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FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
INTITULE :
Enfin, nous serons reconnaissants à tous ceux qui voudront nous faire part de leurs critiques ou de
leurs conseils.
I
TABLE DES MATIERES
Nomenclature
Introduction générale 1
Chapitre I : Théorie des moteurs à combustion interne
Notations Grecques
γ : Constante entropique
ε : Le rapport volumétrique de compression
V
λ : Le rapport des pressions dans la combustion
ε’ : Le rapport des volumes dans la combustion
w : La vitesse angulaire
X : Le nombre de cycle par seconde
N : Le régime du moteur
ηm : Le rendement mécanique
ηi : Le rendement indiqué
ηth : Le rendement thermique
ηeff : Le rendement effectif
α : l'écart angulaire
Abréviations
AOA : Avance à l'ouverture de l'admission
AOE : Avance à l'ouverture de l'échappement
AA : Avance allumage
BMW : Bayerische Motoren Werke
CDI : Compressed Direct injection
CSE : consommation spécifique effective
CO2 : Dioxyde de carbone
E85 : Mélange avec 85% d’éthanol
EGR : Exhaust gaz recirculation
GM : General Motors
GNC : Gaz Naturel compressée
GNL : Gaz Naturel liquéfié
GNV : Gaz Naturel Véhicule
GPL : Gaz de Pétrole Liquéfié
HDI : High Diesel Injection
HP : Haute Pression
HSDI : High Spray Diesel Injection
PMB : Point mort bas
PMH : Point mort haute
PCI : Pouvoir Calorifique Inferieur
PSA : Peugeot Société Anonyme
RFE : Retard à la fermeture de l'échappement
RFA : Retard à la fermeture de l'admission
SAE : Society automotive Engineer
TDI : Turbocharged Direct injection
MCI : Moteur à Combustion Interne
VI
Introduction
Depuis son invention au 19ème siècle, le moteur à combustion interne a eu un impact phénoménal
sur le transport et, ainsi, sur notre style de vie. Depuis lors il a tout entrainé à partir des petites
voitures jusqu’aux grands bateaux. Bien qu'il existe diverses solutions alternatives pour la
production de la puissance mécanique en mesure d’utilisation à des fins de génération d’électricité
et de transport routier et maritime, la position du moteur à combustion interne demeure intacte.
Entre 1938 et 2003, c'est-à-dire en un peu plus de 65 ans, le parc automobile mondial est passé de
43 millions à plus de 835 millions (source : comité français des constructeurs d’automobiles) ; le
cap du milliard sera vraisemblablement dépassé avant les années 2010. Les engins à 2 roues
motorisés représentent aussi une part non négligeable du parc mondial de véhicules. Ils sont, en
effet, près de 100 millions en circulation dans le monde. Depuis la fin des années 1990 un nouvel
effort de recherche a donc été consenti par les motoristes et les pétroliers pour améliorer encore
plus la performance des moteurs essence et Diesel.
Aujourd'hui, Les moteurs à combustion interne se sont imposés comme moyen de
production d’énergie dominant dans le marché mondial [1], spécialement dans le domaine de
transport, et les moteurs diesel sont considérés comme l’un des principales sources de propulsion.
Cela est dû aux améliorations substantielles de ces moteurs, l’essentiel est l’amélioration du
rendement et la réduction des émissions polluantes. Des avantages remarquables vers le
développement des moteurs diesel plus propres a été accompli, ces dernières années, en suivant
plusieurs techniques, tel que par exemple l’utilisation du système d’injection moderne, comme
moyen de contrôle de l’injection du combustible, la recirculation des gaz, le turbocompresseur ….
etc [1].
Ce document se compose de cinq chapitres :
Le premier chapitre est consacré à la théorie des moteurs à combustion interne. Après un
bref historique sur les moteurs à piston à mouvement alternatif suivi d’une rapide description du
classification et principe de fonctionnement des moteurs à quatre temps, on y découvre deux
principaux types de moteurs : le moteur à allumage commandé, improprement appelé « moteur à
essence », et le moteur à allumage par compression, plus communément appelé « moteur diesel ».
La fin de cette partie est consacrée à la classification des combustibles et leurs propriétés et
caractéristiques.
Le deuxième chapitre traite la thermodynamique des cycles moteurs, courbes
caractéristiques et paramètres des moteurs à combustion interne, les cycles thermodynamiques
théorique et réel des moteurs.
Le troisième chapitre s’adresse en particulier aux technologies des moteurs à combustion
interne et plus précisément aux éléments fixes et mobiles. Aussi, à la fin de ce chapitre on décrit
les dispositifs de distribution en particulier les éléments de la distribution et équilibrage des
moteurs.
Le quatrième chapitre est essentiellement consacré aux organes annexes du moteur. Nous avons
présenté, en premier lieu, les technologies d’alimentation en carburant dans les moteurs à essence
et diesel. Ensuite, nous avons décrit les différents systèmes, d’allumage, de graissage et
lubrification et le système de refroidissement du moteur.
Enfin, le dernier chapitre de ce document contient une présentation sur d’autres moteurs,
comme les moteurs Stirling, Wankel, à gaz et les moteurs en céramique. Chaque type y est examiné
du point de vue conception, installation, utilisation, caractéristiques générales et fonctionnement.
Les moteurs thermiques ont pour rôle de transformer l’énergie thermique en énergie mécanique.
Encore appelés, moteurs à combustion, ils sont généralement distingués en deux catégories :
moteurs thermiques à combustion externe et ceux à combustion interne.
Ce type de moteur à été inventé par Robert Stirling en 1816. On parle de moteur thermique à
combustion externe si l'énergie thermique est produite à extérieur du moteur. La chaleur est
produite dans une chambre de combustion (chaudière) séparée de la chambre de détente. Cette
chaleur est utilisée pour vaporiser de l’eau. La vapeur d’eau sous pression obtenue par cette
vaporisation est alors envoyée dans la chambre de détente où elle actionne un piston ou une turbine
qui permet ensuite de récupérer l’énergie mécanique ainsi produite en l’adaptant aux besoins.
Un moteur thermique est dit à combustion interne si la combustion se fait à l’intérieur du moteur.
Les moteurs à pistons, les turbines à gaz et les turboréacteurs font partie de ce groupe.
Traditionnellement, l'appellation moteur à combustion interne est réservée uniquement aux moteurs
automobiles, dont le travail mécanique est obtenu par l’explosion plus détente des gaz portés à
haute pression et haute température. Les machines thermiques sont représentées par le synoptique
ci-dessous :
Les moteurs thermiques automobiles (dits moteurs à combustion interne, voir figure I.1)
transforment l’énergie chimique contenue dans les molécules du carburant en énergie thermique
puis mécanique, nécessaire à assurer le mouvement du véhicule. La présence d’un comburant dans
la chambre de combustion est nécessaire pour que la combustion du carburant, produisant l’énergie
thermique, ait lieu. L’augmentation de pression, due à la combustion crée une force s’exerçant sur
un piston et transformant le mouvement de translation de celui-ci en un mouvement de rotation de
vilebrequin par l’intermédiaire d’un système bielle-manivelle.
4 temps (2 tours/cycle) :
- Temps admission : aspiration d’air ou de mélange air-essence.
- Temps compression : de l’air ou du mélange.
- Temps combustion-détente : inflammation rapide du mélange provoquant une brusque
montée en pression des gaz puis leur détente.
- Temps échappement: évacuation des gaz brûlés.
On constate que seul le troisième temps fournit de l’énergie, c’est le temps moteur, les trois autres
temps sont résistants.
2 temps (1 tour/cycle) :
Il est possible de fabriquer des moteurs à allumage commandé ou des moteurs Diesel à deux temps,
ayant un cycle de combustion un temps sur deux, au lieu d'un temps sur quatre pour les moteurs à
Dans les moteurs à combustion interne il existe de nombreux types d’injection. Leurs
classifications s’étend sur plusieurs catégories, on citera les plus importantes.
Pour réaliser le mélange dans un moteur à essence deux solutions sont utilisées :
Système à carburateur : le mélange air-essence est obtenu dans le carburateur puis introduit
dans le cylindre de moteur.
Système d'injection : L'injection d'essence consiste à introduire l'air par une tubulure
d'admission de forte section et à injecter le carburant en amont plus près de la soupape
d'admission (injection indirecte-mono ou multipoint, voir la figure (a et b.I.2), ou directement
dans le cylindre (injection directe, voir la figure (I.2. d)).
A B C
Ce séquencement des opérations à été formulé pour la première fois en 1860 par le français
Alphonse-eugène Beau de Rochas et sa première réalisation pratique en 1876 est due à l'allemand
Nicolaus August Otto (1831-1891) sur un moteur à allumage commandé.
Les moteurs à combustion interne à quatre temps sont classés en deux catégories suivant la
technique d’inflammation du mélange carburant-air :
Les moteurs à allumage commandé (moteur à essence)
Les moteurs à allumage par compression (moteur Diesel)
Le moteur à allumage commandé est l’un des éléments fondamentaux de la grande famille des
moteurs alternatifs à combustion interne. Ce sont des moteurs, qui produisent du travail par action
directe sur un piston, provenant de la pression due à l’inflammation d’un mélange convenable
essence-air, obtenu à l’aide d’un carburateur ou un injecteur ; le mélange est admis dans la chambre
de combustion du cylindre où l’inflammation est produite par une étincelle. On obtient ainsi une
transformation du mouvement alternatif en un mouvement de rotation, par l’intermédiaire d’un
système bielle-manivelle.
Le terme « allumage commandé » vient de ce que l’inflammation est initiée au moyen d’une
étincelle, généralement d’origine électrique, à un moment bien déterminé du cycle. L’alimentation
avec des mélanges homogènes d’air et de vapeur de carburant est indispensable pour assurer un
bon allumage, ce qui impose des carburants de bonne volatilité, telles les essences de pétrole, d’où
son appellation, plus familière, de « moteur à essence ».
I.3.3.1. Historique
La réalisation de la fonction de formation du mélange dans les moteurs à allumage commandé,
depuis leur invention dans les années 1860 par Otto et Lenoir, a été dominée pendant un siècle par
la solution carburée. Un carburateur créait le mélange air-combustible à partir de la dépression
créée au col d’un venturi sur la veine d’air où débouchait l’alimentation en combustible. Les
inconvénients évidents de cette solution (difficulté de contrôle, éloignement de la chambre,
nécessité d’un papillon des gaz) ont fait rêver les concepteurs à la possibilité d’introduire le
combustible directement dans la chambre de combustion. Le premier dispositif d’injection fut
appliqué par Bosch en 1937 sur des moteurs d’avions puis d’autres systèmes furent développés par
Gutbrod pour des moteurs d’automobiles deux temps en 1952, puis quatre temps notamment sur la
Mercedes 300SL en 1956. Entre temps, de nombreuses tentatives sans industrialisation furent
menées aussi bien en injection directe qu’indirecte, par les marques Jalbert, Citroën, Junkers,
Deckel, Simms et Bendix, Bosch et Scintilla. Mais le surcoût induit par la solution injection n’était
compensé par aucun argument valable selon les critères de l’époque. En effet, sans normes
antipollution et sans crise pétrolière, les contraintes de prix et de fiabilité l’emportent. Car toute
réalisation technologique efficace d’injection d’essence doit tenir compte des facteurs dosage et
pulvérisation. Cependant, l’injection d’essence entra donc dans le domaine public par le haut de
gamme, les voitures à hautes performances telles que Mercedes avec les systèmes Bosch en Europe
et Corvette avec Rochester aux États-Unis. En parallèle, des systèmes « exotiques» furent brevetés
qui parfois donnèrent lieu à de petites productions, comme Puche en Allemagne dans les années
1950, avec le premier système d’injection de pré mélange. Pendant les années 1960, les systèmes
2e temps : Compression
Les soupapes étant fermées, le piston remonte vers le PMH en comprimant la masse gazeuse
enfermée. La pression dans le cylindre croît et, sans combustion, elle attendrait à pleine ouverture
10 à 20 bar au PMH, selon le taux de compression. L’allumage intervient quelques instants (avance
à l’allumage) avant le PMH (10 à 20 °V), afin de prendre en compte le délai nécessaire au
développement de la combustion, pour plus de détaille voir le chapitre 2.
Le moment d’allumage est donc contrôlable, d’où la dénomination de ce type de moteur ; le moyen
universellement choisi pour ce faire est de provoquer une étincelle électrique en un point de la
chambre de combustion.
3e temps : Combustion-détente
La combustion se développe et la pression croît rapidement pour arriver normalement à son
maximum une dizaine de degrés après le PMH, atteignant des valeurs supérieures à 60 bar à pleine
charge.
Les gaz sont à ce moment très chaud (2000 à 3000 K) et les transferts thermiques vers les parois
sont intenses. Le piston descend ensuite vers le PMB, la pression et la température des gaz
décroissent en même temps que du travail est fourni au piston.
4e temps : Echappement
La soupape d’échappement s’ouvre lorsque le piston atteint le PMB, les gaz de combustion
s’évacuent, au début sous l’effet de leur propre pression, puis sous la poussée du piston qui avant le
PMB (AOE = avance ouverture échappement), et se fermer après le PMH (RFE = retard fermeture
échappement). Il peut se trouver ainsi quelques instants pendant lesquels les soupapes d’admission
et d’échappement sont ouvertes simultanément : c’est le croisement de soupapes. Il est d’autant
plus important que le moteur doit être performant à haut régime, pour plus de détaille voir le
chapitre 2.
Dans les moteurs à allumage par compression, le carburant est du gazole. On l’injecte sous pression
dans la chambre de combustion contenant de l’air, préalablement comprimé et chaud, au contact
duquel il s’enflamme spontanément. Ces moteurs sont appelés moteur Diesel.
I.3.4.1. Historique
Le moteur diesel doit son nom à son inventeur, l’ingénieur allemand Rudolf Christian Karl Diesel,
né le 18 mars 1858 à Paris et disparu en 1913. A l’âge de 35 ans il publia après de longues études
un ouvrage intitulé : "Théorie et construction d’un moteur thermique rationnel".
Figure.I.9. Décomposition du cycle à quatre temps du moteur Diesel, les positions des PMH et PMB
sont indiquées par les lignes en pointillés, les soupapes d'admission et d'échappement sont
respectivement désignées par Sadm et Sech (l'injecteur n'est pas représenté).
Initialement, le piston se trouve au PMH, la soupape d'admission Sadm est ouverte et la soupape
d'échappement Sech est fermée. Durant sa première course du PMH vers le PMB, le piston crée une
dépression.
L'air frais est alors aspiré à la pression atmosphérique1 à travers la soupape Sadm. La phase
d'aspiration ou d'admission s'achève par la fermeture de la soupape Sadm lorsque le piston atteint le
PMB.
Chaque temps du cycle a son importance : ici, la qualité de l'admission conditionne la puissance du
moteur car la quantité de combustible qui peut être brûlée est intimement liée à la charge d'air dans
les cylindres.
2e temps : Compression
Tout au long de cette étape, les deux soupapes sont fermées, le cylindre est donc hermétiquement
clos. Le volume de la chambre de combustion diminue à mesure que le piston se déplace du PMB
vers le PMH.
L'air admis précédemment est alors comprimé, sa pression et sa température augmentent
considérablement.
L'élévation de la pression dans le cylindre dépend du rapport volumétrique : en général, à l'issue de
cette phase, le taux e compression atteint une valeur de 10 à 25.
Fonctionnement :
En prenant comme base le cycle à 4 temps d’un moteur thermique nous constatons :
Admission
Essence Diesel
le moteur à essence aspire un mélange air essence le moteur Diesel aspire de l’air seul.
dosée par le carburateur.
Compression
Essence Diesel
Le rapport de compression du moteur à essence Le rapport de compression élevé du moteur
est de 5/1 à 11/1 et a pour effet d’engendrer une Diesel allant de 15/1 à 22/1 a pour effet
température de fin de compression d’environ d’engendrer une température de fin de
300°C et une pression de 8 à 12 bars. compression d’environ 600°Cet une pression
de 35 à 40 bars d’où amélioration du
rendement.
Echappement
Essence Diesel
Les gaz d’échappement (très toxiques) du Les gaz d’échappement (peu toxiques)
moteur à essence sortent à la température de atteignent 500°C (meilleur rendement).
650°C.
Combustible :
Le fonctionnement différent entre ces deux moteurs exige des combustibles également différents.
Chaque moteur a été conçu en fonction des propriétés du combustible utilisé.
Essence Diesel
- Dans ce moteur le mélange ne sera valable - Dans le Diesel le gazole n’est pas volatil à la
que si la température de vaporisation de température ordinaire. Ceci donne la force
l’essence est voisine de la température de d’impact des gouttelettes à l’injection.
l’air ambiant. - La température à laquelle le gazole
- Par contre la température à laquelle s’enflamme dans l’air comprimé doit être la
l’essence s’enflamme dans l’air comprimé plus basse possible. Il doit avoir des qualités
doit être la plus haute possible afin d’éviter d’auto-allumage c’est-à-dire s’enflammer le
l’auto-allumage puisqu’on comprime un plus rapidement possible dans la chambre de
mélange. combustion au moment de l’injection.
- Le taux de compression actuel est limité
par cette condition.
Rendement:
C’est le moteur Diesel qui de tous les moteurs thermiques converti en travail utile le plus d’énergie
calorifique du combustible.
Meilleur utilisation du combustible, pouvoir calorifique plus élevé au litre et emploi d’un
combustible moins cher : voilà les trois raisons qui justifient le succès du moteur Diesel.
Les combustibles ou les carburants utilisés à grande échelle sur les moteurs à combustion
interne sont des liquides plus ou moins volatils obtenus partir du pétrole brut. La production de
carburant à partir du pétrole brut met en ouvre des procédés de séparation et de transformation. La
distillation primaire (ou distillation sous pression atmosphérique) est une technique de séparation
qui consiste à chauffer le pétrole dans des colonnes à plateaux : sous l'effet de la température, les
produits se séparent sur les différents plateaux de la tour, puis sont soutirés latéralement (Figure.
I.10). Les hydrocarbures légers se condensent dans la partie haute de la colonne, pour les fractions
lourdes c'est l'inverse.
Essences : Les essences utilisées dans le moteur à allumage commandé par étincelle doivent
présenter des propriétés physiques (masse volumique, pression de vapeur) qui permettent leur
pulvérisation dans l’air (par injection) avant son introduction dans la chambre de combustion. Le
moteur à essence exige que le carburant introduit dans la chambre de combustion ait un pouvoir
antidétonant élevé exprimé par l’indice d’octane. Cette caractéristique conditionne certaines
particularités du moteur (taux de compression, avance à l’allumage) qui, elles mêmes, agissent
directement sur les performances du moteur (consommation de carburant, puissance spécifique).
Des carburants plus simples et plus propres peuvent être utilisés dans des moteurs à allumage
commandé comme le gaz naturel véhicule GNV et le gaz de pétrole liquéfié GPL qui sont d’origine
pétrolière et les biocarburants issus de la biomasse comme l’éthanol.
Gazole : Le gazole doit présenter, à l’inverse des essences, une forte tendance à l’auto-
inflammation puisque le principe de fonctionnement du moteur Diesel repose sur l’inflammation du
carburant injecté sous haute pression dans l’air préalablement comprimé. La qualité du gazole
s’exprime ainsi par l’indice de cétane qui n’influe pas directement sur les performances du moteur
mais agit plutôt sur l’agrément d’utilisation (démarrage à froid, bruit, émissions de polluants, etc.).
Les combustibles d’origine fossiles, comme gazole et essence représentent actuellement la
principale source énergétique utilisée dans le monde pour combler les besoins des populations en
énergie. Néanmoins, les contraintes actuelles, écologiques et économiques, imposent aux
constructeurs automobiles de réduire la consommation des combustibles fossiles pour réduire leurs
émissions des gaz à effet de serre.
Le gaz de pétrole liquéfié : Le gaz de pétrole liquéfié GPL est un mélange de butane et de
propane qui a deux origines : il peut provenir directement des opérations de dégazolinage lors de la
production sur champs ou du raffinage de pétrole brut. Il était autrefois considéré comme un résidu
de l'extraction du pétrole et directement brûlé au sommet de torchères. Il est dorénavant récupéré
par distillation. Considéré comme propre, il préserve les performances du véhicule, réduit l'usure
du moteur et sa combustion est plus propre.
Le gaz naturel véhicule GNV : est essentiellement du méthane réduit à l’état liquide, son faible
contenu en carbone permet des réductions d’émissions de gaz à effet de serre supérieures à 20 %
par rapport à l’essence, il permet d’atteindre de bons rendements énergétiques pour un véhicule
Pouvoir calorifique : Le pouvoir calorifique d’un carburant est la quantité d’énergie qui peut
être libérée par ce carburant lors de sa combustion. C’est une propriété intéressante dans l’étude des
performances du moteur et aussi dans le calcul du bilan énergétique du processus. Le pouvoir
calorifique (PC) est égal à la chaleur dégagée pour une combustion complète, à pression constante
ou à volume constant, d'une unité de masse de combustible initialement à la température standard
de 25°C. Le pouvoir calorifique s'exprime en J/kg, il est mesuré en laboratoire avec un matériel
spécifique (bombe calorimétrique). On peut aussi le calculer si on dispose des enthalpies de
formation des corps purs (tables de données thermodynamiques JANAF.
Il faut distinguer le pouvoir calorifique supérieur PCS du pouvoir calorifique inférieur PCI. On
adopte le PCI lorsque l'eau produite en fin de combustion est à l'état gazeux et le PCS lorsque l'eau
est à l'état liquide.
D’après DULONG, le PC peut être calculé approximativement par la formule suivante :
PCS= 33823 C+ 144206(H-O/8)+9419 S en KJ/Kg
PCI= 33823 C+ 121076(H-O/8)+9419 S en KJ/Kg
Exemple: l’analyse élémentaire de 1 kg de C16H34 a donné la composition massique suivant :
C= 80%, H2=5%, O2=4.5%, S=1%, N2=1.5%, Cendres=8%
Calculer PCS et PCI
PCS= 33823 0.8+ 144206(0.05-0.045/8)+9419 0.01= 33551 KJ/Kg
PCI== 33823 0.8+ 121076(0.05-0.045/8)+9419 0.01=32525 KJ/Kg
La viscosité : La viscosité désigne la capacité d'un fluide à s'écouler. C’est un paramètre
physique qui intervient dans la pulvérisation des jets combustibles à la sortie de l’injecteur dans la
chambre de combustion. Lorsque la viscosité augmente, la capacité du fluide à s'écouler diminue.
La viscosité tend à diminuer lorsque la température augmente. Plus elle est faible, meilleure est
l'atomisation. A l'inverse, un carburant trop visqueux occasionne, d'une part, des pertes de charge
dans le système d'injection (pompe, injecteur), et d'autre part, une mauvaise pulvérisation qui
modifie le processus de combustion (des gouttelettes de diamètre important se vaporisent plus
lentement).
La masse volumique : La masse volumique d’un carburant liquide est la masse de l’unité de
volume de ce carburant. Dans le système S.I la masse volumique est exprimée en Kg/m3 ou encore
le g/cm3. Cependant, le réglage du débit de combustible s'effectue en volume, c'est le rapport
Ester
Propriétés Unité Gazole Essence Ethanol GNV méthylique
de colza
Masse volumique à
g/cm3 0.850 0,735 0,834 0.754 0.880
20 °C
Viscosité à 40°C mm2/s 3.47 0,750 1.2 0.247 6.7
PCI MJ/Kg 42.6 43,32 21,1 50,02 37.7
Indice de cétane 50 / / / 49
Indice d’octane / 86-95 111 120 /
La variation de l’énergie interne ∆ d’un système fermé au cours d’une transformation d’un état
A à un état B est égale à la somme des quantités de chaleur et de travail que ce système a
échangés avec le milieu extérieur.
les variables choisies, la différentielle de et s’exprime dans les expressions (3) et (4):
Le travail W et la chaleur Q pris séparément ne sont pas généralement des fonctions d’état. Selon
(3)
(4)
(6)
*
, (10)
L’énergie interne d’un gaz parfait est calculée au départ de l’équation (13) :
Propriétés thermodynamiques du gaz parfait
∆ 0
∆ !"#$ % &
'
(17)
(19)
(20)
∆ !"$ ?
0
(21)
(22)
(23)
car ( 0)
- @AB
Pour une transformation adiabatique l’expression (23) devient :
-./
+,
(24)
Soit un système thermodynamique délimité par une surface dont la température de l’interface
est T échange avec le milieu extérieur la quantité d’énergie thermique Q.
On constate que :
CDEFG +HI
(25)
Est une différentielle totale exacte ; l’intégration de cette différentielle (25) donne une nouvelle
fonction d’état notée S et appelée entropie. On pose donc :
J
CDEFG +HI
(26)
∆J !") ?
L
(29)
∆J !"$ ?
L
(30)
∆J !"#$ ? ?
L L
(31)
T ? ?
L L
R
∆JML M ? ? U
L L
S
NNOP
R? L ? L
(33)
Q
Les trois (03) principaux cycles du moteur à combustion interne peuvent être résumés de la
manière suivante :
Cycle de BEAU DE ROCHAS (cycle à apport de chaleur à volume constant) utilisé dans
les moteurs à allumage commandés (Figure II.1).
Cycle DIESEL pur (cycle à apport de chaleur à pression constante) concerne les moteurs à
allumage par compression (Figure. II.2).
Cycle de SABATHE ou cycle mixte. C’est une combinaison des cycles de BEAU DE
ROCHAS et DIESEL pur (Figure. II.3).
L’étude de ces cycles peut être effectuée à l’aide du diagramme (P,V) et c’est ce type de
diagramme que nous utiliserons
- -
- @AB → /
/ - 1
1 - → \ ]^&
[
\ [ ]^_
-./ -./
-./ @AB → /
/ -./ 1
1 -./ → \ ]^&
[
\ [ ]^_
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Soit `[
\ U
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\
-./ -./
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d c [ \ d
4 Z 1 : Echappement des gaz brûlés, dégagement de chaleur 1 donne par l’expression (37).
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.hij .;hn ohp< D\ oD[
Diklm Diklm D\
(38)
g#$ 1 d .\ Or c Z f
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g#$ 1 1 1 1
0 1 1 ;0 1 < 1
Travail : Ht ;H "u) e < ;M < / ;Y 1<;V U-./ U1< (40)
On considère un moteur à combustion interne à allumage par bougies. On se limite à l’étude de l’un
des cylindres du moteur.
Le cycle thermodynamique décrit par le fluide est le cycle de Beau de Rochas. On en donne, sur la
figure. Les différentes étapes du cycle sont les suivantes :
D
B
P0
A
M
V
Vmin Vmax
1. Soit Q1 le transfert thermique (ou chaleur échangée) mis en jeu dans l’étape BC.
Exprimer Q1 en fonction de m, CVm, TB et TC. Préciser le signe de cette grandeur. Dans
quel sens s’effectue le transfert thermique ?
2. Soit, de la même manière, Q2, le transfert thermique mis en jeu dans l’étape DA.
Exprimer Q2 en fonction de m, CVm, TA et TD.
3. On note W le travail total échangé au cours du cycle ABCD.
Exprimer W en fonction de Q1 et Q2.
4. Définir le rendement thermodynamique η du moteur.
Exprimer η en fonction de Q1 et Q2.
5. Exprimer η en fonction de TA, TB, TC et TD, puis en fonction de τ et γ .
Calculer η.
Solution :
1. Lors de la transformation isochore BC, la chaleur échangée par le système avec le milieu
extérieur est égale à sa variation d’énergie interne ∆UBC.
∆txO
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H < H
Pour la transformation AB ; on a
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c’est-à-dire
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g#$ 1
/ q ̀ ./
` [ U
q
\ . c c
V̀
- q r ./ d \ q̀ [ \ [
̀
c c
Travail : Ht ;M < / V -./ ;V̀ 1< ;V̀- 1< (52)
Remarque : Le terme entre crochets, dans l’expression de rendement de Diesel est toujours
supérieur à 1. Par conséquent, si en compare les deux expressions de rendement (Otto-Diesel), on
peut conclure que pour le même taux de compressions. Néanmoins, parce que
les moteurs diesel fonctionnent à des taux de compressions élevés que ceux des moteurs à essence,
leur rendement est, en général, supérieur.
Soit un cycle Diesel théorique dont le taux de compression est de 18. La chaleur transmise au fluide
moteur par cycle est de 1800 kJ/kg.
kJ/kg. Au début de la compression, la pression de l’air est de 100kPa
100
et la température, de 15°C.
1. Tracer le cycle théorique.
2. Calculer les paramètres d’état du gaz aux différents points au cours du cycle.
3. Calculer le travail net produit.
4. Calculer le rendement thermique.
Avec : CP=1.005 kJ/kg. K , CV=0.718 kJ/kg. K , γ=1.4 , r=0.287 kJ/kg. K , ma=1kg
Solution :
Hypothèses :
L’air standard simplifié est admise
Les chaleurs massiques de l’air sont constantes et estimées à 25°C
Les énergies cinétiques et potentielles sont négligeables.
La masse de carburant est négligeable devant la masse d’air.
1. Le diagramme (P, v) du cycle diesel théorique est illustré dans la figure ci-dessous.
ci
Q1
Q2
/ 0.827 0
1 0.045 0
,\ \
\ /
et
D’autre part
-./
\ ;18<
;18 }.f soit 1 915.8
[
\ [
-
\ ;18<</.f 1 5.72
[ /
\ [
soit
/ 2 ;0 1 <
Soit 0 1 2710
D\
H
et
2.959 et
0 0.13590
[ [ c c [ c c c
[ c [ c [ [
soit ou encore
3. Le travail net
4. Le rendement thermique
+O#
g#$ 0.59 59%
/
C'est un cycle de Beau de Rochas combine avec un cycle Diesel avec une combustion isochore et
une combustion isobare.
Allure du cycle dans le diagramme (P; V ) :
0 Z 1 : Admission.
1 Z 2 : Compression adiabatique réversible.
- ]^& -
- @AB → /
/ - 1
1 - → \
[
\ [ ]^_
V-
[
Soit `[
\ U
V -./
\
H ∆/1 ;M < ;1 / < (55)
H"u) ∆0f ∆0f 0f ;M <; < ;f 0 < (58)
]d I r r
U
¡ ¡
] Id ̀
¢d I rs\ rs\
¡ ¡
¢ Id ̀
D\ oD\ oD[
g#$ D 1 D
.hij .;hn ohiklm ohp < D[
iklm Diklm D\ oD\ \ oD\
(61)
Travail : Ht ;M < / V -./ ;V̀ 1< ;V̀- 1< (63)
Chaleur de combustion : "u) / / ;M < / V -./ ;V̀ 1< (64)
avec 1 , 1 ¥ 0
¦
D\ /o [ oD\ /o [
¦
g#$
¦\ ¦\
;D\ oD\ <
(67)
Si on substitue les expressions (38) et (48) dans l’expression du rendement théorique, on obtient:
Soit un cycle mixte théorique dont le taux de compression est de 16. Au début de la compression, la
pression de l’air est de 1bar et la température, de 50°C. La pression maximale au cours du cycle est
de 70 bar. Notez que la chaleur transmise au fluide à pression constante est égale à la chaleur à
volume constante.
-./
\ ;16<}.f soit 1 979
[
\ [
-
1 / \ ;16</.f soit 1 48.5 ª
[
donc, 0 1 «
c c c
soit 0 70 ª
[ [ [
f 0 70 ª
-./ -./ -./
d d [ donc, 3 f d [ soit 3 615.31
d c \ c \
- - -
d d [ donc, 3 f d [ soit 3 1.9 ª
d c \ c \
4. Le rendement thermique
+O# t
g#$
/ "u)
t 235.35
g#$ 0.38 38%
"u) 623.16
Cycle de Sabathe
D’après le tableau (II.1) il est clair que pour un même rapport volumétrique de compression, on a
l'inégalité :
En pratique, le diagramme réel d'un moteur à 4 temps est nettement différent du diagramme
théorique, du fait des facteurs suivants :
o Temps mis par les soupapes à s'ouvrir.
o Délai d'inflammation du mélange.
o Inertie des gaz.
o Echanges de chaleur avec l'extérieur.
La première réalisation pratique d'un moteur à piston fonctionnant suivant le cycle à 4 temps a
été réussie par OTTO en 1876. Mais le graphique des pressions qu'il releva sur le moteur
monocylindrique à piston tournant à 180 tr/min s'écartait assez nettement du cycle théorique de
Beau de Rochas; le rendement pratique était inférieur au rendement théorique.
Défauts constatés :
o Remplissage insuffisant,
o Compression insuffisante,
o Pression d'explosion trop faible,
o Echappement incomplet (contre-pression).
(contre
Cause : Pratiquement on a :
o À l’admission, la pression est inférieure à l’atmosphérique (dans le cas d’un moteur
non suralimenté) du fait de l’aspiration du piston et de l’inertie du gaz non nulle,
o Les caractéristiques du fluide-moteur
fluide (viscosité, densité, etc.) comptées constantes
dans le cycle thermodynamique varie avec la température dans le cycle réel,
o Les deux temps de compression et détente ne sont pas adiabatiques, mais
polytropiques à cause des échanges
échanges de chaleur ayant lieu au cours de ces deux temps
entre le fluide-moteur
moteur et les parois du cylindre,
Il est nécessaire, pour remédier à ces inconvénients d'augmenter le temps d'ouverture des
soupapes afin d'éviter le freinage des gaz. De même, le point d'allumage devra être avancé pour
tenir compte du délai d'inflammation.
D’une manière analogue, on réalise dans le moteur une avance à allumage (pour les moteurs à
allumage commandé) ou une avance à l’injection (pour les moteurs Diesel), où l’amorçage de
l’étincelle (moteur à essence) ou l’injection du carburant (moteur Diesel) se fait avant que le piston
atteint le point mort haut PMH, de manière à assurer une combustion complète et obtenir une
élévation de pression aussi grande que possible.
L’angle de vilebrequin situé entre l’avance ouverture admission (AOA) et retard fermeture
échappement (RFE) est appelé « croisement de soupapes », voir la figure (II.6).
Les valeurs de ces avances ou retards sont habituellement exprimées en degrés d’angle définissant
la position de l’arbre au moment où a lieu l’opération considérée; elles varient d’ailleurs
notablement d’un constructeur à l’autre. À titre exemple, citons un moteur ayant 20º d’avance à
l’ouverture admission, 50º de retard à la fermeture admission, 50º d’avance à l’ouverture
échappement et 10º de retard à la la fermeture échappement. Dans cet exemple, la soupape
d’admission reste donc ouverte pendant que l’arbre tourne de 20 + 180 + 50 = 250º, tandis que la
soupape d’échappement reste ouverte pendant que l’arbre accomplit une rotation de 50 + 180 + 10
= 240º. Les
es différents avances et retards à l’ouverture et à la fermeture des soupapes d’admission et
d’échappement pour un moteur Diesel sont représentés dans le tableau suivant :
AOE 30 à 40 35 à 50 35 à 50
RFA 30 à 40 30 à 45 30 à 45
RFE 5 à 20 5 à 15 60 à 75
Habituellement, le cycle représenté sous la forme d’un diagramme appelé diagramme indiqué,
par la variation de la pression dans le cylindre en fonction, soit de l’angle de rotation du vilebrequin
°V, soit en fonction du volume v dans le le cylindre, soit encore en fonction de la course du piston C.
Un exemple de diagramme indiqué d’un moteur Diesel est montré dans les coordonnées (p, °V) et
(p, v) sur la figure (II.8).
Nous allons définir dans cette section quelques grandeurs essentielles à l'évaluation des
performances d'un moteur à combustion interne, les plus importantes sont les suivantes :
o Le travail par cycle,
o La puissance,
o La pression moyenne,
o La consommation spécifique,
o Le rendement.
?t
±²B ;@³@%B< (69)
Pour prendre en compte les pertes travail effectif O´´ disponible sur l'arbre moteur ;
uO O´´ ⁄¼O Où ¼O est le volume engendré par piston (cylindré unitaire).
par litre de cylindrée.
l'énergie du carburant en travail. Elle est égale à la masse de combustible consommée, ½ , par
La consommation spécifique donne une information sur la capacité d'un moteur à convertir
unité de puissance :
J
u½i
(72)
effective, J¾:
Jb J¾
u½i u½i
{ F
et (73)
La consommation spécifique est une grandeur bien adaptée pour comparer entre eux des moteurs
qui sont, soit de cylindrées différentes, soit qui n'utilisent pas le même combustible. Précisons
toutefois qu'elle évolue avec le régime moteur et la charge appliquée.
II.4.4.5. Le rendement
Le rendement indiqué : g
h{
Diklm
= travail indiqué / énergie chimique. (74)
D'où gO´´ O´´ ⁄"u) est le rapport entre la puissance effective et la puissance de
combustion.
Pour bien comprendre la technologie des moteurs a combustion interne et leur évolutions il est
nécessaire connaître les principaux organes qui le composent. Les parties essentielles du moteur à
combustion interne sont montré dans le schéma ci-dessous. Dans ce chapitre nous intéressant, plus
particulièrement aux organes fixes et mobiles.
Le bloc est en fonte ou en alliage d'aluminium moulé, il contient les cylindres et reçoit l'ensemble
des organes du moteur : équipement d'injection, vilebrequin, distribution, auxiliaires,...etc. En
revanche, le bloc cylindre doit remplir plusieurs fonctions, figure (III.2) :
o Résister à la pression des gaz, qui tendent à dilater et à repousser la culasse.
o Guider le piston.
o Contenir l’eau de refroidissement tout en résistant à la corrosion.
o Un support sur lequel sont fixés les accessoires.
III.2.2. La culasse
La culasse est aussi en fonte ou en alliage d'aluminium moulé. Les contraintes mécaniques étant moins
importantes que pour le bloc-moteur, les constructeurs ont quasiment abandonné la fonte au profit
d'aluminium, en raison de sa légèreté et sa très bonne conductibilité thermique. Un réseau de conduits
d'eau et d'huile est pratiqué dans la culasse, l'étanchéité bloc-culasse est assurée par le joint de culasse.
Ce sont les couvercles qui couvrent ou ferment les différentes faces du moteur, réalisés en tôle
emboutie ou moulés en alliage léger.
Le carter inférieur
C'est une pièce en forme de cuvette qui abrite le vilebrequin et les têtes de bielle et qui contient la
réserve d'huile de graissage. En général, il est en tôle emboutie. Il peut être en alliage léger moulé avec
nervures extérieures pour assurer un bon refroidissement de l'huile échauffée par son passage dans le
moteur.
L'étanchéité entre le carter-moteur et le carter inférieur doit être parfaite : elle est assurée par un joint
plat en liège ou bien par un joint cylindrique, en caoutchouc synthétique, logé dans une gorge.
Le carter de distribution
Pratiquement la distribution est matérialisée par une liaison mécanique entre le vilebrequin et
l'arbre à cames. Cette liaison est protégée par un carter étanche en tôle ou en alliage léger, appelé le
carter de distribution.
Le couvre-culasse
Ce carter ferme la culasse des moteurs à soupapes en tête. Son intérêt est lié au fait que sa dispose
permet l'opération d'atelier : "réglage des soupapes". C'est un couvercle de protection étanche par joint
comme le carter inférieur. Il est parfois en alliage léger.
Dans un moteur à piston alternatif, on transforme la poussée des gaz de la combustion, force
unidirectionnelle, en mouvement circulaire d'un couple de force. Les pièces mécaniques chargées de
cette transformation constituent les éléments mobiles du moteur : le piston, la bielle, le vilebrequin.
III.3.1. Piston
Le piston est l'organe qui, en se déplaçant dans le cylindre ou la chemise, transmet la poussée des
gaz au vilebrequin par l'intermédiaire de la bielle. Le piston supporte 4 sortes d'effort :
- Pression des gaz et température de l'explosion.
- Réaction de l'axe de la bielle (axe de piston).
- Réaction de la paroi du cylindre.
- Force d'inertie.
Il est en général moulé dans un matériau léger et d'une bonne conductibilité thermique comme les
alliages d'aluminium. La tête et le support d'axe, devant transmettre l'énergie mécanique, sont
particulièrement renforcés.
Il se compose :
- D'une tête ou culot dont le diamètre doit être inférieur à l'alésage du cylindre quelles que
soient les dilatations.
- L'étanchéité est assurée par des segments situés dans des gorges pratiquées sur le pourtour du
piston.
- La jupe doit assurer le guidage à froid comme à chaud avec un minimum de frottement.
On connait de nombreux moteurs à combustion interne comportant une chambre de combustion et plus
particulièrement un bowl de combustion dans le piston qui est conformée en fonction du dispositif
d’injection du moteur auquel il est associé. La géométrie du bowl de combustion est déterminée en
fonction des caractéristiques du dispositif d’injection de manière à obtenir un mélange air-carburant
Figure.III.8 Le piston d’un MCI : moteur diesel (à gauche) et moteur essence (à droite).
Les segments sont des anneaux brisés, de section carrée ou parallélépipédique, travaillant en
extension. Ils doivent assurer des pressions radiales uniformes sur les parois du cylindre. Les segments
pour moteur à 4 temps sont en général au nombre de trois :
Le segment de feu (1er segment d'étanchéité)
Il assure l'étanchéité de la chambre de combustion. Il doit tenir à la température, au manque de
lubrification, à la pression et à la corrosion. Il est généralement en fonte à graphite sphéroïdal durcie et
chromée.
Le segment intermédiaire (2ème segment d'étanchéité)
Il assure l'étanchéité et évite la consommation
d'huile. Il peut être en fonte grise à graphite
lamellaire.
Le segment racleur
Il empêche l'huile pour éviter les remontées
tout en laissant une certaine pellicule pour
permettre la lubrification. Il possède des
rainures ou encoches autorisant le retour
d'huile. Il peut être en fonte grise ou en acier
traité.
Figure. III.9. Segmentation du moteur
III.3.3. La Bielle
La bielle est la pièce mécanique dont une extrémité est liée au piston par l'axe de piston et l'autre
extrémité au maneton du vilebrequin. Elle permet la transformation du mouvement rectiligne alternatif
du piston en mouvement circulaire continu du vilebrequin.
Figure.III.10. La bielle.
III.3.4. Le vilebrequin
Le vilebrequin (figure III.11) est la manivelle qui reçoit la poussée de la bielle et fournit un
mouvement rotatif à partir du mouvement alternatif du piston. La force exercée par la bielle applique
au vilebrequin un couple qui se retrouve au bout de celui-ci sous forme de couple moteur.
A l'une des extrémités du vilebrequin, le couple moteur est utilisé pour entraîner le véhicule.
A l'autre extrémité, une fraction du couple disponible est prélevée pour entraîner les auxiliaires du
moteur : la distribution (arbre à cames, soupapes, etc.), le générateur électrique (dynamo ou
alternateur), le compresseur de climatisation, etc.
Figure.III.11. Le vilebrequin
Le système de distribution gère l'admission de la charge fraiche (air sec ou mélange air-combustible)
dans les cylindres puis la vidange des gaz brûlés. Il est constitué des éléments mobiles : les soupapes
d'admission et d'échappement, l’arbre à cames, les poussoirs, les culbuteurs, ressorts de rappel et d’une
courroie ou chaîne de distribution. Donc, le rôle de la distribution est de commander l'ouverture et la
fermeture des soupapes, imposer leur instant de l'ouverture, l'amplitude et la durée du mouvement.
- Le principe de fonctionnement de la distribution est suivant :
- L'ouverture et la fermeture des cylindres sont réalisées par les soupapes.
- L'ouverture est possible grâce à des cames, la fermeture est assurée par des ressorts.
Lorsque l'arbre à cames se situe dans la culasse, il est dit en tête. Cette solution, permet de diminuer le
nombre d'éléments donc d'alléger le système de distribution. Exit, les poussoirs, les tiges de
culbuteurs, les culbuteurs. La liaison arbre à cames/vilebrequin est alors réalisée par une courroie
crantée. Cette conception de distribution moderne bénéficie de plusieurs avantages réduction des
masses en mouvement, lubrification du système de liaison inexistant, fonctionnement silencieux.
L'équilibrage d'un moteur polycylindre à 4 temps consiste à distribuer judicieusement les temps
moteurs au cours d'un cycle de 2 tours de vilebrequin et à répartir les masses des pièces en mouvement
de façon que la résultante des forces de poussée et d'inertie, combinée avec les forces centrifuges,
fournisse un couple moteur le moins variable possible et que les forces de réaction aux points de
fixation du moteur sur le châssis soient le plus constantes possible.
Pour avoir un fonctionnement régulier on répartit les temps moteurs de manière uniforme (voir
figure III.18).
Par exemple en configuration classique, 4 cylindres "en ligne", les manetons et les paliers du
vilebrequin sont dans un même plan. Les manetons sont décalés de 180º dans l'ordre d'allumage.
En configuration V à 90º, les 4 cylindres sont disposés en 2 lignes de 2 cylindres formant un angle de
90º. Les manetons sont décalés de 90º dans l'ordre 1-3-4-2.
Figure. III.19. deux cylindres en ligne. Figure. III.20. quatre cylindres en ligne.
Pour le moteur à 4 cylindres en ligne il y a deux ordres possibles : 1-3-4-2 et 1-2-4-3. Pour plus de
détails, voir chapitre 4.
IV.1. Introduction
La carburation est l'ensemble des opérations réalisant un mélange intime du carburant avec l'air
dans des proportions précises afin d'obtenir une combustion rapide et complète.
Pour réaliser la carburation, il est nécessaire d'effectuer des opérations suivantes : dosage,
vaporisation et homogénéité.
Inconvénients du carburateur
La carburation par carburateur comporte de nombreux inconvénients liés notamment à
l’utilisation du carburateur ; parmi ces inconvénients nous pouvons citer :
L’alimentation par injection indirecte est réalisée en introduisant le carburant en jet liquide sous
pression dans la tubulure d’admission. Dans l'injection mono-point il n'y a qu'un seul injecteur qui
prend place dans le boîtier papillon à la place du carburateur (figure IV.1). Ce système d'injection
est assez précis mais trop éloigner du cylindre, il tend donc à disparaître.
Le procédé le plus usité actuellement est l’injection dite « électronique », pour laquelle des
injecteurs à soupape électromagnétique sont soumis à une pression de carburant constante, leur
ouverture étant commandée par des impulsions électriques (Bosch Mono-Jetronic et L - Jetronic
par exemple). Dans tous les cas, le système comporte une pompe électrique de mise en pression, un
dispositif pour évaluer le débit d’air (plateau mobile, fil chaud, courbes programmées...), et un
calculateur électronique gérant les informations issues des différents capteurs (température
d’admission, pression...) et pilotant l’injection.
L'injection multipoints est une injection où il y a un injecteur par cylindre, ils sont commandé soit
électroniquement, soit mécaniquement. L'injecteur ce situe en amont de la soupape d'admission
comme le montre la figure (IV.2). L’injection est directe si elle s'effectue directement dans la
chambre de combustion du cylindre (voir figure IV.3).
Repères Désignations
1 Réservoir
2 Pompe de gavage
3 Filtre à carburant
4 Rampe d’alimentation
5 Injecteurs
6 Régulateur de pression
Présentation : L’essence du réservoir est aspirée par une pompe électrique. Elle est refoulée vers la
rampe des injecteurs. Un filtre à éléments papier est placé entre la pompe et la rampe des
injecteurs. La pression d’essence est régulée par un régulateur de pression situé en bout de rampe.
L’excès d’essence retourne directement au réservoir. La gestion de système d’injection dans ce cas
il est assuré par le calculateur.
1 : Réservoir
2 : Pompe de gavage
3: Crépine
4 : Capteur de niveau de
carburant
5 : Puits de jauge
6 : Régulateur de
pression
Repères Désignations
1 Raccord collecteur d’admission
2 Ressort
3 Porte clapet
4 Membrane
5 Clapet
6 Arrivée de carburant
7 Sortie carburant (retour)
D. Les injecteurs : L’injecteur est le composant du circuit qui transforme l’énergie potentielle de
pression du fluide en énergie cinétique dans collecteur d’admission ou dans la chambre de
combustion.
Repères Désignations
1 Filtre
2 Connecteur
3 Enroulement magnétique
4 Ressort de rappel
5 Noyau magnétique
6 Aiguille
7 Téton
8 Arrivée carburant
L'air est dosé par un papillon placé dans la tubulure d'admission. Le carburant est calibré par un
doseur dont le tiroir est commandé par le déplacement du débitmètre d'air placé dans la tubulure
d'admission.
Le doseur reçoit le carburant d'une pompe électrique par l'intermédiaire d'un régulateur de pression.
Les injecteurs débitent en permanence un carburant dont la pression et le débit sont déterminés par
le débit de l'air et sa pression absolue (≈ 4.6 bars).
Pour le départ à froid, un électro-injecteur unique injecte un supplément de carburant à l'entrée du
collecteur d'admission.
Le débit de l'air est dosé par un papillon et mesuré par un débitmètre à potentiomètre placé
dans la tubulure d'admission.
Le calculateur reçoit des informations sous forme de signaux électriques sur : le débit, la pression
et la température de l'air, la température de l'eau, le déclenchement de l'allumage, la vitesse
d'ouverture du papillon, la vitesse de rotation du moteur. Il transforme ces informations en une
tension de commande des injecteurs électromagnétiques, dont le début, la durée et la fin d'injection
sont fonction des paramètres d'entrée.
Le système d’injection Diesel contribue directement à la distribution du carburant qui détermine les
caractéristiques de la combustion. Il a ainsi un impact évident sur la consommation de carburant
ainsi que sur les émissions polluantes et sonores des moteurs. Dans les véhicules Diesel
particuliers, les moteurs à injection directe ont supplanté, il y a quelques années, les moteurs à
injection indirecte. Ces derniers présentent en effet deux inconvénients préjudiciables à leur
rendement énergétique. D’une part, la combustion est initiée dans une chambre annexe, augmentant
ainsi les pertes thermiques, et d’autre part, les gaz chauds passent de cette petite chambre au
cylindre à travers un étroit canal, générateur de pertes de charge. Dans un moteur à injection
directe, ces pertes thermomécaniques sont évitées car le carburant est introduit directement dans la
chambre de combustion au-dessus du piston (figure IV.16).
Les circuits d'alimentation qui alimente le moteur diesel en carburant permettent d'amener à la
pompe d'injection une quantité de combustible suffisante, parfaitement filtrée, sans émulsion ni
présence d'eau et sous une pression déterminée. A cet effet, la pompe génère la pression nécessaire
à l’injection (jusqu’à 400 bar). Le carburant est envoyé vers l’injecteur via la conduite de
refoulement et injecté dans la chambre de combustion.
Le système d’injection diesel comporte en outre : le réservoir et le filtre à gazole, la pompe
d’alimentation en carburant, les injecteurs et les conduits de carburant (figure IV.17).
Les processus de combustion, qui se déroulent à l’intérieur du moteur diesel, dépendent surtout du
débit, du mode de refoulement et de compression du carburant au niveau de la chambre de
combustion.
Les principaux critères sont le point et la durée d’injection du carburant, sa répartition dans la
chambre de combustion, le point du début de combustion, la quantité de carburant refoulée par
degré de vilebrequin et la quantité globale de carburant distribuée en fonction de la charge du
moteur. il convient d’optimiser l’interaction de tous les paramètre d’influence en vue d’assurer le
parfait fonctionnement du moteur diesel.
Circuit en "basse pression"
Le circuit est compris du plongeur dans le réservoir, en passant par le filtre, jusqu'au raccord
d'aspiration de la pompe d'alimentation. Sur cette partie, tout manque d'étanchéité se traduit par une
"fuite".
Circuit à haute pression
De la sortie de la pompe d'injection aux injecteurs, il comprend :
- Les tuyauteries HP et leurs raccords,
- Les porte-injecteurs,
- Les injecteurs.
Les pompes d'alimentation
La pression d'alimentation en combustible d'une pompe en classique varie entre 1 bar et 4 bars
selon la conception, pour assurer le remplissage optimal des éléments de pompage, avec un débit
égal au moins 1.5 à 2 fois le débit de la pompe d'injection au régime nominal de pleine charge.
Afin de s’assurer d’un bon mélange dans le cylindre (c’est à dire d’améliorer l’atomisation) on doit
injecter le carburant le plus vite possible, donc augmenter la pression d’injection, et ce même pour
les régimes moteur les plus faibles.
Pour remplir ces conditions, les équipementiers font appel à plusieurs technologies. Nous en
citerons deux, les plus médiatiques et utilisées actuellement. La première est l’injecteur-pompe
(utilisé dans les moteurs TDI de Volkswagen). La seconde solution technique est le système
d’injection à accumulateur, ou système de rampe commune ″common rail″ (utilisé dans les moteurs
dCi de Renault, HDI, CDI de Mercedes).
Dans ce système, la pompe haute pression est intégrée à l’injecteur pour constituer une seule
unité. Un injecteur-pompe est affecté à chaque cylindre du moteur. Il est commandé par un
poussoir ou un culbuteur à partir de l’arbre à cames du moteur. La suppression des tuyauteries
haute pression entre la pompe et l’injecteur permet d’atteindre des pressions d’injection de plus de
1. Vis de réglage
2. Culbuteur
3. Bride de fixation
4. Tige de poussée
5. Crémaillère
6. Elément de refoulement
7. Poussoir à galet
8. Arbre à cames
9. Injecteur
Dans le cas d’un moteur à injection directe, le carburant est injecté directement dans la chambre,
et l’énergie utilisée pour mélanger le combustible avec l’air vient de la quantité de mouvement du
jet liquide délivrée par l’injecteur. Dans ce cas, la pression dans l’injecteur doit donc être bien
supérieure à celle d’une injection indirecte. Ce sont les nouveaux systèmes d’injection (type
common-rail, voir figure IV.22 et pour de détaille voir annexe A) qui assurent une pression
d’injection suffisante (jusqu’à 2200 bar). Ce système d'injection directe Diesel a été développé vers
la fin des années 1980 par le constructeur italien Fiat, puis industrialisé en grande série par les
groupes Bosch et Delphi. Il équipe les véhicules Diesel à injection directe depuis 1996.
Figure. IV.22. Système d'injection à accumulateur "Common Rail" installé sur un moteur AUDI à
six cylindres en V. La pompe haute pression alimente deux rails d'accumulation distribuant le
carburant sur trois injecteurs chacun.
1 à 4 : injecteurs
5 : Rampe commune
6 : Sonde de T° carburant
7 : Capteur de pression
8 : Refroidisseur
9 : Pré filtre
10 : Pompe de gavage
11 : Réservoir
12 : Filtre à carburant,
décanteur
13 : Vis de purge d’eau
14 : Réchauffeur de carburant
15 : Pompe haute pression
16 : Régulateur haute pression
1 : Pré filtre
2 : Pompe d’amorçage
3 : Filtre et décanteur
4 : Réchauffeur électrique
5 : Pompe haute pression
6 : Régulateur de débit
7 : Régulateur de pression
8 : Rampe commune
9 : Capteur de pression
10 : Injecteurs
11 : Circuit de retour
12 : Capteur T° carburant
13: Refroidisseur
A : Élément de
pompage
B : Moteur électrique
C : Couvercle de
raccordement
1 : Arrivée de
carburant
2 : Clapet de sécurité
3 : Induit
4 : Inducteurs
(aimants)
5 : Clapet anti retour
6 : Sortie de carburant
C. La pompe hydraulique haute pression : Elle est entraînée par la distribution et a pour
mission d’envoyer en continu vers la rampe commune, une quantité de carburant suffisante,
à une pression comprise entre 200 bars et plus de 2200 (suivant le système).
Contrairement à la pompe Bosch, il n’y a pas de pompe de gavage. La pompe haute pression
possède une pompe de transfert dont le rôle est de réaliser l’alimentation du circuit haute
pression.
D. Les rampes communes : La rampe est en acier forgé et adapté à la cylindrée du moteur.
Elle a pour rôle de fournir aux injecteurs un débit et une pression de carburant identique pour
chacun d’eux et adaptés au besoin instantané du moteur. Elle est composée suivant le
système:
- Sortie haute pression (une par cylindre)
- Un capteur de pression
- Une sonde de température de carburant
- Un régulateur de pression
Figure. IV.29. La rampe commune haute pression, à gauche : Delphi. à droite : Bosch.
Il existe deux types de moteur, les moteurs à allumage par compression (moteur diesel) et les
moteurs à allumage commandé (moteur essence, GPL…).
Allumage par compression : La température généré par la compression est suffisante pour
déclencher l’inflammation du mélange.
Moteur à allumage commandé : un
système auxiliaire est nécessaire
pour amener le mélange gazeux à
l’inflammation.
A. L’éclateur : la bougie
Lorsque le moteur tourne à 6000 tours minute, il faut 50
étincelles par seconde et par cylindre. Le choix du type
d’éclateur est donc très important.
Caractéristiques principales des bougies :
- L’indice thermique. (En fonction du type de moteur)
- Le type de culot. (Siège plat ou conique)
- Le nombre d’électrode.
- Les dimensions. (Diamètre et longueur du culot)
C. Le condensateur
Le condensateur à deux rôles :
- Protéger les contacts du rupteur à leur ouverture en
absorbant le courant de self induction.
- Accélérer la variation et donc de réduire le temps, ce
qui renforce l’étincelle.
D. Le rupteur
L’arbre du rupteur comporte autant de came que de
cylindre.
Ici c’est un moteur à quatre cylindres.
L’arbre du rupteur est généralement entraîné par l’arbre à
cames.
Le point d’allumage
Le moment de l’allumage doit être précis afin d’obtenir le maximum de pression sur le piston.
Le calage est définit par le constructeur, il est valable pour le régime de ralenti. Mais d’autres
régimes le correcteur d’avance d’allumage modifier le point d’allumage.
A l’ouverture du rupteur
Étincelle à la bougie
6 Thermomètre
La pompe à huile est l'un des organes auxiliaires le plus important du moteur La solidité, la
performance, la longévité du moteur sont liées à l'efficacité de l a lubrification donc en grande
partie, au fonctionnement de la pompe à huile Quel que soit le type de pompe, à engrenage ou à
rotor, le fonctionnement est identique. On peut dissocier en 2 phases.
1ère phase : aspiration
Le volume de la chambre d'aspiration augmente, la pression devient inférieure à la pression qui
règne dans le carter inférieur, l'huile est aspirée.
2èmme phase : refoulement
Le volume de la chambre de refoulement diminue, la pression augmente. Le débit de la pompe à
huile, proportionnel à la vitesse de rotation du moteur, est régulé par le clapet de décharge. La
pression maximale dépend du type du moteur, la valeur moyenne est comprise en 3,5 et 5 bars.
La pompe à huile est entraînée soit :
- par un arbre commandé par l'arbre à cames à l'aide d'un renvoi d'angles.
- directement en bout d'arbre à cames.
- à partir d'un pignon situé sur le vilebrequin.
Les principaux types de pompes sont :
- Les pompes à engrenages.
- Les pompes à palettes.
- Pompe à huile à rotor…
Elle est assurée à deux niveaux. Le premier niveau de filtrage se situe dans la crépine d'aspiration,
situé dans le bas du carter d'huile. Le second niveau est assuré par le filtre à huile.
Le filtre à huile se présente sous la forme d'une cloche cylindrique vissée sur l e bloc moteur dans
lequel une feuille de fibre pliée en accordéon retient les impuretés. Le degré de filtration des filtres
Les lubrifiants utilisés dans un moteur de véhicule doivent répondre à des conditions de qualité
suivantes :
La viscosité constitue la principale caractéristique d'une huile. Elle varie selon sa température. Les
huiles multigrades, utilisées actuellement sur nos moteurs, ont pour propriété de faciliter les
démarrages à froid. Cependant, il est bon de toujours observer un temps de chauffe du moteur avant
de le solliciter à son maximum.
On peut classer les huiles en fonction de leur indice de viscosité. On distingue les huiles
monogrades et les huiles multigrades.
Les huiles multigrades sont des huiles pour moteur couvrant plusieurs catégories de viscosité. Une
huile SAE 15W 40 correspond aux exigences requises pour une huile SAE 15W à froid et aux
exigences requises pour une huile SAE 40 à chaud. Ce type d'huile, facilite le démarrage à froid,
tout en garantissant une bonne lubrification à chaud.
Aujourd'hui, nous utilisons exclusivement sur nos moteurs des huiles de type multigrades. Elles
comportent des additifs à base de polymères qui augmentent l'indice de viscosité, c'est à dire la
plage entre la viscosité dynamique à froid et la viscosité cinématique à chaud.
Le moteur Stirling, appelé parfois moteur à combustion externe ou moteur à air chaud est inventé en
1816 dont on reparle de plus en plus aujourd’hui. Le moteur comprendre deux pistons A et B et un
régénérateur qui absorbe et restitue de la chaleur au cours du cycle. Il existe plusieurs types de moteur
Stirling ; pour l’illustration, on ne donne que le schéma d’un moteur alpha (Figure V.1).
Avantage :
- Le silence de fonctionnement : il n’y a pas de détente à l’atmosphère comme dans le cas d’un
moteur à combustion interne, la combustion est continue à l’extérieur du ou des cylindres. De
plus, sa conception est telle que le moteur est facile à l’équilibrer et engendre peu de vibrations.
- Le rendement élevé : fonction, il est vrai, des températures des sources chaudes et froides. Le
rendement global peut être très élevé.
- La multitude de « sources chaudes » possibles : combustible des gaz divers, de bois, sciure,
déchets, énergie solaire ou géothermique....
- L’aptitude écologique à répondre le mieux possible aux exigences environnementales en matière
de pollution atmosphérique. Il est plus facile de réaliser dans ce type de moteur une combustion
complète des carburants.
- La fiabilité et la maintenance aisée la relative simplicité technologique permet d’avoir des
moteurs d’une très grande fiabilité et nécessitant peu de maintenance.
Le moteur rotatif Wankel est le résultat d'une importante étude menée de 1945 à 1954 par
l'ingénieur Wankel sur les différentes solutions de moteur rotatif. Les premières recherches
expérimentales effectuées sur le plan industriel
à partir des brevets Wankel ont été faites par la
firme allemande NSU en 1957. Applications
de ce type de moteur ont été faites plutard par
les constructeurs de véhicules Citroën,
Mercedes, Mazda, Sachs, etc.
Un piston rotatif appelé rotor, ayant la forme
d'un triangle équilatéral curviligne, se déplace
en rotation dans un stator ou trochoïde de
profil particulier appelé épitrochoïde. Le
piston dans son déplacement produit les
variations de volume nécessaires à la
réalisation des phases du cycle. Le rotor roule
sans glissement sur un pignon tournant dont
l'axe est solidaire du carter moteur. Le rotor
entraîne en rotation un arbre excentré
(vilebrequin) solidaire de l'arbre moteur. Grâce
à cette disposition, la poussée des gaz sur
chaque face du rotor est transformée en couple
sur l'arbre moteur.
Figure.V.2 Moteur Wankel monocylindre
Le moteur à piston rotatif Wankel est un véritable moteur à 4 temps, réalisant comme n'importe
quel moteur à pistons classiques les 4 temps : aspiration, compression, explosion-détente,
échappement. Une différence essentielle avec le moteur à pistons classiques réside dans le fait que ce
moteur réalise toujours trois temps simultanément.
Premier temps : Lorsque la première chambre du moteur s'agrandit, elle aspire le mélange essence/air.
Deuxième temps : La même chambre pousse, par la rotation du rotor, le mélange aspiré vers la
chambre de combustion. Là, la chambre se rétrécit (par le mouvement excentrique du rotor) et
comprime ainsi le mélange.
Troisième temps : La bougie allume le mélange comprimé; l'explosion continue à pousser le rotor dans
son mouvement circulaire. Ceci constitue le véritable temps moteur.
Quatrième temps : Le bord du rotor découvre la lumière d'échappement et expulse les gaz brûlés
comme dans un 2 temps. La dimension de la chambre est variable, de même que la cylindrée d'un
moteur à pistons classiques varie avec le mouvement du piston.
Comme le plus grand volume possible indique la cylindrée nominale du moteur classique, le volume
nominal de la chambre correspond au plus grand volume possible de la chambre d'explosion du
moteur rotatif.
La cinématique du moteur Wankel est telle que l'arbre moteur fait 3 tours quand le rotor fait un tour
complet. Etant donné que chacune des 3 faces du rotor travaille, nous aurons 3 admissions, 3
explosions-détentes, 3 échappements pour un tour de rotor. Comme l'arbre moteur tourne 3 fois plus
vite, tout se passe comme s'il y avait un cycle complet donc un temps moteur par tour d'arbre.
Un moteur Wankel monorotor peut donc se comparer à un moteur 2 cylindres 4 temps à piston
alternatif.
Avantages
- Moins d'encombrement (pas de bielle, pas de soupape, ...),
- Régularité de fonctionnement et grande souplesse d'utilisation,
- Transformation du mouvement plus satisfaisante sur le plan mécanique.
Le gaz naturel est reconnu comme un des principaux candidats pour remplacer dans l’avenir proche
les carburants classiques comme l’essence et le gasoil que sont utilisés actuellement dans les moteurs à
combustion interne. Le gaz naturel est préféré pour des raisons de réduction des émissions de gaz à
effet de serre, pour son faible coût et son abondance. Pour utiliser le gaz naturel, les moteurs à
combustion interne doivent être équipés avec des systèmes d'alimentation en gaz et des systèmes
adaptés pour la combustion de ce carburant. Évidemment, pour utiliser pleinement les avantages du
gaz naturel, les nouveaux moteurs devraient être conçus sur la base des dernières technologies. D'autre
part, la conversion des moteurs existants grâce à des modifications et des calibrages appropriés doit
assurer la substitution des combustibles classiques.
Le circuit d'alimentation d'un moteur fonctionnant au gaz liquide se compose d'un réservoir, d'un filtre,
d'un régulateur de pression, d'un vaporisateur, d'un carburateur, des canalisations correspondantes et
des calculateurs, voir figure (V.4).
Le gaz naturel est utilisé d’une façon générale soit pour être brûlé et produire de l’énergie
électrique ou thermique ou les deux soit comme matière première pour l’industrie.
Le gaz naturel est utilisé comme carburant par les véhicules routiers sous forme comprimée à 200bars
(GNC) ou liquéfiée à −163°C (GNL).
Le GPL, accessoirement utilisé dans les briquets (butane), est surtout utilisé comme combustible
cuisine, production d'eau chaude ou chauffage et dans une moindre proportion comme carburant utilisé
par les véhicules.
Les GPL jouent un rôle clé dans l'aménagement énergétique du territoire. Ils représentent ainsi une
alternative intéressante à l'utilisation de l'électricité, notamment dans le domaine du chauffage.
Le GPL est donc une source d’énergie idéale pour une population rurale, utilisé comme énergie unique
ou en association avec des carburants renouvelables. Récemment, le GPL est utilisé avec la chaleur
combinée et l’énergie électrique: c’est ce que l’on appelle la cogénération. Elle se base sur le fait que
la production électrique dégage une grande quantité de chaleur à température moyenne, habituellement
dissipée dans l'environnement. Cette technologie a permis au GPL d'être utilisé dans les zones rurales
non seulement pour chauffer et cuisiner, mais également pour décentraliser la production d’électricité
des maisons individuelles.
Les GPL sont des gaz puissants, propres, économiques, facilement stockables et transportables,
sans infrastructure particulière. Ils offrent d’excellents rendements énergétiques grâce à leur pouvoir
calorifique élevé. Le butane se vaporise à partir de 0°C, il est donc privilégié en usage intérieur. Le
propane se vaporise à partir de -42°C, il est utilisé en usage extérieur. Quel que soit leur
conditionnement, en bouteille ou en citerne, les GPL sont stockés à l’état liquide (soumis à une
pression relativement faible).
Aux conditions normales de température et de pression, le GPL est un gaz plus lourd que l'air. Le
butane commercial en phase vapeur est deux fois plus lourd que l'air par contre le propane commercial
est une fois plus lourd.
De petites quantités de GPL vapeur dans l’air peuvent former un mélange inflammable. Le GPL est
liquéfiable sous pression ou bien à basse température ou les deux a la fois, sa densité à l’état liquide
est approximativement la moitié de celle de l'eau, des petites quantités liquides peuvent donner de
grandes quantités de vapeur. De même, le GPL est non corrosif, il est incolore, que ce soit en phase
liquide ou vapeur. Le GPL pur est pratiquement inodore. Pour des raisons de sécurité, un odorant doit
être ajouté dans les limites à des fins de commercialisation.
V.3.3.3. Dual-fuel
Un moteur dual-fuel au GNV utilise à la fois, un mélange de gaz naturel avec un autre carburant.
Le mélange gaz-air est allumé par un combustible pilote. Celui-ci est injecté directement dans la
chambre de combustion, tandis que le gaz est introduit dans le conduit d’admission par carburation ou
par injection. Une injection directe du gaz dans le cylindre est aussi utilisée dans certains moteurs.
Dans ce type de moteurs, le gaz est utilisé comme combustible principal, tandis que le gazole,
combustible pilote, sert de source d’allumage dans un mode d’allumage par compression. Les moteurs
dual-fuel ont l’avantage de fournir la même puissance qu’un moteur diesel conventionnel, puisque il
conserve le même taux élevé de compression et produit de plus faibles quantités concernant certaines
émissions notamment les particules.
La situation actuelle des matériaux dans l'automobile est encore relativement stable. Les matériaux
métalliques (aciers, fontes et alliages d'aluminium) sont toujours prépondérants dans la construction
automobile de grande série. Ils représentent environ 70 à 75 % du poids d'un véhicule et se répartissent
entre 40 % de tôles d'acier, 15 % d'acier pour pièces mécaniques, 12 % de fonte, 6 % d'aluminium.
S'ils subissent une érosion, celle ci reste lente même au niveau des prévisions. Les matériaux
polymères représentent 10 à 15 % du poids d'un véhicule. Leurs avantages sont bien connus (absence
de corrosion, résistance aux petits chocs, grande liberté de style, faibles investissements), mais leurs
inconvénients ne sont pas négligeables (aspect différent de la tôle nécessitant la peinture, stabilité
dimensionnelle moyenne, faible module d'élasticité, etc.). S'ils ont envahi complètement
l'aménagement intérieur, leur développement pour les pièces extérieures ou de structure reste limité.
Les caractéristiques intéressantes des matériaux céramiques, liées à leur faible densité, leur module
d'élasticité élevé, leur grande dureté, leur résistance aux températures élevées n'ont pas compensé les
problèmes de fragilité et de faible ténacité, de fiabilité, et de coût. Ces matériaux ne sont présents sur
aucun véhicule de grande série, exception faite des bagues de pompe à eau, des bougies…etc.
On perçoit donc que les matériaux métalliques constitutifs des pièces mécaniques de l'automobile
d'aujourd'hui ont évolué et évoluent encore dans un schéma de progrès continu, et que le passage à
d'autres matériaux se situe dans un scénario, à la fois de compétition entre matériaux et de rupture avec
le passé. Pour tenter de cerner les évolutions possibles de ces matériaux, il nous faut examiner le
contexte des critères de choix des matériaux, et celui de l'évolution du produit automobile.
Une grande multiplicité de facteurs s'offre à l'ingénieur lorsque celui-ci se préoccupe du choix des
matériaux pour la conception d'une pièce ou d'un ensemble de composants réalisant une fonction
donnée. En effet, aux critères techniques qui évoluent, mais qui sont en général bien maîtrisés,
s'ajoutent des critères socio-économiques en mutation rapide et quelquefois aléatoire. Ces critères
peuvent être brièvement décrits comme suit.
Les critères techniques intrinsèques sont reliés à des propriétés mécaniques (résistance, rigidité, usure,
etc.) ou à des propriétés spécifiques (résistance à la corrosion, au vieillissement, conductibilité
thermique ou électrique, etc.). Ces grandeurs sont les mieux connues car quantifiables et comparables :
on peut les trouver dans des catalogues ou banques de données établis par les fournisseurs de
matériaux.
Les critères techniques industriels sont ceux qui correspondent à la mise en œuvre et à la
transformation des matériaux par usinage, emboutissage, fonderie, injection, assemblage par soudage
ou collage, traitement thermique en volume ou superficiel...
Les critères économiques concernent, d'une part, le prix des matériaux lui-même lié à sa disponibilité,
à l'évolution du marché et à son caractère spéculatif; une analyse à la fois statique et dynamique de
l'évolution des prix de la matière première est donc nécessaire. Ils englobent, d'autre part, le prix de la
mise en œuvre lié à des investissements et des coûts de production.
Les critères sociaux sont des critères liés à des problèmes de société qui vont conditionner les
orientations de la clientèle : économies d'énergie, amélioration de la sécurité, respect de
l'environnement. Ces critères, pas toujours faciles à anticiper, prennent une importance de plus en plus
grande.
De même il y a d’autres aspects spécifiques comme :
L'automobile est un produit de grande diffusion donc fabriqué en grande série et à un coût
relativement bas (70 F/kg à comparer à 4 500 F/kg pour l'aéronautique). Sa grande diffusion en fait un
objet très sensible aux critères sociaux et la fabrication en grande série demande des investissements
très lourds. On a là deux facteurs antagonistes : une rapidité de changement devant répondre aux
critères sociaux et une inertie importante liée aux investissements déjà présents, ou à faire.
Une autre caractéristique est liée à la logique de l'étude d'un nouveau modèle, qui s'étend sur plusieurs
années. Les rendez vous de choix des matériaux pour les différentes pièces constitutives du véhicule
inscrit dans la gamme doivent correspondre à des solutions existantes, et sont donc moins favorables
aux matériaux nouveaux.
Un troisième facteur est ce que l'on peut appeler la structure décisionnelle, reliée au lieu de fabrication.
En effet, une fabrication interne ou externe à l'entreprise peut entraîner des choix différents de
matériaux en fonction du lieu de maîtrise des technologies.
Egalement il y a d’autres critères lies aux exigences du client comme ; le confort et l'habitabilité, la
sécurité et la qualité, le respect de l'environnement, le coût et la consommation.
La céramique comme « CeramTec, céramique haute performance » joue un rôle capital dans le
domaine de l'ingénierie automobile par ce qu’il améliore la sécurité, la rentabilité et le confort.
Le Moteur Ultimate M4R Céramique de Ultimate Engines est un moteur thermique adapté aux
véhicules TT1/8e. Utilisé par le champion français 2015 Yannick Aigoin, il est d'une fiabilité et d’une
puissance exemplaire.
Caractéristiques du Ultimate M4R :
3
Cylindrée 3,49 cm
Vitesse de rotation 34500 tr/mn
Plage d'utilisation de 7000 à 36.500
tr/mn
Alésage x course: 16,42x16,42 mm
Vilebrequin turbo de 13 mm
Carburateur Novarossi
Poids 350g
Annexe
REPERE DESIGNATION
1 Calculateur injection
2 Capteur régime
3 Capteur de référence cylindre
4 Capteur haute pression rampe injection
5 Rampe haute pression
6 Actuateur de débit
7 Pompe haute pression (intégre la pompe de transfert)
8 Injecteurs
9 Réservoir
10 Sonde niveau carburant
11 Sonde de présence d'eau dans gazole
12 Réchauffeur électrique gazole
13 Filtre gazole
14 Pompe d'amorçage (manuel)
15 Raccordement
16 Sonde température carburant
17 Refroidisseur carburant
18 Filtre à air
19 Débitmètre
20 Sonde température air
21 Capteur pression d'admission air
22 Turbocompresseur
23 Catalyseur
24 Vanne EGR
25 Electrovanne EGR
26 Electrovanne de régulation de pression turbo
27 Poumon de régulation de pression turbo
28 Pompe à vide
29 Réserve de vide
30 Sonde de température moteur
31 Capteur pédale accélérateur
32 Contacteur d'embrayage
33 Contacteur de frein secondaire (si RVV)
34 Prise diag
35 Capteur de pression linéaire
36 Capteur vitesse véhicule
37 Batterie
38 GMV
39 Compresseur
REPERE DESIGNATION
1 Capteur pression tubulure d'admission
2 Turbocompresseur
3 Débitmètre d’air
4 Filtre a air
5 Pot catalytique
6 Vanne de recyclage des gaz d'échappement
7 Capsule de commande soupape régulatrice de suralimentation
8 Electrovanne de régulation du recyclage
9 Electrovanne de régulation pression de suralimentation
10 Calculateur d'injection
11 Capteur de pression atmosphérique (intégré au calculateur d'injection)
12 Voyant diagnostic
14 Interrupteur a inertie
13 Prise diagnostic centralisée
15 Relais double d'injection
16 Batterie
17 Motoventilateur(s)
18 Compresseur de réfrigération
19 Voyant d'alerte température d'eau moteur
20 Logomètre de température d'eau moteur
21 Capteur de position de pédale d'accélérateur
22 Capteur de vitesse véhicule
23 Voyant de préchauffage
24 Compte tours 9000
25 Anti-démarrage électronique
26 Contacteur pédale de frein
27 Ordinateur de bord
28 Contacteur pédale d'embrayage
29 Sonde de température d’eau moteur
30 Pompe de gavage
31 Réservoir a carburant
32 Réchauffeur de carburant
33 Boîtier de pré-post chauffage
34 Refroidisseur de carburant
35 Filtre a carburant
36 Régulateur haute pression carburant
37 Pompe haute pression carburant (a trois pistons)
38 Désactivateur du 3ème piston de pompe haute pression carburant
39 Chauffage additionnel (thermoplongeurs ou chaudière)