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Réalisé Par :
AITSALAH Morad & LATIF Elmehdi
Effectué à
OCP KHOURIBGA
Membre de jury :
Nous ne savons comment exprimer notre profonde gratitude à Mr. HAMDI OMAR,
notre encadrant au sein de l’organisme OCP, pour ses directives et sa volonté incessante
de vouloir réussir notre travail, et ceci en faisant preuve d’une grande disponibilité à
notre égard tout au long des quatre mois de notre stage.
Nous remercions également tout le personnel des services pour leur aide précieux,
conseils et leur soutien moral, et pour leur esprit de collaboration et leurs sacrifices pour
que nous puissions passer ce stage dans de bonnes conditions.
Nous adressons par la même occasion, nos plus vifs remerciements aux responsables et
au corps professoral de L’École Nationale des Science Appliquée d'Al-Hoceima pour
les efforts qu’ils n’ont cessés de déployer pour assurer une meilleure formation.
Nous tenons à remercier aussi tous les membres du jury pour leur bienveillance à
vouloir évaluer notre travail.
Enfin, nous ne saurons oublier de remercier nos parents pour leur soutien et leur
encouragement.
Introduction Générale
Grâce à ces avantages, la charpente métallique est un mode de construction de tout
premier ordre, qui se développe de plus en plus dans le monde.
Surtout pour les grands projets industriels, et commerciaux tels que les grandes usines,
les hangars a stockages et les supermarchés.
L’utilisation des matériaux acier, s’est imposé d’abord par ses qualités de résistance,
ses avantages esthétiques, mais également parce qu’elle permet l’édification des
ossatures dont les sections exiguës occupaient moins de place que les autres matériaux
employés, jusqu’alors du coup, l’ensemble de la charpente métallique acquiert un
aspect de légèreté, tout en permettant de donner aux pièces porteuses des portées
inusitées.
Cette importance croissante que revêtit la charpente métallique a été toujours impulsée
et soutenu par un travail de recherche et de normalisation sur l’acier, et a qui aboutit à
une meilleure maitrise du calcul et de l’exécution. Conscients de grand intérêt que
présente ce matériau, nous avons entrepris ce travail de fin d’étude sur un sujet qui traite
du dimensionnement et d’étude d’un hangar industriel en charpente métallique avec les
deux normes CM66 et l’Eurocode3.
Résumé
Ce projet de fin d’études consiste à étudier un hangar métallique située à UGM MEA
KHOURIBGA, avec les deux règlements CM66 et Eurocode3.
Les calculs ont permis de déterminer les sections des profilés permettant de garantir la
sécurité et la stabilité de l’ouvrage compte tenu des charges qui lui seront appliquées au
cours de sa vie.
Les calculs et vérifications ont été conduits conformément aux règles EC3 et CM66 et
les charges climatiques selon NV 65.
C’est ainsi que nous avons effectué une étude au vent, puis nous avons dimensionnée
les différents éléments de la structure métallique (pannes, lisses, potelets. . .), en
s’intéressant au système de contreventement sous la notion de "la poutre au vent" et "le
palée de stabilité".
1. Groupe OCP
L’O.C.P est un établissement d’économie mixte dont l’activité est divisée entre le
commercial et l’industriel. Cependant le groupe est spécialisé dans l‘extraction, le
traitement, la valorisation et la commercialisation de la principale ressource naturelle
dont dispose le Maroc à savoir les phosphates. Avec un effectif atteignant les 25.000
personnes et la nature de son activité, l’O.C.P joue un rôle déterminant dans le
développement économique et social du pays.
2. Historique de l’OCP
4. Activités du groupe
Extraction
C’est enlever le phosphate des gisements, des endroits où il se trouve en couche plus
ou moins à une certaine profondeur du sol appelé recouvrement par galerie souterraines
ou par découverte.
Traitement
Le phosphate n’est pas pur. Il contient des éléments qui ne sont pas du phosphate (eau,
particule, divers..).Il faut donc lui faire subir un traitement en vue d’améliorer sa teneur
en phosphate pur.
Lavage de phosphate
Séchage de phosphate
Il est réalisé dans des fours rotatifs cylindriques. La température du four est assurée par
le gaz de combustion du fuel, provoquant ainsi une diminution de l’humidité de 14% à
environ 2-3% pour faciliter le transport.
Transport
Valorisation
Afin de valoriser notre richesse nationale, le groupe OCP a implanté deux principaux
complexes d’industrie chimique, le premier à Safi et comporte MC, MP I et MD et le
deuxième à JORFLASFAR et comporte MP III et VI. Cette valorisation consiste à
attaquer le phosphate brut avec de l’acide sulfurique pour former l’acide phosphorique
29% en P2O5 qui est ensuite concentré à54% en P2O5. La plus grande partie de l’acide
phosphorique est exporté et le reste est utilisé pour la fabrication des engrais.
L’OCP est l’organisme le plus important au MAROC, il joue un rôle primordial sur le
plan économique et social par la source des revenus qu’il représente et par le nombre
d’agent qu’il emploie, les villes de Khouribga et Youssoufia existent grâce à l’OCP. Il
assure a lui seule environ le quart (25%) des rentrés des devises au MAROC utilisée
par le pays pour le règlement de ces paiement extérieures en achetant à l’étranger les
produits et les biens d’équipements dont il a besoin.
La vente
Le phosphate est vendu soit brut, soit traité, soit transformé aux industries chimiques
dividendes les processus de l’extraction et de traitement de phosphate.
Personnel
L'O.C.P emploie des effectifs très importants relevant de divers domaines (Chimie,
Mines, Gestion... etc.). Ce personnel est régi par le statut du mineur du 1er
janvier1973et il est Classé en trois catégories :
Aujourd'hui, la réflexion sur le recentrage du Groupe sur ses activités de base est
engagée. Cette nouvelle politique consistera à se désengager progressivement de
certaines activités qui seront confiées à des sous-traitants existants ou à créer par
externalisation et essaimage.
• Plans directeurs.
• Plans de bâtiment.
• Plans de routes.
• Plans de ponts.
Ces plans sont à la base de tous les ouvrages construits au sein de l’OCP.
Il est sont réalisés par le logiciel de dessin AUTOCAD.
Après avoir reçu le bon de travaux où un écrit du service demandeur, les techniciens
au sein du bureau d’étude élaborent les plans via des sorties aux chantiers pour effectuer
des levés sur place et les mesures nécessaires.
Après avoir reçu le plan du bureau d’étude, ou bien le bon de travaux directement
du service demandeur (SD), le contrôle technique procède à l’établissement d’un
descriptif technique à travers : un devis descriptif, décrivant les travaux des différents
corps de métier à réaliser , un devis quantitatif établit d’après un métré soit sur plan en
cas de nouvelles constructions, soit relevé sur les lieux et enfin de compte un devis
estimatif déterminant le montant global pour la réalisation du projet.
Le descriptif est ensuite envoyé au SD pour la vérification de sa demande et
l’établissement de la DPM, qui est retournée au contrôle technique pour contrôle et avis
sur le descriptif définitif.
Le SD envoie aussi une DPM au MNK/AD qui lance un appel d’offre restreint
aux entreprises .Ces dernières doivent répondre en signalant le délai et le coût de
réalisation et en cas de validation de l’appel d’offre, elle doit faire appel à un bureau
d’étude agrée pour la validation du plan et l’établissement d’un plan d’exécution avec
note de calcul.
La section Surveillance des Travaux, est une section qui joue un rôle très
important à l’intérieur du service MNK/LV, son activité s’étend aux travaux de
construction directement liés aux installations industrielles ou à caractère social. Elle
contrôle les travaux en cours d’exécution conformément aux cahiers des charges
techniques.
Une fois le dossier technique (plans directeurs, plans d’exécution, pièces écrites
ainsi que l’ordre de service) est complet, la section Surveillance des Travaux ouvre un
dossier pour l’affaire concernée, en vue de poursuivre son activité qui est
principalement la vérification des plans, des pièces écrites et bonne exécution des
travaux.
Notre hangar en structure métallique occupera une superficie de 1324m², elle aura une
forme de base rectangulaire et aura deux versants.
Longueur : 66.08m
Largeur : 18m
Hauteur au faitage : 10.8m
Pente de versants : 20.02
La structure de notre hangar sera de type portique, notre choix est motivé ici par les
points suivants :
Besoin d’avoir un espace sous toiture libre.
Cout de réalisation faible par rapport à une structure poteau-ferme en treillis.
Pour une portée de 18m le portique reste plus économique, ces portiques auront
un espacement de 6m.
Nous travaillerons avec le modèle hyperstatique de degré 3, Encastre en pieds de
poteau.
Chapitre 2
2.Etude Au Vent
2.1 Introduction
Dans le domaine de la charpente métallique, le vent peut enduire des efforts qui sont
très importants et qu’on ne peut pas négliger. Ces actions du vent sont calculées à partir
de valeurs de référence de vitesse ou de la pression dynamique.
Elles sont représentées par des pressions exercées normalement aux surfaces, et
dépendent de :
La vitesse du vent.
La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble.
L’emplacement de l’´élément considère dans la construction et son orientation
par rapport à la direction du vent.
Les dimensions de l’élément considéré.
La forme de la paroi (plan ou courbe) à laquelle appartient l’élément.
Dans cette partie, les calculs serons effectués conformément aux règles NV65, ainsi
peut-on définir la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces d’un élément de
parois par :
Le hangar étudie étant situé sur la zone KHOURIBGA, il est considéré comme
appartenant à la région I qui est caractérisée par :
Région I
pression dynamique de base normale pression dynamique de base extrême
53.5 daN/m² 93.63 daN/m²
Pression dynamique de base P
2.2.2 Calcul des coefficients
Pour des hauteurs comprises entre 0 et 500m à partir du sol, la pression dynamique de
base est multipliée par un coefficient Kh qui est définit par la formule suivante :
𝐻 + 18
𝐾ℎ = 2.5 ×
𝐻 + 60
Ceci sachant que la zone de construction du hangar est sensiblement horizontale sur un
grand périmètre.
10,8 + 18
𝐾ℎ = 2.5 × = 1.017
10,8 + 60
Coefficient de site
Le coefficient de site est un coefficient d’augmentation pour les sites exposes comme
les littoraux et de réduction pour les sites protégés comme au fond d‘une cuvette bordée
de collines sur tout son pourtour.
Région IV III II I
Site protégé - 0.8 0.8 0.8
Site normal 1 1 1 1
Site exposé 1.2 1.25 1.3 1.35
Coefficients de site
Pour notre construction, il s’agit d’un site exposé, donc Ks = 1
Coefficient de masque
Les pressions dynamiques s’exerçant sur les éléments d’une construction (pannes,
poteaux, etc..), doivent être affectés d’un coefficient de réduction δ en fonction de la
plus grande dimension (horizontale, verticale) de la surface offerte au vent (maitre-
couple) intéressant l’élément considéré, et de la cote H du point le plus haut de la
surface considérée.
Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces
engendrées par les rafales de vent et la structure qui lui est exposée. Cette interaction
peut engendrer des vibrations dans la structure, et si une résonance y lieu, de grands
périodes d’oscillation pouvant causer la ruine. Pour tenir compte de cet effet, il faut
pondérer les pressions dynamiques de base par un coefficient.
La période propre T du mode fondamental d’oscillation d’une construction fait l’objet
de l’annexe 4 des règles NV 65, qui fournit une formule forfaitaire pour les bâtiments
à ossature métallique :
𝐻
𝑇 = 0,1
√𝐿
H : hauteur totale du bâtiment en m
L : longueur du bâtiment parallèle au vent
Donc :
β = θ (1 + τ×ξ)
Pour ce qui est de notre projet nous avons les données suivantes :
- Vent perpendiculaire au pignon : λb = h/b = 0.6
- Vent perpendiculaire au long pan : λa = h/a = 0.166
Ce qui donne pour γ0 les valeurs suivantes :
- Vent perpendiculaire au pignon : γ0 = 0.85
- Vent perpendiculaire au long pan : γ0 = 1.00
♦ Actions Extérieurs
Convention de signes:
• Parois Verticales
Valeur de Ce en fonction de α
♦ Actions Intérieurs
1- Convention de signes:
2- Perméabilités des parois:
Une paroi à une perméabilité au vent µ% si elle comporte des ouvertures dont la somme
des aires représente µ% de son aire totale.
𝛴 𝑆𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒
µ=
𝛴 𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
• Construction fermée: µ ≤ 5%
• Construction partiellement ouverte: 5% < µ < 35%
• Construction ouverte: µ ≥ 35%
Face 1 : Paroi AB
3.05 × 4 + 4 × (1.2 × 2.5)
µ= × 100 = 14.67%
164.88
Face 2 : Paroi BC
4.5 × 5.9 + 10 × (1.2 × 2.5)
µ= × 100 = 11.38%
496.92
Les coefficients de pression Ci qui s’exercent de façon homogène sur toutes les surfaces
de l’intérieur de ce magasin, dépendent de la perméabilité µ de la construction, qui est
égale au rapport de la surface totale de ses ouvertures à sa surface totale.
Dans notre cas, la porte coulissante peut s’ouvrir à 14.67% de la face 1 du bâtiment (ce
qui dépasse la limite de 5% imposée par la NV 65).
Cas 1 : Fermée
Dépression → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0.183 on prend Ci = -0.2
Pression → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.42
Cas 2 : Ouvert
Face 1 → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0.183 on prend Ci = -0.2
Faces 2, 3 et 4 → Ci = +0.8
Les coefficients de pressions intérieures pour les versants de toitures auront les mêmes
valeurs que celles des parois intérieures fermées pour notre cas Cip = +0.49
Donc pour les versants de toitures EF et FG ⇒ Cip = +0.54
Cas 1 : Fermée
Dépression → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0. 3
Pression → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.3
Cas 2 : Ouvert
Face 1 → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.3
Faces 2, 3 et 4 → Ci = -(1.3γ0 – 0.8) = -0.5
Les différents résultats des coefficients de pression obtenus ci-dessus sont regroupés
dans le tableau ci-dessous :
Direction de vent Paroi Verticales Versants
AB BC CD AD EF FG
AB BC & AD CD EF FG
AB 41.15 72.01
CD 42.38 74.17
Les pannes fonctionnent en flexion déviée car elles sont posées inclinées d’un angle α
qui égale à la pente des versants de la toiture.
Elles sont soumises à :
- Une charge verticale : (poids propre de la panne et de la couverture) cette charge est
décomposée en une composante f parallèle à l’âme de la panne et une autre composante
t parallèle aux semelles.
Les pannes sont dimensionnées par le calcul, pour satisfaire simultanément aux :
- conditions de la résistance.
- conditions de la flèche.
- conditions de déversement.
- conditions de cisaillement.
qL² 𝑃𝐿
Donc : =
8 3
8𝑃 8×100
D’où 𝑞 = = = 44.44 daN/ml
3𝐿 3×6
G + Q =107.74 daN/ml
G + V = 5.52 daN/ml
G + Q + V = 49.96 daN/ml
Dans notre cas, la combinaison la plus défavorable est :
1.33G + 1.5Q = 150.85 daN/ml
La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des bacs
acier de la couverture est : n = 1.25× (150.85) = 188.56 daN/ml
la décomposition de n selon les deux axes yy0 et zz0 conduit à :
f = n×cos(α) = 188.56 × cos (20.02) = 177.16 daN/ml
t = n×sin(α) = 188.56 × sin (20.02) = 64.55 daN/ml
Les pannes sont chargées uniformément, donc les moments sont donnés
par les formules suivantes :
𝑓𝑙² 𝑡𝑙²
𝑀𝑦 = 𝑒𝑡 𝑀𝑧 =
8 32
177.16 × 6² 64.55 × 6²
𝑀𝑦 = = 797.22 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 𝑒𝑡 𝑀𝑧 = = 72.62 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 32
• Calcul des contraintes
Après avoir calculé les moments de flexion, on obtient les contraintes de flexion σy et
σz selon les formules :
𝑀𝑦 𝑀𝑧
𝜎𝑦 = 𝑒𝑡 𝜎𝑧 =
𝐼 𝐼
(𝑣 ) 𝑦 (𝑣) 𝑧
D’après les règles CM66, les pannes doivent présenter une flèche inférieur à 1/200
de leur portée, sous l’application des charges maximales non pondérées(ELS).
Les charges non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 107.74 daN/ml
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :
f = 1.25 × 107.74 × cos (20.02) = 126.53 daN/ml
t = 1.25 × 107.74 × sin (20.02) = 46.10 daN/ml
Il s’agit de vérifier que :
fy ≤ ly /200 = 3cm et fz ≤ lz /200 = 3cm
On a:
𝑙
2.05 𝑡(2)⁴ 2.05 × 46.10 × 10 ̄² × 3000⁴
𝑓𝑦 = = = 0.21 cm < 3𝑐𝑚
384 𝐸𝐼𝑧 384 × 2.1 × 10⁵ × 44.9 × 10⁴
𝑙 4
2.05 2)
𝑡 ( 2.05 × 46.10 × 10 ̄² × 30004
𝑓𝑦 = = = 0.21 𝑐𝑚 < 3𝑐𝑚
384 𝐸𝐼𝑧 384 × 2.1 × 105 × 44.9 × 104
Donc la flèche est bien vérifiée pour le profilé IPE140 selon les règles CM66.
3.3.4 Vérification au cisaillement
Selon l’article 1.313 des règles CM66 la vérification vis-à-vis du cisaillement se traduit
par :
L’effort tranchant Ty est repris par la section de l’âme, et l’effort tranchant Tz est repris
par la section des deux semelles.
Tz fl
Dans le plan (zz) on a : τz = avec Tz = et Al = (h − 2e)a
Al 2
126.53 × 6
𝑓 = 126.53 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙 → Tz = = 379.59
2
Or Al = (140 - 2×6.9) ×4.7= 593.14 mm²
379.59 × 10
τz = = 6.39 MPa
593.14
Dans le plan (yy) on a :
Ty 𝑡𝑙
τy = avec Ty = 0.625 et As = 𝑏𝑒
2As 2
Sachant que l’on a :
46.1 × 6
𝑡 = 46.10 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙 → Ty = 0.625 × = 86.43
2
Or AS = 73×6.9 = 503.7 mm²
86.43 × 10
τy = = 0.85 MPa
2 × 503.7
On a : 1.54 τmax = 1.54 × 6.39 = 9.84 MPa < 235 MPa
Donc la section résiste au cisaillement.
Phénomène d'instabilité
Paramètres qui influencent le déversement :
Forme de la section.
Conditions d'appui et de retenue
Les éléments fixés ponctuellement sur la semelle comprimée réduisent le risque
de déversement (Exemple : Les pannes sur traverse de portique)
Les éléments fixés ponctuellement sur la semelle comprimée réduisent le risque
de déversement (Exemple : Les pannes sur traverse de portique)
𝐼𝑧ℎ2
σ𝑑 = 40000 (𝐷 − 1)𝐵𝐶
𝐼𝑦𝑙2
Calcule des coefficients D, C et B.
√1 + 0.156 𝑗𝑙²
𝐼𝑧ℎ²
2.45 × 600²
𝐷 = √1 + 0.156 × = 4.07
44.9 × 14²
𝑙 4 𝐼𝑦 σ𝑑
λ0 = √ (1 − )
ℎ 𝐵𝐶 𝐼𝑧 σ𝑒
6 4 541.2 55.88
λ0 = √ (1 − ) = 258.84
0.14 0.89 × 1.132 44.9 235
La contrainte d’Euler : σk
𝜋²𝐸 3.14² × 2.1 × 10⁵
𝜎𝑘 = = = 30.93𝑀𝑃𝑎
λ0 ² 258.84²
Le coefficient de flambement : K0
𝜎𝑒 𝜎𝑒 𝜎𝑒
𝐾0 = (0.5 + 0.65 ) + √(0.5 + 0.65 )² − =10.13
𝜎𝑘 𝜎𝑘 𝜎𝑘
Le coefficient de déversement : Kd
𝐾0 10.13
𝐾𝑑 = = = 3.19
𝜎𝑑 55.88
1 + 𝜎𝑒 ( 𝐾0 − 1 ) 1+ (10.13 − 1 )
235
Calcul des σfy et σfz
𝑀𝑦 408.78 × 104
𝜎𝑓𝑦 = = = 52.88 𝑀𝑃𝑎
𝐼 77.3 × 103
(𝑣 ) 𝑦
𝑀𝑧 30.46 × 104
𝜎𝑓𝑧 = = = 24.76 𝑀𝑃𝑎
𝐼 3
(𝑣 ) 𝑧 12.3 × 10
Kd σfy + σfz ≤ σe
𝑀𝑦 𝛼 𝑀𝑧 𝛽
( ) +( ) <1
𝑀𝑝𝑙𝑦 𝑀𝑝𝑙𝑧
Nous avons : α = 2 et β = 1.
Avec
𝑊𝑝𝑙𝑦 × 𝑓𝑦 𝑊𝑝𝑙𝑧 × 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙𝑦 = 𝑒𝑡 𝑀𝑝𝑙𝑧 =
𝛾𝑀1 𝛾𝑀1
Par tâtonnement on a choisi le profilé IPE100, mais après le non vérification de ce
dernier, on a choisi un profilé IPE120.
803.88 × 10 2 73.22 × 10 1
( ) +( ) = 0.54 < 1
60.7 × 235 13.6 × 235
→ la condition est vérifiée
3.4.3 Vérification de la flèche
Les charges non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 107.74 daN/ml
La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des bacs acier
de la couverture est : n = 1.25× (107.74) = 134.67 daN/ml
Av : Aire de cisaillement.
γM0 : Coefficient partiel pour résistance des sections transversale, quel que soit la classe
de la section.
5𝑡𝑙 𝑓𝑙
𝑉𝑦 = = 64.28𝑑𝑎𝑁 𝑉𝑧 = = 604.23𝑑𝑎𝑁
16 2
𝐸 2.1 × 10⁵
𝜆1 = 𝜋√ = 𝜋√ = 93.91
𝑓𝑦 235
♦ Conclusion
On ce qui concerne la résistance on remarque que les règles CM66 sont plus
contraignant que l’EC3, la marge de plasticité autorisée par les règles CM66 est
négligeable par rapport à celle recommandé par l’EC3, en outre la condition de la flèche
a tranché pour les deux règlements c’est elle qui donne dans la majorité des cas le profilé
final.
Le cisaillement est largement vérifié pour les deux règlements, cela peut être justifié
par le fait que les profilés IPE ont été conçus essentiellement pour assurer une grande
résistance à l’´égard de l’effort de cisaillement.
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction, elles sont généralement formées
des barres rondes ou des cornières. Elles sont reliées entre elles au niveau du faîtage,
leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes.
Vis-à-vis des pannes courantes isostatiques, les liernes :
5𝑡𝑙 5 × 64.55 × 6
𝑅 == = 242.06 𝑑𝑎𝑁
8 8
Les efforts de traction dans les tronçons de lierne :
𝑅 242.06
Le tronçon L0 → 𝑇0 = = = 121.03 𝑑𝑎𝑁
2 2
Le tronçon L1 → T1 = 363.09 daN
Le tronçon L2 → T2 = 605.15 daN
Le tronçon L3 → T3 = 847.21 daN
Le tronçon L4 → T4 = 1089.27 daN
Avec : Ti = (2i + 1) × T0 et i Є [2, 6]
∗ L’effort dans les diagonales L5
T4
2T5sin(θ) = T4 → T5 = 2sin(θ) = 949.54
2.1
Avec : θ = Arctg ( 3 ) = 34.99°
• Traction simple :
𝐴𝑓𝑦
N = T4 ≤ Aσe où : A = σe = 23.5 daN/mm²
4
T4
Donc : 𝐷 ≥ 2√ → D ≥ 7.68 mm
𝜋𝜎𝑒
Pour des raisons pratiques, et pour plus de sécurité on prend une barre ronde de diamètre
D = 12mm
3.5.2 Calcul selon l’EC3
• Traction simple :
𝐴𝑓𝑦
N = T4 ≤ Npl où : Npl = 𝛾𝑀1
Donc :
T4 × 𝛾𝑀1
𝐷 ≥ 2√
𝜋 × 𝑓𝑦
→ D ≥ 8.05 mm
Donc : on prend une barre ronde de diamètre D = 12mm.
3.6.1 Introduction
Or le portique est constitué par des traverses en profilé HEA360, donc a =10 mm
On a:
𝑀𝑟
𝑒 > √𝑎 = 14.26 𝑚𝑚
× σe
6
Donc : on prend e = 1.5cm
3.6.3 Calcul selon l’EC3
Donc :
𝑀𝑟 × 𝛾𝑀1 7972.2 × 1.1
𝑊𝑝𝑙 ≥ = = 37.31 𝑚𝑚3
𝑓𝑦 235
Avec
𝑎 × 𝑒2
𝑊𝑝𝑙 =
6
Donc
6 × 𝑀𝑟 × 𝛾𝑀1
𝑒>√ = 14.96 𝑚𝑚
𝑎 × 𝑓𝑦
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leur inertie maximale dans le plan horizontal.
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du
bardage qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.
Ce qui donne
𝐼 𝑀𝑦 858.42 × 104
( )𝑦 = = = 36528.51 𝑚𝑚3 = 36.52 𝑐𝑚3
𝑣 𝜎 235
Donc on peut choisir un UPN140.
♦ Condition de la flèche
Elle doit être vérifiée sous une charge non pondérée :
𝑉𝑒 95.38
𝑉𝑛 = = = 54.50 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
1.75 1.75
5 𝑉𝑛 × 𝑙⁴ 5 × 54.50 × 10 ̄² × 6000⁴ 𝐿
𝑠𝑜𝑖𝑡: 𝑓 = × = = 0.72 𝑐𝑚 < = 3𝑐𝑚
384 𝐸𝐼𝑦 384 × 2.1 × 10⁵ × 605 × 10⁴ 200
La condition de la flèche est vérifiée pour ce profilé UPN140
4.3.1 Calcul en flexion verticale
Une lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et le poids du
bardage qui lui est associé.
Dans ce cas la charge verticale non pondérée vaut : P = 16 + (2 × 17) =50 daN/ml
La flèche verticale est alors :
5 𝑃 × 𝑙⁴ 5 × 50 × 10 ̄² × 6000⁴ 𝐿
𝑓= × = = 6.4 𝑐𝑚 > = 3𝑐𝑚
384 𝐸𝐼𝑦 384 × 2.1 × 10⁵ × 62.7 × 10⁴ 200
La flèche n’est pas vérifiée, donc on doit mettre des suspentes à mi- portée.
Dans ce cas la flèche sera :
𝑙 4
2.05 𝑃 ( ) 4
𝑓= × 2 = 2.05 × 50 × 10 ̄² × 3000 = 0.16 𝑐𝑚 < 3𝑐𝑚
384 𝐸𝐼𝑦 384 × 2.1 × 105 × 62.7 × 104
La condition de la flèche est bien vérifiée.
♦ Vérification des contraintes
Les contraintes maximales de flexion ont lieu à mi- portée des lisses, sous l’effet
conjugué des moments My et Mz.
Il faut donc vérifier que :
σy + σz < σe
𝑀𝑦 𝑀𝑧
𝐷𝑜𝑛𝑐 + < 𝜎𝑒
𝐼 𝐼
(𝑣) 𝑦 (𝑣) 𝑧
• Condition de résistance
My = 855.42 daN.m
𝑊𝑝𝑙 × 𝑓𝑦
𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑀𝑦 ≤ 𝑀𝑝𝑙 =
𝛾𝑀1
𝑀𝑦 × 𝛾𝑀1 8554.2 × 1.1 × 103
𝑊𝑝𝑙 ≥ = = 40.04 𝑐𝑚3
𝑓𝑦 235
Qui correspond bien à un UPN140.
• Condition de la flèche Elle est à vérifier sous une charge non pondérée :
5 𝑉𝑛 × 𝑙⁴ 5 × 54.5 × 10 ̄² × 6000⁴ 𝐿
𝑓𝑧 = × = = 0.72 𝑐𝑚 > = 3𝑐𝑚
384 𝐸𝐼𝑦 384 × 2.1 × 10⁵ × 605 × 10⁴ 200
La flèche est bien vérifiée.
4.4.2 Calcul en flexion verticale
• Condition de la flèche
P = 50 daN/ml
5 𝑃 × 𝑙⁴ 5 × 50 × 10 ̄² × 6000⁴ 𝐿
𝑓𝑦 = × = = 6.4 𝑐𝑚 > = 3𝑐𝑚
384 𝐸𝐼𝑧 384 × 2.1 × 10⁵ × 62.7 × 10⁴ 200
La flèche est encore excessive, il faut donc :
Soit adopter un profilé supérieur en l’occurrence UPN160.
Soit disposer des suspentes à mi- portée, pour créer un appui intermédiaire, dans
ce cas la lisse fonctionne en continuité sur 3 appuis verticalement.
Or, la vérification des contraintes est la même pour les deux règlements, donc on doit
adopter des profilés UPN160, pour les lisses.
De la même façon que les liernes, nous allons dimensionner les suspentes.
𝑙 6
𝑅 = 1.25 × 𝑄𝑦 × = 1.25 × 50 × = 187.5 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑅
𝑇1 = = 93.75 𝑑𝑎𝑁
2
T2 = R + T1 = 281.25 daN
𝑇2 281.25
𝑇3 = = = 311.14 𝑑𝑎𝑁
2𝑠𝑖𝑛(𝜃) 2𝑠𝑖𝑛(26.86)
• Traction Simple :
𝐴𝑓𝑦
N = T3 ≤ Aσe où : A = σe = 23.5 daN/mm²
4
T3
Donc : 𝐷 ≥ 2√ → D ≥ 4.1 mm
𝜋𝜎𝑒
Pour des raisons pratiques, et pour plus de sécurité on prend une barre ronde de diamètre
D = 10mm
• Remarque :
Les lisses de pignon, sont disposées de la même manière que sur les longs pans.
4.5.2 Calcul selon l’EC3
• Traction simple :
𝐴𝑓𝑦
N = T3 ≤ Npl où : Npl = 𝛾𝑀1
Donc :
T3 × 𝛾𝑀1 3111.4 × 1.1
𝐷 ≥ 2√ = 2√ = 4.3 mm
𝜋 × 𝑓𝑦 𝜋 × 235
Le potelet travaille à la flexion sous l’effet du vent provenant du bardage et des lisses,
et à la compression sous l’effet de son poids propre, du poids du bardage et de celui des
lisses qui lui sont associées, et de ce fait il fonctionne à la flexion composée.
• Charge permanente
5 𝑝 × 𝑙⁴ 𝑙
𝑓= ≤
384 𝐸𝐼 200
1000 × 𝑝 × 𝑙 3 1000 × 432.06 × 10 ̄² × 97003
𝑂ù 𝐼 ≥ ⇒ 𝐼𝑚𝑖𝑛 = = 4889.99 𝑐𝑚4
384𝐸 384 × 2.1 × 105
Les potelets sont sollicités à la flexion due au vent et à la compression (due aux poids
des potelets, de bardage et des lisses).
• Effort de compression
𝜎𝑒 𝜎𝑒 2 𝜎𝑒
𝐾 = (0.5 + 0.65 ) + √(0.5 + 0.65 ) −
𝜎𝑘 𝜎𝑘 𝜎𝑘
9
Il faut vérifier que ∶ (𝐾𝜎 + 𝜎𝑓) ≤ 𝜎
8
𝑉𝑛𝑙 2 246.9 × 9.72
On a ∶ 𝑀𝑓 = = = 2903.75 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8
𝑀𝑓 2903.75 × 104
Donc ∶ 𝜎 = = = 56.36 𝑀𝑃𝑎
𝐼 515.2 × 103
(𝑣 ) 𝑦
9
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ (4.84 × 2.74 + 56.36) = 78.32 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎 = 235 𝑀𝑝𝑎 est bien vérifiée.
8
5 𝑉𝑒 × 𝑙 4 𝑙 1000 × 𝑉𝑒 × 𝑙3
𝑓= ≤ ⇒𝐼≥ = 4889.99 𝑐𝑚4
384 𝐸𝐼 200 384𝐸
Ce correspond à un profilé HEA220
5.4.2 Vérification des contraintes
• Effort de flexion
On a :
𝑉𝑛ℎ2 246.9 × 9.72
𝑀𝑓 = = = 2903.75 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8
Et on a :
𝑊𝑝𝑙𝑦 × 𝑓𝑦 568.2 × 10−6 × 235 × 105
𝑀𝑅 = 𝑀𝑝𝑙 = = = 12138.81 𝑑𝑎𝑁. 𝑚𝑙
𝛾𝑀1 1.1
Alors : Mf < MR..........................est bien vérifiée.
• Effort de compression
G = 1767.25 daN
La contrainte de compression simple vaut :
𝐴𝑓𝑦 64.3 × 102 × 235
𝑁𝑝𝑙 = = = 137368.1 𝑑𝑎𝑁
𝛾𝑀1 1.1
Comme dans notre projet, on a un pont de 10 tonnes, donc on est amené à utiliser un
chariot bi-rails.
Ces deux rails sont disposés sur des sommiers roulant sur les chemins de roulement.
En outre, les déformations des chemins de roulement doivent rester minimes, le bon
fonctionnement des ponts roulants n'autorisant que de faibles tolérances.
Sollicitations dans les poutres de roulement :
Les poutres de roulement supportent les rails, qui transmettent les divers efforts
résultant du fonctionnement des ponts roulants par l’intermédiaire des galets. Ces
efforts sont :
Des efforts verticaux R1, dû aux poids propre du pont roulant, de la charge levée
et des poutres de roulement.
Des efforts horizontaux longitudinaux R2, dû à l’accélération ou au freinage du
pont roulant.
Des efforts horizontaux transversaux R3, dû à l’accélération ou au freinage du
chariot, à la marche « en crabe » du pont provenant des imperfections affectant
les rails, les galets …., et les divers efforts dû aux frottements et déformations
Conception technologique :
Les poutres de roulement portent sur les poteaux de portiques, qui sont :
- Soit des poteaux classiques, comportant des corbeaux (Consoles soudées)
- Soit des poteaux baillonnettes.
Dans le cas d'efforts moyens, une simple poutrelle à large aile suffit (profilés laminés
usuels tel que HEB ou HEM). Si les efforts horizontaux sont importants il devient
nécessaire de renforcer le profilé au niveau de ses membrures comprimées par des
cornières permettant d'augmenter l'inertie dans le sens horizontal ou passer par
des poutres reconstituées soudées PRS. Lorsque les charges sont excessives, à cause de
la charge nominale ou d'une portée très grande, le choix d'une poutre caisson résout le
problème.
Le plus souvent, les chemins de roulements sont supportés par la structure principale à
travers des corbeaux soudés aux poteaux. Lorsque le poids à manipuler est important,
la liaison pont-portique peut prendre plusieurs formes, on choisit tantôt de doubler le
poteau en question et le relié par des attaches, tantôt d’augmenter la largeur du portique
en dessus du pont pour lui donner un support plus adéquat
6.3 Étude du chemin de roulement
6.3.1 Classement des ponts roulants en fonctions du service
Cette classification est faite selon les règles pour le calcul des appareils de levage,
établies par la Fédération Européenne de la Manutention (F.E.M), section I (appareils
lourds de levage et de manutention).
Les ponts roulants sont classés en différents groupes suivant le service qu’ils assurent.
Les deux acteurs pris en considération pour déterminer le groupe auquel appartient un
appareil sont la classe d’utilisation et l’état de charge.
Classe
Fréquence d’utilisation du mouvement de levage
d’utilisation
L’état de charge précise dans quelle mesure le pont soulève la charge maximale ou une
charge réduite. On considère quatre états conventionnels de charge caractérisés par la
valeur 𝑝 représentant la plus petite charge, par rapport à la charge maximale, qui est
égalée ou dépassée à tous les cycles.
Les caractéristiques du pont roulant, son poids B et le poids de son chariot K sont
données par le fournisseur en fonction de la portée du pont et de la charge nominale
qu'il pourra supporter.
A chaque extrémité, le pont roulant vient s'appuyer à travers deux galets sur une poutre
de roulement. La poutre de roulement est constituée d'un ensemble de travées
isostatiques et continues.
Caractéristiques du pont roulant :
10 T 0.5 T 12 T 6m
Si ces valeurs ne sont pas définies, alors on les évalue en fonction de la charge nominale
du poids du chariot dans la position la plus défavorables et du poids du pont.
Chariot au milieu :
1
Rv = (𝑁 + 𝐵 + 𝐾)
4
Chariot à l’extrémité :
1 𝐵 (𝑁 + 𝐾)(𝑙 − 𝑎)
Rv, min = [ + ]
2 2 𝐿
1 𝐵 (𝑁 + 𝐾)𝑎
Rv, max = [ + ]
2 2 𝐿
Avec 𝑎 est la distance minimale entre le crochet et les galets du pont.
Vu que cette distance est en général petite, on simplifie la formule de la réaction
verticale :
1 𝐵
Rv, max = ( + 𝑁 + 𝐾)
2 2
𝐵
Rv, min = ( )
4
2 1.15 1.05
3 1.25 1.10
4 1.35 1.15
Elles résultent des effets de freinage du chariot, au levage oblique de la charge, aux
irrégularités de la voie de roulement et à la marche en crabe du pont roulant.
Figure 43: réactions horizontaux
On considère généralement des efforts égaux de même sens pris forfaitairement à 1/10
des réactions verticales sans majoration dynamique
Rv
𝑅𝑇 =
10
Efforts horizontaux longitudinaux :
Elles sont dues aux effets de freinage du pont, on les estime à 1/7 de la réaction verticale
des seuls galets moteurs
𝑅𝑣
𝑅𝑙 =
7
P𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑝a𝑟
(daN/ml)
𝐼𝑥 (cm4) 𝐼𝑦 (cm4) 𝑊𝑥 (cm3) 𝑊𝑦 (cm3) 𝐴 (cm2)
112.00 33089.80 7886.80 1890.80 525.80 142.80
Pour une poutre isostatique soumise à deux charges mobiles de même intensité 𝑅𝑣 en
utilisant le théorème de Barrès St-Venant, on trouve le moment maximal de ces charges
comme suit :
𝑅𝑣 × (2𝑙 − 𝑒)²
Mmax = = 16.452 𝑇. 𝑚
8𝑙
Vérifications de la flèche :
La flèche verticale :
Cette flèche résulte de l’action du poids propre de la poutre et des réactions verticales
du pont roulant :
La flèche horizontale :
Rv × d × (3l2 − 4d2 )
𝑓𝑥 =
24EIx
Donc : 𝑓𝑥 = 3.68 𝑚𝑚 < 𝑓𝑎𝑑𝑚 = 12 𝑚𝑚
→ Vérifiée
Donc on constate que le profilé choisi (𝐻𝐸𝐴 360) correspond aux exigences
réglementaires de la résistance et de service.
6.5 Dimensionnement du corbeau
𝑑1 = 1.15 𝑚
𝑑2 = 1.00 𝑚
𝑑3 = 1.335 𝑚
Le chemin de roulement est supporté par une console qui est sollicitée par les efforts
suivants :
Non pondérée :
pl 1 𝑒
𝑃1 = + 𝑅 𝑣 × max((2 − ) , 𝜑 2 ) = 7263.08 𝑑𝑎𝑁
2 2 𝑙
Pondérée :
pl 1 𝑒
𝑃 1 = 1.35 × + 1.5 × 𝑅 𝑣 × max((2 − ) , 𝜑 2 ) = 10844.23𝑑𝑎𝑁
2 2 𝑙
𝑝 est le poids propre de la poutre de roulement (𝐻𝐸𝐴 360).
Pré-dimensionnement :
𝑃1 𝑙 3 𝑑 500 𝑃2 𝑑 3
𝑓= < 𝑒𝑡 𝐼> = 13089.46
3𝐸𝐼 500 3𝐸𝐼
Selon le catalogue des barres on a 𝐻𝐸𝐴 280 dont les caractéristiques suivantes :
d1
Le moment du poids propre du corbeau est : 𝑀1 = p = 50.52 daN. m
2
La vérification de la flèche :
𝑃1 𝑑2 3 P𝑑1 3
𝑓= + = 0.85 mm < 2.3 mm ⇒ la flèche est vérifiée
3𝐸𝐼 8𝐸𝐼
Les contreventements sont des dispositifs conçu pour reprendre les efforts horizontal
du vent dans la structure et les descendre au sol, ils sont disposée en toiture dans le plan
des versants (poutre au vent) et en façade (palée de stabilité). Et doivent reprendre les
efforts horizontal appliqués tant sur les pignons que sur les long pan.
Sont disposés généralement suivant les versants de la toiture. Ils sont placés le plus
souvent dans les travées de rive. Leurs diagonales sont généralement des cornières
doubles qui sont fixées sur la traverse. Leur rôle principal est de transmettre les efforts
du vent du pignon aux fondations.
Remarque :
Dans les bâtiments de grande longueur, comportant des joints de dilatation, il est bon
de prévoir au moins une travée de contreventement entre deux joints de dilatation.
La transmission des efforts sur le pignon passe successivement du bardage aux lisses,
puis aux potelets, puis à la traverse (ferme) du portique de rive. Ce dernier n’étant pas
rigide transversalement, il est nécessaire de le stabiliser en construisant un dispositif,
tant dans le plan de la toiture (poutre au vent) que dans le plan vertical (palée de
stabilité).
7.3 Calcul de la poutre au vent en pignon
Elle sera calculée comme une poutre à treillis reposant sur deux appuis et soumises aux
réactions horizontales supérieures des potelets auxquelles on adjoint l’effort
d’entraînement.
Remarque :
1. Les diagonales comprimées ne sont pas prises en compte lors de la détermination des
efforts dans les barres du moment qu’ils flambent au moindre effort.
Les montants de la poutre au vent sont des pannes qui travaillent à la flexion déviée
sous l’action de charges verticales, et en outre à la compression sous (F), on doit donc
vérifier la panne à la flexion composée.
La formule de vérification est la suivante :
9
(𝐾𝜎 + 𝜎𝑓𝑦 + 𝜎𝑓𝑧) ≤ 𝜎𝑒
8
a- Vérification de la panne sablière
Les pannes sablières qui sont des pannes de rives travaillent simultanément à la flexion
déviée sous l’action des charges verticales provenant de la toiture et à la compression
sous l’action de l’effort normal égale à la réaction de la poutre au vent.
Efforts revenants à la panne sablière :
• Compression :
N = R − F1 = 3262,05 𝑑𝑎𝑁
𝑁 3262,05
𝜎= = = 198.9 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚2
𝐴 16,4
• Flexion déviée :
Qy = 126.53 daN/ml, Mx = 569,38/2 = 284,7daN.m
Qx = 46.10 daN/ml, My = 207,45/2 = 103. 72 daN.m
𝑀𝑥 284,7 × 10²
𝜎𝑓𝑥 = = = 368.30 daN/cm²
𝑊𝑥 77,3
𝑀𝑦 103. 72 × 10²
𝜎𝑓𝑦 = = = 540.20 daN/cm²
𝑊𝑦 19.2
𝑙𝑓 600 𝑙𝑓 600
𝜆𝑥 = = = 104,52 Et 𝜆𝑦 = = = 363,63
𝑖𝑥 5,74 𝑖𝑦 1,65
𝜎𝑒 𝜎𝑒 2 𝜎𝑒
𝐾 = (0.5 + 0.65 ) + √(0.5 + 0.65 ) − = 2.29
𝜎𝑘 𝜎𝑘 𝜎𝑘
9
(2.29 × 19.8 + 54.0 + 36.8) = 136.14 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎𝑒 = 235
8
Le profilé IPE140 convient pour la panne sablière et pour les pannes courantes.
b- Vérification de la panne intermédiaire :
F2=2095.49 daN
• Flexion déviée :
Qy = 126.53 daN/ml, Mx = 569,38 daN.m
Qx = 46.10 daN/ml, My = 207,45 daN.m
𝑀𝑥 569,38 × 10²
𝜎𝑓𝑥 = = = 736,58 daN/cm²
𝑊𝑥 77,3
𝑀𝑦 207,45 × 10²
𝜎𝑓𝑦 = = = 1080.46daN/cm²
𝑊𝑦 19.2
𝐹2 2095.49
𝜎= = = 127.77 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚2
𝐴 16,4
• Les élancements :
𝑙𝑓 600 𝑙𝑓 600
𝜆𝑥 = = = 104,52 Et 𝜆𝑦 = = = 363,63
𝑖𝑥 5,74 𝑖𝑦 1,65
𝜎𝑒 𝜎𝑒 2 𝜎𝑒
𝐾 = (0.5 + 0.65 ) + √(0.5 + 0.65 ) − = 2.29
𝜎𝑘 𝜎𝑘 𝜎𝑘
9
(2.29 × 12.77 + 108.04 + 73.65 ) = 237.29 𝑀𝑃𝑎 ≥ 𝜎𝑒 = 235 → 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
8
Le profilé IPE160 convient pour la panne pour les pannes intermédiaires servant de
montants pour les barres de contreventements.
RL = 1250 daN
V = 54.5× 7.52 × 6 = 2459.04 daN.
Nmax = 3709.04 daN
Nmax 3709.04 Tmax
Tmax = = = 4635.69 daN ⇒ A = = 197.26 𝑚𝑚²
cos(36.86°) cos(36.86°) 23.5
On choisit L40 × 40 × 4 Soit donc : An = 3.08 − 0.4×1. 6 = 2.44 cm²
Tmax 4635.69 𝑑𝑎𝑁 𝑑𝑎𝑁
= = 18.99 ≤ 23.5
𝐴𝑛 244 𝑚𝑚² 𝑚𝑚²
On adopte finalement la cornière L40 ×40× 4 comme palé de stabilité pour notre projet
Chapitre 8
8.Dimensionnement du portique
8.1 Introduction
Les portiques qui constituent l’ossature principale des bâtiments, sont supposés de
traverses, qui supportent les pannes, et des poteaux qui supportent les traverses, cette
ossature a pour fonction première de supporter les charges et les actions agissants sur
la structure et les transmettre aux fondations. Elle doit ensuite permettre la fixation des
éléments d’enveloppe (toiture est façade) et de séparation intérieure.
Leur conception technologique est variable, en fonction :
La présence d'un pont roulant dans le hangar étudié nous oblige de rendre la structure
plus rigide, pour minimiser les déplacements horizontaux. En effet plus les structures
sont de degré d'hyperstatique élevé, plus elles sont stables et indéformable, mais plus
onéreuses.
Les traverses sont les éléments porteurs horizontaux ou parfois inclinés, constituant la
partie des cadres de halle supportant la toiture. En cas de nœuds traverses poteaux
rigides, les traverses transmettent également aux poteaux les forces horizontaux dues
au vent.
Dans cette partie nous allons faire l’étude et le dimensionnement de la traverse d’un
portique encastré en pied dans le plan du portique et articulé en pied dans le plan du
long pan.
• Charges permanentes
• Charges d’exploitation :
Q = 20 × 6 = 120 daN/ml
• Charge du Vent :
V = 54.5× 6 =323 daN/ml
D’après le règlement CM66, les traverses doivent présenter une flèche inférieure à
𝐿 9.58
= = 5.245 𝑐𝑚
200 200
1
𝑓= [5𝑞𝑙 4 + 24𝑙 2 (𝑀 𝐵 + 𝑀 𝐷 ) ] = 4.23𝑐𝑚
384EIx
Donc le profilé 𝐻𝐸𝐴 360 vérifie le critère de la flèche.
• Vérification au cisaillement :
La vérification au cisaillement se traduit par la relation suivante : 1.54 𝜏 < 𝜎𝑒
𝐹𝑧
Avec τ =
𝐴𝑎
𝐹𝑧 = 6445.49 𝑑𝑎𝑁 𝑒𝑡 𝐴𝑎 = (350 − 2×17.5) × 10 = 3150 𝑚𝑚²
𝜏 = 2.046 𝑒𝑡 1.54𝜏 = 3.152 < 𝜎𝑒
Donc le profilé 𝐻𝐸𝐴 360 vérifie le critère de cisaillement.
• Vérification au déversement :
Contrainte normale :
F 11532.18 𝑑𝑎𝑁
𝜎= = = 0.81
A 14280 𝑚𝑚2
Coefficient de flambement :
-L’élancement : (utilisation de braquons)
i𝑓𝑦 10.49 × 102
𝜆= = = 68.92
i𝑦 15.22
-La contrainte critique d’Euler :
𝜋² × 𝐸
𝜎𝑘 = = 13.88 𝑑𝑎𝑁
𝜆𝑦 ²
𝜎𝑒 0.65 𝜎𝑒 2 𝜎𝑒
√
𝑘 = (0.5 + 0.65 ) + (0.5 + ) −
𝜎𝑘 𝜎𝑘 𝜎𝑘
Coefficient de déversement :
On prend B = C = 1
Le coefficient D, donné en fonction des dimensions de la pièce selon la règle 3,641 CM66
𝑗𝑙²
𝐷 = √1 + 0.156 × = 1.908
𝐼𝑧 ℎ²
-La contrainte de non déversement :
𝐼𝑧 ℎ²
σ𝑑 = 40000 × (𝐷 − 1)𝐵𝐶 = 9.65 < σ 𝑒
𝐼𝑦 𝑙²
Coefficient de flambement
L’élancement : (utilisation de braquons)
L𝑓 0.7 × l0
𝜆𝑓 = = = 30.97
𝑖𝑦 𝑖𝑦
𝜎𝑒 0.65 𝜎𝑒 2 𝜎𝑒
𝑘 = (0.5 + 0.65 ) + √(0.5 + ) − = 1.82
𝜎𝑘 𝜎𝑘 𝜎𝑘
𝑀𝑦 46215.17
𝜎𝑦 = = = 16.025𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
𝑊𝑦 2884
G daN
𝜎 = A = 0.38 mm2
9 18.81daN 𝑑𝑎𝑁
(kσ + σ 𝑦 ) = 2
< 0.38
8 mm 𝑚𝑚
La condition est bien vérifiée pour le profilé 𝑯𝑬𝑨 𝟒𝟎𝟎
Troisième partie
Assemblages
Chapitre 9
Il s’agit de boulons prévus pour être mis en œuvre avec un serrage non contrôlé : leur
comportement au serrage ne fait l’objet d’aucune investigation particulière lors de leur
fabrication. Ils sont généralement de classes de qualité 4.6, 4.8, 5.6, 5.8, 6.6, 6.8, 8.8 et
10.9, les trois dernières classes étant les plus couramment utilisées. Ces assemblages
permettent de reprendre des efforts d’orientation quelconque par rapport à l’axe des vis.
Quelle que soit l’orientation des efforts appliqués à l’assemblage, ses limites de
fonctionnement en tant qu’assemblage précontraint sont directement dépendantes de la
précontrainte initiale qui lui a été appliquée. Pour le CM66, le fonctionnement
de l’assemblage précontraint est attendu jusqu’`a l’état limite ultime, ce qui signifie
d’imposer un niveau élève a la précontrainte des boulons, le plus élève compatible avec
les caractéristiques mécaniques de l’acier qui les constitue. Pour l’Eurocode 3, la
précontrainte n’est considérée que comme une amélioration du fonctionnement de
l’assemblage, essentiellement vis-à-vis des états limites de service, et le comportement
attendu à l’état ultime est finalement celui d’un assemblage
par boulons ordinaires.
Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime de la
matière, obtenue par fusion ou plastification. Le soudage présente par rapport au
boulonnage, plusieurs avantages :
- Il assure la continuité de la matière, et de ce fait, garantit une bonne transmission
des sollicitations.
- Il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, . . .)
- Il est de moindre encombrement et plus esthétique que le boulonnage
En revanche, il présente divers inconvénients :
- Le métal de base doit être soudable
- Le contrôle des soudures est nécessaire et onéreux
- Le contrôle est aléatoire
- Il exige une main d’œuvre qualifiée et un matériel spécifique
Deux grandes familles d’assemblages soudés doivent être distinguées : ceux pour
lesquels les joints sont conçus de sorte à reconstituer directement la continuité de la
matière (en général au prix d’une préparation par usinage des bords des pièces
assemblées) et ceux pour lesquels la transmission d’efforts se fait par cordon d’angle.
Dans tous les cas, l’opération de soudage doit impérativement assurer une fusion du
métal déposé et du métal de base des pièces de façon à garantir une parfaite continuité
locale de la tenue mécanique. Ceci justifie que la première catégorie des joints ne
nécessite aucune vérification de résistance par calcul.
En revanche, la taille des cordons d’angle nécessaires à la transmission d’un effort
donné doit faire l’objet d’un calcul de dimensionnement.
Conclusion
Notre travail de fin d’étude était pour nous l’occasion d’approfondir nos connaissances
que ce soit au niveau du calcul manuel des structures métallique et la prise en
considération des normes en vigueur, ou encore au niveau de l’initiation et la
familiarisation avec des logiciels de calcul, comme le Robot Structural Analysis,
RDM6.
D’après notre dimensionnement on constate que les deux règlements donnent presque
les mêmes profiles de dimensionnement, mais en matière d’assemblages, nous avons
travaillé avec l’Eurocode3.
En général, l’incidence de l’Eurocode3 devrait être faible sur le poids des structures
métalliques usuelles, mais plus forte sur des structures spéciales où des méthodes
d’analyse plus sophistiquées s’imposent.
Dans le présent rapport nous avons essayés de donner une méthode générale et détaillée
pour l’étude de ce type de projet, cherchant à en faire un exemple pratique de calcul des
hangars métalliques.
Bibliographie