You are on page 1of 2

Collocations dans les films animés : une étude de leur traduction de l’anglais vers le français

CHAPITRE 5

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Ce chapitre présente la conclusion et les recommandations pertinentes pour cette étude.

Les explicitations des résultats dans le chapitre précèdent sont abordées encore une fois dans

la première partie de ce chapitre. Ensuite, la conclusion est discutée avant la présentation des

recommandations.

6.1 Conclusion

Avant de répondre à notre problématique, il faut tout d’abord constater le but de cette

recherche. La chercheuse vise à identifier le procédé dominant dans la traduction des

collocations de l’anglais vers le français, et donner les raisons probables pour cette dominance.

Afin de répondre à cette problématique, nous avons l’objectif de repérer les collocations

présentes dans les trois films animés Aladdin, Mulan, et Ratatouille. De plus, nous visons à

déterminer les procédés employés dans leur traduction. Enfin, nous concernons à identifier le

procédé le plus utilisé dans la traduction des collocations. En les faisant, la chercheuse a repéré

165 collocations dans les trois films animés. Ensuite, les collocations sont catégorisées en

employant les sept types de collocations de Newmark. En outre, les procédés présentés par

Zaro et Truman sont utilisé dans l’analyse de la traduction des collocations.

Un total de 165 collocations sont catégorisées où tous les types de collocations selon

Newmark sont présents. La chercheuse a identifié 46 collocations verbe + nom verbal, 88

collocations déterminant + adjectif + nom, 6 collocations adverbe + adjectif, 13 collocations

verbe + adverbe ou adjectif, 6 collocations sujet + verbe, 4 collocations nom comptable +

« of » + nom non-comptable, et finalement 2 collocations nom collectif + « of » + nom

comptable. Il va sans dire que la collocation déterminant + adjectif + nom est le type dominant

des collocations.

1
Suivant les données fournies dans le chapitre précédent, il n’utilise que sept sur onze

procédés qui sont présentés dans la liste de Zaro et Truman. Il existe 5 occurrences pour calque,

65 occurrences pour traduction littérale, 7 occurrences pour transposition, 66 occurrences pour

modulation, 12 occurrences pour équivalence, 2 occurrences pour amplification, et enfin 9

occurrences pour omission. Toutefois, il existe quatre procédés qui ne sont pas utilisés dans

cette analyse, à savoir emprunt, adaptation, explicitation, et compensation.

Pour répondre à la problématique, la modulation est le procédé le plus employé dans la

traduction des collocations de l’anglais vers le français. Ce phénomène de la dominance de la

modulation montre le désir des traducteurs de rendre un langage naturel en modifiant le point

de vue du texte. Aussi, la modulation permet une traduction idiomatique du texte dans le cas

où un équivalent est inexistant et une utilisation de la traduction littérale ne peut pas produire

le même effet idiomatique en utilisant la langue cible. En outre, l’emploi de la modulation aide

à se conformer aux limitations « imposées » de l’utilisation du doublage comme une forme de

la traduction audiovisuelle. Premièrement, une limite de temps empêche les traducteurs de

fournir de longues explicitations sur des collocations spécifiques qui ne sont pas familières

dans la langue cible. De plus, le mouvement des lèvres et les mouvements des personnages

limitent le message que les traducteurs peuvent transmettre en fonction des images affichées à

l’écran. Donc, une traduction neutre et familière est proposée, qui transmet le même message

sans qu’il soit nécessaire plus de mots et, inévitablement, plus de temps. Dans la pratique, la

modulation aide faciliter la compréhension et l’appréciation du message et préserver l’effet

voulu chez les spectateurs sans changer le sens voulu qui est trouvé dans le texte original.

6.2 Recommandations

You might also like