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Mission relative à la régulation et au développement de la 

filière photovoltaïque en France
Rapport final
Jean­Michel CHARPIN ­ Alexandre SINÉ – Philippe HELLEISEN – Cécile TLILI (IGF)
Claude TRINK, Christian STOFFAES (CGIET)

MINISTÈRE MINISTÈRE DU BUDGET,


DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE DES COMPTES PUBLICS
ET DE L’EMPLOI ET DE LA RÉFORME DE L’ÉTAT
Enjeux et objectifs de la mission   

‰ L’essor de l’électricité photovoltaïque s’inscrit dans le cadre d’une politique ambitieuse de 
développement des énergies renouvelables (ENR) : 
„ Soutien aux ENR dans le cadre du Grenelle et des objectifs européens à échéance 2020 
„ Pour le photovoltaïque (PV), double objectif de développement de la production électrique (mix 
énergétique) et de construction d’une filière industrielle 

‰ Contexte de la mission
„ Novembre et décembre 2009 : flambées des demandes de rachat pour le photovoltaïque, dont 
l’engagement financier sur les vingt prochaines années pourrait atteindre plusieurs dizaines de 
milliards d’euros qui seront répercutées sur le prix de l’électricité facturé aux consommateurs
„ Janvier à mars 2010 : mesures d’urgence prises par le gouvernement (ajustement des tarifs, 
mesures transitoires pour traiter l’afflux des demandes)
„ Lettre du 26 mars 2010 du ministre du développement durable et du ministre de l’économie, de 
l’industrie et de l’emploi confiant au Conseil Général de l’Industrie, de l’ Énergie et des 
Technologies (CGIET) et à l’Inspection Générale des Finances (IGF) une mission relative à la 
régulation et au développement de la filière photovoltaïque en France
‰ Les objectifs de la mission sont triples: 
„ Identifier les mécanismes et acteurs ayant conduit à la flambée de 2009 (enjeu de gouvernance)
„ Évaluer la pertinence des mesures prises par le Gouvernement et faire des propositions sur la 
régulation du secteur
„ Proposer des améliorations aux mesures de soutien à la filière industrielle

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Périmètre, méthode et calendrier 

‰ La mission a conduit, entre avril et juillet 2010, une soixantaine d’entretiens avec : 
„ Des services de l’ État au niveau central (ministères du développement durable, de l’économie, de l’agriculture 
et de la pêche, de l’enseignement supérieur et de la recherche) et au niveau déconcentré dans deux régions 
(Languedoc­Roussillon et Provence­Alpes­Côte d’Azur) , ainsi que d’autres organes publics (ADEME, CRE, pôles 
de compétitivité )
„ Des entreprises de l’amont de la filière photovoltaïque (Photowatt, Tenesol, Fonroche, Nexcis) ainsi que des 
énergéticiens et industriels intervenants sur des secteurs connexes (Total, Saint­Gobain, Schneider, etc.) 
„ Des entreprises de l’aval de la filière photovoltaïque et des producteurs d’électricité photovoltaïque (EDF EN, 
GDF Suez, Green Yellow, Solaire Direct, SunR, Imerys, Tecsol, etc.) 
„ Plusieurs associations professionnelles représentant ces différentes activités (Syndicat des énergies 
renouvelables, Enerplan, Fédération Française du Bâtiment)
„ L’entreprise chargée de la mission publique d’obligation d’achat (EDF) ainsi que le gestionnaire de réseau 
(ERDF)
„ Des centres de recherche (INES, IRDEP)
„ Des association des promotion du développement durable (CLER, HESPUL)
„ Des représentants de l’ État et des entreprises en Espagne et en Allemagne
‰ Elle a exploité la base de données d’EDF Obligation d’Achats 
‰ Elle a mené une enquête auprès des services économiques régionaux de neuf pays concernant la 
politique énergétique et industrielle conduite en matière de photovoltaïque (Allemagne, Belgique, 
Chine, Espagne, États­Unis, Italie, Japon, Portugal, Royaume­Uni) 
‰ La mission a exclu de son champ d’analyse les problématiques liées au développement du 
photovoltaïque outre­mer, dont les enjeux spécifiques pourraient justifier des investigations ad hoc

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Récapitulatif des principales décisions proposées

•Conserver la grille tarifaire actuelle


•Baisser les tarifs de manière homogène sur toutes les catégories
•Baisse au-delà de -10%
Baisse immédiate des tarifs à
l’été 2010 •Organiser le processus décisionnel pour une publication de l’arrêté début
septembre (arbitrages, communication, consultations CSE/CRE...)
•Améliorer le système d’information d’ERDF pour suivre « en temps réel » les flux de
nouveaux projets ; transmettre les informations aux administrations compétentes

•Préciser la stratégie et les objectifs de la politique photovoltaïque


•Définir une cible annuelle de 300 à 500 MW/an
•Identifier trois segments de marché pertinents et répartir la cible annuelle entre ces
segments (particuliers 100 à 150 MW/an, grandes toitures 100 à 200 MW/an, fermes au
sol 0 à 150 MW/an)
Mise en place d’un système
•Introduire de nouveaux outils de régulation pour maîtriser les quantités
de régulation pérenne avec de
•Particuliers et grandes toitures : tarif avec dégressivité trimestrielle automatique
la visibilité pour la filière en fonction des volumes
•Sol : appels d’offres
•Améliorer la procédure d’instruction des demandes de rachat (déclaration d’intention,
dépôt de garantie lors de la demande de raccordement, blocage du tarif lors de la
proposition technique et financière de raccordement)

•Mettre en cohérence la stratégie de R&D avec les opportunités identifiées (activités


connexes au photovoltaïque et technologies émergentes)
Recherche et développement •Maintenir les moyens sur la R&D
/ Politique industrielle
•Mobiliser les grands acteurs industriels susceptibles de se positionner sur le
photovoltaïque et organiser la mise en réseau des acteurs à l’échelle nationale

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La baisse immédiate des tarifs et la mise en place d’un système de 
régulation pérenne avec de la visibilité pour la filière
Mise en œuvre des recommandations

2010 2011
Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars

Juil. 2010 : réunion interministérielle 
validant un plan d’action
Sept. 2010 : entrée en 
Juil./août :  vigueur du nouvel arrêté
Juil. 2010 :  consultations 
préparation des  CSE/CRE tarifaire
textes pour une 
•Concertation avec les professionnels (présentation et 
baisse immédiate 
appropriation des nouvelles modalités)
des tarifs > 10%
(DGEC/DAJ) •Préparation des textes réglementaires pour fonder le 
nouveau système de régulation, mise en place de systèmes 
d’information pour le pilotage des quantités…)
Mars. 2011 : dégressivité
Sept. 2010 : annonce de la  Janv. 2011 : entrée en vigueur  trimestrielle
stratégie photovoltaïque et  du nouveau dispositif de  Mars. 2011 : 1er appel 
du plan d’action pour la  régulation (dégressivité d’offres centrales au sol
régulation du secteur  trimestrielle en fonction des 
(Gouvernement) volumes/appels d’offres)

Janv. 2011 : réunion des centres de 
recherche et des industriels du solaire

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Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
„ Mettre en œuvre une stratégie industrielle
Compléments et éléments de comparaison internationale

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Le photovoltaïque : une source d’électricité à fort potentiel, qui représente toutefois 
à moyen terme en France un enjeu énergétique limité

‰ Le photovoltaïque devrait connaître un développement à moyen terme, qui aboutira à un essor très 


rapide de la filière industrielle au niveau mondial
„ L’énergie photovoltaïque repose sur une ressource illimitée, bien qu’intermittente
„ Si cette forme d’énergie est encore coûteuse en Europe et nécessite des dispositifs publics de soutien, selon les 
études des professionnels , la parité réseau  pourrait progressivement être atteinte dans différents pays du monde 
entre 2010 et 2020 pour les installations résidentielles et commerciales, en fonction du prix de détail de l’électricité
et du taux d’ensoleillement des pays concernés
„ Une fois la parité réseau atteinte, le secteur connaîtra une phase de déploiement à grande échelle. En effet, tous les 
consommateurs d’électricité auront progressivement intérêt économiquement à investir
„ Les spécificités françaises (coût faible de l’électricité, taux d’ensoleillement moyen) impliquent que le déploiement 
se produira d’abord dans d’autres pays du monde : les opportunités industrielles se situent au niveau mondial
‰ Toutefois, d’après les objectifs du Grenelle de l’environnement, en raison de son coût de revient et de son 
manque de maturité, elle ne représentera en 2020 qu’une part faible du parc énergétique français
Part de l'énergie solaire dans le total de l’électricité L’énergie solaire représente  Part des sources d’énergie renouvelable
provenant de sources renouvelables une part limitée des objectifs  dans la consommation brute d’électricité en 2020 
de production d’électricité à (prévision)
2005 2008 2010 2020 partir de sources 
renouvelables  : 5 400 MW 
Énergie solaire; 
En % de la puissance  soit 8,7% de la puissance  1,21%
Énergiehydrocinétiq
ue/ houlomotrice/ 
installée de sources  0,09% 0,37% 1,52% 8,69% installée en 2020 et                   marémotrice; 
d’électricité renouvelables 6 885 GWh soit 4,4% de  0,20% Géothermique
0,08%
En % de l'énergie produite  l’énergie produite en 2020.
à partir de sources  0,03% 0,09% 0,70% 4,43%
Biomasse; 3,02%
d’électricité renouvelables
En % de la consommation 
0,00% 0,01% 0,11% 1,21%
finale brute d'électricité Énergie éolienne; 
10,18%
En % de la consommation 
0,00% 0,00% 0,03% 0,37%
finale brute d'énergie Electricité produite 
à partir de sources 
non renouvelables; 
Hydroélectricité  : 
72,70%
L’énergie solaire représente moins de 0,4% sur l’objectif de 23% d’énergie  12,61%
produite à partir de sources renouvelables dans la consommation d’énergie 
finale brute en 2020 (directive européenne 28/CE/2009) 7
L’électricité photovoltaïque est aujourd’hui la plus coûteuse des sources 
d’électricité renouvelables en l’état de la technologie

‰ La production d’électricité photovoltaïque 
au sol coûte plus de 200€/MWh contre  Écart entre le tarif de rachat et le coût de 
60€/MWh pour l’hydroélectricité ou  production pour différentes sources 
70€/MWh pour l’éolien terrestre (cf. étude  renouvelables d’électricité
sur les coûts de référence de la production  700
électrique de la DGEC, 2009) 600
500
La structure des coûts de la production 

€/MWh
‰ 400 Combustible
photovoltaïque se caractérise par une part  300 HT
prépondérante relative à l’investissement 200
Taxes
100 Exploitation 
‰ Le tarif de rachat varie de 314€/MWh pour  0
les installations au sol à 580€/MWh pour 

as

rico
Investissement

e
ricité

ol
e

 en b

ât i
l’intégration au bâti sur les habitations, à

shor
restr

u  s

ts ag

  au   b
Tarif de rachat
comparer au prix sur le marché de gros de 

PV a
0 MW
t

n off
oélec

n ter

im en
l’électricité en France  ~56€/MWh en juin 

tégré
E olie
sse 1
2010 (contrat d’un MW en continu pendant 

E olie
Hydr

r bât

PV in
un an) => L’écart entre le tarif d’achat et le 

PV su
Bi om
prix de marché est financé par les 
consommateurs d’électricité via la  Source :  Mission,  d’après  MEIE/DG  Trésor  (note  du  21  septembre 
contribution au service public de l’électricité 2009)  et  MEEDDM/DGEC,  Synthèse  publique  de  l’étude  des  coûts  de 
(CSPE, cf. infra). référence de la production électrique, 2008.

‰ Par ailleurs, le tarif de rachat correspond à
un coût élevé de la tonne de CO2 évitée. Ce  L’électricité photovoltaïque présente à
chiffre varie entre 200 € et 1 800 € en  la fois le coût de production le plus
fonction des modalités de substitution  élevé et l’écart entre le tarif de rachat
et le coût de production le plus grand
envisagées. Or la commission Quinet de 2008  des différentes sources renouvelables
puis la commission Rocard de 2009 ont  d’électricité
proposé de valoriser la tonne de CO2 à 32 €. 
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La flambée des demandes en 2009 a conduit à la création
d’une « file d’attente » de demandes de contrats qui atteint 4,8 GW
Nombre de demandes de contrat reçues par EDF OA
Nombre de demandes de contrat reçues par EDF OA
30 000
30 000

25 000
25 000
Pic de 26 200 demandes 
Pic de 26 200 demandes  ‰ Le nombre de demandes complètes 
en décembre 2009
20 000
20 000
en décembre 2009 de contrat reçues par EDF Obligation 
d’Achat (EDF OA) a été multiplié par 
15 000
15 000 plus de quatre entre 2008 et 2009, 
10 000 en passant de 18 000 à
10 000
80 000
5 000
5 000

0
0 Moyennes mensuelles janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Moyennes mensuelles janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
2 006 2 007 2 008 2 009 2 009
2 006 2 007 2 008 2 009 2 009

MW
Puissance des demandes de contrat reçues par EDF OA
4 000
‰ La progression est encore plus forte 
Pic de 3 617 MWc en 
en puissance : la puissance totale  3 500
décembre 2009, soit 
demandée en 2009 s’élève à 4 670  3 000 77% de la puissance 
MWc, contre 85 MWc en 2008  des demandes de 
(facteur 50) 2 500 l’année
2 000
‰ La puissance totale des demandes 
déposées en 2009 représente 90%  1 500

de l’objectif 2020 de la  1 000
programmation pluriannuelle des 
500
investissements (PPI) soit 5,4 GWc
0
Moyennes mensuelles janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
2 006 2 007 2 008 2 009 2 009

Source : Mission, d’après données EDF obligation d’achat (hors outre­mer)
9
Deux principaux facteurs expliquent la forte augmentation des demandes 
de contrats d’achat constatée fin 2009

‰ La rentabilité du secteur photovoltaïque est devenue très attractive avec
„ d’une part l’augmentation des tarifs d’achat (modalités d’indexations prévues par l’arrêté
tarifaire de 2006)
„ d’autre part la baisse du prix des panneaux : du côté de l’offre, baisse du prix du silicium 
après une période de tension, augmentation des capacités de production et baisse des 
coûts dans les pays émergents (Chine), outre des gains de productivité tendanciels ; du côté
de la demande, réduction du marché liée à la crise économique (ex. : tarissement des 
sources de financement) et à l’éclatement de la « bulle espagnole »
‰ Le délai entre l’annonce de la baisse des tarifs et sa réalisation en France (premières 
annonces en novembre 2008, présentation de nouveaux tarifs en septembre 2009, 
adoption de l’arrêté tarifaire en janvier 2010). Ce délai peut en partie s’expliquer 
par la conjonction d’une discussion sur la structure des tarifs (repenser la définition 
de l’intégration au bâti) et sur leur niveau
Un « effet ciseau » entre les tarifs et les prix entre 2006 et 2009
61 9
8,56 8,4 60,18
60 8,3
8
59
58 7
57 57,19
6
56 55,96 5,5
55 55,00 5
54
4
53
52 3
2006 2007 2008 2009

Total intégré au bâti (c€/kWh) ­ échelle de gauche
Source : Mission Prix moyen installé (€HT/Watt) ­ échelle de droite 10
La file d’attente constituée fin 2009 est très largement composée 
d’installations de grande capacité avec le tarif de rachat intégré au bâti

PART DANS 
PART DANS  PART DANS 
PART DANS 
CATÉGORIE
CATÉGORIE TYPE D’INSTALLATION
TYPE D’INSTALLATION LE PARC INSTALLÉ
LE PARC INSTALLÉ LA FILE D’ATTENTE
LA FILE D’ATTENTE
82% 89% des contrats   67% des demandes 
(puissance)
Installations en  (41 900) (40 300)
• Intégré au bâti  toiture chez des 
≤3kWc
particuliers 44% de la puissance  2% de la puissance 
(108 MWc) (109 MWc)
Installation en toiture de 2,6 kWc
• Intégré au bâti  9% des contrats 
Installations en  33 % des demandes  
>3kWc :
toitures industrielles  (4 400) (19 900)
ou agricoles : 47% de la puissance  80% de la puissance 
•3­250 kWc • Petites et moyennes  (115 MWc) (3 800 MWc)
capacités: ex. entrepôts 
Hangar agricole de 32kWc (240 m2) agricoles, bâtiments  dont 2 100 MWc 
tertiaires, supermarchés (43% de la file 
•> 250 kWc
• Grandes capacités: ex.  d’attente) > 250 kWc
entrepôts logistiques, 
ombrières de parking

Entrepôt FM Logistic
1,4 MWc (28 000 m2)
• Non intégré au 
bâti > 1 MW Centrales au sol 0,01 % des contrats   0,2 % des contrats  
(5) (118)
7% de la puissance  18% de la puissance 
(17 MWc) (848 MWc)
Centrale EDF EN de Narbonne – 246 MWc 4 800 MWc
7 MWc (23 ha) • Total 47 000 contrats 60 000 demandes
Source : Mission, exploitation de la base EDF OA (hors outre­mer) 11
Des incertitudes pèsent sur le tarif, le taux et le délai de réalisation des 
projets de la file d’attente

‰ Il est difficile d’estimer la puissance aujourd’hui en file d’attente qui bénéficiera des tarifs 2006 dans 
le cadre de l’arrêté de mesures transitoires et qui sera mise en service :
„ L’analyse des données d’EDF OA et d’ERDF indique que sur les 4,8 GWc de la file d’attente (essentiellement 
constituée à partir des 4,67 GWc de demandes 2009), 1 GWc (22%) relève du tarif 2006 et 1 GWc du tarif 2010
„ Au­delà de ce constat, on peut faire l’hypothèse, qui apparaît réaliste, qu’1,5 GWc supplémentaire est écarté du 
tarif 2006 (demandes pour des installations de plus de 250 kWC déposées en novembre et décembre) 
„ Pour le reste, le tarif applicable n’a pu être déterminé par la mission car il dépend du croisement de plusieurs 
informations (données relatives à la demande de contrat, au processus de raccordement, au caractère 
agricole)
Répartition de la file d’attente entre les tarifs 2006 et 2010 
„ Le taux de chute des projets, même 
lorsqu’ils relèvent des anciens tarifs  DCC > 
01/11/09 et 
sera sans doute supérieur au taux  >11/01/10 
DCC>01/11/09 (36‐250kW)
habituellement observé par ERDF (10%) ( <36 kWc) enquête EDF OA
>250 kWC ‐ Pas de DCR 
du fait de la précipitation dans laquelle  DCC>01/11/09 ( >250kW)  >250 kWC ‐ Hypothèse 
au 11/01/2010
certains ont été menés (maturité DCC>01/11/09 enquête EDF OA EDF OA 0%
technique et financière inférieure à la 
moyenne)

152
176
124
‰ Par ailleurs, étant donné que les tarifs  580 1160 1558 1030

restent très fortement attractifs, il est 
probable qu’une partie des projets ne 
bénéficiant pas des mesures 
transitoires seront redéposés pour 
bénéficier des tarifs 2010 Tarif 2006 Incertitude Tarif 2010 très probable Tarif 2010
Total: 1 032 MW
‰ Environ 860 MW d’installations 
photovoltaïques devraient être  0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 MW

raccordés pour l’année 2010 selon la  DCC : demande complète de contrat, DCR : demande complète de raccordement
programmation d’ERDF
‰ Il est difficile de donner une estimation des puissances et des coûts qui seront réellement 
installés au sein des demandes figurant dans la file d’attente
‰ …mais quels que soient le taux et le rythme de réalisation de la file d’attente, on peut la 
considérer comme un « révélateur » du potentiel de projets susceptibles d’être réalisés dès 
que les conditions économiques sont favorables 12
Les tarifs d’achat ont été abaissés en janvier 2010, mais la grille tarifaire 
reste complexe et deux échéances clés sont prévues en 2011/2012

Les tarifs de rachat de l’électricité


photovoltaïque ont été modifiés et
abaissés (sauf dans un cas) en janvier
2010 par rapport à l’arrêté tarifaire du
Évolution du tarif de rachat entre 2009 et 2010 10 juillet 2006

Tarif en 2009 Tarif en 2010 
Cas type Variation Commentaire
en c€/kWh en c€/kWh
Particulier avec une installation sur toiture 
60,12 58 ‐3,5% Distinction de deux tarifs 
intégrée au bâti
d’intégration au bâti selon 
Hangar agricole avec une installation sur toiture  l’usage des bâtiments
60,12 50 ‐16,8%
intégrée au bâti
Durcissement des critères 
Ombrière de parking avec une installation  d’intégration au bâti et création 
60,12 42 ‐30,1%
correspondant à l’intégration simplifiée au bâti d’une prime d’intégration 
simplifiée au bâti
Installation au sol dans le Sud de la France 32,82 31,4 ‐4,3% Introduction d’un coefficient de 
Installation au sol dans le Nord de la France 32,82 37,7 14,8% modulation départementale

Source : Mission.
Deux échéances clés sont prévues selon l’arrêté tarifaire en vigueur :
• Au 1er janvier 2011, les critères pour obtenir la prime d’intégration au
bâti deviennent plus contraignants
• Au 1er janvier 2012, les tarifs commencent à baisser de 10% par an.

‰ Les acteurs de marché risquent d’anticiper ces échéances par une accélération des projets
‰ Les baisses de tarifs ne sont pas à la hauteur des baisses de coûts de revient

13
Le tarif d’achat de l’électricité photovoltaïque en France est élevé
par rapport à celui pratiqué dans d’autres pays
Niveau des tarifs de rachat de l’électricité d’origine 
‰ Les comparaisons internationales montrent que  photovoltaïque dans différents pays (tarif minimum et 
l’obligation d’achat est largement répandue pour  maximum, juin 2010)
l’électricité photovoltaïque, avec des modalités  70
différenciées 60
50 Prix de rachat de
„ Tarif préférentiel en dessous d’un seuil de 
40 l'électricité d'origine
puissance (ex. : Allemagne, Italie…) photovoltaïque (c€/kWh)
30
„ Prime à l’installation en toiture intégrée au bâti 
(France, Suisse) 20
10
„ Tarif dégressif dans le temps (Allemagne, Espagne, 
France…) 0

Durée de contrat de 10 ans (Japon) à 25 ans 

Ro or n
„

ce
u m al

Fr i
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0/ 0

E s 10

Un
po
gn

ya t u g
/1 01

an
Ita
(Espagne)

20


pa

Ja
01 /2
1

P
 a / 0
Les tarifs d’achat des différents pays ne peuvent 

ne 0 1
‰

ag au 


cependant pas être directement comparés Source : Mission, d’après étude de la Direction générale du Trésor – régulation 

 
le ne
de la filière photovoltaïque. Analyse  comparative  dans  huit  pays  avec  les  taux 

ag
„ Au­delà du niveau des tarifs, il convient de 

m
m
de change constatés au 15 juillet 2010 de 1 £= 1,20 € et de 1€ = 111,870 Yen.

le
considérer leur structure (ex. : prime pour 

Al

Al
l’intégration au bâti, pratiquée en France ou en 
Suisse)
„ Il importe également de tenir compte des  Les tarifs pratiqués pour l’obligation d’achat de l’électricité
conditions d’ensoleillement différenciées entre  photovoltaïque sont caractérisés par des différences de
pays . Ainsi, une installation produit en moyenne  niveau et d’écart entre le tarif d’achat minimum et
pendant 900 heures à puissance maximale en  maximum dans chaque pays.
Allemagne et entre 1 100 et 1 200 heures en  La France pratique des tarifs d’achat élevés par rapport à
France. Une différence production de plus de 30%  ses voisins européens
s’ajoute donc à un écart de tarif de rachat de 50% 
(respectivement 39,14 c€/kWh en Allemagne et 
58c€/kWh en France )

14
La rentabilité des projets photovoltaïques apparaît élevée en retenant des 
hypothèses standards (TRI de plus de 20% pour certains projets, tarif d’achat 2010)

‰ La rentabilité des projets photovoltaïques est difficile à évaluer compte tenu des asymétries d’information sur les coûts et les marges des 


différents segments de la chaîne de valeur. Le niveau des tarifs régulés peut d’ailleurs influencer les prix pratiqués et donc les marges 
dégagées. De surcroît, dans une perspective « dynamique », il est difficile d’anticiper l’évolution à court et moyen termes des coûts de revient 
en raison des facteurs de variations conjoncturelles (tensions ou surplus sur les matériels) et structurelles (économies d’échelle 
tendancielles et possibles ruptures technologiques)
‰ Pour calculer la rentabilité des projets photovoltaïques, il convient de prendre en compte des hypothèses sur les recettes (fonction 
notamment de l’ensoleillement) et les dépenses (coûts d’investissement, coût de raccordement au réseau, charges annuelles d’exploitation, 
charges financières et fiscalité)
‰ Il est délicat d’afficher un indicateur synthétique de rentabilité des projets photovoltaïques. L’évaluation de la rentabilité dépend en effet des 
caractéristiques de chaque projet :
„ Au­delà des asymétries d’information sur les coûts, les prix (matériels et installation) pratiqués par les différents acteurs du marché peuvent 
fortement varier (notamment pour une installation de 3 kWc sur le toit d’un particulier, la fourchette peut aller de 18 000 € à 24 000 €) ;
„ La production d’énergie électrique dépend fortement de la zone géographique, de l’orientation ou de l’inclinaison d’un toit ;
„ Des projets photovoltaïques liés à une rénovation de toiture, dans le cas de l’intégration au bâti, peuvent avoir des coûts annexes importants 
concernant des éléments structuraux (une rénovation de toiture d’habitation est plus coûteuse – étanchéité, isolation, esthétique, confort – qu’un 
hangar factice) ;
„ Les modalités de financement des projets peuvent également varier (ratio entre fonds propres et endettement)…
Rentabilité des projets photovoltaïques pour quatre  La rentabilité des projets photovoltaïques dépend 
installations de référence (TRI des flux de trésorerie en %) principalement du niveau d’ensoleillement et du coût des 
30% 26% installations. Trois cas de figure considérés :
24% 25%
25% 21%
•Installations dans le Sud‐est de la France, qui bénéficient du 
20% 20%
20%
19% 18% meilleur ensoleillement ; elles ont la rentabilité la plus 
15% 14% Installations dans le Sud­est de élevée en retenant des hypothèses standards sur les charges 
15% 12% 11% la France (TRI>20%)
10% •Installations avec un ensoleillement réduit de 20% par 
5% Baisse du productible de 20% rapport au sud‐est de la France, correspondant 
approximativement au sud de la Loire ;
0%
•Installations avec un ensoleillement réduit de 20% et qui 
0,50c€/kWh,

0,42c€/kWh,

0,314c€/kWh,
emprunt 0%,
0,58c€/kWh,

Baisse du productible de 20% bénéficieraient d’un coût d’investissement réduit de 20%, 
emprunt

emprunt

emprunt
(tarif :

(tarif :
(tarif :

50%)

70%)
CIDD)

(tarif :

et des coûts d’investissement par exemple à la suite d’une baisse des prix.


70%)

de 20%
Le tarif d’achat se cumule avec d’autres instruments qui accroissent 
l’attractivité des investissements dans les projets photovoltaïques : CIDD 
3 kWc  30 kWc  300 kWc  10 000 kWc  pour les particuliers (intégré dans les simulations de TRI), défiscalisations 
Source : Mission. Pour les particuliers : bénéfice du CIDD, pas d’endettement.  ISF et IR des investissements dans des PME (non intégré ici).
Pour les grandes installations : financement par dette à 80%.
‰ La baisse engagée avec les nouveaux tarifs de 2010 n’est pas suffisante : les conditions 
de maintien d’un haut niveau de demandes de rachat avec d’importantes  15
conséquences financières sont encore réunies
Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
„ Mettre en œuvre une stratégie industrielle
Compléments et éléments de comparaison internationale

16
En l’absence de changement, le déploiement des installations 
photovoltaïques devrait se poursuivre à un rythme élevé entraînant un 
surcoût important pour les consommateurs d’électricité (CSPE)
Hypothèses de déploiement des installations 
Un déploiement accéléré des installations
photovoltaïques (en MW installés ­ total cumulé) photovoltaïques entraîne un surcoût important pour
la contribution au service public de l’électricité
18 000
Total des capacités installées en MW

(CSPE) par rapport à la PPI, dans la mesure où les


16 000 rachats ont lieu plus tôt et plus cher.
Selon les arrêtés en vigueur, le différentiel entre le
14 000 Trajectoire PPI (5,4 GW en
tarif de rachat et le prix de marché est élevé en 2010
2020)
12 000 et décroit progressivement jusqu’en 2020, sous
l’effet conjugué de la dégressivité du tarif et, dans
10 000
une moindre mesure, de la hausse du prix de
8 000 l’électricité
Objectif PPI
6 000
Trajectoire 17GW en 2020
4 000 0,60
Évolution du tarif de rachat
2 000 (arrêté tarifaire  2010)
0,50 0,51
0 0,50
0,44 0,44
19

20
13

14

17

18
10

11

12

15

16

0,40 0,40
20

20

20
20

20

20

20

20

20

20

20

0,36
Source : Mission.

€/kWh
0,32
0,30 0,29
Deux hypothèses de déploiement des installations de production Surcoût à 0,26
compenser 0,23
d’électricité photovoltaïque : 0,20 0,21
par la CSPE 0,19
•la « trajectoire PPI » (programmation pluriannuelle des 0,17
investissements, correspondant aux objectifs du Grenelle de
l’environnement) : 1 100MW en 2012 et 5 400MW en 2020 ; 0,10
•Une « trajectoire tendancielle » : +1,5GW/an entre 2010 et
2020 (capacité installée totale de 17GW en 2020) ; tendance 0,00
considérée comme crédible par la plupart des interlocuteurs de la
11 6)

)
10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20
mission ; cf. volume des demandes contrats d’achat déposés fin
06
20 (T0

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20

20
 (T

2009 (4,8GW), attractivité du tarif, exemples étrangers. Dans


 
10

cette trajectoire, l’objectif de la PPI serait atteint dès 2013 Tarif de départ des contrats Prix de référence (marché de gros)
20

Source :  Mission.  1/  Hypothèses  pour  la  construction  d’un  tarif  moyen  pondéré:  30%  intégré au 
bâti, 45% IB simplifié, 25% installations au sol. 2/ Hypothèse conventionnelle d’une progression du 
17
prix de marché de 4% par an (correspondant au taux d’actualisation).
Une trajectoire « 17GW en 2020 » conduirait à un surcoût de 3Md€ / an par 
rapport à la trajectoire de référence fondée sur la programmation 
pluriannuelle des investissements
Charge annuelle pour la contribution au service public de l’électricité (CSPE)
Dans le cas de la « trajectoire de référence
5 000 PPI (programmation pluriannuelle des
Charge annuelle pour la CSPE en M€

4 500 investissements)», le niveau maximum de charge


4 000 annuelle pour la CSPE atteindrait près de 1,5Md€ à
Trajectoire PPI (5,4 GW en partir de 2020 (pour une production d’électricité
3 500 2020)
correspondant à moins de 1,5% de la consommation
3 000 française de 2009).
2 500 Le scénario « 17GW en 2020 » conduirait à une
charge annuelle pour la CSPE dépassant 4,5Md€ à
2 000
partir de 2020, soit un surcoût de 3Md€ par an par
1 500 Trajectoire 17GW en 2020 rapport à la trajectoire PPI.
1 000
500
0
2010
2013
2016
2019
2022
2025
2028
2031
2034
2037
2040 Évolution des charges pour la CSPE entre 2010 et 2020 pour la 
Source : Mission (pas de nouveaux engagements après 2020).  trajectoire « 17GW en 2020 »
5 000
Effet "Dépassement du volume"
4 500
A des fins d’analyse, il est possible de 4 000
distinguer trois composantes dans le
Charge CSPE en M€

3 500
calcul de la charge pour la CSPE liée à 3 000 Effet "Avancement du calendrier"
la trajectoire 17GW installés en 2020 :
2 500
• La réalisation des objectifs de la PPI ;
2 000
• L’effet d’avancement du calendrier
dans la réalisation des objectifs de la 1 500
Charge CSPE ­ Trajectoire PPI
PPI ; 1 000
• L’effet du dépassement des objectifs 500
fixés par la PPI. 0

19
10

20
11

12

13

14

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16

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18
20

20

20
20

20

20

20

20

20

20

20

Source : Mission.
18
Le total des engagements financiers se monterait à plusieurs dizaines de 
milliards d’euros, soit un sujet d’ampleur macroéconomique avec des 
conséquences sur la facture des consommateurs d’électricité
Décomposition du coût pour la CSPE de la trajectoire « 17GW en 2020 » (en Md€)
Effet  Total charge CSPE 
Charge CSPE  Effet « Avancement 
« Dépassement du  trajectoire « 17GW en 
trajectoire PPI du calendrier »
volume » 2020 »
Total (somme en €
courants de 2010 à 25,60 + 22,23 + 41,02 = 88,86
2040)
Total (valeur actuelle 
15,41 + 15,87 + 22,92 = 54,19
nette au taux de 4%)
Source : Mission.
‰ Des conséquences sur la facture des consommateurs d’électricité : pour fixer des ordres de 
grandeur, une charge de 5Md€ par an pour la CSPE à horizon 2020 correspond à un coût de :
„ +200€ par an pour un ménage se chauffant à l’électricité (facture annuelle de 1900€ en 2009 pour une 
consommation de 17MWh) ;
„ +50€ par an pour un ménage moyen (facture annuelle de 500€ en 2009 pour une consommation de 4,5MWh).

‰ Le tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque n’est pas le seul facteur d’augmentation de la CSPE 
(éolien, biomasse…). Des effets globalement anti­redistributifs (investisseurs/consommateurs)

‰ La somme des engagements financiers correspondant aux contrats d’achat pourrait 
s’élever à près de 90Md€ pour la trajectoire « 17 GW en 2020 » (sans hypothèse 
d’actualisation). Pour autant, une capacité installée de 17GW produirait environ 20TWh / 
an soit moins de 5% de la consommation française d’électricité (~460TWh en 2009, faible 
augmentation en 2020 dans le scénario d’efficacité énergétique accrue)
‰ Il parait donc indispensable de prendre des mesures permettant de maîtriser les coûts 
pesant sur les consommateurs d’électricité liés au développement des capacités de 
production d’électricité photovoltaïque
19
L’électricité photovoltaïque entraîne des charges pour la CSPE sans 
proportion avec la quantité d’énergie produite

Le développement de l’électricité photovoltaïque soutenu par le tarif de rachat entraîne des 
charges pour la contribution au service public de l’électricité (CSPE) sans proportion avec la 
quantité d’énergie produite, compte tenu du coût de cette source d’électricité renouvelable en 
l’état de la technologie.
Le même phénomène est observé dans tous les pays menant une politique de développement de 
l’électricité photovoltaïque, quel que soit le mécanisme financier de compensation mis en œuvre.

Volume des obligations d’achat
Volume des obligations d'achat
Coût des ENR dans la CSPE
Coût des ENR dans la CSPE

100 6000

90
5000
80

70 4000

PV
60
3000 Biomasse
Cogénération
TWh

M€
50
Eolien offshore
2000 Eolien onshore
40
Hydraulique
30
1000

20
0
10

0 -1000
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

Source : DGEC. Scénario 5 400 MW en décembre 2015

20
La filière photovoltaïque française : présentation et chiffres clés

Aval 
Amont  (développement 
Production 
R&D (filière  de projets, 
d’électricité
industrielle) installation, 
exploitation)

Emplois Quelques centaines ~3 200 ~5 300 ‐


en 2009

~26 M€ Tarifs de rachat
69 M€ en 2009,
CEA (INES) + CNRS (IRDEP):  Quelques M€ Bénéficie 
Aides  7 M€
(ex. prime à l’aménagement  indirectement
(100 M€ en 2010 et de 1,4 à
4,8 Mds en 2020)
publiques ANR + ADEME : 14 M€ du territoire pour First Solar à tout l’aval
: 2 M€)
Oséo : 9 M€ (17 M€ à partir  Dispositifs fiscaux
de 2010) + ISF PME
CIDD (350 M€/an en 2009) 

Toitures de moyenne 
1ère génération : silicium cristallin 
puissance (particuliers)
(homojonction) Intégration au bâti/ 
Technologies Toitures de moyenne et 
/ typologies 2ème
génération : couches minces intégration 
grande puissance 
simplifiée/  (agricoles, industrielles, 
3ème génération surimposition  commerciales)
(composants organiques, multijonctions)
Centrales au sol

21
La R&D dans le secteur photovoltaïque, qui a connu un développement 
récent mais rapide, doit poursuivre sa structuration 

‰ La R&D dans le photovoltaïque s’organise autour de l’Institut national de l’énergie solaire (INES), créé en juillet 2006, 
et de plusieurs centres de recherche amont dont en particulier l’Institut de recherche et développement sur l’énergie 
photovoltaïque (IRDEP, institut mixte CNRS – EDF – ENSCP)
„ L’INES, dont les compétences technologiques sont désormais reconnues au niveau mondial, s’inscrit toutefois aujourd’hui plus dans 
une perspective de rattrapage que de développement d’un avantage compétitif ; par ailleurs, en termes de partenariats industriels 
l’INES est très largement tourné vers Photowatt
„ L’IRDEP se positionne sur des technologies à fort potentiel : CIS, technologies de rupture à haut rendement. Toutefois, afin de pouvoir 
d’une part être présent au niveau international, et d’autre part être en mesure de conduire rapidement à la création d’entreprise, 
l’IRDEP doit atteindre la taille critique par rapprochement avec d’autres équipes et avoir un accès facilité aux plates­formes 
technologiques de l’INES, tout en maintenant le principe d’un regroupement entre recherche privée et publique.  Le projet d’institut 
solaire de Saclay (IRDEP, LPICM, Total)  est pertinent de ce point de vue 
‰ La R&D française couvre des thématiques et des degrés de maturité de technologies assez larges
„ Les travaux de R&D couvrent l’ensemble des générations de modules (silicium cristallin à homojonction, couches minces, nouvelles 
génération : cellules multijonctions, photons à basse énergie, organiques…)
„ Ceci est cohérent avec le fait qu’aucune des trois générations ne peut être considérée comme totalement mature et où il n’est pas 
certain que l’une des technologies ait vocation à évincer toutes les autres : en effet, chacune offre un couple rendement / coût qui 
pourrait répondre à un besoin spécifique du marché
„ Toutefois dans la filière du silicium cristallin, où l’écart en matière de développement industriel est très fort par rapport à d’autres 
pays d’Europe ou d’Asie, les perspectives semblent moins intéressantes au regard des moyens nécessaires au rattrapage par rapport 
aux filières de deuxième et troisième génération
„ Par ailleurs, l’effort de R&D pour les segments autres que les cellules et les modules photovoltaïques mêmes, est peu lisible ; or des 
perspectives d’innovation très intéressantes existent dans le domaine des équipements industriels, des matériaux et des systèmes 
photovoltaïques   
‰ Les moyens de la R&D, aujourd’hui inférieurs à ceux des pays leaders dans le secteur, devraient être renforcés dans le 
cadre des Investissements d’avenir et des programmes d’Oséo
„ Les financements de projets sont organisés de manière à couvrir aussi bien les avancées théoriques que la pré­industrialisation (ANR, 
ADEME, OSEO)
„ Les moyens (de l’ordre de 26 M€ en 2009) sont toutefois inférieurs à ceux des pays leaders sur le secteur (la France était en 2008 au 
6ème rang des pays de l’OCDE, loin derrière les États­Unis ou l’Allemagne)
„ Des efforts supplémentaires sont annoncés pour la R&D (programme Investissements d’avenir) et l’innovation (programmes OSEO), et 
doivent être confirmés à condition qu’ils ciblent bien les thématiques prioritaires et la valorisation
‰ Les projets de R&D ou les jeunes entreprises innovantes peinent aujourd’hui à trouver des financements pour leur 
développement (cf. pôles de compétitivité)
„ À l’exception du groupe EDF pour Nexcis, les grandes entreprises françaises ont peu investi dans la R&D et les entreprises innovantes 
dans le secteur photovoltaïque en France

22
La production industrielle française dans le photovoltaïque est très limitée 
et conduit à un déficit de la balance commerciale

‰ La filière française industrielle 
du photovoltaïque reste peu développée silicium plaquette cellule module
„ Le seul acteur français intégré dans le domaine du photovoltaïque, Photowatt (70 MW de production de modules), 
mis en difficulté par le phénomène de surproduction en 2009, doit aujourd’hui réduire fortement ses coûts et 
proposer des progrès technologiques pour être compétitif 
„ L’assemblage de modules a connu un développement rapide en 2009­2010, en passant de 100 à 200 MW de 
capacité de production (potentiellement 400 MW fin 2010). Il s’agit toutefois d’un segment à faible marges et dont 
le contenu en emplois est limité (< 1 000 emplois au total)
„ Les retours de la prime d’intégration au bâti en termes d’innovation et de développement des produits de niche 
ne sont pas à la hauteur des ambitions qui avaient conduit à la mettre en place. Les quelques produits spécifiques 
sont aujourd’hui fabriqués au Luxembourg (Saint­Gobain) ou en Chine (Imerys)…
„ Quelques entreprises françaises innovantes se positionnent avec succès sur les segment des matériaux solaires 
(Saint­Gobain), des systèmes (Schneider) ou des équipements industriels. Elles visent un marché mondial et leur 
développement ne dépend pas spécifiquement du marché français
„ Les créations d’emploi de la filière (~ 8 500 au total en 2009 selon l’ADEME) sont concentrées sur l’aval 
(développement de projet, installation, exploitation), du fait d’une rémunération excessive qui va à l’encontre de 
la recherche de compétitivité pour le secteur photovoltaïque
450
M€

400
‰ Il en résulte un fort déficit de la  350
balance commerciale dans le  300
domaine, qui atteint 800 M€ en 2009  250 Import
(soit 2% du déficit commercial  200 Export
français) 150
100

50

0
T1 2005
T2 2005
T3 2005
T4 2005
T1 2006
T2 2006
T3 2006
T4 2006
T1 2007
T2 2007
T3 2007
T4 2007
T1 2008
T2 2008
T3 2008
T4 2008
T1 2009
T2 2009
T3 2009
T4 2009
T1 2010
23
Le développement du secteur industriel ne semble pas devoir bénéficier 
d’une croissance rapide du marché domestique
‰ La filière « traditionnelle » du silicium cristallin, qui représente aujourd’hui 85% du 
marché et devrait rester prédominante, ne semble pas devoir connaître de 
développement industriel en France
„ La Chine dispose des mêmes technologies que les pays occidentaux et est plus compétitive 
(écart de prix de 25% ; très grandes capacités de production, développées grâce à un accès 
facilité aux capitaux)

‰ La filière « couches minces » offre à court terme une perspective d’implantation 


industrielle et surtout l’émergence possible à moyen terme d’un acteur français
„ Une technologie éprouvée (tellurure de cadmium : CdTe), maîtrisée par le seul américain First 
Solar, pourrait faire l’objet d’une implantation industrielle à Blanquefort (Gironde) générant 
400 emplois pour une production de 120 MW/an
„ Nexcis, spin­off d’un institut de recherche, présente des perspectives de développement d’une 
technologie alternative innovante (cuivre indium sélénium : CIS) à horizon 3­5 ans

‰ Les filières « nouvelle génération », objet d’un effort de recherche soutenu, présentent 


des perspectives de développement industriel à plus long terme encore
„ Exemple pour le silicium : projet Solar Nano Crystal, budget de 190 M€ dont 47 M€ OSEO sur 
2008­2012 
‰ En dépit de l’ampleur des efforts financiers consentis pour le développement d’un 
marché domestique,
„ le seul projet d’investissement étranger est celui de  l’américain First Solar ;
„ la filière française n’a pas émergé.
‰ C’est seulement à moyen terme qu’une filière industrielle solaire nationale 
pourrait se développer ; elle n’est pas en mesure de tirer bénéfice d’une forte 
augmentation de la demande à court terme qui profite aux industriels étrangers. 24
Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
„ Mettre en œuvre une stratégie industrielle
Compléments et éléments de comparaison internationale

25
Les difficultés que rencontre la politique du photovoltaïque doivent amener 
à reconstruire la vision stratégique du secteur 

‰ En termes de mix énergétique, les perspectives du photovoltaïque à horizon 2020 
sont limitées : 
„ L’électricité solaire représente 0,4% sur l’objectif de 23% d’énergie renouvelable en 2020 
„ La « parité réseau » ne devrait pas être atteinte avant cette date : le photovoltaïque, qui 
restera ainsi largement subventionné jusqu’en 2020, n’a pas vocation à prendre une part 
prépondérante du mix renouvelable même si les objectifs initiaux sont dépassés
„ Le besoin de renforcement du réseau pourrait constituer un frein 
‰ L’objectif industriel n’est pas atteint et ne le sera pas à court terme :
„ La stratégie de construction d’une filière industrielle par remontée de l’aval vers l’amont n’a 
pas fonctionné, et l’intégration au bâti n’a réussi ni à protéger les entreprises françaises, ni à
créer une filière de niche. Les rares entreprises présentes sur le marché du photovoltaïque 
apparaissent fragiles
„ La valorisation de la R&D produira, au mieux, des effets en termes de positionnement sur le 
marché d’ici trois à cinq ans
„ Des emplois ont été créés sur l’aval de la filière, mais à un coût élevé
‰ Des objectifs annexes (aménagement du territoire, politique agricole) se sont greffés 
aux deux objectifs de départ, venant en perturber la lisibilité et l’efficacité
‰ Au regard de ces résultats, la charge financière potentielle apparaît démesurée
‰ Il apparaît donc nécessaire de reconstruire la vision stratégique du secteur 
photovoltaïque, qui présente : 
„ des atouts forts sur le plan énergétique (ressource illimitée) et des perspectives de 
compétitivité économique à l’échelle d’une décennie
„ par conséquent, des opportunités pour les entreprises françaises, qui justifient le maintien 
d’un investissement fort sur le secteur, à condition qu’il soit piloté efficacement au regard 
de l’objectif de développement des entreprises
26
Une vision stratégique pour le photovoltaïque : positionner les entreprises 
françaises sur l’un des secteurs clés de la « croissance verte » et des ENR

‰ L’analyse du secteur du photovoltaïque, de l’intérêt de cette énergie et des 
atouts des entreprises françaises amène à retenir un objectif prioritaire : le 
positionnement des entreprises françaises sur ce secteur d’avenir 
Le secteur photovoltaïque Les entreprises françaises
‰ Le photovoltaïque est amené à connaître un développement rapide  ‰ Des leaders dans des secteurs industriels liés au 
dans le parc énergétique mondial : atouts très forts (ressource  photovoltaïque (électronique, verre, gaz, micro‐
illimitée, électricité déconcentrée, coûts en baisse) malgré un  électronique)
inconvénient, son intermittence, qui en fait aujourd’hui une énergie 
‰ Des leaders dans le domaine des utilities (électricité, 
nécessairement minoritaire
gaz, eau, services aux collectivités), avec un 
‰ Ce développement se fera d’abord dans les pays où l’électricité positionnement mondial
« traditionnelle » est chère et l’ensoleillement fort, et où le 
‰ Un accès facilité au premier marché mondial 
photovoltaïque deviendra économiquement pertinent le plus tôt…
aujourd’hui l’Europe
c’est‐à‐dire hors de France (sauf DOM)
‰ Une capacité à s’appuyer sur une R&D dynamique et 
tournée vers les partenariats industriels
GW Projections de capacités installées annuellement (GW)
300

250
Le marché mondial du PV pourrait 
200 être multiplié par 10 en 10 ans
160
Positionner les 
150 entreprises françaises sur 
100
ce secteur à fort potentiel 
70
de croissance au niveau 
50 34
5,4 7,9 11,1 13,6 9 18 mondial
0
2009 2010 2011 2012 2020
IEA EPIA (scénario bas) EPIA (scénario haut)
Source: Agence internationale de l’énergie (IEA), European
27
PhotoVoltaic Industry Association (EPIA)
L’objectif de positionnement des entreprises françaises sur le secteur 
devrait structurer l’ensemble de la politique publique du photovoltaïque
‰ La vision stratégique du secteur photovoltaïque devrait structurer l’ensemble des 
actions menées sur l’ensemble de la chaîne, qu’elles portent sur l’offre (R&D, actions 
en faveur de l’industrie) ou sur la demande (tarifs outils)

Objectif prioritaire : positionner les entreprises françaises sur le 
photovoltaïque,  secteur à fort potentiel de croissance au niveau mondial

Développer une politique de R&D 
et une stratégie industrielle
permettant aux entreprises  Faire en sorte que le développement du 
françaises de développer un  parc serve l’objectif prioritaire :  en 
avantage compétitif à l’export rythme, en volume et en nature des 
installations. Il doit constituer une « base 
de développement » pour les acteurs 
industriels et non leur unique débouché

‰ La maîtrise des impacts financiers est une condition nécessaire à l’atteinte de l’objectif 
de positionnement des entreprises françaises sur le secteur :
„ Le développement pérenne de la filière photovoltaïque suppose que le coût de la politique de 
soutien soit acceptable par la collectivité
„ Les moyens déployés (CSPE, budgétaires, fiscaux) doivent être optimisés vis­à­vis de l’objectif 
prioritaire (répartition au mieux des moyens sur l’ensemble de la chaîne, de l’amont à l’aval) 
‰ Le meilleur moyen d’être efficace sur l’objectif prioritaire est de ne pas multiplier les 
objectifs connexes 
28
Une action en deux temps : baisse immédiate des tarifs et plan global pour 
le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en œuvre début 
2011
‰ Une action rapide sur le niveau des tarifs est nécessaire pour freiner le rythme de développement 
des capacités photovoltaïques
‰ Il convient non seulement de réviser à la baisse le niveau des tarifs de rachat de l’électricité
photovoltaïque, mais également de repenser la régulation du secteur
„ En effet, le « tarif de rachat » n’est pas un instrument de maîtrise des quantités (puissance installée)
„ L’Allemagne et l’Espagne, confrontées à une flambée des installations photovoltaïques en 2008 et 2009, ont 
modifié les modes de régulation, avec un système de dégressivité automatique du tarif en fonction des 
volumes ou un système de contingentement trimestriel
‰ Par ailleurs, une action qui viserait uniquement à baisser très rapidement le niveau des tarifs de 
rachat sans autre accompagnement comporterait des risques
„ La filière pourrait être déstabilisée
■ Les professionnels du secteur sont demandeurs de visibilité, afin de pouvoir innover, investir, se former... La précédente 
séquence de révision des tarifs a pu nuire à la crédibilité de la politique photovoltaïque (depuis l’annonce en novembre 
2008 jusqu’à l’arrêté tarifaire du 12 janvier 2010 et les mesures transitoires du 16 mars 2010 pour traiter la file d’attente)
■ Or la crédibilité est une condition nécessaire de l’efficacité de l’outil « tarif de rachat » pour contribuer à l’émergence d’une 
filière française
„ La gestion de la transition est délicate, comme l’a montré la révision des tarifs en 2009 / 2010
■ Elle peut comporter des risques financiers (afflux de demandes de rachat pendant le délai entre la décision et la mise en 
œuvre –cf. la forte réactivité du secteur et l’incitation des acteurs à rechercher tout moyen de retarder la décision), 
juridiques (respect de l’égalité de traitement et d’un principe de sécurité juridique), ainsi que des risques politiques 
(réaction des professionnels et des groupes d’intérêt)
■ La réforme en cours en Allemagne montre que la seule annonce d’une baisse des tarifs peut susciter une vive opposition, 
entraînant des délais et la négociation de contreparties (le débat en Allemagne sur la baisse du soutien au photovoltaïque a 
duré 9 mois)

‰ En même temps qu’une baisse des tarifs, il conviendrait d’annoncer un plan d’action global 
articulant une stratégie, de nouveaux objectifs, des outils de régulation et une stratégie 
industrielle
29
Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
„ Mettre en œuvre une stratégie industrielle
Compléments et éléments de comparaison internationale

30
Les travaux de la mission IGF/CGIET mettent en évidence la nécessité de 
revoir à très court terme la régulation du secteur photovoltaïque

‰ Les objectifs de développement des capacités de productions photovoltaïques à horizon 2020 
définis par le Grenelle de l’environnement et la programmation pluriannuelle des investissements 
sont en voie d’être dépassés d’ici 2012/2013
„ Au­delà de la flambée des demandes de rachat d’électricité photovoltaïque constatée fin 2009 (file d’attente 
de 4,8GW par rapport à un parc installé de 246MW en 2009 et un objectif de 5,4GW en 2020)…
„ …les nouvelles conditions tarifaires arrêtées le 12 janvier 2010 restent très attractives et le développement 
du parc photovoltaïque devrait se poursuivre à un rythme soutenu : un rythme de 1,5GW par an correspond 
à une tendance crédible 
■ Le flux des demandes de raccordement est évalué par ERDF à environ 130MW par mois en juin 2010
■ Les entretiens de la mission auprès des professionnels, la rentabilité des projets, le rythme constaté en Allemagne (>4GW 
par an) confirment ce potentiel de croissance des demandes de rachat

‰ Ce rythme de développement du photovoltaïque entraîne un risque financier majeur
„ Les charges répercutées sur la facture d’électricité des consommateurs pourraient dépasser 1,5 Md€/an dès 
2012 (soit environ 60€/an pour un ménage se chauffant à l’électricité)
„ Il importe donc de maîtriser les capacités installées
‰ Le développement trop rapide du marché domestique ne permet pas d’obtenir les bénéfices 
attendus pour la collectivité nationale
„ Le rythme de déploiement des capacités de production d’électricité photovoltaïque en France n’est pas 
cohérent avec l’état de maturité de la filière industrielle nationale (production de panneaux, modules, 
systèmes électriques…)
„ Il convient de s’assurer que le coût lié au développement d’un marché domestique d’installations 
photovoltaïques entraîne des conséquences positives pour l’économie nationale : débouchés pour la R&D, 
levier pour le développement industriel, contenu en emplois…

‰ La nécessité de ralentir le rythme de développement des installations photovoltaïques 
implique une baisse du tarif de rachat à très court terme.
‰ Les centrales au sol nécessitent une vigilance particulière (suivi des permis de construire) 
compte tenu de l’élargissement des possibilités de sites avec le coefficient régional introduit 
en 2010 et des projets de grande puissance qui peuvent être développés sur ce segment 31
Les conditions sont réunies pour engager
une baisse des tarifs de rachat au cours de l’été 2010

‰ Le secteur photovoltaïque anticipe la perspective proche d’une baisse des tarifs, à
l’image de ce qui se passe en Allemagne et en Espagne
„ L’existence de la mission IGF/CGIET, qui a rencontré les principaux acteurs de la filière, 
contribue à accréditer cette anticipation (ce qui renforce la nécessité d’agir)
„ Les professionnels conviennent tous que certains segments de marché bénéficient 
aujourd’hui d’une rentabilité excessive (taux de rendement interne projet supérieur à 20%) 
et qu’il faut assurer une trajectoire de développement soutenable pour l’électricité
photovoltaïque en France. Une baisse des tarifs paraît acceptable à condition de donner de 
la visibilité au secteur*

‰ Le nouveau dispositif tarifaire du 12 janvier 2010 permet d’envisager une révision 
des tarifs dans des conditions plus favorables que celles qui prévalaient fin 2009
„ Une discussion approfondie sur la structure du tarif a déjà eu lieu, le nouveau fait 
générateur ouvrant droit au bénéfice du tarif (la demande de raccordement) limite le risque 
de dépôts de « dossiers papier » précédant tout étude de faisabilité, les nouvelles modalités 
d’indexation n’incitent plus à différer les demandes de rachat, des nouvelles procédures 
administratives sont imposées aux grandes installations (permis de construire au­delà de 
250kWc)…

‰ Mais le traitement de la file d’attente constituée fin 2009 n’est pas achevé et pourrait 
susciter des discussions avec les professionnels allongeant le processus décisionnel

*Le syndicat des énergies renouvelables est ouvert à un dispositif de contingentement, sans prendre officiellement position sur le niveau des tarifs. 
Des professionnels (ex. : France Territoire Solaire et Solaire direct) travaillent à un contrat « parité réseau » proposant une première baisse des 
tarifs d’achat (« rabot ») de 10%. L’association HESPUL propose une application immédiate de la dégressivité des tarifs de 10%. 32
Réviser à la baisse le tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque,
avec une cible au­delà de ­10% par rapport au barème du 12 janvier 2010

‰ Il est difficile de fixer un niveau de tarif fondé sur des critères objectifs et non contestables compte tenu des 
asymétries d’information sur les coûts des installations, de l’hétérogénéité des types de projet (critères de 
l’intégration au bâti  ­une rénovation de toiture est plus coûteuse qu’un hangar factice­, différences de structures 
de coûts et de financements) et de la situation diversifiée des différents segments de marché (particuliers, grandes 
toitures, installations au sol…)
‰ Pour orienter les décisions, trois références peuvent être utilisées, qui permettent d’envisager une cible au­delà de 
­10%
„ L’application immédiate de la dégressivité de 10% prévue au 1er janvier 2012
„ L’alignement sur les tarifs pratiqués en Allemagne (ensoleillement moindre qu’en France ­ 900h vs 1100h ­ mais plus grande 
maturité de la filière avec des coûts plus bas et des charges administratives plus faibles ; toutefois, en Allemagne, la grille tarifaire 
ne comporte par la notion d’intégration au bâti ou d’intégration simplifiée)
„ Les propositions de la Commission de régulation de l’énergie dans son avis du 3 décembre 2009 sur l’arrêté tarifaire (estimation 
des tarifs conduisant à une rentabilité des projets de 7­8%)

Anticipation de  Alignement sur les 
Avis CRE* (déc.  Alignement sur les tarifs 
Tarif 2010 la dégressivité % % % tarifs allemands**  %
2009) allemands** (01/2010)
de 10% (10/2010)
Intégration  58,00 (habitation) 52,20 ‐10% 52,00 ‐10%
au bâti  Spécificité française
(<250kW) 50,00 45,00 ‐10% 44,00 ‐12%

39,14 (0‐30kW) ‐7% 32,88 ‐22%

Intégration  37,23 (30‐100kW) ‐11% 31,27 ‐26%


simplifiée au  42,00 37,80 ‐10% 40,00 ‐5%
bâti
35,23  (100kW‐1MW) ‐16% 29,59 ‐30%

29,37 (>1MW) ‐30% 26,14 ‐38%

Installations  31,40 (Sud) 28,26 ‐10% 29,00 ‐8% 28,43 (surfaces libres) ‐9% 24,16 ‐23%
au sol
37,68 (Nord) 33,91 ‐10% 28,43 (surfaces converties) ‐25% 25,30 ‐33%

*Proposition de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) fondée sur un taux de rentabilité interne moyen des projets dépassant 7­8%  ­ les chiffres 


correspondent au bas de la fourchette (Avis de la Commission de régulation de l’énergie du 3 décembre 2009 sur le projet d’arrêté fixant les conditions 
‰ Pour une baisse à
d’achat  de  l’électricité l’été 2010, la mission propose de conserver la grille tarifaire actuelle et de 
produite  par  les  installations  utilisant  l’énergie  radiative  du  soleil).
** Allemagne : tarif au 1er janvier 2010. Une nouvelle  baisse  devrait  être appliquée  en deux temps au 1eret de rapidité
baisser les tarifs de manière homogène, par souci de simplicité de la décision
juillet 2010 puis au 1 er octobre 2010. NB  :  en 

Allemagne, les installations sur toitures ne répondent pas à la définition de l’intégré simplifié au bâti. 33


Supprimer le bénéfice du CIDD et du dispositif ISF­PME
pour les projets photovoltaïques dans le prochain projet de loi de finances

‰ Le bénéfice du CIDD pourrait être supprimé pour les projets photovoltaïques
„ Le cumul du bénéfice du tarif de rachat et du CIDD pose deux difficultés :
■ Les projets photovoltaïques peuvent phagocyter le plafond du crédit d’impôt, au détriment d’autres 
investissements présentant un plus grand avantage environnemental (ex. : isolation) ;
■ Le cumul des deux avantages entraîne un effet d’aubaine pour la rentabilité des projets (20% sans 
aucun levier d’endettement), avec des arguments marketing liés au CIDD (allègement de l’impôt, durée 
de retour très faible –possibilité de flux de cash flow positifs en 2­3 ans…) et des comportements de 
captation de l’avantage fiscal par les intermédiaires
„ La mission recommande sa suppression pour les projets photovoltaïques, celle­ci pouvant 
être étalée sur deux ans le cas échéant (ex. : baisse du taux du crédit d’impôt de 50% à 25% 
la première année)
‰ Les projets photovoltaïques pourraient être exclus du dispositif d’exonération ISF­
PME
„ Un investissement dans une holding « ISF PME » peut permettre d’obtenir un TRI de plus de 
35% (hypothèses : investissement de 100k€, taux de défiscalisation de 75% au titre de l’ISF, 
rentabilité intrinsèque de l'investissement de 4%)
„ Les projets photovoltaïques sont recherchés pour ce type d’investissement, compte tenu de 
leurs caractéristiques risques/rentabilité avantageuses (cf. prospectus commerciaux)
„ La mission propose d’exclure du dispositif de défiscalisation ISF­PME les investissements 
dans des entreprises dont l’objet principal porte sur des projets bénéficiant des tarifs des 
rachats prévus par l’article 8 de la loi du 10 février 2000 relative au service public de 
l’électricité, sans stigmatiser spécifiquement l’électricité photovoltaïque. 
„ Pour mémoire, le ministre chargé de l’économie a confié à l’Inspection générale des finances 
une mission relative aux dispositifs d’incitation au capital risque qui est notamment amenée 
à traiter de cette question

‰ Indépendamment de l’opportunité de ces mesures, la mission considère que la priorité doit 


être donnée aux mesures d’ajustement des tarifs 
34
La mission n’identifie pas de moyen judicieux de réduire la file d’attente au­delà de 
la constatation du taux d’échec des projets ayant déposé une demande de contrat fin 
2009

‰ Un changement du tarif applicable à la file d’attente, en revenant sur les mesures transitoires 
définies par l’arrêté du 16 mars 2010, présente des risques
„ Risques juridiques : égalité de traitement, respect d’un principe de sécurité juridique – cf. recours 
contentieux contre les mesures transitoires du 16 mars 2010 de Green Yellow­groupe Casino
„ Risques politiques : réactions des professionnels ou particuliers concernés ; perte de confiance des 
investisseurs industriels dans la filière
‰ Le renforcement des contraintes administratives imposées aux projets, par exemple en exigeant 
de nouvelles autorisations, ne constitue pas un instrument de régulation satisfaisant et 
présenterait les mêmes risques politiques et juridiques qu’une modification du tarif
‰ Il ne parait pas non plus souhaitable de retarder le traitement de la file d’attente, par exemple en 
jouant sur le délai de raccordement : possibles effets d’aubaine liés avec la baisse des coûts des 
installations pendant ce délai
‰ Si un moratoire sur l’obligation d’achat de l’électricité photovoltaïque était envisagé, il 
concernerait à la fois le stock des projets en file d’attente et le flux des nouveaux projets. Cette 
solution extrême porterait un coup d’arrêt au développement du photovoltaïque en France
‰ Toutefois, une piste pourrait être explorée concernant les règles de sortie de la file d’attente pour 
les demandes de contrat de la fin 2009
„ Il serait possible de fixer un délai maximum entre la dépôt de la demande complète de contrat et la mise en 
service de l’installation : ce délai pourrait être de 24 mois (NB : aujourd’hui si le délai dépasse 24 mois, il 
réduit d’autant la durée de 20 ans du contrat d’achat)
„ Cette règle permet d’y voir clair d’ici fin 2011 sur la réalisation de la file d’attente et d’éviter les 
comportements d’attente d’une éventuelle baisse du coût des installations pour bénéficier d’une plus 
grande rentabilité

‰ Au total, une action sur la file d’attente constituée fin 2009 présente des risques élevés et des 
gains inférieurs à une maîtrise du flux des nouveaux projets
35
Améliorer le système d’information d’ERDF pour suivre « en temps réel »
les flux de nouveaux projets

‰ Selon ERDF, les flux de nouvelles demandes complètes de raccordement (DCR) 
d’installations photovoltaïques sont de l’ordre de 130MW par mois au second 
semestre 2010 (la date de la DCR détermine le droit à un tarif de rachat)
„ <36kVA : rythme entre 8 à 10 000 demandes par mois, soit un peu plus de 30 MW (moyenne 
vers 3,5kWc)
„ 36­250kVA : ~40MW/mois
„ >250kVA : ~60MW/mois (catégorie la plus fluctuante car certains projets dépassent 
100MW) ; ERDF ne sait pas distinguer sol/toiture et donc les tarifs associés
‰ Le système d’information permettant de suivre les projets photovoltaïques devrait 
être amélioré par ERDF/EDF­OA et partagé avec l’administration
„ Le système d’information de ERDF devrait être complété pour comporter les informations 
relatives aux jalons caractérisant un projet photovoltaïque (DCR, PTF, CR, fin des travaux, 
mise en service). ERDF prévoit une évolution de son système d’information en septembre 
2010
„ Ce système d’information devrait être interfacé avec celui d’EDF­OA pour gérer les éléments 
déterminant le tarif applicable (intégration au bâti, intégration simplifiée au bâti, autre)
„ Ces informations devraient être disponibles en temps réel et partagées à un rythme au 
minimum mensuel avec les administrations compétentes
■ Le suivi des demandes de raccordement est essentiel, car il s’agit du fait générateur ouvrant droit à un 
tarif en application de l’arrêté tarifaire du 12 janvier 2010. Les informations relatives aux DCR 
devraient comporter : le nombre et la puissance, en distinguant trois catégories (<3kWc, 3­36kWc, 36­
250 kWc, >250kWc sur toiture et >250kWc au sol)
■ La procédure de transmission des informations pourrait être formalisée par une convention 
multipartite entre ERDF, EDF­OA, MEEDDM (DGEC), MEIE (DGT), MBCPRE (DB) et CRE

‰ Le système d’information sur le stock et le flux des projets est un élément essentiel pour 
piloter l’outil tarifaire
36
Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
„ Mettre en œuvre une stratégie industrielle
Compléments et éléments de comparaison internationale

37
La mission propose d’afficher de nouveaux objectifs quantitatifs
concernant les flux annuels d’installations photovoltaïques

‰ Les objectifs de la programmation pluriannuelle des investissements (PPI) semblent 
dès aujourd’hui obsolètes (rappel : 1,1GW en 2012 et 5,4GW en 2020)
‰ Il serait souhaitable d’afficher un nouvel objectif quantificatif crédible sur les flux (en 
MW installés par an) et se donner les moyens de respecter cet objectif pendant au 
moins deux ans (les objectifs pourront être revus en fonction de l’évolution des 
conditions économiques du secteur et des charges pesant sur la CSPE)
‰ Propositions d’objectifs quantitatifs annuels variant entre : 
„ 500MW/an
■ Rythme envisagé par le Grenelle de l’environnement et la PPI
■ Correspondant au niveau espagnol (500MW/an)
■ Cohérent avec le flux d’installations de 200 MW en France en 2009
■ Cohérent avec la capacité de production de panneaux en France (200MW par an en 2009, elle devrait 
atteindre 300MW/an fin 2010 avec la réalisation de projets en cours ­principalement des 
« assembleurs », Photowatt, seul intégré sur toute la chaîne du silicium produit 70MW/an)
„ et 300 MW/an, en affichant une perspective de progressivité de la trajectoire (par exemple 
en réduisant fortement les centrales au sol)
‰ Il ne paraît cependant pas souhaitable de modifier dans l’immédiat formellement la 
PPI et le plan national d’action en faveur des énergies renouvelables (PNAENR) 
transmis à la Commission européenne
„ À terme, en fonction du taux de réalisation des projets en file d’attente et des flux 
d’installations annuels, il sera possible d’afficher un nouvel objectif global à horizon 2020, 
de l’ordre de 7 à 9GW en 2020 (en fonction des hypothèses de réalisation de la file d’attente)
‰ Ne pas en faire trop aujourd’hui permet de se donner des marges de manœuvre 
pour pouvoir en faire davantage demain avec des technologies moins onéreuses, 
plus efficaces et plus propres
38
Décliner les nouveaux objectifs quantitatifs sur les différents segments de 
marché pertinents en fonction de leur potentiel

‰ L’objectif annuel serait réparti entre les trois segments de marché identifiés :
„ Les particuliers, les grandes toitures (industrielles, commerciales, agricoles…) et les installations au sol
‰ Les perspectives de marché poussent à privilégier les installations en toiture :
„ La parité réseau sera d’abord atteinte sur les installations distribuées (l’investissement photovoltaïque est rentable 
par rapport aux prix de l’électricité distribué avant de l’être par rapport au prix de gros)
„ Le développement de solutions adaptées à des espaces contraints répondra à une attente forte du marché dans de 
nombreux pays (zones urbanisées) 
„ Le marché du photovoltaïque dans le résidentiel, individuel ou collectif, sera dynamisé par la réglementation 
thermique en matière de bâtiment (bâtiments basse consommation ou à énergie positive) et favorisera les 
possibilités d’autoconsommation
‰ L’abandon du segment des centrales au sol pourrait ainsi être envisagé ; deux arguments plaident 
toutefois pour le maintien d’une part de puissance, réduite, au sol :
„ Les industriels qui ont ou vont développer des produits directement liés aux centrales pourraient souffrir d’une 
absence totale de base nationale (exemple des trackers)
„ C’est le seul segment pour lequel des clauses d’emploi local, via les appels d’offre, seraient envisageables

Trois hypothèses de répartition de l’objectif annuel entre les différents segments de marché

Segment de marché Tendance 300MW/an équilibrée  Tendance 300MW/an avec  Tendance 500MW/an 


(propositions de seuils) entre segments moratoire sur le sol privilégiant les toitures
Particuliers 100 100 150
Limités à 9kWc soit 90m² (soit 33 000 installations de 3kWc) (soit 33 000 installations de 3kWc) (soit 50 000 installations de 3kWc)
Grandes toitures 100 200 200
Limitées à 1MWc, soit 1 ha (soit 100 ha de toitures) (soit 200 ha de toitures) (soit 200 ha de toitures)
Installations au sol 100 150
0
Limitées à 12MW (soit 36 ha) (soit 300 ha de centrales) (soit 450 ha de centrales)
Total 300 300 500

Hypothèse la moins coûteuse : flux faible et prise en  Hypothèse retenue par la mission pour 
compte des centrales au sol, moins chères que les toitures la déclinaison en scénarios 39
Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
„ Mettre en œuvre une stratégie industrielle
Compléments et éléments de comparaison internationale

40
La courbe de maturité de l’électricité photovoltaïque dépend non seulement 
du développement technologique mais aussi de la situation de chaque pays
Le tarif d’achat parait nécessaire Le tarif d’achat est risqué Le tarif d’achat est inutile
Cf. Royaume‐Uni, qui envisage de  Cf. « bulles » coûteuses Espagne,  Cf. modèles économiques sans 
se doter d’un tarif d’achat Allemagne, France ; progrès  intervention publique (Californie)
technologique voire ruptures …

Capacités
Phase 1 Phase 2 Phase 3
Amorçage Maturation Déploiement

Faire émerger la production 
La « parité réseau » est 
d’ une forme d’énergie 
progressivement atteinte 
renouvelable prometteuse,  Fonctionnement de marché
sur différents segments de 
mais non compétitive : la 
marché grâce à l’émergence 
création d’une demande 
de technologies 
favorise l’innovation et 
compétitives
permet de créer des 
marchés La France doit se doter 
Envolée des  des bons outils de 
demandes  régulation de la filière 
de rachat  photovoltaïque pour 
fin 2009 cette phase de 
maturation
Avec deux objectifs :
1/ maîtriser le volume 
des capacités 
Temps subventionnées
2009 ? 2/ orienter le marché
vers des produits 
La phase 1 a été particulièrement brève en  La phase 2 pourrait être particulièrement  comportant des 
France (2006‐2009), compte tenu du retard  longue en France, compte tenu du prix de  externalités positives 
pour la collectivité
au démarrage par rapport à d’autres pays  marché bas de l’électricité (~60€/MWh) et  nationale (débouchés 
(Allemagne, Espagne…) du niveau d’ensoleillement (~1 200h/an) pour la R&D, industrie, 
emploi…)
Source : Mission.
41
Plusieurs voies sont envisageables pour mieux maîtriser les quantités 
subventionnées

Phase 1
Tarif d’achat
Amorçage

•Le tarif d’achat a joué son premier rôle mais présente des limites : il n’est pas suffisant de changer le niveau du 
tarif ; besoin d’un nouveau mix entre la régulation par les prix et par les quantités

Phase 2 Mobilisation d’autres 
Sophistication du tarif d’achat
Maturation instruments

•Le cas espagnol : dégressivité et contingentement 
Les différents instruments  annuel, avec la gestion d’une file d’attente (2008)
n’ont pas les mêmes effets  •Le cas allemand : nouvelle règle de dégressivité
sur le développement d’une  •Appels d’offres
automatique du tarif en fonction des capacités 
filière et l’innovation. •Appels à projet (alternatives innovantes à l’appel 
installées, avec des besoins de réajustements 
d’offre, type « adjudication par lots »)
L’instrument « tarif  ponctuels (2009)
•Quotas d’utilisation d’énergies renouvelables 
d’achat » ne correspond pas  •Le cas français : tarif  avec dégressivité (2010)
avec marché de « certificats verts »
à un objectif d’innovation. Il  •Autres pistes : restriction du périmètre 
•Autres ?
ne participe pas non plus  d’éligibilité du tarif de rachat (ex. : seuil en kWc), 
directement à un objectif de  système « tarif bas+prime régionale/État », 
développement d’une  système « prix de marché+prime fixe »
filière industrielle
La pertinence des instruments diffère selon le segment de marché considéré (ex. : un 
appel d’offres n’est pas adapté pour développer les installations photovoltaïques sur les 
toitures des particuliers)

Source : Mission.
42
Retenir les outils adaptés aux segments de marché retenus : conclusions de 
l’analyse théorique et du benchmark (international, autres ENR)

Segment Particuliers 
Particuliers  Toitures agricoles, tertiaires, 
Toitures agricoles, tertiaires, 
••enjeu de promotion des ENR industrielles Centrales au sol
Centrales au sol
Outil enjeu de promotion des ENR industrielles enjeu de maîtrise des quantités 
••peu de risque sur les quantités
peu de risque sur les quantités enjeu de maîtrise des quantités  enjeu de maîtrise des quantités 
enjeu de maîtrise des quantités  (risque financier fort pour la CSPE)
••enjeu sur les prix
enjeu sur les prix (risque financier fort pour la CSPE) (risque financier fort pour la CSPE)
(risque financier fort pour la CSPE)

Tarifs dégressifs de manière 
Tarifs dégressifs de manière  Risque sur les quantités  => 
Risque sur les quantités  => 
Risque sur les quantités  =>  Risque sur les quantités  => 
linéaire ou indexée sur les 
linéaire ou indexée sur les  privilégier une dégressivité
privilégier une dégressivité privilégier une dégressivité
privilégier une dégressivité
quantités
quantités Exemple  automatique en fonction des 
automatique en fonction des  automatique en fonction des 
automatique en fonction des 
allemand quantités, à
quantités, àfréquence rapide
fréquence rapide quantités, à
quantités, àfréquence rapide
fréquence rapide

Risque quantité
Risque quantitéplus faible sur ce 
plus faible sur ce 
Tarifs contingentés
Tarifs contingentés segment / effet dissuasif fort du 
segment / effet dissuasif fort du  Maîtrise des quantités mais 
Maîtrise des quantités mais  Maîtrise des quantités mais 
Maîtrise des quantités mais 
Exemple  contingentement pour le 
contingentement pour le  création de file d’attente
création de file d’attente création de file d’attente
création de file d’attente
particulier
particulier
espagnol

Mais vigilance sur les quantités 
Mais vigilance sur les quantités 
Appels d’offres
Appels d’offres (taux de chute) et sur la sécurité
(taux de chute) et sur la sécurité
Nombre de dossier trop élevé
Nombre de dossier trop élevé Nombre de dossier trop élevé
Nombre de dossier trop élevé juridique des clauses d’emploi 
juridique des clauses d’emploi 
local
local

Mécanismes d’enchères inversées 
Mécanismes d’enchères inversées 
(adjudication par lots) Nombre de dossier trop élevé
Nombre de dossier trop élevé/ /  Maîtrise des quantités mais 
Maîtrise des quantités mais  Maîtrise des quantités mais 
Maîtrise des quantités mais 
(adjudication par lots) effet dissuasif fort pour le 
effet dissuasif fort pour le  nouveauté
nouveautédu dispositif et besoin 
du dispositif et besoin  nouveauté
nouveautédu dispositif et besoin 
du dispositif et besoin 
particulier
particulier d’un SI performant
d’un SI performant d’un SI performant
d’un SI performant

‰ Aucun instrument n’apparaissant évident pour le secteur des toitures, la mission 
propose trois scénarios reposant sur les trois outils envisageables
NB: Le mécanisme des quotas d’ENR adossés à des certificats verts a été écarté suite à l’analyse théorique et pratique 
(Grande­Bretagne, Belgique) du  fait de la difficulté à discriminer de manière efficace le photovoltaïque par rapport  43
aux autres énergies et des temps de mise en place du dispositif 
Trois scénarios de régulation pour piloter la trajectoire

‰ Pour les particuliers, la mission retient dans tous les scénarios un système de tarif, où la 
dégressivité dépend de la puissance enregistrée dans la file d’attente ; la capacité à agir 
sur les quantités à travers le tarif suppose une dégressivité à rythme rapide : la mission 
retient un rythme trimestriel
‰ Pour les centrales au sol, la mission retient dans tous les cas l’appel d’offre ; elle 
préconise l’annonce d’un calendrier pluriannuel pour donner de la visibilité aux acteurs
‰ Pour les installations en toiture, aucun des leviers ne s’impose totalement : la mission 
propose donc trois options, dont elle a comparé les avantages et les inconvénients 

Trois scénarios de régulation du secteur photovoltaïque, reposant sur trois outils différents pour les grandes toitures
Segment de marché Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3
Tarif d’achat dégressif en  Tarif d’achat dégressif en 
fonction des quantités,  avec un  Tarif d’achat dégressif en fonction  fonction des quantités,  avec 
Particuliers
« corridor » cible et une échelle  des quantités,  avec un  un « corridor » cible et une 
de dégression « corridor » cible et une échelle  échelle de dégression
de dégression pour chaque  Tarifs contingentés, dégressifs 
Adjudication par lots  segment
Grandes toitures automatiquement en fonction 
trimestrielle
des quantités

Installations au sol Appel d’offres Appel d’offres Appel d’offres

Source : Mission.

44
Pour le segment des particuliers, la mission préconise le recours aux tarifs 
dégressifs en fonction des quantités enregistrées dans la file d’attente

‰ L’outil tarif apparaît adapté aux enjeux du segment des particuliers
„ Les risques de dérive rapide sur ce segment sont limités, comme l’a montré l’épisode de 2009
„ Le dispositif doit rester suffisamment simple et lisible pour les acteurs non professionnels 
‰ Une dégressivité ajustée en fonction du niveau de demandes, sans constituer une garantie sur les 
volumes, doit permettre d’en améliorer le pilotage
„ Elle permet de diminuer l’asymétrie d’information : le régulateur s’appuie sur le retour fourni par les acteurs 
plutôt que sur une analyse théorique
„ La mission propose que la dégressivité soit calibrée en fonction du volume des demandes (et non des capacités 
installées comme en Allemagne) : l’administration conserve ainsi une marge d’anticipation. Cela suppose 
toutefois de « fiabiliser » le contenu de la file d’attente, ce qui est rendu possible par un dépôt de garantie au 
stade de la demande
‰ La mission propose que le tarif intégré au bâti soit maintenu pour le seul segment des particuliers 
(plafonné à 9 kWc), et que le tarif d’intégration au bâti simplifiée devienne un tarif bâtiment (avec 
un nombre très limité de critères techniques) 
‰ Le corridor cible pourrait être fixé à 100 à 150 MW/an pour les particuliers dans une hypothèse à
500 MW/an, avec une dégressivité trimestrielle de 2,5%, revue à la hausse ou à la baisse à 1% près 
par tranche de 12,5 MW (= un quart de 50 MW)
* La mission propose que le niveau de tarif 
Puissance des demandes  Dégressivité du tarif au  dépende de la date de la signature de la 
au trimestre n trimestre n+1 proposition technique et financière (PTF) : 
> 50 MW 4,5 % ainsi un porteur de projet qui a déposé sa 
demande au trimestre n et qui reçoit la PTF 
37,5 – 50 MW 3,5 % 
au trimestre n+1 verra le tarif revu à la 
Objectif annuel  25 – 37,5 MW 2,5 %*  baisse par rapport au moment où il a déposé
(100 – 150 MW)  12,5 – 25 MW 1,5 % son projet
trimestrialisé : 
« corridor cible » < 12,5 MW  0,5 % 

45
Les processus de traitement de l’obligation d’achat peuvent être ajustés, 
afin de permettre un meilleur pilotage de cet instrument et une meilleure 
articulation avec les étapes clés d’un projet photovoltaïque
Étape Description Action
Cette déclaration pourrait être un indicateur avancé du flux de nouveaux projets  Faire évoluer la procédure de 
La déclaration ou 
(initialisation d’un registre) à condition : 1/ de faire partie des pièces nécessaires à la  déclaration au titre de la loi sur 
demande 
demande complète de raccordement (DCR), 2/d’être étendue aux installations > 36  l’électricité (décret n° 2000‐877) et les 
d’autorisation au titre 
kWc (régime déclaratif). L’avantage est qu’un système d’information national est déjà procédures d’ERDF
de la loi sur 
en place (DGEC). Supprimer les CODOA (décret n°2001‐
l’électricité
Les CODOA pourraient être supprimés. 410; décret 2009‐1414)
Il s’agit de suivre les quantités correspondant à des projets sérieux, afin de pouvoir  Améliorer le système d’information 
envisager une baisse du niveau des tarifs en cas d’afflux de dossiers ou pour piloter  ERDF, l’interface avec EDF‐OA et la 
une dégressivité automatique des tarifs fondée sur les volumes, inspirée du dispositif  transmission d’information à
allemand. l’administration.
La demande complète  Un dépôt de garantie pourrait être exigé à ce moment pour éviter les projets  Versement d’un dépôt de garantie 
de raccordement  optionnels (« options gratuites » sur le niveau du tarif). Le dépôt de garantie serait  remboursable à la réalisation du projet 
(DCR) perdu et le projet sorti de la file d’attente en l’absence de mise en service au bout de 12  (NB : expertise juridique nécessaire 
mois à compter de la DCR pour les installations de moins de 36kWc (seuil sous lequel  sur le niveau de texte et les modalités 
ERDF est tenu à un délai de raccordement de trois mois) ou 24 mois pour les plus gros d’un tel dépôt de garantie).
projets. Le dépôt de garantie pourrait être fixé à 10c€/Wc (soit ~2% du coût du Wc Modifier le dispositif prévu par l’arrêté
intégré au bâti). tarifaire du 12 janvier 2010.
Cette étape est importante, car l’acceptation de la PTF correspond au premier 
versement d’un acompte à ERDF par le porteur de projet ; surtout, elle précède les 
engagements bancaires et les commandes aux fournisseurs de matériels dans le 
déroulement d’un projet standard.
La proposition  Modifier le dispositif prévu par l’arrêté
Cette étape devrait correspondre au blocage définitif du tarif de rachat applicable à un 
technique et  tarifaire du 12 janvier 2010 (fait 
projet donné (mentionné dans la PTF) NB : aujourd’hui, la date de la DCR fixe le niveau 
financière (PTF) générateur ouvrant droit à un tarif).
du tarif applicable.
Le dépôt de garantie versé au moment de la DCR serait remboursé dans deux cas : coût 
de raccordement trop élevé, ou niveau du tarif trop bas (évolution de plus de 2,5% par 
rapport au moment de la DCR).
Cette étape permet de tenir à jour une comptabilité des engagements financiers pour 
Mettre en place une comptabilité des 
La mise en service la CSPE ; en effet, les contrats d’achats signés par EDF‐OA démarrent à compter de la 
engagements CSPE
date de mise en service des installations

Source : Mission.
46
Pour le segment des centrales au sol, la mission préconise le recours aux 
appels d’offre

‰ L’appel d’offre apparaît adapté aux enjeux du segment des centrales au sol
„ Un nombre de projets limités : par exemple, pour des centrales de 10 MW et une capacité de 100 
MW/an, dix projets à sélectionner
„ Des caractéristiques techniques plus simples et plus standardisées que dans le bâtiment, qui 
devaient permettre une réelle compétition sur les prix
‰ Ses défauts potentiels, fortement soulignés par les acteurs de la filière, doivent pouvoir 
être surmontés à condition de :
„ Évincer les projets risquant forcement de ne pas se réaliser (inaboutis techniquement, trop peu 
rentables) par des exigences techniques mais aussi par l’introduction de clauses de dédit 
(pénalités)
„ Afficher une programmation pluriannuelle pour donner de la visibilité aux acteurs
„ Améliorer le délai de dépouillement des dossiers et de sélection (le délai était supérieur à 300 
jours en moyenne pour les appels d’offre CRE depuis 2004), en s’engageant sur un délai 
maximum (exemple : trois mois) ; cela passe notamment par une simplification des critères de 
sélection :
■ Poser comme norme obligatoire les critères techniques et financiers et les exigences de délai de réalisation 
(cf. pénalités)
■ Retenir comme seuls critères de classement le prix, et éventuellement le contenu en emplois locaux
■ Laisser l’appréciation des impacts environnementaux et de l’acceptabilité locale à la procédure 
d’urbanisme avec enquête publique, ultérieure à la sélection (seule la maîtrise foncière sera demandée au 
moment du dépôt du dossier). NB : l’existence de procédures ultérieures entraîne un risque de non 
réalisation

‰ La piste des clauses d’emploi local mériterait d’être approfondie
„ L’analyse de la direction juridique du MEIE conclut à une nécessité de prudence mais non à une 
impossibilité
„ Elle souligne toutefois que les critères d’emploi local « ne sauraient être admis sans risque 
juridique sauf à modifier les textes » (loi du 10 février 2000 sur le service public de l’électricité
et/ou décret du 4 décembre 2002 sur la procédure d'appel d'offres pour les installations de 
production d'électricité) 47
Pour le segment des grandes toitures, la mission a examiné trois options et 
privilégie celle des tarifs dégressifs

Outil Points forts Points faibles


Maîtrise des quantités 
Nouveauté du dispositif 
Révélation de la courbe de prix par les 
Nécessité d’un outil informatique performant et 
professionnels, si la profondeur du marché est 
Adjudication par lots : mise aux enchères  temps de développement
suffisante (mais pas de maîtrise directe du prix)
trimestrielle de quantités, qui seront  Pas de maîtrise du prix
allouées  en fonction du seul critère du  Visibilité pour les acteurs, plus ou moins grande 
tarif proposé en fonction de la fréquence des enchères et de  Risque de non‐atteinte des objectifs
l’affichage pluriannuel des quantités mises aux 
enchères
Coût de gestion modéré
Gestion de la file d’attente 
Maîtrise des quantités et des prix (maîtrise totale 
Tarifs contingentés, dégressifs  de l’impact sur la CSPE) Risque de fraude
automatiquement en fonction des  Ajustement automatique des tarifs en fonction  Risque de non‐atteinte des objectifs de puissance
quantités des quantités (insensibilité à l’asymétrie 
Faible visibilité pour les acteurs et risque de 
d’information) 
spéculation
Maîtrise des prix : réduction progressive du coût 
pour la CSPE pour les nouveaux contrats 
Ajustement automatique (insensibilité à Pas de maîtrise des quantités
Tarif d’achat dégressif en fonction des  l’asymétrie d’information)  Effet retard important, surtout si le délai est d’un an
quantités,  avec un « corridor » cible et  Action indirecte sur les quantités en ajustant la  Effet d’anticipation
une échelle de dégression rentabilité des projets Nécessité d’un suivi très rapproché des quantités
Visibilité pour les acteurs
Adapté à la gestion des grands nombres (faible 
coût de gestion)

La mission privilégie l’option « tarif d’achat dégressif en fonction des quantités », qui semble relativement robuste et 


qui conjugue des possibilités d’ajustement fortes et une bonne visibilité pour les acteurs ; toutefois elle rappelle que 
ce système ne donne pas de maîtrise directe des quantités.
Ce dispositif s’inspire du mécanisme allemand avec deux principales adaptations : la dégressivité à pas trimestriel et 
le suivi des quantités au niveau des demandes de raccordement 48
Pour le segment des grandes toitures, la mission préconise un recours aux 
tarifs dégressifs et une simplification de la grille

‰ Comme pour le segment des particuliers, la mission propose que la dégressivité soit calibrée en 
fonction du volume des demandes afin de conserver une marge d’anticipation et de retenir un dépôt 
de garantie au stade de la demande (par exemple 10 c€ / Wc)
‰ La structure du tarif serait simplifiée:
„ Le tarif d’intégration simplifiée au bâti deviendrait un tarif bâtiment (avec un nombre très limité de critères 
techniques) 
„ Le tarif d’intégration au bâti ne serait pas accessible pour cette tranche de puissance (> 9 kWc) 

‰ Compte tenu du changement de structure tarifaire (allégements des contraintes techniques), 
l’initialisation du niveau de départ du tarif bâtiment doit être calée au plus juste des coûts de 
revient
‰ Le corridor cible pourrait être fixé à 150 à 200 MW/an pour les grandes toitures dans une 
hypothèse à 500 MW/an, avec une dégressivité trimestrielle de 2,5%, revue à la hausse ou à la 
baisse à 1% près par tranche de 12,5 MW (= un quart de 50 MW)

* La mission propose que le niveau de tarif 
Puissance des demandes  Dégressivité du tarif au  dépende de la date de la signature de la 
au trimestre n trimestre n+1 proposition technique et financière (PTF) 
> 62,5 MW 4,5% : ainsi un porteur de projet qui a déposé sa 
demande au trimestre n et qui reçoit la 
50 – 62,5 MW 3,5 %
PTF au trimestre n+1 verra le tarif revu à
Objectif annuel  37,5 – 50 MW 2,5 %  la baisse par rapport au moment où il a 
(150 – 200 MW)  25 – 37,5 MW 1,5 % déposé son projet
trimestrialisé : 
« corridor cible » < 25 MW 0,5 %

49
Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
„ Mettre en œuvre une stratégie industrielle
Complément : éléments de comparaison internationale

50
Les opportunités pour les entreprises françaises ne se limitent pas au 
« panneau », mais sont aussi (et surtout) dans le secteur des équipements et 
des services pour l’amont et l’aval de la filière
La France compte de grands 
La France compte de grands industriels des 
équipementiers électriques 
matériaux de l’industrie PV (Air Liquide, Saint‐ Composants électriques,  (Schneider, Legrand) qui se 
Gobain) déjà présents sur le secteur du PV et  systèmes d’intégration, positionnent progressivement sur le 
quelques PME innovantes fabriquant des  software PV. L’intégration au bâti a permis 
équipements (fours ECM et SEMCO) visant un 
l’émergence de quelques PME 
marché mondial
innovantes visant ce marché de niche. 

Industrie du PV: Aval: développement, 
Équipements ou 
« le panneau solaire » installation et 
matériaux pour 
Trois générations  exploitation des 
l’industrie du PV 
de technologies projets

La filière du silicium cristallin présente 
peu d’opportunités de marché, étant  1ère génération: silicium cristallin (homojonction)
donné l’avance technique et l’avantage  Les électriciens déjà présents sur 
comparatif des pays asiatiques.  ce segments (EDF EN, GDF, …) 
La France doit centrer son effort sur les  sont bien positionnés vis‐à‐vis du 
technologies de 2ème et 3ème génération, où marché mondial, qui constitue 
la compétition internationale est toutefois  2ème génération: couches minces également une opportunité pour 
soutenue et où certains pays ont un temps  les autres entreprises leader à
d’avance. l’international sur le secteur des 
La rapidité de l’effort de R&D et de la  « utilities » (Véolia, JC Decaux, …)
valorisation sera un facteur clé : nécessité 3ème génération: multijonctions, conversion 
de mobiliser des relais industriels (grands  de photons, organiques …
énergéticiens, micro‐électronique, etc)
51
Mettre en cohérence la stratégie de R&D avec les opportunités identifiées 

‰ Dans le secteur de l’industrie photovoltaïque même, centrer l’effort sur les 
filières de 2ème et 3ème génération où il existe encore des possibilités de 
développer des avantages technologiques comparatifs, à condition de :
„ Créer les conditions d’une R&D à la fois pionnière sur la recherche amont et 
capable de basculer rapidement vers le développement technologique : 
améliorer le pilotage avec d’une part des centres de recherche amont (Institut 
solaire de Saclay : IRDEP, LPICM) et d’autre part une plate­forme technologique, 
l’INES
„ Organiser très en amont les possibilités de transfert de technologie, en associant 
les partenaires industriels à la R&D (cofinancements, copilotage)
„ Maintenir les moyens, accrus récemment grâce au fonds d’investissement 
d’avenir (qui pourrait être de 100 à 150 M€ pour le photovoltaïque), à court 
terme et à moyen terme (nécessité d’une avance technologique permanente 
étant donné le contexte concurrentiel) 
‰ Dans le secteur des équipements pour l’amont et pour l’aval : 
„ Améliorer la lisibilité de l’effort de recherche pouvant bénéficier au PV, en 
établissant une cartographie intégrant ces secteurs (exemple: smart­grids) 
„ Réaliser un diagnostic des besoins en matière de R&D des industriels souhaitant 
se développer autour du photovoltaïque

52
Mobiliser les grands acteurs industriels susceptibles de se positionner sur 
le photovoltaïque et organiser la mise en réseau des petits, moyens et 
grands acteurs à l’échelle nationale
‰ La développement d’une industrie du photovoltaïque peut suivre deux types de modèles : 
„ L’émergence de « pure players » (modèle américain, qui repose sur l’efficacité du capital­risque ou modèle 
allemand du « mittelstand ») 
„ Le développement d’industriels existants sur ce segment, par croissance interne ou externe (modèle 
japonais) 
„ Les caractéristiques de l’industrie française laissent penser que la deuxième voie est la plus adaptée… mais 
les grands industriels français se sont peu mobilisés pour le photovoltaïque à ce stade, à l’exception d’EDF 
EN (investissement dans Nexcis ou Apollon Solar, partenariat avec First Solar)
‰ Il apparaît donc nécessaire que le Gouvernement mobilise, à un niveau politique, les grands 
acteurs français de l’énergie (EDF, Total, GDF­Suez) ou des industries connexes au PV 
(STMicroelectronics, Saint­Gobain, etc.) et use de sa capacité d’influence pour les inciter à investir 
dans le secteur du PV
„ Sans cela, il est peu probable que l’effort de R&D se traduise par un développement industriel
„ L’investissement des grands groupes privés devrait être parallèle à l’effort de la collectivité en faveur du 
marché domestique et de la R&D
„ Dans tous les cas, le positionnement des industriels français sur le secteur ne se traduira pas par une 
création d’emploi 100% française (stratégie internationale pour conquérir un marché international)
‰ Dans le domaine des équipements pour l’amont et l’aval (équipementiers, matériaux solaires, 
« Balance of System », fournitures électriques et autres), l’existence d’un tissu de groupes et de 
PME apparaît comme un atout, mais l’essor de ces dernières passe par une mise en réseau et une 
visibilité internationales renforcées
„ Après avoir identifié tous les intervenants (cartographie ou annuaire), les pouvoirs publics favoriseront les 
regroupements ou consortiums en soutenant le développement de projets collaboratifs sur ce segment de 
marché (OSEO)
„ La bonne échelle est nationale, même si elle peut d’appuyer sur les réseaux régionaux ou inter régionaux 
(pôles de compétitivité)
„ Le développement à l’international des entreprises françaises doit être soutenu et leur visibilité améliorée 
par la promotion d’une « marque France » en lien avec le réseau Ubifrance

53
Les acteurs industriels présents sur le territoire, essentiellement sur le 
segment très concurrentiel du silicium cristallin, doivent démontrer leur 
capacité à se développer sur le marché

‰ Les deux catégories d’acteurs présents sur le territoire dans la filière du 
silicium cristallin ont fait jusqu’à présent l’objet de soutiens directs ou 
indirects :
„ Photowatt a largement bénéficié de l’effort de R&D, via l’INES et PV Alliance
„ Les assembleurs, qui ont connu un développement rapide en 2009 et 2010, tirent 
en partie leur compétitivité du tarif intégré au bâti

‰ Toutefois, dans la vision stratégique du secteur photovoltaïque, le marché
national joue seulement le rôle de base pour un développement à
l’international
„ L’enjeu pour ces entreprises est donc désormais de démontrer leur capacité à se 
positionner sur un marché international (via un avantage prix / qualité / 
technologie, ou un positionnement sur des niches susceptibles d’être exportées) 
„ L’appui des pouvoirs publics doit être prioritairement tourné vers cet objectif, 
plutôt que sur une stimulation excessive par le marché national dont le bilan 
coût / avantage est mauvais

54
Rapport de synthèse de la mission IGF­CGIET relative à
la régulation et au développement de la filière photovoltaïque en France

Paris, le 29 juillet 2010

L’Ingénieur général des mines  L’Ingénieur général des mines

Christian STOFFAES Claude TRINK

L’Inspecteur général des finances L’Inspecteur des finances

Jean‐Michel CHARPIN Alexandre SINÉ

L’Inspecteur des finances L’Inspecteur des finances

Philippe HELLEISEN Cécile TLILI

55
Sommaire  

1. Le développement du parc photovoltaïque
„ Le photovoltaïque : une énergie à fort potentiel, mais dont le développement à moyen terme est limité par 
ses coûts élevés 
„ La flambée des demandes fin 2009 : état des lieux et perspectives
„ Les nouvelles conditions tarifaires restent très attractives et le développement devrait se poursuivre à un 
rythme soutenu
2. Un péril financier et des incertitudes industrielles
„ Les conséquences financières potentielles d’une trajectoire de développement soutenue
„ L’inadéquation entre les objectifs industriels et le rythme de déploiement
3. Un plan d’action pour un secteur à fort potentiel de croissance qui présente des opportunités 
économiques 
„ La politique du photovoltaïque doit cibler prioritairement le positionnement des entreprises françaises sur 
ce secteur à fort potentiel au niveau mondial
„ Un plan d’action en deux temps pour donner de la visibilité aux acteurs 
4. Prendre des mesures relatives à l’obligation d’achat dès l’été 2010
„ Modifier le niveau du tarif de rachat de l’électricité photovoltaïque
„ Améliorer le pilotage de l’outil « tarif d’achat » pour gérer la file d’attente et le flux de demandes nouvelles
5. Définir un plan d’action global pour le développement de l’électricité photovoltaïque à mettre en 
œuvre début 2011
„ Définir de nouveaux objectifs quantitatifs à horizon 2020 pour le photovoltaïque et les décliner sur les 
différents segments de marché pertinents
„ Revoir les outils de régulation pour piloter la trajectoire
„ Mettre en place des outils de régulation adéquats pour piloter la trajectoire
Compléments et éléments de comparaison internationale

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Le choix espagnol : contingenter l’accès aux tarifs réglementés pour une 
maîtrise du coût total, mais en créant une file d’attente (1/2)  

‰ Avant 2008 : un tarif unique à 45 c€/MWh sans contingentement 


‰ Des excès en  2008 : 
„ 3GWc installés pour un objectif total de 8,4 GWc pour 2020, 
„ 4000 inscriptions avec 80% d’irrégularités : 
■ des centrales inscrites qui ne produisent pas d’électricité
■ des cas de production d’électricité en pleine nuit avec des groupes électrogènes.

‰ Une nouvelle politique de régulation (décret royal 1578/2008) :
„ La distinction de 3 catégories : toits < 20kWc, toits > 20kWc, sol
„ Des tarifs définis pour 25 ans
„ Une baisse des tarifs : 34 c€/kWh pour les toits < 20kWc et 32 c€/kWh au sol et pour les toits > 20 kWc
„ La mise en place d’une formule de dégressivité automatique des tarifs à chaque trimestre et pour chaque 
segment en fonction d’un objectif de dégressivité annuel (­10%) ajusté en fonction des puissances 
demandées par rapport au contingent (cf. page suivante)
„ Un contingentement des quantités éligibles (500 MWc en 2009, 400 MWc en 2010 : les quotas annuels 
seront augmentés du pourcentage de la réduction tarifaire dans la limite de 10% par an)
„ Une limitation des puissances (10 MW au sol, 2MW sur les toits)
„ La mise en place de pré­registres : l’inscription nécessite d’avoir obtenu les autorisations administratives et 
une caution bancaire  (50€/kWc si < 20kWc, 500€/kWc sinon)
„ Le traitement chronologique des demandes (la date de référence est la date la plus récente parmi les dates 
de l’autorisation administrative, du permis de travaux et du dépôt de caution)
„ Quatre conventions annuelles qui débouchent sur la publication d’une liste des projets retenus dans le 
contingent
„ Un délai d’un an (prolongeable de 4 mois si difficultés) pour réaliser l’installation des projets retenus
„ Un accès aux tarifs en vigueur au moment de la publication de la liste définitive

57
Le choix espagnol : contingenter l’accès aux tarifs réglementés pour une 
maîtrise du coût total, mais en créant une file d’attente (2/2)  

‰ L’adéquation de la demande aux contingents fixe l’évolution des tarifs
„ P0 est le quota prévu au trimestre n­1 2
Le coefficient 0,9 fixe une réduction 
„ P est la puissance demandée
des tarifs de 10% par an si les 
puissances demandées correspondent 
1 ⎛ ⎛ ⎞ ⎞ aux puissances offertes
Le tarif du trimestre n 
dépend du tarif du trimestre  ⎜⎛ 1 ⎜
⎞ 1 P − P ⎟ ⎟ 3
précédent. 
Tn = Tn −1 ⎜ ⎜⎜1 − 0,9 4 ⎟⎟⎜ 0
⎟ + 0,91/ 4 ⎟ Le coefficient ¼ permet la 
⎜⎝ ⎠⎜ P0 1 ⎟ ⎟ déclinaison trimestrielle 
⎜ ⎜ ⎟ ⎟ de l’objectif  de – 10%/an
⎝ ⎝ 4 ⎠ ⎠
„ L’adéquation offre­demande entraîne baisse du tarif de 10% /an 4
Écart relatif par rapport aux 
„ En cas d’insuffisance de la demande de 25 %, le tarif est constant  prévisions ramené à la période 
„ Une demande 2 fois trop élevée induit une baisse  trimestrielle de 13% (trimestre) considérée : 
1 ΔP(W )
‰ Évolution distincte des tarifs par catégorie (3ème trimestre 2010) : .
P Δt (années)
„ au sol 26,6 c€/kWh (3ème trimestre 2010)
„ toits  <20 kWc , 33 c€/MWh
„ toits  > 20 kWc, 29,5 c€/kWh  
‰ Difficultés rencontrées par le système de contingentement :
„ Constitution d’une importante file d’attente : 5 ans pour les centrales au sol
„ Comportements spéculatifs : développement d’un marché secondaire des licences, voire de fraudes
„ Perspective incertaine d’abandon de certains projets pour cause d’anticipation d’une baisse des coûts 
supérieure à celle des tarifs

58
Le choix allemand : un « corridor cible » de puissance avec des tarifs 
dégressifs automatiques qui donne de la visibilité à la filière, mais qui 
n’assure ni la maîtrise des quantités, ni celle des coûts MW
€/kWh
installé
installés
‰ Le système allemand est fondé sur des tarifs de rachat
„ Garantis pour une durée de 20 ans
„ Aujourd’hui compris entre 28 et 39 c€/kWh  plus de ­ 13%
+6500
‰ Le ministère de l’environnement élabore un scénario 
prospectif mis à jour chaque année : Corridor cible et de +5500 ­ 12%
„ Détermine un corridor de croissance pour l’année à venir avec des  variation du tarif 2011 à +6500
objectifs de puissances à installer en fonction du nombre
„ Fixe l’évolution des tarifs si ce corridor est respecté (­9%/an  de MWc installé
installés en
aujourd’hui)  2010
„ Si le corridor n’est pas respecté, alors la variation du tarif est modifiée  de +4500 ­ 11%
12000 à +5500
‰ Pas de contrôle sur les quantités 10000
„ Mi­2009 : corridor centré sur 1,425 GWc/an de +3500
„ Aujourd’hui : corridor [2,5GWc/an ; 3,5 GWc/an]  8000 à +4500 ­ 10%
„ Tendance pour l’année 2010 : 6 à 8 GWc installés

MWc
6000

‰ Corollaire : pas de contrôle sur les coûts 4000
de +2500
à +3500
­ 9%
„ 2009 : 2,47 Mds€ pour 9,8 GWc installés 
2000
„ Î 40 Mds € sur 20 ans
„ Corridor centré sur 3GWc : 42 GWc en 2020 0 de +2000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 à +2500 ­ 6,5%
‰ Des baisses de tarifs mal acceptées par la filière : année
Source : BMU.
„ Opposition du secteur fortement relayée par les médias
de +1500
„ Après que le Bundesrat a bloqué la baisse de 16 à 18 % prévue  à +2000 ­ 4%
initialement par le Gouvernement pour avril 2010, les assemblées ont 
trouvé en juillet 2010 un compromis prévoyant une première baisse de 
13% à compter du 1er juillet 2010 suivie d’une baisse supplémentaire de 
3% en octobre 2010 <1500 ­ 1,5%
„ Plusieurs mesures d’ accompagnement ont été annoncées, dont un 
renfort de l’effort de R&D monté à 100 M€
59
L’exemple du mécanisme de pré­registre en Espagne
(déclaration en ligne des projets)

Principales informations demandées dans le pré-registre :


- identification du demandeur (nom, adresse, téléphone)
- caractéristiques de l’installation
- programmation des travaux de raccordement et mise en
service
+ engagement du déclarant

Source : Ministerio de industria, turismo y comercio. 60


La mission a écarté les scénarios 17GW en 2020 et moratoire en 2012 en 
raison de leur bilan coût/avantage très négatif 

‰ Le scénario « laisser faire », avec un déploiement rapide des capacités de production d’électricité


photovoltaïque (tendance de 1,5GW/an sur les prochaines années), présente un bilan 
coût/avantage très négatif aux conditions économiques actuelles
„ Ce scénario présente de forts inconvénients
■ Il n’est pas soutenable financièrement : même en cas de moratoire sur l’obligation d’achat une fois les objectifs de la PPI 
atteints vers 2012/2013, les charges pour la CSPE dépasseraient 2Md€ par an (et même 5Md€/an en 2020 dans le scénario  
17GW, pour une production d’énergie représentant moins de 5% de la consommation)
■ Il conduit à creuser le déficit de la balance commerciale en l’état de la filière industrielle nationale
■ Il peut se heurter à des contraintes de raccordement (capacités de raccordement ERDF ou travaux de renforcement du 
réseau dans les départements où les capacités installées se développent le plus vite)
■ Il correspond à un investissement important sur des technologies amenées à évoluer au cours des prochaines années
„ En revanche, il peut avoir un effet positif sur l’emploi aval : enjeu de 10 000 à 12 000 emplois 
supplémentaires sur l’aval (en se fondant sur les études du Boston Consulting Group, selon les quelles les 
objectifs PPI de 5,4GW soit 500MW/an correspondent à 5 000 à 6 000 emplois)
„ La situation de la France est différente de celle de l’Allemagne (parc installé de 10GW fin 2009, flux de plus 
de 4GW en 2010)
■ Le prix de l’électricité sur le marché de gros est plus élevé (~100€/MWh contre ~56€/MWh en France) et les tarifs d’achat 
sont plus bas qu’en France, donc le coût pour la collectivité est moindre (et les consommateurs semblent accepter un coût 
plus élevé de l’énergie distribuée)
■ L’Allemagne mène une politique photovoltaïque volontariste depuis plus de dix ans et a développé une filière industrielle 
reconnue au niveau international (en 2008 chiffre d’affaires de 10Md€ / an pour et 65 000 emplois ­ pour un flux 
d’installations de 1,5GW / an)
■ La situation et les défis de la politique énergétique allemande sont différents

‰ Une absence de maîtrise des flux d’installation risquerait d’amener à terme à décider d’un 


moratoire sur l’obligation d’achat, ce qui apparaîtrait comme une très mauvaise solution
„ Ce scénario entraînerait de graves dommages pour les entreprises qui se seraient développées jusque­là sur 
l’amont et l’aval (risque sur  10­12 000 emplois créés pour traiter un flux de 1,5GW/an) à un moment où le 
marché du photovoltaïque pourrait fortement croître et le prix de l’énergie augmenter
„ Ce scénario n’est pas souhaitable, mais pourrait être la seule décision en cas de non­décision d’une nouvelle 
régulation de la filière

‰ La mission propose de maîtriser les flux d’installation et de les fixer entre 300 et 500MW / an
61
Les cinq étapes clés pour le pilotage de l’obligation d’achat 
(suivi du stock et des flux)
1 2 3 4 5
Versement d’un acompte à Comptabilité des
Indicateur avancé du Suivi des quantités Suivi de la file d’attente, en
ERDF, déblocage des engagements
flux de nouveaux correspondant à des projets identifiant les projets
financements et commande financiers pour la
projets « sérieux » abandonnés
des matériels CSPE

Démarches de raccordement et de contrat d’achat


Les étapes PTF et CR
Certificat de Demande complète de Proposition technique sont confondues pour les
Convention de Mise en Signature du
demande de raccordement (DCR) et financière (PTF) petites installations raccordement (CR) service contrat d’achat
<250kVA
rachat

Suivi des Études ERDF Acceptation Etudes ERDF Acceptation CR Travaux de Rédaction du
demandes PTF raccordement ERDF contrat d’achat
Délai fixé dans un barème
DGEC validé par la CRE Acompte à ERDF Acompte à ERDF EDF-OA

>1 mois ~3 mois ~1 mois ~3 mois ~1 mois ~3-4 mois ~4 mois

Démarches « Projet »

Autorisation
Engagement
d’urbanisme
bancaire

Etudes du porteur de projet, Négociation du matériel et du Commande des


Approvisionnement matériel et travaux Exploitation
démarches administratives financement matériels photovoltaïques
(autorisations urbanisme…)

>1 mois >1-3 mois >3-5 mois 20-30 ans

Source : Mission. 62
 

Lettre de mission 

 
1   

‐ 1 ‐ 
  2

 
 

‐ 2 ‐ 
 

Liste des personnes rencontrées ou 
contactées par la mission 

 
 
 

Cabinets  

M. Boris RAVIGNON, conseiller technique développement durable, Transport, Aménagement 
du  territoire  et  M.  Benjamin  GALLEZOT,  conseiller  technique  industrie,  énergie,  Présidence 
de la République. 
M.  Jean‐François  MONTEILS,  conseiller  pour  le  développement  durable,  la  recherche  et 
l'industrie  au  cabinet  du  Premier  ministre,  et  M.  Bertrand  DE  SINGLY,  conseiller  technique 
(énergie, politique industrielle, sûreté nucléaire), cabinet du Premier ministre. 
M. Jean‐François CARENCO, directeur de Cabinet MEEDDM et M. Youenn DUPUIS, conseiller 
technique énergie et climat, cabinet du ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement 
durable et de la mer. 
M.  Jacques  LE  PAPE,  directeur  de  cabinet  MEIE  et  M.  Benjamin  FREMAUX,  conseiller 
technique, cabinet de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi. 
Mme  Élodie  GALKO,  conseillère  technique  chargée  du  développement  durable  et  du 
changement climatique, cabinet du ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche. 

Directions  d’administration  (DGEC,  DGTPE,  DGCIS,…),  opérateurs  (ADEME)  et 


organismes de régulation (CRE) 

M.  Pierre‐Marie  ABADIE  (directeur  de  l’énergie)  et  Philippe  GUILLARD  directeur  adjoint  et 
Pierre  FONTAINE  (troisième  sous‐direction,  Système  électrique  et  énergies  renouvelables), 
Jacques LENGYEL, chef du bureau des énergies renouvelables. 
M.  Bruno  LEBOULLENGER,  bureau  des  technologies  de  l’énergie,  sous‐direction  des  filières 
de matériel de transport, de l’énergie et des éco‐industries, DGCIS. 
Mme  Catherine  BERGEAL,  direction  des  affaires  juridiques,  ministère  de  l’économie,  de 
l’industrie et de l’emploi. 
M.  Xavier  BONNET,  sous  directeur  Politiques  sectorielles,  Véronique  MASSENET,  chef  du 
bureau Économies des réseaux, Pierre SENTENAC, chef du bureau Réseaux d’expertise et de 
veille internationales, DGTPE. 
MM.  Philippe‐Emmanuel  De  BEER,  sous‐directeur  C  ‐  fiscalité  des  personnes,  Gilles  LE 
MOIGNE, DLF. 
MM.  Alain  GRAS,  sous‐directeur  services  et  réseaux,  Frédéric  GRUET,  chef  de  bureau, 
DGCCRF. 
M.  Dominique  BUREAU,  délégué  général  du  Conseil  économique  pour  le  Développement 
durable (CEDD). 
M.  Jean‐Louis  BAL,  directeur  des  énergies  renouvelables,  des  réseaux  et  des  marchés 
énergétiques, ADEME. 
Mme Christine BIHAN‐GRAF, directrice générale des services, Mme Esther PIVET, directrice du 
développement  des  marchés,  M.  Julien  JANES,  chef  de  département,  M.  Renaud  MOISAN, 
chargé  de  mission,  Commission  de  régulation  de  l’énergie,  Direction  du  développement  du 
marché, Dispositifs de soutien aux énergies renouvelables et aux consommateurs. 
M. Michel SAPPIN, préfet de la région Provence‐Alpes‐Côte d'Azur. 
M.  Gabriele  FIONI,  directeur  de  recherche,  Energie,  DGRI,  ministère  de  l’enseignement 
supérieur et de la recherche. 

‐ 1 ‐ 
 
 

La  direction  des  affaires  juridiques  du  MEEDDM  n’a  pas  donné  suite  aux  demandes 
d’entretiens  présentées par la mission et n’a pas  transmis les documents  demandés pour la 
bonne information de la mission. 

Services déconcentrés :  

DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), DREAL (direction régionale de 
l’environnement,  de  l’aménagement  et  du  logement)  et  DIRECCTE  (direction  régionale  des 
entreprises,  de  la  concurrence,  de  la  consommation,  du  travail  et  de  l’emploi)  de  la  région 
Provence‐Alpes‐Côte d'Azur et de la région Languedoc‐Roussillon. 

Acteurs économiques 

 Organisations professionnelles : 
MM.  André  ANTOLINI,  Jean‐Philippe  ROUDIL,  Philippe  CHARTIER,  Waël  ELAMINE,  Syndicat 
des énergies renouvelables (SER) ainsi que MM. Arnaud MINE, Eric VINCENT et Yvon ANDRE, 
vice‐présidents. 
M. Jean‐Louis ESTEVES, fédération française du bâtiment (FFB), TCE Solar. 
M. Richard LOYEN, délégué général, ENERPLAN. 
M. Raphaël CLAUSTRE, directeur, Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER) et M. 
Marc JEDLICZKA, vice‐président du CLER et directeur général d'Hespul. 
 
 Groupe EDF et EDF obligation d’achat : 
M. Emmanuel HUSSON, directeur Clients & Marchés, EDF ‐ Direction Optimisation amont aval 
et  Trading,  M.  Bruno  FERRIER,  chef  du  service  Régulation  et  organisation  des  marchés 
énergétiques, Direction Optimisation amont/aval et Trading, M. Bernard MAHIOU, directeur 
Finances et développement, Direction des Systèmes énergétiques insulaires. 
MM.  Bernard  SALHA,  directeur  de  la  recherche  et  du  développement  EDF,  Eric  SANDRE, 
spécialiste  photovoltaïque,  Frédéric  JOUVE,  directeur  délégué  programme  énergies 
renouvelables,  suivi  des  activités  relatives  aux  ENR,  Olivier  PÉTROS,  directeur  des  énergies 
renouvelables et M. Patrice BRUEL, délégué aux régulations. 
M.  Xavier  LAFONTAlNE,  ingénieur  sénior,  Direction  Optimisation  amont/aval  et  Trading, 
mission obligation d’achats, responsable du département. 
 
 ERDF : 
Mme  Michèle  BELLON,  présidente  du  directoire  et  M.  François  ABKIN,  secrétaire  général, 
ERDF. 
M. François HENIMANN, directeur, direction Raccordements, M. Benoît THOMAZO, directeur, 
direction Régulation, M. Marc BUSSIERAS, directeur, direction Réseaux. 
 
 Autres acteurs : 
M. André JOFFRE, président directeur général, TECSOL S.A. 
M. Bernard BESNAINOU, directeur adjoint, Pôle de compétitivité CAP ÉNERGIES. 
M. Bruno BENSASSON, GDF‐Suez. 

‐ 2 ‐ 
 
 

MM.  Pâris  MOURATOGLOU,  président  du  Conseil  d’administration  et  David  CORCHIA, 
directeur général, EDF énergies nouvelles. 
M. Michel TROUSSEAU, ex‐directeur général délégué, EDF énergies nouvelles. 
MM.  MOLHO,  vice  président  Corporate  planning,  M.  DIDIER,  chief  executive  officer,  et  M. 
HÉBERT, chief financial officer, Saint‐Gobain, Solar. 
MM.  Philippe  BOISSEAU,  directeur  général  Gaz  et  énergies  nouvelles  et  Gilles  PERROT, 
directeur solaire photovoltaïque, TOTAL. 
M. Yann MAUS, PDG, Thierry CARCEL, directeur général, Fonroche. 
M. Wilfried DEBUS, directeur Activité Solaire, Imerys Terre Cuite. 
MM. Claude GRAFF, executive advisor new technologies of energies, Gilles CALAME, directeur 
Business Line Photovoltaïque, SCHNEIDER Electric. 
MM.  Jacques  GALVANI,  directeur  général  délégué,  CASINO  développement,  OTMANE  HAJJI, 
directeur général, Philippe HOUINS, chief operation officer, GREEN YELLOW groupe CASINO. 
M. Thierry LEPERCQ, président directeur général, SOLAIRE DIRECT. 
M.  Benoît  ROLLAND,  directeur  général,  MME  Fatima  BERRAL,  TENESOL,  groupe  TOTAL  et 
EDF. 
MM.  Bertrand  DURRANDE,  directeur  général,  Vincent  BES,  directeur  financier,  René 
DESSERRIERES,  directeur  activités  systèmes,  Jean‐Louis  DUBIEN,  directeur  des  opérations, 
PHOTOWATT. 
MM. Antoine NOGIER, président, Ludwig MANGIN, secrétaire général, SUN’R. 

Acteurs en matière de recherche et de développement : 

M.  Daniel  LINCOT,  Head,  Institute  of  Research  and  Development  of  Photovoltaic  Energy 
(IRDEP),  M.  Yves  SCHLUMBERGER,  directeur  adjoint,  IRDEP,  Joint  Institute  EDF,  CNRS  et 
Chimie ParisTech. 
M. Olivier KERREC, directeur général, NEXCIS Photovoltaïc technology. 
M. Jean‐Pierre JOLY, chef du département des énergies solaires, Institut national de l’énergie 
solaire, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. 

‐ 3 ‐ 
 
 

Déplacements de la mission : 

Déplacements en région : 
 Languedoc­Roussillon  et  en  région  Provence­Alpes­Côte  d’Azur  (5­7  mai) :  visite 
d’une  grande  centrale  au  sol  (Narbonne)  et  d’un  pôle  de  compétitivité  et  rencontrer 
avec  les  services  déconcentrés  PACA  et  Languedoc‐Roussillon  (préfecture,  DREAL, 
DDTM, DIRECCTE). 
 Rhône­Alpes  (23  juin) :  institut  national  de  l’énergie  solaire  (recherche  et 
développement  technologique  du  CEA ;  Chambery)  et  Photowatt  (site  industriel  de 
production de panneaux photovoltaïques ; Bourgoin‐Jallieu). 
 Lot  et  Garonne  (Roquefort ;  8  juin) :  Fonroche  (site  industriel  de  production  de 
panneaux photovoltaïques) 
 
Déplacements à l’étranger : 
 Allemagne (Berlin, le 4 juin 2010) :  
y Fédération  du  secteur  énergétique  allemand  (BDEW) :  MM.  Stephan 
KRIEGER,  représentant  spécial  pour  les  relations  internationales,  Benjamin 
DUEVEL, chargé de mission réseaux et régulation, Martin RUHRBERG, chargé de 
mission développement durable. 
y Ministère  fédéral  de  l’Environnement  (BMU) :  Mme  Cornelia  VIERTEL, 
chargée  de  mission  énergie  solaire,  Céline  KITTEL,  bureau  de  coordination 
franco‐allemand  énergie  éolienne,  M.  Matthias  REICHMUTH,  économiste  de 
l’institut de Leipzig pour l’énergie. 
y Ministère fédéral de l’Economie (BMWi) : MM. BUEREN et KROEGER, chargés 
de mission, bureau énergies renouvelables. 
y Fédération  allemande  de  l’industrie  solaire  (BSW) :  M.  Thomas 
CHROMETZKA,  directeur  international,  M.  Jan  KNAACK,  responsable  soutien  à 
l’exportation  et  politique  de  la  recherche,  Mme  Mélanie  PERSEM,  bureau 
international. 
 
 Espagne (Madrid, le 28 juin 2010) : 
y ASIF  (« Asociación  de  la  Industria  Solar  Fotovoltaica ») :  M.  Tomas  DIAZ. 
directeur de la communication et des relations extérieures. 
y « Congreso  de  los  Diputados »  (parlement) :  M.  Antonio  CUEVAS,  député, 
président  de  la  commission  « Industrie »,  M.  Antonio  ERIAS,  député,  et  M.  Ruiz 
NAVARRO, avocat. 
y IDAE :  M.  Marisa  OLANO,  chef  du  département  des  relations  internationales, 
Diana  LOPEZ,  département  des  relations  internationales  et  Raquel  VAZQUEZ, 
département de l’énergie solaire. 
y IBERDROLA :  M.  Jose  GASSET,  directeur  des  relations  institutionnelles,  Carlos 
GASCO  chargé  des  énergies  renouvelables  (prospection)  et  Fernando  TEIGELL, 
directeur du développement négoce IBERDROLA Ingénierie & Construction. 
y ACCIONA Energy : Mme Carmen BECERRIL DG et M. Miguel ARRARAS, directeur 
de technologie solaire. 
 

‐ 4 ‐ 




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