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ENSMM-ANNABA
Dr L. BENDJEDOU (Rapporteur)
6 Juin 2016
Remerciements :
Avant tout, merci à DIEU le tout puissant pour nous avoir donné le courage, la patience et la
persistance pour mener à terme ce travail de recherche.
Nous remercions Mr Sidali ETIGRINI qui nous a aidé à effectuer ce travail au sein de
l’Entreprise Nationale de grands travaux pétroliers.
Nous tenons à remercier tous les membres du jury en l’occurrence Dr. Y. TAIBI d’avoir
accepté de présider le jury et Dr L. BENDJEDOU qui nous a fait l’honneur de traiter et d’évaluer
nos travail.
A ma mère
A mes parents
A toute ma famille
Dadou abdessalam
Résumé
Ce présent travail entre dans le cadre d’étude de soudabilité sur un assemblage hétérogène
(Acier inoxydable Duplex2205/ Acier au carbone A106), assemblage homogène (Duplex2205/
Duplex2205), (Acier au carboneA106 / Acier au carbone A106) et de caractériser et d’identifier les
caractéristiques de ces soudures par différentes méthodes, en particulier d’étudier le comportement
mécanique des joints de soudures tels que la traction, la résilience, la microdureté et le pliage suivi
d’une caractérisation microstructurale à l’aide d’un microscope optique dans le but de faire une
comparaison entre ces déférents types d’assemblages soudés .
Mots clés : Acier Duplex, Acier au Carbone , Soudabilité ,Assemblage hétérogène, assemblage
homogène, comportement mécanique , microstructure.
Abstract
The present work is part of weldability study of a heterogeneous assembly (Duplex2205 Stainless
Steel / Carbon Steel A106), homogeneous assembly (Duplex2205 / Duplex2205) (carboneA106
Steel / Carbon Steel A106) and to characterize and identifying the characteristics of these welds by
different methods, in particular to study the mechanical behavior of weld joints such as tensile
strength, resilience, microhardness and folding followed by microstructural characterization using a
microscope optics in order to make a comparison between the deferent types of welded joints.
ملخص
) و اللحام621 الفوالذ أ/ 0022هذا العمل هو عبارة عن جزء من دراسة قابلية اللحام الغير متجانس (الفوالذ المقاوم للصدأ
) عن طريق تحديد621 الفوالذ أ/621 (الفوالذ أ, ) 0022 الفوالذ المقاوم للصدأ/ 0022المتجانس (الفوالذ المقاوم للصدأ
يلي ذلك استخدام المجهر, خصائص تلك اللحامات و دراسة سلوكها الميكانيكي مثل قوة الشد و و المرونة والصالبة و قابلية الطي
. من أجل إجراء مقارنة كاملة بين مختلف أنواع اللحام, الضوئي لتحديد الخصائص المجهرية
. اللحام الغير متجانس, 621 الفوالذ أ, 0022 الفوالذ المقاوم للصدأ:كلمات مفتاحية
Liste des Figures
Tableau I-1: Influence des éléments d'addition sur les caractéristiques mécaniques des aciers[1]. ........ 5
Tableau I-2: Composition chimique des aciers inoxydables austéno-ferritique [10]. ............................. 6
Tableau I-3: Valeurs typiques de propriétés des différents aciers inoxydables [7]. ................................ 8
Tableau I-4: Propriétés mécaniques des aciers inoxydables [7].............................................................. 9
Tableau I-5: : Principales applications des aciers inoxydables [7].......................................................... 9
Tableau I-6: Principales applications des aciers inoxydables (suite) [7]............................................... 10
Tableau III-1: Formules de calcule [9]. ................................................................................................ 27
Tableau III-2: Comparaison des différents diagrammes [9]. ................................................................ 27
Tableau IV-1:Compositionchimiqued’acierinoxydable(Duplex2205). ........................................... 32
Tableau IV-2:Propriétésmécaniquesdel’acierinoxydable(duplex)métaldebase. ........................... 32
Tableau IV-3:Compositionchimiqued’acieraucarbone- A106- (laboratoire essai GTP). ................. 32
Tableau IV-4:Propriétésmécaniquesdel’acieraucarbonemétaldebase(A106). .............................. 33
Tableau IV-5:Compositionchimiquedumétald’apportER2209. ..................................................... 33
Tableau IV-6: Composition chimique métal d'apport ER70S-6. .......................................................... 33
Tableau IV-7:Propriétésmécaniquesdemétald’apport. ..................................................................... 33
Tableau IV-8: Paramètre de soudage ER 2209. .................................................................................... 34
Tableau IV-9: Paramètre de soudage ER70S-6. ................................................................................... 34
Tableau V-1: Essai de traction. ............................................................................................................ 48
Tableau V-2: Essai de résilience de duplex(2205)................................................................................ 50
Tableau V-3: Essai de résilience de duplex(2205)-acier au carbone(A106). ........................................ 50
Tableau V-4: Essai de résilience acieçr au carbone (A106).................................................................. 51
Tableau V-5: Pliage Duplex/Duplex. ................................................................................................... 54
Tableau V-6: Pliage A106/A106. ......................................................................................................... 54
Tableau V-7: Pliage Duplex/A106. ...................................................................................................... 54
SOMMAIRE
I.1.INTRODUCTION .............................................................................................................. 2
Chapitre II............................................................................................................................... 11
II.1. INTRODUCTION.......................................................................................................... 12
Chapitre IV ............................................................................................................................. 31
Chapitre V .............................................................................................................................. 47
Chapitre VI ............................................................................................................................. 63
Le soudage trouve des applications dans des secteurs d’activité très diversifiés comme la
production, la construction, la réparation et la maintenance. Il constitue un moyen d’assemblage
privilégié pour toute construction faisant intervenir des matériaux métalliques.
Pour de nombreuses applications industrielles il est nécessaire d’assembler par soudage des
matériaux dissemblables (Aciers ferritiques avec des aciers inoxydables austénitique, ou alliages à
base nickel...Etc.).
Les matériaux qui ont des caractéristiques particulières rendant leur soudage direct difficile,
ils nécessitent le recours au soudage hétérogène par l’utilisation d’un matériau d’apport de nature
innovante ou bien l’utilisation des nouveaux paramètres de soudage.
Dans ce travail on s'intéresse à des jonctions hétérogènes "acier au carbone -inox". Ces
jonctions peuvent être utilisés dans les différentes centrales électriques et nucléaires et aussi dans la
[1]
fabrication mécanique , Les différentes nuance d’acier au carbone (comme ceux principalement
[2,3]
utilisés dans les projets pétroliers) rentrent aussi dans la fabrication des pressuriser des centrales
car ils présentent un nombre d’avantages considérable à la résistance à des pressions de gaz et de
liquides, et leur utilisation, pour construire un pipeline, est de plus en plus rependue. Cependant, les
caractéristiques des jonctions bimétalliques entre les aciers à haute limite d’élasticité et les aciers
duplex ne sont pas encore vérifier, en termes de soudabilité, de propriétés mécaniques et
métallurgiques.
L’objectif de ce travail et de réaliser une étude de soudabilité entre deux Aciers de nuance
différentes ’’assemblages hétérogène’’, l’un étant un Acier au carbone (A106) et l’autre étant un
Acier inoxydable biphasé (2205), à l’aide d’un fil d’apport ER 2209. En particulier nous étudierons
le comportement mécanique des joints de soudures et l’évolution des microstructures.
Chapitre I : Généralités sur les aciers
Chapitre I Généralités sur les aciers
I.1.INTRODUCTION
Les aciers sont d'une importante utilisation dans beaucoup de domaines. Toutes les
évolutions scientifiques et industrielles sont dues à leur développement. Ce progrès est
essentiellement du à la présence d'une vaste gamme de transformations qui permettent de faire
varier considérablement les propriétés physiques en particulier mécaniques des aciers ; et ceci en
recourant à l'addition d'éléments d'alliages et aux différents transformations mécaniques, thermiques
et chimiques.
I.2.IDENTIFICATION DES ACIERS
I.2.1.ACIERS AU CARBONE
I.2.1.1. Définition
L’acier est un alliage à base de fer et d’un rajout de carbone en proportions restreinte ne
dépasse pas 2,1% (limite théorique). Au delà de cette teneur l’alliage est nommé fonte.
La limite de 2,1% est l’extrémité du palier eutectique gamma- Fe3-C du diagramme fer-
carbone. A l’équilibre les aciers se solidifient sans apparition de cette phase (absence de carbures
Fe3C primaires) inversement aux fontes. Les carbures peuvent toujours être dissouts dans le
domaine austénitique à l’inverse des fontes…. [1].
D’autres éléments d’alliage peuvent être ajoutés en quantités diverses.
2
Chapitre I Généralités sur les aciers
FigureI-2:
Figure I-2Microstructure
: Microstructure d’un
d’un acier
acier hypoeutectoide
hypoeutectoide [3].[3].
L’acier du type eutectoide :(%C = 0,85%) formé de 100% perlite (ferrite α + cémentite Fe3C)
caractérisée par une structure en lamelles [3].
Cémentite
Ferrite
[3*]
Figure
Figure I-3:I-3 : Structure
Structure perlitique
perlitique [3]. .
L’acier du type hypereutectoide:(%C Є] 0,85%, 2,1% [) formé de perlite(ferrite α + cémentite
[3]
Fe3C) caractérisée par une structure en lamelles enveloppée dans de la cémentite .
Perlite Cémentite
Figure I-4:
Figure I-4Microstructure d’un
: Microstructure acier
d’un hypereutectoide
acier [3].[3*].
hypereutectoide
3
Chapitre I Généralités sur les aciers
Les propriétés des aciers restent modifiables en ajoutant d'autres éléments surtout métalliques,
et on parle d'aciers alliés. De plus, on peut encore améliorer amplement leurs propriétés par des
traitements thermiques prenant en surface ou à cœur de la matière, on parle alors d'aciers traités [1].
Figure I-5:
I-5 :Variation
Variationdes
despropriétés
propriétésmécaniques
mécaniques des
des aciers
aciers au
au carbone
carbone en
e nfonction
fonctionde
delala
teneur
teneur en
en carbone
carbone [4].
[4].
4
Chapitre I Généralités sur les aciers
Figure I-8:
Figure Structure ferritique
I-6:Structure [9].
ferritique [9].
5
Chapitre I Généralités sur les aciers
Joint de grain
Figure
Figure I-9: Structure
I-7: Structure Austénitique
Austénitique [9]. [9].
I.2.2.2.3. Les aciers inoxydables austéno-ferritique ’’DUPLEX’’
Les aciers inoxydables duplex étant des alliages dont la structure est biphasée et les
proportions sont constitués en éléments qui permettent d’obtenir l’équilibre optimal des fractions
volumiques d’austénite et de ferrite. Etant donnée leur microstructure biphasée austéno-ferritique ils
ont une résistance mécanique élevée et une excellente résistance à la corrosion que les aciers
inoxydables austénitiques standard.
Actuellement, les applications des aciers inoxydables duplex et leurs marchés ne cessent
[11].
d’augmenter constamment, pour leurs propriétés remarquables relativement faibles
On peut obtenir ces aciers par le refroidissement d’une composition chimique à 1100°C du
domaine biphasé. La phase gamma reste métastable et la phase alpha reste inchangée, on obtiendra
à la fin une structure mixte (α+γ) identique à celle à l’équilibre à haute température.
Les taux d’austénite et de ferrite sont équilibrés pour contenir entre 40 et 60 % de ferrite.
Tableau I-2: Composition chimique des aciers inoxydables austéno -ferritique [10].
Les aciers duplex ont une très bonne résistance à la corrosion car ils ont une haute teneur en
chrome approximativement 22.5%. Aussi la nature biphasée œuvre à améliorer les propriétés
mécaniques et fournit une résistance particulière à la corrosion (intergranulaire et sous
contrainte) [11].
6
Chapitre I Généralités sur les aciers
Figure
FigureI-10
I-8: :Structure
Structurebiphasée
biphasée(austénite
(austénite+ferrite)
+ferrite)[9].
[9].
Notons aussi que ces aciers présentent un très bon comportement au soudage. Ces aciers
contiennent un pourcentage de chrome variant de 22 à 27% et environ 4 à 8 %Ni ; ainsi que d ’autres
éléments d’addition tel que : Mo, Cu, N, …..etc. [10].
Les aciers duplex peuvent être classés en quatre sous-groupes :
Sous-groupe 1 : La seule nuance dans ce groupe est le 2304. Seulement sa résistance n’est pas
aussi élevée que les aciers inoxydables austénitiques, le 2304 est considéré co mme un acier
inoxydable performant vu qu’il contient une faible teneur en carbone et une teneur élevée en
azote qui procurent des propriétés élevées en matière de résistance à la corrosion. Il est
aisément soudable et il présente une dureté élevée ainsi qu’une bonne résistance à la corrosion
sous contraintes que l’acier 316L.
Sous groupe 2 : Dont la nuance est le 2205, ce type d’acier est le plus utilisé des duplex parce
qu’il présente des propriétés performantes en matière de résistance à la corrosion, facilité
d’élaboration, ainsi qu’en matière de prix de revient. Ces aciers ont une résistance élevée à la
corrosion sous contrainte supérieure à celle des aciers austénitiques 316L.
Sous groupe 3 : Ces aciers contiennent aux alentours de 25% de chrome, cette teneur élevée
contribue à une meilleur résistance à la corrosion localisée comparé au groupe précédent par
contre il a une faible résistance à l’eau de mer. Le chrome confère une très bonne résistance
dans les milieux acides, par contre une teneur élevée de ce dernier accélère la cinétique de
précipitation des phases nuisibles qui conduit à l’endommagement de l’acier d’où la nécessité
d’un traitement thermique adéquat.
Sous groupe 4 : C’est les plus alliés de toute la famille des aciers inoxydables la teneur élevée
en Chrome, Nickel, Azote, Molybdène, confère une meilleur résistance à la corrosion ainsi
qu’une dureté élevée. Ces aciers ont une très bonne résistance à la corrosion par piqure et par
crevasses. D’ailleurs ce groupe est appelé le groupe des super-duplex[4].
Les aciers duplex ont généralement :
Des caractéristiques mécaniques ainsi qu’une résistance à la corrosion élevées.
Insensibilité à la corrosion inter granulaire.
Seulement ils présentent un risque de Fragilisation à chaud [7].
7
Chapitre I Généralités sur les aciers
Coefficient
Conductivité Capacité
de Résistivité
Masse thermique à thermique Module
dilatation à (µΩ.cm).
volumique 20°C -1 -1
(J.Kg K ) Magnétisme d’élasticité
300°C
-3 -1 1 (GPA).
(g . cm ) 6 -1 (Ω.m .K ).
(10 K ).
Austéno-
ferritique 7,87 15 16,7 500 70 Ferromagnétique 200
La structure des aciers inoxydables influe sur leurs propriétés physiques. On remarque la
phase austénitique est Amagnétique contrairement aux structures ferriti ques et martensitiques qui
sont ferromagnétiques.
8
Chapitre I Généralités sur les aciers
Les coefficients de dilatation des ferrites et martensite sont moins élevés que ceux de
l’austénite d’où l’observation des phénomènes de dilatation thermique gênants surtout pour les
structures mixtes au sténo-ferritique [3].
I.2.2.4. Propriétés mécaniques des aciers inoxydables
Tableau I-4: Propriétés mécaniques des aciers inoxydables [7].
Bâtiment.
Aciers inoxydables (Ferritiques)
Sucrerie (tubes minces).
Containers.
Eviers.
Industrie chimique.
Retraitement du combustible.
Aciers inoxydables
(Austénitiques) Appareillage scientifiques.
Electronique
9
Chapitre I Généralités sur les aciers
Industrie chimique.
Industrie papetière.
Aciers inoxydables (Austéno-ferritiques)
Industrie pétrolière.
Chaudronnerie lourde.
Pièces mécaniques.
Vannes.
Outils chirurgicaux.
I.3. CONCLUSION
De part leurs propriétés les aciers et leurs comportements dans certaines conditions,
demeurent les plus privilégiés dans presque tous les domaines d’applications techniques : de
l’industrie chimique en passant par l’industrie pétrolière (pipes, instalations de surface .....)
jusqu’aux ustensiles ménagers.
10
Chapitre II
Chapitre II
Soudage des aciers
Chapitre II Soudage des aciers
II.1. INTRODUCTION
Le soudage trouve des applications dans des secteurs d’activité très diversifiés comme la
production, la construction, la réparation et la maintenance . Il est utilisé dans l’élaboration des
bateaux, trains, avions, fusées, automobiles, ponts, tuyaux, réservoirs et tant d’autres choses qui ne
sauraient être construites sans le recours au soudage.
II.2. DEFINITION ET PROCEDES
II.2.1. Définition du soudage
Le soudage tout simplement c’est l’opération qui permet de lier quasiment tous les matériaux,
des matériaux métalliques jusqu’aux matières plastiques. Le soudage assure une continuité
métallique de la pièce lui conférant ainsi des caractéristiques au niveau de l’assemblage équivalent à
celles du métal assemblé. Caractéristiques mécaniques, thermiques, chimiques, électriques,
d’étanchéité, de durabilité.
Autrement dit le soudage est un procédé d’assemblage qui consiste à la mise des pièces à
souder à la température de soudage(Température de fusion, dans la majorité des cas)au niveau de
leur joint, par le biais d’une source de chaleur. Une pression mécanique peut être éventuellement
associée à cette chaleur [12].
II.2.2.Types de soudage
Une soudure est dite Homogène lorsque les deux matériaux de base et le métal d’apport sont
de même nature. Par exemple : le soudage MIG de deux aciers AISI 316L (austénitique) avec
apport 316LSi.
Une soudure est dite Autogène lorsque les deux matériaux de base sont de la même
Composition et que l’assemblage s’effectue sans métal d’apport comme l’exemple du soudage des
deux aciers inoxydables austénitique AISI 304.
Une soudure ’’Hétérogène’’ : métal différent avec point de fusion plus bas . Exemple :
soudage d’un acier duplex 2205 et un acier au carbone avec un métal d’apport qui ’’Reste à
déterminer’’ [9].
12
Chapitre II Soudage des aciers
Figure II-2: Classification générale des procédés de soudage en fonction de l’énergie mise en jeu
[14].
Le choix du procédé s’opère selon des critères bien définis : matériaux à souder, Facteurs
technologiques, Critères de qualité, Critères économiques [15].
En ce qui nous concerne les procédés à arc électriques sont les plus adéquats :
Ce procédé se réalise à l’aide d’un arc électrique [une décharge électrique créée entre deux
électrodes dans un gaz (ou dans une vapeur métallique issue des électrodes)] qui fournit l’énergie
nécessaire pour faire fondre l’électrode (constituée de métal d’apport) qui va se solidifier en un
[16]
dépôt solidaire avec les métaux de base .
II.2.3.1. PROCEDE GTAW ( T.I.G )
GTAW= Gas Tungsten Arc Welding où bien T.I.G (Tungsten Inert Gas) (Soudage à l’arc en
atmosphère inerte avec électrode de tungstène). Le procédé consiste à faire appel à une électrode
infusible (Tungstène, Zirconium ou au Thorium) qui jaillit au milieu de la buse, entourée d’un gaz
de protection inerte .
13
Chapitre II Soudage des aciers
La soudure se fait sous protection de gaz inerte (ne présentant pas de danger, pas de risque
explosif) Différents types de gaz sont utilisés:
Argon pour l’acier
Argon- Hélium (mélange binaire) pour l’aluminium
Argon- Hélium- Oxygène
Et tout cela sous une différence de potentiel créée par un générateur électrique de façon à se
que la pièce soit reliée au pôle positif et le métal d’apport au pôle négatif.
Et une baguette de métal d’apport que le soudeur tient d’une main pour former et alimenter
le bain de fusion. De l’autre main il tient la torche pour établir l’arc avec la pièce à souder .
14
Chapitre II Soudage des aciers
II.3.MEALLURGIE DU SOUDAGE
II.3.1. Description d’un cordon de soudure
Le cordon de soudure est réparti en 3 parties essentielles :
II-4 :Cordon
Figure II-4: Cordonde
desoudure
soudure[18].
[18].
Métal de base(en fonction de leurs compositions chimiques): référence pour apprécier les
différentes transformations intervenant lors du déroulement du processus de soudage.
Zone fondue : refroidi rapidement depuis l’état liquide, cette zone est obtenue par la fusion du
métal (ou métaux) de base avec la contribution plus ou moins importante du métal d’apport. ’’
Zone fondue = Métal d’apport + Métal fondu ’’.
Zone affectée thermiquement : suffisamment proche de la zone fondue de sorte que les
différents cycles thermiques ont provoqué divers transformations structurales.
Zone de liaison: fixe la frontière entre la zone fondue et la zone affectée thermiquement en
d’autres termes elle correspond à la limite jusqu’à laquelle le métal de base a été porté à la
fusion.
II.3.2.Facteurs d’influence
Les propriétés et caractéristiques de ces zones varient sous l’influence de 2 facteurs
principaux.
15
Chapitre II Soudage des aciers
16
Chapitre II Soudage des aciers
L’allure des cycles thermiques varie en fonction du positionnement du point x par rapport à la
ligne de soudure S comme montré dans la figure ci-dessous.
Figure II-7: Cycles thermiques de différents points situés à une distance x du cordon de
soudure[19].
17
Chapitre II Soudage des aciers
Elles donnent une indication sur le passage de la source de chaleur et permet de délimiter
l’étendue des différentes zones au sein du cordon de soudure.
II.3.2.1.4. Soudage multi passes
Jusqu’ici l’étude s’est portée sur une soudure en une seule passe. Concernant le soudage multi
passes ou poly passes il y a lieu de prendre en considérations d’autres paramètres tels que :
La température initiale.
Le nombre, la disposition des passes et de leurs conditions d'exécution.
L'intervalle de temps entre passe.
La position par rapport à la soudure du point dont on suit la variation de température.
FigureII-10
Figure II-10:: Les effets thermiques du soudage en plusieurs passes, dans le cas d'une soudure
sur bords chanfreinés en V, exécutée en trois passes sans préchauffage [19] .
sur bords chanfreinés en V, exécutée en trois passes sans préchauffage [19].
II.3.2.2. La dilution
Ce facteur là a aussi un rôle à jouer sur les propriétés et comportements du cordon de
soudure Le métal fondu est constitué d’un mélange (Métal d’apport +Métal de base) en proportions
respectivement proportionnelles à la surface extérieure au profil initial du chanfrein.
La dilution signifie la proportion du métal de base fusionnée entrant dans la composition du
métal fondu Elle est exprimée comme suit :
Ou
v : volume du métal de base fondu.
V : volume globale du métal fondu. [24].
II.4. TRANSFORMATIONS DE PHASES LORS DU SOUDAGE
Durant le processus de soudage par fusion des aciers, les transformations qui se produisent
dépendent de la composition des différents matériaux mis en jeu et des historiques thermiques
subits par ces derniers d’où on aura des modifications qui vont s’opérer au niveau de la zone
affectée thermiquement ainsi qu’au niveau de la zone fondue.
18
Chapitre II Soudage des aciers
Figure II-11:
Figure II-11Illustration dede
: Illustration lalastructure
structureobtenue
obtenue après refroidissementdedelalazone
après refroidissement zonefondue
fondue[20].
[20].
Etant donné que la germination est favorisée au niveau des joints de grains une densité élevée
de ces derniers favorise la formation de l’austénite en quantités élevées sauf que cette éventualité
est à écarter vu le grossissement des grains induit par l’apport énergétique du processus.
Une autre alternative consistant à enrichir les métaux d’apport en éléments gamagénes (Le
’’Nickel’’ en particulier) est préconisée.
Donc au final on aura une structure constituée de grains de ferrite primaire avec de l’austénite
inter granulaire ou intra granulaire principalement précipitée en structure widmanstatten.
19
Chapitre II Soudage des aciers
Figure II-12: Coupe pseudo binaire du diagramme Fe-Cr-Ni à 70% de fer [2].
En plus de la transformation ferrite ’’δ’’ ↔ austénite ’’γ’’ les aciers duplex peuvent faire
objet d’autres transformations tels que :
précipitation des carbures de chrome du type M7C3 et M23C6
précipitation des nitrures M2N, MN
précipitation de composés intermétalliques tels que la phase σ, …….etc.
Seulement ces phases secondaires sont nocives pour le cordon de soudure de ce fait une
[20]
vitesse de refroidissement élevée est nécessaire pour les éviter .
20
Chapitre II Soudage des aciers
Figure II-14: Les différentes régions de la ZAT et les différentes microstructures obtenues au
voisinage de la ZF [21].
1: portion ou le métal de base n’a pas atteint une température de 600°C environ.
2: 600°C < θ < Ac1, on observe quelques modifications tels que la globulisation des lamelles de
Cémentite, la recristallisation pour le soudage de produits écrouis,…etc.
3: Ac1 < θ < Ac3 l’austénitisation partielle du métal donne une structure à grains très fins.
4: Ac3 < θ < 1200°C : structure à gros grains.
21
Chapitre II Soudage des aciers
5 : au delà de 1200°C au contact de la zone fondue (zone de liaison), une structure à gros grains
confère au métal une forte trempabilité ; d’où après refroidissement, des structures acciculaires
grossières ou même parfois des structures de trempe. D’ailleurs dans cette région il subsiste un
risque de fissuration à froid d’où l’impacte sur les caractéristiques mécaniques après soudage.
II.4.2.3. Transformations lors du refroidissement
Contrairement au chauffage les modifications structurales au court du refroidissement sont
décrites à travers des diagrammes TRC établis spécialement pour le soudage :
22
Chapitre III
III.1. INTRODUCTION
Sous cette appellation sont rassemblés les assemblages de matériaux identiques au moyen de
produits d'apport permettant d'obtenir un métal fondu de structure et donc de propriétés très
différentes de celles du métal de base mais aussi, les assemblages de matériaux différents.
La soudabilité des matériaux métalliques est leur aptitude à permettre la réalisation pratique
d’assemblages soudés dont les propriétés sont compatibles avec les conditions d’utilisations
imposées. Elle est étroitement liée aux procédés et aux conditions de soudage mis en œuvre et elle
dépend essentiellement des types et des propriétés des structures métalliques obtenues.
A ce sujet les soudeurs souhaitent en particulier prévoir les risques immédiats ou à venir qui
vont rencontrer lors des opérations d’assemblage. Ils souhaitent en particulier savoir quel est le
meilleur procédé à utiliser et, si un métal d’apport est nécessaire, quel est le meilleur
métallurgiquement parlant.
III.2. Diagrammes de constitution
Partant des pouvoirs alphagènes et gammagènes des différents éléments, des diagrammes ont
été tracés avec pour objectif de prévoir la structure du métal à l’état brut de soudage en premier
lieu.Parmi ces diagrammes on dénomme : celui de Schaeffler, Delong, Espy, WRC,…..etc. Le plus
répondu et le plus connu étant le diagramme de ’’Schaeffler’’ bien sur.
III.2.1. Diagramme de schaeffler
Figure
FigureIII-1:
III-1:Diagramme
Diagrammede
deSchaeffler
Schaeffler avec
avec les
les zones
zones àà risques
risquesmétallurgiques
métallurgiques[2].
[2].
24
Chapitre III Partie Résultats et Interprétations
Le diagramme de Schaeffler fournit des informations sur les propriétés de soudage des
différents types de microstructure, en fonction de ce qu'ils contiennent en éléments d'alliage.
A l’aide du diagramme de Schaeffler on peut :
Choisir un métal d’apport adapté, garant de bonnes qualités métallurgiques.
prédire la structure de la zone fondue à l’état brut de soudage.
Appréhender les différents risques métallurgiques lors d’un assemblage soudé.
Le seul inconvénient de ce diagramme est qu’il n’est pas adapté aux nuances à teneurs
élevées en azote et/ou manganèse.
Le taux de ferrite peut être déterminé si l’analyse de la zone fondue est connue par la formule
suivante :
25
Chapitre III Partie Résultats et Interprétations
Néanmoins ce diagramme n’est pas utilisable pour le soudage hétérogène, et non adapté aux
nuances fort en Manganèse et/ou Azote.
III.2. 3. Diagramme d’Espy
Identique au diagramme de schaeffler à part que les formules des(Creq,Nieq)ont été
légèrement affinées. Ce diagramme est bien adapté aux nuances à teneurs élevée en azote
manganèse.
Figure
FigureIII-3:
III-3:Diagramme
Diagramme d'Espy [2].
d’Espy [2].
26
Chapitre III Partie Résultats et Interprétations
Diagramme Cr eq Ni eq
Schaeffler %Cr + %Mo + 1,5 %Si + 0,5 %Ni + 30 %C + 0,5 %Mn + 0,6 %Cu.
De Long %Cr + %Mo%Nb.
+ 1,5 %Si + 0,5 %Ni + 30 (%C + %N) + 0,5 %Mn.
%Nb. %Ni + 30 %C + x( %N – 0,045) + 0,87 + 0,33
%Cu. x = 30 si N = 0 / 0,20.
x = 22 si N = 0,21 / 0,25.
%Cr + %Mo + 1,5 %Si + 0,5
Espy %Nb
x = 20 si N = 0,26 / 0,35.
+ 5 %V + 3 %Al.
WRC 1992 %Cr + %Mo + 0,5 %Nb. %Ni + 35 %C + 20 %N + 0,25 %Cu.
Soudage hétérogène.
27
Chapitre III Partie Résultats et Interprétations
28
Chapitre III Partie Résultats et Interprétations
III.4.2. Construction graphique
Elle comporte 3 étapes essentielles :
*1ére étape consiste à positionner les points A, B, C, représentatifs des métaux de base A
et B et du métal d’apport (respectivement).
Figure
Figure III-8:
III-6: Illustrationde
Illustration delalaconception graphique [18].
conception graphique [18].
29
Chapitre III Partie Résultats et Interprétations
Le point JS nous permettra d’appréhender les risques métallurgiques et du coup de les éviter
soit en modifiant les compositions chimiques des éléments mis en jeu soit en suivant une procédure
de soudage adaptée.
Le point JS nous donne aussi la possibilité d’apprécier la structure du métal fondu et donc
d’en déduire les différentes propriétés [18].
Le point JS nous permet aussi de déterminer le taux de ferrite dans la zone fondue, a partir des
coordonnés de ce dernier , à l’aide de la formule de seférian (issue du diagramme de schaeffler) :
30
Chapitre IV
IV.1. Introduction :
Ce chapitre commence par une présentation des matériaux utilisés lors de cette étude ainsi que
les métaux d’apports utilisés pour assemblage. Dans une seconde partie, nous présentons les
différentes techniques expérimentales utilisées pour la caractérisation mécanique et métallurgique
des soudures hétérogènes et homogènes élaborées par procédé TIG.
IV.2. Matériaux :
Les produits de base utilisés pour réaliser les joints soudés sont des tubes de 170 mm de
diamètre et de 7mm d’épaisseur en acier inoxydable Duplex (2205) et l’acier au carbone (A106).
a) L’acier inoxydable duplex : C’est un acier inoxydable austéno-ferritique dont la nuance
est du type SAF 2205 et dont la composition chimique est précisée dans le Tableau IV.1. La
structure biphasée de l’alliage permet d’obtenir des limites d’élasticité élevées tout en conservant
une bonne ductilité (Tableau IV.2) . En effet, le durcissement est obtenu par la phase ferritique,
tandis que la matrice austénitique permet de conserver ductilité et ténacité. La structure mixte
donne au 2205 une résistance élevée à la corrosion sous contrainte et le rend insensible à la
corrosion intergranulaire. Ses teneurs élevées en chrome et en molybdène lui confèrent une
excellente résistance à la corrosion par piqûres et à la corrosion généralisée.
Pourcentage 0.024 0.74 0.61 0.016 0.001 5.43 22.43 3.21 0.17
32
Partie Techniques Expérimentales
Compte tenu de faible teneur en carbone (0.16%) et en carbone équivalent (0.33%) inférieur
à 0.4%, ceci présage une excellente soudabilité de ce matériau.
NB : Carbone équivalent = C+ Mn/6+(Cr+Mo+V)/5+(Ni+Cu)/15 = 0.33%
c) Les métaux d’apport :
Les différentes combinaisons de soudures élaborées sont :
Soudures homogènes :
Acier A106 - Acier A106
Acier Duplex 2205 - Acier Duplex 2205
Soudure hétérogène :
Acier Duplex 2205 - Acier A106
Ces soudures sont réalisées par le procédé TIG (Tungsten Inerte Gas) en deux (02) passes en
utilisant différents métaux d’apport.
Métal d’apport ER2209 : Ce même métal d’apport dont la composition chimique est donnée
dans le Tableau IV.5 est utilisé pour élaborer la soudure homogène (duplex / duplex) et la
soudure hétérogène (duplex / A106).
Tableau IV-5: Composition chimique du métal d’apport ER 2209.
Elément C Si P S Cu Ni Cr Mo N Mn
ER2209(%) 0.01 0.49 0.019 0.001 0.05 8.60 23.04 3.11 0.16 1.47
Métal d’apport ER70S-6 : Dont la composition chimique est donnée par le Tableau IV.6
est utilisé pour la réalisation des soudures homogène (A106 /A106)
Tableau IV-6: Composition chimique métal d'apport ER70S-6.
Elément C Si Mn Cu P S Cr Ni Mo V
ER70S-6( %) 0.07 0.87 1.46 0.2 0.011 0.012 0.03 0.02 0.003 0.0005
D’après le code de construction Américains du piping et pipeline, ils est exigé que la
résistance à la rupture du métal d’apport doit être supérieure a celle du métal de base.
Tableau IV-7: Propriétés mécaniques de métal d’apport.
33
Partie Techniques Expérimentales
Longueure mm
Métal Ø I (A) U (V) Vitesse cm Débit
polarité
nature
Type argon
Passe
Type argon
nature
polarité
Passe
34
Partie Techniques Expérimentales
35
Partie Techniques Expérimentales
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Partie Techniques Expérimentales
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Partie Techniques Expérimentales
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Partie Techniques Expérimentales
39
Partie Techniques Expérimentales
a) Courbe de traction :
Les essais de traction sont effectués au niveau de GTP.
Afin de pouvoir utiliser les courbes de traction brutes, on doit les modifier de façon que les
résultats obtenus ne soient fonction que du matériau étudié et non de la géométrie de l'éprouvette,
On définit ainsi :
La Contrainte : σ = F / S0 unité : Pascal
La Déformation : ε = Δl / l0
S0 et l0 sont les caractéristiques initiales de l'éprouvette, Δl est son allongement.
40
Partie Techniques Expérimentales
La résistance à la traction Rm :
Contrainte maximale. Dans le cas des matériaux fragiles (pas de déformation plastique), Re et
Rm sont confondues.
L'éprouvette a une section S0 et une longueur utile L0 au départ des mesures.A chaque instant :
L : désigne la longueur utile de l'éprouvette. S : la section de l'éprouvette.
R : la traction exercée, exprimée en MPa
E : l'allongement relatif exprimé en
L'allongement à la rupture A :
C’est une mesure de ductilité car il est nul pour les matériaux fragiles. A%= x100
La striction à la rupture Z :
Z = (So-Su)*100 / So (V.9)
So : la section de l'éprouvette initiale.
Su : la section de l'éprouvette après rupture.
Toutefois, pour des aciers unidirectionnels, la rupture s’initie habituellement dans l’arrondi ou
à une courte distance de ce dernier. Ceci est principalement attribuable à l’endommagement du
matériau causé par l’usinage de l’arrondi ainsi qu’aux concentrations des contraintes présentes dans
cette zone. En effet, il est probable que des fissures se créent entre les différents plis du stratifié lors
de l’usinage de l’éprouvait.
V.5.2 Essai de résilience
L'essai de résilience est un moyen rapide et simple pour évaluer la ténacité d'un matériau. Ce
mode d'essai est très répandu dans l'industrie. Il consiste à mesurer l'énergie de rupture à grande
vitesse de déformation. Pour cela, on introduit des facteurs fragilisants qui sont:
l'entaille mécanique sur l'éprouvette qui crée un état de contraintes localisés triaxiales
important au fond de celle-ci. Elle sert par exemple à reconstituer le système de contraintes
existant localement dans les zones critiques de constructions soudées,
la vitesse d'application de la charge traduite par la vitesse de déplacement du couteau au
moment de l'impact (la vitesse du pendule utilisé était de 5.23m/s),
la température d'essai que l'on fait varier.
a) Principe de l’essai de résilience :
Au cours de cet essai, l’éprouvette Charpy est rompue à l’aide d’un pendule de masse ‘m’ qui
tombe d’une hauteur H. Après avoir cassé l’éprouvette, le pendule remonte à une hauteur h. La
résilience du matériau est déterminée par l’énergie absorbée rapportée à la surface rompue. La
vitesse du pendule est de 5,23m/s.
41
Partie Techniques Expérimentales
Figure IV-8: (a) Principe de l’essai de résilience, (b) Machine de résilience Amsler.
Le mouton Charpy utilisé pour la réalisation de nos essais et qui se trouve au niveau de la
société GTP est un pendule instrumenté de 300J de marque Amsler (Figure V.6.b)
on a réalisé des éprouvettes normalisées, selon NF A 03–161, 55 x 10 x 2.5 mm de
dimensions, avec entailles en V de 45° d’ouverture et de 2mm de profondeur. L’usinage des
entailles a été réalisé aux niveaux de la zone fondue, la ZAT et le métal de base.
V.5.3. Essai de Pliage
L'essai est effectué au niveau du laboratoire des essais mécaniques de ENGTP à l’aide d’une
machine de pliage de marque INSTRON WOLPERT, on a fait deux méthodes de mesure de
pliage (2 échantillons pour essai à l’envers et 2 échantillons pour essai à l’endroit) dépend de mise
en position sur mandrin.
42
Partie Techniques Expérimentales
43
Partie Techniques Expérimentales
44
Partie Techniques Expérimentales
Les mesures de microdureté Vickers ont été réalisées sur des coupes transversales au cordon
de soudure. Un micro-duromètre (Figure IV.10) est utilisé , en appliquant une charge de 100g
pendant une durée 15 seconde. Les filiations de dureté ont été réalisés avec un pas de 0.002mm en
balayant les trois zones de la soudure.
IV.6 Caractérisation métallographique :
Avant chaque analyse de la microstructure, l'échantillon subi les opération suivantes :
Enrobage :
Enrobage des échantillons dans une résine thermodurcissable afin de mieux les manipuler
durant l’opération de polissage.
Polissage :
Le polissage est effectué au labo SDM à l'aide d’une polisseuse a pour but d’éliminer
l’irrégularité de surface et donne une surface plus ou moins lisse.
45
Partie Techniques Expérimentales
Attaque chimique des soudures homogène A106/A106,la solution chimique est le Nital
(HNO3)
Attaque électrolytique de soudure homogène duplex / duplex
Cette attaque est réalisée à température ambiante avec des durées allant de 60 à 90s sous une
tension de 4.5V dans un bain contenant de (NaOH) .
Ainsi dans soudure hétérogène on a fait les deux attaques qui sont : attaque chimique et
attaque électrolytique.
Microscope optique :
Le microscope qui se trouve dans laboratoire de Université SAAD DAHLAB de BLIDA est
équipé de quatre objectifs d’agrandissement de 20X jusqu'à 100X, un oculaire de 10X (alors si on
est en train de voir avec un objectif de 20X accouplé à l’oculaire de 10X alors l’agrandissement de
la microstructure est de 200X. La (Figure V.10) montre le microscope optique de marque Carl Zeiss
à plateau inversé. Il est équipé d’un appareil photo numérique afin de photographier les
microstructures obtenues.
46
Chapitre V
Acier au
carbone A106 12.61 3.61 45.52 18458.627 405.49 28630.18 628.93
Acier(2205)
Acier au 12.80 3.75 48 18757.597 390.78 30496.29 635.33
carbone
A106
Tableau V-1: Essai de traction.
Le tableau ci-dessus représente les résultats d’essais de traction sur les joints homogènes
(A106/A106, Duplex 2205/Duplex 2205) et hétérogène (Duplex 2205/A106).. Nous observons que
la rupture apparait au niveau du métal de base signifie que la résistance mécanique du cordon de
soudure est excellente.
Du tableau, nous observons aussi que la limite d'élasticité ainsi que la résistance à la rupture
du cordon de soudure duplex/duplex sont supérieures à celle de A106/ A106 et Duplex 2205/A106),
la présence des éléments Fe, Cr, Ni, Mo et Mn dans la nuance de l’acier duplex favorise la
formation des intermétalliques (phase σ) qui assurent des propriétés mécaniques et des ténacités
préjudiciables.
On conséquence l’assemblage homogène de l’acier duplex présente des caractéristiques
mécaniques intéressantes par rapport aux soudures homogène A106 et hétérogène duplex /A106.
Page 48
Partie Résultats et Interprétations
816Mpa
643Mpa
635Mpa
390Mpa
Page 49
Partie Résultats et Interprétations
Page 50
Partie Résultats et Interprétations
Les Tableaux (V 2.3.4) Ci-dessus représente les valeurs de l’essai de résilience dans trois
zones ZF, ZAT ; MB.
D’après les résultats on distingue que la valeur de l’énergie absorbée est élevée dans la ZAT
par rapport aux autres zones. En effet, dans cette zone il y a grossissement des grains provoquant
une chute des propriétés mécaniques en particulier la dureté et rend cette zone plus ductile. Par
contre dans la ZF qui présente des grains fins ainsi qu'une présence de carbures et des nitrures qui
rendent cette zone plus dure et plus fragile.
V.1.3 Mesures de microdureté HV
Les mesures de microdureté Vickers ont été réalisées sur des coupes transversales aux
cordons de soudures, afin d’établir des filiations sur l’ensemble des zones qui sont le métal de base
MB, ZAT et ZF suivant le schéma de la figure VI.2. La valeur donnée correspond à la moyenne de
3 empreintes situées à un même niveau de distance par rapport à la zone de fusion. La charge
utilisée est de 100g, et la distance entre les empreintes est de 200µm.
Page 51
Partie Résultats et Interprétations
Les Figures V.3 montrent les variations de microdureté à travers les soudures homogènes et
hétérogène étudiées. On note que, dans le cas des soudures homogènes (Duplex/Duplex et Acier
A106/A106), les profils de microdureté, présentent une variation semblable.
L’augmentation de la dureté est régulière à l’approche de la ligne de fusion puis plus marquée
dans la zone centrale du bain de fusion. Dans le cas de la soudure homogène Dup lex/Duplex,
Page 52
Partie Résultats et Interprétations
Figure V-3: Profils de microdureté Vickers établis pour des cordons de soudure homogènes et
hétérogène.
Dans la courbe (duplex/ duplex) on remarque une diminution de la dureté dans la ZAT à
cause du grossissement des grains par rapport au zone fondu qui présent une dureté élevée à cause
des précipités et de la formation des intermétalliques.
Dans le cas de la soudure homogène en acier au carbone A106/A106, l’augmentation de la
dureté de la ZAT se produit à une distance d’environ de 600µm de la ligne de fusion. Et
l’augmentation se poursuit quasi linéairement jusqu’au centre de la zone de fusion (259HV)).
Dans la ZAT il y a une chute de dureté due au grossissement de grain pendant le cycle
thermique de soudage. Nous constatons dans la ZF que l'augmentation de la dureté est due à la
présence probablement des nitrures et carbures.
Les résultats concernant la soudure hétérogène (Duplex2205/Acier A106), la Figure VI.3 (c)
montrent que le niveau de dureté est plus faible dans la ZF dû à la variation de la composition en
éléments d’alliages cette chute de dureté au niveau de ZF est due à l’obtention d’un rapport
déséquilibré austenite-ferite ainsi que la précipitation de phase non désirées (exemple ; phase Ϭ),
qui provoquent des pertes considérables de dureté.
Page 53
Partie Résultats et Interprétations
poinçon OBSERVATIONS
Largeur Epaisseur Plunger
Envers Endroit Côté
width thickness diameter
[mm] [mm] [mm] (root bend) (face bend) (side bend) REMARKS
FB1 19 5,49 25 X RIEN A SIGNALER
poinçon OBSERVATIONS
Largeur Epaisseur Plunger
Envers Endroit Côté
width thickness diameter
[mm] [mm] [mm] (root bend) (face bend) (side bend) REMARKS
FB1 19 5,49 25 X RIEN A SIGNALER
poinçon OBSERVATIONS
Largeur Epaisseur Plunger
Envers Endroit Côté
width thickness diameter
[mm] [mm] [mm] (root bend) (face bend) (side bend) REMARKS
FB1 19 5,49 25 X RIEN A SIGNALER
D'après ces observation on peut dire que les trois soudures sont qualitativement conforme.
Ces essais ne nous renseignent pas sur l'étendue du pliage et les mesures de la flèche qui permetentt
d'apprécier quantitativement la résistance au pliage.
Page 54
Partie Résultats et Interprétations
Page 55
Partie Résultats et Interprétations
Austénit
e
Ferrite
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Partie Résultats et Interprétations
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Partie Résultats et Interprétations
Page 58
Partie Résultats et Interprétations
La ZF de la soudure homogène A106/A106, présente une microstructure très fine par rapport
à la structure de MB constituée de grains de ferrite et d’austénite equiaxes.
4. Examen du zone de liaison :
A la frontière entre zone fondue (ZF) et zone affectée thermiquement (ZAT) est très nette
dans les deux configurations de soudure homogènes. Dans le cas de la soudure Duplex/Duplex, la
zone surchauffée (ZL) est caractérisée par une faible densité de grains austénitiques ( Figure VI.11)
comparée à la zone fondue et la ZAT. Ceci est du au gradient thermique élevé enregistré dans cett e
zone lors de l’opération de soudage. La structure de l’acier dans cette zone a subit une
transformation complète en ferrite au cours du chauffage, les grains d’austénite se sont reformés,
probablement, par la suite lors du refroidissement de l’échantillon.
Page 59
Partie Résultats et Interprétations
Page 60
Partie Résultats et Interprétations
Dans les (Figures V.14 ( a, b et c)) nous constatons la présence de grains de grande taille à
côté de grains plus fins qui est expliqué par la surchauffe importante subit au cours de l’opération
du soudage. La ZF(Figure V.14 (d) ) est constituée de grains colonnaires de ferrite et austénite à
structure dendritique.
Page 61
Partie Résultats et Interprétations
D’après les figures on observe que la zone affectée thermiquement est claire par apport la
zone fondue ( sombre et plus petite ).
Figure V-15: La mirostructure de la soudure hétérogène coté A1O6 a)MB, b)ZAT -ZF, c)ZF.
62
Chapitre VI
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
L'objectif de l'étude présentée dans ce manuscrit a été de caractériser des soudures
hétérogènes en acier inoxydable duplex et acier au carbone microallié et de les comparer aux
soudures homogènes, du point de vue caractéristiques métallurgiques et mécaniques.
Trois configurations d’assemblages sont donc considérées pour cette étude : une
soudure hétérogène Acier Duplex 2205/ acier microallié A106 et deux soudures homogènes
Duplex 2205/ Duplex 2205 et soudure A106/ A106. Le choix de ces deux matériaux a été
imposé par GTP. Se sont des matériaux largement utilisés dans les industries chimiques et
pétrolières et les différentes soudures sont réalisées, à la base pétrolière de Hassi-Messaoud,
par le procédé TIG sur des tubes (pipeline) de diamètre de 70. Cette étude a été menée au
niveau des laboratoires GTP-Reghaia. Les conclusions que l’on peut y tirer sont :
Le découpage se fait à froid pour éviter l’échouement de métal qui peut influencer sur la
microstructure et les propriétés mécaniques .
L’observation métallographique montre que les changements structuraux influents sur
les propriétés mécaniques de traction et de ténacité.
La résistance à la rupture du soudage hétérogène est acceptable par rapport aux deux
autres échantillons.
L’absorption d’énergie du soudage hétérogène présente des valeurs inférieures.
Le soudage homogène duplex reste meilleur que le soudage hétérogène du point de vue
des propriétés mécaniques
La zone fondue et la zone affectée thermiquement présentent un très bon comportement
aux basse températures ce qui est clairement mis en évidence par l’essai de résilience à
traver la température de -30°C. Ceci montre clairement que le cordon de soudure en
général présente un bonn comportement aux basses températures ainsi qu’une ductilité
très appréciable
Le contrôle de l’apport de chaleur et la sélection du métal d’apport qui devrait être
enrichi en élément stabilisateurs d’austénite soit importante pour obtenir un rapport
austénite / ferrite équilibré.
Les vitesses de refroidissement suffisamment élevées peuvent diminuer l’intervalle de
temps de passage dans l’intervalle des températures critiques de précipitation.
Références bibliographiques
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Précis de Métallurgie, (élaboration, structures- propriétés et normalisation), 5éme édition, Nathan,
1990.
[6] Dursteel Mn, Aciers au manganèse, Produr, Maitrise des matériaux anti -usure.
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Procédés et applications industrielles du soudage, Paris, hermès science publications (2001).
[10] S. zohir
Influence de la vitesse de refroidissement sur les transformations structurales d’un acier inoxydable
austénitique (304L) traité à hautes températures, ENSP (2006).
[11] G. Murry
Aciers, Généralités, Techniques de l'ingénieur, M 300, 2000.
[12] R. Cazes
Procédés de soudage : principes généraux et critères de choix, Technique de l’ingénieur, B 7700.
[13] A. OULDAMER
Soudage, Séminaire. E.N.P (2004).
[14] R. Le gouic
Précis de soudage brassage et techniques connexes, Eyroles, (1978).
[16] R. Cazes
Soudage à l’arc, Technique de l’ingénieur, B 7730 (1995).
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Guide soudage/chapitre_1 (Les matériels de soudage et de coupage thermique les plus courants)
[18] www.soudeur.com
[19] H. Granjon
Bases métallurgiques du soudage, Eyroles, Paris (1977).
[20] C. Bonnet
Le soudage, Métallurgie et produit, Air liquide, CTAS, 2001.
[21] R. Varisellaz
Soudage : éléments de conception et de réalisation, Dunod, (1982).
[22] IRSID
Courbes duretée-paramétre de refroidissement en condition de soudage, recueil établi en (1977).
[23] D. Séférian
Métallurgie de la soudure, dunod, paris, (1965).
[25] R.MESLER
Soudure autogène ; Editions EYROLLES (1980).
Présentation de l’E.N.G.T.P
Dénomination : Entreprise Nationale de Grands Travaux Pétroliers
Logo : E.N.G.T.P.
GTP est une société, filiale du groupe SONATRACH , qui offre des services de construction
d’ouvrages destinés à la production, transformation et distribution des Hydrocarbures, la pose de
canalisation à grande distance, l’engineering, le procurement, la maintenance industrielle, le soudage
et le contrôle de soudage. Pour réaliser ses missions, GTP s'appuie sur un groupe à l'expérience
nationale et internationale reconnue, le Groupe SONATRACH.
DOMAINES D’INTERVENTIONS
GTP intervient dans les secteurs suivants :
Hydrocarbures.
Chimie et pétrochimie.
Energie.
Matériaux de construction.
Hydraulique.
Chanfrein en ’’U’’.
Chanfrein en ’’X’’ pour les tôles épaisses. Chanfrein en ’’X’’ pour les fers massifs.
Chanfrein en ’’U’’.
Chanfreins en ’’V’’.
Ou bien :
A plat Corniche
Sens du soudage
Position 3G
Position 4G
Position 2G
15°
15°
Position 5G
15° 15°
15°
15°
Position 1G
Position 6G Le tuyau tourne sur un positionneur
Welding Procedure Specification
D.TEC Sheet:
Feuille : 1/3
spécification de soudage
Welding Service Nbr: Date:
Service Soudage N°: Rév: Date :
Job Nbr: Project: PFE ''Soudage hétérogène ([Duplex]- A106[Acier au
Affaire N°: Projet: carbone]"
GTAW
Base Metal
Métal de base
Type Grade Carb. (") Th / Ep.(mm) P/Gr
Nuance Grade équiv. Min. Max. Min. Max. N° a b E
A 333 Gr 6 6" 7.11 1.1
⁺
A790 S32550 6" 7.11 10H.1
Joint design: Angle =37,5°+/- 2,5°
Type de chanfrein: V Angle:
Strink: Gap:
a= 1,6 +/- 0,8 mm b= 3,2 +/- 0,8 mm
Talon: Ecartement
Backing material:
Nature supp. Envers
Form: Dimensions
Forme: Dimensions:
Preparation: Ends to be welded are prépared from origin or
by cutting or beveling and grinding . They are cleaned from
all excess of oxide, rust, greasse or paint.Passes are only
schematized . Exact pass dispositions depend on
parameters of welding choose.
Other : Préparation: Les bords à souder sont préparés d'origine ou par
Autres: découpage ou chanfreinage et meulage. Ils sont débarrassés
de tout excès d'oxyde, rouille, graisse ou peinture. Les passes
sont seulement schématisées. Les dispositions exactes des
passes dépendent des paramètres de soudage choisis.
Other :
Other : Autres: Protection envers jusqu'à la finition
Autres: Adjustement :
Fixation:
Method
Par champs extérieur ou par pointage
Mode:
Duration
jusqu'à réalisation de 50% de la passe de pénétration
Durée:
Welding Procedure Specification Sheet:
2/3
Spécification de soudage Feuille :
Nbr:
N°:
Rév:
Welding Position: PreHeat:
Position de Soudage: Préchauffage:
Layers/Passes Root/Pén. Fill/Bour. Cap/Fini. Base métal Wall Thickness /Epaisseur Parois
ASME Position 5G 5G 5G Metal de base
Rot. Or/ou fix. Fixe Fixe Fixe All / Toutes
Prog./Progrestion Up hill/Mont. Up hill/Mont. Up hill/Mon
Root pass Filler métal Diam. (mm)
Rotation direction: Diam. Métal d'apport passe de péné.
Sens de rotation
N/A
Method: Propane Torche
Other : Méthode: Torche propane
Autres: Inspection Thermochrome Pens
Contrôle : Crayons thermochromes
Other : Pyrometre
Autres: Pyromètre
The number of passes in filling and cap depends on the thickness to be welded.
Le nombre de passes en bourrage et finition dépend de l'épaisseur à souder.
In filling and cap, passes can be done by juxtaposed beads. En
bourrage et finition, les passes peuvent être faites par cordons juxtaposés.
Other :
Autres:
moitié du cordon
Other :
Autres:
Welding Procedure Specification Sheet: 3/3
Spécification de soudage Feuille :
Nbr:
N°:
Rév:
Beads Aspect:
Aspect des cordons:
The current of welding and the manner to deposit the metal will insure a complete fusion, without lack of fusion on faces of the bevel
or the neighbor zone of the parent metal.
Le courant de soudage et la manière de déposer le métal assureront une fusion complète, sans manque de liaison sur les faces du chanfrein
ou la zone voisine du métal de base.
Cleaning:
Nettoyage:
After each pass and after removal of the slag, all apparent defect is removed by brushing and/or grinding before the execution of the
next pass.
Après chaque passe et après enlèvement du laitier, tout défaut apparent est enlevé par brossage et/ou meulage avant l'exécuti on de la passe
suivante.
Other :
Autres:
Test & results interprétation: Essais
et interprétation des résultats:
Tests of approval of the procedure and qualification of welders will be realized accordingly to the Code:
Les essais d'homologation de la procédure et de qualification des soudeurs seront réalisés con formément au code:
Other :
Autres:
Inspection:
Contrôle:
Visual / Visuel: yes/oui
Radiographic / Radiographique: yes/oui
Ultrasonic / Ultrason:
Penetrant / Ressuage: Specification approuved ( Date):
/05/2009
Magnetic particles/ Magnetoscopie: Spécification approuvée le:
By (Name):
Other : Refer to Inspection specification Par (nom):
Autres: Voir spécification de contrôle Checking: Stamp:
Remarks : Signature: Cachet:
Observations:
Certification Organism:
Organisme de réception:
ANNEXE 5