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La rencontre du Tigre Blanc et du Dragon

d'Azur

La danse du yin et du yang

Maita Aina

1
Et ainsi nos mots librement s’envoleront.
Ils iront à la rencontre de ceux qui écouteront et
entendront.
Introduction :
Je rassemble ma famille. Aucune larme ne sera oubliée

Chapitre 1 :
Elle était seule dans sa danse

Chapitre 2 :
La rencontre du Tigre et du Dragon, la découverte, la surprise, le choc

Chapitre 3 :
Danser à deux, la danse du yin et du yang, attachement, fusion

Chapitre 4 :
Souffrance, dualité, peur et régressions dans les vies antérieures

Chapitre 5 :
Le choix, le renoncement, la séparation, le détachement

Conclusion :
La résolution karmique, le cadeau, le Tao

Remerciements
Savez-vous que les rencontres ne sont jamais le fait du hasard ? Si nous
rencontrons l'autre c’est parce que nous avons une histoire commune avec
lui.

Ils s'étaient cherchés au-delà de l'espace et du temps et un jour alors qu'ils


ne s'y attendaient plus, la rencontre eu lieu. Une danse intense commença.
Une danse qui souleva des poussières d'étoiles et réveilla les empreintes
enfouies au plus profond de leur conscience.

C'est ainsi que Maï, le Tigre Blanc, et Neaj, le Dragon d'Azur, ont dansé
sur la scène de la vie.

Le Tigre Blanc et le Dragon d'Azur sont des concepts représentant les


polarités yin et yang du paysage chinois. Le yin et le yang sont deux
principes s’exprimant dans la dualité, dans l’opposition pour apporter un
rythme, un changement. Ils sont cependant complémentaires et tendent
vers l’harmonie, l’unité, le tao.
Introduction
Je rassemble ma famille / Aucune larme ne sera oubliée

Etrange, ai-je dit étrange !!!


A chaque fois que j'allais sur ce forum, il se passait des choses bizarres
entre lui et moi. C'était comme-ci nous étions au-delà de la connexion
internet, connectés par un lien invisible. A croire que la vie voulait me
faire comprendre quelque chose.

La dernière fois après des échanges tellement fluides, tellement beaux,


nous sommes restés un long moment à faire silence et je savais qu'il était
toujours là derrière l'écran de son ordinateur. J'entendais les battements de
son coeur ou étaient-ce seulement les miens?

Alors que je ne savais absolument rien de lui, je lui ai écrit ceci :

Troublée mon âme a dansé sa transe dans ton silence


Toute tremblante, elle t’a accompagné dans l’ivresse extatique
Oh ami, dans ce ballet nous avons dérivé.
Tu m’as entraînée par-delà des horizons
Et je t’ai suivi dans un prodigieux tourbillon.
Dans un généreux tournoiement, tu m’as conduite
Dans les limbes du passé
Et devant mon père je me suis retrouvée.
Les portes de ma mémoire se sont imperceptiblement ouvertes
Alors que j’entendais la voix lointaine de ce père aimant.
Il me contait ce jour là, l’Afrique.
Il y était en tant que membre enrôlé de l’Armée Britannique.
Parce qu’il avait aimé une femme de cette terre
Une petite fille est arrivée bien avant moi.
Je ne suis point l’aînée comme je le croyais, ami,
J’ai une sœur, une sœur née sur ta terre….....
Et ainsi mes larmes iront rejoindre
Toutes les larmes de celles qui m'ont précédée
Et toutes les larmes de celles qui me suivront
Ce ne seront pas des larmes de tristesse
Ce ne seront pas des larmes de joie
Seulement des larmes de vie.
Elles couleront vers la rivière
De la rivière, elles iront à la mer.
La mer reconnaîtra en elles, une partie d'elle-même.
Elle les accueillera et les bercera en son sein.
Elle les portera au plus haut de la vague
Puis les entraînera au plus profond de l'océan.
Elles suivront ainsi le mouvement, le mouvement de la vie.
Aucune ne sera oubliée.
Merci à toi mon ami, mon cœur est en paix.
Je rassemble ma famille.
Chapitre 1
Elle était seule dans sa danse

Elle roulait à vive allure sur le chemin de l’aéroport. Elle ne pouvait pas
se permettre d’être en retard. Un coup d’œil dans le rétroviseur la
rassurait sur son maquillage, impeccable comme d’habitude.

Pourtant, elle grimaça. Elle était mal à l’aise dans ses chaussures à talons
toutes neuves, mal à l'aise dans son bel uniforme. Elle poussa un immense
soupir. Encore une journée bien chargée se profilait devant elle. Le pire
c’est qu’elle ne savait même pas si elle pourrait récupérer sa petite fille de
quatre mois à temps chez la nourrice cet après-midi-là.

Cohana, un vrai bonheur dans sa vie. Elle sourit fièrement en pensant à ce


beau bébé qu’elle avait mis au monde. Quel bonheur d’entendre
gazouiller désormais ce petit oiseau dans sa vie. C’était son cadeau du
ciel, une sublime musique qui enchantait son âme. Elle frôlait des instants
magiques lorsque ses yeux se posaient sur ce petit être innocent.

Son mari n'avait d'abord pas voulu d’enfant et il a fallu qu’elle insiste
grandement avant qu’il ne se décide. Elle avait eut tellement envie d’une
famille.

Son attention fut attirée par quelques mots parmi le débit d’âneries du
présentateur à la radio « bonne fête à toutes les femmes ». Elle avait
oublié, avec les préparatifs, que c'était la journée de la femme.

En rouspétant, elle ralentit. A sept heures du matin, l’inévitable bouchon


était là et bien là. Elle risquait d'être en retard et elle ne pouvait pas se le
permettre. Les passagers impatients faisaient sûrement déjà la queue
devant le comptoir en attendant leurs billets d'avion.

Elle était vraiment épuisée. Elle se remémora ce qu’elle avait écrit


dernièrement : Douceur, douceur. Envie de douceur. Envie d’un sourire
qui vient du coeur. Envie d’une caresse légère remplie de tendresse.
Envie d’une parole apaisante, d’un mot qui réchauffe sur le coin de la
table. Envie de gestes harmonieux. Envie s de bras qui enveloppent.
Envie de douceur, douceur, juste un peu de douceur.

Les voitures roulaient toujours au pas. Elle se regarda encore une fois
dans le rétroviseur, son maquillage tenait toujours mais ses yeux étaient
fatigués. Elle se dit que tout à l’heure, elle figerait un sourire sur ses
lèvres, elle était payée pour être agréable et aimable même si quelques
fois de grossiers personnages croisaient son chemin, même si des yeux la
dénudaient avec un regard d’arrogance.

Elle sourit soudain prenant conscience de la voix de Jean Ferrat qui


s’élevait pour faire retentir la chanson de la journée de la femme :
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Elle fit la moue et se posa une question « si la femme est l’avenir de
l’homme mais qui donc est l’avenir de la femme ? ».
Les voitures reprenaient de la vitesse. D’ici dix minutes, elle sera derrière
le comptoir. Une journée comme d’habitude allait commencer.

A ce moment précis de son histoire, elle était seule dans sa danse. Elle se
sentait glisser dans cette fatalité qui avait frappé tant de femmes de sa
lignée. Ces femmes qui s’étaient toutes plus ou moins effacées et s’étaient
oubliées pour le bonheur de leurs époux, pour le bonheur des autres. Ces
femmes qui vivaient à côté d'elles-mêmes. Elle commençait à s’oublier
elle aussi et elle avait très peur car en s’oubliant, elle risquait de fermer
son cœur...…..

Elle c’est Maï, signe astrologique chinois : Tigre d'Eau. Couleur


préféré : le blanc.

Je suis née là-bas sur une île lointaine, il y a bien des années. Là-bas où
j’ai passé ma petite enfance et puis mon adolescence. Mes parents se sont
séparés lorsque j’avais une dizaine d’années. Ma mère étant partie pour la
France et mon père étant dans l'incapacité de nous élever ma soeur et moi,
c'est donc une tante qui nous a recueillies.
A l’âge de 19 ans cependant, je suis allée rejoindre ma mère en France.
Après quelques années d'études, j'ai rencontré celui qui allait devenir mon
époux. J’ai ensuite trouvé du travail comme hôtesse d’accueil à l’aéroport
de la grande ville où on habitait. L’événement le plus marquant de cette
période fut la naissance de Cohana, après quatre ans de mariage.

La vie aurait pu continuer ainsi avec ses hauts et ses bas mais je me suis
vue précipitée dans un gouffre lorsqu'un médecin m'annonça que j'avais
un cancer du sein.
C’est une expérience qui vous laisse à plat comme ces cyclones qui
balayent tout sur leur passage. C’est ainsi que je subis dans un premier
temps cette maladie.

Cependant très vite, la révolte d’abord, la rage de vivre ensuite, prirent


place dans mon existence. Je voulais comprendre. Constatant que les
traitements que me proposait la médecine allopathique ne guérissaient
que mon physique alors que d’autres dimensions de mon être avaient
également besoin d’être soignées, je me suis tournée en premier lieu vers
des séances de psychothérapie. Une première prise de conscience m’a
aidée à exprimer oralement ma souffrance. Ce n’était cependant pas
suffisant.

Je me suis laissée guider vers la sophrologie. La sophrologie m’a apporté


un contact plus direct avec moi-même, avec mes ressentis, avec mon
corps. Je découvrais mon souffle. Je m’accordais durant ces séances un
temps d’arrêt pour m’écouter respirer, pour sentir la vie en moi. C’était à
chaque fois comme un miracle. Petit à petit, la sophrologie m’a
accompagnée sur le chemin de l’apaisement.

D’autres méthodes thérapeutiques comme l’écriture et la peinture, m’ont


aidée à redécouvrir la spontanéité, les émotions, les
couleurs…Quelquefois ma plume ou mon pinceau glissaient avec
violence, quelquefois avec souffrance, d’autres fois encore avec joie mais
qu’importe j’accueillais et acceptais chaque expression jusqu’au bout. Un
travail de libération et de réconciliation s’était mis en route. Je me
reconstruisais, je me relevais…

Je découvrais enfin l’essentiel, « moi-même ». Je me découvrais avec ma


richesse et aussi avec mes limites et j’aimais celle que j’étais. Je n’avais
surtout plus peur de m’écouter pour oser être moi. Ainsi, je me suis
rendue dans un Centre Bouddhiste. Un Centre qui m’attirait et devant
lequel je passais chaque jour avant la maladie pour aller travailler mais
dont je n’avais jamais franchi la porte. J’ai pu là-bas abreuver la
dimension spirituelle de mon Être.
Dans ma lancée, j’ai également « osé » quitter mon emploi qui ne
m’apportait plus de satisfaction et j’ai continué ma route.

Moment pénible car je n’étais nullement soutenue dans cette décision.


Mon époux me reprochait de mettre ma famille en danger. Il est certain
qu’il a fallu se serrer la ceinture mais j’avais envie de donner une autre
dimension à ma vie. Recommencer comme avant n'était plus possible. Je
voulais reconstruire en tenant compte d’un élément important qui était
cette petite voix encore timide mais qui était bien là à l’intérieur de mon
cœur.

Le cancer m’a permis de me connaître au plus profond de moi-même


avec les yeux grand ouverts et ne me laissait qu'un choix, celui de prendre
un nouveau virage. Celui de prendre une nouvelle direction, la direction
de la vie mais pas seulement de la vie palpable physique, matériel, mais
aussi de la vie dans ce qu’elle a de plus subtil. Il était temps pour moi, il
était temps d'écouter mon âme.

La médecine chinoise, le shiatsu, la constellation familiale, la


kinésiologie et le reiki ont été autant de moyens sur mon chemin de
guérison, apportant des réponses à mes questions ou me poussant à aller
chercher encore et encore plus loin, au plus profond de moi.

Elle est juste là


Si belle, si lumineuse.
Si seulement, dit-elle
Si seulement tu voulais ouvrir les yeux de ton coeur.
Si seulement tu voulais bien me regarder.
Si seulement tu voulais me prendre dans tes bras.
Si seulement tu voulais danser et célébrer avec moi.
Si seulement tu voulais me laisser couler en toi.
Si seulement.
Elle est juste là
Si forte et si majestueuse.
Elle est juste là
Rayonnante et généreuse.
Si seulement, dit-elle
Si seulement tu voulais chanter avec moi.
Si seulement tu voulais m'entendre.
Si seulement tu voulais créer avec moi des océans de paix.
Si seulement tu voulais m'aider à ouvrir les grilles de ta prison.
Si seulement tu voulais me laisser apprivoiser ta peur.
Si seulement tu voulais me comprendre.
Si seulement....

Elle, c'est ma vie qui attendait.

Alors j'ai commencé à me réveiller afin de voir, d'entendre, de sentir et


ressentir, d'enlacer et de me couler dans le tempo de la vie, de ma vie.
Tout me devint occasion pour la célébrer, la pluie, le beau temps. Elle
était là autour de moi, vibrante et belle dans ses diverses expressions.

I comme Icare,
Immobile au plus intime de moi-même
Je cherche l'équilibre.
Je sors de ma bulle
Pour rencontrer le bruit, le rire, l'envie.
M'extrayant de mes limites
Avec une totale loyauté et liberté,
J'enlace la vie.
Sans idéal, je me façonne dans sa vibration
Et ne fais que porter le rêve de beauté de mon âme

Je n’avais désormais plus peur d’ouvrir mon cœur et je pouvais même


entendre :

J’entends l’amour dans le bruissement des ailes diaphanes du papillon


J’entends l’amour dans le doux clapotis de l’eau pure glissant sur les
galets de la rivière
J’entends l’amour dans le rire cristallin de l’enfant posé là
J’entends l’amour dans la brise légère passant à travers le feuillage des
arbres
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans le grondement du volcan


J’entends l’amour dans le fracas de l’eau de la cascade
J’entends l’amour dans les battements sourds du tambour
J’entends l’amour dans les vagues déferlant sur l’océan
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans les pas cadencés du cheval, crinière au vent


J’entends l’amour dans la course effrénée de l’homme pressé
J’entends l’amour dans l’oeil effaré du cyclone
J’entends l’amour dans le calme de la montagne
J’entends l’amour dans l’amour
J’entends l’amour dans la bouche de l’humain criant sa faim sur le bord
du chemin
J’entends l’amour dans la voix remplie de tendresse de la mère
J’entends l’amour dans le chuchotement des Sages autour du feu
J’entends l’amour dans le bruit des adolescents bouillonnants
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans le râle du mourant


J’entends l’amour dans l’envol majestueux de l’oiseau
J’entends l’amour dans le glissement du félin
J’entends l’amour dans le bourdonnement de l’abeille
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans le chant de la pluie


J’entends l’amour dans les vibrations infinies du soleil couchant
J’entends l’amour dans la voix grave des hommes
J’entends l’amour dans la mélodie de la flûte enchantée
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans le bleu du ciel


J’entends l’amour dans la course des nuages
J’entends l’amour dans le corps meurtri de celui qui sait sans savoir
J’entends l’amour dans le refrain harmonieux des voix célestes
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour du soleil amoureux


J’entends l’amour dans la danse du cerf-volant libéré
J’entends l’amour dans la légèreté de la vie
J’entends l’amour dans le rouge sang de la terre
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans le vert scintillant des champs infinis


J’entends l’amour dans la joie débordante du fruit gorgé de sucre
J’entends l’amour dans le rugissement du lion
J’entends l’amour dans la colère de celui qui ne connaît pas le pardon
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans la joie de ceux qui donnent et partagent


J’entends l’amour dans la générosité de l’astre à son levant
J’entends l’amour dans la myriade de couleurs de l’arc-en-ciel
J’entends l’amour dans la nuit magnifique remplie d’étoiles et de la lune
J’entends l’amour dans l’amour
J’entends l’amour dans le sable chaud du désert sans fin
J’entends l’amour dans le sourire du passant à l’autre bout de l’horizon
J’entends l’amour dans le froid de l’hiver
J’entends l’amour dans les yeux inondés d’espoir de celui qui attend
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans la violence de celui qui n’a pas de règles


J’entends l’amour dans le crissement de la plume de celui qui écrit
J’entends l’amour dans la voix de l’ancêtre qui dit
J’entends l’amour dans la vie de l’humain qui demain sera
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans la douleur et hurlements de celle qui enfante


J’entends l’amour de celui qui joue sa partition sur la scène de l’existence
malgré sa peur
J’entends l’amour dans les yeux de l’être désespéré qui s’enfonce dans
l’obscurité
J’entends l’amour dans le mystère étincelant de l’univers
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans le cri du dos courbé d’avoir porté un si lourd


fardeau
J’entends l’amour dans le tournoiement des aiguilles qui égrènent les
mesures du temps
J’entends l’amour dans la tristesse infinie de l’humain déchiré
J’entends l’amour dans la peur instinctive de l’écureuil blessé
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans le cœur des membres de la famille partageant le


repas
J’entends l’amour dans la sérénité et la gratitude de l’Être qui s’ouvre et
s’agenouille
J’entends l’amour de la pluie qui tambourine sur l’asphalte
J’entends l’amour dans les retrouvailles des amoureux
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans la vivacité de la gitane, diseuse de bonne aventure


J’entends l’amour dans le va-et-vient incessant de la fourmi
J’entends l’amour dans la beauté de la poule de prairie
J’entends l’amour dans les pieds de celui qui foule les détritus
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans la puissance de l’ouragan qui décapite en


tourbillonnant
J’entends l’amour dans la statue en pierre érigée avec le coeur des
hommes
J’entends l’amour dans les vastes espaces des temples du silence de la
terre
J’entends l’amour de cet Etre sacré qui déverse la paix
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour de chaque cellule qui vibre et qui vit


J’entends l’amour de la vibration des anges qui communient
J’entends l’amour des points cardinaux, au-dessus et au-dessous
J’entends l’amour du yin et du yang
J’entends l’amour dans l’amour

J’entends l’amour dans l’immensité du grand et l’infiniment petit


J’entends l’amour qui n’a ni commencement, ni fin
J’entends l’amour qui est
J’entends l’amour dans l’amour
L’Amour est ma prière.

Je m’étais relevée, j'entendais l'amour tout autour de moi et pourtant


j'étais sous l'emprise d'une immense nostalgie. Mon âme avait mal car
malgré tout, je me sentais seule dans ma danse.

Je crois aujourd'hui que l'amour possède sa propre vérité mais à cet


instant précis de ma vie, je ne le savais pas encore. La vie allait
m’apprendre la signification profonde de l’amour, de l’art d’aimer.

J’ai commencé par rêver.

Il est là dans tes rêves, si près que tu crois le toucher


Il est là dans ton coeur qu'il inonde de chaleur
Il est là dans tes peurs lorsque tu es en manque de lui
Il est là dans tes pleurs quand tu te dis que l'amour est leurre
Il est là dans tes joies lorsque tu entends sa voix
Il est là si près et si loin à la fois

Je te regarde et je vois dans tes yeux la joie.


Une joie pure et scintillante comme le cristal.
Une joie que tu me transmets et qui bientôt m'emplit et m'abreuve.
Je la laisse se répandre dans mon corps,
Je la laisse m'entraîner jusqu'à tes bras qui se referment sur moi.
Elle nous renverse dans l'herbe folle,
Sous les arbres qui s'élancent vers l'infini.
Sous les caresses brûlantes du soleil,
Elle nous transporte dans sa danse.
Nos cœurs et nos corps s'enflamment alors
Et tanguent comme ces beaux navires voiles dehors,
Voguant sur l'océan de la passion.
De vague en vague, elle nous conduit
Jusqu'à l'épuisement, jusqu'à l'apaisement

Mais je ne faisais que rêver alors qu’en mon âme s’installait une infinie et
indescriptible nostalgie, un manque.

Pour ne plus sentir ce manque, je me ressourçais dans la nature, je dansais


avec le soleil

Lorsque le soleil se lève....

Captivée par la magnificence


Du spectacle qui s'offre à mes yeux,
Je suis là, le coeur débordant de gratitude
Envers celui qui annonce un jour nouveau.
Il est là dans son manteau doré,
Rayonnant et étincelant.
Projetant son intense lumière
Il réveille en douceur la Nature
Toute engourdie de sommeil.
Il est là, juste là, prenant lentement de la hauteur
Réveillant et éveillant.
Instant magique, instant divin et infini.
J'aurais voulu entrer dans sa vibration
Pour célébrer comme lui la vie en moi et autour de moi.
J'aurais voulu entrer dans sa folle danse,
Pour faire l'expérience du vide rempli de plénitude.

Je rêvais et j'appelais l'amour de toutes mes forces

L'Amour fait que je marche


L'Amour de tous les miens.
L'Amour de ceux croisés sur ma route.
L'Amour de ces instants qui m'ont conduite jusqu'ici.
L'Amour me poussant vers demain.
L'Amour reçu et donné
L'Amour échangé et célébré.
L'Amour me hissant vers le haut.
L'Amour m'emportant dans son tourbillon
L'Amour qui n'en finit pas.
L'Amour de la terre portant les pas des hommes d'hier.
L'Amour de la terre portant les pas de ceux d'aujourd'hui
L'Amour de la terre portant les pas de ceux de demain.
L'Amour que je porte en moi comme une flamme.
L'Amour qui me donne envie de danser la vie.
L'Amour juste là.
L'Amour en moi fait que je marche
L'Amour devant moi fait que je marche
L'Amour derrière moi fait que je marche
L'Amour au-dessus de moi fait que je marche
L'Amour au-dessous de moi fait que je marche
L'Amour autour de moi fait que je marche.

Les souvenirs ont alors afflué et j'ai cru pouvoir ainsi nommer cette
nostalgie.

Il était une fois une princesse. Je dis une princesse car dans chaque
femme sommeille une princesse, n’en déplaise à certains. Donc, il était
une fois une princesse qui voulait apprendre la vie. Dès sa petite enfance,
elle se mit à l’école de la vie. Elle traversa les joies et les souffrances de
l’existence ainsi que ses secousses et ses calmes plats.

Puis un jour, elle croisa un regard. Un regard d’une telle intensité qu’elle
prit conscience qu’elle existait (vous savez bien, un de ces regards qui
donne vie).

Le regard la suivait à chaque instant, la soutenait et lui faisait danser la


vie. Certains auraient dit qu’elle avait rencontré l’âme sœur. Oui, cela se
peut. Elle l’avait rencontré au détour d’un chemin, une étincelle brillante
qui lui faisait savourer la vie. Elle eut alors l'impression de ne plus
toucher terre. Son cœur était heureux et plein de joie à chaque instant.
Elle aimait et se sentait aimé. Ce furent des moments de grâce.

Cependant, le regard intense disparut un jour de sa vue. Elle a alors


rencontré d’autres regards mais n’a plus pu danser la vie avec autant
d’envie.

Vint un moment pourtant où elle s’arrêta à un regard. Un regard presque


d’enfant qui la faisait rire et la rapprochait de la danse même si au fond
d’elle-même, il y avait toujours le souvenir de ce regard intense. Un
regard intense qu’elle attendait de tout son cœur.

Cependant, peu à peu, elle n'a plus attendu, à tort ou à raison, elle ne
saurait le dire. Elle n'a plus attendu car elle avait accepté le regard
d'enfant.

Elle se disait que le regard d’enfant se changerait peut-être un jour pour


elle en regard intense et elle l'épousa. Elle était juste là, heureuse tout en
continuant à apprendre ses leçons de vie.

C'est seulement après la maladie, que je compris que j'avais toujours été
en attente du regard intense, je ne l’avais jamais oublié. Il hantait mon
cœur, mon âme. J'ai alors poussé un cri à la face de l’univers, un peu
comme on jette une bouteille à la mer, sans vraiment y croire.

Elle reste dans l'ombre


Alors que son désir le plus pur
Tend vers la lumière.
Elle l'a longtemps cherché,
Traversant pour lui Espace et Temps,
Hurlant son nom à la face de l'Univers.
Elle l'a cherché dans la nudité des regards,
Elle l'a cherché dans les vibrations des voix.
Elle l'a cherché avec son cœur, avec ses tripes.
Ses sens toujours en éveil, elle attendait
Le frémissement de son âme
Lui indiquant qu'il était là, proche.
Tête folle, lui dit alors la Vie.
Ce n'est point le moment,
Tu n'es pas encore prête.
Elle laissa alors couler ses larmes.
Mais au milieu de sa souffrance,
Point de désespoir.
Car elle sait qu'un jour
Où le soleil brillera,
Elle le retrouvera.
En attendant, elle a décidé de s'envoler
Plus libre, plus haut, pour elle, pour lui
Parce que c'est ainsi.
Chaque chose à sa place,
Elle marche sur le chemin
A la rencontre de celui qu'elle attend
A la rencontre d'elle-même.
Elle reste dans l'ombre
Alors que son désir le plus pur
Tend vers la lumière.

Pour en revenir à ce regard intense. Je l’avais rencontré lorsque j’étais


adolescente. Nous avions eu de si bons moments là-bas au pays, nous
étions heureux jusqu’à ce que je parte pour la France.

La séparation fut difficile, très difficile même. J’étais en manque de lui et


souffrais dans mon corps et dans ma tête. Je ne voyais plus le bleu du ciel
et n’entendais plus chanter les oiseaux. On aurait dit que toute vie m’avait
quittée. J’existais mais ne vivais plus. Nos échanges téléphoniques, nos
courriers accentuaient encore plus ce manque et j’avais l’impression que
rien ne pourrait m’apaiser.

Toute cette souffrance, cette intolérable douleur m’emmenèrent un jour à


prendre la décision d’enfouir cet amour au plus profond de mon cœur. Je
voulais tout oublier pour ne plus avoir mal et je coupais tout contact avec
lui.

Je me mariai avec un regard d'enfant et miracle : la joie revint. J’arrivais à


nouveau à rire et à sourire. Je connu à nouveau le bonheur. J’aimais et
étais aimé.

De temps en temps, je pensais au regard intense mais les souvenirs


pâlissaient et s’estompaient. D’ailleurs, je ne savais même plus ce qu’il
devenait. Personne n’avait de ses nouvelles. Tout aurait pu continuer ainsi
mais le cancer me fit comprendre que mon âme était désespérée et que
mon coeur souffrait.

Après la maladie, le regard d'enfant avait fui à sa façon et je n'avais plus


envie d'être seule dans ma danse. Je me souvins alors de cette chanson qui
avait bercé mon amour d'adolescence avec le regard intense. Cette
chanson disait "si tu te sens seule un jour, crie mon nom et je serais là".

Je criai son nom et le « hasard » fit son apparition. Il avait changé


d'identité, changé de pays mais la providence m'avait aidé à le retrouver.

Un long chemin commença pour nous. Nous restâmes pendant deux ans
en contact à travers les mails où nous nous racontâmes nos vies. Lui avait
également énormément souffert de cette séparation.
Cela nous a permis à tous deux de reconnaître cette douleur cristallisée au
plus profond de nos cœurs, permis de nous reconnecter à nos émotions et
nous trouvâmes ainsi l'apaisement. Il était marié, je l'étais aussi et nous
acceptâmes ces choix que nous avions faits.

Puis un jour, miracle, la plaie se referma vraiment.


Nous étions guéris et chacun continuait son chemin.

Blessure cicatrisée.
Vive la liberté du coeur.

Chapitre 2
La rencontre du Tigre et du Dragon , la découverte, la surprise, le
choc

J'étais cependant toujours seule dans ma danse et un matin :


Matin de printemps, les lilas sont enfin là.
Je me suis promenée dans les collines.
J'ai erré dans les brins d'herbe nouveaux nés
Et parmi les fleurs de pissenlit gorgées de soleil.
J'ai erré parmi de jolies petites fleurs bleues
Et sous les cerisiers en fleurs.
Plus loin, deux très vieux chevaux broutaient paisiblement
Un jour prochain, ils s'en iront probablement.
Soudain comme une pluie de confettis
Sous une brise douce et légère,
De délicates pétales de fleurs de cerisiers
Ont tourbillonné autour de moi.
Tout en me frôlant et en tombant doucement,
Elles m'ont murmuré ton nom
Que je garde désormais au fond de moi
Comme une douce musique.

Un nouveau regard entra dans ma vie. Lorsque je communiquais avec


cette personne sur un forum du net, j'entendais en moi les battements du
tambour, j'entendais une étrange musique qui me donnait envie de danser.

Mon âme tressaille, comme c'est étrange


Oui Ami, dansons le mystère et la magnificence de la vie.
Dansons dans le silence éblouissant
Dansons dans le bruit assourdissant
Dansons ami dans les rayons ardents du soleil
Dansons dans la limpidité de la pluie
Dansons et faisons un avec la vie.
Dansons ami les champs de blé à perte de vue
Dansons les montagnes majestueuses
Dansons le désert sans fin
Dansons ami les océans immenses
Dansons les arbres qui s'élancent
Dansons dans un vertige radieux
Dansons ami sous les étoiles étincelantes
Dansons dans la clarté du petit matin
Dansons dans l'instant qui contribue à demain
Dansons ami cette danse exquise et
Laissons nous porter par l'ivresse ardente
Oh ami, l'ivresse ardente de cette danse.

Et je me dis que j’avais cette fois trouvé celui pour qui j’avais traversé
espace et temps. Il était là dans la lumière. J’ai d’abord voulu fuir. On a
toujours peur lorsque les désirs de notre cœur sont à notre portée.

J'ai voulu fuir


Mais mes pas ne m'ont pas portée
J'ai voulu fermer les yeux
Mais l'intensité de ton regard ne m'a pas permis de ciller
Alors je me suis avancée et je suis entrée dans l'espace infini
Que tu m'offrais
Lumière quand tes yeux accrochent les miens
Oasis quand je m'abreuve à ta source
Musique lorsque tes tendres paroles effleurent mon coeur
Passion lorsque je t'écoute dans le silence du grand silence
Océan tour à tour calme et déchaîné, tu es tout cela
Il est tout cela et plus encore.

Ce matin le ciel était d'un bleu sans nuages.


L'Astre doré brillait de mille feux.
Mon âme a soudain tremblé
J'ai levé les yeux,
Ton messager était là.
Il était magnifique
Et je fus toute intimidée.
Il me demanda avec douceur
De faire silence en mon cœur
Car il voulait y déposer un cadeau de toi.
Paupières closes, j'ai attendu,
Paupières closes, j'ai retenu mon souffle,
Alors que mon cœur était envahi par une chaleur immense.
Et j'ai senti couler en moi un mot.
Mot qui fait désormais partie de moi.
Ce mot est RECONCILIATION.
Merci à toi.

Lorsque l'amour est là


Le regard des gens qui s'aiment est différent
Lorsque l'amour est là
Les gens qui s'aiment sont différents
Les couleurs pour eux sont plus brillantes
La douceur pour eux est plus constante
Et la magie fait alors partie de leur vie.
Ils ont des rêves qu'eux seuls connaissent
Ils font des trêves avec tout le reste
Lorsque l'amour est là
Les gens qui s'aiment sont différents
Ils planent la tête tout près des étoiles
Et sur un croissant de lune, ils se balancent en souriant
La peur du lendemain, ils en sont bien loin
Car pour les gens qui s'aiment
L'Amour est juste là dans l'instant présent.
Lorsque l'amour est là
Tout est différent pour les gens qui s'aiment

J'entends le chant des oiseaux


Sous la pluie et je souris.
Ces chants résonnent en moi
Comme résonnent tes mots
Je suis juste là sous ce ciel gris
Entourée de fines gouttes de pluie.
En se déposant doucement sur moi
Elles me parlent de toi.
Mon coeur frémit et bondit de joie.
J'ouvre alors mes bras,
Et tout lentement je commence notre danse

Je savais que je n'étais plus seule dans ma danse.


Il m'avait rejoint dans la danse.
A danser désormais, nous étions deux.

Lui, c’est Neaj, signe astrologique chinois : Dragon de Feu. Couleur


préféré : bleu
Chapitre 3
Danser à deux, la danse du yin et du yang, attachement, fusion

Je suis là devant ma feuille blanche comme un oiseau qui regarde devant


lui la vallée. Un oiseau qui a tellement envie de s'élancer pour voler et qui
tremble de peur. Je me suis d'abord dit que la vie me faisait une farce
lorsque je t'ai trouvé en face de moi avec une si belle sensibilité.

Tu faisais renaître une flamme oubliée.

J'ai cru que les choses allaient se tasser et que j'arriverais à voir en toi
juste un ami mais mon Dieu, il n'en est rien.

Aurais-je seulement le courage de t'envoyer ce mot ?


Pourquoi cette force qui me pousse à le faire ?
Je n'arrive plus à expliquer quoi que ce soit avec ma raison, je ne puis
résister.

Tant pis, si je suis seule dans mon rêve.


Tant pis, si ma danse doit se faire seule.

Mon coeur me conduit et je l'écoute même si je ne comprends pas


toujours ses desseins. Peut-être est-ce juste un instant d'amour qui s'en va
déjà ?

C'est si beau
Si réel et si profond
Ca vient de loin et de très près en même temps
Peut-être qu'un jour
Saurais-je parler en d'aussi belles phrases
Peut-être qu'un jour
Pourrais-je voler aussi loin, jusqu'à la source
De tant de beauté
De tant de bonté
Peut-être qu'un jour...
Dois-je pleurer, dois-je rire?
Dois-je me cacher, me réjouir?
Dois-je parler, dois-je partir?
Dois-je aussi danser, t'accompagner
Sur cette mélodie que je perçois?
Est-ce un tambour?
Est-ce un cœur qui bat
C'est si flou
Une clameur dans le lointain
Si légère, une fragrance de printemps
Où suis-je, où vais-je
Je ne sais plus,
Un rayon, un éclair
Soudain apparu
Je ne sais plus
Où est l'étoile du berger
Est-ce celle que je vois
Dois-je la suivre rien qu'une fois?
En attendant j'écoute
Ce tambour rythmé
Peut-être entendrai-je une voix
Une chanson qui me dira
Voici la voie

Sur les ailes des Maîtres du Vent


Oh mon aimé,
Laisse-toi porter.
Ne fuis pas, je t’en supplie.
A craindre de moi, tu ne dois pas.
J’ai rabattu les volets
Et ouvert tout grand
Ce cœur qui désormais
Ne bat que pour toi.
Ecoute ma voix dans les vibrations
Denses du tambour,
Car pour toi, j’ai traversé espace et temps.
Regarde le soleil juste là devant toi
Et dans ses rayons tu me trouveras.
Ne te cache pas oh mon aimé,
Mais viens et danse avec moi.
Suis cette étoile que tu vois,
Jusqu’à la lune elle t’emmènera.
Je t’attendrais et lorsque tu seras là,
Sur son croissant nous danserons.
Viens mon aimé, avec moi élance toi
Dans cette danse qui rapproche et qui éloigne
En même temps.
Nous serons alors si proches
Et si loin à la fois.
Ne t’en vas pas, oh mon aimé
Mais laisse-moi juste te montrer
La voie.

Tu le sais je veux que tu restes


Que tu sois celle qui joue cette musique
Que tu refasses ces mêmes gestes
Ceux qui rendent ma vie magique
Si je dois perdre cette musique si douce
Si je dois rater cette danse
Si je dois voir s'éteindre la lumière qui vient de naître
Si je dois voir s'éloigner ce cœur
Alors il ne me reste plus rien
Alors je peux m'en aller
Voler vers le vide
Dans le profond néant

Ne le sais-tu donc pas


Que lorsque paraît la musique
La danse est toujours là.
Tu l’as entendu, m’as-tu dit ?
Alors la perdre tu ne puis.
Eloigner mon cœur quant à moi
Je ne pourrais alors.
Car comme la terre a ses saisons
Mon cœur a ses raisons.
Il me guide dans l’ombre
D’une main sûre et adroite.
Je le laisse faire
Et j’accepte juste cette danse.
Cette danse de l'instant qu’il me propose alors.
Il me conduit des fois
Dans les champs couverts de neige
Laissant le froid me pénétrer
Et glacer chaque particule de mon être.
D’autres fois encore sur un pas de deux
Il m’emmène dans un tourbillon,
Fort vertigineux
Sous le regard bienveillant du soleil.
J’aime alors ces moments.
Je dois t’avouer que ce sont mes préférés.
Vois-tu, nul besoin de t’en aller.
Tu as entendu la musique, m’as-tu dit.
Laisse-toi juste porter.
Lorsque tu fais silence en toi
Elle sera toujours là.
C’est une danse qui rapproche
Et qui éloigne en même temps.
Nous serons alors si proches
Et si loin à la fois.
Laisse toi porter par cette danse
Mon tout doux
Et semeur d’étoiles, tu seras.

C'est si beau, si touchant


Pourquoi n'est-ce qu'un instant ?
Je me désole, la mort dans l'âme,
Que tu aies à souffrir les froids
C'est ma défaite qui se chante
Si je ne puis dans tes présents
Et aussi tes futurs
Apporter la chaleur que tu désires
Mais tu me donnes juste le droit
De n'être qu'un ami
Soit si c'est ce que tu veux
J'entends toujours la musique
J'entends qu'on cherche à l'étouffer
J'entends aussi le rythme du cœur
Pourquoi y'a-t-il deux battements
J'ai peur
De parler et d'entendre l'écho de ma voix
Peur de me réveiller, peur de la réalité.
J'ai peur d'avoir marché si loin
D'avoir volé si haut
De m'être éloigné des sentiers
D'où je croyais que provenait la musique
J'ai peur de me retourner
Et de trouver vide la piste de danse
J'entends la musique
Mais le doute me crie
Est-ce la même
Alors je cherche une voix
Dans le lointain
Ou juste dans mon cœur
Qui me dira n'aies pas peur
Tu es sur la bonne voie
Je pourrais alors chanter
Battre des mains et danser
Tournoyer
Me laisser emporter
Perdre haleine
Car je sais où trouver un nouveau souffle
Et encore et encore danser
M'épuiser
Car je sais où trouver
La source d'eau vive
Car je sais que je danse
Dans les bras d'une fée
Je danse dans les bras
D'une fée

Ta défaite mon Prince, dis-tu


Si tu ne puis être dans mes présents
Et dans mes futurs.
Mais tu es là en moi éternellement
Pourquoi donc douterais-tu ?
Mon ami, je te nomme
Car je ne sais encore
Si tu peux voir en moi
La femme qui est là.
Pour beaucoup je ne suis
Qu’une mère qui console et qui aide.
Alors que mon corps et mon âme
Abrite des feux d’une femme.
Si tes yeux à toi, oh mon aimé
Peuvent voir ce qui est caché,
Tu ferais de moi la plus heureuse.
Je ne sais qui cherche à étouffer
Cette musique mais ce serait bien vain.
Car en moi, elle tourbillonne
Et me réchauffe.
Sonde ton cœur et n’aies pas peur.
La danse est là et elle se fait.
Peut-être encore maladroitement
Mais elle se fait.
Car lorsque paraît la musique
La danse est toujours là.
Donnons-nous juste le temps
De nos accorder.
Et mon Prince et non pas
Mon Ami
A danser nous serons deux

J’ai observé hier deux oiseaux


Dans un ballet fort ravissant
Mené par les Maîtres du Vent.
Ils étaient là se frôlant gracieusement.
Puis se séparant, ils tournoyaient joyeusement.
Une si belle harmonie était présente,
Que j’ai pensé, oh mon Prince, à notre danse.
Ils étaient là dans un seul battement
Le battement des cœurs accordés
Le battement des corps enlacés.
Le même battement que celui du tambour,
Qui se fond dans celui de l’âme,
Pour ne faire plus qu’un.
Laisse moi, oh mon aimé, être ce tambour
Accorde seulement ton âme,
Et faisons un.
Car j'ai envie de toi, de te serrer entre mes bras
De t'embrasser, de t'embrasser cent mille fois.
Reviens dans ces lieux où tu es Prince.
Reviens dans mes bras et goûtons à l’instant.
Car pour toi j’ai traversé
Espace et temps.
J'ai envie de toi, de te serrer entre mes bras
De te regarder, de te regarder encore une fois.
Laisse-moi entrer dans cette joie,
Et entre y avec moi.
Mon Prince, ouvre ton cœur et souviens toi
De moi.

Oh mon dieu pourquoi


Pourquoi cela m'arrive-t-il à moi
Pourquoi maintenant ?
Quel mérite ai-je donc
Qu'ai-je fait pour tant de bonheur ?
Je te vois ô reine
Dans tous mes rêves tu es mienne
J'entends ta voix
Qui me dit prince, je t'aime
Mais tant d'attentions
N'est-ce pas trop
Pour un simple inconnu ?
Ô si douce, si sensible
Que puis-je faire
Pour que dure ton bonheur ?
Dis-moi tes lois
Impose-moi tes désirs
Que manque-t-il à ton cœur si tendre ?
Quoi que voient en toi les autres
Quoi qu'ils pensent
Rien ne sera jamais assez
Pour ce que tu fais
Ton âme si belle m'a emprisonnée
Une douce prison
Où je voudrais mourir
Tant de chaleur dans ce cœur
J'imagine la douceur de ces bras
Comment résister
A la tentation d'y mourir
Comment ne pas vouloir
Ces milles baisers
Oh oui
Dansons belle princesse
Chantons notre allégresse
Je veux de ce bonheur
M'y blottir comme un enfant
M'y lover à tout moment
Oh mon Dieu
Comment cela est-il arrivé
Suis-je donc le plus chanceux
Des hommes sous ces cieux ?

Oh mon amour,
Au moment où je t’écris
Deux arcs-en-ciel font leur apparition
Après le grand vent et la pluie
Que nous avons eu aujourd’hui.
Tes paroles, Oh mon aimé
Si plein de douceur et de bonté
S’imprègnent dans ma chair.
Chaque partie de mon être
Vibre et danse.
Et mon cœur déborde
D’amour et de joie.
Des larmes que je ne sais contenir
Ruissellent doucement sur mon visage.
Simple inconnu, tu te dis
Et pourtant aussi incroyable
Que cela paraisse
A mon cœur, inconnu, tu ne l’es point.
Si tu es le plus chanceux
Des hommes sous ces cieux
Je suis quant à moi
La plus chanceuse des femmes
Sur cette terre.
Quelle joie de pouvoir te serrer
Tout contre moi
Et de te murmurer tout bas :
Je t’aime mon amour.
Laisse moi aussi te dire que :
Je mettrais pour toi ce soir
Ma belle jupe de gitane
Dans mes cheveux des bougainvilliers
Et à mes chevilles des bracelets.
J’allumerais un grand feu
Alors que tout là-haut
Luira l’étoile du Berger.
Je prendrais ce soir, mon tambour.
Et pour toi je vais jouer.
Rien que pour toi
Mon Prince, mon troubadour.
Moi la plus chanceuse
Des femmes de cette terre.
Je danserais pour toi
Oh mon amour
Jusqu’au lever du nouveau jour.
Que dois-tu faire pour que dure
Mon bonheur, me demandes-tu ?
Prince, oh mon aimé,
Mon tendre amour
Je n’ai qu’un vœu
Que de toi tu prennes bien soin
Car tu le sais désormais
Tu es précieux à mes yeux.

Je ne pouvais attendre plus longtemps


Je me suis précipité pour te lire
Je savais déjà que je trouverai
Pleins de mots de toi si douce
Des mots doux de la douceur personnifiée
Des mots du bonheur pour me revigorer
Des mots pleins d'amour
Mon cœur pourra-t-il supporter
Tant d'attention d'un seul coup
Je vis sur un nuage
Dans un tourbillon
J'ai le vertige de l'ivresse
Je plane, je suis heureux
Comment se peut-il
Que je sois soudain pris
Dans ce vent qui m'emporte
Je me croyais invincible
Je me croyais solide comme le roc
Mais je me rends compte
Que même le roc peut tomber
Que l'appel d'un cœur tendre
Qui s'ouvre et se donne
Un cœur qui se montre tel qu'il est
Peut faire tourner la Terre
Faire naître des désirs et des envies
Oh comme j'aimerais posséder en réalité
Un dragon ailé
Qui me transporterait en un instant
Dans les bras de ma belle
J'ai honte de toutes ces pensées
Qui courent en moi dans mon esprit
De l'imagination et des sensations
Qui naissent dans mon corps
Du désir qui coule dans mes veines
Et encore une fois mon âme me crie
Pourquoi toi ?
Ô ma douce
Pourquoi moi
Qu'ai-je donc fait
Pour que naissent ces feux
Qui nous dévorent
Qui nous consument!
Qu'ai-je donc fait
Pour mériter tant d'amour
Suis-je bien celui à qui tu penses
Quand je lis tes écris
Mes yeux brillent
Je n'existe plus
Le monde autour de moi n'existe plus
Les sons, les voix
Tout s'estompe
Il n'y a plus que toi
Que je vois
Que m'arrive-t-il, ô bel ange ?

Oh mon amour, oh mon aimé


Mon Prince, mon troubadour
N’aies pas de doute, je t’en supplie
Sonde ton cœur et tu verras
Que tu es bien celui
Avec qui mon cœur s’accorde.
Pourrais-je un jour dans cette existence
Te le prouver ? Je ne le sais.
Mais ce que je sais, mon tendre aimé,
C’est que mon cœur s’est élargi
Depuis qu’il te porte.
Il frémit car tu fais jaillir en lui
Des étincelles aussi pures
Que les éclats du diamant.
Des étincelles si belles
Qui transpercent mon corps
Et élèvent mon âme.
Tu es mon cadeau du ciel
Et j’espère être digne de porter
Ainsi ta lumière.
Elle déborde de moi et me fait
Danser chaque pas.
Oh mon aimé ! Mon cœur soupire.
C’est un profond soupir d’amour.
Un jour nouveau vient de se lever
Et une douce pensée m’est chère :
Il est là, il est là, juste là dans ce monde.
Ni espace, ni temps ne pourraient m’empêcher
D’aller vers toi.
Car il n’y a que toi qui pourrais
Arrêter cette danse.
Si je dois pour ton bonheur
Faire taire cette musique
Je le ferais mon Prince, sois en sûr.
Je me tairais pour que tu puisses
Aller tranquillement ton chemin.
Si c’est ce que tu veux je le ferais.
Car je t’aime par-dessus tout.
Laisse-moi en attendant déposer
Sur tes lèvres un doux baiser
Laisse-moi poser sur ton front
Une légère caresse.
Tes yeux oh mon Prince,
Même si je ne vois leur forme
Ou leur couleur
Leur lumière je vois.
Que le ciel bénisse notre danse
Que d’un amour pur elle soit inondée
Car c’est une si belle danse
Et la musique si exquise.
Oh mon aimé !!!!!

Si c'est un rêve, alors nous dormons tous les deux


Car nous faisons le même rêve
Je ne veux pas te réveiller car
Je me réveillerai aussi
Je ne veux pas que cesse la danse
Car elle donne l'énergie à la flamme
Je ne veux pas que cesse la musique
Car elle rythme mes envies
O mon Ange tu vis en ma vie
Ton âme m'a pris
Alors restons endormis
Laissons nous chavirer
Emporter par la vague
Vers une île inconnue
Rien que nous deux,
Juste toi et moi
Je veux que tu me parles
Comme si j'étais là
Entre tes bras si accueillants
Que tu me dises qui tu es
Douce fée
Que tu me parles du paradis
Car je sais que tu es un ange
Ô douceur
Je veux tout savoir de toi
Bisous milles fois

Beau Sire, il était une fois


Je marchais dans l’ombre
Alors que mon désir le plus pur
Etait d’aller vers la lumière.
Lorsque tu es apparu,
Mon âme a tressailli
Et j’ai su que le ciel m’avait béni.
Que je te parle du paradis, me demandes-tu ?
Pour moi, il est là
Dans cet instant magique
Où je te sens si proche.
Je te laisse prendre possession
De mon cœur et de mon âme.
A toi je m’abandonne entièrement.
Quel sentiment enivrant
Que de me savoir dans tes bras.

Quel sentiment enivrant que te savoir dans mes bras


Et moi dans les tiens
Peut-être ne devrais-je pas penser à tout ça
Peut-être n'en ai-je pas le droit
Mais je n'y peux rien
Les images m'assaillent
Les pensées en moi se bousculent
Les sentiments m'échappent
Je perds la raison
Tu me rends fou
J'ai envie que tu sois là
Pour recevoir tout ce que je peux donner
Mon cœur mon âme mon corps

Le droit mon amour, tu sais bien que tu l’as.


Mon cœur t’aime, je n’y peux rien.
Moi aussi, j’ai trop envie que tu sois là.
Juste là tout près de moi.
Je sentirais ton souffle dans mon cou.
Mon cœur battant la chamade
Mes yeux se fermant
Pour mieux sentir le moment.
Mon Prince, je m’égare.
Mais recevoir de toi
Et te donner en retour
Tout l’amour de mon être
Mon aimé, n’est-ce pas là
La plus belle vision de l’amour.
Sais-tu que ce matin,
Alors que je marchais
Sur cette terre qui est la tienne
Et la mienne également
Alors que je marchais
Dans les hautes herbes,
Mon Dieu, oserais-je seulement
Te l’avouer?
Alors que les hautes herbes
Caressaient mes jambes,
Je m’imaginais que ce furent
Tes caresses.
L’amour me fait délirer complètement
Mais c’est un si doux délire.
Mon esprit vagabonde.
Il est si libre quand il est avec toi.

Si j'hésite à te dire qui je suis, c'est parce que j'ai peur qu'en me
connaissant tu n'arrêtes la musique la danse, le chant, et toute cette
douceur. Personne n'a jamais parlé à mon cœur comme toi tu le fais

Je ne pourrais jamais arrêter


Cette musique
Car cette musique vient de toi
Que mon cœur aime.
Te connaître, mais mon cœur te connaît
Car il n’a pas l’habitude de s’abandonner ainsi.
S’il l’a fait avec toi, c’est qu’il t’a reconnu.
N’hésite pas mon aimé.
Parle-moi de tes rêves, de tes blessures, de tes bonheurs
Pour que je puisse poser un baiser
Sur chaque rêve, chaque blessure et chaque bonheur
Car chacun d’eux te conduit aujourd’hui
Jusqu’à moi.
Personne non plus
N’a pu jusqu'à aujourd’hui
Danser avec moi de cette façon.
Je croyais avoir rencontré autrefois
Un regard intense.
Mais ton regard à toi
A l’éclat du diamant le plus pur.
Je fais confiance à la vie
Qu’elle bénisse cette danse
Qu’elle permette la fusion et l’union
De nos deux regards intenses
Aussi purs que l’éclat du diamant !

Quant à moi, les règles des hommes voudraient que je baisse les yeux et
fassent taire mon cœur parce qu’un jour j’ai choisi un certain chemin.
Mais je ne puis, mon aimé. Je ne puis depuis que je t’ai vu. J’ai choisi de
suivre les règles de mon cœur. J’aime désormais trop la vie pour la rejeter
lorsqu’elle se présente. La vie bouillonne en moi depuis que tu es là.

O ma douce
Je n'ai pas pu résister
Je suis revenu pour te lire et m'enivrer
Pour me délecter de ce nectar
Que tu m'offres
Je ne puis résister
Tout comme toi je suis attiré
Par une force je ne sais
Venant d'où
Un magnétisme peut-il être aussi puissant
Je ne veux pas résister
Mon esprit pourtant le suggère
Mais mon corps
Mon cœur
Mon être
Mon moi intime s'abandonnent
Se laissent aller
Je ne veux pas réfléchir
Ni essayer de comprendre
Je veux juste penser à toi
Si fort que tu sois là
Si intensément
Que tu me ressentiras
Tout contre toi
O ma douce
Dis moi la vérité
Es-tu un ange
Qui vole juste au-dessus de moi
Qui veille sur moi
Et me protège
Est-ce donc toi cette présence
Que je ressens quand je suis triste
Cette brise qui me caresse le visage
Quand chaque matin je dis bonjour
A l'aube qui s'en va
Cette chaleur que je ressens
Le long de mes jambes
Dans mon cou
Et qui parcourt tout mon corps
Comme des doigts magiques
Quand je rêve de toi
Ma toute douce
Je ne ris pas
Quand tu me dis que
L'herbe sur tes pieds
Te fait l'effet
De mes caresses
Car je ressens la même chose
Quand l'eau
De la douche
Sur mon corps ruisselle
Ô ma douce
M'as tu jeté un sort
M'as-tu envoûté
Si oui continue
Car j'aime ça
Me sentir enveloppé de ton amour
Me sentir pris dans les mailles
De ta tendresse
Je ne me souviens pas
D'avoir jamais été aussi heureux
D'une présence absente
De baisers lointains
Veux-tu de moi
Prends moi tout entier
Fais de moi ce que tu veux

Voici un nouveau jour qui se lève


Devant mon cœur ému.
Oh mon amour, mon troubadour.
Les couleurs dans le ciel
Dansent une gracieuse danse.
Elles vont de la couleur orange la plus vive
Au rose la plus subtile.
Et le soleil le plus grand des danseurs
Se relève majestueusement
Tandis que des centaines d’oiseaux
L’accueillent dans un chant fort ravissant.
Je vois également un croissant de lune.
Un croissant qui me fait signe.
Un croissant où nous nous sommes hier
Balancés en souriant.
Mes pensées, mon tendre aimé
Vont vers toi.
Toi qui dors encore peut-être
Entouré des plus beaux anges.
Dans ce matin criant de vérité,
Je pense également à la danse.
Je crois que la danse mon troubadour
Si elle est euphorique des fois
Doit également être comme une montagne,
Un roc calme serein et imperturbable.
Une danse trop légère nous ferait
Trop vite tourner tête et risque de
S’évaporer dans les particules de l’air.
Rythmons donc cette danse pour qu’elle
Soit tour à tour air et terre.
Battons le tambour
Avec des légers effleurements
Puis faisons sortir les sons les plus denses.
Trouvons le battement, le rythme et dansons.
Un nouveau jour se lève
Criant de vérité.
Cette vérité mon aimé, mon amour
Mon Beau Prince, mon troubadour
Cette vérité en mon cœur
En ce moment précis
Est l’amour que je te porte.
Que te soleil t’accompagne en ce jour.

Que tu sois heureuse me rend heureux, je suis sur un nuage. Je flotte


dans un fluide, je ne sais comment décrire mon état, c'est peut-être
l'extase.

L'appel d'une voix si proche


Et si loin à la fois.
Qui fait battre mon cœur
Je serais pour toi ce regard
Ce regard qui fait sortir de l'ombre
Ce regard qui illumine et donne vie.
Ce ne sera pas un regard qui étouffe
Ce ne sera pas un regard qui possède
Ce sera ce regard qui permet de danser la vie.
Afin que tu puisses comme un cerf-volant libéré
Voguer légèrement et avec joie au gré du vent.
Le temps d'une danse.

L’Astre étincelant inonde


De sa lumière
Un nouveau jour
Et ramène tous les possibles.
Il se lève pour toi là-bas
Et ici pour moi.
Ce que je croyais impossible
Est pourtant là.
J’ai sondé ce matin le ciel
Et j’y ai vu dessiné un cœur parfait.
Est-ce ton cœur que tu m’as fait voir ?
Mon bel amour, mon tendre amour
Sache que mon cœur répond au tien.
Enlevons les voiles de tristesse
Et dansons, dansons notre danse.
Viens avec moi t’asseoir
Dans le silence et la paix
De ce matin.
Regardons ensemble l’immensité
Qui s’offre à nos yeux.
Mon Prince, mon troubadour
Que la douceur qui m’inonde
En ce moment arrive
Jusqu’à toi.
Qu’en toi elle pénètre
Pour apaiser tes peurs, ta tristesse.
Et chasser les lourdeurs
Que l’absence parfois ramène.
Viens, viens près de moi t’asseoir
Un instant et regardons ce monde
Qui s’éveille.
Tous les possibles sont là.
Les nuages ce matin s’écartent
Pour laisser apparaître
La lumière d’un blanc intense
Aussi intense que l’amour
Que je te porte.
Mon aimé, mon bel ange
Un doux baiser sur tes lèvres
Je dépose.
Je souhaite de toute mon âme
Que les désirs de ton cœur
Soient aujourd’hui comblés.
Je t’aime

Beau Prince, mon aimé, mon tendre amour


Est-ce toi qui m’envoies ainsi des signes ?
Après ce cœur formé ce matin dans le ciel
Voici que tout à l’heure j’ai vu
Alors que je me garais à côté d’une voiture
Un autocollant sur sa vitre avant
Où était écrit DRAGON
Mon cœur a sourit et puis a ri.
Aurais-tu mon bien-aimé, mon magicien
Le pouvoir magique des dragons ?
Je ne peux et je ne veux empêcher
En moi cet amour que j’éprouve
Pour toi.
Il se propage au plus profond de moi.
Le regard d’amour que tu poses sur moi
Me fait voir à mon tour
Toute cette beauté qui m’entoure.
Je me dis que là-bas ton souffle se mêle
A la vibration de l’univers
Que tes pas résonnent sur cette terre
Et pour moi
Tout prend alors une autre dimension.
Toi si loin et si près à la fois.
Oh, mon magicien à moi.
Je sais que tu veilles sur moi

N'étais-je pas ce vagabond errant


N'étais-je pas cette femme endormie
Il n'y a pas si longtemps
Depuis longtemps déjà
Cet homme vivant au gré du vent
Cette femme qui s'était oubliée
Ou encore cet enfant insouciant
Cette femme qui voulait s'effacer
Lorsque m'est apparu ce bonheur dansant
Lorsque m'est apparu ce bonheur scintillant
En quelques jours j'ai connu l'émerveillement
En quelques jours je suis sortie de l'ombre
Mille baisers pleins de tendresse
Des mots brûlants font danser mon cœur
Ajoutant à mon bonheur une exquise ivresse
Et mon désir le plus pur s'exprime enfin dans la lumière
Il suffit de peu pour faire des prouesses
Dans le cœur de mon bel ange, j'entends l'amour
Ton amour a vaincu ma détresse
Et avec lui, la danse retrouve sa flamme
Aime-moi encore ô douce Maï
Oui, je t’aimerai encore et encore
Jamais de toi je ne voudrais m'éloigner
Oui, je t’ai aimé, t’aime et t’aimerai
Et où donc pourrais-je bien aller
Depuis que je le sais en ce bas monde
Tes yeux ont sur moi la plus belle emprise
Mes yeux éblouis de lui ne peuvent s’en détacher
Alors comment refuser un tel don
Je ne sais même plus battre le tambour
Infinie bonheur d'être dans ton giron
Je glisse et me laisse emporter
Ma douce, ma belle, ma fleur, ma passion
Dans les bras de mon aimé, mon prince, mon amour, mon troubadour
Entends-tu ma voix qui chante ton nom
Comment pourrais-je ne pas entendre, ta voix. C’est celle de l'amour, de
notre amour
Rien n'est plus intense que l'amour
Qui fait chanter et danser mon cœur
L'amour aux parfums si subtils
Qui enivrent mon âme et bouleversent mes sens
J'ai marché dans les champs,
Savourant sur ma peau,
Les rayons du soleil étincelant.
J'ai écouté pour toi,
Le chant des grillons.
J'ai regardé avec émerveillement
Voler les papillons.
Mon cœur a alors dansé.
Il a dansé sur la joyeuse mélodie
Des oiseaux qui gazouillaient.
Puis il a chanté.
Il a chanté pour accompagner
Les vibrations denses de la terre
Que je foulais.

Je me noie dans l'immensité de tes yeux


Ces océans de bonheur
Deux fenêtres ouvertes sur le monde
J'y lis tout ce qui me manque
J'y vois mon reflet
Celui de l'homme le plus heureux
Ils sont si beaux, si éclairants, si attirants
Et je pense à tous les hommes
Qui dans le silence de leurs âmes
Ont succombé à ces deux éclats
J'y vois la vie
La mienne, la tienne
Et celle de tous ceux que tu portes
O si douce et bienveillante beauté
J'y lis l'amour
Celui que tu me portes
Et que tu m'as offert
Cet amour que tu danses
Sur les battements de mon cœur
La danse qui donne vie à mon corps
La danse qui crée en moi la transe
La danse du silence des cœurs mêlés
O douceur
Pose encore sur moi ces yeux
Pour que j'aie la force de marcher
De danser pour nous deux
A la lumière de ces yeux
Qui je le sais même clos
Restent très beaux
Sur ce visage exprimant la douceur
Ce visage rayonnant d'une aura pure
Ces traits, ces joues
Ces lèvres
Oh mon Dieu
J'ai envie d'y déposer
Chaque jour un baiser
Tout doucement
Tout tendrement
O Maï, accepte que je puisse les embrasser
J'en serais ivre de pur bonheur
Je pleurerais de tant de félicité
Et dans tes cheveux j'essuierais mes larmes
J'ai envie de m'y cacher
De m'y plonger tout entier
Je sens combien ils sont doux
J'ai envie de les caresser
Lorsque j'imagine la volupté
Je me noie dans la soie de tes cheveux
Lorsque j'imagine la bonté
Je me perds dans le velouté de ta peau
Lorsque j'imagine la beauté
Ce sont les battements de ton cœur qui me la décrivent
Lorsque j'imagine la tendresse
C'est cet éclat qui se reflète dans ton aura que je vois
Lorsque j'imagine la joie
C'est ce rire si réconfortant qui apporte force et tonus dans ma vie
Lorsque j'imagine la gourmandise
C'est ce petit pli au coin de tes yeux que j'adore
Lorsque j'imagine la passion
C'est cette étreinte magique qui me donne le vertige
Lorsque j'imagine l'ivresse
C’est le tourbillon de la danse qui m'emporte
Lorsque j'imagine l'amour
Ce sont nos cœurs qui frémissent et s'accordent dans un même
rythme
Pour connaître la même musique.
Au détour d'un chemin
J'ai rencontré l'Amour.
Certains diront mais il est loin
Je leur dirais, non vous n'en savez rien
Car sa présence est là tout au fond de mon cœur.
L'absence n'est pas ce que l'on croit.
Au détour d'un chemin
J'ai retrouvé celui que j'attendais
Certains diront mais ensemble
Vous ne le serez peut-être jamais
Je leur dirais, non vous n'en savez rien
Car ensemble tout le temps on est.
Son cœur et le mien ne forment plus qu'un.

Il est semeur d’étoiles


Vive lumière qui guide et éclaire.
Débordant d’amour pour sa terre,
Il connaît le silence des grands silences.
Sa beauté est infinie.
Sa bonté est sans limite.
Il accompagne ceux qui sont dans l’ombre
Les poussant en douceur
A ouvrir leur cœur.
C’est un semeur d’étoiles.
Qui connaît les secrets de l’univers.
C’est un semeur d’étoiles
Un être lumineux.
Qui chaque jour marche
A mes côtés.

Ô douce Maï
Je découvre à quel point ton cœur est grand
Le monde y vivrait s'il n'était pas aveugle
Tu donnes tant à ce monde-là!

Cela me touche que tu dises cela mon adoré mais en fait, la vie m'a donné
une deuxième chance sur cette terre et j'en suis fort consciente. Donc c'est
juste un cœur reconnaissant et aimant qui chaque jour célèbre la vie

Merci pour ces mots qui inondent mon cœur


Et débordent dans mon âme et mon esprit.
Merci de me faire planer
Dans cette exquise sensation
De l'amour profond
Je ne puis résister
A la grâce et à la beauté
Je ne puis fermer les yeux
Quand il faut voir
Puis-je empêcher le soleil de poindre ?
Dois-je emprisonner la lumière qui sort du coeur
Je ne pourrais pas
Je vais m'abandonner à toi
O douce Maï
J'ai goûté ta présence au plus profond de ma chair et au plus profond
de mon âme. Je rêve les yeux ouverts, je rêve de sentir ta chaleur sur
ma peau. Je rêve de sentir ton cœur battre contre ma poitrine, je rêve
de tes cheveux dans mon cou. Je rêve beaucoup. Maï, prends soin de
toi pour moi, puisque je ne le peux moi-même.

Si tu le fais et bien plus que tu ne peux l'imaginer, je me sens revivre.


J'aime, j'aime non plus comme une mère mais comme une femme, je la
laisse s'exprimer, je la laisse aller vers toi, je la laisse danser pour toi. Tu
es mon miracle. Tu illumines qui je suis
Chapitre 4
Souffrance, dualité, peur et régressions dans les vies antérieures

Il y a des choses que tu dois savoir sur moi


Mais j'ai peur de t'en parler
J'ai peur que tu t'en ailles
Que la musique s'arrête

Je t'avais une fois demandé


Si tu connaissais l'ennemi de la peur
Te souviens-tu de la réponse ?
C’est seulement avec l’amour qu’on peut
Combattre la peur.
Sers-toi de l'amour pour combattre
La peur qui n'est qu'illusion dans ce bas monde

Mais je me dis
Que je ne dois rien te cacher
Alors je vais chercher le courage
Et quand je l'aurai
Je me présenterai à toi
Sans aucun secret

La vibration de ton âme


Ta voix, j'ai entendu ta voix
C'est celle-là même qui m'appelle souvent.
Neaj, Neaj, toi que mon cœur connaît
Le soleil est ce matin resplendissant
Dans un ciel sans nuages
A ces caresses, j'ai offert mon visage.
Neaj, Neaj,
Je viens ce matin te saluer
Et puis tendrement t'embrasser.
Je te serre tout doucement contre moi.
Apaise tes peurs mon bien-aimé.
Je t'aime.
Paupières closes
Regard en soi
Faire l'expérience du néant rempli de plénitude.
Mon être tourbillonne créant le vide et le non-vide.
Sans confusion, je sais et je ne sais pas.
Mais qu'importe, je n'ai que la capacité de me laisser happer par l'instant
présent.
Je chevauche la vague pour ensuite la regarder partir et laisser venir une
autre.
C'est ainsi et Tout est là.
Paupières closes
Regard en soi
Faire l'expérience du néant rempli de plénitude.
Il n'y a que mon cœur qui bat.

Qu'est-ce ce que je veux réellement? Je ne sais pas, je me sens vide


tout d'un coup, fragile et exposé! Maï, je perds la raison

J'enfourche mon dragon,


Je pars là bas,
Je ne sais pas où
Mais je sais que c'est vers l'est
Là-bas où se lève le soleil
Car la lumière a disparu
Mettant la vie sur Terre en péril
Je pars là bas car il faut qu'elle revienne
Peut-être n'en reviendrais-je pas
Mais je sais que je trouverai
Et je libèrerai l'astre de lumière
Pour que le monde retrouve la chaleur
Et j'en serais le plus heureux
Je pars là-bas
Le cœur léger
Sans crainte, sans peur
Car le monde compte sur moi
L'espoir doit vivre
Personne n'aura à être triste
Car je pars heureux
Accomplir ma noble mission
Pour que vivent les cœurs
Et que prospèrent les âmes
Mon aimé, non tu ne perds pas la raison mais cette danse est tellement
puissante qu'elle nous entraîne dans l'ivresse. Je ne sais pas non plus s'il
faut lutter ou se laisser entraîner. Il n'y a que ton bien-être qui m'importe,
dis-moi que dois-je faire ? Dis moi si me taire je dois ou continuer à
danser avec toi?
Je crois que je vais descendre de la montagne. Je ferais silence en moi
pour que tu puisses accéder au silence. Prends bien soin de toi mon
amour.

Neaj, mon bel amour,


Encore un matin qui se lève
Un nouveau jour pour toi là-bas et moi ici.
Tu m'as hier au soir parlé d'âmes sœur,
Et de jumeaux cosmiques
Ce que je puis te dire est que
J'entends mon âme et tu fais partie de mon âme.
Lorsque le moment sera là,
Je prendrais alors ta main
Et te raconterai la voie.
Pour l'instant si tu le consens,
J'aurais aimé offrir notre danse
Pour le bien de tous.
Qu'elle soit toujours douce et lumineuse
Non seulement pour toi et moi
Mais pour ceux qui nous sont chers
Et pour la terre entière.
Que la souffrance, elle ne génère pas
Mais touche le cœur de tous ceux
Qui la verront.
Je comprends aujourd'hui
Tous ces signes, ces coïncidences
Qui ont jalonné ma route
Pour jusqu'à toi m'emmener.
Mon bel amour, mon tendre amour
Mon Prince, mon troubadour.
Je t'embrasse

Maï, j'ai une épouse, je ne pourrais jamais la faire souffrir.


Je m'en doutais mon Prince.
La vie est ainsi faite.
Et je suis vraiment heureuse de savoir
Que quelqu'un t'aime.
Je devrais peut-être me dire que c'est de la folie,
Mais cette danse est trop divine pour moi.
Peut-être qu'un jour tu te réveilleras,
Peut-être qu'un jour je me réveillerai,
Je ne le sais....
Mais maintenant tout me pousse
Vers toi....
Et la raison seule ne peut expliquer
Les raisons du cœur.
Comme la terre a ses saisons
Nos cœurs ont leurs raisons
Que pour l'instant ils sont les seuls à connaître.
Mais sache que si je dois me taire pour ton bonheur
Je le ferais car je t'aime plus que tout.
Je t'envoie un ange, qu'il éclaire ta route :

Nous nous séparâmes. Je croyais que cet amour si fort m'aiderait à


supporter son absence. Je croyais qu'aucune cicatrise béante n'aurait
cette fois, prise sur moi pour me faire souffrir mais j’avais tort.
Je chutais de très haut. J’entendais inlassablement dans ma tête les
gémissements, les lamentations de toutes les femmes de ma lignée. Ces
femmes qui ont souffert dans leur cœur, dans leur chair, ces femmes
délaissées, abandonnées, trompées, abusées, souillées.
Des vagues de souffrance du fin fond de l'univers déferlèrent alors
dans mon être. Je ne comprenais plus, je ne pouvais plus comprendre
ce qu'était l'amour.
J’avais beau me dire qu’aimer c'est aimer avec détachement, c'est
permettre à l'autre de faire librement ses choix. Ma raison et mon coeur
le savaient mais son âme était en manque de lui, en manque d'amour,
en manque de la danse. Mon cœur était une cicatrice béante.
Une force irrésistible me poussa alors à lui faire signe et la danse reprit

Dès que j'ai pu


Je suis à toi venu!
Près de toi ce soir
Je serai.
Milles bisous très doux

Je ne puis te répondre de suite de peur de gâcher cet instant où je


découvre tes paroles. Il n'y a que dans le silence, ce grand silence profond
et si dense tout au fond de mon être que j'emporte tes mots. Tu es là dans
chaque inspire que je prends. Mon cœur est rempli de toi. Que le ciel
bénisse notre danse.

Je vogue voyageur perdu


Volontairement pour que la mer
Vers tes rivages me poussent
Je vogue sans boussole ni carte
Car je sais que vers ton île
Mon bateau perdu me porte
Mais y serais-je un jour
Pourrais-je enfin un soir m'y reposer
Me vautrer sur ses sables
Et étancher ma soif à ses sources
Ses fontaines de délices
Pourrais-je jamais arpenter ses plages
Escalader ses collines
Et de ses plaines en apprécier la beauté
Saurais-je la trouver et me perdre dans ses bois
M'enivrer des ses senteur suaves
Pourrais-je respirer ses doux parfums
Me blottir entre ses rochers
M'abriter dans ses grottes
Aurais-je jamais la chance
De goûter ses fruits et m'en rassasier
Peut-être ferais-je naufrage avant
Peut-être ...

Voyageur oh Voyageur, le vrai voyage


Est ce voyage qu'on fait
Avec une boussole intérieure.
Il n'y a que lui qui sait où il nous mène
Peut-être, oui peut-être jusqu'à mon rivage
Arriveras-tu ?
Mais le "peut-être" ramena l'incertitude, la navigation n'avait pas de
destination précise et nous prîmes peur tous les deux.

O douce Maï
Oublie ce "peut-être"
Qu'il s'en aille comme il est venu
Sans intention
Il s'est glissé tout seul
Et le regret m'envahit
De te l'avoir écrit
Je ne veux pas que tu sois triste
Je veux que tu sois heureuse
Que tu sois la plus heureuse
De toutes les femmes de la terre

La danse avait bel et bien repris mais sur un autre rythme. Désormais,
des vagues de peurs, de souffrances et d'incertitudes accompagnaient la
beauté et la joie pure de l'amour. Je luttais pour rester debout mais
savais qu'une partie de moi-même commençait à s'effondrer.

Mon amour,
Je pensais à ce "peut-être" en marchant
J'essayais de m'imaginer "peut-être"....
Puis j'ai vu tes yeux.
Alors que j'étais là dans la souffrance de mon "peut-être".
En moi, la douce chaleur
Des mots a glissé et m'a apaisée.
Tant de vérité dans ces mots
Qui disaient
Que la souffrance ou la joie
N'est qu'illusion pour se sentir vivre
Alors qu'en chacun de nous existe
L'Eternité.
L'Eclat de diamant était là
Alors que tes yeux brillaient et me souriaient
J'ai oublié "peut-être",
J'ai seulement gardé que l'éternité est en chacun de nous.
Je t'aime.

Puissent les vents favorables me conduire vers toi


Je regarde ta photo, tu es belle petit coeur
Merci Neaj. Je n'arrive pas à trouver le sommeil ce soir. Peut-être dors-tu
déjà ? Je regarde des grosses gouttes de pluie qui dégoulinent le long de
la fenêtre et je pense à toi. Bonne nuit. Je t'envoie un doux baiser.

Mon bel Ange,


Le ciel semble comme lavé
Après ces derniers jours de pluie.
Le soleil luit aujourd'hui
Et apporte une nouvelle énergie.
Un petit vent frais souffle
Aussi par ici et je profite
De lui pour t'envoyer une caresse.
J'irais tout à l'heure courir
Et reprendre contact
Avec la terre.
Je me sens bien
Juste là dans cet instant présent.
J'ai envie de prier
J'ai envie de célébrer la vie
Parce que tu y es.
J'entends les oiseaux qui gazouillent.
Je leur demande d'être mes messagers
Auprès de toi
Pour t'annoncer, qu'en ce nouveau jour
Moi, la plus heureuse des femmes
De cette terre
A ouvert son cœur et t'aime infiniment.
Bonne journée à toi

Voilà, je viens d'entendre le son de ta voix,


Et elle est toujours là flottant autour de moi.
Je ferme les yeux et j'entends chaque parole,
Chaque intonation.
Neaj, o Neaj, est-ce un rêve ?
Suis-je encore dans la réalité ?
Je ne sais si je dois rire ou pleurer.
Le soleil a disparu quand notre conversation
A été coupée.
Est-ce un signe ? Nous protège-t-il ?
Pourquoi tous ces nuages ?
Neaj, ma raison ne veut plus fonctionner
Je crois que je vais juste continuer à me laisser glisser.
Je glisserais avec toi. Je me laisserais emporter par ton sillage
Ta voix aussi me fait vibrer, quand tu m'appelles je n'arrive plus à
parler, je ferme les yeux pour savourer ce délicieux instant où tout
mon être tressaille.

J'ai l'impression que la température de mon corps s'élève de


quelques degrés, ma respiration s'accélère ainsi que les battements de
mon cœur.

Ton rire m'achève, je deviens ivre. J'ai alors peur d'ouvrir la bouche
et de dire des mots sans aucun sens, juste des sons. Je me concentre
très fort pour savoir quoi dire. J'y arrive avec peine. Ta voix me rend
dingue.

Comme le berger solitaire


J’ai pris ma flûte,
Dans une nuit de clair de lune
Enveloppant la montagne
De sa lumière phosphorescente.
Ma bouche se faisant l’interprète
De mon cœur,
J’ai laissé partir cette musique
Qui tapissait au fond de mon être.
Je l’ai laissée partir sans retenue.
Je l’ai laissée partir comme les vagues
De l’océan ondulant jusqu’au rivage.
Cette musique que toi seul pouvait reconnaître
Est arrivée jusqu’à toi.
Tu l’as entendue, tu m’as entendue.
Comme le berger solitaire
Tu as alors pris ta flûte
Et tu m’as répondu.
L'espace entre nous est désormais rempli
D'une mélodie qui fait danser nos coeurs.

Lorsque j'entends le cri de ton cœur


Aussi loin que je sois j'y reviens
Car c'est là ma demeure

Mon Prince,
"Une belle journée qui s'annonce"
C'est ce que dit ton message d'aujourd'hui.
Oui elle sera belle,
Qu'il y ait pluie ou soleil
La beauté sera là
Car dans mon cœur, tu es présent.
Merci d'avoir laissé tous ces messages.
Tu as la délicatesse d'un Beau Sire
Et j'ai de la chance de te connaître.
Mais ne t'en fais pas, je comprends bien
Lorsque tu ne peux faire autrement.
Ne t'en fais pas
Et garde moi alors juste très fort
Dans ton cœur.

Cela me rend triste et nostalgique lorsque je ne peux me connecter ou te


passer un coup de fil mais de temps en temps, on doit descendre de la
montagne pour la regarder de la plaine afin de mieux cerner sa beauté.
Notre danse est magnifique Beau Sire et lorsque je la contemple de la
plaine sa beauté me pénètre et je n'ai qu'un mot à la bouche, merci mon
Dieu de me faire connaître ça.
J'apprends avec toi à aimer avec une totale liberté, à aimer sans
culpabilité, à aimer sans vouloir posséder, à aimer juste en écoutant à
chaque instant mon cœur, mon âme, mon corps et te sentir dans chaque
particule de moi-même.

J’apprends à aimer avec le rythme et les battements du tambour. Je


n'avais jamais connu cela, je ne savais pas qu'on pouvait aimer si fort. Je
suis heureuse mais je souffre en même temps car tu es si loin et si proche
à la fois. Pourquoi ?

Y a-t-il un lieu plus calme


Que celui de ton âme.
Cet abri unique où je me ressource,
Où je puise mon souffle.
Y a-t-il un lieu plus doux
Que celui de tes bras
Qui m’enveloppent tendrement
Dans l’éclat du couchant.
Y a-t-il un lieu plus lumineux
Que celui de tes yeux
Où je me noie
Lorsque je suis avec toi.
Etre au milieu de nulle part
Sur une île, celle de tes rêves
Me perdre sur cette île vierge
Me promener dans ses bois
M'évader sur ses plages
Grimper ses collines
Descendre au fond de ses ravins
Boire l'eau de ses sources
M'extasier du jus de ses fruits
Poires, pommes, noix de coco
Suivre des yeux ses lignes
Ses courbes, ses vallées
M'étendre sur son sable
Si doux, si propre
Sur son herbe si tendre
La découvrir, l'explorer
Voir dans son âme
Vivre dans son esprit

Je suis cette île déserte


Au milieu de nulle part.
Je suis cette île qui attend
Dans le silence
Que sur elle tu poses tes pas.
Mes bois aux senteurs suaves
Dégagent des parfums subtils
Pour enchanter tes sens.
Mes plages à l’infini se profilent
Pour accueillir ton corps sur son rivage.
Mes collines se dressent fièrement
Et s’élancent vers le ciel
Dans l’attente de tes caresses.
Mes ravins regorgent
De doux fruits qui espèrent ta bouche
Mes sources s’offrent
A ta gorge pour apaiser ta soif
Les jus de mes arbres fruitiers
T’emmèneront dans des plaisirs sans fin
Mes lignes, mes courbes, mes vallées
Sont là oh voyageur, pour tes yeux.
Viens écouter mes vagues.
Viens t’étendre sur mon sable
Viens tes pieds poser
Dans mon herbe tendre.
Elles t’entoureront de leur fraîcheur.
Viens ô voyageur.
Viens retrouver la douce chaleur de mon île.
Viens voir mon âme, viens faire un avec mon esprit.
Je suis cette île déserte au milieu de nulle part
Qui se pare pour toi de toute la beauté du monde.

J'accours vers toi pour t'embrasser en ce lundi matin.


T'embrasser et t'embrasser cent mille fois.
Et voir dans tes yeux cet éclat de diamant.
Ici comme par chez toi les oiseaux chantent aussi
Et je les remercie car ils me rapprochent de toi.
Tu foules peut-être déjà cette terre en cet instant
Moi je suis encore dans ma tour.
Je descendrais tout à l'heure pour courir un peu.
J'ai pensé à toi une bonne partie de la nuit.
La petite sieste de hier après-midi ne m'a pas permis
De trouver le sommeil et tant mieux
Car j'ai pu ainsi veiller sur ta nuit.
Mon regard a parcouru avec tendresse
Ton visage, ton corps.
Je t'ai aimé mon Prince et j'ai connu la plénitude.
Celle qui se passe dans le silence des grands silences.
Je t'aime.

Neaj, oh Neaj
Le jour se lève
Comme les voiles qu'on soulève doucement
Les nuages s'écartent pour faire place à la lumière.
Miracle et magie de la vie.
Y aurait-il un magicien là-haut qui tel un chef d'orchestre
Harmonise les vibrations pour avoir les sons les plus purs de son
orchestre ?
Oh Neaj, mon tendre amour
Je crois en notre danse comme je crois au paradis.
Par le magicien, je me laisserais guider
Dans cette vie pour que le son de plus pur
Emane de nos deux pulsations.
Car toi et moi venons de la même source.
Je te remercie pour ce texte sur les âmes soeurs.
Je ne l'avais jamais lu et notre danse était toujours
En moi inscrite.
Je l'avais même écrite avant de te retrouver
Et je comprends aujourd'hui que c'était
A toi qu'elle était dédiée.
Il n'y a que toi, oh mon éclat de diamant
Qui pouvait entendre car ma musique est la tienne aussi
Comme un Prince Charmant, d'un baiser
Tu m'as délivrée.
Tu m'as sortie de l'ombre,
Moi la femme qui voulait se cacher
Je reçois à l'instant ton message de ce matin qui embellira ma journée.
Oui Neaj, avec toi je n'ai plus peur de danser
Avec toi je sors de l'ombre où j'étais
Je suis là dans tes bras, autour de toi, je tourbillonne
Mon Dieu, béni soit ce nouveau jour
Qui me permettra d'aimer mon bel amour

Près de toi je reviens toujours


Près de toi, mon âme respire
Moi le plus chanceux des hommes de cette terre
Moi la plus chanceuse des femmes de cette terre
Car près de toi je trouve de l'amour
Car c'est près de toi que mon cœur chante
Alors où ailleurs pourrait être mon repère
Alors où irais-je me façonner sinon dans ton giron ?
Je te vois tout le temps
A toi je m'offre entièrement
Ton image est gravée en moi
Je ne t'ai jamais vu mais de toi, j'ai le souvenir
Tu emplis tous mes instants
Un souvenir brûlant qui comble mon être
Mon cœur regorge de toi
Tu rythmes, oh Prince, les battements de mon cœur
Mon âme déborde de tes belles paroles
Tu illumines qui je suis
Je suis le plus heureux de tous les hommes
Je suis la plus heureuse des femmes
Car je suis celui que tu cajoles
Car dans tes bras je suis accueillie
Près de toi j'oublie tous mes fantômes
Près de toi, il n'existe ni espace, ni temps
O beauté mystérieuse
O mon amour,
Ange de mes désirs
Mon désir le plus pur
Toi ma douceur
Toi mon Prince, mon beau Sire
Tu adoucis ma vie
Tu fais rayonner mon être
Je t'offre le chant de mon cœur pour que tu danses
Je danserais, je danserais car tu m'as d'un baiser, réveillée

En toi j'ai connu l'infini. En toi j'ai trouvé l'éternité. En toi j'ai vu
l'amour. En toi, j'ai vu la lumière. En toi, j'ai vu le rire. En toi j'ai vu
couler une rivière.

En toi, j'ai vu cette eau claire,


Cette eau se mourant sur une plage ensoleillée.
Tandis que le ciel d'un bleu azur scintillait
Comme scintilleraient
Ces gouttes limpides
Accrochées à tes cils.
De mes lèvres je les recueillerais
Et je donnerais sur tes beaux yeux
Cent mille baisers.

Un nouveau matin vient de naître.


Je viens de mettre un bras par la fenêtre
Je viens de recueillir dans mon âme
Ces gouttes de pluie qui me parlent de toi.
Chaque goutte de pluie sur ma peau nue
Est comme ces mots d'amour
Que tu me murmures tout bas
Chaque goutte de pluie sur ma peau nue
Apaise la soif que j'ai de toi
Moi la plus chanceuse et la plus heureuse
Des femmes de cette terre
J'ai voulu fuir mais mes pas ne m'ont pas portée
J'ai voulu fermer les yeux
Mais l'éclat de diamant de ton regard
Ne m'a pas permis de ciller
Alors je me suis avancée
Et comme on rentre au paradis
Je suis entrée dans l'espace infini
Que tu m'offrais.
J'entends les chants des oiseaux
Sous la pluie et je souris
Ces chants résonnent en moi
Comme résonne ton message
De ce matin.
J'étais avec toi ce matin
Je le sais car j'ai ouvert les yeux au moment
Où tu m'as envoyé le message.
J'ai laissé mon cœur danser sa danse
Et j'ai refermé mes yeux sur ton image.
Toi et moi travaillerons
Tous deux en ce dimanche du mois de mai.
Toi là-bas, tu aides les autres à tisser les liens
Moi ici, j'aide les autres à tisser leur mieux-être.
Je suis bien, je suis heureuse.
Toute chose est à sa place
En cet instant où je t'écris.
Mon cœur fleurit et déborde
D'amour pour toi

J'aimerais ne pas seulement frôler ton âme mais la tenir, y pénétrer,


y construire ma demeure. O toi qui a embelli ma vie.

Tu y es dans mon âme mon amour avec toute ta lumière


Et si je suis sortie de l'ombre c'est pour mieux refléter cette belle lumière.
Je lis et relis tes paroles et je vais les emporter avec moi, ils me berceront
cette nuit. Que les anges protègent ton sommeil. Je t'aime tant.

J'ai peur de te décevoir, de décevoir tes rêves

Non tu ne pourras me décevoir, car mon cœur te connaît


Non tu ne le pourras pas si tu restes fidèle à toi-même.

J'ai peur car j'aimerais te voir


Te sentir, te toucher
J'ai peur car ça pourrait arriver
Car j'aimerais que ça arrive
Mais je n'en aurais pas le droit
Oui je sais mon Prince et c'est pour cela
Que j'ai sincèrement offert cette danse pour le bien de tous.
Je comprends ta souffrance, elle est aussi la mienne
Mais je sais également que toute souffrance passe
Et l'amour que je t'offre ne veut pas t'enchaîner ou t'éloigner de toi-même
L'amour que je t'offre est aussi libre que le vent
L'amour que je t'offre est comme une palette de couleurs
Où tu piocheras et prendras la couleur qui te convient.
Construis-toi si tu veux dans cet amour, sans t'éloigner de toi-même
Car en t'éloignant de toi, c'est de moi que tu t'éloigneras
L'amour que je t'offre ne détruit pas.
Non tu ne me feras pas de mal si tu restes dans ta vérité
Je t'embrasse fort.

Lorsque tu m'aimes
Respire moi
Respire mon amour pour toi
Respire afin que cet amour se dissolve
Dans ton propre souffle
Fais-le ensuite danser joyeusement en toi
Puis lâche-le avec tendresse dans l'univers
Début du silence de la part de Neaj, le manque, la déchirure firent à
nouveau leurs apparitions. Puis un sms et je reprends espoir.

Il est 6H00.
Un nouveau jour se lève
Et une palette de possibilités se dessine
A l'horizon.
Dans mon cœur, la chaleur
A nouveau se répand et chasse les larmes.
Mon aimé, mon Prince
Mon amour, mon troubadour
Me demande auprès de lui de revenir.
J'ai reçu son message,
J'entends à nouveau sa voix.
Elle est lointaine mais elle est là.
Je remercie le silence et m'en éloigne.
Le temps de chasser la lourde tristesse
Qui m'avait envahie
Le temps de retrouver la clarté de mes pensées
Et dans ses bras à nouveau, je serais.
Un nouveau jour pointe son nez
Ramenant avec lui toutes les possibilités
Que la lumière de cette journée soit douce
Pour toi là-bas et pour moi ici.
Qu'elle ramène la beauté, la légèreté.
Recherchons ensemble, le rythme,
Les battements du tambour et la danse.
La musique elle, est toujours là.
Un tendre baiser, je dépose sur tes lèvres.
Je t'aime.

Mais aucune réponse et j’ai à nouveau la sensation d'être seule dans


ma danse, mon cœur s’alourdit, j’ai peur.

Est-ce que tu vas bien ?


Parle-moi s’il te plaît.
Sais-tu que personne n’avait encore ainsi frôlé mon âme ?
Sais-tu que personne n’avait ainsi pénétré au plus secret de mon être ?
Sauf toi mon amour qui m'a fait sortir de l’ombre.

Comme pour chacun


Il y a des jours de soleil
Et des jours de pluie.
J'aurais aimé qu'il n'y ait
Que des jours de soleil
Des jours qui brillent
Et qui me rappellent mon coeur
Qui brille pour toi d'un amour intense.
Mais il faut pourtant ces jours de pluie
Ces jours de pluie qui font apprécier
Alors encore plus le soleil.
Je ressens ce soir ton absence.
J'aurais tant voulu me blottir dans tes bras.
Entendre les mots doux que tu me murmures
Tout doucement à l'oreille
Mais ce soir, tu n'es pas là et
Ta présence me manque
Tu es entré dans ma vie
Comme un rayon de soleil
Tu as réchauffé mon coeur
Et comblé mon âme.
Rien ne pourra m'empêcher de t'aimer.
Si tu savais comme ta présence
Me manque.

La passion est comme


Un cheval sauvage.
La passion est comme
Un cheval fougueux.
Mais les cavaliers sont là
Pour apprendre à la maîtriser.
Et ainsi viendra ce jour où
Ils galoperont dans les steppes
Cheveux au vent
En ne faisant qu'un avec leurs chevaux

Je suis assise sur ce banc


Et je t’attends
Dans ce parc immense.
Les heures, les minutes,
Les secondes défilent.
C’est la dernière ligne droite
Me dit mon cœur.
Ecoute, voici ses pas
Dans le lointain.
Ne l’entends-tu pas ?
Il sera bientôt là
Et t’emmènera à la fête des oiseaux
Pour danser sur le gazouillis
De leur joyeuse mélodie.
Je ferme alors les yeux
Et distingue dans le lointain ta silhouette.
J’entends tes mots remplis de tendresse
"Oh mélancolie, oh éloignement
Quittez le cœur de mon aimée".
Comme par magie, ma détresse s’envole.
Et l’allégresse remplace la tristesse.
Mon esprit vogue alors à ta rencontre
Vers toi qui fait ma joie
Vers toi en qui je retrouve foi
Au loin là-bas brille ta lumière
Une lumière qui se rapproche de moi
C'est de toi que vient la musique
Je le sais, tu le sais. Je t’attends.
Gouttes de pluie
Ce soir, je ne sais pas, je ne sais plus. Des gouttes de pluie glissent
lentement sur ma fenêtre comme ces larmes dans mon cœur. Je suis
remplie de tristesse, j’ai peur de lui avoir fait mal, trop d’amour fait peut-
être mal parfois. Le silence est pesant et lourd en moi et autour de moi.
Je ne sais pas, je ne sais plus. La musique est toujours là, je le sais mais
pourrons-nous à nouveau danser. Mon cœur se serre. Je ne sais pas, je ne
sais plus. Je me croyais forte. Je pensais avoir traversé de nombreuses
expériences de vie, avoir dépassé les peurs et les souffrances mais ce soir,
je ne peux pas. Je me sens aussi fragile et vulnérable qu’un enfant. Moi,
qui sais consoler les autres, je souris car je me rend compte que je ne sais
me consoler moi-même.

Elle n'a pas besoin de se consoler elle même


Je serais là pour le faire
Elle n'a pas à avoir peur
Car je suis toujours danseur
Je la prendrais dans mes bras
Je lui dirai petite fleur dansons
Je la serrerai si fort
Qu'elle se sentira en moi
Protégée par mon corps
Comme une seconde peau
Ma chair sera sa chair
Qu'elle n'ait pas peur
Car la musique est encore dans mon cœur

La pluie n'a pas arrêté depuis ce matin.


Tu m'avais dit que tu aimais la pluie et la voilà aujourd'hui qui me parle
de toi.
Mais je ne sais pourquoi mon cœur est si triste.
Peut-être parce que je m'en veux de t'avoir invité à danser.
Je m'en veux tellement parce que cette danse te fait mal.
Je regarde les gouttes de pluie glissant doucement sur la vitre
Je me dis si seulement la tristesse pouvait elle aussi glisser et s'en aller
Comme j'aimerais retrouver mon éclat de diamant
Voir un sourire dans ton cœur et sur tes lèvres.
Je n'arrive pas à m'éloigner de toi,
Je m'arrache moi-même le cœur.
Je regarde glisser ces gouttes de pluie
Si seulement elles pouvaient apaiser
Chaque fibre de mon être est en manque de toi.
Je cherche ma lumière mais elle se dérobe à mes yeux.
Il ne reste que la pluie pour me parler de toi.
Neaj, où es-tu ?

Je voudrais tant lui dire d'apaiser ses peines et ses tourments


Mais je ne peux que le prendre dans mes bras.
Je voudrais tant lui dire que ma soif de lui est si intense
Que j'en tremble parfois.
Mais je ne peux que le prendre dans mes rêves
Je voudrais lui dire de faire confiance à la vie
Qu'il est dans mes joies, mes peines et mes larmes
Mais je ne peux que le prendre dans mon cœur
Je voudrais lui dire que personne jamais avant lui
N'a été si proche de moi
Mais je ne peux que le prendre dans mon amour.
Je voudrais lui dire qu'il me connaît mieux que quiconque
Qu'il m'a touchée au plus profond de mon âme
Mais je ne peux que le prendre dans mon silence.
Je voudrais lui dire que je rêve d'être juste une fois
Dans ses bras et qu'au bout du monde pour lui, je partirais
Mais je ne peux que le prendre comme il veut.

Mon Prince, je t'avais dit que je ferais silence


Pour que tu accèdes au silence et puisse te retrouver.
Mais pour l'instant tu me dis que tu ne sais pas ce que tu veux.
Ta présence dans mon silence est si dense
Que j'ai voulu te retrouver.
Et retrouver la légèreté et la beauté des moments passés avec toi.
Tu as peur, m'as-tu dit ?
Parle-moi s'il te plaît, raconte moi tes craintes,
Soyons à deux pour les anéantir.
Prince, mon prince où es-tu ?

L'amour est toujours une construction de l'instant, l'amour est un art et


je commençais seulement à l'apprendre.

J’avais tellement envie de lui dire que j’entendais toujours la musique en


sa présence, de lui dire :
Comme un rayon de soleil inattendu
Qui traverse les nuages
Comme un rayon de soleil inattendu
Tu es venu alors que je n'y croyais plus
Personne n’avait pu jusqu’à ce jour frôler ainsi mon âme. Personne
n’avait pu pénétrer au plus secret de mon être. Pour toi que je n’ai jamais
vu, je suis prête à sortir de l’ombre, pour toi Neaj au regard de diamant, le
regard le plus pur et le plus magique que j’ai senti sur moi.

Mais la détresse et la tristesse avaient commencé à envahir mon âme et


je laissais couler mes larmes. Je me sentais abandonnée, rejetée.

Il est plus de minuit


Je n'arrive plus à réfléchir
Au travail que je dois terminer
Mais le travail peut attendre
Je laisse libre mon âme
Et mes pensées vont vers toi
Avec la facilité du skieur
Qui glisse sur les pentes enneigées
Là dehors il s'est mis à pleuvoir
Une pluie fine, douce, légère
Et alors je me dis
Peut-être est-ce ma douce Maï
Qui pleure parce que je suis loin
Peut-être que ce sont les anges du ciel
Qui pleurent parce que l'une des leurs
Préfère rester sur la terre
Peut-être tout simplement un signe
Du ciel qui bénit notre danse
Ma douce, je regarde cette pluie
Qui tombe si tard la nuit
Cette pluie qui semble être là pour moi
Car toutes les âmes se sont endormies
Sauf la mienne que maintiennent éveillée
Tes pensées.
Je sors un bras par la fenêtre
Et les gouttes légères s'y précipitent
Je les essuie comme j'essuierai sur tes joues
Toute larme, de joie ou de tristesse
Dans ce calme profond d'après minuit
Dans ce silence du jour qui dort
Dans cette harmonie des sons de la nuit
J'entends Cold Play chanter :
Look at the stars
Look how they shine for you.
J'entends aussi cette douce musique
Qui nous fait danser
J'entends ton cœur qui bat dans la terre
Je ressens sous mes pieds
Ce battement régulier qui
Comme une berceuse m'appelle
A te rejoindre dans ton sommeil
Dans tes rêves
Alors je regarde mon lit
Soudain immense, trop grand
Pour un homme seul
Trop froid
Pour un cœur qui veut danser
Mes yeux se ferment
Et tu es là dans le lit
Tu dors si paisiblement
Tu es si belle endormie
Je ne sais plus si c'est mon lit
Ou si c'est le tien
Ma chambre ou la tienne
Tout me semble familier
Pourtant différent
Tu dors
Le sourire aux lèvres
Ton visage, celui du bonheur, celui de la vie
Inspire la confiance
Tu dors
Et ta respiration régulière et rythmée
Soulève ta poitrine puis l'abaisse
Comme une danse
Quelle douce musique
Cette imperceptible respiration
Et tu dors
Une main sous la tête
L'autre sur ta cuisse
Tu dors
Dans cette paix que tu crées chaque jour
Autour de toi où que tu sois
Cette paix qui semble sortir de toi
Puis monte au ciel
Pour revenir sur terre
Sous forme de pluie
Une pluie fine, douce, légère
Une pluie qui coule sur mon bras
Pénètre mes veines et rafraîchit mon cœur
Je te regarde dormir
Je m'approche doucement
Je n'ose pas me coucher
De peur de t'éveiller
Le monde te doit ça
Te laisser dormir le soir
Après l'avoir aidé à porter ses souffrances
Tant de malheur que tu effaces de terre
Une larme coule sur ma joue
Celle du bonheur qui déborde de mon âme
Je m'assois
Sur le rebord du lit
Tout doucement pour ne pas troubler ton sommeil
Et comme par magie
Toujours endormie pourtant
Tu poses ta tête sur mes genoux
Et je ressens en toi
La délicatesse et la fragilité
De l'enfant qui s'endort
Sur les genoux de ses parents
S'abandonnant à eux
Sûr que rien ne peut lui arriver
Tout délicatement je pose une main
Sur ta joue
Du bout des doigts
Je suis le contour de tes yeux
Alors je vois au fond de ton âme
Je vois la souffrance et la douleur
Du passé, du présent, peut-être
Du futur
Je vois que malgré le sourire
Tu luttes
Pour que brille ta lumière
Pour que reste forte la flamme
Qui éclaire mon cœur
Tu luttes au fond de ton cœur
Combat à huis clos
Pour que le monde n'aie pas peur
Qu'il ne voie pas les coups
Que tu prends
Qu'il ne voie pas tes blessures
Pour qu'il ne s'inquiète pas
Car s'il perdait espoir
Tout serait à refaire
Une autre larme coule sur ma joue
Et tombe sur ta joue
Alors ta main prends la mienne
L'attire contre ton cœur
Qui bat à un rythme régulier, tranquille
Comme pour me dire
Ne t'en fais pas je vaincrai
Et alors, je ne sais pas comment
Ni même pourquoi
Mais j'y croyais
Tu vaincras
Je serai là aux premières loges
Pour assister à ta victoire
Et tu dors
Alors je me penche vers toi
Je te fais un bisou sur la joue
Et ta main serre plus fort la mienne
Contre ton cœur
Qui bat à un rythme régulier, tranquille
Comme pour me dire merci mon prince
Je ne sais si les mots peuvent décrire ce que je ressens ......les mots
s'effacent, il ne reste que la grâce. J'ai des larmes plein les yeux. J'ai
l'impression que je vais fondre, m'éclater en milles bulles. Est-ce possible
? Mon Dieu, je ne veux pas me réveiller.
En fait, je dors exactement comme tu me l'as décrit, je suis abasourdie. Ce
matin en me réveillant, j'ai eu l'impression qu'une blanche lumière était là
devant mes yeux et mes premières pensées étaient pour toi. Nous sommes
là dans une grâce, dans un mystère, qui je crois, nous dépasse.

Je n'ai pas de mots, je reste dans le silence du grand silence et danse ma


transe. Mon cœur, mon âme, mon corps frémissent et dansent. Est-ce
possible ? La magie partout m'entoure. Je viens de te lire et je tombe à
genoux comme devant un paysage majestueux qui nous pénètre de sa
beauté.
Mon ange, mon magicien, qu'ai-je donc fait ici-bas pour mériter tout ce
bonheur, pour mériter que sur moi, tu poses un regard de diamant.

Petit à petit et sans nous en rendre compte, nous donnâmes tout pouvoir
à cette danse en nous séparant de nous-mêmes.
La danse avait prit toute son ampleur, son propre virage et existait par
elle-même en nous entraînant sur un chemin que nous savions
cahoteux mais nous ne savions plus comment nous arrêter.
Souffrance et joie, larmes et rires, espoirs et peurs, attentes et fuites,
tour à tour se jouaient de nous et déséquilibraient nos espaces
émotionnels.
Comment vivre cet amour, répondre à l'appel des cœurs alors qu'il y
avait le risque de faire du mal autour de soi ?
Comment rester fidèle à soi sans faire souffrir l'autre ? Y avait-il un
choix à faire ? Que faire ?

Je n’ai pas envie que s'arrêtent mes larmes


Je me sens si bien, je ne savais pas que
Pleurer pouvait faire autant de bien
Je ne savais pas que je pouvais pleurer ainsi
A cet âge
Pleurer sans savoir pourquoi
Pleurer et aimer ça

Bonjour petit ange,


J'ai pensé à toi toute la nuit
Comment vas-tu?
Est ce que tu sens comme moi,
La force dansante en toi?
Je la ressens, plus fort que jamais
Chaque jour un peu plus fort
Et j'ai peur qu'elle n'atteigne un pic
Et qu'elle ne finisse par redescendre
Elle est belle notre danse
Ne trouves tu pas Maï?
Je ressens ton absence tout au fond de moi
Merci pour cet amour, cette passion...
Je t'embrasse
Je ne suis pas triste à cause de ton amour, mais à cause du fait que
tout ça est plein de vérité et que tu sois si loin

Tu sais je n'avais pas été très surpris par ta voix


Cette, si douce voix qui me chante l'amour
Elle résonne en moi comme un diapason, je la connais
J'ai envie que ce soit cette voix qui m'endorme
Chaque soir
J'adore ta voix, elle est à l'image de ton cœur
O Maï
J'ai le vertige
Je ne comprends plus rien
Je n'ai plus qu'une envie, toi
O beauté mystérieuse
Ange de mes désirs
Tu adoucis ma vie
Je suis là, ô ma douce,
Je viens aux nouvelles car je ne puis rester
Loin de toi
Sais-tu que quand je pense à toi
Je sens en moi une intense paix
Mon âme se nourrit de ton image
De ton amour et de tes mots doux

L’oiseau savait que Dieu


Lui avait donné des ailes
Pour vivre sa vérité.
Alors il les déploya
Et prit son envol.
Il se laissa dériver
Dans les courants
De l’univers.
Avec au fond
De son être,
Son désir le plus pur,
Son rêve le plus précieux,
Celui de voir l’océan.
Le soleil ce matin se lève majestueusement
Et sa lumière chasse les sombres nuages
Pour laisser émerger un ciel d'azur.
Au loin un avion zèbre le ciel d'un belle ligne blanche
Un sentiment d'abord fugace, une émotion envahissante
Et soudain comme une avalanche que je ne puis retenir
La nostalgie me saisit et m'emporte.
Une envie folle de rentrer, de rentrer chez moi.
Chez moi, mais c'est où, chez moi ?

Nous, toi et moi, rassemblés


Ouverture de nos deux consciences.
Tigre et Dragon réunis
Réalisant dans un même élan, dans une même passion notre légende.
Ensemble depuis la nuit des temps
Destin qui désarçonne car si proches et si loin à la fois.
Avec toi je suis moi, avec moi tu es toi.
Nous naviguons et avançons
Sans attaches et sans repères.
En nos cœurs une douleur,
En nos âmes une déchirure,
Souvenir de notre séparation, expérience de l’absence.
Tendant malgré tout vers la perfection, la réunification.
Souhaitant de toutes nos forces que la vie
Initie pour nous des retrouvailles.
Beauté se dégageant de nos brefs échanges
Et plein de douceur fusant alors de ces magiques instants.
Lumière se propageant de nos êtres
Lorsque nous nous abandonnons à l’appel d’amour de nos cœurs.
Extérieur réunion, intérieur croissance et évolution.
Que vive cet amour pour toujours
Qu'il vive sans détour
Qu'il vive jusqu'à nos vieux jours
Qu'il vive tel quel
Comme le voudra le ciel et la terre
Que l'amour toujours trace notre chemin
Qu'il dévoile à nos yeux la beauté de cette danse
Lorsque toi et moi réunis
Accomplissons sur une onde porteuse notre destinée
En nous dirigeant vers la lumière.
Ne perdant pas de vue l’horizon en dépit du vide ou de l’obscurité.
L’incertitude il est vrai contraint cette danse à prendre une forme propre.
Une forme que toi et moi créons tous deux en faisant de notre mieux.
Car nous savons tout au fond de nous qu'un jour viendra où
La terre s’élancera vers le ciel
Et le ciel sur la terre descendra

Oui je cherche
Alors je chercherai avec toi
Je cherche la nuit dans les étoiles
Je chercherai cette étoile brillante
Celle qui est la tienne
Qui éclaire désormais mes nuits
Je cherche dans les reflets de l'eau
Je chercherai dans les gouttes de pluie
Ton visage souriant
L'éclat de diamant de tes yeux
Je cherche au milieu des foules
Je chercherai dans la nudité des regards
Les yeux qui sont les tiens
Cette danse qui m'entraîne
Et que j'ai croisé
Cette musique qui m'envoûte
Sans le vouloir
L'ai-je voulu ? Etait-elle déjà inscrite?
Et sans le vouloir
Je ne le sais.
J'ai sombré
J'ai seulement succombée, poings et mains liés
Je cherche dans la lumière solaire
Je chercherai auprès du danseur solaire
L'éclat de ta lumière
Cette lumière qui émane de toi
Celle-là qui m'éclaire toutes les nuits
Celle qui réchauffe mon âme
Oui je cherche
Je chercherai encore et encore
Dans chaque coup de vent
Auprès des Maîtres du Vent
Dans chaque courant d'air
Dans le grondement du tonnerre
Ton souffle
Cette rafale qui m'emporte
Plein de vie
Et contre laquelle je ne puis lutter
Plein d'amour
Car comment lutter contre un océan
Je cherche dans l'océan
De douceur
Un chemin qui mène de l'autre côté
Je ne le sais
Là d'où vient la musique
Je chercherai juste ces souffles
Là d'où fusent les battements de tambour
Qui me mènent vers toi
Ces mille invitations à danser
Je chercherai cette voie
Je chercherai
Pour danser avec toi
Je cherche
Car je suis née pour te retrouver
Dans chaque ondulation de la nature
Je suis née pour te nommer
Dans chaque mouvement d'arbre
Dans chaque frémissement
Cette danse
Dans chaque vibration
Qui m'emporte
Dans chaque manifestation
Qui me met en joie
De l'univers
Qui m'apporte la sérénité
Je me laisserai emporter
Je cherche
Et je chercherai
Dans chaque bruit
Ton amour
Le cri de cet amour
Qui m'appelle sans cesse
Ce cri que j'entends
Je chercherai ta voix qui m'emplit
A longueur de journée
Tout le temps
Dans les battements de mon cœur

Si tu peux, le soleil me donner


Dans mon cœur, je serais inspirée.
De ses rayons ardents, il pourra sans nul doute
Transpercer le froid qui emprisonne mon âme
Me libérant ainsi d'une torpeur languissante
Qui me retient entre ses griffes sanguinolentes
Et m'empêche de m'envoler
Aussi haut que je le voudrais.
Si tu peux le soleil me donner
Dans mon cœur, je te remercierai.
Ils n'étaient pas prêts
Pas prêts à accepter
Le cadeau que leur
Avait fait la vie.
Aussi tout doucement
Et sans faire de bruit
Les océans à nouveau allaient les séparer.
Puisse le vent effacer sur le sable
Leurs pas et leurs souvenirs.
Lorsque ton souffle me traverse
Je m'anime et je ris
Lorsque ton souffle me traverse
Je danse et je ris

Oh temps, suspends ton vol.


Et laisse briller cet instant magique
Oh temps, tu sais bien que cet instant
Déjà n'est plus
Suspends donc ton vol
Juste un moment

Là-bas désormais elle attend en vain


Que cette voix douce la réveille
Elle attend en vain
Les éclats de rire du petit matin
Elle attend en vain
Les couleurs matin bonheur
Un nouveau jour se lève
Entraînant dans son sillage
Toute une palette de potentialités
A chacun de choisir sa possibilité

Nous choisîmes alors la possibilité d'inscrire cette danse dans la réalité.


J’ai d’abord posé des mots pour essayer de comprendre, d’y voir plus
clair.

Sa voix m’appelait sans arrêt


Et je suis partie à sa recherche.
Je suis allée par monts et vaux pour le retrouver.
J’ai affronté les tempêtes et les calmes plats.
J’ai accosté sur des îles désertes.
J’ai marché sur des routes tortueuses,
Je me suis mêlée à la foule tapageuse.
J’ai cherché son regard en tout lieu.
Puis au détour d’un chemin
Alors que le soleil brillait de tous ses feux
Je l’ai retrouvé.
Il m’avait offert un beau et intense voyage.
Et je lui en suis reconnaissante.
Aujourd’hui je retrouve la paix et la joie
Pour célébrer nos retrouvailles.
C’est celui qui fait danser mon cœur.
J’aspire de reprendre avec lui
Le chemin, la suite du voyage.
Ô ciel, qu’il ne me laisse plus seule
Désormais sur la route
Mais partage avec moi,
Chaque instant de vie.
Pour qu’ensemble nous construisions notre
Légende Personnelle.
Trouvera-t-il seulement en lui
La force.
La force de m’accompagner.

Je voulais non seulement comprendre désormais mais aller jusqu’au


bout de ma folie.

Lorsqu’on rencontre la personne avec qui on doit danser, c’est la magie à


chaque instant. C’est une douce musique qui flotte autour de soi. C’est
une danse sans fin dans l’espace. Ce sont aussi des signes qui se
multiplient à l'infini. C’est comme-ci l’univers entier conspirait pour nous
le faire savoir.

Je ne puis rester sourde, je ne puis fermer les yeux et m’enfuir. Je ne peux


qu’aller de l’avant en me laissant glisser sur les ailes de l’amour.

Je cherche parfois à fuir, à fermer les yeux, à ne plus entendre. Je cherche


à m'arrêter, à m'endormir. Je cherche des excuses, les bonnes raisons,
comme on dit, la souffrance des époux, la distance, l’éloignement et mille
autres raisons. Je voudrais me convaincre que c’est mieux ainsi, surtout
pour tous les autres mais j’entends aussi ce pur désir de mon cœur qui bat.
Ce pur désir qui me crie : poursuis ta route, tu as fait tant de chemin, tu ne
peux t’arrêter.
Je croyais que je faisais preuve de courage lorsque j’ai affronté la mort
lors de la maladie mais je me rends compte qu’il faut avoir bien plus de
courage encore pour accepter la vie et la suivre.

M’arrêter aujourd’hui, serait peut-être retourner dans l’ombre. M’arrêter


aujourd’hui, serait sûrement fuir le bonheur, fuir la danse la vie m’offrait,
cette danse invisible de la vie

Je suis née pour te retrouver


Je suis née pour te nommer.
J’affronterai mille tempêtes.
Je m’affranchirai de tous mes peurs et tourments.
Encore et toujours si tu me le demandais.
Car pour moi
Il faut être deux pour
Danser l’amour dans toute sa plénitude.
Et c’est toi que je choisis comme cavalier.
Je ne veux plus être l’esclave d’une vie
Où je ne me reconnais plus.

Si tu me le demandais, j’aurai la force de secouer le tapis de mes petites


habitudes. J’irai épée en mains affronter les démons de la sécurité, je
couperais les chaînes où je me tiens moi-même prisonnière pour venir
devant toi me tenir librement. Le désir de mon cœur est si fort. Mais es-tu
prêt toi aussi à t’affranchir ?

Je souris mais c’est un sourire mêlé de larmes car derrière ce sourire c’est
un cœur débordant d’amour qui dit son envie de danser la vie.

Ce qui me convient le mieux


C’est d’être là où tu es.
D’inscrire cet amour
Dans l’univers.
De le danser sans détour
Et le faire
Durer pour toujours.

Tu m’as fait voyager, tu m’as fait partir en quête de mon rêve, de toi. J’ai
traversé espace et temps pour te retrouver. Aujourd’hui je suis arrivée et
aspire à célébrer ces retrouvailles. Mais peut-être dois-je partir à mon tour
ou dois-je rester dans mes chaînes pour te laisser parcourir un certain
chemin?
Je partirais si tu me le demandais car je t’aime plus que moi-même. Si tu
n’es pas prêt, je m’égarerais alors, je m’enchaînerais et te laisserais
entreprendre le voyage, la quête pour te retrouver, me retrouver et nous
retrouver.

Navigue encore et encore jusqu'à ce que tu te retrouves. Je naviguerais


moi aussi pour me retrouver, pour me rencontrer pour savoir qui je suis et
t’offrir sans peur qui je suis car je n’aurai plus peur alors de m’offrir à toi.

Je ne veux te posséder et je ne veux pas que tu me possèdes. J’ai


seulement envie que tu marches à mes côtés et qu’on célèbre la vie. Tu ne
m’appartiens pas, tu appartiens à toi-même. Sois toujours fidèle en
suivant ton chemin. Il n’y a que toi qui puisses lui donner un sens. Ne
m’accompagne pas parce que tu m’aimes, accompagne moi seulement
parce que tu es d’abord fidèle à toi-même et que si ce que nous vivons, si
ce que tu vis a un sens pour toi.

La pire qui puisse nous arriver c’est d’avoir peur d’avancer car la peur est
l’ennemie de l’amour. Peur de rencontrer le bonheur, peur de se laisser
glisser, peur de prendre des risques, peur de sortir d’un univers qu’on a
prit soin de construire, d’élever à la sueur de son front qui nous fait qu’on
reste là à attendre la fin alors que la danse est ample et libre et que la
musique traverse les murs et nous pousse ailleurs.

C'est alors la tristesse et le désespoir lorsqu’on se rend compte qu’on ne


vit pas en accord avec le désir de son cœur.

Je suis née pour te retrouver


Je suis née pour te nommer
J’ai cru aimer mais j’étais loin de l’amour.
Aujourd’hui je sais car j’ai expérimenté sa magie.
Je sais surtout qu’il me pousse au bout de moi-même.
Qu’il déborde de moi.
Et sans peur aucune
Sur ses ailes je me laisse porter.
Que le ciel bénisse notre danse.
Que chaque vibration d’amour entre nous
Augmente le potentiel d’amour autour de nous.

Je dois continuer à avancer car j’ai retrouvé la route de l'amour au milieu


de l’océan. Mais je ne sais encore si c’est seule, que je dois continuer sur
cette route car je ne sais quel sens tu donnes à notre amour. Je ne sais sur
quelle route te conduit le désir de ton cœur.

Cependant saches ô mon aimé que ton choix toujours je respecterai car je
t’aime.

Le cœur a ses raisons comme la terre ses saisons.


Je remercie mille et mille fois ce courant de m’avoir porté jusqu’à toi.

Nous nous rencontrâmes.

Cette rencontre réveilla ce que nous avions au plus profond de nos


êtres, de nos âmes. La danse fut intense, magique.

Nous nous laissâmes dépasser, dériver et creusâmes jusqu'au cœur de


chacune de nos cellules. Nos mémoires se réveillèrent et si un bonheur
très fort nous envahit, le chagrin également était là.

Nous comprîmes que nous avions essayé tant et tant de fois de nous
retrouver, défiant espace et temps mais que jamais encore notre histoire
ne s'était bien terminée.

Qu’allait-t-il se passer cette fois ?

Le Tigre et le Dragon allaient-ils enfin se donner la possibilité de


s’unir ?

Ce matin, je réalise et j'ai horriblement mal.


Je doute et j’ai peur.
Puisse le ciel m'aider à traverser et à croire encore à mes rêves.

Là d'où je viens il y avait le silence


Là où je vais, il y aura peut-être la souffrance
Mais je sais que jamais plus
Ma vie ne sera pareille
Car la lumière que j'ai vue
Est pour moi pure merveille
C'est celle qui de toi émane
Et qui pour le monde rayonne
Je voudrais être dans tes nuits
Peupler tes jours
Dormir dans ton silence
Danser sur ta musique
Rire dans ton sourire
Pleurer tes larmes
Porter tes peines
Avaler tes peurs
Lier tes démons
Et t’offrir du fond du coeur
Tout mon bonheur

Et la descente dans les eaux troubles et tourbillonnantes commença.


Nous perdîmes de plus en plus pied en nous enfonçant au plus profond
de l'océan.

S'il faut que ma lumière s'éteigne


Pour que brille la sienne
Alors soit
Mon ombre de sa vue se retirera
Mon poids de son coeur s'en ira
Le monde et l'air qui lui appartiennent
Oublieront mon nom, mon visage
Mes empreintes avec le temps
S'effaceront
Plus rien de cette pollution par ma vie créée
Plus jamais ne subsistera
S'il faut que ma lumière s'éteigne
Pour que brille la sienne

Rien n'est tout noir


Rien n'est tout blanc
Il y a d'autres nuances
D'autres nuances
Qui donnent vie.

Tu ne le perdras que si tu le veux


Tu ne le perdras que si tu le laisses se perdre
Où qu'il soit s'il est ton amour
Il le restera
Car l'amour c'est la vie
La vie infinie
La vie éternelle
Crois en toi
Crois en lui
Crois en cette étoile
Cette flamme
Qui brille
Des fois vacille
Mais c'est juste une danse
Des fois qui s'affaiblit
Mais c'est juste un mouvement.
Cette flamme vivra toujours
Si tu la gardes à l'abri
Là dans ton cœur

Partir dans le vent


Laissant ses peurs
Loin derrière
Partir au levant
Chercher le couchant
Croire a ce qu'on doit
Accepter la vie en soi
Ouvrir les bras
S'ouvrir simplement
Car dans le mystère on marche
On danse
Rien plus n'a de sens
On sait juste que...
Qu'un jour viendra
Là-bas tout un monde
Il y avait du bruit, des cris
Des rires
Il y avait des foules
Des troupes sans cagoules
Ceux qui venaient
Ceux qui partaient
Ceux qui y étaient
Il y avait des chants
Et des danses de printemps
De jour comme de nuit
Il y avait des tambours
Et plein de rythmes
L'air qui vibrait s'embrasait
De mille feux
Comme ces milles étoiles
Qu'il y avait ces soirs-là

Là-bas tout un monde


Il y avait des rues sans fin
Des tournants à perte
Des retournements
Il y avait des perdus
Dans ce monde
Perdu du monde
Dans des labyrinthes
Ces voies multiples
Que de choix
Il y avait ces voix
Là dehors
Mais aussi en soi
Celles qui appellent là haut
Là où se trouve la lune
Pleine lune, demi-lune ou croissant

Là-bas tout un monde


Il y avait le désert
La rocaille et les palmiers
Parfois de la poussière
Les vents de sable
Mais il y avait aussi de l'air pur
Emplissant les poumons
Et les coeurs
Il y avait des coudes à coudes
Des cent et mille pas
Du chaud, du froid
Des clairs-obscurs
De belles histoires
Venant du levant
Du fond de l'orient
La bas tout à l'Est
Où vivent encore les mythes
Et les Majestés
Il y'avait la magie, les signes

Là-bas tout un monde


Des animaux heureux
Chiens, chats, canards
Et d'autres encore
Semant à tout vent
Poils et plumes
Il y avait des ourses
Petites et grandes
Tout plein de constellations
Celles des guerriers
De la lumière
Il y avait des coeurs partout
Avec des recoins clairs ou sombres
Ouverts à l'exploration

Là-bas tout un monde


Du plaisir et de la vie
Du bonheur
Des lignes d'écrits
Des enseignes et des images
De femmes qui courent avec les loups
Il y avait aussi des vides
Immenses
Mais aussi des trop pleins
Des débordements intenses et des crues
Des gigantesques palissades
Des non dits et des silences d'or
Des écrans prismatiques
Enigmatiques

Au printemps ils se sont rencontrés


Comme tigre et dragon
Nés de l'Histoire et des mythes
Nés de ces contrées lointaines de l'Orient
Au printemps ils ont combattu
Jouxte-danse dans les âmes et les coeurs
Fabuleux combats des mots
Plus tard soulevant des tourbillons
De poussières d'étoiles et de plumes célestes
Dans ces arènes d'un autre monde
Fascinants et incompréhensibles corps à corps
Aux yeux de simples mortels
Perdus dans l'éternité qu'est le temps
Ils ont lutté, ils ont dansé
Ils ont rugi, ils ont chanté
En proie à la transe et à l'euphorie
Se sachant de taille
Nobles adversaires nés pour s'affronter
Se sachant victorieux qu'importe l'issue
Car ils se retrouveront dans la durée de l'infini
Pour d'autres combats, d'autres victoires
Car ils sont nés pour s'affronter
Fidèles adversaires à l'épreuve des âges
Le temps et l'espace sont à leur service
Les cieux et les mondes sont leur domaine
Comme tigre et dragon
Ils sont la conscience et l'Histoire
Ils sont la légende de la danse éternelle

Si je suis encore debout, si je continue à jouer le jeu c'est que je


continue à croire. C'est que j'espère toujours et encore. Mais y a-t-il
vraiment de l'espoir? Tout ce que je vois ce sont des obstacles.
La frontière semble trop bien marquée. Un mur trop haut et chaque
jour, arrivent des maçons plus ambitieux, des architectes plus hardis.
Peut-il y avoir encore de l'espoir? Peut-être que oui car de l'autre
côté il semblerait qu'une échelle ait été placée, des efforts entrepris
pour atteindre le sommet. Reste-t-il de l'espoir? Je l'espère.
Au début j'ai d'abord cru sans y croire, j'ai cru y croire. Je faisais
semblant. En moi même je me disais que c'est une autre fantaisie,
encore une attrape dans le genre où j'excellais. Mais cependant je me
disais malgré tout "et si j'y croyais moi aussi, qu'est-ce que ça me
coûte de croire que c'est possible, sinon de me détendre l'esprit!"

C'est alors que tout a commencé. C'est alors qu'est arrivé l'espoir.
L'espoir d'entrer dans un monde plus beau. L'espoir de s'allier, de
s'unir pour l'entraide, le soutien, le soulagement. J'ai commencé à
croire à tout cela!

J'ai alors allumé un feu pour les signaux de fumée. J'ai envoyé des
signaux, mais le vent les a dissous. J'ai essayé de me rapprocher de la
frontière, j'ai même mis un pied de l'autre côté, laissant d'énormes
traces, visibles de loin. Je ne sais pas s'ils ont été vus, mais j'ai aperçu
des signaux en retour. Malheureusement les signaux étaient codés. Je
n'ai pas pu les déchiffrer, ne sachant s'ils m'étaient destinés ou s'ils
étaient pour un tiers.

C'est vrai que j'ai essayé de mémoriser ces signaux et de les décrire à
un spécialiste, mais je ne suis pas sûr de leur interprétation. Le
spécialiste m'a dit qu'ils étaient porteurs d'espoir. Mais rien n'est sûr.

L'espoir n'est pas sûr, pourtant j'ai continué à croire en lui. Croire
en l'espoir en espérant que tout ira bien. Puis, j'ai reculé, m'éloignant
de la frontière puisque le mur était là pour bien marquer les limites.

Je me disais que si des signaux m'étaient destinés je comprendrais.


Soudain sur le mur j'ai vu apparaître une échelle, j'étais stupéfait,
j'ai attendu patiemment, seconde après seconde, jusqu'à ce que je
voies apparaître une main, puis une autre, puis une tête, celle de
l'alliance, celle de l'union.

C'était aussi une voix, une douce voix qui m’a dit "salut". J’ai
répondu "veux- tu faire une promenade avec moi?" "Pourquoi pas"
me dit la voix.

Nous avons alors marché côte à côte sur le mur. Dans le silence,
chacun regardant de l'autre côté du mur. Du côté de l'autre! J'ai vu
le monde de l'autre. J'y ai vu la simplicité, la franchise, la joie. Et j'ai
vu l'espoir. L'espoir de voir le mur tomber.

J'ai eu peur. Peur qu'en tombant le mur ne me tombe sur la tête.


Peur que mon côté du mur ne soit pas digne d'être découvert. Peur
de ne pas avoir assez de force pour refaire mon monde à l'image de
l'autre. J'ai eu peur de devoir transformer mon monde et ne plus
pouvoir m'y retrouver.

J'ai alors fuit l'espoir. J'ai commencé à espérer perdre l'espoir. Mais
plus j'espérais le perdre, plus il revenait en force. Dans ma peur j'ai
oublié de parler à l'autre. J'ai oublié de lui demander si mon message
lui était parvenu. J'ai oublié de lui parler de l'espoir de voir un
monde sans mur.

Je me suis arrêté, écoutant la voix s'éloigner jusqu'à ne plus


l'entendre. J'ai alors sauté dans mon monde où de nouveaux maçons
arrivaient pour continuer à hausser le mur. J'ai eu l'impression que
mon message avait été perçu.

J'ai eu à nouveau l'espoir. L'espoir et la peur. Il me faut à présent


vérifier que mon message a été bien reçu. Il me faut une autre
rencontre sur le mur. Il faut que je me dépêche car les maçons sont
de plus en plus laborieux. Il faut faire vite avant qu'il n'y ait plus
d'espoir...
Nous nous rencontrâmes à nouveau mais l’espoir était absent.

C'était hier pourtant....


Serait-ce encore demain ?
Peut-être bien si le Ciel
Nous donne un coup de main.
Aujourd'hui je ne peux
Que garder au fond de moi
Ce goût infini.
Ce goût infini
Qui a la saveur de l'éternité
Je me souviens de ce réveil
Au petit jour.
Lorsque la lumière de ton sourire
Eclaira mon âme et l'enivra.
Aujourd'hui non seulement je vois
Mais mon âme contemple
Chaque poussière d'étoile que tu as soulevée.

Ses pas l'ont accompagné dans le désert.


Ses bras l'ont soutenu.
Comme deux enfants inconscients,
Ils ont voulu marcher sur le chemin qui donne soif.
Repoussant encore et encore leurs limites.
Sous les journées de soleil torride,
Ils ont creusé au rythme du tambour.
Ils ont creusé de leurs mains nues.
Ils ont creusé jusqu'à la moelle, jusqu'au sang
Pour faire jaillir l'eau de la terre aride.
Ainsi par les nuits de lune et d'étoiles
Ils ont écouté les murmures des collines toutes proches
Pour connaître l'apaisement et l'espoir
Qui donnent la force d'avancer.
Car ils savent tous deux
Que de l'eau jaillira le feu
Le feu qui alimente cette flamme ardente
Qui brûle sans cesse en leur âme
Depuis qu'ils se sont retrouvés

La hauteur ne me fait peur


De tomber je peux me relever
Mais souffrir de te faire souffrir
Oh quel abominable supplice.

L'art d'aimer, comment aimer sans blesser ?


Comment laisser aller sans saigner ?
Comment aimer, simplement aimer sans déchirer?

Mon âme de ton regard s'est embellie


Mon esprit de ta présence s'est apaisé
De toi ô mon ange, j'ai appris le meilleur de la vie

Un verrou qui tourne


Une porte qui s'ouvre
Un verrou qui tourne
Une porte se ferme
Une autre s'ouvre
Puis une autre encore
La lumière alors fuse
La vie est là
Belle, majestueuse
Elle vous tient la porte
Vous invite à entrer
La vie vous étreint
Vous embrasse
Et votre cœur bat
Il danse
Car c'est un rêve
Qui se réalise
Mais la peur est là aussi
Elle aussi vous étreint
La vie n'est-elle pas un rêve?
La peur vous pose cette question
Et bien d'autres encore.
Voulez-vous de cette vie qui s'offre
La méritez-vous
Vous acceptera-t-elle?
Mais la vie vous rassure
Elle est bien là
Vous enveloppant
Vous ouvrant l'infini
L'univers des possibles
Elle vous promet mille folies
Des heures de bonheur
Des instants magiques
Des voyages sous tous les cieux.
Mais la peur revient
Avec son amie l'angoisse
Renforcées par leur serviteur
Le doute.
Ils disent détenir la vérité.
Ils disent que cette vie n'est pas la vôtre
Que vous n'êtes pas d'ici
Que ce monde est dans votre esprit
Que tout n'est que mirage.
Votre esprit s'embrouille alors
Des voix s'emparent de votre âme
Vous ne savez plus qui parle
La vie, la peur en vous
Le doute, l'amour
La vérité, le cœur
Tout se mélange
Vous n'avez qu'une envie : crier silence!
Vous n'avez qu'une envie : d'aller loin
De partir
Ne plus entendre
Ne plus rien écouter
Partir loin du tumulte
A l'autre bout de nulle part
Là où le silence répondra
A tous vos silences
Là où votre silence s'unira
A l'univers du silence
Là où votre âme pourra enfin
Reposer en paix

Au désert il y a du vent
Souffle de ces esprits
Qui hantent la terre
Souffle qui efface les traces
Sur le sol mais pas dans l'âme
Souffle qui parle au cœur
Comme mille voix en chœur
Mais aussi fines et aussi claires
Que celle de l'enfant-vérité
Qui sait et qui très souvent
En nous murmure
Et parfois dérange
L'enfant-vérité caché
Qui entend et qui voit
Ces secrets si bien gardés
Que même la profonde conscience
Ne peut seulement imaginer
Le souffle du désert
Qui s'efface devant les traces
Laissées par les regrets
Et la souffrance de la passion
Traces de meurtrissures superficielles
Comme la croûte sucrée des dragées
Recouvre une âme de bonheur
Un cœur-amande tendre
Fait du cumul de beaux moments
Toutes ces bribes de vie heureuse
Ces instants intenses jamais avoués
Pas même à soi
Pour ne pas en tracer les contours
Et faire naître du yin le yang
Au désert il y a ce souffle
Dont les traces s'effacent
Derrière chacun de nos pas
De ces grands espaces nous éloignant
Chacun de ces pas-vie
Vers de fragiles certitudes
Qui ne sont que flageolants desseins
Comme les mirages du désert
S'estompant à mesure de progression
Ce souffle reste une trace
Celles des vies antérieures
Celles des âmes passées par là
Criant qu'elles reviendront
Encore et encore
Dans ce désert ou dans d'autres
Pour réimprimer ces vies
Que nous voulons effacer
Là dans ce désert de nos cœurs
Que nous voulons rendre arides
Mais le vent et les sables
Comme la croûte sucrée des dragées
Ne font que recouvrir l'amande
Cœur et âme sacrée
De ce qu'au fond nous sommes
Flamme dans la flamme éternelle

Sur son arbre il a grimpé


Branche par branche jusqu'au sommet
Mais une d'elle s'est cassée
Et du haut il a dégringolé
Pour à terre se retrouver
Et là il a saigné
De son cœur le sang a coulé
Liquide vital du goût de l'acide
Mais il n'a pas pleuré
Car toutes ses larmes
Il les avait déjà données
Aujourd'hui il reste là
Nu, abattu
Devant son arbre
Si haut vers le ciel
Quelques branches cassées
Parmi des milliers

Voyages dans les vies antérieures :


Une amie me proposa des séances de régression dans mes vies
antérieures.
Cela tombait bien car je voulais comprendre tous ces images, ces
visions qui émergeaient du plus profond de ma conscience depuis que
Neaj était entré dans ma vie.

Chaque voyage me permit de comprendre mes problèmes et souffrances


de cette vie, chaque voyage me permit de guérir mes blessures
profondes et c'est ainsi que je finis enfin par me retrouver vraiment.

Cependant me retrouver n'était nullement suffisant, la vie me


demandait de m'engager envers moi-même, de faire acte de foi et
d'incarner cet acte de foi.
Chapitre 5
Le choix, le renoncement, le détachement, la séparation

Devant toutes ces mémoires qui se réveillaient, la peur ennemie de


l'amour prit possession de moi. Que devrais-je faire dans cette vie ?
Comment rééquilibrer les choses ? Comment sortir de cette douleur ?
Je n'avais plus de certitude. Des vagues d'émotions me soulevaient et
m'enfonçaient tour à tour. J’étais à bout de force.
La souffrance, le désespoir me conduisirent dans l'obscurité la plus
totale et surtout je revivais encore et encore l'abandon, le rejet, la
séparation dans mon âme, dans mon corps.

Mes blessures étaient là à ciel ouvert et attendaient une réponse et je ne


pouvais rien faire, juste ressentir cet anéantissement qui m'étreignait.

Dans cet égarement, je quittais tout, maison, époux et je me suis


retrouvée dans une position de complet dénuement, de complet
dépouillement consenti.

Le moment de vivre, le moment de pardon et de guérison étaient là, je


ne pouvais plus reculer.
Je me suis observée
Allant jusqu'au bout de la souffrance,
Puis jusqu'au détachement
Et je suis toujours là,
Debout sans amertume,
Sans ressentiment,
Remerciant simplement
Le miracle de la vie.
Je sais que je verrai
Encore et encore
Le soleil se lever chaque matin
Et sentirai sur mon visage sa caresse.
Je sais que je verrai
Encore et toujours
Les étoiles par milliers
Dans l'obscurité de la nuit.
Et dans mon coeur
Etincellera leur lumière.
Que dans mes cheveux,
Le vent se faufilera.
Que la pluie sur ma peau nue glissera.
Alors qu'importe tout le reste
J'avance dans chaque instant, construisant un chemin.
Chemin qui n'existe que par ma marche,
Chemin qui n'existe que par mes choix.

Un choix dans ma relation avec Neaj : le renoncement, accepter la fin


de l'histoire.
Je compris que j'étais en train de changer d'énergie, de reprendre mon
pouvoir par rapport à moi-même et je compris aussi que ce je
recherchais à l’extérieur était juste là en moi. Je devais d’abord faire
l'union en moi, me rassembler inconditionnellement dans toutes mes
dimensions.
Je devais accepter de m’aimer, accepter de ne pas m’abandonner,
accepter d’écouter vraiment mon âme et tout mon être. Je compris que
j’étais en train de me guérir pour de bon cette fois-çi.
D'ailleurs le calendrier Maya me le confirma.
Bonjour Neaj,
J'ai compris que nous formions tous deux une seule âme en deux pôles
contraires, le tigre et le dragon. J'ai calculé, dans le Calendrier Maya,
l'énergie que nous formons ensemble et c'est Manik, la Main Bleue qui
veut dire guérison.

Je crois que de vie en vie, nous nous sommes mis à l'épreuve et ce ne fut
guère facile. Je sais que je suis allée au bout de moi-même en regardant
en face mes peurs. J'en ai dépassé un bon nombre et j'en suis heureuse.
Cependant je sais aussi que le moment est venu de passer à l'action,
d'avancer, d'évoluer.

J'ai connu et expérimenté l'instabilité et l'insécurité dans tous les


domaines. Je comprends mes luttes, mes peurs, mes difficultés à lâcher-
prise face à toutes ces souffrances cristallisées depuis la nuit des temps.

Aujourd'hui, j'ai accepté un dépouillement consenti, un dénuement pour


pouvoir mieux me retrouver et remonter plus légèrement la pente. Notre
histoire m'a énormément déstabilisée il est vraie, mais je sais aujourd'hui
que je devais passer par là pour connaître l'endurance et la foi et l’amour
inconditionnel.

L'endurance qui permet un travail persévérant et en profondeur à


l'intérieur de soi, un travail permettant de lâcher mes blessures d’amour.
Quant à la foi, elle m'a reconnecté à l'amour, à moi-même.

Tu m'as dit qu'il y avait des murs érigés autour de toi. Trouveras-tu
malgré tout ta liberté ? Je ne le sais. Je sais seulement que de mon côté, je
ne peux vivre emprisonnée.

Je suis persuadée que sur cette terre, nous avons le choix, c’est notre
libre-arbitre, pour dépasser à notre rythme nos illusions de peurs. Il n'y a
que toi et toi seul, qui sais quel choix faire. Ma partie d'âme a fait son
choix, je veux aller de l'avant, je veux construire selon le désir de mon
cœur. Construire en unissant le ciel et la terre. Je veux pour cela me faire
confiance et faire confiance à la vie.

Laisse s'il te plaît ces mots pénétrer ton âme car ton âme est mon âme,
mon âme est ton âme. Elle comprendra et dis lui qu'une partie d'elle
n'aspire qu'à trouver sa place dans ce monde. Je ne sais toujours pas où je
vais ou plutôt où la vie me mène mais je n'ai plus peur. Je suis juste un
peu triste.
La tristesse vient du fait que je n'ai pas été ton choix malgré tout l'amour
qui pouvait exister entre nous mais c'est la loi de l'évolution et je l'accepte
car j'ai accepté le fait que les choses arrivent pour le bonheur de tous.

Je nous fais confiance et je pense que s'il y a des entraves à notre amour
c'est qu'il ne contribue pas au bonheur de tous. Je ne me sacrifie
nullement, j'accepte juste ce fait car j'ai foi en la vie.

J'ai compris également que ce n'est pas parce que tu faisais partie de mon
âme que tu devais me choisir moi. D'autres font partie également de ton
âme. Tu m'aimes, je t'aime mais on ne peut vivre l'union du ciel et de la
terre pour l’instant.

Notre amour reste virtuel, spirituel et ce n'est pas ce que veut mon coeur.
Mon cœur aspire à un amour qui s’incarne. Je veux de quelqu'un de libre
qui danserait avec moi l'amour en l'inscrivant dans la réalité et en lui
donnant forme.

Je ne peux plus continuer ainsi avec toi car ce serait atteindre le point de
non retour et mourir encore une fois dans tous les sens du terme.
Puissions nous reprendre chacun notre liberté et continuer nos routes.

Je demande à l’univers de me permettre de m'arrêter ici, je lui demande


de bien vouloir me remplir à nouveau pour que je puisse reprendre mon
ascension, ma construction et ma réalisation, pour que je puisse vivre le
rêve de mon âme.

Alors voilà, c'est la vie, et c'est ainsi. Je sens quant à moi, qu'il faut que
j'aille en Afrique et que j'agisse selon mon coeur. Je vais aller là-bas en
action humanitaire pour former des praticiens Reiki et j'ai opté pour le
Bénin.

Je souhaite que tu sois heureuse ainsi. Je souhaite que tout


concourt à ton bonheur où que tu sois. Bonne chance pour le
Bénin.
Mes peurs sont réelles, elles font partie de moi. Je ne pense pas être
assez "mûr" pour les évacuer.
Je viens, il y a une heure, de sortir d'un accident qui aurait pu être
grave, mais je suis indemne. Mon véhicule a eu autant de chance que
moi, un camion m'a percuté par l'arrière.

Ce que désire mon cœur, tu ne pourrais le combler, je préfère prendre de


la distance. Avec le temps, les choses s'apaiseront d'elles-mêmes et il ne
restera que l'émerveillement. Merci de m'avoir encore une fois
accompagnée un bout de chemin.
Je suis tombée dernièrement sur cette phrase que j'avais écrite l'année
dernière après notre rencontre : "Ils se regardèrent intensément à la lueur
des bougies et dans leurs yeux passa un nuage d'éternité "

De toi, il me restera toujours le parfum d'éternité. Que l'univers prenne


bien soin de toi.

Le fondement de l'art de voler


C'est de se laisser porter par le vide
Avec un cœur confiant.
Avec mon cœur, j'ai touché
Les peurs identifiables de chacun de mes corps.
Avec l'amour, je les ai libérées.
Avec mes larmes, je les ai soignées et consolées.
Ce n'étaient pas des larmes de joie.
Ce n'étaient pas des larmes de tristesse.
Seulement des larmes de vie.
Et désormais je sais qui je suis
Car j'ai fait l'expérience de qui je suis.
Et ainsi mes larmes vont rejoindre
Toutes les larmes des ceux qui me précèdent
Et toutes les larmes de ceux qui me suivront.
Ce ne sont pas des larmes de tristesse.
Ce ne sont pas des larmes de joie.
Seulement des larmes de vie.
Elles coulent vers la rivière.
De la rivière, elles vont à la mer.
La mer qui reconnaît en elles, une partie d'elle-même.
La mer qui les accueille et les berce en son sein.
Elle les porte au plus haut de la vague
Puis les entraîne au plus profond de l'océan.
Mes larmes suivent ainsi le mouvement
Le mouvement de la vie.
Quant à moi, j'ai accosté
Et je m'avance sur cette île vierge.
Je m'avance sans crainte et dans la confiance
Car je fais le choix de vivre
Dans ma paix intérieure.
Je fais le choix de m'aimer sans conditions.
Le choix de ne jamais plus m'abandonner.
Désormais je sais que l'amour
Qui me fait vibrer ne vient pas de l'extérieur.
L'amour qui me fait vibrer est en moi.
J'ouvre mes ailes et en m'appuyant
Sur cet amour, je prends mon envol.
Tout haut je vole,
En me laissant porter par les courants.
Je vole, puis je marche pour découvrir
Les merveilles de cette île.
Mon cœur toujours me servant de boussole.
Quels que soient les endroits,
Où je pose mes pieds
Je sais désormais qui je suis.
Je suis cet être libre de créer sa vie
A chaque instant.
Je donne carte blanche à mon âme, à mon cœur
Pour me guider sur la voie
Car je vois le soleil entrer dans mon cœur
Je vois le soleil entrer dans la croix
Je vois le soleil entrer dans la lumière
Dans le blanc vibrant de la lumière
Et je me reconnais à travers voiles et karmas.
Je reconnais ma vérité et ma permission de création.
J'ai accosté

Conclusion
La résolution karmique, le cadeau, le Tao

Dix années s’écoulèrent ainsi, j’avais fait l’union en moi et un beau jour,
le signal.

Je tombe sur un documentaire concernant le Texas à la télévision. Mon


cœur bat la chamade alors qu’une envie irrésistible de m’y rendre, prend
forme en moi. Quelques jours après, j’ai Neaj au téléphone qui
m’annonce qu’il se rend au Texas pour six mois, dans le cadre
professionnel.

J’ai pris dans la foulée un billet d’avion pour le rejoindre. Notre histoire
ne se terminera jamais car ceci est notre vérité. Cet immense amour que
nous portons l’un à l’autre. Il nous reste maintenant à l’incarner, le
concrétiser dans la matière et allant vers une union terrestre. Ceci est la
vérité des Flammes Jumelles, vivre dans la matière leur union cosmique.

Les rencontres ne sont jamais le fait du hasard. Nous rencontrons l'autre


parce que nous avons une histoire commune avec lui. Comme la terre a
ses saisons, le cœur a ses raisons. Un cycle était terminé et un autre allait
commencer......

P.S : Avec une Âme Sœur, l'énergie est fournie pour faire un travail sur
soi afin d'aller vers l'unité et l'union en soi. Le retour à la Source, à la
maison est alors envisageable à travers la réunion avec sa Flamme
Jumelle.
Avec une Flamme Jumelle, l'énergie est fournie pour la création. Lorsque
chaque jumelle a fait l'union en elle, (a travers un travail avec une âme
sœur ou seule), elles peuvent alors se réunir à travers leurs deux énergies
unifiées et puiser là-dedans pour créer dans l'amour et l'équilibre.
Donc merci à tous de participer consciemment ou pas à l'évolution de la
vie pour le plus grand bien de tous. Merci de traverser chaque moment
avec intégrité et authenticité. Que la force divine nous guide et nous
ouvre le chemin vers le sacré.

Remerciements

Je dédie ce livre à Mataji, à Granny, ma grand’mère, à Annette, ma


mère, à Gaby, ma tante, à Ariane, ma sœur et à Alexia, ma fille, mon petit
soleil qui m’a éclairé et remis sur le chemin vers moi-même.

Je dédie ce livre à toutes les femmes qui dansent sur le rayon de l'amour.

Merci également à Marie la Mère Divine pour son aide.

Je dédie ce livre à toutes ces âmes sœurs qui nous ont aidé à trouver le
chemin de l’union. Merci à chacune de vous.
Merci au Ciel et la Terre. Merci à l’Univers.

Merci à vous tous d’être là.


Je vous aime. Je nous aime

« Comment connaîtrez-vous les défis de l’existence humaine si vous


vous envolez sans cesse vers une perfection d’azur ? Où sèmerez-vous
les graines de chagrin ? Pour sarcler et désherber il est besoin de terre
et non d’un ciel de désir sans nom ».
Rumi

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