You are on page 1of 5

Petit Agenda entre amiEs novembre 2010 – 4

Vendredi 12 novembre, à partir de 19h30, à Paris, repas de soutien à des paysans sans terre
normands, la bave aux lèvres et les souliers crottés. Plus d'infos sur
http://www.jardindes400gouts.org/: Nuit du Chabrot ("Night of the Chabrot" dans Times
Magazine). http://fr.wikipedia.org/wiki/Chabrot "Faire chabrot est aujourd'hui considéré comme un
geste vieilli et campagnard, mais peut, dans certaines occasions, se faire dans tous les milieux,
dans un esprit de connivence et de convivialité."
La Rôtisserie, c'est toujours au 4 de la rue Sainte-Marthe, qui est toujours voisine des métros
Belleville et Goncourt, mais faut marcher un peu quand même.
http://www.demosphere.eu/node/20663

Vendredi 12 novembre, à 18h, à Paris 18e, présentation du n° 83 de Cassandre/Horschamp « Agir,


oui, mais comment ? » Une nouvelle étape de notre exploration des différents modes de résistance
(et d'invention) culturelle et artistique dans tous les domaines, des arts plastiques au cinéma en
passant par l’édition, la danse et le théâtre… En présence de l’équipe de la revue, d’intervenants de
ce numéro (dont le cinéaste Jean-Pierre Thorn) et du comédien et metteur en scène Nicolas
Lambert (compagnie Un pas de côté). Ce moment d’échange artistique et verbal sera suivi, à 20h,
d’une représentation de « Vérité de soldat », docu-fiction théâtrale de la compagnie BlonBa. Texte
de Jean-Louis Sagot-Duvauroux, mis en scène par Patrick Le Mauff.
L'appel « Impossible absence » sur les enjeux liés au symbolique (notamment dans les domaines
culturel et artistique) est plus que jamais d'actualité ! Continuons à le faire circuler afin que cette
absence soit entendue comme « impossible » par tous dans la perspective des prochaines
élections ! Le lien pour le signer est ici
Le Grand Parquet, 20 bis, rue du Département. Réservation : 01 40 05 01 50

Samedi 13 novembre [et les autres jours aussi, ndnm*], grève générale de la consommation.
Redécouvrons le plaisir gratuit d'être ensemble et œuvrons à ce que nos propositions soient
entendues et donnent lieu à un débat national.
Les grèves et manifestations contre la réforme des retraites ont initié un mouvement de fond.
Nous relevons cependant que ce mouvement tend à pénaliser ceux qui y participent, plutôt que
ceux-là même qu'il veut atteindre: le pouvoir financier qui continue de croître à un rythme effréné
(la France est désormais le 3e pays du monde en nombre de millionnaires) et dicte à nos
gouvernants les lois garantissant, plus que jamais, le maintien de leurs privilèges.
Regardons la réalité en face : nous ne sommes plus dans un Etat de droit commun, mais dans un
Etat où se fabrique du droit particulier au profit des intérêts privés de quelques-uns.
Alors que le gâteau croît, nous sommes de plus en plus nombreux à n'en récolter que des miettes.
Il est temps que soit restaurée la justice sociale, que chacun puisse contribuer à créer et à récolter
sa juste part - ni plus ni moins.
Or, si quelques-uns s'octroient aussi impunément le gros du gâteau, c'est que s'est développée en
France, comme dans le reste du monde, une collusion entre pouvoir financier, économique et
politique. Les détenteurs du capital dictent leur loi aux opérateurs économiques, qui intiment au
politique le passage de règlementations à leur avantage. C'est ce que nous tendons à appeler le
« système ».
Ce « système », pour puissant qu'il est, n'est cependant pas aussi invincible qu'il y paraît. Comme
Achille, il a un point faible, et c'est là qu'il nous faut décocher notre flèche si nous voulons
restaurer une société de droit commun, élaboré au profit de l'intérêt général, et où chacun puisse
(re)devenir maître de son destin, prendre goût à contribuer, et jouir de son existence.
Ce « système » repose en effet sur le fait que nous l'alimentons en permanence par notre
consommation. Il n'existe pas en dehors d'elle. Chaque produit que nous achetons génère un profit
qui ne rétribue plus le travail de celui qui a œuvré à sa réalisation mais nourrit les dividendes d'un
actionnaire au loin.
En cessant d'acheter des produits transformés, nous touchons le talon d'Achille du système. Nous
lui indiquons sa faiblesse -et notre force. Nous refondons les conditions d'un dialogue social plus
équitable, où notre voix et nos propositions peuvent se faire jour.
A cet effet, nous vous proposons de vous associer à une grève générale de la consommation,
avec une première journée d'(in)action le samedi 13 novembre 2010.

Ce jour-là, nous proposons :


- de faire la grasse matinée
- de partager nos réserves de nourriture avec nos amis et voisins autour d'une fête du partage
de collecter des herbes et fruits dans la nature - c'est gratuit et ça nous rappelle combien la nature
est généreuse à notre endroit.
- de chanter, de danser, de rire - ça ne coûte rien, et ça fait du bien
- de faire l'amour, d'embrasser nos parents, enfants, proches et amis.
Si nous avons vraiment besoin de produits de première nécessité, de nous rendre au marché local
et de n'acheter que des produits locaux, directement aux producteurs.

Cette première journée sera suivie d'autres journées, voire de semaines sans consommation, selon
l'écho que recevront nos propositions qui sont les suivantes. Plutôt qu'une réforme du système des
retraites qui, même plus équitable dans ses modalités, tendra toujours à répercuter dans le dernier
âge de la vie les inégalités subies dans sa période active, nous demandons :
- la mise en place d'un revenu minimum d'existence se substituant à tous les revenus sociaux et de
réversion (pensions, retraites, allocations, etc.), et offrant, sans conditions, un revenu de base
digne pour tout adulte et enfant, de l'ordre de 1 000 euros par adulte et de 250 euros par enfant.
Ce revenu minimum sera couplé à une économie de la contribution, où chacun pourra contribuer à
l'économie générale en se consacrant aux activités selon son goût, de préférence dans le cadre de
structures coopératives afin qu'il ou elle en conserve la maîtrise.
- la généralisation des structures coopératives et autogérées (d'habitat, de travail, d'éducation, de
formation, etc.) afin que chacun puisse (re)devenir maître de son destin et cesser de dépendre
d'une poignée d'actionnaires ou de propriétaires, pour que s'accomplisse enfin l'émancipation
individuelle et collective qui est, bien plus que la « richesse » nationale, le vrai indicateur d'une
démocratie accomplie.
- enfin, avec des économistes éclairés, la fermeture de la Bourse, qui est devenue une nuisance
pour l'économie, dans la mesure où elle ponctionne les profits des entreprises qui auraient dû être
réintégrés dans leur activité, impose une gestion à court terme dangereuse pour sa survie et celle
de la planète toute entière, et exige des gains de rentabilité sur le dos de l'emploi. D'autres
moyens, plus simples, plus efficaces, plus sûrs, de financer l'économie existent déjà ou sont à
développer. La forme coopérative est l'un d'entre eux.
[Source : cet appel émane de la Coordination pour une nouvelle éducation populaire, fondée début
2010 par un ancien d’ATTAC, proche des Alternatifs de la Drôme, http://la-cen.org/]

Samedi 13 novembre, à Montreuil, venez vous réchauffer, prendre du pain et adhérer à Salut les
co-pains (Association autour d’un four à pains collectif). Le four sera en chauffe pour une formation
de deux stagiaires. Au programme également pain à la châtaigne.
http://www.salutlesco-pains.org/Contacts.html

Samedi 13 novembre, à Paris 18e, soirée d'ouverture de la 5e édition du festival Migrant'scène


Et si... on prenait le temps de changer les regards sur les migrations ? Si on essayait de
bouleverser nos imaginaires, d'entendre d'autres voix ? Si par exemple on s'échappait des
frontières de l'Europe pour comprendre les migrations depuis le point de vue africain ?
- 18h30 : débat « Au sud de l'Europe, la traque aux migrants », autour de Juan Gomez, journaliste
à RFI, Chiara Tamburini, conseillère du groupe GUE au Parlement européen, Julien Brachet,
géographe (IRD / Paris I), et Jérôme Martinez, secrétaire général de la Cimade. Le débat sera
émaillé de voix de migrants, paroles collectées sur les routes migratoires de l'Afrique, lues par
Ibro, acteur guinéen. Nous vous proposons une immersion en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
Dans notre imaginaire collectif, les migrants africains se destinent en majorité au continent
européen. Et pourtant... ces voix nous chuchotent que 90% des déplacements de populations sont
internes au continent. Et elles nous confient leur incompréhension : pourquoi l'Europe mène-t-elle
une guerre aux migrants ? Pourquoi cette guerre s'étend-elle jusqu'aux territoires africains, où l'on
arrête, expulse, emprisonne des personnes qui ont juste décidé de quitter leur pays ?
- 20h30 : concert de Pytshens Kambilo, organisé en partenariat avec l'Humanité et Afriscope.
Tarif : 7/10 euros. Billets en vente sur place à partir de 18h.
Pytshens l'immigrant a toujours voyagé avec sa guitare : sur les routes de la République
démocratique du Congo d'abord, puis sur celles de l'Europe et des Amériques. Point névralgique,
au cœur de sa création musicale, la guitare est celle qui accueille les métissages et les mélanges,
celle qui ouvre la voie aux autres instruments, violon, percussions, clavier, et jusqu'à la flûte de
pan. C'est avec elle que Pytshens cherche, transmet, plaçant toujours sa musique dans une sorte
de quête. Et puis, il y a cette voix. Pytshens Kambilo a inventé une langue, le Ndoa, qui tire ses
mots et sonorités du Lingala, du Bambara, du Swahili, et qui dévoile la grande diversité des
héritages musicaux et culturels de l'ancien Zaïre. http://www.migrantscene.org>
Au Divan du monde

Du 13 au 21 novembre, Semaine de la Solidarité Internationale

Samedi 13 novembre, de 14h à 18h à Paris 3e, rencontre - échange - formation (suivie d’un apéro
paysan) autour de l'action du Miramap (Mouvement interrégional des Amap) sur la création et la
mobilisation d'outils de finances solidaires destinés à soutenir l'agriculture alternative. Pour les
personnes qui souhaitent devenir des relais de cette campagne, les documents suivants seront mis
à leur disposition à l'issue de la rencontre : plaquettes d'appel au don et plaquettes d'informations
aux paysans, affiches et un dossier complet pour s'approprier le projet.
Inscription : astrid.bouchedor@miramap.org
Plus d'informations sur le site du Miramap : http://miramap.org/IMG/pdf/Invitation_Echange-
Formation_MIRAMAP_-_Paris_-_13_nov.pdf
26 rue Beaubourg

Dimanche 14 novembre, à partir de 16h, à Paris 2e, Libre Accès invite à deux rencontres afin de
"garantir les libertés publiques et préserver les biens communs"), avec la participation de Richard
Stallman**
- de 16h à 17h30 : De la défense des libertés publiques et de la loi LOPPSI pour échanger sur les
dangers ce cette loi, avec Jean Baptiste Ayrault (de l’association Droit au Logement), Mathieu
Pasquini (coprésident de Libre Accès Inlibroveristas), Fabrice Epelboin (ReadWriteWeb), Michel
Sitbon (Collectif contre la xénophobie), Jérôme Thorel (Privacy France)
Sont également invités Big Brother Awards, l’ntersquat, le syndicat de la magistrature, le CLEJ,
Syndicat des Avocats de France, Souriez vous êtes filmés, le comité anti délation, Jeudi Noir,
MACAQ.
- de 17h30 à 19h30 : De la préservation des biens communs et de la loi ACTA, avec Richard
Stallman, fondateur de la Free Software Foundation, Jean-Pierre Berlan, ancien directeur de
recherche en agronomie à l’INRA, Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie, membre de la
commission environnement et de l’Internet Core Group, Benjamin Bayart, président de FDN,
Christine Tréguier, auteur, journaliste, Jérôme Martin, de la commission internationale d’Act Up-
Paris, Jérémie Nestel, coprésident de Libre Accès, trésorier des MACAQ
Animateur : Philippes Charles Nestel, membre de l’April
Au Ministère de la Crise du Logement, 24, rue de la Banque (Mo Bourse).
[Nathalie Savary, savnatma(a)club-internet.fr]

Dimanche 14 novembre, de 15h à 20h, à Paris 4e, "Un dimanche chez les blings blings n° 2" : le
mouvement continue : manif, tractage, humour..., à l’initiative des Insaisissables et de l'AG de
Paris centre (décision prise le 8 novembre). Après le succès de la première rue des Francs-
Bourgeois le 7, on continue tous les dimanches!... Ce dimanche, on va chatouiller gentiment l’élite
bourgeoise venue prendre le thé, et les informer du mouvement en cours (manif, infos, rencontres,
recrutement, distribution de tracts, pose d'autocollants, pétards et humour seront au rendez-
vous…). Et la grande quête pour les grévistes, Of course, dear … on va tester leur générosité et on
va bien s'amuser dimanche chez les riches qui prennent leur « tea » et leur chocolat & gâteaux en
bonne compagnie. Contact 06 12 31 02 19
Courage, citoyens ! Continuons ce mouvement historique, l'Europe et le monde nous regardent.
Source : http://revolution09.free.fr
RDV Pont Saint-Louis (MoPont-Marie, Cité ou Maubert)

* Note de nous-mêmes.

** Garantir les libertés publiques pour préserver les biens communs (lutter contre les
nouvelles enclosures)
En février 2008, Richard Stallman, fondateur du mouvement du logiciel libre, et Jean-Pierre Berlan,
ancien directeur de recherche en agronomie à l’Inra, invités par les Faucheurs volontaires et
l’association Libre Accès, se rencontraient pour échanger leurs analyses respectives sur la captation
des biens communs générée par l’invention, par les juristes des multinationales, de nouveaux
"droits" divers de « propriété sur le vivant » (gènes, plantes, animaux), sur les connaissances
comme les algorithmes des logiciels.
Jean Pierre Berlan, et Richard Stallman avaient alors appelé les citoyens à résister aux grandes
entreprises qui, profitant de la faiblesse de nos démocraties contemporaines, prenaient le contrôle
des Etats par l’intermédiaire de traités multilatéraux au sein de l’OMC (Accords ADPIC) et de
l’OMPI, imposant de nouvelles lois comme le Digital Millenium Copyright Act aux Etats-Unis, la
directive EUCD en Europe, « loi de lutte contre la contrefaçon », mensongère à plus d’un titre,
votée au Sénat le 17 octobre 2007, permettant à des agents assermentés d’organismes
professionnels privés (semenciers, industrie du disque, Business Software Alliance) d’apporter la
preuve de la matérialité des "infractions", en ayant le droit d’enquêter, y compris sur Internet, en
étant à la fois juge et partie.
Le colloque fut intitulé « Les nouvelles enclosures des biens communs : du vivant aux logiciels »
par analogie aux "enclosures" qui désignaient le mouvement d’expropriation des terres dévolues à
l’usage collectif qui s’est déroulé sur plusieurs siècles et avait précédé et préparé la Révolution
industrielle.
Deux ans se sont écoulés. De nouvelles lois telles que la loi HADOPI, LOPPSI 2, ont amplifié ces
« nouvelles enclosures ». De nouveaux accords multilatéraux comme l’Anti-Counterfeiting Trade
Agreement (ACTA) changent la donne en ce qu’ils sont désormais négociés hors de toute instance
internationale, sans la présence des pays émergents, dans l’opacité la plus absolue.
A l’origine de cet accord : la volonté des firmes pharmaceutiques d’utiliser l’épouvantail de la
« contrefaçon » afin de limiter par tous moyens la circulation des médicaments génériques qui
échappent aux détenteurs de brevets. Plusieurs navires en provenance d’Inde et à destination de
pays du sud qui transitaient par l’Europe ont été bloqués par des douanes en 2008, en ce qu’ils
transportaient des médicaments génériques dont les copies étaient légales dans le pays d’origine et
dans celui d’arrivée, mais pas en Europe où les règles en matière de brevets sont plus strictes.
Mais l’ACTA n’a pas seulement pour ambition d’établir de nouvelles règles multilatérales, au mépris
de la subsidiarité, sur les molécules et les médicaments génériques ; elle promeut également la
vision extrémiste du « droit d’auteur » des industries du divertissement qui souhaiteraient imposer
la responsabilité des acteurs de l’Internet (fournisseurs d’accès, fournisseurs d’hébergement) pour
le contenu qui transiterait par leurs services.
En mars 2010 le Parlement Européen, dans un vote à la quasi-unanimité, adopta une résolution
commune, soutenue par les cinq plus importants groupes politiques qui enjoignait la Commission
Européenne à rendre public les documents de négociation de l’ACTA. Ce vote fut suivi, en
septembre 2010, d’une « déclaration majoritaire des députés européens contre le projet d’accord
ACTA ».
Bien complexe d’analyser les logiques à l’œuvre dans des domaines aussi divers que les logiciels,
l’internet, l’agriculture, les médicaments, les arts, le tout dans une nouvelle donne internationale
de guerre économique entre l’économie de rente sur la « connaissance » et les pays émergents à
forte croissance… La venue de Richard Stallman en Europe sera l’occasion de continuer le travail
d’analyse initié, il y a deux ans, afin de prolonger le dialogue entre les différentes communautés
concernées par ces « nouvelles enclosures », harmoniser les points de vue et tendre vers une
convergence.

Autre agenda fraichement sorti : http://letohubohu.free.fr/tb102nov10.pdf

ooOOOoo

REFLEXION, MEDISANCE, UN PEU…

- Ecologie Le Medef et Yann Arthus-Bertrand réinventent le greenwashing


Par Agnès Rousseaux (Bastamag — 2 novembre 2010)
Réduire de 10 % des émissions de CO2 en 2010, tel est le message de la campagne mondiale
« 10:10 » animée en France par Yann Arthus-Bertrand et sa fondation Good Planet. Une campagne
« apolitique », basée sur la bonne volonté des particuliers et des entreprises, en évitant
soigneusement les sujets qui fâchent. Une occasion pour le Medef, Bolloré, Dassault ou BNP-
Paribas de communiquer sur leurs « merveilleuses expériences » qui rendent le monde meilleur et
luttent contre le réchauffement climatique. Passage en revue de ces engagements écolos à la sauce
patronale.
Vendredi 8 octobre, amphithéâtre du Medef. Une dizaine d’entreprises présentent leurs actions de
développement durable menées dans le cadre de la campagne 10:10. Lancée en France par le
photographe Yann Arthus-Bertrand, cette campagne invite chacun à réduire ses émissions de CO2
de 10 % en 2010. « Les petits pas sont plus faciles que les grandes enjambées. Aussi, 10 % cette
année est plus réaliste et réalisable que, disons, 80 % d’ici 2050 », explique le site de la
campagne. L’objectif ? « Provoquer un enthousiasme collectif. 10:10 tranche avec le pessimisme
ambiant ». Pour cela, une idée simple, voire simpliste : « Chacun peut agir pour la planète et c’est
facile ». Au siège du Medef, 150 personnes sont venues écouter les entreprises qui agissent, des
entreprises « en pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique », précise le programme.

Lire la suite...
http://www.bastamag.net/article1245.html
VOIR, ENTENDRE

- Cours de rattrapage sur l'affaire Woerth-Bettencourt


http://www.dailymotion.com/video/xf0qe9_la-tele-suisse-explique-l-affaire-b_news
- Mode d’emploi de la civilisation planétaire (coll. Poche, Chronique sociale, Octobre 2010) (Prix :
8,50 euros)

La société de demain sera-t-elle celle du conflit général entre communautés, religions et classes ?
Ou bien un magma informe, déshumanisé, d’individus-clones, esclaves de la mondialisation ?
C’est pour échapper à cette alternative mortelle que j’ai écris ce petit manifeste. Il propose une
voie à contre-courant du pessimisme ambiant. Il s’agit de faire en sorte que la mondialisation
change de signe. Cela se fera par la volonté et l’initiative créatrice de citoyens libres. Nous vivons
dans une société fascinante : en une vingtaine d’années, les possibilités d’expérience et de modes
de vie données à chaque personne se sont démultipliées. Peu d’entre nous disposent d’un mode
d’emploi pour voyager dans cette civilisation hypercomplexe. Nous sous-exploitons les possibilités
que ce XXIe siècle peut offrir.

Deux croyances limitent une telle liberté : nous croyons « savoir ce qui se passe » dans la société ;
ainsi notre curiosité se trouve-t-elle émoussée, alors que bourgeonnent mille initiatives. D’autre
part, nous nous percevons comme fétus de paille dans un monde gigantesque, nous croyons devoir
subir au lieu de prendre conscience de notre pouvoir sur notre vie, et même à un niveau plus vaste
– du pouvoir de s’organiser pour former des collectifs agissants.
Ce livre est un instrument au service des explorateurs qui désirent dépasser systèmes et milieux
clos. Il se termine en suggérant des pistes pratiques et invite à réaliser des actions adaptées à la
complexité.

Emmanuel-Juste Duits, philosophe, enseignant, cofondateur de différentes initiatives dont


Hyperdébat, l’Association AQIT et les Cafés de l’info, est auteur de plusieurs ouvrages et articles
dont L’autre désir (coll. essais, La Musardine) et L’homme réseau — Penser et agir dans la
complexité (Chronique sociale).

- L'Actualité des luttes désobéissantes http://www.desobeir.net/

You might also like