :(S1) Définit le type RENDEMENT :(rdt %76) Permet de
3 pour un moteur triphasé d’utilisation du moteur (marche) connaître la puissance électrique
continu intermittent... consommée (on dit absorbée)
16
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
17
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
Les deux couplages possibles sont étoile ou triangle, le couplage triangle (∆) et couplage
étoile (Υ) toujours présentées dans la plaque signalétique d’un moteur asynchrone comme
suivant.
Pour déterminer le couplage des trois enroulements d'un moteur asynchrone, il faut:
Connaître la tension sous laquelle il sera alimenté (Tension composée).
Retrouver sur la plaque signalétique cette tension.
Lire le couplage qui lui est associé. [3]
Le couplage étoile sera réalisé lorsque la tension triphasée du réseau (Tension compose)
sera identique à celle supportée par deux enroulements (La tension U d’alimentation triphasée
du réseau alimente deux enroulements). [5]
Le principe de couplage étoile est présenter dans le (Fig. I.15)
18
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
Les 3 enroulements ont un point commun, U2, V2, W2 puis les 3 phases sont branchées aux
extrémités U1, V1, W1. Dans le cas d’un couplage étoile les enroulements sont soumis à la
tension simple V (la tension plus basse de plaque signalétique d’un moteur asynchrone). [7]
• Couplage triangle :
Le couplage triangle sera réalisé lorsque la tension triphasée du réseau (Tension
compose) sera identique à celle supportée par un enroulement (La tension U d’alimentation
triphasée du réseau alimente un seul enroulement). [5]
Le principe de couplage triangle est présenté dans la (Fig. I.14).
Les 3 enroulements sont montés en série pour former un triangle puis les 3 phases sont
branchées aux sommets du triangle. Dans le cas d’un couplage triangle les enroulements sont
soumis à la tension composée U (la tension plus élevée de plaque signalétique d’un moteur
asynchrone).
Par exemple le principe de couplage d’un moteur asynchrone triphasée de 230V / 400V
sont résumées dans l’organigramme suivant :
19
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
230V / 400V
1𝑒𝑒𝑒𝑒 Chiffre : Indique la tension maximum 2er Chiffre: Indique la tension maximum
supportée par un enroulement supportée par deux enroulements
- Si la tension composée du réseau = tension triangle (∆) du moteur alors celui-ci sera
couplé en triangle
- Si la tension composée du réseau = tension étoile (Y) du moteur alors celui-ci sera
couplé en étoile ;
- Si la tension composée du réseau tension étoile (Y) du moteur alors aucun couplage
n’est possible car le moteur sera suralimenté ;
- Si la tension composée du réseau tension triangle (∆) du moteur alors aucun couplage
n’est possible car le moteur sera sous-alimenté. [8]
20
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
I.7. Bilan des puissances et des pertes d’un moteur asynchrone [10] :
Le bilan des puissances et des pertes dans un moteur asynchrone triphasé est reporté sur
la (Fig.17).
Le moteur asynchrone absorbe sur le réseau une puissance électrique active triphasée 𝑃𝑃𝑎𝑎 .
Une partie 𝑃𝑃𝑗𝑗𝑗𝑗 de cette puissance est dissipée par effet Joule dans les enroulements du stator.
Par la suite, le champ magnétique inducteur entraîne des pertes dans le fer 𝑃𝑃𝑓𝑓 , par hystérésis et
par courant de Foucault. Le reste de la puissance transmis 𝑃𝑃𝑡𝑡𝑡𝑡 est transmis au rotor à travers
l’entrefer.
La majeure partie de cette puissance est alors utilisée pour produire une puissance
électromagnétique 𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒 tandis que la présence d’un courant induit dans le rotor provoque des
pertes par effet Joule 𝑃𝑃𝑗𝑗𝑗𝑗 .
La puissance électromagnétique fournie par le stator est responsable de la mise en
mouvement du rotor, qui produit la puissance mécanique utile 𝑃𝑃𝑢𝑢 qui sera par la suite
transmise à la charge par le biais d’un arbre de transmission ou d’une courroie de distribution.
Toutefois, dans le mouvement du rotor, une partie de la puissance est perdue par divers
mécanismes de frottements, c’est ce que l’on appelle les pertes rotationnelles 𝑃𝑃𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 (Pertes
mécaniques 𝑃𝑃𝑚𝑚 ).
Le Bilan de puissance de la machine asynchrone est résumé dans l’organigramme suivant :
21
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
Pertes Joule au stator 𝑃𝑃𝑗𝑗𝑗𝑗 Pertes fer 𝑃𝑃𝑓𝑓 Puissance transmise à l'entrefer 𝑃𝑃𝑡𝑡𝑡𝑡
Nous donnons par la suite les différentes relations permettant de calculer les pertes et les
puissances impliquées dans le moteur asynchrone, lorsqu’elles sont calculables.
Le stator peut être câblé en étoile ou en triangle. Puisque le moteur se constitue d’un
récepteur triphasé équilibré, alors:
3
𝑃𝑃𝑗𝑗𝑗𝑗 = 2 𝑅𝑅𝐼𝐼 2 (I.6)
22
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
Donc le montage triangle (∆), les pertes par effet Joule au stator est donne par la relation:
𝑃𝑃𝑗𝑗𝑗𝑗 = 𝑟𝑟𝐼𝐼 2 (I.10)
Les pertes fer sont en fonctions du flux magnétique. Elles ne dépendent donc que de
la tension d’alimentation et de la fréquence des courants statoriques. Or en régime de
fonctionnement ces grandeurs ne varient pas et par conséquent, les pertes fer peuvent
être considérées comme constantes quelle que soit la charge du moteur.
Dans la pratique, les pertes fer sont mesurées lors d’un essai à vide, en même temps
que les pertes rotationnelles.
Les pertes Joule au rotor sont en fonctions de la puissance transmise à celui-ci. On peut
par ailleurs montrer qu’elles sont aussi en fonctions du glissement. En effet, les grandeurs 𝑃𝑃𝑗𝑗𝑗𝑗
et 𝑃𝑃𝑡𝑡𝑡𝑡 sont liées par la relation :
𝑃𝑃𝑗𝑗𝑗𝑗 = 𝑔𝑔 . 𝑃𝑃𝑡𝑡𝑡𝑡 (I.12)
23
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
Le rotor déploie un couple utile 𝑇𝑇𝑢𝑢 à la vitesse Ω. Il délivre alors la puissance utile 𝑃𝑃𝑢𝑢
telle que :
𝑃𝑃𝑢𝑢 = 𝑇𝑇𝑢𝑢 . Ω (I.16)
I.7.9. Rendement :
Le rendement η du moteur asynchrone est le rapport entre la puissance utile mécanique
qu’il fournit et la puissance électrique qu’il absorbe, de sorte que :
𝑃𝑃
𝜂𝜂 = 𝑃𝑃𝑢𝑢 (I.17)
𝑎𝑎
24
Chapitre I Généralité sur les Machines Asynchrones
I.8. Conclusion
Une présentation sur les généralités des moteurs asynchrones a été faite, avec tous ces
éléments de construction et avec son principe de fonctionnement.
Le prochain chapitre sera consacré, à l’approche analytique de dimensionnement des
moteurs asynchrones.
25
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
Chapitre II :
Conception et Calcul de la Machine
Asynchrone
26
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
II.1. Introduction :
Lorsqu'on veut construire une machine électrique, on ne doit pas seulement tenir compte
de ses propriétés électromagnétiques, mais faire en sorte que sa construction et son exploitation
soient économiques et rentables.
Les facteurs qui influent sur les dimensions du moteur sont multiples et variés selon le type
de la machine à construire. Pour les machines asynchrones, ce sont les conditions de démarrage,
la capacité de surcharge, le facteur de puissance et le rendement qui sont déterminants.
27
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
3 2.𝑝𝑝 𝑝𝑝 𝑆𝑆𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔
Dis = � 𝜋𝜋.𝜆𝜆1 . 𝑓𝑓1 . (II.1)
1 𝐶𝐶0
28
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
KD qui est donnée en fonction du nombre de paires de pôles dans le « Tableau. 2 », « voir
Annexe ».
𝐷𝐷𝑖𝑖𝑖𝑖
Dout = (II.7)
𝐾𝐾𝐷𝐷
29
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
La valeur d'entrefer est calculée suivant deux relations en fonction du nombre de pairs de
pôles :
Le type d’enroulement préféré est celui à deux couches, sa répartition doit être symétrique,
il offre les avantages suivants :
Possibilité de raccourcir le pas, ce qui améliore la forme du champ ainsi que la F.é.m.
Consommation du cuivre relativement faible.
Possibilité de former un grand nombre de branche parallèle.
Simplicité d'exécution des enroulements.
D'autre part 1'enroulement à deux couches présents quelques inconvénients tel que :
La difficulté de la mise en place des dernières bobines.
Des enroulements imbriques ou ondule sont employés pour les machines à induction (Fig.II.2).
30
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
Les bobines peuvent être placées dans une couche (Fig.II.3.a) ou dans deux couches
(Fig.II.3.b).
Les enroulements à deux couches utilisent en général un pas raccourci y < τ, alors que ceux
à une couche exigent un pas complet « pas polaire » y = τ pour produire la f.m.m fondamentale
avec un pas polaire, [12].
Le terme y représente le pas d'enroulement qui caractérise la distance entre deux cotés
actifs ; il est choisi de façon à éliminer le 5ème harmonique, [13].
𝑁𝑁𝑠𝑠 .𝛽𝛽 𝑁𝑁 𝑦𝑦
y = 2.𝑝𝑝1
; τ = 2.𝑝𝑝𝑠𝑠 ; 𝛽𝛽 = 𝜏𝜏
1
31
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
𝜋𝜋 𝑦𝑦
Ky1 =sin 2 𝜏𝜏 (II.11)
32
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
La densité du flux dans l'entrefer est donnée par des intervalles en fonction du nombre de
pairs de pôles :
Bg = (0.5 ÷ 0.75) T pour 2p1 = 2
Bg = (0.65 ÷ 0.78) T pour 2p1 = 4
Bg = (0.7 ÷ 0.82) T pour 2p1 = 6
Bg = (0.75 ÷ 0.85) T pour 2p1 = 2
Le coefficient de forme Kf et le facteur αi « facteur de couverture idéale des pôles », sont
détermines d'après une courbe « Figure. 2 » « voir annexe » en fonction du coefficient de
saturation (1+Kst).
Où Kf est le facteur de forme du champ qui dépend du facteur de saturation. Il est déterminé
en utilisant la « Figure.2 » « voir Annexe ».
1.02 < Kf <1.11
33
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
4 .𝐴𝐴𝐶𝐶0
dC0 = � (II.19)
𝜋𝜋
Si dco supérieur à 1.3 mm dans les machines à induction de petite puissance, il est préférable
d'utiliser quelques conducteurs en parallèle ap. donc (II.19) devienne :
4 .𝐴𝐴𝐶𝐶0
dC0’ = � (II.20)
𝜋𝜋.𝑎𝑎𝑝𝑝
34
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
a b
Pour de telles forme, la dent du stator est rectangulaire (Fig.II.1). Les variables bos, hos, hw
qui représentent respectivement la largeur de 1'encoche, son ouverture et la hauteur de
1'ouverture de 1'encoche sont fixées empiriquement:
bos = 2 ÷ 3 mm
hos = 0.5 ÷ 1 mm
hw = 1 ÷ 4 mm
La section d'encoche se calcule par 1'expression suivante :
𝜋𝜋𝑑𝑑′2 𝑐𝑐0 .𝑎𝑎𝑝𝑝 .𝑛𝑛𝑠𝑠
Asu = (II.21)
4𝐾𝐾𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
Avec:
Kfill : coefficient de remplissage des conducteurs dans 1'encoche donne par des intervalles
en fonction de la puissance de la machine et du type de conducteur utilise.
Kfill ≈ 0.35 à 0.4 pour les machines de puissance < 10 kW.
Kfill ≈ 0.4 à 0.44 pour les machines de puissance > 10 kW.
Supposant que tous le flux d'entrefer passe à travers les dents du stator :
Bg .τs .L ≈ Bts .bts .L .KFe (II.22)
35
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
𝜋𝜋
bs2 = �4𝐴𝐴𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 + 𝑏𝑏²𝑠𝑠1 (II.27)
𝑁𝑁𝑠𝑠
36
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
Ensuite on calcule le facteur de saturation pour que les dents du stator et du rotor produisent
les mêmes effets, à cet égard:
𝐹𝐹𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 +𝐹𝐹𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
1+Kst = 1+ (II.29)
𝐹𝐹𝑚𝑚𝑚𝑚
II.4.6. La force magnétomotrice d'entrefer Fmg :
La f.m.m Fmg est calculée par 1' équation :
𝐵𝐵𝑔𝑔
Fmg ≈ 1.2.g. (II.30)
𝜇𝜇0
37
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
Bcs ne doit pas être dépassé certaines limites, elle est limitée par un intervalle, si la valeur
trouvée est hors intervalle. Il y a trois manières pour résoudre ce problème. Premièrement on
doit tout simplement augmenter le diamètre extérieur du stator jusqu'à ce que Bcs ≈ (1.2÷1.7)T.
La deuxième solution consiste en allant de nouveau au début du dimensionnement «
équation II.1» et en introduisant un plus grand rapport λ, on aura par la suite un diamètre
intérieur Dis plus petit, et finalement, une grande hauteur de dos statorique hcs et enfin une
densité de champ Bcs inferieur. La troisième solution et d'augmenter la densité de courant ce
qui réduire la hauteur d'encoche hcs. Cependant, si le but est d'obtenir un rendement élevé.
38
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
39
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
40
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
41
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
En général,
Dre – Der = (3 ÷ 4) .10-3 m. (II.48)
Et également,
𝑏𝑏1 +𝑏𝑏2
b = (1.0 -1.2) (hr +hor + ) (II.49)
2
Et la largeur de la bague a est exprimée par:
𝐴𝐴𝑒𝑒𝑒𝑒
a= (II.50)
𝑏𝑏
II.6. Le courant de magnétisation :
Le but principal est de déterminer la répartition de l’induction magnétique le long de
l’entrefer. Pour les machines électriques, la répartition du champ magnétique le long de
l’entrefer est fonction de la valeur et de la nature des efforts électromagnétiques ainsi que des
valeurs et des formes d’ondes des f.é.m. dans les enroulements.
II.6.1. F.m.m de magnétisation dans l'entrefer F1m :
𝐵𝐵𝑔𝑔
F1m = 2( Kc g +Fmts +Fmtr +Fmcs +Fmcr ) (II.51)
𝜇𝜇0
Kc représente le coefficient de Carter, qui tient compte de la distribution du champ
magnétique dans l’entrefer. A cause de l’ouverture des encoches, l’induction augmente au
niveau des têtes des dents et c’est pour cette raison que ce facteur est supérieur à l’unité.
42
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
b2os
y1 = (II.52)
5𝑔𝑔+𝑏𝑏𝑜𝑜𝑜𝑜
b2or
y2 = (II.53)
5𝑔𝑔+𝑏𝑏𝑜𝑜𝑜𝑜
𝜏𝜏𝑠𝑠
Kc1 = (II.54)
𝜏𝜏+𝑦𝑦1
𝜏𝜏𝑟𝑟
Kc2 = (II.55)
𝜏𝜏+𝑦𝑦2
Le coefficient total Kc est:
Kc = Kc1.Kc2 (II.56)
Force magnétomotrice dans le dos du rotor Fmcs:
𝜋𝜋(𝐷𝐷𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜 −ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 )
Fmcs = Ccs Hcs (Bcs ) (II.57)
2𝑝𝑝1
Force magnétomotrice dans le dos du rotor Fmcr:
𝜋𝜋(𝐷𝐷𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 −ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 )
Fmcr = Ccr Hcr (Bcr ) (II.58)
2𝑝𝑝1
2
Ccr,s ≈ 0.88.𝑒𝑒 −0.4𝐵𝐵𝑐𝑐𝑐𝑐,𝑠𝑠 (II.59)
Ccs et Ccr sont des coefficients empiriques qui définissent la longueur moyenne du
chemin du flux dans le noyau, ils tiennent compte de la non uniformité du champ magnétique
dans le joug du stator et dans celui du rotor. Leurs valeurs sont données respectivement en
fonction de Bcs et Bcr, [11].
II.6.2. Facteur de saturation total Ks :
II est donne par la relation suivante:
𝐹𝐹1𝑚𝑚
Ks = -1 (II.60)
2.𝐹𝐹𝑚𝑚𝑚𝑚
43
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
.
II.7. Calcul des Paramètres de la Machine :
II.7.1. Calcul des Résistances et Réactances :
Le calcul des résistances et réactances se repose sur le calcul des paramètres du circuit
électrique monophasé de la machine (Fig.II.8).
44
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
𝜋𝜋
lend = y + 0.018m pour 2p1 =6 (II.64)
2
𝐿𝐿 𝑙𝑙𝑒𝑒𝑒𝑒
Rbe = pAl � . 𝐾𝐾𝑅𝑅 + 𝜋𝜋.𝑝𝑝1 � (II.67)
𝐴𝐴𝑏𝑏 2.𝐴𝐴𝑒𝑒𝑒𝑒 .𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠²� �
𝑁𝑁𝑟𝑟
𝜔𝜔1 .𝜇𝜇0
ξ = βs .hr √𝑠𝑠 ; βs = � (II.70)
2𝜌𝜌𝐴𝐴𝐴𝐴
4𝑚𝑚1
(𝑅𝑅𝑟𝑟′ ) S=1 = (W1Kw1)²Rbe80° (II.71)
𝑁𝑁𝑟𝑟
45
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
46
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
• Réactance de magnétisation Xm :
Elle est exprimée par :
2
𝑉𝑉𝑝𝑝ℎ
X m = �� � − 𝑅𝑅𝑠𝑠2 − 𝑋𝑋𝑠𝑠1 (II.86)
𝐼𝐼𝜇𝜇
47
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
L’existence du biais d’encoche diminue le bruit magnétique, les couples parasites et les
réactances, ce qui entraîne une diminution du couple de démarrage et celle du couple maximal.
Xm = Xm.Kskew (II.87)
Avec :
𝜋𝜋 𝑐𝑐 𝜋𝜋 𝜏𝜏𝑠𝑠 𝜋𝜋 1
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 2 𝜏𝜏 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
2 𝜏𝜏 2 3𝑞𝑞
Kskew = 𝜋𝜋 𝑐𝑐 = 𝜋𝜋 𝜏𝜏𝑠𝑠 = 𝜋𝜋 1 (II.88)
2 𝜏𝜏 2 𝜏𝜏 2 3𝑞𝑞
48
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
Les pertes fondamentales du noyau se produisent seulement dans les dents et le dos du
noyau (pti, pyi) du stator car la fréquence « glissement » du rotor est petite (f2< (3 ÷ 4) Hz).
• Pertes fondamentales dans les dents pt1 :
49
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
Kt= (1.6÷1.8) ; c'est un coefficient qui tient compte des pertes de noyau due à l'usinage
mécanique (la valeur d'emboutissage dépend de la qualité du matériel, de l'affilage des outils
de coupe etc.).
Gt1 est le poids des dents du stator :
Gt1 = γfer .Ns .bts. (hs +hw +h0s).L.Kfe (II.99)
𝑓𝑓1 ² 𝑓𝑓1 ²
𝑠𝑠
𝑝𝑝𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 ≈0.5 .10-4 ��𝑁𝑁𝑟𝑟 𝐾𝐾𝑝𝑝𝑝𝑝 𝐵𝐵𝑝𝑝𝑝𝑝 � 𝐺𝐺𝑡𝑡𝑡𝑡 + �𝑁𝑁𝑠𝑠 𝐾𝐾𝑝𝑝𝑝𝑝 𝐵𝐵𝑝𝑝𝑝𝑝 � 𝐺𝐺𝑡𝑡𝑡𝑡 � (II.103)
𝑝𝑝1 𝑝𝑝1
1
𝐾𝐾𝑝𝑝𝑝𝑝 ≈ (II.104)
2.2−𝐵𝐵𝑡𝑡𝑡𝑡
1
𝐾𝐾𝑝𝑝𝑝𝑝 ≈ (II.105)
2.2−𝐵𝐵𝑡𝑡𝑡𝑡
50
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
II.8.6. Rendement η :
Finalement le rendement est défini comme le rapport entre la puissance de sortie et la
puissance d’entrée.
𝑃𝑃𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑃𝑃𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
η= = (II.109)
𝑃𝑃𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑃𝑃𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 +∑ 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
Soit par :
² 𝑅𝑅𝑟𝑟
3𝑝𝑝1 𝑉𝑉𝑝𝑝ℎ
𝑆𝑆
Te = ² (II.113)
𝜔𝜔1 𝑅𝑅
�𝑅𝑅𝑠𝑠 +𝐶𝐶𝑚𝑚 𝑟𝑟� + (𝑋𝑋𝑠𝑠1 +𝐶𝐶𝑚𝑚 𝑋𝑋𝑟𝑟1 )²
𝑆𝑆
Avec :
51
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
𝑋𝑋𝑠𝑠1
Cm = 1 + (II.114)
𝑋𝑋𝑚𝑚
𝑇𝑇𝑏𝑏𝑏𝑏
tbk = (II.119)
𝑇𝑇𝑒𝑒𝑒𝑒
𝑇𝑇𝐿𝐿𝐿𝐿
tLR = (II.120)
𝑇𝑇𝑒𝑒𝑒𝑒
𝐼𝐼𝐿𝐿𝐿𝐿
iLR = (II.121)
𝐼𝐼1𝑛𝑛
52
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
53
Chapitre II Conception et calcul de la Machine Asynchrone
Le périmètre est :
Aframe =π. Dout. (L +τ). Kfin (II.127)
Dans ce cas la température de l’enroulement est :
θC0 = θamb + ΔθC0 + Δθframe (II.128)
II.11. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté les performances obtenues par les équations du
calcul analytique donnée ci-dessus issues avec algorithme sous logiciel Matlab. Ce dernier se
repose sur une méthode de calcul analytique développé, et aussi la procédure de calcul et de
dimensionnement d’une machine asynchrone, ainsi que l’étude en vue de la vérification et la
validation de l’approche adoptée, cette approche est destinée à la simplification de l’étude, et
la précision des résultats de calcul.
54
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
Chapitre III :
Résultat du Dimensionnent et de la
Simulation de la Machine Asynchrone
55
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
III.1. Introduction
Dans ce chapitre, on présentera le cahier de charge d’une machine asynchrone et les
résultats trouver par le calcul analytique.
56
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
57
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
58
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
059 p1 2 -
060 P10 2 [W/kg]
061 PAl 137.1138 [W]
062 Pc0 242.6784 [W]
063 Pmv 66 [W]
064 Py1 51.1611 [W]
065 q 3 -
066 Rbe 1.1373e-004 [Ω]
067 Rr 0.7564 [Ω]
068 Rs 0.7848 [Ω]
069 Sgap 7.1818e+003 [VA]
070 Sn 0.0200 -
071 Tbk 2.1755 [N.m]
072 TLR 53.2773 [N.m]
073 Tn 29.8902 [N.m]
074 W1 187.1899 -
075 Xbe 3.1756e-004 [Ω]
076 Xm 65.6086 [Ω]
077 Xr1 3.5876 [Ω]
078 Xs1 2.2866 [Ω]
079 y 0.0680 -
080 αcond 833.3333 -
081 αe 20 [rad]
082 αi 0.7290 -
083 β 0.7778 -
084 λdr 2.3720 -
085 λds 1.1825 -
086 λec 0.5638 -
087 λer 0.4040 -
088 λins 0.2500 [W/m°K]
089 λr 2.9257 -
090 λs 1.6591 -
091 τ 0.0875 -
59
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
092 τs 0.0097 -
093 τr 0.0124 -
50 50
40 40
Couple[N.m]
Couple[N.m]
30 30
20 20
10 10
0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Vitesse [tr/min] Vitesse[tr/min]
a) b)
60
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
6
Puissance utile[kW]
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Vitesse[tr/min]
80
70
60
Rendement (%)
50
40
30
20
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Vitesse[tr/min]
61
Chapitre III Résultat du Dimensionnent et simulation de la machine
III.4. Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la simulation d’un moteur asynchrone et du
dimensionnement en utilisant le calcul analytique. Pour montrer que l’analyse statique ne
suffise pas pour déterminer de la manière la plus proche possible le prototype réel de cette
machine, dans ce sujet une analyse dynamique des résultats trouvés est faite.
62
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Le travail présent dans ce projet de fin de cycle s'inscrit dans le cadre de la conception
des machines asynchrones, et structuré en trois chapitres plus spécifiquement l'objet de notre
travail.
Dans le 1er chapitre, nous avons rappelé les généralités sur la construction du moteur
asynchrone triphasé. Puis nous avons présenté son principe de fonctionnement car le moteur
asynchrone est le plus utilisé dans l’ensemble des applications industrielles, du fait de sa
facilité de mise en œuvre, de son faible encombrement, son bon rendement et de son
excellente fiabilité.
Dans le 2eme chapitre, on a présenté la procédure de calcul analytique et de
dimensionnement d’un moteur asynchrone.
Le 3eme chapitre, est consacré à la simulation et des résultats de la procédure de
dimensionnement à savoir rendement, couple nominal, la vitesse, permet de conclure que
l’approche de la méthode de calcul analytique donne des valeurs proches à ceux données par
le constructeur malgré qui elle est conditionnée par des courbes et des équations empiriques
63
Annexes
ANNEXES
2p 2 4 6 8
λ 0.6 ÷ 1.0 1.2 ÷ 1.8 1.6 ÷ 2.2 2÷3
2p1 2 4 6 8
𝑫𝑫𝒊𝒊𝒊𝒊 0.54 ÷ 0.58 0.61 ÷ 0.68 0.68 ÷ 0.71 0.72 ÷ 0.74
KD =
𝑫𝑫𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐
64
Annexes
65
Annexes
2p1 Ns Nr
2 24 18,20,22, 28, 30, ,33,34
36 25,27,28,29,30,43
48 30,37,39,40,41
4 24 16,18,20,30,33,34,35,36
36 28,30,32,34,45,48
48 36,40,44,57,59
72 42,48,54,56,60,61,62,68,76
6 36 20,22,28,44,47,49
54 34,36,38,40,44,46
72 44,46,50,60,61,62,82,83
8 48 26,30,34,35,36,38,58
72 42,46,48,50,52,56,60
12 72 69,75,80
90 86,87,93,94
66
Annexes
67
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
68