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Sommaire :
Introduction générale : ............................................................................................................ 6
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil : ............................................................... 7
1) Présentation de l’OCP : .............................................................................................. 7
a) Historique : .............................................................................................................. 8
b) Fiche signalétique du groupe OCP : .......................................................................10
c) Les filiales du groupe au Maroc : ............................................................................10
d) Les filiales du groupe en Afrique : ..........................................................................12
2) Description de l’unité d’accueil JORF FERTILIZER COMPANY 3 (JFC3) : ................13
a) Présentation des projets JFC : ...............................................................................13
b) Description générale des ateliers constitutifs de JFC3 : .........................................13
c) Description du procédé de fabrication de l’acide phosphorique : ............................14
Chapitre 2 : Le système numérique de contrôle commande SNCC (DCS): .......................... 20
1) Introduction : ..............................................................................................................20
2) Les éléments constituants un DCS : ..........................................................................20
3) Critères de choix d’un SNCC : ...................................................................................22
4) Les domaines d’utilisation des DCS ou SNCC : .........................................................23
Chapitre 3 : Système numérique de contrôle commande YOKOGAWA de l’atelier JFC3 ..... 24
1) Présentation : ............................................................................................................24
2) Architecture SNCC (DCS YOKOGAWA CENTUM VP) de l’atelier phosphorique
JFC3 : ...............................................................................................................................25
a) Salle de contrôle : ..................................................................................................25
b) Station de conduite et de configuration :.................................................................26
c) Station de contrôle (FCS) : .....................................................................................26
Chapitre 4 : L’ensemble des instruments de régulation de l’unité attaque/filtration ............... 28
1) Introduction : ..............................................................................................................28
2) L’ensemble des instruments existants :......................................................................28
3) Les réseaux de communication existants :.................................................................31
a) Profibus : ................................................................................................................31
b) Modbus : ................................................................................................................32
4) Le système de supervision :.......................................................................................33
Conclusion : ......................................................................................................................... 36
Bibliographie : ...................................................................................................................... 37
Annexe : Les symboles des différents capteurs .................................................................... 38
3
Liste des figures :
4
Liste des tableaux :
5
Introduction générale :
6
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil :
1) Présentation de l’OCP :
L’office chérifien des phosphates, un des leaders mondiaux sur le marché du
phosphate et des produits dérivés, est un acteur de référence incontournable sur le
marché international depuis sa création en 1920.
7
a) Historique :
8
1920 Création de l’Office Chérifien des Phosphates.
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b) Fiche signalétique du groupe OCP :
10
JORF FERTILIZER COMPANY V
PHOSBOUCRAA
IMACID
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d) Les filiales du groupe en Afrique :
En 2016, le Groupe a créé 9 filiales dans plusieurs pays africains pour
dynamiser le marché des engrais, toutes soutenues par OCP Africa. Ces créations
sont la concrétisation de la stratégie africaine du Groupe.
Ces créations, concrétisation de la stratégie africaine du Groupe, entrent dans
le cadre du renforcement de son positionnement dans les marches prometteuses à
forte croissance et constituent un nouveau tournant dans le développement du
Groupe sur le continent.
Les pays de l’Afrique de l’ouest et centrale concernes sont la Cote d’Ivoire, le
Sénégal, la République Démocratique du Congo, le Benin, le Cameroun, le Nigeria,
et le Ghana.
En Afrique de l’est et australe, les filiales seront implantées en Tanzanie, en
Angola, en Zambie, au Zimbabwe, au Mozambique, et au Kenya.
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2) Description de l’unité d’accueil JORF FERTILIZER COMPANY 3 (JFC3) :
L’unité sulfurique de JFC3 est conçue pour produire de l’acide sulfurique, qui entre
dans la fabrication de l’acide phosphorique. Elle dispose de :
L’unité de l’acide phosphorique est destinée pour produire 450 000 t/an en P 2O5
de concentration de 29% et de 54% en acide phosphorique.
14
La fabrication de l’acide phosphorique peut être réalisée par deux voies :
• Par voie thermique, en oxydant le phosphore
• Par voie humide (Attaque des phosphates avec l’acide sulfurique)
15
✓ Epaississement de la pulpe de phosphate :
Cette étape vise à épaissir la pulpe reçue du terminal avec un taux de solide de
50%, en éliminant l’eau par une simple sédimentation. La pulpe, étant plus dense,
se décante au fond de l’épaississeur, et l’eau monte en haut et devient de plus en
plus claire. Tout ceci est assuré par l’épaississeur qui se compose d’un racleur, un
puit d’alimentation où la pulpe est mélangée avec le floculant, un orifice de
décharge pour le soutirage vers les bacs tampons pour être transférer au réacteur
et deux autres orifices qui permettent la régulation de la densité en cas
d’augmentation ou de diminution.
La figure (1.5) montre la section d’épaississeur et les démarches suivies dans
cette étape.
FLOCULAN
T
PASSERELL
E
GOULOTTE ALIMENTATIO
PUIT
DE N EN PULPE
SOUVERSE
D’ALIMENTATIO
N
RACLE
U
SUPPORT
CONE DE S
DECHARGE
✓ Attaque-maturation :
La figure ci-dessous illustre le schéma de la cuve d’attaque et la cuve de
maturation.
16
Figure 1.6 : Cuve d’attaque et cuve de maturation
17
✓ Filtration de bouillie et récupération de l’acide phosphorique 28% :
La bouillie issue des cuves de maturation est pompée vers le filtre pour séparer
l’acide phosphorique des cristaux de gypse formés dans la phase d’attaque. Le
filtre est divisé en 30 cellules qui sont répartis sur six secteurs : pré-secteur,
secteur fort, secteur moyen, secteur faible, secteur très faible et secteur de lavage
des toiles.
❖ Secteur acide fort : A ce niveau le filtrat a une bonne teneur en P2O5, il est
appelé acide fort et aspiré via des capillaires vers le stockage d’acide
29%.
❖ Secteur acide faible : Le gâteau subit un autre lavage cette fois par
l’acide très faible. Le filtrat obtenu via les capillaires contient encore un
faible pourcentage en P2O5 et il est réutilisé dans le secteur d’acide
moyen.
❖ Secteur acide très faible : Le gâteau est lavé par l’eau gypseuse
récupérée dans un bac lors de lavage des toiles et filtré sous vide pour
donner l’acide très faible capable de réaliser le lavage de la 3ème filtration.
18
✓ Stockage et clarification d’acide phosphorique 28% :
L’acide récupérer pendant l’étape de filtration présente 28% en P2O5, 1 à 2% en
solide et de T=74°C, est refoulé vers le desursaturateur où il subit un
refroidissement naturel et à partir de celui-ci il est pompé vers le décanteur pour
recueillir L’acide clair en haut dans une gouttière circulaire puis déborde dans le
bac intermédiaire à partir duquel la CAP et les engrais (DAP) sont alimentés en
acide 28% clarifié.
Echelon
19
Chapitre 2 : Le système numérique de contrôle commande SNCC
(DCS):
1) Introduction :
Un DCS est une combinaison du concept d’une boucle simple de contrôle local et
des réseaux informatiques. Les systèmes de contrôle distribués ont énormément
amélioré la gestion des procédés industriels avec plus de souplesse et de
sécurité. Le système de contrôle commande, doit être fiable et déterministe. Ainsi,
plusieurs exigences doivent être prises en considération. Par exemple, la
disponibilité et la sécurité des systèmes de communication. Ainsi, l’intégration
d’une architecture redondante s’avère indispensable pour garantir une haute
disponibilité des équipements. Cela signifie que tous les composants constituants
le système sont redondants et fonctionnent en permanence (par exemple
Réseaux Ethernet, station ingénieur).
20
Figure 2.1 : Architecture du SNCC
✓ Le contrôleur de processus :
Un DCS fait référence à un système de contrôle d’un procédé, dans lequel les
éléments régulateurs ne sont pas centralisés (comme le cerveau) mais distribués
avec chaque sous-système sous le contrôle d’un ou plusieurs régulateurs. Les
éléments du système tout entier peuvent être connectés en réseau pour assurer
les fonctions de communication, de conduite et de surveillance.
Il réalise les fonctions de régulation analogique, de communication numérique
ainsi que les fonctions d’automatismes séquentiels et combinatoires.
➢ Acquisition et conditionnement des signaux d’entrées
➢ Traitement de signaux
➢ Conditionnement et émission des signaux de commande
➢ La communication
➢ L’autotest.
✓ Critères techniques :
Les besoins fonctionnels du processus à gérer doivent, bien entendu, être
satisfaits en termes de type d’E/S, de nombre d’E/S et de traitements à réaliser,
mais certains points particuliers doivent être examinés avec attention :
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✓ Critères économiques :
Les critères économiques sont de deux natures : cout de l’investissement et cout
de l’exploitation.
❖ coût de l’investissement :
Le coût de l’investissement comprend :
• le coût des matériels et logiciels de base
• le coût d’études nécessaires pour personnaliser le SNCC à l’application.
Sur ce point, la puissance de l’outil de configuration est un élément
déterminant.
• le coût d’installation qui dépend beaucoup de la structure matérielle du
SNCC et principalement de l’architecture de communication (réseaux
locaux, bus de terrain).
• le coût de formation des utilisateurs. Si le SNCC est simple et convivial, le
temps de formation peut être réduit.
❖ coût de l’exploitation :
Ce coût est essentiellement lié aux opérations de maintenance à effectuer lors de
l’apparition d’une panne. Si le SNCC dispose d’outils de diagnostic permettant
d’identifier rapidement l’élément défaillant, la durée de l’intervention est réduite et
certains dépannages de premier niveau peuvent être réalisés par les opérateurs
de conduite.
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Chapitre 3 : Système numérique de contrôle commande YOKOGAWA
de l’atelier JFC3
1) Présentation :
Lors du démarrage du projet JFC, la direction a adopté pour la modernisation de
son système de contrôle commande, le système numérique SNCC, de
constructeur YOKOGAWA et de modèle Centum VP, il intègre les dernières
technologies, sur une architecture ouverte, modulaire, et une fiabilité légendaire
incontestée, Ce système de supervision installé au niveau des trois ateliers :
l’atelier phosphorique (PAP), l’atelier sulfurique (SAP) et l’atelier des engrais
(DAP) ; a permis la remise en état de la salle de contrôle en présence de plusieurs
fonctionnalités :
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2) Architecture SNCC (DCS YOKOGAWA CENTUM VP) de l’atelier
phosphorique JFC3 :
L’architecture de ce SNCC, est constitué en générale de :
• Des stations de contrôle (FCS Field Station Control) ;
• Des Interfaces Homme-Machine (HIS Humain Interface Station) ;
• Des réseaux de communication.
• Autres appareils (PC, imprimantes…)
FCS0201 : Attaque/fitration
FCS0202 : Concentration
a) Salle de contrôle :
La salle de contrôle au sein de l’atelier phosphorique JFC3 comporte :
• 12 stations HIS ;
• Une station ingénieur ;
• Deux stations de contrôle FCS (Field Control System) :
- Une FCS pour la gestion du procédé Attaque-Filtration.
- Une FCS pour la gestion du procédé Concentration.
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• Une armoire d’alimentation ;
• Un réseau de supervision Ethernet TCP/IP ;
• Un réseau de contrôle VNet.
✓ Station opérateurs :
Le système actuel dispose de 12 stations opérateurs dédiées à la conduite du
système en mode d’exploitation de procédé.
✓ Station ingénieurs :
La station ingénieur permet non seulement la réalisation des travaux de
configurations, les synoptiques et la maintenance du système mais elle permet
aussi de réaliser la conduite des ateliers sulfuriques.
On note qu’il y a une redondance au niveau des stations, une défaillance d’une
station n’affecte pas le suivi et la conduite de procédé, ceci grâce au réseau
distribué sur les différentes stations, qui permet à chaque station l’accès directe à
n’importe quel paramètre du procédé via le réseau V net. Chaque station dispose
d’une imprimante, et elle est chargée par deux cartes de communication V net et
Ethernet.
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CPU Redandates
Profibus
CPU redandantes :
C’est l’unité de traitement qui effectue les calcules et les fonctions de contrôle,
Chaque modèle FCS possède 2 CPU (CPU1 et CPU2) qui effectuent
simultanément les mêmes calcules.
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Chapitre 4 : L’ensemble des instruments de régulation de l’unité
attaque/filtration
1) Introduction :
L’unité attaque filtration de l’atelier phosphorique JFC3 est une installation dédié à
la production de l’acide phosphorique 28%. Cette unité est pilotée par un
ensemble des instruments de régulation et un système numérique de contrôle
commande, d’où on va dans ce chapitre faire une étude générale sur les
technologies de l’instrumentation existantes tels que les instruments, les signaux
de mesures employés, les systèmes de communication et le système de la
supervision.
28
LEROY
603ABC05M1 MOTOR DOL 5,5 660 Y 10,77 2915 0,9
SOMER
603AAC06M1 MOTOR SST ABB 315 660 Y 332 1490 0,86
603ABC06M1 MOTOR SST ABB 315 660 Y 332 1490 0,86
603AAP01M1 MOTOR SST SIEMENS 230 660 Y 240 1486 0,88
603ABP01M1 MOTOR SST SIEMENS 230 660 Y 240 1486 0,88
603AAP01M2 MOTOR DOL ELEKTRA 0,37 380 Y 1,82 1370 0,78
603ABP01M2 MOTOR DOL ELEKTRA 0,37 380 Y 1,82 1370 0,78
603AAP02M1 MOTOR VSD ABB 90 660 Δ 99 992 0,84
603ABP02M1 MOTOR VSD ABB 90 660 Δ 99 992 0,84
603AAP03M1 MOTOR VSD ABB 75 660 Y 81 1482 0,86
603AAP04M1 MOTOR VSD SIEMENS 390 660 Y 415 1494 0,86
603AKP04M1 MOTOR VSD SIEMENS 390 660 Y 415 1494 0,86
603AAP06M1 MOTOR VSD ABB 55 660 Y 64 741 0,81
603ABP06M1 MOTOR VSD ABB 55 660 Y 64 741 0,81
603AAP07M1 MOTOR SST SIEMENS 327 660 Δ 335 992 0,86
603AKP07M1 MOTOR SST SIEMENS 327 660 Δ 335 992 0,86
603AAP09M1 MOTOR SST SIEMENS 184 660 Y 195 1490 0,87
603AAP15M1 MOTOR DOL ABB 17,2 660 Y 19,3 1469 0,86
603AAP17M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP17M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP18M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP18M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP19M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP19M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP20M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP20M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP21M1 MOTOR VSD SIEMENS 27,6 660 Δ 31 1475 0,85
603ABP21M1 MOTOR VSD SIEMENS 27,6 660 Δ 31 1475 0,85
603AAP22M1 MOTOR VSD SIEMENS 34 660 Δ 38 1482 0,84
603ABP22M1 MOTOR VSD SIEMENS 34 660 Δ 38 1482 0,84
LEROY
603AAP23M1 MOTOR DOL 5,5 660 Y 6,3 1460 0,83
SOMER
603AAP24M1 MOTOR SST SIEMENS 184 660 Y 195 1490 0,87
603AAS02M1 MOTOR VSD ABB 30 660 Y 32,8 1481 0,85
603ABS02M1 MOTOR VSD ABB 30 660 Y 32,8 1481 0,85
603AAT01M1/M2/M3 MOTOR DOL 40 660
603AAT02M1/M2/M3 MOTOR DOL 40 660
29
La figure ci-dessous illustre une liste des capteurs existants dans l’unité
attaque/filtration.
N.B : Les noms des différents capteurs sont présentés dans l’annexe
30
3) Les réseaux de communication existants :
Dans l’unité attaque/filtration il existe deux types de réseaux qui sont utilisés
(Profibus et modbus).
Dans cette partie on va expliquer l’utilisation de chacun des deux.
a) Profibus :
Le bus de terrain PROFIBUS (PROcess FIeld BUS) fait la liaison entre le système
d‘automatisation, les modules de périphérie et les appareils de terrain. Une liaison
correspond à une affectation logique entre des partenaires de communication afin
de réaliser une communication.
La figure ci-dessous donne une idée concrète d'un réseau de terrain de la marque
Siemens AG
Historique :
En 1987, en Allemagne, 21 entreprises et institutions (parmi lesquelles Siemens)
s'associent pour travailler sur un projet appelé « field bus ». Le but était de développer un
bus de terrain à communication série. Les membres de l'association se sont accordés sur
un concept technique commun pour la production et pour les automatismes. Pour des
tâches hautement communicantes, on spécifia le protocole Profibus-FMS (Field bus
Message Specification), particulièrement complexe. Par la suite, en 1993, le protocole
Profibus-DP (DecentralizedPeripherals) améliora son prédécesseur en termes de
simplicité et surtout de rapidité.
Profibus a été repris (avec d'autres) dans la recommandation CEI 61158.
31
A ce jour dans l’industrie, on trouve essentiellement deux variantes :
• Profibus-DP (decentralised peripheral ou périphérie décentralisée) est
utilisé pour la commande déterministe dite « temps réel » de capteurs et
d’actionneurs par une commande centrale, par exemple par un automate
programmable réalisant des fonctions d’automatisme et de régulation.
• Moins répandu, Profibus-PA (Process Automation) est utilisé pour des
équipements de mesure et de surveillance ; il est particulièrement conçu
pour les zones à risques (d’explosion notamment). Elle est utilisé pour relier
des équipements de mesure à un système de pilotage (automatisme,
régulation, supervision) de procédé par l’intermédiaire d’une paire de
conducteurs portant également l’alimentation (vanne de régulation,
capteurs...) .
Débits (Kbit/s) 9.6 19.2 45.45 93.75 187.5 500 1500 3000 6000 12000
Longueur
1200 1200 1200 1200 1000 400 100 100 100 100
segment (m)
b) Modbus :
MODBUS est un protocole de communication non-propriétaire, utilisé pour des
réseaux d'automates programmables, relevant du niveau applicatif, c'est-à-dire du
niveau 7 du Modèle OSI. Ce protocole basé sur une structure hiérarchisée entre
un client unique et plusieurs serveurs est dans le domaine public et sa
spécification est publique.
• Mode RTU (Remote Terminal Unit) : les données sont sur 8 bits
• Mode ASCII : les données sont sur 7 bits. La valeur de chaque octet est
représentée par 2 caractères hexadécimaux (de "0" à "9" ou de "A" à "F").
4) Le système de supervision :
La supervision industrielle permet de suivre en temps réel une installation ou une
machine industrielle. Elle permet d'avoir un affichage dynamique du processus
avec les différentes alarmes, défauts et événements survenant pendant
l'exploitation de la machine. De nos jours, de nouveaux procédés de supervision
commencent à voir le jour se basant sur les architectures de systèmes distribués
permettant la surveillance.
Les figures ci-dessous illustrent les vues des différentes boucles de régulation
existantes dans l’unité attaque/filtration.
33
Figure 4.3 : Vue dans l’unité filtration A
34
Figure 4.5 : Vue dans la cuve d’attaque et maturation
35
Conclusion :
Les taches réalisées au cours de ce stage avaient comme objectif une étude sur
les systèmes numériques de contrôle et de commande ainsi qu’une étude
générale sur les instruments de régulation de l’unité phosphorique de JFC3.
En premier lieu, il était nécessaire de donner une idée générale sur les
systèmes numériques de contrôle et de commande, car personnellement je
n’avais avant aucune idée sur ce dernier ni ses domaines d’utilisation. Après on
a étudié le système numérique utilisé dans notre service, ensuite une étude des
instruments de régulation a été bien effectuée.
Ce stage, effectué au sein du groupe OCP, fut une première expérience, dont je
garderai un excellent souvenir. J’ai pu voir le contraste qui existe entre le travail
académique et le travail professionnel, et d'en dégager une certaine culture
d'entreprise.
36
Bibliographie :
✓ Le système de supervision :
https://www.automation-sense.com/blog/supervision-industrielle.html
37
Annexe : Les noms des différents capteurs
REGULATOR-SELF OPERATED
TRANSMITTER- INDICATING
CONTROLLER-INDICATING
TRANSDUCER/RELAY
TRANSMITTER-BLIND
CONTROLLER-BLIND
SWTCH-INDICATING
PRIMARY ELEMENT
VALVE-SOLENOID
VALVE-CONTROL
ALARM (NOTE4)
SWTCH-BLIND
RECORDER
INDICATOR
GAUGE
ANALYZER AE AT AIT AI AR AC AIC AS AIS AY AA AV ASV
POWER JI JR JS JIS JA
MOTOR (ELECTRICAL) MS MA
PRESSURE PDT PDIT PDI PDR PDC PDIC PD PDS PDIS PDY FDA PDV PDSV
(DIFFERENTIAL) G
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