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Rapport de stage :

Réalisé par : Omar Aboutarik

Encadré par : Mr Ouhammou Bennaceur

Année universitaire : 2018/2019


Remerciements :

Je tiens à exprimer mon gratitude et mes remerciements au


membre de jury. Veuillez accepter dans ca travail mon sincère
respect et ma profonde reconnaissance.
Je présente mes remerciements à Mr le Directeur de L’OFFICE
CHERIFIEN DE POHOSPHATE DE EL JADIDA de
m’avoir accordé ce stage.
Mes remerciements s’adressent également à Mr MESSIOUI
pour tous les efforts qu’il est fourni afin de me permettre les
meilleures conditions de compréhension d’apprentissage.
A mon encadrant de stage Mr O.BENNACEUR pour ses
conseils, ses encadrements et sa disponibilité durant toute la
période du stage.
Je remercie l’ensemble des personnelles au sein de l’atelier
phosphorique et tout particulièrement Mr.lAHMADI,
Mr.ELKARMI et Mr.JALAL.

2
Sommaire :
Introduction générale : ............................................................................................................ 6
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil : ............................................................... 7
1) Présentation de l’OCP : .............................................................................................. 7
a) Historique : .............................................................................................................. 8
b) Fiche signalétique du groupe OCP : .......................................................................10
c) Les filiales du groupe au Maroc : ............................................................................10
d) Les filiales du groupe en Afrique : ..........................................................................12
2) Description de l’unité d’accueil JORF FERTILIZER COMPANY 3 (JFC3) : ................13
a) Présentation des projets JFC : ...............................................................................13
b) Description générale des ateliers constitutifs de JFC3 : .........................................13
c) Description du procédé de fabrication de l’acide phosphorique : ............................14
Chapitre 2 : Le système numérique de contrôle commande SNCC (DCS): .......................... 20
1) Introduction : ..............................................................................................................20
2) Les éléments constituants un DCS : ..........................................................................20
3) Critères de choix d’un SNCC : ...................................................................................22
4) Les domaines d’utilisation des DCS ou SNCC : .........................................................23
Chapitre 3 : Système numérique de contrôle commande YOKOGAWA de l’atelier JFC3 ..... 24
1) Présentation : ............................................................................................................24
2) Architecture SNCC (DCS YOKOGAWA CENTUM VP) de l’atelier phosphorique
JFC3 : ...............................................................................................................................25
a) Salle de contrôle : ..................................................................................................25
b) Station de conduite et de configuration :.................................................................26
c) Station de contrôle (FCS) : .....................................................................................26
Chapitre 4 : L’ensemble des instruments de régulation de l’unité attaque/filtration ............... 28
1) Introduction : ..............................................................................................................28
2) L’ensemble des instruments existants :......................................................................28
3) Les réseaux de communication existants :.................................................................31
a) Profibus : ................................................................................................................31
b) Modbus : ................................................................................................................32
4) Le système de supervision :.......................................................................................33
Conclusion : ......................................................................................................................... 36
Bibliographie : ...................................................................................................................... 37
Annexe : Les symboles des différents capteurs .................................................................... 38

3
Liste des figures :

Figure 1.1 : Site d’implantation d’OCP au maroc .........................................................7


Figure 1.2 : Les filiales du groupe dans l’afrique ....................................................... 14
Figure 1.3 : Schéma des entrées et sorties de JFC3 ................................................. 15
Figure 1.4 : Schéma du principe de procédé ............................................................. 17
Figure 1.5 : Section d’épaississeur ............................................................................ 18
Figure 1.6 : Cuve d’attaque et cuve de maturation .................................................... 19
Figure 1.7 : Schéma descriptif d’unité de concentration ............................................ 21
Figure 2.1 : Architecture du SNCC ............................................................................ 23
Figure 3.1 : Architecture générale du DCS de l’atelier phosphorique JFC3............... 27
Figure 3.2 : Architecuture interne de la FCS.............................................................. 29
Figure 4.1 : Un réseau de terrain de la marque Siemens AG .................................... 32
Figure 4.2 : Architecture Mdbus................................................................................. 33
Figure 4.3 : Vue dans l’unité filtration A ..................................................................... 34
Figure 4.4 : Vue dans l’unité filtration B ..................................................................... 34
Figure 4.5 : Vue dans la cuve d’attaque et maturation .............................................. 35
Figure 4.6 : Vue dans le vide ..................................................................................... 35

4
Liste des tableaux :

Tableau 1 : Les dates clés de l’OCP ...........................................................................9


Tableau 2 : Fiche signalétique du groupe OCP ......................................................... 10
Tableau 3 : Caractéristiques de la station de contrôle FCS ....................................... 27
Tableau 4 : Liste des moteurs ................................................................................... 29
Tableau 5 : Liste des capteurs................................................................................... 30
Tableau 5 : Distances autorisées en fonction de la vitesse de transmission ............. 32

5
Introduction générale :

Dans un contexte économique actuel marqué par la mondialisation, la concurrence


et l’évolution technologique, la survie des entreprises, devient liée à leur capacité à
augmenter leur productivité et à réaliser des réductions des coûts de leurs produits tout
en améliorant la qualité de manière à répondre aux besoins des clients qui deviennent
de plus en plus exigeants.
Pour faire face à ces évolutions accélérées d’un marché de plus en plus
concurrentiel et aux nouveaux enjeux en termes de gestion, les entreprises ne cessent
de chercher les moyens d’augmenter leur productivité.
Sur le plan industriel, les technologies numériques et les systèmes automatisés et
supervisés jouent un rôle primordial dans l’amélioration de la productivité, En effet, la
maitrise de tels systèmes permet, aux entreprises le pilotage des processus de
production pour répondre aux attentes des clients et aux besoins du marché.
Dans le cadre d’une vision stratégique, le groupe OCP a opté pour l’automatisation,
et la supervision de l’ensemble des unités de Maroc Phosphore en implantant des
systèmes numériques de contrôle et de commande afin de garantir un fonctionnement
fiable et rentable des unités de production.
Ainsi, le présent rapport est structuré comme suit :
Le premier chapitre contient une présentation générale sur l’OCP ainsi qu’une
description sur l’unité phosphorique de l’atelier JFC3.
Dans le deuxième chapitre on a donné une idée générale sur le système numérique
de contrôle et de commande (ses éléments constituants, son domaine d’utilisation...)
Le chapitre suivant a été consacré pour l’étude du système numérique de contrôle
et de commande utilisé dans l’atelier JFC3.
Le dernier chapitre avait comme but une étude générale sur les instruments de
régulation existants dans l’unité attaque/filtration.
On a terminé notre travail par donner une conclusion générale sur le travail
effectué.

6
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil :

1) Présentation de l’OCP :
L’office chérifien des phosphates, un des leaders mondiaux sur le marché du
phosphate et des produits dérivés, est un acteur de référence incontournable sur le
marché international depuis sa création en 1920.

Présent sur toute la chaine de valeur, OCP extrait, valorise et commercialise du


phosphate et des produits dérivés, acide phosphorique et engrais. Il est le premier
exportateur mondial de roches et d’acide phosphorique, et l’un des plus importants
producteurs d’engrais.

OCP maîtrise toute la chaîne de création de valeur de l’industrie phosphatière :


extraction et traitement du minerai, transformation de cette matière première en un
produit liquide intermédiaire, l’acide phosphorique, et fabrication des produits finis par
concentration et granulation de cet acide ou par purification : engrais et acide
phosphorique purifié.

La variété et la qualité des sources des phosphates contenus dans le sous-sol


marocain, parmi les plus importantes au monde, assurent la richesse de la gamme de
produits offerts par OCP. Sa stratégie commerciale repose notamment sur
un portefeuille de produits innovants et de qualité, adaptés à la diversité des sols et
des variétés végétales. Sa capacité industrielle massive, couplée à la flexibilité de son
appareil productif, lui assure une structure de coûts optimale.

Acteur engagé, OCP assume quotidiennement ses responsabilités


environnementales, économiques et sociales.

La figure ci-dessous présente le site d’implantation d’OCP au Maroc.

Figure 1.1 : site d'implantation d'OCP au Maroc

7
a) Historique :

OCP, un siècle d'Histoire...

OCP occupe une place particulière dans l’histoire industrielle du Maroc. Le


Groupe est le premier exportateur de minerai au monde, leader sur le marché de
l’acide phosphorique et acteur majeur dans les engrais solides. Cette performance,
OCP en puise les racines dans son histoire et dans une expérience accumulée
depuis sa création en 1920.

L'Office Chérifien des Phosphates à sa création, le Groupe OCP, depuis 1975,


a évolué sur le plan juridique, pour devenir en 2008 une société anonyme dénommée
« OCP S.A ».

D’une activité d’extraction et de traitement de la roche à ses débuts, OCP s’est


positionné au fil du temps sur tous les maillons de la chaine de valeur, de la
production d’engrais à celle d’acide phosphorique, en passant par les produits
dérivés.

OCP trouve, depuis sa création, les ressources de sa croissance continue et de


son leadership dans sa stratégie industrielle. Celle-ci est rythmée par une montée en
puissance régulière de l'outil de production, par une politique ambitieuse de
partenariats durables et servie par une politique financière efficace.

Ces partenariats touchent aussi bien des accords de livraison à moyen et à


long terme que la construction d’unités de production sous forme de joint-ventures,
basées au Maroc et à l’étranger. Aujourd'hui, OCP compte douze filiales et joint-
ventures ainsi que quatre bureaux de représentations dans le monde.

Depuis sa création, OCP est passé de quelques centaines de personnes à près


de 23 000 collaborateurs et 46 milliards de DH de chiffre d'affaires en 2013.

OCP en quelques dates clés :

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1920 Création de l’Office Chérifien des Phosphates.

Débit de l’extraction souterraine du phosphate dans la zone de Khouribga.


1921
Première expédition depuis le port phosphatier de Casablanca.
1932 Débit de l’extraction souterraine du phosphate dans la zone de Youssoufia.
1934 Descenderie recette 1 de Youssoufia
Séchage des phosphates dabs des fours à Youssoufia.
1942
Création d’une unité de calcination à Youssoufia.
L’ère de l’extraction à ciel ouvert.
1951
Mine de Sidi Daoui dans la région de Khouribga.
Création de la société Maroc Chimie.
1965 Extension de l’extraction à ciel ouvert à Merah Lahrach.
Inauguration de l’usine chimique de Safi par feu SM Le Roi Hassan II
1973 Création de Maroc Phosphate
1976 Lancement du 1er centre de recherche & Développement d’OCP, le Cerphos
1980 Lancement de la mine de Benguerir.
1981 Démarrage de Maroc Phosphate I et II à Safi.
1982 Inauguration par feu SM le Roi Hassan II de l’usine de séchage de Oued Zem.
1984 Lancement de la plateforme de Jorf Lasfar.

1998 Démarrage de la production d’acide phosphorique purifiée à Emaphos sur le site


de Jorf Lasfar.
Création de plusieurs Joint-ventures ; Indo Maroc Phosphate (IMACID), Zuari
1996-2004 Maroc Phosphates (ZMPL), Euro Maroc Phosphore (EMAPHOS), Pakistan Maroc
Phosphore (PAKPHOS).
2000 Mise en marche de l’usine lavage-flottation à Khouribga.
2006 Démarrage de la nouvelle ligne DAP 850 000 T/an à Jorf Lasfar.
Lancement de nouveaux polesurbans à Khouribga et à Benguerir : Mine Verte et
2007-2009
Ville Verte.
OCP devient une Société Anonyme.
2008
Inauguration par SM Le Roi Mohammed VI de l’usine Pakistan Maroc Phosphate.
2009 Démarrage de Bunge Maroc Phosphore.

2010 Partenariat avec Jacobs Engineering Inc, et création de JESE, lancement de 4


unités de production d’engrais à Jorf Lasfar.
Ouverture de 2 bureaux de représentation au Brésil et en Argentine.
2010-2011
Démarrage de plusieurs unités industrielles (Laverie Merah Lahrach, STEP…)
2011 Lancement d’une unité de dessalement d’eau de mer à Jorf Lasfar.
Démarrage programmé du projet Slurry Pipeline sur l’axe Khouribga-Jorf Lasfar
2014
sur longueur de 235 Km

Tableau 1 : Les dates clés de l’OCP

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b) Fiche signalétique du groupe OCP :

Raison sociale Office Chérifien des Phosphates SA

Forme juridique Établissement publique relevant du droit privé


Date de constitution 7 août 1920
Mise en place de la structure Juillet 1975
Président de la Direction M. Mustapha TERRAB
générale
4 centres d’exploitation minière : Khouribga,
Centres de Production Benguérir, Yousoufia, Boucraâ. 2 centres de
transformation chimique : Safi / Jorf Lasfar.

Secteur d’activité Extraction, valorisation et commercialisation des


phosphates et produits divers.
Produits Phosphates, acides phosphoriques, engrais
Effectif 18 000 dont 6 % ingénieurs et équivalents
Capital Social 8 287 500 000 Dhs
Siège Social 2, Rue Al Abtal, Hay Erraha, Casablanca
Site Internet www.ocpgroup.ma

Tableau 2 : Fiche signalétique du groupe OCP

c) Les filiales du groupe au Maroc :


En 1975, le groupe OCP a été institué et comprend des sociétés connexes :

EURO MAROC PHOSPHORE S.A

JACOBS ENGINEERING S.A

10
JORF FERTILIZER COMPANY V

PAKISTAN MAROC PHOSPHORE

PHOSBOUCRAA

IMACID

11
d) Les filiales du groupe en Afrique :
En 2016, le Groupe a créé 9 filiales dans plusieurs pays africains pour
dynamiser le marché des engrais, toutes soutenues par OCP Africa. Ces créations
sont la concrétisation de la stratégie africaine du Groupe.
Ces créations, concrétisation de la stratégie africaine du Groupe, entrent dans
le cadre du renforcement de son positionnement dans les marches prometteuses à
forte croissance et constituent un nouveau tournant dans le développement du
Groupe sur le continent.
Les pays de l’Afrique de l’ouest et centrale concernes sont la Cote d’Ivoire, le
Sénégal, la République Démocratique du Congo, le Benin, le Cameroun, le Nigeria,
et le Ghana.
En Afrique de l’est et australe, les filiales seront implantées en Tanzanie, en
Angola, en Zambie, au Zimbabwe, au Mozambique, et au Kenya.

La figure ci-dessous montre les filiales du groupe dans l’Afrique.

Figure 1.2 : Les filiales du groupe dans l’Afrique

12
2) Description de l’unité d’accueil JORF FERTILIZER COMPANY 3 (JFC3) :

a) Présentation des projets JFC :


Les projets «JFC», abréviation de «JORF FERTILIZER COMPANY» s’inscrivent
dans le cadre d’une ambitieuse stratégie industrielle mise en œuvre par le Groupe
Office Chérifien des Phosphates dès 2010. Ces projets en cours de réalisation sur le
complexe de Jorf Lasfar, visent à construire dix nouvelles plateformes industrielles
intégrées de production des engrais phosphatés destinés aux investisseurs
étrangers. L’objectif majeur de ces projets est d’accroitre la capacité de production
chimique du groupe OCP pour conquérir de nouveaux marchés à l’échelle
internationale ainsi qu’accompagner la demande mondiale en fertilisants.

Le projet JFC3 (lieu de déroulement de notre stage) est un ensemble chimique de


production, son activité principale est la fabrication et la commercialisation d’acide
phosphorique et des engrais (DAP).

Il est composé des ateliers suivants :


• Atelier Acide sulfurique (SAP) et Utilités (CTE et TED).
• Atelier Acide phosphorique (PAP).
• Atelier Engrais (DAP).

b) Description générale des ateliers constitutifs de JFC3 :


Les ateliers de JFC3 décrits précédemment fonctionnent en série, ils sont donc liés
entre eux et leur interaction est représentée sur la figure suivante :

Figure 1.3 : Schéma des entrées et sorties du JFC3 13


❖ Unité 1 : Atelier Acide Sulfurique (SAP) :

L’unité sulfurique de JFC3 est conçue pour produire de l’acide sulfurique, qui entre
dans la fabrication de l’acide phosphorique. Elle dispose de :

➢ Centrale Thermoélectrique (Groupe Turbo-alternateur) :

Le groupe turbo-alternateur a pour but de produire l’électricité nécessaire au


fonctionnement des installations en utilisant de la vapeur haute pression produite
par la chaudière de l’atelier sulfurique qui fait tourner une turbine qui entraine un
turbo alternateur qui produit une énergie électrique.

➢ Atelier Traitement d’eau douce (TED) :

L’installation TED a pour rôle le traitement, le stockage et la distribution des


différentes qualités d'eaux aux consommateurs et par la suite cette eau sera
utilisée pour la fabrication d’acides sulfurique, ainsi que pour des besoins de
refroidissement.

❖ Unité 2 : Atelier Acide Phosphorique (PAP) :

L’unité de l’acide phosphorique est destinée pour produire 450 000 t/an en P 2O5
de concentration de 29% et de 54% en acide phosphorique.

❖ Unité 3 : Atelier Engrais (DAP) :

L’unité d’engrais est conçue pour la synthèse du DAP (Di-ammonium des


phosphates) avec une capacité annuelle de 950 000 tonnes. Le DAP contient les
éléments fertilisant principaux que nécessite la croissance des plantes. Ce type
d’engrais est commercialisé dans le marché international.

c) Description du procédé de fabrication de l’acide phosphorique :


L’acide phosphorique est le principal dérivé de la chimie phosphorique, il tient
son importance du fait qu’il est utilisé dans plusieurs procédés de fabrication. La
production de ce dernier passe par plusieurs étapes telles que l’épaississement,
l’attaque-filtration, concentration d’acide...

Dans cette partie nous allons présenter une description détaillée de ce


processus de fabrication.

14
La fabrication de l’acide phosphorique peut être réalisée par deux voies :
• Par voie thermique, en oxydant le phosphore
• Par voie humide (Attaque des phosphates avec l’acide sulfurique)

L’atelier de production d’acide phosphorique par le biais de procédé humide di


hydrate comprend les unités suivantes :

- Unité d’épaississement de la pulpe de phosphate


- Unité de la réaction
- Unité de la filtration
- Unité du stockage et clarification d’acide 28%
- Unité de la concentration d’acide phosphorique 54%
- Unité du stockage et clarification d’acide 54%
- Unité d’épuration des fumées (Scrubber)
- Unité de la tour de refroidissement des eaux du procédé

La figure ci-dessous illustre le schéma du principe de procédé

Figure 1.4 : Schéma du principe de procédé

15
✓ Epaississement de la pulpe de phosphate :

Cette étape vise à épaissir la pulpe reçue du terminal avec un taux de solide de
50%, en éliminant l’eau par une simple sédimentation. La pulpe, étant plus dense,
se décante au fond de l’épaississeur, et l’eau monte en haut et devient de plus en
plus claire. Tout ceci est assuré par l’épaississeur qui se compose d’un racleur, un
puit d’alimentation où la pulpe est mélangée avec le floculant, un orifice de
décharge pour le soutirage vers les bacs tampons pour être transférer au réacteur
et deux autres orifices qui permettent la régulation de la densité en cas
d’augmentation ou de diminution.
La figure (1.5) montre la section d’épaississeur et les démarches suivies dans
cette étape.

FLOCULAN
T
PASSERELL
E

GOULOTTE ALIMENTATIO
PUIT
DE N EN PULPE
SOUVERSE
D’ALIMENTATIO
N

RACLE
U

SUPPORT
CONE DE S
DECHARGE

Figure 1.5 : section d’épaississeur

✓ Attaque-maturation :
La figure ci-dessous illustre le schéma de la cuve d’attaque et la cuve de
maturation.

16
Figure 1.6 : Cuve d’attaque et cuve de maturation

L’unité d’attaque est composée de deux sous-parties :

- La cuve d’attaque : une enceinte cylindrique d'une capacité de 2 380 m³, où


les réactions chimiques se réalisent.
- Une chambre de maturation formée de quatre compartiments semblables
de 215 m³ chacun pour compléter cette réaction et obtenir les cristaux de
gypse optimaux à la filtration.

Afin de produire de l'acide phosphorique, le réacteur est alimenté, entre autres, en


pulpe de phosphate concentré, en acide phosphorique recyclé des filtres et en
acide sulfurique.
Le phosphate contient principalement du phosphate de calcium Ca 3(PO4)2, sous
forme de fluorapatite Ca10(PO4)6F2. C'est à partir du phosphate de calcium qu'est
produit l'acide phosphorique. D’où la nécessité de son attaque avec l’acide
phosphorique moyen issue de la filtration afin de le transformer en phosphate
mono-calcique, et par la suite sa réaction avec l’acide sulfurique pour produire
l’acide phosphorique 28%.

17
✓ Filtration de bouillie et récupération de l’acide phosphorique 28% :
La bouillie issue des cuves de maturation est pompée vers le filtre pour séparer
l’acide phosphorique des cristaux de gypse formés dans la phase d’attaque. Le
filtre est divisé en 30 cellules qui sont répartis sur six secteurs : pré-secteur,
secteur fort, secteur moyen, secteur faible, secteur très faible et secteur de lavage
des toiles.

❖ Pré secteur : La bouillie arrivant des cuves de maturation est acheminée


jusqu’au pré secteur par le moyen d’une nacelle qui permet sa répartition
équitable sur deux cellules du filtre, ce qui permet la formation du gâteau
sur la toile filtrante et améliorer la filtrabilité dans le prochain secteur,
l’acide soutiré n’est donc pas bien filtré, il rejoindra le circuit d’acide moyen.

❖ Secteur acide fort : A ce niveau le filtrat a une bonne teneur en P2O5, il est
appelé acide fort et aspiré via des capillaires vers le stockage d’acide
29%.

❖ Secteur acide moyen : Le gâteau formé à ce stade contient encore des


quantités non négligeables de P2O5, donc un lavage du gâteau est
indispensable, ce lavage se fait par l’acide faible ce qui donne un acide
moyen d’une teneur de 18 à 20% en P 2O5 qui est recyclé vers la cuve
d’attaque pour diluer l’acide sulfurique et favoriser les réactions de
production d’acide phosphorique.

❖ Secteur acide faible : Le gâteau subit un autre lavage cette fois par
l’acide très faible. Le filtrat obtenu via les capillaires contient encore un
faible pourcentage en P2O5 et il est réutilisé dans le secteur d’acide
moyen.

❖ Secteur acide très faible : Le gâteau est lavé par l’eau gypseuse
récupérée dans un bac lors de lavage des toiles et filtré sous vide pour
donner l’acide très faible capable de réaliser le lavage de la 3ème filtration.

❖ Extraction du gypse : Le gypse est finalement déchargé, par


renversement de la cellule basculante en position inverse, dans une trémie
arrosée de l’eau de mer servant à son évacuation vers la mer. Le
décollement du gâteau de la toile est facilité par la force de gravitation et
aussi grâce à un soufflage.

18
✓ Stockage et clarification d’acide phosphorique 28% :
L’acide récupérer pendant l’étape de filtration présente 28% en P2O5, 1 à 2% en
solide et de T=74°C, est refoulé vers le desursaturateur où il subit un
refroidissement naturel et à partir de celui-ci il est pompé vers le décanteur pour
recueillir L’acide clair en haut dans une gouttière circulaire puis déborde dans le
bac intermédiaire à partir duquel la CAP et les engrais (DAP) sont alimentés en
acide 28% clarifié.

✓ Concentration de l’acide phosphorique (CAP) :


L’ACP 28 % venant de la section stockage et clarification subit une évaporation
(concentration) dans un échelon sous vide en circulation fermée. L’ACP 28 % est
alimenté à la sortie de l’échangeur où il se mélange avec l’ACP 54 % surchauffé
dans l’échangeur par de la vapeur basse pression fourni par la centrale thermique.
Ce mélange entre dans le bouilleur par une pression de la vapeur saturante
supérieur à la pression absolu (76 mmHg) régnant dans le bouilleur cela permet
d’évaporer l’eau contenant dans l’acide à une température basse d’environ 80 °C.
Le niveau dans le bouilleur est maintenu constant de telle façon que la quantité
d’ACP 28 % qui rentre se concentre puis déborde dans un tuyau alimentant la
pompe d’acide concentré qui l’envoie vers le stockage de l’ACP 54 %.
Le schéma descriptif d’unité de concentration est présenté sur la figure ci-dessous

Echelon

Figure 1.7 : Schéma descriptif d’unité de concentration

19
Chapitre 2 : Le système numérique de contrôle commande SNCC
(DCS):

1) Introduction :

Avant d’entamer le chapitre contenant les instruments de régulations il est


nécessaire de donner une idée générale sur les systèmes numériques de contrôle
commande.

Un DCS est une combinaison du concept d’une boucle simple de contrôle local et
des réseaux informatiques. Les systèmes de contrôle distribués ont énormément
amélioré la gestion des procédés industriels avec plus de souplesse et de
sécurité. Le système de contrôle commande, doit être fiable et déterministe. Ainsi,
plusieurs exigences doivent être prises en considération. Par exemple, la
disponibilité et la sécurité des systèmes de communication. Ainsi, l’intégration
d’une architecture redondante s’avère indispensable pour garantir une haute
disponibilité des équipements. Cela signifie que tous les composants constituants
le système sont redondants et fonctionnent en permanence (par exemple
Réseaux Ethernet, station ingénieur).

Les systèmes de contrôle commande DCS permettent une conduite et une


surveillance centralisées et un contrôle reparti d’ou le nom DCS (Distributed
Control System).

2) Les éléments constituants un DCS :

Depuis l’apparition sur le marché de la première génération des SNCC, leur


structure fonctionnelle a peu évolué mais la façon de réaliser les différentes
fonctions a évolué pour tirer profit de nouvelles technologies issues du monde de
la micro-informatique, de l’apparition des réseaux de terrain et de l’évolution de
l’offre des constructeurs d’automates programmables, qui proposent maintenant
des solutions que l’on peut intégrer sous le terme SNCC.

La figure ci-dessous illustre l’architecture du SNCC

20
Figure 2.1 : Architecture du SNCC

Les principaux éléments d’un SNCC restent donc :


— le contrôleur de processus
— l’interface de communication homme-machine
— le réseau de communication numérique

✓ Le contrôleur de processus :
Un DCS fait référence à un système de contrôle d’un procédé, dans lequel les
éléments régulateurs ne sont pas centralisés (comme le cerveau) mais distribués
avec chaque sous-système sous le contrôle d’un ou plusieurs régulateurs. Les
éléments du système tout entier peuvent être connectés en réseau pour assurer
les fonctions de communication, de conduite et de surveillance.
Il réalise les fonctions de régulation analogique, de communication numérique
ainsi que les fonctions d’automatismes séquentiels et combinatoires.
➢ Acquisition et conditionnement des signaux d’entrées
➢ Traitement de signaux
➢ Conditionnement et émission des signaux de commande
➢ La communication
➢ L’autotest.

✓ L’interface de communication homme-machine :


Le DCS est utilisé dans les procédés industriels pour assurer la conduite, la
surveillance et le contrôle des équipements distribués avec ou sans l’intervention à
distante d’un opérateur humain.
21
Cette interface comporte généralement trois grandes fonctions:
➢ Surveillance et conduite de processus
➢ Archivage de données
➢ Gestion de données

✓ Le réseau de communication numérique :


Un DCS utilise des ordinateurs (le plus souvent ayant des processeurs
spécialement conçus) comme des régulateurs et des modes de connexion et des
protocoles de communication spécifiques. Les modules d’entrées/sorties font
partie des composants les plus importants d’un DCS. Le processeur reçoit les
informations à partir des modules d’entrée et les envoie par le biais des modules
de sortie. Les modules d’entrée reçoivent les informations à partir des instruments
de mesure du procédé et les modules de sortie transmettent les informations aux
instruments de terrain. Les bus d’ordinateur ou bus électriques servent à relier le
processeur aux modules (E/S) via des multiplexeurs/démultiplexeurs. Ils relient
également les régulateurs distribués au contrôleur central et finalement l’interface
homme-machine (Human Machine Interface, HMI) ou les consoles de commande.

3) Critères de choix d’un SNCC :


Les critères de choix d’un SNCC peuvent se classer en deux catégories : critères
techniques et critères économiques.

✓ Critères techniques :
Les besoins fonctionnels du processus à gérer doivent, bien entendu, être
satisfaits en termes de type d’E/S, de nombre d’E/S et de traitements à réaliser,
mais certains points particuliers doivent être examinés avec attention :

• le temps de cycle des contrôleurs de processus doit être cohérent avec la


constante de temps du processus (temps de cycle = 1/10 constante de
temps du processus)
• le SNCC ne doit pas être à ses limites de capacité (20 % de réserve)
• et surtout l’ergonomie de la communication homme-machine doit être
acceptable par les opérateurs de conduite. Cela implique des temps
d’apparition d’image inférieurs à 2s, des mécanismes de navigation entre
vues et de visualisation d’alarmes permettant à l’opérateur d’accéder
rapidement à la vue à partir de laquelle il pourra intervenir. Ce dernier point
est fondamental car l’opérateur, en dehors des phases de démarrage/arrêt
de l’installation, travaille par exception et en aucun cas le système de
communication ne doit augmenter le stress déjà existant en raison de
l’apparition d’une anomalie dans le process.

22
✓ Critères économiques :
Les critères économiques sont de deux natures : cout de l’investissement et cout
de l’exploitation.

❖ coût de l’investissement :
Le coût de l’investissement comprend :
• le coût des matériels et logiciels de base
• le coût d’études nécessaires pour personnaliser le SNCC à l’application.
Sur ce point, la puissance de l’outil de configuration est un élément
déterminant.
• le coût d’installation qui dépend beaucoup de la structure matérielle du
SNCC et principalement de l’architecture de communication (réseaux
locaux, bus de terrain).
• le coût de formation des utilisateurs. Si le SNCC est simple et convivial, le
temps de formation peut être réduit.

❖ coût de l’exploitation :
Ce coût est essentiellement lié aux opérations de maintenance à effectuer lors de
l’apparition d’une panne. Si le SNCC dispose d’outils de diagnostic permettant
d’identifier rapidement l’élément défaillant, la durée de l’intervention est réduite et
certains dépannages de premier niveau peuvent être réalisés par les opérateurs
de conduite.

4) Les domaines d’utilisation des DCS ou SNCC :


Les systèmes de contrôle distribués sont principalement utilisés dans les
industries de procédés intégrant la gestion par batch ou recette. Par exemple, on
peut retrouver les DCS dans les industries de raffinage, dans l'industrie pétrolière,
dans les stations de production d'énergie, dans les cimenteries, dans l'industrie
pharmaceutique ...
Les systèmes DCS les plus communément utilisés dans le monde industriel sont :
• Yokogawa avec le Centum V
• Emerson avec Delta V
• ABB avec le 800xA
• Siemens avec PCS7
• Honeywell avec Experion
• Schneider Electric avec PlantStruxure et Foxboro
• Rockwell avec PlantPAx

23
Chapitre 3 : Système numérique de contrôle commande YOKOGAWA
de l’atelier JFC3

1) Présentation :
Lors du démarrage du projet JFC, la direction a adopté pour la modernisation de
son système de contrôle commande, le système numérique SNCC, de
constructeur YOKOGAWA et de modèle Centum VP, il intègre les dernières
technologies, sur une architecture ouverte, modulaire, et une fiabilité légendaire
incontestée, Ce système de supervision installé au niveau des trois ateliers :
l’atelier phosphorique (PAP), l’atelier sulfurique (SAP) et l’atelier des engrais
(DAP) ; a permis la remise en état de la salle de contrôle en présence de plusieurs
fonctionnalités :

• La supervision des différents paramètres de marche par la possibilité


d’affichage des différentes vues :
- Vues générales de l’unité ;
- Vues de groupe ;
- Vues de boucle ;
- Vues synoptiques ;
- Vues d’alarme (alarmes procédé et alarmes systèmes).
• La gestion des alarmes.
• L’enregistrement et la consultation d’historique.
• L’édition sur imprimante de plusieurs données :
- Alarme ;
- Evénement ;
- Historique ;
- Vues d’écrans ;
- Rapport, bilan et journaux d’exploitation.
• La commande des différents paramètres de marche.

24
2) Architecture SNCC (DCS YOKOGAWA CENTUM VP) de l’atelier
phosphorique JFC3 :
L’architecture de ce SNCC, est constitué en générale de :
• Des stations de contrôle (FCS Field Station Control) ;
• Des Interfaces Homme-Machine (HIS Humain Interface Station) ;
• Des réseaux de communication.
• Autres appareils (PC, imprimantes…)

La figure ci-dessous illustre l’architecture générale de l’atelier JFC3.

Figure 3.1 : Architecture générale du DCS de l’atelier phosphorique JFC3

FCS0201 : Attaque/fitration
FCS0202 : Concentration

a) Salle de contrôle :
La salle de contrôle au sein de l’atelier phosphorique JFC3 comporte :
• 12 stations HIS ;
• Une station ingénieur ;
• Deux stations de contrôle FCS (Field Control System) :
- Une FCS pour la gestion du procédé Attaque-Filtration.
- Une FCS pour la gestion du procédé Concentration.

25
• Une armoire d’alimentation ;
• Un réseau de supervision Ethernet TCP/IP ;
• Un réseau de contrôle VNet.

b) Station de conduite et de configuration :

✓ Station opérateurs :
Le système actuel dispose de 12 stations opérateurs dédiées à la conduite du
système en mode d’exploitation de procédé.

✓ Station ingénieurs :
La station ingénieur permet non seulement la réalisation des travaux de
configurations, les synoptiques et la maintenance du système mais elle permet
aussi de réaliser la conduite des ateliers sulfuriques.

On note qu’il y a une redondance au niveau des stations, une défaillance d’une
station n’affecte pas le suivi et la conduite de procédé, ceci grâce au réseau
distribué sur les différentes stations, qui permet à chaque station l’accès directe à
n’importe quel paramètre du procédé via le réseau V net. Chaque station dispose
d’une imprimante, et elle est chargée par deux cartes de communication V net et
Ethernet.

c) Station de contrôle (FCS) :


La FCS, cœur du CENTUM VP, réalise les fonctions de contrôle, elle gère les E/S
du procédé et peut etre relié à un automate de sécurité; elle prend en charge
l’automatisation de procédés industriels, quelles qu’en soient la taille ou la nature
(continus, séquentiels ou discontinu).
Le système actuel dispose de deux FCS, modèle en armoire.

✓ Caractéristiques de la station de contrôle FCS :

26
CPU Redandates

Cycle de traitement De 50ms à 1s

Déport d’E/S Max 2 Km

Profibus

Liaisons Modbus ethernet


Hart

Disponibilité Redandance à tous les niveaux

Liaison cointégrée au même niveau


Ouverture
que le E/S classiques

Tableau 3 : caractéristiques de la station de contrôle FCS

La figure ci-dessous illustre l’architecture interne de la FCS.

Figure 3.2 : Architecture interne de la FCS

CPU redandantes :
C’est l’unité de traitement qui effectue les calcules et les fonctions de contrôle,
Chaque modèle FCS possède 2 CPU (CPU1 et CPU2) qui effectuent
simultanément les mêmes calcules.

27
Chapitre 4 : L’ensemble des instruments de régulation de l’unité
attaque/filtration

1) Introduction :
L’unité attaque filtration de l’atelier phosphorique JFC3 est une installation dédié à
la production de l’acide phosphorique 28%. Cette unité est pilotée par un
ensemble des instruments de régulation et un système numérique de contrôle
commande, d’où on va dans ce chapitre faire une étude générale sur les
technologies de l’instrumentation existantes tels que les instruments, les signaux
de mesures employés, les systèmes de communication et le système de la
supervision.

2) L’ensemble des instruments existants :


Le tableau ci-dessous illustre une liste des moteurs existants dans l’unité attaque
filtration (603)

Puissance Voltage Courant Vitesse


Tag Equipment Démarrage Marque Y/D COS ϕ
(kW) (V) (A) (Tr/min)
603AAA01M1 MOTOR SST ABB 250 660 Y 264 1485 0,87
603AAA02M1 MOTOR SST ABB 250 660 Y 264 1485 0,87
603AAA03M1 MOTOR DOL ABB 132 660 Y 141 1485 0,87
603AAA04M1 MOTOR DOL ABB 132 660 Y 141 1485 0,87
603AAA05M1 MOTOR DOL ABB 132 660 Y 141 1485 0,87
603AAA06M1 MOTOR DOL ABB 132 660 Y 141 1485 0,87
603AAA07M1 MOTOR DOL ABB 132 660 Y 141 1485 0,87
603AAA08M1 MOTOR DOL ABB 110 660 Y 116 1482 0,88
603AAA09M1 MOTOR DOL ABB 110 660 Y 116 1482 0,88
603AAA10M1 MOTOR DOL ABB 110 660 Y 116 1482 0,88
603AAA11M1 MOTOR DOL ABB 110 660 Y 116 1482 0,88
603AAA12M1 MOTOR DOL ABB 110 660 Y 116 1482 0,88
603AAA13M1 MOTOR DOL ABB 110 660 Y 116 1482 0,88
603AAA15M1 MOTOR DOL SIEMENS 2 660 Y 2,6 1460 0,8
603AAC01M1 MOTOR SST ABB 315 660 Y 332 1490 0,86
603AAC03M1 MOTOR VSD ABB 303 660 Y 337 992 0,82
LEROY
603AAC04M1 MOTOR DOL 3 660 Y 5,85 2848 0,91
SOMER
LEROY
603ABC04M1 MOTOR DOL 3 660 Y 5,85 2848 0,91
SOMER
LEROY
603AAC05M1 MOTOR DOL 5,5 660 Y 10,77 2915 0,9
SOMER

28
LEROY
603ABC05M1 MOTOR DOL 5,5 660 Y 10,77 2915 0,9
SOMER
603AAC06M1 MOTOR SST ABB 315 660 Y 332 1490 0,86
603ABC06M1 MOTOR SST ABB 315 660 Y 332 1490 0,86
603AAP01M1 MOTOR SST SIEMENS 230 660 Y 240 1486 0,88
603ABP01M1 MOTOR SST SIEMENS 230 660 Y 240 1486 0,88
603AAP01M2 MOTOR DOL ELEKTRA 0,37 380 Y 1,82 1370 0,78
603ABP01M2 MOTOR DOL ELEKTRA 0,37 380 Y 1,82 1370 0,78
603AAP02M1 MOTOR VSD ABB 90 660 Δ 99 992 0,84
603ABP02M1 MOTOR VSD ABB 90 660 Δ 99 992 0,84
603AAP03M1 MOTOR VSD ABB 75 660 Y 81 1482 0,86
603AAP04M1 MOTOR VSD SIEMENS 390 660 Y 415 1494 0,86
603AKP04M1 MOTOR VSD SIEMENS 390 660 Y 415 1494 0,86
603AAP06M1 MOTOR VSD ABB 55 660 Y 64 741 0,81
603ABP06M1 MOTOR VSD ABB 55 660 Y 64 741 0,81
603AAP07M1 MOTOR SST SIEMENS 327 660 Δ 335 992 0,86
603AKP07M1 MOTOR SST SIEMENS 327 660 Δ 335 992 0,86
603AAP09M1 MOTOR SST SIEMENS 184 660 Y 195 1490 0,87
603AAP15M1 MOTOR DOL ABB 17,2 660 Y 19,3 1469 0,86
603AAP17M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP17M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP18M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP18M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP19M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP19M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP20M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603ABP20M1 MOTOR VSD SIEMENS 35 660 Y 38 1482 0,86
603AAP21M1 MOTOR VSD SIEMENS 27,6 660 Δ 31 1475 0,85
603ABP21M1 MOTOR VSD SIEMENS 27,6 660 Δ 31 1475 0,85
603AAP22M1 MOTOR VSD SIEMENS 34 660 Δ 38 1482 0,84
603ABP22M1 MOTOR VSD SIEMENS 34 660 Δ 38 1482 0,84
LEROY
603AAP23M1 MOTOR DOL 5,5 660 Y 6,3 1460 0,83
SOMER
603AAP24M1 MOTOR SST SIEMENS 184 660 Y 195 1490 0,87
603AAS02M1 MOTOR VSD ABB 30 660 Y 32,8 1481 0,85
603ABS02M1 MOTOR VSD ABB 30 660 Y 32,8 1481 0,85
603AAT01M1/M2/M3 MOTOR DOL 40 660
603AAT02M1/M2/M3 MOTOR DOL 40 660

Tableau 4 : Liste des moteurs

29
La figure ci-dessous illustre une liste des capteurs existants dans l’unité
attaque/filtration.

Site Area Type Instal System/Subsystem Name


PAP 603A PIT 603A-PIT-052 Strong sulfiric acid
PAP 603A FE 603A-FE-703 Sea water
PAP 603A FE 603A-FE-803 Sea water
PAP 603A FIT 603A-FIT-703 Sea water
PAP 603A FIT 603A-FIT-803 Sea water
PAP 603A FE 603A-FE-126 Rock slurry
PAP 603A FIT 603A-FIT-126 Rock slurry
PAP 603A FV 603A-FV-126 Rock slurry
PAP 603A FY 603A-FY-126 Rock slurry
PAP 603A HS 603A-HS-009 Rock slurry
PAP 603A HS 603A-HS-010 Rock slurry
PAP 603A HS 603A-HS-011 Rock slurry
PAP 603A HV 603A-HV-009 Rock slurry
PAP 603A HV 603A-HV-010 Rock slurry
PAP 603A HV 603A-HV-011 Rock slurry
PAP 603A EV 603A-EV-101 Wash water
PAP 603A FE 603A-FE-112 Wash water
PAP 603A FE 603A-FE-141 Wash water
PAP 603A FE 603A-FE-205 Wash water
PAP 603A FIT 603A-FIT-112 Wash water
PAP 603A FIT 603A-FIT-141 Wash water
PAP 603A FIT 603A-FIT-205 Wash water
PAP 603A FV 603A-FV-141 Wash water
PAP 603A FV 603A-FV-205 Wash water
PAP 603A FY 603A-FY-141 Wash water
PAP 603A FY 603A-FY-205 Wash water
PAP 603A HS 603A-HS-101A Wash water
PAP 603A HV 603A-HV-101 Wash water
PAP 603A TE 603A-TE-762 Wash water
PAP 603A TE 603A-TE-862 Wash water
PAP 603A TIT 603A-TIT-762 Wash water
PAP 603A TIT 603A-TIT-862 Wash water

Tableau 5 : Liste des capteurs

N.B : Les noms des différents capteurs sont présentés dans l’annexe

30
3) Les réseaux de communication existants :
Dans l’unité attaque/filtration il existe deux types de réseaux qui sont utilisés
(Profibus et modbus).
Dans cette partie on va expliquer l’utilisation de chacun des deux.

a) Profibus :
Le bus de terrain PROFIBUS (PROcess FIeld BUS) fait la liaison entre le système
d‘automatisation, les modules de périphérie et les appareils de terrain. Une liaison
correspond à une affectation logique entre des partenaires de communication afin
de réaliser une communication.
La figure ci-dessous donne une idée concrète d'un réseau de terrain de la marque
Siemens AG

Figure 4.1 : Un réseau de terrain de la marque Siemens AG

Historique :
En 1987, en Allemagne, 21 entreprises et institutions (parmi lesquelles Siemens)
s'associent pour travailler sur un projet appelé « field bus ». Le but était de développer un
bus de terrain à communication série. Les membres de l'association se sont accordés sur
un concept technique commun pour la production et pour les automatismes. Pour des
tâches hautement communicantes, on spécifia le protocole Profibus-FMS (Field bus
Message Specification), particulièrement complexe. Par la suite, en 1993, le protocole
Profibus-DP (DecentralizedPeripherals) améliora son prédécesseur en termes de
simplicité et surtout de rapidité.
Profibus a été repris (avec d'autres) dans la recommandation CEI 61158.

31
A ce jour dans l’industrie, on trouve essentiellement deux variantes :
• Profibus-DP (decentralised peripheral ou périphérie décentralisée) est
utilisé pour la commande déterministe dite « temps réel » de capteurs et
d’actionneurs par une commande centrale, par exemple par un automate
programmable réalisant des fonctions d’automatisme et de régulation.
• Moins répandu, Profibus-PA (Process Automation) est utilisé pour des
équipements de mesure et de surveillance ; il est particulièrement conçu
pour les zones à risques (d’explosion notamment). Elle est utilisé pour relier
des équipements de mesure à un système de pilotage (automatisme,
régulation, supervision) de procédé par l’intermédiaire d’une paire de
conducteurs portant également l’alimentation (vanne de régulation,
capteurs...) .

Le tableau ci-dessous montre les distances autorisées en fonction de la vitesse de


transmission :

Débits (Kbit/s) 9.6 19.2 45.45 93.75 187.5 500 1500 3000 6000 12000

Longueur
1200 1200 1200 1200 1000 400 100 100 100 100
segment (m)

Tableau 5 : distances autorisées en fonction de la vitesse de transmission

b) Modbus :
MODBUS est un protocole de communication non-propriétaire, utilisé pour des
réseaux d'automates programmables, relevant du niveau applicatif, c'est-à-dire du
niveau 7 du Modèle OSI. Ce protocole basé sur une structure hiérarchisée entre
un client unique et plusieurs serveurs est dans le domaine public et sa
spécification est publique.

Figure 4.2 : Architecture Modbus


32
✓ En mode RTU (RS232, RS422, RS485) : Il fonctionne sur le mode maître-
esclave. Seul le maître est actif, les esclaves sont complètement passifs. C'est
le maître qui doit lire et écrire dans chaque esclave.
✓ En mode TCP (Ethernet) : Il fonctionne sur le mode client-serveur. Seul le client
est actif, les serveurs sont complètement passifs. C'est le client qui doit lire et
écrire dans chaque serveur.

Ce protocole a rencontré beaucoup de succès depuis sa création du fait de sa


simplicité et de sa bonne fiabilité. Un regain d'intérêt lui confère un certain avenir
depuis son encapsulation dans les trames Ethernet grâce à MODBUS over
TCP/IP.
Les trames sont de 2 types :

• Mode RTU (Remote Terminal Unit) : les données sont sur 8 bits
• Mode ASCII : les données sont sur 7 bits. La valeur de chaque octet est
représentée par 2 caractères hexadécimaux (de "0" à "9" ou de "A" à "F").

4) Le système de supervision :
La supervision industrielle permet de suivre en temps réel une installation ou une
machine industrielle. Elle permet d'avoir un affichage dynamique du processus
avec les différentes alarmes, défauts et événements survenant pendant
l'exploitation de la machine. De nos jours, de nouveaux procédés de supervision
commencent à voir le jour se basant sur les architectures de systèmes distribués
permettant la surveillance.

Les figures ci-dessous illustrent les vues des différentes boucles de régulation
existantes dans l’unité attaque/filtration.

33
Figure 4.3 : Vue dans l’unité filtration A

L’unité de filtration A et l’unité de filtration B possèdent les mêmes équipements.


Tous les deux ont comme but la filtration.

Figure 4.4 : Vue dans l’unité filtration B

34
Figure 4.5 : Vue dans la cuve d’attaque et maturation

Figure 4.6 : Vue dans le vide

35
Conclusion :

Les taches réalisées au cours de ce stage avaient comme objectif une étude sur
les systèmes numériques de contrôle et de commande ainsi qu’une étude
générale sur les instruments de régulation de l’unité phosphorique de JFC3.

En premier lieu, il était nécessaire de donner une idée générale sur les
systèmes numériques de contrôle et de commande, car personnellement je
n’avais avant aucune idée sur ce dernier ni ses domaines d’utilisation. Après on
a étudié le système numérique utilisé dans notre service, ensuite une étude des
instruments de régulation a été bien effectuée.

A cause du manque du temps on n’a pas pu élaborer et programmer un


canevas pour effectuer les bilans de production à l’aide de la fonction rapport
(Report function) du logiciel SystemView de DCS YOKOGAWA.

Ce stage, effectué au sein du groupe OCP, fut une première expérience, dont je
garderai un excellent souvenir. J’ai pu voir le contraste qui existe entre le travail
académique et le travail professionnel, et d'en dégager une certaine culture
d'entreprise.

36
Bibliographie :

✓ Les éléments constituants un DCS :


https://www.coursexamens.org/images/Etudes_superieures/Ingeniorat_electri
cite/Mecatronique/Traitement_SNMC_TI/r7505.pdf

✓ Les domaines d’utilisation d’un DCS :


https://www.automation-sense.com/blog/automatisme/les-systemes-de-
controle-distribues-ou-dcs.html

✓ Les réseaux de communication existants :


http://www.uvt.rnu.tn/resources_uvt/cours/Automates/chap4/co/Module_chap
4_6.html

✓ Le système de supervision :
https://www.automation-sense.com/blog/supervision-industrielle.html

37
Annexe : Les noms des différents capteurs

REGULATOR-SELF OPERATED
TRANSMITTER- INDICATING

CONTROLLER-INDICATING

TRANSDUCER/RELAY
TRANSMITTER-BLIND

CONTROLLER-BLIND

SWTCH-INDICATING
PRIMARY ELEMENT

VALVE-SOLENOID
VALVE-CONTROL
ALARM (NOTE4)
SWTCH-BLIND
RECORDER
INDICATOR

GAUGE
ANALYZER AE AT AIT AI AR AC AIC AS AIS AY AA AV ASV

BURNER FLAME BE BT BIT BI BS BIS BY BA BV BSV

CONDUCTIVITY CE CT CIT CI CR CC CIC CS CIS CY CA CV CSV

DENSITY DE DT DIT DI DR DC DIC DS DIS DY DA DV DSV

VOLTAGE EE ET EIT EI ER EIC ES EIS EY EA

FLOW FE FT FIT FI FR FC FIC FG FS FIS FY FA FV FSV FCV

FLOW RATIO FFI FFR FFC FFIC FFA

FLOW TOTALIZING FQI FQR FQC FQS

HAND (MANUAL) HC HIC HS HIS HY HA HV HSV

CURRENT IE IT IIT II IR IS IIS IY IA

POWER JI JR JS JIS JA

TIME KI KC KIC KS KIS KY KA KV

LEVEL LE LT LIT LI LR LC LIC LG LS LIS LY LA LV LSV

MOTOR (ELECTRICAL) MS MA

PRESSURE PT PIT PI PR PC PIC PG PS PIS PY PA PV PSV PCV

PRESSURE PDT PDIT PDI PDR PDC PDIC PD PDS PDIS PDY FDA PDV PDSV
(DIFFERENTIAL) G

SPEED SE ST SIT SI SR SC SIC SS SIS SY SA

TEMPERATURE TE TT TIT TI TR TC TIC TG TS TIS TY TA TV TSV TCV

VIBRATION VE VT VIT VI VR VS VIS VY VA

POSITION ZE ZT ZIT ZI ZR ZS ZIS ZY ZA

ON/OFF XI XC XIC XS XIS XY XA XV XSV

WEIGHT WE WT WIT WI WR WC WIC WS WIS WY WA WV WSV

38

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