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The Writers Club

Le club des écrivains

Volume 2

Centre Wellington, Montréal


2017-2018
Table of Contents • Table des matières

Nathalie Séguin, Je me sens mieux • 5


The Writers Club/Le club des écrivains. Volume 2 Normand Rivard, Le sentier du rétablissement • 7
Centre Wellington, Montréal 2017-2018 Bertrand Poupart, Sommeil • 8
Organized and edited by Fernanda Pérez Gay Juárez Fernanda Pérez Gay Juárez, Winter Contemplation • 10
Nathalie Séguin, Les 12 clés de la serenité • 12
Writers: Tony Lentzakis, The Gambler • 13
Mathieu Bouchard
Tony Lentzakis Mathieu Bouchard, The Things Left Unsaid • 15
Fernanda Pérez Gay Juárez Normand Rivard, Quelques clés de l’écriture • 16
Bertrand Poupart
Normand Rivard Bertrand Poupart, Le terminal • 18
Nathalie Séguin Nathalie Séguin, Au mystère de l’existence • 20
First edition Mathieu Bouchard, Sick Pervs and Sycophants • 22
Normand Rivard, Quand la crise fait surface • 23
(CC) Kodama Cartonera, 2018 Nathalie Séguin, Younger • 24
Montréal, Québec
Tony Lentzakis, Light • 25
Blog: kodamacartonniere.tumblr.com Bertrand Poupart, Remerciement • 26
Facebook: KodamaCartonniere
Twitter: @Kodama_Quebec
Design: Aurelio Meza
Kodama logo: Careli Rojo, after a character from Mononoke
Hime (Dir. Hayao Miyazaki, Studio Ghibli, 1997).
In Japanese mythology, kodamas are forest spirits. Their name can mean
‘echo,’ ‘tree ghost,’ ‘small ball,’ or ‘little spirit.’ In Miyazaki’s film,
kodamas would only reveal themselves when the forest is pure. When pol-
luted by men, they die and fall from the trees like ghostly leaves.
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Attribution - NonCommercial - ShareAlike 4.0 International.
All rights reversed.
Made in Québec / Fabriqué au Québec là !
Volume 2 5

Je me sens mieux
Nathalie Séguin
Avant, j’étais totalement perdue, vidée de tout.
L’écriture était ma soupape de survie.
Mon intérêt pour la composition écrite et l’arts dans son ensemble a
progressé vraiment peu à peu.
C’est que j’ai du patienter pour ressentir une différence.
Au centre Wellington, il y a un groupe d’écriture: « Le Groupe de Écri-
vains. »
Dans cet atelier littéraire, il y a partage d’expériences, de vécus, la bonne
entente, le respect et la discrétion.
Drôle de coïncidences, que les coordonnateurs aient choisis ce titre.
Tel le film biographique: « Freedom Writers ou Écrire pour exister. »
Ce film évoque l’émancipation de jeunes adolescentes rejetés par la
société.
Grâce à leur professeur, à leur intérêt et à leur curiosité, ils sont chemi-
nés graduellement.
C’est un peu, comme pour le Groupe des Écrivains au centre Wellington.
Même si c’est différent que le film (la façon de procéder dans le groupe
est à but thérapeutique, il n’y a rien de pédagogique), plusieurs per-
sonnes endolories et désespérées y participent et progressent tranquil-
lement, mais sûrement.
Soit dit en passant, le contexte thérapeutique n’insinue en rien que nos
capacités individuelles soient moindres.
Au contraire, on s’est tous améliorés différemment.
Je suis contente d’être membre de ce groupe, nous le sommes tous.
Ce fut aidant pour moi et pour nous tous.
Alors, pourquoi ne le serait-ce pas pour d’autres ?
Il n’y a pas de mots justifiables du dictionnaire pour exprimer mon
remerciement au coordonnateur et aux membres de l’atelier.
Je me sens mieux maintenant et ce même si c’est l’automne, ce chan-
gement de saison et de noirceur tôt le matin et en soirée; ce tantinet
grisâtre par moments et ensoleillés ou pluvieux à d’autres.
6 The Writers Club / Le club des écrivains Volume 2 7
En passant, ce n’est pas moi qui aie cheminé, c’est « Nous, » ensemble.
En terminant, je souhaite que le groupe se poursuive plus longtemps.
Si moi, j’ai pu en profiter, je suis certaine que d’autres y trouveraient
appui et réconfort.
Le sentier du rétablissement
L’art comme moyen thérapeutique. Normand Rivard
Artiste, créatrice, je suis.
Tel plusieurs. J’ai eu beau aborder l’université et les hautes sphères en Dans la pénombre de l’aube embrouillée,
terrain inconnu, en création littéraire, je ne me suis jamais sentie aussi J’ai pris mon crayon et mon cahier
bien comme je me sens à l’atelier littéraire du Club des Écrivains au Et j’ai commencé à tout scruter.
centre Wellington. C’est-à-dire : mon cerveau j’ai ausculté.
Cet endroit pittoresque n’a pas dit son dernier mot.
J’y ai trouvé une place, bien que ce ne fut pas du jour au lendemain et Ça m’a fait comprendre pourquoi j’angoissais,
que ça ne réjouissait pas tout le monde. On m’a inclue et maintenant, Miracle le jour où tu nommes ce que c’est.
je remercie beaucoup ceux qui m’ont accepté parmi les leurs. Les yeux éblouis dans cette nouvelle lumière du matin,
Un grand merci à tous et à toutes. Comme si j’avais retrouvé mon chemin par instinct.
Tout s’éclaire sur que faire par l’écriture.
Pour ne plus qu’il n’y est aucune rature,
C’est toute moé dedans une aventure
Et je deviens plus grand que nature.

Je gère et digère mes émotions,


Avec une nouvelle conception.
La vie ne me fait plus mal,
A coups d’efforts qui ne furent pas banales.

Pour le plaisir écrire encore une autre ligne,


Que mon ego puisse se sentir digne.
Tout seul, tout seul dans ma cuisine,
Mon écriture se transforme en usine,
De mes états d’âme spontanée.

C’est une chose dont je n’suis jamais tanné.


J’ai fini d’ausculter le cerveau pour l’instant.
Y fait tellement beau on reconnait plus le temps.
Chaque texte est comme une prière une litanie,
Qui est branché direct dans l’infini.
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**

Il y a ce que nous remarquons et ce que nous ressentons : l’invisible ne


viens que plus tard et c’est ce qui en résulte aujourd’hui les meilleures
Sommeil trajectoires de la vie.
Bertrand Poupart
**
Vous dormez et vous récupérez par le sommeil.
Malgré les idéaux les plus référendaires de notre époque il n’y a pas à
Il y a de quoi se refaire une beauté efficace et bonne pour la vie : C’est s’en faire sur les classes sociales car la communauté nous est propre
ce qu’on appelle le sommeil réparateur de la vie : un vrai cadeau pour et permet les guérisons psychiatriques les plus graves à ce jour et ne
le corps. Les muscles se refond et les nerfs se détendent pour laisser demande que de l’attention conjugale à son plus grand.
passer la circulation du sang et le tour est joué pour que les valves du Médecin un jour médecin toujours
cœur palpitent plus aisément. tout doux répondant à tout
autrement... Tout fout le camp.
Dorénavant il faudra bien se tenir réveillé aux activités de la vie car
si nous voulons bien dormir aux heures indiquées la nuit et en fin de Alors il faut rester doux, dure, manger des légumes, exercices du jour,
soirées. survoler ses pensées, doux sur le stresse sinon aller se coucher et re-
partir à nouveau vers d’autre soins de la douceur de ce monde en de-
Remarquez sans scrupules les détails des capteurs de rêves qui sont mande.
dans votre environnement et n’oubliez pas de les prier jusqu’au bout
de votre fatigue physique et mental selon vos croyances et situations Jaloux s’abstenir.
avoisinantes.

La médecine douce requiert beaucoup de sommeil en pratique c’est


pourquoi qu’il y a beaucoup d’années solaires à acquérir ainsi va la vie
et laissez les rêves arriver pour parfaire la vie.

Les médecines douces partent de rien pour en faire tout un démo-


lissage de nos techniques de réhabilitation corporelles et de pratique
réparatrices.

Les repères les plus plausibles commencent par les massages et spa.
Les différentes techniques de soins pour ceux que nous aimons pou-
vant prendre les avantages qui leurs sont propres.
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blinking out of amazement.
What is the point of staring?
Of contemplating?
of that “full awareness”
Winter Contemplation “live the moment”
Fernanda Pérez Gay Juárez “seize the day” philosophy?

Snowflakes shine, Would life really be worth it


I tell myself. If we were not mentally describing it?
All I am doing now is walking, writing future poems in our heads?
staring at the branches of the winter trees. to one day be able to share
shocked by their nudity, that bliss,
roving through their wickedness with my eyes. or that gloominess?
Isn’t being fully present,
Oh, branches: grasping reality through your senses
either they hang loose without judging or labeling
or reach towards the skies, or telling a tale to yourself
making rude, nasty gestures to the sun against the writer’s nature?
or, in this case, to the clouds.
Dark twisted branches on a background of grey clouds. I cannot “purely stare.”
That’s what winter projects on us sometimes.
Snow is nothing to me,
Karl used to tell me I had to discover the beauty in bad weather. unless I can hear my inner voice saying:
“Snowflakes shine.”
OK, Karl, let me try:
I’ve always liked the way
some fragments
of the branches of these trees
all stripped from their leaves;
(once green
erstwhile red, orange or brown, like dry fire)
resemble now, in their nudity
the neurons of a fly
stained black with china ink
to place them under a microscope
and visit a different kind of forest
Inside the four walls of a lab
wearing a coat,
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Les 12 clés de la sérénité The Gambler


Nathalie Séguin Tony Lentzakis

1) La clé du succès; l‘optimisme. Ted is sitting in the blackjack table and he’s all in the last $5,000 of the
2) La clé contre les personnes négatives; le sourire. $25,000 he borrowed from a loan shark who is on the table. He prom-
3) La clé de l’amitié; le partage. ised himself he would pay his debts with the money, but the chaos
4) La clé du bonheur; ici et maintenant: le lâcher-prise. inside him was too strong, he needed stimulation to forget about the
5) La clé de la maîtrise de soi; la confiance. events a month before—him having a burnout and losing his job and
6) La clé de la découverte; le silence. the love of his life. The pain was simply too strong.
7) La clé de la richesse; le don. The dealer deals his cards: 20. The second best hand in black-
8) La clé de la paix intérieure; le pardon. jack. I just need to beat him and then I’ll go home and get out of this
9) La clé de la planification; L’ordre. hell hole.. The dealer draws a 15, then a 6. Nooooo, 21. And he loses
10) La clé de l’harmonie; l’amour inconditionnel. everything.
11) La clé de la joie de vivre; l’Amour. He looks at the dealer and says the first thing that comes to his
12) La clé de l’épanouissement; le travail intérieur et extérieur mind, “Fuck you.” The dealer knows he just lost a lot and decides to
et bien plus encore. give him a complementary, “Sorry.” And that just reminds him of the
sorry his boss told him when they had to let him go for being unfit
to work. That and also the fact that he has to go home now and face
reality and all the memories coming back was too much.
He just kept looking at the dealers’ eyes, and could sense the
gaze and them slowly approaching him. “Fuck this,” and he started
walking away. Little did they know there was a volcano inside. He saw
the loan shark pass by and he gave him the finger. Not the wisest deci-
sion but he didn’t care. The loan shark just smiled at him. He knew he
was in big trouble, but by then he decided it didn’t matter as long as his
shitbox car could get him to his destination.
It took him all his willpower to avoid causing more trouble
at the casino and to get to his car. He drove off, took the bridge, and
parked to the right. This was it, his plan was to climb to edge of the
bridge and jump. The whole gambling thing was almost planned, just
to get in as much trouble to make it easier to do it.
As the cars passed by and honked, he couldn’t do it, yet he
couldn’t go back, he refused to go back.
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“Sir, you don’t have to do this.” The police must have been alerted.
“No, I have to do this.”
“Sir, I know you have problems but suicide isn’t the solution.”
“Fuck you, you don’t know what it’s like, losing everything. Los-
ing your fiancé, finding out she’s with someone else, taking these stupid The Things Left Unsaid
pills that just make you stay in bed 24 hours a day and remember the past, Mathieu Bouchard
the only stimulation coming from the casino and getting in trouble.”
“Sir, you’re not the first who has gone through this, there are You reach a point in life where you look in the mirror and ask yourself
therapies.” if you are who you wanted to be.
“Hah! Therapies! Sitting in a circle with people who have no It can be quite unsettling when you realize that the answer is no.
idea what I’m going through and the only way to make them see is to This is what happened to me.
transport them to the center of the earth.” We spent twelve years of our lives together and got fairly attached to
“Sir, time heals.” each other. After a bruising stretch, our roads split.
“No it doesn’t, I know what happened to me will last forever, Many things were left unsaid.
I have to take these fuckin’ pills forever, I will never be the same, I had I’m grateful for everything we went through together; for having met
everything, now I have nothing, and ill never be the same. the wonderful person you are. I will forever cherish you and wish that
“What about your family?” you are happy and well.
He paused, it seems like the officer struck a chord he could I’m also grateful that our roads have split. It liberated me. I hope it
work with. liberated you as well. I guess it was no one’s fault, it was just meant to
“What about them? Don’t they care about you?” be that way.
“I guess.” Those are some of the things I would like to say to you.
“Wouldn’t they get hurt immensely if you did this?” Why am I writing this in English when my native language is French?
“I guess.” I guess because it gives me a sense of distance from myself that frees
“Don’t you love them?” me to write things that I wouldn’t otherwise have authorized myself
Ted went silent for a while, took deep breaths, then started crying. to write.
“I do fucking love them! You can’t possibly imagine how much It makes me feel less vulnerable, less inhibited; like I’d be writing this
I love them. But it’s so hard.” about somebody else.
“I know it’s hard, but you can do it!” In English, perhaps I would have said those things to you.
“I can’t do shit.”
“You know you can.”
“Maybe... I guess.”
“Why don’t you now step off that ledge?”
“Alright.”
“And I think we both agree you should go to Gamblers An-
onymous, no?"
He smiles for the first time.
“Hahaha, that might not be a bad idea at all!”
16 The Writers Club / Le club des écrivains Volume 2 17

L’ECRITURE CLE DE LUMIERE :


Grandes joies qui ne sont plus éphémères.
Quelques clés de l’écriture Puisque tu revitalises mes artères.
Normand Rivard Et que tu filtres tout quand c’est trop amer.

L’ECRITURE CLÉ DE GUERISON;


Qui fait renaître la raison.
Elle m’enlève tout ce poison,
Pour me ramener au diapason.

L’ECRITURE CLE DES MAUX :


Dans la magie des mots,
tu chuchotes des secrets de renaissance,
Qui nous font reprendre conscience.

L’ECRITURE CLÉ D’ENCRAGE :


Tu ouvres la porte de ma cage,
Tu m’inculques ce qui est sage.
Afin que je puisse tourner la page.

L’ECRITURE CLÉ DE LIBERTE :


De par ton authenticité.
Tu m’enveloppes d’une énergie magique,
Qui fait lumière partout dans le psychique.

L’ECRITURE CLE DE VIE :


Elle indique le sentier d’la survie.
Elle m’émerveille de ses tournures d’expressions.
Qui attire á une raffinée appréciation.

L’ECRITURE CLE DE SUBTILITÉ:


Là ou l’inspiration atteint sa fierté.
L’écrivain se noie dans sa dopamine,
Qui orgasme avec son adrénaline.
18 The Writers Club / Le club des écrivains Volume 2 19

Le langage des yeux en est un autre qui trompe l’œil lorsque le visage
Le terminal n’est pas au niveau des attentes voulus.
Bertrand Poupart

Le terminal ce soir semble bien fonctionner. TABLE, ES-TU LÀ ?

Je n’ai pas eu à faire autant d’efforts pour m’apercevoir que tous seront TABLE, ES-TU LÀ ?

à leur poste ce soir à 18 heures et que je n’aurai qu’à vous lire ces quel- Et je ne cesse de la faire... Moi.

ques lignes de bienfaisances: La table de cuisine de salon de chambre.

Merci encore, à la vie de m’avoir laissé la chance de m’exprimer et de Rien de mieux qu’un verre de lait en poudre 0% de matière grasse à 1%

vivre à mon degré de compréhension et d’acquérir la sagesse de me de m.g. : 6 cuillères pour un litre d’eau froide.

calmer en toute situation possible; de me rendre craintif ou instable


mais la réponse reste négative.

Je n’ai trouvé d’amour que par les parois des charpentes des murs.
Et rien n’a pu m’atteindre à ma surdité en tant qu’hypocondriaque
Je crois en Dieu mais il ne veut pas de moi tout de suite.
Je reste avec Pierre, le fondateur de charpentes.

Je m’intéresse aux programmes gouvernementaux à venir tout en pra-


tiquant les arts visuels
Cela m’aide à parler et à dire les ressemblances du passé et d’en faire
la différence après usage de la parole et des commandements adéquats
de l’expression corporelle.
Le langage du corps reste un sujet premier entre individus.
20 The Writers Club / Le club des écrivains Volume 2 21
Incommensurable réservoir d’air
D’éternelles pourvoiries magiques
Ou se délestent les âmes grandissantes
Des humains parfois pâlis, souffrant, pliés au néant
Au mystère de l’existence par l’espace temporelle et la longitude
Nathalie Séguin Qu’il reste constant le cri de mon âme
Landau de l’enfant tressaillant
Au mystère de l’existence Que nul n’y vide.
La Vie !
Immensité ambrée
Réalité ombrée nue.

Nuit sombre d’hivers


Ou souffle l’essence de la vie
Sous le plein du vide
Mystérieux trous noirs vides
Complexité d’inconnues nulles et absentes.

Horizon de sens s’éclipsant


Imperceptible aux acquis du nouveau-né
Sensible cependant
Équation de mouvance indescriptible et non-solvable ici;

L’ensemble-solution vaut une vie


Question complexe, abstraite et obscure
consolidée ailleurs
par un Esprit royal et divin.

Beauté mielleuse
Absolue à l’essai
Formée de distances et de constances
Formidable galaxie lointaine
Impondérable et imper-mutable
22 The Writers Club / Le club des écrivains Volume 2 23

Sick pervs and Sycophants Quand la crise fait surface


Mathieu Bouchard Normand Rivard
Not all sick pervs are therapists. And not all therapists are sick pervs. Ta logique a l’air de perdre la face,
But some definitely are. ton corps ne reste plus en place,
And others are sycophants. I met a sick perv and his sycophants Tout tes solutions s’effacent
a few years ago when I sought help at a psychiatric clinic for “early in- la vie te joue une plate farce.
tervention in psychosis” in Verdun.
The sick perv was the clinic’s director and his lead sycophant Tous tes pensées sont distorsionnés,
was adjunct director. They would systematically seek to enlist young ton esprit commence à paniquer
people just admitted to their clinic in a trial for a neuroleptic drug cal- tu ne sais plus comment t’expliquer,
led Abilify. ce qui est en train de se passer.
More than seventy “clients” of the program, myself included,
were enlisted in that clinical trial. Tu vies à l’intérieur un grand litige,
We were told that Abilify was better for us than other drug op- qui ne t’apportes que vertige,
tions because it had less side effects, which it turns out their own study la maladie ces symptômes t’inflige,
proved was a false claim. tes meilleurs intentions s’affligent.
We were never told that the sick perv and his lead sycophant
were personally receiving money from Otsuka, Lundbeck, and Bri- Tout ton système nerveux est en ébullition,
stol-Myers Squibb, the three companies involved in the commerciali- tu n’arrives plus à aucune communication.
zation of Abilify. Ton cerveau n’est plus qu’une prison,
When you claim to be an expert in helping people and you dont tu es le souffre-douleur sans condition.
take advantage of their distress to personally enrich yourself by testing
drugs on them, you’re definitely a sick perv.
And when you join in these gimmicks with a moronic smile
on the face and take that smooth tone of reasonableness to justify this
shit to those you’ve conned, that makes you a sycophant.
This is how I’ve learned that among therapists, there are sick
pervs and sycophants.
24 The Writers Club / Le club des écrivains Volume 2 25

Younger Light
Nathalie Séguin Tony Lentzakis
Above everything Where have you been, light?
We discovered ourselves and living I have been looking all over, light.
We were like all explorers I thought I would find you in the darkness,
Our present was enough I thought I would find you in my past,
But you had something better in store.
We were satisfied with less
We were smiling more everyday You showed me a new me, light.
We were well enough You showed me a whole new world,
We simply were You introduced me to my new home.

We had fun often and longer I felt like giving up in the darkness
We challenged all time and things I was full of fear and anger
Our little misery and our childhood little wars I thought there was no way out
We used to see adults differently. I thought happiness lied only in memories
But you showed me a way, light.

First I had to say no, then I had to say yes


My mind was a curse, and now it’s a gift
Thank you, light.
I can now breathe again
And live for the first time.
26 The Writers Club / Le club des écrivains

Remerciement
Bertrand Poupart
C’est l’année qui recommence et les vendanges ainsi que les bonnes
choses agricoles se ramassent en vigueur avant le gros hiver que l’on
annonce froid. Très froid.

Aujourd’hui est plutôt calme comme journée. J’ai travaillé deux heures
comme Gardien à l’église. Et je pense présentement à vous : Le club
des écrivains. Dans le silence de la grande chapelle ou je prie.

Priez la paix dans le monde et les joies du moment.

Il n’existe pas aucun autre recourt pour vous dire « Merci. » Merci
d’avoir été avec moi toutes ces années à se voir par l’entremise des
responsables que vous êtes.

Les responsabilités de prendre le temps de dire bonjour et au revoir.


Ainsi que de pouvoir planifier les travaux de cette famille, que ce soir à
la maison, chez des amis ou en dehors du pays.

Savoir reconnaître ses semblables est une force « IN » et qui rapporte
dans notre âme que des bonnes choses.
This book was finished on November 19th, 2018
in Montréal, Québec. Kodamas will account for it.

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