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Dédicace
A mes parents. Aucun hommage ne pourrait être à la hauteur de l’amour dont ils ne cessent
de me combler.que dieu leur procure bonne santé et longue vie.
Aux personnes dont j’ai bien aimé la présence dans ce jour, à tous mes frères et ma sœur, je
dédie ce travail dont le grand plaisir leur revient en premier lieu pour leurs conseils, aides
et encouragements.
Aux personnes qui m’ont toujours aidé et encouragé, qui étaient toujours à mes cotés, et
qui m’ont accompagnaient durant mon chemin d’études supérieures, mes aimables amis,
collègues d’étude, et frères de cœur.
ALOUI Firas.
2014/2015
I.S.E.T.Rades
Etude et conception d’un tronçon routier de 9,5 km au Cameroun en SELMI Ahmed
vue du raccordement de la Route Nationale 15 à la Route Nationale 1 ALOUI Firas
Remerciement
Je remercie ALLAH de m’avoir guidé au bon chemin et de me donner la chance d’avoir fait
de l’étude brillante. Je présente aussi mes remerciements à tout un petit monde des
personnes qu’ont rendu possible la présente étude et qui ont contribué à son élaboration
sous quelques formes qui ce soit et surtout mes parent qui ont donné toute leurs vies pour
ses enfants.
Tous les mots des remerciements pour Mme Ben Saïd qui m’a accordé l’avantage de
bénéficier de son encadrement. Je la remercie pour sa gentillesse, son soutien, son
encadrement et aussi pour ses précieux conseils qui m’ont facilité la tâche de bien même ce
travail.
Je remercie tout spécialement notre encadreur Mr Mahdi Ben Aissa Ingénieur génie civil à
l’entreprise, pour m’avoir suivi de près tout au long de ce projet, je le remercie pour sa
patience et surtout pour sa disponibilité.
Je dis un grand Merci aux membres jury qui ont accepté d’évaluer cette étude à sa juste
valeur, et me faire leurs remarques surement pertinentes qui avec un peu de recul
contribueront, sans nul doute, aux perfectionnements du présent travail.
Je remercie toutes les enseignants de l’ISET pour m’avoir émis toutes les sources de données
disponibles afin d’optimiser notre étude de projet parfaitement.
ALOUI Firas.
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Dédicace
A mon égard.
SELMI Ahmed
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Remerciement
Je tiens à remercier Mme Sawssen EL EUCH (encadrant de l’ISET de Rades), les membres
jury et tous mes enseignants de l’institut.
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Sommaire
Préambule ..................................................................................................................................... 10
Présentations .................................................................................................................................. 2
1. Le groupe STUDI .............................................................................................................................. 3
1.1. Présentation ................................................................................................................................ 3
1.2. Pays d’intervention...................................................................................................................... 3
1.3. Domaines d’activité..................................................................................................................... 4
1.4. Contact : ...................................................................................................................................... 4
2. Description de l’étude proposée..................................................................................................... 5
2.1. Contexte du projet ...................................................................................................................... 5
2.2. Situation géographique ............................................................................................................... 5
3. Conclusion ....................................................................................................................................... 8
Etude Géotechnique........................................................................................................................ 9
1. Introduction................................................................................................................................... 10
2. Consistance de l a campagne géotechnique ................................................................................. 10
2.1. La plate-forme routière : sol support ........................................................................................ 10
2.2. Les matériaux d’emprunts......................................................................................................... 11
2.3. Carrières de roche massive ....................................................................................................... 11
3. Classification du sol support.......................................................................................................... 12
3.1. Classification L.C.P.C.............................................................................................................. 12
3.1.1. Principe.......................................................................................................................... 12
3.1.2. Application, résultats et interprétations ....................................................................... 14
3.2. Classe du sol support............................................................................................................. 14
3.2.1. Principe.......................................................................................................................... 15
3.2.2. Applications, résultats et interprétations ..................................................................... 15
3.3. Classification G.T.R ................................................................................................................ 16
3.3.1. Principe.......................................................................................................................... 16
3.3.2. Application, résultats et interprétations ....................................................................... 16
4. Matériaux d’emprunts pour le corps de la chaussée .................................................................... 17
4.1. Les matériaux latéritiques ..................................................................................................... 18
4.2. Classification des matériaux d’emprunts .............................................................................. 18
2014/2015
I.S.E.T.Rades
Etude et conception d’un tronçon routier de 9,5 km au Cameroun en SELMI Ahmed
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Préambule
L a route a constitué, de tout temps, un élément essentiel pour la circulation des biens et
des personnes. Fortement développée par l’Empire romain, elle a été, pendant une partie
de l’histoire, vigoureusement concurrencée par la voie d’eau. Menacée par l’avènement des
chemins de fer, elle n’a repris de l’importance qu’avec l’arrivée des véhicules routiers à
moteur. Son développement a alors été très rapide, notamment depuis la seconde guerre
mondiale. Susceptible de supporter les trafics les plus variés tant dans leur destination que
dans leur nature, ne nécessitant en général des utilisateurs qu’une formation limitée,
permettant d’irriguer sans rupture de charge chaque point du territoire, elle a pris une place
prépondérante dans les infrastructures de transport. Si le taux de croissance annuel du trafic a
été en général quelque peu ralenti par les secousses qu’ont subies les approvisionnements
pétroliers, il atteint néanmoins, dans la plupart des pays industrialisés, une valeur de 2 à 3
pour-cent. La nécessité de répondre à la demande de trafic en volume, en vitesse moyenne de
circulation, en continuité du service rendu et en sécurité et confort de conduite constitue, pour
tous les pays, un véritable problème.
Présentations
1. Le groupe STUDI
1.1. Présentation
Le bureau tunisien d’ingénieurs conseils indépendant STUDI a été créé en 1970. Devenu
Groupe STUDI, il s’est développé à l’international, essentiellement en Afrique mais
également en Europe. Aujourd’hui, les bureaux de représentation régionale, les filiales
thématiques et le réseau de partenaires à permis d’être encore plus proches des préoccupations
des clients et de garantir la qualité des projets que le groupe mène. Le Groupe STUDI compte
désormais plus de 600 collaborateurs, a accompli près de 4000 missions d’ingénierie dans une
quarantaine de pays et réalise plus de 90% de son chiffre d’affaires à l’international.
1.4. Contact :
Adresse : 28, Rue de l’île de Zembretta, Les Jardins du Lac,
E-mail : studi@studi.com.tn
Située dans les Régions du Centre et de l’Adamaoua, en particulier à cheval sur les
Départements de Ntui et de Tibati, la route Batchenga – Nt ui – Yoko – Tibati – N’gaoundéré
fait partie de la route nationale RN15 de longueur totale de 560 km. La quasi-majorité de
l’itinéraire est actuellement à l’état de route en terre, avec des largeurs de roulement variant
de 5 à 7m, permettant difficilement le croisement des véhicules. Elle traverse des régions à
topographie variable qui jouissent d’un climat tropical humide.
Entre Batchenga et Ntui, il faut traverser le fleuve Sanaga avec le bac souvent en panne. Une
étude, séparée au présent marché, d’un pont de 350 m de longueur sur le fleuve Sanaga à Ntui
est déjà lancé
Le début du projet et pris en compte au niveau de l’intersection de la RN15 avec la RN1. La fin du projet est finalement arrêtée au niveau du
raccordement à la rampe d’accès nord du pont projeté pour le franchissement du fleuve Sanaga à Nachtigal.
Ce raccordement, long d'environ 09,5 km est situé dans la Région du Centre.
3. Conclusion
L’aménagement de la route Batchenga – Ntui – Yoko – Tibati – N’gaoundéré s’inscrit dans le
cadre de la stratégie de modernisation et de mise à niveau des secteurs d’appui au
développement économique adoptée par l’Etat Camerounais et qui vise la mise en place d’un
système de transport permettant la réduction des coûts de transport, le développement des
échanges et l’intégration des économies régionales.
A partir des données nécessaires pour étudier un projet routier, nous avons effectué une
démarche qui traite les phases suivantes :
Etude Géotechnique
1. Introduction
La qualité des chaussées joue à ce titre un rôle primordial, celle ci passe d’abord par une
bonne reconnaissance du sol support et un choix judicieux des matériaux à utiliser, il est
ensuite indispensable que la mise en œuvre de ces matériaux soit réalisée conformément aux
exigences du maître d’ouvrage.
La reconnaissance du sol, à l’aide des différents équipements et instrumentations sur terrain
ou au laboratoire est un moyen pour le géotechnicien, de mieux connaître les caractéristiques
du sol du projet.
La géotechnique routière est la branche de la géotechnique qui traite des problèmes
intéressant la route, dans toutes ses parties. Elle étudie notamment (les remblais et les
fondations de chaussée), la construction des diverses couches de la chaussée. La géotechnique
routière a pour objectif :
De définir les caractéristiques des sols qui serviront d’assise pour le corps de
chaussée (la nature et la classe du sol et les conditions d’utilisation de ce sol comme
un matériau pour le remblai).
Détecter des zones d’emprunts de matériaux de construction pour les remblais et le
corps de la chaussée.
Établir le projet de terrassement.
Dans cette partie, on s’intéresse essentiellement sur la détermination des caractéristiques de la
plate forme support et l’analyse et le choix entre les emprunts et les carrières disponible pour
notre projet.
Essai de portance :
- L'essai CBR conformément à la norme NF P94-078.
Recherche et localisation GPS des emprunts : Localisation GPS et Ouverture des puits
manuels et prélèvement des échantillons : l'exécution d'un puits manuel de profondeur
d'au moins de 2 m avec prélèvement d'échantillon représentatif du sol et une coupe
lithologique des sols traversés (nature et profondeurs des couches traversées).
Essai de portance :
Même essais de portance que le sol support
La reconnaissance des zones d’emprunts a été réalisée par des puits manuels et des
sondages à la tarière permettant de déterminer l’épaisseur exploitable. Au total deux
(02) emprunts ont été prospectés. Les principales caractéristiques géotechniques des
matériaux des emprunts sont récapitulées dans l’annexe :
- Figure 2 : localisation de l’emprunt N°1.
- Figure 3 : Coupes lithologiques des puits de l’emprunt N°1.
- Fiche 6, 7, 8 : fiche géotechnique des matériaux de l’emprunt N°1.
- Figure 4 : localisation de l’emprunt N°2.
- Figure 5 : Coupes lithologiques des puits de l’emprunt N°2.
- Fiche 9, 10, 11 : fiche géotechnique des matériaux de l’emprunt N°2.
Deux carrières ont été identifiées sur ce tronçon pour la fabrication du tout venant de
concassage, les grandes couches de chaussées en grave concassées pour béton
bitumineux, et bétons hydrauliques pour être utilisés dans le projet. Les principales
caractéristiques des deux carrières sont récapitulées dans l’annexe :
- Figure 6 : localisation carrière N°1.
- Figure 7 : Massif rocheux du village ONDODO II (carrière N°1).
- Figure 8 : localisation carrière N°2.
- Figure 9 : Carrière GMB (Village NKOLMEKOK) (carrière N°2).
Ci-dessous le tableau récapitulatif des essais des matériaux de plate forme réalisé par SOIL
AND WATER INVESTIGATION S.A :
Exemple 1 :
Sable limoneux.
Exemple 2 :
Le Guide Pratique du Dimensionnement des Chaussées pour les Pays Tropicaux présente cinq
classes de sol qui correspondent à une répartition assez constante des divers types de sols
rencontrés en pays tropicaux selon la valeur de CBR à 95% OPM (optimum Proctor Modifié)
déterminé au laboratoire.
S1 CBR < 5
S5 CBR > 30
Le sol support est constitué en majeure partie par des limons. Les valeurs CBR vraie
de 8 à 36. La classe de portance des sols support varie de S2 à S5. Sur la base de
l'analyse du profil en long géotechnique, le guide préconise pour le dimensionnement
de retenir un sol avec une valeur de CBR égale à 15.
Dans ces conditions, les sections du tracé, où les sols de plate-forme naturelle
admettent un CBR inférieur à 15(PK3+000 et PK7+000), feront l’objet de traitement
en vue de disposer d’une plate-forme reconstituée et améliorée.
Pour ce faire, au niveau de ces tronçons on procèdera à une reconstitution par la mise
en place d’une couche en matériau (ayant un CBR supérieur à 15) sur une épaisseur
d’au moins 30 cm environ en vue d’obtenir une plateforme améliorée.
Au cas où la ligne rouge est calée de telle sorte la construction de remblai de hauteur
supérieur ou égale à 30 cm est nécessaire, alors le sol de plateforme naturel n’est plus
à considérer étant donné que le véritable support de la route est constitué par les 30 cm
supérieurs des terrassements. Dans ce cas, lors de la mise en place de ce remblai, les
30 cm supérieurs seront convenablement compacté à 95% de l’OPM.
On tient compte comme résultats final de portance du sol support la classe ‘ S4 ‘ qui va
être le premier paramètre de dimensionnement du corps de chaussée.
Sur l’annexe le tableau synoptique de la classification des matériaux selon leur nature, une
fois la classe est déterminé, on passe au tableaux qui décrient ce matériaux et renseignent sur
la possibilité de l’utilisé en remblai ou en couche de forme.
Pour l’application de la classification G.T.R, il faut tenir compte des valeurs suivantes :
Pour le reste des puits (3,4 et 5), les mêmes résultats que le puits N°2.
Les emprunts de matériaux pour notre projet ce situent au sud camerounais qui se caractérise
par un climat de régime subéquatorial chaud et humide qui est le facteur de formation des sols
de nature graveleux latéritique argileuse.
Sur l’annexe, figure 3, les coupes lithologiques des 3 puits de l’emprunt N°1. Les résultats des
essais sur les 3 échantillons sont indiqués sur les fiches 6,7 et 8.
WN / WOPN = (8,5 / 10 ,2) = 0,83 WN = 0,83 WOPN 0,7 WOPN ≤ WN < 0,9 WOPN
B6S
Observation générale : Pour ces sols, il faut compenser l'insuffisance de la
teneur en eau par un compactage intense, un arrosage, ou une
humidification avec un malaxage soigné et une quantité d'eau importante.
Conditions d'utilisation en remblai en fonction des situations
météorologiques (figure xx).
B6th.
Ces sols sont normalement inutilisables dans l'état en raison de leur
portance quasi nulle. Le drainage ou la mise en dépôt provisoire peut
permettre de les ramener à l'état (h).
B6th.
Sur l’annexe, figure 5, les coupes lithologiques des 3 puits de l’emprunt N°2. Les résultats des
essais sur les 3 échantillons sont indiqués sur les fiches 9,10 et 11.
B6th
Ces sols sont normalement inutilisables dans l'état en raison de leur
portance quasi nulle. Le drainage ou la mise en dépôt provisoire peut
permettre de les ramener à l'état (h).
WN / WOPN = (10,3 / 14,2) = 0,72 WN = 0,72 WOPN 0,7 WOPN ≤ WN < 0,9 WOPN
B6S.
Observation générale : Pour ces sols, il faut compenser l'insuffisance de la
teneur en eau par un compactage intense, un arrosage, ou une
humidification avec un malaxage soigné et une quantité d'eau importante.
Conditions d'utilisation en remblai en fonction des situations
météorologiques (figure xx).
WN / WOPN = (11,1 / 10,3) = 1,07 WN = 1,07 WOPN 0,9 WOPN ≤ WN < 1,1 WOPN
B6m.
Ces sols ne posent pas de problème d'utilisation en remblai sauf par pluie
forte. En l'absence de pluie, ils présentent en général une bonne traficabilité
du fait de la présence d'une fraction granulaire importante
Conditions d'utilisation en remblai en fonction des situations
météorologiques (figure xx).
Au Cameroun, la majorité des sols ont des pourcentages d’indice de plasticité trop élevé et
dans ce cas, lors de la classification GTR ont ne trouvera pas des résultats positives. C’est
pour cela que le ministère des travaux publics camerounais (MINTP) présente des instructions
et des recommandations sur les matériaux à utiliser pour la construction routière. Le
paragraphe suivant détaillera ces instructions.
Sont spécifiés ci-dessous, les critères de référence ou recommandations pour l’utilisation des
graveleux latéritiques en couche de chaussée au Cameroun, région du Centre, Sud et Est :
(Recommandations MINTP N°30-004-R de 1987) :
Indice portant
CBR 95%
OPM 4j imb. >25 <30 <30 ≥60 ≥80
D’une manière générale, les deux emprunts de graveleux latéritiques étudiés présentent
des caractéristiques acceptables pour leur utilisation en remblais, couches de forme et
de fondation.
Deux sites de roche massive ont été identifiés. Les plans de localisation sont joints en annexe
(figure 7 et 9). Les essais de dureté (Los Angeles), d’attrition (Micro Deval), de forme et
d’adhésivité réalisés sur les blocs rocheux prélevés en surface ont permis d’obtenir les
résultats ci-après :
Coefficient
Micro Los
Désignation
N° de sondage
d’aplatisse-
Profondeur de
Deval Angeles
Nature du
LA+MDE
sondages
du massif
matériau
ment
Conditions d’accès
N°
(village +
PK) 10/1 10/1 6/1 10/1
6/10 6/10 6/10 10/14
4 4 0 4
6. Conclusion
Durant ce chapitre, on a étudié les caractéristiques géotechniques de la plate forme routière,
les matériaux d’emprunt pour le corps de la chaussée et les carrières des roches massives pour
la fabrication de tout venant du concassage et du grave concassé. Cette étude s’intègre dans le
cadre de dimensionnement de la chaussée dans laquelle on a identifié deux paramètres
nécessaires tel que la classe du sol support et les matériaux disponibles à la région du projet.
Etude du trafic
1. Introduction
Le trafic routier est un phénomène complexe d’une part en raison du nombre élevé d’acteurs
qui y participent, d’autre part à cause du caractère très maillé du réseau sur lequel il se
déroule. Le phénomène le plus marquant dans le trafic routier est la congestion qui alimente
de nombreuses discussions d’usagers. Depuis une cinquantaine d’années, cependant, des
théoriciens du trafic cherchent à comprendre et quantifier les mécanismes à l’œuvre. Nous
proposons ici un certain nombre d’outils simples issus de la théorie du trafic qui permettent de
quantifier le trafic routier pendant la durée de vie de la route qui la traverse en se basant sur
une campagne de comptage.
Voiture particulière
Pick up et véhicules 4 x 4
Minibus
Camionnette marchandise < 2 t
Autocar
Camion 2 essieux
Camion 3 essieux
Ensemble articulé
Grumier
Camion citerne ou engin spécial
estimer un trafic journalier moyen annuel (TJMA) égale à 220 véhicule par jour par 2 sens.
(Sur l’annexe tableau 4, une récapitulation des résultats en fonction du pourcentage de chaque
catégorie de véhicule dans le TJMA avec un pourcentage de poids lourd égale à 27 %.
Remarque : D’après le guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays
tropicaux, si la route a moins de 7 m de largeur, on prendra en compte l’ensemble du trafic
dans les deux sens de circulation. Si la route a plus de 7 m ou si les voies sont à circulation
unidirectionnelle, le trafic dans le sens le plus chargé sera considéré.
Pour le tronçon que nous somme entrain d’étudier la largeur de la chaussée est de 7m, c'est-à-
dire que la classe du trafic sera liée à la valeur de trafic cumulé qu’on a calculé sans aucune
pondération.
5. Classes de trafic
En fonction de la valeur du trafic cumulé et avec un pourcentage de poids lourds voisin de
30%, le guide présente les cinq classes suivantes :
T1 < 5.105
T2 5.105 - 1,5.106
T3 1,5.10 6 - 4.1 6
T4 4.106 - 107
T5 107 - 2.107
6. Conclusion
Un trafic de classe T2 est un trafic faible, mais dans le cadre du développement, le Cameroun
prévue une augmentation dans le secteur de transport routier vu que ce projet va faciliter la
communication extérieur avec les pays voisins et aussi va influencer la production sur
l’économie du pays avec des surplus de production agricole, d’élevage et d’exploitation
forestière et cela qui prouve la rentabilité de ce projet dans le développement du pays.
Dimensionnement de la
chaussé
1. Introduction
Pour la conception de la chaussée et sur la base de la charge standard à l’essieu retenue, nous
avons analysé le trafic, les charges par essieu, et de leur nombre total estimé pendant toute la
durée de vie de la chaussée (étude de trafic) ainsi que des résultats de l'étude géotechnique,
pour déterminer, selon une méthode éprouvée, la structure du corps de chaussée le long de la
route. I1 sera étudié, si nécessaire, plusieurs variantes faisant appel à des matériaux différents
pour arriver à une solution économiquement intéressante. Le modèle pour le calcul de la
structure de la chaussée sera spécifié. Il sera procédé à la nature des matériaux disponible à la
région, la portance de la plate forme support et l’intensité du trafic lié à cette route.
3. Dimensionnement de la chaussée
Pour notre projet, et d’après les études réalisés jusqu’à ce chapitre, les résultats des
paramètres de dimensionnement sont les suivantes :
Structure N°1 :
Structure N°2 :
Structure N°3 :
Structure N°1 :
Si on fait une estimation sur le volume nécessaire en matériaux pour notre projet, on trouve :
Structure N°2 :
Structure N°3 :
Malgré les quantités importantes qui peut offrir la carrière GMB (village Nkolmeko)
des blocs rocheux avec une surface supérieur à 20 000 m2 et malgré la portance élevé
de ces matériaux dans la construction routière, cette solution est sans doutes est trop
couteuse par rapport aux autres solutions proposé vu que ce matériaux nécessite une
exploitation de la carrière et un concassage des roches extraites.
Remarque :
Vu que les sondages au niveau des puits N°1 et N°2 ont donnés un sol de portance CBR = 8,
on procèdera à une reconstitution par la mise en place d’une couche de forme en matériau qui
à un CBR supérieur à 15 de 30 cm d’épaisseur. (Voir étude géotechnique paragraphe 3.2.2.)
Cela signifie que : Du PK 2+000 jusqu’à PK 6+000 il est nécessaire de faire une couche de
forme afin d’améliorer la portance du sol support où la structure sera :
4. Conclusion
Les chaussées se présentent comme des structures multicouches mises en œuvre sur un
ensemble appelé plate forme support de chaussée constituée du sol terrassé surmonté d'une
couche de forme lorsque le sol support ne présente pas des caractéristiques assez importante
du portance et c’est le cas dans notre projet le long de 4 km où nous avons indiqué la
nécessité de cette couche dans une section précise.
Hydrologie
1. Introduction
La planification et la conception des aménagements destinés à la mise en valeur des routes
dépendent étroitement des évaluations hydrologiques.
L'objet de ce chapitre est de fournir quelques lignes directrices sur les méthodes d'analyse et
de calculs hydrologiques nécessaires pour y parvenir dans l’étude du notre tronçon routier .
2. Contexte climatique
2.1. Climatologie
Situé en Afrique Centrale entre l’Altitude 01°40' N et 13°10' N et la longitude 08°30' E et
16°10' E, le Cameroun est soumis à deux grands ensembles climatiques (équatorial au Sud et
tropical au Nord). La région soumise au climat équatorial correspond au plateau sud
camerounais. Ce dernier est couvert en grande partie par la forêt dense humide. Il est drainé
dans sa partie occidentale par de nombreux fleuves côtiers d'inégale importance et dans la
partie orientale par les affluents du fleuve Congo.
Le pays est partagé en 2 zones climatiques assez distinctes :
Au nord du 8ème parallèle, régime tropical sec limité à 2 saisons ;
Au sud, régime subéquatorial chaud et humide avec 4 saisons.
La liaison routière BATCHENGA - NATCHIHGAL, objet de la présente étude, se trouve sous
influence du régime climatique du sud du pays.
2.2. Pluviométries
Il est à préciser que l’étude des éléments du climat est faite à partir des données de la station
de Yaoundé (capitale du Cameroun) qui est la principale station météorologique du projet de
route à l’étude.
Les caractéristiques pluviométriques de la région sont déterminées à partir des ressassements
et des analyses entre les années 1973-2011.
19,1 48,2 133,6 170,0 188,7 155,6 75,0 106,5 210,8 257,4 98,1 20,0
Il y’a deux saisons des pluies centrées sur pics, le mois de mai (mars à juin) et le mois
d’octobre (août à novembre)
Il s’agit de la pluie journalière décennale P10 qui est déterminée à partir de l’ajustement
statistique de la loi de Gumbel réalisé sur les séries des pluies journalières maximales
annuelles aux différentes stations à proximité du linéaire routier.
interceptés par le tracé routier, afin de proposer des éléments de calcul rationnels pour la
conception des ouvrages de drainage.
Nous présentons dans ce qui suit une approche basée sur une analyse multicritères des
problèmes hydrologiques :
(Morphologiques et physiques)
Un bassin versant est une zone limitée par une ligne de partage des eaux et celle de surface
d'interception des précipitations susceptibles d'être drainées jusqu'à l'exutoire parle réseau
hydrographique.
La délimitation d’un bassin versant peut être effectuée avec plusieurs méthodes. Dans notre
projet, on a fait ce travail à l’aide du logiciel WMS qui appartient au pack AQUAVEO.
Ce logiciel permet de délimiter automatiquement un bassin versant et des sous bassins en
utilisant les données numériques de terrain ainsi de calculer les données des bassins tels que la
superficie, le périmètre, la pente, l’altitude moyenne, la longueur de l’écoulement et plus.
Ci-dessous la figure qui présente l’interface du logiciel WMS avec le modèle numérique du
terrain (MNT)
Axe de la route
Talweg
Les résultats de la délimitation ont donné 3 bassins versants (voir figure ci-dessus)
- Un premier bassin versant ‘ BV1 ‘ de 1,19 km² de surface.
- Deux bassins versants en série ‘ BV2 ‘ et ‘ BV3 ‘ de 0,29 km² et de 0,33 km² de
surface successive avec une somme de 0,62 km².
La pente moyenne d’un bassin versant et la valeur du rapport entre la différence des niveaux
et ca surface. Cette estimation de rapport sert à déterminer la vitesse avec laquelle l'eau se
rend à l'exutoire (temps de concentrations Tc).
La pente est déterminée par la formule suivante :
I =
√
Une autre méthode pour l’estimation de la valeur de la pente moyenne des BVs, c’est à partir
du logiciel WMS qui permet de calculer automatiquement la pente de chaque bassin versant.
Les résultats du WMS sont les suivantes :
bassin versant N°1 : I = 3,5 %
bassin versant N°2 : I = 3,6 %
bassin versant N°3 : I = 5,9 %
On remarque qu’il y a une légère différence entre les pourcentages trouvés par
calcul et automatique. Ce décalage est dut par l’erreur de la détermination des
altitudes sur Google Earth, c’est pour ce là qu’on va prendre en compte les résultats
du WMS vu qu’il présente des estimations plus précises que de la deuxième
méthode.
/
= 0,282 . .
= = = 18,6 m/km²
,
Application sur le bassin versant N°1
= = = 20,51 m/km²
,
Certains paramètres physiques peuvent être calculés, sans grandes difficultés, avec une
précision satisfaisante. D'autres, au contraire, ne pourront faire l'objet que d'estimations
essentiellement qualitatives qui demandent une bonne connaissance du milieu à étudier et une
certaine expérience. La reconnaissance de terrain, déjà mentionnée, sera d'une grande utilité
pour apprécier certaines caractéristiques, notamment la géomorphologie, la dégradation
hydrographique, la couverture végétale, y compris les cultures.
et de cailloux très vite saturées), glacis (surfaces planes à faible pente aux sols les plus
divers, mais à forte propension à engendrer des formations pelliculaires), colluvions
argileuses, argiles pouvant parfois présenter des fentes de retrait telles que celles
rencontrées fréquemment dans les bas-fonds (vertisols par exemple). Les sols argilo-
sableux, sablo-argileux, voire sableux peuvent également être classés dans cette
catégorie, s'ils sont recouverts d'une pellicule superficielle imperméable stable.
La valeur du coefficient de ruissellement (C) est extrêmement variable. Elle varie en fonction
de la pente du bassin et de son couvert végétal de 0,20 à 0,90. Les valeurs considérées sont
établies à partir du tableau suivant des coefficients de ruissellement de l’hydraulique
routière :
Pour le calcul de débit, il faut déterminer le coefficient de ruissellement décennal Kr10 pour
une précipitation décennale ponctuelle . L’estimation du coefficient Kr10 est faite par
extrapolation linéaire entre les valeurs et . Ces valeurs sont déterminées par la
formule suivante :
ou =
( )
+ c
Caractéristiques
A b c
Infiltrabilité
15 3650 51 27
PI 7 2636 41 23
3 2239 39 22
15 1455 33 21
I 7 1140 30 20
3 825 25 19
3 164 17 10,5
P 7 131 13,8 5
TP 7 35 5 1,5
Caractéristiques
A b c
Infiltrabilité
15 5528 69 28
PI 7 3656 51 26
3 2727 44 25
15 1833 38 24
I 7 1476 37 22
3 1125 32,5 20
15 421 20 ,5 17,5
RI 7 300 20 15
3 250 20 12
P 15 200 20 8
7 150 20 6
TP 7 67 14 2
La détermination des coefficients Kr70 et Kr100 peut être faite, soit par la formule après
déterminations des paramètres, soit graphiquement en se référant à l’abaque (Kr = F(S (km²)))
Par calcul :
D’après les tableaux des paramètres, on a :
- Pour le Kr70 :
a = 329 b = 18,5 c = 16,5
Application numérique : Kr70 = 33,20 %
- Pour le Kr100 :
a = 421 b = 20,5 c = 17,5
Application numérique : Kr100 = 36,9 %
Graphiquement :
- Pour Kr70
Pour S = 1,19 km², l’intersection avec la courbe Ig15RI donne une valeur de Kr70 ≅
35 %
- Pour Kr100
Pour S = 1,19 km², l’intersection avec la courbe Ig15RI donne une valeur de Kr100 ≅
36 %
Dans ce cas, le guide de calcul hydrologique des pays tropicaux et du centre de l’Afrique
montre que dans ces conditions, la détermination des coefficients se fait seulement par la
méthode graphique en suivant les courbes :
Ig25RI si Ig < 25 m/km²
Ig60RI si Ig > 25 m/km²
- Pour Kr70
Pour S = 0,29 km², l’intersection avec la courbe Ig25RI donne une valeur de Kr70 ≅
41 %
- Pour Kr100
Pour S = 0,29 km², l’intersection avec la courbe Ig15RI donne une valeur de Kr100 ≅
44 %
Interpolation des résultats :
( 100 − 70 ) × ( 10 − 10(100))
10 = + 100
10(100) − 10(70))
Kr100 = 44 %
Kr70 = 41 %
P10 = La pluie journalière décennale = 87,2 mm
P10(70) = 70 mm
P10(100) = 100 mm
- Pour Kr70
Pour S = 0,33 km², l’intersection avec la courbe Ig25RI donne une valeur de Kr70 ≅
41 %
- Pour Kr100
Pour S = 0,33 km², l’intersection avec la courbe Ig15RI donne une valeur de Kr100 ≅
44 %
Interpolation des résultats :
( 100 − 70 ) × ( 10 − 10(100))
10 = + 100
10(100) − 10(70))
Kr100 = 44 %
Kr70 = 41 %
P10 = La pluie journalière décennale = 87,2 mm
P10(70) = 70 mm
P10(100) = 100 mm
Où,
S : Superficie du bassin versant (km²).
Pan : Précipitation moyenne annuelle (mm), qui est déterminée à partir des pluies
moyennes annuelles observées aux stations pluviométriques sélectionnées.
D’après la station Yaoundé, la pluviométrie moyenne annuelle = 1483 mm.
Application sur le bassin versant N°1
A = 0,99
Application sur le bassin versant N°2
A=1
Application sur le bassin versant N°3
A=1
Le temps de concentration des eaux sur un bassin versant se définit comme le maximum de
durée nécessaire à une goutte d’eau pour parcourir le chemin hydrologique entre un point du
bassin et l’exutoire de ce dernier, il dépend de la couverture du sol, de la forme des pentes et
de l’événement pluvieux.
Le temps de concentration Tc peut être estimé par la formule empirique de Ventura applicable
sur les bassins versants de surface inférieure à 25 km² :
tc = 76 × √ /√
Hauteur de pluie tombée durant l'unité de temps. Elle est communément exprimée en mm/h.
L’intensité de la pluie, pour une période de retour donnée, peut être calculée par la formule de
Montana:
i=a.
Où,
tc : Le temps de concentration [heure]
a et b : coefficients dépendant de la période de retour T et de la région considérée.
i : l’intensité de pluie [mm/h]
3.3.3. Conclusion
Avant de commencer le calcul des débits des crues, nous avons estimé les paramètres, les
caractéristiques et les coefficients nécessaires pour appliquer les formules des différentes
méthodes. Ci-joint le tableau qui illustres toute les valeurs et les indices qu’on à chercher :
Indice global de 15 25 25
pente (m/km)
Coefficient de pointe 2 2 2
Infiltrabilité RI RI RI
Coefficient 0,99 1 1
d’abattement (A)
concentration tc (h)
La méthode rationnelle est facilement applicable à des bassins versants dont la superficie ne
dépasse pas les 4 km². Cette méthode est définie par la formule suivante :
Q = 0,278 × C × i × A
Où, Q : le débit [ /s ]
C : coefficient de ruissellement
i : intensité de pluie [mm/h]
A : superficie de bassin [km²]
Application sur le bassin versant N°1
Q = 0,278 × 0,30 × 74,3 × 1,19
Q = 7,4 /s
Application sur le bassin versant N°2
Q = 0,278 × 0,30 × 123,9 × 0,29
Q=3 /s
Application sur le bassin versant N°3
Q = 0,278 × 0,30 × 141,1 × 0,33 = 3,9 /s
La méthode de l’IRD ou ORSTOM, dite aussi de AUVRAY & RODIER (1976) est utilisée
pour les bassins forestiers en Afrique tropicale dont la superficie est généralement inférieure à
200 km². Il faut rappeler qu’à l’origine elle a été mise au point à partir de 65 bassins versants
de superficies inférieures à 120 km², et s’applique en théorie à l’Afrique de l’Ouest, entre 150
et 1600 mm de hauteur annuelle de précipitations. Depuis 1965 le volume des données et des
observations s’est notablement accru, et compte tenu de ces nouveaux acquis l’IRD a révisé et
actualisé la méthode, notamment grâce aux travaux de RODIER & RIBSTEIN (IRD : 1988).
Désormais la méthode s’applique à des bassins versants couvrant plus de 10 km² jusqu’à 2500
km² en théorie pour la zone sahélienne, et la totalité des bassins d’une superficie inférieure à
1500 km² pour la zone tropicale sèche. L’actualisation et la validation ont regroupé 250
bassins représentatifs et stations hydrométriques sur les deux zones climatiques.
A.P .S
Q(10 ) k .K r . 10
3,6.Tb
Où,
0,99 87 ,2 1,19
Q(10 ) 2 0,353 . Q(10 ) = 8,95 /s
3,6 2,25
1 87 ,2 0,29
Q(10 ) 2 0,427 . Q(10 ) = 3,3 /s
3,6 1,83
1 87 ,2 0,33
Q(10 ) 2 0,427 . Q(10 ) = 3,71 /s
3,6 1,84
La méthode développée par le CIEH (Comité Interafricain pour les Etudes Hydrauliques),
reprend les principes fondamentaux d’études statistiques mais en se servant de données
enrichies des mesures effectuées ces dernières années. Cette méthode due à PUECH &
CHABI-GONNI (1983, révision en 1994), repose sur l’étude statistique initiale de 162 bassins
dont la superficie varie entre 0,07 et 2500 km² (414 bassins versants lors de la révision de
1994) pour des pluies annuelles comprises entre 100 et 2500 mm. Sur l’échantillon de bassin
versants utilisés, les auteurs montrent que cette méthode est satisfaisante pour des conditions
de perméabilité et de relief moyennes. Des conditions extrêmes peuvent entraîner de fortes
erreurs.
La méthode CIEH est basée sur un schéma de régression multiple et se présente sous la
forme:
= . . . . . …
Les données de base nécessaires à l’application de cette méthode sont les suivantes :
S : Surface du bassin versant en [km²]
Pan : Pluie annuelle moyenne en [mm]
Ig : Indice global de pente[m/km]
Kr : Coefficient de ruissellement.
P10 : pluie journalière décennal [mm]
Ainsi, pour l’application de la méthode de CIEH dans notre cas (petits bassins versants
relativement imperméables avec un indice global de pente supérieur ou égale à 15m/km sous
une pluviométrie annuelle moyenne supérieur à 1400mm), 3 équations sont appliquées avec
les différents des coefficients d’ajustement :
Version A b c d e f
3.4.4. Conclusion
On a calculé les débits décennal des 3 bassins versants avec 3 méthodes : rationnelle, IRD1 et
CIEH (3 version). Ci- dessous un tableau récapitulatif qui illustre les résultats des débits
décennal trouvés :
RATIONNELLE 7,4 3 7
N° Bassin versant
Les méthodes ORSTOM et CIEH se réfèrent au calcul de la crue décennale. Sauf dans
certains cas particuliers, prévoir un temps de retour de 10 ans n'est pas suffisant pour un
projet.
Le guide propose cependant une méthode permettant de passer de la crue décennale Q10 à la
crue correspondante à la période de retour choisie.
La plupart des études concernant le passage de la crue décennale à la crue de projet proposent
une simple relation linéaire du type :
Q n = C . Q10
0 ,12
P P10 t b / 24
C 1 T
P10 K r10
Où,
P10 : est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de 10 ans [mm]
P T : est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de T ans [mm]
Tb10 : est le temps de base de la crue décennale [heures]
Kr10 : est le coefficient de ruissellement de la crue décennale [%]
3.6.4. Conclusion :
Ci-dessous, une illustration des débits retenus en fonction des différentes périodes de retour :
4. Conclusion
L’objectif de l’hydrologie est d’estimer le débit de projet suivant une hiérarchie standard alors
que cette démarche se diffère en fonction de la région de projet et ces caractéristiques qui
présentent le seul facteur qui agit sur cette estimation. Une fois le débit est estimé, on passe à
une étude de dimensionnement des ouvrages perpendiculaires à la route, et c’est
l’hydraulique, la discipline qui étudie ce travail.
Hydraulique
1. Introduction
Les valeurs des débits retenus (débits projet) lors de l’étude hydrologique doivent être les plus
proches de la réalité pour servir à la conception et le dimensionnement des ouvrages de
drainage. Le choix de type d’ouvrage de drainage transversal doit être basé sur les
caractéristiques hydrauliques de l’écoulement, sur les caractéristiques mécaniques et
topographiques du site et sur les spécifications routières du projet.
Après en avoir estimé les débits des bassins versants, nous aurons recours, dans ce chapitre, à
dimensionner des ouvrages hydrauliques.
On distingue généralement 5 familles d’ouvrages : les buses circulaires, les dalots, les buses
arches, les ouvrages à voûte cintrée, et les ouvrages d’art.
Le choix des ouvrages est guidé par le souci permanent de la pérennité de la route, de la
sécurité des usagers, du coût d’investissement et des modalités d’entretien ultérieur de
l’ouvrage. Les facteurs influençant le choix sont :
l’importance du débit à évacuer qui fixe la section d’écoulement et le type de
l’ouvrage.
les caractéristiques hydrauliques de l’ouvrage : coefficient de rugosité (K) et la forme
de la section d’écoulement.
la largeur du lit. Un ouvrage unique adapté au débit à évacuer et à la largeur du lit du
cours d’eau est généralement préférable à des ouvrages multiples qui augmentent les
pertes de charges et rendent plus difficile le passage des corps flottants.
la hauteur disponible entre la cote du projet et le fond du talweg.
les charges statiques et dynamiques qui sollicitent l’ouvrage hydraulique.
les conditions de fondation des ouvrages.
la rapidité et la facilité de mise en œuvre : les produits industrialisés approvisionnés en
éléments transportables et montés sur place peuvent constituer une solution
intéressante pour réduire les délais d’exécution et dans le cas où l’accès au chantier est
difficile.
Les ouvrages hydrauliques de notre projet sont des dalots sous chaussée de section
carrée ou rectangulaire.
Q = K × Sm × Rh2/3 × I1/2
Où,
- K : coefficient de rugosité (béton préfabriqué K = 70)
- Sm : section mouillé [m²]
- Rh : rayon hydraulique (Rh = ) [m]
- Pm : périmètre mouillé [m]
- I : pente longitudinale de l’ouvrage adopté à 5 ‰
- B : la largeur de dalot.
- H : la hauteur de dalot.
- h : la hauteur de remplissage recommandé égale à 80% de H.
B = 1,5 m
H=1m
h = 0,8 × 1 = 0,8 m
Sm = h × B = 0,8 × 1,5 = 1,2 m²
Pm = B + 2 × h = 1,5 + 2 × 0,8 = 3,1 m
Rh = Sm / Pm = 1,2 / 3,1 = 0,387 m
Q = K × Sm × Rh2/3 × I1/2
Q = 70 × 1,2 × 0,3872/3 × 0,0051/2
Q = 3,15 m3/s
Les résultats des calculs des autres sections sont illustrés dans le tableau suivant :
Section H h Sm Pm Rh Q
Les résultats de dimensionnement des ouvrages hydrauliques pour notre projet sont illustré
dans le tableau ci-dessous :
V = K × Rh2/3 × I1/2
4 . 2 . V é r i f i c a t i o n d u n o mb re d e c e l l u l e
N = Q / Qu
Tous les débits calculés aux exutoires des 3 bassins versants sont inférieur aux
capacités des dalots retenus pour l’évacuation de ces écoulements (Q < Qu)
c'est-à-dire que la valeur de N est inférieur à 1 pour les 3 ouvrages
hydraulique, qui mène à admettre une seule cellule pour chaque ouvrage.
5. Conclusion
Suite a une étude hydrologique durant laquelle on a estimé les débits, ce chapitre a permis de
dimensionner les ouvrages hydrauliques au niveau des exutoires de chaque bassin versant et
de fixer et vérifier des conditions qui assurèrent le bon franchissement d’eau sans l’attribution
des dégâts dans la structure de la chaussée vu que l’eau présente le pire ennemi de la structure
routière.
Conception
1. Introduction
La conception routière est un ensemble des choix entres des caractéristiques géométriques. Le
choix de ces caractéristiques n’est pas une tache aisée pour le concepteur routier qui établit le
projet. Il doit en effet tenir compte de la vitesse des véhicules, du temps de réaction du
conducteur, de la dynamique, des forces centrifuges, des caractéristiques des véhicules, du
comportement et de la psychologie de l’homme, du tracé, des pentes, des emprises, des
courbes et des raccordement, de la largeur de la chaussée, du frottement des roues sur la
chaussée, du profil en travers de la chaussée, des problèmes de drainage, etc. parmi tous ces
facteurs, les plus importants, en tenant compte de l’usage qui sera fait de la route au cours
d’un laps de temps raisonnable en ce qui concerne le projet sont le tracé et l’emprise. Si le
choix de ces facteurs n’a pas été posé soigneusement, la route ne remplira bientôt plus sa
fonction, ce qui entrainera un gaspillage de l’investissement effectué. Aussi convient-il de
procéder tout d’abord à une classification convenable de la route à projeter, en reliant sa
fonction à la circulation envisagée au cours d’une période fixée de façon raisonnable.
2. Critères de choix
Les données de base d’un projet routier sont choisies en tenant compte essentiellement des
paramètres suivants :
La classe et l’importance de la route en étude.
L’état et les conditions naturelles du site de projet.
Les paramètres économiques.
La vitesse de référence.
3. Caractéristiques générales
3.1. Type de route
Un type de route est défini par un ensemble de contraintes qui permettent, surtout, d’assurer la
cohérence entre les interfaces de la route avec son environnement d’une part, et les principales
caractéristiques d’autre part. Le choix vise à assurer l’adéquation de la route aux fonctions
que l’on veut assurer ou privilégier. Le type de la route fixe les règles de traitement des
carrefours, points d’échange et accès.
En milieu interurbain, les routes principales sont caractérisées par trois types :
Les caractéristiques par type de routes sont résumées dans le tableau ci-après
Types R (routes multifonctionnelles) T (transit) L (liaison)
Chaussées
T.P.C
Selon le cas,
sans accès, ou
Accès Si accès, pas du Sans accès Sans accès
accès
riverains. riverains
T.P.C
possibles.
Limitation de
vitesse
90 km/h 110 km/h 90 km/h 130km/h ou
hors 110km/h
agglomération ou 90 km/h
d’agglomération
privilégiée.
Types de «
Sécurité
Voies principales en milieu rural Voies isolées de leur environnement
des routes et des
rues »
Vu que cette étude est intégrée dans le cadre du raccordement entre la route
nationale 1 (RN1) et la route nationale 15 (RN15) et vu que ce tronçon sera réalisé
dans le but d’une liaison d’environ 9 km, on va prendre en compte que cette route
est de type R (Route multifonctionnelle)
La catégorie R60 : qui, en relief vallonné, permet un bon compromis entre le coût et
la sécurité.
La catégorie R80 : qui est généralement bien adaptée lorsque les contraintes de relief
sont faibles.
Le choix de la catégorie est fait en fonction de la topographie du terrain et en fonction des
aspects de la route envisagé pour fixer les caractéristiques géométriques minimales pour la
conception.
qualité de l'environnement, des facteurs économiques et esthétiques, ainsi que des impacts
sociaux. Elle est généralement choisie entre 40 et 120 km/h, et influe sur le choix d'autres
paramètres tels que les rayons de courbure et les déclivités.
3.4.Section courante
En se basant sur les Termes de Référence, les normes en vigueur "Aménagement des Routes
Principales – SETRA 1994", les considérations économiques et l’environnement traversé par
le projet, les caractéristiques du profil en travers recommandé en section courante, sont les
suivantes :
4. Caractéristiques géométriques
Les règles de dimensionnement du tracé en plan et du profil en long visent à assurer des
conditions de confort homogènes adaptées à chaque catégorie de route, et à garantir de bonnes
conditions de sécurité. Ces objectifs de confort et de sécurité se traduisent essentiellement par
les caractéristiques géométriques minimales à respecter et par des principes d’enchaînement
des éléments du tracé et des conditions de visibilité.
Les valeurs limites des caractéristiques planes et longitudinales qui traduisent principalement
les objectifs de confort et de sécurité pour les routes de type R sont les suivantes :
(m)
(m)
Dévers maximal 7% 7%
Déclivité maxi 7% 6%
(m)
Le tracé de la route sera choisi avec soin afin d’assurer de bonnes conditions de drainage, en
évitant dans la mesure du possible les zones de terrain inconsistant ou marécageux
(De la nature d'un marécage), et afin d’économiser au maximum les terrassements.
Conformément aux principes généraux cités ci-dessus, l’axe en plan devra être aussi rectiligne
que possible toutes en respectant les conditions suivantes :
Malgré qu’ils permettent d’obtenir un tracé plus court les longues lignes droites sont
déconseillés car ils sont monotones le jour et gênantes la nuit à cause de l’éblouissement des
phares et ils peuvent poser des problèmes de sécurité en favorisant l’assoupissement des
conducteurs de confort et de perception de l’usager. Il est recommandé alors de :
Limiter le pourcentage d’alignement droit de 40% à 60% (ne pas descendre en dessous
de 25% à 30%).
Ne pas dépasser les alignements de longueur de 2km ou 3km.
Eviter en extrémité d'alignements droits importants (L > 1 km) et quelle que soit la
catégorie, les courbes de rayon < 300 m.
Le choix du rayon des courbes dépend de plusieurs paramètres tels que la vitesse de référence
et le type de la route projetée. Les valeurs fondamentales de rayons des courbes horizontales
utilisées dans les projets routiers à partir d’un document appelé « Aménagement des Routes
Principales » qui préconise les valeurs illustrés dans le tableau des caractéristiques
géométriques minimales ci-dessus.
Lors de la conception géométrique de notre projet on a essayé de respecter le maximum
possible des prescriptions fondamentales de choix des rayons et voici quelque
recommandation à suivre :
Choisir des rayons supérieurs au rayon non déversé pour éviter l’utilisation des
raccordements à rayon progressif (clothoïdes).
Respecter lorsque 2 courbes se succèdent, la condition suivante concernant leurs
rayons R1 et R2 : R1/R2 est compris entre 2/3 et 3/2 sauf si R1 et R2 sont supérieurs
à 500 m.
Séparer deux courbes successives par un alignement droit d’au moins 200 m, sauf
pour deux courbes de sens contraire introduites par des raccordements progressifs.
Ces raccordements sont prévus entre deux courbes circulaires ou une courbe circulaire et un
alignement droit, ils sont introduits pour les courbes circulaires du rayon R < Rnd et
répondant aux objectifs suivants :
Faciliter la manœuvre de virage en permettant au conducteur d'exercer une force
constante sur son volant sans à-coups.
D’assurer aux usagers une vue satisfaisante de la route et de son tracé et donc une
sécurité de la conduite.
Permettre d'introduire progressivement le dévers et la courbure.
La longueur de ces raccordements est limitée afin de faciliter l'appréciation de la courbe finale
par l'usager notamment en cas de faible rayon. Pour chaque cas, voici les formules du
raccordement :
Le profil en long du projet c’est une ligne continue (appelée aussi ligne rouge) composée
d’éléments de lignes droites raccordées par des courbes verticales.
Les courbes verticales du profil en long sont des paraboles qui peuvent être en fonction du
signe des angles saillants ou des angles rentrants. Les valeurs minimales sont illustrées dans le
tableau des caractéristiques géométriques minimales.
Le choix des caractéristiques du profil en long se fait suivant les critères suivants :
Le profil en long d’une route a une influence directe sur le cout de sa construction, les couts
d’exploitation des véhicules empruntant la route et le nombre des accidents. Il convient de
respecter les principes suivants :
Assurer une bonne corrélation avec le tracé.
Prévoir une distance de visibilité convenable aux points hauts du profil en long.
Eviter les raccordements concaves très courts.
Eviter les courtes pentes entre deux dos-d’âne ou deux raccordements concaves.
Eviter une courte descente avant une longue rampe.
Eviter la succession de deux courbes de même sens en profil en long (à remplacer par
une seule).
Essayer le maximum possible de faire une équivalence entre les quantités des remblais
et des déblais afin d’atteindre un projet économique.
4.4.2. Dévers
Le dévers est une pente transversale de la chaussée pour assurer le drainage rapide des eaux
pluviales, il est déterminé en fonction du type de revêtement.
Pour déterminer le dévers, on s’est basé sur le tableau de calcul des dévers, donné par la
norme Française ARP pour le type R, catégorie R80 correspondante à notre route étudiée et
présenté ci-dessous :
(m) (%)
240 7
650 2.5
5. Déroulement de la Conception
5.1. Conception plane
C’est la conception de l’axe en plan de la route sur le fond topographique en choisissant le
bon emplacement de cet axe et en respectant le maximum possible des recommandations déjà
cité dans les paragraphes précédentes. Nous avons effectué ce travail à l’aide de logiciel Auto
CAD afin de bénéficier des simples fonctions de ce dernier pour le dessin des droites et des
arcs de cercles
L’origine de notre projet c’était la route nationale 1 représenté sur le fond topographique par
l’axe jaune comme l’indique la figure suivante. A partir de ce point nous avons commencé la
conception en établissant l’axe par le traçage d’une succession de droites relié par suite avec
des rayons de différents valeurs, d’où on a finalement réussi à établir des rayons supérieurs au
rayon non déversé, des rayon compris entre le rayon non déversé et le rayon au dévers
minimal et des rayons inférieur à ce dernier.
Sur la figure suivante, on représente l’axe dans le fond topographique établit sur le logiciel
Auto CAD :
- Grace à la commande ‘LIST’ d’Auto CAD, Les données de l’axe (cordonnées (x,y) des
droites et les valeurs et les signes des rayons des cercles choisis) seront facilement
récupérables.
- On passe après à faire des fichiers bloc note (*.txt) qui contiennent les données de saisie
des éléments nécessaires pour introduire l’axe de notre projet sur PISTE.
- Pour que l’enchainement soit claire, on a traité chaque élément dans un fichier bloc note
tel que :
o Les clothoïdes :
Pour notre axe, cinq rayons ont des valeurs inférieures au rayon non déversé qui signifie donc
d’introduire des raccordements progressives avant et après chaque rayon (R2, R3, R4, R5,
R8)
- Après la préparation des fichiers bloc note, on démarre le logiciel PISTE et on va créer un
fichier de conception plane toute en vérifiant le chemin d’accès avec création d’un dossier
qui supportera notre travail et en choisissant un nom pour le projet (tracé en plan) :
(fichier\nouveau\conception plane).
- Une fois on a terminé la saisie de l’axe A1, on va choisir les emplacements des différentes
coupes transversaux par la commende ZON. Pour cela, on adopte pour les alignements
droits un profil en travers tout les 25 m et pour les arcs un profil en travers tout les 15 m.
Sur Auto CAD, on va faire la conception vu que ce logiciel est plus pratique pour dessiner les
allures qui nécessitent plusieurs essais pour réussir à établir la meilleur.
Pour obtenir une bonne conception il faut concevoir correctement la ligne rouge, c’est pour
cela, on doit respecter plusieurs contraintes, surtout, l’emplacement des ouvrages
hydrauliques. Tous les ouvrages doivent être calés sous forme des points imposés, saisis après
avoir déterminée leurs coordonnées : les abscisses(S) et les altitudes(Z).
Après le calage des ouvrages hydrauliques on fait la saisie du premier point au premier profil
du terrain et le dernier point au dernier profil, et pour les autres points on fait la saisie en
essayant de suivre la ligne du terrain naturel en ajoutant le corps de la chaussé et la hauteur de
la couche de forme dans la section à renforcer et en tenant compte à chaque saisie des
recommandations et des règles relative à la conception longitudinal.
La liaison entre les points se fait par des droites (polygonales). Entre deux doits on introduit
une parabole de signe positif s’il s’agit d’un angle saillant, et négatif s’il s’agit d’un angle
rentrant en tenant compte des valeurs minimales des pentes et des rayons et des
recommandations de la coordination du profil en long avec le tracé.
- Tabulation :
C’est la dernière étape de la conception longitudinale qui permet d’afficher les différents
éléments du profil en long dans un tableau donné par le logiciel PISTE.
On débute la conception transversale par la création du profil en travers type. Pour notre
projet, deux profils en travers types ont été établie vu la présence d’une section (du PK2+000
jusqu’à PK6+000) qui nécessite une couche de forme. Pour cela, nous devrons ouvrir
l’interface Piste en suivant les phases suivantes :
- Créer un nouveau fichier (.typ) tout en suivant ce chemin : fichier/nouveau/ Profils type
(.typ)/saisie le nom du profil type/ crée/nouveau)
- Pour chacun des demi-profils, on doit définir les données nécessaires concernant :
La plate forme (demi largeur L = 3,5m, l’accotement = 2m, berme = 0,75m).
Déblais.
Remblais.
La ligne couche d’assise : d’épaisseur E = 0,39m pour CAMER et 0,69 m pour
CAMER2
La ligne couche de forme : E = 0,19 m.
La ligne couche de base : E = 0,04 m.
- On clique sur « calculer tout » afin d’effectuer le calcul de tout les profils en travers types
sur l’axe du projet.
6. Cubature
On désigne par terrassement routier les travaux de remblayage (ajout du sol) et de déblayage
(extraction du sol). Après une conception d’un profil en long et un profil en travers, le logiciel
PISTE va calculer à cette base les volumes de remblai, de déblai et le volume des matériaux
pour les couches de chaussée pour notre projet.
- (Sortie/Edition/Imprimer/Volumes terrassement)
VOLUMES
TERRASSEMENT
N° ABSCISSE REMBLAI DEBLAI DECAPAGE PURGE
Résultats :
En effet, on a admit l’ajout du remblai avec des volumes importants presque deux fois et demi
de celle des déblais vu que le terrain naturelle présente plusieurs dénivellements le long du
tracé avec des points bas qui nécessite sans doute des travaux de remblayage pour avoir un
tracé acceptable de point de vue horizontalité (influence sur la visibilité) et il est prévue de
faire ce projet en remblais vu les quantités d’eau élevés dans la zone et la présence des
plusieurs écoulements autour de la route à étudier comme indique la figure 12 de l’étude
hydrologique.
- (Sortie/Edition/Imprimer/Volumes chaussée)
C:\Users\Ahmed\Desktop\tab.PIS
VOLUMES
CHAUSSEE
N° ABSCISSE FORME BASE CHAUSSEE ACCOTE T.P.C.
PROF CURVILIGN VOLUME VOLUME VOLUME VOLUME VOLUME
474 8430.970 24 16.7 4.2 26 0
475 8445.970 24 16.7 4.2 26 0
476 8460.970 24 16.7 4.2 25.1 0
477 8475.970 18.1 12.6 3.2 19.7 0
478 8483.624 6.1 4.3 1.1 6.6 0
26013 9396 1902 6568 0
7. Conclusion
L’étude géométrique est traitée sur trois parties. La première s’intéresse à définir la géométrie
routière et ses éléments, on a passé après à détailler la méthodologie de la conception et ca
déroulement pour arriver enfin à la partie où on a illustré les résultats des volumes des terres
qui seront exécuter lors des travaux.
Drainage de la plate
forme
1. Introduction
Pour se prémunir contre les effets néfastes de l'eau sur la plateforme routière et assurer la
stabilité et la longévité de la route ainsi que la sécurité de l’usager (route glissante,
inondation, projection de gravillons par dés enrobage des couches de surface, etc.), il est
nécessaire de l'équiper par un système de drainage convenablement conçu et soigneusement
dimensionné.
Le drainage longitudinal consiste à faire évacuer les eaux de ruissellement en provenance de
l’emprise de la route (chaussée, accotements, aires de stationnement, trottoirs, etc.) et dans
certains cas des talus et des bassins versants avoisinants, et ce par l'intermédiaire des ouvrages
linéaires situés selon le cas soit à gauche soit à droite, soit de deux côtés de la route.
Les ouvrages de drainage superficiel ont pour rôle principal la collecte et le transit jusqu'à
l'exutoire des eaux de ruissellement et doivent présenter une sécurité suffisante aux usagers de
la route.
Le choix de différents systèmes de drainage est fonction des eaux de ruissellement à évacuer
et des zones traversées :
A la traversée des zones urbaines, les eaux seront évacuées par des caniveaux latéraux
rectangulaires bétonnés couverts par des dallettes.
Les eaux en provenance de l’emprise de la route et des talus en rase compagne seront
drainées par des fossés en terre ou bétonnés (triangulaires ou trapézoïdale) en
fonction de la vitesse d’évacuation.
- les fossés triangulaires en terre : Prévus au niveau des pentes faibles et au début des
descentes, quand les hauteurs de déblais ne sont pas importantes.
- Les fossés triangulaires bétonnés : Prévus au droit des pentes élevées dès que la
capacité des fossés en terre se trouve atteinte. Ils sont systématiquement prévus quand
la hauteur de déblais dépasse une hauteur de 2,0m compte tenu des risques
d’infiltration sous la chaussée (Cuirasse latéritique, sols fins….).
Coefficient d’abattement :
Pour notre cas, les surfaces sont inférieur à 25 km², on adopte alors un coefficient
d’abattement Ka = 1.
Surface de la section :
C’est la somme des deux surfaces : surface de la chaussée + surface de l’accotement
Intensité de pluie :
Déterminé d’après la formule suivante : i = a .
Avec :
Dans le paragraphe 3.3.2.6 de l’étude hydrologique, on a déterminé ces coefficients tels que :
a = 60 et b = -0,71
- temps de concentration : tc = 76 × √ /√
coefficient de ruissellement :
Avec ;
× × ×
=
3,6
- Ka = 1
- Seq = surface de la chaussée + surface de l’accotement
Schaussée = 3,5 × 10 -3 × 141 × 10 -3 = 0,4935 × 10 -3 km²
Saccotem = 2 × 10 -3 × 141 × 10 -3 = 0,282 × 10 -3 km²
Seq = 0,7755 × 10 -3 km²
- i=a.
- tc= (76 × √S / √I) = (76 × √ (0,7755 × 10 -3) / √(2,74)) = 1,3mn = 0,022h
i = 60 × 0,022-0,71 = 901,64 mm/h
3.3. Section :
Les sections de drainage peuvent avoir une forme triangulaire, rectangulaire ou trapézoïdale.
La forme choisie ne doit pas entrainer de danger pour la circulation, elle doit assurer
l’évacuation des eaux sans provoquer d’érosion.
Au niveau de notre étude, le drainage longitudinal sera assuré par des fossés en terre, de
forme triangulaire.
L
2 h 1
1 2
3.4. Dimensionnement
Le dimensionnement de la chaussée est basé sur la formule de Manning Strickler :
Q = Ks × Sm × Rh2/3 × I1/2
Avec :
Ks : coefficient de rugosité
Sm : section mouillé [m²]
Rh : rayon hydraulique [m]
I : pente longitudinal [m/m]
Coefficient de rugosité :
La nature du sol influe sur ce coefficient ainsi que la vitesse d’eau qui s’écoule sur ce sol. Ci-
dessous un tableau qui présente les valeurs de vitesse et de rugosité de chaque sol :
Section mouillé :
Sm = (h × (h/2)) / 2 + (h + 2h) / 2)
Sm = (h² / 4) + h² => Sm = 1,25 h²
Sm = 5 h² / 4
Périmètre mouillé
Pm = h × ( (5 / 4) + √5
Rayon hydraulique :
Rh = (Sm / Pm).
Rh = (1,25 h² / 3,35 h)
=> Rh = 0,373 h
Q = 0,175 m3/s
I = 2,74 %
h = 0,16 m
Vérification de la vitesse :
V = Ks × Rh2/3 × I1/2
Pour que la condition de la vitesse soit vérifiée, il faut que Vcalculé ne dépasse pas la valeur
de la vitesse limite adopté en fonction de la nature du sol. Dans notre cas, la vitesse limite est
égale à 0,75 m/s, donc la condition est vérifier.
Pour le reste des sections à drainer, le tableau ci-dessous illustre les résultats trouvés en suivant l’enchainement précédent :
Fossé N° Section Longueur (m) Pente (%) Débit (m3/s) hcalculé (m) Vitesse (m/s) hretenue (m)
Lors de la vérification des vitesses de l’écoulement dans les différentes sections des fossés, on
trouve que pour les deux fossés N°1 et N°3, (PT 1-PT 6 et PT 42-PT 48) la condition n’est
pas vérifier. On remarque qu’il y a un dépassement léger de la valeur de la vitesse limite
d’écoulement lié à la nature du sol qui est fixé à 0,75 m/s.
Application :
V = Ks × Rh2/3 × I1/2
Les deux fossés N°1 et N°2, ont la même hauteur hcalculé (0,16m) cela implique qu’ils ont le
même rayon hydraulique et donc on trouve la même valeur de pente (2,5 %).
4. Conclusion
Le drainage longitudinal de la route est une tâche essentielle pour tout projet routier vu que
ces dispositifs ont pour objectif l’évacuation des eaux de ruissellement de la chaussée afin
d’éviter l’infiltration de ces eaux dans la structure de la route.
L = 1,25 m
0,25m 1,00m
h = 0,5m
Signalisation et
conception du carrefour
giratoire Batchenga
1. Introduction
La signalisation de la route est un moyen essentiel à la sécurité de tous les usagers,
l’importance du rôle de la signalisation routière s’accroit avec le développement de la
circulation. Bien conçue et réalisée, elle réduit les causes d’accident et facilite la circulation,
on distingue traditionnellement la signalisation horizontale qui regroupe tous marquages sur
la chaussée et la signalisation verticale comprenant les panneaux, les bornes et les balises.
2. Signalisation horizontale
Les marques sur chaussées ont pour but d'indiquer les parties de la chaussée réservées aux
différents sens de la circulation, ainsi que, dans certains cas, la conduite que doivent observer
les usagers.
Ces marquages comportent :
Pour les lignes, la largeur est définie par rapport à une largeur unité "U" différente selon le
type de route. On a adopté les valeurs suivantes pour "U" :
- U=7.5 cm sur les autoroutes, les routes à chaussées séparées, les routes à 4 voies de
rase campagne.
- U= 6 cm sur les routes importantes, notamment sur les routes nationales c’est le cas de
notre projet.
- U=5cm sur toutes les autres routes.
- U =3 cm pour les lignes tracées sur les pistes cyclables.
3. Signalisation verticale
C’est la signalisation par panneaux ils sont classés par catégories. Les panneaux de police
ainsi que les panneaux de direction sont installés au niveau du carrefour et à l’approche des
points singuliers dont les quels il y a changement de direction ou de vitesse.
Les panneaux de signalisation sont classés dans des catégories :
Les panneaux de police sont utilisés au niveau des échangeurs projetés et des rétablissements
des communications et signalent les diverses prescriptions pour organiser le trafic.
Les panneaux de police utilisés sont :
- De très grande gamme sur l'autoroute.
- De grande gamme sur les bretelles des échangeurs et sur les RN.
- De gamme normale sur les RR, et les autres routes rétablies.
Nous utiliserons dans notre projet les panneaux de grande gamme. Les figures suivantes
présentent l’emplacement des panneaux qu’on a choisit :
4. Carrefour giratoire
4.1. Définition
Un carrefour giratoire est un aménagement plan comportant un ilot central, franchissable ou
non selon la taille de son rayon extérieur, ceinturé par une chaussée circulaire mise à sens
unique par la droite. Il collecte les trafics des voies aboutissant à l’intersection et redistribue
ces trafics entre ces mêmes voies.
4.2. Conception
Les paramètres d’un carrefour giratoire sont déterminés en fonction du rayon de giratoire qui
est le rayon de marquage de la rive extérieure de l’anneau, c'est-à-dire le rayon du bord droit
de la chaussée annulaire.
Pour notre cas, on a choisi un rayon de giratoire Rg = 20m.
Ces signalisations sont implémentées sur chaque branche afin de préciser la priorité aux
usagers du carrefour en utilisant des panneaux de type AB3a (CEDEZ LE PASSAGE)
doivent être implantés sur chaque voie d'accès. Les panneaux AB3a ne sont répétés à gauche
sur les îlots séparateurs que si les entrées comportent 2 voies.
5. Conclusion
Dans cette partie, on a définit la signalisation routière ainsi le carrefour Batchenga situé au
début de l’axe étudié. (Voir l’annexe : plan du carrefour et sa signalisation).
Estimation du cout du
projet
1. Introduction
Après la conception technique du projet, il convient, dans le souci d’une étude exhaustive, de
penser aux incidences économiques ou financières du projet.
A la base des prix unitaire et l’avant métré, on va estimer le cout total de ce projet.
2. Prix unitaires
Dans le but de définir une estimation la plus complète possible pour ce projet, il est important
d’effectuer une analyse des prix unitaires afin d’aboutir à une projection prévisionnelle des
prix à retenir pour le projet.
Et vu la variation des prix de construction routière observée au Cameroun et dans plusieurs
pays en Afrique Centrale, les prix unitaires de chaque poste de travaux sont déterminé par le
bureau d’étude STUDI à la base de données disponible qui comprend onze marchés de
travaux routiers d’importance similaire, ils ont été attribués au Cameroun sur une période de
sept années entre 2003 et 2010.
(FCFA) (FCFA)
101 Déforestage et débroussaillage sans essouchement m² 300 317 000 95 100 000
102 Déforestage et débroussaillage avec essouchement m² 350 154 000 53 900 000
204 Terre végétale d'épaisseur 20cm et engazonnement m2 3 000 4 000 12 000 000
302 Couche de base en Grave Non Traitée (GNT) m3 40 000 9600 384 000 000
304 Couche de forme en matériaux naturels selectionnés (MNS) m3 5 500 10 800 59 400 000
405 Dalots
405a Dalot en béton armé 1,5 x 1,5m pour rétablissement d'accès ml 1 000 000 0 0
407a Puisard à l'amont d'ouvrages hydrauliques Unité 800 000 3 2 400 000
407b Ouvrage de tête amont pour buse F800mm Unité 950 000 0 0
407c Ouvrage de tête aval pour buse F800mm Unité 900 000 0 0
407d Ouvrage de tête amont pour buse F1000mm Unité 1 300 000 0 0
407e Ouvrage de tête aval pour buse F1000mm Unité 1 230 000 0 0
407f Ouvrage de tête amont pour Dalot 1,5 x 1,5m Unité 3 000 000 0 0
407g Ouvrage de tête aval pour Dalot 1,5 x 1,5m Unité 2 290 000 0 0
407h Ouvrage de tête amont pour Dalot 2 x 1,5m Unité 3 450 000 1 3 450 000
407i Ouvrage de tête aval pour Dalot 2 x 1,5m Unité 2 690 000 1 2 690 000
407j Ouvrage de tête amont pour Dalot 2,5 x 2,0m Unité 5 500 000 2 11 000 000
407k Ouvrage de tête aval pour Dalot 2,5 x 2,0m Unité 4 300 000 2 8 600 000
407l Ouvrage de tête amont pour Dalot 3,0 x 2,0m Unité 8 050 000 0 0
407m Ouvrage de tête aval pour Dalot 3,0 x 2,0m Unité 6 350 000 0 0
407n Ouvrage de tête amont pour Dalot 2(3,0 x 2,0m) Unité 7 150 000 0 0
407o Ouvrage de tête aval pour Dalot 2(3,0 x 2,0m) Unité 5 950 000 0 0
511 Panneau d'entrée et de sortie d'agglomération type EB U 200 000 4 800 000
4. Conclusion
On termine cette étude économique par une présentation du part de chaque poste des travaux
dans le cout total du projet :
Montant Total
2% 2%
20%
Poste 000
8%
Poste 100
45%
Poste 200
Poste 300
23%
Poste 400
Poste 500
Conclusion générale
C e travail est une continuation du notre projet d’étude universitaire dans le cadre de
l’obtention de la licence en génie civil. Après un parcours de cinq semestres
d’apprentissage durant lesquelles nous avons fondé nos connaissances dans le domaine, on a
passé à l’étape finale qui se traduit par un stage de fin d’études où cet ouvrage présente le
produit de travail durant la période fixé de début février à mi-juin 2015.
A la base des données prises du bureau d’études, les cours et les documents de l’ISET de
Rades et les guides et les règlements concernant les projets routiers dans l’Afrique Centrale,
on a commencé ce travail par une étude géotechnique dans laquelle on a classé la plate forme
support de notre route, commenté et analysé les matériaux disponibles à la région afin de
déterminer la structure convenable pour supporter un trafic de classe T2 qui est un trafic assez
faible déterminer à partir d’une deuxième partie dans le but d’évaluer le nombre des véhicules
poids lourd qui va utiliser la route pendant sa durée de vie.
Il est absolument nécessaire pour chaque projet routier d’étudier les zones d’intersection de la
route avec les écoulements d’eau et de penser à un dispositif d’évacuation de ces eaux pour
protéger la plate forme et la chaussée, pour cela une étude hydrologique et hydraulique est
appliquée pour répondre à ces exigences, commençant par une estimation des débits pour
arriver finalement à dimensionner les ouvrages hydraulique nécessaires. Le résultat trouvé
indique que le long de l’axe étudié, 3 dalots seront exécuté.
Assisté par les logiciel PISTE et Auto CAD, la partie suivante s’intéresse à la géométrie
routière et ces paramètres où on a recours à faire des choix pour l’établissement de l’axe en
plan, le profil en long et le profil en travers en pensant à plusieurs facteurs tel que la sécurité,
le confort, le cout et la facilité d’implantation du projet.
Une fois l’axe a pris son emplacement final dans le fond topographique, on a fait la
conception d’un carrefour giratoire au niveau du raccordement avec la RN°1 et pour la
sécurité et le guidage des usagers on a présenté l’emplacement de quelque dispositif de
signalisation. Enfin, une étude économique a été réalisée pour estimer le plus proche possible
le montant nécessaire pour l’exécution de ce projet.
Bibliographie
- ORSTOM : Crue et apport : manuel pour l’estimation des crues décennales et des
apports annuels pour les petits bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et
tropicale sèche.