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Présenté par
RANDRIANANTENAINA Lovaritina
Ingénieur en Génie Chimique
Sous la direction de :
PROMOTION 2013
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT GENIE CHIMIQUE
Premier
Partenaire
des Professionnels
PROMOTION 2013
REMERCIEMENTS
A l’issu du présent travail, je rends grâce à Dieu pour sa bénédiction et sa bienveillance.
Enfin, mes remerciements s'adressent à mes parents et ma famille et aussi à tous ceux
qui ont contribué de près ou de loin à la finalité du présent travail.
SOMMAIRE
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
LISTE DE TABLEAUX
LISTE DE FIGURES
LISTE DE PHOTOS
LISTE DE CARTES
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
GLOSSAIRE
INTRODUCTION GENERALE
Partie I : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES ET GENERALITES
Chapitre I : QUELQUES RAPPELS ET GENERALITES SUR L’ARACHIDE
Chapitre II : QUELQUES RAPPELS ET GENERALITES SUR L’HUILERIE
Partie II: RECHERCHE EXPERIMENTALE ET DESCRIPTION DE SITE
D’IMPLANTATION
Chapitre III: DESCRIPTION DU SITE D’IMPLANTATION DU PROJET
Chapitre IV : ESSAI DE PRODUCTION D’HUILE D’ARACHIDE
Chapitre V : RESULTATS ET INTERPRETATION DE L’ESSAI
Partie III : EVALUATION SOCIO-ECONOMIQUE DU PROJET ET APPROCHE
ENVIRONNEMENTALE.
Chapitre VI : EVALUATION SOCIO-ECONOMIQUE DU PROJET
Chapitre VII : APPROCHE ENVIRONNEMENTALE
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
LISTES DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
LISTE DE TABLEAUX
Numéro Intitulé Page
Chapitre I : GENERALITES SUR L’ARACHIDE
1 Pays producteurs d’arachide 9
Chapitre II : GENERALITES SUR L’HUILERIE
2 Teneur en huile de quelques plantes oléagineux 13
Composition moléculaire d’huile d’arachide, d’olive et de soja (pour 100g
3 14
d’huile)
Chapitre III : DESCRIPTION DU SITE D’IMPLANTATION
4 Effectifs de la population pour chaque district 20
5 Principaux produit agricole du district de Soavinandriana 21
6 Production animale du district de Soavinandriana 22
7 Situation par rapport à la terre cultivée 23
Chapitre V : RESULTATS ET INTERPRETATIONS DES EXPERIMENTATIONS
8 Rendement d’extraction de trois variétés existantes à Soavinandriana 44
9 Rendement d’extraction obtenu en fonction de masse d’arachide 45
Rendement d’extraction pour une arachide de 9,25 Kg en fonction de
10 47
temps de pressage
Rendement d’extraction pour une arachide de 8 Kg en fonction de temps
11 48
de pressage
Rendement d’extraction pour une arachide de 12 Kg en fonction de temps
12 49
de pressage
Analyse de tourteau de notre presse et du tourteau venant de l’artisan
13 50
utilisant de presse à vis
14 Caractéristique d’huile d’arachide brute 51
15 Caractéristiques après raffinage à l’échelle artisanale améliorée 52
Chapitre VI : ETUDE DE FAISABILITE ECONOMIQUE DE L’IMPLANTATION DE
PROJET DE PRODUCTION D’HUILE D’ARACHIDE
16 Forces et les faiblesses des entreprises locales 55
17 Forces et les faiblesses des importateurs/distributeurs locaux 56
18 Forces et les faiblesses de notre projet 56
19 Prévision de production pendant les cinq premières années d’activité 59
20 Approvisionnement d’arachide 62
21 Effectif et évaluation du personnel de l’entreprise 63
22 Comptes de résultats prévisionnels sur 5 ans du projet 67
23 Bilan prévisionnels sur 5 ans du projet 68
Chapitre VI : APPROCHE ENVIRONNEMENTALE
Risques auxquels l’organisme humain sont exposés dans la manipulation
24 74
des acides et bases corrosifs
25 Effet d’entraînement de la filière arachide 77
26 Valeur maximale admissible des bruits exprimée à l’échelle décibel 78
LISTE DE FIGURES
Numéro Intitulé Page
Chapitre I : GENERALITES SUR L’ARACHIDE
1 Représentation d’une plante d’arachide. 4
Chapitre IV : ESSAI DE PRODUCTION
2 Procédé général de transformation artisanale de l’arachide en huile brute 25
Procédé général de transformation artisanale d’huile d’arachide brute en
3 37
huile comestible
Chapitre V : RESULTATS ET INTERPRETATIONS DES EXPERIMENTATIONS
4 Evolution du rendement en fonction de la quantité d’arachide pressée 46
Evolution de rendement d’extraction par rapport au temps de pressage
5 47
pour une quantité d’arachide 9,25 Kg
Evolution de rendement obtenue par rapport au temps de pressage pour
6 48
une quantité d’arachide 8 Kg
Evolution de rendement d’extraction en fonction de temps de pressage
7 49
pour une quantité d’arachide 12 Kg
Chapitre VI : ETUDE DE FAISABILITE ECONOMIQUE DE L’IMPLANTATION DE
PROJET DE PRODUCTION D’HUILE D’ARACHIDE
Procédé général d’obtention d’huile d’arachide comestible à partir
8 64
d’arachide
9 Organigramme d’une Huilerie artisanale améliorée 70
Chapitre VI : APPROCHE ENVIRONNEMENTALE
Description générale des activités d’une unité de production d’huile
10 73
d’arachide à l’échelle artisanale améliorée
LISTE DE PHOTOS
Numéro Intitulé Page
Chapitre IV : ESSAI DE PRODUCTION
1 Décorticage manuel 27
2 Décorticage mécanique actionné manuellement 27
3 Vannage après décorticage 27
4 Réduction en pâte des arachides au pilon 28
5 Broyeur mécanique à moteur électrique 28
6 Mouture au début de cuisson 29
7 Mouture après cuisson prêt à presser 29
8 Presse artisanale à cale ou à coin 29
9 Presse mécanique à vis vertical 30
10 Presse mécanique actionnée manuellement 31
11 Presse artisanale améliorée 32
12 Cric à bouteille hydraulique 33
13 Plateau en TPN inferieure 34
14 Plateau en TPN supérieure fixée 34
15 Roulement de système de guidage 34
16 Support supérieur 35
17 Support inferieur 35
18 Poutre porté du support 35
19 Démucilagination 39
20 Phase de la neutralisation 40
21 Argile active 42
22 Charbon actif 43
23 Huile décoloré 43
LISTE DE CARTES
Numéro Intitulé Page
Chapitre III : DESCRIPTION DU SITE D’IMPLANTATION
1 Localisation de site d’implantation du projet 17
Chapitre VI : ETUDE DE FAISABILITE ECONOMIQUE DE L’IMPLANTATION DE
PROJET DE PRODUCTION D’HUILE D’ARACHIDE
2 Les régions périphériques de Soavinandriana 54
LISTE DES ABREVIATIONS
AFNOR : Association Française de la Normalisation
BD : Base de données
CAF : Capacité d’autofinancement
CMU : Charge maximale unitaire
CO : Monoxyde de carbone
CO2 : Dioxyde de carbone
FTM : Foibe Taotsarin’i Madagasikara
H3 PO4 : Acide phosphorique
H2 SO4 : Acide sulfurique
IRAM : Institut de Recherches à Madagascar
INSTAT : Institut National de la Statistique
MinAgri : Ministère de l’Agriculture
NaOH : Hydroxyde de sodium
ND : Non déterminé
NOx : Oxyde d’azote
: Observation Malgache de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et
OMEF
entrepreneuriale
PU : Prix unitaire
PK : Point kilométrique
Qté : Quantité
SARL : Société Anonyme à Responsabilité Limitée
SOx : Oxyde de soufre
TOP : Tiko Oil Product
VAN : Valeur actuelle nette
INTRODUCTION GENERALE
Cette étude entre dans le cadre des travaux de recherches appliquées en formation de
troisième cycle en Chimie Appliquée à l’Industrie et à l’Environnement du département
Génie Chimique de l’École Supérieure Polytechnique d’Antananarivo. Ceci, en
collaboration avec le Centre Nationale de Recherche Industrielle et Technologique, dont la
finalité est la valorisation des ressources naturelles locales, notamment la recherche de
technologie chimique de transformation appropriée.
D’une part, la priorité des priorités reste donc la lutte contre la pauvreté. Dans cette
démarche, l’Etat malgache encourage le développement des secteurs ou métiers à forte
potentialité de création d’emplois. En effet, la pauvreté est jugée comme conséquence de
l’insuffisance de revenu dont la principale source est l’emploi productif.
D’autre part, Madagascar est une île riche en ressources naturelles importantes capables
d'assurer la croissance économique, surtout dans le secteur agro-alimentaires. Elle doit être
aussi un pays riche sur le plan monétaire. Toutefois, il existe des contraintes considérables et
bien connues qui érigent des barrières à ces opportunités potentielles de développement, y
compris la non maîtrise et la non exploitation de quelques éléments de la filière à savoir la
qualité, les normes, la conservation et la transformation.
Face à ces situations, la meilleure solution adaptable en milieu rural Malgache est
l’implantation d’une unité de transformation à l’échelle artisanale améliorée dans les régions
productrices.
Ce travail intitulé : « Etude de faisabilité d’un projet de production d’huile
d’arachide à l’échelle artisanale améliorée implantée à Ambohidanerana - Commune
urbaine de Soavinandriana, Région Itasy», a pour but d’installer une unité de production
d’huile d’arachide comestible à l’échelle artisanale améliorée. Par conséquent, il est important
de faire des analyses sur les rentabilités socio-économiques et l’évaluation environnementale
du projet.
Compte tenu de ces faits, le présent mémoire comprendra les parties suivantes :
Partie I : Rappels bibliographiques et généralités ;
Partie II: Recherche expérimentale et description du site d’implantation ;
Partie III : Evaluation socio-économique et approche environnementale du projet.
Une conclusion générale finalisera le document et donnera une synthèse du travail.
1
PREMIERE PARTIE
RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES ET
GENERALITES
Chapitre I
GENERALITES SUR L’ARACHIDE
I.1. Classification taxonomique
Taxonomiquement, l’arachide est une plante légumineuse tropicale, classée comme la
suivante :
Règne : Végétale
Embrassement : Spermaphyte
Classe : Dicotylédone
Ordre : Légumineuse (synFabales)
Famille : Papillonacée (synFabaceae)
Genre : Arachis Plantae
Nom scientifique : Arachishypogaea L
Nom vernaculaire : Voanjo (Hautes Terres, « malgache officiel »),
Kapiky (Sud-Ouest)
I.2.1. Origine
Il semble établi que l'arachide soit originaire de l'Amérique Tropicale: Pérou, Brésil ou
d’Argentine.
I.2.2. Description
I.2.2.1. Racines
Le système radiculaire est puissant. Il est constitué par une racine primaire pivotante qui
s'enfonce verticalement dans le sol jusqu'à plus de 1m de profondeur. Le système radiculaire
ne comporte pas de poils absorbants. L'absorption de l'eau et des sels minéraux se fait surtout
par le parenchyme cortical des radicelles.
I.2.2.2. Tiges
On distingue une tige principale toujours érigée et un nombre variable de ramification
qui peuvent être ascendantes ou courir sur une partie de leur longueur sur le sol pour les
formes rampantes. Toutes ces tiges ont de 20 à 70 cm de long suivant les variétés et les
conditions de culture. Leur couleur varie du vert clair au vert foncé.
I.2.2.3. Feuilles
Elles sont pennées et possèdent 4 folioles. Ces folioles sont de forme ovales, opposées
par paire et de couleur verte plus ou moins foncée. Elles sont portées par un pétiole de 4 à
2
9cm de long. A la base de ce pétiole, on trouve 2 stipules longs de 2 à 3cm, soudés
partiellement au pétiole et engainant la tige. Les feuilles présentent une position diurne et une
position nocturne. Le jour, les feuilles sont bien dressées et les folioles largement ouvertes. La
nuit, les pétioles se courbent vers le sol et les folioles se rapprochent deux à deux.
I.2.2.4. Inflorescences
Elles apparaissent à l'aisselle d'une feuille, d'un rameau ou, plus rarement, de la tige
principale.
Sur les tiges de l'arachide, on trouve une série de nœuds qui peuvent être :
soit végétatifs : ils ne donnent naissance qu'à des feuilles ;
soit reproducteurs : ils donnent naissance à une inflorescence ;
soit stériles : ils devaient donner naissance à une inflorescence qui n'est pas
développé.
L'inflorescence apparaît donc à l'aisselle d'une feuille d'un nœud reproducteur
I.2.2.5. Fleurs
L'arachide possède 2 catégories de fleurs : des fleurs aériennes et des fleurs
souterraines. Toutes ces fleurs sont du type papilionacée et elles sont fertiles.
Fleurs aériennes :
Elles sont en général de couleur jaune d'or avec souvent des stries rosées à la base de
l'étendard. La fécondation est en général autogame. Après fécondation, la base de l'ovaire
s'allonge pour donner naissance à un organe appelé gynophore, à l'extrémité duquel le fruit va
se développer après sa pénétration dans le sol ;
Fleurs souterraines :
Elles apparaissent au début de la floraison aérienne. Elles sont cléistogammes, c'est-à-
dire qu'elles ne s'ouvrent pas et que l'autofécondation est par conséquent rigoureusement
assurée.
I.2.2.6. Fruits
Ce sont des gousses ovoïdes ou cylindriques longues de 1 à 8cm et large de 0,5 à 2cm.
Leurs poids varient de 1 à 2,5g en moyenne. Elles comprennent une coque et des graines. Les
gousses sont groupées à la base du pied pour les variétés à port érigé, ou réparties le long des
rameaux pour les variétés rampantes.
3
I.2.2.7. Graines
On trouve de 1 à 5 par gousse
Elles sont formées :
d'un tégument séminal rosé ou saumon, parfois plusieurs couleurs ;
d'une amande comportant deux cotylédons gorgés de matières grasses ;
d'un embryon que l'on distingue facilement.
Leur poids varie de 0,2 à 2g. La proportion des graines par rapport au poids de la gousse
entière varie de 68 à 80%. La faculté germinative des arachides en gousse dure au moins un
an.
1 : feuille composée de 4 folioles,
2 : fleur,
3 : hypanthe,
4 : gynophore,
5 : gousse,
6 : bec de la gousse,
7 : constriction ;
8 : tégument de la graine,
9 : graine sans tégument,
10 : cotylédon portant l’hypocotyle,
l’épicotyle et la radicule
I.3. Classification
Il existe un grand nombre de classification botanique de très nombreuses variétés
d'arachide cultivées dans le monde. D'une manière plus pratique afin de suivre les règles
commerciales, on classe les principales variétés en trois catégories :
Arachides d'huilerie,
Arachides de bouche,
Arachides à deux fins.
A Madagascar, l'IRAM conseille la culture des principales variétés suivantes :
Arachides d'huilerie : (on tient compte du rendement de la richesse en huile) :
4
Hybride 33 - SA 291
Petit espagnol - Tsinefo
SA 156 - Boha
Arachides de bouche : (on exige une couleur claire et uniforme des gousses, de grosses
graines et au moins deux graines par gousse) : Virginia Bunch 280
Arachides à deux fins (qui peuvent servir pour l'extraction de l'huile ou comme
arachide de bouche à cause de leur belle présentation) : Valencia 247
Toutes ces variétés sont donc essentiellement des variétés à port érigé.
I.4. Phase végétative
I.4.1. Phase de germination
Dès qu'elle se trouve en contact avec l'humidité du sol, la graine gonfle. La radicule
apparaît dans 24 à 48heures après sa mise au le sol. La graine arrive au niveau de la surface
du sol et les cotylédons s'ouvrent5 à 6 jours après le semis. La germination est hypogée.
5
Le sol et l'eau du sol doivent contenir un pourcentage minimum d'oxygène d'où l'utilité
des sols légers et des binages fréquents.
I.5. Écologie
I.5.1. Besoins en chaleur
L'arachide a de gros besoins en chaleur. Il lui faut une moyenne optimum qui varie de
28° à 35° durant son cycle végétatif :
Pour la germination, c'est aux alentours de 32° - 34° ;
Pour la floraison et la fructification 24° - 33° ;
Les températures de 15° à 45° apparaissent comme extrêmes en dessous et au-delà
desquelles la germination est inhibée.
6
Les sols légers conviennent donc bien à l'arachide. Pour le pH, il doit être compris entre
6,5 et 7,5.
I.6. Utilisation
I.6.1. Alimentation humaine
L'huile d'arachide, utilisée comme huile de table ou comme matière première pour la
fabrication de margarine, résiste bien aux hautes températures (friture) ;
Farine d’arachide, aliment de complément employé en biscuiterie (déshuilé, riche en
acides aminés essentiels) ;
Arachides en coque (aliment de base dans certains pays d’Afrique) ;
Arachides décortiquées, arachides grillées pour apéritif, arachides pour confiserie ;
Sauce Satay, condiment en Asie du Sud-Est et aux Pays-Bas ;
Purée d'arachide, pimentée ou non (Dakatine).
I.6.2. Alimentation animale
Tourteau d'arachide, résidu d’extraction de l’huile ;
Fanes utilisées comme fourrage (équivalent au foin de luzerne) ;
I.6.3. Industrie
Huile d’arachides de deuxième extraction pour savonnerie ;
Coques utilisées comme combustible.
I.6.4. Agriculture
La culture de l’arachide, comme celle des autres légumineuses, enrichit le sol en azote ;
L’arachide peut être utilisée comme engrais vert.
7
Ainsi, les producteurs ne cultivent pas des variétés adaptées à l’usage spécifique du marché
extérieur, comme par exemple la production de cacahuètes grillées, salées ou enrobées, les
amuses bouches, les produits à base de chocolat ou le beurre d’arachide (de cacahuètes).
Les pays producteurs d’arachide sont la Chine, l’Inde, le Nigeria, les Etats-Unis,
l’Indonésie, le Soudan, le Sénégal, la Birmanie, le Ghana, le Tchad, et le Viêt-Nam.
La Chine a augmenté la production de variétés à haut rendement et a investi dans les
intrants agricoles (fertilisants, pesticides, insecticides, mécanisation et irrigation), de telle
sorte que depuis elle a dépassé le plus grand producteur mondial d’arachide, l’Inde.
En Chine, plus de 3,6 millions d’hectares sont dédiées à la culture de l’arachide, et 6
millions de tonnes sont produites annuellement. L’Inde vient en deuxième position, avec une
surface cultivée dépassant les 8 millions d’hectares et une production d’environ 5,6 millions
de tonnes par année. Les États-Unis, le Nigeria, l’Argentine et l’Indonésie viennent ensuite,
avec des productions annuelles variant entre 1 million et 1,5 millions de tonnes par année.
I.7.2. Pays exportateurs
Les sept principaux exportateurs d’arachides ont approvisionné environ 87% du marché
en 1997 et 1998. Ce sont l’Argentine (245 000 tonnes), l’Inde (240 000 tonnes), les États-
Unis (230 000 tonnes), la Chine (185 000 tonnes), le Vietnam (98 000 tonnes), l’Afrique du
Sud (40 000 tonnes) et la Gambie (20 000 tonnes).
I.7.3. Production mondiale
La production mondiale d’arachides (non décortiquées) s’est élevée à 36 millions de
tonnes en 2003 dont deux pays, la Chine et l’Inde, représentent 59 %.
8
Tableau N°1 : Pays producteurs d’arachide
Superficie cultivée Production
Pays producteurs
(en millions d’hectares) (en millions de tonnes)
Chine 5,13 13,45
Inde 8,00 7,50
Nigeria 2,80 2,70
États-Unis 0,53 1,88
Indonésie 0,68 1,38
Soudan 1,90 1,20
Sénégal 0,90 0,90
Birmanie 0,58 0,73
Madagascar 0,55 0,60
Ghana 0,35 0,45
Tchad 0,48 0,45
Vietnam 0,24 0,40
Source : OMEF, 2010
Madagascar exporte de l’arachide décortiquée et non décortiquée (390tonnes en 2001).
Les exportations sont en majorité destinées aux îles voisines (Maurice, Réunion, Comores)
dont une grande partie à Maurice et à la Réunion.
Les échanges d’arachide portent sur une faible part de la récolte, 4 millions de tonnes
(année 2001), environ 11 % de la production, essentiellement sous forme d’arachides en
coques (2,4 millions de tonnes). Les échanges de produits dérivés sont assez limités : beurre
d’arachide : 49 000 tonnes, huile d’arachide : 270 000 tonnes.
9
Chapitre II
RAPPELS ET GENERALITES SUR L’HUILERIE
II.1. Définition
Une huilerie est une unité de production d'huile à partir de fruits oléagineux en général,
y compris l’arachide, le soja, l’olive, le colza, la navette, le tournesol….
Ce procédé de transformation s’effectue soit à l’échelle artisanale soit à l’échelle
industrielle, mais même étape à suivre : extraction d’huile brute et puis raffinage.
II.2. Extraction
En général, il existe deux méthodes d’extraction d’huile:
10
les presses à disques, contrairement aux presses précédentes qui jouent sur des pressions
limitées à 15-20 bars maximum, peuvent supporter jusqu'à 1.000bar et sont utilisés pour
extraire la matière grasse et la masse de cacao.
Les presses continues
Ces presses sont conçues pour traiter des débits importants, pouvant atteindre des
dizaines voire des centaines de tonnes à l'heure.
les presses à vis convenant à de nombreux produits: graines oléagineuses, pulpes de
sucrerie, luzerne, drêches de malt ou de maïs, marc de café, peaux de citron, etc. La
pression croît de l'entrée vers la sortie de la vis. La rotation de la vis et les hautes
pressions générées entraînent des frottements importants pouvant provoquer un
échauffement du produit. Ces frottements doivent donc être limités afin de ne pas nuire
à la valeur alimentaire du solide (cas des tourteaux d'oléagineux).
les moulins sont des systèmes à cylindre presseurs générant eux aussi de fortes
pressions. Ils sont exclusivement utilisés en sucrerie de canne, en combinaison avec une
addition d'eau d'imbibition.
les presses à bandes utilisent des rouleaux et des bandes textiles ou métalliques et
fonctionnent à basses pressions. Elles sont employées pour des boues de traitement des
eaux ainsi que pour divers déchets des industries agroalimentaires.
11
son état physique : il doit être liquide à la température et la pression où l’on réalise
l’extraction.
sa température d'ébullition : elle doit être faible (pour que le solvant puisse être éliminé
plus facilement).
de plus, le solvant ne doit pas réagir chimiquement avec l'huile à extraire.
Le solvant le plus utilisé est l’hexane car il est très volatile. Le benzène et le
dichlorométhane étaient aussi très courants mais ont été interdit du fait de leur toxicité :
cancérigènes.
Deuxième étape : Extraction du solvant par évaporation
On fait bouillir le mélange obtenu, dans le but d’éliminer le solvant. Ceci est possible
car sa température d’ébullition est inférieure à celle de l’huile. On obtient ainsi l’huile.
Intérêts
L’intérêt de cette méthode réside dans les températures très faibles qu’elle nécessite.
En effet, on l’utilise surtout pour des molécules fragiles qu’une distillation
endommagerait.
Inconvénients
La quantité de solvant est importante. Il existe donc un grand risque d’inflammation et
de pollution, donc augmentation de risque sur la dégradation environnementa le.
Des traces résiduelles de solvant peuvent être présentes à la fin dans l’huile, altérant sa
qualité.
La durée nécessaire est très longue, donc besoin d’un grand investissement.
II.3. Raffinage
II.3.1. Définition
Le raffinage, par définition, une opération qui consiste à séparer d’une substance les
matières qui altèrent sa pureté.
Les huiles brutes contient de nombreuses autres substances telles que les triglycérides,
en proportion minoritaire. Certaines d’entre elles portent des propriétés intéressantes comme
les vitamines, d’autres ont un effet négatif sur la qualité et la conservation des huiles. Ces
molécules peuvent donner un mauvais gout, un aspect indésirable, une mauvaise odeur ainsi
que perturbes les propriétés fonctionnelles. D’où l’intérêt du raffinage.
12
II.3.2. Objectifs visés
Arachide 35 à 45
Cocotier 65 à 70
Ricin 42 à 56
Tournesol 30 à 40
Soja 15 à 22
L’arachide possède une quantité importante en teneur d’huile qui atteint jusqu’à 45%.
En tenant compte de la matière première en huilerie le plus existant à Madagascar (arachide et
soja), l’arachide reste encore comme matière première rentable.
Du point de vue d’extraction d’huile, l’arachide est plus avantageuse par rapport au soja
dû à sa teneur en huile.
13
Tableau N°3 : Composition moléculaire d’huile d’arachide, d’olive et de soja (pour 100g
d’huile)
Famille
Huile
Composé d'acide Huile de Soja Huile d’Olive
d’Arachide
gras
Acide heptadécanoïque (saturé) - - 0,022 g
Acide heptadécénoïque (mono- 0,125 g
- -
insaturé)
Acide myristique (saturé) 0,1 g - -
Acide palmitique (saturé) 9,5 g 10,455 g 11,29 g
Acide stéarique (saturé) 2,2 g 4,435 g 1,953 g
Acide arachidique (saturé) 1,4 g - 0,414 g
Acide béhénique (saturé) 2,8 g - 0,129 g
Acide lignocérique (saturé) 0,9 g - -
Acide érucastique (mono-insaturé) ω-9 1,3 g 0.233 g 0,311 g
Acide oléique (mono-insaturé) ω-9 44,8 g 22,55 g 71,269 g
Acide palmitoléique (mono-insaturé) ω-7 0,1 g - 1,255 g
Acide linoléique (poly-insaturé) ω-6 32 g 50,952 g 9,762 g
Acide alpha-linolénique (poly-
ω-3 - - 0,76 g
insaturé)
Acides gras trans - 1,8 g 0,0478 g
Total acides gras saturés 16,9 g 15,65 g 13,808 g
Total acides gras mono-insaturés 46,2 g 22,783 g 72,961 g
Total acides gras poly-insaturés 32 g 57,74 g 10,523 g
Vitamine E 33,43 mg 8,18 mg 15,29 mg
Vitamine K 0,7 µg 183,9 µg 60,2 μg
14
Les acides gras mono-insaturés :
Parmi eux, l’acide oléique qui semble avoir un rôle protecteur vis-à-vis des maladies
cardio-vasculaires.
L’huile d’arachide a une proportion moyenne en quantité de cette classe d’acide, supérieur
par rapport à l’huile de soja, mais inférieur par rapport à l’huile d’olive.
Les Vitamines:
Comme les autres types d’huile, l’huile d’arachide contient diverses vitamines telles que
la vitamine E et les vitamines K.
En guise de conclusion, l’huile d’arachide possède presque toutes les molécules des
acides gras classés comme acides gras alimentaires et de diverses vitamines. Donc on peut
dire s’il est une huile de qualité.
15
Deuxième partie
RECHERCHE EXPERIMENTALE
ET DESCRIPTION DU SITE
D’IMPLANTATION du projet
Chapitre III
DESCRIPTION DU SITE D’IMPLANTATION
III.1. Situation géographique
Notre projet sera installé sur les Hautes Terres Centrales de Madagascar, dans la région
d’Itasy, district et commune urbaine de Soavinandriana, Fokontany d’Ambohidanerana. Il est
desservie par la route nationale N°43 reliant le chef-lieu de District de Soavinandriana, 8 Km
vers l’Est, et du chef-lieu de District de Faratsiho, plus précisément dans les coordonnées
géographiques :
46° 40’ 45,09’’ longitude Est ;
19° 05’ 25,35’’ latitude Sud.
Par rapport à la capitale, elle est à l’Ouest/Sud-Ouest avec une distance de 75 Km à vole
d’oiseau. Le district de Soavinandriana est limité au Nord par la rivière de Lily, au Nord-ouest
par le lac Itasy, à l’Est par le village d’Antanetibe, au Sud Est et au Sud par la rivière de
Kitsamby et à l’Ouest par la rivière de Sakay.
16
Ambohidanerana
17
III.2. Relief
La région d’Itasy fait partie des hautes terres centrales par rapport à l’ensemble de l’île.
Les hauts plateaux sont situés au Nord et à l’Ouest et dépassant l’altitude de 1500 mètres. Ils
sont séparés par des vastes vallées drainées par deux fleuves, la Betsiboka et l’Ikopa. Dans le
district de Soavinandriana, le massif volcanique de l’Itasy présente des formes diverses allant
des cônes de scories avec leurs coulées et des dômes trachytiques, de part et d’autre
d’Analavory aux cratères d’explosion (dans les environs d’Ampefy).
III.3. Géologie
Géographiquement, Soavinandriana est caractérisé par son sol volcanique néogène à
quaternaire constitué par :
le massif volcanique de l’Itasy, un relief sur socle à sol ferralitique brun humifère
(Ambohitompoina Soavinandriana) ;
les massifs quartziques formés des roches sédimentaires (sables) ayant subi une
métamorphisation ;
des cuvettes lacustres résultant dues à des lavages volcaniques, des coulées de lave
ayant obturé des vallées et retenus, ainsi que les eaux qui s’accumulaient en arrière.
Certaines cuvettes étaient autrefois reliées entre elles. Ces zones d’alluvions lacustres,
généralement fertiles, jouent un rôle important pour l’occupation humaine.
III.4 Climat
L’année comporte deux saisons bien distinctes : une saison pluvieuse et moyennement
chaude de novembre à mars, une autre fraîche et relativement sèche pour le reste de l’année. Il
existe de nombreux microclimats dans cette zone.
18
III.5. Hydrologie
III.6. Sols
La fertilité des sols de l’ensemble de la Région présente une forte inégalité. Leurs
variétés et leur faculté de supporter les amendements permettent des importantes
exploitations.
Sur le plan pédologique, le district de Soavinandriana se caractérise par de sols néo
volcaniques qui se situent sur la partie Est et Sud Est. Ce sont des sols favorables à des
cultures de rente telles que le café arabica, le litchi, l’avocatier, le pêcher, la pomme de terre,
le blé, les plantes protéagineuse, le jatropha, le riz pluvial, le maïs, la tomate, etc…
19
Tableau N°4: Effectifs de la population pour chaque district
District Arivonimamo Miarinarivo Soavinandriana
20
Tableau N°5: Principaux produits agricoles du district de Soavinandriana
district [t/an]
district [t/an]
district [t/an]
district [t/an]
Pourcentage
Pourcentage
Pourcentage
Pourcentage
Quantité au
Quantité au
Quantité au
Quantité au
Quantité au
Quantité au
Quantité au
Quantité au
niveau du
niveau du
niveau du
niveau du
national
national
national
national
Production de :
niveau
niveau
niveau
niveau
[t/an]
[t/an]
[t/an]
[t/an]
Riz 70 560 3 595 755 1,96 74 090 3 914 175 1,89 85 940 4 540 435 1,89 89 060 4 737 965 1,87
Maïs en grain sec 26 790 453 385 5,90 32 240 542 835 5,93 23 795 505 154 4,71 23 795 443 474 5,36
Haricot sec 6 335 79 505 7,96 6 400 80 485 7,95 6 500 82 095 7,91 6 500 82 130 7,91
Manioc frais 39 975 2 993 585 1,33 40 720 3 048 290 1,33 40 720 3 048 290 1,33 40 720 3 008 895 1,35
Patate douce 895 894 555 0,10 900 902 665 0,09 905 910 845 0,09 910 919 130 0,09
Pomme de terre 4 650 216 620 2,14 4 690 219 630 2,13 4 765 223 755 2,12 4 805 225 850 2,12
Canne à sucre 560 480 525 0,11 560 474 440 0,11 550 475 000 0,11 570 447 780 0,12
Café 80 57 750 0,13 65 60 100 0,10 90 56 865 0,15 70 39 760 0,17
Arachide 6 074 60 145 10,1 5 919 59 855 9,89 6 960 59 495 11,7 7 020 59 495 11,8
Source : Ministère de l’Agriculture/Service Statistique, 2012.
21
Tableau N°6: Production animale du district de Soavinandriana
Production Nombre au
Nombre au
Nombre au
Nombre au
Au niveau
Au niveau
Au niveau
Au niveau
niveau de
niveau de
niveau de
niveau de
national
national
national
national
animale
District
District
District
District
Part
Part
Part
Part
Bovins 87 563 9 647 000 0,9 87 570 9 730 000 0,9 91 230 9 805 000 0,9 100 960 9 881 130 1,0
Porcins 62 460 1 314 370 4,6 71 180 1 346 000 5,3 71 290 1 373 770 5,1 72 350 1 408 500 5,1
Ovins 2 540 729 890 0,3 2 430 747 800 0,3 2450 762 740 0,3 2510 780 220 0,3
Volailles ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
22
III.8. Filière d’arachide dans le district de Soavinandriana
Proportion de paysans en %
Propriétaire 33
En location 35
En métayage 32
Source : OMEF 2007
23
Chapitre IV :
24
IV.1.3. Procédé général de transformation artisanale de l’arachide en huile brute
Arachide
en coque Décorticage Coques
Graines ou amandes
Broyage
Mouture
Coques Cuisson
Extraction Tourteau
Huile brute
Stockage
IV.1.3.2.1. Décorticage
Il a pour but de séparer les coques, sans valeur huilière, des amandes.
25
IV.1.3.2.2. Broyage
Il est appliqué aux graines ou amandes. Il a pour but l’obtention d’une mouture de faible
granulométrie, propice à l’exsudation de l’huile des vacuoles oléifères intracellulaires, sous
l’effet de traitements thermiques et mécaniques ultérieurs.
IV.1.3.2.5. Décantation
Elle a pour but de séparer de l’huile, les particules de faibles dimensions (farinettes).
Elle s’effectue sous l’action de la gravité, en laissant le liquide au repos pendant 48 heures.
IV.1.4.1. Décorticage
Le décorticage peut être réalisé manuellement ou mécaniquement, à l’aide de machine
fabriquée artisanalement ou non. Généralement, le rendement du décorticage est de 70% en
masse. Par ailleurs, le pourcentage de perte ou d’écart (amandes fendues) du à cette opération
varie en fonction des procédés utilisés. Il est inférieur ou égale à 10% pour un décorticage
manuel et de 20% en moyenne pour un décorticage mécanique (avec décortiqueuse artisanale
actionnée manuellement ou décortiqueuse à moteur).
Le décorticage manuel s’effectue en deux étapes : ouverture des gousses par brisure de
la coque puis séparation des débris de coque des graines. L’ouverture des gousses est
effectuée manuellement suivant deux types de techniques et d’outillage :
par percussion : les gousses sont frappées une par une avec une petite planchette ou tout
autre objet avec surface dure;
26
par battage : l’arachide en coque est placée dans un sac qui est battu ensuite avec un
bâton.
Photo N°1 : Décorticage Photo N°2 : Décorticage Photo N°3 : Vannage après
manuel mécanique actionné décorticage
manuellement
IV.1.4.2. Broyage
Les graines sont broyées et réduites en pâte manuellement, au pilon dans un mortier
(majorité des cas en brousse), entre les meules d’un moulin ou mécaniquement. Dans les
centres urbains et aussi dans quelques centres ruraux, le broyage est effectué systématique à la
machine (broyeurs à moteur électrique le plus souvent).
27
Photo N°4 : Réduction en pâte Photo N°5 : Broyeur
des arachides au pilon mécanique à moteur électrique
(Source : RANDRIANANTENAINA, 2014)
28
Photo N°6 : Mouture au début Photo N°7 : Mouture après
de cuisson cuisson prêt à presser
(Source : RANDRIANANTENAINA, 2014)
Le principe du procédé reste le même mais le type d’équipement varie en fonction « des
zones » : les zones de transformation urbaines ou périurbaines bénéficient généralement de
presse plus « sophistiquées ».
29
IV.1.4.4.2. Presse artisanale à vis horizontale (ou verticale)
L’extraction est discontinue. La pression est exercée grâce à deux vis sans fin
actionnées manuellement. Sous l’action du levier, la vis métallique de la presse pousse le
plateau mobile contre le plateau fixé à l’armature. Ces deux plateaux font alors pression sur la
matière première, préalablement mise dans un sac de fibres plastiques, jusqu’à ce que les
globules gras sortent des cellules olineuses. L’huile s’écoule à travers les fibres du sac. Les
plaques de pression et la structure sont en métal de récupération.
30
Photo N°10 : Presse mécanique actionnée manuellement
IV.1.4.5. Décantation
Elle nécessite généralement une attente assez longue, compte tenu de la faible
dimension des particules à décanter, et de la viscosité élevée de l’huile. Elle est parfois omise
lorsque les impératifs de livraison sont pressants.
La conception et la réalisation d’une presse constitue une étape très importante de notre
travail.
Cet appareil peut être divisé en trois grandes parties telles que :
la source de pression
le système d’extraction
le système de guidage
le support
la poutre
31
Photo N°11 : Presse artisanale améliorée
(Source : RANDRIANANTENAINA, 2014)
32
Photo N°12 : Cric à bouteille hydraulique
(Source : RANDRIANANTENAINA, 2014)
La tête de ce cric porte la plaque inferieure, et il est posé sur deux madriers en bois
palissandre de dimension 900 mm de long, 140 mm de large et 80 mm d’épaisseur. Il est fixé
aux madriers par des boulons. Par ailleurs, ce cric est totalement démontable.
33
Photo N°13 : Plateau en T.P.N. inferieure Photo N°14 : Plateau en T.P.N. supérieure fixée
(Source : RANDRIANANTENAINA, 2014)
IV.1.5.1.4. Le support
Huit supports, dont quatre supérieurs et quatre inferieurs, sont fixés sur les quatre
poutres. Ils supportent la plaque supérieure pour les supports supérieurs et les autres pour les
deux madriers soutenant le cric bouteille Ainsi, ces huit supports portent un grand effort sur
cet appareillage. Ils sont confectionnés en fer cornier 50.
34
Photo N°16 : Support supérieur Photo N°17 : Support inferieur
(Source : RANDRIANANTENAINA, 2014)
35
IV.1.5.2.2. Assemblage par soudure
C’est la partie restant de l’appareil sauf la partie du cric. Nous avons utilisés des
électrodes en fer de référence 3.15 CH 40.
l’élimination des acides gras libres et des gommes contenus dans l’huile afin d’en
améliorer le goût et la limpidité. Ces opérations sont la démucilagination et la
neutralisation;
l’élimination des matières colorantes afin d’obtenir une huile incolore tout au moins de
coloration très légère (décoloration);
l’élimination de toutes les odeurs et émanations indésirables (désodorisation).
36
IV.2.1.1. Etude du cycle de transformation
HUILE BRUTE
Eau chaude +
Acide Dégommage Phospholipides
phosphoriques
Savon
NaOH Neutralisation (soapstock)
Décoloration
Désodorisation
HUILE
RAFFINEE
Figure N°3 : Procédé général de transformation artisanale d’huile d’arachide brute en huile
comestible
IV.2.1.2.2. Neutralisation
Elle a pour but d’éliminer les acides gras libres par la réaction de saponification
(addition de soude caustique).
37
IV.2.1.2.3. Décoloration
Elle a pour objectif de débarrasser les huiles de leurs pigments verts ou bruns pour avoir
une huile de couleur conforme au cahier des charges des huiles raffinées.
IV.2.1.2.4. Désodorisation
Ceci a pour but d’éliminer les substances volatiles comme les aldéhydes et les cétones,
qui donnent une odeur et une saveur désagréables à l'huile.
Le dégommage à l’eau est conduit par addition d’eau chaude ou de vapeur d’eau pour
précipiter les "gommes". Ces derniers sont alors séparés de l’huile par centrifugation
continue.
Ce type de dégommage commence à être abandonné dans les procédés de raffinage
chimique à cause de l’importance des pertes en huile et de sa faible efficacité : seuls les
phospholipides hydrosolubles sont précipités.
38
Photo N°19 : Démucilagination
IV.2.2.2. Neutralisation
La neutralisation repose sur l’élimination des acides gras libres et gommes se trouvant
dans l’huile par adjonction d’une lessive de soude afin d’en améliorer le goût et la limpidité.
Par réaction réversible de saponification, ces acides s’unissent à la soude pour donner une
pâte savonneuse communément appelée « soapstock » ou « pâte de neutralisation ». Les
huiles brutes peuvent être raffinées lors de procédées en continu (par centrifugation) ou en
discontinu (par décentration).
Les réactions qui ont lieu lors de ce processus sont:
la neutralisation de l'excès d'acide phosphorique ajouté pour dégommer les huiles ;
la neutralisation des acides gras libres en formant les savons sodiques suivant la
réaction :
Comme ce sont des acides faibles, ils requièrent un excès d'alcali pour s'assurer que la
réaction soit déplacée dans le sens de la formation du savon et que l'acidité résiduelle de
l'huile soit petite.
Les conditions de concentration et de quantité de soude, de température et de temps de
contact doivent donc être soigneusement ajustées pour atteindre une neutralisation la plus
complète possible, minimiser la saponification des triglycérides, compenser la consommation
de la soude par l’acide résiduel dans l’huile lorsque l’opération de dégommage est réalisée en
présence d’acide.
Ainsi, les conditions de cette neutralisation optimale sont les suivantes :
Concentration 124,3 g/l ;
39
Volume de solution de soude : 5% de volume d’huile à traiter ;
Température de chauffage du mélange huile et solution soude : 60 à 80˚C ;
Durée de chauffage du mélange : environ 10mn avec agitation permanente du mélange
pendant cette phase.
IV.2.2.3. Décoloration
Cette opération vise à éliminer les pigments de l'huile (chlorophylle et pigment
caroténoïde), nuisibles à sa couleur et à sa conservation, par la filtration sur charbon actif.
Pendant cette étape, des produits primaires et secondaires d'oxydation sont aussi adsorbés, des
métaux, des savons, des composés phosphatidiques et polyarômatiques ainsi que certains
composés moins profitables, comme les tocophérols (RUIZ et MENDEZ, 1999).
40
IV.2.2.4. Désodorisation
Ceci a pour but d’éliminer les substances volatiles comme les aldéhydes et les cétones,
qui donnent une odeur et une saveur désagréables à l'huile.
Activation thermique:
L’échantillon ayant subi l’étape de prétraitement est introduit dans un four électrique
chauffé graduellement jusqu’à des températures allant de 300 à 500°C pendant quelques
heures.
Les secrets de puissance des argiles
Capacité d’absorption
Les argiles absorbent aussi bien les gaz que l'eau. D'où leur utilisation industrielle pour
décolorer et désodoriser. Si l'on place un récipient ouvert, contenant de l’argile fine dans un
réfrigérateur, aussitôt disparaîtront les odeurs des différents produits en présence. Au même
titre, l'argile prise par voie interne a un effet phénoménal sur les odeurs, gaz malodorants,
flatulences diverses du tube digestif.
Capacité d’adsorption
Cette dernière découle de la structure en feuillets superposés de l’argile, entre lesquels
les molécules organiques peuvent se fixer. L’intensité de l’adsorption est fonction de la force
de liaison existant entre deux feuillets adjacents. Ici l’argile la plus performante est l’argile
verte dont le pouvoir d’échange ionique est très important. C'est cette adsorption "chimique"
41
qui compte le plus sur le plan thérapeutique. On a testé l'efficacité de l'action adsorbante des
argiles avec des alcaloïdes, des acides organiques, des antibiotiques, des anesthésiques, divers
médicaments. La même argile adsorbe et neutralise la plupart des agents de type bactéries et
toxines. A des doses normales, l’adsorption ne s’exerce pas sur les substances organiques et
nutritives, telles que vitamines, oligo-éléments, minéraux et acides aminés.
On peut alors parler d’adsorption sélective.
Prétraitement
Le charbon est d’abord concassé puis broyé manuellement à l’aide d’un marteau et
d’une bouteille. Le concassage et le broyage permettent la division du charbon en poudre de
42
granulométrie fine, ce qui facilite l’imprégnation ; Ensuite, le charbon ainsi broyé est tamisé à
l’aide d’un tamis de maille 100μm (norme AFNOR NFX 11 504) afin d’homogénéiser la
granulométrie de la poudre
Activation
La poudre de charbon de masse 500g a été macérée avec un volume d’acide sulfurique
1M de volume 1L, à température ambiante pendant 24h. Ensuite, nous avons filtré et séché
naturellement le produit. Puis, il a subi un traitement thermique dans un four électrique à la
température de 300°C pendant 1h.
Le produit refroidi est lavé à plusieurs reprises avec de l’eau distillée (afin d’éliminer
les sulfates résiduels jusqu’à stabilisation du pH du filtrat à une valeur neutre (pH=6 à 7) pour
être enfin séché à l’étuve à une température de 105°C pendant 1h.
43
Chapitre V
Remarque :
La disponibilité et l’accessibilité des matériels ne nous permettent pas de respecter
vigoureusement les conditions opératoires requises par les bibliographies comme la valeur
exacte de la pression d’extraction. Toutefois, les résultats nous permettent de voir la
performance de notre appareillage et d’en tirer quelques conclusions.
D’une manière générale, nos résultats peuvent être divisés en deux catégories :
— Résultats d’extraction d’huile brute ;
— Résultats sur le raffinage d’huile brute.
Ces essais ont permis de comparer les taux d’huiles dans chaque variété existant sur le
lieu d’implantation de notre projet, afin de mieux choisir la variété la plus rentable.
D’après l’extraction par solvant hexane (extraction avec le soxhlet à l’échelle
laboratoire) des trois variétés d’arachide plantée dans le district de Soavinandriana, on obtient
le résultat suivant (cf annexe pour la description du procédé d’extraction par soxhlet).
Marabe 37
Mena kely 32
Mavokely 31
44
Ce tableau nous montre que la variété d’arachide « marabe » contient une quantité
considérable en huile ; qui est la variété la plus cultivée à Soavinandriana(d’après l’enquête de
quelques planteurs au niveau de la région d’Itasy). C’est donc la variété utilisée pendant nos
expérimentations.
Numéro
1 2 3 4
d’expérience
Quantité d’arachide 5 7 9 11
à presser [kg]
Volume d’huile
1,85 2,6 3,53 3,5
obtenu [l]
Rendement par
rapport à la teneur 91,40 91,75 91,79 78,59
en huile [%]
45
Rendement d’extraction en %
Mopt = 9,25 kg
Quantité d’arachide pressée en kg
Ces deux différents types de pente nous donnent une constatation sur la performance de
notre appareillage. Ainsi, la masse d’arachide environ à 9,25 kg est comme un point critique
pour cette courbe. Pour une quantité plus de 9,25 kg d’arachide, on obtient un tourteau
renfermant d’une quantité peu considérable en huile, donc entraîne une perte. Et pour une
quantité inférieure à cette masse, on obtient une bonne extraction mais en paramètre temps,
elle n’est pas rentable.
En conclusion, la quantité optimale à presser et adéquate pour notre presse afin
d’obtenir un bon rendement d’extraction vaut autour 9,25 kg.
46
Essai N° 1 :
Tableau N°10 : Rendement d’extraction pour une arachide de 9,25 kg en fonction de temps
de pressage
Temps de pressage
5 10 15 20
[mn]
Volume d’huile
2,20 3,12 3,45 3,49
obtenu [l]
Rendement par
rapport à la teneur 59,45 83,32 92,72 93,01
en huile [%]
Figure N°5 : Variation du rendement d’extraction par rapport au temps de pressage pour une
quantité d’arachide 9,25 kg
47
Essai N° 2 :
Tableau N°11 : Rendement d’extraction pour une arachide de 8 Kg en fonction de temps de
pressage
Temps de pressage 5 10 15 20
[mn]
Volume d’huile
2,85 2,92 2,94 2,95
obtenu [l]
Rendement par
rapport à la teneur 88,00 90,16 90,78 91,09
en huile [%]
Figure N°6 : Evolution du rendement d’extraction par rapport au temps de pressage pour une
quantité d’arachide 8 kg
D’après cette courbe, la pente de la droite est presque constante à partir de la 5 ème
minute de pressage, avec un maximum de rendement : la pression est maximale, mais la
quantité de matière à presser est petit, donc possède une perte.
Cela nous permet d’établir la formule donnant la variation de la pression en fonction de
la surface de contact.
48
Essai N° 3 :
Tableau N°11 : Rendement d’extraction pour une arachide de 12 Kg en fonction de temps de
pressage
Temps de pressage
5 10 15 20 25 30 40
[min]
Volume d’huile
2,5 3,9 3,2 3,7 3,90 4,0 4.01
obtenu [l]
Rendement par
rapport à la teneur 51,46 63,82 69,99 76,17 80,28 82,34 82,55
en huile [%]
Figure N°7 : Evolution du rendement d’extraction en fonction du temps de pressage pour une
quantité d’arachide 12 kg
V.1.2.3.Analyse du tourteau
Le tableau suivant nous donne le résultat d’analyse de tourteau lors de notre
expérimentation et du tourteau venant de l’artisan utilisant la presse à vis.
49
Tableau N°13 : Analyse de tourteau de notre presse et du tourteau venant de l’artisan
utilisant de presse à vis
Teneur en huile du
Origine de tourteau (Commune)
tourteau [%]
Anosibe-Ifanja/Miarinarivo 8,2
Mahavelona/Soavinandriana 8,1
Mananasy/Soavinandriana 7,9
D’après ce tableau, on peut conclure que notre appareillage (presse hydraulique) est
plus performant par rapport à la presse à vis traditionnelle.
50
Tableau N°14 : Caractéristique d’huile d’arachide brute
Butylhydroquinone
145mg/kg 120mg/kg
tertiaire(BHQT)
Teneur en
antioxydants Thyodipropionate de
synergiques 300 mg/kg 200mg/kg
dilauryle
Citrate d’isopropyle 158 mg/kg 100mg/kg
Gallate de propyle 271mg/kg 100mg/kg
Teneur en eau 0,3 % 0,1%
Teneur en savons 67 ppm 15ppm
Teneur en Phosphates 53 ppm 2ppm
Teneur en acide arachidique et acides gras
105g/kg 48g/kg
supérieurs
Ce résultat nous donne que l’huile d’arachide brute n’entre pas dans la valeur
admissible comme huile alimentaire comestible. Certains paramètres ne respectent pas les
valeurs admissibles, d’où la nécessité de raffiner l’huile brute.
51
Tableau N°15 : Caractéristiques après raffinage à l’échelle artisanale améliorée
Butylhydroquinone
97 mg/kg 120 mg/kg
tertiaire(BHQT)
Teneur en
antioxydants Thyodipropionate de
synergiques 195 mg/kg 200 mg/kg
dilauryle
Citrate d’isopropyle 30 mg/kg 100 mg/kg
Gallate de propyle 23 mg/kg 100 mg/kg
Teneur en eau 0,2 % 0,1 %
Teneur en savons 12 ppm 15 ppm
Teneur en Phosphates 1,2 ppm 2 ppm
Teneur en acide arachidique et acides gras
45 g/kg 48g/kg
supérieurs
52
TROISIEME PARTIE
ETUDE DE FAISABILITE
ECONOMIQUE ET APPROCHE
ENVIRONNEMENTALE DU
PROJET DE PRODUCTION
D’HUILE D’ARACHIDE
Chapitre VI
La vision :
- Devenir le principal fournisseur en huile alimentaire dans le district de Soavinandriana
ainsi qu’au niveau national après quelques années.
La mission :
- satisfaire les besoins du client
- introduire sur le marché national un nouveau label d’huile alimentaire
- faire une exploitation industrielle d’huiles alimentaires en utilisant des matières
premières locales
Les stratégies :
- assurer et satisfaire le client ;
- œuvrer continuellement pour l’amélioration de la qualité des produits et les services y
afférents en s'appuyant sur les recherches et développement ;
- atteindre la taille critique qui permettra de produire à des coûts plus bas que la
concurrence ;
- offrir des produits de différentes formes de présentation et de conditionnement pour
satisfaire le client;
- fidéliser le client par la qualité technique des produits et du service
Les valeurs :
- priorisation du client
- flexibilité de la production
- innovation (produits & services)
Les objectifs :
Plusieurs objectifs ont été visés lors de l’implantation de ce projet mais on peut les
synthétiser comme suit :
52
- D’une part, l'entreprise vise la conquête de 30% du marché d’huile alimentaire de la
région d’Itasy pendant sa première année d'activité.
- D’autre part, elle contribue au développement socioé-conomique dans des divers
secteurs d’activités (agriculture, transformation, commerce,…) au niveau du district de
Soavinandriana, de la région d’Itasy, ainsi qu’au niveau national.
La phase de conception :
Dans cette phase, on devra mener les activités suivantes:
- analyse sur terrain
- recherche de local pour l’entreprise
- production des prototypes de produits pour servir d’échantillon dans l’étude de marché
- négociation d'un emprunt bancaire
- recherche de partenaires/associés
La phase de démarrage :
Durant cette deuxième phase, on devra faire les opérations suivantes :
- mise en place de l’unité de production
- démarrage de l’activité
La phase de croissance/développement :
Elle sera consacrée à:
- conquérir le marché local en développant les relations avec la clientèle,
- augmenter la production par un développement interne qui vise à atteindre une taille
critique afin d'obtenir un coût concurrentiel ;
- satisfaire le besoin national après quelques années.
53
Dans le cadre du présent projet, le marché est constitué par 5 districts. Ces derniers
abritent 3 709 205 habitants qui sont répartis dans 809 415 foyers. La consommation de
chaque foyer est estimée à 2 litres en moyenne par mois, ce qui fait au total 1 618 830 litres
par mois ou 19 425 960 litres par an. Les habitants limitrophes de Soavinandriana sont
évalués à 225 866 pour le district de Tsiroanomandidy, 185 166 pour Faratsiho, 92 290 pour
Fenoarivobe et 164 883 pour Miarinarivo. L’accès au chef-lieu du district peut se faire selon
les itinéraires suivants : Soavinandriana à Tsiroanomandidy passant par Analavory, la route
nationale N°1, praticable toute l’année. A partir de Tsiroanomandidy à Fenoarivobe, c’est une
route carrossable. La route reliant Soavinandriana à Faratsiho était devenue en bon état au
moment de l’étude.
54
VI.2.3. Analyse de la concurrence
Le tableau suivant résume les forces et les faiblesses des entreprises locales :
FORCES FAIBLESSES
Le tableau suivant résume les forces et les faiblesses des importateurs/distributeurs locaux :
55
Tableau N°17 : Forces et les faiblesses des importateurs/distributeurs locaux :
FORCES FAIBLESSES
Prix instables : il est conditionné
par le taux de change
Rupture de stock à cause des aléas
Maîtrise du circuit de distribution d’approvisionnement
Effet d’expériences Types de conditionnent limités
Image de marque instaurée Non existence de suivi des clients :
manque de conseil et assistance
des clients sur l’utilisation des
produits
Coût de stockage élevé
FORCES FAIBLESSES
Compétitivité de prix
Image de marque naissante
Disponibilité des produits
Distribution à mettre en place
Large gamme de présentation des produits
Prix de certaines matières
Meilleure assistance et suivi des clients
premières instables
Coût de stockage faible
Inconnue sur le marché
Innovation technologique
56
VI.2.5. La politique des produits
57
VI.2.8. La politique de vente
Les prévisions :
Nous avons prévu les ventes indiquées dans le tableau suivant durant les cinq premières
années d’activité :
58
Tableau N°19 : Prévision de production pendant les cinq premières années d’activité
Remarque : Ce pourcentage indiqué sur le tableau désigne la part du marché au niveau de district cible.
59
Les activités :
Les activités de vente débuteront dès la phase de conception du projet par la mise en place
d’une base solide du relationnel.
Nous sommes persuadés que c’est un des moyens pour obtenir par la suite des contrats de
vente à long terme.
60
Ce choix du site de production est caractérisé par:
la proximité du fournisseur de matières premières (arachide) : facilité
d’approvisionnement ;
le loyer abordable ;
l'abondance de la main-d’œuvre.
Notre local sera aménagé pour être conforme à notre plan de production et à notre
activité
VI.3.3. Le transport
La logistique de distribution et d’approvisionnement sera constituée par :
une camionnette
une motocyclette
un camion
61
VI.3.4. L’approvisionnement
Le stade d’approvisionnement pourrait se faire au début du mois de juin selon la période
de récolte d’arachides et c’est aussi durant cette période que les arachides sont à bon marché,
entre 750Ar à 820Ar le kilo (année 2014). Pour avoir une production en grande quantité, il
faut s’assurer de l’approvisionnement en matière première correspondant afin d’éviter la
rupture de stocks qui entraîne une baisse du rythme de vente, perte, voire fermeture de l’usine.
L’unité de transformation doit définir et appliquer une stratégie d’approvisionnement.
Un système d’approvisionnement stable est le garant de la gestion engendrant la croissance.
D’une part, la stabilité du système d’approvisionnement garantit la disponibilité de la
quantité d’arachides nécessaire en temps voulu, donc continuité de l’exploitation.
D’autre part, ceci permet non seulement la stabilité du prix d’achat mais également
assure aux agriculteurs un revenu stable et surtout aux transformateurs une production
indépendante.
Nature Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jui Aout Sep Oct Nov Déc
Récolte d’arachide
Approvisionnement
62
Tableau N°21 : .Effectif et évaluation du personnel de l’entreprise
Gérant 1 1 1 1 1
Responsable adm/fin 1 1 1 1 1
Responsable production 1 1 1 1 1
Responsable commerciale 1 1 1 1 1
Secrétaire Comptable 1 1 1 1 1
Magasinier 1 1 1 1 1
Ouvriers 11 11 15 18 23
Chauffeur 1 1 2 2 2
Agent de sécurité 2 2 2 2 2
Agent de ménage 2 2 2 2 2
TOTAL 18 18 23 30 35
Le nombre de personnel dans la société est égal à dix-huit (18) pendant les deux
premières années d’activité. Cette équipe sera renforcée au fur et à mesure du développement
de notre activité. Ils seront recrutés en fonction de leurs compétences et à leur aisance à la
manipulation des appareillages de production. Le responsable de production dirigera l’équipe.
VI.3.6. La production
Le procédé de fabrication sera semi-continu pendant la première année d’activité. Il sera
adapté, petit à petit, en continu en fonction du développement de l’activité de production. Au
début de l’activité, la capacité de production de l’entreprise sera 500 litres d’huile raffinée par
jour, soit 150 000 litres pour la première année et elle augmente pour l’année suivante.
Le responsable de production sera un technicien en technologie de production. Les
critères de recrutement de cette personne seront la capacité à gérer les agents d’exécution et la
capacité à gérer les flux de matières et des informations.
63
Arachide en coque Décorticage Coques
Graines ou amandes
Broyage
Mouture
Eau Cuisson
Pression Tourteaux
Huile brute
Décantation + Filtration Boues
HUILE BRUTE
Décoloration
Désodorisation
HUILE RAFFINEE
Conditionnement
Figure N°8 : Procédé général d’obtention d’huile d’arachide comestible à partir d’arachid e
64
Les avantages de ce procédé sont :
procédé simple
économie d'énergie
procédé indépendant, donc économie de temps
coût de production réduite
Ils viseront à:
l'amélioration du rendement de production
l'amélioration du "panier de service" des produits
l'amélioration de la gestion de production
la découverte de nouveaux procédés et technologies
Le tableau d’amortissement de cet emprunt est donné dans la partie analyse conceptuelle du
projet (cf. évaluation financière)
66
Tableau N°22 :Compte de résultats prévisionnels pendant les 5 premières années du projet :
Année 1 Année 2 année 3 Année 4 Année 5
Chiffre d'affaire hors taxes 1 703 400 000 1 944 000 000 2 624 400 000 3 110 400 000 3 499 200 000
Achats de matières premières & consommables 885 385 000 1 043 700 000 1 401 615 000 1 662 600 000 1 874 060 000
MARGE BRUTE 818 015 000 900 300 000 1 222 785 000 1 447 800 000 1 625 140 000
Fournitures de bureau 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
Charges diverses 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
Autres charges 83 640 000 99 600 000 184 800 000 237 000 000 400 000 000
VALEUR AJOUTEE 728 975 000 795 300 000 1 032 585 000 1 205 400 000 1 219 740 000
Frais de personnel 45 780 000 45 780 000 51 780 000 63 480 000 71 730 000
Charges sociales (18%) 8 240 000 8 240 000 9 320 000 11 426 000 12 911 000
Impôts et taxes 11 445 000 11 445 000 12 945 000 15 870 000 17 932 000
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 663 510 000 729 835 000 958 540 000 1 114 624 000 1 117 167 000
Frais financier sur dettes LMT 337 184 000 269 747 200 215 797 760 172 638 208 168 592 000
Frais financier sur dettes CT 0 0 0 0 0
CASH FLOW BRUT 326 326 000 460 087 800 742 742 240 941 985 792 948 575 000
Dotations aux amortissements 11 205 000 11 125 000 13 539 000 19 631 000 34 219 000
RESULTAT AVANT IMPOT 315 121 000 448 962 800 729 203 240 922 354 792 914 356 000
Impôts sur les bénéfices (35%) 110 292 350 157 136 980 255 221 134 322 824 177 320 024 600
RESULTAT NET 204 828 650 291 825 820 473 982 106 599 530 615 594 331 400
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 216 033 650 302 950 820 457 521 106 569 161 615 558 550 400
Source : RANDRIANATENAINA, 2014
67
VI.4.6. Le bilan prévisionnel
Le tableau suivant montre le bilan prévisionnel du projet sur 5 ans (en Ariary)
Tableau N°23 : Bilan prévisionnel pendant les 5 premières années du projet :
Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
ACTIF
Actif immobilisé 137 962 200 137 962 200 151 902 200 188 570 000 238 862 200 238 862 200
Immobilisations incorporelles 1 600 000 1 600 000 2 600 000 2 600 000 3 600 000 3 600 000
Immobilisations corporelles 860 478 800 499 221 800 417 845 000 327 227 760 233 776 008 229 729 800
Amortissements 0 (11 205 000) (11 125 000) (13 539 000) (19 631 000) (34 219 000)
Actif circulant 0 204 828 650 291 825 820 473 982 106 599 530 615 594 331 400
Disponibilité 0 204 828 650 291 825 820 473 982 106 599 530 615 594 331 400
TOTAL ACTIF 998 441 000 842 012 650 861 573 020 989 779 866 1 072 168 823 1 062 923 400
PASSIF
Capitaux propres 300 000 000 504 828 650 591 825 820 773 982 106 899 530 615 894 331 400
Capital social 300 000 000 300 000 000 300 000 000 300 000 000 300 000 000 300 000 000
Résultat net 0 204 828 650 291 825 820 473 982 106 599 530 615 594 331 400
Dettes financières 698 441 000 337 184 000 269 747 200 215 797 760 172 638 208 168 592 000
Dettes LMT 0 337 184 000 269 747 200 215 797 760 172 638 208 168 592 000
Dettes CT 0 0 0 0 0 0
TOTAL PASSIF 998 441 000 842 012 650 861 573 020 989 779 866 1 072 168 823 1 062 923 400
Source : RANDRIANATENAINA, 2014
68
VI.4.7. Le taux de rentabilité interne
C’est le taux d’intérêt par lequel, la valeur actualisée d’un revenu futur est égale au
capital investi.
Il est défini comme étant le taux maximal d’intérêt que peut supporter un projet. Par
conséquent, tout projet dont le TRI est supérieur au taux d’intérêt auquel il est financé est
rentable. Le TRI peut être déterminé par la formule :
Avec :
Ainsi, le taux de rentabilité interne du projet sur 5 ans est de 27,23 %, il est largement
supérieur aux taux d’intérêt de financement du projet (20% pour l’emprunt à moyen et à long
terme). On peut dire alors que le projet est rentable.
69
GERANT
Secrétaire
70
production, le développement de relationnel avec la clientèle. Le Gérant dirigera lui-même
cette fonction.
Les Ouvriers s’occupent de tous les travaux de la préparation jusqu’au raffinage. Ils
reçoivent les ordres des responsables et exécutent les mesures éventuellement prises par ceux-
ci. Toutes ces tâches doivent s’accompagner des petites activités relatives à la production
entre autres l’entretien du matériel.
Le Magasinier est chargé d’assurer la distribution d’objets et de tenir les états des
stocks. Il doit également effectuer le suivi de ces derniers afin d’éviter la rupture de stocks ;
aussi, s’occuper de l’entretien des produits dans le dépôt.
Les chauffeurs : Pour le premier, il assure le transport des produits finis : « les huiles
alimentaires » vers les autres régions et transporte les arachides collectés vers le magasin de
stockage des matières premières, assisté par le magasinier.
L’Agent de sécurité et de ménage : L’agent de sécurité assure l’ordre au sein de la
société, et l’agent de ménage s’occupe de la propreté de la société.
L’unité que nous envisageons de constituer aura le statut d’une Société Anonyme à
Responsabilité Limitée ou S.A.R.L. Les associés sont solidairement responsables vis-à-vis des
tiers de la valeur attribuée aux apports en nature au moment de la constitution de la société.
La S.A.R.L est gérée par un ou plusieurs mandataires associés. Le directeur, par le statut, ne
peut être révoqué que par l’Assemblée Générale extraordinaire et ses pouvoirs sont définis
par la loi. Les associés exercent un contrôle direct et individuel au cas où les membres sont
inférieurs à vingt. La S.A.R.L n’est pas dissoute par la faillite, la déconfiture ou la mort d’un
des associés. Le directeur n’est tenu de consulter les associés qu’en cas de perte des ¾ du
capital sur la question de la société.
71
Chapitre VII
72
Arachide
Etape de prétraitement de
l’arachide
Extraction de l’huile
Raffinage de l’huile et
conditionnement
Huile
comestible
Figure N°10 : Description générale des activités d’une unité de production d’huile d’arachide
à l’échelle artisanale améliorée
73
réaction est violente pour des quantités d’acide projeté hors du réacteur si l’opérateur
manipule sans précautions, par conséquent il peut causer des sérieux dégâts.
VII.2.1.1.Base minérale : soude caustique
En général, les bases sont moins dangereuses que les acides, néanmoins leur
manipulation nécessite un certain nombre de précautions. La soude caustique se présente
sous forme solide blanche, inodore, et très déliquescente : elle fixe rapidement l'humidité de
l'air et absorbe le dioxyde de carbone. Elle fond à 318°C et bout à 1390°C, elle a une densité
de 1,33 à 1,53 à 20°C. Elle est soluble dans l’eau en toutes proportions et est aussi soluble
dans l’alcool et le glycérol, sa dissolution est très exothermique. Une solution de soude à 50%
a une tension de vapeur de moins de 13,3hPa à 20°C. C’est une base forte, qui réagit
violemment avec les acides. Elle est très corrosive, en atmosphère humide, pour les métaux
tels que le zinc, l'aluminium, l'étain et le plomb en formant du dihydrogène qui est un gaz
combustible/explosif.
Adsorption/absorption
Brûlures profondes, trouble de la vue, cécité
oculaire
74
Incendie et explosion :
Le contact de la soude caustique avec l'humidité ou l'eau peut provoquer un
dégagement de chaleur suffisant pour enflammer des matières combustibles. Le stockage de
combustible, le réseau électrique peuvent être des sources d’incendie et d’explosion.
75
VII.3. Raisons du projet
VII.3.1. Choix du site
Plusieurs raisons ont contribué à choisir le fokontany d’Ambohidanerana, commune
urbaine de Soavinandriana comme lieu d’implantation de l’unité artisanale amélioré. Le
terrain aménagé est spacieux, loin de la pollution et sécurisé. De plus, les habitations les plus
près de l’usine se trouvent à 500m, ce qui rend les bruits et vibrations provenant de l’usine
moins perceptibles pour les habitants. L’usine sera implantée au bord de la route nationale
RN43, ce qui facilite le transport des produits et la communication. Ce fokontany est abrité de
carrières mais d’exploitation locale, ce qui est jugé avantageux pour le projet car elles sont en
mesure de fournir des matériaux de construction et d’empierrement de bonne qualité pour la
construction de l’usine;
Le site est proche des matières premières car il figure parmi les zones potentielles de culture
en général surtout à la culture d’arachide avec une production approximative de 59 490 tonne
(en 2010), et des gisements d’argile qui permettent d’une part l’installation d’excellentes
briqueteries et d’autre part sources de terre décolorante pour le processus de raffinage de
l’huile d’arachide;
Il possède des étendus de terrains cultivables qu’on peut exploiter pour la culture de
l’arachide lorsqu’on fait une intégration verticale. En plus de ceci, la main d’œuvre y est
abondante, jeune, compétente et se trouve à bon marché.
76
Création de chaîne de valeur :
La relance de la filière arachide par ce projet dans le district pourrait aussi entraîner la
création d’industrie de transformation. Les effets d’externalités pourraient naître de ce projet
comme les activités commerciales aux alentours du centre d’exploitation.
L’effet d’entraînement identifie les chaînes d’activités qui seront nées fort probablement, suite
au développement d’une filière, ces activités constituent donc des potentialités d’emplois dans
la région. Ces activités peuvent être en amont ou en aval de l’opération centrale de la filière,
ou encore directe ou indirecte de cette dernière. Les tableaux ci-dessous résument les effets
d’entraînement de la filière arachide :
De nouveaux postes supplémentaires seront créés dans les secteurs, le plus important est
concerné le domaine de l’agriculture.
Création d’emploi :
Le chômage est un phénomène tragique sur le plan économique et social d’un pays. La
création d’unité d’huilerie dans la région encourage les populations dans cette zone à cultiver
des arachides et les pousse à trouver des moyens pour accroître le rendement de leurs
produits.
77
Notre projet est une unité permettra une possibilité d’embauche, source de revenu non
seulement pour le promoteur du projet mais aussi bien pour le personnel surtout pour les
jeunes diplômés et natifs de la région.
Développement de la zone :
On peut dire que notre projet contribue d’une manière importante au développement de
cette région, à savoir la création d’emploi, alors le niveau de vie des travailleurs, de leurs
familles et des populations avoisinantes peut s’améliorer en recevant un revenu mensuel. Par
ailleurs, la production d’huile d’arachide se développe dans la région d’implantation. Ce qui
constitue une source de revenus pour les ménages.
En ce qui a trait aux odeurs, on peut envisager l’installation de filtres à air pour
minimiser jusqu’à moins de 50mg/m3 leur prolifération dans l’enceinte de l’usine et ses
alentours.
Concernant la manipulation des produits chimiques :
Chaque ouvrier doit être équipé de protection individuelle pour prévenir et même éviter
les éventuels accidents professionnels : blouse ou combinaison ; gants appropriés qui résistent
aux attaques chimiques ; lunettes spéciales pour protéger les yeux contre les vapeurs et les
projections ; éventuelles de produits chimiques ; masques pour se protéger contre les
78
poussières ; chaussures adéquates (souvent bottes en dessus cuir et semelles en caoutchouc).
Les valeurs limites d'exposition professionnelle applicables ne doivent être dépassées à aucun
moment pendant le travail. Par exemple, pour le cas de la soude, la L.E.P est de 2mg/m3 . Le
repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels.
Il est nécessaire que l’usine soit équipée de matériels de prévention contre les incendies car on
est en présence de matières inflammables, mais surtout des matériels de premiers secours, et
ait à disposition un centre hospitalier aux alentours pour la santé des travailleurs.
79
La terre ainsi traitée contient encore de matière grasse (10 à 20 %). Il est possible, bien
que cela pose de nombreux problèmes, d'incinérer les terres usées avec récupération de
l'énergie produite (DENISE, 1992).
Par contre la terre traitée, dégraissée et séchée peut être alors éliminée en décharge ou
partir en valorisation agricole en conformité avec les dispositions environnementales
réglementaires (PAGES, 1994).
80
CONCLUSION GENERALE
Les études et analyses effectuées dans le cadre de ce travail, ont démontré que le projet
de production d’huile d’arachide comestible à l’échelle artisanale améliorée dans le fokontany
Ambohidanerana, commune urbaine Soavinandriana, région d’Itasy est faisable sur les plans
techniques, économique, financier et environnemental.
En effet, après l’analyse documentaire et l’interprétation des données collectées dans la
littérature technique, nous avons dressé une synthèse bibliographique sur l’arachide. Puis,
nous avons abordé sur la description de la zone d’implantation de ce projet. Nous avons
ensuite effectué une étude expérimentale sur la production d’huile d’arachide comestible :
conception d’une presse artisanale améliorée et essai de raffinage d’huile brut ; suivi d’une
présentation des résultats de ces expérimentations et des discussions. Enfin, nous avons
terminé notre travail par une étude de faisabilité technico-économique et financière ainsi que
des approches environnementales de ce projet.
Systématiquement, pour notre appareillage d’extraction d’huile confectionnée à partir
des matériaux existés localement, la performance est due à la force de pression importante
subie par le cric à bouteille hydraulique. Par rapport à la presse à vis le plus utilisé par des
artisans, elle ne contient de risque sur sa manipulation mais un coût d’investissement
abordable et donne un bon rendement.
Sur la partie de raffinage d’huile brute, le principe de procédé est simple: élimination de
phospholipides par dégommage à l’eau chaude, neutralisation des acides gras libres par la
soude caustique, élimination des pigments par le charbon actif et désodorisation par l’argile
activé. L’analyse au sein du laboratoire de la Répression des Fraudes Alimentaires nous
permet de dire que cette méthode est appropriée pour la production d’huile comestible.
L’évaluation financière du projet nous a montré des résultats, largement positifs, aussi
bien pour les comptes de résultats prévisionnels et un investissement assez moyen. De plus, le
taux de rentabilité interne est de 27,23 %, largement supérieur au taux de l’emprunt pratiqué
par le système bancaire existant actuel.
82
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET
WEBOGRAPHIQUES
1. CHAMOUSSIDINE B., Contribution à la plantation d’arachide au centre de FOFIFA
Miadana, Mémoire de fin d’Etude en vue d’obtention du Diplôme de Licence ès-Science
en Agriculture, Université de Majunga, 34p, 2009.
7. KONE S., Unités modernes de transformation des oléagineux à petite et très petite
échelle : performance et limites, Revue scientifique, 12p, Mars 2001.
Description de l’Appareillage :
Il se compose d'un corps en verre dans lequel est placée une cartouche en papier-filtre
épais, d'un tube siphon et d'un tube d'adduction. Dans le montage, l'extracteur est placé sur un
ballon contenant le solvant d'extraction. Dans l'extracteur est insérée une cartouche dans
laquelle est placé la poudre contenant l'espèce à extraire ; puis un réfrigérant est adapté au-
dessus de l'extracteur (il est également souhaitable d'utiliser un chauffe-ballon avec agitation
magnétique intégrée, afin d'éviter des à-coups d'ébullition qui provoquent une remontée du
liquide contenu dans le ballon et non de vapeurs de solvant pures. À défaut on peut placer des
billes de verres dans le ballon).
Mode de fonctionnement :
Quand le ballon est chauffé, les vapeurs de solvant passent par le tube adducteur, se
condensent dans le réfrigérant et retombent dans le corps de l'extracteur, faisant ainsi macérer
le solide dans le solvant (chauffé par les vapeurs se trouvant en dessous). Le solvant condensé
s'accumule dans l'extracteur jusqu'à atteindre le sommet du tube-siphon, qui provoque alors le
retour du liquide dans le ballon, accompagné des substances extraites, et le solvant contenu
dans le ballon s'enrichit donc progressivement en composés solubles. Le solvant continue
alors de s'évaporer, alors que les substances extraites restent dans le ballon (leur température
d'ébullition doit être nettement supérieure à celle du solvant extracteur).
Avantages :
Le cycle se répète indéfiniment. On peut ainsi épuiser complètement le solide en
quelques cycles sans intervention. Le résultat est équivalent à une série de macérations
successives, mais cette technique ne nécessite pas un grand nombre d'opérations.
Ainsi, on a un net gain de temps de manipulation (à condition de laisser l'appareil
fonctionner un certain temps) : une fois mis en route, le montage n'a pas besoin d'être
manipulé ni même surveillé jusqu'à son démontage. De plus, cette méthode requiert nettement
moins de solvant que la méthode des macérations successives pour une même efficacité
d'extraction. L'intérêt est donc également économique.
Le solvant est constamment distillé, de sorte qu'il ne se sature jamais. Même si la
substance extraite est en trop grande quantité par rapport au solvant et qu'elle dépasse sa
solubilité maximale, c'est toujours du solvant pur qui retombe de l'évaporateur.
i
Inconvénients :
L'extraction par Soxhlet peut présenter quelques inconvénients :
- La taille de la cartouche étant limitée, il peut être nécessaire de réaliser plusieurs
extractions successives avec plusieurs cartouches, ce qui peut prendre un temps
considérable ;
- L'extraction à chaud peut dégrader certaines substances chimiques.
Applications :
- Extraction d'hydrocarbures aromatiques polycycliques dans des sols pollués, avec de
l'acétonitrile comme solvant ;
- Extraction de fullerènes d'une suie ;
- Extraction de la caféine des feuilles de thé ;
- Extraction de molécules odorantes telles que des terpènes dans les végétaux ;
- Purification de polymères conducteurs des impuretés de synthèse ;
- Purification de composés peu solubles de leurs impuretés encore moins solubles ;
- Extraction de monomère dans un polymère.
ii
Annexe 2 : Calcul de taux de rentabilité interne (TRI) du projet
Le taux de rentabilité externe est calculé par la formule suivante :
Avec :
iii
Annexe 3 : Calcul l’annuité par l’amortissement constante
La somme payée annuellement de la banque est donnée par le tableau suivant :
iv
Annexe 4 : Liste des appareillages et son amortissement
Année1 Année 2 Année 3 Année4 Année5
APPAREILLAGE DE Durée
PU Nbre Amort Nbre Amort Nbre Amort Nbre Amort Nbre Amort
RAFFINAGE de vie
APPAREILLAGE D'EXTRACTION
Décorticage 5 000 000 10 1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000 2 1 000 000
broyeur 4 000 000 10 1 400 000 1 400 000 1 400 000 1 400 000 1 400 000
presse hydraulique
5 000 000 5 5 5 000 000 5 5 000 000 7 7 000 000 9 9 000 000 10 10 000 000
manuel
cuve de cuisson 1 200 000 5 1 240 000 1 240 000 2 480 000 2 480 000 4 960 000
APPAREILLAGE DE RAFFINAGE
Cuve de filtration de 200L 2 090 000 10 1 209 000 1 209 000 1 209 000 2 418 000 4 836 000
Chaudière 1 958 000 5 1 391 600 1 391 600 1 391 600 2 783 200 3 1 174 800
Lot de cuves de contact de
2 700 000 5 1 540 000 1 540 000 1 540 000 2 1 080 000 4 2 160 000
200l
Cuve de stockage de 200L 1 340 000 10 1 134 000 1 134 000 2 268 000 4 536 000 56 7 504 000
Lot de centrifugeuses 3 500 000 5 1 700 000 1 700 000 1 700 000 1 700 000 2 1 400 000
Lot de vannes 200 000 10 5 100 000 5 20 000 5 20 000 7 60 000 8 80 000
Pompe à vide 1 734 400 5 1 346 880 1 346 880 1 346 880 1 346 880 2 693 760
Filtre NIAGARA (filtre-
6 894 800 5 1 1 378 960 1 1 378 960 1 1 378 960 2 2 757 920 3 4 136 880
presse)
Désodoriseur à plateaux 5 155 000 10 1 515 500 1 515 500 1 515 500 2 1 031 000 3 1 546 500
AUTRES APPAREILLAGE
Tuyauteries 1 690 000 10 1 169 000 1 169 000 1 169 000 2 338 000 3 507 000
EPI 1 200 000 5 1 240 000 1 240 000 1 240 000 2 480 000 3 720 000
Divers 1 000 000 5 1 200 000 1 200 000 1 200 000 2 400 000 3 600 000
TOTAL
45 562 200 - - 11 204 940 - 11 124 940 - 13 538 9 - 19 631 000 - 34 218 940
v
Annexe 5 : Détermination de fond de roulement initial :
Désignation Coût
Achat de matière première 835 200 000
Matière consommable pendant 4mois 3 334 000
Bidon utilisé pendant 4 mois 8 320 000
Frais personnel 4 mois 14 840 000
Fourniture bureau 400 000
Charges social 2 747 000
Frais d'établissement 600 000
Frais de recherches et développement 1 000 000
Achats de matériel et équipement 60 000 000
Construction 70 000 000
Imprévu 2 000 000
TOTAL 998 441 000
Fond propres 300 000 000
Détermination du fond de roulement initial 698 441 000
vi
Annexe 6 : Plan du site
Responsable COM
Toilette
Parking
Zone de production
vii
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DE TABLEAUX
LISTE DE FIGURES
LISTE DE PHOTOS
LISTE DE CARTES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE:
RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES ET GENERALITES
Chapitre I: GENERALITES SUR L’ARACHIDE..................................................................... 2
I.1. Classification taxonomique.............................................................................................. 2
I.2. Botanique de l’Arachide .................................................................................................. 2
I.2.1. Origine ........................................................................................................................ 2
I.2.2. Description ................................................................................................................. 2
I.2.2.1. Racines ................................................................................................................. 2
I.2.2.2. Tiges ..................................................................................................................... 2
I.2.2.3. Feuilles ................................................................................................................. 2
I.2.2.4. Inflorescences....................................................................................................... 3
I.2.2.5. Fleurs .................................................................................................................... 3
I.2.2.6. Fruits .................................................................................................................... 3
I.2.2.7. Graines ................................................................................................................. 4
I.3. Classification..................................................................................................................... 4
I.4. Phase végétative ................................................................................................................ 5
I.4.1. Phase de germination.................................................................................................. 5
I.4.2. Phase de croissance .................................................................................................... 5
I.4.3. Phase de floraison....................................................................................................... 5
I.4.4. Phase de fructification. ............................................................................................... 5
I.4.5. Phase de maturation.................................................................................................... 6
I.5. Écologie ............................................................................................................................ 6
I.5.1. Besoins en chaleur ...................................................................................................... 6
I.5.2. Besoins en eau ............................................................................................................ 6
I.5.3. Besoins en lumière ..................................................................................................... 6
I.5.4. Besoins en sols ........................................................................................................... 6
I.6. Utilisation......................................................................................................................... 7
I.6.1. Alimentation humaine ............................................................................................... 7
I.6.2. Alimentation animale ................................................................................................ 7
I.6.3. Industrie ..................................................................................................................... 7
I.6.4. Agriculture.................................................................................................................. 7
I.6.5. Plante médicinale ...................................................................................................... 7
I.7. Production et importance économique.............................................................................. 7
I.7.1. Pays producteurs........................................................................................................ 7
I.7.2. Pays exportateurs....................................................................................................... 8
I.7.3. Production mondiale.................................................................................................. 8
Chapitre II: RAPPELS ET GENERALITES SUR L’HUILERIE ........................................... 10
II.1. Définition ...................................................................................................................... 10
II.2. Extraction...................................................................................................................... 10
II.2.1. Extraction par action mécanique ............................................................................ 10
viii
II.2.1.Extraction par solvant .............................................................................................. 11
II.3. Raffinage ...................................................................................................................... 12
II.3.1. Définition ............................................................................................................... 12
II.3.2. Objectifs visés ........................................................................................................ 13
II.4.1. Aspect quantitatif ................................................................................................... 13
II.4.2. Aspect qualitatif ..................................................................................................... 13
DEUXIEME PARTIE:
RECHERCHE EXPERIMENTALE ET DESCRIPTION DU SITE
D’IMPLANTATION DU PROJET
Chapitre III: DESCRIPTION DU SITE D’IMPLANTATION................................................ 16
III.2. Relief ............................................................................................................................ 18
III.3. Géologie ...................................................................................................................... 18
III.4 Climat ........................................................................................................................... 18
III.5. Hydrologie................................................................................................................... 19
III.6. Sols .............................................................................................................................. 19
III.7. Etude socio-économique ............................................................................................. 19
III.7.1. Géographie humaine ............................................................................................. 19
III.7.2. Géographie économique ....................................................................................... 20
III.8. Filière d’arachide dans le district de Soavinandriana.................................................. 23
Chapitre IV : ESSAI DE PRODUCTION D’HUILE D’ARACHIDE.................................... 24
IV.1. Extraction d’huile brute ............................................................................................... 24
IV.1.1. Concept général du projet..................................................................................... 24
IV.1.2. Différentes contraintes à surmontées.................................................................... 24
IV.1.2.1. Contrainte de sécurité.................................................................................. 24
IV.1.2.2. Souplesse d’utilisation ................................................................................ 24
IV.1.2.3. Contrainte économique ............................................................................... 24
IV.1.2.4. Contrainte matérielle ................................................................................... 24
IV.1.3. Procédé général de transformation artisanale de l’arachide en huile brute .......... 25
IV.1.3.1. Etude du cycle de transformation ................................................................... 25
IV.1.3.2. Les finalités de ces diverses opérations.......................................................... 25
IV.1.3.2.1. Décorticage .............................................................................................. 25
IV.1.3.2.2. Broyage .................................................................................................... 26
IV.1.3.2.3. Conditionnement thermique ou cuisson................................................... 26
IV.1.3.2.4. Extraction par pressage ............................................................................ 26
IV.1.3.2.5. Décantation .............................................................................................. 26
IV.1.4. Description des différentes étapes de procédés .................................................... 26
IV.1.4.1. Décorticage..................................................................................................... 26
IV.1.4.2. Broyage .......................................................................................................... 27
IV.1.4.3. Cuisson ou Conditionnement thermique ........................................................ 28
IV.1.4.4. Extraction par pressage .................................................................................. 29
IV.1.4.4.1. Presse artisanale « à cale » ou « à coin » ................................................. 29
IV.1.4.4.2. Presse artisanale à vis horizontale (ou verticale) ..................................... 30
IV.1.4.4.3. Presse artisanale mécanique actionné manuellement............................... 30
IV.1.4.5. Décantation..................................................................................................... 31
IV.1.5. Conception et réalisation ...................................................................................... 31
IV.1.5.1. Description et mise en œuvre de chaque élément de l’appareillage .............. 32
IV.1.5.1.1. Source de pression ................................................................................... 32
IV.1.5.1.2. Le système d’extraction ........................................................................... 33
IV.1.5.1.3. Le système de guidage ............................................................................. 34
IV.1.5.1.4. Le support ................................................................................................ 34
ix
IV.1.5.1.5. Les poutres ............................................................................................... 35
IV.1.5.2. Dispositions constructives des assemblages .................................................. 35
IV.1.5.2.1. Assemblage par boulons .......................................................................... 35
IV.1.5.2.2. Assemblage par soudure .......................................................................... 36
IV.2. Procédé de raffinage..................................................................................................... 36
IV.2.1. Procédé de raffinage d’huile brute en huile comestible à l’échelle artisanale ..... 36
IV.2.1.1. Etude du cycle de transformation ................................................................... 37
IV.2.1.2. Les finalités de ces diverses opérations.......................................................... 37
IV.2.1.2.1. Dégommage ou Démucilagination........................................................... 37
IV.2.1.2.2. Neutralisation ........................................................................................... 37
IV.2.1.2.3. Décoloration ............................................................................................. 38
IV.2.1.2.4. Désodorisation ......................................................................................... 38
IV.2.2. Description des différentes étapes de procédés .................................................... 38
IV.2.2.1. Dégommage ou Démucilagination ................................................................. 38
IV.2.2.2. Neutralisation ................................................................................................. 39
IV.2.2.3. Décoloration ................................................................................................... 40
IV.2.2.4. Désodorisation................................................................................................ 41
IV.2.3. Préparation d’argile active et de charbon actif ..................................................... 41
IV.2.3.1. Argile activée ................................................................................................. 41
IV.2.3.2. Généralités sur le charbon actif et sa méthode d’activation .......................... 42
Chapitre V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS DES EXPERIMENTATIONS .......... 44
V.1. Extraction d’huile .......................................................................................................... 44
V.1.1. Quantité d’huile obtenue selon les trois variétés d’arachides existantes dans le
district de Soavinandriana.................................................................................................. 44
V.1.2. Test de performance de presse hydraulique........................................................... 45
V.1.2.1.Première paramètre : par rapport à la quantité d’arachide à presser ................. 45
V.1.2.2.Deuxième paramètre : par rapport au temps de pressage .................................. 46
V.1.2.3.Analyse du tourteau ........................................................................................... 49
V.2. Raffinage d’huile ........................................................................................................... 50
TROISIEME PARTIE:
ETUDE DE FAISABILITE ECONOMIQUE ET APPROCHE
ENVIRONNEMENTALE DU PROJET DE PRODUCTION D’HUILE D’ARACHIDE
Chapitre VI: ETUDE DE FAISABILITE ECONOMIQUE .................................................... 52
VI.1. Les orientations stratégiques de l'entreprise ............................................................... 52
VI.2. Le plan marketing ....................................................................................................... 53
VI.2.1. Le marché ............................................................................................................. 53
VI.2.3. Analyse de la concurrence ..................................................................................... 55
VI.2.4. Positionnement marketing .................................................................................... 56
VI.2.5. La politique des produits ...................................................................................... 57
VI.2.6. La politique de prix .............................................................................................. 57
VI.2.7. La politique de communication ............................................................................. 57
VI.2.8. La politique de vente ............................................................................................ 58
VI.2.9. La politique de distribution .................................................................................. 60
VI.3. Le plan de production .................................................................................................. 60
VI.3.1. La localisation ...................................................................................................... 60
VI.3.2. Les installations .................................................................................................... 61
VI.3.3. Le transport........................................................................................................... 61
VI.3.4. L’approvisionnement............................................................................................ 62
VI.3.5. La politique d’emploi ........................................................................................... 62
VI.3.6. La production........................................................................................................ 63
x
VI.3.7. Les recherches et développement ......................................................................... 65
VI.4. Le plan financier ......................................................................................................... 65
VI.4.1. Les besoins en investissement .............................................................................. 65
VI.4.2. Les besoins en fonds de roulement initial ............................................................ 65
VI.4.3. Les sources de financement .................................................................................. 66
VI.4.4. Les résultats prévisionnels.................................................................................... 66
VI.4.6. Le bilan prévisionnel ............................................................................................ 68
VI.4.7. Le taux de rentabilité interne ................................................................................ 69
VI.5- La structure de l’entreprise .......................................................................................... 69
VI.5.1- L'organigramme de l’entreprise ............................................................................ 69
VI.5.2- Les organisations internes ..................................................................................... 70
VI.5.3- Les fonctions et leurs responsabilités.................................................................... 70
VI.5.4- La structure juridique de l’entreprise .................................................................... 71
Chapitre VII: APPROCHE ENVIRONNEMENTALE DU PROJET ..................................... 72
VII.1. Analyse de l’état initial et de son environnement...................................................... 72
VII.1.1.Cadre géographique .............................................................................................. 72
VII.1.2.Caractéristiques physiques du site et des environs ............................................... 72
VII.2. Analyse des effets du projet sur l’environnement ..................................................... 72
VII.2.1. Produits chimiques dangereux ............................................................................ 73
VII.2.1.1.Acides minéraux ............................................................................................. 73
VII.2.1.1.Base minérale : soude caustique ..................................................................... 74
VII.2.2. Impact sur le milieu humain................................................................................ 74
VII.2.3. Impact sur le milieu naturel................................................................................. 75
VII.3. Raisons du projet ....................................................................................................... 76
VII.3.1. Choix du site ....................................................................................................... 76
VII.3.2. Nécessité du projet et impact socio-économique ................................................ 76
VII.4. Mesures prévues pour prévenir, réduire, si possible compenser les conséquences
dommageables du projet sur l’environnement ...................................................................... 78
VII.4.1. Mesures envisagées sur le milieu humain ........................................................... 78
III.4.2. Mesures envisagées sur l’exploitation ................................................................... 79
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 81
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES ..................................... 83
ANNEXES
Annexe 1 : Extraction par Soxhlet ........................................................................................... i
Annexe 2 : Calcul de taux de rentabilité interne (TRI) du projet............................................ iii
Annexe 3 : Calcul l’annuité par l’amortissement constante....................................................iv
Annexe 4 : Liste des appareillages et son amortissement ....................................................... v
Annexe 5 : Détermination de fond de roulement initial :........................................................vi
Annexe 6 : Plan du site........................................................................................................... vii
TABLE DES MATIERES........................................................................................................ viii
xi
Nom et prénoms : RANDRIANANTENAINA Lovaritina
Titre : «Etude de faisabilité d’un projet de production d’huile d’arachide à
l’échelle artisanale améliorée implantée à Ambohidanerana
Commune urbaine de Soavinandriana, Région Itasy».
Nombre de pages : 83
Nombre de tableaux : 26
Nombre de figures : 10
Nombre de photo : 23
RESUME
La présente recherche propose d’installation d’une unité de production d’huile d’arachide à
l’échelle artisanale améliorée.
La confection d’une presse hydraulique actionnée manuellement suffit de faire l’opération
d’extraction de l’huile d’arachide brute, avec un bon rendement mais une souplesse d’utilisation.
Le procédé de raffinage d’huile brute en huile comestible à l’échelle artisanale modérée
consiste à dégommer, puis neutraliser les acides gras libres, ensuite décolorer par le charbon actif et
puis désodoriser par l’argile activé.
Des évaluations socio-économique et financière ont été effectuées pour connaître la rentabilité
financière du projet.
Enfin, l’analyse environnementale a été réalisée pour cerner les enjeux environnementaux du
projet.
Mots clés : huile d’arachide, presse, raffinage, artisanale améliorée.
ABSTRACT
This research proposes to install a unit of peanut oil production artisanal scale improved.
The making of a hydraulic press operated manually enough to make the operation of
extracting the crude oil peanuts, with a good performance but flexibility.
The method of refining crude oil scale edible oil is moderate craft knock, and then neutralizes
free fatty acids, then discolored with activated charcoal and then deodorized by the activated clay.
Of the assessments socioeconomic and financial have been done to know the financial
profitability of the project.
Finally, the environmental analysis has been achieved to surround the environmental stakes of
the project.